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PORTRAITS INSPIRATION FEMMES dans la conquête DIGITALE QU'EST-CE QUE CES NOUVELLES STARS DU NUMÉRIQUE ONT DE PLUS? TRENTENAIRES, ELLES ONT TRANSFORMÉ LEUR PASSION EN BUSINESS MODÈLE. UNE VRAIE ASSURANCE POUR S'IMPOSER DANS L'UNIVERS MASCULIN DE LA TECH. RENCONTRE AVEC DES STARTUPPEUSES À L'INTELLIGENCE PAS SI ARTIFICIELLE. PARDALILAKERCHDUCHE / PHOTOS STÉPHANE GRANGIER Tous droits de reproduction réservés Madame Figaro Busin PAYS : France PAGE(S) : 35-43 SURFACE : 750 % JOURNALISTE : Dalila Kerchduche 11 octobre 2018 - N°411

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PORTRAITSINSPIRATION

FEMMESdans la conquête

DIGITALEQU'EST-CE QUE CES NOUVELLES STARS DU NUMÉRIQUE

ONT DE PLUS? TRENTENAIRES, ELLES ONTTRANSFORMÉ LEUR PASSION EN BUSINESS MODÈLE.

UNE VRAIE ASSURANCE POUR S'IMPOSER DANS L'UNIVERSMASCULIN DE LA TECH. RENCONTRE AVEC

DES STARTUPPEUSES À L'INTELLIGENCE PAS SI ARTIFICIELLE.

PARDALILAKERCHDUCHE/ PHOTOSSTÉPHANEGRANGIER

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MARJOLAINEGRONDINALEXANDRAVANHOUTTE

Leur dénominateurcommun :

elles ont su mixerleur passion intimeavec les algorithmes

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MORGANEBARTHOD

Prospectivisteset i il tuitives, elles ontsouvent une longueur

d'avance surleurs concurrents

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lies l'affirment toutes : elles n'ont paseu d ' a u t r e c h oi xque de s'é c ou t er .Écouter ce désir quiv i b r a i t de f a ç o nviscérale en ellesdepuis l ' en f an c e.Dingues de food, dedéco, de mode, de

I voyage, d'écologieou de neurosciences, les dixstars montantes du digital queMadame Figaro a s él ec t i on né esont un dénominateur commun :elles ont su mixer leur passionintime avec les algorithmes.Elles y ont t ro u vé l'élan pourentreprendre, réussir et pulvé-riser le p l a f o n d de v er r e quifreine les f emmes dans latech.« La passion est un moteurpuis-sant pour oser, car la peur du ris -que est mi seà distance »,estimeViviane de Beaufort, professeurà l'Essec et fondatrice d u clubGénération Startuppeuses. Cesjeunes entrepreneures y puisentl'énergie d'abattre les barrièresm en t a l es que p eu v e n t créerl'éducation et les stéréotypes degenre. Sûres d'elles, elles maî-trisent leur sujet pour convain-cre les investisseurs potentiels.Prospectivistes et intuitives,elles ont souvent une longueurd'avance sur leurs concurrents.Si la p a ss i o n p r é s en t e d e satouts, gare aux revers cepen -dant : « Elle rend aussi impa

J UL I A B I J A OUI29 ANS,COFONDATRICEDEFRICHTI

#IMAG!NER« Frichti, c'est une appli qui livre

chez vous des plats simples, frais,et à petits prix. Néedans une famillejuive tunisienne et polonaise,j'ai grandi entre les bricks à l'œuf

de ma grand-mère et le couscous

du vendredi. La nourriture estun vecteur d'amour. AprèsHEC,j'aitravaillé dans la finance et la beauté.Un soir, en 2015, après une journéede travail, j'ai trouvé mon frigo vide.Moi qui vis pour manger, j'ai eu alorsl'idée de créer Frichti. Aujourd'hui,on a levé 43 millions d'euros, et onlivre plusieurs milliers de repas parjour à Paris et en petite couronne. Etdepuis septembre, nousavons mis enplace un service de livraison express(18 minutes en moyenne)de produitsfrais. Lapassion donne de bonnes

intuitions et booste la créativité. »

L 'EFFET + DU DIGITAL« L'optimisation des parcoursde livraison, grâce à nos algorithmes.Leservice est plus rapideet moins cher. »frichti.co

CLEMENCE FRANC28 ANS,FONDATRICEDE NOVAGRAY

« Avecmon associé,nousavonsmis aupoint destests sanguins qui prédisent

les effets secondaires lourdset irréversibles liés aux radiothérapies.Enfant, fascinée, je voyais mes parents,

médecins,sauver desvies. Maisils m'ont dissuadéedefaire médecine.Devenueingénieur,et diplômée d'HEC,je suis revenueà mondésir premier:à défaut de soigner les autres,

j'ai entrepris dans le domaine médical.En2014, j'ai rencontréDavid Azria,chercheurà l'Institut du CancerdeMontpellier.Ensemble,nousavonscrééNovaGray,en 2015, pour révolutionnerletraitement descancers du sein, de laprostateet des poumons.Cela concerneentre 5 % et 10 % des malades.Enoutre, nouspréparonsunelevéedefonds de 3 millions d'euros cette année.Pourentreprendre, la passionest unecondition sine qua non. Elleme permetd'ignorer les sceptiqueset d'avancer.»

L'EFFET + DU DIGITAL« Nostests sontune innovationderupture,fondés sur une partie

biologiqueet sur une partiealgorithmique.Ils peuventsoulagerles souffrancesdemillions de personnes:

c'estma préoccupationpremière.»nova-gray.com

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LUCILE BATTAIL29 ANS, FONDATRICEDE LABOTÉ

#REDQNNER DU SENS« Dansl'univers très uniformiséde l'industrie cosmétique,j'ai conçu un laboratoire de beauté.Il propose descrèmes simplifiées,certifiées véganes, sansconservateurs ni allergènes, fraîcheset personnalisées. Dès l'âge de 6 ans,je créais des potions avec des pétalesde rose ou du gazon. Pendantma dernière année d'étudesen pharmacie, j'ai eu des clientesà la peau très sensible, sans avoirde solution pour elles. Après un ande recherche, en 2017, j'ai crééLaboté, avec une boutique rueMadame et un corner aux GaleriesLafayette, à Paris. Nous avons10 salariés, plus de 1 000 clientes,et j'ai levé 1,5 million d'euros.La passion est une chance. »

L'EFFET + DU DIGITAL« Le lien que j'ai créé avec mesclientes, dont un tiers achètent Labotéen ligne. J'ai conçu un outil fiablede diagnostic en ligne, qui dressevotre profil cutané et personnalisevos produits. »labote.paris

ALEXANDRAVAN HOUTTE28 ANS,FONDATRICEDE TAGWALK

#AGIR« J'ai crééle Googledela mode dontj'avais besoin pour repérerplus viteles looks desdéfilés, les maisonset les créateurs.Cet univers, je rêved'y travailler depuis mes 12 ans.Aprèsun master au LondonCollegeof Fashion,j'ai travaillé comme stylistefree-lance. Mais les recherches étaientfastidieuses. Il yavait trop de défilés,trop de saisons... J'ai lancé en 2016un moteurde rechercherépertoriépar mots-clés. Aujourd'hui, j'ai11 salariés et 20 000 comptes créés.Desinvestisseurs m'ont dit qu'il fallaitavoir de largesépaules pour lancersa start-up. Quand ils ont vu queje maîtrisais mon sujet, ils m'ont suivie.Jeme senssolide.»

L'EFFET + DU DIGITAL« La rapidité. Onpeut changer d'idéetrès vite. J'ai développéde l'intelligence

artificielle pour prétaguer les photoset pour la reconnaissance faciale,afin de référencer les mannequins.»tag-walk.com

MARJOLAINE GRONDIN28 ANS,FONDATRICEDEJAM

« Jam est un chatbot, un robotconversationnel gratuit surMessenger, où partager des bonsplans entre étudiants (expos, sorties,voyages, idées...) . Fille de profs,j'ai grandi dansun bain culturel.Étudiante à Berkeley, j'ai vouluacheter un van pour faire un road tripentre amis. Il n'y avait pas de réseausocial interne à l'université. Alors,en 2013, à Sciences Po Paris, j'ai crééJam.Onest 7 salariés, on a levé1,3 million d'euros et on touche400 000 utilisateurs. Être jeune,femme et startuppeuse, c'est dur.Un investisseur m'a dit un jour :« Ma petite demoiselle, vous alleznous présenter votre petit projet ? »C'était humiliant. Mais aider lesjeunes, cela donne un ancrage fort. »

L'EFFET + DU DIGITAL

« La personnalisation des infos,grâce à l'intelligence artificielle. »hellojamfr

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tient, ajoute Viviane de Beau-

fort. Certaines startuppeusesque je c o ach e voudraient queleur boîte soit r e n t a b l e à sixmois, quand, en m o y e n n e , ilfaut tenir trois ans. Et elles onttendance à prendre tout à cœur,

difficile p o u r gérer les u p andd o w n de la vie d ' u n e e n t r e -prise. » Pour cette spécialiste,le p h é n o mène est génération -n e l : « Ces s t a r t u p p e u s e smillennials, qui vivent beaucoup dans l ' i n st a nt , donnent

Elles veulentgarder intactla flammede leur jeunesseV)

plus de place à l eu r passion.

Elles quittent souvent les gran-des entreprises dans lesquelleselles ne se projettent plus, carelles ne veulent plus faire dec o m p r o m i s avec le système.Elles veulent garder intacte la

f l a m m e de l eu r j e u n e s s e ,réconcilier t r a va i l et plaisir,ambition et épanouissementpersonnel. » Voilà les secretsde leurs succès. •

JOSEPHINE GOUBE29 ANS, FONDATRICEDE TECHFUGEES

« Jeveux redonner aux réfugiés

du pouvoir sur leur vie via le digital.C'est la mission de Techfugees. J'aigrandi dans un village près de Calais.La réalité des migrants était sousmes yeux. Après Sciences Po Pariset un master à la London School

of Economies, j'ai lancé Techfugeesen 2015, à Londres. Le site fédèreune communauté de 18000 membresdans 25 pays. Jeveux créer une arméed'ingénieurs pour donner des outils

concrets aux réfugiés afin qu'ilsretrouvent ce qu'ils ont perdu :un emploi, leur famille, l'éducation,l'accès à la santé, et surtout dela confiance. Je ne sais pas travaillerautrement que par passion. Je suistrès centrée, car mon engagement

s'enracine dans la convictiond'une profonde injustice sociale. »

L'EFFET + DU DIGITAL« C'est un catalyseur d'inclusionet un outil de liberté qui abolitles frontières. La grande majoritédes personnes déplacées est équipéede mobiles. C'est un canal vital

qui leur permet de rester en contactavec leurs proches ou d'appelerles secours. »

techfugees.com

NATALIYA KOSMYNA27 ANS, FONDATRICEDE BRAINI

«EXPLORER« Passionnée par les interfacesentre lecerveau et l'ordinateur, j'ai crééun drone qui sepilote par la pensée.

Enfant, après l'école, je passaisdu temps avec ma mère, neurologueen Ukraine. À 7 ans, j'ai eu mon premierordinateur. A18 ans, j'ai décrochéune bourse d'études pourétudierà l'université de Grenoble.Pour ma

thèse, j'ai créé Braini, un drone contrôlépar les ondesélectriques du cerveau.J'ai présenté le prototype lorsde la Semaine du cerveau en 2015.Desmédias et des investisseurs

m'ont contactée. Boursière du prixL'Oréal-UnescoPour les Femmeset laScience, j'ai créé ma start-up en 2016.Aujourd'hui, je travaille sur un prototypede fauteuil roulant piloté par la pensée.

Mon but n'est pas de gagner del'argent, mais de changer le monde. »

« L'accélération technologique.L'intelligence artificielle nous dépassedéjà. A l'avenir, elle fusionnera avec

l'intelligence humaine. Les interfacescerveau-ordinateur sont le débutd'une nouvelleère. D'ici à dix ans,elles représenteront un marchéde 20 milliards de dollars. »kosmina.eu fr

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CHARLOTTE CADE30 ANS, FONDATRICEDESELENCYBY BROCANTELAB

# I NSP! RER« AvecSelency,j'ai digitaliséla brocante. J'aime dénicher les belles

pièces, m'inspirer des nouvellestendances, trouver les meilleurstalents pour ma boîte. J'ai grandià Bordeaux dans l'amour des beauxobjets, avec une mère décoratriceéclectique. Tousles ans, je redécoraisma chambre avec elle. Aprèsdes études de commerce, j'ai travaillédans ungrand groupe. Jeme sentaisnoyéedans la masse,je n'aimais pasla hiérarchie ni les prises de décisionsinterminables. Ledésir d'entreprendrem'est venu: je voulais vivre à fondma passion.J'ai créé Selency en 2014.

C'est un catalogue de 80 000 produits,géré par 30 salariés, avec plusd'un million de visites mensuelleset une levée de fonds de 3,5 millionsd'euros. »

L' EFFET + DU DI GI TAL« Nousne fermons jamais boutique !Il n'y a aucune limite de tempsni d'espace. Nousallons injecterde l'intelligence artificielle

dans Selency pour personnaliserl'expérience shopping.C'est grisant et énergisant. »brocanlelab.com

/CAMILLE RUMANI28 ANS,CEOD'EATWITH

«PARTAGER

« EatWith,Airbnb de la table, permetde partagerdesrepas chez l'habitant ,envoyage.J'ai grandi dansune famille

globe-trotteuse et dingue de food.En2013, je travaillais à Pékindansun cabinet d'avocats. Au NouvelAnchinois, une collèguem'a invitée chezelle. J'apprenaisle mandarin depuisdesannées, mais c'était ma premièreimmersiondans la culture chinoise!En2014, diplôméede Supde Co Reims,j'ai crééVizEat,qui estdevenu EatWith.Onpeut dîner chezdes Romains,préparerune paella à Barceloneou faireun tour de marchéà Hanoï.Nousavons500 000 utilisateurs, 30 collaborateurs,25 000 hôtesdans 130 payset levé

6 millions d'euros. Parfois,on me prendpour l'assistante de mon associé.Mais je crois à la mission d'EatWith:recréerdu lien social autour de la table.Du coup,je prendstout à cœur:

déceptionsou victoires, les émotionssont amplifiées. La passion fragilise etboosteà la fois. Réussirdevientvital. »

L' EFFET + DU DI GI TAL« Connecterdespersonnes partout

dans le monde.»fr.eatwith.com

M0RGANE BARTH0D26 ANS,FONDATRICE

DE METEO*SWIFT

« AvecMeteo*Swift, j'ai misl'intelligence artificielle au servicedes énergies renouvelables.Fille d'ingénieurs, j'ai grandi enHaute-Savoie, proche de la natureet dessciences de la vie. Celaa nourrimon désir de travailler dansles énergies renouvelables. AprèsPolytechnique, j'ai créé Meteo*Swiften 2015. J'aide une quinzainede parcs éoliens en France,en Allemagne et en Grèce, à prévoirla vitesse du vent et leurs productionsélectriques, ce qui les rend pluscompétitifs. Ainsi, ils peuventaugmenter leurs revenus jusqu'à 5 %.Être une femme dans la tech,ça détonne.J'ai parfois peur d'êtremoins prise au sérieux qu'un homme.

Mais booster la transitionénergétique grâce à l'IA fait senspour moi et je dépasse toutesmes appréhensions. »

L'EFFET + DU DI GI TAL

« Sonimpact positif sur la planète.En développant Meteo*Swiftà l'international, je voudrais accélérerl'essor des énergies vertesdans les pays émergents. »

meteoswift.fr

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