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Contact Presse : Mathilde Paturaud pour Cécile Mathiaud - Attachée de presse du BIVB 12 Boulevard Bretonnière - BP 60150 - 21204 Beaune Cedex

Tél. 03 80 25 95 76 - Portable 06 08 56 85 56 - [email protected]

19-24 mars 2012

Le rendez-vous des vins de Bourgogne au cœur de leurs terroirs

D o s s i e r d e p r e s s e

LES GRANDS JOURS DE BOURGOGNE 2012

www.grands-jours-bourgogne.fr - www.vins-bourgogne.fr page 2

S O M M A I R E

Les Grands Jours de Bourgogne : Page 5 Un salon toujours plus qualitatif et novateur Un salon international au cœur des vignobles Le site www.grands-jours-bourgogne.fr : pratique et rapide

Un salon unique Nouveautés 2012 : Site Mobile, Roadbook et stand d’accueil relooké

Les chiffres confirment un réel engouement Un réseau de navettes toujours plus fluide Un carnet de dégustation unique par jour Des verres professionnels pour la dégustation

La salle de presse : votre outil confortable et pratique

Page 11 Remise du 8ème Trophée Page 13 Économie des vins de Bourgogne :

des Grands Jours de Bourgogne L’objectif de valorisation est en marche, Le Trophée : une carafe de Crystal après une année 2011 performante Lauréats des précédentes éditions 2011 représente le 2

ème meilleur chiffre d’affaires pour la Bourgogne

France : la grande distribution et l’oenotourisme vecteurs de progression Les chiffres clés de la Bourgogne Viticole

Page 28 Millésimes 2011 et 2010 Page 32 Développement Durable en Bourgogne :

Millésime 2011 en Bourgogne : du plaisir avant tout la viticulture durable en point de mire ! Millésime 2010 en Bourgogne : l’exigence récompensée Le diagnostic Développement Durable de la Bourgogne viticole : première pierre de l’édifice

Un projet européen pour la biodiversité : BioDiVine Page 34 Oenotourisme Page 37 Nos partenaires privilégiés

Un projet ambitieux et fédérateur : la Maison des Vins, Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne de la Gastronomie et du Territoire en Bourgogne Conseil Régional de Bourgogne (voir communiqué de presse joint) En route vers les Bourgognes : un nouveau guide pour Conseil Général de Côte d'Or les escapades gustatives, culturelles et festives au cœur Conseil Général de Saône et Loire des vignobles Conseil Général de l’Yonne « A moi l’Aventure ! » : un kit original de jeux pour Crédit Mutuel (voir communiqué de presse joint) l’accueil des familles en caveau Arc International (voir communiqué de presse joint) Association pour l’inscription des Climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial de l’UNESCO (voir communiqué de presse joint)

Communiqués annexés :

Conseil Régional de Bourgogne Crédit Mutuel Arc International Chef & Sommelier Les Climats du Vignoble de Bourgogne : une nouvelle étape vers la reconnaissance au Patrimoine mondial de l’UNESCO

Crédits photos : BIVB / ARMELLEPHOTOGRAPHE.COM/ BERNUY J.L. / D.R/ ECRIVIN/ MONNIER H.



Les Grands Jours de Bourgogne : un salon international au cœur des vignobles

Un salon unique

Créés en 1992, les Grands Jours de Bourgogne se déroulent tous les deux ans en mars. Ils ont la particularité de donner rendez-vous aux prescripteurs et journalistes du monde entier, non pas dans une salle immense et impersonnelle, mais au cœur même du vignoble. Pendant une semaine, ils sont invités à parcourir la Bourgogne, au fil des 15 salons-dégustations, de Chablis/Grand Auxerrois (lundi) à la Côte de Beaune (vendredi), en passant par la Côte de Nuits (mardi), le Mâconnais (mercredi) et la Côte Chalonnaise (jeudi). Cette formule séduit et offre la possibilité de découvrir plus de 10 000 vins et de rencontrer près de 1 000 vignerons bourguignons. Elle fait, depuis 1992, le succès des Grands Jours de Bourgogne. Une enquête de satisfaction menée après l’édition 2010 auprès des visiteurs, révélait que 96 % étaient satisfaits de l’organisation globale. 99 % des participants avaient déclaré être prêts à revenir pour l’édition 2012. Les Bourguignons ne veulent pas d'une manifestation froide réunissant des milliers de personnes en un lieu figé et anonyme. Au contraire, les responsables de la filière insistent sur l'importance de présenter au monde le vrai visage de leur région à travers de nombreux évènements organisés au cœur même du vignoble, des domaines et des maisons qui en font la renommée.



L'association des Grands Jours de Bourgogne a été créée dès la seconde édition de la manifestation, en 1994. Émanation directe du Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB), mais indépendante financièrement et juridiquement, elle dispose d'une grande souplesse d'action. Son conseil d'administration, actuellement présidé par Michel Baldassini, réunit de nombreux professionnels qui y multiplient les initiatives et font évoluer la manifestation d'année en année. Plusieurs partenaires soutiennent largement cette nouvelle et 11ème édition : le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB), le Conseil Régional de Bourgogne, Chef & Sommelier, le Crédit Mutuel et l’Association pour l’inscription des Climats du vignoble de Bourgogne au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Les Conseils Généraux de Côte d’Or, Saône et Loire et Yonne s’associent également à ce projet d’envergure internationale.

Les chiffres confirment un réel engouement

Tous les deux ans, pendant cinq jours, importateurs (24 % des visiteurs en 2010), cavistes (21 %), restaurateurs et sommeliers (10 et 9 %), journalistes (9 %), distributeurs (3 %) et tous les métiers de la filière vins se retrouvent à travers les cinq vignobles de Bourgogne pour dénicher, au fil de nombreuses dégustations, les vins qui raviront les palais des consommateurs du monde entier, d'ici deux, dix ou vingt ans.

Pour mémoire, en 2010, les Grands Jours de Bourgogne ont enregistré :

Plus de 2 100 visiteurs, dont 40 % venaient pour la première fois

soit près de 9 000 entrées cumulées

55 % de visiteurs étrangers issus de 40 pays différents (en tête la Belgique, puis les États-Unis, l’Italie, l’Allemagne, le Japon…)

12 pays étaient représentés pour la première fois : Inde, Indonésie, Thaïlande, Lituanie, Pologne…

964 exposants bourguignons (937 en 2008)



Un salon toujours plus qualitatif et novateur Comme pour chaque édition, les organisateurs des Grands Jours de Bourgogne, mettent tout en œuvre pour améliorer l’organisation afin de faciliter les déplacements, les accès aux sites et la recherche d’information. Cette onzième édition se veut définitivement innovante et dynamique ! Ainsi, en amont de l’évènement, comme pendant son déroulement, vous pouvez découvrir :

Le site www.grands-jours-bourgogne.fr : pratique et rapide Ce précieux site internet permet au visiteur de découvrir le concept des Grands Jours de Bourgogne et le programme détaillé de cette 11ème édition. Depuis fin 2011, il a surtout permis une inscription en ligne aux dégustations proposées. Afin de retrouver aisément la liste exhaustive des exposants, un moteur de recherche les répertorie par nom, vins proposés, date ou manifestation. Toutes ces informations sont consultables en quelques clics !



A travers 7 rubriques, l’utilisateur a, à portée de mains, les informations suivantes :

« Programme » : présente en détail les manifestations, classées par jour et géolocalisées par l’application Google Maps.

« Exposants » : répertorie, par date, vins et manifestations, tous les vignerons et négociants participants, ainsi que leurs coordonnées complètes et les appellations proposées.

« Navette » : les plans, horaires, fréquences et trajets des navettes sont mentionnés afin de faciliter les déplacements des visiteurs.

La fonction « Comment s’y rendre » donne, en un clic, la route à suivre en fonction du lieu où se trouve le demandeur.

« Presse » : indique les lieux et itinéraires pour accéder à la salle de presse de chaque journée, ses horaires d’ouverture et son fonctionnement.

« Carnet de Notes » : offre la possibilité de commenter ses dégustations ou tout autre sujet ; chaque note est envoyée instantanément sur le mail de l’utilisateur.

« Informations pratiques » : reprend le contenu disponible sur le site internet (hébergements dont gites, restauration…).

« Partenaires » : présentation des huit partenaires (BIVB, Chef & Sommelier, Crédit Mutuel, Conseil Régional de Bourgogne, Conseils Généraux de Côte d’Or, de Saône et Loire et de l’Yonne et association pour le classement des Climats du Vignoble de Bourgogne au Patrimoine mondial de l’UNESCO).

Nouveautés 2012 : Site Mobile, Roadbook et stand d’accueil relooké

Un site mobile conçu pour les Smartphones

Proposé en version bilingue (français/anglais avec détection automatique de la langue), ce site mobile a été créé spécialement pour la 11ème édition des Grands Jours de Bourgogne. C’est une des grandes nouveautés de cette année. Disponible depuis janvier 2012, il est adapté au format des Smartphones et permet à leurs détenteurs d’accéder à toutes les informations pratiques des manifestations à tout moment !



Roadbook : le guide pratique de l’évènement

Une des nouveautés en 2012 est « Le Roadbook », un guide sur mesure, spécialement conçu pour préparer sa venue et faciliter son séjour. Rédigé en français et anglais, il rassemble toutes les informations indispensables des Grands Jours de Bourgogne. Son format pratique offre, au fil de 50 pages, une lecture lisible, claire et agréable, où l’on retrouve aisément les 15 salons dégustations itinérants et, pour chaque jour :

les horaires de départ, fréquences et lieux de passage des navettes (présentés sous forme de minis plans de métro où les stations ne sont autres que les villages clés des vignobles)

une cartographie localisant les lieux de dégustation et précisant leurs coordonnées GPS

le nombre d’exposants et les vins présentés

la salle de presse

le programme détaillé de chaque journée

Ce Roadbook a été imprimé sur papier écologique selon des normes respectueuses du Développement Durable. Dans le souci de limiter l’usage du papier, la version imprimée du Roadbook ne sera adressée que sur demande. Une version numérique est disponible sur Internet.

Un stand d’accueil relooké

Dès leur arrivée sur les lieux des manifestations, les participants sont désormais accueillis dans un nouveau stand, spécialement relooké pour cette 11ème édition. Dans cet espace d’accueil, le visiteur est plongé au cœur des vignobles et de la région à travers des visuels remarquables reflétant les valeurs de l’évènement et de la Bourgogne : prestige, diversité des terroirs, tradition… Ainsi, le visiteur s’immerge dans un univers zen et épuré, avant d’entamer les nombreuses dégustations de la journée…



Un réseau de navettes toujours plus fluide

Mises en place en 2006, les navettes ont tout de suite trouvé leur public. Il est vite apparu indispensable d’étoffer leur réseau pour satisfaire les invités. Leur nombre a donc été multiplié afin de limiter le temps d’attente aux arrêts et de permettre un accès plus rapide d’un site de dégustation à l’autre. Le quadrillage des navettes est encore amélioré cette année, pour accroître le nombre de bénéficiaires, tout en limitant l’impact écologique de la manifestation.

Passage garanti toutes les 15 minutes sur chaque site.

Un carnet de dégustation unique par jour

Inauguré en 2010, le carnet de dégustation UNIQUE pour chaque journée est renouvelé en 2012. Il a le double avantage de simplifier le travail des journalistes et des prescripteurs tout en allégeant leurs bagages. Les exposants y sont répertoriés avec leurs coordonnées complètes ainsi que les vins qu’ils proposent pour chaque dégustation.



Des verres professionnels pour la dégustation

Partenaire de la manifestation, la marque Chef & Sommelier (Arc International) permet aux organisateurs de prêter à leurs visiteurs des verres Open Up, un must pour la dégustation, particulièrement pour les vins jeunes. Cette gamme, lancée grâce aux Grands Jours de Bourgogne, est aujourd’hui connue et reconnue dans le monde entier.

La salle de presse : votre outil confortable et pratique Devenue incontournable, la salle de presse vous fait une nouvelle fois bénéficier de ses différents services (accès à internet, ordinateurs, téléphones, presse locale et internationale) et de son confort. Un lieu par jour qui permet à chaque membre de la presse de profiter d’une pause ou de boucler ses articles pour les envoyer plus rapidement !

Journalistes, vous pouvez également mettre ce lieu à profit pour organiser vos rendez-vous avec les

professionnels bourguignons, les membres du BIVB ou prendre contact avec l’attachée de presse des vins de Bourgogne.

Un jour, un lieu :

Lundi 9h-17h Le Petit Pontigny à Chablis (Maison des Vins) Manifestation Les Portes d’Or de la Bourgogne

Mardi 9h-17h Maison de Marsannay Manifestation Joyaux en Côte de Nuits

Mercredi 10h-18h Palais des Congrès de Beaune Toutes les manifestations

Jeudi 10-18h Tonnellerie de Mercurey Manifestation Au Cœur de la Bourgogne

Vendredi 10h-18h Château de Pommard Manifestation Pommard rime avec Art



Un rendez-vous devenu incontournable : la soirée Bourgogne et Saveurs du Monde

Pour la 4ème année consécutive, le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) propose une découverte cosmopolite des vins de Bourgogne. La soirée Bourgognes et Saveurs du Monde fera voyager 250 privilégiés, le mercredi 21 mars 2012, au Château de Meursault. Une belle façon de prouver une nouvelle fois combien les vins de Bourgogne ont du talent pour s’accorder aux mets les plus variés.

Cette nouvelle édition sera placée sous le signe du goût et de l’expérience sensorielle inattendue à travers quatre buffets : Thai, Japonais, Italien et Tex Mex. 12 appellations différentes leurs seront associés (3 vins par buffet). Ces accords insolites, mêlant des cuisines internationales aux vins de Bourgogne, sauront surprendre et enchanter les papilles des convives. Ainsi, ils pourront vérifier que les vins de Bourgogne sont de grands voyageurs capables de s’adapter aux cuisines du monde autant qu’à la gastronomie française. C’est sans doute la raison pour laquelle ils s’exportent aujourd’hui dans plus de 140 pays !



Remise du 8ème Trophée des Grands Jours de Bourgogne Au Château du Clos de Vougeot, jeudi 22 mars 2012,

à l’occasion de la soirée Grandes Maisons, Grands Crus

Depuis 1998, l’association des Grands Jours de Bourgogne et le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) décernent le Trophée de la Presse des Grands Jours de Bourgogne. Ce Trophée vise à récompenser un journaliste tous les deux ans et, ainsi, saluer son travail sur la Bourgogne viticole. Pour la première fois en 2012, le jury, composé des membres du Bureau de l’Association des Grands Jours de Bourgogne et présidé par Michel Baldassini, décernera, en plus du prix habituel, un Trophée qui honorera le travail d’un photographe. Destiné aux médias français et étrangers, cet évènement salue la mise en lumière de la Bourgogne viticole, au travers de photographies ou de reportages écrits, radios et télévisés. Jugés sur leurs qualités rédactionnelles, leur créativité, leur originalité et surtout leur pédagogie, ces reportages peuvent mettre en avant les appellations, les métiers, des dégustations, les paysages, etc. Les vins de Bourgogne tirent leur force et leur réputation de leur diversité : celle des appellations, des terroirs, des occasions de dégustation… Cette variété est toutefois complexe à appréhender et les amateurs, tout autant que les néophytes, ont besoin du travail d’approfondissement des journalistes et des photographes pour pénétrer au cœur de notre vignoble et de ses pépites. Les noms des lauréats seront révélés le 22 mars, au Château du Clos de Vougeot, à l’occasion de la soirée organisée par le Fédération des Négociants Eleveurs de Bourgogne : Grandes Maisons, Grands Crus.

Le Trophée : une carafe de Crystal Chef & Sommelier réédite «Grand Finale», une carafe soufflée à la bouche, exclusivement dédiée à la décantation des grands millésimes en vins rouges. Sa forme unique et pure s’inscrit dans un anneau. Ses courbes et rondeurs permettent ainsi au vin de s’écouler sans heurts, épousant en douceur les formes de la carafe. «Grand Finale», c’est un écrin, œuvre d’un maître verrier, à offrir à tout prix à tous les passionnés…

« Grand Finale » bénéficie de la technologie Drop Control. Ce traitement antigoutte appliqué sur le col de la carafe, permet un service du vin des plus précis. Drop Control est parfaitement invisible et n'altère en rien les qualités du vin.

Outre ce Trophée, le lauréat de chaque catégorie recevra un lot de 84 bouteilles de vins de Bourgogne d’une valeur de 2 500 euros, composé de Grands Crus, Premiers Crus, Appellations Villages et Régionales issus de toute la Bourgogne.



Lauréats des précédentes éditions

Trophée 2010

Jacky Rigaux, Tastevin en main (revue de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin) « La notion de Climats en héritage »

Trophée 2008

Mickael Apstein, www.winereviewonline.com (USA) « Pouilly-Fuissé : The Bargain of Burgundy»

Trophée 2006

Stephen Brook, Decanter (Grande-Bretagne) « Great wine routes »

Trophée 2004

Bernard Burtchy, Gault Millau (France) « Vin de Charme »

Trophée 2002

Jean Aubry, Le Devoir (Montréal, Canada) « La Bourgogne », série de 3 articles

Trophée 2000

Uwe-Lothar Müller, ARTE (télévision franco-allemande) « Ma Bourgogne », reportage télé

Trophée 1998

Frédéric Courant et Jamy Gourmaud, France 3 (France) "Vin sur vin", émission "C'est pas Sorcier" consacrée aux vins de Bourgogne



Économie des vins de Bourgogne : L’objectif de valorisation est en marche, après une année 2011 performante

L’année 2011 a confirmé le retour à la normale des ventes de vins de Bourgogne, amorcé en 2010 après la crise de 2009. Même si la conjoncture mondiale reste terne, les bourguignons ont des atouts économiques leur permettant de défendre leurs acquis et de poursuivre la reconquête des marchés. Les opportunités offertes par les marchés en développement ouvrent également de belles perspectives. La stratégie de réorientation des exportations vers les pays les plus lointains a payé, preuve que le vignoble bourguignon conserve toutes ses capacités historiques à conquérir les nouveaux marchés. Le marché français se maintient globalement. Il le doit, encore une fois, à la progression des ventes en grande distribution et au développement des ventes à la propriété. Les circuits plus traditionnels sont toujours bien marqués par les difficultés économiques. Après l’impact d’une crise économique mondiale sans précédent, affectant notamment les produits les plus valorisés, un nouveau cycle de croissance s’est installé progressivement dans le vignoble depuis le début 2010. Il s’est concrétisé par le deuxième meilleur chiffre d’affaires export du vignoble en 2011. Si la visibilité du marché à moyen terme est toujours limitée, cette crise aura tout de même changé la donne. Plutôt que de la subir, la Bourgogne a préféré l’affronter et, parfois, la contourner. Le refus de brader ses vins, l’investissement commercial sur les nouvelles places de consommation mondiales, l’utilisation des nouvelles technologies, l’intégration du Développement Durable comme une composante essentielle de la production sont autant de leviers de succès qui lui permettent d’envisager l’avenir avec sérénité, tout en restant vigilante. A l’étranger, cela s’est concrétisé par un transfert des expéditions de vins manquant de valorisation dans l’Union Européenne vers de nouveaux marchés, plus valorisant pour les vins de Bourgogne. En France, les ventes de Bourgognes se sont maintenues. C’est notamment le cas en grande distribution. Malgré une faible pratique des promotions, la Bourgogne reste le vignoble qui résiste le mieux sur le segment traditionnel des ventes de vins rouges et blancs en bouteille 75 cl, avec un prix moyen en croissance modérée. Au global, malgré une conjoncture encore difficile et un très faible volume de récolte en 2010, la Bourgogne a donc retrouvé ses marques : le volume de vin vendu par la viticulture a retrouvé son niveau normal, soit environ 200 millions de bouteilles 75cl, ce qui correspond aussi au volume moyen de récolte.



A fin juillet 2011, le stock de vins détenu par les viticulteurs avait logiquement et sensiblement baissé de 9 %, effaçant la hausse observée en 2010, avec moins de 11 mois de commercialisation disponibles (178 millions de bouteilles). La mise sur le marché du très attendu millésime 2009 et le faible volume de la récolte 2010 expliquent en partie cette baisse des disponibilités en cave. Heureusement, l’arrivée du millésime 2011 (1,55 million d’hl) a permis de reconstituer une partie de ce stock. Celui-ci devrait continuer à soutenir l’activité économique : accessibles, ces vins sont taillés pour constituer une porte d’entrée idéale pour découvrir toute la richesse et la diversité des Bourgognes, surtout à l’heure de conquérir les nouveaux marchés et de nouveaux consommateurs moins connaisseurs. Si la conjoncture mondiale demeure toujours un sujet de préoccupation, toute la filière viticole bourguignonne sait qu’elle n’a plus d’autre choix que d’améliorer encore son exigence qualitative et de renforcer sa présence et son image sur le terrain. C’est tout l’enjeu de l’ambitieux plan « Bourgognes Amplitude 2015 ».



Export : 2011 représente le 2ème meilleur chiffre d’affaires pour la Bourgogne

Un nouveau cycle de croissance

La remontée progressive des exportations de vins de Bourgogne depuis fin 2009 a permis de combler le retard en volume accumulé pendant la crise, par rapport à la moyenne des expéditions observée depuis 10 ans. La Bourgogne est revenue à son niveau quasi normal, avec 88 millions de bouteilles. Suite à la mise en place par les Douanes de mesures déclaratives simplifiées, un volume non négligeable de vins de Bourgogne exporté n’est plus intégré dans les statistiques officielles. En incluant un volume supplémentaire, estimé par le biais de différentes sources d’information, il est raisonnable de considérer que les exportations 2011 avoisinent en réalité les 92 à 93 millions de bouteilles. L’année 2011 a surtout été marquée par une forte croissance du chiffre d’affaires, avec une évolution de 16,5 %, faisant suite à la hausse déjà conséquente de l’année 2010 (+ 15 %). Avec un montant de 666,5 millions d’euros, 2011 s’affiche comme le 2ème meilleur résultat en valeur de l’histoire de la Bourgogne à l’export. Le changement, en 2011, réside essentiellement dans l’accroissement sensible de la valorisation moyenne des vins de Bourgogne expédiés, conformément aux objectifs du plan « Bourgognes Amplitude 2015 ». Une évolution due, en partie, à la reprise des commandes étrangères portant sur les Appellations Villages (dont Premiers Crus) et Grands Crus.

Un programme export renforcé en 2012

Présente sur de nombreux marchés à l’export, l’Interprofession des vins de Bourgogne (BIVB) propose aux prescripteurs (cavistes, importateurs, restaurateurs, distributeurs, journalistes…) de plus d’une quinzaine de pays, des dégustations et des programmes de formation adaptés.

► Dégustations « Terroirs & Signatures de Bourgogne » : les professionnels bourguignons viennent à la rencontre des prescripteurs, le BIVB organise, en parallèle, des séminaires de formation et des rendez-vous presse.

USA - 24 et 26 avril 2012 : San Francisco et New York JAPON - 22 et 23 mai 2012 : Tokyo et Osaka

► Séminaires de formation : outre les sessions déjà programmées dans le cadre des dégustations « Terroirs & Signatures de Bourgogne », le BIVB propose, en 2012, plusieurs séminaires de formation pour les prescripteurs et la presse. BRESIL - 17 et 19 avril : Sao Paulo et Rio de Janeiro CHINE - 25 et 26 avril : Xiamen, Hong Kong et Canton TAIWAN - 25 avril : Taïpei SUEDE - 7 mai : Spécial Chablis COREE - 24 mai : Séoul HONG KONG - 29 mai : Vinexpo CHINE/HONG KONG - 13 au 20 juin : spécial Chablis à Hong Kong, Shenzhen, Canton, Shanghai et Pékin Ces formations de deux heures se répartissent entre enseignement théorique et dégustations. Les sessions proposées s’adaptent au public. Elles sont basées sur les fondamentaux ou plus spécialisées, autour de thématiques propres à la Bourgogne (Climats et lieux-dits, accords mets et vins, Villages…).

► Divers BELGIQUE - avril à juin : Rencontres avec les Bourgognes GRANDE-BRETAGNE - juin : Opération Pure Chablis à

Wimbledon pour les prescripteurs et la presse



Après avoir été touchée par la grosse crise économique de 2008/2009, la Bourgogne a su profiter de la reprise des flux mondiaux de vins et du développement des nouveaux marchés pour retrouver à l’export ses performances financières d’avant crise.

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VALEUR (millions d'€)VOLUME (millions de bouteilles)

VOLUMES VALEURS(Année 1993 et 1994 : estimations)

La croissance a surtout profité aux vins rouges, avec une hausse de 8,3 % en volume et de 35,7 % en valeur. Alors que cette couleur semblait plus en difficulté depuis quelques années à l’export, elle a retrouvé toute sa vitalité grâce à la demande forte des nouveaux marchés, asiatiques notamment, dont la consommation est essentiellement orientée sur le vin rouge. Les vins blancs ont aussi été mieux valorisés, en moyenne, avec une progression de 4,5 % de chiffre d’affaires, malgré une baisse de 4,5 % du volume. Ils sont davantage pénalisés par leur dépendance actuelle aux marchés européens traditionnels, en berne. Seul le Crémant de Bourgogne semble être en repli, selon la source douanière. Cette tendance est à relativiser, comme le confirme l’enquête réalisée par le syndicat du Crémant de Bourgogne, qui montre au contraire une poursuite de la croissance à l’export pour cette AOC effervescente.



Une dynamique hors de l’Union Européenne

La progression du chiffre d’affaires de la Bourgogne s’observe sur tous les marchés, hors Union Européenne. Ils sont tous nettement repassés dans le vert, à commencer par les principaux marchés de la Bourgogne :

Le marché nord-américain bénéficie d’une reprise de la consommation de vins premiums et continue d’être au cœur de la stratégie de développement des entreprises bourguignonnes. Les États-Unis deviennent le premier marché export de la Bourgogne en chiffre d’affaires (devant le Royaume-Uni), avec une progression de 33 % en valeur et de 19 % en volume. La Bourgogne a tiré profit du rebond du dollar et bénéficie pleinement de la reprise de la consommation de vins premiums sur ce marché. Elle devrait, à moyen terme, continuer de profiter de cette croissance. Le Canada suit la même tendance, avec +30 % en valeur et +16 % en volume, ce qui lui permet de devenir la 4ème destination en valeur.

Le Japon, dont le Yen « fort » favorise les importations, s’est fortement réapprovisionné en vins de Bourgogne. La Bourgogne a battu de plus de 10 % son record de chiffre d’affaires au Japon qui datait de 2008. Cela démontre tout l’attachement des japonais aux vins de Bourgogne, notamment envers les appellations les plus valorisées.

La bonne santé du vignoble bourguignon tient aussi beaucoup au dynamisme économique des nouveaux marchés de consommation. L’Asie (hors Japon) représente en 2011 près de 10 % du chiffre d’affaires à l’export des vins de Bourgogne (22 % en incluant le Japon), contre 2 % seulement en 2005.

Le duo Chine Continentale + Hong Kong (bien que très différents, ces deux marchés sont aussi en partie liés) va rentrer dans le TOP 5 des marchés export de la Bourgogne en valeur dès le début de l’année 2012, suite au doublement du chiffre d’affaires en 2011 par rapport à 2010.

Singapour et Taïwan sont également en pleine expansion, en partie grâce à leur rôle de plateforme pour la réexportation sur l’Asie.

L’Inde, souvent présentée comme un marché difficile en raison de ses fortes taxes douanières, pourrait se développer rapidement. Actuellement en négociation, l’accord de libre-échange « Union Européenne - Inde » sera un élément déclencheur.

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Evolution des exportations de vins de Bourgogne vers les principaux marchés d'Asie (hors Japon)

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D’autres marchés prometteurs commencent à prendre une place significative dans ce classement. La Bourgogne y connaît une popularité croissante, comme en Australie (près de 2 % du chiffre d’affaires de la Bourgogne), au Brésil (1 %) ou aux Émirats Arabes Unis (1 %).

La Bourgogne est ainsi le vignoble français en vin tranquille qui réalise le plus gros chiffre d’affaires en Australie. Elle totalise 30 % des exportations en valeur des vins tranquilles AOC français sur ce marché, tout comme au Brésil.

Un rebond de 30 % est observé sur les expéditions de vins de Bourgogne en Russie, marché auquel il faut associer les bons résultats de la Lettonie et de la Lituanie (pays de transit vers le marché russe).

En revanche, les ventes sur le marché européen semblent toujours pénalisées par la conjoncture économique morose. Cependant, la baisse du volume de ventes des marchés européens est à relativiser en raison de la simplification déclarative évoquée précédemment. La situation économique et sociale des pays européens reste difficile.

C’est notamment le cas du principal marché de la Bourgogne en volume, le Royaume-Uni. La baisse des exportations de Bourgogne en 2011 (-17 % en volume et -7 % en valeur par rapport à 2010) doit être reliée au plan de rigueur drastique mis en place par le gouvernement et à la hausse des taxes qui pénalise le marché. La faillite ou les difficultés économiques de chaînes de cavistes (Thresher, The Wine Rack…) ont également sanctionné la vente de Bourgogne au Royaume-Uni. L’aspect positif réside dans la revalorisation de 10 % des bouteilles de Bourgogne expédiées (avant taxes).

D’autres marchés (Allemagne, Pays-Bas, Danemark), très sensibles aux prix, sont dans la même configuration. La consommation de vins français fait face à une concurrence à bas prix des vins d’origine chilienne, australienne, voire italienne.

Même la Belgique, très fidèle aux vins français et particulièrement aux vins de Bourgogne, et qui avait plutôt bien résisté à la crise, a été rattrapée par celle-ci et doit faire face, depuis 2011 à une forte inflation. Il faut toutefois relativiser la baisse des exportations sur ce pays (-15 % en volume et -11 % en valeur) : les Belges s’approvisionnent beaucoup à la frontière française où le vin est moins cher et sont les premiers clients étrangers pour la vente directe au caveau en Bourgogne.

« Rencontres avec les Bourgognes » en Belgique d’avril à juin 2012

« Rencontres avec Les Bourgognes » permet aux bourguignons de réaliser le plus grand nombre possible d'animations-dégustations et de rencontrer des consommateurs, en quête de contacts directs avec les producteurs de vins, sur leurs lieux d'achats (cavistes, grande distribution, salons en régions…). Cette opération permet d'inciter les professionnels bourguignons à aller à la rencontre de leurs clients sur différents circuits de distribution. Les consommateurs sont invités, à découvrir la liste des manifestations proches de chez eux, sur le site Internet : www.rencontresaveclesbourgognes.fr. L'ensemble des animations y est recensé, par région et par date.



Finalement, ce sont surtout les marchés scandinaves à Monopole qui présentent une situation plus sereine et un potentiel préservé pour les vins de Bourgogne dans l’Union Européenne. La Garantie de neutralité et de représentativité des monopoles est une vraie opportunité pour les vins de niche. Ces marchés sont parmi les rares en Europe à avoir accru leurs importations de vins de Bourgogne.

Cette structuration de l’offre est judicieuse et la demande des consommateurs est au rendez-vous : les ventes de vins de Bourgogne dans les magasins des Monopoles d’État scandinaves ne cessent de battre des records, malgré la crise.

Comprendre ce graphique :

La taille des bulles : proportionnelle au poids du marché en chiffre d’affaires de la Bourgogne à l’export, sur la période L’axe horizontal : évolution en volume par rapport à la même période en 2010 L’axe vertical : évolution en valeur par rapport à la même période en 2010



Tableau des résultats export des vins de Bourgogne sur l’année 2011

Part de marché 2011 12 MOIS 2011 VAR % 12 MOIS 11/10

volume valeur 1000 cols 1000 EUR VOLUME VALEUR

Monde 100% 100% 87 932 666 529 -1,5% +16,5%

Union Européenne 55,2% 39,0% 48 503 260 253 -13,2% -3,9%

Royaume-Uni 22,9% 16,7% 20 145 111 305 -17% -7%

Belgique 9,0% 5,4% 7 939 35 799 -15% -11%

Pays-Bas 6,2% 3,5% 5 491 23 520 -6% -8%

Allemagne 4,8% 4,0% 4 203 26 835 -21% +8%

Danemark 3,8% 2,9% 3 317 19 313 -1% +18%

Suède 3,8% 2,2% 3 334 14 826 +4% +6%

Irlande 1,9% 1,0% 1 635 6 796 +7% -2%

Italie 0,5% 0,8% 399 5 351 -33% -8%

Luxembourg 0,3% 0,5% 282 3 150 -39% -30%

Finlande 0,4% 0,3% 372 2 087 +2% +24%

Autriche 0,2% 0,3% 138 2 244 -26% +24%

Espagne 0,2% 0,3% 166 1 671 -15% -18%

Lettonie 0,3% 0,3% 263 1 773 +13% +7%

Rep Tchèque 0,2% 0,2% 155 1 132 -13% -8%

Lituanie 0,2% 0,2% 211 1 126 +65% +74%

Pologne 0,2% 0,1% 155 848 -26% -9%

Pays Tiers 44,8% 61,0% 39 431 406 287 +18,1% +34,7%

Etats-Unis 16,8% 21,1% 14 798 140 943 +19% +33%

Japon 9,8% 12,8% 8 636 85 028 +12% +20%

Canada 6,4% 6,0% 5 621 39 823 +16% +30%

Suisse 2,4% 5,3% 2 102 35 069 +9% +37%

Hong Kong 1,0% 3,7% 921 24 495 +55% +111%

Australie 1,3% 1,7% 1 115 11 600 +39% +48%

Singapour 0,4% 1,4% 334 9 628 +0% +42%

Corée du Sud 0,4% 0,6% 337 3 988 +4% +8%

Brésil 0,6% 0,7% 491 4 574 +10% +24%

Taiwan 0,4% 1,5% 350 10 132 +66% +79%

Chine 1,3% 1,4% 1 138 9 565 +63% +98%

Emirats Arabes Unis 0,6% 0,8% 538 5 481 +37% +67%

Russie 0,4% 0,4% 384 2 417 +25% +9%

Israël 0,2% 0,2% 135 1 420 +168% +160%

Inde 0,2% 0,2% 218 1 385 +118% +83%

Export Bourgogne

Monde



Vins de Bourgogne à l’export : Éloge du temps et de ceux qui le respectent

Être la référence mondiale des Grands Vins nés d’une viticulture durable. Telle est l’ambition du positionnement des vins de Bourgogne, dont les racines se transmettent, avec soin, depuis toujours. Le temps, cette notion qui passe trop vite et vaut ailleurs de l’argent, apparaît ici source de vie, garante de l’existence même des vins de Bourgogne et des hommes qui les élaborent. En Bourgogne, le temps est une valeur que nul n’ignore, que tous savent apprécier comme une garantie sine qua non. Cette thématique accompagnera désormais le BIVB dans ses actions de promotion sur les marchés à l’export. Prenez le temps de la découvrir en visionnant le mini-film suivant : http://www.burgundytasting-usa.fr/

http://www.burgundytasting-usa.fr/



France : la grande distribution et l’oenotourisme vecteurs de progression Le marché français reste d’une manière générale assez difficile. Selon les chiffres de l'Insee, la France a échappé de peu à la récession fin 2011, parce que les dépenses dans les services ont compensé le repli observé pour les dépenses des ménages en biens, notamment alimentaires. Le moral des Français est bas. Ils sont préoccupés par l’accélération du chômage et la baisse du pouvoir d’achat. En 1960, l’alimentation représentait 35 % des dépenses des ménages contre moins de 20 % aujourd’hui. Les dépenses consacrées aux boissons alcoolisées ont été divisées par 3 pour tomber à seulement 1,4 % du budget. Les postes logement et transport ont quant à eux doublé, passant de 20 à 40 %. La « déconsommation » de vin se poursuit : le nombre de ménages ayant acheté au moins une bouteille dans l’année a baissé de 1 %. Surtout, ils achètent de moins en moins (54 bouteilles par an en moyenne, contre 58 bouteilles trois ans plus tôt). Les AOC françaises sont les premières touchées par cette érosion, car elles sont pénalisées lors des arbitrages budgétaires (source Kantar - été 2011). Elles ont perdu 300 000 ménages acheteurs. Toutefois, les consommateurs s’orientent surtout vers le milieu de gamme, compris entre 4 et 7 euros/bouteille. Ceci n’est cependant pas pour desservir la Bourgogne, dont l’offre est étendue dans cette gamme. Elle conserve ainsi sa part de 20 % des ménages français acheteurs de vins de Bourgogne. Mais il ne faut pas s’attendre à une croissance significative des ventes dans les mois à venir. La Bourgogne est tout de même mieux armée pour passer la crise puisque ses acheteurs sont moins sensibles au prix (source : KANTAR 2011). Ce sont surtout les foyers les plus modestes qui réduisent leurs achats. A l’inverse, la clientèle aisée a plutôt augmenté et contribué à une hausse du prix moyen. Ces derniers points contribuent à soutenir les ventes de vins de Bourgogne sur le marché français. La commercialisation mesurée dans l’Hexagone, sur la dernière campagne (août 2010-juillet 2011), a atteint un volume de plus de 105 millions de bouteilles (+1 %), ce qui représente toujours la moitié des ventes en volume de la Bourgogne.

Deux circuits favorables à la Bourgogne

Grande distribution : la Bourgogne fait figure d’exception sur le principal circuit de vente

La Bourgogne progresse de manière très régulière sur ce circuit, où le rayon vin est pourtant en difficulté depuis quelques années. C’est l’un des seuls vignobles français à croître sur ce rayon. Les ventes de vins de Bourgogne en hyper et supermarchés ont progressé de 1,8% en volume en 2011 et battu un nouveau record avec 34,65 millions de bouteilles (source : IRI 2011). La Bourgogne n’a pas bradé ses vins pour réussir cette performance. Elle occupe une position atypique sur ce réseau, puisqu’elle vend peu en promotion et a augmenté le prix moyen de ses vins de 2 %. Elle a ainsi accru son chiffre d’affaires de 3,8 % en un an, pour atteindre un nouveau record à 221,5 millions d’euros. L’objectif d’une meilleure valorisation de ses vins, inscrit dans le plan « Bourgognes Amplitude 2015 » de l’Interprofession, est donc bien réalisé sur ce circuit.

http://www.insee.fr/fr/indicateurs/ind19/20111028/biens_sept_prov.pdf

http://www.gecodia.fr/Consommation-des-menages-en-France-2011-annee-de-stagnation_a3559.html

http://www.gecodia.fr/Consommation-des-menages-en-France-2011-annee-de-stagnation_a3559.html



Il est intéressant de constater que, si la plupart des vignobles français compensent les pertes enregistrées sur le format 75cl par des ventes de Bag-In-Box©, la Bourgogne, au contraire, progresse significativement sur le format traditionnel, en vin blanc comme en vin rouge. Cette progression globale est amenée à se poursuivre en 2012, à en juger par les résultats réalisés durant le mois de décembre 2011 par rapport à celui de 2010 : +3 % en volume et +6 % en valeur. Ces bonnes performances annuelles concernent quasiment toutes les catégories de vins de Bourgogne. La croissance des ventes de vins blancs (+1,8 % en volume et +3,9 % en valeur) profite autant aux Appellations de Chablis (+1 %), aux AOC Régionales Bourgogne blanc (+7 %) qu’aux vins du Mâconnais (+5 %). La bonne surprise vient surtout des vins rouges de Bourgogne, qui croissent de 0,5 % en volume et de 2,5 % en valeur, malgré une concurrence forte et une baisse de la consommation globale sur cette couleur. Là aussi, l’AOC Bourgogne rouge (+8 % en volume) est autant bénéficiaire que les Appellations Villages (+2,5 % en volume). Enfin, les ventes de Crémant de Bourgogne ont profité des fêtes de fin d’année pour dépasser pour la première fois les 6 millions de bouteilles en hyper et supermarchés, avec une hausse de 5 % en volume et de 7 % du chiffres d’affaires. Au global, si l’on inclut les supérettes et les enseignes de hard discount, les ventes de vins de Bourgogne dans la « distribution moderne » représentent environ 45 millions de bouteilles, soit 43 % du marché français. La baisse des ventes enregistrée dans le hard discount est compensée par la progression des ventes dans les supérettes : faire ses courses étant de plus en plus perçu comme une corvée, les consommateurs orientent progressivement leurs achats vers les magasins de proximité (6,2 % de part de marché des achats alimentaires) et vers le drive (0,8 % de part de marché). Cette prestation globale montre à quel point la Bourgogne est parfaitement bien positionnée sur ce circuit, malgré sa faible présence sur les deux créneaux porteurs de la grande distribution : le vin rosé et le Bag-In-Box©. Avec une offre importante et diversifiée entre 4 et 10 euros, la Bourgogne séduit de plus en plus les consommateurs qui ont réorienté leurs achats vers des vins de plaisir et de qualité. La mise en place stratégique de journées d’animations en magasin par le BIVB, avec des animateurs spécialement formés aux vins de Bourgogne, permet d’accentuer les ventes sur une période cruciale pour le vignoble (entre la foire aux vins d’automne et les fêtes de fin d’année).

La vente directe : l’oenotourisme, nouveau vecteur de croissance

La vente directe a représenté près de 30 millions de bouteilles bien valorisées sur la dernière campagne (en hausse de 3 %), soit 15 % des ventes totales de vins de Bourgogne. Elle se développe d’année en année et concerne la quasi-totalité (93 %) des entreprises vitivinicoles qui vendent en bouteilles. Celles-ci n’hésitent plus à recevoir les clients au caveau (dont un quart de touristes étrangers). Parallèlement, elles vont, de plus en plus, à la rencontre des consommateurs, par le biais des marchés terroirs ou des salons régionaux (65 % contre 60 % en 2010) et s’assurent même une visibilité sur Internet (25 % contre 18 % un an plus tôt).



L’une des principales provenances de touristes étrangers est la Belgique (citée par 86 % des répondants). C’est l’Île-de-France qui est la plus représentée (81 % des répondants) pour les français. Ces entreprises sont moins nombreuses à accueillir uniquement sur rendez-vous (26 % contre 36 % en 2006 en saison estivale), assumant davantage une permanence toute l’année. L’accueil au domaine est facilité par le renfort d’un salarié dans 21 % des cas (18 % en 2010). La qualité de l’accueil se mesure aussi par l’accroissement du nombre d’entreprises qui font visiter leur propriété (63 % contre 55 % en 2010). L’offre se diversifie, avec une possibilité d’hébergement (13 % contre 7 %) ou une proposition de restauration sur place (10 % contre 4 %). Plus de la moitié des répondants estiment que cela permet d’augmenter les ventes. La vente directe va continuer à s’étendre, puisqu’ils sont 64 % à souhaiter encore développer la vente au caveau. 31 % souhaitent accroître leur présence sur les salons. L’oenotourisme est primordial aujourd’hui : les consommateurs sont en quête de proximité et de produits authentiques issus du terroir. Le pourcentage de ménages ramenant du vin de leur lieu de villégiature est important (20 % pour les vacanciers en Bourgogne), signe que l’oenotourisme est une excellente carte à jouer pour promouvoir les vins. Les achats sont de plus en plus importants, mais restent de faible quantité (moins de 6 bouteilles pour 2/3 des vacanciers). Les clients mettent en avant comme facteurs essentiels : la relation durable qui est créée dans le temps avec le producteur, sa connaissance du produit et la possibilité de dégustation. 68 % des interrogés disent renouveler leurs achats annuels chez les mêmes fournisseurs (source : KANTAR 2011). En 2011, la clientèle est toujours là : 65 % des prestataires du tourisme (toutes activités confondues) ont jugé la saison touristique « plutôt bonne », voire « très bonne », malgré des conditions météorologiques pas toujours clémentes (source : Bourgogne Tourisme). La fréquentation des étrangers était stable. Belges, Néerlandais et Allemands restent les plus représentés et sont fidèles à la Bourgogne. Preuve que si les exportations vers ces pays baissent, l’intérêt de leurs consommateurs reste intact. De plus en plus d’asiatiques, au pouvoir d’achat élevé, viennent aussi séjourner en Bourgogne. Il reste donc un levier important pour la commercialisation du vin par le biais de ce circuit.

Des réseaux traditionnels à soutenir

Restauration : les ventes de Bourgognes se redressent doucement

L’activité commerciale redémarre doucement depuis 2010 sur le secteur de la restauration, principal réseau de distribution touché par la crise économique. Si la fréquentation des restaurants a repris depuis le cœur de la crise (2008-2009), elle n’a pas permis de retrouver le niveau antérieur de commercialisation de vins. La baisse du volume de vins vendus semble toutefois s’estomper (-1 % en 2011 contre -2 % 2010 et -3 % en 2009).



Les ventes de vins de Bourgogne en restauration devraient également légèrement baisser en 2011. Mais avec environ 24 millions de bouteilles, ce circuit reste important pour le vignoble bourguignon. Le redémarrage dès 2010 des ventes de vin dans les restaurants traditionnels (dont le Ticket Moyen Repas est supérieur à 30 euros) et gastronomiques est plutôt de nature rassurante car c’est une clientèle qui privilégie les vins de Bourgogne. En revanche, les vins de Bourgogne bénéficient d’une présence qui se renforce en restauration : en 2011, 60,6 % des restaurants commercialisent au moins une référence de Bourgognes (contre 58 % en 2010 et 52 % en 2009). Ce taux grimpe à 90 % pour les restaurants dits « gastronomiques ». Chaque établissement en détient en moyenne 7 références. La Bourgogne a pu tenir sa place en partie grâce à la localisation de ses ventes dans le quart Nord-Est de la France, plus traditionaliste, préservant ainsi la consommation en bouteilles de 75cl et sur les AOC. Autre facteur favorable à la Bourgogne, le mode d’approvisionnement. Les restaurants privilégient davantage les fournisseurs directs pour 65 % d’entre eux. La moitié en fait même son fournisseur principal. Cependant, la Bourgogne (majoritairement productrice de vins blancs) est pénalisée par la baisse de la consommation de vins blancs sur ce circuit, contrairement aux autres couleurs.

Cavistes : baisse sensible des ventes, mais l’optimisme demeure

La situation semble toujours difficile chez les cavistes. La baisse de la fréquence des visites clients inquiète, notamment celle des clients occasionnels (source : Equonoxe 2011). Seulement 8 % des ménages français fréquenteraient ces lieux plus de deux fois par an (source : Kantar Worldpanel 2011). Le parc de cavistes a pourtant repris sa croissance en France, avec une évolution de l’effectif de 4 % en 2011, après une phase de stabilisation pendant la crise (source : Equonoxe 2011). Le nombre de cavistes avoisine les 5 350 magasins. En revanche, cet effectif baisse en région Bourgogne (-1,4 %), souffrant sans doute du développement de la vente directe. Le modèle « d’artisan-caviste » subit de plus en plus la concurrence des chaînes de magasins, qui occupent désormais 20 % des points de vente dans les agglomérations et près de la moitié en région parisienne. Une évolution qui peut être désavantageuse pour la Bourgogne, dont les petits volumes sont plus adaptés au format des indépendants.

La restauration est une belle vitrine, où les vins de Bourgogne se distinguent. Depuis octobre 2011, le BIVB met gratuitement à la disposition des restaurateurs une carte des vins « Bourgognes » (jusqu’à 10 cartes possible pour les plus gros établissements dans la limite des quantités disponibles). Un très beau document sobre, esthétique, entièrement monté à la main avec des matériaux solides, dans un souci de développement durable conforme au Plan « Bourgogne Amplitude 2015 », il présente les points de repères importants de la région : cépages, couleurs de vins, principaux vignobles. Un QR code » figurant dessus permet aux clients du restaurant d’avoir accès à de nombreuses informations sur le vignoble et l’oenotourisme en Bourgogne, directement sur leur Smartphone. En parallèle depuis un an, le BIVB poursuit un programme de formation à destination des clubs œnologiques et des élèves sommeliers grâce au réseau France des formateurs officiels des vins de Bourgogne (8 actuellement sur toute la France). Plus de 2 000 élèves ont ainsi été touchés.



Aujourd’hui, ce segment de marché représente seulement 7 millions des ventes de bouteilles de vins de Bourgogne, en baisse de 10 % en 2010 (enquête 2011). Pourtant, il y a de bonnes raisons de rester optimiste. Le vignoble est présent dans la quasi-totalité des magasins du circuit (93,5 %). La gamme des Bourgognes semble s’être élargie avec 44,5 références vendues dans l’année en moyenne par magasin (dont une majorité de vins rouges : 27), contre 38,7 un an plus tôt. La hausse du panier moyen (tous produits confondus) des clients en 2010 (+9,4 %) rassure, après la baisse de 25 % enregistrée au cœur de la crise. La Bourgogne présente sans surprise un positionnement plutôt haut de gamme sur ce circuit, avec un prix moyen de vente au consommateur de 20 euros. Elle concentre la moitié de ses ventes entre 12 et 25 euros. Une bouteille de Bourgognes sur trois est vendue en dessous de 12 euros et une sur six au-dessus de 25 euros. Deux éléments moteurs de ce circuit sont primordiaux : la relation avec la clientèle, à travers le conseil ou l’accueil, et la diversité de l’offre (source : KANTAR 2011). Le prix est finalement assez secondaire. Ces points jouent en faveur de la Bourgogne. La majorité des cavistes, interrogés au printemps 2011, comptait sur une stabilité, voire une hausse des ventes de Bourgognes à l’avenir. La Bourgogne figure en seconde position des vignobles que les cavistes souhaitent mettre en avant. Néanmoins, 35 % pensent ne pas connaître suffisamment ces vins. La formation apparaît donc comme une piste importante pour maintenir les ventes sur ce circuit. Une étude réalisée par VS News en décembre 2011 auprès des cavistes (chaines et indépendants) vient confirmer ces prévisions optimistes. En effet, beaucoup ont cité la Bourgogne parmi les bons succès commerciaux de la fin d’année.



Grande distribution + hard discount + proxi

23,0%

RHD et autres consommation hors domicile

12,0%

Magasins spécialisés3,5%

Vente en région + salon + VPC (clientèle française)

10,5%

Vente en région (clientèle étrangère)

3,5%

Export45,0%

Export supplémentaire non officiel2,5%

Estimation de la répartition des ventes de vins de Bourgogne (octobre 2011)

Les chiffres clés de la Bourgogne Viticole (Sources : Douanes/ IRI/ BIVB/DRAF - Octobre 2011)

La production moyenne

1,5 million d'hectolitres dont 60,5 % de vins blancs 31,5 % de vins rouges (et rosés) 8 % de Crémants de Bourgogne

et 1,5 % de Grands Crus 47,5 % d'Appellations Villages et 1

ers Crus

51,0 % d'Appellations Régionales

soit 6,5 % de la production de VQPRD français 3 % de la production de vins en France 0,4 % de la production mondiale de vins

28 000 hectares en production (3 % du vignoble français)

2 cépages principaux : Le Chardonnay (56 % de la production) : donne naissance à presque tous les vins blancs Le Pinot Noir (31 % de la production) : produit presque tous les vins rouges Autres cépages dont la production est significative : Aligoté (blanc, 7.5 %), Gamay (rouge, pour Coteaux Bourguignons, Bourgogne Passe-tout-grain et Mâcon, 5 %), Sauvignon (pour le Saint-Bris, 0,5 %) - Moyennes sur 5 ans, 2006/2010

100 Appellations différentes dont 33 Appellations Grands Crus (22 % des AOC françaises) 44 Appellations Villages et 1

ers Crus

23 Appellations Régionales

Les entreprises

3 800 Domaines viticoles (dont 1 300 embouteillent et commercialisent plus de 10 000 cols) 250 Maisons de Négoce 23 Caves Coopératives

Le marché

Près de 200 millions de bouteilles commercialisées

48 % sont exportées

1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires estimé

La Bourgogne représente :

2,8 % des échanges mondiaux de vins, en valeur

18,5 % du chiffre d’affaires des VQPRD tranquilles français à l’export en 2010 (pour 6,5 % de la production)

Le poids régional

2 % des surfaces agricoles exploitées en Bourgogne 3 % du PIB de la Bourgogne 45 200 emplois générés (directs et indirects) soit 7% de l’emploi total en Bourgogne

Sources : BIVB/Douanes/IRI/CHD/Equonoxe



Millésime en Bourgogne Du plaisir avant tout

Novembre 2011

2011 restera dans les mémoires, non seulement pour sa précocité, mais également pour sa climatologie singulière. Alors que les amateurs du monde entier s’apprêtent à découvrir ce nouveau millésime, les premières impressions se précisent. Cette année, l’élégance et la gourmandise mettent particulièrement en valeur la mosaïque des terroirs bourguignons. Accessibles, ces vins constitueront une porte d’entrée idéale pour parcourir toute la richesse et la diversité des Bourgognes.

Les vignerons bourguignons savent faire confiance à leur instinct. A la veille de l’été, ils restent prudents, même si le printemps, particulièrement sec et chaud, a donné à la vigne un potentiel qualitatif optimal. Les précipitations de juillet viennent reconstituer les réserves en eau du sol et apporter un souffle nouveau à la plante. Les conditions orageuses d’août, très difficiles à anticiper, amènent les vignerons à suivre leurs parcelles pied à pied. Ils ne doutent pas qu’ils auront à faire preuve d’humilité autant que d’intuition afin de

déterminer la date de récolte : entre maturité et état sanitaire, la nature aura son mot à dire. Attendre ou pas ? Question cruciale que les Bourguignons se posent dans les dernières semaines d’août, en particulier pour le Pinot Noir dont la délicatesse fait la réputation, mais aussi la complexité. Les vendanges s’étalent sur plusieurs semaines, les viticulteurs récoltant les parcelles au rythme de l’évolution de la maturation. Le bel ensoleillement et les faibles précipitations de septembre donnent raison à la patience. Un tri soigné est pratiqué, à la vigne comme en cave. Seuls les meilleurs raisins sont vinifiés.

Vins blancs Ils se caractérisent par une grande pureté aromatique. Des arômes nets et francs d’agrumes et quelques notes florales délicates se révèlent à la dégustation. Une belle acidité vient relever ces flaveurs, donnant des vins frais et expressifs. Les équilibres harmonieux, déjà perceptibles lors de la dégustation des baies, se confirment. Le tout est renforcé par une belle rondeur en bouche. L’expression des terroirs est déjà appréciable. L’élevage apportera une complexité et une finesse supplémentaires à ces vins qui s’apprécieront dès leur jeunesse.



Millésime 2011 : une belle récolte pour la Bourgogne

Avec 1,555 million d’hl, la récolte 2011 dépasse la moyenne quinquennale de +3,4 %. Surtout, elle rebondit de 11,6 % par rapport à celle de 2010. La hausse est conséquente pour le Crémant de Bourgogne qui retrouve son niveau record à 133 000 hl, un niveau minimum nécessaire aujourd’hui, tant la demande française et internationale est forte sur cette AOC effervescente. Mais ce sont les vins blancs qui profitent le plus de la croissance de la production dans le vignoble, confirmant encore un peu plus le blanchiment de la Bourgogne. En effet, la récolte sur cette couleur progresse de 2,5 % le précédent record datant de 2009. On est désormais tout près de la barre du million d’hl produit (970 000 hl, +6 % par rapport à la moyenne 5 ans). Cela profite à presque toutes les catégories d’appellations. En revanche, la récolte de vins rouges reste basse (452 000 hl). Elle est inférieure de 2 % à la moyenne. Après la faible récolte de 2010, les stocks de vins rouges devraient par conséquent baisser à moyen terme. La répartition finale par couleur offre donc une proportion de 62,5 % de vins blancs, 29 % de vins rouges (dont 0,7 % de rosés) et 8,5 % de Crémant de Bourgogne.

Vins rouges Ce sont des vins gourmands, avec de belles robes, d’un rouge très intense. Suivant les secteurs, une large palette aromatique est représentée : fruits frais, fruits rouges (framboise, cerise) et quelques notes d’épices douces. En bouche, fraîcheur et équilibre sont ressentis. Les tanins sont ronds, souples, élégants. La grande diversité sensorielle et la répartition qualitative sont caractéristiques de chaque terroir. Le potentiel de garde sera variable selon le style de vin. Toutefois, l’aspect friand de ce millésime, déjà perceptible, permettra de se faire plaisir sans tarder.

Crémant de Bourgogne Les producteurs de Crémants donnent les premiers coups de sécateurs dès la troisième semaine d’août dans le Sud de la Bourgogne. Les vendanges s’étalent ensuite jusqu’à fin septembre. Les vins de base issus de Chardonnay présentent des arômes de pêches blanches et de pamplemousse. L’Aligoté offre des notes acidulées et légères. Le Pinot Noir donne des vins de base structurés et colorés. Le Gamay révèle des vins de grande qualité, aux arômes de fruits rouges intenses. Les premiers assemblages auront lieu en fin d’année.

Ce communiqué présente des généralités par vignoble. Chaque vin et chaque vinificateur étant unique, la dégustation de chaque cuvée s'impose avant de la caractériser.



Millésime en Bourgogne L’exigence récompensée

Juin 2011

Le millésime 2010 en Bourgogne est une réussite en dépit de conditions climatiques délicates. L’histoire et l’expérience millénaire acquise par les vignerons bourguignons ont, plus que jamais porté leurs fruits. Cette année, le niveau de maturité et l’état sanitaire ont primé pour le choix de la date de récolte. Si habituellement les vendanges se font par couleur (traditionnellement rouge puis blanc), les vignerons, soucieux de la qualité, ont alterné entre parcelles rouges et blanches. Les petits rendements obtenus résultent à la fois de la maîtrise de la taille par les viticulteurs, de la coulure et du millerandage engendrés par les conditions climatiques du printemps et du tri pratiqué à la vigne comme à la cave. Les vinificateurs ont ensuite su ajuster leur technique à la matière première récoltée pour en révéler le bel équilibre sucre-acidité, sans dénaturer l’expression aromatique. Nul doute que les Bourgognes 2010 réservent de belles surprises aux amateurs de vins !

Vins blancs

Chablis et Grand Auxerrois

Les vins, d’une agréable fraîcheur, présentent de subtiles notes fruitées d’agrumes, de pomme verte et de pêche. Équilibrée, leur bouche est dotée d’une superbe minéralité, qui en souligne la belle vivacité et la tension remarquable. Savoureux et friands, ils pourront rapidement être mis sur table et feront le bonheur des amateurs les plus exigeants.

Côte Chalonnaise et Côte de Beaune

Les vins sont, dans l’ensemble, très aromatiques, dominés par des notes de fruits mûrs et de fruits secs. Leur bouche, vive et d’une tenue exemplaire, est ample et consistante. Après quelques mois de bouteilles, ils s’assoupliront rapidement pour atteindre une harmonie parfaite. Leur potentiel de garde est excellent.

Mâconnais

La qualité des raisins récoltés était au rendez-vous et les vins sont dignes d’un grand millésime. Par leur exubérance et leur pureté aromatiques, leur équilibre et leur structure remarquables, ces vins se montrent souples, gourmands et d’une magnifique fraîcheur.



Récolte 2010 : une baisse de volume importante en Bourgogne

Le volume du millésime 2010 en Bourgogne est de 1 393 030 hl, soit 12,4 % de moins que la grosse récolte de 2009 et 6,5 % de moins que la moyenne sur 5 ans. Hormis 2003 (1,1 million d’hl), il faut remonter à 1997 pour retrouver un volume inférieur (mais à l’époque les surfaces étaient inférieures de 12 %). Le recul par rapport à 2009 est surtout marqué pour les vins rouges (-18,8 %) et le Crémant de Bourgogne (-13,2 %), tandis que les blancs perdent 8,7 %. On note une forte baisse, de l’ordre de 20 à 25 %, sur les Appellations Villages et Grands Crus de Côte de Beaune et Côte de Nuits (toutes couleurs confondues) et des rouges de la Côte Chalonnaise. Les vins blancs de l’Yonne (dont Chablis) et du Mâconnais reculent d’à peine 4 à 8 %, alors que les AOC Régionales Bourgogne (blanc comme rouge) diminuent de 15 %. Ce résultat s’explique la fois par la maîtrise de la taille par les viticulteurs, la coulure et le millerandage engendrés par les conditions climatiques du printemps et le tri pratiqué à la vigne comme à la cave.

Vins rouges

Côte de Nuits

D’une réelle élégance et d’une grande richesse aromatique ces vins s’avèrent parfaitement équilibrés. Charnus, ils s’appuient sur des tanins à la fois fermes et soyeux. Leur tenue en bouche et leur impressionnante longueur en feront de magnifiques vins de garde.

Côte Chalonnaise et Côte de Beaune

Fermes grâce à leur trame tannique et à leur excellente acidité, ces vins se montrent corpulents et présentent un bel équilibre. Leur nez expressif de petits fruits rouges, de baies noires et de fruits à noyau est un modèle du genre.

Grand Auxerrois

Particulièrement fruités, leurs tanins souples et tendres leur octroient un bel équilibre.

Crémant de Bourgogne Le millésime 2010 confirme une année propice à l’expression aromatique intense. La maitrise de la maturité du raisin permet un équilibre optimum favorisant fraicheur et belle maturité.

Ce communiqué présente des généralités par vignoble. Chaque vin et chaque vinificateur étant unique, la dégustation de chaque cuvée s'impose avant de la caractériser.



Développement Durable en Bourgogne La viticulture durable en point de mire ! « Être la référence mondiale des grands vins nés d’une viticulture durable », tel est l’objectif du plan « Bourgognes Amplitude 2015 » qui affiche les grandes orientations de la filière vitivinicole bourguignonne pour les prochaines années. La viticulture durable et, plus largement, le Développement Durable, nouveaux enjeux sociétaux, sont ainsi placés au cœur de la stratégie du Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB). Plusieurs dossiers majeurs sont d’ores et déjà en cours.

Le diagnostic Développement Durable de la Bourgogne viticole : première pierre de l’édifice

Concept transversal, le Développement Durable englobe des aspects environnementaux, sociaux et économiques. Le BIVB, via sa Commission Technique et Qualité, a mandaté un cabinet spécialisé pour la réalisation du diagnostic Développement Durable de la Bourgogne viticole. Ce diagnostic servira à construire un plan d’actions mis en place jusqu’en 2015. Grâce à des études de terrain, des enquêtes menées en face à face avec les professionnels et de nombreux partenaires et acteurs du vignoble bourguignon, mais aussi à une analyse mathématique, le premier état des lieux est en cours de finalisation. Il met en exergue les forces et faiblesses de la Bourgogne en matière de Développement Durable. Surtout, il permettra de définir ce qu’est la notion de Développement Durable pour la filière vitivinicole bourguignonne. La restitution des résultats aura lieu fin mars 2012, à l’occasion d’un séminaire réservé aux professionnels et aux personnes ayant contribué, en aval, à la réalisation de ce projet. Afin de mener à bien l’ensemble de ce dossier et de disposer d’une personne ressource au sein du vignoble, Claire Pernet, a rejoint l’équipe du Pôle Technique et Qualité du BIVB au titre de Responsable Développent Durable. Elle mène à bien la réalisation de ce diagnostic qui servira de base pour l’élaboration d’un plan stratégique validé par l’Interprofession dont les premières lignes seront données lors du séminaire, grâce à des ateliers de travail constitués de professionnels. La déclinaison opérationnelle de la partie environnementale sera gérée au sein du Comité de Viticulture Durable, dont le BIVB est un des membres fondateurs, au côté de la FNEB (Fédération des Négociants Eleveurs de Grande Bourgogne) et de la CAVB (Confédération des Appellations et Vignerons de Bourgogne). D’autres acteurs, techniques et professionnels, issus des structures territoriales ou partenaires de la filière, le composent également. Toujours dans le cadre de son plan « Bourgognes Amplitude 2015 », le BIVB a décidé de soutenir les initiatives collectives en matière de Développement Durable. Ainsi, le BIVB propose de financer à hauteur de 50 %, sous réserve d’autofinancement par la structure porteuse du projet et selon un cahier des charges précis, des actions de terrain s’inscrivant dans une démarche de Développement Durable fédérative.



Un projet européen pour la biodiversité : BioDiVine Parallèlement, la Bourgogne a intégré, cette année, le projet européen « BioDiVine », qui vise à étudier le lien entre l’organisation des paysages viticoles et l’impact sur la biodiversité. La multiplication de la ressource végétale autour des vignobles engendre-t-elle l’implantation d’une faune plus diversifiée ? Quel en est l’impact sur la culture de la vigne ? De nombreux vignobles européens sont engagés dans ce projet. Trois sites proposés par la Bourgogne, à raison d’un par département (Irancy, Corton et Pouilly-Fuissé), ont été validés. Sur chaque site d’expérimentation, il s’agira d’établir une zone semi-naturelle, non plantée en vignes, permettant d’enrichir la biodiversité recensée (augmenter la diversité microbiologique, doubler le nombre d’oiseaux et de petits mammifères…). « Paysage de Corton » a déjà lancé un appel à candidature pour la plantation de haies et d’arbres et travaille sur l’enherbement et la confusion sexuelle. Les ODG de Pouilly-Fuissé et Irancy finalisent également leurs demandes pour la plantation de haies, l’enherbement inter-rang et des parcelles en repos, ainsi que pour des murets en pierres sèches. Les premières actions seront mises en place au niveau européen dès cette année. Au terme de ce projet, des plans de management du territoire seront établis et transférés aux différentes zones viticoles européennes, afin de mettre en place l’organisation paysagère la plus pertinente en termes de biodiversité. Ce transfert des acquis s’accompagnera de l’édition d’un guide technique à destination des vignerons.

Une conférence sur le Développement Durable pendant les Grands Jours de Bourgogne Quel meilleur évènement que les Grands Jours de Bourgogne pour présenter aux prescripteurs la démarche Développement Durable initiée au sein du vignoble bourguignon, dans le cadre du Plan « Bourgognes Amplitude 2015 » ? Le BIVB vous propose ainsi une conférence sur ce thème :

Mardi 20 mars au Palais des Congrès de Beaune de 17h à 18h.

Cette présentation sera suivie d’un focus sur le mode de production « bio » ainsi que d’une dégustation de vins issus de l’Agriculture Biologique (18h-20h).



Oenotourisme Les vignobles français attirent chaque année un tiers des touristes français et étrangers visitant le pays. Au milieu d’une offre riche, la Bourgogne se distingue grâce à ses vins de grande qualité, à l’histoire séculaire de son vignoble et à la passion des hommes et des femmes qui la font vivre. Initiés ou néophytes, notre région ouvre les portes de son vignoble à tous pour une découverte festive, chaleureuse et accueillante. Dans le cadre du Plan « Bourgogne Amplitude 2015 » dont l’un des principaux objectifs est de conforter un oenotourisme culturel, le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) souhaite renforcer, à l’échelle régionale, l’offre en matière d’oenotourisme. Pour faciliter cette approche, il est porteur de nombreux projets…

Un projet ambitieux et fédérateur : la Maison des Vins, de la Gastronomie et du Territoire en Bourgogne

La Bourgogne, haut lieu de l’oenotourisme, ne dispose pas encore d’un centre fédérateur où les touristes pourraient, en une demi-journée, découvrir toutes ses richesses. Pour combler ce manque, de nombreux partenaires institutionnels et touristiques s’unissent pour créer un projet ambitieux de Maison des Vins, de la Gastronomie et du Territoire. Ils souhaitent ainsi se doter d’un lieu référent, véritable « porte d’entrée » pour découvrir et comprendre la gastronomie, les vins de Bourgogne, le patrimoine et la culture nés de l'activité viticole. Cette maison devra s’inscrire dans un contexte régional où des structures existent déjà (Maison Mâconnaise des vins, Maison des vins de la Côte Châlonnaise, etc.). De la même manière, il tiendra compte d’un contexte national particulièrement dynamique, que ce soit en matière d’oenotourisme ou de promotion de la gastronomie française (Centre Culturel et Touristique du Vin de Bordeaux, Pavillon des Vins de France à Paris, Maison de la Gastronomie, etc.). La création de cette Maison s’inscrira également dans la dynamique régionale lancée par la candidature des Climats du Vignoble de Bourgogne au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Une étude d’opportunité et de définition est actuellement conduite. Elle est cofinancée par le Conseil Général de Côte d’Or, la Communauté d’Agglomération de Beaune, du Pays Beaunois et des services de l’État, voire de l’Europe. Les résultats seront connus en septembre 2012.



En route vers les Bourgognes : un nouveau guide pour des escapades gustatives, culturelles et festives au cœur des vignobles

Pour marquer le 20ème anniversaire de sa charte d’accueil De Vignes en Caves1, le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) édite une nouvelle brochure gratuite sur le tourisme viticole : En route vers les Bourgognes. Conçu pour accompagner les visiteurs dans leurs déplacements au sein du vignoble, ce guide français-anglais, est la fusion de deux anciennes publications de l’Interprofession : La Carte de la Route des Vins de Bourgogne et Bourgognes en Fête. Il répertorie, par vignoble :

les coordonnées de 317 Domaines, Maisons et Caves Coopératives, adhérentes à la charte d’accueil De Vignes en Caves (garantissant un accueil de qualité et personnalisé) et de nombreuses informations pratiques (langues parlées, horaires d’ouverture, hébergement et restauration pour ceux qui le proposent etc.)

près de 100 manifestations viticoles ayant lieu en Bourgogne tout au long de l’année

des itinéraires présentés sur cartes proposant la découverte, en voiture, à vélo ou même à pied, des routes des vins et de nombreux sites touristiques

1 Les signataires de la charte d’accueil De Vignes en Caves s’engagent à recevoir les visiteurs dans les

meilleures conditions : réserver un accueil chaleureux et personnalisé, à des heures préalablement fixées, proposer la dégustation gratuite d'au moins un vin, donner la possibilité de vente à emporter, un service d'expédition, etc.



Les offres labellisées « Vignobles & Découvertes » sont mentionnées et identifiables à l’aide du logo ci-contre. Créé par le Secrétaire d’État chargé du Tourisme en 2010, ce label national dédié à l’oenotourisme, permet d’identifier des destinations viticoles proposant une offre complète et de qualité : caves, patrimoine culturel et naturel, gastronomie, activités de loisirs, hébergements, agences réceptives, évènements etc.

Rappel des 3 territoires labellisés en 2010 :

« Dijon - Côte de Nuits »

« Côte et Hautes-Côtes de Beaune : Colline de Corton »

« Côte et Hautes-Côtes de Beaune : Colline de Montrachet » « Le Vignoble de Chablis et du Chablisien » a obtenu ce label, en février 2012, pour 43 prestations touristiques. Cela porte à quatre le nombre de sites labellisés et à près de 300 le nombre d’offres oenotouristiques qualifiées « Vignobles & Découvertes » en Bourgogne ! « En route vers les Bourgognes » est un guide très complet et utile. Il est disponible sur le site internet du BIVB et sur simple demande auprès de l’Interprofession et des prescripteurs touristiques (Offices de Tourisme, Syndicats d’Initiatives, Comités Régional et Départementaux du Tourisme, hôtels, campings, aéroport de Lyon). Retrouvez toutes les informations concernant l’oenotourisme en Bourgogne, dont les offres labellisées « Vignobles & Découvertes », via le moteur de recherche spécifique du site :

www.vins-bourgogne.fr

« A moi l’Aventure ! » : un kit original de jeux pour l’accueil des familles en caveau

Si l’oenotourisme se développe, il doit également être accessible aux familles. A partir du mois de mars 2012, le BIVB proposera aux professionnels du vin qui le souhaitent, des kits de jeux pour occuper les enfants de 3 à 10 ans et permettre ainsi aux parents de déguster sereinement. Ces jeux permettront de découvrir la vigne en s’amusant chez le vigneron. Ils ont été conçus pour les enfants de 3 à 6 ans (memory, puzzles…) et de 6 à 10 ans (jeu de questions avec roue du hasard, vrai-faux…). Chaque enfant pourra repartir avec un livret de 8 pages (mots croisés, coloriages…) lui permettant d’approfondir ses connaissances et de poursuivre ses activités à la maison, en famille. Alors plus une seconde à perdre, au printemps 2012, vite… tous en Bourgogne !

http://www.vins-bourgogne.fr/



Nos partenaires privilégiés Les Grands Jours de Bourgogne ne seraient rien sans l'implication des professionnels bourguignons (syndicats professionnels, Confréries, Domaines, Maisons de négoce, Caves coopératives) qui préparent à chaque édition des rendez-vous privilégiés pour leurs prescripteurs français ou étrangers et pour les journalistes. Mais la manifestation doit également beaucoup aux partenaires qui accompagnent ce succès et y contribuent largement. Le président Michel Baldassini et l'équipe des Grands Jours tiennent particulièrement à les remercier :

Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne 12 boulevard Bretonnière 21204 Beaune cedex [email protected] www.vins-bourgogne.fr

Conseil Régional de Bourgogne (voir communiqué de presse joint) 17 boulevard de la Trémouille BP 1602 21035 Dijon cedex www.region-bourgogne.fr

Conseil Général de Côte d'Or 53 bis rue de la Préfecture 21035 Dijon cedex www.cotedor.fr

Conseil Général de Saône et Loire Espace Duhesme 18 rue de Flacé 71026 Mâcon www.cg71.fr

Conseil Général de l’Yonne Hôtel du Département 1 rue de l'Etang Saint-Vigile 89089 AUXERRE CEDEX www.cg89.fr

Crédit Mutuel (voir communiqué de presse joint) 24 avenue Albert Camus BP 99898 21098 Dijon cedex 9 www.creditmutuel.fr

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Arc International (voir communiqué de presse joint) 10 boulevard Haussmann 75009 Paris Responsable des relations presse : Gaëlle Miel - Tél. 01 53 26 14 22 www.arc-inti.com Sales contact Chef & Sommelier : Thomas Meunier - Tél. 06 66 42 46 36 www.chefsommelier.fr

Association pour l’inscription des Climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial de l’UNESCO (voir communiqué de presse joint) 12 boulevard Bretonnière 21200 Beaune [email protected]

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gjb 2006 8ème édition - vins-bourgogne.fr · les grands jours de bourgogne 2012 - page 2 s o m...

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