GLOSSAIRE Les définitions en italique proviennent de la norme NBN EN 206-1 et de son complément national NBN B 15-001 A accélérateur de durcissement adjuvant introduit dans l'eau de gâchage pour raccourcir la durée de phase de durcissement du béton. accélérateur de prise adjuvant introduit dans l'eau de gâchage pour diminuer les temps de début et de fin de prise du ciment dans le béton, en favorisant l'hydratation du liant. acidé (béton -) lavé ou dénudé Béton dont la peau a subi, après durcissement, un traitement chimique par application d'une solution d'acide dilué. Les aspects de surface obtenus vont du lisse au légèrement granuleux. actions dues à l’environnement les actions physiques et chimiques auxquelles le béton est exposé entraînent des effets sur le béton, les armatures ou les inserts métalliques ; elles ne sont pas considérées comme des charges pour la conception de la structure. addition matériau minéral finement divisé utilisé dans le béton afin d'améliorer certaines propriétés ou pour lui conférer des propriétés particulières. Il existe deux types d'additions minérales : les additions quasiment inertes (type I) et les additions à caractère pouzzolanique ou hydraulique latent (type II). adjuvant produit ajouté au béton durant le processus de mélange, en petites quantités par rapport à la masse de ciment, pour modifier les propriétés du béton frais et/ou durci. affaissement au cône d'Abrams valeur, exprimée en centimètres obtenue par un essai normalisé dit « essai d’affaissement » ou « essai au cône d'Abrams » (du nom de son inventeur), ou encore « slump test », effectué sur un moule tronconique rempli de béton frais. On apprécie ainsi la consistance, donc l'ouvrabilité du béton. agrégat terme impropre, voir Granulat. aiguille vibrante outil utilisé pour compacter le béton et le dégazer. air entraîné bulles d'air microscopiques intentionnellement incorporées au béton lors du malaxage, habituellement par l'utilisation d'agents tensioactifs ; les bulles sont pratiquement sphériques et leur diamètre est généralement compris entre 10 μm et 300 μm.

air occlus vides d'air dans le béton qui ne sont pas intentionnellement créés. alluvionnaire gisement de matériaux sédimentaires déposés par les fleuves. armatures en acier pour béton armé éléments en acier noyés dans le béton afin de lui conférer une résistance à la traction. L'ensemble des armatures d'un élément de construction en béton armé constitue le ferraillage. arrêt de coulage étape du chantier de mise en place du béton. Du fait de ses incidences techniques (notamment, des dispositions à prendre pour les armatures) et esthétiques, cette phase est clairement indiquée sur les plans d'exécution. auto-plaçant (béton -) (BAP, SCC) béton qui, de par sa composition spécifique, n'a pas besoin de vibration pour être mis en place et se dégazer. II est également nommé béton auto-compactant (BAC), auto-nivelant, (BAN). B bentonite (de Fort-Benton ville des Etats-Unis) variété d'argile servant à constituer des boues bentonitiques et utilisées pour la réalisation de pieux ou de parois moulées à l'intérieur d'une excavation dans le sol. Leur rôle est de colmater le terrain et de s'opposer aux éboulements par contrepression, grâce à leur forte densité. Parfois addition de certains mortiers ou bétons pour améliorer leur étanchéité. béton matériau formé par mélange de ciment, de sable, de gravillons et d'eau, et éventuellement d'adjuvants et d'additions, et dont les propriétés se développent par hydratation du ciment béton à air entraîné béton comprenant un nombre élevé de petites bulles d'air, de quelques microns de diamètre, créées par l'adjonction dans le mélange d'agents tensioactifs. béton apparent béton coulé en place dont la peau n'est revêtue d'aucun parement qui viserait à occulter son aspect. béton architectonique désigne un élément en béton, généralement préfabriqué en usine dont le caractère essentiel est l'aspect décoratif. Béton qui par sa forme, sa teinte et sa texture, participe pleinement de la qualité architecturale d'un ouvrage, par opposition à un béton caché, dont le rôle ne serait que structurel. béton d'argile expansée béton léger dont les granulats sont constitués d'éléments d'argiles expansées par cuisson spéciale et utilisé essentiellement comme béton isolant de charge. béton armé le béton armé est le résultat de la combinaison acier-béton.

béton balayé ou brossé béton utilisé en sols, dallages ou chaussées ayant subi, avant durcissement un traitement mécanique superficiel par brossage ou balayage. béton de basalte béton lourd dont les granulats sont constitués de basalte, roche volcanique de haute densité dont la pâte noire et visqueuse se cristallise lors du refroidissement pour former un conglomérat compact et pesant. béton bouchardé béton dont la surface est traitée après durcissement à la boucharde, marteau dont la tête est profilée généralement en pointe de diamant et permettant de donner au béton un aspect architectural et/ou esthétique désiré. Les aspects de surface varient selon la profondeur de frappe et le type de boucharde utilisée. On peut également boucharder une chape au rouleau. béton caverneux béton obtenu par la suppression ou une diminution très forte du granulat fin, c'est donc le produit d'un mélange de gros granulats et de pâte de ciment. béton cellulaire pâte de ciment ou mortier dont le granulat est très fin. Avant durcissement dans une étuve, on introduit dans cette pâte une multitude de bulles d'air ou de gaz par réaction chimique qui donnent au béton, après durcissement, sa texture cellulaire. béton de centrale béton préparé dans une centrale à béton et amené au chantier soit par camion mixer, soit par camion benne. béton de chantier béton produit sur le lieu de la construction par l'utilisateur du béton pour son propre usage béton coloré béton dont le mortier est teinté par addition de pigments variés minéraux. béton colloïdal béton à couler sous eau obtenu par l'adjonction d'adjuvants spéciaux (naturels ou synthétiques). Le terme colloïde est issu du Grec "kolla" qui signifie colle. béton à composition prescrite béton pour lequel la composition du béton et les constituants à utiliser sont spécifiés au producteur qui est responsable de fournir un béton respectant cette composition prescrite. béton à composition prescrite dans une norme béton à composition prescrite dont la composition est définie dans une norme applicable là où le béton est utilisé béton coulé sur place technique de bétonnage consistant à apporter le béton frais sur chantier et à le verser dans les coffrages ou les moules appropriés de façon à produire après durcissement l'élément désiré. béton durci béton à l'état solide ayant acquis une résistance notable béton frais béton entièrement mélangé et encore dans un état permettant de le compacter avec la méthode choisie

béton à granulat apparent béton ayant subi une abrasion mécanique profonde de telle manière que la couche de surface appelée aussi "peau de ciment" ait disparue de même que la quantité de sables fins sous-jacente. béton à haute résistance béton appartenant à une classe de résistance à la compression supérieure à C50/60, s'agissant de béton de masse volumique normale ou de béton lourd, et supérieure à LC 50/55, s'agissant de béton léger. béton léger béton dont la masse volumique après séchage à l'étuve est supérieure ou égale à 800 kg/m³ mais inférieure ou égale à 2 000 kg/m³. Il est produit entièrement ou partiellement à partir de granulats légers. béton lourd béton dont la masse volumique après séchage à l'étuve est supérieure à 2 600 kg/m³. béton de masse volumique normale béton dont la masse volumique après séchage à l'étuve est supérieure à 2 000 kg/m³ mais inférieure ou égale à 2 600 kg/m³. béton prêt à l'emploi béton délivré à l'état frais à l'utilisateur. béton à propriétés spécifiées béton pour lequel les propriétés requises et les caractéristiques supplémentaires sont spécifiées au producteur qui est responsable de fournir un béton qui satisfait à ces propriétés requises et à ces caractéristiques supplémentaires. béton de pente béton à faible teneur en ciment, non utilisable comme béton de structure et destiné uniquement à créer des pentes telles que des pentes de toitures pour permettre l'évacuation des eaux de pluie. béton de propreté béton à faible teneur en ciment, donc non structurel, coulé sur des épaisseurs ne dépassant pas 5 à 10 cm. béton d'isolation béton dont l'utilisation est réservée à des fins d'isolation thermique et/ou phonique et non à des fins structurelles. béton hydrofugé béton traité de telle manière qu'il présente une perméabilité très faible voire nulle sous pression hydraulique. béton lavé désactivé béton sur lequel un retardateur de prise est pulvérisé après mise en œuvre pour retarder la prise du ciment : la peau du béton peut être alors facilement enlevée par l’eau qui enlève la laitance superficielle et met en valeur le granulat.

béton lissé béton dont la structure de surface est obtenue avec un coffrage lisse et compact ou lissée à l’aide d’un hélicoptère. béton maigre béton dont la teneur en ciment ne dépasse pas 200 kg de ciment par mètre cube de béton. béton mousse le béton mousse est un mélange durci à température normale, de mousse et de sable-ciment ou d'une pâte de ciment produit séparément, éventuellement complété d'autres granulats comme l'argile ou le schiste argileux expansés. La masse volumique est généralement comprise entre 400 et 2000 kg/m³. béton poli béton durci dont on enlève à l’état durci les irrégularités de surface par des outils puissants de polissage afin de lui donner un aspect de surface lisse. béton précontraint béton dans lequel on introduit avant sa mise en service des tensions opposées à celles qui sont créées par les charges. béton post-contraint même principe que pour le béton précontraint, mais la mise en tension se fait après coulage et durcissement du béton à l'aide de vérins prenant appui contre l'ouvrage lui-même. béton préfabriqué éléments en béton, réalisés préalablement en atelier ou en usine de préfabrication et destinés à être montés ou assemblés sur site avec d'autres composants afin de réaliser une construction. béton projeté ou gunité le gunitage consiste à projeter le mortier de béton au moyen d'un canon pneumatique sur le coffrage, les éléments constituants doivent donc être assez fins, inférieurs à 8 mm en général. béton réfractaire béton qui offre une résistance mécanique prolongée à une température élevée permanente (> 300 °C) et reçoit une classification selon son caractère réfractaire. béton renforcé de fibre d'acier béton armé pour lequel les armatures couramment utilisées sont remplacées par l'incorporation de fibres d'acier mélangées dans le béton lorsqu'il est encore fluide, avant sa prise. bétonnage action consistant à réaliser une construction en béton. bétonnière machine servant à fabriquer du béton sur le chantier. Elle comporte une cuve, tournant sur un axe horizontal ou faiblement incliné, où sont mélangés les constituants du béton. BHP abréviation pour « béton à hautes performances ». Blaine nom de l’inventeur d’une méthode, aujourd’hui normalisée, de mesure de la finesse de mouture du ciment ou d’une addition. Celle-ci résulte de la surface développée des grains contenus dans une unité de poids donnée.

blanc (béton - ) béton de teinte claire dont le liant est du ciment blanc c'est-à-dire ne contenant quasi pas d'oxydes métalliques, et qui comporte également des sables blancs, auxquels sont éventuellement ajoutés des fines blanches ou du dioxyde de titane. bloc de béton parallélépipède rectangle plein ou évidé réalisé en béton compacté devant développer de grandes résistances mécaniques ou en béton léger ou encore en béton cellulaire. BPE béton prêt à l’emploi. Il est produit par des centrales à béton qui le livrent directement sur les chantiers. C camion malaxeur unité de malaxage du béton habituellement monté sur un châssis autopropulsé capable de maintenir le béton homogène. capacité thermique quantité de chaleur qu’il faut fournir à un corps pour augmenter sa température de 1 degré Kelvin. carbonatation la carbonatation est la réaction chimique entre le gaz carbonique CO2 contenu dans l’air et l’hydroxyde de calcium (Portlandite Ca(OH)2) contenu dans la pâte de ciment. cendres volantes résidus des centrales électriques fonctionnant au charbon. Fines particules entraînées avec les gaz de combustion et récupérées sur les filtres des cheminées des centrales électriques. Elles ont l’apparence d’une poudre fine, composée essentiellement de petits grains de forme sphérique creux de 1 à 125 µm. Cette forme assure un certain effet de roulement à billes qui se traduit par l’onctuosité des mélanges à base de cendres volantes. centrale à béton usine extérieure au chantier où le béton est préparé et est à l'état frais pour être transporté sur le lieu où il sera coulé afin de réaliser un élément de construction. chaînage en béton élément horizontal continu en béton non armé ou armé, intégré dans un mur de grande longueur, de largeur équivalente à celle du mur et remplaçant en hauteur 1 à 2 tas de briques. chape en béton couche de béton de 4 à 10 cm d'épaisseur constituée de petits gravillons et de ciment dosé à 300 kg de ciment par m³, exécutée sur une forme brute en béton pour lui donner un aspect propre et lui permettre de recevoir un revêtement de sol. charge (pas la charge de sollicitation) quantité de béton transporté dans un véhicule et comprenant une ou plusieurs gâchées chaux liant obtenu par la calcination de calcaires plus ou moins siliceux. On distingue les chaux aériennes, dont le durcissement s'effectue sous l'action du gaz carbonique de l'air, et les chaux hydrauliques, dont la prise s'effectue au contact de l'eau.

ciment (liant hydraulique) matériau minéral finement moulu qui, après avoir été mélangé avec de l'eau, forme une pâte qui fait prise et durcit par l’effet de réaction et processus d'hydratation, et qui, après durcissement, conserve sa résistance et sa stabilité même sous l'eau. ciment alumineux le ciment alumineux n'est pas un 'type de ciment courant' selon la norme NBN EN 197-1 : il fait l’objet de la norme EN 14647. Les principales matières premières de base de ce ciment sont : la bauxite et le calcaire. Ce ciment se caractérise par sa haute réactivité et donc le développement de résistances rapides malgré une durée d'ouvrabilité normale. De plus, c'est le seul type de ciment qui résiste à des températures jusqu'à 1500 °C. Une application importante est donc son utilisation dans des mortiers et bétons réfractaires. ciments HSR et SR les ciments SR et HSR sont des ciments résistants ou hautement résistants aux sulfates (SO4) et leur composition chimique doit respecter des critères stricts. ciments LA ciments qui sont « low alcalis » çàd qu’ils contiennent une teneur en alcalis plus limitée que les ciments ordinaires. ciments LH les ciments LH « low heat » sont des ciments à faible chaleur d’hydratation. En effet, l'hydratation du ciment est une réaction exothermique çàd qui dégage de la chaleur. La quantité totale de chaleur dégagée par le ciment lors de son hydratation dépend de sa composition. ciments HES les ciments HES (High Early Strength) sont des ciments à haute résistance initiale. Ils sont principalement utilisés dans les usines de préfabrication où le rendement de l’utilisation des moules et coffrages doit être maximisé. ciment sursulfaté les constituants principaux du ciment sursulfaté sont le laitier granulé de haut fourneau et du sulfate de calcium, ainsi qu'un système d'activation. Ses domaines d'application préférentiels sont les bétons en milieux agressifs (eau de mer, eau de sol contenant des sulfates,...), les bétons massifs (barrages, radiers,...) et les bétons pour lesquels le temps de mise en œuvre est allongé. clinker Portland matériau hydraulique constitué d’un agglomérat de silicates et d’aluminates, issu de la cuisson à haute température du "cru" (1450°C). Finement broyé, il est le constituant principal du ciment. coefficient d'aplatissement indice quantifiant la forme allongée ou cubique d'un granulat. coffrage pour béton le coffrage désigne généralement les formes en bois ou en métal, récupérables en tout ou partiellement, dans lesquelles le béton est coulé. colonne en béton support vertical d'une construction, il peut être de formes diverses en plan cylindrique ou polygonal, régulier ou non et réalisé en béton non armé ou armé.

combustibles pour le four pour chauffer un four de cimenterie, on distingue les grandes catégories suivantes de combustibles utilisés lors de la production du clinker : les combustibles dits « primaires » : c’est-à-dire des combustibles fossiles (et donc non renouvelables) ou dérivés de combustibles fossiles, tels que le gaz, le fuel, le charbon, le coke de pétrole, certains schistes,... ; les combustibles de substitution fossiles : il s’agit de déchets d’origine fossile, tels que les plastiques, les pneus usagés, certains résidus organiques (éventuellement prétraités par imprégnation sur un support absorbant tel que de la sciure de bois), les solvants, les huiles usagées,... ; les combustibles de substitution de type « biomasse » : il s’agit de déchets organiques d’origine naturelle, issus par exemple des secteurs agricoles, horticoles et/ou alimentaires tels que les farines et graisses animales, les résidus de bois, les noyaux de fruits,... Les boues issues du traitement biologique en station d’épuration des eaux urbaines ou de certaines industries font également partie de cette dernière catégorie. compacité pour un matériau donné rapport du volume de sa phase solide à son volume total. conductivité thermique lambda λ (w/mK) quantité de chaleur qui, par unité de temps et de surface (1m²), traverse une épaisseur d’1 mètre du matériau considéré sous une différence de température de 1 °C régnant sur 2 faces opposées. composant du béton les composants du béton comprennent les gravillons, le sable, le ciment et l'eau (éventuellement adjuvants et additions). consistance caractérise la plus ou moins grande fluidité d'une pâte de ciment, d'un mortier ou d'un béton. La consistance est appréciée par des essais qui la relient à une valeur numérique. Cette valeur n'est pas indépendante de l'essai utilisé, c'est pourquoi, pour avoir un sens, la valeur de la consistance doit être associée au nom de l'essai utilisé. construction hyperstatique en mécanique des solides, l'hyperstatisme est la situation d'un assemblage pour lequel le fonctionnement se fait avec plus de contraintes que ce qui est strictement nécessaire pour le maintenir, ce qui signifie qu'au moins un degré de mobilité d'une pièce est supprimé plusieurs fois. contraction Le Châtelier diminution de volume que l'on observe au cours de la réaction d'hydratation entre le ciment anhydre et l'eau. coulis de ciment mélange d'eau et de ciment de consistance très fluide. courbe granulométrique représentation graphique des résultats d'une analyse granulométrique. cure humide opération qui consiste à empêcher l'évaporation de l'eau du béton au jeune âge. cuve agitatrice (voir bétonnière) équipement habituellement monté sur châssis autopropulsé et capable de conserver un béton frais homogène pendant le transport

D d/D dimensions minimale et maximale d'un lot de granulats, exemple 0/32. dalle en béton élément de structure d'une construction dont deux dimensions (longueur et largeur) sont généralement plus importantes que la troisième (hauteur ou épaisseur), de type plaque. début de prise voir Prise. décoffrage opération d'enlèvement des coffrages dans lesquels a été coulé le béton, après durcissement de celui-ci. densité la densité ou densité relative d'un corps est le rapport de sa masse volumique à la masse volumique d'un corps pris comme référence. Le corps de référence est l'eau pure à 4 °C pour les liquides et les solides. Pour les liquides, une mesure précise de densité utilise un pycnomètre. Dans le cas de gaz ou de vapeur, le corps de référence gazeux est l'air, à la même température et sous la même pression. La densité est une grandeur sans dimension et sa valeur s'exprime sans unité de mesure. ductal nom commercial d’un béton fibré à ultra-hautes performances. ductilité capacité d'un matériau à se déformer plastiquement sans se rompre. durcissement étape dans l'évolution des mortiers et bétons après la prise, le matériau passe de l'état plastique à l'état solide et acquiert sa résistance. Le durcissement est le phénomène qui suit la prise. Après s’être figée, la pâte de ciment va se solidifier au fil du temps (et non pas sécher ! ! !). durabilité la durabilité d’une construction a, entre autres, trait à : la capacité de remplir, pendant toute la durée de son existence, les fonctions pour lesquelles la construction a été conçue (fonctionnement structural, sécurité, confort des usagers). Les fonctions d’un édifice ne sont pas figées pour toujours, mais évoluent dans le temps. Par conséquent, un bâtiment durable sera adaptable et polyvalent. Un bâtiment est d’autant plus durable que, pour chacune des phases de son existence (extraction des matières premières, transformation en matériaux de construction, assemblage, utilisation et entretien, démolition, réutilisation,…), il présente un impact moindre sur l’environnement (moindre consommation en énergie, moindre consommation en matières premières, moindre pollution,…) E E/C rapport eau/ciment : rapport en masse de la teneur en eau efficace à la teneur en ciment dans le béton frais.

eau liquide incolore, transparent, inodore, insipide, fait d'oxygène et d'hydrogène combinés, et presque partout présent dans la nature. eau totale (teneur en - ) la teneur en eau totale correspond à l'eau de gâchage plus l'eau déjà contenue dans et à la surface des granulats plus l'eau des adjuvants et des additions utilisée sous la forme de suspension et toute eau résultant de l’ajout de glace ou de chauffage à la vapeur. eau efficace (teneur en -) différence entre la quantité d'eau totale contenue dans le béton frais et la quantité d'eau absorbable par les granulats. écaillage du béton disparition locale ou générale de la peau de ciment d'un élément en béton lui donnant un aspect rugueux et irrégulier et rappelant l'aspect de "peau de poisson". efflorescences sels solubles à l’eau formés sur des matériaux en terre cuite. épaufrure du béton dégât mécanique à la surface d'un élément sous forme d'éclat et pouvant résulter d'un décoffrage précoce ou de chocs mécaniques sur un béton non protégé. équivalent de sable indice quantifiant la propreté d'un sable. essai au bleu de méthylène essai permettant de mettre en évidence l'activité des fines d'origine argileuse. essai C.B.R. essai permettant de définir les conditions optimales de portance d'un sol. essai de compression essai normalisé réalisé avec une presse par écrasement d'une éprouvette de béton placée verticalement et dont les faces en contact avec la presse ont été surfacées. On en déduit la valeur de la résistance à la compression. essai de polissage accéléré (CPA ou PSV) mesure du polissage des gravillons utilisés en couche de roulement. essai Los Angeles (LA) mesure de la résistance des granulats à la fragmentation. essai micro-Deval (MDE) essai de mesure de l'usure des granulats par frottement en milieu humide. Coefficient exprimé en pourcentage. Ses valeurs vont habituellement de 8 (forte résistance à l'usure) à 40 (faible résistance à l'usure). essai Proctor essai permettant de définir les conditions optimales du compactage en fonction de la teneur en eau du sol et/ou du sable. essais de convenance et de contrôle essais sur le béton dont la conservation est fixée par la norme, mais dont le mode de réalisation est celui du chantier. C'est le matériau produit par le chantier qui est testé.

essai initial essai ou essais destinés à vérifier, avant le début de la production, la façon dont un béton nouveau ou une nouvelle famille de bétons doit être formulée pour satisfaire, à l'état frais comme à l'état durci, à toutes les exigences spécifiées. essai d'identification essai pour déterminer si des gâchées ou charges particulières sont bien issues d'une population par ailleurs conforme. essai de conformité essai effectué par le producteur pour évaluer la conformité du béton évaluation de conformité examen systématique du degré de satisfaction d'un produit aux exigences spécifiées étuvage du béton procédé qui s'applique surtout pour des éléments fabriqués industriellement ; il a pour but d'accélérer le durcissement du béton par son placement dans une étuve (four) à la vapeur, de manière à pouvoir démouler et manutentionner la pièce très rapidement. extrait sec l'adjuvant est fréquemment en solution dans l'eau. Le pourcentage d'extrait sec désigne la proportion d'adjuvant proprement dit contenu dans un poids unitaire de la solution. exsudations le ciment a besoin d’eau pour s’hydrater, ce phénomène d’hydratation libère jusqu’à 250 grammes de chaux par kg de ciment Portland. La migration de cette chaux vers la surface varie selon le diamètre des pores (fonction de la maturation et du moment de décoffrage) et des conditions atmosphériques comme la température et l’humidité. Cette chaux réagit avec le CO2 de l’air et se carbonate en précipitant sous forme de calcaire blanc insoluble à l’eau et forme les exsudations. F famille de bétons groupe de compositions de béton pour lesquelles une relation fiable entre les propriétés pertinentes a été démontrée ; cette démonstration étant consignée par écrit et conservée. fillers roches sélectionnées, souvent calcaires, pratiquement pures utilisées comme constituants secondaires du ciment, ajoutées après cuisson au clinker dans des proportions variables. Il existe également des fillers comme les fillers calcaires comme granulat pour béton (SCC, béton bitumineux,…) fines (ou fillers) particules minérales de diamètre inférieur à 0,08 mm. floculation agglomération sous forme de flocons des particules de faibles dimensions (les ciments par exemple) sous l'effet des forces électromagnétiques qui existent à la surface de ces particules. fluage déformation d'un matériau au cours du temps sous l'effet d'une charge qui reste constante.

fluidifiant du béton adjuvant sous forme d'agent réduisant les forces d'attraction entre les particules fines et accroissant la fluidité de la pâte de ciment. fondation en béton parties d'une construction en contact avec le sol sur lequel elles reportent les charges de l'édifice et réalisées en béton non armé ou en béton armé. foisonnement du sable modification du volume occupé par le sable dû à sa teneur en eau. En effet, le sable n'occupe pas le même volume lorsqu'il est sec que lorsqu'il est humide : plus le sable est humide, plus il foisonne et plus il faut en rajouter, pour un même volume. G gâchée quantité de béton frais produite en un seul cycle par un malaxeur discontinu, ou quantité déversée pendant 1 minute d'un malaxeur continu. granularité distribution dimensionnelle des grains. granulat matériau minéral granulaire apte à être utilisé dans du béton. Les granulats peuvent être naturels, artificiels, ou recyclés à partir de matériaux précédemment utilisés en construction. granulat courant granulat ayant après séchage à l'étuve, une masse volumique > 2000 kg/m³ et < 3000 kg/m³ déterminée selon l’EN 1097-6 granulat léger granulat d'origine minérale ayant après séchage à l'étuve, une masse volumique ≤ 2000 kg/m³ déterminée selon l’EN 1097-6, ou une masse volumique en vrac ≤ 1200 kg/m³, déterminée selon l’EN 1097-3 granulat lourd granulat ayant après séchage à l'étuve, une masse volumique ≥ 3000 kg/m³ déterminée selon l’EN 1097-6 granulométrie détermination de la dimension des grains. graves désignation des granulats formés d’un mélange de gravillons et de granulats fins (sables), quelle que soit la manière d’obtenir ce mélange : D ≤ 45 mm et d = 0 gravillons désignation des plus gros granulats de dimensions d ≥ 1 mm et D > 2 mm. L'appellation du granulat est qualifiée par d/D. gunitage le gunitage consiste à projeter le mortier de béton au moyen d'un canon pneumatique sur le coffrage, les éléments constituants doivent donc être assez fins, inférieurs à 8 mm en général.

H hydratation du ciment si l’on fournit à un ciment de l’eau, on déclenche des réactions chimiques exothermiques (qui dégagent de la chaleur) dénommées hydratation. Autrement dit, mélangé à l’eau, le ciment réagit en s’hydratant. Cette réaction dégage une certaine quantité de chaleur (exothermie) et entraîne le durcissement progressif de la pâte. L’hydratation engendre essentiellement deux produits principaux : des aiguilles qui croissent lentement et s’enchevêtrent pour donner un réseau dense et résistant et des plaquettes. hourdis en béton éléments porteurs secondaires placés entre des éléments principaux de structure, poutres porteuses principales d'une structure, par exemple, et portant généralement sur ceux-ci. Sert de plancher et de plafond. hydraulique se dit d'un matériau ayant la propriété de faire prise, puis de durcir, en présence d'eau et de rester insoluble dans l'eau. I inertie thermique l’inertie thermique, non d’un matériau mais d’une paroi, est son aptitude à amortir et déphaser le cycle journalier de température à l’intérieur d’une enceinte, vis-à-vis du cycle de température extérieur. isolation thermique. l’isolation thermique d’un matériau est caractérisée par la conductivité thermique lambda λ (w/mK) : c’est la quantité de chaleur qui, par unité de temps et de surface (1m²), traverse une épaisseur d’1 mètre du matériau considéré sous une différence de température de 1 °C régnant sur 2 faces opposées. J K L laitier résidu métallurgique essentiellement constitué de silicates et formé au cours des fusions d'élaboration de la fonte. Broyés et réduits en poudre, ils acquièrent un pouvoir hydraulique latent, c'est à dire qu'ils font prise en présence d'eau dans certaines conditions. Associés à des sables ou à des graves, ils peuvent être utilisés en technique routière. Selon que l'on opère ensuite un refroidissement lent ou rapide à l'eau, on obtient du laitier cristallisé - que l'on utilise en granulats - ou du laitier granulé - que l'on peut utiliser, après broyage, comme constituant du ciment ou addition. laitier de hauts-fourneaux scorie fondue issue de la fusion du minerai de fer dans un haut fourneau, constituant de certains ciments.

liant hydraulique liant qui réagit avec de l’eau (cf. ciment) livraison action de remise du béton frais par le producteur. M malaxeur machine fixe servant à fabriquer du béton ou du mortier. Elle comporte une cuve équipée de palettes tournant sur un axe généralement vertical. Le malaxeur permet une meilleure homogénéité du mélange qu'une bétonnière. maniabilité aptitude du béton ou du mortier à se mettre facilement en place dans les coffrages. La maniabilité est estimée grâce aux essais de consistance. On parle aussi d'ouvrabilité. masse volumique masse par unité de volume. mètre cube de béton quantité de béton frais qui, une fois compactée conformément à la méthode donnée dans l’EN 12350-6, occupe un volume d'un mètre cube. microbéton béton dont l'ouvrabilité doit être grande car souvent utilisé dans des coffrages ou des moules de petites dimensions empêchant l'emploi d'agrégats pierreux normaux, ces derniers sont remplacés par des granulats fins (sables, poussiers). module de finesse paramètre quantifiant la finesse d'un sable. mortier mélange de ciment, de sable et d’eau, utilisé notamment dans les maçonneries et les enduits. mortier normalisé pour éprouvette RILEM mortier dont la composition et le sable sont fixés de manière à étudier, au travers de ses performances, les qualités du ciment qui a servi à sa confection. N O optimum Proctor teneur en eau permettant un compactage optimum du sable (ou du sol). ossature en béton ensemble des parties résistantes d'une construction dont les éléments sont réalisés en béton non armé, armé, précontraint ou postcontraint. ossature mixte acier-béton

ensemble des parties résistantes d'une construction dont les éléments sont réalisés partiellement en préfilés métalliques et partiellement en éléments de structure en béton. ouverture dimension de la maille carrée d'un tamis. ouvrabilité qualité rendant compte de l'aptitude d'un béton à être mis en œuvre. Pour les bétons courants, on l'apprécie par une valeur de consistance. P pâte de ciment c'est la pâte liante du béton. On utilise le terme de pâte fraîche de ciment pour désigner un mélange d'eau et de ciment de consistance plastique. Du fait de l'hydratation, la consistance de cette pâte évolue dans le temps jusqu'à aboutir à de la pâte de ciment durcie. perméabilité la perméabilité à un fluide (liquide ou gaz) synonyme de « laisser passer » se réfère à la vitesse à laquelle le fluide s’écoule au travers d’un corps poreux sous l’influence d’une différence de pression. pieu en béton pour réaliser une fondation, il faut aller chercher le sol avec une portance suffisante. S’il est situé à une grande profondeur, un certain nombre de pieux seront réalisés en béton. pigment et additif pour béton coloré petits grains minéraux très fins, vecteurs de la teinte, stables dans le milieu alcalin du ciment durci et qui additionnés à la pâte du ciment, peuvent donner des coloris variés à la surface d'un béton. piquage du béton opération de serrage simple et rudimentaire consistant à forcer le béton à remplir le coffrage en le piquant au moyen d'une tige métallique. plastifiant du béton adjuvant qui accroît la viscosité et la cohésion du béton frais et le rend plus apte à conserver son homogénéité ; le béton est moins déformable lorsqu'il est démoulé à l'état frais. pompe à béton pompe refoulant le béton dans des tuyauteries sous pression depuis la bétonnière jusqu'au lieu de bétonnage, utilisée pour des chantiers d'accès difficile, des ouvrages souterrains ou des grands travaux. porosité pour un matériau donné, rapport entre le volume de sa phase gazeuse et liquide au volume total. poutre en béton élément de structure horizontal servant de support dans une construction pont, bâtiment, plancher. pouzzolanique (caractère-) capacité de réagir avec la portlandite Ca(OH)2 provenant de l’hydratation du clinker.

prescripteur personne physique ou morale qui établit la spécification du béton frais et durci. prise c'est la propriété qu'ont les liants hydrauliques de passer d'une consistance fluide à une consistance solide ; quand ils sont associés à de l'eau on dit qu'ils font prise. Le temps de début de prise repère le moment où ce changement d'état s'accélère. prise du béton réaction physico-chimique du ciment en présence de l'eau donnant de nouvelles combinaisons, les hydrates, permettant aux particules inertes de se souder les unes aux autres et de former une structure solide et cohérente qu’est le béton. produit de cure du béton produit appliqué au béton frais et permettant à ce dernier de conserver l'eau entrant dans sa composition, çad sans subir de dessiccation. produit préfabriqué en béton produit en béton dont le coulage et la cure sont effectués dans un lieu différent de celui où il sera utilisé propreté du sable voir Equivalent de sable. pycnomètre appareil permettant de mesurer la masse volumique. Q quartage opération visant à prélever un échantillon représentatif pour effectuer un essai de laboratoire. R radier en béton armé fondation occupant la totalité ou dépassant l'emprise de l'édifice, posée directement sur le sol et de grande épaisseur. rapport eau/ciment voir E/C rapport en masse de la teneur en eau efficace à la teneur en ciment dans le béton frais. réaction alcali-silice ou alcali-granulat. la réaction alcali-silice (RAS ou RAG) est une maladie du béton donnant naissance à un gel gonflant qui peut provoquer au cœur du béton des déformations et une microfissuration du matériau. Trois conditions doivent être présentes simultanément dans le béton : granulats réactifs, alcalis et eau. réducteurs d’eau adjuvants du béton destinés à diminuer la quantité d’eau contenue dans un béton sans en diminuer la plasticité lors de la mise en œuvre. refus poids de matériau retenu par un tamis.

résistance caractéristique valeur de résistance en-dessous de laquelle peuvent se situer 5 % de la population de tous les résultats des mesures de résistances possibles effectuées pour le volume de béton considéré résistance normale résistance d'un mortier normalisé à 28 jours, donc, par définition, la résistance du ciment qui entre dans la composition de ce mortier. ressuage remontée éventuelle d'eau à la surface d'un mortier ou d'un béton avant la prise ; cette remontée d'eau est liée au tassement, sous l'effet de leur poids, des éléments solides (ciment et granulats) qui composent le matériau. Le tassement est possible parce que, malgré le serrage réalisé à la mise en place, les grains de ciment sont en suspension dans l'eau. retardateur de prise produit employé pour allonger le temps de maniabilité du béton ou lorsque l'on désire un parement en béton lavé, le coffrage est dans ce dernier cas enduit d'un retardateur de prise. retrait contraction du béton ou du mortier, due à des phénomènes hydrauliques (évaporation ou absorption de l'eau de gâchage avant et au cours de la prise) et/ou thermiques du fait du refroidissement postérieur à l'élévation de température qui accompagne l'hydratation du ciment, ou de variations climatiques. retrait du béton diminution de volume du béton provenant soit d'un effet thermique (refroidissement après la prise du béton), soit d'un effet chimique (évaporation de l'eau en excès provoquant une dessiccation du béton). retrait endogène ou chimique dû à l’auto-dessiccation (diminution de l’humidité relative interne), elle-même étant une conséquence de l’hydratation du ciment. retrait exogène diminution de volume de la pâte liante provoquée par l'évaporation de l'eau libre ; on dit aussi retrait de dessiccation ou hydraulique ou retrait de séchage. retrait hydraulique ou de dessiccation a pour origine l’évaporation de l’eau libre contenue dans les pores du mortier durci. retrait plastique a lieu avant la prise et est dû à une quantité d’eau en surface évaporée supérieure à la quantité d’eau de ressuage. retrait thermique conséquence de la réaction d’hydratation exothermique et qui provoque une dilatation des matériaux. En refroidissant, les matériaux durcis se contractent et un retrait thermique est observé. RILEM éprouvette RILEM (4x4x16 cm) utilisée pour tester le ciment en laboratoire dans des conditions normalisées. Abréviation de réunion internationale des laboratoires et experts des matériaux.

S sable désignation des plus petits granulats de dimensions d = 0 mm et D ≤ 4 mm ; roche sédimentaire meuble, formée de grains, souvent quartzeux. ségrégation la ségrégation est une séparation des constituants du béton frais qui peut se produire chaque fois que celui-ci est transporté ou mis en mouvement (transbordement, mise en place, hauteur de chute, compactage) ou simplement sous l’effet gravitaire quand le béton est au repos. serrage étape de la fabrication des bétons, qui consiste, essentiellement par vibration, à chasser l'air, à optimiser l'arrangement des grains du mélange pour en améliorer la compacité et à provoquer le remplissage complet du coffrage, surtout dans les coins, le long des parois et autour des armatures. serrage du béton par compression opération consistant à soumettre la masse de béton déversé dans le moule à une pression très élevée, répartie sur toute sa face supérieure, la quantité de béton étant telle qu'après compression à l'épaisseur désirée, on obtienne la masse volumique voulue. spécification compilation finale des exigences techniques documentées transmises au producteur en termes de performances ou de composition. spectre des armatures malfaçon altérant l'aspect de la peau d'un béton, due à la présence d'armatures trop proches de la surface, ou à leur mise en vibration. squelette granulaire ensemble des granulats d'un béton. structure en béton agencement d'une construction dont les différentes parties sont réalisées en béton. superplastifiant ou superfluidifiant adjuvant introduit dans un béton peu avant le coulage qui améliore très nettement l'ouvrabilité du mélange, à rapport E/C constant. surface massique pour un matériau divisé, surface des grains qui le composent par unité de masse de ce matériau. suspension état d'un matériau, finement divisé, que les forces de gravité ne parviennent pas à faire s'entasser au fond d'un fluide ; du fait de leur légèreté, les particules qui le composent sont "suspendues" dans le fluide par des forces agissant à leur surface ; ces forces sont très faibles mais suffisantes pour équilibrer le poids des grains constituant le matériau.

T tamis instrument à maillage carré servant à effectuer l'analyse granulométrique. tamisage opération permettant de réaliser l'analyse granulométrique. toron ensemble de fils d'acier à haute résistance torsadés en hélice. Un câble est constitué d’un monotoron ou de plusieurs torons. toupie camion équipé d'une cuve rotative inclinée dans laquelle le béton frais est maintenu en mouvement durant son transport vers le chantier. U ultrafine particules de dimensions nettement inférieures à celles des grains de ciment et qui, de ce fait, peuvent se loger dans les vides laissés par une suspension de ces grains ; la fumée de silice est une ultrafine. V vérification confirmation par examen de preuves objectives du respect des exigences spécifiées. vibration opération de serrage du béton frais après sa mise en place, afin d'en améliorer la compacité. La vibration peut être interne ou externe au béton. viscosité caractéristique d'un matériau fluide tendant à s'opposer à son écoulement par gravité. Plus la viscosité d'un béton est faible, plus son ouvrabilité est élevée. W X Y Z …………………………………………………………………………………………………………….....

SYMBOLES et ABREVIATIONS

X0 Classe d'exposition pour absence de risque de corrosion ou d'attaque

XC… Classe d'exposition pour le risque de corrosion par carbonatation

XD... Classe d'exposition pour le risque de corrosion par les chlorures autres que ceux de l’eau de mer

XS... Classe d'exposition pour le risque de la corrosion par les chlorures de l'eau de mer

XF... Classe d'exposition pour l'attaque par le gel-dégel

XA... Classe d'exposition pour les attaques d'origines chimiques

S1 à S5 Classes de consistance selon l'affaissement

V0 à V4 Classes de consistance selon l'essai Vébé

C0 à C3 Classes de consistance selon l’indice de serrage

F1 à F6 Classes de consistance selon le diamètre de l'essai d'étalement

C.../... Classes de résistance à la compression dans le cas des bétons normaux et lourds

LC.../... Classes de résistance à la compression dans le cas des bétons légers

fck,cyl Résistance caractéristique en compression du béton déterminée par essais sur éprouvettes cylindriques

fc,cyl Résistance en compression du béton déterminée par essais sur éprouvettes cylindriques

fck,cube Résistance caractéristique en compression du béton déterminée par essais sur éprouvettes cubiques

fc,cube Résistance en compression du béton déterminée par essais sur éprouvettes cubiques

fcm Résistance moyenne en compression du béton

fcm,j Résistance moyenne en compression du béton à (j) jours

fci Résultat d'essai individuel de résistance en compression du béton

ftk Résistance caractéristique en traction par fendage du béton

ftm Résistance moyenne en traction par fendage du béton

fti Résultat d'essai individuel de résistance en traction par fendage du béton

D... Classe de densité du béton léger

Dmax Dimension nominale maximale du plus gros granulat

CEM... Type de ciment selon la série EN 197

σ Estimation de l'écart type d’une population

sn Écart type de n résultats d'essais consécutifs

E/C Rapport eau/ciment

k Facteur qui prend en compte l'activité d’une addition de type II

m Masse n Nombre