food magazine n° 62

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La recherche et la profession en Agriculture Biologique Un savoir Bio pour l’avenir Ingrédients Enzymes et produits carnés Eclairage des magasins LED : l’efficacité énergétique demeure un sujet majeur Fromadel 2014 : un nouveau souffle ! Interview « Aujourd’hui nous avons un pipeline prometteur constitué de projets de financement avec différentes entreprises marocaines du secteur agroalimentaire » Gilles Mettetal, Directeur du Département Agribusiness de la BERD ENTREPRISE DU MOIS MARCHES PROCESS RESSOURCES N°62 15 Janvier - 15 Février 2014 30 DH FOCUS Champions de l’agro Les 100 premières entreprises

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La recherche et la profession en Agriculture BiologiqueUn savoir Bio pour l’avenir

IngrédientsEnzymes et produits carnés

Eclairage des magasins LED : l’efficacité énergétique

demeure un sujet majeur

Fromadel2014 : un nouveau souffle !

Interview« Aujourd’hui nous avons un pipeline prometteur constitué de projets de financement avec différentes entreprises marocaines du secteur agroalimentaire »

Gilles Mettetal, Directeur du DépartementAgribusiness de la BERD

ENTREPRISE DU MOISMARCHESPROCESSRESSOURCES

N°62 15 Janvier - 15 Février 2014 30 DH

FOCUSChampions de l’agro

Les 100 premières entreprises

L’Interview Gilles Mettetal, Directeur du Département Agribusiness de la BERD

FOOD MAGAZINE N° 62 15 Janvier - 15 Février 2014 3

Aujourd’hui nous avons un pipeline prometteur constitué de projets de financement avec différentes entreprises marocaines du secteur agroalimentaire

Suite page 22-23

Initialement créée pour soutenir le développement des entreprises privées dans les pays de l’ancien bloc de l’Est après la chute du mur de Berlin, la BERD (Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement) a élargi son périmètre d’in-tervention en 2011 au pourtour méditerranéen. La banque, qui a déjà financé plusieurs projets dans l’agroalimentaire au Maroc, ne compte pas s’arrêter là. Gilles Mettetal, Directeur du Département Agri-business de la BERD, nous en dit plus.

FOOD MagazineTout d’abord, pouvez-vous nous présenter la BERD ?Gilles MettetalLa BERD est une institution finan-cière internationale qui intervient dans 34 pays situés dans l’ancien bloc de l’est et plus récemment dans la région SEMED (la région de la méditerranée du sud et orientale). Elle a commencé ses opérations en 1991, après la chute du mur de Ber-lin, sous la Présidence de Jacques Attali, avec pour vocation première le soutien à la transition d’économies planifiées vers des économies de marché et par là-même le support financier aux entreprises privées.Le capital de la Banque est consti-tué par 64 pays et deux organi-sations intergouvernementales actionnaires : la Banque Euro-péenne d’Investissement et l’Union Européenne. Le Maroc est à ce titre un des membres fondateurs de la BERD.Capitalisant sur son succès dans

le soutien du secteur privé dans sa région historique d’intervention, où la Banque avait déjà investi plus de 70 milliards d’Euros, la décision fut prise suite au printemps arabe d’étendre son mandat à la région SEMED. Le Maroc, l’Égypte, la Tunisie et la Jor-danie firent acte de candidature pour devenir bénéficiaires des finance-ments de la BERD en 2011.

Quelle est l’importance du dépar-tement Agribusiness au sein de la BERD ?Le secteur de l’industrie agroalimen-taire (« agribusiness ») a toujours joué un rôle central dans les activités de la BERD. En fait, avec 10% du volume d’affaires annuel en 2013, l’agribusiness est l’un des secteurs les plus importants en termes de volume. Depuis 1991, nous avons financé dans nos pays d’opération environ 500 projets au sein de la chaine agroalimentaire pour un mon-tant de 7,6 milliards d’Euros.Les clients, que la Banque finance

directement, incluent des entreprises locales dynamiques et solides, ainsi que les principaux acteurs régionaux et mondiaux du secteur : Danone, Coca Cola, Louis Dreyfus, Soufflet, Bel Fromageries, Bonduelle, Metro et Intermarché, pour en mentionner quelques-uns. Par ailleurs, la Ban-que a aussi mis en place dans la plupart de ses pays d’opération des lignes de crédit auprès de banques locales offrant un soutien financier aux agriculteurs de taille modeste et aux PME du secteur agroalimentaire.Notre équipe de 52 banquiers est connue pour son dynamisme et son esprit « orienté vers le client ». En 2013, nous avons signé 54 projets pour 872 millions d’Euros et levé plus de 110 millions d’Euros de co-financement par des banques commerciales.

L’ENTREPRISE DU MOIS

Bien que le marché marocain des fromages soit peu diversifié et dominé par le fromage fondu, qui est devenu un élément indispensable pour la table du petit déjeuner marocain, Fromadel met tout en œuvre pour améliorer les niveaux de consommation, la qualité de ses produits et diversifier l’offre, de façon à pouvoir satisfaire les attentes et les exigences des clients.

Fromadel2014 : un nouveau souffle !

52

Champions de l’agroLes 100 premières entreprises

FOCUS

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RESSOURCES

PROCESS

IngrédientsEnzymes et produits carnésLa viande acquiert l’essentiel de ses qualités organoleptiques - tendreté, saveur, succulence, jutosité… - au cours de la phase de maturation, transformation du muscle en viande, où les enzymes protéolytiques musculaires jouent un rôle primordial. Les enzymes contribuent également à dégrader les protéines et lipides en précurseurs d’arôme.

Après la mise en place en Europe, durant les dernières décennies, de programmes ayant pour objectif de promouvoir et de développer le secteur de l’agriculture biologique via des subventions, des actions d’assistance technique et de formation, le Maroc essaie lui aussi de suivre la tendance internationale, d’autant plus qu’il dispose de potentialités importantes dans ce domaine.

Pour sa 2ème édition, notre classement des « Champions de l’Agro » recense les 100 plus grandes entreprises du secteur des aliments et boissons au Maroc en fonction de leur chiffre d’affaires 2012. Ces 100 entreprises ont totalisé un chiffre d’affaires de quasiment 80 milliards de Dirhams, soit une progression de 27% en seulement deux ans.

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La recherche et la profession en Agriculture Biologique (1ère partie)

Un savoir Bio pour l’avenir

L’INTERVIEW3 Gilles Mettetal, Directeur du Département Agribusiness de la BERD

5 Editorial

6 Agenda

L’ACTU8 Maroc16 Monde18 Tableau de bord19 Veille R&D20 Veille réglementaire21 Page Bourse

SALON24 Interpack

PROCESS36 Emballage : Emballages pour confiseries et snacks40 Logistique : La formation42 Nouveautés : Solutions Fournisseurs

MARCHES44 Distribution : Eclairage LED46 Lancements Maroc48 Lancements Monde49 Lancements : Les tendances décryptées50 Droit : Associations de protection du consommateur

56 FOOD Mondain

58 Délices d’initiés

55 Bulletin d’abonnement

EditoN° 62 • 15 Janvier / 15 Fevrier 2014

Des entreprises milliardaires

Près d’une vingtaine d’entreprises milliardaires en Dirhams dans le secteur de l’Agro-industrie au Ma-roc en 2012, selon les derniers chiffres à notre dis-position. Et qu’est ce que cela aurait été si toutes les conditions nécessaires à leur développement étaient réunies ?

Le classement que nous publions dans le focus de ce mois montre l’énorme potentiel que recèle encore ce domaine. Malheureusement, l’Etat conti-nue à privilégier le court terme sous l’influence de ses besoins incompressibles de liquidités.

Le secteur continue à souffrir de la désarticulation entre l’amont agricole et la transformation. Si le premier bénéficie de toute l’attention du gouverne-ment à travers le Plan Maroc Vert, les doléances de l’industrie restent encore lettres mortes à l’ima-ge de la TVA ‘‘virtuelle’’ que réclame la FENAGRI. Pourtant, le secteur continue à croître malgré la crise et un environnement instable.

Le paradoxe est que, malgré cette croissance et des carnets de commandes bien remplis, beau-coup d’entreprises risquent de mettre la clé sous le paillasson. En cause, les délais de paiement qui continuent à s’allonger et les risques de dé-faillances en cascades qui en découlent. En effet, de plus en plus d’entreprises se substituent aux banques pour conserver leur part de marché et de-viennent ainsi vulnérables. Et la loi sur les intérêts de retard est inapplicable dans ces cas de figure. L’Etat a intérêt à purger les circuits de paiement car il est de sa responsabilité d’instaurer la fluidité de la circulation des liquidités dans l’économie et par conséquent de permettre aux entreprises de se consacrer à ce qu’elles savent faire le mieux : créer des richesses !

Toute l’équipe de FOOD Magazine se joint à moi pour vous souhaiter une très bonne année 2014.

Directeur de publicationRédactrice en chef

Adel AMOR

Directeur de publication

Agenda

Directeur de publicationAdel AMOR

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Responsable administratifZohra BENMESSAOUD

Direct : +212 22 54 47 [email protected]

Responsable de la rédactionAbdelaziz MEFTAH

Direct : +212 22 54 47 21 [email protected]

Rédacteur en chef adjointFlorence CLAIR

Direct : +212 22 54 47 [email protected]

Ont participé à ce numéroYasser BOUHLAL

Salah CHAKORCatherine CORNE AMRANI

Nabila LAHLOU Driss TERRABMarcel ZARDONI

PublicitéMorad ZLOURHI

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Mostafa BEN CHARFADirect : +212 22 54 47 24

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StagiaireKawtar SABIR

ComptabilitéAbdelaziz TOUHAM

Conception graphiqueYassine NASSIF

Samir AHCHOUCHDirect : +212 22 54 47 26

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Imprimerie IMPRIMAHD Casablanca

FOOD MAGAZINEUne publication de

Dossier de presse 15/08 Dépôt légal 0046/2008

.AVENUE DES F.A.R ,119Espace Sofia B1

CASABLANCA 20 000

Tél. : +212. 22 54 47 27Fax : +212 .22 44 14 05

[email protected]

Ce numéro a été tiré à 10.000 exemplaires

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JournalistesLoubna DISCO

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Assistante administrative Asmaa KHALIL

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Ont collaboré à ce numéroKamal CHRAIBIFranck DAUTRIAPr. Hakim GHALFIAmal MELLOUK

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ComptabilitéAbdelaziz TOUHAM

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FOOD MAGAZINEUne publication de

Dossier de presse 15/08 Dépôt légal 0046/2008

ISSN : 2028-0335AVENUE DES F.A.R ,119

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Tél. : +212 522 54 47 27Fax : +212 522 44 14 05

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Silvestri MediaL'info et + …

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Marocotel .......................................................................... 15Qualimag ...........................................................................11Silvestri Media ............................................................25, 57SNI ........................................................................................2Somathes .........................................................................59Steriflow ............................................................................ 13Swingevents ......................................................................41

• SalonsFruit Logistica 2014 (Berlin, Allemagne)5 au 7 févrierSalon international pour le marketing des fruits et légumes.

CFIA Rennes (Rennes, France)11 au 13 février 201418ème édition du salon, car-refour des fournisseurs de l’industrie agroalimentaire.

Salon International de l’Agriculture 2014 (Paris, France)22 février au 2 mars 2014Rendez-vous incontour-nable de l’élevage et de la génétique et vitrine excep-tionnelle pour les produits des terroirs, la gastronomie régionale et internationale, les grandes cultures et le tourisme vert.

Europain 2014 (Paris, France)8 au 12 mars 2014Salon bisannuel de la bou-langerie, pâtisserie, glacerie, chocolaterie & confiserie.

SIAG 2014 (Oran, Algérie)12 au 15 mars 2014 2ème édition du salon interna-tional de l’industrie agro-ali-mentaire.

Tavola 2014 (Kortrijk, Belgique)16 au 18 mars 2014Salon professionnel de l’alimentation fine et des produits frais.

Gulfood 2014 (Dubaï, Emirats Arabes Unis)23 au 27 février 2014Etalée sur 5 jours, Gulfood est une des plus grandes foires mondiales annuelles de l’industrie de l’alimenta-tion et du tourisme d’ac-cueil. C’est également une plateforme de commerce pour les exportateurs en quête de nouveaux ache-teurs du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Asie du Sud. L’édition 2014 devrait attirer quelque 69.000 visi-teurs commerciaux de plus de 152 pays ou régions et mettra en vedette plus de 4.200 exposants et plus de 20.000 marques internatio-nales.

EnviroMaroc 2014 (Casablanca, Maroc)26 au 28 mars 2014 6ème édition du salon maroco-allemand de l’environnement, rendez-vous international des spécialistes de la gestion et de la protection de l’environ-nement.

EDT Expo Turkey (Istanbul, Turquie)

27 au 30 mars 2014Salon des fournisseurs des services agro-alimentaires.

Food Expo (Kiev, Ukraine)9 au 11 avril 201420ème édition du salon internatio-nal dédiée aux fournisseurs et aux fabricants des aliments et des boissons.

Logismed 2014 (Casablanca, Maroc)6 au 8 mai 2014 3ème édition du salon annuel du transport et de la logistique pour la méditerranée.

Stevia Tasteful 2014 (Berlin, Germany)19 au 20 juin 20141er Salon international pour les produits et les nouvelles techno-logies de la Stevia.

CNR Gida (Istanbul, Turquie)12 au 16 septembre 2014Plate-forme ultime depuis 21 ans des professionnels de l’alimen-tation et des nouvelles technolo-gies agro-industrielles.

IFEA (Johannesburg, Afrique du Sud)5 au 7 novembre 20142ème édition du salon internatio-nal des aliments et des boissons d’Afrique.

• Evénements Swingevents 2014 (Casablanca, Maroc)29 mars 20143ème édition du trophée « Hôtelle-rie & Restauration et Loisirs » au Royal Golf d’El Jadida.

L’Actu

FOOD MAGAZINE N° 62 15 Janvier - 15 Février 2014 8

• Coca-ColaCoca-Cola Export Corpo-ration a reçu le 2ème prix de la catégorie « petite et moyenne entreprise » lors des Trophées des Meilleurs employeurs au Maroc, organisés sous l’égide du Ministère de l’Emploi et des Affaires sociales, avec la CGEM et l’AFEM, et qui distinguent les sociétés of-frant le meilleur environne-ment de travail et sachant attirer les talents.

• Dari CouspateLe CDVM a annoncé que Mohamed Khalil avait effec-tué le 23 décembre dernier un don de 75.900 actions Dari Couspate, franchissant à la baisse les seuils de participation de 33,33% et 20% dans le capital de ladite société. M. Khalil détient désormais 13,5% du capital.Parallèlement, Amine Khalil a reçu le 23 décembre 2013, un don de 42.723 actions Dari Couspate de la part de Mohamed Khalil, franchissant à la hausse les seuils de participation de 5% et 10% dans le capital. Il détient désormais 14,31% du capital de Dari Couspate et envisage de siéger au conseil d’administration dans le courant de l’année.

• Risques agricolesDu 29 au 31 janvier, les réassureurs se réuniront à Marrakech pour leur congrès international, organisé par le Centre africain des risques catas-trophiques et la Société centrale de réassurance. Au programme : partage d’expériences et inventaire des risques majeurs pesant sur le secteur agricole.

Responsabilité socialeCosumar et Lesieur Cristal parmi les 8 top performers de l’année

Leader international de l’audit et du rating de la responsabilité sociale des organisations, avec des bureaux à Paris, Bruxelles, Casablanca, Londres, Milan et Tokyo, l’agence Vigeo vient de désigner les 8 top performers en responsabilité sociale parmi les entreprises cotées au Maroc : BMCE Bank, Cosumar, Lafarge, Lesieur Cristal, Lydec, Managem, Maroc Telecom et SMI. Ces 8 entreprises ont recueilli les scores les plus élevés en 2013 sur les 22 critères du référentiel de Vigeo dans les domaines de la valorisation du capital humain, du respect des droits de l’homme, de la protection de l’environnement, de l’éthique des affaires, de l’efficacité et de l’indépendance de la gouvernance et de l’engagement sociétal.Si Cosumar faisait déjà partie des top performers distingués lors de la 1ère édition des Trophées en janvier 2012, Lesieur Cristal rejoint cette short-list cette année. Selon l’analyse de Vigeo, « la performance de Lesieur Cristal est une des plus probantes de la place en matière de sécurité des produits. » Un engagement traduit par la mise en place d’une politique et d’un département Qualité Sécurité et Environnement et par l’obtention des certifications ISO 9001 et IS0 22000 sur tous les sites. Quant à Cosumar, elle a été distinguée d’une part pour sa démarche de réduction des consommations d’eau et de protection de la ressource hydrique, l’une des plus avancées du Maroc, et d’autre part pour la sécurité du produit. Vigeo souligne notamment que Cosumar s’est doté d’objectifs précis en termes de consommation d’eau et de résultats probants : cette consom-mation a ainsi diminué de 20% en 2012 tandis que les rejets de polluants organiques dans l’eau étaient abaissés de 86%.Vigeo note par ailleurs que si le score moyen de la cote marocaine s’est amélioré, passant de 16,15/100 à 20,90/100, il reste peu élevé. Les entreprises marocaines sont par contre parmi les plus engagées en faveur de la RSE à l’échelle de l’Afrique, du Maghreb et du monde arabe. Fouad Benseddik, Directeur des Méthodes de Vigeo, souligne que : « les top performers du Ma-roc ont d’autant plus de mérite que ni la réglementation, ni l’opinion publique, ni les marchés ne les obligeaient à rendre compte de leur responsabilité sociale. »Prochain rendez-vous au printemps 2014, lorsque Vigeo dévoilera son nouvel indice des pays émergents, incluant les entreprises marocaines les plus performantes. Rappelons que Vigeo publie déjà, en partenariat avec Euronext, 7 indices dans le monde.

ZenataLe plus grand centre commercial du Maroc ouvrira en 2020

Marjane Holding, le groupe koweitien Al Futtaim, le groupe portugais Sonae Sierra et la Société d’Aménagement de Zenata (CDG) se sont associés pour construire le plus grand centre com-mercial et de loisirs du Maroc dans la ville nouvelle de Zenata. Doté d’une surface de vente de 90.000 m2, 245 magasins et 3.600 places de parking, le projet nécessitera un investissement de 1,6 Mrd DH et devrait ouvrir en 2020. 18 enseignes se sont déjà positionnées pour occuper les lieux, parmi lesquelles Marjane et le très attendu Ikea – dont le groupe Al Futtaim détient la fran-chise pour la région MENA. Prochaine étape : « la création d’une joint-venture qui développera le centre, dans les 2 mois qui viennent », nous annonce Sonae Sierra.

Euromed@TechnoparkBusiness Roadshow au Maroc

Anima Investment Network, Technopark et leurs partenaires européens et marocains organisent les 22 et 23 janvier 2014 à Casablanca l’événement « Euromed@Technopark ». Destiné aux en-trepreneurs, PME, investisseurs, centres de recherche ou cluster d’Europe, du Maroc et du Sud de la Méditerranée à la recherche de nouveaux marchés et d’opportunités d’affaires, l’objectif de ce business roadshow est de permettre aux participants de développer des partenariats dans les domaines commerciaux, technologiques ou encore R&D, et ce dans les secteurs à fort potentiel de croissance : agroalimentaire, technologies vertes et TIC. Au programme : un atelier euro-mé-diterranéen d’investissement et de coaching se tiendra le 1er jour, et un « pitching » (présentation express de startups et PME innovantes) sera organisé sur la 2ème journée, ainsi que des rendez-vous B to B.

Maroc

MEDZ Promotion des projets de l’Oriental

Suite à l’organisation en octobre 2013 d’une visite d’informa-tion au niveau de l’Oriental au profit de plusieurs fédérations professionnelles, MEDZ, filiale du Groupe CDG, a organisé le 12 décembre 2013 une 2ème journée pour les Chambres de Commerce et d’Industrie internationales au Maroc. Cette journée avait comme objectifs de présenter les atouts of-ferts par les projets de MEDZ dans cette région, qui s’inscrivent dans le cadre de la stratégie Med-Est, déclinaison régionale du Plan Emergence au niveau de l’Oriental. Ces projets sont, rap-pelons-le, la Technopole d’Oujda, l’Agropole de Berkane et le Parc Industriel de Selouane. D’autre part, les avantages offerts par le Maroc en général, en tant que terre d’accueil des inves-tissements étrangers, et par l’Oriental en particulier, en tant que territoire en pleine expansion économique, ont été également présentés à cette occasion.

Aïn SoltaneSoutient Bouchra Baibanou

Après avoir conquis le plus haut sommet africain, le Kiliman-djaro en mars 2011, le Mont Blanc, plus haut pic de l’Europe Occidentale, en juin 2011 et le Mont Elbrouz, toit de l’Europe en juillet 2012, Bouchra Baibanou, Alpiniste marocaine, poursuit son rêve et compte grimper le plus haut sommet d’Amérique du Sud, le Mont Aconcagua en Argentine, avec le soutien d’Aïn Soltane. A cette occasion, « je remercie tous ceux qui ont cru en moi et en particulier Aïn Soltane, sans qui cette belle aventure n’aurait pas été possible », se confie Bouchra Baiba-nou. Après cette étape importante, les prochaines conquêtes programmées en 2014 et 2015 sont le CarstenszPyramid en Indonésie, le Massif Vinson en Antarctique, l’Everest au Népal et le Denali en Alaska.

L’Actu

FOOD MAGAZINE N° 62 15 Janvier - 15 Février 2014 10

• SénégalLes 17 et 18 janvier 2014, la CGEM, conduite par sa Présidente Miriem Ben-salah Chaqroun, organise un voyage d’affaires au Sénégal à l’occasion de la 7ème conférence économi-que du FOGECA (Forum des opérateurs pour la garantie de l’émergence des économies africaines). La délégation compte une trentaine de participants, notamment du secteur agroalimentaire.

• Ministère des FinancesLe Ministère de l’Economie et des Finances a lancé la nouvelle version de son site web. A noter notamment des versions en amazigh et en espagnol, venant com-pléter le français et l’anglais, ainsi que de nouveaux e-services.

• AcimaL’enseigne de supermar-chés de Marjane Holding a ouvert fin 2013 son 36ème magasin. Situé à Kenitra et doté d’une surface de vente de 1.400 m2 et d’une galerie marchande de 4.100 m2, ce point de vente a nécessité un investissement de 120 MDH. 500 emplois directs ont été créés. Acima compte poursuivre son développe-ment à raison de 5 ouvertu-res par an sur les 5 prochai-nes années.

• Casa PortL’ouverture du centre com-mercial de la gare Casa Port est prévue pour le 2ème tri-mestre 2014. Sur les 4.400 m2 de surface commerciale, McDonald’s a déjà réservé deux locaux, dont l’un pour son enseigne McCafé, et Starbucks un local.

RhamnaJournée sur l’élevage ovin

« L’élevage ovin, levier économique prometteur de déve-loppement de la province », a été le thème d’une journée organisée le 12 décembre 2013 à Rhamna par la Direction Provinciale d’Agriculture. Présidée par le Gouverneur de la Province, cette rencontre, qui a rassemblé les produc-teurs, les développeurs, les chercheurs et les fournisseurs d’intrants d’élevage, a eu pour objectif d’échanger les expériences et de communiquer avec tous les partenaires du développement de la filière ovine. Il est à rappeler, que dans le cadre de l’agriculture solidaire prônée par le Plan Maroc Vert, la province de Rhamna connait l’opérationnalisation de 2 projets pilier II dans la filière de l’élevage ovin de la race Sardi avec une enveloppe budgétaire de plus de 76 millions de DH et 6.000 béné-ficiaires.

Club Halal ExportConférence-débat sur le marché du Halal

Le Club Halal Export a organisé le 13 janvier 2014 au siège de l’ASMEX une conférence-débat sur le thème « Le marché du Halal : Exigences réglementaires et opportunités à l’exportation ».Cette conférence a été animée par Najib Mikou, Président du Club Halal Export, Marc Des-champs, animateur du Club Halal Belge, Rachid Fetouaki, Docteur à Halal Control - Allemagne et Abderahim Taibi, Directeur Général de l’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR). L’objectif était de faire connaître la dimension et les opportunités qu’offre le marché mondial du halal, les réglementations et labels et surtout de faire le point sur la norme Halal des produits alimentaires, élaborée par l’IMANOR.

ADAValorisation des produits du terroir

L’Agence Nationale pour le Développement Agricole (ADA) a lancé le 13 décembre 2013 une vaste campagne de communication, soutenue par un plan pluri-média, pour développer la no-toriété et les ventes des produits du terroir marocain. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie Plan Maroc Vert, dans laquelle les produits du terroir sont présen-tés comme une alternative très prometteuse pour le développement local.Cette nouvelle campagne, signée « Terroir du Maroc. Notre richesse, notre fierté », vise à sensi-biliser sur la richesse que recèle le Maroc en produits du terroir, et sur l’importance de valoriser et de préserver un tel patrimoine. Elle vient accompagner la série de mesures mises en place par l’ADA pour inciter le consommateur marocain en général, et urbain en particulier, ainsi que les touristes cherchant des produits typiquement marocains, à consommer « Terroir ». Elle met l’accent également sur la labellisation de ces produits.

Fandy Maroc FarineAuditée et accréditée par l’ONSSA

La filiale du Groupe Anouar Invest, Fandy Maroc Farine, vient de détenir l’Autorisation Sanitaire de l’ONSSA suite à un audit mené sur l’application par Fandy des normes ma-rocaines, des conditions d’hygiène du personnel au sein de l’entreprise, des bonnes pratiques sanitaires, de la propreté des locaux et des procédures de nettoyage. L’audit a inclus également la salubrité des matières premières et des produits utilisés ainsi que leur traçabilité, sans oublier les modalités d’application des programmes d’autocontrôle. Fandy Maroc Farine devient ainsi la première minoterie marocaine à obtenir l’Autorisation Sanitaire de l’ONSSA, ce qui permettra de « satisfaire nos partenaires et pérenniser la compétitivité de notre entreprise » déclare Abbes Najmi, Directeur Général de Fandy Maroc Farine.

Maroc

FOOD MAGAZINE N° 62 15 Janvier - 15 Février 2014 11

Morocco-Awards 2013Titus et Zaman d’Or récompensées

La cérémonie de remise des Trophées de la 5ème édition des Morocco Awards, s’est tenue le 20 décembre dernier à la Biblio-thèque Nationale du Royaume à Rabat. Elle a été présidée par Moulay Hafid Elalamy, Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique et marquée par la présence de Mohamed Abbou, Ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de Mamoun Bouhadhoud, Ministre délégué chargé des petites entreprises et de l’intégration du secteur informel. Lors de la cérémonie, 7 entreprises parmi 63 ont été récompensées dont, pour l’agroalimentaire, Titus et Zaman d’or, distinguées respectivement en tant que ‘‘Marque qui se développe à l’international’’ et ‘‘Marque de Tradition’’. Les lauréats 2013 ont dû répondre à de nombreux critères de notation pour être sélectionnés, notamment la stratégie de développement et l’approche design de la marque et du produit, la politique marketing, ainsi que les indicateurs de l’entreprise et son développement à l’export. Notons enfin qu’un séminaire sous le thème « Marque et Design : les moyens de protection et de développement de l’image de l’entreprise » a été organisé par la même occasion. L’objectif était de mettre en exergue les outils de protection offerts par le système de marque et design et de souligner l’importance des stratégies de propriété indus-trielle dans le développement de l’entreprise ainsi que dans la création de valeur.

Tanger Med 2Cérémonie de signature des conventions de prêt et de garantie

Une cérémonie de signature a eu lieu le 17 décembre 2013 au siè-ge du Ministère de l’Economie et des Finances entre le Royaume du Maroc et le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (FADES). Cette cérémonie relative aux conventions de prêt et de garantie de la deuxième phase du projet Tanger Med, a été présidée du côté marocain par Mohamed Boussaid, Ministre de l’Economie et des Finances, en présence notamment du Minis-tre de l’Equipement, du Transport et de la logistique et du Direc-teur Général de la Société Tanger Med 2, et du côté du FADES par son Excellence Abdelatif Youssef Al Hamad, Directeur Général et Président du Conseil d’Administration du FADES.Selon M. Boussaid, Tanger Med 2 est le prolongement du port Tanger Med 1 et s’inscrit dans le cadre de la politique de dévelop-pement du pays et du renforcement des infrastructures de base dans les provinces du Nord. La capacité du port passera ainsi de 3 millions de conteneurs à 8 millions de conteneurs par an.

Centrale Laitière-DanonePrix Sehaty Fi Taghdiyati

La cérémonie de remise des prix de la seconde édition du Prix Sehaty Fi Taghdiyati a été organisée par Centrale Laitière-Danone le 23 décembre dernier en partenariat avec le Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle. Le prix Sehaty Fi Taghdiyati,

dont la seconde édition a été lancée en mars 2013 dans les établissements publics de l’enseignement scolaire primaire et secondaire au Maroc, a pour objectif de récompenser les enfants ayant le mieux traduit, en bande dessinée, les éléments retenus du programme nutritionnel Sihaty Fi Taghdiyati. Les dessins gagnants seront imprimés et distribués au niveau des bibliothèques de tous les établissements scolaires participants.

CondoléancesSuite à la disparition, à l’âge de 65 ans, de Mohammed Essalhi, fondateur du groupe céréalier du même nom, Silvestri Media adresse ses sincères condoléances à sa fa-mille, à ses proches et à ses collaborateurs. Il était associé d’Amoud et Kayna Group notamment.

L’Actu

FOOD MAGAZINE N° 62 15 Janvier - 15 Février 2014 12

• CRI MarrakechLe Centre Régional d’Inves-tissement de la région Tensift Al Haouz vient d’obtenir sa certification ISO 9001 v 2008, pour les prestations fournies à ses usagers.

• MCALe bilan du Millenium Chal-lenge Account est désormais connu. Notons notamment que 110.400 ménages en milieu rural ont bénéficié du projet des arbres fruitiers, et 24.800 du projet de la pêche traditionnelle. Par ailleurs, plus de 75.000 ha ont été plantés en oliviers et aman-diers ; 53.400 ha de terres irriguées ont été réhabilitées ; 11 points de déchargement des produits de la pêche ont été aménagés et 5 halles de vente de poissons en gros construites.

• SNTLLa Société Nationale du Transport et de la Logistique (SNTL) prévoit d’investir 157 MDH en 2014 dans les in-frastructures logistiques. La 2ème tranche de la zone de Zenata sera commercialisée également cette année.

• Développement durableLe projet de loi-cadre portant charte nationale de l’en-vironnement et du déve-loppement durable a été adopté à l’unanimité par la Chambre des représentants. Cette loi précise notamment les droits et devoirs relatifs à l’environnement et au développement durable pour l’Etat, les collectivités territoriales, les citoyens et les entreprises. Une police de l’environnement et un régime d’indemnisation des dommages causés seront également créés.

ONSSARéalisations 2013

L’Office National de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) a tenu sous la prési-dence du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, Aziz Akhannouch, son conseil d’admi-nistration au terme de l’exercice 2013. Durant cette rencontre, ont été présentées les principales avancées techniques et financières ainsi que le plan d’action 2014. Outre ses missions régalien-nes, l’ONSSA a accordé une priorité à son rayonnement à l’international à travers l’évaluation des commissions d’audits de ses services d’inspection et a signé différents accords de coopération avec 6 autres délégations étrangères.

Key exportNouvelle campagne de sensibilisation

Le 20 décembre dernier à Casablanca, s’est tenue la cam-pagne de sensibilisation « Key Export », le nouveau bouquet de programmes d’appui à l’export qui compte 3 programmes, notamment les Contrats de Croissance à l’export, l’Audit à l’Export et Export Synergia. La journée a connu la participa-tion du Ministère Délégué Chargé du Commerce Extérieur, de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc, de l’As-sociation Marocaine des Exportateurs et du Centre Marocain de Promotion des Exportations. L’objectif étant de tripler les exportations hors tourisme et phosphates, « ces programmes s’inscrivent dans la stratégie nationale donnant importance au commerce à travers le développement des exportations et visant le renforcement et une insertion plus efficace des entreprises à l’export », révèle Mohammed Abbou, Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique, Chargé du Commerce Extérieur. En 2013, 103 candidatures ont été en-registrées pour les contrats de croissance à l’export dont 74 entreprises retenues, tous secteurs d’activité confondus. 13 consortiums d’exportation ont été créés. Ces deux programmes visent respectivement d’atteindre à horizon 2015, 375 entreprises ayant un projet ambitieux de dévelop-pement à l’export et 55 groupements d’entreprises exportatrices ou potentiellement exportatrices. Pour 2014, l’Audit à l’Export prévoit d’auditer 1.000 entreprises dans le but d’améliorer leurs performances à l’export grâce à des experts certifiés par le Centre du Commerce International de Genève.

• Mohammed Abbou, Ministre Délé-gué auprès du Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique, Chargé du Commerce Extérieur

Nouveau marché du GuélizCommercialisation des espaces

City Garden, société de promotion immobilière, lance la vente des espaces commerciaux dédiés au marché couvert du Guéliz.Situé sur l’avenue Mohamed V, au rez-de-chaussée des résidences City Garden, il a été conçu dans un espace de 4.000 m2, couvert par une verrière qui lui apporte toute la luminosité exté-rieure.Avec des normes strictes d’hygiène et de sécurité, le marché est tourné vers les saveurs locales et internationales. Il est divisé en espaces, dont les superficies variables débutent à partir de 5 m2 et qui sont répartis en 3 univers :- l’alimentation qui rassemble 90% des commerces : boulangerie, primeurs, boucherie, charcute-rie, poissonnerie, confiserie ;- l’espace gourmand, qui comprend la restauration sur place et à emporter, les snacks, le café ;- les commerces de proximité, qui proposent cordonnerie, pressing, fleuriste, kiosque ainsi qu’un espace dédié aux enfants.L’emplacement du marché répond notamment aux soucis de stationnement, avec un parking de 160 places directement ouvert sur l’avenue Mohammed V. Une entrée piétonne principale donne sur la rue de Yougoslavie.

Maroc

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Label’VieNouvelle ouverture Atacadao

Le 10ème magasin Atacadao a ouvert ses portes le 12 décembre dernier dans la ville de Sidi Kacem en présence du Gouverneur et du Président du Conseil Municipal de la ville. Le magasin s’étend sur une superficie commerciale de près de 3.200 m² et bénéficie d’un parking d’une capacité de 250 places. L’ouverture d’un prochain magasin dans la ville de Taza est prévue à la fin du premier semestre 2014.

Africa SMB ForumNouveau rendez-vous pour les PME

Le cabinet Africa SMB organise du 12 au 14 mars 2014 à Casa-blanca, le premier Africa SMB Forum, rencontre internationale d’affaires sur le thème « Interconnecter et financer les PME pour l’emploi et la croissance inclusive en Afrique ». Ce forum a pour objectif principal d’offrir un espace de rencontres d’affaires et de rendez-vous à 500 dirigeants de PME-PMI, investisseurs et managers de groupes visant les PME et ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire). Les participants, venus de 40 pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Europe, d’Amérique du Nord, ainsi que des pays émergents d’Asie et d’Amérique Latine, pourront bénéficier pen-dant trois jours de conférences, tables rondes, ateliers thémati-ques et rendez-vous BtoB afin d’élargir leur réseau d’affaires, et de recevoir du conseil et des informations pratiques pour déve-lopper leurs capacités et pérenniser leur modèle économique.

EndeavorKilimanjaro Environnement distingué

Youssef Chaqor, Directeur de Kilimanjaro Environnement, entreprise écologique opérant dans le secteur de la collecte et valorisation des huiles alimentaires usagées, a été sélectionné en tant qu’entrepreneur Endeavor marocain 2013 lors du 51ème Panel de Sélections Internationales à Dubaï. Cet événement, qui a eu lieu du 10 au 12 décembre 2013, a rassemblé 28 entrepreneurs provenant de plus de 12 pays. La distinction en finale du programme Endeavor va permettre à l’entreprise d’avoir accès à un réseau de dirigeants influents et de men-tors expérimentés qui auront un rôle à la fois de modèle et de conseiller pour l’entreprise. Le programme permet également de bénéficier d’un réseau de formations professionnelles internationales de renommée, ainsi que d’expertises des plus grands cabinets. « Au sein de Kilimanjaro Environnement, nous considérons que ce concours n’est pas une fin en soi, mais au contraire une reconnaissance de nos capacités et une nouvelle source de motivation pour redoubler d’efforts afin d’atteindre les objectifs de croissance que nous nous sommes fixés », affirme Sheryn Ziani, Responsable Communication et Grands Comptes de Kilimanjaro Environnement.

Rotary Club New Generation« Entrepreneuriat Social »

Organisée en Inter-club par les clubs Rotary New Gene-ration Casablanca, Rotary Casa Nord et Rotary Casa Califor-nie, la conférence « Entrepreneuriat Social » s’est tenue le 17 janvier dernier à Casablanca. Ont pris part à ce débat, Najib Mikou, Di-recteur Général du programme Maroc Taswiq, Mohamed Abbad Andaloussi, Président de l’Association Injaz, Adnane Addioui, Président du Centre pour l’Innovation et l’Entrepreneuriat Social et Omar Agodim, Président et Responsable Stratégie de l’Association Maroc Entrepreneur, qui ont présenté chacun leurs définitions du concept de l’entrepreneuriat social, encore flou et souvent confondu avec la Responsabilité Sociale d’Entreprise, leurs ex-périences et projets de développement menés au Maroc ainsi que les retombées sur la société ciblée.

• De g. à dr. : Najib Mikou, Directeur Général du programme Maroc Taswiq, Mohamed Abbad Andaloussi, Président de l’Association Injaz, Seddik Khalfi, Modérateur, Adnane Addioui, Président du Centre pour l’Inno-vation et l’Entrepreneuriat Social et Omar Agodim, Président et Responsable Stratégie de l’Association Maroc Entrepreneur.

L’Actu Maroc

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• CRI CasablancaLe Centre Régional d’Investis-sement du Grand Casablanca vient de lancer un nouveau service en ligne. Les créateurs d’entreprise pourront ainsi suivre en toute transparence l’évolution de leur dossier, du dépôt jusqu’au retrait.

• Produits du terroirL’ADA (Agence pour le Déve-loppement Agricole) organise, depuis le 18 décembre 2013 jusqu’au 2 février 2014, une opération promotionnelle au profit des produits du terroir dans 10 hypermarchés Marjane. L’objectif est de soutenir la commercialisation de quelques 400 produits dans 7 villes du Royaume, notamment via la distribution de flyers, d’informations et de livrets de recettes.

• Produits du terroir suiteL’ADA (Agence pour le Déve-loppement Agricole) partici-pera au grand rendez-vous qu’est le Salon International de l’Agriculture à Paris, du 22 février au 2 mars 2014, afin de promouvoir les produits du terroir marocain. Cette action fait suite à sa participation au SIAL Middle East en novem-bre 2013 et à la Semaine Verte de Berlin en janvier 2014.

• LogistiqueSelon l’indice Euler Hermes d’effort d’intégration aux ré-seaux de transports mondiaux en 2012, le Maroc se classe 3ème en termes de logistique et de transports, derrière la Chine et la Corée du Sud et devant les Etats-Unis ou l’Allemagne. La raison de cette performance réside dans l’investissement au niveau des infrastructures, à l’image du hub de Tanger Med.

Qualité des huiles d’olivesJournée de sensibilisation

Programmée par l’Institut National de la Recherche Agronomique en partenariat avec le Conseil Oléicole International, la journée de sensibilisation sur la qualité des huiles d’olives produites dans les régions Marrakech Tensift Al Haouz (MTH) et Tadla Azilal, tenue le 18 décembre 2013 à Marrakech, a porté sur les thèmes « Contrôle à la production et à l’exportation », « Etiquetage » et « Les nouvelles variétés de l’olivier de l’INRA ». La journée s’est achevée par des séances de formation pratique sur les techniques de dégustation de l’huile d’olive, animées par les membres du Jury Régional de la dégustation de l’huile d’olive MTH, suivies d’une présentation puis dégus-tation de quelques huiles d’olive monovariétales.

Newrest Rahal MarocElargissement au catering aérien

Newrest Rahal Maroc a annoncé fin décembre l’acquisition de 100% d’ATASA, filiale marocaine du groupe espagnol Areas. Spécialisée dans les concessions aéroportuaires - bars et restaurants d’aéroports, principalement à Casablanca, Marrakech, Tanger, Rabat et Agadir – la restauration col-lective et le catering aérien pour des compagnies internationales, ATASA réalise un chiffre d’affaires de près de 10 millions € et emploie 250 salariés. Grâce à cette acquisition, Newrest renforcera sa position au Maroc tout en élargissant son périmètre d’activités au catering aérien, cœur de métier historique du groupe Newrest (qui avait d’ailleurs été créé en 1996 sous le nom de « Catair »). Rap-pelons que Newrest Rahal Maroc, joint-venture entre le groupe Newrest et le groupe Rahal, opère dans le secteur de la restauration collective et dans les concessions aéroportuaires. L’entreprise réalise un chiffre d’affaires de 43 millions € et emploie 2.100 salariés. « Cette acquisition vient com-pléter notre gamme de services. Elle renforce notre position au sein du Royaume et vient consacrer l’efficacité de notre joint-venture avec Monsieur Rahal, Ambassadeur de l’art de recevoir marocain dans le monde. Ainsi nous allons bénéficier d’une expertise complète sur l’ensemble de nos métiers (catering aérien, concessions aéroportuaires, restauration collective) et de ce fait répondre aux attentes de nos clients et des aéroports, accompagnant ainsi la croissance attendue dans le pays », a déclaré Olivier Sadran, Co-Président du Groupe Newrest.

OMPICConférence internationale à Londres

Organisée le 12 décembre dernier au Royaume-Uni par la Chambre de Commerce arabo-britan-nique, la conférence internationale sous le thème « La lutte contre les atteintes aux droits de la propriété intellectuelle » a connu la participation de l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC). Cette rencontre a été l’occasion de discuter des meilleures pratiques pour la lutte contre les infractions liées à la propriété intellectuelle et de présenter aux opérateurs économiques britanniques l’expérience du Maroc, de l’Arabie Saoudite et de la Jordanie, notam-ment sur le plan juridique, et les actions menées contre la contrefaçon.

BioFach2ème participation du Maroc

Le salon leader des produits biologiques et de la cosmétique naturelle, BioFach/Vivaness, fête cette année son 25ème anni-versaire et se tiendra du 12 au 15 février prochains à Nurem-berg (Allemagne). Le Maroc participera pour la seconde fois à cet événement, avec un pavillon renforcé de 130 m2 et 15 ex-posants, réunis sous l’égide de l’AMABIO et de Maroc Export.Lors de sa précédente édition en 2013, BioFach avait accueilli 2.200 exposants et 42.000 visi-teurs internationaux. Rappelons que le marché de l’alimentation biologique est en croissance dans de nombreux pays, notamment en Allemagne où il a atteint en 2012 le chiffre record de 7 milliards € (+ 6 %). Sur cette même année, le marché américain, estimé à près de 24 Mrd €, connaissait une croissance à deux chiffres (un peu plus de 10%).

L’Actu

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TunisieSidel organise le « Value Creation Day » pour ses clients maghrébins

Sidel, l’un des leaders mon-diaux du conditionnement PET des liquides, a rassemblé près de Tunis plus de 60 clients et leaders de l’industrie, en pro-venance de Tunisie, d’Algérie et du Maroc, pour son « Value Creation Day », le premier événement de ce type dans cette région. Le marché des boissons au Maghreb est en effet un secteur en croissance et à fort potentiel. Lors de cette jour-née, Sidel a donc invité ses clients à analyser les tendances locales et les opportunités de développement sur ce marché : augmentation des capacités de production, réduction des coûts et du TCO, allègement et design des emballages notamment. Alessandro Paini, Vice-président pour l’Europe et l’Asie Cen-trale, a déclaré : « nous comprenons nos clients maghrébins et sommes en communication constante avec eux. Ils opèrent sur un marché changeant rapidement et font face à de nouveaux défis chaque jour. Une journée comme celle-ci nous permet d’approfondir cet engagement et de concentrer nos efforts sur ce qui est important pour eux – la qualité, la réduction des coûts et un soutien à leur croissance sur de nouveaux segments du marché. » Les participants ont également pu découvrir les dernières innovations de Sidel, comme le système Matrix ou les derniers design de bouteilles.

KronesCréation d’une société spécialisée dans les vannes

Krones, un leader mondial du soutirage et du conditionnement, vient de créer la société Evoguard GmbH pour le secteur d’activité technique des vannes. Krones avait déjà commencé à développer, il y a plusieurs années, sa propre série de vannes, adaptée aux besoins de l’industrie des boissons, de l’industrie agroalimentaire et de la filière lait. La création d’une société dédiée et autonome permettra à Krones de développer davan-tage la vente dans différents secteurs. « Evoguard fournira des composants fiables d’une qualité « Made in Germany » desti-nés aux sites de fabrication modernes des groupes de clients existants et nouveaux et connaîtra une croissance profitable au cours des prochaines années », explique-t-on chez Krones.

WittUn site sur le contrôle de l’étanchéité des emballages

La société Witt, spécialiste des gaz industriels, propose un nouveau site internet, www.leak-master.net, qui explique les avantages et

inconvénients des différentes méthodes d’essais d’étanchéité des emballages. Le site expose les causes possibles de fuites, l’avantage concurrentiel que peut apporter le test de fuite et un aperçu sur les méthodes de test les plus courantes. Grâce à ce guide, l’industriel peut choisir le système de contrôle le mieux adapté à ses besoins.

PakistanOlper adopte l’emballage Ecolean

La société Engro Foods, un leader de l’agroalimentaire au Pakistan, vient de relancer sa marque phare de lait Olper avec l’emballage léger aseptique 250 ml Ecolean. Sa forme unique et sa grande surface d’impression permettront à cette marque de sortir du lot dans un segment dominé par l’emballage brique tradition-nel.Outre cette différentiation en rayon, l’emballage Ecolean offre une expérien-ce utilisateur unique avec une ouver-ture, une tenue et un versement faciles, adaptés aux besoins du consommateur moderne. De plus, il est compatible micro-ondes.Rappelons que le Pakistan est le 3ème producteur de lait au monde, avec un potentiel de croissance énorme. En effet, plus de 90% du lait y est consommé en vrac. Depuis sa création en 2006, Olper est rapidement devenue une marque leader sur le marché du lait, distribuée dans les circuits de distribution tradi-tionnels et modernes de tout le pays.

Halal Expo 2014Nouveauté : un repas 100 % Halal

Pour sa 11ème édition les 8 et 9 avril prochains à Paris, Halal Expo fédérera l’ensemble des professionnels du secteur des produits et services Halal. En 2014, le salon lancera une anima-tion nouvelle autour d’un repas 100 % Halal, qui reflétera la multitude de mets à concocter avec les produits alimentaires Halal. Ainsi, à différents moments de la journée, les profes-sionnels pourront assister à des mises en scène de produits Halal qui composeront des idées de repas.Le salon proposera une large offre exposante représentant l’évolution du marché et connaitra la présence de 80 exposants. Les certificats des exposants-fabricants de produits Halal seront consultables sur une plateforme dédiée incluant un moteur de recherche, et mis à disposition sur le salon.

Afrique de l’OuestReconstruire le potentiel alimentaire

Le 18 décembre 2013, la FAO et le FIDA (Fonds International de Développement Agricole) ont publié une étude, intitulée « Re-construire le potentiel alimentaire de l’Afrique de l’Ouest ». Cette étude présente une série d’analyses de cas réussis, montrant que le soutien politique ciblé est essentiel pour le développe-ment agricole en l’Afrique de l’Ouest. Aussi, elle montre qu’il faut consacrer plus d’efforts pour les filières des cultures vivrières, ainsi que pour les produits d’exportation tels que le coton, le café et le cacao car ils génèrent une large part de revenu et d’emploi. La publication met en lumière également le rôle indispensable que doit jouer le secteur public comme privé pour faciliter les crédits et l’accès aux marchés pour les petits exploitants, surtout les femmes.

Monde

Sodiaal UnionRenforce son leadership

Sodiaal Union, coopé-rative laitière française, renforce sa position d’acteur coopératif majeur capable d’affronter la concurrence européenne et de faire face à la fin des quotas laitiers grâce au rapprochement définitif avec la coopé-rative 3A Coop, conclu lors des dernières assemblées généra-les des deux Groupes. Damien Lacombe, nouveau Président de Sodiaal Union, a déclaré : « cette alliance est le fruit d’une histoire et d’une collaboration débutées il y a 50 ans avec nos amis de 3A. L’année 2013 aura été riche en rapprochements : avec les Fromageries de Blâmont, la coopérative Lacopab et la coopérative 3A Coop, nous unissons désormais nos forces pour conforter nos 14.000 producteurs par des débouchés valorisés, structurés autour d’activités complémentaires. Nous avons voulu que notre esprit mutualiste soit préservé et que notre proximité entre sociétaires soit renforcée par une nouvelle organisation régionale. C’est ensemble que nous construirons ainsi une coopérative leader du monde laitier de demain, au professionnalisme reconnu et en croissance rentable. »

La Fondation Bel Des engagements concrets pour agir en faveur de l’enfance et de son bien-être

Créée en 2008, la Fondation d’entreprise Bel a poursuivi en 2013 son engagement dans ses actions citoyennes et soli-daires auprès des communautés locales, pensées pour venir en aide aux enfants vulnérables partout dans le monde, en se concentrant plus particulièrement sur les questions liées à l’alimentation. La fondation s’implique essentiellement dans quatre types d’action. Premièrement, les actions pédagogi-ques pour la compréhension des leviers d’une alimentation saine et équilibrée : depuis 2012, la fondation soutient ainsi le programme « Les vitaminées », qui vise la prévention de l’obésité dans les quartiers populaires de plus de 11 villes en France. Deuxièmement, la lutte contre la malnutrition des enfants et des adolescents : la Fondation Bel a supporté en 2013 le programme de lutte contre la malnutrition conduit en Haute-Egypte, en Haïti, à Madagascar et au Burkina Faso. Ce programme permet de garantir 3 jours par semaine un repas équilibré, complété de vitamines, à plus de 800 jeunes enfants dont l’état de malnutrition a été diagnostiqué. Troisiè-mement, le soutien apporté à des programmes de cultures vivrières et maraîchères : à Djibouti, au Bénin, au Sénégal ou encore au Burkina Faso, la Fondation Bel participe au soutien de programmes destinés à créer et à entretenir des potagers et des espaces de production agricole pour amélio-rer l’alimentation des enfants. Enfin, la création d’infrastruc-tures directement liées à l’alimentation des enfants et des adolescents : la Fondation a aidé à la mise en place d’une cantine à Madagascar, afin de lutter contre la malnutrition, premier facteur de déscolarisation et d’échec scolaire au pays.

Tableau de BordL’Actu

FOOD MAGAZINE N° 62 15 Janvier - 15 Février 2014 18 Veille

R&D

Cours des matières premières (en Dollars/Tonne)

(Sou

rce

: USD

A)

Prix internationaux du cacao, du jus d’orange et du café

Prix internationaux du blé, du soja, de l’huile de palme et du sucre

Prix internationaux des produits laitiers

Baromètre des exportationsAprès 3 mois de campagne, la saison 2013/2014 reste sur un trend haussier par rapport à la même période l’année précédente, tout en fléchissant nettement pour les produits végétaux transformés, qui passent de +16% à fin août à +9% à fin septembre. Les exportations de produits de la mer connaissent par contre un léger regain.Les exportations au 30 septembre 2013 ont ainsi atteint :• 56.118 T pour les produits végétaux transformés (s +9% par rapport à la campagne précédente)• 131.098 T pour les produits de la pêche (s +16%)

Tendances des exportations 2013/2014 de produits végétaux transformés(évolution en volume par rapport à la campagne 2012/2013, cumul au 30 septembre 2013, soit 3 mois de campagne)

Par produitSurgelés s +53%Huiles végétales s +39%Conserves d’olives s +1%Jus de fruits t -34%

Par marchéAutre Afrique s +49%ALENA s +31%Union Européenne s +8%Maghreb t -51%

Tendances des exportations 2013/2014 de produits de la pêche(évolution en volume par rapport à la campagne 2012/2013, cumul au 30 septembre 2013, soit 3 mois de campagne)

Par produitProduits congelés s +40%Semi-conserves d’anchois s +9%Conserves de sardines s +6%Farine et huile de poisson t -13%

Par marchéAutre Afrique s +41%PECO s +39%Union Européenne s +6%Amérique du Sud t -68%

(Source : EACCE)

Veille R&DVe

ille R

&D

FOOD MAGAZINE N° 62 15 Janvier - 15 Février 2014 19

Les clémentines Pour une agronomie protectrice d’aciditéDepuis une dizaine d’années, les cher-cheurs de la station expérimentale de l’INRA en Corse, relèvent une diminution de l’acidité des clémentines, due en grande partie au réchauffement climatique. Ils ont exploré la cellule et les gènes en revisi-tant des résultats d’essais de variétés de clémentines qui avaient été mis en place à l’initiative des chercheurs de San Giu-liano, depuis plus de 40 ans dans le monde entier, dans le cadre de partenariats inter-nationaux pour dénicher des variétés plus acides et tardives. Selon Olivier Pailly, si les changements climatiques s’accentuent, l’équipe des chercheurs sera alors capable de proposer plus rapidement des variétés plus adaptées. L’équipe étudie également l’influence des pratiques des arboriculteurs sur l’acidité de leurs fruits. Ils se sont rendu compte que les vergers en agriculture biologique produisent des fruits plus acides, que certaines fertilisations po-tassiques favorisent l’acidité, et que l’irrigation a aussi un impact très important. Depuis cette année, ils réalisent, en collaboration avec leurs collègues du département « Sciences pour l’Action et le Développement » de l’unité de Recherche de Corte, un diagnostic agronomique régional sur plus d’une vingtaine de parcelles de clémen-tiniers de l’AOP Clémentines Corses. Ils analysent le sol, le climat, les techniques de l’arboriculteur et l’acidité finale des fruits pour comprendre les leviers agronomiques et mieux maîtriser l’acidité des fruits.

Test des effets des pesticides sur les abeillesUne première !

Un test de l’INRA qui évalue les effets des pesticides sur les abeilles vient d’être adopté à l’international. Il mesure leurs impacts à long terme sur les nymphes et abeilles adultes. Mesurer les effets différés des pesticides sur les insectes avant d’autoriser leur mise sur le marché est une première. En effet, certains produits peuvent ne pas produire d’effets immédiats mais induire des mortalités tardives. Préserver ces insectes est nécessaire pour maintenir la durabilité des systèmes de production agricole ainsi que la biodiversité de manière générale. D‘autre part, et pour répondre à la demande des experts, les chercheurs de l’INRA ont mis au point un test sur les larves d’abeilles dans des conditions où l’exposition au pesti-cide est contrôlée, contrairement au test qui était en vigueur jusqu’à maintenant. Ils ont

élaboré une méthode d’élevage des larves in vitro standardisée, conçue pour être facilement transposable aux laboratoires agréés en charge de l’évaluation des pesticides. Adopté par la France en 2007, ce test s’est étendu le 26 juillet 2013 à tous les pays de l’OCDE.

Veille

Rég

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ireL’Actu Veille Réglementaire

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MarocDécret n° 2-13-794 modifiant et complétant le décret n° 2-06-574 du 10 hija 1427 (31 décembre 2006) pris pour l’application de la taxe sur la valeur ajoutée pré-vue au Titre III du code général des impôts. (Bo n° 6217 du 31 décembre 2013).Des modifications sont apportées au niveau du tableau A de l’article 9 du dahir portant loi n°1-77-340 du 25 chaoual 1397 (9 Octobre 1977) déterminant les quotités applicables aux marchandises et ouvrages soumis à taxes inté-rieures de consommation ainsi que les dispositions spécifiques à ces marchandises et ouvrages. Ces modifications concernent les boissons, l’alcool et les boissons à base d’alcool.

Arrêté du ministère Ministère délégué auprès du chef Chef du gouvernement, chargé des affai-res générales et de la gouvernan-ce, n°3894-13 du 23 Safar 1435 (27 décembre 2013) modifiant et compétant l’arrêté n°2380-06 du 30 ramadan 1427 (23 octo-

bre 2006) relatif à la fixation des prix de reprise en raffinerie et de vente de combustibles liquides et du butane. (Bo n° 6217 du 31 décembre 2013).Des modifications sont apportées au niveau de l’annexe A de l’article 5 de l’arrêté susvisé n° 2380-06 du 30 ramadan 1427 (30 octobre 2006) concernant le différentiel de transport des combustibles liqui-des dits « Produits Blancs ».

Nouvelle interdiction de mollus-ques au MarocLa récolte et la commercialisation de tous les mollusques bivalves (palourdes, les huîtres, les mou-les) issus de la zone conchyli-cole Oum Toyour-Chouika (région d`’Essaouira) sont interdites en raison de la présence de bio-toxi-nes marines à des teneurs anor-males dans les coquillages, a an-noncé le Département de la Pêche maritime dans un communiqué. Et en conséquence, il est recom-mandé aux consommateurs de ne s’approvisionner qu’en produits conditionnés, portant les étiquet-

tes sanitaires d’identification et commercialisés dans les points de vente autorisés (marchés officiels)

Arrêté du Ministre de l’agricul-ture et de la pêche maritime n°2940-13 du 17 hijja 1434 (23 octobre 2013) portant homo-logation du règlement techni-que relatif à la production et au contrôle des plants standards d’arganier (BO 6218 du 2 janvier 2014)Homologation du règlement tech-nique relatif à la production et au contrôle des plants standards d’ar-ganier. Ce règlement peut être consulté aux services de l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires Les plants visés ne peuvent être commer-cialisés que par des organismes agréés par le Ministère chargé de l’agriculture. Ceux-ci sont tenus de déclarer au mois de septembre de chaque année à cet Office leur production, leurs ventes et leurs stocks desdits plants.

Union EuropéenneRèglement d’exécution (UE) n°20/2014 de la commission du 10 janvier 2014 modifiant l’annexe du règlement (UE) n°37/2010 relatif aux substances pharmacologiquement actives et à leur classification en ce qui concerne les limites maximales de résidus dans les aliments d’origine animale, concernant la substance butafosfanDes limites maximales de résidus sont fixées conformément au rè-glement (CE) n°470/2009 pour les substances pharmacologiquement actives destinées à être utilisées dans l’Union Européenne dans des médicaments vétérinaires à admi-nistrer à des animaux producteurs d’aliments ou dans des produits biocides utilisés en élevage.

Le butafosfan figure actuellement dans le tableau 1 de l’annexe du règlement (UE) n°37/2010 parmi les substances autorisées pour les bovins, où il est précisé qu’aucune LMR n’est requise. Le comité des médicaments à usage vétérinaire a recommandé l’extrapolation des résultats de l’évaluation du butafosfan pour les espèces bovines et porcines à toutes les espèces de mammifères productrices d’aliments

Règlement d’exécution (UE) n°23/2014 de la commission du 10 janvier 2014 fixant le coeffi-cient d’attribution à appliquer aux demandes de certificats d’importation d’huile d’olive dé-posées du 6 au 7 janvier 2014

dans le cadre du contingent ta-rifaire tunisien et suspendant la délivrance de certificats d’im-portation pour le mois de janvier 2014A partir du 11 janvier 2014, les de-mandes de certificats d’importation introduites les 6 et 7 janvier 2014, au titre de l’article 3, paragraphe 1, du règlement (CE) n° 1918/2006, sont affectées d’un coefficient d’attribution de 25,008646% et la délivrance de certificats d’impor-tation pour des quantités deman-dées à partir du 8 janvier 2014 est suspendue pour janvier 2014.

La Bourse de Casablancavous informe

www.passeralaction.ma

EVOLUTION DES INDICES

Performance des valeurs du secteur agroalimentaire à fin décembre 2013

Ibtissam Abouharia, Présidente de l’AMRI (Asso-ciation Marocaine des Relations Investisseurs)

• Présentez-nous l’AMRI.L’Association Marocaine des Relations Investisseurs a été créée début 2012, à l’initiative de la Bourse de Casablanca, l’objectif étant de fonder la 1ère association relative à la Communication financière au Maroc. L’AMRI a pour principales missions de contribuer au déve-loppement d’une communication financière responsable, d’animer et de structurer le cadre de la communication et de l’information financière, de représenter les émetteurs (toutes les sociétés cotées et les sociétés faisant appel public à l’épargne) et de favoriser un lieu d’échange entre les professionnels des marchés financiers.

• En quoi la communication financière est-elle importante en tant qu’émetteur ?Une bonne communication financière signifie plus de transparence et plus de visibilité sur le marché. La fluidité de l’information est égale-ment très importante : il faut créer un cercle vertueux de l’information. Tout cela permet de créer une confiance vis-à-vis des clients, mais aussi des différents intervenants sur le marché, que ce soit sur le plan commercial ou sur le plan financier. Une communication financière a toujours été perçue comme étant une réponse à une obligation légale. Cependant, elle est aussi une exigence du marché et une opportunité pour l’émetteur. Une exigence du marché dans le sens où elle devient une condition essentielle de la confiance et de la crédibilité du mar-ché ; et une opportunité pour l’émetteur parce qu’elle est un outil qui permet également d’agir sur la perception de la valeur par le marché.En effet, les différentes publications financières des émetteurs permet-tent d’établir un lien continu avec les clients et les investisseurs. Un communiqué des résultats permet, par exemple, d’expliquer l’évolu-tion du marché, l’environnement de la société, les faits marquants, la stratégie de l’entreprise. Et ceci est très important. Je rappelle que la confiance qui peut être créée entre la société et les différents acteurs du marché passe d’abord par la bonne communication de ces infor-mations. Dans ce cas, on parle plutôt de communication stratégique.Au final, la connaissance de l’environnement, de la stratégie de la société, de sa vision à long terme vont également contribuer à la qualité des notes attribuées par les analystes financiers au Maroc et à l’étranger. A l’international, une bonne communication financière permet de mieux faire connaître aux différents investisseurs étrangers la société, son environnement et plus généralement de faire la promo-tion du label Maroc.

INTERVIEW

LE SAVIEZ-VOUS ?

PERFORMANCE ANNUELLE

VALEUR Dernier cours du mois ( en MAD )

Performance mensuelle

CENTRALE LAITIERE 1 420,00 -2,07%

COSUMAR 1 951,00 -0,96%

LESIEUR CRISTAL 104,00 0,00%

UNIMER 177,00 -6,35%

CARTIER SAADA 18,4 -1,60%

DARI COUSPATE 752,5 0,00%

LABEL VIE 1 450,00 +5,99%

OULMES 840,00 +5,00%

SOCIETE DES BRASSERIES DU MAROC 2 210,00 -6,75%

De l’agroalimentaireDARI COUSPATE...........+59,43%COSUMAR.....................+24,90%OULMES........................+15,07%

De l’agroalimentaireBRASSERIES DU MAROC.....-0,90%

• Une fois cotée à la Bourse de Casablanca, quelles perspectives pour l’entreprise ? Pour une entreprise, l’introduction en bourse n’est pas une fin en soi, bien au contraire ! C’est un moyen d’accéder en permanence et avec facilité au financement alternatif qu’offre le marché boursier. Ainsi, l’entreprise cotée pourra refaire plus facilement appel au marché pour financer ses projets et sa stratégie de développement, soit en effectuant des augmentations de capital et/ou des émissions d’emprunts obligataires. Afin de réussir ses opérations en bourse, l’entreprise se doit de garder un contact permanent et régulier avec le marché, à travers une communication financière claire et transparente.

PLUS FORTES HAUSSES

PLUS FORTES BAISSES

De la coteRISMA...........................+69,64%DARI COUSPATE.............+59,43%STOKVIS NORD AFRIQUE...+42,79%

De la coteZELLIDJA S.A.................-46,60%DIAC SALAF...................-41,06%STROC INDUSTRIE........-36,44%

Agenda :En partenariat avec l’Institut Marocain des Administrateurs et Associés en Gouvernance, la Bourse de Casablanca organise un workshop sous le thème « RSE et communication financière : quelle articulation et quels apports ? » Cet événement se tiendra le mardi 28 janvier 2014 dans les locaux de la Bourse de Casablanca.

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L’Interview

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Gilles Mettetal, Directeur du Département Agribusiness de la BERD

Suite de la page 3Initialement créée pour soutenir le développement des entreprises privées dans les pays de l’ancien bloc de l’Est après la chute du mur de Berlin, la BERD (Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement) a élargi son périmètre d’intervention en 2011 au pourtour méditerranéen. La banque, qui a déjà financé plusieurs projets dans l’agroalimentaire au Maroc, ne compte pas s’arrêter là. Gilles Mettetal, Directeur du Département Agribusiness de la BERD, nous en dit plus.

Quel est le profil type des projets soutenus par la BERD ?La BERD offre une vaste gamme de produits de financement : des prêts à court terme destinés par exemple à couvrir les besoins en fond de roulement, des prêts long-terme, des produits hybrides de type mezzanine, des financements en fonds propre, etc. La banque n’a pas pour vocation à mettre en place des prêts concessionnels et ainsi les projets que nous finançons sont commercialement viables. Le cycle d’un projet d’investissement depuis son lancement à l’accord final prend généralement entre 3 et 6 mois, selon la complexité du projet. Les montants investis par la banque dans les projets varient grandement du million à la cen-taine de millions d’Euros. En outre, la BERD a l’avantage de pouvoir proposer une assistance technique allant au-delà des besoins de finan-cement des clients pour répondre à leurs attentes par exemple en termes d’amélioration de la gou-vernance d’entreprise, ou d’audit énergétique.

Qu’est-ce qui vous différencie

des autres bailleurs de fonds ?Si les activités financières en agri-business sont axées par essence sur le secteur privé, la Banque contribue à établir pour ses clients des liens forts avec les gouverne-ments nationaux et les organismes internationaux. La BERD a ainsi développé une coopération très active avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui s’est traduite par de nombreux groupes de travail entre les secteurs privé et public, des conférences ciblées, des études sectorielles détaillées et des projets d’assistance tech-nique aux entreprises. Un des derniers projets d’envergure était le développement de MedAgri, où les institutions internationales ont mis en commun leurs travaux et établi un réseau pour les parties prenantes en agribusiness dans la région méditerranéenne. En 2012, la BERD et la FAO ont lancé lors d’une conférence à Istanbul l’initia-tive du secteur privé pour la sécu-rité alimentaire. Cet événement fût probablement la rencontre la plus importante de représentants du secteur privé avec l’objectif d’ex-

plorer des pistes d’engagement dans la sécurité alimentaire. La conférence a aussi vu la participa-tion de cinq Ministres de l’agricul-ture de plusieurs pays membres de la BERD.

En 2011, la BERD a donc élargi sa zone d’opérations au pour-tour méditerranéen. Pour quelles raisons ?Le bassin méditerranéen a vu des changements politiques importants en 2011, qui ont, en particulier, fait ressortir les défis économiques et sociaux dans la région. Pour cette raison, la communauté internatio-nale a demandé à la BERD d’éten-dre son mandat et d’élargir ses opérations aux pays des rives Est et Sud de la mer Méditerranée et d’y apporter l’expérience qu’elle a acquise pendant ces vingt derniè-res années en soutenant le proces-sus de transition dans sa région historique de l’Europe de l’Est et de l’ex-Union soviétique. En 2011, les actionnaires de la BERD ont donc pris la décision d’étendre les activités de la Banque au Maroc, à l’Égypte, la Tunisie et la Jordanie, et en 2012, la BERD a approuvé ses premiers projets dans ces pays.

Pourquoi avoir choisi notamment le Maroc ? Quelles sont vos réa-lisations et vos prévisions d’in-vestissement dans le Royaume ?Il est important de rappeler que le Royaume du Maroc a soutenu la BERD dès sa création en 1991, en étant un de ses membres fonda-teurs. Le Maroc n’est en revanche devenu bénéficiaire des finan-cements de la Banque qu’avec l’expansion de son mandat dans la région SEMED. La BERD a ainsi réalisé ses premiers investisse-ments au Maroc en septembre 2012. Le premier Directeur de la BERD au Maroc, Laurent Chabrier, a été désigné en février 2013 pour

Gilles Mettetal, Directeur du Département Agribusiness de la BERD

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Parcours

Titulaire d’un diplôme d’Ingénieur Agronome de l’Ecole Nationale Supérieure Agrono-mique de Montpellier et d’un diplôme universitaire en biologie, Gilles Mettetal travaille pour l’OCDE / Club du Sahel entre 1987 et 1988. Il s’y occupe de l’analyse de la com-pétitivité de l’agriculture dans le Sahel, ainsi que des politiques céréalières au Séné-gal, en Côte d’Ivoire et au Mali. De 1988 à 1993, il est Chef de mission pour le Centre d’investissement de la FAO, où il supervise l’identification et la préparation des projets financés par les institutions financières internationales telles que la Banque mondiale ou le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA).Gilles Mettetal rejoint la BERD à Londres en 1993. En 2006, il est nommé Directeur du Département « Agri-business », avec la responsabilité de gérer un des plus importants portefeuilles sectoriels de la Banque en termes de volume et nombre de projets.

Propos recueillis parFlorence CLAIR

conduire les activités de la Banque dans le pays. Depuis septembre 2012, la Banque a réalisé au Maroc 12 investissements dans des diffé-rents secteurs (agribusiness, insti-tutions financières, énergie, private equity) pour un montant de près de 200 millions d’Euros, et environ 100 millions d’Euros de lignes de financement des échanges com-merciaux (trade finance) et plus de 50 projets d’assistance technique, et nous prévoyons une croissance progressive de nos opérations.

Lors de sa visite à Casablanca l’an dernier, le Président de la BERD, Sir Suma Chakrabarti, avait déclaré que l’agro-industrie était l’une des cibles principales des investissements de la Ban-que au Maroc. Quelle est votre analyse de ce secteur ?Le Maroc est un pays avec un fort potentiel agricole et agro-indus-triel, et en lançant le Plan Maroc

Vert, le gouvernement du pays a mis en évidence le rôle déterminant que le secteur joue dans les équilibres économiques et sociaux du pays. Ce secteur dispose de nombreux atouts comme, par exemple, des avanta-ges comparatifs dans la production de différents produits agricoles ainsi que la proximité immédia-te du marché européen. Les défis sont, en revan-che, l’amélioration des rendements agricoles, la modernisation de l’outil

de transformation et le développe-ment de la chaine de production afin que les acteurs du secteur agroalimentaire puissent offrir des produits à plus forte valeur ajoutée. Le Maroc est connu en Europe plutôt pour ses exportations de fruits et légumes, mais pas encore pour les produits transformés. En revanche, il y a des exemples très encourageants comme celui de la société Frulact, client de la BERD, qui transforme des fruits fournis par des producteurs marocains en pré-paration de fruits innovatrice utili-sée dans la production des yaourts. Les clients de cette entreprise sont basés au Maroc, mais aussi en Europe et dans d’autres pays d’Afrique du Nord. Afin de satisfaire les standards élevés de ses clients locaux et internationaux, la création et la production des préparations alimentaires requiert un investis-sement constant en recherche et développement.

Quels projets avez-vous soutenu au Maroc ?Le premier projet de l’équipe Agribusiness fut un prêt à Lesieur Cristal destiné à financer l’amélio-ration de l’efficacité énergétique par la construction d’une chaudière à biomasse. Nous avons aussi signé des accords de financement avec Frulact, producteur de pré-parations de fruits, ainsi qu’avec Citruma, producteur de jus de fruits et propriétaire de la marque « Mar-rakech ». Aujourd’hui nous avons un pipeline prometteur constitué de projets de financement avec différentes entreprises marocaines du secteur.

La BERD a signé des partena-riats avec certaines banques marocaines afin de faciliter l’en-gagement des entreprises maro-caines dans le commerce inter-national. Concrètement, quel sera l’intérêt pour les entreprises exportatrices ?La BERD est en train d’établir avec la plupart des banques marocai-nes des lignes de financement des échanges commerciaux interna-tionaux. Les entreprises marocai-nes engagées dans le commerce international peuvent se renseigner directement auprès de leur banque pour en savoir plus sur les possibi-lités d’obtenir un financement pour leurs exportations.

INTE

RPAC

KSalon Allemagne

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Interpack 2014 Les prémices d’une grande édition Après le succès de l’édition 2011, Interpack revient du 8 au 14 mai 2014 à Düsseldorf, Allemagne, confirmant ainsi sa position de rendez-vous triennal incontournable pour la filière de l’emballage et de l’industrie des process y afférent. En effet, dès la fermeture officielle des inscriptions fin février 2013, toutes les surfaces ont été louées, ce qui suppose quelque 2.700 exposants attendus dans toutes les branches dont l’agro-alimentaire, plus grand consommateur d’emballages.

Maria MOUHSINE

Grâce à sa vision holistique, l’Interpack est devenu le hub de toute la chaîne de valeur de l’industrie des

emballages allant de la fabrication et du traitement des emballages jusqu’à la garantie de la qualité et la protec-tion du consommateur en passant par l’emballage et la distribution. Ainsi, l’offre du salon se répartit entre 3 grandes thématiques : Process et machines pour emballage, Matériaux pour emballage, conditionnement et fabrication, Process et machines pour confiserie et boulangerie. Pour compléter son offre produit et accom-pagner la filière dans son dévelop-pement, Interpack 2014 organise, en plus des événements Save Food, Innovationparc Packaging et Metal Packaging Plaza, une nouvelle mani-festation promettant une affluence plus importante des visiteurs.

Retour sur l’édition 2011Se basant sur les témoignages des 2.700 exposants ayant participé à Interpack 2011, cette édition a connu le plus grand succès depuis 53 ans.

En effet, Christian Traumann, Président de l’Interpack 2011 et Directeur de Multivac Sepp Haggenmüller société exposante, confirme que l’intérêt porté à leur stand mais aussi au reste des exposants a été énorme, « nous avons noué 30 % de contacts de plus qu’en 2008, parmi lesquels également des personnes au

niveau de la direction supérieure, des fabricants d’articles de marque et beaucoup de nouveaux clients potentiels. L’Interpack a confirmé la durabilité de la tendance positive de la conjoncture ». Du coté des visi-teurs, les opinions sont également favorables et mettent en exergue les thèmes de la durabilité, de la sécurité et de la commodité. Un intérêt grandissantL’édition 2011 a accueilli près de 48% de nouveaux visiteurs. Ceci s’expli-que en partie par les manifestations programmées parallèlement au salon, notamment l’initiative Save Food, organisée par la Messe Düsseldorf en coopération avec la FAO, Organisa-tion des Nations Unies pour l’Ali-mentation et l’Agriculture, contre les pertes internationales des denrées alimentaires et qui a attiré près de 300 congressistes du monde entier. Cependant, l’initiative Save Food n’a pas été la seule à attirer l’atten-tion des visiteurs ; d’autres thèmes spéciales comme Innovationparc

Packaging et Metal Packaging Plaza ont soulevé un vif intérêt. Placé sous la devise « Quality of Life », Innova-tionparc Packaging a porté sur les « Best Practices » spécialement mises au point pour l’exposition et a réuni des entreprises de l’ensemble de la chaîne de création de valeurs dans ses cinq différents shops consacrés aux thèmes Santé, Sens, Esthétique, Simplicité et Identité. Le nouveau thème Metal Packaging Plaza de l’Interpack 2011, est devenu le point de rencontre central pour le thème des emballages métalliques sur l’Interpack.

Nouveautés 2014Interpack 2014 revient cette année avec une manifestation de plus sous le thème « components for proces-sing and packaging » proposant aux visiteurs des thèmes spécifiques et d’actualité. Ce nouveau thème à orientation exclusive sur l’industrie de l’emballage intéresse les entreprises proposant des techniques d’entraîne-ment, de commande et de capteurs des produits pour le traitement indus-triel de l’image, des techniques de manipulation, des logiciels industriels et de communication ainsi que des systèmes complets d’automatisation pour les industries de l’emballage. Sont concernés également, les fabri-cants de composants et d’accessoires de machines ainsi que d’appareils périphériques. De ce fait, « en orga-nisant l’exposition « Components for processing and packaging », nous complétons par la sous-traitance l’offre du salon Interpack », annonce Bernd Jablonowski, Directeur du salon Inter-pack 2014.

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Champions de l’Agro Les 100 premières entreprises

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ClassementLe tableau

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• Le chiffre d’affaires 2012 des 100 premières entreprises atteint au total 80 milliards de Dirhams, soit 27% de plus qu’en 2010• Le podium reste inchangé, Lesieur Cristal signant la plus forte hausse de chiffre d’affaires• Produits laitiers et boissons représentent plus de 40% en valeur

Champions de l’agro

2ème édition

FocusChampions de l’agro

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Champions de l’agro

2ème édition

Champions de l’Agro Les 100 premières entreprises Pour sa 2ème édition, notre classement des « Champions de l’Agro » recense les 100 plus grandes entreprises du secteur des aliments et boissons au Maroc en fonction de leur chiffre d’affaires 2012. Ces 100 entreprises ont totalisé un chiffre d’affaires de quasiment 80 milliards de Dirhams, soit une progression de 27% en seulement deux ans.

Florence CLAIR

Trio de tête inchangé en 2012 : on retrouve en effet les trois leaders de l’agro-industrie maro-

caine que sont Centrale Laitière (6,73 Mrd DH), Cosumar (5,98 Mrd DH) et Lesieur Cristal (4,15 Mrd DH). A eux seuls, ils réa-lisent 21% du chiffre d’affaires global de ce top 100. Sur ce podium, c’est Lesieur Cristal qui signe – et de loin - la plus forte performance par rapport à 2010, son chiffre d’affaires ayant aug-menté de 21% en deux ans. En comparaison, celui de Centrale Laitière a progressé sur la même période de 9% (en 2012, son ac-tivité lait a été pénalisée par des ruptures ponctuelles de livraison, notamment pendant le mois de Ramadan) et celui de Cosumar de 3%. « Malgré une très forte perturbation par les produits de la contrebande, atteignant jusqu’à 6% de part de marché, nous avons pu maintenir une activité correcte et des résultats honorables », commente Samir Oudghiri Idrissi, Directeur Géné-ral de Lesieur Cristal. « L’année 2012 a été pour Lesieur Cristal une année de transition impor-tante. En effet, c’est en février 2012 que le Groupe Sofiprotéol a pris le contrôle de notre société avec 41% du Capital. En terme de résultat, c’est une année de retour à des résultats normaux, après une année 2011 qui a été

marquée par les événements du printemps arabe », souligne M. Oudghriri. L’entreprise avait en effet choisi en 2011 de ne pas répercuter la hausse des prix de la matière première sur les prix de vente aux consommateurs, pénalisant ainsi son résultat d’ex-ploitation et son résultat net.Concernant les perspectives futures, « dans un contexte de très faible croissance du mar-ché, nous avons décidé de porter notre développement par l’inno-vation », précise M. Oudghiri. Le-sieur Cristal entend ainsi lancer 3 à 4 nouveaux produits par an.

16 « milliardaires » et 28 nouveaux entrantsLe nombre d’entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse le mil-liard de Dirhams est passé de 12 en 2010 à 16 en 2012. Un quart de ces « milliardaires » opèrent dans le secteur des produits laitiers tandis qu’un autre quart est spécialisé dans le secteur des boissons.Sur les 8 sociétés cotées du sec-teur aliments et boissons (hors grande distribution), 7 figurent dans le top 100. Elles représen-tent 27% du chiffre d’affaires global de ce classement.72% des entreprises pour les-quelles les données 2011 étaient disponibles ont connu une évo-lution positive de leur chiffre d’affaires en 2012, par rapport

Focus

FOOD MAGAZINE N° 62 15 Janvier - 15 Février 2014 28

à l’année précédente, avec des écart-types très importants : le taux de croissance varie en effet de 0,28% à plus de 400 % ! Les 3 plus fortes progressions sont réalisées, dans l’ordre par Dyna-come (+441%), qui opère dans les aliments du bétail et les cé-réales, par le groupe Bellakhdar (+77%, distribution de thé) et par Unimer (+76%, produits de la mer).Si le podium reste inchangé pour cette seconde édition, il n’en est pas de même pour le reste du classement qui compte 28 nou-veaux entrants, dont des grands noms de l’industrie comme Aigue-belle, Colainord, Dalia, Lesaffre, Sotherma ou encore VCR pour ne

Répartition du nombre d’entreprises du top 100 par secteur

Répartition du chiffre d’affaires du top 100 par secteur

• Lesieur Cristal, en 3ème position, signe la plus forte progression de chiffre d’affaires du podium de ce classe-ment.

citer qu’eux.Enfin, en termes de secteur d’ac-tivité, le plus représenté – bien qu’en plus faible nombre par rap-port à 2010 - reste celui de la 1ère et 2ème transformation des céréa-les, avec 19% des entreprises du top 100 opérant dans ce secteur, devant les boissons, les produits laitiers et les aliments du bétail (voir graphiques). Par contre, en valeur, ce sont les produits lai-tiers qui dominent le classement avec 22% du chiffre d’affaires, juste devant les boissons (20%).

Perspectives tenduesLes agro-industries n’échappent pas à la crise qui sévit depuis de longs mois. « La conjoncture actuelle dans le secteur agroa-limentaire est marquée, comme d’autres secteurs, par un manque important de liquidité. Cela se tra-duit par une activité plutôt moro-se. Des problèmes de trésorerie chez bon nombre d’acteurs ralen-tissent les investissements. Des difficultés liées au butoir de TVA commencent à peser lourdement sur le secteur », analyse Samir Oudghiri Idrissi. Quels seront les impacts sur le chiffre d’affaires et plus globalement les résultats des entreprises du secteur ? Pour le savoir, rendez-vous l’année prochaine pour l’édition 2013 des Champions de l’Agro !

Focus

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Champions de l’agro

Raison sociale Chiffre d'affaires 2012 (DH) Variation 2011/2012 Activités principales

1 Centrale laitière 6 729 444 354 +2.64% Produits laitiers

2 Cosumar 5 983 700 000 -1.3% Sucre

3 Lesieur-Cristal 4 147 000 000 +6.4% Huiles et corps gras

4 Huileries du Souss Belhassan 3 223 175 230 +3.04% Huiles et corps gras5 Copag* 3 137 924 000 +13.76% Produits laitiers, agrumes6 Alf Sahel 3 074 605 446 -3.82% Aliments du bétail7 NABC* 3 030 742 000 NC Boissons

8 Brasseries du Maroc 2 393 734 000 +2% Boissons

9 SCBG 2 391 734 420 +6.13% Boissons10 StockPralim 1 880 200 000 +30.21% Epicerie, biscuiterie, produits laitiers

11 Fromageries Bel Maroc 1 411 549 288 NC Produits laitiers

12 Nestlé Maroc 1 379 250 779 -0.62% Produits laitiers, café13 Délices viande 1 196 581 166 +26.84% Produits carnés

14 Tria 1 132 462 097 -6.92% Minoterie, semoulerie, pâtes et couscous

15 Oulmès* 1 129 290 000 +2.63% Boissons16 Agro-Industrielle AlAtlas 1 084 297 634 +19.67% Aliments du bétail17 Canal food 957 398 623 +33.03% Distribution de produits alimentaires18 CBGS* 943 160 000 +7.95% Boissons19 Bimo 941 776 524 +12.14% Biscuiterie20 Atlas bottling 888 868 267 NC Boissons21 El Alf 853 686 150 +11.72% Aliments du bétail22 Damandis 838 632 587 -2.70% Distribution de produits alimentaires23 Unimer 806 291 122 +76.15% Produits de la mer24 Fandy Maroc farine 684 042 580 +4.44% Minoterie25 Celliers de Meknès 673 157 696 -4.08% Boissons26 Siepf - Bel 667 935 055 +19.29% Produits laitiers27 Alimaroc 656 734 486 -12.24% Aliments du bétail

28 Moulins Lahlal 631 455 773 +29.40% Minoterie

29 Cobomi 630 809 039 +12.56% Boissons30 Suta sucrerie Tadla 628 949 780 +3.73% Sucre31 Madec 599 337 443 +4.39% Distribution de produits alimentaires

32 Margafrique* 590 477 720 +3.02% Corps gras, produits laitiers

33 LGMC 553 016 486 +31.05% Produits de la mer, conserves végétales34 CBGN 529 336 504 -0.74% Boissons35 Nestlé Maghreb 519 674 823 -3.45% Import-export36 Cibel 510 433 760 +43.74% Produits de la mer37 Conserveries marocaines Doha 503 709 899 -3.49% Produits de la mer, conserves végétales38 Bellakhdar groupe 501 828 638 +77.26% Thé39 Bourchanin 488 109 230 +12.50% Boissons40 Siof 482 769 651 +7.55% Huiles et corps gras41 SBGS* 481 169 000 +1.73% Boissons42 Cahimsa* 475 100 000 NC Biscuiterie

43 Dalia Corp agro 463 154 571 -3.50% Minoterie, semoulerie, pâtes et couscous

44 Colainord* 458 787 400 -0.26% Produits laitiers45 Kraft foods Maroc 453 480 599 -5.58% Café, biscuiterie, confiserie46 Sapak-Koutoubia 452 021 061 -7.25% Produits carnés47 Somadir 428 297 153 +1.77% Levure48 Moulins du Maghreb 425 089 116 +0.36% Minoterie (S

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(1) Hors tabac et grande distribution

Classement des 100 premières entreprises de l’alimentaire et des boissons(1)

Focus

FOOD MAGAZINE N° 62 15 Janvier - 15 Février 2014 30

Champions de l’agro

Raison sociale Chiffre d'affaires 2012 (DH) Variation 2011/2012 Activités principales

49 Grands moulins du Tensift 424 297 274 -3.69% Minoterie, semoulerie50 Eddik 423 178 741 +31.35% Aliments du bétail51 Alf El Fellous 421 230 982 +4.95% Aliments du bétail52 Silver food 414 331 746 +24.96% Produits de la mer53 Lesaffre Maroc 405 856 528 +7.51% Levure54 Grands moulins Zine 402 626 213 +51.93% Minoterie

55 Foodipex 402 330 436 +6.08% Distribution de produits alimentaires

56 Dynacome 400 812 712 +441.05% Aliments du bétail et céréales

57 Fromagerie des Doukkala* 399 900 000 +9.53% Produits laitiers

58 Darti 392 499 321 NC Produits laitiers

59 Best milk 384 540 488 NC Produits laitiers

60 Somia 370 996 915 NC Conserves végétales61 Bodor mills 370 801 560 +12.09% Semoulerie62 Alf Issen 366 818 643 +10.43% Aliments du bétail63 Gsm semouleries 354 966 047 +17.60% Minoterie, semoulerie64 Dari Couspate* 352 500 941 +19.4% Pâtes et couscous65 Milk Products Morocco 351 825 254 NC Produits laitiers66 Extralait* 343 709 300 -2.33% Produits laitiers67 V.c.r. 340 936 069 +15.88% Conserves végétales68 Ladis 339 798 456 -9.09% Distribution de produits alimentaires69 Provimac 337 873 857 -0.00% Aliments du bétail70 Grands moulins Berdaï 336 732 730 +26.52% Minoterie, semoulerie71 Copralim 335 032 032 +11.29% Produits laitiers, distribution72 Mellah avenir développement 332 471 556 NC Distribution de produits alimentaires73 Quality bean Morocco 328 464 200 NC Produits végétaux74 Foodis 322 853 791 +34.42% Produits carnés75 Disbo 320 667 107 -4.75% Distribution de produits alimentaires76 Fandy nahda 319 824 675 +11.97% Minoterie77 Ebertec 315 331 830 +38.72% Boissons78 Somafaco 315 124 056 +1.85% Epicerie, produits carnés79 Conserves de Meknès 312 706 329 NC Conserves végétales80 Mouna food 297 861 012 -1.00% Produits végétaux81 Moulins de Zerhoun* 297 394 000 +7.25% Minoterie82 Belma 293 882 683 +3.92% Produits de la mer83 Caves Kensoussi 291 379 715 +22.88% Boissons84 Sotherma 291 183 117 NC Boissons85 Moulins de Skhirat 289 028 056 +19.18% Minoterie86 First quality foods 283 401 601 +26.52% Biscuiterie87 Grande semoulerie de Safi 283 162 456 NC Semoulerie88 Benlafkih et fils 278 412 242 -1.19% Thé89 Free food alimentation 277 227 768 +13.91% Sucre90 Grands moulins de l'union Maghreb 274 317 525 -5.33% Minoterie91 Jamadis 268 039 581 +0.28% Distribution de produits alimentaires92 Mr. Renouvo* 267 355 300 -9.01% Boissons93 Aiguebelle 264 257 247 +29.94% Chocolaterie, confiserie94 Alf Tansift 260 238 050 +10.48% Aliments du bétail95 Somathes 258 631 762 +13.34% Thé, biscuiterie, épicerie96 Super foods 255 730 229 +4.10% Distribution de produits alimentaires97 Grands Moulins Souss Draa 247 338 245 +5.76% Minoterie

98 Grands Moulins de Fedane Chems 244 146 105 -2.36% Minoterie

99 Sofaceleg 241 424 232 +53.80% Céréales

100 Moulins de Berrechid 240 398 460 NC MinoterieTotal CA des 100 79 990 230 325

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(1) Hors tabac et grande distribution

Ressources

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Après la mise en place en Europe, durant les dernières décennies, de programmes ayant pour objectif de promouvoir et de développer le secteur de l’agriculture biologique via des subventions, des actions d’assistance technique et de formation, le Maroc essaie lui aussi de suivre la tendance internationale, d’autant plus qu’il dispose de potentialités importantes dans ce domaine.

La recherche et la profession en Agriculture Biologique (1ère partie) Un savoir Bio pour l’avenir

Hafsa RAMLIGérante de AquaBio Consulting

[email protected]

Citons le contrat-programme 2011-2020 signé avec la profession (représentée par l’AMABIO - Association

Marocaine de la filière des Produc-tions Biologiques) et ayant comme objectif le « développement de la composante recherche/développe-ment et le transfert de technologie, sur l’amélioration des conditions cadres de la filière et sur l’améliora-tion des technologies de valorisation et des conditions de commerciali-sation et de promotion des produits biologiques ». Cependant, et pour ce faire, il est nécessaire de développer et de rendre disponibles les nouvel-les technologies et une organisation accrue de la profession.

Rôle de la rechercheLa recherche scientifique est l’un des principaux vecteurs pour essayer de

résoudre les problèmes de la société, pour développer des innovations, et pour sécuriser la prospérité, l’emploi et la compétitivité de l’économie marocaine.L’agriculture oc-cupe une place importante dans cette économie et une position centrale dans le développe-

ment rural, malgré les défis tels que la mondialisation de l’économie, les mutations socio-économiques que connaît la société marocaine, les di-mensions de la qualité de la vie et la protection de l’environnement et des ressources naturelles, couplées aux changements climatiques au niveau planétaire.Le Plan Maroc Vert constitue ainsi une stratégie de développement agricole qui intègre à la fois les spé-cificités de l’agriculture marocaine et le contexte international de la mondialisation.Ces spécificités interpellent la recherche agronomique marocaine à développer ses acquis et son savoir-faire selon trois dimensions (filière, écosystème et discipline) en couvrant toutes les étapes depuis la recherche fondamentale jusqu’à la recherche finalisée (ou communé-

ment appelé recherche et dévelop-pement), en adoptant une approche participative.La recherche agronomique constitue donc un moteur important du proces-sus de développement durable. Elle a un rôle fondamental à jouer pour mettre au point des systèmes de pro-duction et de transformation écono-miquement efficaces en ressources naturelles, faiblement polluants et adaptés aux contextes sociocultu-rels des territoires qu’ils concernent. Concrètement, la recherche agrono-mique est à l’origine, non seulement de l’accroissement des revenus des paysans, mais également de la protection des millions d’hectares de forêts, d’herbages et de pâturages, de la protection de la biodiversité et de la réduction des émissions de carbone dans l’atmosphère. Au Ma-roc, le système de recherche agro-nomique et agro-alimentaire englobe plusieurs acteurs, à savoir : le Minis-tre de l’Agriculture, du Développe-ment Rural et des Pêches Maritimes, les établissements d’enseignement supérieur (Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, Ecole Natio-nale d’Agriculture de Meknès, etc.), les associations et groupements pro-fessionnels (exemple : la Fédération Nationale de l’Agroalimentaire) et les institutions scientifiques publiques de recherche, tel l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA).La recherche agronomique a deux objectifs majeurs dans le domaine de l’agriculture biologique :• Renforcer la base scientifique et

• Essai de fertilisation organique sur melon INRA-Agadir 2011.

Agriculture

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Thèmes INRA Thèmes IAV Hassan II Thèmes ENA de Meknès

Thème N°1

Optimisation du compostage : cas des déchets agricoles organiques et fumiers

Développement de Systèmes de Cultures Alternatifs et Durables :cas du maϊs doux en mode biologique en combinaison avec des légumineuses en vert

Thème N° 1 : Contrôle biologique des ravageurs en verger arboricole dans le Saïss et Moyen Atlas

Thème N° 2Gestion de la fertilisation intégrée des cultures maraichères biologiques

Développement de Systèmes Intégrés de Gestion des Eléments Nutritifs (GIEN) et Evaluation de la Durabilité d’un Système de Production Biologique

Evaluation de la conduite de la fertilisation et de certains paramètres environnementaux en maraîchage biologique : cas de la pomme de terre

Thème N°3Lutte biologique contre les ravageurs en cultures maraichères biologiques

Elaboration de guides des bonnes pratiques de production et de transformation des PAM selon le mode biologique

Plantes aromatiques et médicinales utilisées en bio - contrôle des cultures pour une agriculture biologique durable

Thème N°4

Lutte biologique intégrée contre les ravageurs des agrumes biologiques : cas de la cératite et de l’acarien oriental

Méthodes et techniques alternatives de protection et de lutte contre les ravageurs des agrumes : cas de la Cératite des agrumes

Exploitation de la figue sèche marocaine en tant que produit biologique

Thème N°5

Gestion des nématodes phytoparasites en système de production maraichère biologique

Effet de la rotation spatio-temporelle et de la fertilisation organique sur les rendements des cultures maraichères sous serre et sur les paramètres biologiques et physico-chimiques du sol

Développement de la Filière « Huile d’olive Biologique de qualité » dans la Région de Meknès

Thème N°6

Optimisation de la conduite intégrée des ruchers pour la production du miel biologique de haute qualité

Effet de l’association variété-porte greffe et de la conduite biologique sur le rendement et la qualité des agrumes

Thème n°7 Commercialisation des produits biologiques

Thématiques des programmes de R&D

technologique de la filière ;• Stimuler la compétitivité de la filière sur le plan international et dévelop-per le marché national pour répondre aux attentes du PMV (Plan Maroc Vert).Dans ce cadre, une convention a été établie pour la réalisation de programmes de recherche et déve-loppement. Ses thématiques sont ex-posées dans le tableau ci-dessous.L’INRA constitue le principal moteur des activités de recherche et de développement durable. Elle est la seule institution publique dédiée à

la recherche agronomique. En effet, elle lance des axes stratégiques de recherche et de recherche et déve-loppement. Elle veille à la réalisation des projets de recherche et entre-tient des relations de coopération et de partenariat dynamiques avec des organisations nationales et interna-tionales pour être au diapason de l’évolution de la recherche agronomi-que mondiale. Dans le prochain numéro : suite et fin de cet article avec le rôle de la profession et l’interaction recher-che/interprofession.

• Essai de fertilisation organique sur haricot vert INRA-Agadir 2010.

La viande acquiert l’essentiel de ses qualités organoleptiques - tendreté, saveur, succulence, jutosité… - au cours de la phase de maturation, transformation du muscle en viande, où les enzymes protéolytiques musculaires jouent un rôle primordial. Les enzymes contribuent également à dégrader les protéines et lipides en précurseurs d’arôme.

IngrédientsEnzymes et produits carnés

Pr. Hakim [email protected]

En dehors des interventions des enzymes intrinsèques qui sont essentielles, des enzymes exogènes peuvent

être employées pour un attendris-sage « artificiel » et pour l’obtention d’arômes de viande.

Enzymes protéolytiques et tendreté de la viandeLa tendreté constitue le principal facteur limitant de l’acceptabilité d’une viande par le consommateur ; en effet, si la viande présente une dureté ex-cessive, il lui est difficile d’en apprécier les autres qualités organoleptiques, jutosité ou flaveur. Le processus d’at-tendrissage fait appel à un ensemble de mécanismes très complexes, de nature à la fois enzymatique et physi-cochimique.Les systèmes protéolytiques intracel-lulaires jusque-là identifiés au niveau du tissu musculaire sont au nombre de trois. Ce sont :

- les protéinases neutres calcium-dé-pendantes, encore appelées calpaï-nes, actives à pH neutre ;- les protéinases lysosomales souvent désignées sous le nom de cathepsines (cathepsines B, D, L et H) et actives dans une gamme de pH comprise entre 4,0 et 6,0 ;- le protéasome, complexe multicata-lytique encore mal connu.Il est difficile d’aborder la protéolyse post mortem du fait qu’il existe de nombreux facteurs de variation liés à l’espèce animale, à l’animal lui-même et au type de muscle consi-déré au niveau de l’animal. De façon générale, les vitesses de maturation décroissent dans l’ordre du poulet (quelques heures), mouton (5 jours), bœuf (10 jours).Pour des animaux d’une même race, d’un même âge, du même sexe, on note une grande variabilité à la fois du profil cinétique de maturation et de la tendreté finale de la viande.

Ces variations sont dues essentiel-lement aux caractéristiques méta-boliques qui varient d’un animal à l’autre.En plus de l’attendrissage naturel, effectué grâce aux enzymes endo-gènes de la viande, un attendrissage « artificiel » est aussi possible. Ceci par l’emploi de protéases exogènes. Les plus employées proviennent de plantes tropicales (papaïne, ficine et bromélaïne), de moisissures (As-pergillus) et de diverses bactéries. Des enzymes d’origine animale ont également été utilisées, principale-ment la trypsine pancréatique et, à un degré moindre, des protéases musculaires endogènes (cathepsines d’origine lysosomale, calpaïnes).Leurs réactivités sur les deux consti-tuants majeurs du tissu musculaire sont résumées dans le tableau ci-après. Selon l’objectif visé (attendris-sage de muscles riches en collagène ou non ; amélioration de morceaux susceptibles d’être ensuite consom-més en steak ou bouillis ; uniformi-sation de la tendreté de viandes à griller…), on utilisera préférentielle-ment l’une ou l’autre de ces protéases ou un mélange adapté de celles-ci. Les enzymes exogènes peuvent être ajoutées sous plusieurs formes : sels attendrisseurs, injections ante mortem ou post mortem.

Enzymes et arômes de viande : quelle relation ?Comme pour tous les produits ali-mentaires, les arômes de la viande résultent de l’équilibre complexe d’environ 250 composants volatils et non volatils. De nombreux consti-tuants aromatiques sont communs à tous les muscles et à toutes les

Process

FOOD MAGAZINE N° 62 15 Janvier - 15 Février 2014 34

espèces animales. La particularité de la flaveur des produits carnés est que la viande crue est insipide et peu odorante et que les arômes vont se développer soit au cours de la cuis-son, soit sous l’effet des traitements de salaison. Ce développement aro-matique est dû à la transformation des précurseurs d’arôme contenus dans la viande. Ceux-ci sont eux-mê-mes développés lors de la phase de maturation de la viande, à partir de molécules de base.• Précurseurs protéiquesLa protéolyse déjà évoquée précé-demment a un rôle essentiel dans l’élaboration de la flaveur de la viande en permettant l’obtention de peptides et acides aminés libres. La cystéine en particulier est un consti-tuant majeur de l’arôme de viande. Les peptides et acides aminés vont, soit au cours de la cuisson, soit au cours des processus d’élaboration de produits de salaison, subir des dégradations successives. Les protéases tissulaires et celles des microcoques et des lactobacilles vont entraîner la libération d’azote non protéique et l’obtention de :- ammoniac, carnosine et hydrogène sulfuré ;- acides aminés libres importants pour l’arôme (200 à 400 mg/100 g) : lysine, phénylalanine, acide aspartique, alanine, valine, leucine et isoleucine. Le glutamate est un agent de flaveur, c’est-à-dire qu’il intensifie la perception du goût. Au cours de la maturation des produits fermentés, il est transformé en acide γ-amino butyrique qui n’a plus de propriétés aromatiques ; - acide organiques : tyramine, hista-mine, putrescine obtenus lors de la décarboxylation respectivement de la tyrosine, l’histidine et l’ornithine (quelques mg/100 g de matière sèche).• Précurseurs lipidiquesL’hydrolyse des phospholipides et des triglycérides entraine la for-mation de nombreuses molécules aromatiques ou précurseurs d’arô-mes. Les acides gras de faible poids moléculaire interviennent directe-ment dans la flaveur. Les acides gras insaturés peuvent être oxydés en hydroperoxydes et composés

carbonylés. Ceux-ci sont à leur tour décomposés en aldéhydes et céto-nes. Ces processus font intervenir des lipases tissulaires et des enzy-mes microbiennes.• Précurseurs glucidiquesLes hydrates de carbone sont à l’origine de nombreux acides organi-ques courts volatils (acide lactique, pyruvique, acétique) d’alcools dont l’éthanol et de diacétyle. Des diacé-tones et des furanes ont aussi été observés.Le contrôle des arômes de la viande est difficile. La nature et la quantité de précurseurs dépend, comme pour la tendreté, de l’espèce animale, de l’animal lui-même (race, sexe, âge, poids) et de ses conditions d’éle-vage. En particulier, l’alimentation re-çue par l’animal (nature et quantité) peut avoir des effets sur les qualités organoleptiques de sa viande.La maîtrise de la flaveur de la viande est donc importante ; elle peut prendre plusieurs voies, soit par la maitrise de la phase de maturation durant laquelle sont élaborés l’es-sentiel des précurseurs d’arômes, soit par l’addition de renforçateurs de flaveur que l’on introduit au cours de cette maturation (autolysats de

Enzymes Origine

Efficacité à dégrader Efficacité à attendrir les muscles

Les myofibrilles

Le collagène

Riches en tissu

conjonctif

Les autres

muscles

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VEGETALEPapayeFigueAnanas

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Collagénase

Collagénase

ProtomésentérineProtosubtiline

BACTERIEClostridium histolyticumAchromobacte-riophagusBacillus mesentericus Bacillus subtilis

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Protéase AspMOISISSURESAspergillus orysae

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TrypsinePancréatine

DIVERS ANIMAUXPancréasPancréas

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levures Saccharomyces cerevisiae, S. carlsbergnesis, Candida utilis, peptides), soit encore par contrôle de l’alimentation de l’animal. Une voie supplémentaire consiste à synthétiser des analogues de flaveur de viande qui seront ajoutés à divers produits alimentaires (ex : extraits de levures, hydrolysats enzymatiques de soja,…).

Protéases utilisées pour l’attendrissage enzymatique des viandes et performances

Ingrédients

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Process

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L’énergie et les matières premières deviennent plus coûteuses et les consommateurs sont de plus en plus nombreux à protéger l’environnement. Ceci confronte les fabricants de confiseries et de snacks à des adaptations complexes : leurs produits doivent se distinguer de la masse, sans que les emballages ne tombent dans l’excès et ne fassent pour autant grimper les coûts. Les producteurs d’emballages et constructeurs de machines peuvent apporter ici leur soutien, sous la forme de solutions d’emballages moins gourmandes en matériaux et avec des lignes de production plus efficaces.

Emballages pour confiseries et snacksSéduire en tenant compte des coûts et de l’environnement

Article proposé par Interpack

Ces pralines comptent parmi celles qui ont leur place attitrée dans les rayons de confiseries et qui n’ont pas

besoin de beaucoup de publicité : en effet, cela fait plus de 60 ans que les pralines Halloren, des boules de chocolat noir fourrées d’une mousse mi-crème, mi-chocolat, connaissent un véritable succès et ne cessent d’aug-menter le chiffre d’affaires de la choco-laterie implantée dans l’est de l’Allema-gne. Pour 2013, l’entreprise souhaite réaliser pour la première fois un chiffre d’affaires de plus de 100 millions d’Euros, après avoir atteint environ 90

M € en 2012. « Depuis la privatisation de l’entreprise en 1992, nous sommes parvenus à nous affirmer sur le marché sans pour cela négliger nos racines et notre compétence clé », affirme le PDG de l’entreprise, Klaus Lellé.Néanmoins, le chef de l’entreprise Halloren n’entend pas seulement s’en remettre à la notoriété et à la tradition. Pour rester sur la voie du succès, Klaus Lellé a en quelque sorte « lar-gement redoré le blason » des boules l’année dernière, pour reprendre les propres termes de la chocolaterie. Les cartons d’emballage des 16 saveurs différentes s’alignent désormais sur

un concept fait d’éléments de Corpo-rate Design homogènes. Par ailleurs, la marque de snacks Choc’n Snack propre à l’entreprise est dorénavant proposée dans des sachets à fond plat – les articles tapent davantage à l’œil dans le commerce et les sachets peuvent être refermés.Quiconque souhaite s’affirmer sur le marché des confiseries et snacks dominé par des groupes comme Nestlé ou Kraft Foods doit jouer la carte de la présentation impeccable de ses articles aux points de vente. L’offre en gourmandises est colos-sale : nougat au beurre salé, bis-cuits au beurre relevés d’une pointe de safran ou barres à la guimauve parfumée à l’arôme de fleur d’oranger et enrobées de chocolat ne sont que

• Une diversité qui prête à confusion : Quoi acheter ? Le consommateur porte plutôt son choix sur l’emballage qui retient le plus son attention.

• Marque connue : les boules Halloren sont réputées auprès des consommateurs. Des emballages extravagants sont donc superflus.

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Emballage

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quelques exemples parmi les nou-veaux produits qui se bousculent sur les rayons. « C’est dans un cadre de concurrence impitoyable que les en-treprises veulent remporter des parts de marché avec des produits tous plus inédits les uns que les autres », précise Torben Erbrath, porte-parole de l’association de l’industrie alleman-de des confiseries. L’emballage est la clé qui fait qu’un article se retrouve ou non au fond d’un chariot. Il doit non seulement protéger le contenu fragile qu’il renferme mais aussi « accro-cher le regard », être irrésistible. Ces exigences requièrent une très grande créativité de la part des dessinateurs d’emballages : les couleurs et formes marquantes sont tout aussi deman-dées qu’une approche efficace.

Supercherie interditeIl arrive toutefois que certains produc-teurs de confiseries et d’articles de boulangerie-pâtisserie tombent dans l’excès. Les entreprises qui dupent leurs clients avec des emballages trompeurs font encore et toujours l’ob-jet de critiques. Une analyse menée par la centrale des consommateurs de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (RNW) révèle que les paquets de petits gâteaux et d’amuse-gueules comporteraient en moyenne 40% de vide. De telles supercheries sont non seulement interdites par la loi mais aussi inutiles. Nombre de consomma-teurs se disent dupés au moment de leurs achats, souligne Klaus Müller, Président de la centrale des consom-

mateurs de RNW. Par ailleurs, les em-ballages XXL se heurtent à des motifs écologiques. Quiconque gaspille les ressources nuit à l’environnement et au climat – les consommateurs le savent pertinemment.Les emballages ostentatoires sont également dépassés pour des raisons économiques. Les producteurs de confiseries et d’articles de boulange-rie-pâtisserie sont confrontés à une pression massive en matière des coûts, car l’énergie et les matériaux d’emballage d’une part et les matières premières comme le lait, le cacao et le sucre d’autre part sont en hausse constante. Ainsi, le prix spot du beurre de cacao, qui entre dans la confection des tablettes de chocolat, a augmenté de 80% en passant à 8.000 Dollars la tonne en 2013 – cette situation a des répercussions sur les marges bénéfi-ciaires.Pour ne pas frustrer les consomma-teurs soucieux de l’environnement et pour compenser les hausses des coûts, les entreprises n’ont pas le choix : elles doivent se retenir au niveau des emballages et produire leurs articles de manière plus efficace. Halloren donne ici l’exemple : les nou-veaux emballages de la chocolaterie font de l’effet en se passant de design sophistiqué et de fioritures supplémen-taires. Un changement de direction semble également s’annoncer chez les autres producteurs. Les premiers utilisent un matériau dit down-sizing, c’est-à-dire qu’ils donnent la préféren-ce à des matériaux d’emballage plus

faciles à recycler et qui économisent les matières premières car ils sont moins épais. « Quelques tendances globales s’amorcent visiblement sur le marché de l’emballage. La durabi-lité forme l’une de ces méga-tendan-ces », précise Ralf Weidenhammer, Chef de l’entreprise d’emballage portant son nom. Weidenhammer fabrique entre autres des boîtes com-binées en carton facilement recycla-bles pour les confiseries et les snacks salés. Avec ses boîtes en carton simples, elle a contribué à la popularité de marques comme Knack & Back ou Pringles, car elles permettent aux en-treprises de trouver un équilibre entre l’extravagance et l’efficacité : ainsi, la boîte Pringles est garante de fraîcheur et d’amusement et se place en même temps comme poids léger qui ménage les ressources.Entre-temps, les chercheurs se pen-chent sur la découverte de matériaux alternatifs encore plus écologiques et moins coûteux. Une alternative dura-ble aux feuilles multicouches trans-parentes, comme celles qui sont également utilisées dans les boîtes combinées de Weidenhammer, a été récemment mise au point par l’Ins-titut Fraunhofer de la technique des procédés et de l’emballage à Frei-sing : il s’agit du film à revêtement à base de petit-lait. Les chercheurs rattachés au projet « Wheylayer » encouragé par l’Union Européenne

• L’art de l’assortiment : un conditionnement à la fois rapide et précis – une prouesse technique en présence de gros assortiments tels que les petits gâteaux secs.

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• Juste sorties du four : la production de gaufres requiert beaucoup d’énergie. Plus la cadence est élevée, plus le process est avantageux.

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Process Emballage

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utilisent des protéines de lait à la place de matières plastiques à base de pétrole. Les substances naturelles contenues dans le petit-lait prolongent la durée de consommation des produits alimentaires, ce qui constitue un aspect pratique. Ajoutons encore un autre point important : le petit-lait est disponible en quantités illimitées et est biodégradable, ce qui n’est pas le cas du pétrole.Beaucoup d’autres innovations dans le domaine de l’emballage pour les confiseries et articles de boulangerie-pâtisserie pourront être découvertes sur le salon interpack 2014 qui se tiendra du 8 au 14 mai à Düsseldorf. Parmi les quelques 2.700 exposants attendus, plus de 1.000 ont déclaré la branche de la confiserie comme le groupe cible de leurs produits et ser-vices – l’offre interpack promet donc d’être diversifiée. Les constructeurs de machines présenteront aussi de nombreuses nouveautés à Düsseldorf. « L’augmentation de l’efficacité est en point de mire car, dans le monde de la production de confiseries, les comptes se font au dixième de centime d’Euro près », déclare Beatrix Fraese de la Fédération professionnelle pour les machines pour produits alimentaires et emballages au sein de l’Association allemande des constructeurs de ma-chines et d’installations (VDMA).

Produire avec plus d’efficacitéLe potentiel d’efficacité dans la pro-duction des confiseries est encore loin d’être épuisé, comme l’explique

Beatrix Fraese : « une partie du parc des machines est dépassée. » Cette estimation correspond au résultat d’un sondage actuel mené par le construc-teur d’installations suisse Bühler. D’après ce sondage, l’industrie du chocolat consacre mondialement 200 millions € par an au nettoyage, à la torréfaction, à l’élimination des bac-téries, au concassage et au broyage de fèves de cacao. Bühler promet de réduire de 65% au maximum les coûts de l’énergie liés à la transformation du cacao par son « Energy Audit » et sa nouvelle technique de combustion des cosses. Avec le nouvel audit énergé-tique gratuit, les ingénieurs de Bühler détectent les points faibles énergéti-ques des processus de fabrication des utilisateurs de cacao. Le nouveau sys-tème de combustion exploite l’énergie obtenue avec les cosses pour torréfier le cacao et éliminer ses bactéries plu-tôt que de les traiter comme des dé-chets – il n’est ainsi pas nécessaire de faire appel à une énergie de chauffe coûteuse. « La combinaison de l’audit et de la nouvelle technologie préside à une nouvelle donne énergétique qui changera l’avenir de manière drama-tique », annonce Thomas Bischof, responsable produits chez Bühler.Aasted, le concurrent danois de Bühler, a mis au point une nouvelle installation de tempérage pour le cho-colat, la SupaNova Quick Shift. Pour obtenir un fondant fin, toute masse de chocolat doit être délicatement chauffée à plusieurs reprises afin que

les cristaux qu’elle contient puissent se dissoudre. Sur la nouvelle Quick Shift, un système d’eau chaude spécial contribue à ce que la cristallisation soit contrôlée avec davantage de préci-sion – ce qui a pour effet de réduire la durée de la production. Par ailleurs, le mélangeur de l’installation Aasted est amovible. Il est donc plus facile d’as-surer la maintenance de la machine, ce qui augmente sa disponibilité.Réduire les coûts de la main d’œu-vre, accroître les temps d’exploitation des machines, ce sont également les objectifs du fabricant d’installations de boulangerie-pâtisserie Walterwerk à Kiel. L’entreprise présentera sur le salon la Jupiter IC, une nouvelle génération d’installation de produc-tion de gaufres et snacks, qui produit les gaufres plus rapidement que les installations connues à ce jour, comme l’annonce Markus Bartels, Respon-sable du marketing technique. Jupiter IC confectionne plus de 5 gaufres à la seconde alors que les modèles précédents n’en fabriquaient que 4. L’entreprise a également conçu cette installation pour qu’elle réclame moins de maintenance. Des coûts peuvent ainsi être épargnés.Chez Walterwerk, la prochaine géné-ration de machines est déjà en cours de développement. « Nous cherchons à rendre nos équipements encore plus faciles à utiliser et plus flexibles », déclare Markus Bartels. Cette mesure est nécessaire parce que la diversité des produits qui grandit rapidement s’accompagne aussi d’exigences croissantes posées aux installations. « Elles doivent être désormais beau-coup plus flexibles et doivent pouvoir être facilement transformées car les produits changent plus souvent et parce que les cycles de l’offre sont plus courts », poursuit-il.Les fabricants d’emballages et les constructeurs de machines se prépa-rent à faire face aux nouvelles exi-gences de la branche des confiseries et articles de boulangerie-pâtisserie avec de multiples innovations. Tous ceux qui souhaitent investir n’ont que l’embarras du choix face aux nouvelles solutions d’emballage et aux machines plus efficaces proposées. Le prochain salon interpack leur permettra de s’en convaincre.

• Emballage simple : les boîtes combinées sont légères, recyclables et appréciées des consom-mateurs. Les fabricants sont toujours plus nombreux à les utiliser.

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Quel est le montant de votre budget pour la formation ? Combien de temps accordez-vous à l’employabilité de vos collaborateurs ? Avez-vous déjà pensé à faire des sessions de formation en logistique ?

La formation professionnelle et la logistiqueComment investir dans le potentiel de vos collaborateurs ?

Kamal CHRAIBIAssocié GCL

[email protected]

La formation est avant tout un facteur de compétitivité qui vous permettra d’optimiser vos ressources et de mieux

appréhender la situation économique actuelle, particulièrement si cette formation est allouée à une fonction novatrice comme la logistique.Vous avez certainement déjà en-tendu : « la formation, ça ne sert à rien », « j’apprendrai sur le tas », « la formation, ça coûte cher », ou encore « je n’ai pas besoin de formation, je connais déjà », etc.La formation, ce n’est pas que le trai-tement de texte, le tableur ou les cours de langue. C’est aussi la logistique : ses tendances, ses méthodes, ses outils et ses enjeux.Aujourd’hui encore, la logistique est un domaine méconnu. Posez la question autour de vous et vous entendrez, dans la majorité des cas, que votre métier inspire deux mots : transporteur et camion. Ceux-ci correspondent à la logistique des années 70. Depuis, la logistique a évolué : elle s’est adaptée à son environnement et se fait appeler chaîne logistique ou Supply Chain.Et vous, où vous situez-vous ?

Préhistoire, Moyen Âge ou contem-porain ? Où en sont vos collabora-teurs dans leurs connaissances de la logistique ? Et, notamment, pourquoi devriez-vous former vos collabora-teurs à la logistique ? Le monde change aux niveaux éco-nomique, environnemental et sociétal. Les entreprises sont confrontées à des changements importants auxquels les collaborateurs ne sont pas toujours préparés. Pour limiter les risques liés à ces mutations, la formation est un atout majeur et particulièrement en logistique.

Formation et logistique : mêmes enjeuxPourquoi ? Parce que la formation et la logistique ont les mêmes enjeux : flexibilité, adaptabilité et compétitivité.La logistique permet, entre autres, de :• Rationaliser les processus liés à l’in-formation et à la communication ;• Minimiser les coûts liés à l’implanta-tion de nouvelles unités ;• Optimiser vos coûts de distribution ;• Moderniser les flux amont et aval ;• Améliorer la gestion des stocks et leurs coûts.

La logistique et les ressources hu-maines sont les éléments-clés de la stratégie de l’entreprise. Ils donnent leur adaptabilité à la globalisation des marchés, aux inquiétudes environ-nementales et aux besoins de ses clients.Les priorités de la logistique changent souvent (par exemple, l’apparition de la logistique verte). Par conséquent, votre entreprise doit s’adapter à ces changements et vos collaborateurs doivent posséder les clés qui leur permettront d’anticiper ces boulever-sements. Certes, ces investissements ont un coût. Alors, comment pourriez-vous financer les plans de formation de vos collaborateurs ?Selon les pays, il existe des aides gouvernementales afin de mainte-nir à jour les connaissances de vos collaborateurs. Dans certains pays de l’Europe et de l’Amérique du Nord, les entreprises ont une obligation légale d’investissement en formation. Les types de formation qui entrent dans le plan de formation des entrepri-ses sont les actions de :• adaptation aux postes ;• évolution de l’emploi ou de maintien de celui-ci ;• développement de compétences.Par conséquent, la formation de vos collaborateurs aux méthodes d’audit logistique, à l’optimisation des coûts de distribution, à la modernisation des processus ou au nouveau système WMS que vous venez d’implanter, peut entrer dans le plan de formation de votre entreprise, quelle que soit sa taille ou son activité. Une formation aux outils logistiques est alors mécani-quement créatrice de valeur ajoutée.

Process Logistique

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Process

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Solutions Fournisseurs• Process

Treif. Tranchage de viande

Le Falcon Hybrid, créée par Treif, spécialiste des ma-chines de tranchage des aliments, permet le tranchage de viande à épaisseur fixe ou à poids constant, avec ou sans os, toujours avec un rendement maximal. La ma-chine dispose d’une caméra 4D permettant de contrôler l’ensemble des surfaces du produit, qui, combinée avec un software innovant, permet différents modes de tran-chages pour satisfaire diverses exigences.

• Tranchage à poids constant ou épaisseur fixe de viande avec et sans os• Chargement continu• Griffe pour maintien optimal des produits

Bodet-Osys. Logiciel pour la réduction des coûts de production

Bodet-Osys, leader français du Manu-facturing Execution System (MES), a lancé un nouveau module qui traite la gestion des don-nées techniques et de production pour la réduction des coûts de production. Le logiciel intègre

les nomenclatures en parallèle des gammes, permet-tant de prendre un temps d’avance sur les concurrents. Ainsi, les gammes permettent d’obtenir un coût théorique horaire par cumul des temps main d’œuvre et des temps machines, et les nomenclatures donnent la quantité théo-rique des matières consommées. Pour Jocelyn Lei, Chef de Produit au sein de Bodet-Osys « en temps de crise, la réduction des coûts fait partie des priorités de toutes les entreprises. Elles pourront ainsi bénéficier d’une analyse plus fine de leur coût réel de production et ce, au sein même de leur ERP. »

• Contrôle du coût réel de production• Interface ouverte adaptable

• Qualité

T&D Corporation. Contrôle de température plus sûr

Pour pallier aux risques dérivant du contrôle manuel des températures dans le cas du stockage réfrigéré et du contrôle des aliments, l’entreprise T & D, leader japonais dans les systèmes d’enregistrement des données, a mis au point un système sans fil de ges-tion de la température qui permet des solutions de surveillance individuelles. La série RTR 500 propose des appa-reils pour le contrôle des températures qui, mis en réseau avec la station de base RTR 500 W et l’unité à distance RTR 502, permettent de transférer les données sur le service de contrôle « T & D et Webstorage Service », qui deviennent accessibles sur internet. Au cas où les températures deviennent critiques, les appareils des séries RTR 500 ont la particu-larité d’alerter par des messages pouvant être envoyés même à distance par sms ou par e-mail.

• Contrôle de tempé-rature• Partage de don-nées sur internet• Alerte par e-mail ou sms

• Ingrédients

Naturex. Poudres 100% naturelles

Naturex, leader dans la fabrication d’ingrédients natu-rels, lance des poudres 100% naturelles, extraites à partir de fruits et légumes et sans additifs, destinées aux industriels agroalimentaires qui souhaitent répondre à la demande grandissante des consommateurs en produits naturels. La gamme Naturex 100% Fruits et Légumes offre des qualités organoleptiques supérieures ainsi que des arômes authentiques et des couleurs riches, sans besoin d’ajouter des additifs pour améliorer le goût ou la couleur.

• 100% fruits et légumes• Sans additifs

Equipements

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• Ingrédients

Mane. Formulations pour burgers « riches en fibres »

Fort d’une expérience de plus de 30 ans dans la substitution des protéines animales dans la viande, Meat Pro (Groupe Mane) propose désormais des solutions complètes permettant d’inté-grer des fibres végétales dans des applications carnées tout en assurant un aspect visuel, une texture et un goût proches d’un produit 100% viande. Ces solutions globales intégrent des fibres, seules ou en synergie avec des protéines végétales. Meat Pro est ainsi en mesure de formuler et produire des mélanges technologiques pour des applications de viande hachée à partir de 51% de viande (boeuf, porc ou volaille) « Pour ce type de solutions où les fibres représentent environ 85% de la formule, le mélange en lui-même représente un vrai défi technique. En fonction des différentes longueurs des fibres utilisées, la densité et la fluidité du mélange poudre varie », explique Raphaël Amanatian, Responsable Technique du projet.

• Eclairage Nordeon. Eclairage LED et fluorescent

La marque Nordeon annonce la dispo-nibilité de nouveaux produits dans sa gamme de luminaires à éclairage LED très haut rendement et de tubes fluo-rescents pour surfaces professionnelles. Elle lance Idun, un luminaire encastré à LED pour système de plafonds à barres apparentes (barres en T). Son efficacité éner-gétique est de 103 lumen/W. Il est facile à installer et est adapté pour une utilisation en bureaux et postes de travail informatiques.Le marché des tubes fluorescents reste le principal marché de l’éclairage professionnel et collectif (industries, super-marchés...). Dans ce cadre, Nordeon lance ses nouveaux tubes Luxe. Le tube « Eco Luxe », pour des économies d’énergie, le tube « Food Luxe », pour une mise en valeur des produits alimentaires et le tube « Shield Ultra Luxe », qui est une lampe anti bris de verre longue durée de vie.

• Fibres végétales intégrées dans des applications car-nées• Allégation « riche en fibres » possible selon les cas pour le produit fini• Fibres non allergènes, sans OGM

• 10% d’économies d’énergie• Excellente mise en valeur des couleurs naturelles des viandes, poissons et légumes• Répond aux normes de l’industrie alimentaire HACCP et ISO22000

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• Conditionnement

Bosch. Ensachage vertical polyvalent

Bosch Packaging Techno-logy, l’un des principaux fournisseurs de solutions complètes dans le trai-tement et la technologie d’emballage, lance sa 1ère plateforme d’emballage vertical hygiénique et flexi-ble SVC 4020. La SVC 4020 est idéale pour les aliments frais et congelés

et emballés en sachets. Bosch a conçu la SVC en pen-sant simplicité, polyvalence et facilité de nettoyage, en se concentrant sur la conception hygiénique pour aider les fa-bricants à respecter les règles de manipulation des aliments les plus divers. « Nous avons conçu la plate-forme d’ensa-chage vertical SVC pour être unique. Elle peut être adaptée pour répondre aux besoins de nombreuses industries, ainsi que pour respecter les divers niveaux d’hygiène. La SVC donne à nos clients une solution polyvalente et flexible pour maximiser les possibilités d’affaires », annonce Robert van Mol, Chef de produit chez Bosch Packaging Technology. Composé d’un cadre en acier inoxydable, la SVC offre aux fabricants la polyvalence dont ils ont besoin pour emballer pratiquement n’importe quel produit à écoulement libre.

Ecolean. Emballage transparent

Ecolean commencera l’année 2014 avec le lancement de sa dernière innovation : « Ecolean Air Aspetic Clear », une solution d’emballage transparente et aseptique. Avec son poids plume et sa transparence, elle créera un positionnement unique sur le marché en rendant le produit visible pour le consommateur, pour les boissons non gazeuses comme le thé glacé par exemple. Grâce à la combinaison de la transparence et une grande aptitude à l’impres-sion, le producteur peut décider de montrer plus ou moins le produit. « Ecolean Air Aseptic Clear est un emballage frais et attirant, à faible impact environnemental. Il s’agit clairement d’une excel-lente occasion pour nos clients de se différencier et de permettre à leurs produits de se distinguer sur les rayons des magasins », explique Peter Nilsson, PDG de Eco-lean. Comme pour tous les emballages Ecolean, Ecolean Air Aseptic Clear est léger. Une fois vidé, il devient plat comme une enveloppe, ce qui signifie moins de déchets. Il est disponible en 200 et 250 ml et sera lancé au cours du premier trimestre de 2014.

• Facilité d’utilisation et fiabilité élevée• Plusieurs styles de sac et de tailles• Amélioration de la capacité de nettoyage

• Idéal pour les bois-sons non gazeuses• Léger et à faible im-pact environnemental• Disponible en 200 et 250 ml

Marchés

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Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

Eclairage des magasins LED : l’efficacité énergétique demeure un sujet majeurL’édition 2014 d’EuroShop, salon mondial leader du secteur de la distribution, qui se tiendra à Düsseldorf du 16 au 20 février prochains, sera le plus gros EuroShop de tous les temps. En effet, pour la première fois, le salon occupera plus de 110.000 m² de surface d’exposition dans 16 halls. Un des secteurs en pleine expansion, sur cette prochaine édition, est celui de l‘éclairage. Nul hasard, car les investissements dédiés à l’éclairage des magasins restent prioritaires dans la distribution. Ce que confirment également les tout derniers résultats du moniteur distribution 2014 de l’EHI Retail Institute.

Florence CLAIR

Le souhait de mettre en scène avec de l’éclairage des univers de produits attrayants et de créer de

l’émotion sur le point de vente est pour la distribution un moteur de motivation tout aussi important que la nécessité de concevoir un éclai-rage de magasin qui soit plus effica-ce et plus rentable, face aux prix de l’énergie qui ne cessent de grimper. Sur ce point, la technologie LED offre la solution parfaite pour mettre émotion et efficacité sous un même dénominateur ; elle est d’ailleurs devenue le thème dominant dans la filière commerce de détail.

Le LED domine dans le commerce alimentaireL’acceptation du LED augmente

dans tous les secteurs du com-merce de détail, et tout particuliè-rement dans le commerce alimen-taire. Selon des recherches de l’EHI, déjà 60% de tout l’éclairage du commerce alimentaire dépen-dent de cette technologie. « Ses avantages en matière d’efficacité énergétique, de qualité lumineuse et de contrôlabilité, par rapport aux solutions conventionnelles domi-nantes jusqu‘à présent, sont tout simplement imbattables », selon Philips Lighting. Dans les autres secteurs, le passage au LED est moins rapide : dans le non-alimen-taire, cette technologie a une part de 30% sur l’ensemble de l’éclai-rage. Dans les boutiques de mode et de textile, le LED n’en est qu’à ses balbutiements – ceci, d’après

les experts de la profession, s’ex-plique en partie par le besoin d’un éclairage de forte puissance qui est là surtout pour attirer l’attention sur un produit. Les lampes convention-nelles ont la réputation d’être la so-lution (encore) la moins onéreuse à performance comparable.

Performance et rentabilité en hausseLes fabricants ont travaillé d’arra-che-pied ces dernières années pour améliorer encore la performance de la technique numérique d’éclairage, tout en obtenant en parallèle des performances toujours meilleures avec la technologie conventionnelle de l’éclairage. En particulier, le mar-ché européen, très friand d’excel-lence, cherche efficacité et qualité lumineuse et s’intéresse beaucoup aux innovations technologiques, comme le constatent les experts de l’éclairage. Dans les pays voisins notamment, les grandes enseignes de la distribution ont misé très tôt sur cette technique d’avenir et de l’avis de Bäro entre autres, sans concession aucune. En Grande-Bre-tagne, Philips, par exemple, réalise actuellement des projets pour la distribution basés uniquement sur des solutions d’éclairage LED.Au cours de ces 18 derniers mois, des recherches et des développe-ments intenses ont rendu le LED non seulement plus performant mais aussi plus rentable. Avec 120 lu-men/watt, le LED a même dépassé

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Distribution

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entre-temps la lampe aux halogénu-res métalliques en matière de per-formance lumineuse. Avec le niveau atteint aujourd’hui, les discussions portent désormais sur les bénéfices économiques à long-terme de la technologie LED. Une durée de vie plus longue et une consommation énergétique plus faible relativisent les coûts d’achat plus élevés du LED ; finalement, et aux dires de planificateurs d’éclairage indépen-dants, le temps d’amortissement qui se situe entre trois et cinq ans est déjà dans l’intervalle exigé par les distributeurs. La toute nouvelle génération des produits qualitative-ment haut de gamme présentée sur EuroShop devrait donner suffisam-ment d’arguments pour passer à cette technologie prometteuse. La profession s’attend à voir d’autres progrès qualitatifs importants portant sur la brillance et le rendu des couleurs. Là, selon les experts en éclairage pour le commerce de détail, tels que Bäro ou Ridi, le LED a encore des lacunes comparé aux solutions d’éclairage conventionnel-les.

L’éclairage, une mise en scèneEn général, on constate que beau-coup d’éclairage ne suffit pas à ren-dre une présentation de marchan-dises forcément plus attractive. La tendance au niveau de l’éclairage en magasin est plutôt de créer des mises en scène riches en émotion, où la lumière de la pièce semble en retrait en faveur d’un focus théâtral et intense sur la marchandise, grâce à une lumière dirigée précisément. Cela fait ressortir la dimensionnalité 3D, intensifie la perception haptique et redonne de l’éclat aux couleurs – en bref : l’éclairage crée l’émotion et le produit devient l’objet de tous les désirs. Par ailleurs, il structure la surface de vente en créant des jeux subtils de clair obscur et met l’accent sur l’architecture intérieure. Force est de constater que, de plus en plus, le magasin découvre l’éclai-rage comme outil de base pour son univers de vente au même titre que celui employé pour l’agencement des scènes de spectacles. Mais

le LED ne laisse paraître toute sa palette de performance sur le lieu de vente qu’en association avec des systèmes de contrôle numériques. Ceux-ci vont veiller à ce qu’il y ait dans le magasin le bon éclairage, au bon endroit, au bon moment et avec le dosage exact. Les visiteurs professionnels d’EuroShop pourront là aussi se laisser inspirer par les nouveaux produits et applications sur les stands des exposants du salon.

Miniaturisation et flexibilitéQuel sera l’impact de la technolo-gie du LED sur le design des futurs luminaires ? On pense chez Osram que la tendance vers une miniatu-risation des luminaires et vers plus de flexibilité va se poursuivre.L’importance des optiques prisma-tiques et micro-structurées pour la diffusion de la lumière va donc prendre aussi plus de poids dans les systèmes linéaires ; celles-ci mettent en valeur les avantages spécifiques du LED. A la différence de la technologie classique des ré-flecteurs, les optiques prismatiques permettent différentes diffusions de la lumière sans utiliser des lam-pes plus grosses. Selon la devise « plus de lumière plutôt que des luminaires », les fabricants voient

se dessiner une tendance, notam-ment dans le secteur de la mode, vers des luminaires encastrables discrets dont la source de lumière en tant que telle reste presque invisible.Dans l’ensemble, l’éclairage des magasins devient un thème de plus en plus complexe où les lampes et les sources d’éclairage ne jouent pas seulement un rôle déterminant. D’autant se multiplie le besoin de la distribution de faire appel à des pres-tataires. La conception de l’éclairage vient ainsi en première place : 82% des détaillants interrogés par l’EHI Retail Institute disent souhaiter le conseil d’expert. C’est la raison pour laquelle de plus en plus de concep-teurs et de designers éclairage se sont spécialisés dans les concepts d’éclairage pour le commerce de détail. Ces experts indépendants seront présents pour la première fois sur EuroShop sur la « Lighting Designers’ Zone » et disposeront d’un espace dédié. L’espace qui leur est spécifiquement réservé au milieu du hall 11 permet au public international venant de la distribution de s’informer sur les projets actuels et les possibilités de planification des éclairages mais aussi de se faire conseiller sur des solutions de design individuelles d’éclairage.

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MarocMarchés

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Donnez de la visibilité à vos produitsEnvoyez vos nouveautés à [email protected]

Cette sélection de nouveaux produits du Maroc est une veille marketing de FOOD Magazine.

Auchan Sauce BurgerSauce pour burger.Fabricant : Pauwels N.VImportateur : Marjane Holding- Huile de colza, sirop de glucose-fructose, eau, moutarde (eau, vinaigre d’alcool, mou-tarde, épices), concentré de tomate, jaune d’œuf, sel, amidon modifié, herbes d’épices, acidifiants (Delta-gluconolactone, acide citrique), arôme naturel de persil et d’épices, épaississants (gomme de xanthane, gomme de guar), arômes, conservateurs (sorbate de po-tassium), jus de citron, oignon, colorants, extrait de poivron rouge.- Epicerie.- Volume : 350 ml. - Prix : 22,95 DH.

Rik & Rok Choco PaillettesChocolat au lait avec des confiseries au chocolat au lait dragéifiées multicolores.Fabricant : DIPA pour Auchan ProductionImportateur : Marjane Holding- Sucre, confiseries au chocolat au lait dra-géifiées multicolores 25% (sucre, beurre de cacao, poudre de lait entier, pâte de cacao, poudre de lactosérum, lactose, poudre de lait écrémé, colorants (carbonates de calcium, carmin E141a, indocyanine, curcumine), stabilisateurs (gomme arabica), émulsifiants (lécithine de soja, sirop de glucose), agents d’enrobage (cire de carnauba, cire de miel), arômes), beurre de cacao, poudre de lait entier, pâte de cacao, poudre de noisettes, émulsifiants (lécithine de soja), arôme vanilline.- Confiserie.- Poids : 150 g.- Prix : 29,00 DH.

Freegum StrawberryChewing gum sans sucre au parfum fraise, en plaquette de 12 dragées. Fabricant : Maghreb Industries- Édulcorants : sorbitol, isomalt, sirop de maltitol, xylitol, aspar-tame, acésulfame-k, base de

gomme, arômes, épaississant: gomme arabique, humectant : glycérol, émulsifiant : lécithine de soja, acidifiants : acide mali-que, acide citrique, acide fumarique, agents d’enrobage : cire de carnauba, cire de microcristallin, colorant : E120. Contient de la phénylalanine. Contient l’antioxydant BHT. - Confiserie- Poids : 16,8 g- Prix : 2,80 DH

Spar Salsa CocktailSauce cocktail sans gluten.Fabricant : Aceites del Sur-CoosurImportateur : Marjane Holding- Huile de tournesol, eau, pâte de tomate, sucre, vinaigre, sel, amidon de maïs modifié, œuf, jus de citron, acidifiant : acide lactique, stabilisants : gomme de guar et la gomme de xanthane, conser-vateur : sorbate de potassium, colorant : caramel, antioxydant : EDTA, arômes et épices.- Epicerie- Volume : 300 ml

- Prix : 16,90 DH

Nutymax Milky2 gaufrettes enro-bées de chocolat au lait et garnies à la crème de lait.Fabricant : Şölen Çikolata Gıda San. ve Tic. A.Ş.Importateur : Marjane Holding- Crème de lait (49%) (sucre, huile végétale (graines de coton et/ou de tournesol et /ou de palme), lait écrémé en poudre, noisettes (10%), lactosérum en poudre, matière grasse de lait, poudre de cacao, émulsifiant (lécithine de soja), arôme (noiset-tes)), chocolat au lait (36%) (sucre, beurre de cacao, lait entier en poudre, pâte de cacao, poudre de lactosérum, lait écrémé en poudre, émulsifiant (lécithine de soja), arôme (vanilline)), farine de blé, sucre, huile végétale (coton et/ou tournesol et/ou palme), poudre de cacao, poudre de lactosérum, émulsifiant (lécithine de soja), sel, poudre à lever (bicarbonate de sodium).- Biscuiterie- Poids : 46 g- Prix : 5,95 DH

Ozmo Choppy Barre de chocolat au lait avec des dragées colorées.Fabricant : Şölen Çikolata Gıda San. Ve Tic. A.Ş- Chocolat au lait (85%) (sucre, beurre de cacao, pâte de ca-cao, poudre de lactosérum, lait écrémé en poudre, lait entier en poudre, matière grasse de lait, émulsifiant (lécithine de soja), arôme (vanilline)), dragées de chocolat au lait enrobées de su-cre coloré (15 %) (sucre, huile végétale (graines de coton et/ou de tournesol et/ou de palme), poudre de lactosérum, poudre de cacao, amidon de maïs, épaississant (gomme arabique), émul-sifiant (lécithine de soja), arôme (vanilline), agent d’enrobage (cire de carnauba, gomme-laque), colorants (dioxyde de titane, betterave, bêta carotène, complexes cuivriques des chlorophylles, curcuma)). Quantité de matière sèche de cacao dans le chocolat au lait min 30%.- Confiserie- Poids : 80 g- Prix : 10,95 DH

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Lancements

Rauch IceTea PeachThé glacé à base de pêche, de thé noir et de fruits de l’églantier.Fabricant : Rauch Fruchtsäfte GmbH & Co OGImportateur et distributeur : Foods & Goods- Infusion de thé et de fruit de l’églantier (eau, thé, fruit de l’églantier), sucre, jus de fruits à base de jus concentrés (1% pêche, citron), acidifiant : acide citrique, arôme. - Boissons- Volume : 33 cl- Prix : 12 DH

Biscolata Choco ChipsChocolat noir avec du riz croustillant et des morceaux d’orange.Fabricant : Şölen Çikolata Gıda San. Ve Tic. A.ŞImportateur : Marjane Holding

- Chocolat noir (89%) (sucre, pâte de cacao, beurre de cacao, ma-tière grasse de lait,

émulsifiant (lécithine de soja), arômes (orange, vanilline), sel), riz croustillant (6%) (semoule de blé, farine de riz, sucre, extrait de malt, sel, poudre à lever (bicarbonate de sodium)), morceaux d’orange (5%).- Biscuiterie- Poids : 115 g- Prix : 16,95 DH

Alpella Çikolatali GofretGaufrette fourrée à la crème de noisette et enrobée de chocolat au lait.Fabricant : Biskot Bisküvi Gıda San. Ve Tic. A. Ş- Crème de noisette 47% (huile végétale de palme, sucre, noisettes (27%), lait en poudre, sel, émulsifiant (lécithine de soja), sa-veur de noisette naturelle), chocolat au lait 33% (sucre, beurre de cacao, poudre de lait, pâte de cacao, émulsifiant (lécithine de soja), arôme artificiel (vanilline), quantité de matière sèche de cacao min 36%), farine de blé, huile végétale de palme, albumine, sel, émulsifiant (lécithine de soja), poudre à lever (bicarbonate de sodium).- Biscuiterie- Poids : 36 g- Prix : 2,95 DH

KitKat Chunky Hazelnut CreamGaufrette enrobée de chocolat au lait et de crème de noisette.Fabricant : Nestlé Bulgaria- Sucre, beurre de cacao, lait entier en poudre, matière grasse végétale, farine de blé, lactosé-rum en poudre, pâte de cacao, noisettes (2%), huile de beurre, émulsifiant (lécithine de tournesol), arômes, sel, poudre à lever (bicarbonate de sodium), colorant E150d. Quantité de matière sèche de cacao dans le chocolat au lait min 28%.- Confiserie- Poids : 42 g- Prix : 7,20 DH

Yo Caffé Cappuccino Iced CoffeCappuccino froid prêt à boire, préparé à partir de café infusé.Fabricant : Fortune Beverages Co.Importateur : Fortune Maroc- Café (eau, extrait de café soluble), lait avec 3,4% de matières grasses, sucre, cacao maigre en poudre, épaississants (E405, E415), stabili-sant E332, arôme de café.- Boissons- Volume : 25 cl- Prix : 12,50 DH

Cicibebe baby biscuitsBiscuits pour bébés enrichis en calcium.

Fabricant : Eti Gıda Sanayi Ve Ticaret A. ŞImportateur : Pristine Food- Farine de blé (contient du gluten), sucre, huile végétale (palme, soja, tournesol, grai-nes de coton), amidon, lait écrémé pasteu-risé, œufs, carbonate de calcium, poudre à lever (bicarbonate d’ammonium), vitamine B1, émulsifiant (lécithine de soja), arôme (vanilline).- Biscuiterie- Poids : 190 g

- Prix : 9,90 DH

Topi Tanem Croustillant de blé à l’arôme de caramel enrobé de chocolat blanc et de chocolat au lait.Fabricant : Bim Birleşik Mağazalar A. ŞImportateur : Bim Stores- Chocolat au lait (52%) (sucre, lait écrémé en poudre, beurre de cacao, pâte de cacao, émulsifiant (phosphate d’ammonium), arôme (vanille)), chocolat blanc (35%) (sucre, beurre de cacao, lait en poudre, émulsifiant (lécithine de soja), arôme (vanille)), ponction de blé (13%) (farine de blé, sucre, farine de riz, sel, levure (carbonate de sodium), anti-agglomé-rant (carbonate de calcium), arôme), arôme (caramel), brillant (gomme arabique). Quantité de matière sèche de cacao dans le chocolat au lait min 30%.- Confiserie- Poids : 120 g- Prix : 13,95 DH

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LancementsMondeMarchés

Mon

de

Cette sélection de nouveaux produits du monde est issue de la base de données INNOVA.

EGYPTEMy Chef Caramel SauceSauce de caramel idéale pour la décoration des préparations sucrées.Fabricant : My Way- Emulsifiant, sucre, lait écrémé, lactosérum, colo-rants (E102, E122, E154), arômes.- Crémerie- Poids : 80 g- Prix : 0,24 €

Illy Espresso Ground CoffeCafé 100% arabica torréfié pour la prépa-ration d’un long espresso.Fabricant : Coca-cola Company- Café 100% arabica.- Boissons chaudes- Poids : 250 g- Prix : 2,37 €

Koki Oriental Chicken KoftaTrente-six pièces de kefta de poulet oriental dans un sachet en plastique.Fabricant : Cairo Poultry Processing- Viande fraîche de poulet, sel d’assaisonnement, jus de citron, oignon frais, mie de pain frais, amidon, huile végétale.- Produits frais- Poids : 500 g- Prix : 1,18 €

FRANCEMa Pause Fruit Barre Pomme Framboise MyrtilleSnaking réservé aux adultes sous forme de barres naturelles riches en fruits et sans céréales.Fabricant : Materne- Datte 64.4%, pomme 18.8% (dont cubes de pom-me séchés 9.5%, poudre de pomme 9.0%, purée de pomme 0.3%), framboise lyophilisée 8%, myrtille 3.8%, sucre, sirop de fructose, farine de riz, arômes naturels. Traces possibles de lait, œuf, soja, fruits à coques, sésame, gluten.- Références : Pomme Framboise Myrtille, Abricot Poire Pomme- Biscuiterie - Poids : 20 g par barre- Prix : 0,80 €

Céréalpes Galettes 3 Fromages2 galettes complètes à base de farine de céréales et aux 3 fromages. À réchauffer en 5 minutes à la poêle, au four ou au grille-pain.

Fabricant : Groupe Nutrition & Nature - Céréales complètes 66,6% (flocons de blé, riz, flocons d’avoine, farine de blé du Lubéron), eau, Emmental 4,9%, Tomme de chèvre 2,5%, Gorgonzola 2,5%, oignons, huile de tournesol désodorisée, sel de mer, herbes de Provence, poivre.- Références : 3 fromages, Tofinelle Soy Roquefort & graines de lin doré- Produits frais- Poids : 2 × 90 g- Prix : 2,95 €

USASimply 7 Quinoa Chips

Chips de quinoa avec une pin-cée de sel de mer dans un sac de papier.Fabricant : Simply 7 Snacks- Farine de quinoa, pomme de terre, amidon de maïs, huile de carthame extraite par pression, farine de maïs, sucre, sel de mer.- Poids : 99 g- Prix : 1,92 €

JAPONYusaido White Sesame Honey Miel avec des graines de sésame blanc, dans un bocal en verre.Fabricant : Yusaido- Miel, sel, pâte de sésame blanc, sirop d’amidon réduit, sucre (oligosacchari-des, sucre).- Poids : 190 g- Prix : 5,94 €

CHINE Emmi Swiss Premium Yogurt DrinkYogourt à boire, aromatisé à l’Aloe Vera dans une bouteille en plastique.Fabricant : Sinodis- Lait frais, acide lactique, sucre, Aloe Vera.- Volume : 15 cl- Prix : 3,89 €

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www.innovadatabase.com

Lancements

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Monde Les céréales anciennes surfent sur les tendances tradition, nutrition et naturalitéLes céréales anciennes poursuivent leur retour dans les habitudes alimentaires des consommateurs, reflétant l’intérêt croissant, pour leurs propriétés nutritionnelles ainsi que pour les saveurs uniques qu’elles peuvent donner à une vaste gamme de produits alimentaires et de boissons. Selon les données de Innova Market Insights, le nombre de lancements de produits contenant des céréales anciennes, comme le quinoa, le chia, le sarrasin, le chanvre et l’amarante, ont fortement augmenté ces dernières années.

Innova Market Insights

Les lancements de produits contenant du quinoa ont augmenté de quasiment 50% entre septembre 2012 et sep-

tembre 2013, et ont plus que quintuplé sur ces 5 dernières années. Un intérêt croissant pour celle plante aux Etats-Unis a été en grande partie responsa-ble de cette croissance, bien que les lancements soient désormais de plus en plus répandus en Europe.

QuinoaLe quinoa, cette petite graine de couleur claire à la saveur distinctive de noisette, est une plante indigène d’Amérique du Sud, considérée par les Incas comme « la mère de toutes les graines ». Tout en ayant trouvé une place dans différentes catégo-ries de produits alimentaires à base de céréales, y compris les céréales pour petit-déjeuner, les barres céréa-lières et les biscuits, le quinoa est en croissance dans d’autres segments, notamment la confiserie, les bois-sons, les plats préparés et l’alimen-tation infantile. Son utilisation dans le baby food est particulièrement frappante ces derniers mois, avec le lancement aux Etats-Unis de « Plum Organics Mighty 4 Essential Nutrient Blends », au Royaume-Uni des petits pots « Biobim Mixed Vegetables with Quinoa » et en France des céréales « Babybio » contenant du quinoa. Enfin, une attention particulière est portée aux formulations sans gluten, 38% des lancements de produits

contenant du quinoa utilisant un positionnement « sans gluten » entre septembre 2012 et septembre 2013.

ChiaUne autre graine ancienne à la mode est le chia, une herbacée annuelle originaire d’Amérique Latine, riche en protéines, en fibres et en antioxydants, et dont l’huile est très concentrée en acides gras omega 3. Même s’il est bien moins connu que le quinoa, le chia croît à un rythme similaire. Les lancements de nouveaux produits contenant du chia sont passés de moins d’une dizaine il y a 5 ans à quel-ques centaines maintenant, avec une croissance de quasiment 50% rien qu’entre septembre 2012 et septem-bre 2013. Les Etats-Unis sont le princi-pal marché, avec presque la moitié du total des lancements recensés. Ces lancements ont concerné un grand nombre de marchés, notamment les boissons non alcoolisées (« Ahhmigo’s Chia & Water » avec des fibres de chia, des omega 3 et des protéines pour « l’hydratation et la satiété » des consommateurs), les snacks (les chips « Lesser Evil’s Chia Crisps ») et les céréales de petit-déjeuner (« Nature’s Path Organic’s Qi’a », un mélange de chia, chanvre et sarrasin).

D’un produit de niche à un produit grand publicMais le changement le plus signifi-catif pour les céréales anciennes a été sans doute leur arrivée dans les

produits de consommation courante, à l’image du lancement récent par Kellogg’s des céréales et barres Spe-cial K Nourish multigrain, fabriquées à base de quinoa en association avec de l’avoine, de l’orge et du blé.« Les céréales anciennes furent autrefois des produits de base très populaires, mais ont peu à peu disparu et sont devenues désuètes dans de nombreux pays, parallèlement à l’ascension des cultures céréalières modernes comme le blé et le maïs », déclare Lu Ann Williams, Directrice de l’Innovation chez Innova Market Insights. « L’intérêt pour ces produits céréaliers alternatifs, perçus comme traditionnel, naturels et nutritionnels, est de plus en plus apparent », ajoute-t-elle, « et leur utilisation sort du sec-teur de l’alimentation santé spécialisée pour aller dans le mainstream, mais aussi des produits céréaliers vers le marché plus large des produits trans-formés. »

Cette sélection de nouveaux produits du monde est issue de la base de données INNOVA.

Associations de protection du consommateur Des acteurs en devenir…La loi 31-08 édictant des mesures de protection du consommateur, ainsi que son décret d’application du 11 septembre 2013, ont instauré des dispositions relatives aux associations de protection du consommateur.

Franck DAUTRIAConseil Juridique

Monceau Juridique & [email protected]

Soukaina EL ALAOUI

MONCEAU JURIDIQUE & FIS-CAL est un Cabinet de Conseil Juridique qui a notamment développé un département en matière de droit de la consom-mation et droit de la distribution. Il intervient en qualité de conseil et/ou de formateur auprès de groupes et acteurs reconnus du secteur de la distribution et de la grande distribution.

Marchés

Ces associations régies par un décret du 14 novembre 2012, qui fixe un modèle de statuts-type, peuvent

être reconnues d’utilité publique. Par ailleurs, celles qui ne sont pas re-connues d’utilité publique bénéficient néanmoins de certaines prérogati-ves.

Associations de protection du consommateur : quel intérêt ? La loi 31-08 confie aux associations de protection du consommateur (APC) un rôle important, afin de concourir au respect de ses disposi-tions.a. Missions des APCL’objectif principal des APC consiste essentiellement à : • informer les consommateurs de leurs droits et obligations dans leurs

relations commerciales ;• les orienter et les sensibiliser sur des aspects commerciaux, environ-nementaux, alimentaires et sanitai-res ;• protéger leurs intérêts économi-ques ;• les protéger des marchandises et des produits dangereux ;• inciter au développement de la qualité des produits et des services ;• les encadrer afin de leur permettre de faire valoir leurs droits ;• les représenter au règlement amia-ble des différends ;• interroger les fabricants, commer-çants ou prestataires de service afin de leur rappeler leurs obligations envers les consommateurs ;• agir en justice au nom de tout consommateur ayant subi un préju-dice survenu lors d’une transaction commerciale (dans les conditions

relatées ci-dessous) ;• et également établir et maintenir des relations entre les consomma-teurs et les opérateurs économiques engagés dans la production ou le commerce de biens.b. Un positionnement dénué d’ambigüitéLa loi énumère un certain nombre d’associations qui ne peuvent avoir pour objet la protection du consom-mateur. Il s’agit principalement de celles qui comptent parmi leurs membres des personnes morales qui ont une activité à but lucratif ; perçoivent des aides ou subven-tions d’entreprises ou de groupe-ments d’entreprises qui fournissent des produits, biens ou services au consommateur ; se consacrent à des activités autres que la défense des intérêts du consommateur ; pour-suivent un but à caractère politique. L’objectif est clair : éviter tout conflit d’intérêt ou mélange des genres, et conférer ainsi une véritable crédibilité aux APC.c. Obligation de bénévolatL’exercice des activités des APC se réalise dans un cadre de bénévolat.Elles ne peuvent exercer une activité rémunérée, sauf ci celle-ci

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Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition

DroitDroit

est en conformité avec la loi sur les associations. Et en ce cas, la ré-munération doit être encadrée, fixée indépendamment des résultats des interventions, en étant conforme au principe de « recouvrement de frais », ce qui exclu toute idée de profit. Son montant doit être arrêté avant le début des interventions.d. Obligations d’indépendance et confidentialitéLes APC ont un devoir d’indépen-dance eu égard à leur rôle de conseil et de défenseur. Il leur est interdit par ailleurs, d’intervenir dans un conflit qui impliquerait une personne en contact direct avec elles.Par ailleurs, elles ont le devoir de préserver la confidentialité de leurs interventions lorsque cela leur est demandé par les personnes im-pliquées. Néanmoins, leur secret professionnel peut être levé dans les domaines permis par la législation.

Possibilités d’actionLes associations de protection du consommateur peuvent ester en jus-tice lorsqu’elles sont reconnues d’uti-lité publique. A défaut, elles doivent obtenir une autorisation spéciale.a. Associations non reconnues d’utilité publiqueLes associations de protection du consommateur qui ne sont pas reconnues d’utilité publique doivent respecter les conditions précitées (1.a, b, c) pour obtenir une autorisa-tion spéciale pour ester en justice, délivrée pour une durée de 3 années renouvelables.Pour cela, elles doivent :• Disposer de moyens humains, ma-tériels et financiers leur permettant d’assurer l’information, la défense et la promotion des intérêts du consom-mateur ;• Justifier à la date de la demande de l’autorisation d’ester en justice de deux années au moins d’existence à compter de leur déclaration aux autorités ;• Justifier pendant les deux derniè-res années, d’une activité effective en vue de la défense des intérêts des consommateurs, appréciée notamment en fonction des activités réalisées en matière d’information et de sensibilisation, et de la mise en

place d’un guichet consommateur pour orienter et assister les consom-mateurs ;• Justifier d’un accord avec un avocat ou un cabinet d’avocats pour assurer leur représentation devant la justice ;• Disposer dans leurs statuts des règles de bonne gouvernance garantissant à tous les membres de l’association leur participation à la détermination de leurs orientations et de leurs activités ainsi qu’à leur contrôle.b. Actions en justice des associa-tions reconnues d’utilité publiqueAfin d’être reconnues d’utilité publi-que, les associations de protection du consommateur doivent satisfaire à la législation relative au droit d’as-sociation, elles doivent avoir pour objet statutaire exclusif la protection des intérêts du consommateur, et être régies par des statuts conformes au modèle fixé par le décret du 14 novembre 2012.Ces associations, reconnues d’utilité publique, peuvent ester en justice, intervenir dans les actions en cours, se constituer partie civile devant le juge d’instruction ainsi qu’exercer tous les droits reconnus à la partie civile relatifs aux faits et agisse-ments qui portent préjudice à l’intérêt collectif des consomma-teurs.Pour ester en justice, elles peuvent intervenir soit directement, à la de-mande d’un ou plusieurs de leurs membres, soit indirectement, en se substituant à la de-mande d’une institution, administrative ou non.Toutefois, elles peu-vent agir en réparation devant toute juridiction au nom des consom-mateurs, personnes physiques identifiées qui ont subi des préjudices individuels causés par le même fournisseur et qui ont une origine com-mune.Un mandat peut être donné par chaque consommateur et par écrit. Il ne peut cepen-

dant être sollicité par voie d’appel public télévisé ou radiophonique, ni par voie d’affichage, de tract ou n’im-porte quel autre moyen de commu-nication à distance. Il peut être retiré par le consommateur qui l’a consenti à tout moment, ce qui n’entrave pas le cours de l’action.c. Constitution d’une Fédéra-tion Nationale de Protection du ConsommateurUne fois le statut d’utilité publique reconnu, ces associations doivent constituer une Fédération Nationale de Protection du Consommateur qui est régie par les mêmes dispositions que les associations, et qui dispose des mêmes prérogatives. La Fédéra-tion a elle-même la possibilité d’ester en justice au même titre que les associations.La Fédération Nationale acquiert la reconnaissance d’utilité publique de plein droit, qui lui est conférée par décret.Dès lors, on voit que la loi sur la protection des consommateurs a voulu faire des APC des acteurs majeurs de l’application du droit de la consommation. Si leur action est parfois encore timide, nul doute que l’avenir les renforcera et qu’il conviendra de compter avec elles.

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L’Entreprise du mois

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Bien que le marché marocain des fromages soit peu diversifié et dominé par le fromage fondu, qui est devenu un élément indispensable pour la table du petit déjeuner marocain, Fromadel met tout en œuvre pour améliorer les niveaux de consommation, la qualité de ses produits et diversifier l’offre, de façon à pouvoir satisfaire les attentes et les exigences des clients.

Loubna DISCO

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Fromadel2014 : un nouveau souffle !

Fromadel, société spécialisée dans la fabrication fromagère artisanale, a été fondée en 2004 à Rabat et a vu son

activité lancée en 2007 par le père fon-dateur et ses partenaires français. Ses méthodes de productions s’inspirent en effet d’une expertise française dans la fabrication et le développement du fromage. La société est aujourd’hui active dans le domaine des dérivés du lait et occupe une place importante dans le marché local des fromages. Elle commercialise plusieurs gammes de produits destinées aux restau-rateurs et aux particuliers, qui sont disponibles dans les grandes surfaces et les points de vente directe. Mais

l’entreprise ne compte pas s’arrêter là : Fromadel prétend atteindre prochaine-ment le marché africain.

Gamme de produits : goutte à goutte on remplit la cuve Fromadel a tout d’abord ciblé la grande distribution via les grandes surfaces avec deux types de fromage : le frais aromatisé et l’affiné. La gamme de départ a englobé un nombre limité d’articles, qui se comptaient sur les doigts des deux mains. « Nous avons commencé tous petits avec une mince gamme de produits, mais nous sommes arrivés là où nous sommes aujourd’hui grâce à nos efforts et nos sacrifices », souligne Bouchra Loudiyi,

Directrice Générale de Fromadel. La société produit aujourd’hui une gamme aussi large que diversifiée de produits dérivés du lait avec plus d’une trentaine d’articles. Le petit lait consti-tue le produit de base de la société, représentant 50% du chiffre d’affaires, suivi du fromage frais avec 25%, puis du fromage blanc, affiné ou pressé, du beurre et enfin du yaourt. La gamme continue à se développer, notam-ment avec l’élaboration de nouveaux produits comme les yaourts brassés et à boire.La fromagerie dispose aussi d’une bonne clientèle de notoriété dans le secteur CHR, avec des produits en gros conditionnement. Une clientèle

Fromadel

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2- Bouchra Loudiyi, Directrice Générale de Fromadel.

3- Point de vente directe de produits Fromadel.

3

1- L’équipe de Fromadel.

Fromadel en chiffres : - 5 types de produits- 4 types de fromage- 30 références - Production : 10 T/jour- Effectif : 40 personnes- Superficie totale : 1.200 m2 couverts- Une unité de production + 2 points de vente

qu’elle a pu se constituer grâce à la qualité et la stabilité des fromages produits mais aussi grâce à la régula-rité de l’offre. « Nous faisons partie des rares fromagers au Maroc fabriquant une gamme de produits de qualité, naturels et sans conservateurs car nous investissons beaucoup dans no-tre matière première pour arriver à la qualité souhaitée. Ainsi, par exemple, le lait que nous utilisons est un lait sé-lectionné provenant de la race laitière Montbéliarde, principale race utilisée par les AOC fromagères françaises, Il est vrai que le prix de ce lait est élevé mais nous l’utilisons quand même car une production régulière de fromages de qualité dépend de la qualité du lait utilisé », explique Mme Loudiyi.

Process : tradition et modernité La production du fromage démarre par la réception et la préparation du lait, une importante étape à surveiller : d’une part le lait doit être exempt d’an-tibiotiques et, d’autre part, une produc-

tion régulière de fromages de qualité dépend d’une meilleure maîtrise de la préparation des laits de fromagerie, ce qui implique une standardisation parfaite du laitEnsuite vient la première étape de transformation du lait en fromage : la fermentation-coagulation, provoquée par une action combinée de ferment et de présure, visant une déstabilisation des micelles de caséines qui floculent puis se soudent pour former un gel ou un caillé, qui sera par la suite égoutté afin de séparer le gel du sérum. Quant à l’affinage, il correspond à une diges-tion enzymatique des constituants du caillé égoutté. Comme le caillé frais a un goût fade, l’évolution de la transfor-mation biochimique des composants du caillé, sous l’action de diverses enzymes microbiennes, conférera au fromage sa texture et sa saveur carac-téristique au terme de la maturation. Par contre, pour certaines variétés de fromage, il n’y a pas d’affinage car le caillé se consomme directement après égouttage comme dans le cas des

fromages frais.

Une qualité non négociableDe par l’essence même de son métier, « produire du fromage », cette société qui opère dans un secteur fortement réglementé à cause des dangers et risques sanitaires, lesquels peuvent avoir des répercussions sur la santé publique, se doit d’être soucieuse en permanence de la qualité de ses pro-duits. Au sein de la fromagerie, la qua-lité est donc présente partout à la fois et en toutes heures. De l’amont à l’aval de la chaine de production, Fromadel

L’Entreprise du mois Fromadel

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applique rigoureusement les princi-pes des bonnes pratiques d’hygiène, respecte les normes et les exigences sanitaires et contrôle toutes les étapes de la chaine de fabrication afin de pouvoir assurer un produit fini correct. « Nos produits sont très sensibles aux conditions d’hygiène. Une simple non conformité peut engendrer de sérieu-ses pertes économiques dues aux rappels des produits, ainsi que des retards de livraisons qui peuvent porter atteinte à la réputation de l’entreprise et à notre relation avec nos clients. Nous sommes donc appelés à appli-quer strictement les règles d’hygiène dans nos ateliers », explique Fadwa Guimimi, Responsable Qualité à Fromadel. Le personnel de l’entreprise est bien formé et sensibilisé aux règles d’hygiène grâce à des formations in-ternes approuvées par l’ONSSA. Tous les équipements nécessaires sont mis à sa disposition : vestiaires, vêtements de protection (blouses, charlottes, gants), lave mains, pédiluve. Au niveau du référentiel, la fromagerie adopte à ce jour la démarche HACCP et a jeté les filets pour l’obtention de la certification ISO 9001 avec une subvention de l’ANPME. « Pour nous, la recherche de qualité n’est pas

seulement un objectif mais toute une philosophie de travail : nous avons tra-vaillé durant les trois dernières années sur l’adoption de la démarche HACCP et maintenant nous travaillons sur le référentiel ISO 9001 que nous comp-tons décrocher d’ici fin 2014 », affirme Mme Loudiyi.L’entreprise a également mis en place un système de traçabilité pour pouvoir assurer le suivi des produits tout au long de la chaîne de production et de distribution.

En ligne de mire : de nouveaux produits et de nouvelles destinations !Sept ans après le lancement de l’activité, la fromagerie recueille les fruits de la réussite et voit encore plus grand. D’une part, Fromadel a acquis un terrain de 3.400 m2 situé à Tames-na, avec le projet d’y construire une nouvelle vraie plateforme industrielle et ainsi pouvoir lancer une nouvelle gamme de fromage, ce qui n’est pas possible à présent avec l’actuel atelier. D’autre part, elle souhaite s’at-taquer prochainement aux marchés maghrébins et africains en exportant son savoir faire. Quid du marché européen ? « Pas pour le moment,

Ie marché européen est déjà saturé d’offre », nous répond Mme Loudiyi.Caractérisée par une volonté perma-nente de satisfaire aux différentes exigences légales, Fromadel cherche, par ailleurs, à développer constam-ment ses connaissances ainsi que les compétences de son personnel afin de s’améliorer.

4- Pasteurisation du lait.

5- Coagulation du lait.

6- Moulage manuel du fromage à la louche.

7- Séchage du fromage.

8- Quelques produits Fromadel.

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Dates clés :- 2004 : Création de la société Fromadel- 2007 : Lancement de l’activité - Entre 2007 et 2011 : la société a bénéficié d’un accompagne-ment en terme de qualité (BPH), assuré par la société jumelle en France.- Depuis 2011 : Fromadel s’enga-ge à faire des analyses microbio-logiques auprès d’un laboratoire agréé chaque trimestre.- Depuis 2011: Fromadel a béné-ficié d’une évaluation du risque sanitaire grâce à la mise en place de la démarche HACCP.- Fin 2014 : certification selon ISO 9001: 2008- Fin 2015 : Lancement de la nouvelle usine à Tamesna

FOOD Mondain

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Remise des Trophées de la 5ème édition des Morocco Awards, le 20 décembre 2013 à RabatMamoun Bouhadhoud, Ministre délégué chargé des petites entreprises et de l’intégration du secteur informel, Mohamed Abbou, Ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Moulay Hafid Elalamy, Ministre de l’Indus-trie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, et Jalil Skali, Directeur Général de Dolidol, lauréat du « Trophée de la marque de fabrique » et du Prix du public.

Mohammed Edderkaoui, Directeur Marketing et Commercial d’Unimer, reçoit pour Titus le « Prix OMPI de la marque qui se développe à l’international », des mains de Mme Binying Wang, Vice-Directrice Générale de l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Industrielle).

Saad Hamoumi, Président de la Commission PME à la CGEM, remet le « Prix de la Mar-que de Tradition » à Mostafa Rakik, Directeur Général de Tradisfood, pour sa marque Zaman d’Or.

De g. à dr. : Saad Hamoumi, Président de la Commission PME à la CGEM (membre du jury), Omar Alaoui, Architecte (membre du jury), Mohamed Abbou, Ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Monique Elgrichi, Directeur Général de Mosaïk (membre du jury), Amine Benkirane, Président du Groupe Kitea (Président du jury), Moulay Hafid Elalamy, Ministre de l’Industrie, du Com-merce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, Latifa Echihabi, Secrétaire Générale du Ministère de l’Industrie, du Com-merce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique (membre du jury), Mamoun Bouhadhoud, Ministre délégué chargé des petites entreprises et de l’intégration du secteur informel, Soumya Jalal Mikou, Présidente de l’Association des Designers du Maroc (membre du jury), et Adil El Maliki, Directeur Général de l’OMPIC.

Organisation d’une conférence-débat sur le Marché du Halal par le Club Halal Export, le 15 Janvier 2013 à CasablancaDe g. à dr. : Moulay Abdellah Yacoub, Secrétaire Général de l’ASMEX, Najib Mikou, Président du Club Halal Export, Abderrahim Taibi, Directeur Général de l’Institut Marocain de Normalisation, Marc Deschamps, animateur au Club Halal Belge, et Rachid Fetouaki, Docteur à Halal Control-Allemagne.

Conférence de presse du salon Interpack, le 8 janvier 2014 à CasablancaThomas Dohse, Directeur auprès de Messe Düsseldorf, organisateur de l’événement Interpack 2014.

Délices d’initiés

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Les managers qui bougent

Ynna Holding

Le Président Directeur Général d’Ynna Holding, Miloud Chaabi, vient de nommer une femme au poste de Secrétaire Général : Sa-rah Kerroumi succède à Ahmed El Guermai, à l’occasion du départ en retraite de ce dernier. Mme Ker-roumi, diplômée de Al Akhawayn

University, a travaillé chez Veolia Maroc avant de rejoindre Ynna Hol-ding en 2009, en tant que Directrice du Département audit et contrôle de la filiale Al Karama.

Comaner

Nabil Sekkat a été nommé Direc-teur des ventes au sein de Coma-

ner, fournisseur de l’industrie agroalimen-taire. Rappelons que M. Sekkat a intégré le Groupe en 2009 où il a occupé le poste de responsable de projets.

Label’VieImportant programme d’investissement

Dans la dernière note d’information relative à son programme d’émission de billets de trésorerie, le groupe Label’Vie détaille son programme d’investissement 2014-2016, destiné à développer 6.000 m2 de surface de vente par enseigne et par an, soit un total de 18.000 m2 par an. Le montant annuel investi sera de 430 millions de Dirhams chaque année (180 MDH pour Carrefour Market, 150 MDH pour Carrefour Hypermarché et 100 MDH pour Atacadao). Pour rappel, 370 MDH ont été investis en 2013.Ainsi, l’enseigne Carrefour Market sera dotée de 4 nouveaux supermarchés par an (1.500 m2 chacun), Carrefour Hy-permarché et Atacadao chacune d’un hypermarché/magasin (6.000 m2) ou de 2 hypermarchés/magasins « compacts » (3.000 m2 chacun) par an.

UnimerTitus célèbre ses 80 ans

Une des marques phares du groupe Unimer, Titus (conserves de sardines) vient d’être honorée lors des Morocco Awards du prix de la « Marque qui se développe à l’in-ternational ». En effet, cette distinc-tion coïncide avec le 80ème anniver-saire de la marque et le lancement d’une grande campagne de com-munication en Afrique de l’Ouest. Rappelons que Titus est une mar-que marocaine bien connue dans cette région. Elle souffre cependant d’une concurrence de produits de contrebande en provenance d’Asie. Cette campagne de communica-tion vise notamment à renforcer la position de Titus et à rappeler sa qualité et son authenticité.

Aliments du bétailProjet d’ensilage à base de cactus

La société Innovag, spéciali-sée dans la valorisation de la figue de barbarie, vient de se lancer dans un nouveau pro-jet. Il s’agit de produire de l’en-silage pour l’alimentation du bétail, à base de sous-produits de figues de barbarie, mais aussi d’argan et de caroube. Le produit obtenu serait un aliment à haute valeur ajoutée puisque contenant 23% de protéines contre 14% dans un ensilage standard.Ce projet fait l’objet d’un partenariat public-privé entre Innovag, la Fondation OCP, l’INRA, l’ANOC (Association Nationale des éleveurs Ovins et Caprins) et la Direction Régionale d’Agriculture.Un essai scientifique sur le terrain a été lancé ; les résultats sont attendus pour fin mars 2014. A suivre !

Fromadel Un bel avenir : nouvelle usine et export

Fromadel, société marocaine spécialisée dans la fabrication de fromage artisanal, dont le siège et l’atelier de trans-formation sont basés à Rabat, va aménager très prochainement une autre plateforme industrielle à Tamesna, dans l’objectif de renforcer sa présence au Maroc, de lancer une nouvelle gamme de fromage et même d’accéder, bientôt, aux marchés maghrébins et africains.