flauction-vente du 25/03/15

FL AUCTION PRESTIGE

HÔTEL MEURICESALON POMPADOUR - 228, RUE DE RIVOLI 75001 PARIS

MERCREDI 25 MARS 2015 À 17H

FL AUCTION PRESTIGEOpérateur de Ventes Volontaires N° 2002 - 306

MERCREDI 25 MARS 2015 À 17H

SALON POMPADOUR - 228, RUE DE RIVOLI 75001 PARIS

ACCESSOIRES DE MODE Hermès, Chanel, Vuitton, Christian Dior…

BIJOUX

PORTRAITS ROYAUX

TABLEAUX ANCIENS, MODERNES ET CONTEMPORAINS

SCULPTURES

LE REGARD D’UN COLLECTIONNEUR OU “LES SOUVENIRS DELA RUSSIE DES TSARS” PAR FABERGÉ

L’ESPRIT DE VERSAILLES PAR SENÉ, BVRB, RVLC ET CAFFIERI…

TAPIS - TAPISSERIES

Expositions publiques du 23 au 25 mars 2015Lundi 23 mars de 14h à 19hMardi 24 mars de 10h à 21h30Mercredi 25 mars de 10h à 14h

Téléphone durant la vente : Hôtel Meurice - 01 44 58 10 10

FL AUCTION

Philippe FROMENTIN – Philippe DESBUISSON

Blandine FABRE – COMMISSAIRES-PRISEURS Habilités

3 rue d’Amboise - 75002 ParisT. +33 1 42 60 87 87 - F. +33 1 42 60 36 44E-mail : [email protected] - www.fl-auction.com

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2 > Mercredi 25 mars 2015

FL AUCTIONMAISON DE VENTES

Philippe FROMENTINCommissaire-PriseurProcédures Judiciaires.Inventaires Successions, Partages, Assurances.Expertises sur rendez-vous

Philippe DESBUISSONCommissaire-PriseurInventaires Successions, Partages, Assurances.Expertises sur rendez-vous

Blandine FABRE Commissaire-Priseur HabilitéAdministration des Ventes, Inventaires Successions, Partages, Assurances.Expertises sur rendez-vous

Olivier BRICARDExpertOrganisation des Ventes.Inventaires Successions, Partages, Assurances.Expertises sur rendez-vous.

Laetitia GOSSELINResponsable de la Comptabilité

Yasmine TALESRéception, relations client

Grégoire BATTINElève Commissaire-Priseur

CORRESPONDANTS :

NORD - PAS-DE-CALAIS - SUD-BELGIQUE

Philippe DESBUISSON27-29 avenue Anne et Albert Prouvost59910 BonduesMobile : +33 6 74 49 51 65

LUXEMBOURG

Jacques de CAE10, rue Mont-RoyalL-8255 MamerPhone : +352 266 208 60Mobile : +352 691 212 [email protected]

LYON SUD-EST

Rebecca CHARON145 impasse de Choulans69005 LyonMobile : +33 6 08 96 19 16

Mercredi 25 mars 2015 < 3


EXPERTS

Pour le Vintage

Cabinet d'Expertise Chombert & Sternbach16, rue de Provence - 75009 ParisTel. : +33(0)1 42 47 12 [email protected]

Pour les Bijoux

Madame Caroline PIETRI115 boulevard Haussmann, 75008 Paris Tel. : +33(0)6 62 49 10 [email protected]

Pour l’Art d’Asie

Monsieur Bernard GOMEZTel. : +33(0)6 08 73 33 [email protected]

Pour l’Archéologie

Jean-Claude ALBATel. : +33(0)6 08 64 09 [email protected]

Pour les Tableaux Anciens

Cabinet TURQUIN69, rue Sainte-Anne - 75002 Paris Tél. : +33(0)1 47 03 48 [email protected] les lots 121, 122, 125 et 126

Monsieur Patrice DUBOIS16 rue de Provence, 75009 Paris Tel. : +33(0)1 45 23 12 [email protected] les lots 123, 124, 127

Pour les Tableaux Modernes

Messieurs Roberto PERAZZONE et Irénée BRUN14 rue Favart, 75002 Paris Tel. : +33(0)1 42 60 45 [email protected] les lots 128, 130, 133, 134, 135, 139 à 146, 258

Pour les Objets Russes

Cabinet Vendôme ExpertiseTel. : +33(0)1 42 46 80 [email protected]

Consultant : Maxime CharronTel. : +33(0)6 50 00 65 51

Pour les Meubles et Objets d’art

Monsieur Xavier de CLERVAL (Expert CNES et CNE)Assisté de Madame Nathalie de CLERVAL3 rue Geoffroy Marie, 75009 Paris Tel. : +33(0)6 11 84 53 15 - +33(0)6 73 13 47 79

Pour les Tapis - Tapisseries

Monsieur Frank Kassapian4, quai d'Orléans - 75004 ParisTel. : +33(0)6 58 68 52 26

Les lots 185, 186, 191, 195, 198, 210, 215, 216, 217,218, 223, 228, 231, 232, 245, 254 et 275 figurerontsur le procès-verbal de la Maison de Ventes auxEnchères CONAN LYON RIVE GAUCHE


1 - Renaud PELLIGRINOSac 36 cm en daim noir à surpiqûre blanche, fermeture éclair, double demi-anse bandoulière, quatre poches latéraleszippées, poches intérieures. Bon état.200/250 €

2 - Louis VUITTONSac "Speedy" 35 cm en cuir épi noir, double poignée, fermeture éclair, poches extérieures, manque clefs, cadenas.450/500 €

3 - HERMES Paris made in France Année 2002Sac "Herbag" 40 cm interchangeable en toile etcuir marron, fermeture patte de serrage sur clousde selle en métal doré, double poignée. Nous y joignons un second sac interchangeableen toile marron. Bon état (légères traces).600/700 €

VINTAGE

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4 - HERMES Paris Swiss made n°241452Montre "Clipper" en acier, cadran blanc, dateurà quatre heures, mouvement quartz, bracelet "H"en acier et or brossé. Long. : 18 cm900/1 100 €

5 - HERMES ParisMontre de dame de forme ovale en or jaune,couronne en nacre, cadran or à quatre index,mouvement Jaeger mécanique, bracelet en cuirétoupe, boucle également en or jaune.1 300/1 400 €

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6 - HERMES Paris Swiss made n°HH1.201/1006497Montre "H" plaqué or, cadran blanc, chiffresarabes, mouvement quartz, bracelet en cuirgrené blanc. Long. : 18 cm800/900 €

7 - CHANEL Swiss made n°Q.E.36855Montre "Première" plaqué or, cadran noir, verrebiseauté, mouvement quartz, bracelet chaîne enmétal doré entrelacée de cuir noir.Taille L.750/850 €

8 - HERMES Paris made in FranceSac 30 cm en cuir chaudron à surpiqûresblanches, double poignée, poche extérieure,poche intérieure amovible.Bon état.1 000/1 200 €

9 - HERMES Paris made in FranceSac "Massaï" 32 cm en cuir grené vert bronze,fermeture éclair à double curseur, ansebandoulière amovible réglable. Bon état (légères usures aux coins).1 200/1 300 €

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10 - HERMES Paris made in France année1995Sac "Bolide" 36 cm en cuir grené rougevif, fermeture éclair, double poignée,clefs, cadenas, anse bandoulièreamovible. Bon état (légères traces).2 200/2 400 €

11 - HERMES Paris made in France année1997Sac "Evelyne" 32 cm en toile chinéebeige et cuir camel, fermeture pressionsur languette, anse sangle amovible,devant orné d'un "H" perforé. Bon état.1 300/1 400 €

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12 - HERMES Paris made in FranceMagnifique bracelet jonc ouvrant en argent figurant le cadenas du sac "Kelly". Poids : 200 g. Diam. : 6,5 cm1 300/1 500 €

13 - HERMES Paris made in FranceRare tour de cou en argent articulé intercalé de saphirs blancs. Poids : 144,9 g. Long. : 40 cm1 300/1 500 €

14 - HERMES Paris made in FrancePendentif volute en argent 925‰ retenu par un lien noir, fermoir en palladium. Poids brut : 82,4 g. 500/600 €

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15 - HERMES Paris swiss made Montre "Kelly" plaqué or, cadran noir,mouvement quartz, bracelet en cuir exotiquenoir. Long. : 18 cm600/700 €

16 - HERMES Paris Swiss made n°HH1.110/3143267Montre "H" petit modèle en acier, cadran blanc,chiffres arabes, mouvement quartz, bracelet encuir étoupe à surpiqûres blanches.Nous y joignons un clou en acier permettant dechanger les bracelets. Garantie internationale.800/900 €

17 - HERMES Paris Swiss made n° 20703006Montre "Clipper" en acier, cadran noir, chiffresarabes, dateur à trois heures, mouvement quartz,bracelet à l'identique figurant des "H".900/1 000 €

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18 - HERMES Paris made in FrancePorte-habits à deux compartiments en toile chinée beige et cuir grené marron, fermetures éclair, fermeture pression,double poignée, porte-nom. Bon état.1 200/1 300 €

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19 - HERMES Paris made in France"Sac à dépêches" à deux soufflets en cuir grené noir à surpiqûres beiges, fermoir serrure en métal doré, poignée. Bon état (manque clefs, légères égrenures).2 200/2 500 €

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20 - HERMES Paris made in France année 1996Sac "Birkin" 40 cm en cuir grené caramel à surpiqûres blanches, attaches et fermoir plaqué or, double poignée, clefs,cadenas. Bon état (légères traces).6 000/6 500 €

21 - HERMES Paris made in France année 1993Sac "Haut à Courroies" 32 cm en cuir gold à surpiqûres blanches, attaches et fermoir plaqué or, double poignée,clefs. Bon état (manque cadenas, légères égrenures, légères usures).4 400/4 800 €

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22 - HERMES Paris n°CL4.285/1650030Montre de dame en or jaune 18 k, modèle"Clipper", cadran blanc, chiffres arabes, trotteuse,dateur, mouvement quartz, bracelet en crocodileétrusque.Poids brut : 26,1 g. 1 600/1 800 €

23 - HERMES ParisMagnifique bracelet en argent retenant unmotif circulaire en or jaune. Poids total : 88,7 g. Long. : 19 cm1 300/1 400 €

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24 - HERMES Paris made in FranceTour de cou "Chaîne d'ancre" modèle moyen en argent 925‰, fermoir bâtonnet. Poids : 139 g. Long. : 44 cmBoîte.1 200/1 400 €

25 - HERMES Paris made in FranceBracelet "Chaîne d'ancre" modèle moyen en argent 925‰, fermoir bâtonnet. Poids : 56,90 g. Long. : 20 cm500/550 €

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26 - HERMES Paris swiss made n°260826Montre "Kelly" plaqué or, cadran jaune,mouvement quartz, bracelet en cuir autrucherouge. Long. : 18 cm500/600 €

27 - HERMES Paris made in FranceSac "Trim" 30 cm en paille naturelle et cuirbordeaux à surpiqûres blanches, fermetureéclair, fermeture patte de serrage par unmousqueton en métal doré, intérieur en cuiragneau bordeaux. Bon état (égrenures).900/1 000 €

28 - HERMES Paris made in FranceSac "Evelyne" 30 cm en cuir grené Sienne,fermeture languette sur pression, devant ornéd'un "H" perforé, poche extérieure, ansebandoulière sangle amovible. Très bon état.1 300/1 500 €

29 - HERMES Paris Sac "Kelly" 32 cm en cuir bordeaux, attaches et fermoir plaqué or, poignée, clefs, cadenas. Bon état (égrenures, légères usures).1 700/1 900 €

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30 - HERMES Paris made in FranceSac "Plume" 32 cm en cuir beige à surpiqûres blanches, fermeture éclair, double poignée. Bon état (légères traces).2 000/2 200 €

31 - HERMES Paris made in FranceValise "Victoria" 50 cm en toile enduite chinée beige et cuir grené marron, fermeture éclair à double curseur, doublepoignée, porte-nom. Bon état (manque clefs, cadenas).1 500/1 800 €

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32 - CHANELSac 23 cm en cuir matelassétaupe, fermeture sur rabat ganséde chaîne siglé, demi-ansebandoulière chaîne entrelacée decuir formant une tresse au centre,poches intérieures. Hologrammes. Bon état (légères égrenures et usuresaux coins)

1 000/1 200 €

33 - CHANEL Swiss made n°R.R.83968Montre "Première" plaqué or, cadran noir, verrebiseauté, mouvement quartz, bracelet chaîne enmétal doré entrelacée de cuir noir. Taille XL.700/800 €

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34 - HERMES ParisBague ouverte en or jaune, centre repercé en argent. Poids brut : 11,7 g. T. 51450/500 €

35 - HERMES Paris made in FranceTour de cou "Parade" en argent, fermoir bâtonnet. Poids : 36,1 g. 450/500 €

37 - HERMES Paris made in FranceBracelet jonc ouvert "Chaîne d'ancre enchaîné" enargent 925‰. Poids : 18,1 g. Diam. : 6 cm300/400 €

36 - HERMES Paris made in FranceBracelet manchette "Brazil" en métal doré émaillé noirà décor de coiffes à plumes multicolores. Diam. : 6 cm400/500 €

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38 - HERMES Paris made in FranceBague "Clou" en argent 925‰. Poids : 14,8 g. T. 50250/300 €

39 - HERMES Paris made in FranceAnneau en argent 925‰ figurant une branche de laurierentourant le nom de la Maison surmontant des fers àcheval. Poids : 7 g. T. 51220/250 €

40 - Christian DIORSac "Saddle" 34 cm en cuir vieillimarron, devant à rabat pressionnéorné d'une boucle de ceintureornée de breloques, et d'une autrepoche à fermeture aimantée souspatte de serrage, fermeture éclair,demi-anse bandoulière réglable,poches intérieures.200/300 €

41 - HERMES Paire de gants en renne noir etvison lustré noir à trois bandes. Taille 7200/250 €

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42 - Bague en or jaune ajouré retenant une intaille sur cornalinereprésentant un profil d'homme portant un casquesurmonté d'un tigre. Époque Sassanide. La monture en or jaune 22 K ajouré, ciselée d'un motiffloral et de torsades. Probablement Islamique. Poids Brut : 7,34 g.(accidents et manques)

1 500/2 000 €

43 - Bague en or jaune 18 K ornée d'une intaille sur cornalinereprésentant une victoire ailée de profil.3e siècle ap JC pour l'intaille.Poids Brut : 4 g.600/800 €

44 - Attilio CODOGNATOBroche en calcédoine jaune et grise représentant unetête de « Moreto » vénitien enturbanné. Les yeuxornés de cabochons. Il porte un collier rehaussé dediamants taillés en brillant. Le plastron est pavé deonze intailles serti clos d'or jaune 18 K aux motifsd'insectes. Le verso serti d'une intaille plus importantereprésentant un personnage antropomorphe. Le dosde la coiffe est rehaussé d'un diamant taillé en rose. Labase godronnée est terminée par un grenat encabochon. Signé au dos en ciselure A. Codognato. Dans un coffret de la maison Codognato. Haut. : 10,5 cmPoids Brut : 81,32 g.12 000/15 000 €

Codognato est l'un des plus anciens joailliers de Venise et l'undes plus grands garants de la tradition du bijoux d'art. Ses bijouxfait mains sont toujours des pièces uniques.

Le travail d’Attilio CODOGNATO est de renommée mondiale, saboutique, située près de la piazza San Marco à Venise, fut fondéeen 1866. La Casa Codognato perpétue, dans le respect de latradition familiale, la fabrication de bijoux portés par des célébritéstelles Coco Chanel, Diana Vreeland, Elton John, Elizabeth Tayloret Nicole Kidman. Inspirés par les peintures de Vittorio Carpaccio(XVe siècle) et Pietro Longhi (XVIIIe siècle) ainsi que par les objetsde fouille d’Etrurie, les bijoux “nègres” allient pierres et métauxprécieux dans un style purement vénitien.

BIJOUX

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45 - Bague en or gris 18 K sertie d'une importante aigue-marine d'environ 8 ct dans un entourage de diamants. Le corps de labague serti de saphirs taillés en ovale à facettes rehaussés de diamants.Poids Brut : 17,87 g.TDD : 558 000/8 500 €

46 - Bracelet rivière en or blanc 18 K, serti de diamants taillés en brillant totalisant environ 3,60 ct.Poids Brut : 9,16 g.3 200/3 500 €

47 - Bague en or blanc 18 K serti clos d'un saphir de 11,43 ct taillé en coussin épaulé d'un pavage de diamants taillés en brillanten serti clos et disposé en chute. Certificat Carat Gem Lab précisant, selon eux, pierre naturelle et non chauffée.Poids Brut : 11,24 g.38 000/40 000 €

48 - FREDBroche en or jaune 18 K formant une fleur, les pétales articulés rehaussés d'émail quadrillé, les pistils mobiles sertisde diamants taillés en brillant. Feuillage ciselé. Signé Fred Paris.Poids Brut : 18,75 g.3 000/3 500 €

49 - Bague en or blanc 18 K centrée d'un saphir de 11,81 ct taillé en coussin allongé, pavée de diamants taillés en brillant. Certificat Carat Gem Lab précisant, selon eux, pierre naturelle et non chauffée.Poids Brut : 12,2 g.40 000/42 000 €

50 - Bracelet manchetteen or blanc 18 K, composé de quinze lignes de rivières de diamants taillés en brillant et rehaussées de saphirs taillésen ovale à facettes.Poids Brut : 90,86 g.20 000/22 000 €


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51 - Paire de longs pendants d'oreilles en or noirci 18 K. Une tourmaline taillée en cabochondans un entourage de diamants retient un onyx tailléen goutte dans un subtil serti de diamants. Poids Brut : 16,8 g.2 000/2 500 €

52 - Bague marguerite en or gris 18 K sertie d'un important rubis taillé en ovaleà facettes d'environ 4,50 ct dans un double entouragede diamants. Le corps de la bague serti de saphirstaillés en ovale à facettes rehaussés de diamants.Poids Brut : 10,92 g.TDD : 538 000/9 000 €

53 - Broche en alliage d'or 14 K et argent, partiellement émaillée debleu et rose, rehaussée d'une ligne de pierres vertescalibrées, de diamants taillés à l'ancienne, d'une perlefine grise, et, en pampille, d'une perle fine baroquemordorée. Poids Brut : 43,25 g.(Quelques petits manques à l'émail)Pour les perles fines, Certificat du Gem and Pearl Laboratory deLondres daté de 2012.

12 000/15 000 €

54 - Bague en or blanc 18 K ajouré, pavée de saphirs et saphirsroses rehaussés de diamants.Poids Brut : 12,31 g.4 500/5 000 €

55 - Longue paire de pendants d'oreilles en or blanc 18 K retenant trois motifs mobiles, ajourés,entièrement pavés de diamants et de topazes. Poids Brut : 26,97 g.3 500/3 800 €

56 - Collier en or blanc18 K, aux motifs de cercles disposés enquinconce et pavés de diamants retenant troispampilles articulées au même motif (environ 2,60 ct autotal)Poids Brut : 20,95 g.3 500/3 800 €

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57 - Bague en or blanc 18 K sertie d'un péridot taillé en rectangleà facettes d'environ 12 ct dans un entourage dediamants. Le corps de la bague serti également dediamants.Poids Brut : 11,34 g.TDD : 5611 000/12 000 €

58 - Bague en or gris 18 K stylisant un « Serpent » entièrementpavée de grenats tsavorites, la tête de diamants taillésen brillants.Poids Brut : 14 g.TDD : 553 800/4 000 €

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59 - Paire de boucles d'oreilles en or blanc 18 K entièrement pavé de diamants taillés en brillant et en navette. Le motif central formant une mandorleajourée.Poids Brut : 6,9 g.3 300/3 500 €

60 - Large anneau ou bague d'homme en or jaune 18 K uni et brossé, centré d'une ligne en or blanc 18 K pavée de diamants et de saphirs de couleurstaillés en poire, en ovale et en rond.Poids Brut : 20,82 g.TDD : 69/702 800/3 000 €

61 - Bague en or blanc 18 K centrée d'un saphir de 9,40 ct taillé en ovale, épaulé d'un motif d'arabesques entièrement pavé dediamants taillés en brillant en micro-sertissure. Certificat Carat Gem Lab précisant, selon eux, pierre naturelle et non chauffée. Provenance Ceylan.Poids Brut : 8,56 g.TDD : 5222 000/25 000 €

62 - Bague solitaire en or jaune 18 K, sertie d'un diamant taillé à l'ancienne d'environ 3 ct. Poids Brut : 3,61 g.TDD : 49(égrisures)

12 000/15 000 €

63 - Collier en or blanc 18 K partiellement pavé de diamants totalisant environ 2,90 ct et retenant un diamant taillé en poire.Poids Brut : 21,28 g.3 000/3 200 €

64 - Bague en or blanc 18 K centrée d'un saphir de 9,13 ct taillé en coussin, épaulé de deux fleurs stylisées pavées de diamantstaillés en brillant. Certificat Carat Gem Lab précisant, selon eux, pierre naturelle et non chauffée.Poids Brut : 8,17 g.TDD : 5227 000/28 000 €

65 - Bague en or jaune 18 K centrée d'une importante citrine taillée en ovale à facettes d'environ 19 ct. Entourage à décors floralet animalier pavé de grenats tsavorites, diamants et saphirs.Poids Brut : 24,26 g.TDD : 605 000/6 000 €

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ART D’ASIE

66 - Bol à offrandes en écorce de bambou tressé et partie en bois tourné recouvert de laque, feuille d'or et tesselles de verre. Appeléégalement Oawk. Birmanie, début du XIXe siècle. Haut. : 67,5 cm, Diam. : 44 cm3 800/4 800 €


67 - Paire de statuettes dites "NAT", en teck et traces de polychromie.Province de Mandalay, Birmanie, XIXe siècle. Haut. : 85 cm avec socle4 000/6 000 €


68 - Régiment de quatre archers sur leurs montures.La posture des guerriers est digne, les chevaux sont sculptés de manière fine et élancée. Un ensemble de quatrepièces semblables est rare.Terre cuite à engobe et polychromie.(petits rebouchages d'usage)Chine, époque HAN (206 av JC - 220 ap JC) Haut. : 33 cm7 000/9 000 €


69 - Chameau à l'arrêt blatérant, batté, une gourde sur chaque flancSa posture est fière, la tête légèrement relevée. Les yeux sont soulignés d'un trait noir pour augmenter l'expression.Terre cuite à engobe.Chine, époque TANG, (618-907 ap JC).Test de thermoluminescence.Haut. : 63 cm, Larg. : 50 cm6 000/8 000 €


70 - Armure japonaise complète (Tosei gusoku)Kabuto à seize plaques laquées rouge à l'intérieur. Avec mabizaski, Kuwagata-dai et Shikoro à trois lames de fer biendétaillé avec des oreilles stylisées. Equipé d'un protège-nez amovible kusazuri de cinq lames. Une paire de ko-sode,fer laqué headate, pare de suneate de fer.Epoque EDO.9 000/10 000 €

Provenance : Park-Bernet Galleries ; New York


71 - Le Boddhisattva Kwan Yin debout en posture hanchée, vêtu de la robe monastique auxplis bouillonnants couvrant son haut chignon. Bronze. Chine. Dynastie Ming. Fin de la période. Haut. : 26 cm1 200/1 500 €

72 - Tête de Kwan Yin coiffé d'un haut chignonPierre. Chine. Dynastie Yuan. 1271 à 1368. Haut. : 22 cm2 000/2 500 €

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73 - Le Boddhistava de la compassion Kwan Yin assis en dhyanasana sur un haut socle lotiforme, drapé de la robe monastique utarasanga,coiffé d'un diadème incorporant l'image du Bouddha Amitabha, de sesdeux mains marquant le virtaka mudra, geste de l'enseignement, ettenant le pot lustral. Fonte de fer à traces de polychromie. Chine. Dynastie Ming. 1368 à 1644. Haut. : 30 cm, Larg. : 12 cm 1 500/2 000 €


74 - Tête du Boddhisattva Kwan Yin coiffé d'un haut chignon serti d'un diadème lotiforme. Pierre. Chine. Dynastie Song. 960 à 1279. Haut. : 35 cm 4 000/5 000 €


75 - Epée de cérémonie finement ciselée de motifs de dragon et chimères sertide frises et incrustée de pierreries semi précieuses.Argent repoussé et incisé. Lame d'acier marqué deplusieurs idéogrammes et d'une branche de cerisier enfleurs. Chine. Dynastie Qing.Long. : 106 cm5 000/6 000 €

Ancienne collection Don Abelardo Mella Quezada.


76 - Dignitaire assis sur un trône vêtu d'une longue tunique couvrant une cuirasse et coiffé d'un bonnet lié àson rang. Bronze. Chine. Dynastie Ming. 1368 à 1644. Haut. : 35 cm(usure au socle)

5 000/6 000 €

77 - Suite de quatre plaques de porcelaine provenant de l'architecture de pagode ou du mobilier décorées en émaux de la famille rose et en bleucobalt sous couverte. A. Scène d'une assemblée de hauts dignitaires près d'un chariot dans un jardin / B. Bouquet de pivoines et hirondellesen vol / C. Assemblée de lettrés dans un jardin. / D. Scène de combat de cavaliers (pourront être divisées) Chine. Dynastie Qing. 18e siècle. 39 x 25 cm 5 000/6 000 €Ancienne collection Don Abelardo Mella Quezada.



79 - Potiche en porcelaine blanche décorée en bleu cobalt souscouverte de phœnix en vol et d'une frise dechampignons de longévité au col. Chine. Dynastie Qing. 18e siècle. Haut. : 36 cm(manque le couvercle)

500/600 €

78 - Paire d'assiettes creuses à marli polylobé en porcelaine blanche décorée en bleu cobalt sous couverte d'un décor marin de poissons, crabeset plantes aquatiques. Chine. Dynastie Ming. Fin de la période. 17e siècle. Haut. : 20,5 cm1 200/1 500 €

78

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80 - Plat Kraak en porcelaine blanche décorée en bleu cobalt souscouverte d'un animal chimérique au centre et debouquets fleuris en pétales rayonnants au marli. Chine. Dynastie Ming. 1368 à 1644. Diam. : 36 cm(fêle)

1 500/2 000 €

81 - Potiche en porcelaine de la famille verte décorée en émauxpolychromes sur la couverte des huit Immortels et defrises géométriques et florales à la base et àl'épaulement. Chine. Dynastie Qing. 18e siècle. Haut. : 29 cmDouble cercle et marque à quatre caractères en bleucobalt sous couverte 1 200/1 500 €

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83 - Flacon aspergeoir à panse globulaire sur piédouche et haut goulot bulbéen porcelaine blanche décorée en bleu cobalt souscouverte de branches de prunus et d'un paysagelacustre en réserve. Chine. Dynastie Qing. Période Kangxi. 1662 à 1722. Haut. : 20 cm700/900 €


82 - Aquarium en porcelaine blanche décorée en bleu cobalt souscouverte de bouquets fleuris animés d'oiseaux et sertide frises géométriques. Chine. Dynastie Ming. Période transition. 17e siècle. Haut. : 25 cm - Diam. : 30 cm1 500/1 800 €

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84 - Flacon quadrangulaire élargi à l'épaulement en porcelaineblanche décorée en bleu cobalt sous couverte dedragons impériaux et phœnix. La base est marquée dela feuille d'Artémis. Chine. Dynastie Qing. Période Kangxi. 1662 à 1722. Haut. : 30 cm, Larg. : 12,7 cm3 000/4 000 €


85 - Plat en porcelaine blanche décorée en bleu cobalt sous couverte de cinq dragons lovés autour de la perle d'éternitéflottant au milieu de flammes, bouquets fleuris et au marli cinq chauve-souris (symbole de longévité) sur fond denuages tsi. Chine. Dynastie Qing. 19e siècle. Haut. : 9,5 cm, Diam. : 45 cm 3 000/4 000 €



86 - Coupelle Qinbaï à large marli évasé en pétale polylobé en fineporcelaine à décor incisé à l'intérieur de motifsfloraux sous couverte monochrome céladonbleuté translucide. Chine. Dynastie Song. 960 à 1279. Haut. : 7 cm - Diam. : 21 cm1 200/1 500 €



87 - Important vase à panse globulaire et col cylindrique en porcelainede la famille rose décorée en réserves polylobéesde paysages lacustres et montagneux sur fondfloral et de rinceaux. Chine. Républic of China. Début du 20e siècle. Haut. : 56 cm 4 000/5 000 €



88 - Bouillon couvert en porcelaine de la famille rose illustrée en émaux polychrome sous couverte de scènesanimées de personnages dans un jardin. Chine. Dynastie Qing. 19e siècle. Haut : 30 cm, Diam. : 30 cmPiétement, cerclage et bouton de préhension en bronze. 1 200/1 500 €


89 - Imperial Lunch BoxBoîte à pique-nique de haut dignitaire, gigogne à trois niveaux et anse de préhension. Bronze et argent doré aumercure. Chine Dynastie Qing. 19e siècle Marques « Zhou Shi » & « Song Fen » Haut. : 47,5 cm, Larg. : 34,2 cm, Prof. : 22 cm 50 000/60 000 €


90 - Haut dignitaire vêtu d'une longue tunique nouée à la taille, coiffé d'un bonnet et portant une longue barbe. Ivoire gravé et polychromé. Chine. Dynastie Qing. 19e siècle. Haut. : 21 cm 700/800 €


91 - Plaque commémorative illustrée de la construction du pont de Canton en collaboration avec les ingénieurs Soviétiques. Encre de Chine sur ivoire. Dédicacée et datée 1960 L'un des symbole du règne de Mao Zhedong 27 x 13,5 cm5 000/6 000 €



92 - Plaque illustrée en réserve polylobée de l'état-major de l’empereur devantun campement dans une forêt. Ivoire finement ciselé enhaut relief. Chine. Dynastie Qing. Marque sigillaire Qianlong au verso.36 x 11 cm 8 000/10 000 €



94 - Arbre de Vie composé d'un bassin et d'un pot en lapis-lazuliplanté d'un arbre chargé de fruits en pierre semi-précieuses, rubis, émeraudes, améthyste, topaze etperles fines. Les deux plus larges fleurs s'ouvrentsur une cavité. Chine. Début du 20e siècle. Haut. : 22 cm1 000/1 500 €


93 - Brûle-parfum tripode à décor de trois dragons, piétement àgriffes et anneaux mobiles. Jade. Chine. Dynaste Qing. 19e siècle. Haut. : 19 cm, Diam. : 22 cm1 000/1 500 €

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95 - Paire de vases flacon sur piédouche, à large panse plate, ciselés en ajoure à l'épaulement de branches de lotusépanouies et anneaux mobiles. Fin jade vert épinard. Chine. Dynastie Qing. 18e siècle. Haut. : 20,5 cm, Larg. : 12,5 cm25 000/30 000 €

Collection française de M. A.B


96 - Dame de qualité vêtue d'une longue robe ceinturée à la taille et d'écharpes bouillonnantes coiffée d'un haut chignon entourée debranches de pivoines. Corail rouge. Chine. Dynastie Qing. Début du 20e siècle. Haut. : 18 cm5 000/7 000 €



97 - Objet de lettrécoupelle à rincer les brosses à motif de lotus, feuille, fleur et graine accompagné d'un repose-pinceaux en formede petit Ruyi. Jade nuancé de verte et ambre. Chine. Dynastie Qing. 19e siècle. Haut. : 19 cm, Larg. : 14 cm, Prof. : 6 cmRuyi. 7,5 cm5 000/6 000 €



98 - Suite de quatre objets de lettré comprenant trois coupes pour rincer les brosses et unporte-pinceaux. Cristal de roche. Chine. Dynastie Qing.A. Coupe ciselée sur le thème de la coloquinte double gourdeet chauve-souris (symbole de longévité). Haut. : 16,5 cmDiam. : 6 cmB. Coupe creuse à décor de carpes lovées (symbole defortune). Haut. : 5,5 cm, Diam. : 13 cmC. Coupe creuse à décor de libellule aux ailes déployées,l'anse de préhension formée par son corps lové. Haut. : 14 cm, Diam. : 16 cmD. Repose-brosses ciselé des mont taoïstes. Haut. : 19 cm, Larg. : 7,5 cm (pourront être divisés)8 000/9 000 €



100 - Objet de lettréPorte-brosses Bitong ciselé en haut relief de deuxcavaliers et d'un fantassin. Bois. Poème et marquesgravés en calligraphie au verso. Chine. Dynastie Qing. 19e siècle. Haut. : 18 cm, Diam. : 15 cm1 500/2 000 €


99 - Objet de lettré Porte-pinceaux Bitong ciselé d'une assemblée delettrés dans un bosquet. Bois. Chine. Dynastie Qing. 19e siècle. Haut. : 17 cm, Diam. : 14 cm1 500/2 000 €

Ancienne collection Don Abelardo Mella Quezada. 99

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101 - Vase Bouddhique Rituel Kalasha(Bemba)Vermeil (argent doré au mercure)incrusté de pierres semi-précieuses. Sino-tibétain. Chine. Dynastie Qing.Marque sigillaire et période del’Empereur Jiaqing. 1796 à 1820. Haut. : 31 cm 40 000/50 000 €


102 - Buddha Amida assis en méditation sur un haut socle étagé, vêtu de la robe monastique etcouronné d'un diadème. Bois de Inoki doré. Japon. Période Edo. 18e siècle. Haut. : 50 cm4 000/5 000 €


103 - Silawit POOLSAWAT (né en 1976)"Beauty porcelaine N°2"Huile et acrylique170 x 130 cm6 500/7 500 €

Cet artiste thaïlandais a déjà exposé dans plusieursgaleries en Asie, en Australie, à Chicago et surtout en2014 au Grand Palais à Paris. Deux de ses œuvres ont été achetées en mai 2014 parun grand musée bordelais.

104 - Paravent "Makura Byobu" à quatre feuilles illustré de branches depivoines épanouies. Pigments polychromes surfeuille d'or. Japon. Ecole de Kôrin. Période Edo. 18e siècle. 41 x 70 cm chaque feuille 164 x 70 cm déployé2 000/3 000 €

105 - Paire de statues en argent représentant des danseusesindiennes, reposant sur une base octogonaleornée de rinceaux. Travail étranger Haut. : 113 cm, Larg. : 50 cmPoids brut : 10 kg. chacune8 000/10 000 €

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106 - Masque de sarcophage coiffé d'une longue perruque à bandes bleues et blanches parée d'une large dépouillede vautour. Le visage est peint en bleu pâle. Tissu stuqué avec restes de polychromie.Basse Epoque Haut. : 55 cm (restaurations)

5 000/6 000 €

ARCHÉOLOGIE


107 - Partie supérieure d'un couvercle de sarcophagecomprenant le visage du défunt, coiffé de la perruque tripartite noire, dégageant degrandes oreilles. Le visage est polychrome, la carnation figurée en beige rosé.Basse Epoque.Haut. : 61 cm, Larg. : 38 cm 4 000/5 000 €


108 - Masque en cartonnage stuqué et recouvert d'or, recouvrant anciennement le visage d'unemomie. De la perruque tripartite reste un décor à rayures bleues et dorées. L'ensembleest harmonieux et équilibré. L'intérieur en tissu antique a été stabilisé avec un plâtre. Epoque Ptolémaique, IIIe - Ier siècle av. JCHaut. : 26 cm, Larg. : 24 cm 5 000/6 000 €


109 - Important fragment de sarcophage (cuve) égyptien enfermant probablement autrefois d'autres sarcophages gigognes. Cet élément comporte quatre registresd'inscriptions hiéroglyphiques noires sur fond jaune. (extrait du chapitre 17 du livre des morts). De part et d'autre dutexte, on peut distinguer la représentation des quatre fils d'Horus : ”Hapy, Amset, Douamoutef, Quebhesenouf”,peints en polychromie sur un stuc d'origine.(éclats et manques visibles) IIIe période intermédiaire.1085 - 716 av JC.Haut. : 78 cm, Larg. : 57 cm6 000/8 000 €


110 - Haut de sarcophage en bois stuqué et peint en noir, rouge, ocre beige, jaune et blanc. Il est paré d'une large perruque tripartite, d'unpectoral Ousekh richement conçu et décoré de motifs floraux et géométriques. Une tête d'Horus au disque solairefigure de part et d'autre de la perruque. En partie basse, le Dieu Képri en forme de scarabée ailé est représenté.Basse époque (664-330 av JC) Haut. : 106 cm (retouches mineures de peinture sinon très belle conservation)

6 000/7 000 €

Provenance : Galerie Suisse en 1997.


112 - Oushebti au nom du Général HOR (EN TA) BAT, né de Hathor emakhet. Il est momiforme, coiffé de la perruque tripartitestriée, et tient les instruments oratoires. Les jambessont gravées de neuf lignes hiéroglyphiques (chapitre6 du livre des morts) avec titulature et filiation. Terresiliceuse à glaçure vert clair. XXXe dynastie Haut. : 15,9 cm(éclat de la barbe sinon très elle conservation) Acquis en 19792 000/3 000 €

Bibliographie : P.M.Chevreau “Prosopographie des cadresmilitaires égyptiens de la Basse Epoque”

111 - Bouchon de vase canope à l'effigie du chacal Douamoutef, les oreilles pointant.Le cou est gravé d'une colonne hiéroglyphiqueautrefois peinte en bleu le nommant : ”Douamoutef”.Calcaire et traces de pigment bleu.IIIe période intermédiaire. 1085 - 716 av JC.Haut. : 16,5 cm (éclats visibles sinon très belle conservation)

5 000/6 000 €

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113 - Askos monumentalPanse sphérique ornée à l'avant d'une applique représentant le visage de Gorgone ailée dont les cheveux sont mêlésà deux têtes de serpent, et à l'arrière d'une applique représentant une autre Gorgone. Il est surmonté de trois goulots.Terre cuite, engobe blanc et traces de pigments.Grande Grèce, Canossa. IVe - IIIe siècle av.JC.Haut. : 61 cm(restaurations)

7 000/8 000 €

Provenance : Nina Boroswski


114 - Hermès debout nu, paré de petites ailes sur la tête. Son vêtement reposant sur l'épaule gauche est retenu sur l'avant-bras gauche.Bronze à patine vert d'eau.Epoque Romaine : Ier - IIe siècle ap JC.Haut. : 15,5 cm (manque la main gauche et éclat dans le dos)

3 000/3 500 €

Provenance : ancienne collection autrichienne du début des années 90.

115 - Eros-Bacchus ailéDebout sur un socle rond, il tient une importante grappe de raisin dans la main gauche. Son bras droit est relevé.Son corps est décoré de ceps de vigne et de grappes de raisin. Bronze à patine vert jade. Epoque Romaine : IIIe siècle.Haut. : 17,5 cm(petits manques aux ailes)

3 500/4 000 €

Provenance : ancienne collection Hermann.

116 - Paire de satyres au flambeauDebouts, en position de marche, vêtus d'une simple peau, il tiennent leurs monumentaux flambeaux sur le dos, latête tournée vers le ciel. Bronze à patine verte.Epoque Romaine : Ier - IIIe siècle ap JC.Haut. : 12 cm 3 000/3 500 €

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117 - Ensemble composé : d'une coiffe de guerrier, d'un fusil et d'un Tomahawk.A/ La coiffe est composée d'un bonnet semi-globulaire en cuir de wapiti. Les quarante-deux plumes d'aigle royal etle duvet sont fixés par de la feutrine rouge ligaturée. A l'extrémité sont fixées quatre peaux d'hermine dont deuxfixées par un anneau de peau retenant une clochette. Le bandeau frontal est décoré de quinze triangles de perlesblanches et noires. Une petite frise de perles jaunes, bleues et rouges souligne ce décor.Provenance : Tribus Umatilla (sous-tribu des Indiens Crow), région du plateau des Grandes Plaines, Epoque des réserves, début duXXe siècle.

Ces grandes coiffes de plumes restent l'ornement le plus spectaculaire des Sioux. Ces bonnets de guerre attestaient, par le nombre deplumes accrochées, la vaillance de leur propriétaire au combat. Chaque plume attachée symbolise un coup porté à un ennemi. Le bonnettransmet la puissance de l'aigle à la tête de celui qui le porte. Les triangles de perles qui décorent le bandeau frontal symbolise des tipis(tentes). Leur nombre correspond à celui des campements ennemis attaqués par le propriétaire de la coiffe. Le style semi-dressé étaitsouvent préféré par les Sioux, les Crow et les Cheyennes.

Bibliographie :Collection Maurice G. Derumeau. Musée du quai Branly.Dubois Daniel et Berger Y. ”Les Indiens des plaines” Edition du Rocher,2001 (photo p. 157)Dubois Daniel, ”Coiffure Pied-Noir, 1870” Round Up, n°5, automne 1976.

B/ Tomahawk composé d'une lame en fer forgé à “fourreau de pipe en baril”. Le manche est finement décoré d'unegravure représentant un chasseur tirant à l'arc sur des animaux ; un tipi et un autre cavalier chassant.Bois à patine brillante brune. Indiens des plaines des Etats-Unis. XIXe siècle.Bibliographie : Dubois Daniel. ”Les Indiens des plaines”.

C/ Fusil sioux à pierre. Canon en métal patiné. Crosse en bois patiné décorée de motifs à clous de cuivre. Long. : 175 cm

9 000/10 000 €


118 - Crâne FON du BENIN dont la bouche est maintenue ouverte grâce à une “trompette” métallique. Un engobe maintient une décoration decauris et de graines d'abrus. 1 500/1 600 €

Ces crânes étaient utilisés pour les rituels de divination. Ces reliques permettent parfois de garder et de s'attribuer les qualités du défunt,mais aussi de communiquer avec lui, puisqu'il habite toujours ce support.

119 - Crâne DAYAK de BORNEOCrâne finement ciselé de motifs floraux, placé au cœur des maisons et traité avec respect. Les membres de cepeuple passaient volontiers pour de redoutables “chasseurs de têtes”. Belle patine caramel prouvant l'ancienneté.1 200/1 500 €

120 - Crâne-trophée ASMAT provenant de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ces reliques des chasseurs de têtes Asmat ne sont pas dénuées desymbolique. L'âme du chasseur et de sa victime s'y réunissaient, octroyant à son possesseur une virilité accrue,rehaussant son prestige social. Ce modèle est particulièrement captivant. Défenses de cochon sauvage, perles,graines, quartz ou calcite pour les yeux.Lg. : 27 cm 1 800/2 000 €

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121 - Giorgio DURANTI (1685-1755), attribué à Une cane et ses canetons Toile 60 x 79 cm(restaurations anciennes)

3 000/4 000 €

TABLEAUX ANCIENS

122 - Issac VAN OOSTEN Ecole flamande vers 1600 La cueilletteHuile sur cuivre contrecollée sur panneau31 x 44 cm6 000/8 000 €



123 - Jacques COURTOIS, dit il Borgognone (Saint-Hippolyte, Doubs, 1621 - Rome 1675), attribuées à Paire de Scènes de bataillesHuiles sur toile, une paire : 36 x 60 cm chacune. Cadre en bois doré 53 x 79 cm chacunXVIIe siècle 30 000/40 000 €

Il est né en Franche-Comté (qui appartenait alors à l’Espagne) et reçut de son père, Jean Courtois, ses premières leçons de peinture.Arrivé vers l'âge de quinze ans en Italie, en 1636, à Milan, il s'engage dans un régiment comtois au service des Espagnols. Ces troisannées (1636-1639) eurent une profonde influence sur le thème de ses tableaux : les marches militaires, les sièges, les campements.Ses tableaux sont d'une vérité frappante. Il étudie ensuite la peinture sous des maîtres obscurs, passe à Bologne, où il rencontre le Guideet l'Albane, à Florence, où il travaille avec Asselijn, puis à Sienne, où les sources le disent élève d'Astolfo Petrazzi. Vers 1640, il arrive àRome, où il peint à fresque un plafond au couvent de S. Croce in Gerusalemme. Il fréquente le milieu des "" Bamboccianti "" ; sous l'influencede Cerquozzi et probablement de Salvator Rosa, dont la première Bataille connue est datée 1637, Courtois se spécialise dans la peinturede batailles, dont il deviendra le plus célèbre représentant en Europe, alors que son frère Guillaume, dans l'orbite de Pierre de Cortone,se consacrera plutôt à la peinture religieuse. Bien que la chronologie soit peu sûre (Courtois n'a presque jamais signé ou daté ses œuvres),ses premiers tableaux connus (Rome, Gal. Doria Pamphili et Gal. Capitoline) le montrent très proche des Bamboccianti comme Van Laer,Miel ou Cerquozzi, peignant avec timidité et précision, dans des mises en page traditionnelles où le groupe principal est placé sur unpremier plan surélevé et la bataille reléguée au fond. Dans les années 1650, Courtois voyage ; il est employé à deux reprises (1652 et1656-57) par Mathias de Médicis, gouverneur de Sienne (quatre grandes Batailles, Florence, Pitti), séjourne à Fribourg (1654-55), à Venise(peintures pour le palais Sagredo, en partie conservées dans la coll. Derby et à la Gg de Dresde). De retour à Rome, il entre dans l'ordredes Jésuites (décembre 1657) et continue à peindre des œuvres religieuses (fresques au Collegio Romano, 1658-1660 ; Martyre desquarante pères jésuites, Rome, Quirinal) et surtout des batailles (plusieurs à Munich, Alte Pin.). On lui doit la formule nouvelle du genre :au lieu des vues à vol d'oiseau minutieusement topographiques, au lieu des combats en frise, que la Renaissance avait empruntés auxbas-reliefs antiques et qu'affectionnaient encore A. Falcone et même S. Rosa, c'est une marche militaire avec sa cavalerie ou un siège àl'intérieur de laquelle le spectateur est entraîné. Courtois excelle à placer ces combats dans de larges paysages qui peuvent même devenirle véritable sujet du tableau (Paysage avec voyageurs, Vaduz, coll. Liechtenstein). Il est aussi l'auteur de quelques estampes, de beauxdessins à la plume et au lavis de bistre (Louvre, British Museum, presque tous signés d'une croix). Si le nom de Courtois, à cause de soninfluence sur le développement du genre en France (Joseph Parrocel) et en Italie (Monti, Simonini), est facilement accolé à toute peinturede bataille, ses œuvres authentiques sont d'une haute qualité et justifient l'immense réputation qu'il eut de son temps et qu'attestentencore ses biographes du XVIIIe siècle, Pascoli et Dezallier d'Argenville. Parmi ses œuvres : Le Miracle des pains et des poissons (1640), Sainte-Croix, RomeLa bataille de Mongiovino, une œuvre maîtresse, maintenant à la galerie palatine de Florence.La bataille de Moise et Josué arrêtant le soleil au musée du Louvre.


124 - Lucas ACHTSCHELLINCK (1626 Bruxelles - 1699 Bruxelles)Paire de paysages forestiers animés de personnagesLe sujet de nos tableaux, paysage forestier animé de personnages près d’une rivière et paysage forestier animé depersonnages dans une clairière, est tout à fait typique de Achtschellinck.Leurs compositions : forêts boisées, personnages animés s’affairant sont autant d’éléments de ce monde de lanature qu’il affectionnait. Cadre en bois mouluré du XVIIIe siècle100 x 142 cm chacunCuivre : 75 x 117 cm chacun40 000/50 000 €

Lucas Achtschellinck est un peintre brabançon baroque spécialisé dans la peinture de paysages.

A l’âge de treize ans, il entrait dans l’atelier de Pieter van der Borcht. Ses débuts furent difficiles. Ce ne fut qu’en 1657, alors qu’il était âgéde 31 ans, qu’il fut admis comme maître peintre dans la guilde de la ville. Le mérite ne lui manquait pas, cependant, il conviendrait plutôtd’y voir l’indépendance de son talent. Sa touche large et hardie contraste avec le savoir-faire un peu précieux et trop détaillé de la conceptionartistique d’alors. On sent dans ses œuvres, dans la légèreté de ses arbres, dans la juste observation des valeurs, l’artiste qui s’est formésurtout dans l’étude de la nature.Il est souvent associé à son professeur de peinture Lodewijk de Vadder(1605-1655), ainsi qu'à Jacquesd'Arthois (1603-1686). En effet, on les appelle les peintres de la la forêt de Soignes. Il peint des paysages forestiers, des églises et descloîtres, ainsi que des scènes avec des personnages inspirées de la Bible. Achtschellinck est connu pour avoir peint les paysages desœuvres majeures du peintre flamand Gaspard De Crayer (1582-1669). Il est également influencé par le style de Rubens dans la façon depeindre les paysages. Les figures de ses tableaux furent peintes par G. Van Oost et Pieter Bout.

Œuvres comparables : Groeningemuseum, Bruges, Paysage, Museum voor Schone Kunsten, Gand, Paysage - Les pèlerins d’Emmaüs,Schwerin, Staatliches Museum, Kunstsammlungen, Berlin, Paysage animé.


125 - Henri TESTELIN (Paris 1616 - La Haye 1695), attribué àPortrait de Louis XIV en costume de sacre Toile155 x 102 cmPorte une inscription à droite : Louis Dauphin fils de Louis XIV agé de neuf ans et demi fait à S germain /*1671(restaurations anciennes)Une autre version de ce portrait par Testelin est conservée au musée de Versailles (toile, 152 x 97 cm, inv. 8140B2082).15 000/20 000 €


126 - Ecole Française du XIXe siècle, d'après Carle Van LOO Portrait de Louis XV Toile 122 x 90 cm2 000/3 000 €

125 (détail)

126


127 - Philippe de MARLIER (Vers 1600 - Anvers 1668), attribué àVase de fleurs sur un entablementPaire d'huiles sur toile de forme chantournée dans la partie supérieure.Haut. : 186 cm pour l'une et l'autre : 185,6 cm - Larg. : 106,8 cm pour l'une et l'autre : 110,4 cm30 000/40 000 €


128 - Jean-Baptiste CARPEAUX (1827-1875)La pêcheuse de vignots, 1874Epreuve en terre cuite portant sur la base : Puys, JB Carpeaux, 1874,Dieppe, avec cachet à l’aigle et dédicace : « souvenir affectueux, offert parl’auteur reconnaissant au Docteur Lalmand ». Haut. : 68 cm(petits accidents et manques)

8 000/15 000 €

La terre cuite est accompagnée d’une lettre autographe, en date du 8 novembre 1874, deJean-Baptiste Carpeaux au docteur Lallemand, lui annonçant l’envoi de l’œuvre et enprécisant qu’il s’agit de la première épreuve.Cette lettre sera remise à l’acquéreur, accompagnée d’une photographie par Numa Blanc,fils, représentant le sculpteur.

Provenance :- Don de Jean-Baptiste Carpeaux au Docteur Lallemand- Resté dans la famille, jusqu’à ce jourLa pêcheuse de vignots à Puys, naîtra de la rencontre de l’artiste avec une jeune pêcheuse,instant qu’il relatera dans une lettre écrite à son ami Bruno Chérier : « Nous voici installésà Puys. Le pays est superbe ; tous les points de vue sont dignes des maîtres. Si je nesouffrais pas, j’aurai déjà retroussé mes manches. En allant de Dieppe à Puys, j’ai vu duhaut de la voiture le dessin d’une jambe admirable sortant dans le mouvement de la

marche, de dessous des haillons qui ne descendaient que jusqu’au genou. Frappé de la majesté de cette misère, j’ai fait courir Osbachaprès cette pêcheuse, et demain, elle doit se présenter en cet équipage chez Dumas qui travaille avec moi. Elle n’a qu’une savate aupied gauche, le reste n’est qu’un admirable corps de seize ans, enrichi de défroques impossibles à décrire. »Dans une autre lettre à Bruno Chérier, Carpeaux écrit : « J’ai commencé un travail cet après-midi, c’est la statuette de la pêcheuse dontje t’ai parlé. Elle ne veux pas revenir ; elle aimemieux gagner sept sous par jour et avoir laliberté que gagner trois francs et poser… » Cité in : Carpeaux, Claude Jeancolas, Paris, 1987.

Une épreuve en plâtre patiné appartient auxcollections du musée de Valenciennes(catalogue 238) don de Madame Carpeaux en1882.

Transcription de la lettre de Carpeaux au docteurLallemand :Mon cher Maître

J’ai tant souffert cette semaine que je n’ai paseu la force de vous écrire deux lignes.J’ai vu votre beau-frère qui ne pouvait secharger d’accompagner la statuette parce qu’iln’allait pas à Dieppe comme vous l’aviez pensé.J’ai dû attendre le retour de mon représentantpour vous faire parvenir cette statuette en bonétat.Je vous annonce qu’elle est partie aujourd’huipour Dieppe chez l’emballeur et vous sera expédiée demain par grande vitesse à Dieppe.Je vous serai bien obligé de m’informer de l’arrivée de l’œuvre avec recommandation de faire l’ouverture de la caisse devant la personnechargée de la livraison, l’envoi étant assuré, doit être intact. Dans le cas contraire prière de refuser le colis.Voilà, cher Maître, tout ce que je puis vous dire à ce sujet … l’accueil que vous ferez à cette œuvre dont vous avez la première épreuve.Je suis bien affligé de ne pouvoir voyager, une tumeur s’est déclarée dans le rectum… le périnée. J’en souffre jour et nuit horriblementje ne quitte pas le lit, aussi suis-je épuisé, maigri, éprouvé par… que je ne pouvais imaginer…Veuillez croire, cher Docteur, … à l’expression de mes meilleurs sentiments et de ma reconnaissance.

Carpeaux

TABLEAUX ET SCULPTURES MODERNES


129 - DESCOMPS Joé (1869-1950) « Jeune Slave » Bronze à patine verte et dorée, figurant une jeunefemme tenant dans chaque main un vase en onyx. Signé JOE DESCOMPS. Elle repose sur un socle en marbre portor mouluré, ornéd’une plaque en bronze représentant un brûle-parfum. Haut. totale : 50 cm7 000/8 000 €

130 - Désiré GRISARD (1872-?)Femme au livre et branche de laurierBronze chryséléphantin portant D. Grisard, sur le côtéde la terrasse.Haut. : 45,5 cm1 000/2 000 €

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131 - Jean-Baptiste CARPEAUX (1827-1875) « Flore accroupie » Sculpture en bronze à patine brun marron. Signé sur la terrasse JB Carpeaux. Epreuve d’édition ancienne et authentique de Susse Frères, éditeurs à Paris. Marque etcachet du fondeur. Haut. : 52 cm16 000/18 000 €

Modèle similaire reproduit dans le catalogue raisonné de l’œuvreédité de Jean-Baptiste Carpeaux, p°87, sous le n°SE10.


132 - ICARD Honoré (1845-1917) « Naissance dans un chou »Important groupe sculpté en marbre de Carrare. Signé sur la terrasse à l’arrière du pied droit H. Icard. Il repose sur un socle mouluré en marbre bleu turquin. On y joint sa gaine cannelée et moulurée en noyer.Haut. : 46 cmHaut. totale avec le socle et la gaine : 150 cm, Larg. du socle enmarbre : 61 x 51 cm18 000/22 000 €


133 - Gustave LOISEAU (1865-1935)L’avant-port de Fécamp, 1910Toile signée en bas à gauche et datée.Titré au dos sur une étiquette et numéroté 9360 et porte un numéro 6805 au crayon bleu sur le châssis.50 x 65 cm(quelques restaurations)

20 000/30 000 €

Après avoir exposé au Salon des Indépendants en 1893, Gustave Loiseau, participera en 1894, aux VIe, VIIe et VIIIe expositions des peintresImpressionnistes et Symbolistes à la galerie Le Barc.À partir de 1895, expose à la galerie Durand-Ruel qui le prendra sous contrat en 1897 et l'exposera dans sa galerie de New York, encompagnie de Moret et de Maufra, puis à Paris pour une exposition particulière en 1901.


134 - Jean LURCAT (1892-1966)Trois fruits coupés, 1927Huile sur toile signée et datée à droite au milieu.(petites restaurations)42 x 45 cm8 000/10 000 €

Expositions :- « Jean Lurçat », Crillon gallery, Philadelphia,10-24 janvier, 1931, n° 21 du catalogue- « Jean Lurçat, les années lumières 1915-1935 », galeries De Vos et Zlotowski, Paris 17 septembre - 30 octobre, 2004

Provenance :- Fonds Etienne Bignou, n° 975 de son catalogue

Bibliographie :- « L’œuvre peint de Jean Lurçat, catalogue raisonné » Gérard Denizeau et Simone Lurçat, Editions Acatos, Lausanne, 1998, reproduit etdécrit sous le numéro 1927.79


135 - Jean PEYRISSAC (1895-1974)Composition collage V 1938Gouache et collage signé et daté en bas à droite.Au dos, étiquette de la galerie Callu-Merite, Paris27 x 21 cm4 000/5 000 €


136 - Mahjoub BEN BELLA (né en 1946)Sillons, 2006Technique mixte sur toile46 x 38 cm2 000/3 000 €


137 - Mahjoub BEN BELLA (né en 1946)Grand KALISTEAcrylique sur toile signée et datée 2003120 x 120 cm10 000/15 000 €

Provenance : collection belge


138 - Mahjoub BEN BELLA (né en 1946)Sans Titre, 2005Acrylique et huile sur toile signée en bas à droite130 x 97 cm8 000/10 000 €

Exposée lors de la monographie Mahjoub Ben Bella au Musée des Beaux-Arts de Tourcoing (28 janvier - 28 mars 2006)


139 - Jean LAMBERT-RUCKI (1888-1967)Petite fille à la chaise, circa 1938Bronze polychrome, signé, cachet JDV, cachet du ciseleur Candide, numéroté 4/8. Tirage posthume original limité à 8 exemplaires, plus 4 épreuves d’artiste, avec autorisation des héritiers du droitmoral. Haut. : 71 cm, Larg. : 40 cm, Prof. : 28 cm12 000/15 000 €

Exposition : - Les Rucki, Père et Fille, Galerie De Vos, Paris, 1995.�- Jean Lambert-Rucki présentation d’une donation, Musée départemental de l’Oise, Beauvais, 11/10/97 au 18/01/98, n°21 du catalogue - Jean Lambert-Rucki - rétrospective, De Vos & Giraud Gallery, New York, 17/11 au 7/12/06, reproduit dans la plaquette. Une attestation des filles de l’artiste sera remise à l’acquéreur.


140 - Léon INDENBAUM (1890-1981)Baigneuse au chignonEpreuve en bronze à patine brune signé et numéroté 6/8.Fondeur Landowski. Fonte posthume.Tirage original posthume limité à 8 exemplaires, plus 4épreuves d’artiste avec autorisation des héritiers du droitmoral. Haut. : 39 cm, Larg. : 12,5 cm, Prof. : 10 cm6 000/8 000 €

Indenbaum suit les cours de l’école d’Odessa puis s’installe à Paris en1911, à la Ruche, où il fréquente Soutine, Kremègne et Chagall. Jusqu’en1919, il travaille dans l’atelier de Bourdelle qui est un ancien praticien deRodin. La sculpture d’Indenbaum suit la même logique que celle deMaillol : le modèle est issu des anciennes lois des proportions héritéesdu classicisme grec, robustesse des formes, le tout lié dans une altièrepureté.

141 - Joseph CSAKY (1888-1971)Les deux amiesEpreuve en bronze à patine brune signé et numéroté 5/8.Fonderie de la Plaine. Tirage original posthume limité à 8exemplaires, plus 2 épreuves hors commerce et 2 épreuvesd’artiste, avec l’autorisation des héritiers du droit moral.Haut. : 15 cm, Larg. : 30 cm, Prof. : 9,5 cm8 000/10 000 €

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142 - Léon BORGEY (1888-1959)Le chefEpreuve en bronze à patine vert nuancé signé et numéroté 4/8.Fonderie de la Plaine. Fonte posthume.Tirage limité à 8 exemplaires plus 3 épreuves hors commerce et 1 épreuved’artiste, avec autorisation des héritiers du droit moral. Haut. : 66,5 cm, Larg. : 30,5 cm, Prof. : 25,5 cm8 000/10 000 €

Exposition: - « Léon Borgey » Galerie Jacques De Vos, mars-avril 1991

143 - ARMAN (1928-2005) Hommage aux multimedia, 1983Accumulation signée en bas à droite.Haut. : 30 cm, Larg. : 50 cm, Prof. : 14 cm27 000/30 000 €

L’œuvre est référencée sous le numéro 5078, aux archives Denyse Durand-Ruel.

144 - Raymond SUBES (1890-1970), attribué àPaire de chenêts, en fer forgé, à décor d’une haute lame volutée formant un « L » majuscule, réunie à la barretransversale par une sphère. Circa 1932Haut. : 50,5 cm, Larg. : 47 cm, Prof. : 76 cm4 000/5 000 €

Provenance :- Ancienne collection Jeanne Lanvin


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145 - Salvador DALI (1904-1989) Christ de Saint Jean de la CroixEpreuve en bronze patiné. Fonte à cire perdue.Tirage à 8 exemplaires + 4 épreuves d’artiste.Fondeur Bonvicini, Vérone, Italie. Editeur 2049 Obra Contemporanea, Espagne.Haut. : 308 cm, Larg. : 120 cm, Prof. : 122 cm200 000/250 000 €

Référencé dans les archives Descharnes n° 0396L’image la plus célèbre de toutes les œuvres religieuses de Dali, est,sans nul doute, le Christ de Saint Jean de la Croix. Dali fut inspiré parun dessin fait par St Jean de la Croix, qui aurait eu cette vision du Christpendant une extase. Le père Bruno Froissart de Jésus Marie, ami deDali, directeur et rédacteur des études carmélitaines, fut le premier àphotographier ce dessin au monastère d’Avila où il est conservé. Il lemontra à Dali qui l’associa aussitôt au crucifix que l’on tend, incliné, auxmourants, et en fit le chef-d’œuvre peint qui est conservé au muséede Glasgow. La sculpture représente le Christ mais sans la croix, le corps estsupporté par un énorme clou, la pointe fichée dans la pyramide depierres du Golgotha, usées et polies par les pieds des pélerins. Le clouest fixé sur un trèfle, cette feuille trilobée dont se servit Saint Patrickpour expliquer la Sainte Trinité aux Irlandais. Robert et Nicolas Descharnes, Dali, le dur et le mou.

146 - Salvador DALI (1904-1989) Le Yin et le Yang, 1968Epreuve en bronze poli signé et numéroté 3/8.Haut. : 13,5 cm, socle : 27 x 16 cm15 000/18 000 €

Bibliographie :- « Dali, le dur et le mou, sculptures et objets » deRobert et Nicolas Descharnes, Eccart, 2003, unexemplaire similaire est reproduit et décrit sous lenuméro 311, page 126.

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147 - JOSE-MARIA DAVID (né en 1944)« Le Zoo »Paire de flambeaux en bronze argenté.Epreuve d’artiste signée et numérotée 2/4.MAROMER Fondeur20 000/30 000 €


148 - JOSE-MARIA DAVID (né en 1944)« Grand guépard en chasse »Epreuve en bronze à la cire perdue signé EA etnuméroté 3/4.MAROMER Fondeur30 000/40 000 €


149 - JOSE-MARIA DAVID (né en 1944)Trêve de la soifTable basse en bronze argenté et doré à décor animalier, plateau de verre.Epreuve d’artiste signée et numérotée 3/4 et datée 2008.MAROMER Fondeur30 000/50 000 €

150 - Œuf pendentif en argent et émail rose translucide sur fond guilloché de deux rangs de vagues, s'ouvrant à charnière, avec fermoir à cran. Travail étranger du début du XXe siècle, dans le goût de Fabergé.Poinçons d'Europe de l'Est (935), orfèvre illisible, et poinçon d'importation au charançon.Haut. : 4 cmPoids brut : 158 g.(manques à l'émail, en l'état)

800/1 000 €

151 - Pot à lait tripode en argent de forme balustre avec bec verseur, muni d'une anse, à décor ciselé de rinceaux feuillagés de style rocailleet sur la partie supérieure de branches fleuries, intérieur vermeil. Poinçons titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1843.Poinçon d'orfèvre : Carl Magnus Stähle (actif 1830-1849).Haut. : 11 cm, Long. : 11 cmPoids : 150,62 g.(légers chocs)

200/300 €

152 - Encrier en argent, de forme ovale reposant sur quatre pieds, appliqué sur le bord supérieur de deux souris finement ciseléesde chaque côté du couvercle, appliqué d'un côté de l'aigle bicéphale de Russie et de l'autre de Saint-Georgesterrassant le Dragon, dans un entourage de rinceaux. Travail russe ou étranger du XXe siècle.Porte les poinçons de l'argent russe titré 84 avec la date de 1844, ainsi que de l'orfèvre Sazikoff et du privilègeimpérial.Long. : 10 cmPoids : 212,20 g.(accidents, en l'état)

300/500 €


LE REGARD D’UN COLLECTIONNEURSOUVENIRS DE LA RUSSIE DES TSARS

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153 - Rare œuf monté par les ateliers de Carl FabergéLe corps en céramique vernissée bleue, la monture en argent ciselé reposant sur trois pieds surmontés de têtesd'aigles, décorée de godrons aux deux extrémités, et au centre d'une frise ciselée de rubans entrelacés et de perles.Poinçons titre : 88, Saint-Pétersbourg, 1890.Poinçon d'orfèvre : Julius Rappoport, pour Fabergé.Haut. : 7,5 cmPoids brut : 130,20 g.(craquelures à la céramique)

15 000/20 000 €

Provenance : acheté auprès de la galerie Gorky Antiquités(Paris) en 1990 (voir ci-contre la photographie de la vitrine en1988 avec l’œuf en haut à gauche).

Premier orfèvre de Fabergé devenu directeur de ses ateliers,Julius Rappoport se spécialisa notamment dans les monturesen argent d'objets en pierre dure ou encore comme ici encéramique, fabriquée par des manufactures extérieuressouvent anglaises.


154 - Etui à cigarettes en vermeil et émail guilloché, par Sumin. De forme rectangulaire, en argent et vermeil émaillé bleu ciel sur fondguilloché d'ondes, cerné de deux frises ciselées de feuilles de laurier, le poussoir en argent serti de diamants taillésen rose. Inscription gravée à l'intérieur du couvercle : “Grande Duchesse Nicolas de Russie, 1912-17 Sept”.Conservé dans son écrin d'origine en bois de la Maison Sumin, située 60 Perspective Nevski à Saint-Pétersbourg.Poinçons titre : 88, Saint-Pétersbourg, 1908-1917.Poinçon d'orfèvre : A.A. en cyrillique probablement pour A. Astreyden, orfèvre ayant travaillé pour Avenir IvanovitchSumin.Long. : 9, 5 cmPoids brut : 175,80 g. (usures et manques à l'émail)

6 000/8 000 €

Provenance : Cadeau de la Grande Duchesse Nicolas de Russie, née princesse Anastasia de Monténégro (1868-1935), à son guide français,le Maréchal des Logis Marcel de Cotteau, lors d'un voyage officiel.Il y est joint une carte indiquant en mentions manuscrites au recto : “Grande Duchesse Nicolas de Russie, 1912-17 Sept.”, et au verso : “LaGrande Duchesse Anastasie, fille du Roi du Monténégro, sœur de la Reine d'Italie, ayant été pilotée en auto ainsi que son mari, le Grand-Duc Nicolas de Russie a remis à la fin des Grandes Manœuvres du Centre en 1912 au Maréchal des Logis Marcel de Cotteau, du servicede Réserve pour le remercier, un porte-cigarette en or et en émail avec fermeture en brillants, ainsi que sa signature. Le Grand-Duc lui afait cadeau du fanion impérial qu'il avait sur sa voiture”.

155 - Etui à cigarettes en néphrite de provenance impériale, par CarlFabergé.De forme rectangulaire, ouvert sur un côté, lamonture en or 14 K ciselé de rayons, avec son étuien cuir rouge appliqué des chiffres impériaux en or14 K du grand-duc Wladimir Alexandrovitch deRussie (1847-1909) et de son épouse la grande-duchesse Maria Pavlovna (1854-1920). Poinçons titre : 56, Saint-Pétersbourg, vers 1890.Poinçon d'orfèvre : Michael Perchin, pour Fabergé.Haut. : 7,9 cmPoids brut : 91,90 g.(accidents, en l'état)

4 000/ 6 000 €

Provenance: cadeau probable du couple impérial, vers 1890.Le grand-duc Wladimir était le frère du tsar Alexandre III, etl'aîné des grands-ducs de la Maison Romanoff sous le règnede son neveu, le tsar Nicolas II.

156 - Etui à cigarettes en argent, or et email guilloché, serti de roses de diamants et de rubis, dans le goût de Fabergé.De forme rectangulaire arrondie aux angles, en argent et vermeil recouvert d'émail jaune translucide sur fond guillochéde vagues, le couvercle s'ouvrant à charnière appliqué d'éléments en argent serti de diamants taillés en roses et decabochons de rubis, en forme de rinceauxet de feuilles de laurier, au centre dans unmédaillon surmonté de la couronneimpériale sertie de roses de diamants estappliqué l'aigle bicéphale de Russie émaillénoir sur fond émaillé blanc guilloché devagues, le poussoir en or 14 K est sertid'un rubis cabochon. En l'état.Conservé dans son écrin en bois blond,intérieur en velours de soie beige, portantun tampon de Fabergé.Travail étranger du XXe siècle, dans le goûtde Carl Fabergé.Porte des poinçons polonais ou hongroisdu début du XXe siècle.Poinçon d'orfèvre : R-S.Haut. : 15 cmPoids brut : 166,20 g.3 000/5 000 €


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157 - Grande urne couverte de style néoclassique en vermeil, par Carl Fabergé.De forme ovoïde reposant sur un piédouche circulaire, munie d'anses latérales ciselées en forme de couronne defeuilles de laurier, l'ensemble à décor finement ciselé de feuilles d'acanthes et de rangs de perles, la prise ducouvercle en forme de pomme de pin.Poinçons titre : 84, Moscou, vers 1880-1890.Poinçon d'orfèvre : Carl Fabergé et marque du privilège impérial.Haut. : 55 cm - Larg. : 37 cmPoids total : 7,70 kg.20 000/30 000 €


158 - Etui à cigarettes en vermeil et émail guilloché, monté en or et serti de rubis, par Carl Fabergé. De forme rectangulaire à pans arrondis,le corps en vermeil recouvert d'émail blanc translucide guilloché de vagues, serti sur les bordures supérieure etinférieure d'un rang de perles, la monture en or 18 K ciselé de feuilles émaillées vert sertie de cabochons de rubis,le bouton poussoir en or serti d'un cabochon de rubis. Poinçons titre : 88 et 72, Saint-Pétersbourg, 1908-1917.Poinçon d'orfèvre : Henrik Wigström, pour Fabergé.Numéro d'inventaire : 21377.Poinçon d'importation de Londres (925) daté 1906.Haut. : 8, 8 cmPoids brut : 142,10 g.(usures à l'émail)

8 000/12 000 €

Provenance : ancienne collection du baron Fould-Springer provenant de la succession de Cécile de Rothschild.


161 - Nécessaire en agate à monture en or. Le couvercle découvre unensemble d’un couteau, ciseaux, porte-mines etlimes. Milieu du XVIIIe siècleHaut. : 10 cmPoids brut : 119 g.(un manque)

2 500/ 2 800 €

159 - Flacon à� sel en cristal, vermeil à monture rocaille, composés de troisputti : un peintre, un sculpteur et un architecte. Haut. : 12,8 cm (un petit accident au bouchon)

600/800 €

160 - Gobelet évasé en argent, le corps entièrement émaillé bleu et orné duchiffre de Gustaf V roi de Suède, le pied et la bordure àgodrons et vaguelettes.Conservé dans son coffret en bois blond.Par C.G. Hallberg, Suède, 1830 (830 millièmes).Haut. : 10 cmPoids brut : 180 g.300/500 €

Provenance : cadeau probable de Gustaf V (1858-1950), fils du roiOscar II et de Sophie de Nassau, vers 1930.

OBJETS DE VITRINE ET DE VANITÉ

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162 - Boîte en émail de forme rectangulaire, représentant une vuede Venise, dans un encadrement à fond vert. Fin du XIXe siècleLarg. : 8 cm, Prof. : 6 cm500/800 €

164 - Ecrin contenant deux boîtes en écaille brune à décor incrusté de blason et frises àla grecque sur la face et écaille brune sur fond or del'autre. Fin du XIXe siècleHaut. : 14 cm, Larg. : 7,3 cm et Haut. : 7 cm, Larg. : 4 cm1 000/1 500 €

163 - Boîte à cigarettes en argent et émail montée argent de formerectangulaire à décor d’une scène galante bucolique.Encadrement à fond bleu azur et bleu clair. Larg. : 8 cm, Prof. : 5,5 cm Poids brut : 77 g.800/900 €

165 - Minaudière en émail vert à monture en argent dans son écrin(accidents). L'intérieur découvre un miroir et deuxpetits volets. Haut. : 8,8 cm, Larg. : 6,4 cm1 800/2 000 €

Réf. Reproduit dans le livre ci-joint Van Haarnaald tot SchoengespAccessoires in goud en zilver. Zilver Musen Sterckshof - 2011

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166 - Porte-montre avec sa montre à gousset en marqueterie Boulle à fond rouge, sur six faces. Inscription J.C. VICKERY. 179.181.183. RECENT ST. W. XIXe siècleHaut. : 5,5 cm, Larg. : 12,8 cm, Prof. : 10,8 cm1 500/1 800 €

168 - DUNHILL Briquet à gaz en émail à monture en or de rocaille.Commande particulière. Haut. : 6,5 cmPoids brut : 106 g.1 000/1 200 €

167 - Grand coupe-papier en jade, monté en bronze, lame en ivoire. Le pommeauprésente un aigle impérial. XIXe siècle Long. : 38,5 cm1 800/2 000 €

169 - DUNHILL Briquet à gaz en or à décor annelé. Poids. : 101 g.600/800 €

170 - CARTIERBriquet à gaz plaqué or, décor géométrique.Haut. : 7 cm400/600 €

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171 - Boîte rectangulaire au profil d’Elisa Bonaparteà pans coupés en or émaillé� . Genève, début du XIXe siè� cle.Haut. : 2,2 cm, Larg. : 9,1 cm, Prof. : 6,7 cmPoids brut : 153 g.On joint deux pièces en métal au profil d'Elisa Bonaparte.22 000/25 000 €

Elisa Bonaparte (1777-1820) est l’une des sœurs de l’Empereur Napoléon Ier, la seule à avoir exercé de réelles fonctions politiques. Eneffet, son frère aîné la nomma en 1805 Princesse de Piombino puis de Lucques, avant de l’élever au rang de Grande Duchesse de Toscaneen 1809. Princesse réformatrice et férue d’art, elle a mené d’importants travaux de modernisation de ses territoires, avant d’être destituée en 1814et exilée. Elle meurt en 1820 dans sa propriété de Vicentina en Vénétie, après avoir financé de nombreuses campagnes de fouillesarchéologiques dans la région.



172 - Grande corne d'abondance en corne et métal argenté, soutenu par un putto,ornementation de volatiles.XIXe siècleHaut. : 95 cm, Larg. : 48 cm3 000/5 000 €

173 - Rare traîneau en argent et vermeil, émail, serti de pierres fines etsemi-précieuses, et de perles.Tiré par trois chevaux recouverts d'émail vert guillochéd'étoiles, conduits par un putto, le traîneau recouvertd'émail polychrome cloisonné et sertis de pierresfines et semi-précieuses, et sur la base d'un rang deperles. Présenté sur un socle rectangulaire en bois.Travail austro-hongrois de la fin du XIXe siècle.Long. : 47 cm, Haut. : 24,5 cmPoids total brut : 3,375 kg.(accidents, en l'état)

5 000/8 000 €

OBJETS D’ART ET DE GRANDE DÉCORATION

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174 - Urne reliquaire en bois sculpté et doré, surmontée d'une couronne royale. A décor de rameaux et de grappes de pampres. Elleouvre en façade à une porte ovale. Elle repose sur un piédouche à décor de godrons, sur une base carrée traitée enfaux marbre. Epoque Louis XVI Haut. : 75 cm(petits manques et accidents)

2 000/2 500 €

Réf. : Vente Versailles et la Royauté initiée par Charles-Emmanuel de Bourbon de Parme le 7 mars 2004.


175 - Nécessaire à thé dans un coffret en marqueterie Boulle à fond d'écaille rouge. De forme en doucine, le dessus ouvre en portefeuille,découvrant un nécessaire complet. Il est composé de deux flacons et un mélangeur en cristal à décor or de guirlandeset de réserves, douze petites cuillères, une pince à sucre, une pelle à thé et un passe-thé en vermeil. Signé sur la platine de la serrure - Maison Tahan fr du roi. Haut. : 22,7 cm, Larg. : 30,2 cm, Prof. : 20,8 cm1 800/2 000 €

176 - Boîte à courrier en bois noirci et bronze. Signée sur laplatine de serrure “Alf Giroux à Paris”. De forme rectangulaire, en placage de boisnoirci, à décor de filets de laiton. Elle ouvreen façade à un abattant découvrant desserre-lettres en sycomore ondé. Ornementation de bronzes de mainscroisées formant une prise, symbole de"Foi" et d'un cartouche en façade.Fin du XIXe siècleHaut. : 36,5 cm, Larg. : 37,5 cm, Prof. : 15 cm 1 500/2 000 €

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177 - Aiguière monture en argent, pierres et émaux. L'anse estterminée par un satyre au col agrippant un masque deDionysos. De forme ovoïde, elle repose sur unpiédouche à base ronde. Le centre est orné de quatrevisages d'angelots rythmant des réserves à bouquetsde fleurs en émail façon rubis et émeraude. Ce travailest à rapprocher des modèles de la Renaissance. Vienne, début du XIXe siècle. Haut. : 27 cmPoids brut : 1 220 g.6 000/8 000 €

178 - Suite de trois flacons à alcool en verre à monture en bronze. Composée d'une pairede flacons à section carrée et d'un grand flacon. Ilsprésentent une nymphe et un décor égyptien pour legrand flacon. Début du XIXe siècle Haut. : 19,8 cm, Base carrée 8 cm et Haut. : 24,8 cm,Base carrée 11 cm800/1 000 €

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179 - Deux sculptures en ambre représentant des têtes d'homme barbu. Fin du XVIIe - début du XVIIIe siècleHaut. : 6 cm et Haut. : 7 cm1 000/1 200 €

180 - Presse à canard en métal argenté, reposant sur des pieds griffes. Becverseur en émail blanc. Fin du XIXe siècle. Haut. : 62,5 cm, Larg. : 39,5 cm, Prof. : 23,8 cm1 000/1 200 €

181 - Serrure et sa gâcheen acier et bronze doré à décor de rocailles. De formerectangulaire, elles présentent aux extrémités desenroulements en volute d'acanthe. Décor de cadresmoulurés et de coquilles. (avec la clé).XIXe siècle Haut. : 15,6 cm, Larg. : 8,3 cm, Prof. : 3 cm1 200/1 500 €

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182 - Paire de chenêts en bronze ciselé et doré par CRESSENT.Modèle au dragon et à l'aigle aux ailes déployées. Ils reposent sur des terrasses composées de blasons encadrésde consoles détachées, surmontés de têtes de putti. Epoque Régence. Haut. : 34,8 cm, Larg. : 33,5 cm, Prof. : 13 cm 10 000/15 000 €

Le dragon est le symbole du feu.

IMPORTANT MOBILIER


183 - Cartel sur son cul-de-lampe par André-Charles BOULLE en marqueterie de laiton sur fond d'écaille brune. Lecadran d'horloge en bronze présente des cartouchesen émail aux chiffres romains bleus, centré dans unboîtier à pans coupés, sommé d'un dôme. La tablettedu cul-de-lampe est soutenue par deux consolesdétachées. Ornementation de bronzes ciselés et dorés :cariatides, chutes aux masques, attribut guerrier,allégorie des arts, masque de Louis XIV rayonnant,enroulements d'acanthe, coquilles, galerie auxlambrequins et Renommée. Epoque Louis XIVHaut. : 135 cm, Larg. : 53,5 cm, Prof. : 21,8 cm(le verre du cadran a la maladie du verre).

7 000/8 000 €

184 - Suite de quatre fauteuils à hauts dossiers en noyer mouluré et sculpté. Pieds cambrés à sabotsde biche réunis par une entretoise. Les accotoirsmouvementés reposent sur des consoles,prolongées par des pieds à décor de réserves à fondsquadrillés. Les traverses mouvementées sontcentrées d'une coquille.Epoque RégenceHaut. : 117 cm, Larg. : 87 cm, Prof. : 54 cm(un petit doublage à l'intérieur d'une traverse)

5 000/6 000 €

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185 - Paire de sellettes en bois sculpté, composées de personnagespolychromes. Les nubiennes sont représentéesen pagne, un bras levé en vis-à-vis, supportantchacune un chapiteau. Les piétements tripodessont terminés par des griffes de lion.XIXe siècle. Haut. : 123,5 cm4 000/6 000 €

186 - Grande commode à dessus bois en placage de noyer et ronce denoyer de forme mouvementée et évasée sur lescôtés. Elle ouvre à trois rangs de tiroirs, encadrésde montants arrondis à cannelures de laiton. Ledessus est composé de formes géométriquesdans des encadrements soulignés de filets.Ornementation de bronzes redorés : lingotière,entrées de serrure, poignées tombantes auxespagnolettes, tablier et sabots. Région du Dauphiné - Epoque Régence Haut. : 86,2 cm, Larg. : 143,5 cm, Prof. : 66,4 cm17 000/20 000 €

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187 - Suite de six fauteuils et un canapé en bois sculpté. Les dossiers garnis sont droits et mouvementés en partie haute. Les pieds en console en vis-à-vissont réunis par une entretoise en "H". Epoque Louis XIVGarniture de velours frappé rouge. Fauteuil : Haut. : 105 cm, Larg. : 70 cm, Prof. : 70 cmCanapé : Haut. : 104 cm, Larg. : 196 cm, Prof. : 94 cm (restaurations sur les traverses des ceintures)

70 000/80 000 €


188 - Cabinet sur piétement en ronce de noyer et bronzes dorés. Il ouvre à quinze tiroirs encadrant un vantail découvrant une niche à quatre petitstiroirs, assemblés dans un casier coulissant qui découvre deux secrets. Il repose sur un piétement à quatre termesen bois sculpté et doré, à l'avant et quatre torses à l'arrière. Attribué à Pierre Gole. Fin du XVIIe siècle.Haut. : 193 cm, Larg. : 143,5 cm, Prof. : 50 cm. (restaurations au piètement)

50 000/80 000 €

Réf. : Page 138 et 261, du livre YH. H. Lunsingh Scheurleer, Pierre Gole, ébéniste de Louis XIV, Edition Faton 2005.


189 - Paire de départs d'escalier en acajou sculpté. De forme cintrée, ils sont composés depommeaux à têtes de bélier, prolongés par des enroulementsd'acanthe ajourés. Probablement Bordeaux. Première moitié du XVIIIe siècle. Haut. : 98 cm(petits manques)

30 000/40 000 €


191 - Paire de colonnes torses en bois polychrome. Les torses sont fuselés et ornésde guirlandes de pampres, reposant sur des basescarrées. Fin du XVIIe siècle. Haut. : 2,28 cm, Base carré : 42,5 cm (petits manques et restaurations d'usage)

4 500/6 000 €

190 - Miroir à fronton en bois sculpté et doré à décor de lapis-lazuli. Quatrecolonnes à cannelures rudentées et à chapiteau ioniqueencadre le miroir et soutiennent le fronton triangulairesurmonté d'un arc. La partie basse en entablement estincrustée de médaillons. Rome, fin du XVIIe siècleHaut. : 74 cm, Larg. : 54 cm10 000/15 000 €

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192 - Bureau plat à caissons en placage d'ébène à décor de filets de laiton orné debronzes ciselés et dorés. Il ouvre à cinq tiroirs, reposant surdes pieds cambrés. Dessus gainé de cuir. Ornementationd'un lingotière, poignées tombantes, masques, descentesde fleurs et sabots en pieds de biche. Epoque Régence. Haut. : 80 cm, Larg. : 165 cm, Prof. : 79 cm (intérieur des tiroirs refaits)

45 000/50 000 €


193 - Crosse d'évêque en argent et vermeil, le fût à cannelures, la crosseà enroulements, décorée d'un angelot etd'agrafes de feuillage, la base gravée d'armoiriesépiscopale.Travail étranger, probablement du XVIIIe siècle(poinçons non répertoriés, manques et accidents)Long. : 111 cmPoids brut : 1585 g.1 500/2 000 €

194 - Paire de consoles d’appliqueen bois sculpté laqué et doré. Elles sont composées de deux consoles affrontées àdécor d'enroulements et d'une feuille d'acanthe. La tablette en demi-lune présenteun décor sur le chant. Début du XVIIIe siècle Haut. : 45,3 cm, Larg. : 35,6 cm, Prof. : 26,5 cm2 500/3 000 €

De tradition familiale, cette paire de consoles proviendrait de Versailles.

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195 - Cartel sur son socle en marqueterie Boulle en écaille brune et laiton. Ornementation de bronzes ciselés et dorés. Le cadran d'horloge enbronze est composé de douze cartouches en émail, aux chiffres romains, dans un boîtier de forme violonée, somméd'un dôme surmonté d'un amour. Le cul-de-lampe est orné de chutes aux masques rayonnant dans des acanthes. Epoque Louis XIV. Haut. : 125 cm, Larg. : 44 cm, Prof. : 19,5 cm7 000/9 000 €


196 - Dauphin grotesqueen bois sculpté à patine nuancée. Italie, début du XVIIIe siècle. Haut. : 31,5 cm, Larg. : 41,5 cm, Prof. : 21,5 cm2 000/2 500 €

197 - Paire d’appliques en faïence, à deux bras de lumière, à décorde fleurs sur fond blanc et dorée auxalentours de la glace et sur les volutes,vissée sur une base composée d’uneplanche à trois traverses. Les verresd’origine sont gravés et polis de deuxpersonnages de la Commedia dell’arte.Italie : fabrique de Pasquale Antonibon alleNove (1738-1774), vers 1750.Haut. : 65 cm, Larg. : 35 cm, Prof. : 22 cmParfait état10 000/15 000 €

Bibliographie : Saul Levy : Maioliche settecentesche lombarde evenete, Görlich Editore, Milano, 1962, pl. 286-287.

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198 - Grand miroir à parecloses à fronton en laiton repoussé et doré. Le fronton présente unbouquet de fleurs soutenu par des dauphins, encadré pardes attributs guerriers. L'encadrement est composé demoulures, cartouches à fleurs et écoinçons ajourés.L'ensemble est souligné de baguettes guillochées. XIXe siècleHaut. : 66 cm, Larg. : 103 cm4 000/5 000 €

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199 - Bureau Mazarin en marqueterie de laiton sur fond d'écaille rouge. Ornementation de bronzes ciselés et dorés. Il ouvre à sept tiroirsencadrant une niche en retrait. Les montants présentent des consoles en contrefort ajourées, terminées par despieds en console à enroulement intérieur, réunis par deux entretoises en "X". Dessus à décor central rayonnant,encadré d'écoinçons composés d'enroulements à la Berain. Frise de laiton gravée formant cadre. Lingotière enbronze à décor de feuilles d'acanthe alternées. Epoque Louis XIV. Haut. : 76 cm, Larg. : 84 cm, Prof. : 55,5 cm 70 000/80 000 €


200 - Miroir en bois sculpté et doré à décor de frises defeuilles d'acanthes et grappes de fleurs. Début du XVIIIe siècle. Haut. : 82 cm, Larg. : 72 cm2 000/3 000 €

201 - Suite de six chaises cannées en hêtre mouluré, sculpté. Les dossiers violonéssont reliés aux assises chantournées, reposantsur des pieds cambrés. Décor de bouquets defleurs.Estampillées de Boucault (Maître en 1766)Epoque Louis XV(petites restaurations et une enture)Haut. : 94 cm, Larg. : 53 cm, Prof. : 42,5 cm4 000/6 000 €

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202 - Commode tombeau attribuée à Charles Saunieren placage de bois de violette. Marbre rouge mouluré d'un becde corbin et d'un cavet. Elle ouvre à trois rangs de tiroirs séparéspar des cannelures de laiton. Les côtés évasés sont divisés parune cannelure de laiton. Ornementation de bronzes ciselés et dorés. Epoque RégenceHaut. : 86,2 cm, Larg. : 129,4 cm, Prof. : 70,8 cm(restaurations)

5 000/8 000 €

Les chutes à têtes de femmes et les sabots à mufles de lion sont deséléments qui permettent d'attribuer cette commode à l'ébéniste CharlesSaunier.


203 - Encrier en marbre rose, de forme rectangulaire muni de son couvercle à une prise. Début du XVIIIe siècle. Haut. : 12,6 cm, Larg. : 23,4 cm, Prof. : 13,5 cm(petits accidents)

1 200/1 500 €

204 - Bergère de salon pour chien en bois mouluré et doré. Le dossier enveloppant est mouvementé en partie haute et se termine par des têtesd'accotoirs qui reposent sur des consoles. La ceinture mouvementée repose sur des pieds cambrés. Epoque Louis XV. Haut. : 36,6 cm, Larg. : 59,5 cm, Prof. : 34,5 cm8 000/10 000 €

Certains tableaux du XVIIIe siècle nous prouvent l'existence de ces sièges destinés aux animaux domestiques, qui avaient une place dansla société.

Le musée Cognacq-Jay conserve une petit monument funéraire miniature par Claude Michel Clodion en terre cuite représentant un chien,Cavalier King Charles, sur un coussin.

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205 - Paire de grands miroirs à parecloses en vis-à-vis en bois sculpté doré et laqué. Ils sont surmontés d’une réserve rocaille asymétrique au dragon. L’encadrementprésente des formes chantournées bordées d'une moulure lisse.Miroirs anciens.Florence, vers 1757 - 1769(petits accidents)Haut. : 204 cm, Larg. : 104,5 cm 30 000/50 000 €

Une glace très proche conservée au Museo degli Argenti est reproduite dans le catalogue tome I « Mobili Di Palazzo Pitti, édition centoDi Umberto Allemandi et C. 1992, à la page 151.


206 - Paire de pots couverts en porcelaine de Chine, Imari à monture en bronze ciselé et doré. Epoque Régence, vers 1720. Porcelaine, Chine, Kangxi 1710 - 1720. Haut. : 15 cm, Diam. : 12 cm18 000/22 000 €

En Europe, la tradition qui consistait à doter la vaisselle précieuse de montures en or, en argent ou bronze doré remonte au Moyen-Age.Coupes, vases et aiguières en pierre fine furent souvent agrémentés d’appliques en or ciselé, émaillées et garnies de pierres précieuses,de manière à rehausser à la fois leur beauté et leur caractère exceptionnel. Des socles et armatures furent aussi ajoutés pour protéger lavaisselle, ainsi que des poignées et boutons de préhension métalliques permettant de manier les ustensiles plus facilement. Concernantles pièces de provenance extra-européenne, aux formes inhabituelles et à la fonction incertaine ou mal comprise, la monture servaitsouvent à adapter les objets aux goûts et aux besoins occidentaux. En exemple, le vase de Gaignières fut transformé en aiguière baptismalegothique au XIVe siècle.Dès le début de leur importation en Europe, les porcelaines chinoises ont été dotées de montures précieuses en argent blanc ou doré.Cette pratique, courante dans la plupart des pays occidentaux, permit à nombre de ces objets d’être conservés jusqu’à nos jours.Vers le milieu du XVIIe siècle, une profonde mutation s’opère dans l’art de monter les objets, le bronze se substitue à l’argent et à l’or pourprésenter et mettre en valeur les objets : nos bols couverts à décor de fleurs dorées et rouges, de paysage à pagodes rouges et vertessur fond blanc sont en porcelaine de Chine imitant le décor Imari de la porcelaine du Japon (le Japon ayant perdu la commercialisation dela porcelaine par son isolement depuis la fin du XVIIe et le début du XVIIIe siècle). Ils ont été exécutés dans le premier quart du XVIIIesiècle, comme la paire de coupes couvertes du Louvre (voir notice 1) et celle du Victoria and Albert Museum (voir notice 2).C’est peu après leur fabrication que nos bols reçurent leur monture. Ils comportent autour du bord une moulure finement ciselée defeuillages, autour de la base une moulure de godrons et une prise pour le couvercle. L’ornementation de bronze doré et ciselé est typiquede la période Régence. Cette paire de pots couverts est la synthèse parfaite entre les deux civilisations dominantes des arts décoratifs,la Chine et la France au XVIIIe siècle.

207 - Grand vase en porcelaine de Chine, Famille verte Epoque Kangxi, à monture en bronze ciselé et doré. Marque du "C" couronné.La porcelaine à fond bleu et réhauts or formant des réserves à décor de fleurs. La monture est composée de deuxanses à enroulements soutenant une couronne ajourée. La base en rocaille repose sur des enroulements d'acanthe. Epoque Louis XV. Haut. : 71 cm, Larg. : 36 cm35 000/50 000 €

Le "C" couronné correspond à une taxe sur les bronzes d'ameublement entre 1745 et 1749 à Paris et en province.

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208 - Cartel d'applique en bronze ciselé et doré. Il présente une lunette en émail aux chiffres arabes pour les minutes et romains pour lesheures. Le mouvement est signé de Gosselin à Paris. Il est composé de grappes de fleurs au naturel dans desrocailles, intercalées de treillages ajourés sur un fond de tissu bleu. Signé de Caffieri à ParisEpoque Louis XV. Haut : 70 cm, Larg. : 42 cm40 000/50 000 €

La dynastie des Caffieri est composée de Filippo Caffieri (Rome 1634-Paris 1716),son fils Jacques (1678-1755) et ses deux petits-fils Philippe (1714-1775) et Jean-Jacques (1725-1792). Jacques et Philippe s'inspirent des dessins desornemanistes du style rocaille avec génie dans leurs compositions. A partir de1747, Philippe entre dans l'atelier de son père, il devient difficile d'attribuer lesœuvres à l'un ou l'autre. Cependant le cartel que nous présentons, datémanifestement des années 1720-1730, est probablement de Jacques Caffieri.


209 - Paire de grands "miroirs" en bronze doré à un bras de lumière. La partie centrale de forme bombée est en cuivre argenté. Le cadre présentedes têtes de bélier sur des enroulements d'acanthes. Estampille ou marque en fleurs de lys : non identifiée. Travail étranger, début du XIXe siècle Haut. : 73 cm, Larg. : 54 cm65 000/90 000 €


210 - D'après FALCONETLa frileuseBuste en marbre blanc. Elle repose sur un piédouche. Haut. : 54 cm, Larg. : 26,5 cm5 500/6 500 €

211 - Paire de banquettes de billard en hêtre relaqué, dossiers plats, accotoirs asymétriques en coupde fouet, reposant sur huit pieds réunis par des entretoises, piedscambrés. Estampille de P. REMY (Maître en 1750)Haut. : 94 cm, Larg. : 213,8 cm, Prof. : 41,5 cm15 000/20 000 €

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212 - Lit de milieu à la Turque en bois sculpté et relaqué polychrome. Les chevets mouvementés sont terminés par de larges enroulements. Lesquatre faces sont ornées de bouquets à feuillages. (bouts de pieds restaurés). Ce lit est sculpté sur toutes les faces. Epoque Louis XV. Garniture de soie verte brodée de fleurs. Haut. : 125 cm, Larg. : 225 cm, Prof. : 136 cm25 000/35 000 €

Généralement, ces lits d'alcôve sont destinés à être contre les murs et ne sont donc pas sculptés sur la quatrième face.


213 - Exceptionnelle paire de consoles arbalète en chêne sculpté et doré. De forme mouvementée sur les côtés, elles présentent des traverses ajourées de rocaillesasymétriques. Elles reposent sur des pieds en console inversée, réunis par une entretoise en terrasse au naturel, sur lesquellessont représentées en ronde-bosse une scène de chasse à courre composée d’un chien mordant la poitrine d’un cerf pourl’une et pour l’autre une biche avec ses faons, un chien et un oiseau. Elles reposent sur des pieds en blason. Décor de coquillesasymétriques ajourées et grappes de fleurs. Marbre Brèche d’Alep mouluré d’un bec de corbin. Attribuées à Cuvilliés - Vers 1730Epoque Louis XV. Haut. : 79,5 cm, Larg. : 127 cm, Prof. : 55 cm220 000/260 000 €

La commande particulière de cette paire de consoles résulte très probablement d'un pavillon de chasse aux boiseries à thème cynégétique.


215 - Encoignure en placage ouvrant à une porte, encadrée demontants arrondis en ressaut. Elle repose sur despetits pieds cambrés. Décor de satiné dans desencadrements d'amarante soulignés de coinsgrecs. Marbre restauré. Epoque Transition. Haut. : 83,4 cm, Larg. : 62,5 cm, Prof. : 45,8 cm (restaurations d'usage)

3 500/4 500 €

214 - Joseph-Charles MARIN (Paris 1759-1834),atelier deOffrande à Bacchus Groupe en terre cuiteFin du XVIIIe - début du XIXe siècle Haut. : 36,5 cm5 000/6 000 €

Réf. : Marin est l'élève de Clodion. Il est prix de Rome en 1801. Desœuvres proches sont reproduites dans le catalogue de l'exposition àla Galerie Bellanger en mars 1992 : 27 œuvres exposées.

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216 - Table de salon chiffonnière en marqueterie de fleurs, de forme mouvementéeouvrant à trois tiroirs. Les pieds cambrés sont réunispar une tablette d'entrejambe. Décor sur fond debois de rose dans des encadrements d'amarante,soulignés de filets en bois clair. Ornementation debronzes dorés. Marbre brèche d'Alep (restauré)Epoque Louis XVHaut. : 68,2 cm, Larg. : 48 cm, Prof. : 32,8 cm 6 500/7 500 €

217 - Table de salon en placage de bois de rose. Le dessus ouvre à unabattant aux angles arrondis en ressaut découvrantun second volet et des casiers. Elle repose sur despieds cambrés réunis par une tablette d'entrejambe.Décor de frisages soulignés de filets teintés vert àcoins grecs. Estampille de BIRCKLE (Maître en 1764)Epoque Louis XV Haut. : 69,5 cm, Larg. : 40,5 cm, Prof. : 30,2 cm6 000/7 000 €

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218 - Table à jeux en noyer et placage de bois indigène. Le dessus est gainé au revers, il présente un jeu de dames dans unencadrement de loupe souligné de filets entrecroisés aux angles en forme de cercles teintés verts. Il découvre unjeu de tric-trac, encadré de deux casiers à tirettes coulissantes. Elle repose sur des pieds cambrés. Etiquette de Hache à l'intérieur, d'un casier et estampille au fer de Hache fils pour Jean-François Hache (1730-1796). Deuxième moitié du XVIIIe siècle. Haut. : 72 cm, Larg. : 78,5 cm, Prof.: 74,8 cm (petites restaurations d'usage).

10 000/12 000 €

La dynastie des Hache à Toulouse puis à Grenoble serait la famille d'ébénistes la plus célèbre en province. Lorsqu'on évoque Jean-Françoisdans la famille Hache, on parle d'apogée. Son passage à Paris, peut-être chez l'ébéniste du RoiLouis XV Jean-François Oeben, serait la source de l'utilisation des bois de couleurs et de lacomposition de ses décors. Une des caractéristiques des décors de Jean-François Hache résidedans le choix des bois indigènes teintés alternés de ronce ou de loupe au naturel que nousretrouvons sur cette table à jeux.

219 - Pendule au rhinocéros en bronze à patine brune. Monture en bronze ciselé et doré, attribuée à CAFFIERI. Sur une base rocaille le rhinocéros flanqué sur ses quatre pattes supporte un cadran d'horloge, en émail blanc signéde THIOUT l'Aîné à Paris, aux chiffres romains pour les heures et aux chiffres arabes pour les minutes. Le mouvementd'horlogerie est muni d'une sonnerie au passage des demies et des heures, échappement à ancre à recul.L'ensemble est surmonté d'un chinois moustachu assis, tenant une ombrelle.Epoque Louis XV. Haut. : 62,5 cm, Larg. : 38 cm, Prof. : 21 cm100 000/150 000 €

Thiout Maître horloger en 1724 à Paris, horloger du Duc d'Orléans.

Réf : Une pendule identique (avec un mouvement de Thiout) est conservée au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Les bronzes d’ameublement du Louvre, page 78,La pendule française de Pierre Kjellberg, page 129,La pendule française de Tardy,Dictionnaire des horlogers français, page 611.


220 - Exceptionnel bureau plat en marqueterie ouvrant à trois tiroirs en ceinture. Les façades des tiroirs sont mouvementées aux extrémités ets'intègrent dans une traverse chantournée en accolade. Il repose sur des pieds cambrés à cinq pans. Décor demarqueterie de bouquets de fleurs en bois de violette en bois de bout, sur un fond de bois de rose, dans desencadrements d'amarante. Le placage d'amarante forme des réserves pour les bronzes. Ornementation sur toutesles faces de bronzes ciselés et redorés : cadres moulurés à fleurons, entrées de serrure, tabliers en agrafe d'acantheet rocailles ajourées, chutes asymétriques ajourées de rocailles et grappes de fleurs sur tiges, descentes composéesde guirlandes de feuilles sur des rubans, sabots en chausson à enroulements d'acanthe ajourés, astragales à boutonsd'acanthe soulignant les ceintures. Lingotière composée d'une réserve en amati. Bronzes au "C" couronné (taxe royale sur les bronzes et cuivres de 1745 à 1749). BVRB pour Bernard II Van Risen Burgh, ébéniste du Roi (Maître vers 1735).Estampille de B.V.R.B. et JME (Jurande des Menuisiers Ebénistes). Epoque Louis XV. Gainé d'un cuir rouge. Haut. : 81 cm, Larg. : 133 cm, Prof. : 83,5 cm(restaurations d'entretien)

350 000/450 000 €

Les dictionnaires lui attribuent le qualificatif du plus grand ébéniste de la période Louis XV. Il travaille pour une riche clientèle, y compris lafamille royale et bien souvent par l'intermédiaire des marchands-merciers comme Hébert, Lazare Duvaux et Simon Philippe Poirier. Il faitpartie d'un petit groupe de trois, voire quatre ébénistes de la période Louis XV à réaliser lui même ses bronzes.Les critères de distinction de sa production sont les suivants :- Ses bâtis sont toujours de qualité avec l'usage du chêne de premier choix. Les assemblages sont parfaits. C'est bien le cas de ce bureauqui est monté sur un chêne fin dit sur quartier".- Les marqueteries en bois de bout de bois de violette (il sera imité plus tard, par RVLC) seront une de ses spécialités. BVRB suivra lamode et fournira aussi des meubles en laque et à plaques de porcelaine.


REMARQUABLE BUREAU PAR


- Le troisième critère permettant de l'identifier réside dans les bronzes. Il s'agit particulièrement de deux types de bronze : les agrafes etles cadres à fleuron. En effet, presque toutes ses petites tables présentent une astragale centrée d'une agrafe. Les bureaux de pente, lestables à jeux, les serre-bijoux et parfois les secrétaires sont ornés d'une agrafe en bronze, centrée. A noter également, les cadres sontsoulignés de fleurons d'acanthe, nous les retrouvons sur de nombreux meubles : bureaux plats, bureaux de pente, bureaux de pentedouble face, commodes, secrétaires et tables à écrire.Nous avons sélectionné deux meubles de BVRB qui réunissent des bronzes et une marqueterie identiques à notre bureau plat, le premierétant le bureau de pente double face conservé au Paul-Getty Museum à Malibu. On retrouve sur ce bureau les mêmes agrafes sur lescôtés. Le second est un bureau de pente livré par Hébert le 18 février 1745, pour la Dauphine à Versailles, conservé au Château deVersailles : on retrouve une marqueterie de bois de violette et un pied à cinq faces.

Réf. : reproduction Les Editions de l'Amateur, Le mobilier français du XVIIIe siècle par Pierre Kellberg, pages 130 et 132.


221 - Table de salon ovale en marqueterie de bouquet de fleurs. Elle ouvre à une tablette en façade et un tiroir en "chetron". La ceinture droiteest encadrée par des pieds cambrés, réunis par une tablette d'entrejambe, incurvée en façade. Décor de bouquetsde fleurs dans des paniers, de guirlandes de fleurs retenues par des anneaux, animées de papillons. Fond desycomore teinté tabac dans des encadrements de bois de rose. Ornementation de bronzes ciselés et dorés : une galerie ajourée de cercles, chutes aux lauriers et sabots. Attribuée à TOPINO. Epoque Transition. Haut. : 76,4 cm, Larg. : 67,8 cm, Prof. : 49,2 cm45 000/60 000 €

Réf. : Une console demi-lune estampillée de Charles Topino est conservée au musée des Beaux Art de Rouen, présentant le mêmeélément décoratif en marqueterie d'anneaux retenant les grappes de fleurs. La présence de papillons en marqueterie était inédite sur lemobilier XVIIIe français.


222 - Pot à oille de cuisine du Dauphin et dela Dauphine future Reine Marie-AntoinetteDaté de 1766. En fonte de fer, reposant surtrois pieds, le couvercle à décor de fleurs delys, inscription sur le couvercle "VIVE Mr LEDAVFIN ET MADAME LA DAVFINE 1766". Haut. : 21 cm, Diam. : 31,5 cm5 000/8 000 €

La date de 1766 sur cette pièce de cuisine suscitedes questions historiques, puisque les fiançailles duDauphin et de la Dauphine sont officielles en 1768 etauront lieu en 1769.


223 - Table de salon en placage de bois de rose, amarante et satiné, de forme rectangulaire, ouvrant à un tiroir en "chetron". Le dessusprésente un frisage composé d'un filet en accolade en bois de rose et amarante dans des encadrements de satiné.Elle repose sur des pieds cambrés. Estampille de Jean-Louis Faizelot DELORME (Maître en 1748).Epoque Louis XV Haut. : 70,4 cm, Larg. : 65,5 cm, Prof. : 41,8 cm4 500/5 000 €


224 - Paire de vases en serpentine à monture en bronze ciselé et doré. En forme d'amphore, ils sont munis de deux prises à enroulements d'acanthe,réunies par un rang de perles. Ils sont supportés par des piédouches à bases carrées, à décor de frises en élégie defeuilles de chêne. Les cols évasés sont composés d'une couronne de feuilles de chêne. D'après GOUTHIÈREEpoque Louis XVIHaut. : 25 cm, Larg. : 16 cm, Prof. : 12 cm30 000/50 000 €

La serpentine est un minéral de la famille des phyllosilicates (ou silicate lamellaire) faisant partie du groupe de la kaolinite-serpentine. Sonaspect semblable à celui des écailles de serpent, est à l’origine de son nom. On en trouve des gisements en Vendée et en Bretagne.

A la fin du règne de Louis XVI, on constate un véritable engouement pour ce type de minéraux, possédant un grain particulier ou unecouleur originale rappelant le céladon chinois. On connnait le succès qu’eurent ainsi le porphyre d’Egypte, les marbres d’Italie, le jaspe,l’agate, la malachite, le lapis-lazuli ou la serpentine, dans la fabrication d’objets montés. Le Grand Trianon conserve un bel ensemble deces pièces montées.C’est dans ce contexte que fut élaborée notre paire de vases. Le vocabulaire ornemental utilisé est tout à fait caractéristique du goût néo-classique de la fin du règne de Louis XVI. Dans la serpentine elle-même, on remarque le vase en forme d’amphore antique et au poliimitant la porcelaine céladon chinoise. En ce qui concerne l’ornementation métallique, on notera les bases à élégie à guirlande de feuillage.Pierre Gouthière (1732-1813) est un ciseleur doreur français du XVIIIe siècle. Il est l'un des plus grands bronziers français, son habiletéextrême a donné naissance à des grands chefs-d'œuvre des arts décoratifs du règne de Louis XVI. Pierre Gouthière est né en 1732 à Barsur Aube, son père est sellier. Il est l'élève de François Ceriset dont il épouse la veuve et reprend l'atelier en 1758. Grâce à la protectiondu duc D’Aumont, pour lequel il crée par ailleurs de nombreux objets, il entre dans l'administration des Menus Plaisirs du Roi. Il estl'inventeur de la dorure au mat. Ses œuvres à la ciselure délicate, commandées tant par la reine Marie Antoinette que par les plus grandscollectionneurs d'objets d'art français de la fin du XVIIIe siècle (Madame Du Barry, le comte d’Artois, le Duc d’Aumont, etc…), lui octroientune très grande renommée, ce qui ne l'empêcha pas de mourir dans la misère. De son œuvre important ne subsiste de nos jours quequelques exemples rares, dont certains conservés au département des Objets d'art du musée du Louvre, à la Wallace Collection deLondres, au Philadelphia Museum, à la Frick Collection de New York. La majorité ayant été détruite ou perdue.


225 - Paire de fauteuils en bois sculpté et doré.Attribués à C. SENE Epoque Louis XVI.Haut. : 89 cm, Larg. : 59,5 cm, Prof. : 54 cm8 000/12 000 €

Ref. : Modèle similaire au château de Compiègne


226 - Grande urne couverte en marbre blanc et bronzes ciselés et dorés. La panse gainée présente des cannelures, reposant sur un piédoucheà base carrée. Décor de drapé, frise alternée, rudentures en asperges, godrons, et feuilles d'eau. Epoque Louis XVI. Haut. : 58 cm, Diam. : 25,5 cm(petits manques)

10 000/12 000 €


227 - Paire de tables chiffonnièresen marqueterie. De forme rectangulaire à pans coupés, elles ouvrent à un rideaulibérant trois tiroirs. Un tiroir en ceinture découvre une tablette à écrire et desencriers. Les pieds cambrés sont réunis par une tablette d'entretoise. Rare décorde paysages animés de chinois, sur les quatre faces, le dessus et les tablettes.Ornementation de bronzes ciselés et dorés : frises d'entrelacs, chutes,lingotières et sabots. Estampille de RVLC Roger Van Der Cruse dit Lacroix (Maître en 1755)Epoque Transition. Haut : 76,6 cm, Larg : 45,5 cm, Prof. : 32,5 cm200 000/250 000 €

RVLC est un ébéniste de grand talent de la seconde partie du XVIIIe siècle. ll est au cœur dumilieu des artisans, il est le beau-frère de J.F. Oeben puis de Riesener après le décès du premier.Il est également le beau-frère du bronzier Ravrio et, avec une autre de ses sœurs, il devient lebeau-frère de Pionez et de Marchand. Il est ami avec Pierre II Migeon et Martin Carlin qui leprendra comme témoin à son mariage. Il fournit les plus grands marchands merciers commeDaguerre et Poirier. Il fournit la Cour avec notamment plusieurs meubles destinés à MadameVictoire et à la Comtesse de Provence. Beaucoup de ses ouvrages sont conservés au Muséedu Louvre, au Musée Nissim de Camondo, à la Frick Collection (New York), au Paul-GettyMuseum (Malibu), au Victoria and Albert Museum(Londres), …

Réf. : Cette rare paire de tables correspond à unecommande particulière composée d'un ensemble demobilier de salon, d'une commode et d'un secrétaireconservé à la fondation du musée Gulbenkian.


228 - Miroir en bois sculpté et doré de forme rectangulaire à décor àla grecque et aux fruits. Le fronton présente un panieraux fruits dans un cartouche ajouré. Les montants sontcomposés de guirlandes de lauriers. Travail provençal - Epoque Louis XVI. Haut. : 183 cm, Larg. : 94 cm(un petit manque en bas)

4 500/6 500 €

229 - Paire de grands vases couverts en marbre rouge. De forme ovoïde, ils reposent sur desbases ronde en piédouche. Cols pincés. XIXe siècleHaut. : 58,8 cm, Diam. : 27 cm(petits accidents)

8 000/12 000 €

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230 - Suite de quatre fauteuils à la reine en hêtre mouluré, sculpté et laqué à dossier écusson. Les dossiers sont encadrés par des colonnes détachées,reliées aux accotoirs à manchettes, reposant sur des balustres. Les assises en forme de fer à cheval reposent surdes pieds fuselés à cannelures. Décor de rangs de perles, toupets, feuilles d'acanthe et rosettes. Trace d'estampille probablement de C. SENEEpoque Louis XVI. Haut. : 95,5 cm, Larg. : 64 cm, Prof. : 55 cm8 000/10 000 €

231 - Régulateur en marqueterie, de forme violonée. Le cadran enémail blanc aux chiffres romains pour les heureset aux chiffres arabes pour les minutes est logédans un boîtier dit à "tête de poupée" surmonté del'allégorie du Temps. Le corps présente un décorde fleurs dans des rinceaux et de cornesd'abondance, dans des encadrementsd'amarante, soulignés de filets de bois clair. Ornementation de bronzes ciselés et dorés :chutes rocailles, masques, lunettes, moulures etagrafes. Fin du XIXe siècleHaut. : 2,48 cm, Larg. : 74,5 cm, Prof. : 31,5 cm12 000/15 000 €



232 - Cartel en bronze ciselé et doré. Le cadran en émail blancest encadré de rubans et de guirlandes delauriers. Une soupière à l'antique le surmonte. Labase présente une feuille d'acanthe aux fruits. Epoque Louis XVI. Haut. : 75,2 cm, Larg. : 34,5 cm5 000/8 000 €

233 - Encrier de bureau en placage d'ébène. De forme rectangulaire, auxangles en ressaut, il est composé de deuxcompartiments centrés par deux encriers et deslogements à plumes. Les pieds en ressaut sontornés de cannelures de laiton. Ornementation de bronzes ciselés et dorés :rangs de postes dans des élégies, encriers etcorniche à décor d'amati. Attribué à J. DUBOISEpoque Louis XVIHaut. : 8,5 cm, Larg. : 42,4 cm, Prof. : 28,5 cm10 000/12 000 €

Réf. : ce cartonnier pourrait former un ensemble avec unbureau au même décor de bronzes et même placaged'ébène que nous connaissons dans une collectionparticulière.

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234 - Paire de tabourets en bois sculpté et doré. N° d'inventaire V 2604, V 6826, GT 1500 et EC. R - (V pour Versailles et GT pour le GrandTrianon). Les traverses présentent un décor de perles intercalées de culots, les dés de raccordement à rosettesreposent sur des pieds fuselés à cannelures hélicoïdales. Epoque Louis XVIHaut. : 25,5 cm, Larg. : 39 cm, Prof. : 32,6 cm15 000/20 000 €

Les archives nous révèlent bien un tabouret sous le N° 2604 dans un inventaire de 1855, tabouret remis au domaine en 1889, mais celui-ci est en acajou. Le N° 6826 renvoie à un tabouret de pied, sans autre précision.


235 - Grande pendule "L'étude et la philosophie" ou "Les arts et lessciences"en marbre blanc et bronze ciselé et doré. Le cadran en émail blanc ajourérepose sur un temple, surmonté d'un aigle, encadré d'un hommeécrivant et d'une femme lisant. Décor de rinceaux, masques et amours. Par GOUTHIÈRE, d'après le sculpteur BOIZOT. Epoque Louis XVIHaut. : 62,5 cm, Larg. : 69 cm, Prof. : 14,4 cm60 000/80 000 €

Réf. : Trois exemplaires sont connus au château de Sceaux et au musée de l'Ermitageà Saint-Pétersbourg. Notre pendule est reproduite dans l'encyclopédie de La PenduleFrançaise du Moyen Age au XIXe siècle par Pierre Kjellberg, Les Editions de l'amateur,page 260. Une pendule similaire est conservée à Versailles, actuellement dans lesappartements de Marie Antoinette.

236 - Commode à pans coupés en ressaut en acajou et placage d’acajou de forme rectangulaire. Elle ouvre en ceinture à trois tiroirs soulignés d'une astragale. Deuxgrands tiroirs à traverse dissimulée composent la partie basse de lafaçade. Les pans coupés légèrement arrondis reposent sur despieds fuselés à cannelures. Ornementation de bronzes ciselés etdorés tels : entrelacs à rosettes, rosettes d'angle, rubans en cordon,cadres de rais de cœur, anneaux aux lauriers à pastilles, bagues àperles et lauriers et sabots terminés par des boules. Une serrure enqueue-de-pie ferme les deux grands tiroirs. Marbre blanc veiné gris, mouluré d'un cavet. Estampille de J. F. LELEU (Maître le 19 septembre 1764)Epoque Louis XVI. Vers 1770 - 1780Haut. : 92 cm, Larg. : 129 cm, Prof. : 63 cm(restaurations sur le dessus d’équerres en fer cachant une partie de l’estampille)

120 000/150 000 €

Jean-François Leleu représente un moment de perfection du style Louis XVI. Ilapportait à son travail un soin extraordinaire et sa production fut l’une des plusnovatrices de son temps. Elle consiste aussi bien en des pièces prestigieusesque d’autres plus simples, mais toujours élégantes et bien proportionnées.Il naît à Paris en 1729. D’abord ouvrier au faubourg Saint- Antoine, il entrerapidement chez J.F Oeben, ébéniste du Roi, où il eut comme compagnonRiesener. A la mort d’Oeben en 1763, Leleu et Riesener entrèrent en compétitionpour gagner les faveurs de la veuve et ce fut Riesener qui l’emporta. Leleu enconçut un très vif dépit et garda une rancune tenace envers son ancien confrère,relatée par des altercations à la limite de la violence. Le 19 septembre 1764,Leleu prit ses lettres de Maîtrise et ouvrit boutique rue de la Contrescarpe ; lelieu devint bientôt trop étroit et il dût déménager rue Royale, dans une maisonplus vaste.Jean-François Leleu est un des esprits les plus novateurs de son époque. Il est,parmi les grands ébénistes de la fin du règne de Louis XVI, le seul français, etprobablement l’un des meilleurs, tant par la hardiesse de ses conceptions quepar son souci de perfection.



Comme Riesener, il se caractérise par une construction très architecturée, mais il accorde plus d’importance à la force et à la sobriété deslignes. Son art est viril, puissant, sans maigreur, tant dans les assemblages que dans les éléments décoratifs.Les matériaux qu’emploie Leleu sont toujours d’une extrême qualité; l’acajou pour lequel il a une prédilection est de tout premier choix,tout comme ses bois de placage. Ces meubles sont presque tous montés sur chêne, là encore, celui-ci est parfaitement choisi et préparé.A ce souci des bois employés correspond la qualité des assemblages, chefs-d’œuvre de finition et de précision, où rien n’est laissé auhasard.La qualité et l’originalité du travail de Leleu lui valurent de connaître un rapide succès. A cause de son différend avec Riesener, il fournitrelativement peu le Garde Meuble Royal, mais il eut une prestigieuse clientèle privée où figurent par exemple, Madame du Barry ou leBaron d’Ivry. Il exécutait aussi bien de somptueuses pièces d’ébénisterie que d’autres plus simples comme ces meubles tout acajou.Quel que soit le degré d’élaboration des meubles produits par Leleu, tous présentent une élégance des lignes et une parfaite qualitéd’exécution. Cette commode est très proche de la commode estampillée également de J. F. Leleu conservée au Musée des Arts Décoratifsde Paris N° 38128.


237 - PARISEléphant en porcelaine polychrome,représenté debout sur une terrasse enlaiton. XIXe siècleHaut. : 24,5 cm, Larg. : 29,5 cm 700/900 €

238 - Paire d'urnes en tôle laquée à monture en bronze ciseléet doré. Les formes d'amphore, muniesd'anses à feuilles d'acanthe, réunies auxcols, elle reposent sur une base à feuillesd'eau. Les socles ronds sont ornés decouronnes de lauriers.Epoque Louis XVIHaut. : 26,2 cm, Larg. : 13,3 cm6 000/8 000 €

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239 - Paire d'appliques en bronze ciselé et doré. Les deux bras de lumière, endouble console sont réunis sur un fût gainé, à décor dechutes de lauriers. Elles sont surmontées de vases àl'antique et les bases présentent des grappes d'acanthe. Epoque Louis XVI. Haut. : 41 cm, Larg. : 26,4 cm, Prof. : 14 cm25 000/30 000 €

240 - Pendule cage ou Régulateur cage en bronze ciselé et doré, mouvement de Lepaute àParis. Le cadran en émail blanc aux chiffres romains pourles heures et aux chiffres arabes pour les minutes,s'inscrit dans un temple aux faces en verre. Décor deperles, rais de cœur et frise de feuilles d'acanthe. Labase en ressaut présente des réserves à fond sablé. Epoque Louis XVIHaut. : 55,8 cm, Larg. : 34,4 cm, Prof. : 23 cm8 000/10 000 €

Jean-André Lepaute arrive à Paris en 1740 et son frère Jean-Baptiste en 1748. Ils publient un traité d'horlogerie qu'ils présententau Roi. Ils confectionneront de nombreuses pendules pour lesmonuments parisiens : le Palais du Luxembourg, L'Ecole Militaire,l'Hôtel de Ville, L'Hôtel des Invalides… Vers 1760, deux neveuxviennent continuer l'entreprise familiale : Pierre Henry et PierreBazile. Le nom des Lepaute est très célèbre dans l'horlogerie, entémoigne notre régulateur avec son balancier à compensation etla qualité de son boîtier.

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241 - Console rectangulaire en bois relaqué et doré. La ceinture à ressaut central est soutenue par des pieds fuselés à cannelures.Décor de rubans et masques de lion tenant des anneaux en fer. Marbre bleu Turquin. Travail italien, fin du XVIIIe - début du XIXe siècle. Haut. : 91 cm, Larg. : 153 cm, Prof. : 70 cm6 000/8 000 €

242 - Mobilier de salon en bois relaqué et doré, comprenant six fauteuils, deux bergères et un canapé. Les dossiers plats, en chapeau degendarme sont encadrés de colonnes détachées. Les accotoirs à manchettes garnies reposent sur des balustreshélicoïdales. Les assises reposent sur des pieds fuselés à cannelures. Estampille de A. P. DUPAIN Epoque Louis XVI. Garniture de gourgouran à fleurs et bandes roses alternées, sangles d'époque. (restaurations à trois pieds et deux traverses) Canapé : Haut. : 103,4 cm, Larg. : 148 cm, Prof. : 60 cm Bergère : Haut. : 96,5 cm, Larg. : 65,5 cm, Prof. : 50 cmFauteuils : Haut. : 95 cm, Larg. : 61 cm, Prof. : 50 cm50 000/80 000 €


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244 - Grande pendule en bronze ciselé et doré. Mouvement deVERNEAUX A PARIS. Le cadran en émailblanc est logé au centre d'un boîtier en formede temple, surmonté d'une soupière àl'antique. Il est encadré de largesenroulements ajourés prolongés par desfeuilles d'acanthe, fleurons d'acanthe enqueue de cochon et de rosettes. La base enressaut est centrée d'un cartouche auxlauriers.Style Louis XVIHaut. : 70 cm, Larg. : 57,4 cm, Prof. : 26,5 cm5 000/8 000 €

243 - Paire de bougeoirs en bronze ciselé et doré à têtes de femme àl'antique. Les fûts coniques à décor d'écaillesreposent sur un groupe de trois paires de pieds. Lesbases rondes sont décorées de cithares alternées. Attribués à C. GALLE (1759-1815). Haut. : 31,2 cm, Diam. : 14 cm7 000/9 000 €

Bibliographie : Une paire de bougeoirs très proche estreproduite page 77, L'Heure Le Feu La Lumière, Les Bronzesdu Mobilier National 1800-1870, par Marie-France Dupuy-Baylet à l'occasion de l'Exposition de 2011 à la Galerie desGobelins.

Claude Galle est un fabriquant bronzier, installé 9, rue Vivienneà Paris. Il fournit le Garde-Meuble. Une note fait mention, le3 septembre 1808, pour le deuxième salon de l'appartementde l'Impératrice au palais de Compiègne, "2 paires deflambeaux à 3 têtes tige à pans coupés". D'autres paires à tigessurmontées de trois têtes et de base aux trois paires de piedshumains sont retrouvées dans le Journal du Garde Meuble.

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245 - Mobilier de salon formé d'un secrétaire et d'une commode en placage de citronnier ondé et amarante.Marbre blanc. Le secrétaire ouvre à untiroir, un abattant découvrant un "castin" ettrois tiroirs en partie basse. Les montantssont à angles vifs en tables saillantes. Lacommode ouvre à trois tiroirs reposant surdes pieds gainés. Epoque Louis XVI. Secrétaire : Haut. : 148,8 cm, Larg. : 100,2 cm,Prof. : 40,2 cmCommode Haut. : 93,8 cm, Larg. : 130 cm,Prof. : 53,2 cm8 500/10 000 €


246 - Coupe sur pied en sodalite à monture de bronze ciselé et doré. Elle est à bord évasé et flanquée de deux poignées aux serpents entrelacés,roseaux et cornes d'abondance. Elle repose sur une base carrée. Par Pierre GOUTHIÈREEpoque Louis XVIHaut. : 22,5 cm, Diam. : 39 cm30 000/40 000 €

La sodalite est une espèce minérale du groupe des silicates sous groupe des tectosilicates. C’est l’un des constituants du lapis-lazuli. Onen trouve des gisements en Gironde, dans le Cantal et en Auvergne. A la fin du règne de Louis XVI, on constate un véritable engouementpour les pierres dures ou fines, les marbres et roches montées en bronze.

Le néo-classicisme remit à la mode les vases en pierres dures qui, après avoir fait l’objet de grandes collections au XVIe et XVIIe siècles,avaient été délaissés. Les objets les plus précieux sont suivis d’une collection à l’autre. On sait le succès qu’eurent ainsi le porphyre, lesmarbres d’Italie, le jaspe, l’agate. Louis XVI cherche à remédier aux exportations de capitaux que ce commerce entraîne en développantdes carrières en France et en ouvrant à Paris un magasin ou dépôt des ouvrages en roches, composés de granits, jaspes et porphyres; lespierres sont taillées en Lorraine dans les formes les plus pures, puisées dans l’antique. Le duc d’Aumont, grand collectionneur, premiergentilhomme de la chambre du Roi, établit lui aussi un atelier de pierres dures à l’hôtel des Menus-Plaisirs. C’est sûrement dans cecontexte que fut élaborée notre coupe. Le vocabulaire ornemental utilisé est tout à fait caractéristique du goût néo-classique de la fin durègne de Louis XVI et du travail de Pierre Gouthière dans lequel les serpents entrelacés se retrouvent plusieurs fois ainsi que le coté trèsnaturaliste avec les roseaux et cornes d’abondances. On connaît trois autres paires de vases du même modèle de serpents entrelacés enbronze : celle de Richard Mique et les deux autres de Marie-Antoinette. Notre coupe fut peut-être exécutée d’après un projet de l’architecteFrançois-Joseph Bélanger, dans l’atelier de vases en pierres dures établi à l’instigation du duc d’Aumont. La monture, éventuellementconçue aussi par Bélanger, est proche de l’œuvre de Gouthière avec qui il collabore.Pierre Gouthière est né en 1732 à Bar sur Aube, son père était sellier. Son enfance à la campagne et au contact de la nature a marqué sonœuvre d'une empreinte fortement naturaliste, très en phase avec le goût « Marie-Antoinette » de l'époque. Il a été l'élève de FrançoisCeriset dont il a épousé la veuve en 1758 et repris l'atelier. Grâce à la protection du duc d'Aumont, il entra aux Menus plaisirs du Roi. Il estl'inventeur de la dorure au mat. Ses œuvres délicates, commandées par la cour, lui firent acquérir une très grande renommée.


247 - Table de musicien de forme rectangulaire en acajou et placage d'acajou. Elle ouvre au-dessus à deux volets, découvrant des logementspour les pupitres. En façade, elle ouvre à un tiroir et une tablette gainée. Elle repose sur des montants découpés àplat réunis par une traverse d'entretoise. Estampille de Georges Kintz (Maître le 18 décembre 1776) Epoque Louis XVI. (restaurations d'entretien)Haut. : 72,2 cm Larg. : 79,4 cm Prof. : 52 cm8 000/10 000 €


248 - Paire de candélabres en bronze doré et patine brune. Ils sont composés de femmes à l'antique debout sur des terrasses en marbre blanc,à cannelures. Elles portent sur leurs têtes un panier de tulipes formant les trois bras de lumière. Attribués à Luigi VALADIER (1726-1785). Fin du XVIIIe siècle. Haut. : 45,8 cm, Larg. : 19,5 cm(petites restaurations)

8 000/10 000 €

Luigi Valadier serait le plus célèbre et inventif orfèvre et bronzier italien de la fin du XVIIIe siècle. Un surtout de table de cet artiste estconservé au Musée du Louvre, département des Objets d'Art. Bibliographie : Alcouffe Durand, Luigi Valadier au Louvre ou l'Antiquité exaltée, Paris, Éditions de la Réunion des musées nationaux, 1994,pp. 128-177.


249 - Sphinge en plomb d'ornement, représentécouché à tête coiffée. Fin du XVIIIe siècle. Haut. : 20 cm, Larg. : 35,5 cm 2 000/3 000 €

251 - PARIS Paire de vases en porcelaine dorée à décord'un soleil rayonnant, de feuilles d'eau et defrises. Haut. : 23,8 cm, Larg. : 10,8 cm(petite réparation au col)

1 200/1 500 €

Réf. : Collection Prince Victor Napoléon, Vente Osenat2003

250 - Encrier en bronze ciselé et doré de forme rectangulaire. Ilest composé de deux encriers couverts centrésd'un dôme entouré de porte plume. La base ensarcophage est encadrée de pieds à tête de lion.Décor de frises de feuilles d'eau, rais de cœur etentrelacs.Travail anglais - Epoque Empire. Haut. : 12,5 cm, Larg. : 25,5 cm, Prof. : 8,5 cm1 500/2 000 €

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252 - Grande pendule "L'Amour et la fuite du temps"en bronze ciselé, doré et patine brune. Le cadran d'horloge en bronze doré est souligné de raisde cœur et centré dans une végétation aux ruines à l'antique. Terrasse en marbre rouge. Par Thomire, Epoque Empire. Haut. : 65,5 cm, Larg. : 79 cm, Prof. : 24 cm25 000/30 000 €


253 - Rare table ovale à plateau basculant en acajou et placaged'acajou. Le piètement pliant àbalustres repose sur des pieds en patin,à griffes de lion, à décor incrustéd'ébène. Début du XIXe siècle. Haut. : 77,5 cm, Larg. : 165 cm, Prof. : 121 cm18 000/25 000 €


254 - Ensemble de sièges à bandeauen merisier sculpté et rechampi, comprenant un canapé et quatre fauteuils. Les dossiers garnis sont surmontésd'un bandeau. Les accotoirs reposent sur des balustres en spirale. Les assises reposent sur des pieds avant fuselésà cannelures et des pieds arrière sabres à décor d'élégies. Epoque Directoire. Canapé : Haut. : 92,8 cm, Larg. : 141 cm, Prof. : 60 cmFauteuil : Haut. : 90,3 cm, Larg. : 53,8 cm, Prof. : 48 cm4 500/5 500 €


255 - Suite de sièges de salle-à-manger en acajou et placage d'acajou. Elle est composée de deux fauteuils et quatre chaises. Les dossiers des chaisessont ajourés de motifs à palmettes. Les assises à châssis reposent sur des pieds sabres. Marque au fer 21 et une étiquette peu lisible.Estampillés Jacob rue Meslée. Epoque Empire. 30 000/40 000 €


256 - PARISManufacture de Meslier rue del'Arbre Sec N°37 Paire de vases de formebalustre sur piédouche à basescarrées en porcelaine. Les ansesen forme de feuilles d'acantheenserrant des têtes de femmesen biscuit doré. Décorpolychrome de scènesmythologiques dans desréserves sur une face etpaysage animé de personnagesur l'autre face, dans desencadrements de bandes etfleurs dorées.Epoque 1er Empire vers 1815.Haut. : 33,5 cmMarqués en dessous.1 500/2 000 €


257 - Canapé en acajou et placage d'acajou. Le dossier droit est orné derosaces et palmettes. Les consoles d'accotoirs sont enforme de cygnes ailés en ronde-bosse. Il repose sur despieds en lotus. Attribué à JACOB FRERES RUE MESLEEEpoque EmpireHaut. : 84 cm, Larg. : 162 cm, Prof. : 60 cm. 3 000/5 000 €

Réf. : Nous connaissons un autre canapé sur le même dessin qui estestampillé Jacob rue Meslée provenant des collections de Madame laPrincesse de Potoska.


258 - Théodore GECHTER (1796-1844)Waterloo, 1815Bronze à patine brune portant : « T. Gechter »sur la terrasse et titré Waterloo, 1815.Haut. : 45 cm(petites rayures et frottages à la patine)

1 500/2 000 €

259 - Banquette en "X" en bois sculpté et relaqué. L'assise estencadrée de chevets à enroulements,reposant sur des pieds arqués à décor defeuilles d'eau et griffes de lion. Epoque Empire Haut. : 70 cm, Larg. : 50 cm, Prof. : 115 cm La garniture en drap de laine a été réaliséesuivant la documentation de l'époque Empirede type "à la Romaine".3 500/4 500 €

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261 - Surtout de table en bronze ciselé et doré. Il est composé en deux parties à fond de miroirs, reposant sur des pieds à griffes de lion.La galerie est ajourée de feuilles au naturel. Décor de rosettes. Epoque Empire. Haut. : 9 cm, Larg. : 100,2 cm, Prof. : 64 cm20 000/22 000 €

Les surtouts de table ou chemin de table sont souvent composés de plusieurs éléments pour créer un véritable chemin de table aussilong que la table.

260 - Guéridon en marbre. Bagues en bronze doré et ciselé. Quatrepetits pieds en bronze supportent la base.Epoque Charles X1 500/2 000 €

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262 - Paire de surtouts de table en bronze ciselé et doré, composés de trois coupes à décor de pointes de diamant (au modèle). Le premier plateauest soutenu par quatre consoles à enroulements réunies par une couronne de lauriers. Elles reposent sur un socleà griffes de lion reposant sur une base à décor d'une frise de pampres. Signé Thomire à Paris. Epoque EmpireHaut. : 61 cm, Diam. : 28,5 cm30 000/50 000 €

Pierre-Philippe Thomire (1751 -1843) appartient à la corporation des fondeurs, ciseleurs etdoreurs. Il est l'un des plus remarquables bronziers de l'Ancien Régime. Sous l'Empire il poussesa production au plus haut niveau de qualité. Il livre de nombreux bronzes pour les résidencesroyales. Un surtout similaire est conservé au Musée du Louvre, porte Richelieu, 1er étage, salleClaude Ott, vitrine V03, mais on note des différences par l'absence de la frise de pampres et lefût est lisse.


263 - Paire de bibliothèques en acajou. Elles ouvrent à deux portes vitrées composées de dix carreaux, encadrées par des montants à pilastres.Bases en plinthe. Estampillées P. Bellangé (Maître en 1788)Epoque EmpireHaut. : 224 cm, Larg. : 171 cm60 000/80 000 €

Pierre-Antoine Bellangé est fournisseur de la Cour Impériale puis Royale.


PROVENANT DU CHÂTEAU DE KARLSRUHE


264 - BERLINExceptionnelle paire de vases monumentaux en porcelaine dure de forme amphore à long col munis d'ansesrelevées formées de feuillages et reposant sur un piédouche et sur des socles carrés, décor polychrome et or decartels représentant des vues topographiques sur fond vert : pour l'un, de l'Hôtel de Ville sur une face et du châteaude Charlottenbourg sur l'autre face ; pour l'autre, sur une face le jet d'eau du palais de Sanssouci à Postsdam et surl'autre face le monument équestre de Frédéric II de Prusse, œuvre du sculpteur Christian Daniel Rauch (1777 - 1857).Circa 1850Haut. : 102 cm250 000/300 000 €

Provenance : Collection des Margraves et Grands - Duc de Bade. Les vases meublaient le château de Karlsruhe, résidence du Grand - duc de Bade. Ilsétaient exposés à l'entrée du salon rouge au premier étage Est du corps de logis. Une photographie du 25 juillet 1897 montre ces vasesdisposés sur des consoles placées de part et d'autre de la fenêtre.Vente Sotheby's, Baden - Baden, Die Sammlung der Markgraien und Grossherzöge von Baden, 5 - 21 octobre 1995, lot 832.


267 - Porte-torchère en bois laqué et stuc sculpté doré. Le fût présente un décorde feuilles de lotus, feuilles d'acanthe, feuilles d'eau, feuillesde chêne et rais de cœur. La base circulaire repose sur despieds de bronze en griffes de lion. Epoque Empire. Haut. : 160 cm, Diam. : 48 cm 2 000/2 500 €

268 - Colonne en serpentine et marbre blanc. Epoque Empire. Haut. : 118,2 cm, Larg. : 37 cm, Prof. : 36,4 cm. 8 000/12 000 €

Provenance : Vente Maître Kohn mai 2013Selon la tradition familiale, cette colonne supportant autrefois le bustede l'Empereur Napoléon aurait été offerte par Napoléon III au chirurgienAuguste Nélaton pour le remercier d'avoir sauvé ses enfants.

265 - Guéridon sur plinthe en bois sculpté et laqué. Le fût évasélaqué vert, présente des pans coupés incurvés.Décor sculpté et doré de feuilles de lotus. Lapartie basse est soulignée d'une frise de rais decœur. Marbre Brocatelle d'Espagne, cerclé d'unelingotière en bronze. Epoque Consulat. (petites reprises et éclats) Haut. : 78 cm, Diam. : 50 cm2 500/3 500 €

266 - Sellette en bois sculpté laqué en bronze. Le fût àcannelures présente un chapiteau corinthien etun piétement à trois pieds à jarret. Epoque Empire (dessus rond postérieur). Haut. : 130 cm1 500/2 500 €

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269 - Paire de grands candélabres en bronze doré aux allégories des Arts. Ils sont composés de femmes à l'antique surmontées d'un bouquet de septbras de lumière. Ils reposent sur des socles à étranglements en marbre noir et des bases à plaques de marbre vertde mer rectangulaires en ressaut.XIXe siècle. Haut. : 74,5 cm7 000/9 000 €

270 - Paire de grands chenêts en bronze doré (usures). Ils sont composés d'une urne aux lauriers, reposant sur une base à tête de lion. Ils sontreliés par une balustrade en arc, surmontée d'un obélisque. XIXe siècleHaut. : 41,2 cm, Larg. : 42 cm, Prof. : 15,5 cm(petits manques)

4 000/6 000 €

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273 - Harpe du facteur Erard en placage de palissandre à décor néo-gothique d'anges musicienssurmonté d'un baldaquin retable en bois doré. Le chapiteau est ornéd'une couronne royale. Pieds chimères. Ce décor s'inspire dufenestrage flamboyant des cathédrales très à la mode en Europeentre 1820 et 1840. Pierre Erard créa ce modèle de harpe en 1836. Cette harpedeviendra par la suite le modèle de concert de la Maison Erard.Deux inscriptions sont gravées sur les caches du mécanisme :"Erard facteur de pianos et de harpes. 13-21 rue du Mail à Paris",Erard par brevet d'invention N°1932". Elle porte le numéro 1932, année 1881. Mécanisme à fourchettes à double mouvements. 46 cordes (manques. 7 pédales. cheville d'accord non manquantes, boutons de cordes manquants) Harpe non jouable (colonne voilée).Haut. : 192 cm, Larg. : 90 cm Prof. : 50 cm 8 000/10 000 €

Cette harpe fut vendue à Isabelle Duchesse de Montpensier, infante d'Espagne(1848-1919) le 17 octobre 1881 à Paris (Archives de la Maison Erard).

Marie-Isabelle d'Orléans, infante d'Espagne et comtesse de Paris, est née le 21septembre 1848 à Séville et décédée le 23 avril 1919, à Villamanrique de laCondesa, près de Séville. C'est une descendante du roi des Français Louis-Philippe 1er et, pour les Orléanistes, une "Reine de France". Marie-Isabelled'Orléans est l'arrière-grand-mère de l'actuel "comte de Paris", cinquième dutitre depuis Hugues Capet, et prétendant au trône de France Henri d'Orléanssous le nom de "Henri VII". En 1871, elle résida à l'Hôtel Galliera (futur hôtelMatignon). Cette harpe date de cette période.


271 - Fauteuil de bureau à assise tournanteen merisier. Le dossier à bandeau renversé estprolongé par des accotoirs, reposant sur desconsoles. L'assise ronde repose sur des piedssabres. Europe du Nord. Début du XIXe siècle. Garniture de cuir noir. Haut. : 86 cm, Larg. : 60 cm5 000/8 000 €

272 - Paire de chenêts en bronze ciselé et doré, composés d'amours ensirène, penchés sur un entablement drapé, orné devases à l'antique. Bases en plinthe à ressaut. Décorde têtes de bélier, entrelacs, perles et acanthes. XIXe siècleHaut. : 31 cm, Larg. : 34 cm, Prof. : 12,8 cm3 500/4 500 €

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274 - LEVEILLE Ernest-Baptiste (1841-1913) et ROUSSEAU Eugène (1827-1890) Très important vase piriforme en verre à décor de poudres intercalaires jaune, rougeet noire. Orné d’un dragon en bronze dans sa dorure d’origine. Signé E. Léveillé, E. Rousseau, Paris. Circa 1885. Haut. : 52,5 cm25 000/30 000 €


275 - LEGRASPaire de vases en verre à décor peint àdécor commémoratif de la traversée de laManche, le 16 avril 1912. Rehauts de dorure dans le décor et dans lesmotifs d'arabesques en pourtour du col. Haut. : 23,5 cm, Diam. : 10,3 cm3 000/4 000 €

Historique : Le 16 avril 1912, Harriet Quimby, unejeune américaine de 23 ans aux manettes d'unmonoplan Blériot, fut la première à traverser laManche. Décollant de Douvres, elle put rejoindre laplage d'Hardelot en 59 minutes. Le naufrage duTitanic, le même mois, étouffa son succès. Lamanufacture des verriers Legras commémore cetévénement de l'histoire.

276 - Paire de grands vases en céramique à fond bleu et bouquets defleurs or et argent. Monture en bronze :couronnes ajourées, prises à têtes de lionretenant des anneaux, lion héraldique sur lespanses, bases à pieds en griffes de lion. Fin XIXe siècle. Haut. : 67,4 cm, Larg. : 40 cm4 000/6 000 €

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277 - Elégant KABRISTAN (Caucase), fin du XIXe siècleUn champ bleu nuit à décor de multiples fleurettes polychromes accueille un médaillon central crénélé rouge briqueau cœur hexagonal bleu nuit où fleurs et insectes se côtoient. Deux pendants solaires et fleuris complètent le tout.Deux contre-bordures, l'une bleue, l'autre brique, à fleurs stylisées et une autre, extérieure, ivoire à successions depetit "S" enserrent la principale à décor de pointes de flèches multicolores et multiples.172 x 140 cm6 000/6 500 €

Bibliographie :- Battenberg antiquitäten katalogue, "Orientteppiche", Partie 1: Kaukasische teppiche de Doris EDER, pages 256 à 259

TAPIS - TAPISSERIES


278 - Rare KARATCHOFF (Caucase - Armenie), fin du XIXe siècleQuatres caissons ivoire à crochets et au décor étoilé ainsi que huit autres plus petits polychromes décorés d'insectesstylisés reposent sur un champ rectangulaire rouge brique, à divers symboliques, et encadrent un médaillon centralrectangulaire à écoinçons pointillés. Au centre de ce médaillon se trouve un octogone brique à double rangée decrochets bicolores au cœur duquel se trouve une croix stylisée. Deux contre-bordures à pions de dames encadrentla principale bleu abrachée au décor de tarentules en procession.210 x 175 cm12 000/13 000 €



279 - Original KONAKEND (Caucase), fin du XIXe siècleUn champ rectangulaire bleu marine à caissons floraux et à divers petits symboles, accueille un médaillon ayant lescontours d'une église. La partie centrale cruciforme brique est décorée d'un octogone ivoire à fleur étoilée, tandisque deux pendants vert émeraude sont ornés du même motif dans des variations de couleurs différentes. Uneprofusion de petites fleurettes complètent le tout. Trois contre-bordures, une brique à fleurs cruciformes polychromeset deux anthracites à guirlandes de fleurs stylisées encadrent la principale bayadère bicolore à petits "S". 174 x 115 cm3 500/4 000 €


280 - Curieux SEÏKHOUR (Caucase), fin du XIXe siècleProfusion d'enchevêtrements végétal polychromes et de petites symboliques, de type BIDJOFF, qui n'est pas sansrappeler un décor "aux dragons" pour cette galerie au champ bleu marine. Deux contre-bordures bleues à guirlandesde fleurs multicolores encadrent une très large bordure framboise à treillage fleuri.292 x 119 cm6 000/6 500 €

Bibliographie :- Battenberg antiquitäten katalogue, "Orientteppiche", Partie 1 : Kaukasische teppiche de Doris EDER, pages 262 à 263- Passages de MURRAY L. EILAND Jr. Page 147 (arm.)

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281 - Fin SEÏKHOUR (Caucase), fin du XIXe siècleUne croix de Saint André stylisée, polychrome, au cœur floral et cruciforme, trône au centre d'un champ ivoire ornéde tiges fleuries et feuillues, parsemé de petit "S". Le champ est complété de six demi-croix de Saint André de mêmestyle. Bordure brique au chiens courants.152 x 88 cm3 500/4 000 €

Bibliographie :- Battenberg antiquitäten katalogue, "Orientteppiche ", Partie 1: Kaukasische teppiche de Doris EDER, pages 336 à 343- Kaukasische teppiche de Ulrich SCHÜRMAN planche 78

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282 - Elégante galerie KOUBA (Caucase), fin du XIXe siècleUn champ bleu abraché est orné d'alvéoles vieil or, au semis de fleurs stylisées polychromes et de petits symboleségaillent le tout. Deux contre bordures à bandes "bayadères" encadrent la principale ivoire à suite de tarentulesmulticolores.276 x 106 cm6 000/6 500 €

Bibliographie :- Battenberg antiquitäten katalogue, "Orientteppiche", Partie 1: Kaukasische teppiche de Doris EDER, page 314


283 - MARASALI (Caucase), fin du XIXe siècleUn champ bleu marine à petites fleurettes,accueille un semis de botehs stylisés etmulticolores typique des tapis MARASALI. Lemihrab de ce tapis de prière est ivoire et fleuri.Quatre bordures polychromes aux différentsdécors de fleurs stylisées encadrent le tout.160 x 130 cm5 000/5 500 €

Bibliographie :- Kaukasische Teppiche de Ulrich SCHÜRMAN planche111- Le tour du monde des tapis de Andrew MIDDLETONpage 61

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284 - AKSTAFA (Caucase), fin du XIXe siècleUn champ ivoire, à treillage anthracite et briquedentelé, accueille une profusion d'insectes styliséspolychromes. Le mihrab de ce tapis de prière estnoir à fleurettes. Voûtes étoilées. Deux contre-bordures à pions de dames encadrent la principaleanthracite à rangée de double perroquetsmulticolores.186 x 93 cm5 000/5 500 €

Bibliographie :- Battenberg antiquitäten katalogue, "Orientteppiche", Partie1: Kaukasische teppiche de Doris EDER, pages 230-231

285 - ISPAHAN (Perse), fin du XIXe siècleUn riche médaillon ovale fuschia à rinceaux et aucœur ivoire à fleurs polychromes et ses pendants,trône au centre d'un champ bleu nuit aux ramageset tiges fleuries d'une profusion de fleursmulticolores. Ecoinçons ivoire aux tiges corailrichements fleuries. Deux contre-bordures vieil or àguirlande de fleurs enserrent la principale fuschiaaux fleurs épanouies.200 x 140 cm3 000/3 500 €

Bibliographie :- The Macmillan atlas of rugs and carpets, page 144- Tapis d’Orient de Fabio FORMENTON (GM) page 178

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286 - Rare TABRIZ SOOF en relief sur fond en soie (Perse), fin du XIXe siècleUn décor de paradis terrestre pour ce tapis en relief au fond crème, où une faune aussi riche que bigarrée s'ébat aumilieu d'une luxuriante nature où arbres, arbustes et fleurs s'entremêlent dans une explosion de couleursfoisonnantes. Deux contre bordures à fleurs encadrent la principale ou se côtoient volatiles, caprinés, arbres, fleurset vases fleuris.246 x 182 cm8 000/9 000 €


287 - Important et exceptionnel tapis HILLA-BAKOU (Caucase), fin du XIXe siècleUn important champ bleu nuit, entièrement encadré d'une multitude de tarentules stylisées polychromes, estparsemé d'un semis de petits botehs multicolores. Trois bordures enserrent le tout, deux ivoire à fleurettes etguirlandes et une principale rouge brique à tiges fleuries et fleurs cruciformes en polychromie.370 x 204 cm15 000/16 000 €

Bibliographie :- Battenberg antiquitäten katalogue, "Orientteppiche", Partie 1: Kaukasische teppiche de Doris EDER, page 285


288 - Ancien tapis de tribu YOMOUD (Asie Centrale), 1er tiers du XIXe siècleUn champ bordeaux cerné de bleu nuit accueille cinq rangées de gühls TAUK NUSKA (pattes d'éléphants stylisées)bicolores, ornés de cervidés stylisés et au centre floral cruciforme. Chaque rangée est séparée par des suites depetits médaillons cruciformes polylobés, ivoire et brique alternés, ornés de quatre motifs stylisés "aux dragons".Deux contre-bordures parme à fleurettes encadrent la principale ivoire où s'égaie une farandole de "mille-pattes",tarentules et scarabées géométriques et polychromes. A chaque extrémité, deux magnifiques "réserves" àl'impénétrable décor de végétation stylisée enrichissent le tout.380 x 226 cm6 500/7 000 €

Bibliographie :- Le tour du monde des tapis de Andrew MIDDLETON page 129

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289 - TÉKKÉ BOUKHARA ROYAL (Russie), fin du XIXe siècleUn champ rouge brique accueille six rangées de gühls (pattes d'éléphants stylisées) bicolores, au centre étoilé àdamier et orné de représentations animales stylisées. Chaque rangée est séparée par des écus cruciformes. Unelarge bordure à suite de tarentules bicolores encadre le tout. A chaque extrémité se trouvent deux réserves d'insectesstylisés.Très belle laine soyeuse.335 x 236 cm3 500/4 000 €

Bibliographie :- Le tour du monde des tapis de Andrew MIDDLETON pages 124, 125

290 - Important GHOUM entièrement tissé de soie naturelle (Perse), milieu du XXe siècleUn riche médaillon turquoise, floral et losangique et ces pendants vieil or sont posés sur un fond oblong à arabesquesde couleur nuit et aux multiples rinceaux fleuris. Riches écoinçons vieil or à chaque angle. Quatre contre-bordures àfleurettes encadrent la principale turquoise à fleurs épanouies tête-bêches et polychromes.350 x 245 cm15 000/16 000 €

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291 - Important tapis au décor de la Savonnerie, au point Janus, (France), 1er tiers du XXe siècleDeux colonnes de médaillons et caissons ivoire alternés aux décors de bouquets de fleurs et de symboles guerriers,courent de chaque côté de ce très long champ rose parme où un entremêlement de délicates et multicolores tigesfleuries viennent enrichir la partie centrale. Quatre galons tricolores enserrent la bordure bleu marine à guirlande defleurs stylisées. 1400 x 330 cm8 000/10 000 €


292 - Important tapis au point de la Savonnerie (France), 1er tiers du XXe siècleSur un fond anthracite se détache un treillage vieil or orné de corolles de fleurs, de couronnes fleuries et decompositions florales. Entrelacs floraux en bordure.730 x 355 cm6 000/7 000 €


293 - Rarissime et magnifique KUM-KAPU atelier Tossounian (Asie Mineure), fin du XIXe siècleUn champ rouge rubis accueille un semis de tiges, rinceaux et ramages fleuris polychromes, où des lotus exubérantsont la place d'honneur, ainsi que des zones brochées de métal argenté en forme de nuages ou de dragons stylisés.La profusion et la diversité de toutes ces fleurs multicolores n'ont d'égales que la finesse et la qualité de la chaîne,de la trame et du velours en soie de ce fantastique tapis "KUM-KAPU" (la porte des sables), quartier arménien de laville d’Istanbul, lieu de fabrication des plus beaux tapis Ottomans tissés par les maîtres lissiers arméniens les plusréputés de ce temps. Deux contre-bordures, l'une lilas à guirlande de délicates fleurettes et l'autre rouge cerise àsuccession de différentes compositions florales encadrent une bordure principale vert bouteille, rose saumoné, bleunuit et rouge cerise parsemée de caissons ivoire tout en arabesques décorés de tiges fleuries et de rosacespolychromes et de cartouches vert malachite aux nuages ou dragons brochés de métal.Densité de 7 000 nœuds par m2.197 x 130 cm40 000/50 000 €

Bibliographie :- Tapis d’Orient de Jon THOMPSON pages 150, 151- Splendeur du tapis d’Orient de A. BRONIMANN pages 107, 207- Tapis d’Orient de Jon THOMPSON pages 150, 151- The Macmillan atlas of rugs and carpets, page 90

KUM-KAPU (en ottoman = porte des sables).Faubourg d’Istanbul. Ce lieu porte le nom d’une ancienne forteresse de Justinien, la porte des sables, et abrite depuis des siècles lacommunauté arménienne d’Istanbul.Manufacture créée vers 1880 à l’Instigation du Sultan Ottoman Abdül Hamid, encouragée par la grande qualité et quantité de soie provenantde Bursa et d’Héréké, et par la forte demande du marché occidental. Au sein de la colonie arménienne installée dans ce quartier, un certainnombre de tapis de grande qualité et de perfection ont été noués et parmi les célèbres et grands lissiers de cette periode ont compté :Hagop Kapukian, Zareh Benjamian, Apelian et de la famille Tossounian. D’après Arto Kesheshian, un marchand de Londres dont la famillevécut à Kum Kapu et y travailla, Hagop Kapukian était au service des Tossounian, propriétaires d’ateliers. La crise des années 30 porta uncoup sévère aux débouchés commerciaux de Kum Kapu, les massacres des Arméniens et la Seconde Guerre mondiale sonna le glas decette renaissance éclatante de l’art du tapis à Istanbul. Il est à noter que c’était la première fois que des tapis de cette qualité étaientproduits à Istanbul alors que jusque là les grands centres de fabrication étaient OUCHAK (Smyrne sur la côte de la mer Egée) et CÉSARÉE(Kayseri) au centre du plateau de l’Anatolie.


294 - Très fin et important panneau de tapisserie du XVIIIe siècleDes ateliers de Guillaume WERNIERS à Lille, d’après un carton de l’école de David TÉNIERS. Ici, au bord d’une rivière, une laitière converse avec une fermière aux côtés de deux vaches, alors qu’en contrebasun pâtre écoute un air de flûte joué par un bouvier, et que folâtrent des canards aux abords de la berge. Les thèmes champêtres ont très souvent été interprétés dans tous les ateliers de France et des Flandres.En effet, ce type de panneau de tapisserie était très prisé à cette époque. En bas à droite sur le bord du champ depanneau, la présence de l’abréviation « G.WERNIERS L + F » pour Guillaume Werniers Lille (+fleur de lys) France. Une belle bordure reproduisant un cadre rehausse cette tapisserie.Laine et Soie.360 x 380 cm36 000/38 000 €


295 - Important et original tapis d’AUBUSSON, vers 1820/30 A large rectangle central orné de bandeaux à torsades de fleurs pastel encadrant un médaillon central circulaire degerbes et couronnes de fleurs en torsades. Il est agrémenté de quatre écoinçons vieux rose.Belle polychromie, bel état de conservation.600 x 360 cm 9 000/10 000 €

296 - Tapis de la SAVONNERIE, fin du XIXe siècleA champ noir à ramages et rinceaux de guirlandes de plumes, fleurs, et feuillages pastel encadrant un large médailloncentral brique ovale incrusté d’une bague centrale à flèches dorées sur contre-fond lilas à gerbes et torsades defleurs en polychromie. Il est orné d’une double bordure à anneaux et entrelacs de semis de bouquets de fleursmulticolores. 600 x 400 cm14 000/15 000 €

297 - Tapisserie d’AUBUSSON, fin du XVIIIe siècleJeu de colin-maillard en parc.et scène galanteElle est ornée d’un bel encadrement à torsades et gerbes de fleurs en polychromie. 240 x 340 cm5 000/6 000 €

298 - Tapisserie de FELLETIN, fin du XVIe - début du XVIIe siècleLe retour d’UlysseElle est ornée d’une très belle bordure à fleurs et fruits. Bel état de conservation et belle polychromie22 000/25000 €

299 - Très beau tapis GHOUM, Iran En soie, à fond noir à décor de mille fleurs vieil or.Densité : 12/13 000 nœuds au dm2

400 x 300 cm25 000/30 000 €

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ETAT DE L’OBJETConformément à la loi, les indications portées au catalogue engagent laresponsabilité du Commissaire-Priseur, sous réserve des rectificationséventuelles annoncées au moment de la présentation de l’objet et portéesau procès-verbal de la vente.Les lots sont vendus en l’état. Il convient de s’assurer de l’état de chaquelot et de la nature de l’étendue de tout dommage ou restauration enl’examinant avant la vacation. Des rapports sur l’état des objets sontdisponibles sur demande, auprès des spécialistes en charge de la vente.L’exposition préalable permet de voir l’état des biens de ce fait, aucuneréclamation ne sera possible une fois l’adjudication prononcée. L’état des cadres n’est pas garanti, les dimensions données sontapproximatives.Le rentoilage, le parquetage ou le doublage constituant une mesureconservatoire et non un vice, ne seront pas signalés. Les certificats annoncés au catalogue sont disponibles sur demande àl'étude.

DEROULEMENT DE LA VENTELes enchères suivent l’ordre des numéros du catalogue. Toutefois leCommissaire-Priseur ou l'expert se réservent le droit de changer l'ordrede présentation selon les nécessités de la vente.Le plus offrant et dernier enchérisseur sera l’adjudicataire, qui aura pourobligation de remettre son nom et son adresse. Le coup de marteaumatérialisera la fin des enchères et le prononcé du mot « adjugé »entraînera la formation du contrat de vente entre le vendeur et le dernierenchérisseur retenu. En cas de contestation au moment des adjudications,c’est-à-dire s’il est établi que deux ou plusieurs enchérisseurs ontsimultanément porté une enchère équivalente, soit à haute voix soit parsigne, et réclament en même temps le lot après prononcé du mot « adjugé», celui-ci sera immédiatement remis en vente au montant de la dernièreenchère. Dès l’adjudication les objets sont placés sous l’entièreresponsabilité de l’acheteur. Le prix de réserve correspond au prix minimum confidentiel au-dessousduquel le lot ne sera pas vendu. Il ne peut être supérieur à la fourchettebasse de l’estimation indiquée au catalogue.

PREEMPTIONDans certains cas, l’Etat français peut exercer un droit de préemption surles œuvres d’art mises en vente publique conformément aux dispositionsde l’article 37 de la loi du 31 décembre 1921 modifié par l’article 59 de la loidu 10 juillet 2000. L’Etat se substitue alors au dernier enchérisseur. En pareilcas, le représentant de l’Etat formule sa déclaration après la chute dumarteau auprès de la société habilitée à organiser la vente publique ou lavente de gré à gré. La décision de préemption doit ensuite être confirméedans un délai de quinze jours.

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STATE OF THE OBJECTIn accordance with the law, the auctioneer is responsible for theinformation presented in the catalogue, but can rectify or supplement it atthe time of sale by means of saleroom notices or oral indications, in whichcase the changes will be included in the minutes of the sale. Each lot is sold as seen. Buyers must verify the state of each lot and theextent and nature of any damage or restoration it has undergone beforethe auction. Reports concerning the state of the objects to be sold areavailable on request from the specialists in charge of the sale. The pre-sale viewing enables potential buyers to verify the state of the objects inperson and no objection can therefore be raised on related grounds oncethe hammer falls and the word ‘adjugé’ has been pronounced. The state of picture frames is not guaranteed and all dimensions given areapproximate.Remounting, parquetage and lining are methods of conservation and donot constitute faults. They therefore do not need to be included in objectdescriptions. The certificates mentioned in the catalogue are available on request fromthe auctioneer’s offices.

THE AUCTION The lots are presented for sale in the order they appear in the catalogue.However, the auctioneer or expert can exercise their right to alter the orderof presentation if necessary. The highest and last bidder will be the purchaser, and they will be obligedto provide their name and address. The fall of the hammer will mark theend of the bidding and the pronouncement of the word ‘adjugé’ will signalthe formation of a sales contract between the seller and the last bidder. Ifthe final sale is contested on the grounds that two or more bidderssimultaneously offered equal bids (spoken or signalled) and reclaim the lotwhen the word ‘adjugé’ has been pronounced, the object will immediatelybe put back on sale, with the bidding opening at the amount of the last bidreached. As soon as the hammer has fallen and the word ‘adjugé’ has beenpronounced the objects fall under the buyer’s responsibility.The reserve price corresponds to the confidential minimum price beneathwhich the object will not be sold. This price cannot exceed the minimumprice estimate indicated in the catalogue.

PRE-EMPTIONIn certain cases the French State can exercise pre-emptive rights over theworks of art presented for sale, in accordance with article 37 of the lawdated 31 December 1921 and modified by article 59 of the law dated 10 July2000. When this occurs, the last bidder is substituted by the State. In suchcases, when the hammer has fallen the representative of the State mustformulate their declaration to the company authorized to organize thepublic or private sale. The decision to exercise this pre-emptive right mustbe confirmed within fifteen days.

ABSENTEE AND TELEPHONE BIDS The auctioneers and experts are in charge of all absentee bids given themby those unable to be present at the sale. Bidders who wish to leave a written absentee bid or who wish to bid bytelephone can use the form provided at the back of the sales catalogue.This form must be received by FL AUCTION two days before the sale at thelatest, with the bidder’s bank details and the photocopy of a legal identitydocument. FL AUCTION reserves the right not to register the absentee bidif the information provided is incomplete or if the auction house believesthe client is unable to guarantee a secure transaction. Such decisionscannot be overturned. Telephone bids are a courtesy service provided for those unable to attendthe sale. FL Auction and its employees cannot be held responsible for anyerror arising from such bids or for any difficulties arising from telephoneconnections. Important notice: a bank deposit will be required at least 72 hours beforethe sale for lots in the Asian Arts category estimated at over 20 000 euros.

LIVE INTERNET BIDDINGPotential buyers can in some cases participate in the sale by using thevarious live platforms available.These platforms are independent services and FL AUCTION can thereforein no way be held responsible for any malfunction.

SALES FEES AND PAYMENTOver and above the ‘hammer price’, the buyer must pay a fee of 25%(including tax: 20% VAT or 5.5% VAT for books). Some lots are subject tolegal fees of 14.4% (including tax) on top of the final bid. If the buyer has bought via the following live platforms: Invaluable, Figaroenchères or Auction.fr, they must pay an additional 3.6% commission fee(including tax) on top of the 25% fee for this service. This does not concernbids made on Drouotlive.The sum due must be paid immediately in full. This global sale priceincludes the hammer price and all associated fees, commissions and taxes. Payments can be made:- By cheque in euros to FL AUCTION (cheques must be made out toSTUDER-FROMENTIN if legal fees are due). Foreign cheques will not beaccepted.- In cash (in euros) subject to the following caps: 3000 € for Frenchnationals or 15000 € for foreign nationals, on presentation of proof ofaddress. - By credit card (AMEX cards are not accepted).- By bank transfer (in euros) to the following account:30004 00828 0001 0654924 76IBAN : FR76 3000 4008 2800 0106 54924 76BIC : BNPAFRPPPOPBNP Banque Nationale de Paris16 Boulevard des Italiens 75009 PARISBuyers must assume full responsibility for transfer costs.Lots will not be released until payment has been received in full.

PAYMENT FAILUREIf the buyer has not paid the full amount of sums due one month after thesale, despite formal demands, FL AUCTION will initiate legal proceedingsto recover the funds due. When a month has elapsed following the saleand at the seller’s request, the sale can be annulled with no possibility ofappeal.

COLLECTION OF PURCHASESAs soon as the hammer has fallen and the word ‘adjugé’ has beenpronounced, the object falls under the buyer’s full responsibility. All buyersmust take charge of insuring their acquisitions, and FL AUCTION cannotbe held responsible for any damage the object might suffer after theacquisition has been made. All formalities, notably those concerning exportand transport, will be chargeable in full to the buyer.The shipment of lots can be organized by FL AUCTION at the charge andunder the responsibility of the buyer. This service proposed by FL AUCTIONcan be withheld if the arrangement presents any legal or practical risk.Time limits are not guaranteed. The buyer must assume all wrapping andshipping costs. The buyer can choose instead to organize the shipment of the lots theyhave bought themselves.

Large items will be stored and can be collected on appointment the dayfollowing the sale at the storage facilities of one of the followingcompanies:

PARIS ARTS TRANSFERT 2 ter rue Jean Perrin 93400 ST OUEN T: +33 (0)6 42 19 75 [email protected]

PANAME SERVICES 13 rue Edouard Vaillant 93 500 PANTIN T : +33 (0)1 48 46 27 [email protected]

ESTIMATES - INVENTORIES – SUCCESSIONSWe carry out estimates, insurance inventories and assist with successionsand liquidations involving furniture, paintings, art objects and industrial andcommercial property.

GENERAL TERMS AND CONDITIONS OF SALE

LE MEURICE AUCTION

226 > Vendredi 14 mars

PROCHAINES VENTES 2015

VENDREDI 3 AVRILDROUOT RICHELIEU - SALLE 2

LIVRES ANCIENS ET MODERNES

JEUDI 9 AVRILDROUOT RICHELIEU - SALLE 8

AUTOGRAPHES


MOBILIERS ET OBJETS D’ART


ART RUSSE

PROCHAINE VENTE DE PRESTIGE

LUNDI 8 JUINDROUOT RICHELIEU - SALLE 1



ORDRE D’ACHAT / ABSENTEE BID FORM

Nom / Name : ……………………………………………………Prénom / First name : ……………………………………Adresse / Address : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………Téléphone / Phone : ……………………………………………Email : ……………………………………………………………

r Ordre d’achat / Absentee Bid

r Ligne téléphonique / Telephone bid

Références bancaires / Required bank referenceCarte de crédit visa / Credit card numbers………………………………………………………………Expire fin / Expiration date………………………………

Cryptogramme / Cryptogram……………………………

Ordre d’achat téléphonique :Toute demande d’enchère téléphonique suppose un ordred’achat fixe à l’estimation basse plus une enchère, au cas oùla communication serait impossible ou pour toute autre raison.L’OVV F.L. Auction se charge d’exécuter gracieusement lesordres d’achat qui lui sont confiés et ne peut être tenue pourresponsable en cas de non-exécution.

Date : Signature obligatoire / Required signature :

FL AUCTIONPhilippe FROMENTIN – Philippe DESBUISSON - Blandine FABRE

commissaires-priseursOpérateur de Ventes Volontaires N° 2002 - 306

VENDREDI 25 MARS 2015

À 17 H

HÔTEL MEURICE

Lots Désignations Prix

Après avoir pris connaissance des conditions de vente, je déclare les accepter et vous prie d’acquérir pour mon compte aux limites indiquer eneuros, les lots que j’ai désignés ci-dessous.I have read the conditions of sale and agree to bide by them. I grant your permission to purchase on my behalf the following items within thelimits indicated in euros. (These limits do not include buyer’s premium and taxes).

FL AUCTION

3 rue d’Amboise - 75002 ParisTél. : 01 42 60 87 87 - Fax 01 42 60 36 44E-mail : [email protected] - www.fl-auction.com

flauction-vente du 25/03/15

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