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Camp Les Jeunes Correspondants Été 2015 http://www.jeunesseloyola.org 514-872-6721 1 de 8 12 aout 2015 12 aout 2015 12 aout 2015 12 aout 2015 L’entraide L’entraide L’entraide L’entraide VOL. 7 VOL. 7 VOL. 7 VOL. 7 NUMERO 4 NUMERO 4 NUMERO 4 NUMERO 4 L’entraide Par Marius Si on regarde dans un dictionnaire le mot « entraide », on trouvera plusieurs synonymes : assistance, solidarité, camaraderie, fraternité, soutien, secours et protection. Mais c’est quoi l’entraide aujourd’hui? Dans notre monde, l’entraide est importante, parce que nous pouvons nous rapprocher les uns des autres et nous avons un sentiment de joie intérieur. Mais parfois, nous sommes trop occupés ou stressés pour nous occuper de ceux qui nous entourent. On oublie souvent que dans le monde, d’ailleurs, il y a des enfants qui meurent de faim, qu’il y a des gens sans abri, qu’il y a des guerres et la pauvreté. C’est difficile pour une personne de faire quelque chose toute seule, mais lorsque nous nous unissons, nous pouvons faire un réseau d’entraide. Pour cela, il y a des centres où les gens travaillent plusieurs heures pour aider les autres et donner à ceux qui en ont besoin. Dans la semaine de l’entraide, nous sommes allés à deux reprises faire des visites avec des ainés. À l’OMHM de Terrebonne, nous avons participé à un atelier de cuisine intergénérationnel et nous avons visité une résidence pour les personnes âgées et joué au bingo avec eux. Nous avons aussi travaillé avec des organismes qui donnent de la nourriture quand les gens n’ont pas assez tels que Moisson Montréal et le Dépot Alimentaire de NDG. Les jeunes ont planté des graines dans le jardin d’Action Communitterre et ils ont vu le progrès par des plantes par semaine. À l’aide de Lauren, les jeunes savent plus sur les plantes. De plus, nous avons eu la chance de rencontrer des sans-abris au journal de l’Itinéraire et en faisant une journée de bénévole à l’Accueil Bonneau Cette semaine, on a rencontré plusieurs personnes qui travaillent pour le mieux-être de leur communauté. Certaines font ceci comme emploi, d’autres sont des bénévoles. Ici à Notre-Dame-de- Grâce on voit du monde qui demande de l’argent dans la rue, des familles qui sont pauvres et ont faim et des enfants qui n’ont pas assez d’argent pour faire des activités. Malgré le fait que nous ne sommes pas aussi défavorisés que certains autres quartiers, il y a encore beaucoup de besoins, et cette semaine on a vu qu’il y a des actions que nous, les jeunes, pouvons prendre, pour aider.

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Camp Les Jeunes Correspondants Été 2015 http://www.jeunesseloyola.org 514-872-6721

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12 aout 2015 12 aout 2015 12 aout 2015 12 aout 2015

L’entraide L’entraide L’entraide L’entraide

VOL. 7VOL. 7VOL. 7VOL. 7

NUMERO 4NUMERO 4NUMERO 4NUMERO 4

L’entraide Par Marius

Si on regarde dans un dictionnaire le mot « entraide », on trouvera plusieurs synonymes : assistance, solidarité, camaraderie, fraternité, soutien, secours et protection. Mais c’est quoi l’entraide aujourd’hui? Dans notre monde, l’entraide est importante, parce que nous pouvons nous rapprocher les uns des autres et nous avons un sentiment de joie intérieur. Mais parfois, nous sommes trop occupés ou stressés pour nous occuper de ceux qui nous entourent. On oublie souvent que dans le monde, d’ailleurs, il y a des enfants qui meurent de faim, qu’il y a des gens sans abri, qu’il y a des guerres et la pauvreté. C’est difficile pour une personne de faire quelque chose toute seule, mais lorsque nous nous unissons, nous pouvons faire un réseau d’entraide. Pour cela, il y a des centres où les gens travaillent plusieurs heures pour aider les autres et donner à ceux qui en ont besoin. Dans la semaine de l’entraide, nous sommes allés à deux reprises faire des visites avec des ainés. À l’OMHM de Terrebonne, nous avons participé à un atelier de cuisine intergénérationnel et nous avons visité une résidence pour les personnes âgées et joué au bingo avec eux. Nous avons aussi travaillé avec des organismes qui donnent de la nourriture quand les gens n’ont pas assez tels que Moisson Montréal et le Dépot Alimentaire de NDG. Les jeunes ont planté des graines dans le jardin d’Action Communitterre et ils ont vu le progrès par des plantes par semaine. À l’aide de Lauren, les jeunes savent plus sur les plantes. De plus, nous avons eu la chance de rencontrer des sans-abris au journal de l’Itinéraire et en faisant une journée de bénévole à l’Accueil Bonneau Cette semaine, on a rencontré plusieurs personnes qui travaillent pour le mieux-être de leur communauté. Certaines font ceci comme emploi, d’autres sont des bénévoles. Ici à Notre-Dame-de-Grâce on voit du monde qui demande de l’argent dans la rue, des familles qui sont pauvres et ont faim et des enfants qui n’ont pas assez d’argent pour faire des activités. Malgré le fait que nous ne sommes pas aussi défavorisés que certains autres quartiers, il y a encore beaucoup de besoins, et cette semaine on a vu qu’il y a des actions que nous, les jeunes, pouvons prendre, pour aider.

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La cuisine intergénérationelle Par Selma

le Vendredi 31 juillet, les jeunes du centre Loyola sont allés à la maison des personnes âgées pour faire une activité intergénérationnelle. Nous avons fait deux recettes qui nous ont été données par une dame qui venait de Trinité – et – Tobago, un petit pays situé dans les Caraïbes. Durant l’activité, les jeunes étaient séparés en deux équipes, une qui faisait le repas principal et une qui faisait le dessert. Le premier plat était au riz mélangé avec du poulet et des légumes. Pour faire ce plat, nous avons dû couper la viande et les légumes pour ensuite les rajoutés au riz. Nous avons travaillé en équipe tout au long de la recette pour que celle-ci soit bien faite. Pour le dessert, nous avons séparé le pain en quelques morceaux. Ensuite, nous avons mis les morceaux de pain dans un plateau et nous avons fait la sauce qui contenait du sucre, de la cannelle, etc. Après avoir fait la sauce, nous avons mis le plateau dans le four et nous avons attendu 40 minutes avant de sortir le plateau du four. Lorsque la nourriture était dans le four, les jeunes sont sortis dans la cour pour attendre de manger et ils ont profité de ce moment pour parler avec les personnes âgées qui étaient présentes. Durant le repas, les jeunes étaient mélangés avec les personnes âgées sur les différentes tables et chaque table devait attendre son tour pour chercher leurs plats. La femme qui donnait le repas en donnait juste un peu, de peur que la quantité de nourriture ne suffise pas. À la fin du repas, nous avons aidé à nettoyer les tables et à ranger les chaises. La femme qui nous a accueillis lors de notre arrivée était très contente de notre aide et nous a remerciés à plusieurs reprises. Cette activité était très importante pour les jeunes, parce qu’elle nous a aidés à faire connaissance avec des personnes qui sont plus âgées que nous. Grâce à cette activité, j’ai plus envie d’appeler ma grand-mère pour cuisiner des bons plats et de parler de notre vie ensemble.

Entrevue avec Aele Par Britney

le Mercredi 5 août, les jeunes correspondants du Centre Loyola sont allés faire une entrevue avec Aele, dans le cadre de notre semaine sur l’entraide. Nous l’avons rejoint au parc Lafontaine qui se trouve à proximité du métro Sherbrooke. Aele a 22 ans et elle vient de la France. Elle a déménagé à Montréal à l’âge de 3 ans. Elle est étudiante en travail social à l’Université de Montréal. Le travail social aide les individus à développer leurs habiletés et leurs capacités d’utiliser leurs propres ressources et celles de la communauté pour résoudre leurs problèmes. À 14 ans, elle a commencé à travailler comme aide-animatrice dans un camp de jour et de plus, pendant l’année, elle fait de l’aide aux devoirs dans le quartier Côte-Des — Neiges. Cette année, Aele a fait du bénévolat pendant 6 semaines dans une maison d’accueil pour les enfants au Honduras. Là-bas, elle a aidé les gens avec les devoirs, elle leur faisait à manger et elle a fait des activités avec eux. Cette expérience l’a beaucoup aidée à mieux comprendre comment la profession de travailleur social et aussi d’avoir de l’expérience. Plus tard, Aele aimerait faire du travail social à l’étranger. Elle a choisi ce travail, car les injustices de notre société l’ont beaucoup touchée et parce qu’elle veut faire une différence dans le monde. Elle veut avoir un travail qui peut lui permettre de changer certaines choses. Elle veut commencer son travail dans la protection de la jeunesse, ce qui est très difficile, et elle ne sait pas si elle va continuer ce travail pendant toute sa vie. Dans un futur proche, Aele aimerait adopter un enfant québécois, parce qu’au Québec, il n’y a pas beaucoup de parents qui veulent adopter un enfant, car c’est difficile. Alors il y a plusieurs enfants qui se promènent de famille d’accueil à une autre. J’ai tellement aimé l’entrevue avec Aele, parce qu’elle est très gentille et j’ai pu apprendre davantage sur l’entraide et le travail social.

Photo avec Aele

On cuisine ensemble!

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Par Andia

Moisson Montréal est un organisme à but non lucratif. Les gens qui travaillent là-bas, recoupèrent la nourriture et la distribuent à des organismes communautaires de Montréal. Moisson Montréal est la plus grande banque alimentaire du Québec et cet organisme a été fondé en 1988 par Frédéric Sawyer, Brian Martin et Peter Gantous. Il y a environ 7800 bénévoles qui travaillent dans cet organisme pour continuer cette mission. Chaque mois, ils offrent de l’aide alimentaire pour 706 personnes. Les jeunes du Camp Loyola sont allés à Moisson Montréal pour participer à ce travail. Le 5 août 2015, les jeunes correspondants sont allés à Moisson Montréal pour aider les gens pauvres. D’abord, les employés ont mis un vidéo pour se présenter et expliquer ce que les jeunes allaient faire dans cet organisme lors de la journée. Les jeunes ont mis des tabliers en plastique, des souliers en cap d’acier, un filet pour des cheveux et des gans en plastique pour se protéger devant les nombreux dangers qui se trouvaient dans l’entrepôt et pour s’assurer de la propriété des lieux et de leur propre personne. Les jeunes devaient remplir des sacs avec les différents types de café comme le café colombien, le café Mélange Maison, le café Mélange Spécial Newman, etc. Après, ils devaient mettre les sacs dans une grande boîte. Chaque personne a fait une partie spécifique du travail. Ils ont travaillé jusqu’à midi. Moisson Montréal a offert le dîner gratuitement aux bénévoles et aux employés qui y travaillent. Après le dîner, les jeunes du camp ont travaillé jusqu’à 3 heures de l’après-midi. Moisson Montréal avait des règlements et les jeunes devaient les respecter tout au long de leur travail. Ils devaient respecter les personnes qui travaillent là-bas, travailler sérieusement, être équitables dans les décisions prises pour l’ensemble de partenaires et dans le partage des denrées. En conclusion, cette expérience était très amusante et utile pour tous les jeunes du camp Loyola. Je propose aux jeunes de participer à ce travail en contactant Moisson Montréal pour être bénévole lors d’une journée ou simplement faire un don à l’organisme. Vous pouvez visiter leur site web http://www.moissonmontreal.org.

Nos jeunes à Moisson Montréal

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Dans le cadre de notre semaine d’entraide, nous avons aidé à la conception d’un jardin établi par un organisme appelé action communautaire. Le réseau des jardins collectifs d’action communiterre, connu sous le nom du "réseau des jardinages de la victoire," permet aux participants et participantes d’apprendre à partager et à cultiver. Le jardinage est un superbe moyen d’accéder à des aliments frais et sains, ainsi que de profiter des avantages de la nature en pleine ville. C’est aussi une belle activité permettant de rencontrer et de connaître ses voisins en créant une communauté autour de la production d’aliments locaux.

Sur le terrain de l’école Focus/Outreach, à côté du Centre Loyola, se trouve un tel jardin. Cet été les jeunes du camp de jour ont visité ce jardin à quatre reprises. Lors de notre arrivée au jardin pour le premier atelier, nous avons été accueillis par Lauren. Elle nous a familiarisés avec des aliments qui se trouvent dans le jardin. Certains aliments nous étaient familiers, mais d’autres ne l’étaient pas. Après la familiarisation avec le jardin, nous sommes passés à l’étape de la semence. Nous avons reçu différentes graines dont nous devions semer avec une seule condition, de ne pas creuser trop loin dans le sol. Notre moniteur a ensuite divisé le groupe pour éviter le désordre. Nous avons semé des concombres, du chou frisé, des fines herbes, du thé de camomille, de citronnelle, des tomates et plusieurs autres légumes. Les plantes sont les seuls organismes qui peuvent convertir l'énergie de la lumière du soleil en nourriture. Les plantes produisent toute la nourriture que les animaux, y compris les personnes, mangent. Les animaux qui nous donnent la viande, telle que les poules et les vaches, mangent de l'herbe, de l'avoine, du maïs et quelques autres plantes. Le jardinage est important pour nous, parce que cela nous a appris à semer les aliments et aussi à découvrir la nature dans notre société. J’ai trouvé le jardinage bien, parce que nous avons mangé une salade et nous avons aussi chassé les scarabées japonais. Ce qui a rendu l’expérience inoubliable pour les jeunes du camp Loyola était la dégustation des différents légumes et fruits frais du jardin.

Le mercredi 5 août en avant-midi, les jeunes correspondants du camp Loyola sont allés au service de police de la ville de Montréal (SPVM). Nous avons marché sur l’avenue Somerled pour rencontrer les policiers Ann-Nathalie Côté qui est une agente sociocommunautaire et Christian Joli. Nous sommes allés là-bas pour faire une entrevue en espérant savoir quel est le réel travail d’un policier. Les policiers ont commencé l’entrevue en nous expliquant le parcours pour devenir policier, il faut aller au CÉGEP, et après à une école spécialisée à Nicolet où les comédiens font des scénarios avec les étudiants pour pratiquer l’intervention policière. Les policiers Joli et Coté sont passionnés par leur profession. Christian voulait devenir policier depuis qu’il était tout petit et il aime beaucoup son travail. Pour Ann-Nathalie Côté, c’est aussi une passion pour elle d’être policière. Néanmoins, son travail n’est pas facile, elle est responsable de travailler avec la communauté et il y a beaucoup de défis, comme les personnes qui ont des problèmes de santé mentale et des personnes qui ont besoin d’aide.

Par Linda

Par Yann

Continué à la p 5 « Entrevue avec le SPVM »

Nos jeunes en train de faire du jardinage

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Le mardi 4 août, dans le cadre de la semaine de l’entraide, les jeunes correspondants du Centre Loyola sont allés faire une entrevue avec Karl Thomas dans son bureau qui se trouve à côté de la Plaza Côté-des-Neige. Pour le rejoindre, nous avons pris l’autobus 51 jusqu’à la station Snowdon et le métro jusqu’à la station Côté-des-Neige, après nous avons marché jusqu’à son bureau. Karl a 26 ans et il travaille depuis 7 ans dans l’organisme Prévention CDN-NDG. Il travaille avec plusieurs intervenants, entre autres avec l’Éco-Quartier NDG. Karl a choisi ce travail, parce que quand il était jeune, lui aussi il a reçu de l’aide d’un intervenant. Son intervenant a toujours cru en lui alors, lui aussi croit au potentiel de chaque jeune. Karl soutient que la plupart des problèmes que les jeunes ont sont causés par le manque d’estime de soi et par les relations amoureuses. Karl ne considère pas les jeunes qu’il a comme étant dangereux, mais qu’ils ont de la colère. Pour intervenir avec eux, Karl laisse les jeunes se calmer et après, il essaye de comprendre leur colère et les aide à décompresser. Il s’est déjà fait insulter au cours de ses interventions, mais il est toujours resté calme et professionnel. Karl ne trouve pas dur le métier d’intervenant, mais plutôt utile. Karl pratique aussi des sports. Quand il était plus jeune, il jouait au football, mais il était fatigué de se faire frapper, alors il a changé pour le basket. Présentement, il est entraineur de basket à l’école secondaire St-Luc où il travaille aussi comme intervenant social depuis 3 ans. Son rôle est d'aider les jeunes ayant des problèmes de comportements ou encore qui se sentent isolés. La plupart des jeunes qui le rencontrent, lui sont référés par les enseignants, mais il peut intervenir aussi directement s'il observe une situation conflictuelle. Karl aime beaucoup travailler avec les jeunes, il aime les aider et surtout les mener sur le bon chemin. J’ai beaucoup aimé l’entrevue avec Karl, car il est une personne très gentille, sympathique et aimable. Selon moi, Karl est une vraie source d’inspiration et un bon exemple pour tout le monde. Grâce à lui, la vie de plusieurs jeunes devient meilleure.

Entrevue avec le SPVM ( suite) Le policier Joli nous a raconté une intervention qu’il va se souvenir toute sa vie. Un soir qu’il patrouillait, Christian Joli a arrêté un homme dans une voiture. Celui-ci n’avait pas son permis de conduire, mais lorsque Christian a regardé l’information sur son ordinateur, l’homme n’avait aucun antécédent. L’homme lui a dit que son permis était à la maison et qu’il pourrait le suivre jusqu’à chez lui. Une fois arrivé, cinq hommes attendant Christian et ont voulu l’attaquer. Heureusement, les policiers n’ont pas pris de temps pour venir

l’aider et ils ont arrêté les cinq hommes. Lorsque le policier Joli a fini son histoire, nous sommes allés voir une voiture de police, c’était très cool. Nous avons aussi essayé les outils que les policiers utilisent : les menottes mises sur les poignets et un bâton en métal qu’ils utilisent pour leur sécurité. En conclusion, c’était intéressant de rencontrer des policiers et d’appendre comment la police intervient au Canada et la différence avec la police de nos pays d’origine. J’ai beaucoup aimé l’expérience. C’était très intéressant de voir les deux policiers. J’ai beaucoup aimé l’entrevue avec les policiers et cela m’a permis d’en apprendre plus sur ce métier.

Logo SPVM

Photo avec Karl

Par Jihye

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Par Britney

Le dernier thème du camp des jeunes correspondants est l’entraide. Nous sommes allés, mardi matin le 4 août, au métro Papineau, à la rencontre de deux personnes ayant vécu, une situation d’itinérance. Les jeunes correspondants ont voulu en apprendre plus sur ces deux personnes et nous leur avons posé plusieurs questions. De plus, nous avons appris plusieurs informations sur le journal itinéraire. Une fois arrivés au métro Papineau, nous nous sommes dirigés vers les locaux de l’Itinéraire. Jean Pierre Ménard et Richard Toussaint nous attendaient. Ils nous ont raconté leur histoire. Il y a quelques années, Jean-Pierre Ménard avait un très bon travail. Il gagnait environ 120 000 dollars par année. Il travaillait tellement qu’il a fait une dépression suite à un épuisement professionnel. Son employeur l’a congédié et il s’est retrouvé dans la rue. Il était trop orgueilleux pour demander de l’aide. C’est son fils qui l’a retrouvé dans un parc. Il a décidé de prendre soin de lui. Depuis 10 mois, Jean-Pierre travaille pour le journal itinéraire. Il est chroniqueur et coordonnateur des camelots à travers île de Montréal. Par la suite, nous avons parlé avec Richard Toussaint. Son parcours est totalement différent de celui de Jean-Pierre. Richard est itinérant depuis 21 ans. Il avait plusieurs problèmes de consommation. Il a consommé plusieurs drogues et alcools. Suite à ces problèmes, il n’avait plus d’amis et il a vécu dans la rue. Il a souffert d’isolement social et il était laissé à lui — même. Richard s’est repris en main. 20 ans, Richard n’a rien consommé. Il a trouvé une deuxième famille au sein du journal itinéraire. Maintenant, il va beaucoup mieux. La mission d’itinéraire est d’aider les personnes à sortir de la rue, à régler leurs problèmes et à développer leur autonomie et leur créativité à travers le magazine l’itinéraire. De plus, l’itinéraire aide les personnes à retrouver leur place dans la société. Les valeurs de l’itinéraire sont le respect, l’intégrité, la créativité, le dynamisme et l’autonomie. J’ai aimé cette entrevue. J’ai pu découvrir comment les gens peuvent vivre dans la rue. Les deux histoires m’ont beaucoup touché et cela m’a donné envie d’aider mon prochain. Je suis heureuse que l’itinéraire aide les personnes dans la rue.

Photo au journal L`itinéraire

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Par Ali

Toujours dans le cadre de notre semaine sur l’entraide, un groupe de jeunes du centre Loyola ont rencontré madame Émilie Tremblay, responsable du comité d’aide aux devoirs de NDG. Cela fait 12 ans qu’elle fait de l’aide aux devoirs avec les jeunes. Il y a environ 275 enfants qui reçoivent de l’aide aux devoirs à NDG. Chaque année, les enfants doivent payer environ 80$ pour bénéficier de ce service offert par plusieurs centres communautaires comme le Centre Loyola, le QBBE, le YMCA, le centre Walkley, Saint-Rayond et Westhaven. Elle est coordonnatrice depuis 3 ans. Madame Tremblay aime beaucoup aider les jeunes et elle le fait avec passion. Les moniteurs qui travaillent avec les jeunes sont pour la plupart des étudiants au Cegep ou à l’université. Les principales matières qui sont ciblées sont le français et les mathématiques, de la première année du primaire à la dernière année du secondaire. Il y a certains jeunes avec des difficultés d`apprentissage comme la dyslexie et la dysorthographie. Lorsque les jeunes ne peuvent pas se déplacer pour venir à l’aide aux devoirs, ils doivent chercher sur internet, sur des sites comme Allô-prof, ccdmd, bon patron et le point de flé. Sinon, ils peuvent aller au centre communautaire comme Loyola. Fondé en 1996, Allo Prof est un organisme qui offre gratuitement de l’aide aux devoirs à tous les élèves du primaire et du secondaire au Québec. Allô-prof a 8 services (un service téléphonique, un service de messagerie texte et 6 services internet) impliquant une équipe d'enseignants et une communauté virtuelle d’élèves et de parents. On peut appeler les professeurs du lundi au jeudi de 17 h à 20 h. Quand les élèves ont des difficultés dans leurs travaux scolaires, ils peuvent demander de l’aide via le téléphone en composant le 1-888-776-4455. On peut aussi envoyer un message texte Allô-prof pour poser nos questions. L’entrevue avec Émilie était très intéressante et amusante. Nous avons appris plusieurs informations sur l'aide aux devoirs et sur les ressources qui sont offertes dans l’arrondissement Côte-Des-Neiges et Notre-Dame-Des-Grâce.

L’accueil Bonneau L’accueil Bonneau L’accueil Bonneau L’accueil Bonneau Par Dima

L’accueil Bonneau est un centre ouvert depuis 1877 pour aider les personnes qui sont en situation d’itinérance ou d’extrême pauvreté économique, psychologique et sociale. Ce centre est ouvert grâce à un propriétaire de bateaux qui s’appelle « Joseph Vincent ». Il remarquait que certains quartiers, connus maintenant comme le Vieux — Montréal, comptaient beaucoup de personnes errantes. Il rêvait d’un refuge pour ces personnes. Alors, à l'aide de monsieur René Rousseau de la paroisse Notre-Dame, il a transformer une ancienne caserne militaire en refuge pour les hommes. Le centre Accueil Bonneau se nomme ainsi pour se rappeler la sœur Rose de Lima Bonneau, car elle a servi plus de 60 000 repas à des pauvres en 1931.

« En respectant l’humanité et en aidant les personnes qui sont sans-abris, l’Accueil Bonneau reçoit des milliers de ces personnes pour que toute la communauté dans le besoin ait une chance de s’en sortir. » Le mercredi 12 août, les jeunes de 15 et 16 ans iront faire du bénévolat à ce centre d’hébergement. Nous avons hâte de voir le centre et de pouvoir aider les personnes qui la fréquentent.

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Nous remercions sincèrement nos partenaires pour leur appui:

Par Manalia

Le 10 août 2015, les jeunes correspondants sont allés recueillir des denrées non périssables pour donner au dépôt alimentaire de Notre-Dame-De-Grâce. Ces denrées seront distribuées aux familles en difficultés dans le quartier NDG. Nous sommes passés de maison en maison pendant plusieurs heures. Le dépôt alimentaire de NDG est un organisme qui veut donner de la nourriture aux familles du quartier qui vivent en pauvreté. Cet organisme a plusieurs objectifs, dont celui d’améliorer la sécurité des gens qui ont plusieurs problèmes dans leur vie et d’informer les gens concernant la pauvreté des familles. Il veut aussi essayer de faciliter la chance aux familles d’avoir une saine alimentation, de réduire l’isolement social et d’encourager l’intégration de ces familles dans la société. Dans les années 1986, il n’y avait aucun endroit centralisé dans le quartier Notre-Dame-De-Grâce (NDG) pour aider les gens pauvres. Des citoyens, les responsables des églises et des membres du conseil ont trouvé une solution en commençant un projet, le Dépôt alimentaire NDG qui était sous la responsabilité du conseil communautaire de NDG. Son premier local était situé au sous-sol de l’ancien presbytère de l’église St Augustin (aujourd’hui River’s Edge). Durant notre journée de récolte de denrées, nous avons ramassé beaucoup d’aliments comme des céréales, des boites de conserve de légumineuses, des cannettes, des pâtes alimentaires, etc. Nous avons aussi reçu une petite somme d’argent de la part de certaines familles du quartier. Nous avons ciblé environ 15 rues situées près du centre et les équipes devaient faire la récolte dans différentes maisons pour ensuite rapporter le tout au centre. Malgré la chaleur et la fatigue de tous les jeunes, nous avons ramassé énormément de nourritures. Les gens du quartier ont été très généreux et gentils. Ce sujet a beaucoup d’importance pour moi. Car il m’a permis de prendre conscience de l’importance de la nourriture et de comprendre la réalité des gens qui ont beaucoup de difficultés dans leur vie et qui ne peuvent pas se permettre d’avoir une bonne alimentation. Je suis contente d’avoir fait cette récolte de denrées, car je crois avoir fait une petite différence dans la vie des familles en difficulté.

Les membres de notre équipe Les éditeurs: Rime, Joshua, Kim, Gabriel, Ali, Diana, Serenity, Zong Yao, Andia Les photographes:Shefique, Peng, Blessi, Diana, Beniel, Shanel, Shannen, Sergio, Ashabi, Aicha, Dima, Bardia, Marius Les graphistes: Iulia, Diana, Myles, Joshua, Yunah, Linda, Shakur Les écrivains: Linda, Marius, Ali, Manalia, Salma, Yann, Dima, Britney, Jihye, Andia, Nickayla

Aële, Karl Thomas, Émilie Tremblay, le journal L’Itinéraire, Moisson Montréal, l’Accueil Bonneau, Lauren et Francis

La journée annuelle de la collecte des denrées