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DOSSIER DE PRESSE Gilles Caron, Manifestations, rue Saint-Jacques, Paris, 6 mai 1968. Tirage d’époque, épreuve argentique © Fondation Gilles Caron H O R S L E S M U R S · H O R S L ES M U R S · H O R S L E S M U R S · Jeu de Paume / / Château de Tours Le conflit intérieur 21/06 − 02/11/2014 Gilles Caron

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Jeu de Paume // Château de Tours

Le conflit intérieur 21/06 − 02/11/2014

Gilles Caron

Commissaires d’expositionMichel Poivert, historien de la photographie, professeur, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Jean-Christophe Blaser, ex-conservateur, Musée de l’Elysée, Lausanne

PartenairesExposition du Musée de l’Elysée, Lausanne

en coproduction avec la Fondation Gilles Caron

et en collaboration avec le Jeu de Paume et la Ville de Tours.

Le Jeu de Paume est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication.

Il bénéficie du soutien de Neuflize Vie, mécène principal.

Partenaires MédiasA Nous Paris, France 3 Centre

Le conflit intérieur 21/06 − 02/11/2014

Gilles Caron

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Gilles Caron, Guerre du Viêtnam, combats sur la colline 875, Dak To, novembre-décembre 1967. Tirage d’époque, épreuve argentique© Fondation Gilles Caron

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HORS LES MURS

L’exPosition

Mémoire visuelle d’une époque, Gilles Caron (1939-1970) a relaté par l’image la chronique

des grands conflits contemporains (guerres des Six Jours, du Viêtnam, au Biafra et en Irlande

du Nord, Mai 68, répression du Printemps de Prague...) Il finira par payer cet engagement de

sa vie, lors d’un reportage au Cambodge.

Mobilisé comme parachutiste lors de la guerre d’Algérie, témoin des brutalités infligées aux civils, il

a cherché, en se lançant dans le photojournalisme, à passer de l’autre côté de la barrière pour faire

comprendre la situation de populations prises dans l’engrenage de la guerre. Une expérience dont il ne

ressortira pas apaisé moralement. Parti avec une vision héroïque de la photographie de guerre, Gilles Caron

finira par s’interroger sur la finalité de son métier : peut-on se contenter d’un rôle de témoin, de spectateur?

Il est l’un des premiers dans la profession à présenter les symptômes d’un conflit intérieur, d’une crise morale.

L’un des premiers à pratiquer une forme d’introspection désillusionnée qui mène le reporter à retourner

progressivement la caméra vers lui-même, devenir l’objet du récit photographique.

Pendant la guerre des Six Jours et au Viêtnam, au début de sa carrière, son intérêt se porte sur des figures

inactives — militaires ou prisonniers — absorbées dans leurs pensées, en train de lire, d’écrire ou de méditer.

Pendant la guerre du Biafra, Caron se révèle très sensible à la condition des enfants et autres victimes. Lors

de Mai 68 et en Irlande du Nord, il accorde beaucoup d’attention à ces acteurs emblématiques que sont

les lanceurs de pavés ou de cocktails Molotov, incarnations de la guérilla urbaine. Son inventivité n’apparaît

jamais mieux qu’à l’occasion des reportages réalisés dans les combats de rue, où son objectif transforme les

manifestations en véritables chorégraphies.

Reporter de guerre, régulièrement confronté à des situations extrêmes, Caron n’est pas pour autant

indifférent au spectacle des sixties, à la Nouvelle Vague et à la jeune scène musicale. Il lui arrive de

travailler comme photographe sur les plateaux de Godard ou de Truffaut et même comme photographe

de mode. Ce détour par le cinéma et la mode peut sembler très différent du reste de son travail. Il n’est

cependant pas sans laisser de traces dans son langage formel, comme en témoignent ses reportages

des manifestations au Quartier latin ou en Ulster. L’exposition s’achève sur un portrait anti-héroïque du

photoreporter. Cette conclusion, capitale pour l’histoire du photojournalisme, démontre que la conscience de

Caron et d’autres photoreporters devient à la fin des années 1960 une conscience malheureuse. Culpabilité,

narcissisme, parodie ou ironie… on ne sait plus vraiment quelle image ils se font finalement d’eux-mêmes.

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Gilles Caron, Bataille de Dak To, Viêtnam, soldat américain, novembre-décembre 1967. Tirage d’époque, épreuve argentique© Fondation Gilles Caron

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HORS LES MURS

ParCours de L’exPosition

Regroupant 150 images et documents d’archives provenant de la Fondation Gilles

Caron, de la collection du Musée de l’Elysée et de collections privées, l’exposition

propose un parcours en six temps permettant de redécouvrir l’un des plus importants

photoreporters du XXe siècle :

Héroïsme - La conscience de l’événementSurnommé le « Capa français » par Henri Cartier-Bresson, Caron offre sur les différents théâtres

d’opération militaire des preuves de son audace et de ses qualités de reporter.

regard intérieur - L’Homme aux prises avec l’HistoireCette partie illustre les choix récurrents de Caron pour des figures absorbées, fragilisées par

l’événement : prisonniers militaires, victimes civiles, soldats représentés en train de réfléchir et de lire,

en train de contempler et de guetter, soit pour une iconographie de l’inaction inédite.

douleurs des autres - Figures et icônes compassionnellesIl s’agit ici de montrer la profonde sensibilité du photographe face à la douleur des autres. Le

cas des enfants faméliques, la figure de l’enfance sacrifiée par les conflits marque le début d’une

iconographie compassionnelle moderne.

révolte - Manifs et guérillas : l’icône du lanceurDans ses portaits de révoltés (ouvriers, paysans, étudiants), Caron accorde une importance

particulière à la figure du lanceur : David contre Goliath. Cette représentation des corps au combat

s’offre comme une chorégraphie qu’il décline de Paris, en Mai 68 à Londonderry et à Prague.

nouvelle Vague - Passion de la jeunesse sixtiesCaron donne une représentation de la jeunesse qui passe aussi bien par les égéries sixties (les

actrices, les chanteuses) que par la rue et les universités. De plus, il connaît l’expérience des

reportages sur les tournages de Truffaut et Godard.

La dernière image - Le reporter comme objet du reportageAprès le Biafra et le Tchad, le doute s’installe. L’objectif de l’appareil se retourne vers le reporter

et ses confrères. Les images de reportage documentent l’acte même du photoreporter. C’est un

portrait en demi-teinte, anti-héroïque, que Caron nous livre du métier de photojournaliste.

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Gilles Caron, Manifestations anticatholiques, Londonderry, Irlande du Nord, août 1969. Tirage moderne d’après film positif couleur © Fondation Gilles Caron

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HORS LES MURS

GiLLes Caron (1939-1970)

1939 8 juillet : Gilles Caron naît à Neuilly-sur-Seine.

1946 à la suite de la séparation de ses parents, il est envoyé en pension à

Argentière (Haute-Savoie). Il y restera cinq ans.

1954 Il rencontre André Charlemagne Derain, fils du grand peintre fauviste, à l’école

anglaise de Port-Marly, Yvelines.

1958 Il fait un an d’études supérieures de journalisme à l’école des hautes études

internationales à Paris. Voyage en Yougoslavie, Turquie et Inde en auto-stop.

1959 Il passe son brevet de parachutiste civil. Service militaire de vingt-huit mois, dont

vingt-deux en Algérie. Gilles fait deux mois de prison à la suite de son refus de

combattre après le putsch d’Alger.

1962 Il termine son service avec interdiction de port d’arme. à son retour en France,

il épouse Marianne. Ils se connaissent depuis qu’ils ont treize ans et demis.

1964 Il fait un stage chez Patrice Molinard, photographe de publicité et de mode.

1965 Il entre à l’agence Apis (Agence Parisienne d’Information Sociale). Tournages de

films, premières de spectacles, réunions de conseil des ministres et manifestations.

Rencontre Raymond Depardon.

Août : tournage de La guerre est finie d’Alain Resnais.

1966 19 février : il fait la une de France-Soir avec Marcel Leroy-Finville (écroué dans le

cadre de l’enlèvement et de l’assassinat de Ben Barka) durant sa promenade à la

prison de la Santé.

Mai : il travaille à Paris pour l’agence de mode Photographic Service, dirigée par

Giancarlo Botti.

Décembre : il rejoint l’équipe fondatrice de Gamma, Raymond Depardon, Hubert

Henrotte, Jean Monteux et Hugues Vassal.

1967 Tournage de Week-end de Jean-Luc Godard.

5-10 juin, guerre des Six-Jours : il entre à Jérusalem avec l’armée israélienne puis

gagne le canal de Suez avec les forces du général Ariel Sharon.

La publication de ses images dans Paris Match fait de l’agence Gamma la première

agence mondiale.

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Gilles Caron, Guerre du Biafra, villageois ramenant un proche défunt, juillet 1968. Tirage moderne d’après film positif couleur© Fondation Gilles Caron

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HORS LES MURS

Novembre et décembre : il est au Viêtnam, notamment à Dak To, durant l’une des

batailles les plus dures du conflit (colline 875).

1968 Février : tournage de Baisers volés de François Truffaut.

Avril : il couvre la guerre civile au Biafra. Il se retrouve aux côtés de

Don McCullin, son rival et ami, qui travaille pour le Sunday Times Magazine de

Londres.

Mai : début des révoltes étudiantes à Paris qui gagnent toute la France et provoquent

une grève générale. Il couvre au quotidien les manifestations étudiantes à Paris ;

suit le président Charles de Gaulle en visite officielle en Roumanie entre le 14

et le 18 mai.

Juillet : deuxième voyage au Biafra, cette fois avec Raymond Depardon.

Tournage de Slogan de Pierre Grimblat, rencontre de Jane Birkin et Serge Gainsbourg.

Septembre : il se rend à Mexico à la suite de manifestations estudiantines

violemment réprimées à la veille des Jeux olympiques.

Novembre : troisième reportage au Biafra.

Décembre : il est en Guinée portugaise.

1969 Août : il couvre les manifestations catholiques à Londonderry et Belfast en

Irlande du Nord. Quelques jours plus tard, il suit l’anniversaire de l’écrasement

du Printemps de Prague, en Tchécoslovaquie, par les chars soviétiques.

Dans son numéro du 30 août, Paris Match publie simultanément les deux reportages.

1970 Janvier-février : il fait partie d’une expédition dans le Tibesti tchadien organisée

par Robert Pledge, avec Raymond Depardon et Michel Honorin, pour couvrir

la rébellion des Toubous contre le pouvoir central de Fort-Lamy (N’djamena) soutenu

par le gouvernement français. Tombés dans une embuscade, les quatre journalistes

sont retenus un mois prisonniers par les forces gouvernementales.

Avril : il se rend au Cambodge au lendemain de la déposition du prince

Norodom Sihanouk par le général Lon Nol. Le 5 avril, premier d’une vingtaine

de journalistes et de coopérants de toutes nationalités, il disparaît avec deux autres

Français, le reporter Guy Hannoteaux et le coopérant Michel Visot, sur la route n° 1

qui relie le Cambodge au Viêtnam dans une zone contrôlée par les Khmers rouges

de Pol Pot. Il a 30 ans.

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Gilles Caron, Après un affrontement entre manifestants catholiques et la police de l’Ulster, Irlande du Nord, août 1969Tirage moderne d’après négatif original © Fondation Gilles Caron

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HORS LES MURS

entretien de MiCHeL PoiVert, CoMMissaire

En quoi les images de Gilles Caron nous permettent aujourd’hui de mieux comprendre l’histoire

du photojournalisme du XXe siècle ?

Les archives de la Fondation Gilles Caron forment une sorte de conservatoire. On y trouve aussi bien les

négatifs et les planches-contacts, les vintages et les vues couleur que les publications de presse et d’autres

documents de compte et de commande. On peut donc reconstituer le métier du reporter sans se contenter

d’une vision de la « réception » par la diffusion de la presse qui est le « produit final » du métier. Ces coulisses

du photoreportage sont donc précieuses pour caractériser ce que j’appelle « l’informe de l’information », soit

les images produites par le photographe mais qui ne sont pas encore filtrées par l’éditing des rédactions

de journaux qui, eux, constituent les « formes de l’information ». Sur le plan des images elles-mêmes, cette

compréhension des enjeux du reportage se fait donc de l’intérieur : comment le photographe conduit son

affaire, quels choix intuitifs ou réfléchis fait-il sur le terrain, comment concentre-t-il son regard sur certains

événements… On peut ainsi suivre la méthode du reporter (ou son absence de méthode), accéder au

« making off » de son reportage en s’intéressant à des vues qui peuvent être marginales par rapport au

standard du reportage ; on suit l’intérêt de Caron pour les civils, la vie dans les villes qu’il traverse, sa manière

de combler les temps d’attente avant de partir sur les point chauds et qui révèle sa sensibilité au monde.

Quel apport majeur constitue la couverture des grands conflits par Gilles Caron au milieu des

années 1960 ?

Cette époque voit évoluer l’art de la guerre si l’on peut dire. En Algérie, au tournant des années 1960,

Caron en tant que militaire découvre les horreurs de la guerre asymétrique, c’est-à-dire la guerre au

sein des populations. Cette guerre dite moderne devient le grand schéma conflictuel du XXe siècle et se

poursuit aujourd’hui. Il ne s’agit plus de montrer deux armées régulières sur un champ de bataille mais de

décrypter visuellement l’interaction des forces, de donner à comprendre le chaos et la violence. Pour cela,

Caron comprend tout de suite qu’il faut mettre la figure du civil au centre du reportage, ce civil qui, par sa

souffrance, donne à comprendre les enjeux de la guerre moderne. L’invention de Caron est là, dans l’attention

permanente aux « gens », ces images fonctionnent rapidement comme des miroirs pour qui les regarde : les

civils ce sont nous, nos amis, nos parents : il a fait de la guerre moderne un événement que tout le monde peut

s’approprier.

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Gilles Caron, Daniel Cohn-Bendit face à un CRS devant la Sorbonne, Paris, 6 mai 1968. Tirage d’époque, épreuve argentique© Fondation Gilles Caron

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HORS LES MURS

La contribution de Gilles Caron se situe-t-elle également dans sa relation à l’évolution

du statut même du photoreporter ?

C’est là le profond intérêt de ce photographe : cultivé et formé à l’esprit critique, la guerre moderne

lui permet de réfléchir, au sens propre du terme, au rôle qu’il joue dans le système de l’information.

à la fois héroïque dans son action et méditatif dans sa représentation des civils, Caron s’interroge

sur ce grand écart et sur la place qu’il doit prendre. Quel sens peut avoir un métier qui vous met

dans la position de regarder les gens mourir sans pouvoir les aider concrètement ? L’épisode de la

famine organisée au Biafra (1968), qui inaugure le genre si terrible des enfants mourant de faim, est

déterminant pour lui. Alors que de jeunes « médecins sans frontières » sauvent en soignant, que fait

le « témoin » journaliste ? Certes, il montre et dénonce, mais comme le rappelle Caron, le reporter

doit avant tout raconter une histoire et entrer dans le format des journaux et du rédactionnel presse.

La terrible image qu’il fait de son confrère Depardon en train de filmer un enfant mourant vaut

comme manifeste : le témoin est-il légitime dans une telle situation ? Pour moi, Caron ouvre le dernier

grand chapitre de l’histoire du photojournalisme, celui de sa crise morale, qui n’est pas terminé. »

«

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autour de L’exPosition un partenariat inédit signé pour la mise en place d’un parcours « images et arts visuels » à tours

Depuis 2010, le Jeu de Paume et le CCC – Centre de création contemporaine de Tours se sont associés à

l’université François-Rabelais et à la Ville de Tours pour développer, en collaboration avec la direction des

services départementaux de l’Éducation nationale d’Indre-et-Loire, un parcours spécifique autour de la

transmission de l’histoire de la photographie et des arts visuels à Tours.

Formation à la médiation Chaque année, des étudiants du master d’histoire de l’art de l’université François-Rabelais participent à

cette formation professionnalisante et diplômante, encadrée par les équipes du CCC, du Jeu de Paume et

par un enseignant d’histoire de l’art de l’université. L’objectif est de permettre aux étudiants d’acquérir des

compétences et une expérience en matière de sensibilisation de tous les publics, notamment les publics

scolaires et jeunes. Les étudiants constituent une équipe qui assure les visites commentées des expositions.

dossiers documentaires Des dossiers documentaires sont réalisés pour chacune des expositions du Jeu de Paume au Château de

Tours. Ces dossiers rassemblent des éléments d’information, d’analyse et de réflexion autour des images

présentées ainsi que des pistes de travail et des regards croisés entre les expositions du Jeu de Paume hors les

murs et les projets artistiques du CCC. Ces dossiers sont disponibles sur demande ou téléchargeables sur le

site Internet du Jeu de Paume.

Visites-conférences Des visites destinées aux visiteurs individuels ont lieu tous les samedis à 15 h au Château de Tours ; le premier

samedi du mois, ces visites sont couplées avec celle de l’exposition du CCC à 16 h 30.

Des visites-conférences sont proposées sur rendez-vous pour les groupes adultes, associations et étudiants, du

mardi au vendredi.

Des visites commentées des expositions sont conçues pour les groupes scolaires et périscolaires sur rendez-

vous. Elles sont préparées en amont et adaptées en fonction des classes ou des groupes.

Pour l’exposition « Gilles Caron. Le conflit intérieur », les visites sont proposées aux élèves de collège et de

lycée. Certaines images, prises dans des contextes de guerre et de conflits, peuvent heurter la sensibilité des

plus jeunes.

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HORS LES MURS

espace éducatif Situé au premier étage du Château de Tours, l’espace éducatif peut offrir aux publics scolaires et

périscolaires, aux groupes et aux associations, des activités thématiques qui permettent de prolonger certains

des axes de réflexion abordés pendant les visites, en reprenant notions et questions comme en associant

image et langage.

Pendant l’exposition « Gilles Caron. Le conflit intérieur », cet espace propose à l’ensemble du public des

éléments de documentation et des ouvrages en consultation.

rencontres académiques et professionnelles En lien avec la direction des services départementaux de l’Éducation nationale d’Indre-et-Loire, des rencontres

académiques sont organisées au Château de Tours et au CCC pour chacune des expositions, afin de

présenter celles-ci aux enseignants, de les mettre en relation avec les programmes scolaires, de préparer la

visite des élèves et d’échanger sur les projets de classe en cours. Ces visites, spécifiquement réservées aux

enseignants, peuvent être intégrées au plan départemental des animations pédagogiques ou aux stages de

formation organisés par l’académie.

Des invitations en matinées sont proposées aux travailleurs sociaux des relais de l’association « Cultures du

cœur » d’Indre-et-Loire. En lien avec la présentation commentée de l’exposition en cours, des échanges et des

activités sont initiés pour les partenaires.

Actions de sensibilisation aux images et aux arts visuelsCes actions (visites commentées, parcours et regards croisés, activités) sont proposées de manière

complémentaire par le Jeu de Paume hors les murs et le CCC, en lien avec les thématiques annuelles

des actions éducatives de la Ville de Tours et des projets académiques de l’Éducation nationale, pour

accompagner les classes et les publics dans la découverte des expositions, des images et des œuvres.

Information et réservation

Pour le Jeu de Paume hors les murs au Château de Tours : 02 47 70 88 46 / [email protected]

Pour le CCC – Centre de Création Contemporaine de Tours : 02 47 66 50 00 / [email protected]

à tours également

Le CCC – Centre de Création Contemporaine de Tours présente l’exposition de Michel Verjux

du 21 juin au 28 septembre 2014.

www.ccc-art.com

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Gilles Caron, Grève des étudiants, université de Nanterre, près de Paris, mars 1968. Tirage moderne d’après négatif original.© Fondation Gilles Caron

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HORS LES MURS

iMaGes Presse

Conditions d’utilisation

Les images sont utilisables et libres de droit pour la presse, dans le cadre de la seule promotion de

l’exposition et pendant la durée de celle-ci. L’affichage sur les sites Internet ne doit pas excéder 72 DPI.

GC 01Gilles CaronGuerre du Viêtnam, combats sur la colline 875, Dak To, novembre-décembre 1967Tirage d’époque, épreuve argentique

© Fondation Gilles Caron

GC 02Gilles CaronViêtnam, division hélico, novembre 1967Tirage d’époque, épreuve argentique© Fondation Gilles Caron

GC 03Gilles CaronBataille de Dak To, Viêtnam, soldat américain, novembre-décembre 1967Tirage d’époque, épreuve argentique

© Fondation Gilles Caron

HéRoïSME

REGaRdS INtéRIEuRS

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GC 05Gilles Caron Guerre des Six-Jours, victimes civiles, juin 1967Tirage d’époque, épreuve argentique© Fondation Gilles Caron

GC 04Gilles CaronGuerre du Biafra, soldat biafrais, 1968Tirage moderne d’après négatif original

© Fondation Gilles Caron

GC 06Gilles CaronGuerre du Biafra, juillet 1968Tirage d’époque, épreuve argentique© Fondation Gilles Caron

GC 07Gilles CaronGuerre du Biafra, villageois ramenant un proche défunt, juillet 1968Tirage moderne d’après film positif couleur

© Fondation Gilles Caron

douLEuRS dES autRES

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HORS LES MURS

GC 08Gilles CaronManifestations, Paris, mai 1968Tirage d’époque, épreuve argentique

© Fondation Gilles Caron

GC 09Gilles CaronManifestations, Londonderry, Irlande du Nord, août 1969Tirage d’époque, épreuve argentique

© Fondation Gilles Caron

GC 10Gilles CaronManifestations, Londonderry, Irlande du Nord, août 1969Tirage moderne d’après négatif original

© Fondation Gilles Caron

GC 11Gilles Caron Manifestation lors du premier anniversaire de la répression sovétique du Printemps de Prague, Tchécoslovaquie, 21 août 1969Tirage d’époque, épreuve argentique

© Fondation Gilles Caron

MouVEMENtS dE RéVoLtE

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GC 12Gilles CaronManifestation, rue Saint-Jacques, Paris, 6 mai 1968Tirage d’époque, épreuve argentique

© Fondation Gilles Caron

GC 13Gilles CaronManifestations anticatholiques, Londonderry, Irlande du Nord, août 1969Tirage moderne d’après film positif couleur

© Fondation Gilles Caron

GC 14Gilles CaronManifestations, Londonderry, Irlande du Nord, août 1969 Tirage moderne d’après négatif original© Fondation Gilles Caron

GC 15Gilles CaronManifestations antisoviétiques, Prague, Tchécoslovaquie, août 1969Tirage moderne d’après négatif original

© Fondation Gilles Caron

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HORS LES MURS

GC 16Gilles CaronDaniel Cohn-Bendit face à un CRS devant la Sorbonne, Paris, 6 mai 1968Tirage d’époque, épreuve argentique© Fondation Gilles Caron

GC 17Gilles CaronGrève des étudiants, université de Nanterre, près de Paris, mars 1968Tirage moderne d’après négatif original© Fondation Gilles Caron

GC 18Gilles CaronAprès un affrontement entre manifestants catholiques et la police de l’Ulster,Irlande du Nord, août 1969Tirage moderne d’après négatif original© Fondation Gilles Caron

GC 19Gilles CaronGuerre du Biafra, Gilles Caron, autoportrait, juillet 1968Tirage moderne, épreuve argentique© Fondation Gilles Caron

CoNSCIENCE MaLHEuREuSE

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GC 20Gilles CaronLe mannequin anglais Twiggy, Paris, mars 1967Tirage moderne d’après négiatif original© Fondation Gilles Caron

NouVELLE VaGuE

GC 21Gilles Caron

PoRtRaIt

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HORS LES MURS

déCouvrez le maGazIne en lIGne du Jeu de PaumeWWW.JeudePaume.orG/lemaGazIne

inForMations Pratiques Château de toursAdresse

25, avenue André Malraux 37000 Tours

Renseignements : 02 47 21 61 95 / www.tours.fr

Horaires d’ouverture

Du mardi au vendredi : 14 h-18 h

Samedi et dimanche : 14 h 15-18 h

Entrée gratuite

Visites commentées destinées aux visiteurs individuels

Samedi : 15 h

Visites couplées avec l’exposition du CCC – Centre de création contemporaine de tours

Le premier samedi du mois : 16 h 30

Visites commentées pour les groupes adultes, associations, scolaires et publics jeunes

Information et réservation : 02 47 70 88 46 / [email protected]

Jeu de PaumeAdresse

1, place de la Concorde 75008 Paris

Renseignements : 01 47 03 12 50 / www.jeudepaume.org

Visuels presseVisuels libres de droit téléchargeables sur le site www.jeudepaume.org

Rubrique : Professionnels / Identifiant : presskit / Mot de passe : photos

ContactsRelations presse Jeu de Paume : Annabelle Floriant

01 47 03 13 22 / 06 42 53 04 07 / [email protected]

Communication Jeu de Paume : Anne Racine

01 47 03 13 29 / [email protected]

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