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Gazette des arbitres – N°6 Page 1 GAZETTE N°6 Juillet 2013 Le mot du Président Après tout, c'est aussi un jeu ! Le golf est un sport mais aussi un jeu et nous, arbitres, sommes aussi des acteurs à part entière de ce jeu. Et pourquoi participe-t-on à un jeu ? Pour se divertir et s'amuser bien sûr. Alors amusons-nous et profitons pleinement de ces instants rares que peut nous procurer cette passion. Donc pas de grandes phrases sentencieuses, aujourd'hui ni de leçons de morale à vous donner en vous disant il faut faire ci ou ça pour être un "bon" arbitre. D'ailleurs je vous rassure, de quel droit me permettrais-je de vous donner des leçons ? Cet éditorial m'est inspiré par la vidéo passant actuellement en boucle sur le Web où l'on peut voir Nicolas Colsaerts, lors du championnat du monde de Match Play en Bulgarie, se dropper dans des toilettes publiques, se trouvant être sa zone de dégagement, après avoir envoyé sa balle dans un obstacle d'eau. On peut y voir une discussion entre Colsaerts et l'arbitre où les deux hommes sont franchement hilares et où même l'arbitre participe pleinement à la "farce" en faisant mine de fermer la porte pour protéger l'intimité de Colsaerts entrant dans les toilettes pour dropper. Le jeu de golf offre de nombreuses situations cocasses ou saugrenues : Garcia grimpant dans un arbre pour jouer sa balle, Woody Austin tombant dans un lac lors de la President's Cup 2007 en exécutant un coup et en repassant au même endroit le lendemain sortant palmes et tuba de son sac, un alligator traversant tranquillement le fairway lors du Zurich Classic 2013 à la Nouvelle Orléans…Même si elles ne sont pas aussi extrêmes, nous avons tous certainement connu de telles situations drôles ou insolites. Ceci aide à mieux relativiser les choses et à ne pas se prendre trop au sérieux. Je parie qu'au moment de notre "retraite arbitrale", nous nous souviendrons surtout de ces cas-là et en rirons encore ayant oublié d'autres moments plus pénibles de tension ou de stress ou encore tel ou tel ruling complexe à rendre : c’est aussi un jeu ! Christian GRESSE

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Gazette des arbitres – N°6 Page 1

GAZETTE N°6

Juillet 2013

Le mot du Président

Après tout, c'est aussi un jeu !

Le golf est un sport mais aussi un jeu et nous,

arbitres, sommes aussi des acteurs à part entière de

ce jeu. Et pourquoi participe-t-on à un jeu ? Pour se

divertir et s'amuser bien sûr. Alors amusons-nous et

profitons pleinement de ces instants rares que peut

nous procurer cette passion. Donc pas de grandes

phrases sentencieuses, aujourd'hui ni de leçons de

morale à vous donner en vous disant il faut faire ci ou

ça pour être un "bon" arbitre. D'ailleurs je vous

rassure, de quel droit me permettrais-je de vous

donner des leçons ?

Cet éditorial m'est inspiré par la vidéo passant

actuellement en boucle sur le Web où l'on peut voir

Nicolas Colsaerts, lors du championnat du monde de

Match Play en Bulgarie, se dropper dans des toilettes

publiques, se trouvant être sa zone de dégagement,

après avoir envoyé sa balle dans un obstacle d'eau.

On peut y voir une discussion entre Colsaerts et

l'arbitre où les deux hommes sont franchement hilares

et où même l'arbitre participe pleinement à la "farce"

en faisant mine de fermer la porte pour protéger

l'intimité de Colsaerts entrant dans les toilettes pour

dropper. Le jeu de golf offre de nombreuses situations

cocasses ou saugrenues : Garcia grimpant dans un

arbre pour jouer sa balle, Woody Austin tombant dans

un lac lors de la President's Cup 2007 en exécutant

un coup et en repassant au même endroit le

lendemain sortant palmes et tuba de son sac, un

alligator traversant tranquillement le fairway lors du

Zurich Classic 2013 à la Nouvelle Orléans…Même si

elles ne sont pas aussi extrêmes, nous avons tous

certainement connu de telles situations drôles ou

insolites. Ceci aide à mieux relativiser les choses et à

ne pas se prendre trop au sérieux. Je parie qu'au

moment de notre "retraite arbitrale", nous nous

souviendrons surtout de ces cas-là et en rirons encore

ayant oublié d'autres moments plus pénibles de

tension ou de stress ou encore tel ou tel ruling

complexe à rendre : c’est aussi un jeu !

Christian GRESSE

Gazette des arbitres – N°6 Page 2

Comité des Règles

Composition

Le Comité des Règles a décidé d’inviter Pierre Bechmann à le rejoindre en qualité de membre.

Malgré ses nombreuses occupations, Pierre a fait le

grand honneur au Comité d’accepter cette nomination. On rappellera que Pierre Bechmann,

Président du Golf de Chantilly, occupe actuellement la fonction prestigieuse de « Captain » du R&A, poste qu’il est le premier européen continental à remplir. Nul doute que son expérience et ses relations avec le R&A seront une aide précieuse pour le Comité et qu’il

apportera une contribution inestimable à ses travaux.

Réunion

Depuis le dernier numéro de la Gazette, le Comité des Règles s’est réuni une fois à l’occasion du National des Arbitres (NAG) au Golf de Barbaroux.

a) Lors de cette réunion tenue le 15 mars 2013, le

Comité des Règles a eu une première discussion sur les enseignements à tirer de la dernière session d’examen tant d’arbitre de ligue que d’arbitre fédéral. Cette discussion a permis d’identifier un certain nombre de problèmes au niveau du contenu et de la

forme de cet examen. Diverses possibilités susceptibles d’améliorer cet examen ont été évoquées sans que des conclusions définitives à cet égard aient été arrêtées.

Pour ce qui concerne les arbitres fédéraux, le niveau requis de connaissances évalué à travers l’examen a été jugé approprié et l’examen devrait donc pour

l’essentiel conserver sa forme actuelle avec cependant un certain nombre d’aménagements afin de réduire les contraintes de temps jugées trop

fortes lors du dernier examen. Parmi les modifications possibles évoquées à cette occasion, on peut mentionner : QCM avec une seule réponse possible, abandon du calcul des coups joués dans les

Rulings et prise en compte des seules pénalités, formulation plus simple et plus courte des situations examinées tant dans le QCM que les Rulings, suppression éventuelle des cas faisant intervenir plusieurs balles jouées etc. On observera que nombre des propositions ainsi avancées trouvent leur

origine dans les modalités de l’examen organisé chaque année par le R&A dans le cadre de la Referees School.

La régionalisation éventuelle de l’examen d’arbitre de ligue a fait l’objet d’un premier débat. Pour de tels

arbitres dont la qualité du comportement sur le terrain doit être privilégiée, l’organisation des

examens pourrait être déléguée aux Ligues qui sont

les mieux placées pour connaître leurs besoins en la matière. Cependant afin d’éviter toute dérive, un tel examen décentralisé ne pourrait avoir lieu qu’en

respectant strictement un canevas défini par le Comité des Règles qui devrait notamment lister les savoirs minimaux, les savoir-faire et savoir être exigés pour l’obtention du titre d’arbitre de ligue. A

ce stade préliminaire de la réflexion, le Comité des Règles n’est parvenu à aucune conclusion définitive tant la balance semble équilibrée entre les avantages et les inconvénients d’une régionalisation de l’examen d’arbitre de ligue. La discussion se poursuivra donc sur ce sujet et la Commission

Arbitrage sera invitée à faire connaître son point de vue.

La date actuelle des examens étant trop tardive pour permettre d’affecter à temps les nouveaux arbitres sur les épreuves fédérales de l’année en cours, il est

envisagé d’avancer à la fin novembre-début décembre la date de l’examen. Si une telle

proposition était adoptée, le prochain examen aurait donc lieu fin novembre-début décembre 2014.

b) Le Comité a également examiné les suites qui pourraient être données à une demande de la filière de haut niveau pour sensibiliser les jeunes au jeu lent à l’occasion du Championnat de France des Jeunes. Après avoir envisagé la tenue d’ateliers sur

ce sujet, l’idée de panneaux implantés tout au long du parcours et portant des slogans incitant les jeunes à avoir une conduite appropriée pour éviter le jeu lent, a finalement été retenue. Le Comité des Règles participera à l’élaboration de ces slogans.

c) Une partie importante de la dernière réunion du

Comité des Règles a été consacrée à la préparation des ateliers et de la réunion plénière prévue le lendemain à l’occasion du National des Arbitres (voir la rubrique spéciale consacrée à cet évènement). On rappellera que pour la première fois il avait été décidé d’organiser avant la réunion plénière du NAG des ateliers dont certains ont eu lieu sur le terrain.

Les thèmes retenus pour ces ateliers étaient le jeu lent, le set up, les rulings avec un accent particulier mis sur la R12, les OIT et le recording, l’organisation de tournois. Le Comité des Règles lors de sa réunion du 15 mars a défini le contenu de ces ateliers et arrêté la liste des intervenants. Il a également finalisé le déroulé de la session plénière.

d) Le Comité s’est également penché sur les moyens de communication à développer au service des arbitres. Constatant que certains arbitres se trouvent parfois un peu démunis sur le terrain devant des situations complexes, la possibilité a été évoquée de créer une cellule d’assistance qui, composée d’un ou

deux arbitres confirmés, pourrait répondre directement « en live » au téléphone et aider à résoudre les cas rencontrés. Cette idée a été jugée intéressante et la réflexion sera poursuivie afin de parvenir à une solution opérationnelle.

e) Le Comité a fixé son programme de travail pour l’année dont les principaux points seront : la

traduction des nouvelles décisions, la poursuite de la

réflexion sur les modalités d’examen, la création éventuelle d’une cellule d’assistance téléphonique. Il a décidé de tenir sa prochaine réunion à l’automne à Biarritz comme il est d’usage.

Gazette des arbitres – N°6 Page 3

Commission Nationale Arbitrage

Composition

A la suite des élections du nouveau Comité Directeur de la Fédération, le Président Jean-Lou Charon a confirmé Mauricette Feuillas dans ses fonctions de Présidente de la Commission Nationale Arbitrage. La

nouvelle Commission mise en place et validée par le Comité Directeur de la FFGolf est identique dans sa composition à la précédente (voir Gazette n°5) avec cependant l’intégration d’un nouveau membre, Arnould de Lamarzelle, Arbitre International, Membre du Comité des Règles.

Réunion

Tout comme le Comité des Règles, la Commission Nationale Arbitrage a profité de l’organisation du NAG au Golf de Barbaroux pour tenir sa première

réunion de l’année.

a) Cette réunion qui a eu lieu le 17 mars a tout d’abord été consacrée à une première évaluation du National des Arbitres qui s’était déroulé la veille.

b) La Commission a également fait le point sur l’affectation des arbitres sur les épreuves du calendrier fédéral 2013 en portant une attention particulière aux arbitres nouvellement reçus pour lesquels des places avaient été laissées disponibles.

c) La Commission a adopté un nouveau formulaire

de rapport de tournoi qui sera désormais utilisé par les Directeurs de Tournoi ou les Chefs Arbitres. Ce document comporte deux parties. La première

dérivée de la version utilisée jusque-là, est destinée à être mise à la disposition de tous. La seconde, qui ne sera pas publiée, est à l’usage de la Commission Arbitrage et contient l’appréciation portée par le

Directeur de Tournoi/Chef Arbitre sur les membres de l’équipe en charge de l’arbitrage.

d) La question de la tenue des arbitres a également été abordée par la Commission. Les Présidents de Ligue ou délégués à l’arbitrage seront consultés à ce sujet.

e) Chaque commission devant soumettre au Bureau

Directeur un projet de feuille de route pour la période 2013-2017, la Commission Arbitrage a eu une discussion sur les points devant figurer sur cette feuille de route. Parmi les sujets identifiés, dont

certains seront instruits en coordination avec le Comité des Règles, on mentionnera :

la mise en place de délégués à l’arbitrage dans chaque ligue ;

l’élaboration d’un document formalisant les devoirs de l’arbitre (déontologie) ;

la réforme du cursus de formation des arbitres ; l’amélioration de la qualité de l’arbitrage

(remontée des joueurs, formation continue,

permanence téléphonique…) ; le développement des échanges (NAG, ateliers,

rassemblement interrégional…) ; la gestion des arbitres.

f) La prochaine réunion aura lieu le 3 octobre au

siège de la Fédération.

Une nouvelle équipe pour la gestion des

arbitres

Audrey Le Veziel a été promue au sein de la Direction

Sportive et est désormais Responsable du Sport Amateur, fonction qui lui vaut notamment de s’occuper de la gestion du circuit Amateur. Ce n’est évidemment pas sans regret que nous voyons Audrey quitter la gestion des arbitres. Elle a incontestablement apporté énormément à ce poste

auquel elle a consacré beaucoup d’énergie. Tous les arbitres lui sont reconnaissants de son efficacité et de la qualité des relations qu’elle a su développer avec chacun d’eux. Toutes nos félicitations à Audrey pour cette promotion bien méritée et tous nos vœux de réussite à ce nouveau poste.

Afin que l’ensemble des dossiers arbitrage continue

d’être aussi bien géré que par le passé, un nouveau

tandem a été constitué au sein de la Direction Sportive. A côté de Nathalie Le Boucher qui était déjà en charge de ce secteur, nous aurons le plaisir désormais d’avoir également pour interlocutrice Agnès Sallandrouze.

Agnès est loin d’être une inconnue pour nous car

depuis plusieurs années elle est responsable du Generali Ladies Tour. Grâce à son travail, ce circuit occupe désormais une place de tout premier plan dans le monde professionnel féminin et constitue un tremplin pour les joueuses qui veulent accéder au Ladies European Tour. Tout en gardant cette

importante responsabilité, Agnès s’occupera également des arbitres et des instances qui régissent

leurs activités. Bienvenue à Agnès, nous sommes très heureux de cette nomination. Nul doute que le corps arbitral tirera le plus grand profit de l’expérience et des connaissances d’Agnès.

A NOTER DANS VOS CONTACTS, une adresse dédiée été créée : [email protected]

Nouvelles du corps arbitral

Nos peines

Après de nombreuses années de bons et loyaux services à la cause du golf, Pierre FUSTÉ nous a quittés alors même que le dernier numéro de la Gazette venait d’être diffusé. Bien que tardivement

nous tenons à lui rendre un hommage tout particulier.

La grande famille des arbitres mais aussi celle des étalonneurs perd un de ses plus fidèles serviteurs, organisateur dévoué et minutieux. Tous ceux qui auront pu partager un arbitrage avec Pierre se

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souviennent combien on pouvait compter sur lui. Une défection de dernière minute, Pierre était toujours là. Lorsqu’il était passé la dernière fois à la fédération, le

visage amaigri, le souffle court pour nous dire qu’il faudrait lui trouver un remplaçant pour les derniers jours de formation et pour la passation de l’examen d’arbitrage de février, nous avions bien compris qu’il

venait nous dire adieu. Le Comité des Règles, la Commission Nationale d’Arbitrage, la Ligue des Pays de la Loire pour laquelle il a tant œuvré comme arbitre, formateur et étalonneur, adressent à son épouse et à sa famille leurs plus sincères condoléances.

Nos joies

Comme il le fait régulièrement, le Comité des Règles a décidé d’envoyer cette année deux arbitres suivre

la Referee School organisée par le R&A à Saint Andrews et passer l’examen organisé à cette occasion.

Anke SUTTER et Arnaud BONARDI qui avaient été choisis pour participer à cette session ont pleinement justifié ce choix. Ils ont brillamment réussi cet examen et ont été reçus parmi les premiers avec « distinction » selon l’expression du R&A, ce qui dénote une moyenne supérieure à 90%. Toutes nos félicitations à Anke et Arnaud. Leur succès témoigne

encore une fois de la qualité de l’arbitrage français. Cocorico (« Cock-a-doodle-doo » diraient les Ecossais) !!

Examens

Le 9 février dernier, 68 arbitres de ligue et 15 arbitres fédéraux se sont présentés à l’examen d’arbitre fédéral. Les 15 arbitres fédéraux ont tous été confirmés. A noter : une très belle première place

prise par Didier JANOT de la ligue Ile-de-France avec 19,87/20 et qui justifie pleinement sa nomination comme Arbitre National.

A l’issue de cette épreuve théorique, 35 arbitres de ligue ont obtenu le titre d’arbitre fédéral stagiaire. Bruno VERSINI, ligue d’Aquitaine remporte le

trophée Hubert SCHEIDT avec une moyenne de 19,18/20 devançant de très peu Bertrand

AYCOBERRY et Didier NOEL, respectivement de Basse et Haute Normandie.

Le même jour 128 candidats ont tenté d’obtenir le titre d’arbitre de ligue. C’est chose faite pour 81 d’entre eux. La première place revenant à la

Bourgogne et Laurence SARAGOSSA avec une moyenne de 19,96.

Des résultats remarquables sur ces deux épreuves qui méritent d’être salués.

National des Arbitres

Le dernier National des Arbitres de Golf a eu lieu le 16 mars 2013 sur le golf de Barbaroux situé près de Brignoles dans le Var. Nous étions 87 participants à avoir apprécié tant le

parcours, les ateliers, la dégustation des vins locaux, le dîner et les installations mises à notre disposition. Dans une perspective d’amélioration continue, un questionnaire a été envoyé à tous les arbitres pour connaître leurs points de vue quant à l’intérêt et à la

forme de cette manifestation.

Des 176 premières réponses reçues, un taux de

réponse particulièrement élevé pour ce type d’enquête, il ressort que l’organisation d’ateliers réalisée pour la première fois cette année est plébiscitée puisque 96% souhaitent que cette formule soit reconduite avec différentes propositions pour leur amélioration. 89% considèrent que la

session plénière leur apporte des informations utiles mais des suggestions ont été formulées pour en améliorer la qualité (diffusion de l’information aux arbitres non présents, interactivité plus grande, durée allongée, traitement de cas très complexes de ruling…). De même la formule de compétition (scramble) convient à 86% de ceux qui ont répondu.

Une question avait été posée sur la durée idéale du

NAG. Les réponses sont contrastées 55% préférant une journée et demie alors que les autres souhaitent un statu quo (une journée). La réponse quant à la fréquence du NAG est en revanche sans ambigüité puisque 77% des réponses sont en faveur d’un NAG annuel.

Enfin l’idée de tenir le NAG 2014 à Saint Jean de Monts a rencontré un franc succès avec 88 % de réponses favorables. C’est donc dans ce club des Pays de Loire que se tiendra le prochain NAG. Il donnera l’occasion aux participants de se confronter à un superbe parcours comportant 9 trous au cœur

d’une forêt de pins et 9 trous en bordure de l’océan.

A noter d’ores et déjà dans vos agendas :

Date du NAG 2014 : 29 et 30 mars 2014

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Les deux visages du parcours de Saint-Jean-de-Monts

Retour sur le Vade-mecum et la Hard

Card 2013

Comme annoncé dans la précédente Gazette, le Vade-mecum qui ne comporte plus qu’une version

électronique, a fait l’objet d’une édition papier réduite qui a été diffusée à tous les arbitres. Dans cette version sont notamment reproduits le calendrier

national amateur, les Règlements des épreuves fédérales, les Règles Locales permanentes des épreuves fédérales Amateurs, les dispositions concernant le jeu lent, les consignes relatives aux

interruptions de jeu et les signaux à bras.

Pour des informations plus détaillées les arbitres peuvent consulter le site internet de la Fédération et notamment la section qui leur est réservée « Documents Déplacements Arbitres » où ils trouveront notamment la version intégrale du Vade-mecum ainsi que la publication Recommandations et

Conseils pour la Gestion d’une Compétition.

Deux points particuliers méritent d’être rappelés quant aux nouveautés introduites en 2013 tant au niveau de

la Hard Card que du Vademecum :

Nouvelle pénalité pour le jeu lent

Si la procédure durant le tour conventionnel demeure inchangée, en revanche la pénalité pour la première faute de temps tant en Stroke Play qu’en Match Play est désormais un avertissement verbal. Cette disposition devrait inciter les arbitres à intervenir plus souvent puisque, contrairement au passé, dès lors qu’ils ont informé un groupe qu’il est hors position et

chronométré, seule la deuxième faute de temps sera véritablement pénalisée (un coup en Stroke Play et perte du trou en Match Play), les joueurs bénéficiant

en quelque sorte d’un sursis pour la première faute.

Bunkers constitués de mottes empilées

Comme indiqué dans le numéro précédent de la Gazette, la Hard Card pour les épreuves fédérales

comporte à compter de cette année tout comme la Hard Card de l’European Tour, une exception pour l’application de la R25-2 étendue à l’ensemble du parcours. Il est en effet précisé qu’un joueur ne peut

pas obtenir de dégagement selon cette Règle locale si sa balle est enfoncée dans la face d’un bunker constituée de mottes empilées. Cette information ayant donné lieu à un certain nombre de questions quant au statut de la face des bunkers, l’occasion nous est donnée de faire le point sur cette question.

Selon la définition même du bunker, La face en terre d’un bunker fait partie d’un

bunker et un joueur dont la balle est enfoncée dans cette face ne pourra bénéficier d’aucun

dégagement selon la R25-2 même si cette règle est étendue à l’ensemble du parcours. Il ne

pourra que jouer sa balle comme elle repose ou la déclarer injouable avec 3 options (coup et distance, balle en arrière de l’emplacement où elle repose mais sans sortir du bunker, deux longueurs de club mais sans sortir du bunker) ;

La face en herbe d’un bunker ne fait pas partie d’un bunker et, en cas de balle enfoncée dans

cette face, le joueur pourra bénéficier d’un dégagement au point le plus proche sur le parcours si cette face est tondue ras. Il en ira de même si cette face n’est pas tondue ras dès lors que la R25-2 est étendue à l’ensemble du parcours ;

La face d’un bunker constituée de mottes empilées (mottes de terre recouverte ou non de gazon, mottes de tourbe…) ne fait pas partie du bunker et est donc une partie du parcours mais, du fait de la nouvelle règle locale, aucun dégagement pour une balle enfoncée dans une telle face ne peut être accordée selon la R25-2

même si cette règle est étendue à l’ensemble du parcours. Ce type de bunker très populaire en Ecosse et dont l’exemple le plus célèbre est le fameux « Road Hole Bunker » du trou n°17 du Old Course de Saint Andrews, commence à apparaître sur certains parcours français tels le golf de Granville. C’est une solution qui, si elle

est bien réalisée, facilite l’entretien toujours

compliquée des faces des bunkers à défaut de rendre plus aisées les sorties de bunker pour le joueur !

Golf de Granville

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Actions de communication : Vidéos

Il est rappelé aux arbitres que des vidéos où Christian Gresse fait le point sur différentes règles de

golf sont disponibles sur le site de la FFGolf sous la rubrique « Règles et étiquette : Règles en vidéo ». Les trois dernières mises en ligne traitent

respectivement des sujets suivants : « Comment placer sa balle », « Relever sa balle » et « Balle dans un arbre ». Comme annoncé dans le précédent numéro de la Gazette, une version sous-titrée en français de la

vidéo du Tour Européen consacrée au jeu lent et aux interventions des arbitres pour y remédier, est désormais disponible sur le site de la FFGolf sous la rubrique « Règles et étiquette : Règles en vidéo». Cette vidéo animée par John Paramor et Andy McFee, les Chefs Arbitres du Tour Européen, explique

notamment en détail les procédures de

chronométrage pour déterminer si un joueur commet ou non une faute de temps. On rappellera que le message qui est mis en exergue dans cette vidéo est le suivant : « S’il vous plaît, soyez prêt à jouer lorsque c’est à votre tour de jouer ».

Conseils d’un arbitre professionnel

Lors du dernier NAG, Pascal Vincent a fait part de son expérience d’arbitre professionnel sur un certain nombre de points. Parmi ses recommandations on mentionnera tout particulièrement les suivantes :

Choix des emplacements des trous

La configuration d’un green (notamment lorsqu’un seul côté se révèle approprié pour l’implantation des trous) peut imposer de placer en ligne les uns derrière les autres les emplacements successifs des trous pour les différents tours. Dans un tel cas, il est recommandé d’utiliser pour le premier tour la

position la plus courte et d’aller progressivement vers le fond du green. L’expérience prouve en effet que les joueurs ont plutôt tendance à être courts sur leurs approches. En procédant de la sorte on minimise le risque que la zone où sera implanté le trou, soit abimée lors des tours précédents.

Vitesse des greens

Lorsque la configuration de certains greens rend extrêmement délicat le putting, il ne faut pas hésiter à adopter pour ces greens une vitesse plus lente que celle des autres greens, par exemple en adoptant une tonte simple plutôt qu’une tonte croisée. Dans un tel cas, il est bien entendu indispensable de prévenir les joueurs de cette différence de vitesse

selon les greens.

De la même façon si l’on a un emplacement de trou en position haute avec beaucoup de vent annoncé, on pourra renoncer à tondre le green afin d’en ralentir la vitesse.

Tonte des Fairways

Sur les circuits professionnels la tendance est de plus en plus à adopter une tonte relativement rectiligne

des fairways. Si la création d’ondulations ou sinusoïdes dans la délimitation fairway-rough est séduisante pour le coup d’œil, elle pose des

problèmes d’équité pour les joueurs. Pour un coup quasiment identique et à quelques mètres près, un joueur risque de se retrouver dans le rough simplement parce qu’à cet endroit le fairway est plus

étroit pour de simples raisons esthétiques.

Un petit truc pour savoir si une balle est

réellement enfoncée dans le sol

Dans le dernier numéro de la Gazette, dans le coin

des Règles, le Comité des Règles en réponse à une question posée avait indiqué que pour qu’une balle enfoncée puisse donner lieu à un dégagement en application de la R25-2, il faut que le sol soit impacté par le pitch avec une partie de la balle en dessous du

sol ainsi que le précise la Décision 25-2/0.5.

Lorsque l’application de la R25-2 est étendue à la totalité du parcours, il est souvent extrêmement difficile de juger si oui ou non une partie de la balle repose en dessous du sol et ce d’autant plus que la décision précise que la balle ne doit pas nécessairement toucher directement la terre pour être considérée comme enfoncée, c’est-à-dire que de

l’herbe ou des détritus peuvent s’interposer entre la balle et la terre légèrement impactée par le pitch. Cette situation est particulièrement fréquente lorsque la balle repose dans de hautes herbes ou de la mousse épaisse.

Pour juger si une partie de la balle repose ou non au

dessous du sol, le plus simple pour un arbitre est de

commencer par demander au joueur de relever sa balle en respectant la procédure fixée par la décision 20-1/0.7, c'est-à-dire une procédure identique à celle utilisée pour identifier la balle (R12-2) ou vérifier si elle est hors d’usage (R5-3). Une fois la balle relevée, l’arbitre enfoncera un crayon ou un stylo à proximité

de l’emplacement où reposait la balle et en prenant soin de ne pas modifier celui-ci, jusqu’au point où le crayon entrera en contact avec le sol. En comparant la profondeur de l’impact de la balle dans les herbes ou la mousse avec celle trouvée à l’aide du crayon, il sera possible de déterminer si la balle a réellement impacté le sol et repose en partie en dessous de

celui-ci.

Préparation des terrains : hauteurs de

tonte

Les recommandations qui suivent sont tirées de la Communication présentée sur ce sujet par Pascal

Vincent lors du NAG 2013. Elles reflètent les normes appliquées sur les circuits professionnels. Les

hauteurs de tonte préconisées sont les suivantes :

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Départs : 8-9 mm avec une tonte le matin ; les départs devront être protégés au moins 6 semaines avant le tournoi ;

Fairways : 10 à 12 mm. Il faut à cet égard penser à enlever la rosée le matin en faisant passer un tuyau lesté tendu entre deux voiturettes. On a pu constater qu’en moyenne un

fairway humide se traduisait par une augmentation de 2 coups des scores réalisés ;

Semi-roughs : 30-35mm sur une largeur correspondant au passage d’une tondeuse triplex soit 1m80 ;

Roughs intermédiaires : 50-60mm sur une largeur correspondant au passage d’une tondeuse triplex soit 1m80 ;

Roughs entretenus : 90-100mm ; on passe ainsi

du semi-rough au rough intermédiaire puis au grand rough entretenu en doublant chaque fois

la hauteur de tonte ; Tabliers (Apron) devant les greens : 8-9mm

(même hauteur que le collier) ; Colliers de green : ces collier doivent être assez

ras avec une tonte de 8-9mm sur une largeur

d’1m20 ; Greens : 3-4mm, la norme étant de 3.6mm pour

les circuits pros. Normalement on doit procéder à une double tonte le soir et à une simple tonte le matin, soit 3 tontes au total. Il est souhaitable de changer les trous après la tonte.

On notera par ailleurs que dans des bunkers la couche et la consistance du sable doivent être telles qu’une balle qui s’y plugge, ne doit s’enfoncer au

maximum que de la moitié.

Vérification des trous lors du set up

La personne en charge du set up doit notamment procéder aux vérifications suivantes concernant les trous sur les greens :

Vérifier que le trou est bien à l’emplacement choisi pour le tour et que les indications alphanumériques définissant la position du trou sont bien exactes. Les erreurs les plus fréquentes

concernent le point de sortie latérale avec des inversions droite-gauche qui bien souvent ne sont pas signalées par la personne en charge

d’implanter le trou, cette dernière se contentant de rechercher sur le green le point de peinture utilisé pour marquer l’emplacement choisi sans

beaucoup se référer à sa position alphanumérique.

Vérifier que les alentours du trou n’ont pas été

détériorés depuis le choix de l’emplacement, ce qui pourrait éventuellement conduire à relocaliser le trou s’il devait en résulter une gêne importante pour le putting.

Vérifier que la gaine à l’intérieur du trou est suffisamment enfoncée (au minimum 2,54cm soit 1 pouce) et que les éventuels colliers de protection ont bien été enlevés. Il est assez fréquent de trouver des gaines insuffisamment enfoncées par suite d’un mauvais réglage du

« hole cutter », d’une attention insuffisante portée à cette question par la personne en charge de l’implantation des trous ou de la présence d’un caillou dans le sous-sol qui empêche d’enfoncer suffisamment le hole cutter. Dans ce dernier cas, la personne chargée de

creuser le trou ne préviendra pas toujours le

directeur du tournoi du problème rencontré alors qu’une relocalisation du trou peut s’avérer nécessaire car sinon les balles risquent de rebondir sur la gaine et de sortir du trou.

Vérifier que la hampe du drapeau sort facilement du trou sans emmener avec elle la gaine. Ce geste apparemment anodin est pourtant

indispensable notamment lorsque les hampes de drapeau sont neuves (et pas toujours bien adaptées à la gaine existante) ou lorsque le green a fait récemment l’objet d’une opération de sablage, des grains de sable pouvant empêcher la hampe de coulisser facilement.

Longs putters/Belly putters

Cette question avait déjà été évoquée dans le numéro précédent de la Gazette. Les intentions prétées au R&A et à l’USGA de réglementer l’usage des longs putters avaient soulevé nombre de

réactions négatives notamment de la part de pros du circuit américain. Malgré ces critiques, le 21 mai 2013 le Royal & Ancient et l'USGA ont définitivement acté la décision d'interdire le 3ème point d'ancrage le 1er janvier 2016.

La décision d’interdire un 3ème point d’ancrage pour jouer un coup, décision qui vise essentiellement les

coups effectués avec un putter devrait se traduire par l’introduction d’une nouvelle règle ainsi libélée :

Règle 14-1 b : Ancrer le club En effectuant un coup le joueur ne doit pas ancrer le club directement ou utiliser un "point d'ancrage".

Note 1 : le club est ancré "directement" lorsque le

joueur tient de manière intentionnelle le club ou une main placée sur le grip de façon à le/la mettre en contact avec une quelconque partie de son corps, excepté si ce contact se fait avec l'autre main ou un avant-bras.

Note 2 : un "point d'ancrage" existe lorsque le joueur tient de façon intentionnelle son avant-bras en

contact avec une quelconque partie de son corps

pour établir un point stable avec une main reliée au grip. L'autre main mettant le club en mouvement autour de ce point stable (traduction non officielle).

Gazette des arbitres – N°6 Page 8

Actions interdites selon les illustrations du R&A

Actions autorisées selon les illustrations du R&A

Gazette des arbitres – N°6 Page 9

Le coin des Règles

Il est rappelé que cette rubrique permet au Comité des Règles d’attirer l’attention des arbitres sur

différents problèmes liés à l’application des Règles. Elle permet au Comité des Règles de donner son point de vue par rapport aux cas qui lui sont soumis.

En cas de nécessité, il interroge le R&A et informe à travers cette rubrique les arbitres en publiant les questions posées et les réponses reçues.

Les arbitres sont invités à contribuer à cette rubrique en faisant part au Comité des difficultés qu’ils ont éventuellement rencontrées dans l’application de

certaines Règles ou Décisions.

Le Comité des Règles profite de cette occasion pour rappeler aux Arbitres que toutes leurs observations concernant des erreurs (y compris purement

matérielles, type faute de frappe ou d’orthographe)

relevées dans le Livret des Règles ou le Livre des Décisions sont les bienvenues. Elles seront dûment prises en compte dans les prochaines éditions de ces ouvrages et intégrées immédiatement dans les versions électroniques.

QUESTIONS POSÉES AU R&A

L’attention des lecteurs est attirée sur le fait que les réponses reçues du R&A ne constituent pas au sens

strict de nouvelles décisions. Elles reflètent non pas le point de vue officiel du Comité des Règles de Golf du R&A mais l’opinion des permanents du R&A travaillant pour ce Comité.

Question : Détermination du Point le Plus Proche de Dégagement

Dans le cas illustré par le cliché ci-dessous il existe manifestement une interférence par une obstruction inamovible. Deux points de dégagement possibles sont indiqués : l’un au niveau du green, l’autre au-dessus de la berlinoise. Pour décider quel point est le plus proche, il faut comparer la distance respective de ces deux points par rapport à la position d’origine de la

balle. Il est facile de déterminer la distance D0 entre la balle et le point de dégagement le plus bas au niveau du green. En revanche comment doit-on déterminer la distance D1 entre la balle et le point de dégagement

au dessus de la berlinoise. Laquelle des mesures suivantes est-elle correcte pour ce faire ?

D1 = D (distance directe entre les 2 points)

D1 = d (distance entre la projection des 2 points

sur un plan horizontal)

D1 = l1 + h + l2 (somme des distances sur le sol + hauteur de la berlinoise)

Réponse du R&A :

Pour déterminer le point le plus proche de dégagement lorsque la balle repose sur le sol, on ne

peut faire abstraction de la distance verticale et celle-ci doit être prise en compte dans la mesure (ndlr : voir décisions 24-2b/11 et 28/12). Dans l’exemple donné, la distance au point de

dégagement situé au-dessus de la berlinoise devrait être mesurée en prenant une ligne directe entre la balle et ce point de dégagement, c'est-à-dire la mesure D1 = D.

Question : Décision 15-2/2

La décision suivante nous pose un problème :

15-2/2

Joueur substituant par erreur une balle sur le green ;

erreur découverte avant de jouer le coup

Q. Un joueur marque la position de sa balle sur le green et relève la balle. Par erreur il place une autre balle à l'endroit d'où sa balle d'origine a été relevée. Il découvre son erreur avant de jouer son coup suivant, place sa balle d'origine à l'endroit d'où il l'avait relevée et termine le trou avec elle. Quelle est la décision ?

R. Il n'y a pas de pénalité. Le joueur corrige l'erreur et n'a pas exécuté un coup avec l'autre balle. Une pénalité pour infraction à la Règle 15-2 n'est donc pas applicable. En outre, l'autre balle marquait effectivement la position de sa balle d'origine. C'est pourquoi une pénalité prévue par la Règle 20-1 n'est pas applicable.

Dans la question, il est nullement indiqué que le marque balle a été relevé après que la balle substituée a été placée alors que la réponse semble suggérer au contraire que le marque balle a été relevé : « l'autre balle marquait effectivement la position de sa balle d'origine ».

Pouvez-vous confirmer que si la position de la balle substituée n’est pas marquée avant que le joueur ne la relève et replace sa balle d’origine, une pénalité d’un coup est encourue par le joueur en application de la Règle 20-1. ? Si tel est bien le cas il serait utile de

revoir le texte soit de la question, soit de la réponse afin d’indiquer clairement que la position de la balle d’origine a toujours été marquée pendant que la balle d’origine était relevée.

Réponse du R&A :

La position de la balle d’origine est marquée par la balle substituée que le marque balle ait été ou non

relevé. Peu importe donc que le marque balle ait été ou non relevé. Il est exact que le joueur doit marquer la balle substituée (si le marque balle a été relevé) s’il veut replacer sa balle d’origine à l’emplacement exact où elle reposait. S’il n’en était pas ainsi, la position de la

balle ne serait pas marquée au moment où la balle substituée serait relevée et cela constituerait une infraction à la Règle 20-1. Ceci est implicite dans la manière dont est rédigée la décision et découle de

l’application de la Règle 20-1. On doit cependant reconnaître que cela pourrait être dit plus clairement dans la Décision et c’est pourquoi une révision de cette

Décision est possible.

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QUESTIONS POSEES AU COMITE DES REGLES

Question : Balle reposant sur un râteau dans un bunker

Une balle reposant contre un râteau dans un bunker sera replacée si elle se déplace lorsque le râteau est enlevé en application de la R24-1a. Qu’en est-il d’une balle reposant sur un râteau ?

Réponse :

Dans un tel cas, la balle repose sur une obstruction. C’est la R24-1b qui s’appliquera. La balle sera droppée dans le bunker aussi près que possible de l’emplacement situé directement en dessous de l’endroit où elle reposait sur le râteau.

Question : Balle injouable Un joueur retrouve sa balle dans la situation illustrée par la photo suivante, retenue par une racine,

surplombant le bunker.

Le joueur considère sa balle injouable. S’il ne souhaite pas appliquer la procédure de coup et distance, le joueur doit-il dropper dans le bunker en application de la R28, celle-ci précisant que si la balle injouable est dans un bunker et que le joueur souhaite procéder

selon la clause b ou c de la R28, une balle doit être droppée dans le bunker ? Réponse :

Non. La balle ne repose pas dans le bunker car la

lisière de celui-ci se prolonge verticalement vers le bas mais pas vers le haut. En appliquant la clause b

ou c de la R28 la balle sera droppée sur une partie du parcours qui satisfait aux autres exigences des clauses b et c.

Question : Taupinière

Dans une épreuve où les règles locales permanentes pour les épreuves fédérales s’appliquent, la balle d’un joueur repose dans la situation illustrée par la photo suivante. Sachant que le dégagement d’une interférence avec le stance due à un trou, rejet ou piste fait par un animal fouisseur sera refusé en application de la Règle locale permanente et que par

ailleurs la balle ne repose pas sur la taupinière, le joueur peut-il obtenir un dégagement en application de la R25-1 ?

Réponse :

La Règle 25-1 précise qu’il y a une interférence due à un terrain en condition anormale dans 3 cas :

- lorsqu’une balle y repose ou le touche, ce qui n’est pas le cas ici

- ou bien lorsqu’un tel terrain interfère avec le stance du joueur, ce qui n’est pas non plus le cas ici mais, en tout état de cause, la règle

locale permanente ne permet pas le dégagement pour le stance ;

- ou lorsqu’un tel terrain interfère avec la zone de son mouvement intentionnel.

Vu le stance du joueur, on est manifestement dans ce dernier cas et, en faisant son mouvement, le joueur

heurtera obligatoirement la taupinière avec son club. Il aura donc le droit de se dégager de la taupinière car la règle locale permanente n’interdit pas ce dégagement.

L’arbitrage : une activité dangereuse ?

Sans commentaires. Voici la mésaventure arrivée à

l’un de nos collègues. Surtout ne riez pas car il est des cas où la voiturette a disparu corps et bien dans l’obstacle d’eau ! Trêve de plaisanterie, faites toujours très attention quand vous remontez un trou à l’envers

car bien souvent les bunkers sont totalement cachés et y tomber avec une voiturette peut faire très mal quand ils sont profonds avec une paroi verticale !

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Souvenir, souvenir !! Retour sur une photo

Une vieille photo vous a été présentée dans le précédent numéro. Elle a été prise à l’occasion du premier concours d’arbitrage organisé en novembre 1992 au Golf National par la revue Golf européen. Sélectionnés après une épreuve écrite, des lecteurs de cette revue avaient été confrontés à une épreuve sur le terrain

organisés par différents arbitres que l’on retrouve sur la photo.

De gauche à droite : Alain RATHERY, Bernard MIGNOT, Pascal DENIS Aymé BLANCHET, Didier NOCERA, Jo GRUNDMANN, Jean-Pierre ATTARD, Gérard CROUZAT-REYNES (alors Président du Comité des Règles), Agustin GANGOSO, Pierre BOMBARDIER, Bernard DUPLANTIER, Christian GRESSE, François DELEURY et Jean-Pierre NIDERPRIM.

Vous aviez les réponses. Bravo mais c’est qu’alors vous n’êtes plus très jeune tout comme ceux qui ont été photographiés ou que vous êtes un archéologue spécialisé dans l’histoire de l’arbitrage français !

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Rédaction générale et coordination : Mauricette Feuillas et Alain Rathery