graphologie et graphothérapie et... · 2017. 1. 22. · commençons pa un mot d’histoie : si le...

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  • Commençons par un mot d’histoire : Si le terme de graphologie ne date que de 1871, la chose antérieurement avait déjà occupé quelques esprits curieux et intuitifs. Ainsi Baldi (1550-1636) Professeur de Philosophie à Bologne, publie un livre intitulé : « Du moyen de connaître les mœurs et les qualités d’un écrivain d’après ses lettres missives ». Lavater (Pasteur suisse) signale les rapports de l’écriture et du caractère en 1806. Mais c’est avec l’Abbé Flandrin (1806-1881) qu’on voit apparaître une authentique méthode pour détecter les traits du caractère par l’écriture. C’est lui le véritable fondateur de la GRAPHOLOGIE. Rassemblant des graphismes émanant de nombreuses personnes ayant en commun un trait de caractère très accusé, il cherchait et trouvait la traduction principale de ce défaut ou de cette qualité. Après lui, Crépieux Jamin, maître toujours écouté de la graphologie française, établit une liste de 175 espèces graphiques qu’il rangea en 7 genres, à la façon d’un botaniste, et dont il donna l’interprétation en tenant compte du niveau, c'est-à-dire de l’ambiance scripturale. Dès lors, la graphologie prenait une allure scientifique.

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  • Mais avant de vous présenter les 7 genres, j’aimerais aborder le symbolisme de l’espace. Symbolisme de l’espace : La page blanche symbolise l’espace dans son ensemble. L’écriture est donc perçue dans un espace, et l’espace est représentatif du monde. On part d’une ligne horizontale de l’écriture qui délimite le haut et le bas. Sur cette ligne s’abaisse une sécante. Au point d’intersection figure le moi avec de chaque côté la gauche et la droite. L’écriture considérée comme moyen de communication enseigné dans le monde occidental, va de la gauche vers la droite, dans un mouvement du TOI vers le MOI. Se tourner vers la gauche signifie se tourner vers le passé, cela nous montre l’attachement à l’enfance, aux souvenirs, à la famille, à la mère. Cela peut être un signe d’inhibition, de régression. La droite est le côté actif, elle représente l’avenir, les projets, l’expansion, l’extériorisation, la sociabilité, l’audace. Le haut symbolise l’idéal, la puissance, l’exaltation, l’esprit. Le bas symbole de vie, de richesses matérielles, les nécessités organiques, la sexualité, la motricité, les instincts. Le milieu, zone du Moi avec son contenu d’émotions, d’impressions.

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  • Pour la forme : nous avons un exemple d’écriture calligraphique (qui respecte le modèle enseigné à l’école) : c’est l’attachement à un certain formalisme. C’est une personne discipliné mais qui peut manquer d’originalité. C’est aussi le respect des conventions. Chez les enseignants, la profession l’exige. Après la forme, nous avons la dimension (dimension des lettres basses – ou des petites lettres). Ici en exemple, nous avons une très grosse écriture. On peut dire qu’elle est grande à partir de 3,5 mm ; elle est assez grande entre 2,5 et 3,5 mm, elle est exagérément grande à partir de 6 mm. L’accentuation de la dimension est en relation avec le sentiment de soi, sous l’impulsion de mobiles différents qui contiennent tous un besoin d’expansion, d’extériorisation, une confiance en soi. A présent la direction. Cet exemple montre une écriture montante. La direction ascendante peut être due à un enthousiasme, une stimulation émotive, une tendance à l’exaltation, aux émotions, à l’utopie. Cela peut être aussi, une tension dirigée vers un but, un élan, une combativité, une ambition. Maintenant voyons un exemple de vitesse, et sur cet exemple, on peut voir une écriture lente. Cela peut traduire un respect des conventions, du formalisme, une activité réduite, de la passivité ou une idéation peu rapide. Après quoi, nous voyons la pression. Sur cet exemple, on constate une pression dite déplacée : l’appui ne se fait plus sur l’axe vertical, c'est-à-dire sur le plein, mais sur le délié. Cela dénote un forçage, une contrainte, tant au niveau de l’action que de la communication.

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  • Sur l’exemple suivant, nous abordons la continuité, c'est-à-dire les liaisons. Dans cet exemple on peut voir une écriture dite juxtaposée (ici les juxtapositions sont statiques et ce, par le manque de mouvement), dans ce cas bien précis, c’est plus un frein, une anxiété. Si les juxtapositions étaient dynamiques, c'est-à-dire avec de l’élan, cela montrerait un besoin d’indépendance à tous les niveaux un renouvellement des intérêts, un esprit ouvert, de l’intuition. Maintenant abordons l’ordonnance, et dans cet exemple, je vous propose une écriture très ordonnée, c'est-à-dire avec un respect des marges, des espacements entre les mots et entre les lignes. Il ne doit manquer ni accents, ni points sur les « i », ni les barres de « t ». Cela implique de la part du scripteur : un souci d’ordre, de la clarté d’esprit, un sens de la discipline et une capacité de recul par rapport aux événements.

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  • Pour la forme : nous avons un exemple d’écriture calligraphique (qui respecte le modèle enseigné à l’école) : c’est l’attachement à un certain formalisme. C’est une personne discipliné mais qui peut manquer d’originalité. C’est aussi le respect des conventions. Chez les enseignants, la profession l’exige.

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  • Après la forme, nous avons la dimension (dimension des lettres basses – ou des petites lettres). Ici en exemple, nous avons une très grosse écriture. On peut dire qu’elle est grande à partir de 3,5 mm ; elle est assez grande entre 2,5 et 3,5 mm, elle est exagérément grande à partir de 6 mm. L’accentuation de la dimension est en relation avec le sentiment de soi, sous l’impulsion de mobiles différents qui contiennent tous un besoin d’expansion, d’extériorisation, une confiance en soi.

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  • A présent la direction. Cet exemple montre une écriture montante. La direction ascendante peut être due à un enthousiasme, une stimulation émotive, une tendance à l’exaltation, aux émotions, à l’utopie. Cela peut être aussi, une tension dirigée vers un but, un élan, une combativité, une ambition.

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  • un exemple de vitesse, et sur cet exemple, on peut voir une écriture lente. Cela peut traduire un respect des conventions, du formalisme, une activité réduite, de la passivité ou une idéation peu rapide.

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  • Sur cet exemple, on constate une pression dite déplacée : l’appui ne se fait plus sur l’axe vertical, c'est-à-dire sur le plein, mais sur le délié. Cela dénote un forçage, une contrainte, tant au niveau de l’action que de la communication.

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  • la continuité, c'est-à-dire les liaisons. Dans cet exemple on peut voir une écriture dite juxtaposée (ici les juxtapositions sont statiques et ce, par le manque de mouvement), dans ce cas bien précis, c’est plus un frein, une anxiété. Si les juxtapositions étaient dynamiques, c'est-à-dire avec de l’élan, cela montrerait un besoin d’indépendance à tous les niveaux un renouvellement des intérêts, un esprit ouvert, de l’intuition.

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  • dans cet exemple, je vous propose une écriture très ordonnée, c'est-à-dire avec un respect des marges, des espacements entre les mots et entre les lignes. Il ne doit manquer ni accents, ni points sur les « i », ni les barres de « t ». Cela implique de la part du scripteur : un souci d’ordre, de la clarté d’esprit, un sens de la discipline et une capacité de recul par rapport aux événements.

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  • Nous enchaînons maintenant avec les tempéraments d’Hippocrate (Médecin Grec né vers 460 avant Jésus Christ). Il en existe 4 : Le Bilieux : Il a le goût du défi ; il est assez autoritaire et il a une véritable emprise sur lui-même et sur les autres. Le sanguin : C’est un bon vivant. Il s’adapte avec aisance et dispose d’une forte énergie. Le lymphatique : privilégie les tâches répétitives. Il est patient, persévérant, calme. Plutôt rêveur. Le nerveux : (ici en exemple), est nettement plus impressionnable, sensible, et il aborde l’existence par la pensée, analyse, pèse le pour et le contre. En raison de sa faible vitalité, il a besoin de calme et de solitude pour se ressourcer. Les signes graphiques qui le caractérisent sont les inégalités en tous genres.

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  • Avec JUNG, nous abordons le MOI conscient (la partie la plus lucide de l’individu), l’inconscient personnel (la partie cachée, ignorée, rejetée ou refoulée) ; l’inconscient collectif (avec ses archétypes : Anima / Animus), la libido (puissance réalisatrice au service de l’individu, énergie motrice des instincts de vie), et les 4 fonctions telles que : La pensée : qui indique ce que signifie la chose perçue, Le sentiment : qui nous transmet la valeur que cette chose a pour nous, L’intuition est la fonction de compréhension spontanée, non réfléchie, La sensation : qui constate ce qui signifie la chose perçue. Chaque individu dispose des 4 fonctions, or la répartition n’est pas toujours harmonieuse. La fonction principale domine, suivie d’une ou deux fonction(s) auxiliaire(s), et la fonction inférieure qui est la fonction inconsciente : celle qui échappe au self contrôle. Jung classe également les individus en deux types d’attitudes : les introvertis ou les extravertis.

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  • Voyons maintenant la caractérologie de LE SENNE (1882-1954) qui s’est inspiré dans son « traité de caractérologie » (1945) des travaux de deux Professeurs Hollandais G. Heymans et E. D. WIERSMA respectivement philosophe et Professeur de Neurologie-Psychiatrie à l’Université de GRONINGUE sur 2523 dossiers. Il s’agissait d’une investigation sur l’hérédité faite auprès des médecins. Le Senne combine l’émotivité (ou la non émotivité) avec l’activité (ou la non activité) avec le retentissement primaire ou secondaire. L’émotivité est une aptitude naturelle à vibrer et à réagir fortement intérieurement ou extérieurement. L’émotif est rapidement troublé alors que dans les mêmes circonstances, le non émotif garde tout son « sang froid ». Quant à l’actif, on peut dire, qu’il éprouve des facilités face à l’effort, alors que le non actif diffère, le plus souvent les tâches à effectuer. Le facteur activité apporte courage, élan, force et confiance en soi. La non activité entraine un repli sur soi mais permet la réflexion. Le primaire vit dans le présent, fait des projets à court terme, s’adapte facilement à l’imprévu. Le secondaire fait des projets à long terme. Il reste longtemps sous le coup des émotions et réfléchit longtemps aux conséquences de ses actes. En exemple nous avons le passionné : Il s’engage à fond dans chaque entreprise. Il est fait pour encadrer, commander. Il a le sens du devoir mais il manque de souplesse.

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  • En exemple nous avons le passionné : Il s’engage à fond dans chaque entreprise. Il est fait pour encadrer, commander. Il a le sens du devoir mais il manque de souplesse

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  • Et pour finir la partie Graphologie, voyons maintenant la signature : En exemples, nous avons : Une signature « enclavée » : besoin de protection ; Une signature entre deux rails : personne qui suit droitement son chemin sans se laisser influencer ou distraire.

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  • Il est important, de signaler qu’elle est issue de la graphologie. On la doit à Raymond Trillat et à Robert Olivaux. Quelles sont les causes de Dysgraphie ? On peut dire qu’elles sont multiples. Pour cela, nous avons quelques repères. Quels sont les objectifs de la graphothérapie ? La régularité des séances est primordiale. Mais pour se faire, il est nécessaire d’établir un bilan graphomoteur. Voici quelques illustrations.

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  • On peut voir le geste très affirmé de Napoléon, c’était un passionné

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  • Voici une autre personnalité : Sarah Bernard (écriture très filiforme et progressive et cela dévoile un affranchissement délibéré des liens affectifs, une quête insatiable de récupération narcissique : gloire, conquête, argent).

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  • Et un troisième exemple : Maurice Béjart. Son écriture est très élancée, malgré une certaine fermeté. On voit des courbes gracieuses et le relief dans le trait, un arc dans l’espace. Tous ces éléments mettent en évidence sa grande créativité.

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