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FONCTION CONVERTIR L’ÉNERGIE Aspect Physique Cours ; Applications 2 ème STM Doc : élève 175 FLEXION PLANE SIMPLE ASPECT PHYSIQUE FLEXION PLANE (SIMPLE) I- HYPOTHÈSE : Solide idéal : matériau homogène ; isotrope ; poutre rectiligne de sections constantes avec plan de symétrie (P) Les actions extérieures sont à la ligne moyenne. Les forces appliquées sont soit concentrées en un point, soit réparties suivant une loi déterminée. 2/1 2/1 0 A A A A , 4/1 4/1 0 C C C C , 5/1 5/1 0 D D D D et 3/1 3/1 0 B B B B Avec 2/1 2/1 A A y , 4/1 4/1 C C y , 5/1 5/1 D D y et 3/1 3/1 B B y II- DÉFINITION : Une poutre est sollicitée à la flexion si le torseur associé aux forces de cohésion de la partie droite (II) de la poutre sur la partie gauche (I), peut se réduire en G, barycentre de la section droite (II), à une résultante contenue dans le plan de symétrie et un moment perpendiculaire à ce dernier, tel que : (Ty ≠ 0 : flexion simple et si Ty = 0 : flexion pure) / 0 0 0 0 II I y G fGz G Coh T M dans ,, , RGxyz et / . / . / II I ext G G ext G Coh F à gauche I F à droite II III- CONTRAINTES NORMALES : Lorsque la poutre fléchit, la section droite plane (S 2 ), par exemple, pivote d'un angle autour de l'axe 2 ( ,) G z perpendiculaire au plan de symétrie. On constate que : Les fibres contenues dans le plan passant par les barycentres G des sections (S 1 ) ne changent pas de longueur, les contraintes M sont donc nulles en ces points. Les autres fibres s'allongent ou se raccourcissent. Les contraintes normales engendrées sont proportionnelles à l'ordonnée qui les séparent du plan des fibres neutres, d'où: M E y M : contrainte normale au point M due à la flexion (MPa). E : module d'élasticité longitudinal (d'Young) (MPa). y : ordonnée du point M / au plan de la fibre neutre (mm). : angle unitaire de flexion (rad/mm) avec : x IV- VALEURS DES CONTRAINTES NORMALES : En un point quelconque M, de la section droite, on a : fGz M Gz M y I M : contrainte normale en M due à la flexion (MPa). fGz M : moment de flexion selon ( ,) Gz dans (S) (N .mm). Gz I : moment quadratique de la section droite (S) / à ( ,) Gz (mm 4 ). y : ordonnée du point M dans ,, , RGxyz (mm). En un point M, le plus éloigné de ( ,) Gz , on écrit que : max max max fGz i M i i Gz M y I ISOLEMENT DU TRONÇON GAUCHE ANGLE UNITAIRE SOLIDE IDÉAL RÉPARTITION DES M DANS (S) CONTRAINTES NORMALES max i y : ordonnée du point le plus éloigné de ( ,) Gz (mm). max Gz Gz i I I y : module de flexion de la section droite (S) (mm 3 ).

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FONCTION CONVERTIR L’ÉNERGIE

Aspect Physique

Cours ; Applications 2

ème STM

Doc : élève

175

FLEXION PLANE SIMPLE ASPECT PHYSIQUE

FLEXION PLANE (SIMPLE)

I- HYPOTHÈSE : Solide idéal : matériau homogène ; isotrope ; poutre rectiligne de sections constantes avec plan de symétrie (P) Les actions extérieures sont à la ligne moyenne. Les forces appliquées sont soit concentrées en un point, soit réparties suivant une loi déterminée.

2/1

2/1

0A

A

AA

, 4/1

4/1

0C

C

CC

, 5/1

5/1

0D

D

DD

et 3/1

3/1

0B

B

BB

Avec 2/1 2/1A A y

,

4/1 4/1C C y

, 5/1 5/1D D y

et

3/1 3/1B B y

II- DÉFINITION : Une poutre est sollicitée à la flexion si le torseur associé aux forces de cohésion de la partie droite (II) de la poutre sur la partie gauche (I), peut se réduire en G, barycentre de la section droite (II), à une résultante contenue dans le plan de symétrie et un moment perpendiculaire à ce dernier, tel que : (Ty ≠ 0 : flexion simple et si Ty = 0 : flexion pure)

/

0 0

0

0

II I yG

fGz G

Coh T

M

dans , , ,R G x y z

et

/ . /

. /

II I extG G

ext G

Coh F à gauche I

F àdroite II

III- CONTRAINTES NORMALES : Lorsque la poutre fléchit, la section droite plane (S2), par exemple,

pivote d'un angle ∆𝜑 autour de l'axe 2( , )G z

perpendiculaire

au plan de symétrie. On constate que : Les fibres contenues dans le plan passant par les barycentres G des sections (S1) ne changent pas de longueur,

les contraintes M

sont donc nulles en ces points.

Les autres fibres s'allongent ou se raccourcissent. Les contraintes normales engendrées sont proportionnelles à l'ordonnée qui les

séparent du plan des fibres neutres, d'où: M E y

M : contrainte normale au point M due à la flexion (MPa).

E : module d'élasticité longitudinal (d'Young) (MPa). y : ordonnée du point M / au plan de la fibre neutre (mm).

: angle unitaire de flexion (rad/mm) avec :x

IV- VALEURS DES CONTRAINTES NORMALES :

En un point quelconque M, de la section droite, on a : fGz

M

Gz

My

I

M : contrainte normale en M due à la flexion (MPa).

fGzM : moment de flexion selon ( , )G z

dans (S) (N .mm).

GzI : moment quadratique de la section droite (S) / à ( , )G z

(mm4).

y : ordonnée du point M dans , , ,R G x y z

(mm).

En un point M, le plus éloigné de ( , )G z

, on écrit que :

max

max max

fGz i

M i i

Gz

My

I

ISOLEMENT DU TRONÇON GAUCHE

ANGLE UNITAIRE

SOLIDE IDÉAL

RÉPARTITION DES M

DANS (S)

CONTRAINTES NORMALES

max iy : ordonnée du point le plus éloigné de ( , )G z

(mm).

max

Gz Gz

i

I I

y : module de flexion de la section droite (S) (mm3).

FONCTION CONVERTIR L’ÉNERGIE

Aspect Physique

Cours ; Applications 2

ème STM

Doc : élève

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FLEXION PLANE SIMPLE ASPECT PHYSIQUE

V- CONDITION DE RÉSISTANCE : Pour des raisons de sécurité, la contrainte normale due à la flexion doit reste inférieur à la résistance pratique à l'extension. On défini Rpe par le quotient de la résistance élastique à l'extension Re par le coefficient de sécurité ‘’ s ‘’

max

max

max

fGz i epei

Gz

i

M RR

I s

y

VI- SOLIDE RÉEL : Les poutres présentent souvent de brusques variations de sections. Dans les zones proches de ces variations, les formules précédentes ne s'appliquent plus La répartition des contraintes n'est plus linéaire.

Il y a concentration de contrainte. maxeff f théi

K

VII- EFFORTS INTÉRIEURS : (Efforts tranchants et moments fléchissants) :

Dans le cas de la flexion, les efforts intérieurs dans n’importe qu’elles section droite se réduisent à un effort tranchant Ty (perpendiculaire à la ligne moyenne) et à un moment fléchissant MfGz (perpendiculaire à la ligne moyenne et à Ty). REMARQUE : La valeur des efforts tranchants et des moments fléchissant varie avec la position ‘’x’’ de la coupure. Les diagrammes des Ty (effort tranchant) et des MfGz (moment fléchissant) graphes mathématiques permettent de décrire les variations de ces deux grandeurs et ainsi repérer les maximums qui seront utilisés lors des calculs des contraintes. Ex 1 - Soit une poutre 1 modélisée par sa ligne moyenne AB, le bâti supporte la poutre en A et B. Calculer la réaction en A ; la réaction en B ; Calculer l’effort tranchant Ty ; le moment fléchissant MfGz. Tracer le diagramme de Ty et de MfGz. Application numérique : La réaction en C égale 200 daN ; La distance a = 2 m ; La distance l = 3 m.

RÉPONSE : PFS : zone CB : C G B ; a x l

T = + RB = 133,33 daN MfGz = [+ RB.(l – x)]

x = a : MfGz = RA.a = RB.(l – a) = +133,33 daN.m

si x = l : MfGz = - [- RA.l + RC.(l - a)] = [+ RB.(l – l)] = 0

Échelle des efforts tranchant : 1 cm 121,2 daN Échelle des moments fléchissant : 1 cm 55,09 daN.m

0

Pr / : 0

ext A C B

A C B

F R R R

oj oy R R R

( ) ( ) ( ) ( ) 0

Pr / : 0 . . 0

.133,33

(1 ) 66,66

A ext A A A C A B

C B

CB

A C B C

M F M R M R M R

oj oz R a R

R aR daN

aR R R R daN

zone AC : A G C ; 0 x a

T = - RA = - 66,66 daN MfGz = - (- RA.x) x = 0 : MfGz = 0 daN.m si x = a : MfGz = RA.a = 133,33 daN.m

REMARQUE : on trouve

et

( )fgz

y

dM xT

dx

( )fgy

z

dM xT

dx

Rpe. résistance pratique à l'extension en (Mpa). Re : résistance élastique à l'extension en (Mpa). s : coefficient de sécurité (sans unité).

maxeff i : contrainte maximale effective (MPa).

thé : contrainte théorique sans concentration (MPa).

fK : coefficient de concentration de contrainte relatif

à la flexion, déterminé par tableaux ou abaques.