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Georg Simon Ohm (1787-1854) Physicien allemand né le 16 mars 1787 à Erlangen et mort le 7 juillet 1854 à Munich. Fils d'un maître serrurier protestant Johann Wolfgang Ohm et de Marie Élisabeth (fille d'un tailleur), Georg Ohm est l'un des 3 survivants d'une famille de 7 enfants. N'ayant pas suivi de grandes études, son père était malgré tout instruit puisqu'il enseigne à ses enfants Georg et Martin, les bases de la physique et des mathématiques. À 11 ans, il entre au lycée et reçoit une instruction rigide et banale (apprentissage par coeur et interprétation des textes) très différente de celle de son père. À seize ans, il suit les cours de l'université d'Erlangen mais se complaît dans l'insouciance de la vie estudiantine. Au bout d'un an, en 1806, son père l'envoie dans une école suisse à Gottstadt (près de Nydau) pour y enseigner les mathématiques. Il y restera jusqu'en 1811. De retour à Erlangen en avril 1811, il obtient son doctorat 6 mois plus tard et devient maître de conférence en mathématiques. La profession étant peu lucrative, il accepte un poste de professeur à Bamberg en janvier 1813. Il part pour Cologne en 1817 où il occupe un poste de professeur de mathématiques et physique au lycée des Jésuites. Cette école disposait d'un laboratoire bien mieux équipé que la précédente. Il s'intéresse beaucoup aux mathématiques de Lagrange, Legendre, Laplace et Poisson puis lit les travaux de Fourier et Fresnel. La découverte de l'électromagnétisme par Oersted lui donne le goût du travail expérimental. En 1825, il décide de se consacrer entièrement à la recherche et abandonne l'idée de fonder une famille. Il s'installe à Berlin l'année suivante. Il y publie son oeuvre maîtresse en 1827, " Die galvanishe Kette .", dans laquelle il énonce la loi fondamentale des courants électriques, établissant la loi qui porte son nom U = RI en montrant que la différence de potentiel entre deux points d'un conducteur est proportionnelle à l'intensité du courant, la constante de proportionnalité, nommée la résistance, dépendant de la nature du conducteur, de sa longueur et de sa section, supposée constante R = ρ l/s. Ohm espère obtenir un poste de professeur titulaire sur son mérite, mais ses travaux ne sont pas reconnus par ses pairs, peu enclins aux développements mathématiques en physique. Il put établir puis généraliser sa loi en remplaçant les piles de Volta par des éléments thermoélectriques (cuivre-bismuth). Il étudie également l'interférence des rayons lumineux polarisés dans les lames cristallines. En 1828, il démissionne donc de son poste à Cologne et enseigne provisoirement dans quelques établissements de Berlin.

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Page 1: Georg Simon Ohm - utc.frtthomass/Themes/Unites/Hommes/ohm/Georg Ohm.pdf · Georg Simon Ohm (1787-1854) Physicien allemand né le 16 mars 1787 à Erlangen et mort le 7 juillet 1854

Georg Simon Ohm (1787-1854)

Physicien allemand né le 16 mars 1787 à Erlangenet mort le 7 juillet 1854 à Munich.

Fils d'un maître serrurier protestant JohannWolfgang Ohm et de Marie Élisabeth (fille d'untailleur), Georg Ohm est l'un des 3 survivants d'unefamille de 7 enfants.

N'ayant pas suivi de grandes études, son père étaitmalgré tout instruit puisqu'il enseigne à ses enfantsGeorg et Martin, les bases de la physique et desmathématiques.

À 11 ans, il entre au lycée et reçoit une instructionrigide et banale (apprentissage par cœur etinterprétation des textes) très différente de celle deson père.

À seize ans, il suit les cours de l'université d'Erlangen mais se complaît dans l'insouciance dela vie estudiantine. Au bout d'un an, en 1806, son père l'envoie dans une école suisse àGottstadt (près de Nydau) pour y enseigner les mathématiques. Il y restera jusqu'en 1811.

De retour à Erlangen en avril 1811, il obtient son doctorat 6 mois plus tard et devient maîtrede conférence en mathématiques.

La profession étant peu lucrative, il accepte un poste de professeur à Bamberg en janvier1813.

Il part pour Cologne en 1817 où il occupe un poste de professeur de mathématiques etphysique au lycée des Jésuites. Cette école disposait d'un laboratoire bien mieux équipé que laprécédente.Il s'intéresse beaucoup aux mathématiques de Lagrange, Legendre, Laplace et Poisson puis litles travaux de Fourier et Fresnel. La découverte de l'électromagnétisme par Oersted lui donnele goût du travail expérimental.

En 1825, il décide de se consacrer entièrement à la recherche et abandonne l'idée de fonderune famille. Il s'installe à Berlin l'année suivante.

Il y publie son œuvre maîtresse en 1827, "Die galvanishe Kette.", dans laquelle il énonce laloi fondamentale des courants électriques, établissant la loi qui porte son nom U = RI enmontrant que la différence de potentiel entre deux points d'un conducteur est proportionnelle àl'intensité du courant, la constante de proportionnalité, nommée la résistance, dépendant de lanature du conducteur, de sa longueur et de sa section, supposée constante R = ρ l/s.Ohm espère obtenir un poste de professeur titulaire sur son mérite, mais ses travaux ne sontpas reconnus par ses pairs, peu enclins aux développements mathématiques en physique.Il put établir puis généraliser sa loi en remplaçant les piles de Volta par des élémentsthermoélectriques (cuivre-bismuth).Il étudie également l'interférence des rayons lumineux polarisés dans les lames cristallines.

En 1828, il démissionne donc de son poste à Cologne et enseigne provisoirement dansquelques établissements de Berlin.

Page 2: Georg Simon Ohm - utc.frtthomass/Themes/Unites/Hommes/ohm/Georg Ohm.pdf · Georg Simon Ohm (1787-1854) Physicien allemand né le 16 mars 1787 à Erlangen et mort le 7 juillet 1854

Il quitte Berlin en 1833 pour Nuremberg où il est nommé professeur de physique au peuprestigieux Institut Polytechnique.

En 1836, il est nommé membre correspondant des académies de Berlin et de Turin.

Malgré tout, en Angleterre, la communauté scientifique commence à s'intéresser à ses travauxet il est récompensé par la Royal Society en 1841 (médaille Copley) et en devient membre en1842.

À partir de 1849, il enseigne à l'université de Munich, il patientera 3 ans pour obtenir la chairede physique, en 1852.

Il ne profite de sa gloire que peu de temps et meurt le 7 juillet 1854.

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L'ohm (Ω) est une unité S.I. de résistance électrique.

C'est la résistance d'une portion de circuit entre les extrémités de laquelleexiste une différence de potentiel de 1 volt (en absence de tout autre effet quel'effet Joule) quand l'intensité du courant qui la traverse est de 1 ampère.

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Cette page est extraite d'un site concernant les unités de mesure dont l'adresse est :http://www.utc.fr/~tthomass/Themes/Unites/index.html