geste nature - sirtom maurienne · beaucoup trop de plastiques finissent encore dans la nature....

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DES ACTIONS CONCRÈTES édito Bravo les Mauriennais ! Depuis des années on vous demande de faire attention, de faire des efforts, de trier, d’aller à la déchèterie, de composter vos déchets alimentaires, de mettre vos tontes de gazon dans la benne de déchets verts… et vous avez joué le jeu ! Conscients de l’enjeu environnemental et financier induits, vous avez eu cette attitude citoyenne et vous avez si bien réussi que nous avons pu, grâce à vous, contenir le coût de la collecte et du traitement des ordures ménagères. On ne vous l’avait jamais dit et il m’a semblé indispensable de le faire. Il ne faut pas oublier dans ces remerciements les plus jeunes, écoliers et collégiens : ce sont eux les vecteurs essentiels de la citoyenneté de demain, ils sont les Mauriennais éco- responsables du XXI ème siècle. Alors un seul mot d’ordre : “Continuons ensemble pour une Maurienne plus propre et plus respectueuse de l’environnement ! ” Christian SIMON, Président du SIRTOMM GESTE NATURE Jeunesse et (éco)responsabilité Inscrire les élèves dans des réflexions et des actions autour des questions environnementales ? C’est le but du dispositif « Établissement éco-responsable » initié par l’État et la Région en 2006, et dont le collège de Cuines a obtenu le label en mai dernier. Le point avec Sabine Hoffman, professeure de physique-chimie référente de ce projet d’envergure. JUIN 2016 Journal d’informations du Syndicat Intercommunal de Ramassage et de Traitement des Ordures Ménagères de Maurienne SIRTOMM 82, avenue de la Riondaz 73870 St-Julien-Montdenis Horaires d’accueil 8:00>12:00 et 13:30>17:00 Tél. 04 79 59 92 28 [email protected] www.sirtom-maurienne.com Comment obtient-on le label « Collège Éco-responsable » ? La démarche doit fédérer l’ensemble des acteurs de l’établissement, du proviseur à l’agent d’entre- tien, en passant par les professeurs et le chef cui- sinier. Au collège, 13 professeurs ont suivi un stage spécifique. Notre gestionnaire est également très impliquée, et les agents du collège ont tous été sensibilisés. Les élèves élisent ensuite des « Éco-délégués », chargés de proposer des actions et de les mettre en œuvre. Il faut ensuite déposer un dossier auprès de la Région. Nous avions sollicité le label de niveau 1 et avons obtenu celui de niveau 2, plus avancé, reconnaissant la recherche d’une cohérence édu- cative autour de l’enseignement au Développement Durable. Ce fut une heureuse surprise ! Quels thèmes avez-vous présenté dans votre demande ? Le tri du papier, le tri des déchets en général et la problématique des transports. Pour mettre en place le tri du papier au collège, les éco-délégués ont fabriqué des boîtes en carton afin de recueillir les feuilles de papier usagées dans chaque classe, et les agents d’entretien auront désormais la consigne de les déposer dans le conteneur à tri. Simple, mais efficace. En matière de tri, vos actions sont loin de s’arrêter à celui des papiers… En effet, nous menons une réflexion globale sur le gaspillage alimentaire. Un composteur a été instal- lé dans l’établissement afin de récupérer les déchets de cuisine et les restes de repas des élèves. Et pour réduire ce gaspil- lage en amont, nos éco-délégués ont imaginé diminuer la taille des assiettes de la cantine, partant du principe qu’il valait mieux re- tourner se servir que jeter de la nourriture en trop. D’autres perspectives ? Oui, nous développons un projet de jardin pédagogique. Nous n’y planterons que des légumes pou- vant être consommés durant l’année scolaire : légumes d’automne et d’hiver, parmi lesquels les salades, épinards, choux, radis… avec la mise en place d’un récupérateur d’eau pour évoquer aussi avec les élèves la problématique cru- ciale de la gestion de l’eau potable… “ Je me suis investie dans ce groupe pour pouvoir offrir un monde meilleur aux générations futures et pour sensibiliser les élèves au tri, au recyclage et à la biodiversité. Pour moi, le plus important est de lutter contre la pollution et la fonte des glaciers.” Andrea, classe de 5 ème “ Le réchauffement climatique et l’extinction des espèces sont des sujets qui me touchent. En devenant éco-déléguée, j’ai l’impression de me sentir utile. Je peux sensibiliser mes amis au tri des déchets, car beaucoup ne le font pas chez eux et leur apprendre à respecter la nature.” Séléna, classe de 5 ème Tri du papier dans tout l’établissement Tri des déchets organiques à la cantine Mise en place d’un composteur Sensibilisation au gaspillage alimentaire Sensibilisation des agents d’entretien, utilisation de produits naturels Projet de jardin pédagogique Animations sur le tri des déchets et le compost par le SIRTOMM

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Des actions concrètes

édito

Bravo les Mauriennais !Depuis des années on vous demande de faire attention, de faire des efforts, de trier, d’aller à la déchèterie, de composter vos déchets alimentaires, de mettre vos tontes de gazon dans la benne de déchets verts… et vous avez joué le jeu !

Conscients de l’enjeu environnemental et financier induits, vous avez eu cette attitude citoyenne et vous avez si bien réussi que nous avons pu, grâce à vous, contenir le coût de la collecte et du traitement des ordures ménagères.

On ne vous l’avait jamais dit et il m’a semblé indispensable de le faire. Il ne faut pas oublier dans ces remerciements les plus jeunes, écoliers et collégiens : ce sont eux les vecteurs essentiels de la citoyenneté de demain, ils sont les Mauriennais éco-responsables du XXIème siècle. Alors un seul mot d’ordre : “Continuons ensemble pour une Maurienne plus propre et plus respectueuse de l’environnement ! ”

Christian SIMON, Président du SIRTOMM

GESTE NATURE

Jeunesse et (éco)responsabilitéInscrire les élèves dans des réflexions et des actions autour des questions environnementales ? C’est le but du dispositif « établissement éco-responsable » initié par l’état et la Région en 2006, et dont le collège de Cuines a obtenu le label en mai dernier. Le point avec Sabine Hoffman, professeure de physique-chimie référente de ce projet d’envergure.

JUIN 2016Journal d’informations du Syndicat Intercommunal de Ramassage et de Traitement des Ordures Ménagères de Maurienne

SIRTOMM 82, avenue de la Riondaz 73870 St-Julien-Montdenis

Horaires d’accueil 8:00>12:00 et 13:30>17:00Tél. 04 79 59 92 28

[email protected] www.sirtom-maurienne.com

Comment obtient-on le label« Collège éco-responsable » ? La démarche doit fédérer l’ensemble des acteurs de l’établissement, du proviseur à l’agent d’entre-tien, en passant par les professeurs et le chef cui-sinier. Au collège, 13 professeurs ont suivi un stage spécifique. Notre gestionnaire est également très impliquée, et les agents du collège ont tous été sensibilisés. Les élèves élisent ensuite des « éco-délégués », chargés de proposer des actions et de les mettre en œuvre. Il faut ensuite déposer un dossier auprès de la Région. Nous avions sollicité le label de niveau 1 et avons obtenu celui de niveau 2, plus avancé, reconnaissant la recherche d’une cohérence édu-cative autour de l’enseignement au Développement Durable. Ce fut une heureuse surprise !

Quels thèmes avez-vous présenté dans votre demande ? Le tri du papier, le tri des déchets en général et la problématique des transports. Pour mettre en place le tri du papier au collège, les éco-délégués ont fabriqué des boîtes en carton afin de recueillir les feuilles de papier usagées dans chaque classe, et

les agents d’entretien auront désormais la consigne de les déposer dans le conteneur à tri. Simple, mais efficace.

En matière de tri, vos actions sont loin de s’arrêter à celui des papiers… En effet, nous menons une réflexion globale sur le gaspillage alimentaire. Un composteur a été instal-

lé dans l’établissement afin de récupérer les déchets de cuisine et les restes de repas

des élèves. Et pour réduire ce gaspil-lage en amont, nos éco-délégués

ont imaginé diminuer la taille des assiettes de la cantine, partant du principe qu’il valait mieux re-tourner se servir que jeter de la nourriture en trop.

D’autres perspectives ? Oui, nous développons un projet

de jardin pédagogique. Nous n’y planterons que des légumes pou-

vant être consommés durant l’année scolaire : légumes d’automne et d’hiver,

parmi lesquels les salades, épinards, choux, radis… avec la mise en place d’un récupérateur d’eau pour évoquer aussi avec les élèves la problématique cru-ciale de la gestion de l’eau potable…

“ Je me suis investie dans ce groupe pour

pouvoir offrir un monde meilleur aux générations futures et pour sensibiliser les élèves au tri, au

recyclage et à la biodiversité. Pour

moi, le plus important est de lutter contre la pollution et la fonte

des glaciers.”

Andrea, classe de 5ème

“ Le réchauffement climatique et

l’extinction des espèces sont des

sujets qui me touchent. En devenant

éco-déléguée, j’ai l’impression de me sentir utile. Je peux

sensibiliser mes amis au tri des déchets, car beaucoup ne le font pas chez eux et leur

apprendre à respecter la nature.”

Séléna, classe de 5ème

Tri du papier dans tout

l’établissement

Tri des déchets organiques à la

cantine

Mise en place d’un composteur

Sensibilisation au gaspillage alimentaire

Sensibilisation des agents d’entretien,

utilisation de produits naturels

Projet de jardin pédagogique

Animations sur le tri des déchets et le compost par le

SIRTOMM

Regardez un instant autour de vous… Alimentation, hygiène, santé, jeux, multimédias, loisirs : le plastique est partout ! La preuve ? En 2015, 322 millions de tonnes de plastique ont été produites dans le monde, soit l’équivalent de 8,4 millions de semi-remorques !

Où est le problème avec le plastique, puisqu’il se recycle ? Le problème, c’est que seulement 24% des plastiques sont recyclés en France (les fameux flacons et bouteilles). Les 76 % restant finissent leur vie en valorisation énergétique (incinération) ou en enfouissement. Et si l’on trie peu le plastique en France, c’est parce qu’il n’existe pas encore suffisamment de filières de recyclage pour les pots, barquettes et films en plastique. Dommage, lorsque l’on sait qu’1 kg de plastique recyclé permet d’économiser 0,8 kg de pétrole brut ! « Cependant, des expérimentations ont lieu en France, notamment à Grenoble. Et ces consignes

de tri élargies devront être mises en place d’ici 2022 sur l’ensemble du territoire, avec pour objectif de doubler le taux de recyclage actuel » précise Isabelle Cabrol, responsable des opérations chez Eco-emballages.

Alors où est le problème avec le plastique, puisqu’il est soit trié, soit valorisé énergétiquement ? Le problème, c’est que beaucoup trop de plastiques finissent encore dans la nature. L’union Internationale pour la conservation de la Nature estime que 10 millions de tonnes de plastique sont reversées chaque année dans l’océan. Pour preuve les résultats alarmants de l’expédition Race For Water, qui a récemment mesuré sur les plages les plus polluées des concentrations en plastique de près de 94 000 microparticules par mètre carré.

La solution ? Changer nos modes de consommation. Lors de nos achats, bannissons les sacs plastiques, même bio-sourcés, en optant pour le sac en tissu réutilisable ; ne choisissons que des contenants recyclables, et révisons nos consignes de tri, évitons au maximum les produits suremballés et les formats individuels, achetons, enfin, nos produits en vrac, et réapprenons à faire certaines choses par nous-mêmes. Autant de petits gestes, qui, mis bout à bout, auront un impact certain sur la santé de notre Terre.

En sac ou en vrac ? Le match

Le temps de lire ces deux pages

(15 minutes)

9 millions de kg de plastique

auront été produits dans le monde

...

TROP DE POTSCes plastiques que l’on jette… trop vite

170c’est le nombre de pots de yaourt que consomme annuellement chaque français.

7,5 milliardsc’est le nombre de pots de yaourts consommés en France chaque année et immédiatement jetés à la poubelle.

Le tour d’Europe en un seul yaourtIngrédients, emballages, conditionnement, distribution : selon la thèse soutenue par l’étudiante allemande Stéphanie Böde en 1993, le transport nécessaire à la mise en rayon d’un yaourt à la fraise produit par une coopérative de Stuttgart représente 9 115 km !

Pas de potEn 2010, une ONG britannique antigaspillage alimentaire, le Waste and Resources Action Programme, s’est amusée à compter les yaourts jetés à la poubelle sans même avoir été ouverts. Il en est ressorti qu’outre-Manche, chaque année, 484 millions de « yoghurts » finissent leur vie à l’incinérateur sans que l’opercule n’ait été percé !

La yaourtière au goût du jourLimiter sa consommation de yaourt sans pour autant s’en passer… Et si vous investissiez dans une yaourtière ? Peu onéreuse, la yaourtière permet la réalisation de huit à douze yaourts à la fois. Mélangez un litre de lait et un yaourt et le tour est joué ! Libre à vous d’y rajouter sucre, confiture, et huiles essentielles de citron, d’orange… Quant aux déchets générés, comptez une bouteille de lait (recyclable) par fournée. Un régal pour les papilles et un vrai geste pour l’environnement !

Source : le Monde Planète et Planetoscope

PlexitExit (dehors) le plastique

Le 9 avril dernier débutait à Lorient l’Odyssée Race For Water : une ex-pédition planétaire chargée de mesurer la présence de plastiques dans les mers. à bord d’un cata-maran de 35 m de long alimenté à 100 % par les énergies renou-velables, un laboratoire et une équipe de scientifiques étudieront pendant cinq ans l’effet des micro-particules sur l’environnement ma-rin et la détérioration du plastique dans l’eau.Les déchets plastiques ne cessent en effet de s’accumu-ler dans l’océan, avec des conséquences sur la chaîne alimentaire. On estime que 10 millions de tonnes de plastique sont déversées chaque année dans l’océan.

à chaque escale, l’équipage accueillera les visiteurs, écoliers et responsables politiques, dans l’espoir d’éveil-ler les consciences.L’équipage fera aussi la promotion de containers trans-portables de recyclage qui permettront aux personnes les plus démunies de ramasser les sacs plastiques contre rémunération. « Car la solution est à terre », insiste Marco Simeoni, fondateur de Race For Water, « et il faut tout mettre en œuvre pour que les déchets plastiques ne puissent plus atteindre l’eau. »

Dans les océans, on comptabilise aujourd’hui 5 kg de poisson pour 1 kg de plastique. Si rien n’est fait, ce sera 5 kg de plastique pour 5 kg de poisson en 2050.

Sources : Francetvinfo.fr / raceforwater.com

Demain, un océan de plastique ?

4siècles

est le temps nécessaire

à la décomposition

d’un simple bouchon

en plastique dans la nature

En mer du nord, les estomacs de

94 % des oiseaux

contiennent du plastique

92 kgc’est la

consommation de plastique

par habitant en Europe en 2000

La production de

1 kg de plastique

=2,3 kg

de pétrole

10 tonnes

de plastique par seconde

sont produitesdans le monde

« Le taux de recyclage des bouteilles et flacons

en 2015 est de 55 %, ce qui signifie que l’on retrouve encore près d’ 1 bouteille sur 2 dans les ordures

ménagères. »EcoEmballages

Sachet de jeunes pousses mesclun et roquette

15 g d’emballage non recyclable

1,40 e les 100 g de salade soit 14 e/kg

Salade bio localeZéro emballage

0,99 e la salade de 300 g soit 3,3 e/kg

Paquet de céréales boules au chocolat

20 g d’emballage plastique + 60 g d’emballage carton

recyclable2,05 e les 375 g

Corn Flakes sucrés en vrac

Zéro emballage1,88 e les 375 g

Barquette de 4 pommes bio d’Italie

40 g d’emballage carton recyclable

+ 15 g d’emballage plastique

2,89 e les 4 soit 4,81 e/kg

Pommes bio locales en vrac

Zéro emballage2,95 e/kg

Sachet de riz Thaï bio

20 g d’emballage non recyclable2,05 e les 500 g

Riz Basmati bio en vrac

Zéro emballage2,12 e les 500 g

Carottes en barquette de 1 kg

20 g d’emballage non recyclable

1,29 e/kg

Carottes bio locales en vrac

Zéro emballage1,49 e/kg

ACHETER TOUT EMBALLé produit 90 g de plastique et 100 g de carton pour un coût total du panier de

9,68 e

ACHETER TOUT EN vRACne rejette aucun déchet et représente un coût total du panier de

8,14 e

G

G

Le sac à vrac :une vraie bonne idéeà placer d’urgence dans votre cabas réutilisable : ces petits sacs à vrac en coton, remplaçant aisément le traditionnel sac en plastique, aussi bio-sourcé ou « compostable » soit-il.

Lavables, réutilisables, de grande ou de moyenne contenance, un geste à adopter d’urgence !

Où les acheter ? Les plus beaux, made in France : www.mamiecolette.comLes moins chers, made in India : Ah ! Table ! Sur www.greenweese.netLes certifiés « contact alimentaire » : www.sacavrac.frEn Maurienne : à la Biocoop de Saint-Jean-de-MaurienneFabriqués à Saint-Pierre-d’Albigny à partir de tissus recyclés :Atelier Fribr Ethik, sur Facebook.

1 Ouvrir le sac.

2 verser fruits,

légumes, céréales, sucre,

farine, fruits secs à l’intérieur.

3 Refermer à

l’aide du cordon coulissant.

4 Pesez

compost entre potesEn avril 2016, le SIRTOMM installait sur le site de Bellevue, à Modane, un site pilote permettant aux usagers d’habitats collectifs de trier leurs déchets organiques. Un an après son installation, les dépôts des utilisateurs ont permis la production d’un bac entier de compost. Le mercredi 3 mai, le SIRTOMM a donc effectué une distribution de celui-ci auprès de 15 usagers, qui sont repartis avec ce précieux engrais naturel si utile au jardin. Le SIRTOMM prévoit l’installation d’un 4ème bac à compost en raison du succès d’utilisation des deux bacs de dépôt et de maturation déjà présents.

Les journées de l’ambassadeur...Il s’appelle Thomas, il a 21 ans, il est Mauriennais, et c’est lui qui, désormais, représentera le SIRTOM de Maurienne auprès des usagers, lors d’interventions de sensibilisation en porte à porte et en milieu scolaire…

Bonjour Thomas, que faisais-tu avant d’être ambassadeur pour le SIRTOMM et pourquoi ce métier t’intéresse-t-il ? Surveillant de collège, animateur radio à Radio Oxygène, gendarme… Avant d’être ambassadeur, je suis passé par plusieurs métiers. Premier poste en lien direct avec mon cursus – un baccalauréat Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable – cette mission d’ambassadeur s’inscrit pour moi au cœur de l’évolution des mentalités, en termes de recyclage, de tri et de réduction des déchets.

Rappelle-nous en quoi consistent tes missions au SIRTOMM ? Sensibiliser le grand public sur la nécessité de trier et lui offrir les moyens de réduire au maximum ses déchets ménagers. Je réalise beaucoup d’animations en milieu scolaire, car de plus en plus d’écoles

inscrivent le recyclage des déchets au cœur de leur programme éducatif. Cet été, je ferai principalement du porte-à-porte sur les zones de la Maurienne achevant l’installation de CSE.

Qu’est-ce qui te plaît dans ce métier ? Apporter aux enfants une connaissance sur le recyclage et la nécessité de réduire notre production de déchets. Leur faire réaliser à quel point nous jetons tout sans vraiment nous en apercevoir. Les aider à faire le lien entre problématique déchets et préservation de l’environnement… Les enfants seront toujours émerveillés d’apprendre un maximum d’informations sur ce sujet, et c’est aussi le meilleur moyen de faire remonter ces informations à leurs parents, qui n’ont pas pu bénéficier de cette sensibilisation au même âge…

çA SE PASSE

PRèS DE ChEz vOuS

Un site de compostage collectif dans votre quartier : pourquoi pas vous ? Composter ses déchets de cuisine comporte de nombreux avantages…

En réduisant le volume de votre poubelle d’un bon tiers,vous contribuez à la réduction du volume d’ordures ménagères à traiter par la collectivité

En produisant un engrais naturel et en l’utilisant au jardin,sur votre balcon ou dans vos plantes d’intérieures,vous n’utilisez plus d’engrais chimiques

En prenant conscience du cycle de vie de la matière organiqueet de la transformation naturelle des déchets,vous vous rapprochez de la nature

En menant une action éco-citoyenne dans votre quartier,vous créez du lien social autour d’un projet écologique commun.

GESTE NATURE Directeur de publication : Christian Simon • Directrice de rédaction : Florence Viretti • Coordination et rédaction : Pierrick Bardin et Florence Viretti • Maquette : www.commeuncollectif.com • Illustrations : planète © sabdesign - compost © Ben • Photos : Florence Viretti - Caméléon, Laurent Berthier - SIRTOMM - DR - Fotolia Sergey Yarochkin • Impression : Imprimerie Notre-Dame - Montbonnot. Tirage 25 000 exemplaires (encres végétales et papier recyclé).

Trier c’est bienBien trier c’est mieux

Tous types de textiles : tee-shirts, pantalons, vestes, anoraks, chaus-settes, linge de maison, rideaux, nappes, peignoirs... Ne pas mettre de textiles mouillés ou souillés. Les chaussures doivent être attachées par paires (avec un élastique si elle n’ont pas de lacets). Bien fermer le sac avant de le déposer dans le conteneur.

TExTILES &ChAuSSuRES

Les fruits et légumes crus ou cuits coupés en morceaux, les épluchures, les restes de repas d’origine végétale (riz, pâtes …), les coquilles d’œuf, sachets de thé, filtres et marc de café, papiers essuie-tout.

bIODéChETS

Les pots de yaourt en plastique, les pots de crème et de fromage blanc, les pots de glace, les mouchoirs usagés, les sacs plastiques, les barquettes en polystyrène, les barquettes de jambon et de lardons, les couches culottes, la vaisselle, les pots de fleurs… Les épluchures, les coquilles d’œufs et certains déchets alimentaires peuvent aller nourrir votre compost !

ORDuRES MénAgèRES

Uniquement des bouteilles et flacons en plastique, briques alimentaires, cartons, emballages métalliques et papiers : magazines, journaux, publicités, courriers, lettres, livres, cahiers. Ne pas mettre de pots de yaourt, petit suisse… ni de film, sac ou boîte en plastique, pas de barquette en polystyrène, pas de carton sali, de papiers gras, de papiers absorbants, ni de mouchoirs sales. Les emballages doivent être vides. Les films plastiques qui entourent les revues doivent être retirés.

EMbALLAgES& PAPIERS

Uniquement les bouteilles, les pots et les bocaux en verre en ayant pris soin de retirer les couvercles et les bouchons. Ne pas mettre de vaisselle, porcelaine ou faïence, d’ampoule, de vitre ou miroir, de pot de fleur.

vERRE

!

Vous avez un projet pédagogique autour du développement durable, et sou-haitez mettre en place des animations en milieu scolaire sur le recyclage et le tri des déchets ? Contactez Thomas Laforge, Ambassadeur du tri au SIRTOM de Maurienne : 04 79 59 92 28 ou [email protected]

Tu interviendras également au Collège de Cuines, qui a récemment obtenu le label « établissement éco responsable » (cf notre article page 1)

Oui, une première action de sensibilisation au tri des déchets organiques a eu lieu le 30 mai dernier, durant le service de la cantine. Au cours de celle-ci, les élèves ont constaté que près de 35 kg de nourriture étaient jetés à la poubelle en un seul repas. Ils ont été questionnés sur l’éventualité de réduire la taille des assiettes afin de limiter le gaspillage et ont majoritairement répondu par la positive ! à suivre, donc.

Thomas, ambassadeur de tri au SIRTOMM