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Gare de Paris saint-LazareRestRuctuRation du cŒuR de gaRe

dossieR de pRessemars 2012

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gare de paris saint-Lazare, restructuration du cœur de gare

Un PeU d’histoirede La naissance de La gaRe en 1837 à sa métamoRphose en 2012

La gare saint-Lazare, la plus ancienne des gares françaises, a été inaugurée en 1837, deux ans après la mise en service en 1835 de la première ligne de chemin de fer paris saint-germain, acheminant les voyageurs dans l’ouest parisien jusqu’au pecq. Le premier "embarcadère" était alors situé entre la place de l’europe et la rue de stockholm. La gare s’est étendue par additions successives d’embarcadères – le deuxième à l’ouest (à l’angle des rues saint-Lazare et amsterdam) date de 1841 – et de bâtiments disparates dans une emprise foncière limitée par les rues d’amsterdam et de Rome.

Le trafic s’est intensifié au fur et à mesure de l’ouverture de nouvelles lignes en 1843 – Rouen et le havre – et la gare s’est alors étendue avec la prolongation des voies vers la rue saint-Lazare. un vaste bâtiment (alfred armand, architecte, eugène Flachat, ingénieur) à l’architecture monumentale est édifié entre 1842 et 1853, dont les façades sont d’inspiration classique. changement aussi pour les voies qui sont couvertes par une verrière tandis qu’une galerie vitrée relie les différents édifices. Le quai transversal forme désormais un seul espace qui réunit toutes les voies, espace de communication

pour les voyageurs entre la salle des pas perdus et les quais longitudinaux. en 1885, un bâtiment unique, conçu par Juste Lisch, unifie les différents éléments de l’ancien embarcadère, et relie les cours de Rome et du havre. en 1889, à l’occasion de l’exposition universelle, la compagnie des chemins de Fer de l’ouest, concessionnaire de la gare et des lignes exploitées, construit l’hôtel terminus (Juste Lisch, architecte) pour accueillir notamment les voyageurs en provenance de new York, débarquant au havre ou à cherbourg.

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1 - n° 00138612 - n° 00138983 - n° 0013897

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Un PeU d’histoirede La naissance de La gaRe en 1837 à sa métamoRphose en 2012

au cours du XXe siècle, la gare est en constante évolution ; l’arrivée du métro en 1905 nécessite la création d’escaliers et d’ouvertures sur la façade. La galerie marchande est créée en 1935, offrant divers services et commerces. des escaliers mécaniques sont posés en 1972, puis un souterrain creusé sous les quais en 1980.

au cours des vingt dernières années la gare n’a pas connu de travaux de modernisation.après une première inscription à l’inventaire des monuments historiques en 1979, la gare est inscrite au titre des monuments historiques en décembre 1984. cette protection concerne les façades et toitures de la gare, la galerie des pas perdus

et le hall d'embarquement. elle concerne également les façades et toitures de l'hôtel concorde-opéra (ancien hôtel terminus) ainsi que le décor intérieur de son vestibule et de son grand salon d'entrée.

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1835Mise en service de la première

ligne de chemin fer

1885Juste Lisch unifie

les différents éléments des anciens

embarcadères

1889Exposition Universelle

Construction de l’hotel Terminus par

Juste Lish

1905Arrivée du

Métro

Création d’escaliers

et d’ouvertures

en façade

1935Création

d’une galerie

marchande

1972Pose

d’escaliers mécaniques

1980Creusement d’un

souterrain sous les quais

1996Concours SNCF

Demain Saint-Lazare

1984Inscription de la gare à

l’Inventaire des Monuments historiques

1843Gare d’Alfred

Arman et Eugène Flachat

1837Inauguration du 1er

«embarcadère»

1841Inauguration du 2e

«embarcadère»

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située dans le quartier haussmann-opéra dans le 8e arrondissement, premier quartier commerçant et d’affaires de paris, la gare saint-Lazare est un pôle de convergence majeur occupant une surface totale de 30 000 m² dont 10 000 m² pour le bâtiment voyageurs.

c'est la deuxième gare parisienne (après la gare du nord) en termes de fréquentation avec 450 000 utilisateurs par jour (16% parmi eux ne sont pas des voyageurs) et deuxième gare d’europe avec 100 millions de voya-geurs par an.

La gare est desservie par 27 voies ferrées sur lesquelles circulent environ 1 600 trains par jour.

Le quartier haussmann-opéra saint-Lazare est aussi le plus grand pôle d’échanges de paris, desservi par deux lignes de ReR (a et e), 6 lignes de métro et 27 lignes de bus.

L'ancienne "galerie des marchands", sous la salle des pas perdus, au niveau parvis et rue, comprenait une cinquantaine de boutiques sur environ 6 000 m².

cependant au fil du temps, la gare est devenue inadaptée au flux des voyageurs.

circulation, lisibilité, accessibilité, fonction-nalité n’étaient plus satisfaisantes tant dans la gare elle-même que pour la connexion avec les autres modes de transport, notamment le métro dont l’accès sous-dimensionné se faisait à travers des cheminements aussi illi-sibles qu’inconfortables.

Le contexte dU Projetétat des LieuX

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Le contexte dU Projet1996 Le paRtenaRiat

pRogRamme et obJectiFs

pour remédier à cette situation, la sncF a lancé en 1996 sous l’intitulé "demain saint-Lazare" une consultation de promoteurs/concepteurs pour la rénovation et la restructuration de la gare saint-Lazare, ainsi que pour l’implantation d’espaces commerciaux sur la base d'un plan d'ensemble mis au point par l'agence des gares de la sncF et aRep (Jean-marie duthilleul, étienne tricaud, François bonnefille, Jean-Louis salama architectes).

Le groupement composé du promoteur spie batignolles immobilier et de l’investisseur Klépierre avec sa filiale ségécé spécialiste des centres commerciaux, en a été lauréat avec l'agence dgla (thierry de dinechin et philippe gorce, associés) liée à la sncF par un contrat d’exploitation de 40 ans.

Les lauréats, ont travaillé selon les termes du concours en association avec la sncF et ses maîtres d'œuvre, l'agence des gares

de la sncF et aRep (Jean-marie duthilleul, étienne tricaud, François bonnefille), et orga-nisé des équipes communes dans des locaux partagés. cette association entre spécialiste des gares et spécialiste des centres com-merciaux a permis un croisement des savoir-faire et la réussite du projet.

La sncF a défini dans son cahier des charges la rénovation de quatre espaces complé-mentaires, devant se dérouler par phases successives entre 2003 et 2012 :

- Rénovation du "quai transversal", 2003-2007

- ouverture côté amsterdam, 2006-2008

- "cœur de gare", 2009-2012

- Les parvis en 2013

Les objectifs de transformation de la gare saint-Lazare englobent les aspects spatiaux, fonctionnels, techniques, de sécurité… il s’agit d’organiser l’espace entre tous les transports pour faciliter les circulations, de rendre la gare confortable, d’accueillir les voyageurs dans une ambiance urbaine et de qualité, de leur offrir des services et commerces attractifs et performants, d’inscrire la gare davantage comme es-pace d’échanges avec la ville et les quar-tiers alentour tout en respectant et valori-

sant son superbe patrimoine architectural. au cœur de la réflexion, se trouve le piéton qui doit trouver dans la gare tout ce dont il a besoin ou envie : les modes de transport de manière lisible et fluide et naturelle-ment sur son chemin, les facilités urbaines du quotidien.

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Le travail des architectes pour "demain saint-Lazare" s’est organisé à partir de quelques grands principes qui ont guidé le projet archi-tectural : révéler le bâtiment en valorisant l’architecture d’origine, relier les trois niveaux principaux de la gare (métro, rue, trains) par un même atrium, amener la lumière natu-relle jusqu’au métro sous le niveau de la rue, unifier les différents espaces publics.

L’éclairage, les matériaux – pierre, bois, verre, métal – la signalétique et l’affichage, le mobilier, sont autant d’éléments qui se sont conjugués pour atteindre l’objectif de rendre accueillants, fonctionnels et confortables pour les voyageurs, comme pour les simples passants ou acheteurs, tous les espaces de la gare. Le sol, depuis les têtes de quais jusqu’aux accès métro et ReR, est revêtu d’un granit clair naturel, résistant, pérenne, qui concourt à l’unité et à la luminosité des espaces.

La mémoire du lieu, tel que conçu par les architectes alfred armand en 1853 et Juste Lisch en 1889, est préservée par l’usage des mêmes matériaux, le verre (transparence et protection), le métal (expression histo-rique de la légèreté des structures et image contemporaine de la modernité), et enfin la pierre (référence à la construction parisienne des XiXe et XXe siècles) qui a fait l’objet d’un ravalement.

Le ProjetLes gRands pRincipes

état existant - principe projet - principe

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Le Projetdemain saint-LazaRe 2003 - 2012

"cœur de gare" 2009-2012

il s’agit de la partie la plus importante en termes de visibilité, d’image et d’ambition de la transformation de la gare saint-Lazare, avec notamment la restructuration de la salle des pas perdus sur trois niveaux pour la relier à toutes les lignes de métro et de ReR, ainsi que la création d’un espace commercial de 10 000 m² et deux niveaux de parking. c’est aussi le projet qui touche les espaces inscrits à l’inventaire des monuments historiques (façades et toitures, salle des pas perdus et salle d’embarquement, façade rue de Rome).

Rénovation du "quai transversal" 2003-2007L’objectif est de clarifier et faciliter l’acces-sibilité à la gare et ses cheminements, de fluidifier le quai transversal, d’améliorer les conditions d’accueil et les services aux voyageurs, tout en préservant le patrimoine architectural du bâtiment partiellement ins-crit à l’inventaire supplémentaire des monu-ments historiques. un sol en granit clair est réalisé, les éléments patrimoniaux – verres peints, façade, verrière zénithale – sont révé-lés et restaurés.

À partir de 2003, la restructuration profonde des espaces majeurs de la gare – le quai transversal, le passage et la cour d’amsterdam, le cœur saint-Lazare et le parvis – est engagée.

ouverture côté amsterdam 2006-2008Le passage et la cour d’amsterdam ont été radicalement transformés en un vaste es-pace lumineux, plus accessible et plus sécu-risé pour les voyageurs et les agents.

Les parvis

La dernière phase des travaux concerne le réaménagement des circulations et che-minements au niveau du parvis de la gare, aujourd’hui constitué de deux cours reliées par une rue intérieure "circulée" accessible aux véhicules.

Vitrines urbaines de la gare, les parvis havre et Rome sont totalement réaménagés, pour fluidifier les circulations autour de la gare et notamment améliorer les liaisons avec les transports (nouveau terminal bus et optimi-sation des dessertes taxis).

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Le Projet"cŒuR de gaRe" 2009 - 2012

niveau parkingdeux niveaux de parkings sont créés sous le niveau métro. ces niveaux souterrains ont nécessité d’importantes reprises en sous-œuvre du bâtiment historique, l’un des aspects complexes du projet.

Facile d'accès, le parking assure la dépose et la prise en charge des voyageurs en gare. il offre 230 places pour voitures et l’équivalent de 20 emplacements voitures pour les motos. L'entrée et la sortie des véhicules s'effectuent par la rue de Rome, l'accès des piétons se fait par des ascenseurs et escaliers à partir des différents niveaux de la gare.

niveau métroLes espaces du niveau métro consistaient en un simple passage souterrain situé sous la rue intérieure, entre la gare et l’hôtel concorde-opéra, et reliant les deux espaces de la Ratp, la ‘’rotonde’’ (côté havre) et la ‘’lentille’’ (côté Rome). dans le volume situé sous la salle des pas perdus est créé un vaste espace confortable, convivial, animé et sûr. il est naturellement éclairé grâce aux puits de lumière de la salle des pas perdus. ses fa-çades ouvrent sur des commerces éclairés de lumières chaudes qui contribuent à la qualité de l’ambiance. Les plafonds sont en polycar-bonate opalescent ou composés de caissons acoustiques capitonnés. Les accès au métro et au ReR e, directs à partir de cette salle d’échanges, sont facilement identifiables.

niveau ruec’est là que se situait l'ancienne "galerie des marchands". en périphérie du hall, desservis par des coursives, 10 000 m² de surfaces commerciales sont aménagés. à ce niveau, la gare accueille des boutiques de proximité ouvertes sur le quartier et la ville par les baies existantes, et grâce à l’élargissement des entrées sur les cours du havre et de Rome.

se trouve aussi une voie de livraison interne – accès par la rue d’amsterdam – qui permet la desserte de l’ensemble des boutiques, via des circulations la reliant aux espaces com-merciaux et à des monte-charges disposés aux emplacements appropriés.

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Le Projet"cŒuR de gaRe" 2009 - 2012

La salle des pas perdusLa restructuration du "cœur de gare" réor-ganise les flux majeurs des voyageurs dans une grande faille centrée sous la verrière zénithale du bâtiment historique, qui met en relation les trois niveaux principaux de la gare (quais, rue et métro/ReR). La grande faille où sont situés les escaliers mécaniques et fixes, diffuse la lumière naturelle issue de la verrière jusqu’au niveau du métro/ReR créé pour favoriser la répartition des flux. Les cir-culations verticales, facilitent la lecture du fonctionnement de la gare.

La composition et l’ordonnancement des façades intérieures sont conservés et les rajouts des décennies passées suppri-més grâce à la refonte du cheminement des réseaux. ainsi est remis en valeur le rythme des arches, mis en place au XiXe siècle par les architectes du projet. un parti pris très épuré a été retenu pour les autres composantes du projet : dans la salle des pas perdus, le sol est un granit clair, les garde-corps sont en simple verre pincé. des passerelles habillées de grandes lattes de bois brut sur une structure mé-tallique imposante, enjambent la faille de la salle des pas perdus, écho à l'architec-ture traditionnelle des gares.

niveau quaiLa principale évolution consiste dans la mise en relation de la salle des pas perdus avec le quai transversal, grâce à la suppression des cloisonnements entre ces deux entités qui jusqu’alors fonctionnaient séparément – quai surchargé, salle des pas perdus sous-utilisée – ce qui a permis de repenser les che-minements et d’optimiser les flux voyageurs. Le principe directeur du réaménagement est donc de créer un espace qui fonctionne de manière globale permettant aux voyageurs de choisir d’attendre leur train dans la salle des pas perdus ou sur le quai transversal, en leur offrant des services modernisés et bien repérables, notamment le "nouvel espace de Vente grandes Lignes" au bout du quai trans-versal.

Les différents niveaux sont reliés par seize escalators, disposés en quatre batteries ainsi que par des ascenseurs panoramiques ins-tallés dans des cages de verre dans les pa-villons historiques est et ouest du bâtiment côté parvis. deux escaliers monumentaux s’enroulent autour de ces cages d’ascenseur vitrées.

L'architecture originelle de l'escalier d'hon-neur est mise en valeur, de même que la charpente de la salle des pas perdus, les façades, les arcades et les détails architec-turaux.

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1 - n° 00179292 - n° 00179303 - n° 00179454 - n° 00179495 - n° 00179486 - n° 0017804

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1 - n° 00179432 - n° 00178133 - n° 00178314 - n° 00178075 - n° 00178146 - n° 0017810

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1 - n° 00179222 - n° 00179183 - n° 00179204 - n° 00179355 - n° 0017921

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Le chantier a été mené en 33 mois – Un chantier complexe en raison, d’une part de la longueur du bâtiment (200 m) et des contraintes techniques et topographiques, mais surtout de l’obligation de n’entraver ni le fonctionnement de la gare et du métro, ni le trafic automobile, ni l’exploitation de la gare. La création d’un passage pour les camions et d’une rue de circulation intérieure, la gestion hQe du chantier (propreté, aménagement des horaires d’évacuation des déblais…) et la construction de trois tunnels d’accès et de sortie des passagers au niveau des quais en surplomb des travaux, ont permis au constructeur de maîtriser ces contraintes.

Un chantier complexe

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1 - n° 00140172 - n° 0013407

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Les spécificités des commerces dans une gare

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au-delà des services habituels liés au déplacement, le nouvel enjeu ici est d’apporter une offre commerciale propre à répondre aux besoins de la vie quotidienne, de manière à transformer ce passage obligé en temps utile et de plaisir.

élément majeur de la restructuration de la gare saint-Lazare, les boutiques et commerces sont conçus selon des critères spécifiques, avec le double objectif de répondre aux attentes des voyageurs et d’attirer des passants non voyageurs, selon le concept que "désormais, c’est la ville qui entre dans la gare". Leur implantation s’est faite en fonction d’études sur les flux des voyageurs, les déplacements, les heures de pointe… Pour être attractifs, les commerces se doivent d’être lisibles, accessibles, c'est-à-dire au plus près des voyageurs,

d’où une incidence sur la largeur de la "rue". ainsi la largeur du passage devant les commerces dans la salle des Pas Perdus qui fait 18 m de large, est-elle de 4,50 m. Leur conception répond à la volonté de créer des espaces de respiration, où la cadence peut se ralentir, s’apaiser. Les matériaux ont été choisis, tant pour leurs qualités esthétiques, que pour leurs qualités d’entretien et d’usage :

- du granit clair encadré de marbre noir au sol pour délimiter l’emprise des boutiques ;

- des panneaux de verre blanc opalescent en sous-face des plafonds et sur les murs latéraux, faciles à entretenir.

Les restaurants, implantés aux extrémités de la salle des Pas Perdus, bénéficient de terrasses ouvertes sur le quartier.

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1 - n° 00178192 - n° 00179253 - n° 0017936

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La charpente, constituée de fermes "Polonceau" mixtes bois/métal, de caissons en bois peint en sous-face de toiture, d’une couverture en zinc sur voligeage bois, et en partie centrale, d’une verrière en verre armé translucide qui apporte la lumière naturelle dans la salle. cette verrière est intégralement conservée, nettoyée, restaurée, révélée par ses arcades et détails architecturaux retrouvés. La surface vitrée est remplacée par du verre clair feuilleté qui prolonge la vue vers le ciel depuis le niveau bas de

la salle des Pas Perdus et amène un maximum de lumière jusqu’à ce niveau. des panneaux acoustiques, rainurés suivant les dimensions du voligeage, sont placés contre celui-ci en fond de caissons, pour contribuer au confort acoustique de la salle, laissant la trame de la sous-face de toiture entièrement visible.

La restauration du patrimoine

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1 - n° 00179582 - n° 00176823 - n° 0017684

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1 - n° 00179562 - n° 00179653 - n° 00179534 - n° 00179665 - n° 0017968

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Fiche techniQUe

Maîtrise d’ouvrage sncF gares & connexions ; ségécé Klépierre

Maîtrise d'ouvrage déléguéespie batignolles immobilier

Maîtrise d’œuvresncF gares & connexions et aRep (Jean-marie duthilleul, étienne tricaud, François bonnefille et Jean-Louis salama, architectes) ; dgLa (philippe gorce, thierry de dinechin architectes)

Bureaux d’étudesscgpm ; baRbaneL ; aRep

direction des travauxaRep ; dgLa - sncF batimotique pour les lots sncF

Montant des travaux 250 m€ dont : 160 financés par ségécé Klépierre et 90 financés par sncF

Livraison du cœur de gare mars 2012 niveau quais - façade intérieure nord

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À ProPos d’areP

areP, laboratoire de recherche sur les espaces de la ville en mouvement, est une structure d’études pluridisciplinaires créée en 1997 au sein du groupe sncF par Jean-marie duthilleul et étienne tricaud, architectes et ingénieurs.

areP associe plusieurs métiers au service du projet : l’ingénierie, l’aménagement et l’urbanisme, l’architecture et le design pour développer ses missions, de l’échelle du grand territoire métropolitain à celle du mobi-lier public, en passant par celle du bâtiment ou du quartier de ville.

accompagner les citoyens dans leur vie quotidienne et faire du temps de mobi-lité un temps de vie à part entière, utile et agréable : telle est la mission que poursuit areP en France comme dans de nombreux pays à travers le monde, en portant une at-tention particulière aux usages, à l’histoire, à la géographie et à la culture des sites, et au développement durable des territoires.

avec une équipe de 580 personnes, com-prenant plus de 12 nationalités, constituée d’ingénieurs, économistes, techniciens, architectes, urbanistes, designers et gra-phistes, aRep développe ses compétences dans tous les domaines de la programmation et de la construction : programmation urbaine, pôles d’échanges et gares ferro-viaires, équipements culturels, bureaux, logements, centres commerciaux…

Filiale de Gares & Connexions, la 5e branche SNCF en charge des 3 000 gares françaises, le chiffre d’affaires du Groupe AREP est de 57 Millions d’euros.

AREP16 avenue d'Ivry75013 ParisT. 01 57 27 15 00Pour plus d’informations : www.arep.fr

en FRance

- 2 nouvelles gares sur la ligne TGV Rhin-Rhône à Belfort et Besançon

- Réhabilitation de l’ancien hopital d’Auxerre en logements

- Gare nouvelle de Bellegarde (ligne Haut-Bugey)- 3 nouvelles gares et 13 restructurations de

gares, incluant la restructuration complète des gares de Paris-Est et Strasbourg sur la ligne du TGV Est

- 3 nouvelles gares sur la ligne du TGV Méditerranée et développement de leur site

- Pôle d’échanges du Mans- Pôle d’échanges de Marseille Saint-Charles- Gares souterraines du RER E à Paris- Restructuration de la gare de Paris Nord- Restructuration de la gare de Paris-Lyon

(plateforme jaune)- Restructuration de la gare de Paris-Saint-Lazare

à L’inteRnationaL

- Étude du réaménagement de la gare de Mumbaï, Inde

- Tour Air China à Pékin, Chine- Tour Agribank à Hanoï, Vietnam- Gare nouvelle de Wuhan, Chine- Gare de Shanghaï-Sud, Chine- Gare nouvelle de Qing Dao, Chine- Gare de Turin Porta Susa, Italie- Quartier d’affaires et pôle d’échanges

de Xizhimen à Pékin - Tour Financial Tower à Ho Chi Minh Ville, Vietnam- Musée historique de la Ville de Pékin, Chine- Pôle Technologique pour les produits financiers

dérivés de la Bourse de Shanghaï, Chine- Centre informatique de la Banque d’Agriculture

de Shanghaï, Chine- Centre financier TEDA à Tianjin, Chine- Développement de la place Tian Fu à Chengdu,

Chine- 100 villas près des Montagnes Qing Cheng, Chine- Conception de la ville durable de Wung Tau, Chine- Conception d’une ville nouvelle à Al Khobar,

Arabie Saoudite

areP réalise ou a récemment achevé les projets suivants :

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À ProPos de dGLa

dGLa réalise actuellement de nombreux autres projets significatifs :

• Le centre commercial de la Capelette à Marseille avec un important multiplex de cinéma et un pôle de loisirs nocturne (en association avec Arquitectonica) ;

• La rénovation/extension du centre commercial de Rosny 2 ;

• Le cœur de ville de Courbevoie – rénovation et restructuration complète du centre Charras – en liaison avec la transformation urbaine du centre-ville ;

• Un nouveau centre commercial régional de plus de 86 000 m² de surface locative à Villeneuve-la-Garenne.

DGLa intervient aussi dans le domaine du logement et des projets hôteliers :• Le Carré Eden à Marrakech, qui regroupe

un hôtel 5* de 200 chambres, 10 000 m² de logements de grand standing et un centre commercial de 15 000 m², le tout disposant d’un parc de stationnement de 1 000 places,

• Un immeuble de 66 logements en R+5 dans le quartier du Luth à Gennevilliers, avec des commerces de proximité au rez-de-chaussée,

• Le STOA, immeuble de 103 logements BBC, dont 6 maisons de ville, dans la ZAC Ovalie à Montpellier.

1997 voit la création de DGLa Afrique, en Côte d’Ivoire, à Abidjan, dirigée par Lamine Diouf, architecte DPLG, associé-gérant et programmateur. Lamine Diouf est également consultant à la Banque Africaine de Développement.En 2006, DGLa SUD est créée à Montpellier, dirigé par Yves Simon, architecte DPLG et Associé-Gérant.Les architectes de l’agence sont familiers avec les diverses certifications environnementales appliquées au bâtiment : CERTIVEA, BREEAM, MINERGIE ou LEED.DGLa regroupe un total de 40 collaborateurs répartis sur ses trois sites.

dGLa, agence d’architecture et d’urbanisme créée par thierry de dinechin et philippe gorce en 1996, est spécialisée dans les projets complexes multifonctionnels. L’agence fait partie des acteurs clefs dans ce secteur d’activité.

dGLa est fréquemment consultée dans des concours internationaux majeurs, tel le concours de La tour signal à paris, auquel ont récemment répondu dix-huit agences internationales. La proposition de dgLa – une tour de 450 m de haut en réponse à la demande programmatique de créer un signal fort pour paris la défense – a été remarquée.

La rénovation et la restructuration de la gare saint-Lazare à paris, en association avec Jean-marie duthilleul, est l’un des projets majeurs de l’agence.

dGLa est également l’architecte d’un projet particulièrement novateur : Le centre com-mercial d’odysseum à montpellier, qui asso-cie 45 000 m² de commerces à un pôle de loisirs et de restauration et qui est le premier centre commercial d’europe dans lequel est aménagée une station de tramway, tandis que les mails commerciaux sont à ciel ouvert.

DGla Thierry de DINECHIN & Philippe GORCE 38 rue Parmentier 93100 MONTREUIL-SOUS-BOIS T. 01 48 18 95 00 [email protected] [email protected]

Pour plus d’informations : www.dgla.net

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