fécamp mag' - 102

32
L'EMPLOI DES JEUNES www.ville-fecamp.fr novembre - décembre 2012 101 À la Une

Upload: ville-de-fecamp

Post on 29-Mar-2016

272 views

Category:

Documents


2 download

DESCRIPTION

Publication municipale de la Ville de Fécamp

TRANSCRIPT

Page 1: Fécamp Mag' - 102

L'EMPLOI DES JEUNES

www.ville-fecamp.fr

novembre - décembre 2012n°101

À la Une

Page 2: Fécamp Mag' - 102

Le 12 octobre dernier plus de 200 personnes participaient à Octobre Rose et venaient ainsi soutenir la lutte pour la promotion du dépistage du cancer du sein. Une soirée organisée par la municipalité mais possible notamment grâce au soutien de très nombreux acteurs : Magiciens de la Nuit, Lyre Maritime, Chorale de Tourville-Les-Ifs, AFDAM, Boudeuse, Marité. Autour du Docteur Philippe Mocquard, adjoint au Maire et du Docteur Benhammouda de l'association EMMA, le Comité Féminin 76 et la Ligue contre le Cancer ont rappelé l'importance du dépistage.

2

Octobre rose 2012,les soutiens au rendez-vous

évènements

Page 3: Fécamp Mag' - 102

Chacun le sait, l’emploi des jeunes est une préoccupation nationale, locale et bien évidem-ment familiale. Malgré les dispo-sitifs mis en place et les efforts de pôle emploi et de la PAIO, de nombreux garçons et filles âgés de 16 à 25 ans ne trouvent pas de solution à leur quête d’in-tégration professionnelle. En dépit de leurs qualifications et de leurs expériences, beaucoup d’entre eux n’arrivent pas à décrocher un emploi stable et doivent se contenter de petites solutions précaires.

La Ville de Fécamp a toujours su prendre ses responsabi-lités et agir dans tous les domaines permettant aux jeunes demandeurs d’emploi de pouvoir compter sur notre collec-tivité pour les aider dans leurs parcours. Les exemples ne manquent pas : bourses au permis de conduire, chantiers Jeunes, contrats d’apprentissage, contrats aidés, stages, formations… Dans les années 90, la ville a été en pointe pour le plan emploi Jeunes avec le succès de ce dispositif salué par tous les bénéficiaires et aujourd’hui titulaires d’un emploi (les exemples ne manquent pas dans la collectivité).

Avec le même enthousiasme, la Municipalité va s’engager dans le nouveau dispositif voulu par le gouvernement : les emplois d’Avenir. Celui-ci complétera utilement tous les outils déjà en place pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes.

L’ÉDITO DU MAIRE

MAGAZINE MUNICIPAL D’INFORMATION BP 178 - 76404 FÉCAMP CEDEX TÉL : 02.35.10.60.00 - EMAIL : [email protected]

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : PHILIPPE MOCQUARD

RÉDACTEUR EN CHEF : ÉRIC TINDILIÈRE

RÉDACTION : BENJAMIN LOESEL

PHOTOS PP. 4, 5, 6, 7, 8, 9, 11, 15 ET RÉDACTION : VIRGINIE BONTEMPS

PHOTOS PP. 1, 2, 4, 13-15, 20, 25, 31, RÉDACTION ET MISE EN PAGE : JULIE LIVER-CARLESI

IMPRESSION : CORLET ROTO - DISTRIBUTION : ADREXO - 16.500 EXEMPLAIRES RÉGIE PUBLICITAIRE : DB COM - TÉL : 02.35.41.54.43

RETROUVEZ L’ACTUALITÉ DE VOTRE VILLE DANS LE PROCHAIN

DISPONIBLE À PARTIR DU 26/11/2012

*TPE : très petites entreprises

RETROUVEZ L’ACTUALITÉ DE VOTRE VILLE EN VIDÉO SUR www.ville-fecamp.fr

3

édito

4-5

6-7

9

10-11

13-17

19

23

24-25

26-27

sommaire

évènements

26

27

28-29

30-31

à la UneLes Pêcheries, livraison juin 2013

musiqueMusique Maestro !

reportageExercice au sein des écoles

jeunesseQuatre Fécampois en partance pour Dakar

dossier spécialLes contrats aidés

commercesLa FéeKdo fait des heureux

sportIls ont vécu leurs Olympiades !

vie associativePour une consommation solidaire et responsable

cultureThéâtre, demandez le programme !

rendez-vousÀ travers chants...

portraitUne femme solidaire

sortiesNovembre / décembre 2012

infos pratiquesRavalement de façades // identité visuelle

Page 4: Fécamp Mag' - 102

4

Musée des Pêcheries : le bâtiment livré en juin 2013

À la Une

Il se trouve en effet qu’une entreprise, que l’on peut qualifier de défaillante, a considérablement retardé le chantier. La Ville et l'EPFN (Établissement Public Fon-cier de Normandie, co-maîtrise d'ouvrage) se sont donc retrouvés dans l’obligation de relancer un appel d’offres entraînant un arrêt du chantier au niveau du belvédère. Cependant, les travaux se sont poursuivis à l’intérieur du musée. Certes un nouveau retard sera enregistré dans la livraison du bâtiment mais de très nombreux projets connaissent eux aussi ce genre de déboires : on peut ci-ter les 18 mois de retard pour le Musée des Confluences de Lyon ou encore plus d’un an pour la rénovation du Musée Picasso à Paris.

Une ouverture à l’automne

Le bâtiment sera livré en juin 2013. L’heure sera alors venue de penser au déménagement de l’ensemble des collections et c’est à l’issue de celui-ci que la meilleure date possible pour une ouverture au public sera décidée. Ce qui importe aujourd’hui c’est de voir le chantier du musée évoluer normalement et de ce point de vue, la Ville a obtenu toutes les garanties pour être totalement rassurée. Toutes les entreprises entrent en action. Le belvédère sera couvert et vitré avant Noël et le reste du chantier va ensuite se poursuivre jusqu’en juin.

Chacun a pu le constater, le chantier du musée des Pêcheries a été très peu actif au cours de l’été dernier… mais aujourd’hui, le chantier est reparti et d’ici la fin de l’année les soucis rencontrés ces derniers temps ne seront plus que de mauvais souvenirs.

Page 5: Fécamp Mag' - 102

5

À la Une À la Une

" Les vendredis du Musée "

D’ici là et pour que chacun constate par lui-même l’avancée des tra-vaux, l’opération " les vendredis du Musée " vient d’être lancée. Chaque semaine, une association fécampoise est invitée à venir visiter le futur musée guidée par un ou plusieurs élus. Chacun peut ainsi suivre l’évo-lution du chantier.Ce musée est un véritable pari architectural et il est presque normal de devoir faire face à quelques contretemps. À n’en pas douter, son succès sera à la hauteur de notre attente… et la légitime impatience de chacun d’entre nous sera bientôt récompensée.

Page 6: Fécamp Mag' - 102

6

Les locaux de la rue Eugène Marchand n’étaient plus adaptés à l’accueil du pu-blic. Les nouveaux élèves ont donc inté-gré les 800 m2 d’espace disponible sur un même plateau et entièrement dédié à la musique. Il aura fallu un an de travaux, 120 000 euros d’investissement et 30 jeunes en chantier d’insertion pour réali-ser un espace sécurisé, coloré et surtout insonorisé. L’ensemble des travaux - de la conception réalisation à la maîtrise d’œuvre - a entièrement été réalisé par les services techniques de la Ville. Rap-pelons aussi que la collectivité a été as-sistée d’un bureau de contrôle afin d’être

en conformité avec la Commission de sécurité. " La Ville se réjouit de ces nouveaux locaux mis à la disposition des élèves et des ensei-gnants et qui sont

mieux adaptés à la pratique musicale. " sou-ligne Pierre Viricel, conseiller municipal délégué à la Culture.

musique

En septembre dernier, l’École

Municipale de Musique a fait sa

rentrée au troisième étage de l’espace

Henri Dunant. C’est donc dans un

environnement neuf, coloré et insonorisé

que les élèves et leurs professeurs

ont été accueillis. Nous sommes allés

à leur rencontre pour recueillir leurs

impressions.

MusiqueMaestro !

Page 7: Fécamp Mag' - 102

7

musique musique

DES CHIFFRES

800m2 17 professeurs300 élèves17 salles de cours1 auditorium de 72m2

198 heures de cours hebdomadaires

DES DATES :

27/11 : heure musicale à l’EMM14/12 : concert de Noël à l’église Saint-Etienne19/12 : midi musée musique

Un choix multiple de cours :

Violon, violoncelle, contrebasse, flûte, hautbois, clarinette, saxophone, trompette, trombone, euphonium*, piano, orgue, guitare, accordéon, synthétiseur, percussion, batterie, département musiques actuelles (rock, jazz, blues), département vocal, orchestres, éveil musical pour les tout petits (4 et 5 ans)…**

LES PROFESSEURS NOUS PARLENT

Géraldine Avril, professeur de violon depuis 1997

" C’est plus agréable, plus propre et les salles sont situées sur le même plateau. Pour les enfants c’est plus simple, on ne passe pas d’un étage à un autre. Nous avons quelques difficultés de mise en place comme l’ascen-seur qui ne fonctionne pas encore. C’est donc difficile pour les mamans avec leur

poussette. Sinon chaque professeur a au moins une classe. C’est moins triste, en effet, les couleurs sont plus vives et le hall au 3e étage est plus accueillant. Les enfants sont contents. "

Emmanuelle Lemaitre, pro-fesseur de flûte traversière depuis 1998

" J’ai démarré à l’ancienne école de musique en tant qu’élève. Désormais, les salles sont insonorisées. Niveau per-cussions et musiques actuelles ça pouvait être gênant rue Eu-gène Marchand. "

LES ENFANTS SE CONFIENT (de g. à dr.)

Christophe 11 ans, étudie la batterie depuis un an : " Je trouve que c’est plus joli qu’avant, les couleurs sont plus vives, sauf en bas c’est sombre. Avant quand on marchait ça faisait des drôles de bruit. "Louis 9 ans, étudie la basse depuis 2 ans : " C’est mieux, c’est plus grand. " Alexis 9 ans, débute cette année la guitare classique : " Les salles sont bien, tout me plaît. "

Le mot d’Isabelle Panel, Directrice de l’Ecole Municipale de Musique

Tout se se passe vraiment bien. Les gens sont contents, les locaux sont plus lumineux. Nous sommes tous au même étage et ça facilite le contact entre les enseignants. Les gens sont satisfaits.

** Plus de renseignements : Ecole Municipale de Musique Espace Henri Dunant - 76400 FECAMP - Tél. : 02 35 28 14 79Permanence secrétariat : - Les lundi, jeudi et vendredi après-midi- Le mercredi matin et après-midi

* euphonium : instrument de la famille des cuivres

Page 8: Fécamp Mag' - 102

8

Page 9: Fécamp Mag' - 102

9

reportage

" Des vents de près de 100km/h sont attendus, accompagnés d'importantes précipitations. À 10h, de puissantes rafales de vent balaient les communes du département. Localement, ces rafales atteignent 120km/h. On voit depuis les fenêtres de l'établissement des tuiles de toit qui s'envolent. Si ce n'est déjà fait, le chef d'établissement décide de déclencher son PPMS ", tel est le scénario imaginé par les services de la préfecture.

Un exercice grandeur nature

Vous l’avez compris, tout cela est factice : il s’agit essentiellement de tester la capacité de réaction de chacun des acteurs devant intervenir en cas de catastrophe. Jeudi 11 octobre, 9h45, l’alerte est déclenchée. Cette an-née, c’est donc l’hypothèse d’une tempête qui a été retenue. L’an passé, le scénario envisageait l’accident d’un poids lourd transportant des matières toxiques. Quoiqu’il en soit, il s’agit bel et bien de mettre les enfants et les jeunes fréquentant l’ensemble des établissements scolaires de la Ville en sécurité. Le confinement des élèves est donc aussitôt ordonné aux chefs d’établissements. Les enfants sont alors regroupés dans quelques classes seulement, les volets sont fermés, l’électricité est coupée et les ensei-gnants doivent se mettre à l’écoute de France Bleu Haute-Normandie qui diffuse des messages d’information concernant l’évènement en cours. Tout part des services techniques de la Ville où pas moins de quatre agents sont mobilisés pour appeler les écoles de Fécamp.

Occuper les enfants

À Jean Macé primaire, par exemple, les élèves ont été regroupés dans trois classes. L’école est entièrement plongée dans le noir. Dans une des classes, on retrouve des élèves de CM1 et CM2. Ils prennent tout cela avec le sourire, il faut dire qu’ils savent très bien qu’il ne s’agit que d’un exercice et

qu’ils ne courent aucun danger. Mais il faut tout de même les oc-cuper et ainsi plongés dans l’obs-curité le choix n’est pas simple. " On va les faire chanter " nous confie une enseignante. L’ambiance est détendue, mais l’exercice est tout de même conduit avec beaucoup de sérieux.

Un bilan positif

Mais l’opération va bientôt prendre fin… une heure après son déclenche-ment, l’alerte est levée. Il est alors temps de faire un premier bilan, plutôt positif. L’an passé l’ensemble des 22 établissements scolaires que compte la ville avaient été informés de l’alerte en 20 minutes. Cette année, grâce à une meilleure organisation au niveau des services techniques, il n’a fallu que sept minutes pour diffuser l’information.Un débriefing complet sera fait dans les prochains jours pour être encore plus efficace en 2013, en espérant que d’ici là personne n’aura à déclencher de PPMS… pour de vrai !

FRANÇOISE LEMAÎTRE, ADJOINTE AU MAIRE, CHARGÉE DE L’ÉDUCATION.

Fécamp Mag : Quel est l’intérêt d’un tel exercice ?Françoise Lemaître : Cet exercice il faut le rappeler a été déclenché sur les départements de Seine-Maritime et de l’Eure par la préfecture et le rectorat. Il s’agit donc de mettre tous les enfants en sécurité, dans toutes les écoles

et d’habituer, les enseignants, les directeurs à répondre rapidement en cas de besoin.FM : Il s’agit ensuite de faire un bilan et d’améliorer les choses ?FL : C’est un exercice qui est fait tous les ans et on voit déjà cette année que nous avons amélioré les choses en ce qui concerne l’information aux écoles. Nous avions organisé les choses différemment par rapport à l’an passé et visi-blement cette nouvelle organisation a été plus efficace.

On appelle cela le PPMS. Entendez, Plan Particulier de

Mise en Sécurité. Il s’agit d’un exercice se déroulant

régulièrement et permettant de tester la réactivité des

services de la Ville et des établissements scolaires en

cas de catastrophe.

© sh

ocky

- Fo

tolia

.com

nirMieux vaut prévenirque guérir

Page 10: Fécamp Mag' - 102

10

Quatre Fécampois en partance pour Dakar

jeunesse

Quatre jeunes fécampois vont embarquer à bord du fameux trois-mâts goélette, la " Boudeuse " pour vivre la première étape de " La nouvelle Odyssée ". Objectif de ce périple de huit mois ? Emmener au bout de la Terre 128 jeunes, représentants de 32 communes de France. Etape après étape, ces " ambassadeurs " se relaieront et navigueront au départ de Fécamp et à destination de Dakar, puis de l’Amazone, en passant par le Cap Horn, l’île de Pâques, les Galápagos ou encore les Bermudes. Cécilia, Laura, Mathilde et Thomas sont les quatre Fécampois qui par-ticipent à cette aventure. Ils relieront Fécamp à Dakar en un mois. Un voyage qui leur donnera l’occasion d’apprendre les manœuvres, mais aussi les notions d’équipage ou du travail en commun. Des escales permettront aux jeunes navigateurs de venir à la rencontre de diffé-rents peuples et de leur culture.

Une aventure pour tous !

Mais n’allez pas croire que leur mission se limite à la découverte du Sénégal, terme de leur traversée ! Comme l’explique Emmanuel Patry, adjoint au Maire " La Nouvelle Odyssée est une occasion unique pour des jeunes de se confronter à la rudesse de la navigation en haute mer. Ils vont vivre une aventure inoubliable et formatrice. Et c'est leur expérience qu’ils feront

partager à d’autres jeunes tout au long de leur périple et au-delà auprès de structures aussi diverses que des crèches, des écoles, des collèges et lycées, ou encore des centres de loisirs. C'est pour cela qu'ils se sont engagés dans le cadre du servique civique de six mois . "

Ils s’appellent Cécilia, Laura, Mathilde et

Thomas. Ils sont quatre jeunes qui partiront

prochainement de Fécamp à bord d’un

voilier : la " Boudeuse ".

Leur destination ? Dakar. Leur mission ?

Découvrir de nouveaux horizons le long

des côtes africaines, et vous faire vivre leur

périple…

© La

Bou

deus

e

Page 11: Fécamp Mag' - 102

11

jeunessejeunesse

TÉMOIGNAGES :

Patrice Franceschi, Capitaine de la Boudeuse : " Ces jeunes vivront une expé-rience humaine d’une rare intensité qui mêle le goût de l’aventure au sens des responsabilités, la découverte du monde à l’esprit civique, la volonté de l’entreprise individuelle à la solidarité de l’effort col-lectif. Les jeunes Fécampois qui participe-ront à la première étape entre Fécamp et Dakar feront escale aux Canaries et pas-seront 3 à 5 jours au Sénégal. Ils pourront

à ces deux occasions mieux comprendre ce que sont les problématiques environnementales".

Mathilde, 19 ans : " J’ai très envie de partir à l’aventure, de découvrir plein de choses qui me tiennent à cœur. Mon rêve c’est de faire le tour du monde en voilier, là bien sûr, ce sera plus court, mais j’ai hâte. Mon grand-père m’a toujours parlé du monde des marins, j’ai très envie de voir à quoi cela ressemble vraiment. La destination

de Dakar m’intéresse aussi beaucoup puisque je connais un peu ce pays et puis je suis très heureuse de pouvoir faire partager mon expérience à mon retour ".

Laura, 22 ans : " J’avais besoin de prendre une année sabbatique et du coup le fait de voyager autrement, sans train, sans voiture etc. m’a séduite. Je suis allée au Mali et retourner en Afrique va me permettre de comparer. Vivre à bord d’un bateau pen-dant un mois c’est forcément une expé-rience extraordinaire et puis, comme cha-cun d’entre nous, je suis très heureuse de

pouvoir partager nos expériences avec les Fécampois après notre voyage ".

Thomas, 24 ans : " Ce qui m’intéresse, c’est le partage, l’aventure unique que nous allons vivre, la possibilité de navi-guer, d’aller loin en mer. J’ai déjà fait un peu de voile lorsque j’étais au collège dans la baie de Fécamp, mais là, c’est dif-férent, ça n’a rien à voir. Peu importe la destination, l’essentiel c’est de partir, de monter sur un trois-mâts. Depuis début

octobre nous avons commencé à travailler sur le bateau, nous avons aidé au rangement, au nettoyage, à des travaux de peinture ".

Cécilia, 19 ans : " Je n’ai jamais eu l’oc-casion de voyager en bateau, je ne suis jamais partie à l’étranger. Ce qui m’inté-resse c’est de voyager à bord d’un navire, de naviguer et puis apprendre, être active à bord, faire partie de l’équipage. Et puis il y a l’après, lorsque nous allons faire par-tager et faire ressentir à d’autres jeunes ou moins jeunes, à des enfants dans les écoles ce que l’on a vécu ".

SUIVEZ LEUR AVENTURE !

Pour suivre leur périple, rendez-vous sur le site www.ville-fecamp.fr. Leur " carnet de bord " y sera mis en ligne régulièrement. Par ailleurs, un compte Facebook a aussi été créé pour l’occa-sion. Devenez amis avec Boudeuse Fécamp pour suivre leur aventure !

© La

Bou

deus

e

Page 12: Fécamp Mag' - 102
Page 13: Fécamp Mag' - 102

" Rien ne peut remplacer un emploi

stable, bien rémunéré, mais dans un

contexte difficile comme celui que

nous connaissons depuis plusieurs

années, il convient de tendre la main,

d’offrir des solutions d’urgence afin

de donner une première chance à

celles et ceux qui sont victimes du chô-

mage. Dans ce contexte, les jeunes

sont souvent en première ligne et

les emplois d’avenir que propose le

nouveau gouvernement, s’ils ne sont

pas la solution à tous les problèmes,

doivent permettre de sortir une partie

de la jeunesse du mauvais pas dans

lequel elle se trouve. Contrats aidés,

chantiers d’insertion, la Ville a toujours

su prendre ses responsabilités et elle

entend poursuivre dans cette voie "

Patrick Jeanne, Maire de Fécamp

L’emploi des jeunes : la prioritéL’emploi des jeunes :

13

dossier spécial

Page 14: Fécamp Mag' - 102

Emploi : les jeunes attendent des solutions

Si le chômage touche toutes les classes d’âges, à Fécamp comme partout en France, les jeunes sont les principales victimes de la dégradation du marché de l’emploi. La Ville de Fécamp entend s’inscrire pleinement dans le nouveau dispositif du gouvernement en faveur de l’emploi des jeunes peu ou pas qualifiés : les emplois d’avenir.

14

dossier spécial

À Fécamp, près d’un demandeur d’emploi sur quatre a moins de 25 ans, un chiffre comparable au niveau national. Mais, le taux d’ac-tivité des 15-24 ans (c'est-à-dire la proportion de cette population qui a un emploi ou qui en cherche un) est beaucoup plus élevé sur Fécamp qu'au niveau national, 53,5% contre 43,6%. Cela s'ex-plique par le fait que les jeunes Fécampois font moins d’études et se retrouvent donc plus tôt sur le marché de l’emploi.

Les emplois d’avenir, c’est quoi ?

Pour répondre à l’attente de la jeunesse, tout particulièrement dans des zones dites défavorisées, le Parlement vient d'adopter le prin-cipe des emplois d’avenir. Ce nouveau dispositif va se traduire au niveau national par le recrutement de 100 000 jeunes en 2013 et 150 000 en 2014. Il s’adresse aux 16-25 ans, pas ou peu qualifiés. Le contrat qui sera proposé à ces jeunes aura une durée de un à trois ans. Les emplois d’avenir seront proposés en priorité par les collectivités territoriales ou encore les associations. Mais le dispo-sitif s'est élargi aux secteurs susceptibles d'offrir des perspectives de croissance et de recrutement : filières vertes, secteurs social et médico-social, métiers d'aides aux personnes.

Une première expérience professionnelle

Le projet vise à donner la chance au jeune de réussir sa première expérience professionnelle en lui donnant une qualification.

Estelle Grelier, Députée de Seine-Maritime, qui a voté en faveur du dispositif à l’Assem-blée Nationale ne dit pas autre chose : " l’ob-jectif est de permettre une première expérience professionnelle réussie pour que le jeune puisse se stabiliser dans son emploi d'avenir ou acqué-rir les compétences lui permettant d'évoluer vers un autre emploi ".

La Ville de Fécamp va donc s’inscrire dans ce dispositif dès le début de l’année 2013. Elle espère pouvoir recruter 20 à 30 jeunes.Mais l’idée est aussi de les inscrire durablement dans l’emploi à travers des formations et dans certains cas sous la tutelle d’un agent devant partir prochainement à la retraite. Ces emplois d'avenir sont financés par l'État à 75%, la rémunération de départ est égale au SMIC.

LES EMPLOIS D’AVENIR « PROFESSEUR » :

Cette disposition s’inscrit dans le processus de refondation de l’école lancée par le gouvernement. En 2013, 6 000 emplois d’avenir sur les 100 000 prévus seront mobilisés dans l’Éduca-tion nationale pour restaurer un encadrement scolaire affaibli par la suppression de 93 000 postes décidée par la précédente majorité. Ce dispositif sera ouvert en priorité aux jeunes issus des zones urbaines sensibles ou ayant effectué leurs études dans des établissements implantés dans ces zones ou relevant de l’enseignement prioritaire. Il vise à accompagner des jeunes qui, souhaitant poursuivre des études et se destiner aux métiers de l’enseignement, ne peuvent le faire faute de moyens.

© D

.R. /

Fran

ce In

ter

Page 15: Fécamp Mag' - 102

Emploi : les jeunes attendent des solutions

15

dossier spécial dossier spécial

Les chantiers d’insertion : plus de 90 jeunes depuis 2006

Ils ont un projet professionnel dans le bâtiment, ils recherchent une pre-mière expérience, ils veulent enfin inscrire une première ligne à leur CV, peut-être n’ont-ils aucun diplôme… Leurs profils sont très divers, mais ils ont tous un point en commun : ils souhaitent trouver du travail. C’est dans cet esprit que la Ville de Fécamp a mis en place les chantiers d’insertion. Le neuvième vient de se terminer, le dixième est déjà lancé.

De multiples chantiers

Chaque chantier d’insertion compte dix jeunes encadrés par des agents de la Ville. Il dure six mois à raison de deux par an et chaque chantier se voit confier une mission. Le tout premier avait concerné les locaux de l’ancienne école de musique, les trois suivants avaient réhabilité la totalité du bâtiment des serres municipales, le cin-quième a œuvré au second étage de l’aile gauche de l’Hôtel de Ville, le sixième un étage en dessous, quant aux trois suivants, ils ont été mobili-sés à l’espace Henri Dunant, tout particulièrement pour la réalisation de la toute nouvelle école de musique.

Les espaces verts aussi

Une nouveauté depuis le neuvième chantier d’insertion qui vient juste de se terminer : dix jeunes sont toujours recrutés dans le bâtiment, mais quatre autres interviennent sur des chantiers pilotés par le service espaces verts. Ainsi récemment, ce sont ces quatre jeunes qui ont été mobilisés dans le cadre du débroussaillage réalisé au cœur des ruines du Palais Ducal pour son embellissement.

Quel bilan ?

Sur les 70 jeunes pour lesquels nous avons le recul nécessaire (six à douze mois), deux jeunes " seulement " ont décroché un CDI suite à leur passage dans les chantiers d’insertion mis en place par la Ville, ils sont une dizaine à avoir signé un contrat à durée déterminée (CDD) et autant à avoir obtenu un diplôme ou intégré un cycle de formation moins de six mois après la fin du chantier d’insertion auquel ils ont participé. Au-delà de douze mois, ils sont sept à avoir été recruté en CDD, quatre ont reçu des propositions dans le cadre de la clause d’insertion du projet de rénovation urbaine du quartier du Ramponneau et trois ont entamé une formation ou obtenu un diplôme. Dans tous les cas, l’ensemble de ces jeunes est suivi régulièrement par le service des ressources humaines de la Mairie de Fécamp.

94, c’est le nombre de jeunes recrutés depuis 2006 par la Mairie de Fécamp dans le cadre des chantiers d’insertion. Un véritable coup de pouce pour des

jeunes hommes ou des jeunes femmes sans diplôme ou à la recherche d’une

première expérience professionnelle.

Page 16: Fécamp Mag' - 102

D’un emploi jeune à un emploi pérenne

Avant les emplois d’avenir prochainement mis en place par le gouvernement, plus de cent emplois jeunes ont été recrutés par la Ville de Fécamp entre 1998 et 2002. Plus d’un tiers, 37 précisément ont été pérennisés. C’est le cas de Virginie Sampic aujourd’hui responsable du service du patrimoine à Fécamp. D’autres ont poursuivi une carrière en dehors de la Mairie, c’est le cas de Barbara Jouet qui reconnaît que rien n’aurait été pareil sans ce passage par la case emploi jeune à la Mairie de Fécamp.

16

dossier spécial

Barbara Jouet

C’est en décembre 2000 que Barbara Jouet (elle porte alors le nom de Guilloux, son nom de jeune fille) est recrutée à la Mairie de Fécamp en tant qu’emploi jeune. Elle intègre la toute nouvelle cellule de prévention des risques que pilote un autre emploi jeune, Xavier Du-pouy, devenu de-puis responsable du service Environ-nement, Espaces verts et Prévention des risques.

Une maîtrise de biologie en poche, Barbara connaît déjà la mairie de Fécamp. Elle a en effet réalisé un stage de deux mois au sein de la collectivité dans le cadre de ses études. " Je voulais travailler dans le domaine de l’environnement " nous explique-t-elle. L’emploi jeune qui lui est proposé entre parfaitement dans ce cadre, puisqu’elle avait comme mission principale de surveiller les bassins de rétention en cas de fortes pluies et éventuellement en cas de nécessité, prévenir les riverains des risques d’inondations. À cette époque, Fécamp et sa région étaient régulièrement victimes d’inondations importantes, décembre 1999 et mai 2000 sont encore dans toutes les mémoires.

De la Ville au syndicat des rivières

Dans le cadre de son travail en tant qu’emploi jeune, elle ap-prend qu’un poste se libère au sein du syndicat des rivières de la Valmont et de la Ganzeville.

Nous somme en janvier 2003 et après deux ans à la Ville, Barbara intègre donc le syndicat en tant que garde rivière, puis technicienne rivière, aujourd’hui son poste s’apparente plutôt à une chargée de mission. Elle est toujours la seule salariée de cette structure qui gère les deux rivières qui traversent Fécamp.

Un tremplin

Lorsqu’elle nous parle de ses deux ans passés à la Ville en tant qu’emploi jeune, Barbara ne parle ni de chance, ni d’opportunité…mais de tremplin et d’ajouter : " ça m’a permis d’avoir une expérience sur le terrain, de connaître des gens et sans cela je ne serais peut-être pas arrivée au syndicat des rivières ".

Page 17: Fécamp Mag' - 102

17

dossier spécial

Virginie Sampic

C’est en tant que vacataire en 1996 que Virginie Sampic ar-rive à la Mairie de Fécamp alors qu’elle souhaite passer l’examen de guide-conférencier. C’est aussi la première ren-contre avec Martine Pastor, responsable du service du pa-trimoine à l’époque, " de ces rencontres qui marquent une vie " affirme aujourd’hui Virginie Sampic. Forte d’un DEA (diplôme d’études approfondies) en histoire médiévale, Virginie est intéres-sée par l’idée d’implanter un jardin d’inspiration médiévale rue de la Fontaine avec le Collège Paul Bert, ce qui lui permet de se familiari-ser avec le patrimoine fécampois. Dans le même temps elle prépare le CAPES (certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré) et l’agrégation d’histoire, Virginie Sampic imagine alors être prof d’histoire-géo.

Le déclic

C’est alors que Martine Pastor obtient deux postes d’emplois jeunes dans son service du patri-moine. Virginie rêve depuis tou-jours de travailler dans le milieu du patrimoine et elle est recrutée sur le poste d’assistante du ser-vice éducatif… Une expérience

qui va durer trois ans de 1998 à 2001. C’est à cette date que Martine Pastor quitte ses fonctions. Virginie se présente alors au concours d’animateur du patrimoine au ministère de la culture dans l’espoir de prendre la suite de celle qui est en quelque sorte devenue " son mentor ". Elle termina première sur la liste d’aptitude et prendra donc tout naturellement la suite de Martine Pastor.

Une certaine frénésie

Lorsque l’on reparle de la période emplois jeunes avec Virginie Sampic, elle affirme aussitôt : " cela a vraiment apporté un dynamisme à la Ville étant donné que les services étaient plus étoffés ; les projets pouvaient se réaliser plus rapidement. Il y avait une certaine frénésie, un véritable coup de jeune " et d’ajouter " la Ville de Fécamp m’a ouvert la pre-mière porte, m’a offert ma première expérience, ce qui m’a permis ensuite de suivre la préparation au concours de la fonction publique territoriale et de devenir attachée en 2006 et ainsi être titularisée ". Depuis Virginie Sampic a réussi l’examen professionnel d’attachée principale.

dossier spécial

Page 18: Fécamp Mag' - 102
Page 19: Fécamp Mag' - 102

19

commerces

La féeKdo a été créée à l’initiative de l’ACF

(Artisanat et Commerces Fécampois). Elle se

présente sous la forme d’un chéquier de dix

chèques d’une valeur de 5 € chacun pouvant

être utilisés chez une centaine de commerçants

fécampois.

La féeKdo fait des heureux

C’est en mai dernier que l’opération a été lancée. Objectif, dynamiser le commerce de centre-ville et s’appuyer sur les entreprises locales pour faire vivre et prospérer la féeKdo. Le graphisme du chéquier et des outils d’informations a été confié à l’Atelier Graphik et l’impression a été assu-rée par l’imprimerie Banse. Dans le même esprit, les comités d’entre-prises mais aussi les collectivités ont été sollicités pour acheter des ché-quiers et les distribuer aux salariés sous forme de cadeau, d’où son nom.

500 chéquiers avant Noël

Une partie de la subvention accordée par la Ville de Fécamp à l’ACF a permis de financer la conception et l’impression des premiers chéquiers. Fin septembre, cent chéquiers étaient en circulation, l’ACF en espère 500 avant Noël. Il faut dire que ce chéquier représente une valeur de 50 €. Les dix chèques peuvent être utilisés chez diffé-rents commerçants ou en une seule fois dans une même enseigne.

Unis, on est plus fort

Il s’agit bel et bien d’une initiative visant à mettre en avant le commerce de proximité, ce dont se félicite Emmanuel Patry, adjoint au maire, char-gé du Commerce et du Tourisme " il est important de soutenir le commerce fécampois et l’ACF montre à travers la féeKdo tout son dynamisme et son envie d’aller de l’avant. C’est dans cet esprit que la Ville et la C.C.I. ont décidé il y a plusieurs mois de financer conjointement un poste d’animatrice-coordinatrice du commerce, une action déterminante dans la création de ce nouvel outil qui ne peut qu’aider à soutenir notre commerce local ".

Pour plus d’information sur la féeKdo les entreprises et les collectivités peuvent appeler Christine Bertre au 02 35 10 22 41. Les particuliers qui souhaitent offrir la FéeKdo à un proche peuvent se rendre directement sur le site internet www.commercesafecamp.fr

Déjà 7000 Fée’campoise

La Fée’campoise a été créée il y a deux ans. Une carte de fidélité qui permet de voir 3% du montant de ses achats reversés sur cette même carte. Le montant ainsi épargné peut être dépensé chez les commerçants partenaires en une ou plusieurs fois au cours d’une même année.

Illus

tratio

ns La

Fee'

cam

poise

/ la

feek

do ©

Ate

lier G

raph

ik

Page 20: Fécamp Mag' - 102

20

Ils ont vécu leurs Olympiades !

sports

Le 29 août dernier, 41 jeunes fé-campois âgés de 11 à 17 ans se tenaient dans les starting-blocks, motivés et impatients, avec leurs dix accompagnateurs, d’assister à une compétition sportive ex-traordinaire : les Jeux Paralym-piques de Londres !

Un travail de longue haleine…

Tout commence en 2010 par un appel à projet proposé par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Les centres sociaux de la Ville de Fécamp répondent à cette initiative en construisant une action autour des Jeux Paralympiques. Le projet fécampois, très ambi-tieux, est retenu. Il repose sur l’implication des jeunes et de leurs familles. Pendant deux ans, les candidats à ce voyage unique vont prouver leur motivation en participant à des animations sur le thème du handicap (journées des cinq sens, repas dans le noir…) ou à des sorties en lien avec le projet (découverte du handisport, ren-contre avec des athlètes en cours de préparation pour les JO…). Le film " Intouchables " sert également de point de départ pour un débat portant sur le handicap.

… pour une aventure en or !

Le 29 août 2012, c’est enfin le jour J. Après un voyage en car, puis en avion, l’aventure londonienne commence. Le moment tant attendu, pour lequel tous se sont préparés : l’entrée dans l’enceinte du stade Olym-pique. C’est ici que les jeunes vont assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques et découvrir des disciplines aussi diverses que le goalball*, le basket en fauteuil, l’athlétisme ou encore la natation.

Pour Aline Sirat, adjointe au Maire en charge des Sports, " cette sortie à Londres est loin d’être un simple voyage d’agrément, mais l’aboutissement d’un travail de réflexion mené par les jeunes aussi bien sur les valeurs de l’Olympisme que sur le thème du handicap ". Un sentiment partagé par Muriel Robine, conseillère déléguée, chargée du Handicap et des questions d’accessibilité : " Pendant trois jours, les jeunes Fécampois ont pu admirer les athlètes pour leurs performances sportives, et non pour leur handicap. C’est en multipliant ce type d’initiatives que l’on parviendra à faire évoluer notre regard sur les personnes handica-pées, favorisant ainsi leur intégration dans notre société ".

Du 29 août au 9 septembre dernier, Londres accueillait les Jeux

Paralympiques. L’occasion pour les centres sociaux de la Ville de

Fécamp et l’association " Fécamp Plus " de permettre à de jeunes

Fécampois de vivre leurs premières Olympiades !

© Objectif photo

Page 21: Fécamp Mag' - 102

21

sports sports

Sunny, Cassandra, Laura, Ophélie et Marina ont vécu l’aventure olympique. Témoignages…

" Ce qui m’a le plus marqué, c’est la cérémonie d’ouverture. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit ça ! J’étais placé dans les premiers rangs pour voir l’arrivée de tous les pays. Et quand ça été au tour de la France, on s’est tous levés ! Le lendemain, je suis allé voir le basket et le goalball*. Mais c’est la natation que j’ai le plus aimée. C’est impressionnant de voir des sportifs qui nagent aussi vite avec une seule jambe ! ". Sunny Caumont, 12 ans.

" J’ai été vraiment impressionnée par le basket ! Les joueurs étaient en fau-teuil, et même quand ils tombaient, ils se relevaient sans l'aide de personne. Je les respecte beaucoup. Il y a 2 ans, j’ai même pu essayer le ceci-foot**. On avait les yeux bandés et le ballon avait une petite bille qui faisait du bruit. Ce n’était vraiment pas facile et on était un peu perdus ! ". Cassandra Hanin, 13 ans.

" Le premier jour, on a d’abord déposé nos affaires à l’hôtel. Ensuite on est tout de suite partis à la cérémonie d’ouverture. C’était vraiment bien. Les deux jours suivants, je suis allée voir le basket et le goalball. Ce que j’ai préféré dans le séjour, c’est le goalball : les sportifs étaient aveugles, et ils jouaient trois contre trois ". Marina Maréchal, 14 ans.

" Depuis que j’ai vu les jeux, je vois les personnes handicapées autrement : je ne savais pas qu’elles pouvaient faire autant de choses. Même avec un han-dicap, ils ne sont pas très différentes de nous, finalement. J’ai aussi appris qu’il y avait une catégorie réservée au handicap mental. Et puis, j’ai aimé tous les sports, comme le volley-ball, le judo ou le tennis. Mon seul regret ? J’aurais bien aimé assister à la cérémonie de clôture ". Laura Levêque, 14 ans.

" Ma sœur et moi, on a eu des places VIP pour la cérémonie d’ouverture : on a pu voir tous les pays défiler avec les drapeaux, et juste derrière, il y avait la reine d’Angleterre ! Le spectacle aussi était super. Au début tout le monde dansait, et à la fin il y a eu un feu d’artifice. Mais ce que j’ai le plus aimé, c’est toutes les disciplines qu’on a vues, surtout le goalball* : il fallait qu’on se taise dans la salle, parce que les joueurs étaient aveugles et devaient repérer le son de la balle ". Ophélie Laurent, 13 ans.

* : sport de ballon pratiqué par les sportifs non-voyants.** : football adapté aux sportifs non-voyants.

SunnyLaura

Cassandra Ophélie

Marina

Page 22: Fécamp Mag' - 102

22

Tous pour une consommationsolidaire et durable

L’antenne locale Arti-sans du Monde de Fé-camp, créée en 1994, compte aujourd’hui 40 adhérents. Quinze bénévoles actifs se re-

laient à la boutique rue Vicomté où vous trouverez de l’alimentaire (café, thé, chocolat, riz...) et de l’artisanat (vaisselle, bijoux, jeux...) pour tous les goûts !

Trois pôles d'activités essentiels

Membre d'un réseau national, l’association a trois pôles d’activités:- la vente des produits de 142 organisations partenaires réparties sur tous les continents, qui permet à des milliers de producteurs de vivre dignement de leur travail ;- l'éducation au développement, notamment en direction des scolaires, une forme d'éducation populaire pour une sensibilisation des citoyens à la soli-darité entre les peuples ;- le plaidoyer, qui consiste à réaliser des campagnes d'interpellation des décideurs économiques et politiques en faveur des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux.

Des rendez-vous et des partenariats

Outre la Semaine de la Solidarité Internationale, Artisans du Monde parti-cipe chaque année à la Semaine du Développement Durable début avril, et à la Quinzaine du commerce équitable en mai. L’association développe des partenariats avec les producteurs locaux de l’AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) par le biais des Défis Ruraux, pour une économie sociale et solidaire, l'accès à la terre et la souveraineté alimentaire au Nord comme au Sud, ainsi que des projets de soutien au dévelop-pement au Sénégal et au Laos. " Il est aujourd’hui important d’être acteur d’un monde plus équitable, l'ave-nir de notre planète en dépend " nous confie Pascale Levacher, chargée de l’éducation.

La semaine de la Solidarité Internationale se déroulera

à Fécamp comme dans toute la France du 17 au 25

novembre prochain. Cette semaine est coordonnée

par la M.J.C qui pilote un collectif d’associations.

Parmi elles : Artisans du Monde qui milite pour une

consommation responsable.

vie associative

Page 23: Fécamp Mag' - 102

23

vie associative

LE COMMERCE ÉQUITABLE C’EST QUOI ?

Le commerce équitable est un système d'échange fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l'objectif est de parvenir à une plus grande équi-té dans le commerce mondial et qui s’inscrit dans le développement durable. ** PLUS DE RENSEIGNEMENTS : ARTISANS DU MONDE 5 rue Vicomté - 02 35 27 68 77 - [email protected] www.fecamp.artisansdumonde.org - sur Facebook : ArtisansDuMondeFecampRetrouvez les bénévoles autour d'un café équitable tous les 1ers samedis du mois sous la Halle au Beurre entre 8h et 12h.

LE PROGRAMME DE LA SEMAINE DE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE (SSI)

13 au 16 Novembre" Rallye solidaire " pour les élèves des écoles et collèges, à la rencontre des différents acteurs de la solidarité internationale à Fécamp.

17 Novembre - dans la cour de la Mairie de FécampFabrication d’une Solisphère *sur le thème " Droits à l’essentiel ", action symbolique pour lancer la SSI.

17 et 18 Novembre - Espace Henri DunantBourse aux livres et Café littéraire sur le thème de la solidarité.Vous pouvez contacter Artisans du Monde au 06 76 98 97 79 pour faire un don de livres, ou les déposer à la boutique.**

20 Novembre - EAJ - 18hSoirée débat sur le thème " Commerce équitable, agriculture paysanne et souveraineté alimentaire ".

22 Novembre - Cinéma Grand Large Projection du documentaire " Une population négligée ".Ce film d’entretiens sur l’analyse des pratiques et des discours sécu-ritaires, réalisé par le Collectif " Panic " ! sera suivi d’un débat avec la participation d’intervenants sur les questions de l'insécurité et de la poli-tique de la peur dans les médias.

23 Novembre - Moulin Bleu - 18h30Soirée conférence sur le thème des Roms en présence du sociologue Mohamed BELQUASMI, suivie d'un concert avec Sacha et les Swinga-djo (Jazz Manouche).

24 Novembre - MJCExposition sur les enfants Roms proposée par Amnesty International.

* Solisphère : ce projet consiste en la réalisation collective et simultanée dans plusieurs espaces publics en France d'une création visuelle valorisée par une communication au plan local, régional et national.

Page 24: Fécamp Mag' - 102

24

Le théâtre Le Passage a lancé sa nouvelle saison, une deuxième année en tant que scène conventionnée " Théâtre et Objets ". Des pièces, des spectacles de danse ou de marionnettes et d'objets sont attendus pour cette année pleine de surprises, de découvertes et de plaisir. Découvrez la sélection coups de cœur de Sophie Descamps, Directrice du théâtre.

Théâtre Le Passage :demandez le programme !

culture

INTIMEVendredi 16 novembre - 20h30Danse / À partir de 15 ans

Solitude, désir, amour, pouvoir, possession, sin-cérité, hypocrisie… Six danseurs sur scène, observent de loin, de l’extérieur, immobiles et étrangers, ou deviennent protagonistes d’une lutte. La pulsation extrême des rôles féminins et masculins, de la solitude et de la coexistence, de la douleur et de la joie, de l’individualisme et du matérialisme nous oblige à nous y reconnaître. La dimension picturale du travail de Pal Frenak, parfois associée à Francis Bacon pour ses corps aux expressions déchirées ou à David Lynch pour son mouvement photographique, est jetée sur le plateau comme l’aurait fait Jackson Pol-lock dans un processus aléatoire et néanmoins recherché.

HAND STORIES Mardi 11 décembre - 14h30 (séance scolaire) et 20h30 Marionnettes / À partir de 10 ans

Yeung Faï nous raconte son histoire, celle de sa famille et celle universelle et atemporelle de la marionnette à gaine chinoise. Dans la tradition, la base reste la même, mais chaque génération apporte sa couleur, en lien avec sa personna-lité et son époque. Nous verrons donc danser sous ses doigts une séductrice courtisane, un tigre féroce mais aussi son apprentissage dès la prime enfance, la relégation du père pendant la révolution culturelle, les brimades, l’exil. Un savant mélange de virtuosité, d’émotion et de délicatesse.

LES LANGUES PATERNELLES Mardi 12 février - 20h30Théâtre / À partir de 14 ans

En visite au Futuroscope avec ses trois enfants, David apprend la mort de son père. Une libé-ration : un père insupportable, excentrique et drôle, absent mais envahissant, bourré d’amour et de défauts… Qu’est-ce qu’être un père ? Quelle transmission donne-t-il ou doit-il donner ? Le texte est prenant et jouissif. Trois comédiens sur scène, l’un est narrateur, le second incarne David et le troisième prend en charge les autres personnages. Puis les voix se mélangent, une polyphonie nous emporte dans leur histoire.

SAVEZ-VOUS QUE JE PEUX SOURIRE ET TUER EN MÊME TEMPS ?Mardi 9 avril - 20h30Théâtre Marionnettes Création / À partir de 15 ans

Sylvie Baillon, la metteuse en scène, a rassem-blé deux textes de François Chaffin pour en faire un seul spectacle sur le thème du monstre. Deux personnages au double visage, capables de séduire leur entourage, tout en provoquant l’ef-froi par intermittence. Deux personnalités atta-chantes parce que fragiles, provocantes parce que dangereuses. L’une est une jeune mendiante interrogée par la police car il a été retrouvé dans ses bagages, six sexes masculins au fond de six sacs en plastique. L’autre se nomme Richard le Trois, personnage de théâtre, conscient de son pouvoir, de ce qui est en jeu comme bataille dans le spectacle entre la salle et le plateau.

INTIME

HAND STORIES

LES LANGUES PATERNELLES

SAVEZ-VOUS QUE JE PEUX SOURIRE

ET TUER EN MÊME TEMPS ?

© K

asia

Chim

ura-

Cegie

thow

ska

© M

ario

Del C

urto

© A

lice J

ones

© C

hes P

anse

s Ver

tes

Page 25: Fécamp Mag' - 102

25

culture culture

AMÉ GAÏAMardi 21, mercredi 22 et jeudi 23 mai - 20h30Théâtre d’argile / À partir de 12 ans

Gaïa attend un enfant. Cet évè-nement va lui donner l’envie de découvrir le mystère de ses ori-gines. Car la rumeur lui apprend

qu’elle n’est pas la fille d’Amé. Un chant s’élève entre Amé et Gaïa, entre celle qui sait et celle qui veut entendre, entre celle qui se tait et celle qui devine. L’histoire se construit à vue, avec de l’argile sculptée et modelée par les deux comédiennes. Sous les outils de la potière, la matière se fait chair et prend forme humaine. Vous êtes invités à entrer dans l’antre de cet atelier de fabrique et ainsi rencontrer cette écriture forte, originale et poétique, tout cela sous une yourte.

Sophie Descamps, Directrice

" Des artistes nous accompagnent tout au long de la saison et sont là pour nous interroger sur le monde, pour nous faire rêver, pour nous bousculer. "

Pierre Viricel, Conseiller municipal délégué à la Culture.

" Après une saison 2011-2012 de grande qualité nous sommes impa-tients de découvrir ce nouveau cru, où la danse et le théâtre, tout particu-lièrement le théâtre d’objets vont nous interroger et nous faire voyager. "

Théâtre Le Passage 54 rue Jules Ferry 76400 Fécamp - 02 35 29 22 [email protected] / www.theatrelepassage.fr

© M

athie

u Des

ailly

/ Jar

din G

raph

ique

Page 26: Fécamp Mag' - 102

26

rendez-vous

À travers chants... Apprendre quelques pas de danse, participer à des rondes musicales ou à des chants traditionnels… Voilà à quoi vous invite l’association La Loure, du 2 au 4 novembre prochains. Une occasion unique de découvrir les traditions musicales du Pays de Caux.

* : Office du Patrimoine Culturel Immatériel ** : Disponibles à l’écoute sur le site www.laloure.org

Un week-end festif

Les 2, 3 et 4 novembre, l’association La Loure, en collaboration avec l’OPCI* organise un week-end festif intitulé " Pays de Caux - Pays de chanteurs ". Objectif de la manifestation ? Faire revivre des chansons, des musiques, des danses anciennes du Pays de Caux, le tout dans une ambiance convi-viale et chaleureuse. Bonne humeur garantie ! Car pour cette 2e édition, les festivités ne manqueront pas ! Concert, bal, festnoz, stage de danse, café chantant et autres apéros chantés sont au programme. Et il y en aura pour tous les goûts ! (voir encadré)

… et une conférence

Pour en savoir davantage sur les traditions orales, une conférence sur le thème " le chant dans la tradition maritime fécampoise " est également pré-vue. " Il existe à Fécamp un patrimoine insoupçonné de chansons traditionnelles de travail et de manœuvres de bateaux. De précieux répertoires n'existant par-fois plus que dans la mémoire des anciens, la Ville de Fécamp se devait de sou-tenir l’association La Loure dans sa démarche visant à préserver ce patrimoine immatériel ", explique Pierre Viricel, conseiller municipal délégué, chargé de la Culture. Pour Yvon Davy, directeur de la Loure, " Le Pays de Caux est le seul territoire en Normandie à avoir conservé les rondes chantées, forme la plus ancienne de danse connue. Ce sont ainsi plus de 1 000 versions de chansons traditionnelles, à danser et à écouter, qui y ont été recueillies ces dernières décennies. La rencontre " Pays de Caux - Pays de chanteurs ", a pour vocation de permettre au public de s’emparer vérita-blement de ce patrimoine et de le faire vivre . "

LES TEMPS FORTS DE LA MANIFESTATION

Vendredi 2 novembre

20h30 : concert en présence de chanteurs traditionnels locaux qui ont transmis leur répertoire ! À Saint-Pierre-en-Port. Entrée : 5 €/ 4 €.

Samedi 3 novembre

14h : Découvrez les rondes chantées de Bretagne, de Vendée et de Normandie. Stage ouvert à tous les niveaux de danseurs. À la salle de l’Union. Entrée : 6 €/ 5€ 20h30 : Bal - Fest Noz, autour des musiques traditionnelles de Normandie, Bre-tagne, Vendée… À la salle de l’Union. Entrée : 6 €/ 5€€

Dimanche 4 novembre

11h : Emparez-vous des deux morceaux et des deux chansons traditionnelles recueillies à Fécamp**, et invitez-vous à la déambulation ! 15h30 : ronde chantée finale sur les quais. Au Grand-Quai - Gratuit.

D’autres animations vous attendent : programme complet et renseignements sur www.laloure.org ou au 02 31 68 73 49

Page 27: Fécamp Mag' - 102

27

Claudine Bultez-Lecomte, une femme solidaire !

Fécamp Mag : Femmes solidaires vient d’ouvrir une antenne à Fécamp. Pouvez-vous nous présenter votre association ?

Claudine Bultez-Lecomte : Femmes Solidaires - anciennement l’Union des femmes françaises - est née en 1945. Aujourd’hui, l’association est composée d’un réseau de 190 comités, répartis sur toute la France. Son objectif est d’aider les femmes en difficulté, qu’elles soient victimes de violences conjugales, de sexisme au travail, de harcèlement sexuel, de difficultés sociales, ou de tout autre problème féminin. C’est une tâche difficile dans le contexte actuel marqué, ces dernières années, par des reculs (fermeture de centres d’avortement, menaces sur la contraception libre et gratuite…) et surtout par une recrudescence des violences faites aux femmes…

FM : Vous dressez un constat inquiétant de la condition féminine. Quel sou-tien Femmes solidaires peut apporter aux femmes en difficulté ?

C.B.L : Nous avons un rôle d’écoute, d'information et d’orientation. Beaucoup de femmes viennent nous voir car elles ne connaissent pas leurs droits, ne savent pas comment se défendre. Mais nous pouvons aussi les aider à régler d’autres problèmes. Par exemple, nous avons récemment accompagné une femme qui s’est retrouvée à la rue, sans ressources. Avec elle, nous sommes parvenues à lui trouver une solu-tion d’hébergement et l’avons guidée vers le C.C.A.S. Notre objectif est maintenant de la soutenir pour qu’elle se reconstruise et reprenne confiance en elle.

FM : Un mot sur l’antenne de Fécamp ?

C.B.L : L’antenne fécampoise s’est ouverte cet été. Elle est située place du Général Leclerc, à côté du CCAS. Nous y assurons des rendez-vous gratuits et confidentiels tous les vendredis de 15h à 17h.

Mais nous ne sommes pas encore très connues ! Je profite donc de cette interview pour lancer aux associations fécampoises un appel à nous rejoindre pour créer un évènement autour du 8 mars, journée internationale des femmes !

Femmes solidaires recherche ses bénévoles !

Vous êtes disponible, résidez dans la région fécampoise et souhai-tez aider les femmes en difficulté ? Alors n’hésitez plus ! Rejoignez " Femmes solidaires " ! Renseignements au 06.77.76.24.83 et sur [email protected]. Permanence tous les vendredis 15h à 17h, Place du Général Leclerc (à côté du C.C.A.S)

portrait

À 65 ans, Claudine n’est pas une retraitée

ordinaire. Son crédo ? Défendre la cause

féminine ! Depuis cinq ans, cette sexagénaire

hyper-dynamique préside le comité havrais

de l’association Femmes solidaires. Cette

association féministe d’aide aux femmes

en difficulté vient d’ouvrir une permanence

à Fécamp et recherche ses bénévoles.

Entretien…

Page 28: Fécamp Mag' - 102

28

sorties

13e Fête du HarengLes 24 et 25 no-vembreQuai Berigny

La Fête du Hareng fait partie des rendez-vous incontournables de l’année ! Organisé par l’A.C.F. (Association des Commerçants Fécam-pois) en collaboration avec la Ville de Fécamp

et avec la participation des associations fécampoises, cet événement est l’occasion pour tous de goûter ce poisson sous toutes ses formes : hareng grillé, mariné ou encore fumé. Des démonstrations, spécialités lo-cales, stands commerciaux et animations musicales donneront au Grand-Quai un air de fête. Rendez-vous sur les quais.

Marché de Noël européenDu 7 au 9 décembre à la salle de l'UnionVendredi : 16h – 20hSamedi : 14h – 20h Dimanche : 11h – 18h

Le comité de jumelage Fécamp-Rheinfelden organise le traditionnel marché de Noël européen. Cette année encore chocolats belges, jouets en bois, crackers, charcuterie de la forêt noire, boissons traditionnelles et autres tartes de Linz, mais aussi des spécialités hon-groises seront au rendez-vous ! Venez nombreux ! Renseignements : 02 35 28 00 80.

" Rebelle ", dans le cadre du P’tit ciné. À partir de 7 ansSamedi 3 novembre à 14h30 et di-manche 4 novembre à 10h30Au cinéma Grand Large – place Bellet.

La Communauté de communes de Fécamp, en partenariat avec la Ville de Fécamp et la société Nord Ouest Exploitation Ciné-mas, renouvelle cette année l’opération

" P’tit Ciné ". Il s’agit d’un projet d’éveil culturel en famille destiné aux jeunes enfants et à leurs parents. Deux fois par mois, le cinéma projette un film " jeune public " à un tarif modéré de 2,30 €." Rebelle " nous emmène au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Écosse où récits de batailles épiques et légendes mytiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor a un problème... Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse !

cinémafestivités

" InTime ", par la Compagnie Pal Frenak. À partir de 15 ansVendredi 16 novembre à 20h30Le Passage - 54 rue Jules Ferry

Solitude, désir, amour, pouvoir, possession, sincérité, hypocrisie… Six dan-seurs sur scène observent de loin, de l’extérieur, immobiles et étrangers, ou deviennent protagonistes d’une lutte. Renseignements et réservations : 02 35 29 22 81

danse contemporaine

© K

asia

Chim

ura-

Cegie

thow

ska

Page 29: Fécamp Mag' - 102

Mercredi 31 octobre - après-midiLa Piscine se déguise et change de couleur (co-loration du bassin ludique) à l'occasion d'Hal-loween. Un concours de peinture sera organisé. Entrée au tarif habituel.

Samedi 3 à 14h30 et dimanche 4 no-vembre à 10h30Projection de " Rebelle ", dans le cadre du P’tit ciné, à partir de 3 ans au cinéma Grand Large - place Bellet.

Samedi 3 novembre15h : " Ondes de guerre ", fiction sonore dans l’hô-pital militaire allemand.Rendez-vous au parking du parc éolien.

Dimanche 4 novembre16h : " Le renouveau de l’Art nouveau ". Venez vous initier à l’Art nouveau sous toutes ses formes et mieux comprendre ce mouvement artistique éclectique.Rendez-vous à l’Office Intercommunal de Tou-risme. Quai Sadi Carnot.

Lundi 19 novembre19h : conférence de l'Université Populaire sur le thème " Le regard dans la photographie ", par Isabelle Lebon, photographe. À l’EAJ, 254 Av. J. Lorrain.

Samedi 24 et dimanche 25 novembre10h-18h : Exposition de peinture et de photos sur le thème " Art de Noël ", par l’association " Art’Images ". À la Société des Régates - Chaus-sée E. Levasseur et Fils.

Samedi 1er à 14h30 et dimanche 2 dé-cembre à 10h30Projection de " Sammy 2 ", dans le cadre du P’tit ciné, à partir de 3 ans au cinéma Grand Large - place Bellet.

Samedi 8 décembre de 10h à 18hTous ensemble pour le Téléthon, avec le C.M.E - Au centre aquatique La Piscine.

agenda

29

sorties

" À portée de crachat ", dans le cadre du Festival Automne en Normandie - À partir de 14 ansJeudi 22 novembre à 20h30Le Passage - 54 rue Jules Ferry

Acteur au théâtre de Ramallah, le personnage ne peut plus jouer, ni res-ter dans cette ville bombardée par l’armée israélienne. Il partira pour Paris. Cet homme palestinien, détenteur d’un passeport israélien, va se heurter à tous les regards, par-delà les frontières et les postes de contrôle, comme un terroriste éventuel. À travers des scènes du quotidien, À portée de crachat révèle un personnage attachant et complexe. Par le détour du rire, cette pièce en forme de monologue-récit ouvre une réflexion sur l’identité, sur l’existence elle-même. Renseignements et réservations : 02 35 29 22 81

théâtre

sorties

Edward Hopper " Moderne solitude ", conférence d'histoire de l'art par Alain BourdieÀ l’EMAP (École Municipale d'Arts Plastiques) - 113 rue Alexandre Le Grand le samedi 24 novembre de 14h30 à 16h30

Edward Hopper (1882-1967) est un peintre et gra-veur américain considéré comme l’un des repré-sentants du naturalisme. Il s’interessera particu-lièrement aux angoisses profondes des hommes de son époque en représentant des images de la solitude et de l’absence, du temps ou encore de la mort. Renseignements et tarifs auprès du secrétariat de l’EMAP.Permanence le mardi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h30, le mercredi de 10h à 12h et de 14h à 19h.

Le programme de fin d’année du service Animation seniors vient de pa-raître. Au menu : une sélection éclectique de spectacles et autres sorties à destination des + de 60 ans : Jeudi 8 novembre à 12h - Salle du CCAS : repas mensuel (participation de 14 €)Jeudi 15 novembre - Salle des Vikings à Yvetot : Spectacle " La France en chansons ". Transport, repas, spectacle (participation 49 €)Jeudi 22 novembre à 15h - Salle du CCAS : les Jeudis de la Culture : Après-midi gustative " Autour de Maupassant " (participation 4,35 €)Jeudi 29 et vendredi 30 novembre - Salle du CCAS : venez préparer votre canard et réaliser votre foie gras pour les fêtes.Renseignements et réservations : 02 35 10 60 64 ou 06 88 62 82 09

art

animations seniors

Page 30: Fécamp Mag' - 102

30

infos pratiques

L’opération de ravalement des façades est en cours, avec 244 immeubles inclus dans le périmètre. Il s’agit de donner une nouvelle image au centre ville, en demandant aux propriétaires qu’ils entreprennent des travaux de valorisation de leur patrimoine immobilier. En contrepartie de ces exigences, la Municipalité de Fécamp apporte des conseils techniques gratuits et des subventions pour aider ces propriétaires à réaliser leurs travaux dans les meilleures conditions possibles.

Le renouveau du centre ville passe par plusieurs actions clefs :

- La valorisation du patrimoine immobilier par l’extérieur, au travers du ravalement des façades, - La réhabilitation intérieure au travers de l’Opération Programmée de l’Amélioration de l’Habitat, offrant conseils et subventions aux travaux des particuliers, - Des opérations plus contraignantes de restauration des immeubles privés à l’abandon et/ou indignes depuis de nombreuses années.

De nombreux projets de ravalement sont actuellement en négociation, la visibilité de l’opération, grâce à son fort impact urbain, ne cessera de croître ces prochains mois. Des opérations similaires ont été menées par les villes voisines, Bolbec et Lillebonne. Engagées plus tôt que celle de Fécamp, leur impact sur l’image des centres-villes est particulièrement significatif.

Afin de vous informer plus amplement sur l’opération de ravalement, ses objectifs et ses premières réalisations, une exposition de photos sera visible dans le hall de la Mairie en novembre prochain.

Immeuble du 5 rue Arquaise >

ExpositionRavalement de façades

En octobre 2010 le Conseil municipal décidait

d’une opération de ravalement obligatoire des

façades du centre ville, dont le classement en

Zone de Protection du Patrimoine Architectural

Urbain et Paysager (ZPPAUP devenue Aire

de mise en Valeur de l’Architecture et du

Patrimoine - AVAP), méritait bien cette attention.

Après travaux

Avant travaux

Page 31: Fécamp Mag' - 102

© D

onna

Attr

ill 20

12

31

infos pratiques

Une identitéà décliner par tousEn janvier dernier, l'équipe municipale dévoilait la nouvelle identité visuelle de Fécamp : un signe, un symbole, une bannière derrière laquelle chacun pourrait se retrouver : la municipalité bien sûr, mais aussi les associations, les artisans, les industriels, les commerçants, ceux qui sont la base de toute commune. Depuis, l'identité se développe au travers de nombreux supports et acteurs.

Après la transformation graphique des publications municipales (Fécamp Mag et Fécamp Actu), du papier à en-tête de la Ville, des cartes de visite... ce sont sur les véhicules municipaux, sur les objets publicitaires, sur les textiles et sur les drapeaux et pavillons que l'identité visuelle fécampoise fait petit-à-petit son apparition.

L'identité Ville : un budget maîtrisé

Elle s'impose naturellement partout en ville mais le changement n'est pour autant pas terminé. De nombreux éléments notamment de signalétique n'ont pas encore subi la mutation visuelle. En effet, la municipalité a tenu à ne pas créer de gaspillage ou de dépenses inconsidérées liées traditionnellement à ce type de changement graphique. Voici donc pourquoi chaque support est changé uniquement au gré des besoins (usures des anciens, renouvellement d'un marché public, commande supplémentaire).

Servez-vous, elle est à vous !

Cette identité qui est autre chose qu'un simple " logo " doit servir aux habitants, et au-delà, aux " voisins ", aux habitués, aux touristes. De nombreux outils ont été imaginés en ce sens. Le principe est très simple : il y a une identité officielle, celle de la Ville de Fécamp, qui peut être donnée, confiée à des fins de déclinaisaisons et de personnalisation à tous les Fécampois et à toutes les personnes qui aiment la ville, qui veulent porter leur territoire et revendiquer leur appartenance. Donnée, c'est-à-dire sans contrainte, sans règle d’utilisation, ni de couleur, ni de typographie, ni de forme, chacun étant donc libre d'en faire ce qu'il veut. Rappelons enfin que le service communication de la Ville reste à la disposition de chacun pour vous aider techniquement, si cela est nécessaire, à adapter ce logo à vos besoins et envies.

INTERSOLIDARITE

Page 32: Fécamp Mag' - 102