gayant bernicourt dechy fénelon archevêque.. vuillemin les … · 2011-01-21 · •p •mb le...

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•p •MB Le citoyen BaiUeul déclare que « l'élu des travail- 7 D»M ssir*e ae Jeudi, vers dix heures et demie. leurs, quatre fois invalidé, personnifie la cause sa- / ""> tisserand de la rue de Mouveaux, du nom de Charles crée de l'amnistie, et que le* manifestations succès- ^^"denl^ndt.Une coTs a " S aives du Parti ouvrier sur son nom finiront bien jwr arracher cette amnistie générale à la bourgeoisie apeurée. - L'orateur développe ensuite la thèse du socialisme universel, renversant toutes les frontières, réclamant toutefois pour la France la direction du mouvement. « Grâce à nous, socialistes français » s'écrie-t-il, » notre patrie », et il se reprend, « ou plutôt le pays qui nous a v u s naître-, marchera plus que jamais à la tête des nations. Nous sommes le quatrième Etat, et nous avons le devoir de mépriser les provocations policières et chauvinistes, dirigées ostensiblement contre nous, à l'heure qu'il est -. ^Applaudisse- ments). Le citoyen BaiUeul se livre alors à une attaque des plus violentes contre les patriotes traçait et la na- tion amie qu'on fêle en ce moment d'un bout à l'autre du territoire. - Il faut -, dit-il,en s'adressant à l'assistance, « q u e vous protestiez énergiquement, dimanche prochain, par la cinquième élection de Culine, contre les mani- festations de là bas; il faut que l'on sache bien que nous, nous ne nous agenouillons pas devant le Gzar, le pendeur de toutes les Russies. «•Protester donc contre cet homme qui knoute, qui frappe les ouvriers défendant leurs droits. Les Car- not et les sous-Carnot, oubliant la Marseillaise, qui dit : « Contre nous de la tyrannie l'étendard sanglant est levé, » vont s'abaisser devant ce tvran, ce des pote, ce vil pendeur » Une voix dans la salle: « A bas les républicains ! | Vivent les socialistes ! » iRire général.) » Ne riez pas, citoyeus, » clame l'orateur, « et ne vous moquez pas des cris que vient de pousser l'un de vous, car il est dans le vrai. . Les républicains l'ont tellement terni, tellement sali, ce nom de République, qu'on n'ose plus le prononcer. A bas la République Française, qui ne vaut pas mieux que le gouvernement de Popol et toutes les royautés ! Mais vive la République démocratique et sociale, la République du travail, et c'est celle-là que nous aurons ! Il ne faut pas toutefois être inférieurs à notre tâche, et capituler devant le gouvernement pourri que nous avons. . » Un tonnerre d'applaudissements accueille la tin de ce discours. Le citoyen-maire prend ensuite la parole. Il félicite d'abord le citoyen Kailleul « pour son éloquent dis- cours -, après quoi il exhorte les électeurs du Parti ouvrier à soutenir avec plus d'ensemble que jamais la candidature de Culine, • non pas pour l'homme lui-même, mais pour le principe qu'il personnifie, c'est-à-dire l'amnistie complète pour tous les délits poliliques. » « Culine -, ajoute le citoyen Henri Carrette, • a été condamne pour avoir fait .... » loi l'orateur s'arrête, en disant - qu'il ne veut pas prononcer une parole qui ne pourrait pas être dite dans cette réunion, car il pourrait être repris. » (Sourires et marques d'ap- pro'oation;. Il termine en déclarant que Culine, - à l'occasion «les événements de Fourmies, a été le bouc émissaire du préfet du Nord, et qu'il faut le nommer pour la cinquième fois ".flApplaudissenients prolongés el cris de : « Vive Culine ! ») t'n ordre du jour adoptant la candidature de Cu- line, et flétrissant la conduite du gouvernement à l'égard des mineurs, est voté par acclamation. La séance est levée à neuf heures vingt, et les six à sept cents personnes présentes se retirent, sans qu'aucun incident signale la sortie. une consommation. Le garçon auquel il s'était adressé, avant remarqué 3 u'il se trouvait en état manifesta d'ébriété, crut ne pas evoir le servir, et le pria poliiusut de se retirer. Rendu furieux par cette un de non-recevoir. le jeune aoiuii.e sauta à la gorge de l'employa, en l'sjeeaJMatn des plus grossières invectives. Ce dernier dut engager une lutte corps à corps avec l'importun client, pour l'expul- ser de l'établissement, et les deux agents de service sur la Grande-l'lace furent obligés d'intervenir pour mettre le perturbateur à la raison. Il fut emmené sous bonne escorte, et écroué au poste central. Des amateurs de spectacle (ratait. Huit arres lotions aériennes. — Au cours de la représentation de jeudi soir, à l'Hippodrome, huit jeunes ;;eiis de quinze à dix-huit aus s'étaient avisés de grimper par les échelles d>: uuv étage jusque sur le d<5inc extérieur, dans l'inten- tion de se payer gratuitement une représentation de grand opéra. Pour arriver à leur luit, ils s'étaient introduits dans les dépendances du théâtre par un terrain vague don- nant sur la rue du Coq-Français, et s'étaient trouvés ain- si dans la cour descendent les échelles. Des pas suspects ayant été entendus sur les plates- formes de la rotonde par des artistes en train des-halutler dans leur loge, ces derniers firent part de l'incident à la direction, qui prévint aussitôt la police. On ne larda pas à avoir l'explication de l'énigme ; le sergent de ville Dujardin. de service dans les couloirs, et plusieurs agents de sûreté n'hésitèrent pas à monter au sommet de l'édifice, où ils surprirent les huit specta leurs aérleus, qui ne s'alteudaieut pas à semblable visite, et ne les avaient pas entendus arriver, préoccupes qu'ils étaieul de suivie par l'ouverture de la lanterne les pé- ripéties de la pièce. Le sergeut de ville Dujardin en arrêta trois à lui seul, et les cinq autres tombèrent dans les mains de la police de sûreté. Tous furent conduits et ccroués au dépôt de la place Sainle Elisabeth. Ces huit arrestations ont produit un grand émoi dans le nombreux publiî qui assistait à la représentation de la Juive; car le bruit d'un vol dans l'intérieur du théâtre avait d'abord circulé avec persistance V La date de clôture de l'exposition de la So- ciété artistique de Roubaix Tourcoing. — u n nous prie de rappeler que la clôture de l'exposition de la Société artistique de Roubaix Tourcoing, rue de l'Alouette, est fixée au lundi 23 octobre pro- chain. Les pensionnaires du Théâtre français a Roubaix. Nous apprenons de source certaine Un pénible aocident. Jeudi soir, vers cinq heures et demie, M. Caron père, teinturier dé!ïraisseur,rui!Xcuve, sortait de che* lui pour se rendre ail magasiu de quin- caillerie de M. Carre-Cheval, Urande-Place. Il suivait le milieu de la chaussée, et se disposait à tourner le Coin de l'Hôtel-de-Ville, lorsqu'une voilure à bras, poussée par deux hommes, l'atteignit avant qu'il n'eût eu le temps de se garer, et le renversa violemment sur le pavé. M. Carou.a demi évanoui, put néamoins expliquer aux auteurs de l'accident qu'il habitait à quelques pas, et ils s'empressèrent de le dépeser sur le véhicule pour le re- conduire à sa demeure. La domestique de la maison, en vovant arriver sou maître, la joue toute meurtrie, fut tellement émotioniiée qu'elle ne prit pas garde aux deux inconnus, qui S'esqui- vèrent sans donner la moindre explication. Klle appela immédiatement Mme Caron. et le vieillard M. Caron est âgé de soixante-six ans — fut étendu dans no fauteuil, en attendant l'arrivée du docteur Ar- thur Godefroy, qu'on était allé chercher en toute bâte. )>ans l'intervalle, le blessé avait repris complètement ses sens, grâce aux soins dont on l'avait entouré, et lorsque ie médecin se présenta, toute inquiétude Immé- diate avait disparu. M, Caron porte à la joU* gauche, juste au dessous de rail, une contusion grave qui a provoqué le décollement complet de la peau et la fra ,re de la mâchoire. On espère toutefois que l'accidei l n'aura pas de suites sérieuses. Tribunal de simple polies. Audience du jeudi 19 octobre. — M, Petit, juge île paix, préside la séance, as- sisté de M. Charles Ituthy, greffier. M. Vaucostenoble, commissaire de police do troisième arrondissement, oc- cupe le siège du ministère public en remplacement de collègue H. Chape, empêché. Le rôle, moins chargé que d'ordinaire, «e compose toutefois encore de toixante-dix alïuire* «nvirou. Banal lesquelles occupent la plus grande place les scènes de ta page injurieux et de violences légères, les contraventions à la police des cabarets, aux arrêtés municipaux sur la voirie, aux règlements concernant les voitures de place. Toutes ces affaires se déroulent avec Une uniformité fort peu intéressante, à l'exception de celles avant trait aux injures et aux Voles de fait, où les contradictions inci- Le meilleur régénérateur des forces que l'on puisse employer contre : l'épui- sement des organes, les douleurs de l'estomac et de la tête, les mauvaises digestions, les maladies du foie, des nerfs et toutes les maladies résultant de fa fatigue et des vices du sang est la Tisane Dussolln; \le meilleur tonique, dépuratif, antl- I glaireux et antibilieux connu est la Tisane Dussolln. C'est un fortifiant et reconstituant des forces et du sang. Suivant les doses, la Tisane Dussolln produit un effet Dépuratif, Laxatif ou Pur- gatif, et guérit la constipation en régula- risant les fonctions; elle combat l'anémie, la chlorose, les lourdeurs et maux de tête, les rhumatismes, la goutte, les douleurs; elle reconstitue et purifie le sang et chasse les humeurs. Prix : 41r. 50 le flacon, Exiger sur chaque flacon la marque de fabrique déposée : une amazone â cheval, La Tisane Dussolln se trouve â Paris chez Derbecq, Pharmacien, 24, rue de Charonne, et dans toutes les pharmacies. Ont notice explicatioe indiquant maniéré s'tn servir est jointe à chaque flacon. Roncbin. — Le sieur X..., employé des contributions, s'est tiré trois coups de revolver dans la tête. Son état est désespéré. Une enquête est ouverte sur les causes de ce suicide. Dunksrque. — M. Alfred Dumont, maire de Dunker- que, a reou hier matin le télégramme suivant de l'amiral Avellan, en réponse aux félicitations de la municipalité dunkerquoise : « Je remercie de grand coeur la population dunker- quoise de la part qu'elle prend à la grandiose réception qui nous est faite. Je souhaite prospérité à votre grand port, et je crie : Vive la noble nation française I » Amiral ÀVKIAAX >. Voici, d'autre part, les chiffres qui nous sont commu- niques en ce qui concerne les descentes dans la Compa- gnie d'Aniche : Division de Douai Jeudi Mercredi 4«««. - V,—» , J. *. I uca i M muius a enarge ei a ueci uonner a Roubaix, le dimanche 29 octobre, en mati- ! dents qui amusent l'auditoire née, la comédie si goûtée de Jules Sandeau Mlle de I Kn résumé, rien daus cette audience qui mérite d'élrt! la Sf,igliere, telle qu'elle est représentée actuellement relevé spécialement. au Théâtre Français. Cette matinée aura lieu, dans le hall encore garn. «le tableaux, de la Société artistique, rue de l'Alouet- te, à l'occasion du tirage de la tombola. La fête com- mencera très exactement à trois heures de l'après- midi. Chroniqus religieuse. — C'est samedi 21 octobre, la fête solennelle de l'Adoration perpétuelle, en l'é- glise St-Martin. Le matin, à G heures, exposition du Très Saint- Sacrement, à 10 heures, la grand'messe; le soir, à • heures, salut solennel, sermon parle R. P.Létendard et bénédiction du Très Saint-Sacrement. L' « Union des Patriotes ». — Voici la réponse do l'ambassade de Russie à l'adresse envoyée par 1' » Union des Patriotes - : AMBASSADE I.Ml'ÉB IALE DE RCSSIE t< Paris, le 14 octobre 189.3. A Monsieur le Président de V Union des Patriotes dt Roubaix. « Ambassadeur de Russie très touché des sentiments exprimés par 1' « Union des Patriotes » de Houbaix, eu son assemblée générale, adresse tous ses remerciements à son président et l'informe qu'il n'oubliera pas de trans- mettre à qui de droit l'adresse revêtue des signatures de la Commission administrative. » Pour l'Ambassadeur de Kussie, » Le 1" secrétaire, MAHENSKI.» La séance, ouverte à deux heures précises, prend liu ers quatre heures dix. WastruehaU. Distribution de viande aux indigents- — OH sait qu'un carrousel a été couru, dans la commune' le 10 septembre dernier au profit des pauvres. A l'occasion de la « dùcasse », une distribution extra ordinaire de viande sera faite dimauche niatiu aux iudi genls secouru? par le bureau de bienfaisance. lu ouvrier lielge, expulsé, Frédéric Lahousse, a été arrêté hier pour menaces et violences sur sa tille. tionsi et ils ont été approuvés par leurs coiiigues. On aioutè îhcme que ceux-ci auraient promis de les soutenir. La femme retirée canal, 11 ne s'est pré- senté personne, jeudi, à l'Hôtel-Dieu, pour reconnai- tre la malheureuse femme retirée du canal; mercredi; dans la matinée, soiis le pont du Fresnoy, au Blanc- PèaU. M. Cotard, commissaire du 1er arrondisse- ment, qui a fait les constatations, a fait différer l'in- humation jusqu'aujourd'hui vendredi. Nous avons dit hier qu'une femme qui demeure près du canal, avait crut reconnaître, dans la noyée, une personne qu'elle avait vue la veille, sur le che- min de halage. Les médecins qui ont examiné le ca- davre ont reconnu que la noyée n'avait certainement pas de nourrisson en ce moment. La fraude de poivre sa trains. — .Les D'éposés de poste de la Nariiere ont arrêté mercredi soir aux envi- ron;, du Pont-de Neuville, le nommé Kdouard Lammeiiii, â?,- de .12 ans. r.Utacheur, demeurant rue des Carliers, porteur d'une charge de poivre 1e la valeur de UO fr. Mcuvea..* î.n maraude. —..Jeudi malin. .Mille Muv- breck, dciu.'nram j'ii pavé de llouiiaix, s est aperçue du ou S'dtàll iiili'.iduit dans son poulailler et qu'on 'lui avait pris un coq de combat de la valeur de 12 francs. t.a genil.irnierie a recueilli des renseignements qui peuvent faire espérer que le coupable ne tardera pas à êIre arrêté. Bondues. Les déclarations d'étrangers. — 271 dé- clarations d'étrangers ont été faites jusqu'ici, à la Mairie de Bondues, comprenant un nombre de KM personnes dont 1 Hollandais. 1 Autrichien, i Anglais et 583 Belges. Les déclarants qui n'ont pas encore retiré leur extrait, sont invités à le prendre le plus lot possible: le désopilant comique qhi achaimé son auditoire pa r s e monologues choisis, il reviendra sur la scène avec un nouveau bagage • Il représentera les scènes d'Imitation que Plessis, le fameux comique, a données â houoaix il va quelques aimées, c'est la première fois qu'un amateur aborde ici ce genre si difficile: au risque d'être indiscret disons que son succès parait certain. Nous engageons vivement les personne? HMI désirent [.aitKiper a cette oeuvre de bienfaisance à assister à cette rete : i s joindront ainsi l'utile à l'agréable, et encoura- geront les dévoués organisateurs de l'oeuvre des enfauts pauvres de nos chers Frères. On peut se procurer des cartes à V Union, rue des, Lon- rues-Haies, <JO ; aux bureaux du Journal de Houbaix chez M. Barot, débitant de tabac, Grande-Place ; chez M Philippart.rue du Vieil-Abreuvoir. H I P P O D R O M E - T H É Â T R E Jeudi 40 octobre 1893, à 8 heures 3Vï I G N OÏST Opéra Comique en 5 actes, musique d'Ambr. Thomas Fiers (Pont-du-Breucqi.— Minanciie 22 octobre, grand enosârt vocal et instrumental, organisé par la société chorale, A l'occasion de l'inauguration de la salle, chez M. Paul Bouche, avec le gracieux concours de plusieurs artistes distingués Le concert commencera à six heures précises. Prix des cachets : un franc el 0.50 centimes. L,n Bossue en images. Très bel album In-S", illustré de plus de 100 gravures. — La famille impériale. L'Armée. La Marine. Les Littérateurs.Les Artistes. Les grandes villes. Les Monuments. Les Décorations. L'Alphabet russe. L'Hymne Tusse avec paroles russes et françaises, etc., etc. — 50 centimes pendant les fêles Franco-Russes. — 73 centimes à partir du 1 er novembre 1893. En vente à la librairie du Journal deRov.bai.c. 75734 L I T .T .3Ë3 Brevet supérieur. Ont été dilinitivcment admises .Mlles Boissarl. Hruet. Delcambre, Delevov. Frey, Ho- norez. Harding, Jacqnot, Kuala, belcap, I e'mnire. Mail- lard; Marlinage, Ponseil. Happe, Scbryve, \ rauibout. Les anciens combattants de Crimée. — On nous prie d'insérer la communication suivante : « C'est avec grand plaisir que nous voyons dans votre estimable journal, la dépêche que les anciens combattants ne Cnmée.qui font suite aux médaillés de Ste-Hélène dont il ne reste plus que le souvenir, ont envovée spontané- ment â Mme la Maréchal* de Mac Jlatiou à l'occasion de la mort du vaillant soldat. Cette société.de formation toute récente, fait très bien les choses et il serait désirable qu'elle soit aidée dans Ma rcuvre philanthropique et patriotique; nous faisons un pressant appel à tous les patriotes, â tous les coeurs gé- néreux pour donner leur adhésion à cette société à titre de membres honoraires; la cotisation est lixée à 2 francs par au seulement. » Dans celte circonstance par exemple, ces vieux bra- ves combattants auraient pu, si leurs moyens le leur avaient permis, faire suivre leur télégramme d'une cou- ronne portée i Pans pir une délégation et prendre place dans le cortège innombrable qui conduira à sa dernière demeure celui qni fût leur chef en Crimée et dont ils ont pu si souvent apprécier la bravoure sur les champs de bataille; O n t « « pour eux une agréable consolation à la douleur qu'ils ont tous ressentie à l'annonce de sa mort. » Le siège de la société est établi café de la Fosse-aux- l'.kéHts, chez M. Vanriest. 77, place Kosse-aux-Chênes. » Les personnes désireuses de répondre à cet appel peu- vent adresser leur demande au local de la société où une boite est déposée pour recevoir les communications, ou i M. Melliez. président de la Société, rue d Aima. 66. » t'n groupe de membres honoraires des combattants de Crimée, » Les école* municipales. Fourniture de vête- ments atiu' élèves nécessiteux. .Jeudi, à onze heu- res du matin, a eu lieu à l'Hôtel-de-Ville, sous la pré- sidence de M. Joseph Trannoy, adjoint au maire, assisté de ses collègues MM. Hervé Milbéo et Julien Coutelier, l'adjudication de la fourniture de vête- ments à distribuer aux élèves nécessiteux des écoles municipales. Cette adjudication avait été subdivisée en sept lots. 1" LOT. Fourniture de pèlerines avec capuchons. Evaluation 1,750 fr. Cautionnement 60 fr. — Trois sou- missionnaires : M. Louis Marcoux, de Roubaix. avec 12 OiO de rabais; M. Henri Tesse, de Lille, avec 7,75 Opl: M. Charles Degraeve, de Lille, avec 12 on). NU. Marcoux et Degraeve ayant offert le même ra- bais, un second lour a été nécessaire, et tous les deux ont proposé 13 0|0. Le tirage au sort qui a suivi a favorisé M. Marcoux, qui a été déclaré adjudicataire. 2* LOT. Fourniture de pantalons de velours. Kva- luatun 2.100 fr. Cautionnement 70 fr.— quatre soumis- sionnaires : M. Marcoux, avec 6 O|0 de rabais; M. Henri Tesse, avec li.10 0|0; M. Boutry-Van Isselstein, de Lille, 7,780|0; M. Degraeve.avec 10 0|0. N. Tesse a été déclaré adjudicataire. .'!• LOT. Fourniture de camisoles. Evaluation 4.600 francs. Cautionnement las fr. -- Aucun soumis- sionnaire. 4" LOT. Fourniture de robes de laine. Evaluation 1,1*0 francs, tàutionnement 75 fr. —Aucun soumission- naire. LOT. Fourniture de bas de laine. Evaluation 4.066 francs. Cautionnement 135 fr. — Aucun soumis- sionnaire. LOT. Fourniture de maillots. Evaluation 1,055 francs. Cautionnement 35 fr. Un seul soumissionnaire : M. Augustin Spriet. de Roubaix, avec 8 0|0 de rabais. Déclaré adjudicataire. 7* LOT. Fourniture de galoches et sabots. Evalua- tion 4,364 fr. 98. Cautionnement ISO fr. Deux soumission- naires : li. Victor Vanuestisune, de ttoibaix, qui a offert 3 0|0 de rabais *ur le tout, M. Papillon-Thomas, de Rou- baix, qui n'a soumissionné que pour la fourniture des sabots, au prix du devis. M. Vandestianne a été déclaré adjudicataire. LETTRES MORTUAIRES KT D'OBI rs dfcpula 3 f r . l e cent [UPRIUKBIEAI.FRID RKBOUX. AVIS GRATUIT aausie Journal i Houbaix (Grande édition) dans le PetitJout- nal de Houbaix. WATTKEI.OS Une réunion socialiste. Vendredi, à huit heures du soir, une réunion socialiste aura lieu dans la salle BrifTaut. à l'estaminet de la Cloche. Objet: Cinquième caudidature de Culine à l'élection prochaine au Conseil d'arrondissement. Le citoyen Jules Ouesde prendra la parole. LES COURSES DE TAUREAUX AU MANÈGE OE ROUBAIX Cincjraième grande Ootirse Encouragés par l'immense succès obtenu par les quatre premières courses de taureaux franco-espagnoles à Roubaix, les organisateurs ont décidé qu une cinquième grande course de gala serait donnée dimanche prochain a octobre a î heures 1|4 précises. Le programme promet un spectacle des plus intéres- sants et des plus mouvemeutés. Trois taureaux espagnols de la ganaderia de M. Luis Viret. l'excellent éleveur si connu, seront travaillés par le quadrille franco-espagnol, sous la directiou de .MM. Juan Itipoll et Itaymiudo (Juintas, matadors que le pu- blic roubaisien a eu plusieurs fois l'occasion d'applau- dir. M. Emery de Collomb. l'habile caballcro en Plaza com- battra le troisième taureau. tue nouvelle surprise est réservée au public; Mlle An- gèle Urion. femme toréador, travaillera un taureau.assis par le quadrille. De plus, M. Van Diest, du Club hippique de Roubaix, prêtera son gracieux concours en qualité de caballero en Plaza amateur. t'n taureau de cocarde einbouié sera misa la disposi- tion des amateurs. Ce tsureau sera porteur de deux co- cardes, l'une au front de 40 francs, et l'autre au garot de 60 francs. Seront seuls admis à concourir les amateurs qui se se- ront fait inscrire à la direction du manège samedi soir avant six heures et qui auront versé un droit d'entrée de 2 francs (qui restera acquis au manège;. TOURCOING Le Conseil municipal s'assemblera aujourd'hui vendredi à huit heures du soir en séance extraordi- naire. La. nouvelle canalisation des eaux de la Li)r«.— Les travaux ont été arrêtés il v a unedizaine de jours un peu au-dessus du Lycée et devaient, pa- rail-il, ne pas être repris de sitôt. Cependant on continue à déposer les énormes conduites sur les accotements du Boulevard, et il vient d'arriver, dans le bassin de Tourcoing; de Pont-à-Mousson, un bateau chargé de ces conduites qui attend son tour de déchargement. L a g r è v e des tapisaaurs. \sy grève jieut en quelque sorte être considérée comme terminée 11 n'y avait plus jeudi que 9 métiers arrêtés. Lne réunion de tapisseurs a eu lieu mercredi soir à l'eatajniaet de la Ville de SainUAmand, r u e d e G and. D y avait environ 200 personnes. Les grévistes du tissage de MM. Masure ont donné de 'ongues explications concernant leurs revendica- Fédération des sociétés de musique du Mord. La Compagnie du chemin de fer du Nord qui, primitive ment, avait exigé pour le voyage à Paris des délégués qui doivent remeUre, le dimanche îi, une adresse à l'a- miral Avellan au Cercle militaire, que ceux-ci lissent le voyage par groupe de dix, accorde aujourd'hui très bien vaillamment des billets individuels avec réduction de 50 0|(). du si au 25 octobre; les billets devront porter la signature du président de la Fédération et celle du titu- laire, et peuvent être réclamés à M. Rigaut. 18, rue de Valmy, jusqu'au 40 au soir, mais ces billèls ne sont vala- bles que pour les délégués atlillés à la Fédération et sont personnels; Ils doivent être présentés à la gare du départ et à Paris au retour. Le rendez vous à Paris est le dimanche 22. au Craud- llôtel, boulevard des Capucines, à 8 heures du matin. Le vol de 16.000 francs au Cercle lillois. —Du sait que Couwy, le gérant du Cercle, lillois, est accusé de détournement d'une somme de 16,000 francs et de simu- lacre de vol avec eltractiou. l'ne nouvelle charge vient d'être relevée contre lui. Sous avons dit que la plaque à secret du coffre-fort avait été enlevée el que suivant le dire de l'expert, elle ne pouvait avoir été détachée que de l'intérieur. Sur l'ordre du. parquet il. Marion, commissaire de po- lice, a fait vider les fosses d'aisances de la maison, ce qui a fait découvrir la plaque et ses pièces accessoires. Concerts et S&ectP.cleF La « Juive »'a l'Hippodrome. — La troisième repré- sentation de la troupe du Grand Opéra de Gand a accen- tué encore davantage le succès de cette troupe, succès que nous avions fait prévoir en rendant compte de la pre- mière soirée avec Hoberl-le Diable. Le sujet de La Juive esi Irop connu de tous pour que nous ayons besoin d'y revenir. Dans la partition l'au- teur, tialévy, a trop laissé percer ses tendances en faveur de ses coreligionnaires comme d'ailleurs Meyerbeer l'a fait pour les siens dans Les Huguenots. Celte réserve faite, nous devons louer sans restriction la musique de cet opéra qui est sans contredit un des pius beaux du réper- toire moderne. L'interprétation a enlevé les suffrages du public. .M. Casset, dans le rôle d'F.léaiar, a obtenu un superbe succès ; il a dépassé les espérances qu'il avait fait conce- voir dans Robert. C'est en bon chanteur et eu véritable tragédien qu'il-a rendu son personnage. Son succès s'est surtout manifesté dans la magnifique phrase : O ma fille chérie, dans la prièie du deuxième acte et dans les airs si expressifs do quatrième : Rachel. quand du Seigneur et Dieu m'éclaire. A la chute du rideau il a été rappelé et il ». bisser le motif aux applaudissements bien nourris de toute la salle. M. Lavallée a rempli le rôle dn cardinal d'une façon qui lui a Valu plusieurs ovations en particulier après' la scène du quatrième acte avec Rachel. M. Coumont, avait dans le personnage de Léopohl, une lâche difficile eu égard i son organe. H s en est acquitté à son honneur, malgré deux faiblesses dans la sérénade et le trio du deuxième acte, faiblesses qu'il a rachetées dans les actes suivauls. Il a partagé le succès des autres artistes. Le rôle secondaire de Ruggiero a été tenu magistrale- ment par M. Auer. Les auditeurs ont fort apprécié sa voix sonore de baryton qui lui avait valu un si beau succès daus Hamlet. MM. Bogaerts. Delil, Horz et Van Hamme n'ont nulle- ment détonné dans l'ensemble. Mme Dargissonnea montré dans l'interprétation du rôle de Rachel les qualités maîtresses que nous lui avions déjà couslatècs dans celui d*Ophélie, diction parfaite, chaleur conimunicative et sentiment profond des situa- tions. Aussi le public lui a fait fêle. yuaiit à Mlle Ealnay, qui s'était révélée comme excel- lente cantatrice dans Alice de Robert le Diable, elle a confirmé pleinement notre première impression. Elle a, avec Mme Dargissonne, obtenu un succès d'entbomias- me, dans le duo du quatrième acte qui décidément est le meilleur des cinq. L'orchestre et les choeurs ont complété cet ensemble excellent dont le mérite revient paur une bonne part à M. Amalou, qui tient le pupitre de chef d'oicheslre avec un talent remarquable et nne sûreté impeccable Les divertissements ont en également nn graud succès : Mlles Paslore et Parrizi y ont été chaleureusement ap- plaudies. La aoirée «le I Association amicale d e * a n - ciens é l è v e s t i e n F r è r e s . Ainsi que nous Pavons annoncé dans un de nos précédents numéros, le comité de cette Association a décidé, â la suite des succès oble- nns dans les deux dernières soirées, et sur les instauces du public, de donner une troisième et dernièreaudition. Cette fêle aura lien au local de l' Union, rue des Longues- Haies. Ou y interprétera le drame îi émouvant de Ben- nery, « Une cause célèbre », dont l'éloge n'est plus a faire, et une comédie du meilleur genre : r L'affaire de la rue Chapon. » Les artistes amateurs, qui remplissaient les inter- mède*, se feront entendre a nouveau. Quant a M X Tribunal correctionnel tie lAtie. Aûdie'.ice du jeudi M octobre 1893. AOHESSIO.N CONTRE C.N COMMIS- SAIRE.— M. Pradier commissaire de police du premier 1er arrondissement à Houbaix, accompagnait dimanche vers minuit, un ami à ja gare, quand un individu qui Haitd ailleurs en élal d ivresse se mit â leur adresser à 1 un et a l autre des propos malsonnants; .M. Pradier ne porta d abord aucune attention .i ers interpellations d'i- vrogne: mais notre homme, insista il éclata en injures contre le Commissaire qu'il apostrapii:» particulièrement; C'est a ce inumenl que M.Pradier s'empara de lui et voulut l'emmener vers le poste. L'autre opposa une résistance énergique et il fallut l'assistance de plusieurs personnes pou-- eft venir î bout: L'individu était un certain Lampeas, demeurant à Hou baix, rue Bugeand : il a donc à répondre de rébellion et d'oulrages. Lampeus est condamné à vingt jours et cinq francs d'amende. Du i luRiioN on nisPADAiT. — M. ricrvanx, marchand de charbon, avait à son service un charretier, Paul Dennaux, âgé de vingt-cinq aus,qui était chargé de trans- porter la marchandise de la gare à la distillerie de M. Droulers, à Neuville. Or, le mardi dix octobre, au mo- ment où i! allait quitter la cour de la petite vitesse, on vit DenoatU reroeltre un.sac à un jeune homme d'une quinzaine d années, J.-B. Verfaillie. On le signala a M Uervaux qui porta p'ainte et lit procéder à l'arrestation des deux coupables. Ils ne nièrent point qu'ils devaient se partager le produitdu détournement, mais déclarèrent qu'ils opéraient ainsi de concert pour la première fois Traduits en correctionnelle, ils se présentent l'un et I autre avec une bonne attitude; ils sont du reste bien notés et manifestent un grand repentir. Dermaux so voit infliger quinze jours de prison avec application de la loi Uereuger. Ouaul à Verfaillie, il est remis à ses pareuts. L'a EXPULSE QCI ri IT. Vendredi 13 octobre, Eugène Melleinans, habitant rue de la Rondelle, à Houbaix. et se trouvant sous ie coup d'un arrêté d'expulsion, sortait de son domicile, quand il voit venir à lui un agent qui de- vait procéder a son arrestation. Immédiatement, il re- pousse l'agent et détale: mais il est poursuivi et bientôt rattrapé : il joua alors des pieds et des mains pour se soustraire, mais sans sU'ces, aux étreintes énergiques lu représentant de l'autorité. Le double délit vaut à.Stellemans une peine de deux mois. I NKCAUEKT I N eiNs<>\. — Il y a plusieurs moison avait enlevé à M. Masurel qui habite Tourcoing, un pinson et sa cage, le tout d'une valeur d'une vingtaine de francs. Or, l'on apprit qu'un certain Josson, à Neuville, déte- nait les objets; nn agent de sflreté se rendit daus la mai- son et trouva effectiveinent le produildu larcin. Josson Florentin était poursuivi, et, cité, ne comparait pas; il n'a pas d'antécédents judiciaires: il est condciuné par défaut à un mois de prison. POUR VOL, aussi a Tourcoing, Victor Vauousem encourt une peine de quatre mois. L'N GARDE INJIRIÉEN SON ABSENCE.- Ptiilomèiie Deraes, veuve Vandenghede, qui habile Mouveaux, avait gardé une dent contre les gardes de la commune depuis qu'ils avaient arrête son ami sous l'inculpation de tentative •*'incendie. Suivant ce que déclarent plusieurs témoins.elle aurait, en maintes circonstances, dit publiquement dans la cour ou elle habite que les gardes étaient des vauriens et des laineants: mais jamais aucun des agents nétait présent. Le Tribunal considérant que ce fait ne constitue pas un outrage au garde Pluquet. entendu comme plaignant, acquitte Philouièue Deraes sans dépens. DM HABITANT OE RONOQ avait donné un violent coup de pied à M. Dhéno. qui habite Lu.selles. Ce dernier avait souffert de la blessure pendant près de six semaines. Pierre Nollet, c'est l'inculpé, fait défaut; il esteondamné a un mois. Brasserie J. VAHDAME 22, Square teieu, LILLE Hit En fûts et en bouteilles. Adresser les commandes chez M. UEW.tnE, 3 1 . r u e \aiii. Koubaix. 06—;)o528 PETITE CORRESPONDANCE L'n lecteur. — Les numéros .les bons de l'Exposition ont été publiés le lendemain du tirage, dans les deux éditions du Journal de Roubaix. A un contribuable de Tourcoing. Veuillez nous don- ner votre nom et votre adresse, afin que nous puissions publier votre lettre. 3>r03E^23 Cour d'assises du Nord. — l ont été renvoyées devant lejirv. elature : i. Joseph Jean-Baptiste Delerue nouvelles affaires :n voici la noiiien- U ans, tisserand à Roubaix; accusé d avoir, le 1:! septembre, porté asafeui me, un ccup de rasoir dans le ventre. S. Charles-Pierre-ErançoU Denneulin, 27 ans. mineur à Provin, arrondissement de Lille; coups et blessures sui- vies de mort. 7. Pierre-François Fouquel, 37 ans, bourrelier a Anzin; Irma Brisée, femme Fouqu>l, .'Il a n s ; Florent Natiez. 32 ans, journalier à Courcelles-lez-Lens. et Henri Lai- uelle, .si ans. journalier à Kresues; vols qualifiés et com- plicité par recel. 8. Henri-Emile Minet. 47 aus, journalier à Fiers près Lille: affaire de mn-nrs. y. Léonard-Jean Mortier, 21 ans, tisserand a llalluin. Edmond-Fjlouard Chalens, 52 ans, tisserand, sans domi- cile lixe; Pierre Feys, 32 ans, tisserand à llalluin, et Emile Vercampt, 30 ans, tisserand à Roucq; affaire de mieurs. A la prochaine session, M.Tellier, président, aura pour assesseurs MM. les conseillers Raoult et Joppé. ArmentMres. — Le conseil municipal d'Armentières s'est réuni jeudi soir, à 5 heures, pour procéder au choix de son nouveau maire en remplacement de M. Fauver- gue. M. Hurtiel-Begnw a été élu par 20 v o n sur 28 suffrages sxprimé.s. LES GREVES DE MINEURS La situation traîne sans autre résultat possible que de retarder une reprise du travail désormais inévitable. Si, dans le Nord, exception faite de l'Escarpelle, la grève touche à sa fin, dans le Pas-de-Calais, le mouvement de reprise ne s'accentue que très lentement. Jeudi malin, l'augmentation des travailleurs n'était au total que de 500. __^__ DANS LE BASSIN DU PAS-DE-CALAIS I.ens, 19 octobre. - Le mouvement gréviste pris dans son ensemble est en décroissance; mais considéré dans chaque Compagnie isolément, il subit des hauts et des bas qu'on ne peut s'expliquer que par les efforts désespé- rés de cètlx qui ont intérêt a empêcher la reprise du travail el qui s'efforcent de tenir jusqu'au dernier mo- ment. Les incidents de la nuit Partout oii la liberté du travail, par suite des circons" lances, n'a pu èlrs siif'lsamment protégée, les descentes ont diminue. H sera difficile après cela aux socialistes de p. étendre que les ouvriers sont menés de force aux puits. C'est ainsi aa'aai mines de Maries, des liandes de gré- vistes ont parcouru les c'iié? ouvrières d'Auchel et ont inclue envahi les communes de PcniêS él d'Allouague pour empêcher les mineurs de ces localités de »e rendre à la mine. Résultat, y;i descentes de moins. IX' même à DrocoUri. nou* «vous eu une véritable in- vasion de bandes de grévistes venils de Cens el île Cour- rières qui, malgré les patrouilles mixtes de cavalerie et de gendarmerie, ont pu pénétrer jusqu'aux abords de la fosse n - 1. A pldslèar» reprises, les agents du service, d'ordre ont dû repousser les gie'vlsles qui se montraient fort excités et qui. jeudi matin, ne cachaient pas leur joie d'avoir fait diminuer d'environ 200 le iiomhre des travailleurs. Aux mines de Béthilne, !.i nuit dernière a été agilée: el les grévistes* eu raison de la légère reprise du travail que l'on constate datiS refte Compaïnle, ont redoublé leurs patrouilles. Plusieurs carreaux de vitre ont ét< brisés aux fenêtres d'ouvriers qui ont cessé le chômage Aux mines de Nueux des grévistes ont circulé â partir de IroU heures du matin dans les cités ouvrières, frap- pant aux porté* M ëriïnt: Attention aux lâches t Pas de coupe! Yers quatre heures ries groupes importants se sont portés sur les communes de Vel'qUigneul et de la Bourse. La gendarmerie, aidée par quelques pelotons de dragons, a pu après une vigoureuse charge, disperser les rassemhleiiients, mais les grévistes, en se séparanl, ont lancé des pierres et brisé les fenêtres de quelques nii- uetir's ihii rtit fenris le travail. Aux mines de Courriè*es; de nombreuses patrouilles de grévistes ont sillonné, à parlir de trois heures du ma- tin, toute retendue de cette concession. Dans la commude de liâmes, plus de 1.200 grévistes, venant en grande partielle Loison et de Lens, ont été rencontrés, poussant des crjsde : Vive la grève! Vive la révolution sociale! La gennarioêris et les soldats ont, à plusieurs reprises, charger pour disperser les attrou- pements. Les grévisles se séparaient dans les champs.- mais bieiiiGt ils se reformaient en bandes, devenant de plus en plus menaçants. Des prerre* et des briques oui été lancées contre les gendarmes et les af'llleiiTs; aucun de ceux-ci n'a été atteint. Ce n'est que vers six aaMKsdu matin nue l'ordre a pu être rétabli. Dans la commuue Je ftillau. ou se trouvent les numé- ros i et îi de la Compagnie de Ce.1!rrières, la nuit a été très mouvementée et des bandes de grévisles, parmi les- quels beaucoup de femmes, ont tenté de cerner les puits. De nombreux cris de : A bas Dupuy ! Vive la grève! ont été poutcér Pour entrave à la liberté du. trpvall avec violence ont été arrélés : le mineur Jean Baptiste Oiiiliain et sa femme Victoire Lemal, que plus d'un millier de grévistes ont accompagnés jusqu'à la prison de Lens, criant : A bas PandoreI Vivent les députés socialistes! Aux mines de Lens, de deux heures à cinq heures du matin, des patrouilles nombreuses de grévistes ont cir- culé dans les corons, empêchant les mineurs qui auraient eu l'intention de repreudre le travail de sortir de chez eux. Des rassemblements s'étant formés aux extrémités des cités ouvrières, la gendarmerie a eu beaucoup de peine pour les disperser. Encore une explosion de dynamite A VENDIN LE VIEIL Dans la commune de Venditi-le-Vieil, où se trouve construite la fosse n- 8 de Lens, vers minuit, une forte détonation a été entendue. Gendarmes et soldats se mi- rent immédiatement eu >|uétc pour découvrir la nature de celle-ci: ils ne purent d abord tien tronvar malgré leurs minutieuses recherches. Ce n'est que ce matin, vers cinq heures, que ceux-tS ont pu constater que cette explosion provenait d'un pa- quet de cartouches de dynamite placé sur la voie ferrée des mines de Lens au lieu dit :1e Pont det Abbaye. Les dégâts sont peu importants, une traverse a été coupée et la voie endommagée sur une Certaine lon- gueur. Néanmoins le train qui amène les ouvriers le malin a pu passer avec beaucoup de précaution. Par contre, aux mines de Liévin, si agitées depuis quelques jours, la nuit a éié calme. M. Milleraud, pour se rendre compte de la situation, a voulu patrouiller lui aussi; il s'est vu refuser l'entrée des corons. Le député de' la Seine annonçait qu'il allait se plaindre au ministre de la guerre. Ainsi que nous l'avions annoncé, ies gendarmes de la ne légion (Orléans) qui avaient été dirigés sur Lens, sont arrivés jeudi matin. Ils oui été répartis sur diffé- rents points du bassin houiller. Les Incidents de l'après-midi Lens, 19 octobre. Nous avons eu cette après-midi, à Lens, uue réédition des scènes qui s'y étaient produites la veille.Cinq à six cents personnes s étaient portées ver» midi aux abords de la fosse du Grand Condé et le long de la haie du chemin de fer pour assister à la remonte et au départ des travailleurs. Les cris de : Vive la grève ! ont encore retenti. Mais l'attente de cette foule a été trompée. Comme toutes les fosses de la Compagnie communi- quent entre elles, on a fait sortir les mineurs par d'au- tres puits et aucun incident ne s'est produit. A Billy-Montigiiy et à Fouquiéres-lez-Lens, des rassem hlements s'étaient formés à la sortie des fosses et des charges ont dfl être faites pour lesdis|>erser. Deux arrestations ont été opérées cette après-midi.l'une à Haisnes, celle de Jules Delcourt, inculpé d'eutrave à la liberté du travail, l'autre à Liéviu.celle de Henri Florent, prévenu d'outrage à la gendarmerie: Jules Dumoulin et Philippe Dumoulin, pour participation aux incidents de lundi. Deux escadrons de dragons viennent d'arriver, l'un à Lens, l'autre à Bully-Montigny. Dépêche de MM. Mlllerand, Baudin et Basly au ministre de la guerre MM. Milleraud, Baudin et Basly, à la suite d'un inci- dent qu'ils relaient dans leur télégramme, viennent d'adresser a M. le ministre de la guerre la dépêche sui- vante : « Monsieur te ftntrtU Loizillon, minisire de lu guerre. » Monsieur le Ministre, Nous avons l'honneur de porter à votre connaissance les faits suivants : « Nous nous sommes rendus, ce matin, au coron qui avoisine la fosse n I de Liévin. Nous désirions nous entretenir avec uu mineur, nommé I.ehrnn, qui connaît M. Basly. En arrivant à la rue oii est située la maison que la Compagnie loue à cet ouvrier, nous en avons trouvé l'accès fermé par une palissade, l'n factionnaire nous a déclaré que sa consigne était de ne laisser circu- ler dans la rue que des persounes munies d'une carte signée par le commandant d'armes. » Nous avons cherché, sans y réussir, à rencontrer cet officier supérieur pour avoir de lui II cnuirinalion de celte consigne. Nous avons pu. d ailleurs, constater que le coron sis près de la fosse n. I de Liévin n'avait pas éle le seul celte même consigne fût donnée. Plusieurs mes sont ainsi fermées par des palissades qne gardent des sentinelles, baïonnette au canon. De cinq heures du matin a neuf heures du soir, on n'y peut circuler qu'a- vec une carte signée de l'officier supérieur qui prend le titre de commandant d'armes. » Nous sommes convaincus, Monsieur le Ministre, que vous ignorez cette situation que, seule, a pu créer l'au- dace des Compagnies. » Le département du Pas-de-Calais M'est pas eu élal de siège. L'autorité militaire ne peut intervenir dans le con- flit qui existe entre les ouvriers mineurs et leurs puis sants patrons que sur la réquisitiou régulière des auto- rités civiles, agissant conformément aux lois. » Nous ignorons s'ii y a eu réquisition, mais ce que nous savons, c'est que les habitants des corons occupent leurs maisons en vertu d'un contrat régulier do louage. Ils n'en peuvent être expulsés qu'avec les formes légales. Et tant qu'ils y résident ils ont le droit, comme tous les autres citoyens français, de circuler librement, de rece- voir chez eux qui leur plait sans que l'autorité militaire ait le droit de s'installer a leur porte pour contrôler les visites qui leur sont faites et délivrer ou refuser, comme au seuil d'une prison, des permis de visiter. » Vous voudrez bien, Monsieur le Ministre, donner les ordres nécessaires pour qu'il soit mis immédiatement uu terme à un état de choses aussi extraordinaire et rece\ ou- ïes assurances de notre haute considération. BASLY. B.U'MN. MILLEHANH. Députés. » Gayant Bernicourt Notre-Dame.. . Dechy Sainte-Marie... Fénelon Archevêque.. Vuillemin... .... 98 102 .... 89 89 79 80 (97 118 :«u 284 30 30 4 en moins. 1 en moins. 79 en plus. 52 eu plus. 12 » » l a note que voici nous est également communiquée : « Descentes du jeudi 19 octobre au matin : Division d'Aniche : 812 ou 134 de plus que mercredi : division de Douai ; 674 ou 4 de plus que merdredi. » Augmentation 1res bonne a Aniche, où il ne re^'e plus que 114 ouvriers ou 11 OiO n'avaut pas n travail. » A Douai, au contraire, le nombre des descentes reste stationnaire et n'atteint que oo Oui des descentes habi- tuelles du matin avant la grève. » En résumé. 1.48ti ouvriers du fond, sur 2,137, oa 69 0(0, sont descendus jeudi matin, 19 octobre ». BELGIQUE Mouscron. —Statistique de f état-civil. Depuis le janvier 1893 jusqu'au 19 octobre, il a été enregistré a l'état civil 4"ii naissances, 312 décès et 97 mariages. Les naissances sont donc en excédent de 112 sur les décès.La population actuelle s'élève à 1172» habitants.L'augmenta» tiou est de 531 sur l'année 1S9I. CONSOÎS FUNEBRES & OBUS Les amis et connaissances delà famille GHESQl'IERS- CALLEVVAEMT qui, par oubli, n'auraient pas reçu de lettre de, faire-part du décès de Dame Charlotte-Fran- çoise CALLEWAEUT, épouse de M. Gustave GHESQUIERS, décédée à Lille, le 17 octobre 1893. dans su ',:)• année, administrée des Sacrements de notre mère la Sainte- Eglise, sont priés de considérer le présent avis comme en tenant lieu et de bien vouloir assiter aux Convoi et Service solennels, qui auront lieu le samedi 21 cou- rant, & 9 heures, en l'église Saint-Pierre, à Croix. L'assemblée s la maison mortuaire, à 8 h. t|2. chemin île la .Vakellerie, hameau de l'Allumette, estaminet de la Belle Bouloire. Les amis et connaissances de ia fumille COLLE-VAX- KAKEXDKFH; <inl. par oubli, n'auraient pas reçu de lettre de faire part du déeèt de Monsieur Adolphe COLLE:, à Lekeren. le 2 février 18f.'î. décédé à Roubaix, I" n octobre 1893. administré des Sacrements de notre mère la Sainte-Eglise, sont priés de considérer le présent avis connue en tenant lieu et d» bien vouloir assister aux Convoi et Salut Solennels, qui auront lion le samedi 21 courant, k i heures, eu l'église du Sacré-Oeur, ùllou- haix. L'ass. niolée ù ia maison mortuaire, boulevaad de Metz, maisons Lesticnnc. - rsevi (}. DESCB '>ie- Boreaus . 0|i>. PIBMII lu «octobre, LaCaanUt'r i-comique ni 3 actes. Du romnence .- on b-sUuniileiics, di.inie liMoriqnt- en SALLE sasMiss, PLACBLBVSSS BIBLIOGRAPHIE Journal d e l a Jeuiiewse. —Sosamsin de la 1090" livraison i\ octobre lt*J3). Tr.vn: : Les Tribulations de Nicolas Mender. p»r lianielle d'Artbez. — Le stage du bar- reau et la conférence des avocats, par Itené Désévis. A travers le Sahara, par G. Damage. — La fraude roue balançoire de Chicago, par L. Viator, — Les secrets de la prestidigitation : uu porte-monnaie peu couimuu, pur Saint-J. de l'Escap.— Chaque numéro. M centimes. ILLUSTRATIONS I»K : A. Paris, Hyrbacb, Zier. etc. AHONNKMENTS : l u an, 20 fr. Siv mois. 10 fr. Bureaux à la librairie Hachette el i > 79. boulevard Saint-Germain, Paris. Réglisse Pectorale 3.. 23. GOUDRON *a supériorité sur les autres Pastilles au Goudron est reconnue jiar tous ceux qui en l'ont usape. La boitr «O M a a t . cJae* sur la bande qui enlour I.. I I . e u rooeo. Vente en gros: Pli" I . K B EI! _ iharnutciens. Kxiger la boite, i.i marque sou. Spécialité de Tapi» de table eu peluche, soie el/^^ laiue. Linoléum. ''-^k' < i?/n\\" TAPIS ET ÏEMTDRSS/^ l'ovcrs. Carpelle*, l'ortie ya^Ç' res.'l'api •. u o < | i t e t t e . A u l i u s / « ^ ^ t / DÉPÔT DE FABRIQUE /&é/i CARPETTES ,-><Ç* " •y yh t de ton- =ivif- Tapisseries fantaisies FOURNITURES pour tous nuv cnjjcx ADRESSE COMMERCIALE Très* MîMiKii'ailc MM. ASTIER B C", Avenue Klébcr, 7*, Paria. J'ai reçu le St. Jaeoèa OU, le 30 novembre 1890. J'ai commencé do suite à me frictionner; au boul de trois jours j'avais usé le îlaeon. Le 3 décembre 1890, la douleur avait disparu. . . .le vous dirai doue que j'ai été très satisfaite du St. .laoobs 00. MADAME TRABLY, Mézériat, Canton de Ohalillon-siir-Clialamnne Ai.\'. e3-43tt0—740BS GUERISON RADICALE J es Wk\bÂks Sesrèfcs n I>F< n r A T T l> M: H.i- I ,iiun---- FJC/AU L'M:KI:I:S V uuocEir» M. VANDENDRiESSCHE uttéde'ûn-coiisiili inl I.II.L.E, « , r u e Puébhi. «, 1.11.1.*% POMMAD2 .ANTIHERPÉTIQUE Pour Dartres, Ecxémas, Démangeaisons ili. 25 le pol: .: IV. M aar nvin lai : CONSULTATIONS GRATUITES Tons les jours de 9 â 0 heures et pal<-^ne-|.oiel.oi.e La situation continue i s'améliorer dans le Nord. A la fosse n- 1 des mines de rRscarpelle, il y a six descentes de plus que mercredi. Pas d'incident, la nuit der- nière -30NNE S A N S Tapioca Rils bJfwUIuiMieFabriqiie) ASdeTEtfUaQIJiTïF. ITOUIS Sa trouw dîna toutts Isa tonnes Vaisona ô'tpictria orodmts sliltertaires. PARIS. 357Ô6

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Page 1: Gayant Bernicourt Dechy Fénelon Archevêque.. Vuillemin LES … · 2011-01-21 · •p •MB Le citoyen BaiUeul déclare que « l'élu des travail- 7 D»M I» ssir*e ae Jeudi, vers

•p • M B Le c i toyen BaiUeul déclare que « l'élu des travail- 7 D » M I » s s i r*e ae Jeudi , vers dix heures et demie.

l e u r s , quatre fois inval idé, personnif ie la c a u s e sa- / ""> tisserand de la rue de Mouveaux, du nom de Charles c r é e de l 'amnist ie , et q u e le* manifes tat ions succès- ^ ^ " d e n l ^ n d t . U n e coTs a " S

a i v e s du Parti ouvr ier sur s o n n o m finiront bien jwr arracher cette amnis t i e généra le à la bourgeois ie a p e u r é e . -

L'orateur déve loppe ensu i te la thèse d u social isme u n i v e r s e l , r enversant toutes les frontières , réclamant toutefois pour la France la direction du m o u v e m e n t .

« Grâce à n o u s , social is tes français » s'écrie-t-il, » notre patr ie », et il s e reprend, « ou plutôt le pays q u i n o u s a v u s naître-, marchera plus que jamais à la tê te des nat ions . Nous s o m m e s le quatr ième Etat, et n o u s a v o n s le devoir de mépriser les provocat ions po l i c i ères et chauv in i s te s , d ir igées os tens ib lement contre n o u s , à l 'heure qu'il est -. ^Applaudisse­m e n t s ) .

Le c i toyen BaiUeul se l ivre alors à u n e attaque des p lus v io lentes contre les patriotes t r a ç a i t et la na­t ion a m i e qu'on fêle e n c e m o m e n t d'un bout à l'autre d u territoire.

- Il faut - , dit-il ,en s 'adressant à l 'ass istance, « que v o u s protestiez é n e r g i q u e m e n t , d i m a n c h e prochain , p a r la c inquième é lect ion de Culine, contre les mani­festations de là bas; il faut q u e l'on sache bien que n o u s , n o u s ne n o u s agenoui l lons pas devant le Gzar, le pendeur de toutes les R u s s i e s .

«•Protester donc contre cet h o m m e qui knoute , qui frappe les o u v r i e r s défendant l eurs droi ts . Les Car-n o t e t l e s sous-Carnot , oubl iant la Marseillaise, qui dit : « Contre nous de la t y r a n n i e l 'étendard sanglant est l e v é , » v o n t s 'abaisser d e v a n t ce tvran , ce d e s pote , c e v i l pendeur »

U n e v o i x d a n s la s a l l e : « A bas les républ ica ins ! | V i v e n t les social is tes ! » iRire général . )

» N e riez pas , c i t o y e u s , » c lame l 'orateur, « et n e v o u s moquez pas des cr i s q u e v ient de pousser l'un de v o u s , car il e s t dans l e vra i . . Les républ ica ins l'ont t e l l ement terni , t e l l ement sal i , ce n o m de Républ ique , qu'on n'ose p lus le prononcer . A bas la Républ ique Française , qui n e vaut pas m i e u x q u e le g o u v e r n e m e n t de Popol et toutes les royautés ! Mais v i v e la Républ ique démocrat ique e t sociale , la R é p u b l i q u e du travai l , e t c'est celle-là q u e nous a u r o n s ! Il ne faut pas toutefois ê tre infér ieurs à notre tâche , e t capituler devant le g o u v e r n e m e n t pourr i q u e n o u s a v o n s . . »

U n tonnerre d'applaudissements accuei l le la tin de c e d i s c o u r s .

Le c i toyen-maire prend ensui te la parole. Il félicite d'abord l e c i toyen Kailleul « pour son éloquent dis­c o u r s - , après quoi il exhorte les é lecteurs du Part i o u v r i e r à soutenir a v e c plus d'ensemble que jamais la candidature de Culine, • non pas pour l 'homme lu i -même, m a i s pour le principe qu'il personnif ie , c'est-à-dire l 'amnist ie complè te pour tous les délits po l i l iques . »

« Culine - , ajoute le c i toyen Henri Carrette, • a é té c o n d a m n e p o u r avoir fa i t . . . . » loi l 'orateur s'arrête, e n d i sant - qu'il ne v e u t pas prononcer u n e parole qui n e pourrai t pas être dite dans cette réunion , car il pourra i t ê t re repr i s . » (Sourires et m a r q u e s d'ap-pro'oation;.

Il t e rmine e n déclarant que Culine, - à l 'occasion «les é v é n e m e n t s de F o u r m i e s , a été le bouc émis sa i re d u préfet du Nord , et qu'il faut le n o m m e r pour la c i n q u i è m e fois ".f lApplaudissenients prolongés el cr i s d e : « V ive Culine ! »)

t'n ordre d u j o u r adoptant la candidature de Cu­l ine , e t flétrissant la conduite du g o u v e r n e m e n t à l 'égard d e s m i n e u r s , es t voté par acc lamat ion.

La s é a n c e est l evée à neuf heures v i n g t , e t les s i x à sept cent s personnes présentes s e ret irent , sans qu 'aucun incident s ignale la sor t i e .

une consommation. Le garçon auquel il s'était adressé, avant remarqué

3u'il se trouvait en état manifesta d'ébriété, crut ne pas evoir le servir, et le pria poliiusut de se retirer. Rendu furieux par cette un de non-recevoir. le jeune

aoiuii.e sauta à la gorge de l'employa, en l'sjeeaJMatn des plus grossières invectives. Ce dernier dut engager une lutte corps à corps avec l'importun client, pour l'expul­ser de l'établissement, et les deux agents de service sur la Grande-l'lace furent obligés d'intervenir pour mettre le perturbateur à la raison.

Il fut emmené sous bonne escorte, et écroué au poste central.

D e s a m a t e u r s de s p e c t a c l e ( r a t a i t . — Huit arres lotions aériennes. — Au cours de la représentation de jeudi soir, à l'Hippodrome, huit jeunes ;;eiis de quinze à dix-huit aus s'étaient avisés de grimper par les échelles d>: u u v étage jusque sur le d<5inc extérieur, dans l'inten­tion de se payer gratuitement une représentation de grand opéra.

Pour arriver à leur luit, ils s'étaient introduits dans les dépendances du théâtre par un terrain vague don­nant sur la rue du Coq-Français, et s'étaient trouvés ain­si dans la cour où descendent les échelles.

Des pas suspects ayant été entendus sur les plates-formes de la rotonde par des artistes en train des-halutler dans leur loge, ces derniers firent part de l'incident à la direction, qui prévint aussitôt la police.

On ne larda pas à avoir l'explication de l'énigme ; le sergent de ville Dujardin. de service dans les couloirs, et plusieurs agents de sûreté n'hésitèrent pas à monter au sommet de l'édifice, où ils surprirent les huit specta leurs aérleus, qui ne s'alteudaieut pas à semblable visite, et ne les avaient pas entendus arriver, préoccupes qu'ils étaieul de suivie par l'ouverture de la lanterne les pé­ripéties de la pièce.

Le sergeut de ville Dujardin en arrêta trois à lui seul, et les cinq autres tombèrent dans les mains de la police de sûreté.

Tous furent conduits et ccroués au dépôt de la place Sainle Elisabeth.

Ces huit arrestations ont produit un grand émoi dans le nombreux publiî qui assistait à la représentation de la Juive; car le bruit d'un vol dans l'intérieur du théâtre avait d'abord circulé avec persistance

V

L a d a t e d e c l ô t u r e d e l ' e x p o s i t i o n d e l a S o ­c i é t é a r t i s t i q u e d e R o u b a i x T o u r c o i n g . — u n n o u s prie de rappeler q u e la c lôture de l 'exposit ion d e la Société artist ique de Roubaix Tourco ing , rue de l 'Alouette, est fixée a u lundi 23 octobre pro­cha in .

L e s p e n s i o n n a i r e s d u T h é â t r e f r a n ç a i s a R o u b a i x . — Nous apprenons de source certa ine

U n pén ib le aocident . — Jeudi soir, vers cinq heures et demie, M. Caron père, teinturier dé!ïraisseur,rui!Xcuve, sortait de che* lui pour se rendre ail magasiu de quin­caillerie de M. Carre-Cheval, Urande-Place.

Il suivait le milieu de la chaussée, et se disposait à tourner le Coin de l'Hôtel-de-Ville, lorsqu'une voilure à bras, poussée par deux hommes, l'atteignit avant qu'il n'eût eu le temps de se garer, et le renversa violemment sur le pavé.

M. Carou.a demi évanoui, put néamoins expliquer aux auteurs de l'accident qu'il habitait à quelques pas, et ils s'empressèrent de le dépeser sur le véhicule pour le re­conduire à sa demeure.

La domestique de la maison, en vovant arriver sou maître, la joue toute meurtrie, fut tellement émotioniiée qu'elle ne prit pas garde aux deux inconnus, qui S'esqui­vèrent sans donner la moindre explication.

Klle appela immédiatement Mme Caron. et le vieillard — M. Caron est âgé de soixante-six ans — fut étendu dans no fauteuil, en attendant l'arrivée du docteur Ar­thur Godefroy, qu'on était allé chercher en toute bâte.

)>ans l'intervalle, le blessé avait repris complètement ses sens, grâce aux soins dont on l'avait entouré, et lorsque ie médecin se présenta, toute inquiétude Immé­diate avait disparu.

M, Caron porte à la joU* gauche, juste au dessous de rail, une contusion grave qui a provoqué le décollement complet de la peau et la fra ,re de la mâchoire. On espère toutefois que l'accidei l n'aura pas de suites sérieuses.

T r i b u n a l de s imple po l i e s . — Audience du jeudi 19 octobre. — M, Petit, juge île paix, préside la séance, as­sisté de M. Charles Ituthy, greffier. M. Vaucostenoble, commissaire de police do troisième arrondissement, oc­cupe le siège du ministère public en remplacement de collègue H. Chape, empêché.

Le rôle, moins chargé que d'ordinaire, «e compose toutefois encore de toixante-dix alïuire* «nvirou. Banal lesquelles occupent la plus grande place les scènes de ta page injurieux et de violences légères, les contraventions à la police des cabarets, aux arrêtés municipaux sur la voirie, aux règlements concernant les voitures de place.

Toutes ces affaires se déroulent avec Une uniformité fort peu intéressante, à l'exception de celles avant trait aux injures et aux Voles de fait, où les contradictions

inci-

Le meilleur régénérateur des forces que l'on puisse employer contre : l'épui­

sement des organes, les douleurs de l'estomac et de la tête, les mauvaises digestions, les maladies du foie, des nerfs et toutes les maladies résultant de fa fatigue et des vices du sang est la

Tisane Dussolln; \le meilleur tonique, dépuratif, antl-I glaireux et antibilieux connu est la

Tisane Dussolln. C'est un fortifiant et reconstituant des forces et du sang. Suivant les doses, la

Tisane Dussolln produit un effet Dépuratif, Laxatif ou Pur­gatif, et guérit la constipation en régula­risant les fonctions; elle combat l'anémie, la chlorose, les lourdeurs et maux de tête, les rhumatismes, la goutte, les douleurs; elle reconstitue et purifie le sang et chasse les humeurs. — Prix : 41r. 50 le flacon, Exiger sur chaque flacon la marque de fabrique déposée : une amazone â cheval, La Tisane Dussolln se trouve â Paris chez Derbecq, Pharmacien, 24, rue de Charonne, et dans toutes les pharmacies.

Ont notice explicatioe indiquant là maniéré dé s'tn servir est jointe à chaque flacon.

R o n c b i n . — Le sieur X..., employé des contributions, s'est tiré trois coups de revolver dans la tête. Son état est désespéré.

Une enquête est ouverte sur les causes de ce suicide. D u n k s r q u e . — M. Alfred Dumont, maire de Dunker-

que, a reou hier matin le télégramme suivant de l'amiral Avellan, en réponse aux félicitations de la municipalité dunkerquoise :

« Je remercie de grand cœur la population dunker­quoise de la part qu'elle prend à la grandiose réception qui nous est faite. Je souhaite prospérité à votre grand port, et je crie : Vive la noble nation française I

» Amiral ÀVKIAAX >.

Voici, d'autre part, les chiffres qui nous sont commu­niques en ce qui concerne les descentes dans la Compa­gnie d'Aniche :

Division de Douai Jeudi Mercredi

4 « « « . - V,—» , J. • *. — I u c a iMmuius a enarge ei a ueci u o n n e r a R o u b a i x , le d imanche 29 octobre, en mati- ! dents qui amusent l'auditoire n é e , la c o m é d i e si goûtée de Jules Sandeau Mlle de I Kn résumé, rien daus cette audience qui mérite d'élrt! la Sf,igliere, telle qu'el le es t représentée actue l lement relevé spécialement. a u T h é â t r e Français .

Cette m a t i n é e aura l ieu, dans le hall encore g a r n . «le tableaux, de la Société art ist ique, r u e de l'Alouet­t e , à l 'occasion du t irage de la tombola. La fête com­m e n c e r a très e x a c t e m e n t à trois heures de l'après-m i d i .

C h r o n i q u s r e l i g i e u s e . — C'est samedi 21 octobre, la fête so lenne l le de l'Adoration perpétuel le , en l'é­g l i s e St-Martin.

Le m a t i n , à G h e u r e s , expos i t ion du Très Saint-S a c r e m e n t , à 10 heures , la grand'messe ; le soir , à • h e u r e s , salut so lennel , s e r m o n p a r l e R. P .Lé tendard et bénédict ion du Très Saint-Sacrement.

L ' « U n i o n d e s P a t r i o t e s ». — Voici la réponse do l 'ambassade de Russ ie à l 'adresse e n v o y é e par 1' » Union des Patriotes - :

AMBASSADE I.Ml'ÉB IALE

DE RCSSIE

t< Paris, le 14 octobre 189.3.

A Monsieur le Président — de V Union des Patriotes dt Roubaix.

« Ambassadeur de Russie très touché des sentiments exprimés par 1' « Union des Patriotes » de Houbaix, eu son assemblée générale, adresse tous ses remerciements à son président et l'informe qu'il n'oubliera pas de trans­mettre à qui de droit l'adresse revêtue des signatures de la Commission administrative.

» Pour l'Ambassadeur de Kussie, » Le 1" secrétaire,

• MAHENSKI.»

La séance, ouverte à deux heures précises, prend liu ers quatre heures dix.

WastruehaU. Distribution de viande aux indigents-— OH sait qu'un carrousel a été couru, dans la commune' le 10 septembre dernier au profit des pauvres.

A l'occasion de la « dùcasse », une distribution extra ordinaire de viande sera faite dimauche niatiu aux iudi genls secouru? par le bureau de bienfaisance.

— l u ouvrier lielge, expulsé, Frédéric Lahousse, a été arrêté hier pour menaces et violences sur sa tille.

tionsi et ils ont été approuvés par leurs coiiigues. On aioutè îhcme que ceux-ci auraient promis de les soutenir.

L a femme re t i r ée dû canal, — 11 ne s'est pré­senté personne, jeudi, à l'Hôtel-Dieu, pour reconnai-tre la malheureuse femme retirée du canal; mercredi; dans la matinée, soiis le pont du Fresnoy, au Blanc-PèaU. M. Cotard, commissaire du 1er arrondisse­ment, qui a fait les constatations, a fait différer l'in­humation jusqu'aujourd'hui vendredi.

Nous avons dit hier qu'une femme qui demeure près du canal, avait crut reconnaître, dans la noyée, une personne qu'elle avait vue la veille, sur le che­min de halage. Les médecins qui ont examiné le ca­davre ont reconnu que la noyée n'avait certainement pas de nourrisson en ce moment.

L a fraude d e p o i v r e s a t r a i n s . — .Les D'éposés de poste de la Nariiere ont arrêté mercredi soir aux envi­ron;, du Pont-de Neuville, le nommé Kdouard Lammeiiii, â?,- de .12 ans. r.Utacheur, demeurant rue des Carliers, porteur d'une charge de poivre 1e la valeur de UO fr.

M c u v e a . . * — î.n maraude. —..Jeudi malin. .Mille Muv-breck, dciu.'nram j'ii pavé de llouiiaix, s est aperçue du ou S'dtàll iiili'.iduit dans son poulailler et qu'on 'lui avait pris un coq de combat de la valeur de 12 francs.

t.a genil.irnierie a recueilli des renseignements qui peuvent faire espérer que le coupable ne tardera pas à êIre arrêté.

B o n d u e s . — Les déclarations d'étrangers. — 271 dé­clarations d'étrangers ont été faites jusqu'ici, à la Mairie de Bondues, comprenant un nombre de KM personnes dont 1 Hollandais. 1 Autrichien, i Anglais et 583 Belges.

Les déclarants qui n'ont pas encore retiré leur extrait, sont invités à le prendre le plus lot possible:

le désopilant comique qhi a c h a i m é son auditoire pa r s e monologues choisis, il reviendra sur la scène avec un nouveau bagage • Il représentera les scènes d'Imitation que Plessis, le fameux comique, a données â houoaix il v a quelques aimées, c'est la première fois qu'un amateur aborde ici ce genre si difficile: au risque d'être indiscret disons que son succès parait certain.

Nous engageons vivement les personne? HMI désirent [.aitKiper a cette œuvre de bienfaisance à assister à cette rete : i s joindront ainsi l'utile à l'agréable, et encoura­geront les dévoués organisateurs de l'œuvre des enfauts pauvres de nos chers Frères.

On peut se procurer des cartes à V Union, rue des, Lon-rues-Haies, <JO ; aux bureaux du Journal de Houbaix chez M. Barot, débitant de tabac, Grande-Place ; chez M Philippart.rue du Vieil-Abreuvoir.

H I P P O D R O M E - T H É Â T R E Jeudi 40 octobre 1893, à 8 heures

3Vï I G N O Ï S T Opéra Comique en 5 a c t e s , m u s i q u e d'Ambr. T h o m a s

F i e r s (Pont-du-Breucqi.— Minanciie 22 octobre, grand enosârt vocal et instrumental, organisé par la société chorale, A l'occasion de l'inauguration de la salle, chez M. Paul Bouche, avec le gracieux concours de plusieurs artistes distingués

Le concert commencera à six heures précises. Prix des cachets : un franc el 0.50 centimes.

L , n B o s s u e e n i m a g e s . — Très bel a lbum In-S", i l lustré de plus de 100 gravures . — La famil le impéria le . L'Armée. La Marine. Les Lit térateurs .Les Art i s tes . Les grandes vi l les . Les Monuments . Les Décorat ions . L'Alphabet russe . L'Hymne Tusse a v e c paroles r u s s e s et françaises , etc . , etc . — 50 cent imes pendant les fê les Franco-Russes . — 73 cent imes à partir du 1e r n o v e m b r e 1893. En vente à la librairie du Journal deRov.bai.c. 75734

L I T .T .3Ë3 B r e v e t supér i eur . — Ont été dilinitivcment admises .Mlles Boissarl. Hruet. Delcambre, Delevov. Frey, Ho­

norez. Harding, Jacqnot, Kuala, belcap, I e'mnire. Mail­lard; Marlinage, Ponseil. Happe, Scbryve, \ rauibout.

L e s a n c i e n s c o m b a t t a n t s d e C r i m é e . — On nous prie d' insérer la communicat ion su ivante :

« C'est avec grand plaisir que nous voyons dans votre estimable journal, la dépêche que les anciens combattants ne Cnmée.qui font suite aux médaillés de Ste-Hélène dont il ne reste plus que le souvenir, ont envovée spontané­ment â Mme la Maréchal* de Mac Jlatiou à l'occasion de la mort du vaillant soldat.

• Cette société.de formation toute récente, fait très bien les choses et il serait désirable qu'elle soit aidée dans Ma rcuvre philanthropique et patriotique; nous faisons un pressant appel à tous les patriotes, â tous les cœurs gé­néreux pour donner leur adhésion à cette société à titre de membres honoraires; la cotisation est lixée à 2 francs par au seulement.

» Dans celte circonstance par exemple, ces vieux bra­v e s combattants auraient pu, si leurs moyens le leur avaient permis, faire suivre leur télégramme d'une cou­ronne portée i Pans pir une délégation et prendre place dans le cortège innombrable qui conduira à sa dernière demeure celui qni fût leur chef en Crimée et dont ils ont pu si souvent apprécier la bravoure sur les champs de bataille; O n t « « pour eux une agréable consolation à la douleur qu'ils ont tous ressentie à l'annonce de sa mort.

» Le siège de la société est établi café de la Fosse-aux-l'.kéHts, chez M. Vanriest. 77, place Kosse-aux-Chênes.

» Les personnes désireuses de répondre à cet appel peu­vent adresser leur demande au local de la société où une boite est déposée pour recevoir les communications, ou i M. Melliez. président de la Société, rue d Aima. 66.

» t'n groupe de membres honoraires des combattants de Crimée, »

L e s é c o l e * m u n i c i p a l e s . — Fourniture de vête­ments atiu' élèves nécessiteux. — .Jeudi, à onze h e u ­res du mat in , a e u l i eu à l'Hôtel-de-Ville, s o u s la pré­s idence de M. Joseph T r a n n o y , adjoint a u m a i r e , ass i s té de se s co l l ègues MM. H e r v é Milbéo et Jul ien Coutel ier, l'adjudication de la fourni ture de v ê t e ­m e n t s à distr ibuer a u x é l è v e s n é c e s s i t e u x d e s éco les munic ipa les . Cette adjudication avai t é té subdiv i sée e n sept lots .

1" LOT. — Fourniture de pèlerines avec capuchons. — Evaluation 1,750 fr. Cautionnement 60 fr. — Trois sou­missionnaires : M. Louis Marcoux, de Roubaix. avec 12 OiO de rabais; M. Henri Tesse, de Lille, avec 7,75 Opl: M. Charles Degraeve, de Lille, avec 12 on).

NU. Marcoux et Degraeve ayant offert le même ra­bais, un second lour a été nécessaire, et tous les deux ont proposé 13 0|0.

Le tirage au sort qui a suivi a favorisé M. Marcoux, qui a été déclaré adjudicataire.

2* LOT. — Fourniture de pantalons de velours. — Kva-luatun 2.100 fr. Cautionnement 70 fr .— quatre soumis­sionnaires : M. Marcoux, avec 6 O|0 de rabais; M. Henri Tesse, avec l i .10 0|0; M. Boutry-Van Isselstein, de Lille, 7,780|0; M. Degraeve.avec 10 0|0.

N. Tesse a été déclaré adjudicataire. .'!• LOT. — Fourniture de camisoles. — Evaluation

4.600 francs. Cautionnement l a s fr. - - Aucun soumis­sionnaire.

4" LOT. — Fourniture de robes de laine. — Evaluation 1,1*0 francs, tàutionnement 75 fr. — Aucun soumission­naire.

5» LOT. — Fourniture de bas de laine. — Evaluation 4.066 francs. Cautionnement 135 fr. — Aucun soumis­sionnaire.

6» LOT. — Fourniture de maillots. — Evaluation 1,055 francs. Cautionnement 35 fr. Un seul soumissionnaire : M. Augustin Spriet. de Roubaix, avec 8 0|0 de rabais.

Déclaré adjudicataire. 7* LOT. — Fourniture de galoches et sabots. — Evalua­

tion 4,364 fr. 98. Cautionnement ISO fr. Deux soumission­naires : l i . Victor Vanuestisune, de ttoibaix, qui a offert 3 0|0 de rabais *ur le tout, M. Papillon-Thomas, de Rou­baix, qui n'a soumissionné que pour la fourniture des sabots, au prix du devis.

M. Vandestianne a été déclaré adjudicataire.

LETTRES MORTUAIRES KT D'OBI r s d f c p u l a 3 f r . l e c e n t

[UPRIUKBIEAI.FRID RKBOUX. — A V I S G R A T U I T aaus ie Journal i Houbaix (Grande édition) dans le PetitJout-nal de Houbaix.

W A T T K E I . O S U n e réun ion s o c i a l i s t e . — Vendredi, à huit heures

du soir, une réunion socialiste aura lieu dans la salle BrifTaut. à l'estaminet de la Cloche.

Objet: Cinquième caudidature de Culine à l'élection prochaine au Conseil d'arrondissement. Le citoyen Jules Ouesde prendra la parole.

LES COURSES DE TAUREAUX AU MANÈGE OE ROUBAIX

C i n c j r a i è m e g r a n d e O o t i r s e Encouragés par l'immense succès obtenu par les quatre

premières courses de taureaux franco-espagnoles à Roubaix, les organisateurs ont décidé qu une cinquième grande course de gala serait donnée dimanche prochain a octobre a î heures 1|4 précises.

Le programme promet un spectacle des plus intéres­sants et des plus mouvemeutés.

Trois taureaux espagnols de la ganaderia de M. Luis Viret. l'excellent éleveur si connu, seront travaillés par le quadrille franco-espagnol, sous la directiou de .MM. Juan Itipoll et Itaymiudo (Juintas, matadors que le pu­blic roubaisien a eu plusieurs fois l'occasion d'applau­dir.

M. Emery de Collomb. l'habile caballcro en Plaza com­battra le troisième taureau.

t u e nouvelle surprise est réservée au public; Mlle An-gèle Urion. femme toréador, travaillera un taureau.assis lé par le quadrille.

De plus, M. Van Diest, du Club hippique de Roubaix, prêtera son gracieux concours en qualité de caballero en Plaza amateur.

t'n taureau de cocarde einbouié sera m i s a la disposi­tion des amateurs. Ce tsureau sera porteur de deux co­cardes, l'une au front de 40 francs, et l'autre au garot de 60 francs.

Seront seuls admis à concourir les amateurs qui se se­ront fait inscrire à la direction du manège samedi soir avant six heures et qui auront versé un droit d'entrée de 2 francs (qui restera acquis au manège;.

T O U R C O I N G L e C o n s e i l m u n i c i p a l s 'assemblera aujourd'hui

vendred i à huit heures d u soir e n s é a n c e extraordi­naire .

La. n o u v e l l e c a n a l i s a t i o n d e s e a u x d e l a Li)r«.— Les t r a v a u x ont é té arrêtés il v a u n e d i z a i n e de jours un peu au-dessus du Lycée et deva ient , pa-rail- i l , ne pas être repris de sitôt .

Cependant on cont inue à déposer l e s é n o r m e s condui tes sur les accotements d u Boulevard , et il v i ent d'arriver, dans le bass in de T o u r c o i n g ; de Pont-à-Mousson, un bateau chargé de c e s condui te s qui at tend son tour de d é c h a r g e m e n t .

L a g r è v e d e s t a p i s a a u r s . — \sy g r è v e jieut e n que lque sorte être considérée c o m m e t erminée 11 n 'y avai t plus jeudi que 9 mét i er s arrêtés .

L n e réunion de tapisseurs a eu l ieu mercredi so ir à l'eatajniaet de la Ville de SainUAmand, r u e d e G and. D y avai t env iron 200 personnes .

Les g r é v i s t e s d u t i s sage de MM. Masure ont d o n n é de 'ongues expl icat ions concernant leurs revendica-

Fédéra t ion d e s soc i é t é s de m u s i q u e d u Mord. — La Compagnie du chemin de fer du Nord qui, primitive ment, avait exigé pour le voyage à Paris des délégués qui doivent remeUre, le dimanche î i , une adresse à l'a­miral Avellan au Cercle militaire, que ceux-ci lissent le voyage par groupe de dix, accorde aujourd'hui très bien vaillamment des billets individuels avec réduction de 50 0|(). du s i au 25 octobre; les billets devront porter la signature du président de la Fédération et celle du titu­laire, et peuvent être réclamés à M. Rigaut. 18, rue de Valmy, jusqu'au 40 au soir, mais ces billèls ne sont vala­bles que pour les délégués atlillés à la Fédération et sont personnels; Ils doivent être présentés à la gare du départ et à Paris au retour.

Le rendez vous à Paris est le dimanche 22. au Craud-llôtel, boulevard des Capucines, à 8 heures du matin.

Le vol de 1 6 . 0 0 0 f r a n c s a u Cercle l i l l o i s . — D u sait que Couwy, le gérant du Cercle, lillois, est accusé de détournement d'une somme de 16,000 francs et de simu­lacre de vol avec eltractiou. l'ne nouvelle charge vient d'être relevée contre lui.

Sous avons dit que la plaque à secret du coffre-fort avait été enlevée el que suivant le dire de l'expert, elle ne pouvait avoir été détachée que de l'intérieur.

Sur l'ordre du. parquet il. Marion, commissaire de po­lice, a fait vider les fosses d'aisances de la maison, ce qui a fait découvrir la plaque et ses pièces accessoires.

Concerts et S&ectP.cleF L a « J u i v e »'a l 'Hippodrome. — La troisième repré­

sentation de la troupe du Grand Opéra de Gand a accen­tué encore davantage le succès de cette troupe, succès que nous avions fait prévoir en rendant compte de la pre­mière soirée avec Hoberl-le Diable.

Le sujet de La Juive esi Irop connu de tous pour que nous ayons besoin d'y revenir. Dans la partition l'au­teur, tialévy, a trop laissé percer ses tendances en faveur de ses coreligionnaires comme d'ailleurs Meyerbeer l'a fait pour les siens dans Les Huguenots. Celte réserve faite, nous devons louer sans restriction la musique de cet opéra qui est sans contredit un des pius beaux du réper­toire moderne.

L'interprétation a enlevé les suffrages du public. .M. Casset, dans le rôle d'F.léaiar, a obtenu un superbe

succès ; il a dépassé les espérances qu'il avait fait conce­voir dans Robert. C'est en bon chanteur et eu véritable tragédien qu'il-a rendu son personnage. Son succès s'est surtout manifesté dans la magnifique phrase : O ma fille chérie, dans la prièie du deuxième acte et dans les airs si expressifs do quatrième : Rachel. quand du Seigneur et Dieu m'éclaire. A la chute du rideau il a été rappelé et il ». dû bisser le motif aux applaudissements bien nourris de toute la salle.

M. Lavallée a rempli le rôle dn cardinal d'une façon qui lui a Valu plusieurs ovations en particulier après ' la scène du quatrième acte avec Rachel.

M. Coumont, avait dans le personnage de Léopohl, une lâche difficile eu égard i son organe. H s en est acquitté à son honneur, malgré deux faiblesses dans la sérénade et le trio du deuxième acte, faiblesses qu'il a rachetées dans les actes suivauls . Il a partagé le succès des autres artistes.

Le rôle secondaire de Ruggiero a été tenu magistrale­ment par M. Auer. Les auditeurs ont fort apprécié sa voix sonore de baryton qui lui avait valu un si beau succès daus Hamlet.

MM. Bogaerts. Delil, Horz et Van Hamme n'ont nulle­ment détonné dans l'ensemble.

Mme Dargissonnea montré dans l'interprétation du rôle de Rachel les qualités maîtresses que nous lui avions déjà couslatècs dans celui d*Ophélie, diction parfaite, chaleur conimunicative et sentiment profond des situa­tions. Aussi le public lui a fait fêle.

yuaiit à Mlle Ealnay, qui s'était révélée comme excel­lente cantatrice dans Alice de Robert le Diable, elle a confirmé pleinement notre première impression. Elle a, avec Mme Dargissonne, obtenu un succès d'entbomias-me, dans le duo du quatrième acte qui décidément est le meilleur des cinq.

L'orchestre et les choeurs ont complété cet ensemble excellent dont le mérite revient paur une bonne part à M. Amalou, qui tient le pupitre de chef d'oicheslre avec un talent remarquable et nne sûreté impeccable

Les divertissements ont en également nn graud succès : Mlles Paslore et Parrizi y ont été chaleureusement ap­plaudies.

L a a o i r é e «le I A s s o c i a t i o n a m i c a l e d e * a n ­c i e n s é l è v e s t ien F r è r e s . — Ainsi que nous Pavons annoncé dans un de nos précédents numéros, le comité de cette Association a décidé, â la suite des succès oble-nns dans les deux dernières soirées, et sur les instauces du public, de donner une troisième et dernièreaudition. Cette fêle aura lien au local de l'Union, rue des Longues-Haies. Ou y interprétera le drame îi émouvant de Ben-nery, « Une cause célèbre », dont l'éloge n'est plus a faire, et une comédie du meilleur genre : r L'affaire de la rue Chapon. »

Les artistes amateurs, qui remplissaient les inter­mède*, se feront entendre a nouveau. Quant a M X

T r i b u n a l c o r r e c t i o n n e l t i e lAtie. — Aûdie'.ice du jeudi M octobre 1893. — AOHESSIO.N CONTRE C.N COMMIS­SAIRE.— M. Pradier commissaire de police du premier 1er arrondissement à Houbaix, accompagnait dimanche vers minuit, un ami à ja gare, quand un individu qui H a i t d ailleurs en élal d ivresse se mit â leur adresser à 1 un et a l autre des propos malsonnants; .M. Pradier ne porta d abord aucune attention .i ers interpellations d'i­vrogne: mais notre homme, insista il éclata en injures contre le Commissaire qu'il apostrapii:» particulièrement; C'est a ce inumenl que M.Pradier s'empara de lui et voulut l'emmener vers le poste. L'autre opposa une résistance énergique et il fallut l'assistance de plusieurs personnes pou-- eft venir î bout:

L'individu était un certain Lampeas, demeurant à Hou baix, rue Bugeand : il a donc à répondre de rébellion et d'oulrages. Lampeus est condamné à vingt jours et cinq francs d'amende.

Du i luRiioN o n nisPADAiT. — M. ricrvanx, marchand de charbon, avait à son service un charretier, Paul Dennaux, âgé de vingt-cinq aus,qui était chargé de trans­porter la marchandise de la gare à la distillerie de M. Droulers, à Neuville. Or, le mardi dix octobre, au m o ­ment où i! allait quitter la cour de la petite vitesse, on vit DenoatU reroeltre un.sac à un jeune homme d'une quinzaine d années, J.-B. Verfaillie. On le signala a M Uervaux qui porta p'ainte et lit procéder à l'arrestation des deux coupables. Ils ne nièrent point qu'ils devaient se partager le produitdu détournement, mais déclarèrent qu'ils opéraient ainsi de concert pour la première fois

Traduits en correctionnelle, ils se présentent l'un et I autre avec une bonne att i tude; ils sont du reste bien notés et manifestent un grand repentir.

Dermaux so voit infliger quinze jours de prison avec application de la loi Uereuger. Ouaul à Verfaillie, il est remis à ses pareuts.

L'a EXPULSE QCI ri IT. — Vendredi 13 octobre, Eugène Melleinans, habitant rue de la Rondelle, à Houbaix. et se trouvant sous ie coup d'un arrêté d'expulsion, sortait de son domicile, quand il voit venir à lui un agent qui de­vait procéder a son arrestation. Immédiatement, il re­pousse l'agent et détale: mais il est poursuivi et bientôt rattrapé : il joua alors des pieds et des mains pour se soustraire, mais sans sU'ces, aux étreintes énergiques lu représentant de l'autorité.

Le double délit vaut à.Stellemans une peine de deux mois.

I NKCAUEKT I N eiNs<>\. — Il y a plusieurs moison avait enlevé à M. Masurel qui habite Tourcoing, un pinson et sa cage, le tout d'une valeur d'une vingtaine de francs. Or, l'on apprit qu'un certain Josson, à Neuville, déte­nait les objets; nn agent de sflreté se rendit daus la mai­son et trouva effectiveinent le produildu larcin.

Josson Florentin était poursuivi, et, cité, ne comparait pas; il n'a pas d'antécédents judiciaires: il est condciuné par défaut à un mois de prison.

POUR VOL, aussi a Tourcoing, Victor Vauousem encourt une peine de quatre mois.

L'N GARDE I N J I R I É E N SON ABSENCE.- Ptiilomèiie Deraes, veuve Vandenghede, qui habile Mouveaux, avait gardé une dent contre les gardes de la commune depuis qu'ils avaient arrête son ami sous l'inculpation de tentative •*'incendie.

Suivant ce que déclarent plusieurs témoins.elle aurait, en maintes circonstances, dit publiquement dans la cour ou elle habite que les gardes étaient des vauriens et des laineants: mais jamais aucun des agents nétait présent.

Le Tribunal considérant que ce fait ne constitue pas un outrage au garde Pluquet. entendu comme plaignant, acquitte Philouièue Deraes sans dépens.

DM HABITANT OE RONOQ avait donné un violent coup de pied à M. Dhéno. qui habite Lu.selles. Ce dernier avait souffert de la blessure pendant près de six semaines.

Pierre Nollet, c'est l'inculpé, fait défaut; il esteondamné a un mois.

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PETITE CORRESPONDANCE L'n lecteur. — Les numéros .les bons de l'Exposition

ont été publiés le lendemain du tirage, dans les deux éditions du Journal de Roubaix.

A un contribuable de Tourcoing. — Veuillez nous don­ner votre nom et votre adresse, afin que nous puissions publier votre lettre.

3 > r 0 3 E ^ 2 3 Cour d 'a s s i s e s d u N o r d . — l

ont été renvoyées devant l e j i r v . elature :

i. Joseph Jean-Baptiste Delerue

nouvelles affaires :n voici la noiiien-

U ans, tisserand à Roubaix; accusé d avoir, le 1:! septembre, porté a s a f e u i me, un ccup de rasoir dans le ventre.

S. Charles-Pierre-ErançoU Denneulin, 27 ans. mineur à Provin, arrondissement de Lille; coups et blessures sui­vies de mort.

7. Pierre-François Fouquel, 37 ans, bourrelier a Anzin; Irma Brisée, femme Fouqu>l, .'Il ans; Florent Natiez. 32 ans, journalier à Courcelles-lez-Lens. et Henri Lai-uelle, .si ans. journalier à Kresues; vols qualifiés et com­plicité par recel.

8. Henri-Emile Minet. 47 aus, journalier à Fiers près Lille: affaire de mn-nrs.

y. Léonard-Jean Mortier, 21 ans, tisserand a llalluin. Edmond-Fjlouard Chalens, 52 ans, tisserand, sans domi­cile lixe; Pierre Feys, 32 ans, tisserand à llalluin, et Emile Vercampt, 30 ans, tisserand à Roucq; affaire de mieurs.

A la prochaine session, M.Tellier, président, aura pour assesseurs MM. les conseillers Raoult et Joppé. • ArmentMres . — Le conseil municipal d'Armentières s'est réuni jeudi soir, à 5 heures, pour procéder au choix de son nouveau maire en remplacement de M. Fauver-gue.

M. Hurtiel-Begnw a été élu par 20 v o n sur 28 suffrages sxprimé.s.

LES GREVES DE MINEURS La situation traîne sans autre résultat possible que de

retarder une reprise du travail désormais inévitable. Si, dans le Nord, exception faite de l'Escarpelle, la grève touche à sa fin, dans le Pas-de-Calais, le mouvement de reprise ne s'accentue que très lentement.

Jeudi malin, l'augmentation des travailleurs n'était au total que de 500. _ _ ^ _ _

DANS LE BASSIN DU PAS-DE-CALAIS I.ens, 19 octobre. - Le mouvement gréviste pris dans

son ensemble est en décroissance; mais considéré dans chaque Compagnie isolément, il subit des hauts et des bas qu'on ne peut s'expliquer que par les efforts désespé­rés de cètlx qui ont intérêt a empêcher la reprise du travail el qui s'efforcent de tenir jusqu'au dernier mo­ment.

Les incidents de la nuit Partout oii la liberté du travail, par suite des circons"

lances, n'a pu èlrs siif'lsamment protégée, les descentes ont diminue. H sera difficile après cela aux socialistes de p. étendre que les ouvriers sont menés de force aux puits.

C'est ainsi a a ' a a i mines de Maries, des liandes de gré­vistes ont parcouru les c'iié? ouvrières d'Auchel et ont inclue envahi les communes • de PcniêS él d'Allouague pour empêcher les mineurs de ces localités de »e rendre à la mine. Résultat, y;i descentes de moins.

IX' même à DrocoUri. nou* «vous eu une véritable in­vasion de bandes de grévistes venils de Cens el île Cour-rières qui, malgré les patrouilles mixtes de cavalerie et de gendarmerie, ont pu pénétrer jusqu'aux abords de la fosse n - 1. A pldslèar» reprises, les agents du service, d'ordre ont dû repousser les gie'vlsles qui se montraient fort excités et qui. jeudi matin, ne cachaient pas leur joie d'avoir fait diminuer d'environ 200 le iiomhre des travailleurs.

Aux mines de Béthilne, !.i nuit dernière a été agilée: el les grévistes* eu raison de la légère reprise du travail que l'on constate datiS refte Compaïnle, ont redoublé leurs patrouilles. Plusieurs carreaux de vitre ont ét< brisés aux fenêtres d'ouvriers qui ont cessé le chômage

Aux mines de Nueux des grévistes ont circulé â partir de IroU heures du matin dans les cités ouvrières, frap­pant aux porté* M ëriïnt: Attention aux lâches t Pas de coupe! Yers quatre heures ries groupes importants se sont portés sur les communes de Vel'qUigneul et de la Bourse. La gendarmerie, aidée par quelques pelotons de dragons, a pu après une vigoureuse charge, disperser les rassemhleiiients, mais les grévistes, en se séparanl, ont lancé des pierres et brisé les fenêtres de quelques nii-uetir's ihii rtit fenris le travail.

Aux mines de Courriè*es; de nombreuses patrouilles de grévistes ont sillonné, à parlir de trois heures du ma­tin, toute retendue de cette concession.

Dans la commude de l iâmes , plus de 1.200 grévistes, venant en grande partielle Loison et de Lens, ont été rencontrés, poussant des crjsde : Vive la grève! Vive la révolution sociale! La gennarioêris et les soldats ont, à plusieurs reprises, dû charger pour disperser les attrou­pements. Les grévisles se séparaient dans les champs.-mais bieiiiGt ils se reformaient en bandes, devenant de plus en plus menaçants. Des prerre* et des briques oui été lancées contre les gendarmes et les af'llleiiTs; aucun de ceux-ci n'a été atteint. Ce n'est que vers s ix aaMKsdu matin nue l'ordre a pu être rétabli.

Dans la commuue Je ftillau. ou se trouvent les numé­ros i et îi de la Compagnie de Ce.1!rrières, la nuit a été très mouvementée et des bandes de grévisles, parmi les­quels beaucoup de femmes, ont tenté de cerner les puits. De nombreux cris de : A bas Dupuy ! Vive la grève! ont été poutcér

Pour entrave à la liberté du. trpvall avec violence ont été arrélés : le mineur Jean Baptiste Oiiiliain et sa femme Victoire Lemal, que plus d'un millier de grévistes ont accompagnés jusqu'à la prison de Lens, criant : A bas PandoreI Vivent les députés socialistes!

Aux mines de Lens, de deux heures à cinq heures du matin, des patrouilles nombreuses de grévistes ont cir­culé dans les corons, empêchant les mineurs qui auraient eu l'intention de repreudre le travail de sortir de chez eux. Des rassemblements s'étant formés aux extrémités des cités ouvrières, la gendarmerie a eu beaucoup de peine pour les disperser.

Encore une explosion de dynamite A V E N D I N L E VIEIL

Dans la commune de Venditi-le-Vieil, où se trouve construite la fosse n- 8 de Lens, vers minuit, une forte détonation a été entendue. Gendarmes et soldats se mi­rent immédiatement eu >|uétc pour découvrir la nature de celle-ci: ils ne purent d abord tien tronvar malgré leurs minutieuses recherches.

Ce n'est que ce matin, vers cinq heures, que ceux-tS ont pu constater que cette explosion provenait d'un pa­quet de cartouches de dynamite placé sur la voie ferrée des mines de Lens au lieu dit :1e Pont det Abbaye.

Les dégâts sont peu importants, une traverse a été coupée et la voie endommagée sur une Certaine lon­gueur.

Néanmoins le train qui amène les ouvriers le malin a pu passer avec beaucoup de précaution.

Par contre, aux mines de Liévin, si agitées depuis quelques jours, la nuit a éié calme. M. Milleraud, pour se rendre compte de la situation, a voulu patrouiller lui aussi; il s'est vu refuser l'entrée des corons. Le député de' la Seine annonçait qu'il allait se plaindre au ministre de la guerre.

Ainsi que nous l'avions annoncé, ies iï gendarmes de la ne légion (Orléans) qui avaient été dirigés sur Lens, sont arrivés jeudi matin. Ils oui été répartis sur diffé­rents points du bassin houiller.

Les Incidents de l'après-midi Lens, 19 octobre. — Nous avons eu cette après-midi, à

Lens, uue réédition des scènes qui s'y étaient produites la veille.Cinq à six cents personnes s étaient portées ver» midi aux abords de la fosse du Grand Condé et le long de la haie du chemin de fer pour assister à la remonte et au départ des travailleurs. Les cris de : Vive la grève ! ont encore retenti. Mais l'attente de cette foule a été trompée.

Comme toutes les fosses de la Compagnie communi­quent entre elles, on a fait sortir les mineurs par d'au­tres puits et aucun incident ne s'est produit.

A Billy-Montigiiy et à Fouquiéres-lez-Lens, des rassem hlements s'étaient formés à la sortie des fosses et des charges ont dfl être faites pour lesdis|>erser.

Deux arrestations ont été opérées cette après-midi.l'une à Haisnes, celle de Jules Delcourt, inculpé d'eutrave à la liberté du travail, l'autre à Liéviu.celle de Henri Florent, prévenu d'outrage à la gendarmerie: Jules Dumoulin et Philippe Dumoulin, pour participation aux incidents de lundi.

Deux escadrons de dragons viennent d'arriver, l'un à Lens, l'autre à Bully-Montigny.

Dépêche de MM. Mlllerand, Baudin et Basly au ministre de la guerre

MM. Milleraud, Baudin et Basly, à la suite d'un inci­dent qu'ils relaient dans leur télégramme, viennent d'adresser a M. le ministre de la guerre la dépêche sui­vante : « Monsieur te ftntrtU Loizillon, minisire de lu guerre.

» Monsieur le Ministre, • Nous avons l'honneur de porter à votre connaissance

les faits suivants : « Nous nous sommes rendus, ce matin, au coron qui

avoisine la fosse n I de Liévin. Nous désirions nous entretenir avec uu mineur, nommé I.ehrnn, qui connaît M. Basly. En arrivant à la rue oii est située la maison que la Compagnie loue à cet ouvrier, nous en avons trouvé l'accès fermé par une palissade, l'n factionnaire nous a déclaré que sa consigne était de ne laisser circu­ler dans la rue que des persounes munies d'une carte signée par le commandant d'armes.

» Nous avons cherché, sans y réussir, à rencontrer cet officier supérieur pour avoir de lui II cnuirinalion de celte consigne. Nous avons pu. d ailleurs, constater que le coron sis près de la fosse n. I de Liévin n'avait pas éle le seul où celte même consigne fût donnée. Plusieurs m e s sont ainsi fermées par des palissades qne gardent des sentinelles, baïonnette au canon. De cinq heures du matin a neuf heures du soir, on n'y peut circuler qu'a­vec une carte signée de l'officier supérieur qui prend le titre de commandant d'armes.

» Nous sommes convaincus, Monsieur le Ministre, que vous ignorez cette situation que, seule, a pu créer l'au­dace des Compagnies.

» Le département du Pas-de-Calais M'est pas eu élal de siège. L'autorité militaire ne peut intervenir dans le con­flit qui existe entre les ouvriers mineurs et leurs puis sants patrons que sur la réquisitiou régulière des auto­rités civiles, agissant conformément aux lois.

» Nous ignorons s'ii y a eu réquisition, mais ce que nous savons, c'est que les habitants des corons occupent leurs maisons en vertu d'un contrat régulier do louage. Ils n'en peuvent être expulsés qu'avec les formes légales. Et tant qu'ils y résident ils ont le droit, comme tous les autres citoyens français, de circuler librement, de rece­voir chez eux qui leur plait sans que l'autorité militaire ait le droit de s'installer a leur porte pour contrôler les visites qui leur sont faites et délivrer ou refuser, comme au seuil d'une prison, des permis de visiter.

» Vous voudrez bien, Monsieur le Ministre, donner les ordres nécessaires pour qu'il soit mis immédiatement uu terme à un état de choses aussi extraordinaire et rece\ ou­ïes assurances de notre haute considération.

• BASLY. B . U ' M N . MILLEHANH. Députés. »

Gayant Bernicourt Notre-Dame.. . Dechy

Sainte-Marie... Fénelon Archevêque.. Vuillemin...

. . . . 98 102

. . . . 89 89 79 80

(97 118

:«u 284

30 30

4 en moins.

1 en moins. 79 en plus.

52 eu plus. 12 » »

l a note que voici nous est également communiquée : « Descentes du jeudi 19 octobre au matin : Division

d'Aniche : 812 ou 134 de plus que mercredi : division de Douai ; 674 ou 4 de plus que merdredi.

» Augmentation 1res bonne a Aniche, où il ne re^'e plus que 114 ouvriers ou 11 OiO n'avaut pas n travail.

» A Douai, au contraire, le nombre des descentes reste stationnaire et n'atteint que oo Oui des descentes habi­tuelles du matin avant la grève.

» En résumé. 1.48ti ouvriers du fond, sur 2,137, oa 69 0(0, sont descendus jeudi matin, 19 octobre ».

B E L G I Q U E Mouscron. —Statistique de f état-civil. — Depuis le

janvier 1893 jusqu'au 19 octobre, il a été enregistré a l'état civil 4"ii naissances, 312 décès et 97 mariages. Les naissances sont donc en excédent de 112 sur les décès.La population actuelle s'élève à 1172» habitants.L'augmenta» tiou est de 531 sur l'année 1S9I.

CONSOÎS FUNEBRES & OBUS Les amis et connaissances d e l à famille GHESQl'IERS-

CALLEVVAEMT qui, par oubli, n'auraient pas reçu de lettre de, faire-part du décès de Dame Charlotte-Fran­çoise CALLEWAEUT, épouse de M. Gustave GHESQUIERS, décédée à Lille, le 17 octobre 1893. dans su ',:)• année, administrée des Sacrements de notre mère la Sainte-Eglise, sont priés de considérer le présent avis comme en tenant lieu et de bien vouloir assiter aux Convoi et Service solennels, qui auront lieu le samedi 21 cou­rant, & 9 heures, en l'église Saint-Pierre, à Croix. — L'assemblée s la maison mortuaire, à 8 h. t |2. chemin île la .Vakellerie, hameau de l'Allumette, estaminet de la Belle Bouloire.

Les amis et connaissances de ia fumille COLLE-VAX-KAKEXDKFH; <inl. par oubli, n'auraient pas reçu de lettre de faire part du déeèt de Monsieur Adolphe COLLE:, né à Lekeren. le 2 février 18f.'î. décédé à Roubaix, I" n octobre 1893. administré des Sacrements de notre mère la Sainte-Eglise, sont priés de considérer le présent avis connue en tenant lieu et d» bien vouloir assister aux Convoi et Salut Solennels, qui auront lion le samedi 21 courant, k i heures, eu l'église du Sacré-Oeur, ùl lou-haix. L'ass. niolée ù ia maison mortuaire, boulevaad de Metz, maisons Lesticnnc.

- rsevi (}. DESCB '>ie- Boreaus . 0|i>. — PIBMII lu «octobre, LaCaanUt'r i-comique ni 3 actes. — Du romnence .- on b-sUuniileiics, di.inie liMoriqnt- en

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