food magazine n°50 - décembre 2012

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Spiruline Un trésor végétal de deux dixièmes de millimètre ! Séchage Une solution efficace de conservation et de valorisation Chips Un marché croustillant Sicopa Un rayonnement à l’international Interview « La création des stations d’épuration nous permet de nous assurer que nos usines sont dans le respect total des normes environnementales » Samia Bouchareb, Directeur Général de Coca-Cola Maroc & Afrique Equatoriale ENTREPRISE DU MOIS MARCHES PROCESS RESSOURCES N°50 15 Déc. 2012 - 15 Janv. 2013 30 DH FOCUS Biscuiterie Des perspectives alléchantes malgré un horizon menaçant

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Magazine marocain B to B dédié aux professionnels du secteur agroalimentaire et distribution moderne. La seule revue 100% agroalimentaire au Maroc !

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Page 1: FOOD Magazine N°50 - Décembre 2012

Spiruline Un trésor végétal de deux dixièmes de millimètre !

Séchage Une solution efficace de

conservation et de valorisation

Chips Un marché croustillant

SicopaUn rayonnement à l’international

Interview« La création des stations d’épuration

nous permet de nous assurer que nos

usines sont dans le respect total des

normes environnementales »

Samia Bouchareb, Directeur Général de Coca-ColaMaroc & Afrique Equatoriale

ENTREPRISE DU MOISMARCHESPROCESSRESSOURCES

N°50 15 Déc. 2012 - 15 Janv. 2013 30 DH

FOCUSBiscuiterie

Des perspectives alléchantes malgré un horizon menaçant

Page 2: FOOD Magazine N°50 - Décembre 2012
Page 3: FOOD Magazine N°50 - Décembre 2012

L’Interview Samia Bouchareb, DG de Coca-Cola Maroc & Afrique Equatoriale

FOOD MAGAZINE N° 50 15 Déc. 2012 - 15 Janv. 2013 3

La création des stations d’épuration nous permet de nous assurer que nos usines sont dans le respect total des normes environnementales

Suite pages 20-21

Avec plus d’un demi-siècle de présence sur le marché marocain, la marque Coca-Cola n’a plus à démontrer sa puissance qui traduit un réel enga-gement de la firme à repousser les limites de la réussite à plusieurs niveaux. Gros plan sur Coca-Cola Maroc via sa dirigeante, Samia Bouchareb.

FOOD MagazineVous avez été à la tête de Coca Cola Maroc pendant 5 ans entre 2002 et 2007, et vous êtes de retour depuis 2 ans. Pour quelles raisons ?

Samia BoucharebEffectivement. En 2002, j’ai été nom-mée à la tête de Coca-Cola Maroc pour une période de 5 ans avant de choisir le poste de Directeur de la Di-vision Marketing de la Business Unit qui couvre la région Maroc, l’Afrique du Nord et de l’Ouest. En 2010, on m’a proposé le poste de Directrice Générale de Coca-Cola Maroc et Afrique Equatoriale, comprenant 11 pays africains dont le Maroc. C’est un challenge et une opportunité que je ne pouvais refuser !

Quelle a été la première décision suivant votre nouvelle nomina-tion ?La première décision était de pour-suivre et renforcer la stratégie et les projets Marketing et de communi-cation qui ont été lancés par mon prédécesseur. Il s’agit notamment de projets liés au développement du portefeuille produits, à l’amélioration

de la qualité de distribution et de ser-vice, au soutien de l’éducation et au développement durable. Des projets qui nous permettent de garder notre positionnement en tant qu’acteur social très actif !

Quelle est votre vision du mar-ché des boissons gazeuses au Maroc ?Le marché des boissons est en constante évolution et c’est pour cette raison qu’il est essentiel que les entreprises travaillant dans ce secteur suivent les changements et affrontent avec souplesse les dynamiques économiques qui se présentent. Le potentiel du marché reste énorme au Maroc surtout avec un consommateur toujours à l’affût des nouveautés ! Pour répondre à cet intérêt croissant, nous faisons notre possible pour offrir le plus de produits.

Comment se positionne actuel-lement Coca-Cola sur le marché marocain ?La stratégie de Coca-Cola Maroc consiste à répondre rapidement et efficacement aux exigences de ses clients présents et futurs. Notre

objectif est de rester une entreprise de référence pour la qualité de nos produits et services, une entreprise citoyenne modèle de par notre impli-cation, et d’assurer une forte valeur ajoutée à toutes nos composantes et partenaires, incluant la société civile.

Vous avez lancé Miami Pulpy en début d’été. Cette nouvelle bois-son a-t-elle séduit le consomma-teur marocain ?Le marché local des jus connait une grande progression. C’est un mar-ché qui est très prometteur et où la concurrence est acharnée surtout pendant la période estivale et le mois de Ramadan. Miami Pulpy a pu se positionner et séduire les consom-mateurs grâce à sa nouvelle recette pulpée et originale, son emballage innovant et pratique en verre et PET en formats d’1 litre et de 25 cl, et notre offre de prix accessible à tous les budgets. Chacun de ces formats cible une population en particulier ; les adultes et les familles étant plutôt habitués aux grands formats, les jeu-nes actifs eux, préfèrent les formats pratiques et faciles à emporter.

Page 4: FOOD Magazine N°50 - Décembre 2012

L’ENTREPRISE DU MOIS

Depuis sa création en tant qu’entreprise d’exportation, la Société Industrielle de Conserve et Produits Agricoles (Sicopa) s’est développée jusqu’à se hisser parmi les sociétés pionnières dans le domaine de la conserve des produits végétaux. Elle consacre depuis 38 ans toute son expertise pour le rayonnement de ses produits à travers le monde. Une entreprise intimement liée à la nature, les produits du terroir constituant la base de ses gammes de produits.

SicopaUn rayonnement à l’international

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BiscuiterieDes perspectives alléchantes malgré un horizon menaçant

FOCUS

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RESSOURCES

PROCESS

Séchage Une solution efficace de conservation et de valorisation Face à l’irrégularité saisonnière des productions agricoles et l’abondance de certains produits alimentaires sur une courte période de l’année, le séchage s’annonce comme l’une des techniques de transformation agricole post-récolte les plus sollicitées de nos jours.

La spiruline est une micro algue d’eau douce très riche en protéines, en sels minéraux et en vitamines. Renfermant 60% de son poids en protéines, elle est également l’aliment le plus riche en fer biodisponible à hauteur de 90%. Avec ses vertus nutritionnelles et ses multiples bienfaits sur la santé, la spiruline constitue un gisement de développement énorme pour les pays producteurs. Cap sur la spiruline au Maroc.

Avec une consommation moyenne autour de 2 kg par habitant et par an et des exportations encore timides, le secteur de la biscuiterie dispose de belles perspectives de croissance. Pourtant, malgré les revendications des professionnels, les mêmes menaces viennent toujours assombrir l’horizon : entre la fiscalité des intrants, l’ouverture des frontières et un prix symbolique difficile à franchir, les industriels marocains luttent pour améliorer leur compétitivité.

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Spiruline Un trésor végétal de deux dixièmes de millimètre !

Page 5: FOOD Magazine N°50 - Décembre 2012

L’INTERVIEW3 Samia Bouchareb, Directrice Générale de Coca-Cola Maroc et Afrique Equatoriale

5 Editorial

6 Agenda

L’ACTU8 Maroc16 Monde17 Tableau de bord18 Veille réglementaire19 Veille R&D

SALON22 Emballage Paris 2012

PROCESS40 Equipements : Technologies de coupe42 Logistique : Amélioration continue44 Nouveautés : Solutions Fournisseurs

QUALITE46 QHS : Conception des locaux

MARCHES48 Produit : Chips et snacks50 Fiche marché : Le saumon52 Distribution : Atacadao54 Lancements Maroc55 Lancements Monde56 Lancements : Les tendances décryptées57 Nutrition58 Droit de la consommation

64 FOOD Mondain

66 Délices d’initiés

53 Petites annonces65 Bulletin d’abonnement

EditoN° 50 • 15 Déc. 2012 / 15 Janv. 2013

Une année pour rien

Pour un entrepreneur, regarder dans le rétrovi-seur est juste une manière de mieux appréhen-der le futur. Et franchement, cette année 2012 qui s’achève mérite d’être oubliée : record du déficit de la balance commerciale, de la balance des paiements, des comptes courants du pays… de quoi vous donner la sinistrose. Cependant, c’est dans les situations de crise que l’on voit émerger les leaders de demain. Encore faut-il mettre en place les conditions nécessaires à leur éclosion et à leur épanouissement.

Au-delà des discours, des plans et des déclara-tions de bonnes intentions, la guerre économique se gagne sur le terrain. Et c’est chaque jour que cela se passe. Chaque petite bataille de chaque petite entreprise fait avancer le pays tout entier.Nous avons la chance de disposer d’institutions bien établies, d’un tissu économique vivace et d’une nouvelle génération d’hommes d’affaires pragmatiques capables de porter de nouveaux projets. Il nous reste à mettre en place les condi-tions favorables à cet épanouissement.C’est le devoir du gouvernement et des hom-mes en charge des politiques sectorielles, c’est le devoir des associations, des élus et de toutes les institutions. C’est à cette aune qu’ils seront jugés.

Quant aux industriels, c’est tous les jours qu’ils livrent bataille. Ce n’est pas un choix, c’est une question de survie. Et notre manière de leur ren-dre hommage est de relater leurs combats, leurs succès, leurs revers si nécessaire car c’est à tra-vers leurs expériences que nous progresserons.Le dossier de ce mois est consacré au secteur de la biscuiterie. C’est un bel exemple d’une filière prometteuse, qui a connu des moments pénibles et qui, depuis, a fait sa révolution et a su, grâce à l’innovation et à un marketing collé au marché, réussir à relever le défi des importations concur-rentes et des problématiques d’approvisionne-ment en matières premières et en emballage.Alors, pour que cette année ne soit pas une an-née pour rien, nous devons nous mobiliser pour mettre en place les facteurs clés de nos futurs succès.

Et bonne année 2013 !

Adel AMOR

Directeur de publication

Page 6: FOOD Magazine N°50 - Décembre 2012

Agenda

Directeur de publicationAdel AMOR

[email protected]

Responsable administratifZohra BENMESSAOUD

Direct : +212 22 54 47 [email protected]

Responsable de la rédactionAbdelaziz MEFTAH

Direct : +212 22 54 47 21 [email protected]

Rédacteur en chef adjointFlorence CLAIR

Direct : +212 22 54 47 [email protected]

Ont participé à ce numéroYasser BOUHLAL

Salah CHAKORCatherine CORNE AMRANI

Nabila LAHLOU Driss TERRABMarcel ZARDONI

PublicitéMorad ZLOURHI

Direct : +212 22 54 47 [email protected]

Mostafa BEN CHARFADirect : +212 22 54 47 24

[email protected]

StagiaireKawtar SABIR

ComptabilitéAbdelaziz TOUHAM

Conception graphiqueYassine NASSIF

Samir AHCHOUCHDirect : +212 22 54 47 26

[email protected]

Imprimerie IMPRIMAHD Casablanca

FOOD MAGAZINEUne publication de

Dossier de presse 15/08 Dépôt légal 0046/2008

.AVENUE DES F.A.R ,119Espace Sofia B1

CASABLANCA 20 000

Tél. : +212. 22 54 47 27Fax : +212 .22 44 14 05

[email protected]

Ce numéro a été tiré à 10.000 exemplaires

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Rédacteur en chef adjointFlorence CLAIR

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Ont participé à ce numéroYasser BOUHLAL

Salah CHAKORCatherine CORNE AMRANI

Nabila LAHLOU Driss TERRABMarcel ZARDONI

PublicitéMorad ZLOURHI

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Mostafa BEN CHARFADirect : +212 22 54 47 24

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StagiaireKawtar SABIR

ComptabilitéAbdelaziz TOUHAM

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Tél. : +212. 22 54 47 27Fax : +212 .22 44 14 05

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Directeur de publicationAdel AMOR

[email protected]

Rédacteur en chef Florence CLAIR

Direct : +212 522 54 47 [email protected]

JournalistesSiham HAMDI

Direct : +212 522 54 47 [email protected]

Sarah OUSAIDDirect : +212 522 54 47 29

[email protected]

Meriem EL HASSOUNIDirect : +212 522 54 47 22

[email protected]

Attachée de direction Salima AKHSASS

Direct : +212 522 54 47 [email protected]

Ont collaboré à ce numéroFranck CERDANFranck DAUTRIADriss HERRATI

Abdallah JAWADYounès OUBI

ComptabilitéAbdelaziz TOUHAM

Conception graphique Othman EL MAHFOUDI

Direct : +212 522 54 47 [email protected]

PublicitéMostafa BEN CHARFA

Direct : +212 522 54 47 [email protected]

Ahmed SEKKATDirect : +212 522 54 47 28

[email protected]

Amal Z.BERRADADirect : +212 665 79 42 39

[email protected]

ImprimerieRotaco - Casablanca

Distribution Maroc : Sapress

FOOD MAGAZINEUne publication de

Dossier de presse 15/08 Dépôt légal 0046/2008

ISSN : 2028-0335AVENUE DES F.A.R ,119

Espace Sofia B1 CASABLANCA 20 000

Tél. : +212 522 54 47 27Fax : +212 522 44 14 05

[email protected]

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• SalonsSispe (Casablanca, Maroc)19 au 21 décembre 2012Salon international des services et produits aux entreprises.

Festival de la cochenille (Mexique)21 et 22 décembre 20121ère édition. Hommage à un produit qui a contribué à la richesse de l’Etat de Oaxaca à l’époque coloniale.

Sirha 2013 (Lyon, France)26 au 30 janvier 201316ème rendez-vous mon-dial de l’hôtellerie et de la restauration qui abritera le concours Bocuse d’Or.

Morocco Franchise Forum & Expo (Rabat, Maroc)1er et 2 février 2013Salon international de la franchise au Maroc.

Fruit Logistica 2013 (Berlin, Allemagne)6 au 8 février 2013Salon international du mar-keting des fruits et légumes.

Prodexpo 2013 (Moscow, Russie)11 au 15 février 201320ème édition du salon international de matières pre-mières, produits alimentaires et boissons, marquée par la participation d’exposants marocains.

Solaire Expo (Marrakech, Maroc)13 au 16 février 20132ème édition du rendez-vous africain B to B sur l’énergie solaire.

ISM 2013 (Cologne, Allemagne)27 au 30 janvier 2013Fin janvier 2013, Cologne accueillera la 43ème édition du salon international de la confiserie et biscuiterie (ISM) où quelques 1.400 fournisseurs en provenance de 70 pays sont attendus. En 2012, ce sont près de 35.000 visiteurs professionnels d’une centaine de nationalités qui ont arpenté les allées de l’ISM. Ce nouveau rendez-vous annuel mettra en avant les meilleures créations de chocolats et pralines via le Chocolate Master ISM. De même, le New Product Showcase permettra de sélectionner, à l’aide d’un jury d’experts de l’industrie, les trois produits les plus innovants à l’ISM 2013. Cette année, la Russie se présentera en tant que pays partenaire de l’ISM 2013.

BioFach (Nuremberg, Allemagne)13 au 16 février 2013Salon leader mondial des produits biologiques.

Halieutis 2013 (Agadir, Maroc)13 au 17 février 20132ème édition du salon internatio-nal des produits de la pêche et de l’aquaculture.

SIMA (Paris, France)24 au 28 février 201375ème édition du salon mondial

des fournisseurs de l’agriculture et de l’élevage.

Gulfood 2013 (Dubaï, Emirats Arabes Unis)25 au 28 février 201317ème grand rendez-vous du secteur de l’agroalimentaire et des boissons au Moyen Orient et en Afrique du Nord. Le salon abritera la Conférence Internatio-nale de Dubaï sur la salubrité des aliments.

• Colloques Forum International de l’Huile d’Olive (Meknès, Maroc)18 décembre 20122ème édition sous le thème « Orga-nisation Professionnelle Oléicole :Expérience Méditerranéenne et Enjeux pour la Compétitivité de la Filière de l´Huile d´Olive ».

Les risques alimentaires émergents : anticipons ! (Beaune, France) 7 février 20132ème session : les nanomatériaux, les composés néoformés, l’inte-raction emballage-aliment.

Assises de l’Industrie (Tanger, Maroc)20 février 20133ème édition qui réunira plus de 1.000 invités, dont l’objectif est de s’informer sur les réalisations atteintes par le Pacte National pour l’Emergence Industrielle et sur les prochaines étapes.

• FormationsFormations organisées par le CETIA (Casablanca, Maroc)- « Les signes distinctifs d’origine et de qualité des denrées alimen-taires et des produits agricoles et halieutiques » : 18 décembre 2012- « Activité de l’eau et maitrise de la qualité des denrées alimen-taires » : 26 décembre 2012

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L’Actu

FOOD MAGAZINE N° 50 15 Déc. 2012 - 15 Janv. 2013 8

• Assises de l’IndustrieLes 3èmes Assises de l’In-dustrie auront lieu à Tanger le 20 février 2013. Elles constitueront l’occasion de faire le point sur l’avan-cement à mi-parcours du Pacte National pour l’Emer-gence Industrielle devant plus de 1.000 invités.

• LogistiqueL’ESITH lance un nouveau Mastère en formation conti-nue : le Mastère Manage-ment Logistique, destiné aux Bac+3 ou Bac+4 et plus, disposant d’au moins deux ans d’expérience professionnelle.

• IndustrieLe Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies a signé 3 accords de co-opération industrielle avec le Commissaire Européen aux Industries : déclara-tion d’intention relative au dialogue sur la politique des PME, déclaration commune Maroc-UE sur l’évaluation de la confor-mité et l’acceptation des produits industriels et enfin protocole d’accord visant la promotion de la coo-pération et de l’échange d’informations en matière de normalisation.

• Plan Maroc VertLe Ministère de l’Agriculture a annoncé le lancement de 112 projets agriculture solidaire dès 2013, dans le cadre du Plan Maroc Vert. Le tout pour un investis-sement de 1,62 Mrd DH, dans toutes les régions du Royaume et dans différen-tes filières. Ils viendront s’ajouter aux 319 projets déjà en cours.

Morocco AwardsFandy, Venezia Ice et MyBio lauréats !

Lors d’une cérémonie inédite au Mo-rocco Mall de Casablanca, le 7 décem-bre dernier, la 4ème édition des Morocco Awards a une nouvelle fois permis aux marques alimentaires d’occuper le devant de la scène. En effet, sur les 8 Trophées décernés par le jury, Fandy a remporté le Trophée de la marque de fabrique, Venezia Ice celui de la marque émergente et MyBio (huile d’argan) celui de la marque de terroir. D’autres prix ont été remis aux finalistes dans chaque ca-tégorie, notamment Marrakech et Germa, nominés dans la catégorie marque de fabrique, Aswak Assalam pour la marque de commerce, Olealys, Rhafsai et Zaman d’Or pour la marque de terroir, et enfin Vitameal pour la marque innovante. Si le prix du public a été attribué à Medi1TV, Aswak Assalam et Cosumar figuraient également dans le peloton de tête du sondage.L’innovation était l’un des critères de notation du jury. D’ailleurs, lors de son discours, Abelkader Amara, Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, a rappelé son slo-gan : « j’innove, j’existe. Si je n’innove pas, je n’existe pas ! »Par ailleurs, le jury de cette édition a décidé de s’engager pour les marques du terroir marocain. Ainsi, le vainqueur MyBio bénéficiera d’une étude stratégique offerte par Valyans, de l’élaboration d’une stratégie de communication offerte par Saga et des compétences du laboratoire d’analyses de la société Azbane. Le Club des Marques lui offrira également l’adhésion gratuite pour la 1ère année. Enfin, la Présidente du Groupe Aksal et Présidente du jury, Salwa Akhannouch, a décidé d’offrir un corner pendant 6 mois au sein du Morocco Mall au lauréat et aux 3 autres finalistes de la catégorie marque de terroir. Une occasion pour ces petites entreprises de faire découvrir leurs produits au plus grand nombre !

• Les lauréats entourent les membres du jury, Mounia Boucetta, Secrétaire Générale du MICNET, et Adil El Maliki, Directeur Général de l’OMPIC.

SofiprotéolInvité au Maroc

Lesieur Cristal, opérateur industriel dans le secteur agroalimentaire, a accueilli du 24 au 27 novembre le 8ème séminaire d’intégration des cadres du groupe Sofiprotéol à Casablanca. 80 cadres du groupe se sont réunis dans les usines de Lesieur Cristal pendant trois jours pour s’imprégner de la vision du groupe, de sa stratégie, de la puis-sance de ses filiales et des synergies au sein du groupe Sofiprotéol. Cette 8ème édition a eu pour objectif de familiariser les nouvelles recrues avec la stratégie du groupe. Les managers de différentes entités du groupe et de Lesieur Cristal ont témoigné de leur expé-rience et partagé leur expertise. Une activité de team building était

également au programme pour inciter les participants de différentes nationalités à découvrir les villes de Rabat et Casablanca. Les participants au séminaire ont par la suite bénéficié d’une visite guidée de l’usine de Lesieur Cristal, outil de production à la pointe de la technologie.

• Jean-Philippe Puig, Directeur Général de Sofiprotéol

CosumarDistingué à Tunis

Le groupe Cosumar s’est vu décerner le prix « Pionnier de la responsabilité sociétale des entreprises et de l’écono-mie verte en Afrique » Cette consécration, qui récompense l’engagement du groupe sucrier en matière de responsabilité sociale des entreprises (RSE), a eu lieu lors de la partici-pation de Cosumar à la 2ème édition du Forum international de la RSE, tenue les 21 et 22 novembre à Tunis, autour du thème « Afrique responsable: les pionniers de la RSE et de la croissance verte inclusive ». Enfin, lors de ce forum, un réseau regroupant l’ensemble des acteurs de la RSE et du Développement Durable en Afrique a été créé, sous le nom de « Réseau Kilimandjo ».

Page 9: FOOD Magazine N°50 - Décembre 2012

Maroc

FOOD MAGAZINE N° 50 15 Déc. 2012 - 15 Janv. 2013 9

Marché américainLe point sur l’export

Le 20 novembre dernier à Casablanca, l’AmCham (American Chamber of Commerce in Morocco) a organisé un séminaire dédié à l’exportation des produits alimentaires ma-rocains sur le marché américain, sous le thème : « Exporter sur le marché américain : tendances, opportunités et réglementation pour le secteur de l’agroalimentaire ». Cette rencontre a été animée en premier lieu par Matthew Nussbaum, Consultant au sein du Morocco Economic Competitiveness Program (MEC) à la United States Agency for Inter-national Development (USAID), qui a mis l’accent sur les tendances des consommateurs américains pour les produits marocains et les goûts spéciaux traditionnels (sauce pour couscous par exemple). De son côté, Najib Layachi, Directeur du Développement à l’Etablissement Autonome de Contrôle et de Coordination des Exportations (EACCE), a également fait le point sur les opportunités de l’exportation des produits marocains sur le marché américain, en mettant en avant le rôle de certaines institutions et agences dont la démarche consiste à effectuer une analyse des risques, le transfert de responsabilité à l’entreprise qui doit assurer que ses produits ne causent pas de problèmes aux consommateurs, ainsi que la coopération internationale, etc. A cet effet, M. Layachi a dévoilé une liste de ces institutions, telles la Food and Drug Administration (FDA) qui contrôle tous les produits alimentaires hormis les viandes et les volailles, contrôlées par l’Environment Protection Agency (EPA) qui homologue d’autre part les nouveaux pesticides et fixe leurs limites maximales résiduel-les dans les aliments. D’autre part, le United States Department of Agriculture (USDA) gère à son tour le contrôle de la conformité des produits alimentaires, la sécurité sanitaire des animaux et le contrôle phytosanitaire des plantes, l’assurance et le crédit agri-cole, en plus des études de marché et des statistiques agricoles. Enfin, les agences de douanes jouent un rôle dans la facilitation du commerce international, l’encadrement des petits importateurs, l’attribution des droits de douane, des quotas d’importation, etc., en plus du contrôle des produits à l’entrée, des documents, de l’intégrité des emballages et du marquage qui doit comporter l’an-glais. En effet, bien que les Américains ne soient pas aussi exigeants sur les origines des produits que les Européens, ils restent néanmoins vigilants sur l’étiquetage. Un point sur lequel beaucoup d’exportateurs rencontrent des problèmes. En conclusion, Najib Layachi a mis en avant deux études de cas concernant des produits marocains exportables sur le marché américain, notamment les olives qui doivent avoir un goût spécifique, et les tomates qui ne peuvent être admises sur le marché américain que sous la condition d’avoir une couleur « pink ». Par ailleurs, les fruits rouges, comme les framboises et les myrtilles ne figurent pas encore sur la liste des produits marocains admis sur le marché américain, bien que la demande ait été faite il y a 2 ans.

Club des Marques au MarocNaissance officielle

La 4ème édition des Mo-rocco Awards a également été l’occasion d’annoncer la création officielle du Club des Marques au Maroc, un an après son lancement lors de la 3ème édition de cette célébra-tion des marques marocaines. Créé à l’initiative de quelques marques lauréates et partenaires de l’OMPIC, sous l’égide du Ministère de tutelle, ce club a pour objectif de créer une dyna-mique et un environnement favorable à l’éclosion des marques au Maroc. Outre des actions de sensibilisation du grand public, le Club des Marques mettra en place des formations autour de la marque à destination des entreprises. Enfin, il se veut un lieu d’échange pour toutes les marques, quelle que soit leur taille.Le bureau exécutif de l’association, élu pour deux ans, se compose de :- Mounir Jazouli, Président (BMCE Bank)- Widad Chraïbi, Vice Présidente (Les Conserves de Meknès)- Asmaâ El Jay, Secrétaire Générale (Les Eaux Minérales d’Oulmès)- Mohamed Guelzim, Trésorier (Aswat)- Zineb Benaboud, Assesseur (Groupe Maroc Soir)- Ghizlane Tazi, Assesseur (Groupe Aksal)- Fatima Zahra Hamam, Assesseur (P&G)

Page 10: FOOD Magazine N°50 - Décembre 2012

L’Actu Maroc

FOOD MAGAZINE N° 50 15 Déc. 2012 - 15 Janv. 2013 10

• Huile d’oliveSelon les estimations collectées par le Conseil Oléicole Internationale, la production mondiale d’huile d’olive pour 2012/2013 devrait baisser de 20% par rapport à la campagne précédente, atteignant 2,718 millions de Tonnes. Le premier producteur est l’Union Européenne avec 1,739 MT, devant la Tuni-sie (200.000 T), la Syrie (198.000 T), la Turquie (195.000 T) et le Maroc (100.000 T). La baisse la plus significative est prévue en Espagne (-49%), pre-mier producteur européen et mondial avec 820.000 T.

• Maroc/USAA l’occasion de son voyage aux Etats-Unis début dé-cembre 2012, Abdelkader Amara, Ministre de l’Indus-trie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, a si-gné un accord de facilitation des échanges commerciaux entre les deux pays. Il s’agit de renforcer l’accord de libre échange existant en facilitant les procédures d’exportation et en incluant de nouvelles pratiques comme par exem-ple le paiement électronique des droits de douane.

• Label RSE pour les Brasseries du MarocLa CGEM a décerné récem-ment son Label CGEM pour la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) à 2 nouvelles entreprises dont la société Des Brasseries du Maroc. Pour rappel, ce label a pour vocation d’encourager l’engagement des entreprises marocaines pour l’adoption d’une démarche de déve-loppement durable et de responsabilité sociale dans leur stratégie managériale.

Epicuria SyrahMeilleure note dans la Revue du vin de France

Le vin marocain Epicuria Syrah 2005, produit par le Domaine de la Zouina à Meknès, a été distingué dans l’édition de novembre dernier de la célèbre Revue du vin de France. En effet, cette bouteille a reçu la meilleure note (18/20) des 27 vins marocains testés à l’occasion d’un dossier de 7 pages dédié à la filière viticole du Royaume. L’œnologue Pierre Casa-mayor commentait ainsi ce vin : « le Syrah Epicuria 2005 montre du potentiel de garde avec du fruit noir confit, de la figue, des notes de tabac, moka, une bouche au fruit rôti et fumé, des tanins poi-vrés (18/20) ». Notons également que l’Epicuria Cabernet Sauvignon se voit décerner un 17/20, tandis que le Volubilia Classic hérite d’un 15/20, tout comme l’Epicuria Chardonnay. Félicitations !

Accord de pêcheMaroc et Russie signent un mémorandum d’entente

Le 10 décembre der-nier à Rabat, le Minis-tère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime et l’Agence Fédérale russe des Pêches de la Fédération de Rus-sie ont signé un Mé-morandum d’Entente et paraphé un nouvel accord de coopération en matière des pêches

maritimes. Ce nouvel accord, le 6ème dans les relations de co-opération entre les deux pays, remplace celui signé en juin 2010 à Moscou (échu en juin 2012).Pendant 4 ans, une flotte de 10 navires russes pourra re-prendre des activités de pêche dans les eaux marocaines. En contrepartie financière, les armateurs russes s’acquittent d’un droit d’accès à la ressource, qui a été augmenté de 100%, et de redevances relatives aux captures en hausse de 40%. Les navires russes sont également tenus d’embarquer en perma-nence 16 marins marocains contre 14 dans l’ancien accord, ainsi qu’un observateur scientifique.

Viandes rougesLa filière se développe

Le 19 novembre dernier, une rencontre a été organisée avec les professionnels de la filière des viandes rouges au siège du Département de l’Agriculture à Rabat, sous la présidence de Mohand Laenser, Ministre de l’Intérieur, et Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, et ce en présence des présidents des chambres régionales de l’agriculture et d’autres institutions comme la Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges (FIVIAR) et l’Association Nationale des Producteurs de Viandes Rouges (ANPVR). L’objet de cette rencontre a porté sur les nouveautés apportées par le décret relatif au contrôle de la salubrité des viandes foraines, adopté le 1er novembre 2012, ainsi que sur l’état d’avance-ment du contrat-programme (2009-2014) entre l’Etat et les professionnels du secteur pour le développement de la filière viandes rouges. L’adoption du nouveau décret relatif au contrôle de la salubrité des viandes foraines marque en effet un tournant décisif dans le développement de la filière, vu qu’il permettra de créer un marché des viandes compétitif et incitera les opérateurs privés à investir dans le domaine. De plus, deux cahiers de charges relatifs respectivement à l’agré-ment sanitaire et à la gestion déléguée des abattoirs com-munautaires, ont été élaborés par les deux départements ministériels et diffusés auprès des communes concernées.

• De g. à dr. Mohand Laenser, Ministre de l’Intérieur, et Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agri-culture et de la Pêche Maritime.

Forum Marocain du Commerce InternationalPour la promotion de l’export

Le 11 décembre à Skhirat s’est tenu le Forum du Commerce Extérieur, organisé par le Département du Commerce Extérieur et l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX), et ce en présence de hautes personnalités gouvernementales, du secteur public et privé, des instances internationales et des diplomates étrangers. Cette rencontre a été l’occasion de pré-senter le bilan des activités de développement du commerce extérieur et de mettre en avant la promotion des exportations marocaines. Nous y reviendrons avec plus de détails dans notre prochain numéro.

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L’Actu

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• Branoma et Brasseries du MarocSuite à l’Offre Publique de Retrait Obligatoire des titres de Branoma, la Bourse de Casablanca procédera à la radiation de cette valeur le 15 février 2013. Par ailleurs, un changement est intervenu dans le tour de table de la Société des Brasseries du Maroc, actionnaire principal de Branoma. En effet, la société Marocaine d’Inves-tissement et de Services (MDI), représentée par son Directeur Général, Jean-Marie Grosbois, a acquis 5.989 actions Société des Brasseries du Maroc. Suite à cette transaction, MDI détient 66,68% du capital de Brasseries du Maroc. Selon les opportunités, MDI poursuivra ses achats sur cette valeur.

• Cartier SaadaSelon un communiqué du CDVM, Hassan Debbagh a acquis le 22 novembre 2012, 6.000 actions Car-tier Saâda, portant ainsi sa participation à 10,09% du capital de cette so-ciété et annonçant son souhait de poursuivre ces achats dans les 12 mois qui suivent.

• MoroccoMall souffle sa première bougie !Le MoroccoMall a fêté, du 1er au 9 décembre 2012 sa première année d’existence. Bilan : une affluence plus que sa-tisfaisante avec plus de 16 millions de visiteurs enregistrés au lieu de 14 millions initialement attendus.

Marrakech Tensift Al Haouz Bonne campagne agricole

Selon la Direction Régionale de l’Agriculture de la région Marrakech Tensift Al Haouz, la campagne agricole 2012-2013 dans cette région se déroule dans de bonnes conditions, grâce aux précipitations enregistrées (134 mm, contre 76 mm l’année dernière à la même période, soit une hausse de 58 mm) et les mesures prises par la DRA d’autre part. Ainsi, les surfaces em-blavées dans la région s’élèvent à 784.000 Ha contre 826.000 Ha programmés, soit une réalisation de 95%. De même, la quantité des semences de céréales vendues à ce jour sur les 32 points de vente s’élève à 85.000 quintaux, soit 80% du programme prévu. Par ailleurs, outre le développement de l’ensemble des filières de production, les mesures prises par la DRA de la région concernent également l’adhésion des agriculteurs au produit d’assurance agricole « multirisque climatique », pour laquelle la Direction a entrepris une campagne de sensibilisation et d’in-formation, tout en sachant que la couverture pour les céréales et légumineuses dans la région a dépassé 54.800 Ha lors de la campagne précédente.

Sécurité routièreUn premier cabinet dédié

C’est une première au Maroc ! Spécialisé dans la formation et le conseil en sécurité routière, Drive Consulting vient de débuter son activité à Casablanca, devenant le cabinet pionnier dans son secteur. « Drive Consulting accompagne les en-treprises dans leur démarche de formation pour promouvoir une conduite responsable et réduire le risque routier pour leurs collaborateurs. Notre mission est de responsabiliser les conducteurs et de les amener à modifier leur comportement au volant du véhicule afin de devenir, au quotidien, des conduc-teurs citoyens », a déclaré Nadia Tazi, Directrice Générale et Fondatrice de Drive Consulting. Le cabinet cible les entreprises disposant d’un parc de véhicules légers, ainsi que les compa-gnies d’assurance et d’assistance, et leur apporte des solutions opérationnelles pour l’amélioration de la sécurité routière, la réduction de l’émission de gaz polluants, ainsi que la consom-mation de carburant. De plus, Drive Consulting accompagne les entreprises dans le choix des solutions de communication interne les mieux adaptées pour faire adhérer les collaborateurs à la prévention routière. Les formations sont réalisées sur un simulateur de conduite, outil technologique et pédagogique qui privilégie la pratique et l’expérimentation, et permet de mettre l’accent sur les comportements des participants. D’autre part, le cabinet réalise un état des lieux et mène une analyse permettant d’identifier les facteurs de risques qui touchent le plus l’entreprise et leurs causes, et met en place un plan de prévention dont il assure le suivi, à travers le contrôle de la mise en œuvre, la mesure des résultats et, le cas échéant, l’ajustement des actions et le renforcement de la sensibilisation des conducteurs.

Casablanca EstLe point sur le projet anti-pollution

Le 28 novembre 2012, la Ly-dec a présenté l’état d’avan-cement du projet anti-pollu-tion de Casablanca Est. Cette zone, entre le port et Moham-media, rassemble 80% des installations industrielles de la ville et rejette directement ses eaux usées en bord de mer, sans pré-traitement, ce qui constitue une source de pol-lution des plages du secteur. De plus, il faut également ré-pondre aux nouvelles normes de rejet d’eaux usées dans le milieu marin.Lancé en 2011 par l’Autorité Délégante et Lydec, le projet structurant de dépollution de la côte Est de Casablanca consiste à intercepter les rejets directs existants d’eaux usées, les prétraiter et les écouler à travers un émis-saire marin, à l’image de ce qui a été réalisé pour la partie Ouest de la ville. La date de mise en eau de cet émissaire est annoncée au 31 décem-bre 2014.

ActiviaLance le défi

Les consom-mateurs des produits de la gamme Activia sont invités du 1er décembre au 13 janvier à tester les bé-néfices d’Activia sur le principe « Satisfait ou remboursé ».Il s’agit de la seconde campagne de ce type que mène Activia. Consommé au quotidien, Activia contient une bactérie probiotique active et unique, le Bifidus ActiRe-gularis qui régule le transit intestinal. Notons que près de 65% des femmes marocaines souffrent de sensations de ballonnement, particulière-ment après les repas.

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Maroc

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Propriété industrielle Bilan du jumelage institutionnel

Le 7 décembre a eu lieu la cérémonie de clôture du jumelage institutionnel, présidée par Mounia Boucetta, Secré-taire Générale du Ministère de l’Indus-trie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, en présence de nom-breuses personnalités dont Camélia Suica, Chef de Délégation Adjoint de l’Union Européenne, les représentants des Ambassadeurs de France et du Portugal au Maroc. Mis en place dans le cadre du Pro-gramme d’Appui au Plan d’Action Maroc-UE, ce jumelage institutionnel, d’une durée de 19 mois et financé par l’UE à hauteur de 8,8 millions de DH, a pris fin en décembre 2012 après avoir été mené en consortium par l’Institut National de la Propriété Industrielle de France et l’Institut National de la Propriété Industrielle du Portugal au profit de l’OMPIC et de ses partenaires. Les résultats de ce jumelage ont porté sur de nombreux points, tels la mise à disposition de l’OMPIC et de ses partenaires d’outils de gestion, l’ana-lyse du cadre juridique dans le secteur des droits de propriété industrielle et la proposition de pistes d’amélioration, l’identification des besoins en forma-tion de l’OMPIC et de ses partenaires, etc. Des résultats en parfaite adéqua-tion avec la vision stratégique de la propriété industrielle « Horizon 2015 » qui ont permis la mise en place d’outils solides et pérennes pour l’avancée des moyens et des dispositifs de l’OMPIC, afin d’assurer une utilisation efficace de la propriété intellectuelle et valoriser la création et l’innovation au Maroc.

Kraft FoodsRemporte le prix AmCham-OCP

Kraft Foods Maroc s’est vue attribuer le trophée AmCham-OCP 2012 de l’investissement entre le Maroc et les États-Unis, décerné par la Chambre de Commerce Américaine au Maroc. Le trophée a été remis à Ali Benhayoun, Administrateur Directeur Général de Kraft Foods Maroc, par l’Ambassadeur américain au Maroc, lors d’un dîner de gala organisé le 8 décembre 2012. Kraft Foods Maroc a remporté ce prix pour ses investissements dans les secteurs du café et de la biscuiterie mais aussi grâce à son approche qualité, ses différentes certifications ainsi que pour sa politique citoyenne et socialement responsable. Rappelons qu’AmCham-OCP est une compétition qui reconnaît l’investissement américain et marocain. Elle est ouverte aux petites, moyennes ou grandes entreprises qui ont réussi dans le commerce bilatéral et ou dans l’investissement, à travers des stratégies innovan-tes, tout en démontrant une bonne citoyenneté d’entreprise.

• De g. à dr : Samuel Louis Kaplan, Ambassadeur américain au Maroc, et Ali Benhayoun, Administrateur Directeur Général de Kraft Foods.

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L’Actu

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Ressources Phytogénétiques pour l’Alimentation et l’AgricultureLe Maroc Président à la FAO

Lors de la séance d’ouverture de la 6ème session du Groupe de Travail Intergou-vernemental sur les Ressources Phyto-génétiques pour l’Alimentation et l’Agri-culture de la FAO, tenue le 21 novembre

dernier à Rome, le Maroc a été élu Président du Groupe en la personne de Monsieur Amar Tahiri, Chef de la Division de Contrôle des Semences et Plants à l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA). Composé de 27 Etats membres, ce groupe de travail a pour mission d’examiner et de préparer les différents aspects concernant les ressources phytogénétiques, notamment l’adoption d’indicateurs pour la mise en œuvre du 2ème Plan d’action mondial, la préparation du 3ème rapport sur l’état des ressources phytogénétiques dans le monde, l’adoption des normes et standards des banques de gê-nes… L’objectif est de renforcer la conservation des ressources phytogénétiques en leur garantissant une meilleure utilisation et une facilitation d’accès, et permettre un partage équitable des avantages découlant de leur utilisation pour l’alimentation et l’agriculture. Rappelons que le Maroc est également depuis juillet 2011, Vice-président, représentant de la région Afrique, de la commission des ressources génétiques pour l’alimenta-tion et l’agriculture de cette même organisation internationale.

McDonald’s MarocSouffle ses 20 bougies

Le 13 décem-bre dernier, Nacer El Ala-mi, Président de First Rest International – McDonald’s Maroc avait convié ses fournisseurs, ses parte-naires et ses collaborateurs à une grande soirée pour célébrer les 20 ans de présence de l’enseigne dans le Royaume, qui compte aujourd’hui 28 établissements.A cette occasion, et en présence notamment de Douglas Goare, Président de McDonald’s Europe, et de Jean-Pierre Petit, PDG de McDonald’s France et Président de la Division Europe du Sud, Nacer El Alami a retracé l’histoire de Mc-Donald’s Maroc, rendant hommage aux personnes qui y ont contribué. Il a également annoncé les objectifs de dévelop-pement (50 établissements en 2016) et la création prochaine d’un centre de formation.

Dawajine 2012Edition fructueuse

350 expo-sants et mar-ques, 12.000 visiteurs ma-rocains, 50% de sociétés étrangères et un taux de satisfaction supérieur à 90%. Voici les retombées de la 15ème édition du salon avicole Dawajine, qui s’est déroulée du 27 au 29 novembre dernier à Casablanca. Lieu d’échange de savoir-faire et des nouvelles technologies, et importante occasion de rencontres entre les opérateurs avicoles, le salon Dawajine a constitué une plateforme réelle de dialogue et de concertation, marquée par la visite de deux importantes délégations d’Algérie et du Burkina Faso. En marge du salon, des prix pour le concours du Meilleur Ouvrier Avicole (MOA) et Meilleur Technicien Avicole (MTA) ont été remis par la FISA, qui a également décerné deux prix de mérite avicole, quatre prix de la tombola et les prix du concours du « Meilleur stand » pour les catégories « Industrie pharma-ceutique et chimique », « Alimentation animale, sélection et accouvage » et « Matériel, équipement et services ».Rappelons que Dawajine 2013 aura lieu du 26 au 28 novembre 2013 à Casablanca.

CMCP-International PaperDes emballages « festifs » pour la Russie

Depuis 2010, la Russie est devenue le premier client du Maroc pour les agrumes avec 49% des ex-portations, devant l’Union Européenne (37%) et l’Amérique du Nord (12%). Les clémentines marocaines sont particulièrement demandées pour les fêtes de fin d’année. Afin d’accompagner les exportateurs, CMCP-International Paper a développé un nou-veau plateau en carton ondulé, dont la rigidité a été renforcée, avec un nouveau design rappelant l’ambiance des fêtes de fin d’année tout en mettant en valeur l’origine « Maroc ». Un atout qui peut faire la différence sur les étalages des grandes surfaces russes !CMCP-International Paper a mis à profit sa connaissance du marché russe pour personnaliser ce plateau. La personnalisation et l’impression en couleurs sont d’ailleurs des avantages offerts par les caisses en carton ondulé. « Quelques milliers de ces plateaux sont déjà en route vers la Russie depuis la semaine dernière afin d’arriver à temps et être ainsi disponibles sur les grandes surfaces russes aux moments des fêtes », indique-t-on chez CMCP-International Paper.

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Maroc

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HalieutisUne 2ème édition ambitieuse

Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Moham-med VI et à l’initiative du Département de la Pêche Maritime, la deuxième édition du salon Halieutis se tiendra du 13 au 17 février 2013 à Agadir. Cet événement dédié aux professionnels de la pêche maritime, de l’aquaculture et de la valorisation des produits de la mer devrait rassembler plus de 300 exposants sur 16.000 m2 et accueillir des dizaines de mil-liers de visiteurs. Si les premiers jours du salon seront réservés aux professionnels, le grand public pourra y accéder les deux derniers jours. Rappelons que 40.000 visiteurs et 211 expo-sants avaient répondu présent lors de la 1ère édition en 2011.Halieutis sera organisé en 7 pôles : Flottes & Engins, Valorisation & Process, Ressources, Formation, International, Institutionnels, Animation. Plus de 30 pays seront partenaires de l’événement, qui proposera également un programme de conférences.

AnfaplaceOuverture le 8 février

Le nouveau centre com-mercial Anfaplace Shopping Center, intégré au cœur du complexe multifonctionnel Anfaplace Living Resort sur la corni-che casablancaise, ouvrira ses portes le 8 février 2013. Parmi les grandes enseignes nationales et internationales, notons la présence d’un point de vente Carrefour (groupe Label’Vie) et de nombreux restaurants. D’une superficie de 3,6 hecta-res, ce centre commercial développé par le groupe espagnol Inveravante a nécessité un investissement de 829 millions de Dirhams et se positionne comme un mall de proximité.

Prestations de l’ONSSATarifs inchangés

Selon l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA), le paiement des prestations qu’il offre fait l’objet d’une contestation non justifiée de la part de certains opérateurs, d’autant plus que ces prestations dues aux ana-lyses effectuées sur les échantillons de produits alimentaires étaient payantes avant la création de l’ONSSA. Les tarifs de ces prestations étaient fixés par l’Arrêté conjoint du Ministre de l’Agriculture et du Ministre des Finances datant du mois d’aout 1998. A noter que depuis janvier 2010, début de la mise en œu-vre des prestations de l’ONSSA et jusqu’en juin 2012, date de l’achèvement de la mise en place du dispositif réglementaire et opérationnel permettant à l’ONSSA de facturer les prestations rendues aux tiers, les opérateurs économiques ont bénéficié de la gratuité des prestations, notamment les analyses de labora-toires. A noter que les tarifs actuellement en vigueur appliqués par les laboratoires régionaux d’analyses et de recherches relevant de l’ONSSA (dosage de l’histamine dans les produits de la pêche notamment) sont équivalents à ceux précédem-ment pratiqués.

Engrais et pesticides bioEléphant Vert investit au Maroc

La fondation suisse Antenna Technologies est engagée dans la recherche et la diffusion de technologies adaptées aux besoins essentiels des pays en développement, afin de promouvoir une agriculture durable et d’améliorer la sécurité alimentaire de ces régions. Son entreprise sociale, Eléphant Vert, est actuellement en train de construire une usine de production d’engrais et de pesticides bio à Meknès, au sein de l’Agropolis. La production devrait démarrer au cours du second semestre 2013. Environ 60.000 T d’engrais bio seront aussi produits chaque année.Fruit d’un investissement de 25 millions d’Euros, « cette usine sera la plus grosse du monde dans notre spécialité et la pre-mière en Afrique. Elle servira de hub de déploiement pour ce continent », indique Sébastien Couasnet, Directeur Général d’Eléphant Vert. En effet, les biofertilisants et biopesticides, élaborés à partir de matières premières locales (déchets orga-niques, micro-organismes…) seront destinés au marché ma-rocain, mais aussi à l’export en Afrique du Nord et de l’Ouest. D’autres unités sont en projet, d’abord au Mali, puis en Côte d’Ivoire et au Ghana.

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L’Actu Monde

Djazagro11ème édition en avril 2013

Djazagro, le Carrefour des filières agricole et agroa-limentaire organisé par Comexposium, tiendra sa 11ème édition du 9 au 12 avril 2013 à Alger. Ce salon se veut le lieu privilégié et incontournable de rencon-tres professionnelles en

Algérie, plus important marché agroalimentaire de la région d’Afrique du Nord. Preuve de l’intérêt pour ce pays, les expo-sants sont à 81% des exposants internationaux, en provenance de 28 pays. Rappelons qu’en 2012, 14.210 visiteurs avaient arpenté les allées du salon, soit 33% de plus qu’en 2011.Cette édition 2013 de Djazagro fera également le plein de nou-veautés, avec notamment une fermeture du salon le vendredi afin de faciliter la venue de visiteurs des provinces les plus éloignées, la création d’un secteur « Ingrédients » et le déve-loppement de « Djazagri », secteur créé lors de la précédente édition, dédié au machinisme agricole et aux agroéquipements.

MéditerranéeValorisation des produits laitiers typiques

Le réseau ANIMA Investment Network , plate-forme multi-pays de développement économique de la Méditerranée, lance le projet LACTIMED. Face à l’augmentation de la dépendance aux impor-tations et à l’exposition à l’instabilité des mar-chés internationaux, LACTIMED se veut une approche nouvelle visant à renforcer la production et la distribution de produits laitiers typiques et innovants en Méditerranée. Pour cela, il faut organiser des filières locales, soutenir les producteurs et la promotion de leurs produits, aussi bien sur les marchés locaux qu’internationaux. Ainsi, de fin 2012 à mai 2015, ANIMA et ses partenaires réaliseront une centaine d’opérations auprès des acteurs de la filière laitière en Egypte, au Liban, en Tunisie, en Italie et en Grèce. Un des axes d’intervention sera l’activation d’un réseau méditerranéen des clusters laitiers, avec diffusion des résultats du projet.

ItalieUn réseau de fournisseurs dédié aux marchés émergents

Les entreprises italiennes du process et du conditionnement vien-nent de se rassembler en réseau, dans un objectif de croissance sur les marchés émergents. Baptisé « Processing&Packaging : The High-Tech Italian Way », ce réseau a été fondé par 5 entre-prises leaders dans ces technologies. « Le système de réseau garantit une grande flexibilité et permet de réunir nos forces afin de réussir les marchés émergents, qui sont toujours assez com-plexes et représentent un défi pour les entreprises individuelles »,indique Gian Mario Ronchi, Président du réseau. Ipack-Ima, organisateur du salon éponyme, sera chargé du management et des opérations du groupement.Rappelons que les entreprises italiennes du process et du conditionnement rivalisent avec leurs homologues allemandes pour le titre de 1er exportateur mondial.

IngrédientsCréation d’Ingredia Functional

Le groupe Ingredia, acteur majeur dans le domaine des ingrédients laitiers et présent sur les 5 continents, vient de créer une structure dédiée aux protéines et systèmes fonctionnels innovants pour l’industrie alimentaire, fruits de sa « volonté d’être un partenaire toujours plus proche des attentes et du métier de [ses] clients. » Baptisée Ingredia Functional, cette nouvelle business unit proposera des solutions à haute valeur ajoutée, grâce à l’expertise de l’entreprise dans le cracking du lait et d’une connaissance approfondie des interactions entre les différents ingrédients fonctionnels. Cette offre est distribuée au Maroc par la société Comaner.

Fruit LogisticaLe Pérou, pays partenaire

A Berlin, du 6 au 8 février 2013, le salon international des fruits et légumes, Fruit Logistica, accueillera le Pérou en tant que pays partenaire. Cette contrée d’Amérique du Sud exporte 842.000 T de fruits et légumes par an. Sur les onze dernières années, le volume des exportations des fruits et légumes du Pérou est passé de 101 millions de Dollars à 1,12 milliards de Dollars, soit une croissance annuelle moyenne de 27%. L’es-sentiel des exportations se fait vers l’Europe et les Etats-Unis.A cette occasion, 65 entreprises péruviennes seront présen-tes avec une grande diversité de produits, notamment raisins, asperges, avocats, mangues, bananes et agrumes, mais aussi grenades, fruits de la passion ou encore coquerets du Pérou et chérimoles.

Clin d’oeilUn événement pas ordinaire !

Pour créer le buzz autour des huiles végétales, l’ONIDOL, interprofession des oléagineux en France, a organisé à Paris le 16 novembre l’événement « Faites un trait sur l’ordinaire ». Les passants étaient invités à partager une expérience divertissante et inédite, grâce à un jeu Kinect sur écran géant sous forme de duel. L’objectif était de réa-liser virtuellement et en musique une recette de cuisine imposée : couper, mélanger, assaisonner… et choisir la bonne huile pour sublimer le tout ! Chaque joueur pouvait ensuite partager sa vidéo sur les réseaux sociaux. Une opération communication originale, qui sera renouvelée

en 2013 dans d’autres villes.

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Tableau de Bord

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Cours des matières premières (en Dollars/Tonne)

(Sou

rce

: USD

A)

Prix internationaux du cacao, du jus d’orange et du café

Prix internationaux du blé, du soja, de l’huile de palme et du sucre

Prix internationaux des produits laitiers

Baromètre des exportationsLe deuxième mois de la campagne 2012/2013 confirme la tendance du mois de juillet, avec une hausse des exportations des produits de la mer par rapport à la même période sur la campagne 2011/2012. Quant aux produits végétaux, ils sont toujours en forte baisse, même s’ils passent de -22% en juillet 2012 à -19% à fin août 2012.Les exportations au 31 août 2012 ont ainsi atteint :• 34.709 T pour les produits végé-taux transformés (t -19% par rap-port à la campagne précédente)• 71.301 T pour les produits de la pêche (s +44%)

Tendances des exportations 2012/2013 de produits végétaux transformés(évolution en volume par rapport à la campagne 2011/2012, cumul au 31 août 2012, soit 2 mois de campagne)

Par produitJus s +13%Surgelés s +7%Conserves d’olives t -16%Huiles végétales t -82%

Par marchéMaghreb s +63%Autre Europe s +45%Union Européenne t -4%ALENA t -64%

Tendances des exportations 2012/2013 de produits de la pêche(évolution en volume par rapport à la campagne 2011/2012, cumul au 31 août 2012, soit 2 mois de campagne)

Par produitFarine et huile de poisson s +138%Conserves de sardines s +43%Produits congelés s +38%Semi-conserves t -9%

Par marchéUnion Européenne s +33%PECO s +40%Autre Afrique s +21%Océanie t -76%

(Source : EACCE)

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Veille

Rég

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ireL’Actu Veille Réglementaire

FOOD MAGAZINE N° 50 15 Déc. 2012 - 15 Janv. 2013 18

Maroc

Union Européenne

Arrêté conjoint du Ministre de l’Agri-culture et de la Pêche Maritime et du Ministre de l’Economie et des Finan-ces n°3486-12 du 20 ramadan 1433 (9 août 2012) fixant à titre exception-nel les prix de vente subventionnés maxima et les taux de subvention à la commercialisation des semences cé-réalières importées (R1 et R2) et des semences céréalières de génération ultérieure à la deuxième reproduc-tion « GUR2 » au titre de la campagne agricole 2012-2013 (BO n°6096 du 1er novembre 2012). Les semences certifiées de catégories R1 et R2 de blé tendre, de blé dur et d’orge d’origine importée et commer-cialisées par les sociétés semencières agréées bénéficieront d’une subvention unitaire de 350 DH/ ql. Par ailleurs, les semences de génération ultérieure à la deuxième reproduction « GUR2 » béné-ficieront des subventions suivantes : - 170 DH/ ql pour les semences de blé tendre,- 180 DH/ ql pour les semences de blé dur,- 160 DH/ ql pour les semences d’orge.La subvention sera versée directement aux sociétés qui commercialisent les se-mences aux prix subventionnés maxima fixés dans l’article 2 du présent arrêté. Arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances n°3413-12 du 15 kaada 1433 (2 octobre 2012) modifiant et complétant l’arrêté du Ministre des Fi-nances et de la Privatisation n°1035-03 du 26 rabii I 1424 (28 mai 2003)

relatif à la déclaration sommaire des marchandises importées par la voie maritime, aérienne ou à l’entrée dans les magasins et aires de dédouane-ment ainsi que les documents pou-vant y être joints (BO n°6100 du 15 novembre 2012).L’annexe à l’arrêté n°1035-03 du 26 ra-bii I 1424 (28 mai 2003), déterminant la forme et les énonciations de la décla-ration sommaire des marchandises im-portées par la voie maritime, aérienne ou admises dans les magasins et aires de dédouanement (MEAD), est abrogée et remplacée par l’annexe jointe au pré-sent arrêté.

Code de procédures des produits pesticides à usage agricoleL’importation, la fabrication, la détention en vue de la vente, la mise en vente ou la distribution, même à titre gratuit, des produits pesticides à usage agricole est sujette à l’obtention d’une attesta-tion d’homologation ou, à défaut, d’une autorisation de vente délivrée par le Mi-nistère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime via l’ONSSA, dans les condi-tions prévues par la loi 42-95 et de ses textes d’application. Cette homologation est effectuée selon une procédure vi-sant à garantir l’efficacité, la sélectivité et l’innocuité du produit mis sur le mar-ché, et n’est accordée qu’aux pesticides à usage agricole ayant fait l’objet d’un examen destiné à vérifier leur efficacité et leur innocuité à l’égard de l’homme, des animaux et de leur environnement. La procédure d’homologation mise en

place vise essentiellement l’application stricte des dispositions relatives à la ré-glementation en vigueur en matière des pesticides à usage agricole, ainsi que l’instauration d’une procédure claire, transparente et valide pour l’introduc-tion, l’instruction et l’étude des deman-des d’homologation et/ou d’expérimen-tations des produits pesticides à usage agricole.Après étude, les demandes d’homolo-gation des produits pesticides à usage agricole sont soumises à l’avis de la commission interministérielle des pes-ticides, avant la prise de l’une des dé-cisions, à savoir l’homologation du pro-duit, l’autorisation de vente, le maintien en étude sans autorisation de vente ou le refus d’homologation. Les homologa-tions sont accordées pour une durée de dix ans renouvelables après réexamen, pour une même durée, à la demande des requérants. L’autorisation de vente, quant à elle, est accordée pour une du-rée de quatre ans qui peut être prorogée pour une durée maximale de deux ans.

Circulaire n°5347/311 du 14 novem-bre 2012Les normes NM 11.4.019, NM 11.4.020 et NM 11.4.050 ne sont plus d’applica-tion obligatoire. Ainsi, l’enlèvement des produits industriels concernés par ces normes (dont les sacs rayons alimenta-tion), ne devra plus être subordonné à la présentation de l’autorisation d’accès au marché.

Décision d’exécution de la Commis-sion du 22 novembre 2012 autorisant la mise sur le marché de la lactofer-rine bovine en tant que nouvel ingré-dient alimentaire en application du règlement (CE) n°258/97 du Parle-ment Européen et du Conseil.La lactoferrine bovine, protéine naturel-lement présente dans le lait de vache, isolée du lait écrémé et obtenue par sé-chage par atomisation et tamisage, peut être mise sur le marché en tant que nou-vel ingrédient alimentaire pour les usa-ges tels que mentionnés dans l’annexe II du texte. La lactoferrine bovine, qui se présente sous forme d’une poudre rose clair qua-siment inodore, fait l’objet de la mention

« lactoferrine de lait de vache » sur l’éti-quette des denrées alimentaires qui en contiennent.

Décision d’exécution de la Commis-sion du 22 novembre 2012 autorisant la mise sur le marché du dihydrocap-siate en tant que nouvel ingrédient alimentaire en application du règle-ment (CE) n°258/97 du Parlement européen et du Conseil.Le dihydrocapsiate, produit de synthèse obtenu par estérification de l’alcool va-nillique et de l’acide 8-méthyl nonanoï-que, peut être mis sur le marché en tant que nouvel ingrédient alimentaire pour les usages indiqués à l’annexe II. Ce produit, qui se présente sous forme d’un

liquide visqueux incolore à jaune, fait l’objet de la mention «Dihydrocapsiate» sur l’étiquette des denrées alimentaires qui en contiennent.

Règlement d’exécution (UE) n°1138/2012 de la Commission du 30 novembre 2012 fixant les droits à l’importation dans le secteur des cé-réales applicables à partir du 1er dé-cembre 2012.À partir du 1er décembre 2012, les droits à l’importation dans le secteur des cé-réales sont fixés à l’annexe I du présent règlement, sur la base des éléments fi-gurant à l’annexe II.

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Fromage fortifiéEffet du traitement HPHDes chercheurs italiens et américains ont réalisé une étude portant sur la faisabilité du traitement HPH (High Pressure Homogeni-zation) pour le prétraitement du lait utilisé dans la fabrication de fromage fortifié. Dans ce cas d’étude, la fortification se fait avec les acides gras Oméga 3 d’origine végétale et animale. Après mélangeage du lait cru et de l’huile d’Oméga 3 en utilisant un homogénéisateur à grande vitesse, il a été procédé à une homogénéisation haute pression (500 à 1000 bar) du lait fortifié. Ce dernier est utilisé pour préparer « queso fresco », un fromage espagnol. Les résultats obtenus ont montré que le traitement HPH à 1000 bar permettait d’obtenir un fromage avec une teneur élevée en acides gras (5,4%), indépendamment de la source des Oméga 3. Le rendement atteint 27,8% pour des pressions entre 200 à 500 bars. D’autre part, le HPH influence la texture du produit. En effet, des paramètres tels que la dureté et la cohésion ont diminué. Enfin, il a été mis en évidence que la stabilité du produit dépend du choix des Oméga 3. Il est à signaler que le traitement HPH est large-ment utilisé pour obtenir des émulsions stables en comparaison avec celles obtenues par les techniques d’homogénéisation conventionnelles.

Pour en savoir plus : http://www.wsu.edu/Brève rédigée par l’Institut Marocain de l’Information Scientifique et Technique (IMIST) : http://bitagro.imist.ma et www.imist.ma

Du chocolat …Qui ne fond pas !

Cadbury, propriété de Mondelez International, vient de mettre au point un chocolat qui résiste à la chaleur en raffinant le chocolat à plusieurs re-prises après l’étape du conchage. Placé dans un incubateur à 40°C pendant trois heures, la barre de chocolat de Dairy Milk n’a pas fondu alors que le chocolat ne résiste pas normalement à une température supérieure à 33,8°C. Par ailleurs, le produit a conservé ses propriétés gustatives. Se-lon la filiale britannique de Cadbury, cette décou-verte ouvrirait la porte à la fabrication de produits à base de chocolat plus adaptés au climat des pays chauds, en particulier dans les pays où la logistique est souvent défaillante face aux fluc-tuations de température et d’humidité.Il faut noter que Mondelez n’est pas le premier industriel à vouloir relever ce défi. Barry Calle-baut a mis au point en 2009 Volcano, un chocolat résistant à la chaleur (jusqu’à 55°C) et contenant

moins de beurre de cacao. En 2011, Choc-o-Bloc a élaboré Magic Choc, un chocolat à l’apparence de pâte à modeler qui résiste à la chaleur en dessous de 37°C.Mondelez International a déposé une demande de brevet et prévoit à terme d’exporter ses barres et tablettes vers l’Inde et le Brésil.

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L’Interview

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Samia Bouchareb, DG de Coca-Cola Maroc & Afrique Equatoriale

Avec plus d’un demi-siècle de présence sur le marché marocain, la marque Coca-Cola n’a plus à démontrer sa puissance qui traduit un réel engagement de la firme à repousser les limites de la réussite à plusieurs niveaux. Gros plan sur Coca-Cola Maroc via sa dirigeante, Samia Bouchareb.

Suite de la page 3

L’introduction de Coca-Cola Va-nille il y a quelques années a été vouée à l’échec. Aujourd’hui, ne pensez-vous pas que le marché de consommation est suffisamment mature pour introduire d’autres variantes ?Le consommateur est le pilier fondamental de notre entreprise. Notre objectif premier est d’offrir à nos clients une vaste gamme de produits de haute qualité, pensés et développés pour satisfaire leurs besoins. En ce qui concerne Coca-Cola vanille, nous l’avions lancé pour une période limitée. Ce produit a joué le rôle qui lui incombait avant qu’on le retire du marché. C’est la même stratégie que nous adop-tons en été en lançant les éditions limitées de Fanta World, Fanta Pina Colada… Cependant, avant de lancer un nouveau produit, nous menons au préalable plusieurs étu-des, tant qualitatives que quantitati-ves au niveau du comportement des consommateurs afin de pouvoir lui offrir un produit qui répond parfaite-ment à son goût.

A quand une boisson à la stévia ?Coca-Cola a déjà lancé en France un Fanta à la Stévia ! Comme expli-qué précédemment, avant de lancer un nouveau produit, nous menons des études pour voir s’il y a vraiment une demande. Si c’est le cas, nous le ferons ! Notre objectif est avant tout de répondre aux besoins de nos clients et de continuer à innover en permanence.

La pénétration du marché est l’un des points forts de votre compa-gnie. Quels sont vos prochains challenges en matière de distribu-tion ?La marque Coca-Cola doit son succès à une stratégie marketing de proximité et un large réseau de distri-bution qui assure la présence de nos produits et nos offres à travers tout le Royaume. En effet, nos embou-teilleurs veillent continuellement à l’expansion du réseau de distribution afin de s’assurer que toutes nos boissons sont disponibles sur toutes les régions du Maroc, même les plus reculées d’entre elles.

La filiale marocaine s’implique dans le social via son programme Dar Al Amal… Qu’est-ce que ceci vous apporte ?Dar Al Amal est un programme de soutien à l’éducation. Depuis plu-sieurs années, Coca-Cola mène des actions ponctuelles afin de lutter contre l’abandon scolaire en milieu rural et urbain. En constatant qu’il y avait chaque année un réel besoin, nous avons décidé de lancer cette plateforme afin d’identifier plus en détail les besoins du secteur édu-catif et viser ainsi les zones les plus affectées. Cette année, sous ce même programme nous avons lancé « l’Opération Saada – Atfal Wa A7lam », en partenariat avec l’association SOS Villages d’Enfants Maroc. Cette campagne a été soute-nue par des insertions publicitaires et une plate-forme digitale lancée sur Facebook pour communiquer sur

le programme, créer de la proximité avec les internautes et encourager les citoyens à soutenir l’association via son site web. A la fin de la cam-pagne, une opération de distribution de cartables a été organisée au profit de 1.600 enfants des centres SOS Villages au Maroc.Notre objectif est de pérenniser cette action et tous les projets qui encouragent l’éducation et qui luttent contre l’analphabétisme et l’abandon scolaire, jusqu’à atteindre l’objectif du Millénaire qui consiste à assurer l’éducation pour tous.

Coca-Cola est-elle une société durable ?Les marques Coca-Cola sont universellement appréciées pour la qualité du produit. D’où l’exigence d’atteindre l’excellence en conju-guant la croissance de l’entreprise et le respect de l’environnement. Notre engagement envers l’envi-ronnement se concrétise par notre contribution aux projets lancés par le gouvernement, dans le cadre du développement durable, notamment le Plan Maroc Vert. A titre d’exemple, nous avons lancé en 2010 un projet qui porte sur l’installation de nouvel-les techniques d’irrigation au profit de petits agriculteurs dans l’une des zones les plus arides de la province de Doukkala. Nous sommes égale-ment présents dans la région de Tata au Sud du Maroc où, en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime ainsi que l’association Alcesdam, nous tra-vaillons sur un programme de lutte contre la désertification à travers des actions de forestation. Nous avons également lancé dans la région d’Al Haouz il y a quelques années, un projet d’accès à l’eau potable en milieu rural visant à appuyer les efforts du gouvernement marocain et à renforcer les capacités de gestion du secteur. D’autre part, nous avons lancé cette année deux campagnes de nettoyage pour la préservation de notre patrimoine naturel : le

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Samia Bouchareb, DG de Coca-Cola Maroc & Afrique Equatoriale

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Propos recueillis parSarah OUSAID

nettoyage de la forêt « Perdicaris » à Tanger en partenariat avec notre embouteilleur ABC et la participation d’ONG locales, et le nettoyage des plages d’Agadir avec notre embou-teilleur SBGS et l’association Surf Riders. D’autant plus que grâce à nos embouteilleurs, nous avons pu lancer un programme de stations de traitement des eaux résiduaires dans nos usines. Ainsi les eaux usées liées aux activités d’embouteillage, passent par un système de traite-ment pour être dépolluées avant d’être reversées dans les réseaux d’assainissement des villes. La créa-tion de ces stations d’épuration nous permet de nous assurer que nos usines sont dans le respect total des normes environnementales.

Quels sont vos projets pour 2013 ?Nos ne pouvons les dévoiler pour le moment, mais je pourrai avan-cer qu’il s’agit de projets qui font partie des piliers fondamentaux de l’entreprise et qui traduisent son

ParcoursAvec un MBA de l’Université de Rochester de New-York en poche et deux années d’expé-rience professionnelle aux Etats-Unis, Samia Bouchareb rentre au Maroc pour intégrer Procter & Gamble Maroc en tant que Chef de Marque. En 1994, elle a été nommée à la tête du Département Marketing de Johnson & Johnson Maroc. Mme Bouchareb a ensuite rejoint Coca-Cola Maroc en tant que Senior Brand Manager pour la gamme Coca-Cola, avant de se voir confier le poste de Directrice Marketing moins d‘un an plus tard, en sep-tembre 1998. Quatre ans après, elle a été nommée à la tête de la Compagnie pour le Maroc. Elle a par la suite eu la charge du Département Innovation pour la région Nord Afrique et Afrique de l’Ouest avant de prendre la direction de la Division Marketing de la business unit. En octobre 2010, Samia Bouchareb est nommée Directeur Général de The Coca-Cola Company Maroc et Afrique Equatoriale, région qui regroupe en plus du Maroc, 10 autres pays africains.

engagement envers la communauté, l’environnement, l’eau, l’intégrité du produit, le conditionnement, une vie saine et active et les bonnes condi-tions de travail.

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Emballage 2012Des innovations sociétales et environnementalesA l’occasion de la 40ème édition du salon Emballage, qui s’est déroulée à Paris du 19 au 22 novembre 2012, le Comité Pack Experts a décerné les « Packs Innovation Awards 2012 » à 11 innovations, distinguées parmi les 46 produits pré-sélectionnés par un jury international de journalistes. Voici les lauréats.

Cette année, la grille de sélection du Comité Pack Experts s’appuyait sur la responsabilité sociétale et environne-mentale des entreprises. Les innovations sélectionnées répondent ainsi aux préoccupations économiques actuel-les : réduction des matériaux, allègement et ergonomie des systèmes de fermeture, entre autres, sont possibles grâce à des sauts technologiques. Plus encore, une optimisation de la chaîne de valeur est permise grâce à des

partenariats entre fabricants de matières premières, transformateurs et équipementiers, sources de certaines innovations.

Catégorie « Machines / Systèmes / Equipements »• Avery Dennison : LPA 81 X LightSmartTMTechnologyCette solution d’étiquetage innovante utilise une matière sans papier support, pour impri-mer et déposer les étiquettes code-barres. L’étiquette LightSmartTM devient adhésive par activation thermique après la phase d’impression et de découpe, évitant la migration de l’ad-hésif dans la machine.L’avis du Comité : Nous saluons ici une triple performance : la flexibilité du système (variabilité de la coupe qui permet une adaptation de l’étiquette au juste nécessaire), la disparition du support siliconé

(bienfait pour l’environnement),) et la multi-application industrielle du système. Une belle équation développement durable résolue.

• Bosch Rexroth : Moteur avec variateur intégré IndraDrive Mi2Ce moteur présente une efficacité énergétique importante (+50%), un gain de place, une réduction des coûts, une compacité et une compatibilité totale avec les protocoles de com-munication Ethernet industriels. Le design hygiénique est particulièrement apprécié sur les chaines de conditionnement de l’agroalimentaire.L’avis du Comité : Un composant que nous avons récompensé pour 5 grands critères vertueux : sa compacité, son impact hygiénique, sa facilité de nettoyage, le gain d’énergie procuré, son étanchéité, essentielle en milieu alimentaire.

Mentions Spéciales• Bruni Glass : 540°La bouteille 540° est d’un design novateur, dont le nom est inspiré de la forme du cou circulaire qui tourne à 540°. Il a été développé spécialement pour le marché des spiritueux, afin de donner une identité exceptionnelle à la marque, pour des contenances de 700 à 750 ml.L’avis du Comité : Ce design exceptionnel est le fruit d’une véritable prouesse technique, car concevoir un moule de ce type en forme d’hélice est extrêmement difficile. Nous adressons donc cette Mention spéciale à cette perfor-mance.

• Virojanglor : PonsardineLe défi esthétique de ce projet réside dans la transposition industrielle du design de la boite de sardines. Les défis techniques sont multiples : fluidité des reliefs 3D – gestion des déformations et anamorphoses –développement d’un système de fermeture innovant. Cet emballage étonnant est aussi une incarnation très inspirée de l’histoire du fondateur de la célèbre marque de champagne. L’avis du Comité : C’est la créativité que nous récompensons ici : elle offre de l’émotion et de l’élégance. De plus, même si le produit est volumineux, le matériau reste recyclable et la boite plus que probablement réutilisable.

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France

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Catégorie « Matière première et consommable / Accessoires et composants / Embal-lages et contenants »

• Europlastiques : GookL’originalité du pot réside dans son système d’ouverture et de refermeture. Un film operculé par un double cordon de soudure permet une ouverture pelable au niveau du bec verseur, et sa fermeture par clipsage une consommation fractionnée du produit sans nécessiter l’ajout d’un couvercle.L’avis du Comité : Gook, c’est le début d’une nouvelle génération d’emballage : suppression du couvercle, réduction des matériaux, praticité du bec verseur, fraîcheur conservée au produit. Une belle performance !

• Menshen Emballages : One2DoseUn système unique de dosage précis, propre et rapide avec une seule main. Il n’y a plus besoin de dévisser le bouchon pour doser, il s’ouvre facilement et d’une seule main. Plus de surdosage pour le consommateur.L’avis du Comité : Un système vertueux qui permet d’éviter le gaspillage du produit. C’est aussi la dimension sociale que nous avons voulu récompenser, à travers un produit qui facilite la prise en main de personnes âgées par exemple.

• PDG Plastiques: Préformes PreblowUne nouvelle innovation préformes PREBLOW : les préformes en PET sont pré-souf-flées directement sur la machine d’injection. L’épaisseur du fond de la préforme est

réduite, permettant de diminuer le poids des bouteilles – de 0,5g à 2 g - sans réduire la résistance mécanique. L’avis du Comité : Une innovation très intéressante du point de vue de la réduction des matériaux. Un apport technologique certain qui illustre bien l’amélioration continue des professionnels dans le domaine de l’allègement de l’emballage. Ici, les tech-niciens ont encore repoussé les limites de la matière et de la technologie.

• Flexico-Minigrip : Sachet à fermeture sonore et sensorielleA l’écoute des difficultés de certains consommateurs à manipuler les fermetures à zip, Flexico a conçu un sachet dont la fermeture est à la fois sonore et sensorielle. La fermeture a une tex-ture particulière qui permet de bien la sentir sous ses doigts lorsqu’on la presse. Et la fermeture émet un son lors de la fermeture.L’avis du Comité : Ce produit apporte des fonctionnalités importantes à des populations sensibles (non-voyants, par exemple). Et ceci, sans dégât sur l’environnement. C’est une innovation juste et intelligente.

• CGL Pack: ConservpackUn nouveau concept d’emballage : un pot thermoformé, avec une ceinture injectée, le tout en mono-matériau (PP). Cet emballage peut aussi se réchauffer aux micro-ondes et il est stérilisable jusqu’à 125°. Le concept est déclinable dans plusieurs volumes.L’avis du Comité : Une belle innovation pour le consommateur : l’emballage ne brûle pas les doigts lorsqu’on le sort du four à micro-ondes. La ceinture rigidifie le pot : c’est aussi une belle performance de réduction à la source et de recyclage.

• Sealpac France: EasyLidLe système EasyLid est une barquette brevetée avec une « bague » operculée en 2 pas, une soudure permanente et une soudure pelable. La bague externe avec la soudure permanente est « poussée » vers le bas pendant le cycle d’operculage, pour se séparer de la barquette. Un couvercle est ainsi créé.L’avis du Comité : Nous saluons ici la simplification d’usage, la réduction des déchets qui en découle et bien sûr, la réduction à la source des matériaux puisque l’opercule devient couvercle.

Catégorie « Prestations de services / logiciels »• Tilt Import : Enregistreur de température TrekViewCet enregistreur de température permet de contrôler sur le terrain si la chaîne du froid a été respectée, sans devoir ouvrir l’emballage. Ses solutions de lecture radio ou USB per-mettent en quelques secondes de savoir si le produit risque d’être endommagé par une température non adaptée.L’avis du Comité : La traçabilité apportée par cet enregistreur de température est très intéressante. Pratique d’utilisation sans destruction du produit, il donne accès à l’information sans son ouverture et garantit l’intégrité de l’em-ballage. In fine, nous sommes ici face au respect total de la chaîne du froid, tout au long du parcours d’un produit.

(Source : Emballage Paris)

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Caractéristiques du marchéSegmenté et concurrentiel

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Des progrès...

... mais des difficultés persistantes

Consommation

Les tendances

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.com• Plus de 65.000 T vendues en 2011, pour une valeur de 2,25 milliards de Dirhams• Un marché dominé par l’impulse et le produit à 1 DH, mais de nouvelles tendances émergentes• L’import recule, l’export stagne

Biscuiterie

Des perspectives alléchantes malgré un horizon menaçant

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FocusBiscuits

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Export

Une carte à jouer ?

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Biscuiterie

Des perspectives alléchantes malgré un horizon menaçant

BiscuiterieDes perspectives alléchantes malgré un horizon menaçantAvec une consommation moyenne autour de 2 kg par habitant et par an et des exportations encore timides, le secteur de la biscuiterie dispose de belles perspectives de croissance. Pourtant, malgré les revendications des professionnels, les mêmes menaces viennent toujours assombrir l’horizon : entre la fiscalité des intrants, l’ouverture des frontières et un prix symbolique difficile à franchir, les industriels marocains luttent pour améliorer leur compétitivité.

La rédaction

Aujourd’hui, le secteur de la biscuiterie industrielle compte une petite trentaine d’entreprises, dont une

vingtaine ont une visibilité nationale, employant de façon permanente 2.680 personnes, réalisant une production de 1,625 Mrd DH et ayant investi 150 millions DH au cours des 3 dernières années. Son histoire remonte à la fin des années 1920. « Henry’s est l’opérateur historique dans le secteur de la biscuiterie au Maroc. La société a été créée en 1928 et fabriquait alors des biscuits pour l’armée », souligne Salah-Ed-dine El Ayoubi, Directeur Général de Henry’s. Ce biscuit sec a traversé les générations sans prendre une ride, suivant les avancées technologiques mais gardant la même recette, et reste tou-jours présent dans l’esprit du consom-mateur avec son emballage rouge et vert. Autre opérateur majeur, Bipan a été créé dans les années 70. Au début simple four tradition-nel, l’entreprise

dispose aujourd’hui de trois unités de production à Fès, Casablanca et Al Hoceima et revendique la pôle position dans le segment des made-leines avec 40% de parts de marché. Quant au leader Bimo, il voit le jour en 1981 et s’accapare aujourd’hui plus de 40% du marché. A côté des grands opérateurs industriels, certains se lancent dans des niches, à l’image d’Orientines. Sa fondatrice, passionnée par les produits gour-mands, lance en 2009 une gamme de biscuits à la saveur authentique, « comme faits à la maison, mais en linéaire », explique Chakira Hakimi, Directrice Générale d’Orientines, qui vient de relancer cette collection avec un nouvel emballage.Le marché de la biscuiterie au Maroc

Evolution des ventes de biscuits au détail

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connait plusieurs tournants majeurs :d’abord au début des années 80, avec le lancement des petits formats individuels, qui rencontreront le succès que l’on sait, puis au début des années 90 avec les premières pâtisseries industrielles de type madeleines et cakes, autre segment majeur du marché.

Un marché segmenté et concurrentielSelon les chiffres d’Euromonitor International (cf. encadré et graphi-ques), les ventes de biscuits sont passées de 46.400 Tonnes en 2006 à 65.300 Tonnes en 2011, soit une augmentation de 6,7% par an en moyenne. Le secteur de la biscuite-rie, qualifié de mûr et cohérent, est aujourd’hui segmenté en quatre créneaux : « l’offre couvre tous les besoins : les biscuits secs représentent 25% du marché, les gaufret-tes 25%, la pâtisserie industrielle 25% (ma-deleines, génoises…) et les biscuits pâtissiers 25% (sandwichs, bis-cuits chocolatés…) », indique Salah-Eddine El Ayoubi.Le gros volume du marché est assuré par le format individuel : « notre produit est un produit d’impulse, de volume, destiné aux épiceries », ajoute-t-il.

En effet, même si certains opérateurs proposent des packs familiaux, comme Henry’s ou plus récem-ment Bimo avec les sachets fa-miliaux, ce type de produit reste peu écoulé en

rayon dans les grandes surfaces et les volumes aujourd’hui ne justifient pas les investissements industriels. Pourtant, les linéaires regorgent de packs de produits importés. Selon M. El Ayoubi, « les supermarchés met-tent en linéaire les biscuits importés car se sont des marques sur lesquel-les ils margent. Donc, même en petit volume, cela justifie leur présence en linéaire. » A noter que le commerce moderne ne représente que 7 à 8% des ventes seulement. Pourtant, d’après Abdelaziz El Alaoui, Direc-teur de l’AB2C (Association des Bis-cuitiers, Chocolatiers et Confiseurs), les GMS pourraient représenter à l’avenir 25% du chiffre d’affaires des biscuitiers, mais « un encadrement des relations GMS/fournisseurs est

nécessaire. Les petites entreprises ne peuvent accéder à ce mode de distribution », affirme ce dernier. Une politique qui laisse donc la place aux produits importés des grandes marques étrangères.Aujourd’hui, il est clair que les pro-duits marocains se trouvent effecti-vement sérieusement concurrencés par des biscuits présentés dans des emballages attractifs, importés princi-pale-ment des Émirats, de Turquie, mais aussi d’Eu-rope, de Tunisie… Selon Ali Salhi, Gérant de Food Group Trading, trois facteurs déterminants expliquent le succès des biscuits importés, « le goût, la qualité et l’emballage, en plus du savoir-faire centenaire des producteurs européens de biscuits. »Un marché en hausse : « la taille du marché de la biscuiterie importée haut de gamme est de 100 millions de DH en valeur avec une croissan-ce de 5 à 10% par an en moyenne », déclare-t-il. Entre ce marché pre-mium et le marché à 1 DH, une offre

Le marché des biscuits en 201165 262 Tonnes (+ 6% vs 2010)2,25 Mrd DH (+ 7,4% vs 2010)

(Source : Euromonitor International)

L’avis d’Euromonitor• 99% des biscuits vendus sont des biscuits sucrés.• Les ventes sont en croissance de 7% par an en moyenne depuis 2006.• La catégorie des biscuits « sandwich » est la plus performante en valeur, avec une croissance de 10% en 2011.• Les fabricants se focalisent davantage sur un packaging attractif et des produits posi-tionnés « santé ».• BIMO est le leader avec une part de mar-ché de 43% en 2010.• 6 des 7 leaders du marché sont des entre-prises marocaines.• La croissance attendue pour les années suivantes est de 7%/an.

(Source : Euromonitor International, chiffres 2011 sauf indication contraire)

Répartition des ventes en valeur de biscuits sucrés par catégorie

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Focus

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entre 2 et 10 DH de biscuits importés en sachets petit format s’est égale-ment développée. « Nous importons d’Italie des gaufrettes Elledi, vendus entre 5 et 8 DH pour les petits for-mats », indique ainsi Jessica Ferret, Responsable Communication chez Foods & Goods.

Des progrès à souligner…Cependant, ces dernières années, les importations, qui avaient aug-menté en flèche depuis 2004, sont globalement en baisse : elles ont quasiment diminué de moitié entre 2009 et 2012 (voir graphique ci-des-sus). Le travail réalisé par les Doua-nes marocaines et les opérateurs pour lutter contre la sous-facturation a porté ses fruits. « Cette collabora-tion public/privé a joué pleinement

son rôle, tout en permettant égale-ment de limiter l’arrivée de produits non qualitatifs ou à la limite de leur date de péremption », reconnaît Abdelaziz El Alaoui.Outre les effets de la lutte contre la sous-facturation, certains importa-teurs se sont convertis en industriels.

Ainsi, First Quality Foods (ex Bis-colux), filiale industrielle spécialisée dans les biscuits du groupe Anwar Invest, fabrique localement depuis 2008 des biscuits sous la marque ombrelle Excelo, alors qu’ils étaient auparavant importés. « Au début des années 2000, le prix des matières premières sur le marché international était inférieur au coût de ces ma-tières sur le marché marocain. Les producteurs étrangers amenaient donc des produits beaucoup plus gros que les nôtres pour 1 Dh. La production locale ne pouvait pas sui-vre. Aujourd’hui, avec la conjoncture, la tendance s’est inversée », expli-que Salah-Eddine El Ayoubi. Pour ce dernier, l’import ne représente pas vraiment une concurrence : « dans le segment du Dirham, qui représente 90% du marché, nous ne sommes pas touchés par l’importation. Dans le segment premium, il y a beaucoup de références, mais chacune repré-sente peu de volume », estime-t-il.

Biscuit à 1 DHLe duo indétrônable ! « Aujourd’hui, le commerce moderne ne représente que 7 à 8% des ventes des produits Impulse, et ce en comptant Metro qui approvi-sionne les épiceries », affirme Salah-Eddine El Ayoubi, Directeur Géné-ral de Henry’s. Vous l’avez compris, ils ne sont pas seulement présents dans le circuit de commercialisation traditionnel mais le dominent ! Biscuits secs, gaufrettes ou biscuits pâtissiers, les produits de biscuiterie à 1 DH présentés dans un format individuel continuent à faire mouche, notamment face aux produits importés qui sont plus variés mais peu représentatifs en termes de volume. Chiffre à l’appui : le marché du Di-rham représente à lui seul 90% de la totalité du marché des produits bis-cuitiers. En réalité, le prix symbolique du Dirham correspond à la pièce (l’enfant achète son goûter à 1 DH chez l’épicier du coin), et à la philoso-phie du vrac puisque la ménagère a pris l’habitude de faire ses courses non pas au poids, mais pour une somme de X Dirhams. Aussi, dans un marché où le consommateur est particulièrement sensible au prix, il conviendrait de bien se pencher sur le comportement du client avant d’impacter le prix de vente. « Si on passait à 1,20 Dh, on pourrait perdre 60% des ventes car ce sont des habitudes d’achat », prévient M. El Ayoubi. Ce qui en fait un véritable challenge à mener par les industriels et ces derniers ne le cachent pas. « Quand on a une politique de marque et de goût, on ne touche pas à la recette, on enlève donc du poids ! », s’exclame M. El Ayoubi. Cependant, « après l’augmentation des prix de la matière première à l’échelle mondiale, il est très difficile actuellement de concilier rentabilité et plafond symbolique du prix de vente à 1 DH », avoue Youssef Boujediane, Directeur Commercial de Bipan, qui exhorte les industriels via l’AB2C et la Fenagri à prendre leur courage à deux mains pour franchir le cap du « Dirham ».

Evolution des importations et exportations de biscuits

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… mais des difficultés persistantes !Si l’importation de produits finis semble finalement se réguler, les industriels locaux souffrent au niveau de l’importation des intrants, qui grèvent la compétitivité du secteur. « N’ayant pas pu faire valoir nos revendications, nous n’avons pas pu nous développer comme d’autres pays concurrents l’ont fait », explique Abdelaziz El Alaoui.Les professionnels regrettent tout d’abord que les frontières se soient ouvertes sans mise à niveau du secteur au préalable. La taxation des intrants importés a créé un décalage avec les biscuits finis importés sans droits de douane, en termes de prix mais aussi de qualité. « A l’époque, les produits turcs et émiratis étaient de meilleure qualité car nous étions obligés d’utiliser des produits de substitution, comme par exemple le lactosérum (sans droits de douane) à la place du lait en poudre. Cela per-mettait de diminuer les coûts mais ne donnait pas les mêmes résultats en termes de produit ! », se souvient M. El Alaoui. En effet, les industriels

marocains devaient résoudre une équation quasi insoluble : proposer un produit à prix public de 0,5 ou 1 DH, tout en achetant des matières premières aux cours internationaux et en payant des droits de douane sur ces dernières. Pendant ce temps-là, les biscuits émiratis étaient fabriqués à partir de matières premières défis-calisées, condi-tionnés avec des emballages fabri-qués sur place, et exportés sans droits de douane au Maroc.L’histoire ne pouvant pas être réécrite, les pro-fessionnels de la biscuiterie ap-pellent de leurs vœux une sup-pression pure et simple des droits de douane sur les intrants. Une revendication valable d’ailleurs pour toutes les filières agroa-limentaires du pays qui voient leur chaîne de valeur pénalisée par cette fisca-

lité. Certes, un effort a été fait via la mesure 53 du Plan Emergence (oc-troi d’un quota à droit réduit à 2,5% pour le sucre, le lait en poudre et le blé tendre biscuitier à destination des industries BCC), mais ce quota, dont le décret d’application a tardé, n’a finalement quasiment pas été utilisé car aujourd’hui le sucre international est plus cher que le sucre national et les droits sur le blé sont par ailleurs suspendus du fait de la flambée des cours… De plus, en contrepartie, l’Etat a baissé les droits d’importation des produits finis du secteur BCC, ceux pour les biscuits passant de 49% à 25%. « Comme la majorité des pro-duits importés provenaient de zones de libre échange, nous pensions que cette mesure ne changerait rien. Or, elle a donné une nouvelle compétiti-vité à des produits chinois ou d’Amé-rique du Sud », indique M. El Alaoui.D’autres intrants techniques, comme des matières grasses spéciales, ne sont pas fabriquées au Maroc malgré la demande des biscuitiers. Ces derniers s’opposent à la vision qui

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consiste à vouloir à tout prix protéger une unité de production nationale, que ce soit dans le domaine de la matière grasse ou du sucre, même quand elle ne satisfait pas la de-mande des transformateurs. « Il faut que l’industriel soit libre de choisir sa qualité, son sourcing. Nous ne voulons pas que l’on nous impose une source et un prix ! », martèle le Directeur de l’AB2C.Autre facteur de compétitivité : l’em-ballage. « L’offre marocaine reste très limitée même si les transfor-mateurs locaux font beaucoup d’efforts », regrette un profession-nel. Là encore, les revendications vont vers une suppression des droits d’importation sur les bobines mères, les encres ou encore les emballages finis. L’heure est en effet à la globalisa-tion et les industriels marocains recher-chent les four-nisseurs les plus compétitifs. Une industrie annexe de l’emballage aurait due être encoura-gée dès le départ. « C’est ce qu’ont fait les turcs »,raconte Abdelaziz El Aloui. « Jusqu’en 1995, ce pays était importateur de biscuits, de cho-colats. Ils ont pris ensuite un tournant

en aidant toutes les entreprises qui importaient à devenir exportatrices. Aujourd’hui, les 3 premières entrepri-ses mondiales dans le secteur BCC sont des entreprises turques ! Ce dé-veloppement a tout tiré vers le haut, y compris l’industrie de l’emballage. Voici la preuve qu’en 15 ans, on peut renverser la tendance ! », poursuit-il.Dernier gros maillon faible du sec-teur : la formation. Aujourd’hui, la quasi-totalité du personnel technique et commercial est formé sur le tas, en entreprise. Les industriels repro-chent une inadéquation de la forma-tion professionnelle et un nombre insuffisant de centres comme l’ISTA de Casablanca. « La formation est un élément clé de notre compéti-tivité. Les professionnels doivent

s’impliquer pour mettre en place une formation alternée », suggère M. El Alaoui.Enfin, la contrebande, même si elle a diminué, débloquant de nouvelles parts de marché pour les industriels locaux, reste un problème pour beaucoup d’opérateurs : « il reste beaucoup à faire au niveau de la contrebande à Melilla, Sebta et à la frontière maroco-algérienne », dé-plore Youssef Boujediane, Directeur Commercial de Bipan. Elle pose éga-lement problème aux importateurs :« les entraves les plus importan-tes sont la loi sur l’étiquetage et la recrudescence de la contrebande en provenance d’Espagne et qui est présente de manière massive sur tout le circuit traditionnel », révèle Ali Salhi. Une autre difficulté soulevée par les importateurs de biscuits est une certaine inégalité dans la fisca-lité appliquée. « C’est un marché for-tement concurrentiel et les acteurs ne sont pas logés à la même enseigne, entre les importateurs qui souffrent de droits de douane élevés, les impor-tateurs qui se fournissent dans des pays exonérés de droits de douane, les producteurs locaux qui bénéficient de la caisse de compensation et la contrebande qui représente une part importante du marché », résume un autre importateur. Bref, tous n’ont pas les mêmes atouts en main !

Les tendances de consommationDans un secteur aussi riche en po-

Répartition des exportations en valeur par destination en 2011

Répartition des importations en valeur par source en 2011

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• Les biscuits importés en pack, de grandes marques ou sous MDD, bénéficient de larges facings en grande surface.

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Focus

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tentialités que la biscuiterie, déve-lopper l’offre produits, diversifier la gamme, créer de nouveaux packa-gings plus attractifs,… sont autant de projets sur lesquels les entreprises marocaines du secteur concentrent aujourd’hui leurs efforts, et ce en réponse à une consommation de plus en plus importante qui joue positivement sur les perspectives de

développement. « Aujourd’hui, les gens consomment plus », assure Sa-lah-Eddine El Ayoubi, précisant que le marché local croît à un taux de 5 à 10%, et ajoutant que la consom-mation actuelle concerne toutes les classes, y compris les catégories socio-professionnelles C et D qui auparavant consommaient peu à très peu de biscuits. Ceci s’accom-pagne aussi par un changement des fréquences de consommation. « Les femmes travaillent de plus en plus, elles ont moins de temps pour faire les biscuits à la maison », renché-rit Chakira Hakimi. Or, malgré sa diversification, le marché des biscuits reste néanmoins dominé par les produits classiques, « ce qui n’em-pêche pas que les consommateurs soient curieux », comme l’indique El Haj Echaabi, Directeur Commercial

et Marketing de Somathes. Quant aux biscuits de type diététique, sans gluten,… « ce segment reste trop petit pour l’instant. Les grands fabri-cants ont déjà beaucoup à faire pour suivre le gros du marché : ils moder-nisent les emballages, la communi-cation, etc. », indique pour sa part Salah-Eddine El Ayoubi. Par ailleurs, Ali Salhi nous donne son avis sur ce point : « le consommateur a ten-dance à s’acheminer de plus en plus vers tout ce qui est perçu comme plus sain pour la santé, comme les biscuits bio et les biscuits light. » Une estimation que confirme Euro-monitor International, vu l’impact grandissant de la tendance santé et bien-être sur le secteur, et la re-cherche, par le consommateur, de nouveaux biscuits à base de céréa-les complètes ou enrichis en lait, en

Ingrédients pour biscuitiersLe coût tire sur les rênes !De la graisse végétale hydrogénée aux produits laitiers en passant par l’amidon, les sucres, les arômes et les colorants, c’est une panoplie d’in-trants –en plus de la farine- qui est sollicitée par les fabricants nationaux de biscuits industriels. « Nous nous positionnons en tant que ‘‘One Stop Shop’’ pour le secteur de la biscuiterie en mettant à la disposition des industriels une large gamme d’ingrédients », déclare Samir Lahlou, Directeur Commercial de Comaner. « Nous proposons des ingrédients technologiques (enzymes et autres) permettant d’adapter la matière première qui est la farine aux diffé-rentes exigences du process et de la recette », affirme Paul Lenoël, Ingénieur Commercial chez Eurogerm Maroc. Faute de fabrication locale, les ingrédients pour biscuitiers proviennent majo-ritairement de l’importation. « Il n’y a aucune fabrication locale de glycérine, de dextrose ou de sorbitol. Par ailleurs, pour les arômes et colorants, certaines sociétés au Maroc importent le ‘‘bouquet’’ et effectuent la dilution », souligne Mouna El Hannaoui, Directeur Commercial de Marjac. « Bien que nous ayons recours à l’importation, nous produisons certains ingrédients tels que le sucre inverti et certains arô-mes », affirme M. Lahlou. C’est également le cas de la société Eurogerm qui réalise une remise en œuvre de ses ingrédients sur son site industriel à Casablanca.Aujourd’hui, le cheval de bataille est incontestablement celui du coût ! Les industriels sont continuellement à la recherche de solutions leur permettant de rester compétitifs en termes de prix avec l’usage de machines per-formantes ou le recours à des ingrédients réducteurs de coût ! Oui, c’est dans un intérêt économique que l’on a pensé à substituer le lait en poudre par le lactosérum, le beurre par la graisse végétale, le saccharose par le su-cre inverti… « Par ailleurs, les biscuitiers sont demandeurs de produits de qualité et exigent leurs caractéristiques techniques », remarque M. Lahlou.Quant au développement des produits fonctionnels, sans sucre, sans gluten… les fournisseurs marocains suivent les tendances mondiales. « Notre offre comporte des ingrédients pour des régimes sans gluten, sans sel et dia-bétique, en plus de la gamme nutrition avec des produits enrichis en fibres ou issus de l’agriculture biologique », déclare M. Lenoël. Pour sa part, Comaner propose de l’extrait de stévia, des produits laitiers maigres… Toutefois, le marché n’est pas suffisamment mature. « Nous avions proposé à de grands industriels marocains des fibres alimentaires pour fabriquer des produits diététiques. La réponse était négative car le consommateur est intéressé plus par le prix du produit que par sa qualité », révèle Mme El Hannaoui.En effet, bien que variée, l’offre en biscuits industriels au Maroc reste standard et à petit prix, en dépit de l’arrivée sur la place de nouveaux opérateurs. « Le marché est stable, comptant des grands producteurs et quelques PME tournées vers les marchés de niche », conclut M. Lenoël.

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fruits secs, etc.

Des perspectives alléchantes…Le secteur de la biscuiterie se veut optimiste, et pour cela il doit être aidé afin de développer sa vision stratégique et la décliner en plan de développement. « Il faut des plans sectoriels de développement à l’horizon 2018 pour capter toutes les opportunités qui existent, en premier lieu sur le marché local », affirme Ab-delaziz El Alaoui en insistant sur les moyens nécessaires pour faire un état des lieux. Une étude stratégique qui doit se faire au niveau de l’Etat, comme cela s’est fait pour d’autres secteurs. Or, afin de mener à bien le dévelop-pement de la filière biscuits au Ma-roc, les opérateurs sont, à leur tour, appelés à fournir plus d’efforts. « Il y a un potentiel de croissance, mais il faut faire un travail de fond, convain-cre les gens avec des dégustations. Nous en organisons plus ou moins régulièrement dans les supermar-chés car cela attire le client », admet Chakira Hakimi.Du côté des importateurs, le constat dépend principalement de l’offre prix. « Les tendances sont très difficiles à cerner car les consommateurs sont, dans leur majorité, très sensibles au

prix. Nous devons donc, en tant que distributeurs, adapter notre offre en proposant le meilleur rapport qualité/prix, tout en conservant l’image de nos produits », affirme un importa-teur de biscuits. En effet, le marché marocain est un marché de prix, « mais il existe une demande pour de bons produits ! », assure Chakira Hakimi. De bons produits en termes de goût, d’ingrédients, de prix, mais aussi d’emballages sauront attirer le consommateur, lui prouvant que les produits marocains ne sont pas toujours moins bons que les produits importés. Autre aspect important : l’outil marketing qui assure la réus-site des ventes. « Notre campagne d’affichage pendant un mois a donné de bons résultats », confirme Mme Hakimi.

… mais de nouvelles menaces se profilent !Malgré son développement, le secteur des biscuits est néanmoins confronté à certains faits qui pour-raient fléchir son évolution. Premier point : l’accord de libre-échange signé le 1er octobre, qui prévoit un démantèlement sur 10 ans pour les biscuits européens. Aussi, ces produits ne paieront plus de droits de douane dans 10 ans. « Ce n’est pas une menace, mais cela va changer des choses. Beaucoup de nos clients actuels, de nos distributeurs, vont devenir des importateurs », prédit Salah-Eddine El Ayoubi. Chose qui

expliquera une mul-tiplication des réfé-rences sur le marché et « une folie sur les prix », mais qui pous-sera les producteurs à se prépa-rer à cette nouvelle donne, en se focali-sant sur leurs points forts et en

restant sur leurs marques fortes. D’ailleurs, selon certains opérateurs, l’acquisition de Bimo par Mondelez, anciennement Kraft Foods, permet-trait de transformer cette société en une plate-forme internationale de production et distribution. D’autre part, la suppression des droits de douane influera sur les prix qui connaîtront une réduction, notam-ment pour les produits premium, ce qui augmentera l’accès des consom-mateurs à ce type de produits. « Aujourd’hui, il n’est pas possible de fabriquer les mêmes produits que les Européens pour des raisons d’échel-le. Si j’achète une ligne pour faire la même chose, je ne vais l’utiliser qu’à 30%, donc elle va nous coûter 3 fois plus cher. La solution sera plutôt de faire fabriquer des produits sous no-tre marque à l’étranger et les impor-ter sans droit de douane », affirme M. El Ayoubi.Autre préoccupation : la réforme de la caisse de compensation, qui pourra influer notamment sur le prix du sucre. « Si demain le prix du sucre augmente au Maroc, il faudrait une politique comme la Politique Agricole Commune en Europe, à travers laquelle un biscuit importé d’un pays tiers se voit appliquer une taxe sur sa composante sucre afin de le mettre au même niveau de prix qu’un produit local », insiste Salah-

• Les produits d’impulsion dominent largement le marché.

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Eddine El Ayoubi. D’après ce dernier, « il faudrait avoir la même chose au Maroc, non pas sur le produit fini, mais sur la contenance de ce produit en sucre ». D’autant plus que les Européens ont non seulement une économie d’échelle, mais leur sucre leur coûte aussi moins cher que les Marocains. Sans oublier également que le biscuit marocain est consom-mé à 80% par la classe C et D, cible de la réforme de la caisse de com-pensation !

Export : une carte à jouer ?Relativement faibles, les exporta-tions de biscuits ont connu une cer-taine régression en 2012, après une importante croissance enregistrée en 2010. Derrière ce recul, diverses raisons. « Il n’y a pas d’avantage concurrentiel à l’export pour un pro-

duit marocain. Nous n’avons pas de subvention comme les Tunisiens », regrette Chakira Hakimi. « Quand on tape uniquement sur le producteur local, on ne le rend pas compétitif sur son marché, et encore moins à l’export », renchérit Salah-Eddine El Ayoubi. Pourtant, le produit marocain bénéficie d’un bon rapport qualité-prix, ainsi que de la « facilité d’adap-tation des industriels marocains », argue Youssef Boujediane. L’Afrique est pour l’instant la première destina-tion pour les biscuits marocains :« c’est un marché parmi d’autres, où les produits marocains sont com-pétitifs et où on joue la carte de la proximité, mais il ne faut pas jouer sur

2010/2011Moyenne

2006 à 2011Total

2006/2011Biscuits salés et crackers

5,8 4 21,5

Biscuits sucrés 7,5 6,8 39

- Biscuits recouverts de chocolat

8,3 4,6 25,1

- Cookies 7,7 4,9 26,8

- Biscuits fourrés 7 4,2 22,8

- Biscuits nature 6,4 9,1 54,5

- Biscuits sandwich 9,8 5,6 31,4

Total biscuits 7,4 6,7 38,6

Croissance des ventes en valeur de biscuits au détail

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la qualité des produits ! », avertit M. El Alaoui.Autre fléau qui sévit pour l’export : la formation, nécessaire mais quasi-ab-sente. « Il y a un manque crucial de formation au commerce international, et cela handicape très lourdement notre déploiement à l’international »,déplore à son tour Abdelaziz El Alaoui, qui affirme pourtant que « nous sommes plus compétitifs sur le marché international que sur le marché local », et ajoutant qu’il n’existe pas une seule entreprise marocaine qui ne recherche pas de cadres à l’export, ce profil n’existant pas sur le marché de l’emploi. Dans ce cadre, ce dernier propose de met-tre en place une formation alternée avec des Bac+4/5 en commerce, en amenant des experts internationaux.En tout cas, les perspectives de croissance à l’export sont tout autant attractives, si ce n’est plus, que sur le marché local. « Dans 3-4 ans, nous pourrions doubler, voire tripler notre chiffre d’affaires global, export compris ! », prophétise Abdelaziz El Alaoui. Et d’ajouter : « nous avons par exemple un vrai savoir-faire sur le petit format, qui fut développé pour la première fois au début des années 80. Compte-tenu de la crise mondia-

le, nous pourrions arroser le marché mondial avec ce type de produits ». Chez Bipan, la croissance attendue à l’international est de 20%. La so-ciété prévoit d’ailleurs le déploiement d’une grande unité de production à Meknès. Du côté de la biscuiterie artisanale, Orientines vient d’instal-ler son atelier de production dans le quartier industriel d’Ouled Salah, avec à la clé une meilleure organisa-tion et une augmentation des volu-mes de production. Une certification ISO 9001 et 22000 est en projet : « c’est de plus en plus nécessaire pour l’export comme pour le marché local », estime Mme Hakimi.A l’inverse, certains producteurs ont fait le choix de suivre uniquement l’évolution du marché intérieur plutôt que d’exporter. Or, « l’export est une cause nationale, il faut que les gros industriels investissent pour dévelop-per les capacités de production »,estime M. El Aloui. Une condition sine qua none pour conquérir de nouveaux marchés !

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Ressources

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La spiruline est une micro algue d’eau douce très riche en protéines, en sels minéraux et en vitamines. Renfermant 60% de son poids en protéines, elle est également l’aliment le plus riche en fer biodisponible à hauteur de 90%. Avec ses vertus nutritionnelles et ses multiples bienfaits sur la santé, la spiruline constitue un gisement de développement énorme pour les pays producteurs. Cap sur la spiruline au Maroc.

Spiruline Un trésor végétal de deux dixièmes de millimètre !

Sarah OUSAID

Nécessitant des températu-res relativement élevées pour assurer une bonne productivité, la spiruline

est produite au Maroc dans cinq exploitations concentrées majoritai-rement dans le sud (Dakhla, Marra-kech, Agadir, Ouarzazate), avec un producteur situé à Temara. « Une souche naturelle a été découverte dans la région de Laayoune dans un lac sauvage du Sahara occidental », affirme un producteur de spiruline au Maroc. « Il n’existe pas de statisti-ques sur la spiruline au Maroc, nous restons sur une activité de niche où la production ne dépasse pas les quelques tonnes par an », déclare Jamal Iddakia, producteur à Agadir depuis 2008 de la marque Vitalina, un complément alimentaire natu-rel 100 % spiruline. Par ailleurs, le développement de produits dérivés de spiruline ne peut que booster sa culture.

Un procédé garant de qualité« Grandis-sant dans des bassins à faible hauteur en eau (20 cm en moyenne), la spiruline doit être filtrée, délicatement pressée, extru-dée sur claies de séchage puis séchée »,

explique notre source anonyme. « Le procédé en lui-même est assez simple, mais la qualité dépendra de

la maîtrise du milieu de culture pour obtenir une pureté irréprochable et des taux de protéines et vitamines optimales », commente M. Iddakia. Néanmoins, certains industriels font appel à l’atomisation - procédé allant de 120 jusqu’à 180°C - pour le séchage de l’algue, qui induit la destruction d’un grand nombre de nutriments, notamment les vitami-nes. « La plupart des producteurs marocains ont un mode de séchage à basse température de façon à ne pas détruire les valeurs nutritives du produit », assure notre source. Plus encore, « nos années d’expériences nous permettent d’affirmer que la spiruline cultivée au Maroc est parmi les meilleures du monde ! », confie

AtlaSpirulineRéussite d’un projet solidaireAtlaSpiruline, c’est l’ambition de trois jeunes hommes du douar Zaouiat Sidi Ahmed situé à 15 km de la ville de Ouarzazate. Suite à un partena-riat signé en 2002 avec l’association française « Tamounte » et financé par plusieurs partenaires, Hassan Aït Lahaj, Ouassel El Omari et Omar Moutous mènent actuellement un projet solidaire étalé sur trois volets : l’élevage, la fromagerie et depuis 4 ans, la production de spiruline. L’idée de cultiver la spiruline est venue suite à leur utilisation dans l’alimentation animale, de compléments alimentaires venus de France et contenant jusqu’à 60% de spiruline. « J’ai bénéficié de deux ans d’apprentissage durant lesquels j’ai été formé par Pierre Ancel et Patrick Clément, par-rain du Projet et producteur de spiruline à Marrakech, et j’ai également effectué un stage de 15 jours au Burkina Faso », explique M. Aït Lahaj. Aujourd’hui, la ferme compte deux bassins qui produisent 10 kg de spiruline par an (en poudre et en paillettes), dont une partie est commer-cialisée sous la marque AtlaSpiruline. Mais ce n’est qu’un début car dès 2013, l’installation de nouveaux bassins augmentera la production à 70 kg/an. De plus, AtlaSpiruline est en voie de devenir une société apparte-nant à ses trois initiateurs.

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Aquaculture

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M. Iddakia.Consommée traditionnellement en paillettes ou en granulés, la spiruline est également présente sur le mar-ché sous forme de poudre, de gé-lules ou de comprimés, nécessitant une étape de plus qu’est le broyage. « A l’export et pour la vente en gros, la spiruline marocaine tourne autour de 45 €/kg. Pour la vente en détail sur le marché national, la spiruline tourne autour de 130 DH pour 100 g pour les paillettes et la poudre, et autour de 200 DH/ 100 g pour les comprimés et gélules », précise notre source.

Une mine de potentialités pour l’agroindustrie marocaineAu Maroc, la filière spiruline offre une panoplie d’opportunités aux opérateurs agroindustriels, d’autant plus que le pays possède les outils et connaissances requises pour développer des produits à base de spiruline, et ce dans trois principaux secteurs :- Alimentation animale : usage en tant que complément alimentaire en aquaculture mais pouvant s’étendre à d’autres élevages.- Agriculture : intégration dans des formules développées de biofer-tilisants, disponibles au Maroc et permettant une fertilisation des sols avec une approche « biologique».- Alimentation humaine : possibilité de développer des produits à base de spiruline permettant de toucher un plus large public : confiserie (bon-bons), biscuiterie (barres céréales) et chocolaterie. « Ces produits existent sur le marché européen et permet-tent d’allier le plaisir du goût à la

Composition nutritionnelle Composition pour 10 g %AJR

Protéines (végétales) 55 à 70 % -Glucides 15 à 25 % -Lipides 4 à 7 % -

Minéraux

Calcium 100 mg 10 %Fer 18 mg 100 %

Magnésium 40 mg 20 %Phosphore 80 mg 8 %Potassium 140 mg 5 %

Zinc 0,3 mg 3 %Cuivre 0,12 mg 5 %

Manganèse 0,5 mg 17 %Sodium 0,09 mg - Chrome 0,028 mg 16 %

Sélénium 0,002 mg 2 % Fibres 2 à 8 % -

VitaminesA 14 mg 1000 %E 1 mg 10 %

B1 0,35 mg 30 %B2 0,4 mg 30 %B3 1,4 mg 9 %B5 0,01 mg 0,2 %B6 0,01 mg 4 %B8 0,005 mg 0,5 %B9 0,01 mg 2,5 %B12 0,032 mg 1000 %

I 6,4 mg -K 0,224 mg -500 %300

• Tableau synthétisant les caractéristiques nutritionnelles de la spiruline. Valeur énergétique : 38 kcal/10 g.

nutrition intelli-gente, tout en se démarquant par une gamme de produits avec des vertus nutritives ou curatives »,souligne M. Iddakia.- Ingrédients : extraction des protéines et de la phycocyani-ne, un colorant

bleu naturel utilisé en confiserie aux Etats-Unis et en Europe.

Consommation : des indicateurs optimistesDisponible en magasin bio et

diététique, en pharmacie et para-pharmacie, la spiruline devient de plus en plus courante sur le marché national. La consommation, pour sa part, est relativement faible mais les opérateurs sont confiants. A la lumière des habitudes de consom-mation du Marocain qui tend à pri-vilégier les produits naturels, voire biologiques, il n’y a pas de doute quant à la croissance du marché au fil des années. « Notons aussi que la filière parapharmacie démontre une résistance à la crise, avec une croissance à 2 chiffres », révèle M. Iddakia, avant d’ajouter que son entreprise développe actuellement des applications cosmétiques « très prometteuses » qui seront lancées prochainement sur le marché, entre autres.

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Process

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Face à l’irrégularité saisonnière des productions agricoles et l’abondance de certains produits alimentaires sur une période courte de l’année, le séchage s’annonce comme l’une des techniques de transformation agricole post-récolte les plus sollicitées de nos jours.

Séchage Une solution efficace de conservation et de valorisation

Younès OUBIDoctorant Chercheur*

Unité Energie et AgroEquipementsCEDoc IAV HASSAN II

[email protected]

Le séchage est un procédé qui consiste à réduire le niveau de l’eau contenue dans les aliments à un seuil donné,

sous des conditions de température et d’humidité bien déterminées, afin de stabiliser ces aliments contre les activités microbiennes et les phéno-mènes d’altération (développement de moisissures, par exemple). En outre, le séchage offre à certains produits une valeur ajoutée avec des propriétés organoleptiques meilleu-res en état sec qu’à l’état frais. Les seules questions qui se posent avant d’entreprendre le séchage d’un pro-duit sont : pourquoi sécher et à quel prix ?On sèche un produit pour l’une ou l’autre des trois raisons suivantes : diminuer le poids et/ou le volume de ce produit s’il est à transporter ou à stocker, le conserver s’il est péris-sable ou obtenir une valeur ajoutée s’il est abondant en période spéciale dans l’année.

Séchage naturelDepuis des millénaires, la technique de conservation la plus répandue est le séchage naturel par exposition du produit au soleil, à l’air libre. Les denrées sont étendues en début de journée, mélangées deux ou trois fois par jour, protégées de la pluie et entreposées sous un abri le soir afin d’éviter qu’elles ne se réhydra-tent au contact de la rosée. Cependant, ce mode de séchage n’est plus adopté qu’à petite échelle dans les petites exploitations agricoles ou certaines coopératives. Séchage direct ou indirectLe séchage direct est donc apparu comme solution de substitution au séchage naturel. Il consiste à placer le

produit à sécher à l’intérieur d’un chauffe-air couvert de matière trans-parente. L’apport de l’énergie de séchage s’effectue par conduction, convection ou rayonnement. D’autre part, le séchage indirect permet de déposer le produit à sécher sur des claies à l’intérieur d’une étuve ou d’un local isolé thermiquement. L’air est admis dans ce volume par l’intermédiaire de capteurs à air, qui réchauffent ce volume en fonction du débit utilisé, et l’apport de chaleur de séchage se fait par convection.

Séchage industrielA l’échelle industrielle, le choix d’un procédé repose sur un certain nombre de critères tels que le mode de fonctionnement, le mode d’apport de l’énergie, le temps de séjour, etc., ainsi que le principe de fonc-tionnement du séchoir. Ces critères permettent d’établir une classification des procédés. Ainsi, on peut citer deux catégories:

• Séchoir solaire

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Equipements

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1- Le séchage continu Le produit à sécher est en mouve-ment dans le séchoir. Dans cette catégorie, on distingue différentes techniques : • Atomisation :Le séchage par atomisation, parfois appelé séchage par pulvérisation, consiste à pulvériser le produit à sécher (qui se présente sous forme de liquide, de solution ou de suspen-sion) dans un courant de gaz chaud, de manière à obtenir instantanément une poudre. C’est l’une des techni-ques qui a connu une évolution pro-bante lors des premières réalisations industrielles alimentaires portant sur les produits laitiers.• Cylindre chauffant ou tambour Rotatif:Les séchoirs sont constitués d’un tambour ou cylindre, chauffé in-térieurement, tournant lentement autour d’un axe légèrement incliné par rapport à l’horizontale. C’est la face externe qui transmet la chaleur par conduction dans la couche de produit humide en contact avec le cylindre ou le tambour, ce dernier est introduit en partie supérieure par un tapis ou une vis d’Archimède et avance par gravité. On utilise ces séchoirs pour les produits liquides relativement pâteux comme la purée, la farine infantile, ou les pâtes ali-mentaires et la pulpe de betterave.• Séchoir tunnel :Ce type de séchoir est constitué

d’une enceinte fixe dans laquelle le produit à traiter se déplace de façon longitudinale. Il est déposé à l’entrée du tunnel au moyen d’un dispositif adéquat qui peut être une bande oscillante ou un distributeur vibrant, et transporté sur un tapis unique (en tôles pleines ou perforées ou en grillage). L’apport de chaleur au produit se fait généralement par l’in-termédiaire de l’air chaud. Le séchoir tunnel est utilisé pour sécher de la gélatine, ou des fruits et légumes.• Séchoir silo :Il est utilisé spécialement pour les céréales. Elles sont introduites en haut du séchoir et descendent par gravité. Des trappes qui s’ouvrent et se ferment à intervalles réguliers per-mettent de réguler le débit de grains. La zone de séchage est munie de gaines qui irriguent la couche de grain en air chaud. De l’air froid est introduit dans les gaines, en partie inférieure du séchoir, pour amener la température du grain à tempéra-ture ambiante. Cet air provenant de la partie inférieure du séchoir est recyclé, soit en partie supérieure du séchoir, soit en amont de l’installa-tion, au niveau du générateur d’air chaud.• Séchoir flash :Le produit à sécher est introduit à la base d’une colonne par un injecteur qui le disperse dans un courant d’air chaud. La surface d’échange entre le produit et le fluide chauffant est im-portante, ce qui permet un transfert rapide de chaleur et de masse. En haut de la colonne, l’air et la matière sèche sont séparés par passage dans des cyclones. On pourrait sécher de la farine ou de la poudre d’amidon avec ce séchoir.

2- Le séchage statiqueLe produit à sécher demeure immobile au sein du séchoir. Là aussi, différents procédés peu-vent être utilisés. • Etuve de sé-chage :Le produit est

placé dans une enceinte close où l’apport énergétique, nécessaire au séchage, se fait par circulation d’air chaud. Cette enceinte peut compor-ter une série de claies superposées sur lesquelles le solide est réparti en couches minces. L’air chargé d’humi-dité est aspiré hors de la chambre de séchage à travers des condenseurs qui l’assèchent, puis est renvoyé par un système de ventilation forcée.• Lyophilisation : Ce procédé combine l’action du froid et du vide en provoquant la sublimation de l’eau, celle-ci passant directement de l’état glacé à l’état vapeur sans transition par la phase liquide. Le produit est le plus souvent déposé sur des claies. La lyophilisa-tion est un procédé de séchage en trois étapes : le produit est congelé à basse température (-30 à -50°C) ;il est ensuite introduit dans une enceinte de séchage travaillant sous vide poussé. L’eau s’évapore alors par sublimation. Et finalement, extraire l’eau adsorbée ou empri-sonnée dans les microcapillaires. La lyophilisation est notamment utilisée pour le séchage des fraises et des champignons.• Lit fluidisé : L’air extérieur est filtré et chauffé. Il est soufflé à travers une plaque de diffusion, et permet la fluidisation du lit de particules, qui offrent alors une surface de séchage plus importante. Le sel marin, les levures et les colo-rants sont des produits séchés grâce à ce procédé.

(* Directeur de thèse: Pr. El Houssain BAALI)

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• Mode de séchage par lyophilisation

• Séchage du lait par atomisation

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Process

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Si l’on parle de « quatrième gamme », c’est qu’il y en a pour le moins une « troisième », une « deuxième »et une « première ». Oui, et même une « cinquième » ! La gamme se réfère en fait au stade du processus de conditionnement et donc à la technologie utilisée pour obtenir le produit final. Zoom sur les technologies de coupe à l’œuvre pour la 4ème gamme.

Technologies de coupe des aliments transformés Le cas de la 4ème gamme

Abdallah JAWADConsultant en Emballage / Logistique

[email protected]

La première gamme rassem-ble tous les fruits et légumes vendus en vrac ou emballés frais ; la deuxième dési-

gne les conserves appertisées ; la troisième les produits surgelés ; la quatrième les produits coupés, lavés et emballés ; et enfin, la cinquième gamme est représentée par les pro-duits précuits, pasteurisés ou grillés.Le processus de transformation de la 4ème gamme est relativement complexe et prévoit toute une série d’obstacles à franchir, conçus pour empêcher ou ralentir le développe-ment microbien et l’activité enzy-matique des légumes coupés. Pour obtenir des légumes de 4ème gamme de qualité, toute la filière du proces-sus de production doit être contrôlée :matière première, transformation, conservation et distribution.

La qualité commence dans les champsLa qualité et les caractéristiques des légumes qui seront utilisés sont le résultat des interactions entre la

plante, le terrain et l’environnement. Les paramètres à prendre en consi-dération sont le niveau d’activité métabolique des tissus et la charge microbienne, tous deux étant en interaction et entraînant un taux plus ou moins élevé de dégradation et affectant, la qualité gustative et le caractère sain du produit final.En résumé, les éléments qui vont déterminer la qualité des légumes utilisés comme matière première sont l’origine de la graine, la variété, le terrain, la technique de culture, la fumure, l’irrigation et la qualité de l’eau, l’absence d’agents polluants, l’éloignement des élevages, le stade de maturation à la récolte, la pré-réfrigération et de strictes règles d’hygiène des locaux et du personnel en général. Les légumes les plus uti-lisés comme matière première sont les laitues, les épinards, les choux fleurs, les choux (rouges et blancs), la roquette, les champignons, les légumes mixtes pour les soupes.

Aliments transformés et technologie de coupeEntre le moment de la coupe et celui du conditionnement, l’intervalle doit être le plus bref possible. Vient en-suite le processus de transformation dont les éléments clés, et délicats, sont le lavage, le contrôle du pH, les traitements contre le noircissement et le ramollissement du produit, le conditionnement avec des emballa-ges actifs ou passifs et l’absence de rupture de froid.

Durant ces opérations, trois phases requièrent une attention toute parti-culière. Ce sont la coupe, le lavage et le séchage des légumes et plus particulièrement la qualité, la quan-tité et la température des eaux, le type de lame utilisée pour la coupe, la vitesse et les traitements évitant le noircissement du produit. La durée de vie du produit ainsi obtenu est, selon les normes, de 5 ±1 jours, mais des recherches sont en cours pour arriver à 9 +1, grâce, par exem-ple, à l’emploi de bactéries lactiques à la place du chlore durant le lavage.Innovation et conception avancée sont des mots clés normalement as-sociés à la technologie et à la qualité de coupe. La coupeuse doit être po-lyvalente et doit produire des coupes de qualité sur produits tendres ou durs, fragiles et/ou fibreux, avec des coûts de maintenance réduits et une facilité d’opération. Les dimensions de coupes, pour leur part, sont soit en tranches, soit en lanières, obte-nues avec cou-teaux circu-laires, ou en cubes obtenus avec couteaux transversaux. La majorité des outils de coupe sont actuellement disponibles

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Equipements

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en mesures métriques ou américai-nes.Le but est de proposer des idées in-novatrices, voire révolutionnaires, et les intégrer aux nouvelles machines de coupe. C’est la raison pour la-quelle les équipementiers possèdent beaucoup de « premières » à leur actif… : des machines de conception unique qui ont aidé les utilisateurs à accroître leurs rendements et leur efficacité de production, ainsi qu’à améliorer la qualité de coupe et à réduire les coûts d’opération.

Produit frais et look industrielDe plus, l’ajout d’une toute récente technologie se matérialise par une coupeuse transversale qui présente un nouveau concept sans égal sur le marché. Des conceptions modernes et aérodynamiques, qu’on est tenté d’assimiler à des silhouettes saisis-santes de mantes religieuses. En pensant aux produits et applications spécifiques, la production peut être maximalisée tandis que les fausses

coupes et fines seront minimisées. Enfin, les cuisines d’essai dont dis-posent les fabricants offrent la pos-sibilité de mener un large choix de tests sur de nombreux échantillons,

Un succès en Europe !L’idée originale de la production de 4ème gamme fut probablement celle de proposer un gain de temps dans la préparation culinaire et d’offrir des formats de produits adaptés aux besoins des célibataires. De là sont nées les salades mono-produit, vendues le plus souvent en sachets de 250 g et 300 g. C’est pour répondre à un plus grand nombre de demandes que sont venues s’ajouter des combinaisons de produits, les salades mixtes, proposées la plupart du temps en barquettes transparentes.Le nombre de références en 4ème gamme croît sans cesse, puisant dans les traditions culinaires locales, régionales, voire dans la cuisine exoti-ques. Mais les références qui « tournent » et réalisent des volumes sont en fait peu nombreuses. Produit-service frais, la 4ème gamme est désor-mais devenue en Europe un segment de marché important, puisque sa participation à l’intérieur des hypermarchés avoisine les 10% du total vendu.En Italie, le marché de la 4ème gamme a une valeur estimée à 85 mil-lions d’Euros. Ce pays demeure également le premier transformateur de tomates au monde avec plus de 90% de sa production. Sur 5,4 millions de tonnes produites, 4,932 MT sont destinées à la transformation. Son disponible a doublé en 20 ans, signant ainsi la 2ème plus forte progression en Europe, après l’Espagne.

permettant au client de déterminer la machine adéquate et la plus adaptée à ses applications, tout en respectant les normes d’hygiène.

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Aujourd’hui, une entreprise ne peut pas se contenter d’être conforme ou d’être aux normes, elle se doit d’approcher l’excellence. En effet, la globalisation de l’économie l’oblige à améliorer la qualité, innover, diversifier et réduire ses coûts, et ce en permanence pour répondre aux nouvelles exigences du marché.

L’amélioration continue en logistique Ou « ACL » 1ère partie

Driss HerratiDirecteur Général d’Avenir Formation

www.avenirformation.ma

Franck CerdanDirecteur Général de MANORG

www.manorg.ma

Dans un premier temps, l’amélioration continue ou « continuous improvment » se définit par l’amélioration

sans investissement en impliquant tous les acteurs et en utilisant surtout le bon sens commun. En d’autres termes, elle consiste à rendre meilleu-res et plus efficaces les ressources (humaines, matérielles ou technologi-ques) dont on dispose déjà. Elle peut donc déboucher sur des actions telles que la sensibilisation des équipes au tri des déchets, à la formation de gestion des emballages, d’améliora-tion d’outils de maîtrise de la consom-mation carburant, l’obligation du port des EPI pour réduire les risques d’accident de travail, la réorganisation du management avec une vision de pilotage des flux, l’externalisation du

transport intersites…Les objectifs principaux de l’ACL sont :- La réduction des délais,- La diminution des stocks,- L’augmentation de la productivité,- L’amélioration de la qualité,- La réduction des coûts.Le logisticien est au quotidien sou-mis à la maîtrise de son exploitation, des aléas de ses fournisseurs, des demandes urgentes de ses clients, tout en assurant la maîtrise, voire la réduction des coûts logistiques (20% selon le rapport de la Banque Mondiale). Par ailleurs, la logistique est au cœur de tous les métiers de l’entreprise et donc, concerne tous les départements (commercial, produc-tion…). La logistique est donc une fonction stratégique.

Dans un second temps, il n’y a pas d’ACL sans implication de la direction générale et des équipes. En effet, la logistique étant transverse, le respon-sable logistique ne peut y arriver tout seul.

Les deux ingrédients de la réussiteL’ACL repose sur deux ingrédients de réussite, à savoir la motivation des Hommes et de la vision des proces-sus.Le premier est lié par les fonctions telles que la logistique, le contrôle de gestion… Ces dernières sont donc animatrices du succès au quotidien. La motivation de toutes les équipes, c’est animer, responsabiliser, inté-resser vers un projet commun pour avoir une identité au sein de l’entre-prise. L’ACL, est un projet stratégique commun à toutes les fonctions et est fédérateur.Le deuxième porte sur la vision des processus. La supply chain est un ensemble de maillons ou processus liés et donc en interaction (Achat fournisseur ; Approvisionnement ; Production ; Stockage ; Service après vente ;…). La maîtrise de chaque pro-cessus permet d’améliorer le maillon faible ; donc d’améliorer la chaîne glo-bale (délai, service, qualité, coût).

Qu’est-ce que l’optimisation logistique ?Il s’agit de l’amélioration de tous les processus de la supply chain per-mettant à une entreprise de gérer efficacement le cycle qui conduit de la conception d’un produit à la livraison

Process

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en ayant un seul objectif : la livraison aux clients, en temps et en heure, des produits de qualité et au meilleur prix.Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est intéressant de se plonger dans le schéma ci-contre, simplifiant l’appro-che d’optimisation de la logistique.L’optimisation logistique est devenue un levier pour faire des économies et devient un enjeu de sortie de crise. Une entreprise qui possède une chaîne logistique bien organisée depuis l’approvisionnement jusqu’à la livraison du produit final, capable d’apporter la bonne marchandise au bon endroit, le plus vite et le moins cher possible sortira du lot. Ce nouveau challenge a des conséquen-ces sur les systèmes de distribution comme de consommation et le but recherché par les entreprises est d’atteindre une optimisation globale sur toute la chaîne.

La stratégie supply chain :l’étape cruciale pour une bonne optimisation logistiqueAvant toutes actions correctives des dysfonctionnements, il faut en définir tout d’abord les objectifs à atteindre et planifier leur mise en œuvre. Pour cela, les dirigeants des entreprises mettent en place, à l’aide de leurs équipes, des leviers supply chain, leur permettant ainsi d’organiser leur logistique avec la vision de leur entre-prise. Afin d’en arriver là, les profes-

sionnels de la logistique doivent diagnostiquer, c’est-à-dire dresser un bi-lan objectif de la logistique en identifiant les différents paramètres à prendre en compte pour une bonne organisation de leur supply chain. Enfin, pour déter-miner et conduire un plan d’actions efficace, les pro-fessionnels sont amenés à identifier les forces et les faiblesses de leur entreprise.

L’amélioration des processusRappelons que d’une part, l’approche méthodologique de l’ACL repose sur le facteur humain. Il suggère que le personnel travaille dans un état d’esprit orienté vers la diminution du gaspillage et des pertes (de temps, d’argent). La motivation et les com-portements des hommes sont néces-saires pour une application efficace.Et d’autre part, l’ACL passe par la maîtrise des processus.Pour comprendre cette méthodolo-gie, prenons un exemple. Il s’agit là de savoir mesurer les enjeux tant en terme d’organisation que de coûts et définir les actions prioritaires. On peut également avoir besoin de différen-cier les processus par canal de dis-tribution ou seulement pour quelques clients choisis ou bien pour une zone géographique spécifique.Cette analyse a pour but final l’amé-

lioration de ces derniers à travers :- La recherche des problèmes d’orga-nisation,- La détection de défaillances ou contraintes diverses dans la circula-tion des flux,- La mise en place d’un système de contrôle afin de remonter rapidement l’existence des anomalies,- La mise en place d’un système proactif de résolution de problèmes.Un exemple explicatif dans un cas pratique, sur les stocks obsolètes, dans le processus d’approvisionne-ment : ne pas s’attacher à l’écoule-ment rapide de son stock obsolescent entraîne pour l’entreprise des coûts importants dans l’immobilisation financière, la démarque, le transport, l’entreposage… Afin d’optimiser ce coût, il faut suivre un certain nombre d’étapes, à savoir :1. Prévenir ou anticiper : écouler un stock obsolescent nécessite une dépense d’énergie élevée de la part du logisticien.2. Identifier : mettre en place une cartographie du stock permettant de détailler la composition du stock sur des critères de couverture.3. Planifier les actions, c’est-à-dire que l’entreprise doit garder une vigilance quotidienne sur les stocks morts.4. Agir : les responsables de l’écou-lement des stocks doivent avoir une communication quotidienne les infor-mant des articles et niveaux de stock à réduire via un type d’action donné.5. Mesurer et contrôler : la carto-graphie de stock et ses éléments détaillés sont à inclure dans les KPI (Key Performance Indicator) de l’entreprise et font l’objet d’un suivi mensuel par le comité de direction.Une telle démarche permet des ré-sultats étonnants permettant ainsi de réduire les stocks jusqu’à 30%.

La suite dans le prochain numéro

Logistique

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Process

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Solutions Fournisseurs• Process

BFM® Global Ltd. Nouvelle génération de manchettes

Les manchettes BFM® Fitting servent à faire le lien entre les équipements d’une installation traitant des produits en poudre ou en granulés. Leur conception en fait un composant clé de la sécurité des installations, mais aussi de la flexibilité, par la possibilité de changer rapidement de manchettes en fonction des produits. Chaque manchette est composée de deux tubulures profilées en acier inoxydable qui se soudent sur les équipements en place. Entre les deux tubulures, vient s’insérer une manchette souple en polyuréthane. Une utilisation à des tempé-ratures élevées est possible. En effet, une récente évolution du matériau po-lyuréthane permet d’utiliser les manchettes BFM® à des températures jusqu’à 110°C. D’autre part, ce matériau résiste très bien aux agressions chimiques et peut être installé pour les applications de nettoyage en place.

JBT FoodTech. Nouveau système de contrôle des graisses

JBT FoodTech, fournisseur de solutions globales pour l’industrie agroalimentaire, présente son nou-veau système Dry-Fry de contrôle des graisses. Il permet de produire des produits enrobés à la fois

sains et délicieux. Applicable sur une vaste gamme d’aliments comme le pou-let et autres volailles, les filets de poisson, les légumes et les produits formés, le système intègre, outre un système d’aspersion d’huile qui pulvérise des quantités contrôlées d’huile végétale sur le produit en fonction des besoins, trois équipements phares de la gamme JBT FoodTech : la ligne Stein Ultra V d’enrobage-panage, le four double D Revoband et le surgélateur à spirale Frigoscandia GyroCompact. Grâce à son système à impingement unique sur le marché, le four Revoband fournit des températures jusqu’à 280°C. L’en-robage est fixé par le flash cooking dans le four pendant 1,5 à 2 minutes, ce qui permet d’obtenir aisément la coloration désirée avant de diriger le produit directement vers le surgélateur à spirale.

Tomra Sorting Solutions Food. Nouvelle trieuse

Nimbus N est une trieuse de 640 mm ou 1200 mm qui inspecte le produit en chute libre. Elle peut distinguer plusieurs types de produits et fait usage d’imagerie hyperspectrale pour identifier une empreinte unique pour chaque type de produit, qui constituera la base du processus de tri. Chaque produit ou défaut qui passe sera comparé à cette empreinte unique et rejeté en cas de non conformité. Le spectre créé pour chaque produit est sauve-gardé dans une base de données, qui assure une installation très facile de la trieuse, réduisant ainsi le temps de configuration. Nimbus permet de satisfaire aux exigences de l’in-dustrie alimentaire en rejetant des décolorations non souhaitées, des matériaux étrangers, des produits déformés, etc. Enfin, la trieuse peut être équipée de deux modules : Smart et Flex Sort.

Friedr. Dick. Nouvelle série de couteaux

La nouvelle série de cou-teaux ExpertGrip 2K a été dé-veloppée spécialement pour ménager les articulations des découpeurs professionnels. Les couteaux de cette série sont conçus pour un travail quotidien concentré de désossage en usine et en boucherie. La nouvelle série est dotée d’un manche ouvert adapté à toutes les tailles de mains et à toutes les opérations de coupe, avec ou sans gant de protection. Le tracé du manche et sa forme permettent un travail facile, sans fatigue et sans douleur. La texture du man-che, particulièrement agréable au toucher, assure une prise en main rapide et sûre et un guidage de coupe précis qui augmentent la production et la productivité. Les couteaux de boucher de Friedr. Dick sont fabriqués exclu-sivement en acier inoxydable fortement allié. Les composants principaux de cet alliage sont le carbone (solidité et dureté), le chrome (tenue de coupe et résistance à l’usure) et le molybdène (résistance à la corrosion).

Advanced Sorting Machines. Nouvelle trieuse optique

La société Ad-vanced Sorting Machines (ASM), spécialisée dans le domaine des trieurs optiques, propose la nouvelle série Vision, qui est doté d’un sys-tème appelé Blob Analysis. L’objectif de cette recherche technologique est d’optimiser à son maximum le ren-dement sur la sélection des produits. L’interface du Software est en me-sure de garantir la facilité d’utilisation grâce aux fonctions d’autodiagnostic, d’autoréglage et de téléassistance. Un système d’éclairage LED garantit la possibilité d’isoler tout type de défaut, ainsi qu’un réglage stable et constant des trieuses.

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Nouveautés

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• Ingrédients

AIT Ingredients. Un substitut à la gomme de guar, 100% naturel

AIT Ingredients lance VitalGlu-cane H+, un nouvel ingrédient 100% naturel, qui permet d’améliorer l’hydratation des pâtes, à des coûts nette-ment réduits, avec bénéfice avéré sur la santé. Les Bé-ta-Glucanes sont des fibres végétales solubles, qui présentent la particularité d’offrir un impor-tant pouvoir d’absorption de l’eau. Issus de la sélection de variétés d’orges spécifiques, les ingrédients de la gamme VitalGlucane sont obtenus par abrasion sélective des grains d’orge, afin d’isoler la couche la plus riche en Béta-Glucanes. Cet ingrédient peut notamment être utilisé en substitution de la gomme de guar, dont les cours se sont récemment envolés. Selon les applications, le plus souvent dans les pâtes alimentaires, l’utilisation de VitalGlucane H+ peut s’avérer 3 à 4 fois plus économique.

• Marquage

Zebra Technologie. Nouveau système d’impression

ZE500, nouveau système d’im-pression-pose proposé par Zebra Technologie, aug-mente la productivité dans les domaines des entrepôts alimentaires, du transport et de la logistique ainsi que dans l’industrie. La nouvelle ZE500 adopte une approche innovante. Conçue en tenant compte des attentes clients, elle privilégie la facilité d’utilisation, l’intégration, la main-tenance et réduit sensiblement le temps d’immobilisation: le chargement du ruban est plus intuitif, le remplacement des courroies peut être effectué en quelques minutes sans devoir accéder à l’électronique de l’imprimante, le capot à large ouverture, totalement hermétique facilite le nettoyage et le remplacement de la tête d’impression. Il protège l’électronique dans des environnements de sites de production. Un nouvel écran de contrôle détachable peut être déporté et incliné. Il offre ainsi plus de possibili-tés de positionnement pour une utilisation et une intégra-tion plus faciles sur la façade de la machine de dépose. Enfin, le système existe en deux versions – droite et gauche – en deux résolutions – 200 et 300 dpi et en deux largeurs d’impression 4 et 6.

• Logiciels

beCPG. Nouvelle solution PLM

La jeune start-up beCPG lance une offre PLM Saas innovante pour les entre-prises de l’agroalimen-taire. Le Product Lifecycle Management (PLM) est un logiciel dont le but est de créer et maintenir les produits tout au long de leur cycle de vie, depuis l’éta-blissement du cahier de charges et de services associés jusqu’à la fin. beCPG est une solution entièrement en ligne (plate-forme Cloud). Cette solution s’adresse aux industries des biens de grande consommation telles que l’agroalimentaire et la cosmétique, avec un référentiel produits, un logiciel de formulation recette, la génération et la gestion documentaire de fiches produits, de l’analy-se décisionnelle et des processus métiers de gestion de projet (études de faisabilité, développements de nouveau produit...). A noter que l’offre de beCPG est intégrée avec Google Apps.

Logaviv. Gestion des risques marché

Logaviv a développé des logiciels et solutions informa-tiques dédiés à la gestion des risques de marché. Les logiciels WS/D Master, Wpriop et Cleax s’adressent aux acteurs des secteurs de l’agriculture et de l’énergie.WS/D Master est une plateforme d’informations de marché. Le logiciel offre un accès rapide, complet et convivial à l’information de marché en temps réel. Wpriop permet de gérer de manière consolidée l’intégralité d’un portefeuille de positions commerciales (futures, physi-ques, options, produits structurés). Il intègre un système « mark-to-market » permettant de revaloriser l’ensemble des positions à tout moment en fonction des évolutions du marché. Il permet aussi de visualiser graphiquement une position et d’anticiper l’évolution des indicateurs. Enfin, Cleax, un outil d’aide au contrôle des positions futures, il permet de récupérer automatiquement les contrats exécutés avec un compensateur et de vérifier l’état financier des positions futures par contrôle croisé.

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Qualité

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Conception des locauxLes portes industrielles Que ce soit pour isoler une zone sensible ou protéger un local, les portes représentent un élément à part entière dans la conception d’un local industriel. Ergonomie, entretien, solidité et sécurité, … représentent un bon nombre de critères incontournables.

Siham HAMDI

Dans l’industrie agroalimentaire, il existe toute une variété de portes sur-mesure et adaptées à différents locaux industriels. Outre le de-sign, la pose d’une porte doit tenir compte d’un certain nombre de paramètres importants tels que la robustesse, l’isolation thermique

et phonique, le respect des normes de sécurité et la protection du personnel des éventuels accidents ou blessures, sans oublier les mesures d’hygiène qui ne doivent pas être négligées. Les portes industrielles se déclinent en une large gamme, dont voici quelques unes adaptées au secteur agroalimentaire.

Portes sectionnelles Largement utilisées en industrie, les portes sectionnelles s’adap-tent à différents types de locaux industriels, tels que les entrepôts, les centres logistiques et autres zones. Ces portes comportent un tablier constitué de panneaux sandwichs isolants qui peuvent être munis, dans certains cas, d’anti-pince-doigts pour optimiser la sécurité du personnel, et d’une quincaillerie renforcée si les portes sont de grande largeur ou exposées aux vents. Elles peuvent être manuelles ou motorisées. Les portes sectionnelles peuvent comporter un portillon pour les entrées et les sorties du personnel, ainsi que des hublots. Elles peuvent égale-ment être vitrées.

Portes coulissantesGénéralement isothermes et essentiellement utili-sées pour les ouvertures des chambres froides, les portes coulissantes sont conçues à partir d’une structure de profilés en acier et peuvent être en tôle laquée ou en poly-ester. Leur isolation est assurée par une injection de mousse polyuréthane. L’ouverture et la fermeture

des portes coulissantes s’effectuent grâce à un passage de rail et une poi-gnée de décollement. Elles peuvent également intégrer un portillon pour le personnel.

Portes coupe-feu

Dans l’industrie agroalimentaire, l’enjeu sécuritaire est également important. C’est pour cette raison que les fabricants ont pensé à concevoir des portes coupe-feu, dont le rôle consiste à résister au feu et à éviter la propagation des flammes dans le local, voire à ven-tiler certains espaces clos. En effet, « les portes coupe-feu comportent une plaque de laine de roche qui protège contre le feu », explique Mehdi El Boukili, Directeur Com-mercial de la société Khouchar, fabricant marocain de portes in-dustrielles. De plus, elles sont do-tées d’un mécanisme activé par un système automatique de détection incendie, qui permet leur fermeture automatique en cas de besoin. Leur résistance se situe généra-lement entre 30 et 120 minutes, pour une température pouvant aller jusqu’à 800°C. Ces portes sont par ailleurs munies d’un joint intumes-cent qui se dilate jusqu’à 25 fois sa taille à partir de 150°C environ, afin d’assurer l’étanchéité de la porte. Enfin, les portes coupe-feu doivent faire l’objet d’un certificat coupe-feu prouvant leur conformité.

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Portes à lanières Les portes souples à lanières permettent d’effectuer des sépara-tions entre les différentes zones de l’industrie, et sont préconisées dans les chambres froides où elles permettent d’améliorer l’iso-lation et de maintenir le froid. Outre la préservation de la chaleur, ces portes souples permettent de réduire les coûts d’éclairage grâce à la transparence des lanières, et peuvent assurer égale-ment une protection anti-bruit et anti-poussière.Généralement fabriquées en PVC (polychlorure de vinyle) et prédécoupées, les lanières sont suspendues à un support autoportant ou à un rail coulissant. Elles se déclinent en deux qualités : standard, pouvant résister de -10 à +55°C, et polaire, destinée à des températures allant de -25 à +5°C. « Toutefois, elles ne doivent pas échapper au programme de nettoyage et désinfection des locaux, afin d’éviter tout dépôt de crasse et toute contamination », insiste Mehdi El Boukili. Amovibles, elles peuvent par ailleurs être ajoutées ou retirées, et doivent être régulièrement remplacées.

Portes va & vient

Fabriquées en polyéthylène et hydrofuges (préservent de l’humidité), les portes va & vient sont conçues de façon à résis-ter aux chocs et aux passages intensifs. Elles sont utilisées dans de nombreux locaux industriels agroalimentaires, notamment les abattoirs, les cuisines profession-nelles et industrielles, les boulan-geries, etc. Au niveau sécurité, ces portes sont munies d’un anti-pince-doigt avant et arrière, ainsi que d’un oculus ou hublot, afin d’éviter toute collision pour le personnel circulant dans les deux sens.

Portes souples rapidesLes portes à effacement ou à enroulement rapide sont d’utilisation intérieure et s’adaptent à des applications où le flux de circulation est important. En effet, grâce à leur rapidité d’ouverture, elles sont adé-quates pour les passages fréquents dans des zones réfrigérées ou chauffées, et limitent les déperditions d’air. Leur vitesse d’ouverture et de fermeture peut varier de 0,5 m/s à 1 m/s. Ces portes sont constituées d’une structure autoportante en acier com-portant deux montants verticaux et d‘une traverse en acier qui sup-porte le tambour d’enroulement du tablier. Ce dernier est généralement fabriqué en PVC, et assure une bonne isolation en position fermée. Par ailleurs, les portes à enroulement rapide peuvent être équipées d’un contrepoids qui va permettre leur ouverture totale en cas de cou-pure de courant.

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Marchés

FOOD MAGAZINE N° 50 15 Déc. 2012 - 15 Janv. 2013 48

Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

Chips et snacksUn marché croustillant En quelques années au Maroc, le marché des snacks salés, notamment celui des chips, a connu un véritable boost, faisant de ces produits des aliments très consommés, qu’ils soient de fabrication locale ou importée.

Siham HAMDI

Produits modernes, les chips, qu’elles soient fabri-quées à base de pomme de terre ou de maïs, jouis-

sent d’une importante consomma-tion au Maroc, et constituent, pour les professionnels de ce secteur, un segment appelé à se développer. Un marché en forte hausse, comme l’assure une société importatrice de chips et le confirme à son tour une entreprise distributrice.

Des chips pour tous les goûtsLargement présentes sur le réseau traditionnel et moderne, les chips n’en restent pas moins diversifiées, répondant ainsi à une demande du consommateur toujours désireux de découvrir de nouveaux pro-duits. « Le marché des chips est un marché d’impulsion. Il faut rester à l’écoute du consommateur », affirme un distributeur de chips.Sel, paprika, onion cheese... A ces saveurs classiques que l’on rencon-tre souvent au rayon des snacks, se sont ajoutés de nouveaux goûts

comme le barbecue, le chili, le pou-let rôti… invitant le consommateur à découvrir des saveurs originales, exotiques, méditerranéen-nes, etc., et permettant de déceler ainsi ses tendances gustatives. Dans ce cadre d’ailleurs, une étude réalisée par Innova a montré que l’innovation dans le secteur des chips dans le monde se traduit aujourd’hui par l’utilisation de plus en plus importante de formu-lations d’ingrédients et d’arômes complexes, telles que les saveurs indien-nes (Tikka Mas-sala), africaines (Chakalaka), ou variétés de

champignons, etc. Sans oublier les produits light pauvres en sel par exemple, destinés à une catégorie de consommateurs spécifiques. Des emballages tendanceDisponibles sur les rayons avec différents grammages, les chips se présentent généralement dans un conditionnement commun : les sachets ou sacs en aluminium ou en papier. Or, le marché s’est doté, vers la fin des années 90, de quelques nouveaux emballages, comme les fameuses boîtes cylindriques, en petits ou grands formats, ou encore les barquettes conditionnées à leur tour dans des emballages en carton. Un concept innovant qui garantit par la même occasion la qualité des chips et évite leur effritement. Par

ailleurs, selon Euromonitor Interna-tional, les nouveaux produits conti-nuent à être lancés dans des petits

2006 2007 2008 2009 2010 201119,9 23,5 27,9 32,8 38,5 45,4

Ventes de snacks au Maroc (en millions de Dollars US)

Source : Euromonitor International

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Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

Produit

FOOD MAGAZINE N° 50 15 Déc. 2012 - 15 Janv. 2013 49

conditionnements destinés aux

enfants, consom-mateurs friands de ces produits. Dans ce cadre, certains importateurs ou producteurs de chips incluent aussi dans leur gamme des produits sous forme de figurines par exemple, spé-cialement destinés aux enfants.

Il n’y a pas que les chips !Outre les chips, la gamme des snacks salés est large et comporte égale-ment des produits à ne pas oublier, comme les sticks et les bretzels, les graines

(pépites, pois chiches,…) ou encore les fruits secs salés, qui constituent aujourd’hui un produit de plus en plus présent sur les rayons et de plus en plus consommé. « Notre gamme de snacks salés se compose aujourd’hui d’une dizaine de pro-duits, allant des noix de cajou aux cacahuètes grillées, salées ou en-robées, avec différents parfums », indique à titre d’exemple un impor-tateur de chips qui distribue égale-ment des fruits secs conditionnés. Ce dernier ajoute que ces produits « constituent, pour notre gamme de produits, un complément à nos gammes de chips, nécessaire pour

2012 2013 2014 2015 2016 2017Tous types de snacks 58,9 68,0 78,4 90,5 104,1 119,4

Chips/Crisps 12,9 15,2 17,9 21,0 24,4 28,3

Snacks extrudés 39,4 46,0 53,6 62,3 72,3 83,5

Fruits secs 4,9 5,1 5,2 5,4 5,5 5,7

Bretzels 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8

Chips de maïs/ Tortilla 0,9 1,0 1,0 1,0 1,0 1,1

Estimations des ventes de snacks au Maroc (en millions deDollars US)

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tout consommateur désireux d’avoir des produits de qualité. » Décortiqués, grillés, salés et condi-tionnés sous-vide, les fruits secs sont prêts à l’emploi pour le consom-mateur. D’autre part, la gamme comprend aussi les snacks extrudés soufflés, fabriqués à base de maïs et géné-ralement aromatisés et conditionnés comme les chips. Dans ce contexte, certains industriels ont repensé l’em-ballage de leurs produits, notamment pour les petits grammages. C’est le cas de la société Kool Food par exemple, qui produit des snacks à base de maïs en petits grammages (18g et 25g). « Le packaging a été conçu et développé de façon à faciliter la consommation et ne pas se salir les mains, l’astuce étant de soulever le pro-duit », explique Salma Lahlou, Responsable Marketing et Commerciale de

Koolfood.

Les difficultés du marchéMalgré son évolution, le secteur des snacks salés doit faire face à certai-nes difficultés, outre la concurrence ou encore la contrebande, notam-ment en ce qui concerne les fruits secs. « Le marché des snacks est historiquement plus dominé par les importations espagnoles », ajoute Salma Lahlou. A ceci peuvent s’ajou-ter d’autres contraintes, notamment pour les importateurs : le contrôle sa-nitaire, la vérification des exigences sanitaires, des mentions légales, de la date de péremption, etc.

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Marchés Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

Produit

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Fiche marchéLe saumon Le saumon est un poisson à la chair rose orangée qui appartient à la famille des salmonidés. Son nom vient du latin salmo et veut dire ‘‘qui saute’’. Le saumon norvégien est reconnu mondialement et représente 80% de la production mondiale.

Meriem EL HASSOUNI

On distingue deux caté-gories de saumon : le saumon du Pacifique (qui regroupe les saumons

royal, rouge, argenté et keta) et le saumon de l’Atlantique (Salmo Salar), dont la chair rose est délicieu-sement parfumée, et ne présente aucun défaut et aucune blessure. La plupart des saumons fumés sont issus du « Salmo Salar ». « C’est la variété de saumon supérieure qui convient le mieux à la fumaison », souligne Adnane Benbrahim, Direc-teur Général de Scandimar. Ce type de saumon se présente en différen-tes tailles: 1-3 Kg/pièce destiné à la consommation directe, 4-5 Kg, très festif, destiné au fumage et enfin un calibre de 6-7 Kg, pour la restauration japonaise pour faire des sushis. Se-lon Rachid Slaoui, Directeur Général de l’Assiette Nordique, « le saumon d’élevage reste le plus demandé.

La traçabilité du produit garanti sa bonne qualité. »

ConsommationLa chair du saumon est d’un blanc rosé qui s’accentue par la cuisson. Il se consomme générale-ment cuit entier dans de l’eau salée. Il est accompagné le plus habituellement d’une sauce. Il se mange également fumé, salé ou en conserves.

ConservationLe saumon est un produit périssable. Il peut être conservé 24 heures à 4°C dans le réfrigérateur, à condition de l’embal-ler hermétiquement.

Il peut également être congelé à -18°C, et conservé 1 mois. « En général, en rayon, la DLC du sau-mon frais conditionné sous vide est de 7 jours et celle du saumon fumé est de 41 jours. », souligne Adnane Benbrahim

Valeur nutritiveRiche en protéines (16 à 18 g/ 100 g), le saumon frais constitue, comme la majorité des poissons, une bonne alternative à la viande ou aux œufs. Sa teneur en lipides (8 à 10 g/ 100 g) le classe parmi les poissons « demi-gras », voire « gras », mais ses graisses sont surtout insaturées, contrairement à la viande. Ses lipides contiennent des vitamines liposolubles, notam-ment A et D. Il contient également du phosphore (environ 300 mg/ 100 g). En conserve au naturel, sa composi-tion diffère peu du saumon frais, mis à part sa teneur en sodium (540 mg de Na/ 100 g). Fumé, le saumon est plus riche en protéines (24g/100 g).

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Marchés Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

Distribution

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AtacadaoNouvelle enseigne du groupe Label’Vie Quelques mois après le lancement du concept Carrefour Maxi, le groupe Label’Vie continue sur la voie du concept « hyper cash », offre à bas prix à la fois pour les professionnels et les particuliers. Cependant, la conversion des entrepôts Metro se fera désormais sous l’enseigne Atacadao. Explications.

Florence CLAIR

Le groupe Label’Vie vient d’annoncer la conversion des magasins Metro de Fès, Oujda et Tanger au format

« hyper cash » et sous l’enseigne Atacadao. « Cette première vague de déploiement fait suite au franc succès rencontré par ce concept dans le point de vente de Carrefour Maxi Casablanca Aïn Sebâa, conver-ti le 15 mars dernier », indique le communiqué de l’enseigne. Ce point de vente passera d’ailleurs lui aussi passé sous enseigne Atacadao.

Un concept né au BrésilRappelons qu’Atacadao, enseigne du groupe Carrefour, est née au Brésil il y a plusieurs décennies. C’est un concept alliant les atouts de la vente en gros et de l’hypermarché, attractif et rentable grâce à ses prix bas et son assortiment adapté à tous les profils de clientèle, particuliers comme professionnels. Le groupe Carrefour a d’ailleurs déployé cette enseigne hors du Brésil, en Colom-bie en 2010 tout d’abord, puis en Argentine en 2011. C’est donc au tour du Maroc désormais.Mais opter pour ce nom d’origine bré-

silienne ne risque-t-il pas de dérouter le consommateur marocain ? Nous avons interviewé Riad Laissaoui, Directeur Général Adjoint du groupe à ce sujet (voir ci-dessous). Apparem-ment, Label’Vie a donc bien étudié la question.

Objectif : être l’enseigne la moins chère du marchéSelon Label’Vie, le format « hyper cash » est parfaitement adapté au marché marocain, résultats du

Trois questions à Riad Laissaoui, Directeur Général Adjoint du groupe Label’Vie

- Pour quelles raisons avoir choisi Atacadao plutôt que Carrefour Maxi ?Atacadao est l’enseigne de Carrefour pour le concept « Hyper Cash ». Carrefour Internatio-nal voulait internationaliser le concept et avait décidé de « franciser » l’enseigne mais ils se sont vite rendu compte qu’ « ATACADAO » a une histoire vieille de 50 ans (il suffit de taper ce nom sur internet pour s’en rendre compte).Par ailleurs, en ce qui nous concerne, nous n’avions apposé Maxi que sur un seul magasin test et seulement pendant quelques mois, donc ce n’était pas si gênant de changer d’enseigne.

- Ne craignez-vous pas une certaine incompréhension du consom-mateur marocain vis-à-vis de ce nom brésilien ?Avant de décider ce changement d’enseigne, nous avons réalisé plu-sieurs focus groupe et, de manière surprenante, la nouvelle appellation Atacadao ne choquait pas du tout ; au contraire les participants trouvaient que phonétiquement cela sonnait comme « TKADAOU » (c’est-à-dire « faites vos courses » en arabe dialectal).

- Comment allez-vous communiquer sur ce nom pour lever les éven-tuelles difficultés ?Nous ne voyons aucune difficulté. Le concept est extraordinaire et récent au Maroc et nous sommes persuadés que c’est le concept qui fait la renommée de l’enseigne et non l’inverse.

premier Carrefour Maxi à l’appui. Il permet en effet de continuer à servir la clientèle professionnelle de Metro, tout en s’adressant aux familles ma-rocaines à la recherche des prix les plus bas. La prochaine étape sera la conversion des Metro de Salé, Marrakech, Agadir et Casablanca Bouskoura, prévue en mars 2013. Ambition affichée du groupe :faire d’Atacadao le distributeur alimentaire le moins cher du marché marocain !

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Demandes d’emploi

FOOD MAGAZINE N° 50 15 Déc. 2012 - 15 Janv. 2013 53

Page 54: FOOD Magazine N°50 - Décembre 2012

MarocMarchés

Mar

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Donnez de la visibilité à vos produitsEnvoyez vos nouveautés à [email protected]

Cette sélection de nouveaux produits du Maroc est une veille marketing de FOOD Magazine.FOOD MAGAZINE N° 50 15 Déc. 2012 - 15 Janv. 2013 54

Samar Aux épicesCafé moulu épicé condition-né sous vide.Fabricant : Kraft Foods- Café, épices (cannelle, gin-gembre, carda-mome, girofle, muscade).- Epicerie.- Poids : 225 g.- Prix : 19,50 DH.

Cœur de LaitFromage fondu pour tartine. Nouvelle recette plus fondante en bouche et plus riche en bienfaits nutritionnels.Fabricant : Fromagerie Des Doukkala- Fromages, matière grasse, poudre de lait écrémé, protéines de lait, poudre de lactosérum, sels de fonte, épaississant (E407), sel, eau.- Crémerie.- Poids : 120 g.- Prix : 9,30 DH.

Aiguebelle Dessert Chocolat BlancChocolat blanc pour dessert avec une recette offerte.Fabricant : Compa-gnie Chérifienne de Chocolaterie

- Sucre, beurre de cacao, lait entier en poudre, matière grasse du lait, lécithine de soja, vanilline.- Confiserie. - Poids : 175 g.- Prix : 20 DH.

Trident Everlasting TropicalChewing-gum sans sucre avec édulcorants aromatisés aux fruits tropicaux. Fabricant : Cadbury Pologne- Edulcorants, base de gom-me, humectant E422, arômes naturels, arômes artificiels et identiques nature, acides (E330, E296), émulsi-fiants, colorant (extrait de paprika), antioxy-dant (E321).- Confiserie.- Poids : 1,9 g.- Prix : 1DH.

Or Blanc16 portions de fromage fondu. 50% de matière grasse.Fabricant : Prolainat- Fromage, beurre, poudre de lait écrémé, protéines de lait, sels de fonte E341, E450, E452.- Crémerie.- Poids : 240 g.- Prix : 18,50 DH.

Koolnut MaxiBarre cacaotée au goût noi-sette. Disponible en boite pré-sentoir contenant 24 pièces.Fabricant : Kool Food- Sucre, graisse végétale, poudre de cacao, émulsifiant, saveur vanille identique au naturel, saveur de noisette.- Références : 12 g, 27 g.- Confiserie.- Poids : 27 g.- Prix : 1 DH.

Maroc Gourmet Harira Soupe à la MarocaineBase concentrée prête à être cuisinée avec des ingrédients 100% naturels. Prête en moins de 30 minutes. 3 kg de Harira pour 5 à 8 personnes.Fabricant : Salvema- Tomates, oignons, pois chiches, lentilles, cé-leri, coriandre, huile d’olive, épices maro-caines, sel, poivre.- Epicerie.- Poids : 750 g.- Prix : 16,85 DH.

Rêve de nougat et caramel Les Chocolats AllierChocolat au lait fourré de nougat (28%) et de caramel (33%). Importateur et distributeur : Somathes- Sucre, sirop de glucose, poudre de lait entier et de lait écrémé, lactose, matière grasse de lait, graisse végétale, beurre de cacao, masse de cacao, émulsifiant (lécithine de soja E322), sel, albu-mine d’œuf, protéine de lait hydrolysée, arôme (éthyl vanilline).- Références : nougat – caramel, caramel.- Biscuiterie.- Poids : 56,4 g.- Prix : 6 DH.

Bimo Merendina Choc’OlaitGénoise cacaotée fourrée au lait et enrobée au cacao. Nouvelle recette plus tendre.Fabricant : Bimo- Sucre, graisses végétales hydrogénées, farine de fro-ment, œufs, cacao en poudre, sirop de glucose, glycérine, lactosérum, sorbitol, huile de soja, poudre de lait écrémé, émulsifiants, sel, poudres le-vantes, acide citrique, sorbate de potassium, arôme artificiel, acide sorbique, acide tartrique E334, gomme de xanthane E415. - Biscuiterie.- Poids : 40 g.- Prix : 2 DH.

Knorr Assaisonnement pour Le PouletAssaisonnement en poudre pour poulet thym et sésame avec un sac de cuisson au four inclus. Sans conservateur.Fabricant : Besan Besin Sanayi ve Ticaret pour Unilever- Mélange d’épices (poudre de piment rouge, sésame 11,4%, thym 5,9%, coriandre, poivre noir), sel, amidon de maïs, sucre, poudre d’ail séché, poudre de vinaigre, grais-se de palme hydrogénée, arôme naturel d’oignon rôti.- Epicerie.- Poids : 35 g.- Prix : 9,50 DH.

Jaouda Lait entier UHTLait entier stérilisé UHT à 30 g/l de matière grasse dans un nouveau packaging plus pratique (brique et bouchon).Fabricant : Copag- Lait entier.- Références : lait entier, lait demi-écrémé, lait écrémé.- Crémerie.- Volume : 1 l.

Yacout 4011 Thé vert de ChineChumee suprême produit en République de Chine.Importateur et distributeur : Somathes- Chunmee suprême de chine.- Références : 1 kg, 500 g, 200 g, 100 g.- Epicerie.- Poids : 500 g.- Prix : 95 DH/kg.

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LancementsMonde

Mon

deCette sélection de nouveaux produits du monde est issue de la base de données INNOVA. FOOD MAGAZINE N° 50 15 Déc. 2012 - 15 Janv. 2013 55

FRANCEMyM&M’sM&M’s personnalisés à offrir à l’occasion de la Saint-Valen-tin ou pour d’autres évènements. Sélectionner 2 couleurs de M&M’s parmi les 15 disponi-bles, choisir une photo et un message et sélectionner le pack.Fabricant : Mars France- Confiserie.- Poids : 400 g.- Prix : 36,50 €.

Lune de Miel 100% pur et naturelMiel de Fleurs en flacon squeezable en format « nomade » à petit prix. Produit retenu par le SIAL Innovation 2012.Fabricant : Famille Michaud Apiculteurs- 100% miel.- Epicerie.

- Prix : 1 €.- Poids : 100 g.

Milka ToffeeBonbons Toffee alliant chocolat au lait et caramel avec un cœur de chocolat fondant. Fabricant : Mondelez International- Caramel 62% (sirop de glucose, sucre, lait écrémé sucré concentré, huile végétale hydrogénée, sirop de caramel, émulsifiant (E471), arôme, sel), chocolat au lait du pays Alpin 25% (sucre, beurre de cacao, poudre de lait écrémé, pâte de cacao, lactosérum en poudre, beurre concentré, émulsifiants (lécithine de soja, E476)), fourrage confiseur liquide au chocolat 13% (humectants (E420, E422), sirop de glucose, lait concentré sucré écrémé, chocolat noir 12% (pâte de cacao, sucre, beurre de cacao, cacao fortement dégraissé, beurre concentré, arôme, émulsifiant), huile végétale hydrogé-née.- Références : Toffee Classic, Toffee goût Noisette.- Confiserie.- Poids : 213 g.- Prix : 2,70 €.

Freixenet MiniBlack BrutCava (vin effervescent espagnol bénéficiant d’une AOP) dans une petite bouteille pratique avec une coupe à visser incorporée. Caractérisé par des bul-les fines et persistantes et une robe jaune pâle avec

des arômes fruités de pomme et de poire.- Cépages : Parellada 40%, Macabeo 35% et Xarel-lo 25%.- Références : MiniBlack Brut, MiniBlack Rosé.- Boissons.- Volume : 20 cl.- Prix : 6,90 €.

TUNISIENestle Nesquik Chocolate Spread

Crème de chocolat au lait à tartiner. Source de calcium.Fabricant : Nestlé

- Sucre, huiles végétales hydrogénées, graisse séchée de lait écrémé (9%), poudre de cacao (7%), lactosérum en poudre, pâte de noisette, carbonate de calcium, émulsifiant : lécithine de soja,

arômes : vanille et noisette.- Crémerie.- Poids : 400 g.- Prix : 3,09 €.

ROYAUME-UNITesco Multi Colored Confetti Confettis de sucre multicolores pour décorer les cakes.Fabricant : Tesco- Sucre, farine de riz, graisse végétale, épaissis-sant (gomme adragante), concentré de plantes (carthame, spiruline), colorants (riboflavine, anthocyanines, betterave rouge, mélange de caro-tènes), amidon de blé.- Epicerie.- Poids : 56 g.- Prix : 1,71 €.

DANEMARKHeinz Classic Lentil Soup Soupe de lentilles en conserve contenant 14% de légumes. Représente un des 5 fruits et légumes à consommer par jour.Fabricant : Heinz- Eau, lentilles 22%, carottes, tomates 5%, oignons, farine de maïs modifiée, farine de maïs, farine de blé, sel, extrait de levure, arômes, extraits d’herbe, extraits d’épices, herbes, arôme de fumée, épice.- Epicerie.- Poids : 400 g.- Prix : 2,68 €.

MEXIQUECentral Market Organics Italian Soda Soda aux arômes de pomme et poire en bouteille en plastique. Produit italien certifié bio.Fabricant : Heb Central Market- Eau gazéifiée, concentré de jus de poire et pomme biologiques, jus de pomme biologique, sucre biologi-que, arôme naturel de pomme, acide citrique, arôme naturel de poire, arôme naturel.- Boissons.- Volume: 1 l.- Prix : 1,19 €.

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Marchéswww.innovadatabase.com

Lancements

FOOD MAGAZINE N° 50 15 Déc. 2012 - 15 Janv. 2013 56

MondeTop 10 des tendances 2012 1ère partie

Grâce à son analyse continue au niveau mondial, Innova Market Insights a identifié les 10 tendances émergentes qui vont impacter l’activité nouveaux produits en 2013 et au-delà. Rappelons qu’Innova avait identifié avec succès l’émergence de la naturalité et de la durabilité dès 2008 et le retour à des allégations plus « soft » pour 2011. A l’image du vote californien sur l’étiquetage obligatoire des ingrédients OGM, qui a échoué de très peu, deux des tendances clés pour 2013 sont « Le consommateur conscient » et « L’émergence de failles ‘’naturelles’’ ». Voici la première partie de ce top 10.

Le rapport complet d’Innova Market Insights « Top 10 for 2013 » paraît dans l’édition de décembre 2012 d’Innova – Food and Beverage Innovation. Plus d’informations sur www.innovadatabase.com ou [email protected].

1. Le consommateur conscient

Les entreprises devront s’adresser à un client de plus en plus informé, très connaisseur en matière de valeur et de santé. L’industrie alimentaire devient étiquetée « Big Food », tout comme le tabac « Big Tobacco »,

et soumise à une pression croissante de lobbys de consommateurs et d’ONG. Les campagnes sur les médias sociaux deviennent plus fréquentes, plus organisées et plus réussies. Les appels à la transparence, la crédibilité et la responsabilité signifient que l’industrie devra s’adapter à cette nouvelle génération. Les célèbres Chefs comme Jamie Oliver contribuent à pousser ce message de transparence.

2. Embouteillage pour la santé

Il y a peu d’événements dans l’innovation alimentaire fonctionnelle : c’est comme si tout le monde tournait en permanen-ce autour des mêmes sujets en attendant que quelqu’un se lance. Les allégations santé « passives » (par exemple :pauvre en…, light, etc.) dominent. A la date du 14 décembre, les allégations santé non incluses dans la liste de l’Union Européenne des allégations approuvées devront avoir été enlevées des étiquettes. Les marques sont actuellement occupées soit à seri-ner le message santé de leurs principes actifs, avant que l’on ne permette plus ces allégations, soit à passer à des messages marketing adossés à des allégations autorisées (vitamine C par exemple). D’autres regardent les pays en voie de développement pour combler les déficits en micronutriments, mais en innovant très peu.

3. Grisonnant mais en forme

Avec une population vieillissante, nous faisons face à une bombe à retardement. Mais l’alimentation peut faire partie de la solution, le consommateur comprenant de plus en plus le rôle que peut avoir un régime sain sur l’allongement des années actives. Parallèlement, un nouveau groupe de consommateurs (12-25 ans) est beaucoup plus concerné par sa santé que les générations précédentes. Ils ont éprouvé l’impact d’une mauvaise hygiène de vie sur la santé de

leurs parents et sont moins enclins à faire les mêmes erreurs diététiques.

5. Dites « non »

Les allégations « free-from » deviennent un positionnement plus répandu. Le « sans gluten » est bien établi mais pas encore entièrement développé. D’autres allégations, comme l’absence de lactose, de produit laitier

ou de blé évoluent rapidement. La prise de conscience croissante du consommateur et les potentiels problèmes associés aux intoléran-ces nutritionnelles se sont combinés pour stimuler la disponibilité de ces produits. Le choix est un axe santé qui pourrait être démultiplié par des fabricants novateurs. De nombreuses alternatives plus saines surgissent maintenant pour faire face aux allergies, mais aussi comme options meilleures pour la santé, à l’image de la glace au lait de riz. Les produits « non » peuvent aussi englober le sans matière grasse, sans sucre et sans sel. Les options végétariennes ou sans viande s’étendent également à de nouvelles sous-catégories.

4. La protéine en surmenage

La tendance vers les allégations « riche en protéines » est tout juste en train de prendre de la vitesse, avec de nombreu-ses grandes marques adressant cet angle marketing. Nous voyons le futur marketing des yaourts grecs et des snacks carnés comme deux domaines jouant de ce positionnement. Des allégations protéine ont été enregistrées sur des mar-chés aussi divers que les boissons sportives, les pains, les bretzels, les soupes, les biscuits et même le ketchup. Une forte activité de dépôt de brevets a été rapportée dans la création de protéines alternatives qui voient au-delà des produits lai-tiers et la viande, pour combler le déficit attendu en protéines du fait d’une demande et d’une population croissantes au niveau mondial.

Les 5 tendances suivantes dans le prochain numéro.

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Hydratation et mode de vieNouveaux principes nutritionnels Le 23 novembre dernier, l’Association Marocaine des Boissons (AMB), qui regroupe les industriels des boissons sans alcool, a organisé un symposium à Casablanca autour du thème « Nouveaux principes nutritionnels en matière d’hydratation et de mode de vie : impact sur la santé ». Animé par des experts, cet événement avait pour objectif de partager les dernières informations scientifiques avec les professionnels de la nutrition, de l’alimentation et de la santé présents.

Florence CLAIR

La consommation en eau ne dépasse pas 0,7 litre d’eau par jour et par personne au Maroc. Un constat alarmant

lorsque l’on sait que les nutrition-nistes recommandent de boire au minimum 1,5 à 2 litres de boissons par jour ! Dr. Baha Rabi, Responsa-ble de la cellule préfectorale d’épi-démiologie de Casa Anfa, a ainsi rappelé que l’organisme consommait 2,5 L d’eau par jour. Les besoins en nutriment H2O sont satisfaits à hau-teur d’1 L par jour en moyenne par les aliments, notamment les fruits et légumes, qui sont les plus riches en eau, mais aussi les viandes et pois-sons, et à hauteur de 1,5 L par les liquides (eau, lait, café, thé, jus…).

Déficit d’hydratation au MarocConcernant les sources possibles, l’eau du robinet représente la solu-tion la plus économique, mais son goût pose parfois problème. Dr. Rabi suggère dans ce cas de l’aromatiser ou de la boire sous forme de tisane, thé ou café. Quant à l’eau en bou-teille, les Marocains n’en consom-ment que 11 L/hab/an, ce qui est très

peu en comparaison avec les Algériens (16 L), les Tunisiens (60 L) ou encore les Français (140 L). Outre les jus de fruits et légumes, les limonades et sodas proposent une alter-native rafraîchissante, éventuellement sans sucre et parfois énergi-sante grâce à la caféine que certains contiennent. « Ce sont des boissons

plaisir, à consommer avec modéra-tion », rappelle Dr. Rabi. Enfin, cette dernière a rappelé quelques conseils élémentaires : boire avant d’avoir soif, respecter ses besoins en fonc-tion de son âge et de sa condition, diversifier les sources d’hydratation, et enfin faire découvrir l’eau et ses propriétés aux enfants.

L’activité physique, « chemin vers la santé mentale »Ce symposium a également abordé un second thème, celui de l’impor-tance d’une activité physique mo-dérée et régulière pour prévenir un certain nombre de maladies et amé-liorer l’espérance de vie en bonne santé physique et mentale, les deux étant liées. « L’activité physique est différente de l’activité sportive. C’est une notion que nous avons mis du temps à comprendre et ce n’est que récemment que nous avons eu des données scientifiques sur le sujet », indique Dr. Patrick Serog, Médecin nutritionniste et membre du Co-mité scientifique de l’AMB. L’activité physique peut ainsi avoir lieu à tout moment de la journée, dans la vie

professionnelle et quotidienne.Obligatoire pour équilibrer la balance énergétique, l’activité physique doit en effet assurer 15 à 30% de la dé-pense énergétique quotidienne, sous peine de prendre du poids. De plus, selon le rapport 2012 de l’Académie de médecine française, 3 heures d’activité physique modérée par semaine, soit une dépense supplé-mentaire de 1.000 à 1.700 calories, permettent de diminuer de 30% la mortalité ! « Cela permet aussi d’augmenter l’espérance de vie et surtout en bonne santé », complète Dr. Serog.Jaâfar Heikel, Professeur en médeci-ne préventive et membre du Comité scientifique de l’AMB, a enfoncé le clou en présentant les résultats des dernières études scientifiques en la matière. Un exemple : 50% des can-cers pourraient être évités grâce à une alimentation saine et un exercice physique régulier. Au Maroc, l’IMC (Indice de Masse Corporelle) est passé de 23 en moyenne en 1980 à plus de 26 en 2008 et les maladies cardio-vasculaires sont aujourd’hui responsables de 40% de la mortalité. « Or, pour ces maladies, les facteurs de risque sont modifiables. Il ne faut pas croire que c’est un problème de pays industrialisés ; au contraire, nous n’avons pas les moyens de laisser faire ! », alerte Pr. Heikel, qui a également présenté une enquête montrant que 50% des jeunes Ma-rocains n’avaient aucune activité physique.En conclusion, tous les experts ont appelé les médecins à ne pas hésiter à prescrire l’hydratation et l’activité physique sur ordonnance !

• De g. à dr. : Pr. Jaâfar Heikel, Dr. Baha Rabi, Dr. Patrick Serog et Omar Bennis, Responsable Communication & RP de Coca-Cola.

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Nutrition

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Métiers de la distribution et protection des données personnellesChronique d’une mise en conformité annoncée…La portée de la loi n° 09/08 sur la protection des personnes physiques à l’égard des données à caractère personnel est actuellement insuffisamment évaluée par de nombreux opérateurs, notamment dans la distribution de marques, la restauration, l’hôtellerie, les sites internet de vente par correspondance. Ils ne pourront cependant faire l’impasse sur une mise en conformité.

Franck DAUTRIAConseil Juridique

Monceau Juridique & [email protected]

1. Au commencement, une directive de l’Union Européenne...Tout a commencé au nord de la Méditerranée en 1995, alors que la directive 95/46/CE du Parlement Européen disposait que « les Etats membres prévoient que le transfert vers un pays tiers de données à caractère personnel faisant l’objet d’un traitement, ou destinées à faire l’objet d’un traitement après leur transfert, ne peut avoir lieu que si, sous réserve du respect des disposi-tions nationales prises en application des autres dispositions, le pays tiers en question assure un niveau de protection adéquat. »La directive ajoutait : « Le caractère adéquat du niveau de protection offert par un pays tiers s’apprécie au regard de toutes les circonstan-

ces relatives à un transfert ou à une catégorie de transfert de données ; en particulier, sont prises en consi-dération la nature des données, la finalité et la durée du ou des traite-ments envisagés, les pays d’origine et de destination finale, les règles de droit, générales ou sectorielles, en vigueur dans le pays tiers en cause, ainsi que les règles professionnelles et les mesures de sécurité qui y sont respectées. »Cette directive allait progressivement être transposée en Europe dans les droits nationaux. Ainsi, en France, c’est essentiellement la loi du 6 août 2004 qui en assure la mise en œuvre.

2. Au Maroc, la loi n° 09/08…Ce vaste mouvement législatif allait bien évidemment avoir des consé-

quences sur la législation marocaine. Ce fut chose faite lorsque le Dahir n° 1-09-15 fut publié au BO du 5 mars 2009, promulguant la loi n° 09-08 re-lative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel.- Par données à caractère person-nel, la loi entend toute information, de quelque nature qu’elle soit et indépendamment de son support, y compris le son et l’image, concernant une personne physique identifiée ou identifiable.Est réputée identifiable une person-ne qui peut être identifiée, directe-ment ou indirectement, notamment par référence à un numéro d’identifi-cation ou à un ou plusieurs éléments spécifiques de son identité physique, physiologique, génétique, psychique, économique, culturelle ou sociale ; - Par « traitement de données à caractère personnel », la loi en-tend « toute opération ou ensemble d’opérations, effectuées ou non à

Monceau Juridique & Fiscal est un Cabinet de Conseil Juridique qui a notamment développé un département en matière de droit de la consommation et droit de la distribution. Il intervient en qualité de conseil et/ou de formateur auprès de groupes et acteurs reconnus du secteur de la distribution et de la grande distribution.

Marchés

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l’aide de procédés automatisés, et appliquées à des données à carac-tère personnel, telles que la collecte, l’enregistrement, l’organisation, la conservation, l’adaptation ou la modification, l’extraction, la consul-tation, l’utilisation, la communication par transmission, diffusion ou toute autre forme de mise à disposition, le rapprochement ou l’interconnexion, ainsi que le verrouillage, l’effacement ou la destruction ; »La loi met en œuvre un nombre important de mesures visant essen-tiellement à garantir et encadrer les conditions d’obtention, d’utilisation, de traitement, et de conservation des données personnelles.Par ailleurs, elle instaure un régime de déclaration préalable auprès de la Commission Nationale de Contrôle de la Protection des Données à caractère Personnel (CNDP), ainsi qu’un régime d’autorisation préalable dans le cas de données considérées comme sensibles.

3. Une mise en conformité réellement incontournable depuis le 15 novembre 2012…Toute personne physique ou morale traitant des données personnelles avait jusqu’au 15 novembre 2012 pour se mettre en conformité avec la loi.Face au développement des pres-criptions légales et réglementaires, il est parfois avancé que certaines lois ne sont pas toujours appliquées au Maroc… Mais il n’est pas douteux que celle-ci le sera, car à défaut, ce sont entre autres tous les trans-ferts de données nécessaires à des secteurs entiers tels que l’offshoring, les call centers, qui seraient remis

en cause. Pour que les transferts de fichiers de données personnelles de la France, et plus largement de l’Europe, vers le Maroc, restent autorisés, celui-ci se doit de procéder à cette mise à niveau, ce qu’il entend manifestement faire.

C’est notamment ce que rappelait M. Said

Irhai, Président de la CNDP, en juillet 2011, évoquant « le label de ‘‘l’adéquation’’, par lequel les autori-tés européennes dans ce domaine reconnaissent la CNDP comme institution assurant une ‘‘protection suffisante et satisfaisante’’ des don-nées personnelles au Maroc. Lors-que cette qualité lui sera reconnue, les données à caractère personnel pourront librement circuler entre les pays de l’Union Européenne et le Royaume. » (1)

4. Des sanctions lourdes pouvant aller jusqu’à 300.000 dirhams…Les risques en cas de non confor-mité sont importants, et ce, depuis le 15 novembre 2012 : des amendes peuvent être infligées, pouvant aller jusqu’à 300.000 dirhams par infrac-tion, la saisie du matériel ayant servi à la commission de l’infraction, et dans certains cas un emprisonne-ment pouvant aller jusqu’à 2 ans…

5. Toutes les entreprises sont en pratique concernéesCette législation peut paraître abstraite. Mais le texte concerne un large spectre d’informations : noms, prénoms, adresses, dates et lieux de naissance, e-mails, numéros de téléphone, de fax, données biomé-triques, photographies, habitudes de consommation, localisations géogra-phiques, loisirs, CV, diplômes, for-mations, expériences, informations bancaires, revenus, dettes, numéros de cartes bancaires, origines racia-les ou ethniques, opinions politiques, confession, appartenance syndicale, données de santé, données généti-ques, infractions et condamnations, numéros de CIN ou de passeports,

etc.Dès lors, la loi va avoir un impact sur de nombreux réseaux de distri-bution alimentaire, mais également dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration, sur les sites de ventes internet, avec les e-mailings, les cartes de fidélité, les animations commerciales, les jeux concours, les listes d’abonnement à des périodi-ques, newsletters, les formulaires de commande, de réservation, etc.C’est donc la quasi-totalité des entre-prises qui est, de près ou de loin, concernée par la mise en conformité.

6. Des intervenants multiples et variésForce est de constater que de nom-breux intervenants proposent des mises en conformité. On voit cepen-dant mal comment celles-ci peuvent intervenir sans prendre en compte la dimension juridique de ce processus, et sans être à même de se pronon-cer sur les précédents internationaux européens.Par ailleurs, une simple mise en conformité n’est pas suffisante, mais doit s’accompagner d’actions de sensibilisation des cadres concer-nés, par une formation adaptée aux réalités de la société, tendant à une implication réelle et concrète des intervenants, et à la mise en œuvre d’actions récurrentes de vérification de conformité, et ce, afin de s’ins-crire dans un processus durable.

(1) L’Economiste 11 juillet 2011©

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Droit

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L’Entreprise du mois

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Depuis sa création en tant qu’entreprise d’exportation, la Société Industrielle de Conserve et Produits Agricoles (Sicopa) s’est développée jusqu’à se hisser parmi les sociétés pionnières dans le domaine de la conserve des produits végétaux. Elle consacre depuis 38 ans toute son expertise pour le rayonnement de ses produits à travers le monde. Une entreprise intimement liée à la nature, les produits du terroir constituant la base de ses gammes de produits.

Meriem EL HASSOUNI

1

2

SicopaUn rayonnement à l’international

Située dans le quartier industriel de Sidi Brahim à Fès, Sicopa, société spécialisée dans la trans-

formation des légumes, a été créée en 1974 par Abderahmane Ben-zakour Knidel. En 1981, ses fils ont repris les rênes. Depuis, une forte et nouvelle vision est apportée à l’entreprise, avec pour conséquence immédiate une croissance impul-sée par la nouvelle direction et une base stratégique. « Le com-portement des ex-gérants était un comportement de fabricants, avec une attitude spéculatrice. La société

avait un statut de fabricant et l’ex-portateur était la Société marocaine de Commercialisation et d’Exporta-tion », déclare Abdelhak Benzakour, Directeur Commercial de Sicopa. C’est à partir de 1981 que l’orien-tation de la société s’est tournée vers l’installation progressive d’une société industrielle : « nous sommes rentrés réellement avec une logique industrielle, avec des plans, des programmes, etc. », ajoute-t-il. Une histoire jalonnée de belles réussites. Sicopa a en effet mis en œuvre une nouvelle stratégie commerciale en améliorant ses exportations, puis-

que en 1992, l’entreprise conquiert des parts de marché en Amérique. En 2008, Sicopa passe dans le giron d’un fonds d’investissement, Maroc Invest, qui rachète la quasi-totalité de son capital. L’unité de production de Sicopa s’étend sur une superficie de 16.700 m2. La société dispose d’un autre site industriel de 6.400 m2 dont 5.000 m2 couverts abritant les zones de récep-tion, triage et calibrage des matières premières. Ces dernières sont stoc-kées dans des fûts avant d’être triées et calibrées.

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Sicopa

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2- Staff de l’équipe de Sicopa.

3- Salle de stockage.

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1- Sertissage de boîtes d’olives.

Export : la vocation de SicopaGrâce à sa politique commerciale, Sicopa affirme sa position de leader sur différents marchés. En effet, 99% de la production est destinée au marché international. A l’origine, la société transformait uniquement des olives et des câpres. « Quand je suis arrivé en 1981, la société faisait déjà de l’export », se remémore Abdelhak Benzakour Knidel. « Or, les câpres ne nous occupaient que de juin à octobre. Il fallait donc trouver d’autres activités pour remplir l’année. Les olives s’y prêtaient bien », ajoute t-il. Plus tard, la société a développé de nouveaux produits pour ses marchés. « Nous travaillons sur le mix de nos produits pour avoir le plus de pro-duits innovants à haute valeur ajou-tée », souligne Heuda Guessous, Responsable Commerciale chez Sicopa. En effet, l’essentiel de la pro-duction de l’entreprise est destinée aux États-Unis. Le reste est partagé sur une grande diversité d’autres

pays (France, Espagne, Italie, Aus-tralie, Inde…). Malgré les difficultés rencontrées en termes d’instabilité des devises, et de formalités admi-nistratives, l’entreprise continue à se développer à l’international. « A partir du moment, où nous faisons un planning prévisionnel de l’expédition à l’export, nous essayons toujours d’inclure des paramètres que nous ne contrôlions pas dans nos prévi-sions. Quand nous nous engageons à une date d’export, nous la res-pectons à 100% », explique Nadir Ahabchane, Responsable Logistique chez Sicopa. « Nous sommes pour le moment sur les cinq continents, et nous voudrions renforcer notre présence dans les pays actuels et conquérir de nouveaux marchés comme la Chine, la Russie, et l’Amérique latine », indique Heuda Guessous. Pour cela, la société est présente sur plusieurs salons inter-nationaux. « Nous participons aux foires et salons pour présenter nos produits et nouveaux produits, faire

de la veille commerciale et suivre le trend du marché. Les salons sont aussi l’occasion de revoir la majorité de nos clients. Nous participons à trois ou quatre salons par an : SIAL Paris, SIAL Montréal, ANUGA, Fancy food, IFE, Gulfood, PLMA… Le choix se fait en fonction du mix de chaque année. D’autres visites sont prévues », conclut-t-elle.

Une gamme autour des produits du terroir La variété des produits est égale-ment l’une des forces de Sicopa. Outre les olives (façon grecque,

Dates clés1974 : création de Sicopa 1992 : début de commercialisa-tion vers l’Amérique2008 : rachat de Sicopa par Ma-roc Invest2012 : certification Halal, IFS et BRC version 62012 : ISO 22000 en cours

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L’Entreprise du mois Sicopa

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4- Laboratoire d’analyses des matières premières et produits finis.

5- Mise en barquettes des mini- poivrons farcis.

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4 6

6- Site de réception des matières premières.

marinées en poches, standards, en saumures en boites et en poches…) et les câpres en bocaux, la société propose également des mini-poi-vrons (vides sucrés, farcis au fro-mage, thon, anchois) et des tomates séchées… mais aussi des légumes grillés en barquette. Une des innova-tions est par exemple le piment jala-peño en saumure, des olives rouges sous vide et d’autres recettes à base d’olives vertes, destinées particuliè-rement aux compagnies d’aviation. Pour cette entreprise, l’innovation autour des produits du terroir est un cycle qui ne s’arrête jamais. « Nous continuerons à mettre l’accent sur l’innovation de produits et à nous développer à l’international. Le tout dans un emballage bien conçu mettant ces produits en valeur », confirme Kenza Kabbaj, Responsa-ble Qualité chez Sicopa.

Un véritable engagement pour la qualitéSoucieuse de garantir le meilleur niveau de qualité de ses produits et la satisfaction de ses clients, Sicopa dispose d’une charte qualité interne répondant aux stricts critères en termes de qualité et sécurité alimen-taire. L’entreprise exportant la totalité de sa production vers l’étranger, elle

était donc déjà rompue aux normes de qualité exigées à l’international. Cependant, par souci de perfection, mais aussi face aux contraintes du marché mondial, l’entreprise a tout de même tenu à obtenir sa certifi-cation Halal en 2012. L’évolution constante des exigences clients l’im-pose : « la certification Halal est une exigence d’un client Australien. Nous devrons donc absolument répondre à sa demande. Satisfaire les besoins de nos clients est une évidence pour Sicopa. C’est même une absolue nécessité dans un environnement de plus en plus concurrentiel », indique Kenza Kabbaj. Mais ce n’est pas tout. La société est certifiée IFS (In-ternational Food Standard) et BRC (British Retail Consortium) version 6. Actuellement, l’entreprise a lancé une démarche de certification ISO 22000. Il s’agit d’une nouvelle étape pour la société, lui permettant d’être reconnue dans son secteur d’activité comme un acteur de tout premier or-dre et de travailler en toute confiance et transparence avec ses clients. La société dispose enfin d’un laboratoire d’analyses interne dédié au contrôle qualité (de la matière première au produit fini). Et pour poursuivre en-core plus son développement et faire face à une demande accrue, Sicopa

Chiffres clésSuperficie du 1er site : 16.700 m2 dont 5.500 couvertsSuperficie du 2ème site : 6.400 m2 dont 5.000 couvertsSuperficie de la nouvelle usine : 60.000 m2

Chiffre d’affaire : plus de 140 millions de DirhamsCapacité de production des oli-ves : 10.000 T/anCapacité de production des câ-pres : 1.000 T/anCapacité de production de la tomate séchée : 1.500 T-2.000 T/anCapacité de production des autres produits : 400 T-500 T/an250 employés permanents150 employés saisonniers

construira une nouvelle usine sur une superficie de 60.000 m2 à l’Agro-polis de Meknès. Cette dernière est profilée pour intensifier les exporta-tions et doubler les volumes. L’usine produira les mêmes produits que son aînée, Sicopa, avec un changement industriel, « les plans sont en cours, nous sommes au début de ce grand projet », conclut Abdelhak Benzakour Knidel.

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FOOD Mondain

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Remise du prix « Pionniers de la Responsabilité Sociétale des Entreprises et de l’Economie Verte en Afrique » à Cosumar, lors du Forum International de la RSE, les 21 et 22 novembre 2012 à TunisDe g. à dr. : Mohamed Aziz Derj, Directeur en Charge du Développe-ment Durable du Groupe Cosumar, et Gilles Lhernould, Senior Vice–Président RSE chez Sanofi France et membre du jury pour ce prix.

Inauguration du salon Dawajine, le 27 novembre 2012 à CasablancaDe g. à dr. : Ahmed Fadil, Secrétaire Général de la Fédération Interprofession-nelle du Secteur Avicole (FISA), et Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime.

De g. à dr. : Najib Chaoui, Directeur de la Fédération Nationale des Industries de transformation et de valorisation des produits de la Pêche (FENIP), et Rachid Chegdali, Chargé de mission de l’Association Natio-nale des Fabricants de Farine et Huile de Poisson (ANAFAP).

Cérémonie de remise des Morocco Awards, le 7 décembre à CasablancaDe g. à dr. : Jaafar Sbata, Directeur Général de Fandy (Trophée de la Marque de Fa-brique), et Abdelkader Amara, Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies.

Les 3 autres nominés dans la catégorie Marque de Fabrique (de g. à dr.) : Aziz Iqachaden, Directeur Général de Somadir (pour la marque Germa), Farah Hida, Directrice Marketing de Ci-truma (Marrakech), Salwa Idrissi Akhannouch, Présidente du Groupe Aksal et Présidente du jury, et Fouad Benzakour, Direc-teur Général de Super Cérame.

De g. à dr. : Lailla Sassi Oulahna, Directrice de myBio (Trophée de la Marque de Terroir), et Mohcine Jazouly, Président de Valyans Consulting et Président de la Com-mission Stratégie à la CGEM, membre du jury.

De g. à dr. : Sghir Bougrine, Président Directeur Général de Venezia Ice (Trophée de la Marque Emergente), et Khalida Azbane, Directeur Général de la société Azbane et membre du jury.

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Délices d’initiés

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Les managers qui bougent

EbertecLe successeur de Tony Lina-rès à la Direction Générale du groupe Ebertec a pris ses fonctions fin novembre. Il s’agit de Hachem Belghiti.

Banchereau MarocDécroche le label halal

Banchereau Maroc, filiale de Zalagh Holding spécialisée dans la fabrica-tion de charcuterie de volaille, vient de décrocher le label national Halal décerné par l’IMANOR (Institut Marocain de Normalisation). Banchereau Maroc devient ainsi la 3ème entreprise marocaine à obtenir ce label, après Sicopa et Agro-Food Industrie, et la 1ère au niveau de l’industrie des pro-duits carnés.

Agro Food IndustrieUne deuxième usine !

Après avoir développé une gamme complète de petits pots et compotes halal pour bébés, exportée dans plus de 15 pays, Agro-Food Industrie met la touche finale à une deuxième unité de production, toujours à Mar-rakech. Cette nouvelle usine fabri-quera dès janvier 2013 une gamme de céréales lactées. Particularités de ces produits : un fort enrichis-sement en vitamines et minéraux afin de lutter contre la malnutrition infantile au Maghreb et surtout en Afrique avec une déclinaison en sachets individuels prêts à l’emploi, dans lesquels il faudra juste rajouter de l’eau, évitant ainsi le recours à des ustensiles. Agro-Food Industrie s’adressera ainsi particulièrement aux pays en voie de développement ayant de très fortes carences nutri-tionnelles. Les 2 premières référen-ces seront disponibles en janvier au Maroc sous la marque Vitameal Baby Cereals et dès février à l’ex-portation. Pour rappel, Agro-Food Industrie réalise 80% de son chiffre d’affaires à l’export.

CommerceNouveau concept de « convenience store »

A Casablanca, un nouveau concept de commerce doit voir le jour en cette fin d’année. Basé sur le modèle « convenience store », ce point de vente regroupera en un même lieu la vente de différents produits et servi-ces facilitant le quotidien du consom-mateur, avec des achats rapides. Le store comprendra notamment un espace boulangerie/pâtisserie, un espace presse, un espace épicerie.

Arômes et colorantsUn nouvel acteur

Basée à Témara, Octopussy est une société spécialisée dans la production d’arômes et de produits pâtissiers. La gamme Hala’Rome, destinée aux particuliers, est composée d’arômes liquides en petit conditionnement de 30 ml, certifiés halal par des organismes français et pakistanais. Leur com-mercialisation a débuté mi-décembre dans le circuit traditionnel. Une mise sous blister est également prévue pour le circuit des grandes et moyennes surfaces dans un deuxième temps. Quant à la gamme Patisschef, il s’agit de produits destinés aux professionnels : nappages, arômes, colorants, glaça-ges, chocolat, etc.Présente au SIAL 2012, Octopussy exporte déjà ses produits aux Emirats Arabes Unis et en Afrique. Une certification ISO 9001 est en cours afin de démarcher d’autres destinations comme l’Europe.

ThéBientôt un nouvel arrivant sur le marché marocain ?

La Grande-Bretagne est l’un des grands spécialistes mondiaux du thé et l’une de ses grandes marques pourrait prochainement faire son apparition au Maroc. En effet, la société Ahmad Tea, basée à Londres, prévoit de pénétrer le marché marocain du commerce moderne et du CHR, et est actuellement à la recherche d’un distributeur local. La société, qui exporte déjà dans plus de 70 pays sur tous les continents, est spécialisée dans les mélanges haut de gamme.Estimant que les ventes de thé de grande qualité sont en hausse dans les supermarchés marocains, Ahmad Tea compte également s’appuyer sur l’émergence de la classe moyenne et de nouvelles habitudes alimentaires. « Le thé vert à la menthe est une institution au Maroc. Cependant, l’intro-duction d’une meilleure qualité et de plus de variétés (qui n’ont pas besoin de trop de sucre pour en cacher l’amertume) fera certainement le bonheur des buveurs de thé. Ils pourront ainsi faire l’expérience du vrai goût du thé vert », indique-t-on chez Ahmad Tea. A noter que l’entreprise propose, outre les thés verts, des thés noirs d’origine, des classiques anglais et des tisanes.

Produits du terroirBientôt un site marchand !

A l’initiative du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, les produits de terroir marocains seront désormais à la page grâce à la création d’un site internet dédié à leur commercialisation : www.eterroir.ma. Cette plate-forme proposera une large gamme de produits (huile, datte, rose, safran, clémen-tine, fromage de chèvre, argane… ) issue de coopératives et d’associations marocaines située dans l’ensemble des régions du Royaume. Actuellement, les parties prenantes seraient en discussion pour peaufiner le volet de la distribution. A suivre…

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