#gabon : "nantes vient de couler ali bongo" marc ona essangui ^fj

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NANTES VIENT DE COULER ALI BONGO Il faut recadrer le débat. Il s'agit pour le service d'Etat civil de Nantes de fournir ou de produire un extrait de l'acte de naissance d'Ali Bongo Ondimba tel qu'il a été établi à Brazzaville lors de sa naissance par le Maire de cette ville en 1959. Et non de l'établissement d'un nouvel extrait d'acte de naissance par les autorités nantaises en 2015! La compétence d'attribution du service central de Nantes est justifiée en l'espèce par la naissance supposée d'Ali Bongo Ondimba à Brazzaville en 1959 sur le territoire de l'Afrique Equatoriale française. C'est dans cette ville où sont archivés toutes les pièces d'Etat civil des personnes nées soit dans l'AEF soit dans l'AOF, c'est à dire avant l'indépendance de ces territoires d'Outre mer. Or, Brazzaville (territoire du Congo) avait l'avantage d'être la capitale de l'AEF et donc un centre d'archives coloniales important où devait normalement se trouver l'acte de naissance d'Ali et de ses supposés parents. Ce que Nantes nous produit n'établit aucun lien de filiation entre Alain Bernanrd Bongo et Albert Bongo. Ce qui lui aurait d'emblée accordé la nationalité gabonaise ou française de son présumé père. L'acte de naissance est un acte authentique, c'est-à-dire dressé par un officier d'Etat civil qui signe ledit acte et y appose son cachet d'autorité. Ce même acte doit également être signé par un des géniteurs au moins (père ou mère) ou un éventule déclarant. Y apparaissent également le nom et prénom du père, sa date de naissance et sa profession ainsi que sa signature. Or, ce n'est pas le cas de l'extrait fourni par Nantes où toutes ces mentions obligatoires d'ordre public n'apparaissent nullement, ce qui fragilise le caractère authentique d'un tel acte. En conséquence, l'acte incriminé n'a aucune valeur juridique et ne règle donc toujours pas le problème de la nationalité gabonaise d'Ali Bongo, aucune filiation le rattachant à Albert Bongo, ni à Nkama Joséphine n'ayant pu être établie. A la limite cet acte prouve qu'il serait né au Congo (AEF) certes, mais qu'il serait de nationalité congolaise ou (française) mais pas gabonaise en raison du jus soli (droit du sol). Pour qu'il soit gabonais, celà devait être en raison du jus sanguini (droit du sang le liant à ses géniteurs...) mention qui n'apparait pas dans l'acte fourni par Nantes. Au plan du droit successoral, sa filiation avec Albert Bongo n'ayant pas été établie par Nantes, il ne peut donc prétendre à la qualité d'héritier légal de feu Omar Bongo Ondimba. Il doit renoncer à sa part dans l'héritage colossal

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Il faut recadrer le débat. Il s'agit pour le service d'Etat civil de Nantes de fournir ou de produire un extrait de l'acte de naissance d'Ali Bongo Ondimba tel qu'il a été établi à Brazzaville lors de sa naissance par le Maire de cette ville en 1959. Et non de l'établissement d'un nouvel extrait d'acte de naissance par les autorités nantaises en 2015!

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NANTES VIENT DE COULER ALI BONGO

Il faut recadrer le dbat. Il s'agit pour le service d'Etat civil de Nantes de fournir ou de produire un extrait de l'acte de naissance d'Ali Bongo Ondimba tel qu'il a t tabli Brazzaville lors de sa naissance par le Maire de cette ville en 1959. Et non de l'tablissement d'un nouvel extrait d'acte de naissance par les autorits nantaises en 2015!

La comptence d'attribution du service central de Nantes est justifie en l'espce par la naissance suppose d'Ali Bongo Ondimba Brazzaville en 1959 sur le territoire de l'Afrique Equatoriale franaise. C'est dans cette ville o sont archivs toutes les pices d'Etat civil des personnes nes soit dans l'AEF soit dans l'AOF, c'est dire avant l'indpendance de ces territoires d'Outre mer.

Or, Brazzaville (territoire du Congo) avait l'avantage d'tre la capitale de l'AEF et donc un centre d'archives coloniales important o devait normalement se trouver l'acte de naissance d'Ali et de ses supposs parents.

Ce que Nantes nous produit n'tablit aucun lien de filiation entre Alain Bernanrd Bongo et Albert Bongo. Ce qui lui aurait d'emble accord la nationalit gabonaise ou franaise de son prsum pre.

L'acte de naissance est un acte authentique, c'est--dire dress par un officier d'Etat civil qui signe ledit acte et y appose son cachet d'autorit. Ce mme acte doit galement tre sign par un des gniteurs au moins (pre ou mre) ou un ventule dclarant. Y apparaissent galement le nom et prnom du pre, sa date de naissance et sa profession ainsi que sa signature. Or, ce n'est pas le cas de l'extrait fourni par Nantes o toutes ces mentions obligatoires d'ordre public n'apparaissent nullement, ce qui fragilise le caractre authentique d'un tel acte.

En consquence, l'acte incrimin n'a aucune valeur juridique et ne rgle donc toujours pas le problme de la nationalit gabonaise d'Ali Bongo, aucune filiation le rattachant Albert Bongo, ni Nkama Josphine n'ayant pu tre tablie. A la limite cet acte prouve qu'il serait n au Congo (AEF) certes, mais qu'il serait de nationalit congolaise ou (franaise) mais pas gabonaise en raison du jus soli (droit du sol).

Pour qu'il soit gabonais, cel devait tre en raison du jus sanguini (droit du sang le liant ses gniteurs...) mention qui n'apparait pas dans l'acte fourni par Nantes.

Au plan du droit successoral, sa filiation avec Albert Bongo n'ayant pas t tablie par Nantes, il ne peut donc prtendre la qualit d'hritier lgal de feu Omar Bongo Ondimba. Il doit renoncer sa part dans l'hritage colossal lgu par feu Bongo sa descendance.

Au plan politique, sa filiation avec un gniteur gabonais n'ayant pas t tablie par Nantes, il n'a donc pas la nationalit gabonaise qui lui permettrait de briguer la prsidence de la Rpublique puisqu'il faut tre de nationalit gabonaise (article 10 de la constitution, alina 1er).

A la limite il n'est pas ligible la candidature de la prsidence de la Rpublique. Et s'il a t adopt, comme cel semble tre le cas, c'est la quatrime gnration de sa descendance qui peut y prtendre.

Pourquoi c'est en 2015 que le service central de Nantes vient produire un extrait d'etat civil non conforme l'original qui doit avoir t tabli Brazzaville et sign du maire de cette ville et de son prsum pre depuis 1959? Ali tait cens l'avoir avant 2009, acte qu'il devait fournir la Commission lectorale (CENAP) et la Cour Constitutionnelle lors du contentieux initi par Bengone Nsi?

En tablissant en 2015 un extrait d'acte de naissance qui aurait d tre tabli depuis 1959 Brazzaville et archiv Nantes, ces autorits se rendent complices d'un faux en criture publique, ce qui fait des autorits franaises une complice dans la commission de cette infraction.

La France confirmerait-elle les fausses dclarations de la gnitrice putative d'Ali (Josphine Nkama) qui dclare avoir mis Ali Bongo au monde par csarienne Brazzaville en 1959, technique obsttricienne exprimentale qui n'a commenc tre mondialement pratique qu'en 1969 en Afrique du Sud et en France en 1974? Comment a-t-elle pu bnfici l'poque d'une telle technique dans un pays perdu de l'Afrique Equatoriale Franaise?

Contrairement au sentiment de joie qui habite naivement les mergents et Ali, la France vient de le couler en produisant un extrait d'acte de naissance sans filiation, marquant ainsi son impuissance juridique sauver le soldat Ali, homme sans papiers.

La socit civile et l'ensemble des gabonais ne laisseront pas passer une telle imposture d'o qu'elle vienne : Ali n'a pas d'acte de naissance faute d'un tat civil rgulier. En consquence de tout ce qui prcde, il ne peut donc concourir en 2016.Marc ONA ESSANGUIPrix Goldman