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Grandes Cultures n°xxx du xxxx 20xx A RETENIR Colza - Sclérotinia : Les parcelles les plus avancées entrent en phase de risque. - Méligèthes : Fin du risque sur les parcelles du réseau. Céréales - Des stades de céréales qui se répartissent majoritairement entre 1 nœud et 2 nœuds. La présence d’oïdium n’est toujours signalée que sur quelques parcelles de blé tendre et orge, sur les feuilles F3, rien d’alarmant pour l’instant mais à surveiller. La septoriose, encore très discrète, n’a pas bénéficié de conditions météorologiques favorables. Colza Réseau 2016-2017 Cette semaine, les 25 parcelles du réseau ont fait l’objet d’une visite. Stades des colzas E → 4% des parcelles (1 parcelle) ; F1 → 24% des parcelles (6 parcelles) ; F2 → 52% des parcelles (13 parcelles) ; G1 → 16% des parcelles (4 parcelles) ; G2 → 4% des parcelles (1 parcelle) ; Maladies Sclérotinia Période de risque : Le stade G1 représente le début de la phase de risque. Il correspond souvent à la chute des premiers pétales sur les feuilles. A partir de là, le champignon pourra coloniser la feuille puis la tige de colza. Attention, la date de ce stade peut varier d’une parcelle à l’autre. Grandes Cultures n° 8 du 06 avril 2017

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  • Grandes Cultures n°xxx du xxxx 20xx

    A RETENIR

    Colza - Sclérotinia : Les parcelles les plus avancées entrent en phase de risque. - Méligèthes : Fin du risque sur les parcelles du réseau. Céréales - Des stades de céréales qui se répartissent majoritairement entre 1 nœud et 2 nœuds. La présence d’oïdium n’est toujours signalée que sur quelques parcelles de blé tendre et orge, sur les feuilles F3, rien d’alarmant pour l’instant mais à surveiller. La septoriose, encore très discrète, n’a pas bénéficié de conditions météorologiques favorables.

    Colza

    Réseau 2016-2017 Cette semaine, les 25 parcelles du réseau ont fait l’objet d’une visite. Stades des colzas E → 4% des parcelles (1 parcelle) ; F1 → 24% des parcelles (6 parcelles) ; F2 → 52% des parcelles (13 parcelles) ; G1 → 16% des parcelles (4 parcelles) ; G2 → 4% des parcelles (1 parcelle) ;

    Maladies

    Sclérotinia

    Période de risque : Le stade G1 représente le début de la phase de risque. Il correspond souvent à la chute des premiers pétales sur les feuilles. A partir de là, le champignon pourra coloniser la feuille puis la tige de colza. Attention, la date de ce stade peut varier d’une parcelle à l’autre.

    Grandes Cultures n° 8 du 06 avril 2017

  • BSV n°8 du 06 avril 2017 2

    Seuil de nuisibilité : Il n’existe pas de seuil de nuisibilité pour le sclérotinia, car la gestion de la maladie se fait de façon préventive. Il est donc nécessaire d’évaluer le risque à la parcelle, à partir de plusieurs critères : - Les résultats des kits pétales, réalisés dès le stade F1 ; - Le nombre de cultures sensibles présentes dans la rotation ; - Les conditions climatiques au cours de la floraison, favorables ou non à la germination des sclérotes. Les conditions humides, avec 90% d’humidité relative dans le couvert pendant 3 jours, et une température supérieure à 10°C, favoriseront l’expression de la maladie. Observation : Si la période de risque débute à G1, l’observation quant à elle doit démarrer plus tôt, dès le stade F1. On dispose à ce jour de 11 résultats issus des kits pétales. 3 kits sont compris entre 60 et 77% de fleurs contaminées. 8 kits sont inférieurs à 30% de fleurs contaminées.

    Commune Date d'observation % fleurs contaminées

    SAINT-MARTIN-D'AOUT 30/03/2017 10

    SAINT-LAURENT-DE-MURE 31/03/2017 5

    SAINT-MARCEL-LES-VALENCE 31/03/2017 77,5

    SAVIGNEUX 03/04/2017 10

    CHATEAUDOUBLE 03/04/2017 7,5

    SAINT-ELOI 04/04/2017 60

    SANDRANS 04/04/2017 62,5

    SAINT-ANDRE-DE-CORCY 04/04/2017 25

    ETOILE-SUR-RHONE 04/04/2017 15

    LIVRON-SUR-DROME 04/04/2017 10

    SAINT-MARTIN-D\'AOUT 04/04/2017 22,5

    Analyse de risque : Les kits réalisés à ce jour montrent qu’il existe un risque potentiel pour les parcelles au stade G1 (et G2), avec 3 parcelles avec au-delàs de 30% de fleurs contaminées. Globalement, ce risque est modéré puisqu’une large majorité des kits présente moins de 30% de fleurs contaminées étant donné les conditions particulièrement sèches.

  • BSV n°8 du 06 avril 2017 3

    On remarque des résultats très hétérogènes et variables sur un même secteur géographique, ce qui confirme que le risque doit se raisonner à la parcelle. La gestion du sclérotinia est préventive. Il est donc nécessaire de tenir compte du risque de retour des pluies avant la fin de la floraison.

    Odium

    Période de risque : Du stade G1 jusqu’à G4. Seuil de nuisibilité : Il n’existe pas de seuil pour l’oïdium. La présence de symptômes (tâches étoilées) constitue un risque pour la plante. Ce risque sera d’autant plus élevé que l’apparition des tâches sur tige, feuilles ou siliques, sera précoce. Observation : Parmi les 14 parcelles observées, 1 parcelle au stade G1, signale la présence de symptômes, avec 1% de plantes touchées. Analyse de risque : Une part significative des parcelles est entrée en phase de risque. Toutefois les captures étant extrêmement réduites, le risque est très faible. Il est cependant important de surveiller les parcelles dès le début de la floraison.

    Ravageurs

    Méligèthes Période de risque : Le colza est sensible du stade boutons accolés (D1) au stade boutons séparés (E). Le début de floraison (F1) marque la fin de la phase sensible Seuil indicatif de risque :

  • BSV n°8 du 06 avril 2017 4

    Observations : Sur 5 parcelles observées, le nombre de méligèthes par plante est compris entre 1 et 5.

    Stade Nb Parcelles Moyenne Mini Maxi

    E 1 5,00 5,00 5,00

    F1 4 1,25 1,00 2,00

    Total général 5 2,00 1,00 5,00 Analyse du risque : L’ensemble des parcelles est désormais entré en floraison, à l’exception d’une parcelle encore au stade E, avec une pression méligèthe relativement faible. Le risque vis-à-vis des méligèthes est désormais terminé.

    Charançon des siliques Période de risque : Du stade G1 marqué par la chute des premiers pétales, au stade G4 (10 premières siliques bosselées).

    Seuil indicatif de risque : 1 charançon pour deux plantes au cœur de la parcelle. L’observation sur les bordures est un bon indicateur de la pression du ravageur.

    Observations : 1 parcelle sur 14 observées signale la présence du charançon des siliques avec 0.05 insectes par plante (soit 1 charançon sur 20 plantes). 5 parcelles présentent des charançons en bordures avec en moyenne 0.1 individu par plante.

    Analyse du risque : L’ensemble des parcelles arrive désormais en phase de sensibilité. Toutefois la pression est extrêmement faible, voire inexistante sur la quasi-totalité des parcelles. Il n’y a donc pas de risque à ce jour. Il est néanmoins nécessaire d’aller observer les parcelles.

    Puceron cendré

    Période de risque : De la reprise de la végétation, au stade G4 (10 premières siliques bosselées).

    Seuil indicatif de risque : 2 colonies par m².

    Destruction d’un bouton par un méligèthe (photo : Terres Inovia)

  • BSV n°8 du 06 avril 2017 5

    Observations : Quelques colonies sont observées très ponctuellement en bordure sur 3 parcelles parmi 6 observées. Aucune colonie n’est observée en milieu de parcelle sur les 13 parcelles observées.

    Analyse du risque : Les observations font état d’un risque actuellement nul. Mais montrent qu’il est important d’être vigilant.

    ANNEXE

    Rappel des stades : Stade F1 : 50% des plantes avec au moins une fleur ouverte. Stade G1 : chute des premiers pétales. Les 10 premières siliques ont une longueur inférieure à 2 cm. La floraison des inflorescences secondaires commence à ce stade

    Céréales BLÉ TENDRE A la date du 4 avril, le réseau d’observation est composé de 22 parcelles de blé tendre réparties sur les départements de la manière suivantes :

    Ain - 6 parcelles Rhône - 1 parcelle Isère - 3 parcelles Loire - 2 parcelles Drôme - 10 parcelles

    Stade G1 Photo : Terres Inovia

    Stade F1 Photo : Terres Inovia

  • BSV n°8 du 06 avril 2017 6

    La répartition des stades est la suivante :

    Les stades continuent de progresser : plus de 80 % des parcelles se répartissent entre 1 nœud et 2 noeuds. Le stade 1 nœud est un stade clé pour l’observation du piétin verse, l’oïdium et la rouille jaune. A partir du stade 2 nœuds, il devient important d’observer la septoriose tout en continuant à surveiller l’oïdium et la rouille jaune.

    Etat sanitaire L’oïdium est signalé sur 5 parcelles de la Drôme et une dans l’Isère. Il est observé sur les feuilles F3 des 5 parcelles de la Drôme avec une fréquence de 1 à 3 et sur F1 de la parcelle de l’Isère avec une fréquence de 1. Cette situation n’est pas alarmante pour l’instant, mais dans les prochains jours le risque devra être évalué en fonction des sensibilités des variétés, et des seuils correspondants.

  • BSV n°8 du 06 avril 2017 7

    La septoriose est observée sur 6 parcelles : 4 dans l’Ain, une dans l’Isère et une dans la Drôme. Elle est signalée sur F3 de 4 parcelles avec une fréquence de 1 à 2, et sur F1 de 2 parcelles avec une fréquence de 1. Quelques traces sont également notées sur vieilles feuilles sur 2 autres parcelles. Rien d’alarmant à ce jour, d’autant plus que les prévisions météorologiques sont peu favorables au développement de cette maladie actuellement. Cependant, pour les parcelles qui ont atteint le stade 2 feuilles, il convient d’être attentif. Le risque est à évaluer en fonction de la sensibilité des variétés.

  • BSV n°8 du 06 avril 2017 8

    Aucune autre maladie des feuilles n’est signalée cette semaine.

    Variétés sensibles Autres variétés

    Plus de 20 % des F 2

    déployées à 2 nœuds = F4

    définitives présentent des

    symptômes

    Plus de 50 % des F 2

    déployées à 2 nœuds = F4

    définitives présentent des

    symptômes

    Plus de 20 % des F 3

    déployées à dernière

    feuille pointante

    présentent des

    symptômes

    Plus de 50 % des F 3

    déployées à dernière

    feuille pointante

    présentent des

    symptômes

    Seuils indicatifs de risque pour la septoriose sur

    blé

    A partir du stade deux nœuds

    Echelle de résistance à la septoriose

    Les plus résistantes

    Références Nouveautés et variétés récentes

    LG ABSALON

    (KWS DAKOTANA)

    (SOKAL) APANAGE RGT CESARIO

    LYRIK HYFI GRAPELI FRUCTIDOR IZALCO CS

    CELLULE BOREGAR GOTIK LG ABRAHAM LG ALTAMONT REFLECTION SYLLON

    LEAR COLLECTOR GRANAMAX STEREO

    HYKING MATHEO OVALIE CS RGT CELESTO RGT LIBRAVO SALVADOR

    BAROK (FORCALI) OSMOSE CS POPEYE RGT MONDIO SOTHYS CS TRIOMPH

    SOLEHIO ASCOTT AREZZO AIGLE ATTRAKTION CREEK DISTINXION PIBRAC VYCKOR

    RUBISKO BERGAMO ARMADA AUCKLAND CALUMET COMPLICE DESCARTES HYBIZA HYGUARDO

    HYSTAR CALABRO COSTELLO HYBELLO NEMO PAPILLON RGT TEKNO SILVERIO

    ADVISOR HYCLICK MAXENCE MILOR MOBILE RGT VENEZIO

    TERROIR OREGRAIN (BOLOGNA) BIENFAIT CENTURION LAVOISIER REBELDE RGT VELASKO SYSTEM

    TRAPEZ BERMUDE APLOMB ATOUPIC COMILFO HYDROCK RGT TEXACO SHERLOCK

    SY MOISSON APACHE

    PAKITO

    Les plus sensibles

    ( ) : à confirmer Source : essais inscription (CTPS/GEVES) et post-inscription (ARVALIS) 2013 - 2016, jusqu'à 38 en 2016

  • BSV n°8 du 06 avril 2017 9

    Aucun symptôme de piétin verse n’est signalé dans le réseau pour l’instant. Pour évaluer le risque piétin verse à la parcelle, la prise en compte de la sensibilité variétale est une 1ère étape. Les variétés dont la note de sensibilité GEVES est de 5 et au-delà, ne justifient pas de traitement car les sections nécrosées en fin de cycle sont généralement inférieures au seuil de 35 %.

    Echelle de résistance des variétés de blé tendre au piétin verse

    L’évaluation du risque agronomique à la parcelle peut être complétée grâce à la grille ci-après.

    Références Les plus résistantes Variétés récentes

    SCENARIO GALACTIC BOREGAR 7

    HYFI BERMUDE ALLEZ Y ADVISOR GOTIK HYDROCK HYGUARDO

    TULIP SY MATTIS MUSIK 6 LG ABSALON LG ALTAMONT RGT VELASKO SILVERIO

    SYLLON

    RENAN LYRIK GRAPELI FLUOR 5 DESCARTES HYBIZA (VYCKOR)

    AIGLE AUCKLAND BIENFAIT CAMELEON

    CHEVRON ASCOTT ALIXAN 4 DISTINXION LAVOISIER MILOR OVALIE CS

    PIBRAC RGT TEKNO SHERLOCK

    APANAGE APLOMB ATOUPIC CALUMET

    COMPIL BAROK ARMADA ACCROC CENTURION COLLECTOR COMILFO COMPLICE

    EPHOROS DIDEROT DIAMENTO CELLULE (CREEK) FORCALI FRUCTIDOR HYBELLO

    LAURIER ILLICO GRAINDOR EXPERT 3 HYCLICK HYWIN IZALCO CS LG ABRAHAM

    SOLARIO PALEDOR PAKITO OXEBO MAXENCE OSMOSE CS PAPILLON POPEYE

    TERROIR SY MOISSON (RUSITC) REBELDE RGT CELESTO RGT CESARIO RGT LIBRAVO

    RGT MONDIO RGT TEXACO RGT VENEZIO SALVADOR

    STEREO SYSTEM TRIOMPH

    ARKEOS (AMBITION) APACHE ALTAMIRA

    HYSTAR GALIBIER CALABRO BERGAMO 2 (COSTELLO) GRANAMAX HYKING MATHEO

    RONSARD OREGRAIN (LEAR) GONCOURT MOBILE NEMO SOTHYS CS

    TRAPEZ SOLEHIO SOISSONS RUBISKO

    BOISSEAU AREZZO ALTIGO 1

    TOBAK EUCLIDE

    Les plus sensibles

    ( ) : à confirmer Source : GEVES / ARVALIS

  • BSV n°8 du 06 avril 2017 10

    Grille d’évaluation du risque piétin verse

    Grille mise à jour avec la contribution de la DRIAAF La mise en œuvre de cette grille, sur un certain nombre de situations de la région, en intégrant l’effet climat de la campagne en cours via le modèle TOP, montre que cette année, le risque piétin verse est faible dans la grande majorité des cas. Un risque potentiel peut exister dans certaines situations sur variétés sensibles, en cas de précédent blé, en technique labour et limon battant et si un épisode pluvieux important survient. Dans ce cas, le critère terminant final repose sur l’observation des symptômes sur tiges, à réaliser à partir du stade épi 1 cm sur un minimum de 50 tiges, symptômes à ne pas confondre avec le rhizoctone et la fusariose du pied.

  • BSV n°8 du 06 avril 2017 11

    Observations diverses à l’état de traces sans conséquence

    Sont signalés dans le réseau : -quelques criocères sur 4 parcelles (dans le Rhône, l’Isère et la Drôme) et quelques pucerons sur la parcelle du Rhône. -des traces de taches physiologiques sur 5 parcelles (1 dans l’Isère et 4 dans la Drôme). -quelques symptômes abiotiques sur une parcelle de la Drôme. -des traces de carences alimentaires sur trois parcelles : 2 dans la Drôme et 1 dans l’Isère. Les deux parcelles de la Drôme en agriculture biologique présentent surtout des signes d’alimentation azotée insuffisante.

  • BSV n°8 du 06 avril 2017 12

    BLÉ DUR Cinq parcelles de blé dur situées dans la Drôme ont été observées cette semaine. Une est encore au stade épi 1 cm, trois ont atteint le stade 1 nœud, la quatrième est au stade 2 nœuds. De la rouille brune est signalée sur F3 d’une parcelle au stade 1 nœud avec une fréquence de 2, rien d’alarmant tant que le stade 2 nœuds n’est pas atteint. Quelques traces de dégâts de mouches sont observées sur une parcelle. ORGE Le réseau d’observation comprend, cette semaine, six parcelles : - 1 dans l’Ain - 2 dans la Loire - 3 dans la Drôme. Elles sont aux stades épi 1 cm pour une parcelle, 1 nœud pour quatre d’entre elles et 2 nœuds pour la dernière. L’oïdium est signalé sur feuilles F3 d’une parcelle de la Drôme avec une fréquence de 3 et sur F2 d’une parcelle de la Loire avec une fréquence de 3 . Des traces de présence de criocères sont observées sur les deux parcelles de la Loire. Deux maladies foliaires peuvent se développer sur les feuilles d’orge à partir du stade 1 nœud : la rhynchosporiose et l’helminthosporiose. La visite des parcelles pour l’observation de l’état des feuilles s’avère nécessaire pour faire le point sur leur état sanitaire.

    Variétés sensiblesVariétés moyennement et peu

    sensibles

    Plus de 10 % des feuilles

    atteintes et plus de 5 jours

    avec pluies > 1 mm depuis le

    stade "1 nœud"

    Plus de 10 % des feuilles

    atteintes et plus de 7 jours

    avec pluies > 1 mm depuis le

    stade "1 nœud"

    Seuils indicatifs de risque pour la Rhynchosporiose sur

    orge

    Comptabiliser ensemble les taches de Rhynchosporiose et

    d'Helminthosporiose dès le stade "1 noeud". Si la somme

    des feuilles atteintes par l'une ou l'autre des maladies

    dépasse 10 ou 25 % (selon la sensibilite variétale), le seuil

    de risque est atteint.

    Période de contrôle: du stade "1 nœud" au stade "sortie des

    barbes"

  • BSV n°8 du 06 avril 2017 13

    Sensibilité des variétés d’orge et d’escourgeon à la Rhynchosporiose :

    Variétés sensiblesVariétés moyennement et peu

    sensibles

    Plus de 10 % des feuilles

    atteintes

    Plus de 25 % des feuilles

    atteintes

    Seuils indicatifs de risque pour l'Helminthosporiose sur

    orge

    Comptabiliser ensemble les taches de Rhynchosporiose et

    d'Helminthosporiose dès le stade "1 noeud". Si la somme

    des feuilles atteintes par l'une ou l'autre des maladies

    dépasse 10 ou 25 % (selon la sensibilite variétale), le seuil

    de risque est atteint.

    Période de contrôle: du stade "1 nœud" au stade "gaine

    éclatée"

  • BSV n°8 du 06 avril 2017 14

    Sensibilité des variétés d’orge et d’escourgeon à l’helminthosporiose:

    Bulletin édité sous la responsabilité de la Chambre Régionale d’Agriculture Auvergne-Rhône-Alpes.

    Directeur de publication : Gilbert GUIGNAND, Président du Comité Régional d'Epidémiosurveillance Analyse de risque et rédaction : Colza et tournesol : Terres Inovia, Blé et maïs : ARVALIS-Institut du Végétal Animation du réseau : Chambre d’Agriculture de la Drôme A partir des observations réalisées par : Coopératives et négoces agricoles : Agridrôme, Natura'Pro, Drômoise de Céréales (CDC), Ets Payre, GAIC Cholat, Groupe Bernard, Groupe Dauphinoise, Groupe Eurea, Perret SA, Terinnov, Terres Dioises, Top Semence, UCAPA, Valsoleil Autres organismes : ANAMSO, ARVALIS-Institut du Végétal, Chambre d’Agriculture de la Drôme, Chambre d’Agriculture de l’Isère, Centre Régional d’Expérimentation Agricole de Satolas (CREAS), FREDONRA, Syndicat des Producteurs de Semences de Maïs et de Sorgho (SPSMS)

    "Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à la parcelle. La CRARA dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base d’observations qu’ils auront eux-mêmes réalisées sur leurs parcelles et/ou en s’appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques. Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l'appui financier de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto."