DUPONT-CORNU Catherine Thème 2 Q2 les médias TER ES 1

FDR : Médias et opinion publique dans les grandes crises politiques en France depuis l’Affaire Dreyfus

Le sujet envisageable : En vous appuyant sur les exemples étudiés au cours de l’année vous traiterez le sujet suivant

: médias et opinion publique dans les grandes crises politiques en France depuis l’Affaire Dreyfus

L’étude critique d’un ou de deux documents (textes, images, cartes…)

Médias ensemble des moyens de transmission, de diffusion et d'échanges d'informations. opinion publique ensemble des avis, des idées et des jugements exprimés librement par la majorité dans la société, indépendamment du pouvoir en place. presse d'opinion : presse qui diffuse des idées partisanes et cherche à influencer le débat politique. médias de masse :Médias qui ont une audience suffisamment large pour toucher un large public dans une société démo. Les médias de masse sont la presse (dès le milieu du XIXe siècle), la radio à partir des années 1920, la télévision à partir des années 1950, Internet depuis les années 1990. crise politique Moment critique dans l’évolut° d’un régime politique. Les médias peuvent révéler les crises politiques, les nourrir en informant l’opinion, les provoquer aussi parfois lorsqu’ils se trouvent être compromis avec le pouvoir Censure : atteinte à la liberté d’expression pouvant émaner d’une autorité politique ou religieuse Sondage d’opinion : méthode statistique par laquelle, à partir de la constitution et de l’analyse d’un échantillon de la population questionnée sur un thème, on entend rendre compte de l’opinion publique à un instant donnée. "démocratie d'opinion" :mode de fonctionnement du pouvoir politique dans lequel les décisions sont prises pour répondre aux désirs de l'opinion publique, censée correspondre à celle de la majorité des citoyens

Les trois parties du cours ( chronologique :

I-1890- 1944 : démocratisat° va de pair avec constitution d’une opinion publique en France / la presse joue un rôle central dans la formation et l’expression de l’opinion publique; ce média est épaulé par la radio à partir des années 1920.

1870-1940 : IIIe République 1881 : Loi sur la liberté de la presse. 1894-1899 : Affaire Dreyfus. 1921 : Première émission de radio. 1934 : Émeute de l’extrême-droite le 6 Février. 1940-1944 : Régime de Vichy. II-1945- 1980 :les médias sont restructurés à la Libération, il y a un foisonnement des médias lorsque renaît la démocratie ; la télévision devient le premier média de masse.

1944-1946 : La France libérée est dirigée par le GPRF. 1944 : Création de l’A.F.P. 1946-1958 : IVe République. 1949 : Premier journal télévisé. 1949 : Naissance de la R.T.F. 1954 -1962 : la guerre d’Algérie. 1958 : Début de la Ve République. 1964 : La R.T.F. devient l’O.R.T.F. 1968 : Mouvement contestataire de Mai-Juin 1968. III-1981 à nos jours: radio et télévisions sont libérées en 1981 + apparition d’Internet et du tél. portable 1990, deux médias qui

changent les pratiques des usagers comme des personnels politiques. Poids croissant des sondages par ailleurs : tout concourt ainsi à repenser notion même d’opinion publique 1974 : Fin du monopole de l’O.R.T.F. 1982 : Apparition des radios libres. 1992 : Ouverture d’Internet

Introduction : La période de la fin du XIX°s à 2018 marquée par l’affirmat° des médias de masse (presse, radio, TV puis internet). Ces médias= 4ème pouvoir →rôle central en démocratie : Informent+ participent à la format° de l’opinion publique Les pouvoirs poli = tentés de renforcer leur usage voire de les contrôler les médias Aujourd’hui leur modernisat° et leur diversificat° contribue à accroître leur impact sur l’opinion. Ainsi les rapports entre médias et pouvoirs politiques sont sensibles et les crises politiques qui ponctuent la période illustrent cette relation complexe. Pro Cot les médias participent-ils à la format° et à l’express° de l’opinion publique notamment durant les grandes crises politiques qui ont secoué la France depuis l’affaire Dreyfus ?

I – De l’affaire Dreyfus à la Seconde Guerre mondiale : suprématie de la presse et concurrence émergente de la radio.( 1880 -1944) A – L’affirmation d’une presse politique des années 1890 à 1914 : ►fin du XIXème Contexte favorable au développement DE LA PRESSE : s’explique par : →l’enracinement de la III° République

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→ 1881, loi sur la liberté de la presse= valeur fondamentale de la Répu : la presse permettre l’express° de toutes les opinions et donc être libérée du contrôle politique (suppress° de la censure), seule la diffamat° est interdite. Le citoyen acteur politique, doit avoir les moyens de s’informer. →x° de types de presse : -Presse populaire( majoritaire) sans orientat° politique, (Le Petit Journal, Le petit Parisien…) plutôt neutre politique† . Publie (faits divers, sports, divertissements…). -presse d’opinion moins diffusée →traduit la diversité des tendances politiques : l’humanité (gauche) – l’aurore pour le centre , la libre parole ou l’action française pour l’extrême droite . ►essor de la presse est lié à :

- Vulgarisat° de l’accès à la presse grâce au dév. de l’alphabétisation (lois Ferry),

-Innovat° techniques (1885, invention de la linotype et de la rotative ) favorisent la prod° des journaux, souvent

illustrés. et les tirages ↗

- Diffus° sur l’ensemble du territoire (train); La presse devient bon marché ( ex Le Petit Journal : 950 000

exemplaires vers la fin des 1880 s),

►En 1914, les titres de presse quotidienne sont nombreux et ont un lectorat très large (diffusion à près de

5 m d’exemplaires quotidien).

Cette presse va jouer 1 rôle important lors de l’Affaire Dreyfys

B- L’Affaire Dreyfus et la presse : la mobilisation de l’opinion publique.

Fin années 1880 la presse devient instrument de mobilisat° politique sur de nvx thèmes imprégnant profondément 1 partie de l’opinion publique : nationalisme, antisémitisme, antiparlementarisme, anticléralisme… En 1894, éclate l’Affaire Dreyfus = affaire d’espionnage au profit de l’Allemagne dans laquelle le capitaine Dreyfus (Juif) est déclaré coupable et condamné à la prison à perpétuité.. La presse d’opinion très influente s’empare de l’Affaire et prend parti → reflète au départ l’opinion d’1 grande majorité des Français → 90% des titres de presse st antidreyfusards. Mobilisat° l’opinion par moyens de persuasion efficaces : caricatures, dessins de presse , titres accrocheurs « le traitre » « Judas » Mais cette presse écrite, dont les tirages sont de + en + importants, véhicule des opinions antagonistes : les dreyfusards et les antidreyfusards → divis° de la populat° pendant l'affaire →Bataille médiatique pour la conquête de l’opinion est engagée… car valeurs de la Rép sont mises en cause et avec elles l’armée. →Le camp des antidreyfusards : contre Dreyfus ex L’Action Française, La libre parole de Drumont . Presse nationaliste antisémite : avec des thèmes accrocheurs : La nation française menacée de disparit° à cause des ennemis de l’intérieur, dt les juifs ; or Dreyfus est Juif et Alsacien !) Cette presse accuse Dreyfus au nom de la raison d’État, de la protect° du prestige de l'armée et de la Nation. Le figaro insiste sur la division de la société française à cause de Dreyfus : divisions familiales →Le camp des dreyfusards : ex l’aurore pour Dreyfus au nom des valeurs de la Répu et de la démocratie (égalité, liberté, justice, droit de l'homme...) →journaux républicains favorables à révision du procès et défendent les droits individuels de Dreyfus ►1898, Publicat° par l’intermédiaire de la presse « J’accuse » de Zola lettre destinée au Pdt de la Répu; Zola prend l’opinion publique à témoin et dénonce les contrevérités ayant abouties à la condamnat° d’un innocent →retentissement considérable et Victoire finale des dreyfusards (Dreyfus réhabilité en 1906) ■Bilan : L’Affaire Dreyfus est le 1er cas d’une affaire qui mobilise l’opinion publique et ou la presse a joué un rôle essentiel En se divisant en 2 camps : la presse antidreyfusarde, majoritaire, et dreyfusarde (1898) . Elle alimente le débat national sur la défense de valeurs opposées La liberté de la presse permet l’enracinement de la République, car ce sont ses valeurs qui triomphent avec la victoire des Dreyfusards.

C – De la puissance de la presse à l’ascension de la radio dans les années 1930-40 : 14-18 ; influence de la presse diminue : censure , bourrage de crane et propagande faite par l’Etat

Certains journaux comme Le Canard Enchaîné s’opposent à cette censure.

En 18 presse discréditée →des journaux disparaissent mais influence de la presse perdure : Elle est visible lors

de la crise de février 1934 . Elle est concurrencée progressivement par l’apparit°d’un nouveau médié Radio

1934 : la 3ème répu = crise politique- sociale + régime soupçonné de corruption →6 février 1934 déclenchement des émeutes antiparlementaires » « attentat contre le régime » . Ce mouvement de révolte

est organisé par les ligues d’extrême droite : « ligue nationaliste » ex l’action française . Cette crise est

largement alimentée par la presse et divise les Français :

→Presse d’extrême droite excite l’opinion publique contre le gvt +lance des campagnes antisémite, xénophobe et anticommuniste, d’une gde violence. et appelle à manifester le 6 février 34 ex L’Action Française, Gringoire aux tirages importants « le tirage passe de 40 000 à 180 000 « entretiennent rumeur d’une corrupt° parlementaire généralisée et attisent la foule à manifester au cri de « a bas les voleurs » « Après les voleurs, les assassins ».

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→presse de gauche « le populaire » diffuse thèse de menace d’un coup d’Etat fasciste : L’Humanité en appelle au sursaut ouvrier Le Populaire : « Le coup d’Etat fasciste a échoué ». La manifestation dégénère (15 morts, 1 500 blessés). Ce scandale contribue à la chute du gouvernement ►Dans les années 30 un nouveau média prend son essor = la radio ( apparaît dans les années 20 mais popularisé dans les années 30 (La moitié des foyers en possède en 1936) . →son succès entraine un contrôle de l’Etat (Radio Tour Eiffel, Radio Paris), quelques stations sont privées (Radiola en 1922) sont autorisées mais doivent se limiter au divertissement. Les programmes évitent autant que possible de s'engager lors des crises, si ce n'est en soutien à la ligne du gouvernement ►Son audience s’accroit et concurrence la presse écrite car →informe en direct les Français : Reportages d’actualité (en direct) ; diffusion de l’info très rapide ( ex Accords de Münich annoncés par radio 1 H après signature ). → Devient un enjeu politique (Hô politiques amenés à s’emparer de ce média permettant de s’adresser directement à nation) : ex en 40 : véritable « guerre des ondes » entre Pétain et De Gaulle et un recul de La presse ( censure et propagande) mais essor de la presse clandestine . Malgré efforts déployés par régime de Vichy , audience de certaines émissions augmente ( ex « Les Français parlent aux Français » à la BBC ) Dans les années 30 : un autre média apparait : le cinéma. ( encore timide)

II – Des médias à la conquête des masses de 1945 à 1970. A – Evolution des médias et de leur poids sur l’opinion de 1945 aux années 1960 : 1945 la presse perd de son influence au profit de la radio et de la télé qui deviennent les acteurs clés des crises que connaît la France jusqu’en 1968. La radio, dans les années 50, et la télévision, dans les années 60, supplantent la presse dans la formation de l’opinion publique. Cela se traduit par un contrôle étroit de la part de l’Etat, tout particulièrement dans les moments de crise.

1944 : Libérat° Frce : presse française est réorganisée ►Les journaux ayant collaboré = interdits de publicat° : 687 journalistes sont suspendus et 99 fusillés pour compromission avec Vichy ou avec l’occupant allemand. ►retour à la liberté de la presse et la créat° de l’Agence France Presse (AFP) fournissant une informat° impartiale accessible à tous les médias ►La presse d’opinion reste présente et journaux de la résistance = prestige auprès des Frcais ex (Combat, Libération pour l’extrême gauche puis la gauche socialiste- L'Humanité pour le parti communiste -Le Figaro pour la droite conservatrice) →La créat° d’autres journaux :Le Monde (volonté de De Gaulle) →L’apparit° de newsmagazine sous forme de dossiers de reportages, d’entretiens ex L’Express en 1953, Le Nouvel Observateur en 1964… ( =) ►diversification MAIS crise de la presse quotidienne nationale (tirage en baisse, de 6 à 3,4 millions d'exemplaires entre 1946 et 1952) CAR :

-hausse du prix des journaux, -doutes sur l’objectivité des journalistes vis-à-vis du pouvoir politique -concurrence des autres médias, en particulier radio et la télévision.

► Années 1950 : âge d’or de la radio = média préféré des Frcs : car : innovations techniques ( transistor ) Coût modeste = diffusion massive (plus de 10 millions de postes en 1958) Essor de stations comme Europe 1 ( créée en 1955 ) ou radio Luxembourg devenue RTL ( 1966 ) En 1958, 4 principales radios qui émettent sur le territoire peuvent potentiellement s’adresser à 38 millions d’auditeurs. ►Années 1960 avènement de la télévis° en France : Diffusion lente : 1 % des foyers sont équipés en 1954, 23 % en 1962..37 000 postes en 1953, 1,3 millions en 1960, 11 millions en 1970. Car : -difficultés techniques (50 % du territoire couvert en 57) Les actualités cinématographiques jouent encore un rôle notable ( surtout durant la guerre d’Algérie) -offre assez réduite (1ER journal télévisé le 30 juin 1949, 2ème chaîne en 1963 puis 3ème en 1972) -Mais devient progressivement, la 1ère source d’info des Français grâce à l’image (16 h par semaine devant l’écran, en 1973).

B – Des médias instrumentalisés ? Les politiques cherchent à les utiliser et à les contrôler CAR : -permet à des candidats de se faire connaître → donc d’influencer les résultats. -peut influencer l’opinion publique →création de RTF ( Radiodiffusion-télévision française 1949 et 1er Journal télévisé … il est directement surveillé par gvt. , remplacée par ORTF en 1964 ). Donc →Actualités véhiculent souvent message officiel du GVT : cas de Radio Télévision Française et des Actualités françaises diffusées dans salles de cinéma. (en 1963, 82 % des Français pensent que le journal télévisé est trop orienté par le gouvernement) →Seules échappent à ce contrôle, les radios périphériques (Radio Monte-Carlo, Radio Luxembourg, Europe n°1 émettant depuis l’étranger. Expression libre donc critique

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C- des médias au cœur des crises Deux crises dans les années 50 et 60 permettent de montrer l’importance des médias : guerre d’Algérie 54-62 et crise de Mai 68 . En temps de crise l’Etat joue un rôle majeur dans le contrôle des médias Comment le pouvoir utilise-t-il les médias face à l’opinion publique ? Comment les médias évoluent-ils au cours du conflit et comment évolue leur influence sur l’opinion, puis sur le pouvoir ?

Les médias et La guerre d’Algérie (54-62) La crise de Mai 1968

Contexte : 1er /11/1954 : attentats de la Toussaint , le gvt français, et ministre de l’Intérieur F Mitterrand  : « L’Algérie

c’est la France ! » →démontrer à l’opinion qu’il est contre l’indépendance . les raisons : →éco : commerce F/A : 1 travailleur fr sur 8 travaille pour l’Algérie en 1954. →contexte international difficile : 1954 la Frce perd l’Indochine 1957 Le PDT Répu René Coty « on ne doit pas sacrifier l’Algérie. » 1-Des médias au service du pouvoir : dans l’ensemble soutiennent le gvt :

→reprennent le voc des politiques :

→minimisent la situat° : on parle d'opérat° de police, d'action de maintien de l'ordre, et amplifient l’action de ceux qui fomentent les troubles « des terroristes » ". -les médias servent la propagande de l’État et participent à entretenir une politique du non-dit

2-Le réveil progressif de l’opinion publique

1956, le gvt F envoie des contingents en Algérie →des milliers

de familles F sont désormais impliquées .

Le sujet = préoccupat° principale des journalistes. L’opinion

publique se divise face à la politique du GVT ex sondages

IFOP →bcp de français souhaitent la négociat° pour en finir

avec le conflit . La confiance envers le GVt pour résoudre le

conflit décline

3-Répression et contrôle étroit Contre les médias, l’État opère : des saisies (L’Express, France-Observateur), Arrestat° de journalistes pour intimider. . Réunions et manifestations sur le sujet ne sont pas autorisées Malgré la répress° et la censure, quelques journaux brisent le silence : ex L’Express, critique la politique répressive violente 1958, H Alleg dénonce la torture qu’il a subie de la part des militaires. Bien qu’interdit, le livre connaît un grand succès. La crise politique de mai 1958 : Radio et télévision : la « voix de la France » 58 Frc en crise→ De Gaulle rappelé au pouvoir .met en place la 5è Répu et prône l’évolut° du statut de l’Algérie. Il a le soutien d’1 grande partie de l’opinion publique, et des médias Il utilise :

→allocutions télévisées et évoque l’« Algérie algérienne ». →La radio : 1961 lors du Putsch des généraux. De Gaulle par la radio ordonne aux appelés de ne pas obéir au « quarteron de généraux  » qui ont osé braver son autorité.

→La presse suit la position du général. Les accords d’Évian sont signés en 1962 : l’Algérie est indépendante.

Conclusion La guerre d’Algérie apparaît ainsi comme

une atteinte grave à la liberté de l’information, le

pouvoir ayant largement utilisé les médias comme

instrument de sa politique. Mais elle marque aussi un tournant dans l’histoire des relations entre les médias, l’opinion publique et le pouvoir : le développement de la radio et de la télévision à la fin du conflit est le prélude à l’ère de l’information instantanée qui prendra par la suite le pouvoir au dépourvu lors de crises politiques.

Contexte : Mai 68 = triple crise : malaise estudiantin, puis crise sociale (=grèves ouvrières) et politique : contestation contre l’autorité ( De gaulle) et le manque de liberté d’informat° et d’express° ( notamment des médias) Les mvt de révolte commence dans les universités Sorbonne : arrestation des étudiants – barricades – le mvt est suivi par les ouvriers puis les fonctionnaires en Mai c’est toute la France qui est en grève Des médias au service pouvoir De Gaulle utilise les médias qui constitue un 4ème pouvoir » -la presse même si elle n’a pas ses faveurs car pas de contrôle du pouvoir sur la presse écrite (loi de 1881) Bcp de quotidiens restent hostiles à DG ( souvenir de la censure en 58) De G organise des conférences de presses (2 fois/an) =mais rencontres formalisées qui ont tjrs lieu à l’Elysée.: - la radio mais surtout la TV ds les 60’s ; car relation directe avec le peuple : « les Frc doivent me voir et m’entendre » . Ce « 4ème pouvoir » nécessite 1 contrôle étroit de l’Etat (cf rôle d’A. Peyrefitte, ministre de l’information de 1962 à 1966, qui contrôle directement le contenu du JT-: censure) : -création de l’ORTF en 1964, organisme public contrôlé par l’Etat Contrôle qui se renforce car le nombre de ménages équipés explose au cours des 60’s (9% en 1958, 70% en 1970). La crise de Mai 68 : les Radios périphériques : la voix des jeunes contre la mainmise de l’Etat sur la radio et la télé Images et slogans fustigent ce contrôle : image devient le support privilégié des idées et des slogans dégagés (« Les murs ont la parole » ) mais aussi le Transistor ( portabilité , écoute individuelle) = moyen le + efficace pr se tenir informé des évènements : radioreportages en direct sur les manifestat° faits par les radios périphériques privées qui échappent au contrôle de

l’Etat, contrairement à l’audiovisuel → journalistes de l’ORTF se mettent en grève pour réclamer le respect de la liberté d’informat° et défendre le principe de la pluralité de l’expression politique télévisuelle. Les médias pour reprendre le pouvoir La crise s’achève par le discours radiodiffusé de DG le 30 mai . L’usage de la radio lui permet de renouer avec le mythe de l’Appel du 18 Juin,. Le jour même une immense manif de soutien à DG est organisée sur les Champs Elysées. Reprise en main rapide par le pouvoir après la fin des évènements de Mai 68 : licenciements, mutations d’office à l’étranger ou en province… L’audiovisuel reste donc sous contrôle de l’Etat. Conclusion : la crise de 68 montre bien l’ingérence des Pvr publics sur les médias pour contrôler l’opinion publique , mais elle montre aussi la volonté de l’opinion publique d’utiliser les médias pour faire infléchir les pouvoirs publics

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III. De l'ère des ondes à l'ère du numérique 80’- 2018 : A – Libéralisation et évolutions constantes des médias « traditionnels » : Période marquée par : ►recul de la presse écrite : crise depuis les 1970s mais peut jouer rôle de contre-pouvoir Pb nbeux : perte de lectorat et difficulté à attirer jeunes ; question de rentabilité ; concurrence de TV et Internet, journaux gratuits depuis 1980 … ► Avec VGE puis F Mitterrand on assiste à une libéralisation des médias loi de 1982 → libéralisat° de la radio = création de « radios libres » ( 1400 à la fin des années 80) mais Etat attribue fréquences à chacune pour éviter nuisances . Publicité autorisée = la radio entre dans une logique commerciale et concurrentielle →disparit° progressive des radios indépendantes et création de grands groupes se constituent ( ex NRJ ). →Libéralisation de la TV = fin du monopole d’Etat et création d’une Haute autorité chargée de garantir l’indépendance du service public. La télévision devient le média souverain : - ↗° du volume horaire d’émissions et du nb de chaînes : de nombreuses chaînes privées apparaissent : Canal + ( 1984 ) et La Cinq (1985 ), TF1 privatisée en 1987 - la télé = Cadre essentiel pour l’info ( journal télévisé à 20h) et pour les hommes politiques

B – Une opinion touchée par la révolution numérique : ► Fin des 1990s, temps des Fr devant TV fléchit avec l’apparition d’Internet→ Role du web important car : grande variété d’espaces numériques gratuits ( sites d’informations, blogs, réseaux sociaux etc) permettent la format° d’une opinion →Le succès d’internet a obligé les médias traditionnels à s’adapter et ils utilisent l’univers numérique pour diversifier leurs offres : émissions de radio , journal uniquement en version numérique et de nvx journaux apparaissent même uniquement sur le Web ( Rue89 ou Mediapart ) →Internet est un nouvel espace de discussion →enrichit le débat démocratique car : nouvelles formes d’expression plus libres, plus interactives pour les usagers qui deviennent ainsi des émetteurs d’informations.. Mais limite : la frontière entre simples citoyens et journalistes devient très floue. Ce qui pose la question de la véracité de l’information. absence systématique de vérification de données, de sources, peut contribuer à propagation de fausses nvelles et de rumeurs → un média indispensable pour les hommes politiques : (campagne politique , compte twitter de personnalités politiques)

C- la défiance à l’égard des médias ? Depuis quelques années l’opinion publique se montre méfiante à l’égard des médias car : ►Dans la logique commerciale les médias privilégient la course à l’audimat l’image sensationnelle, le scoop plutôt que l’analyse objective ►En politique →Exploités par les politiques pour servir leur image, les médias sombrent, parfois, alors dans la communicat° plus que dans l’informat° : on parle de démocratie d’opinion qui s’oppose à la démocratie représentative. → accusations de connivence supposée entre journalistes, hommes politiques et grandes entreprises : Subventions de l’Etat et investissement de riches hommes d’affaires pose la question de la liberté et de l’indépendance de certains média ex ( rachat du Figaro par S. Dassault en 2004 ) → situation provoque une forte défiance de l’opinion vis-à-vis des médias, accusés de servir les intérêts des politiques. ►L’objectivité des sondages : banalisat° et la profus° des sondages : →pose la question de leur crédibilité et de leur influence sur l’opinion. Ex référendum de 2005 sur la constitution européenne ; sondage annonce OUI OR victoire du « non ». Sondage manipulés ? enjeux sécuritaires lors de l’élection pdtielle de 2002 ( aurait favorisé au 2nd tour le candidat d’extrême droite ), Conclusion. Entre 1890 et 1944, la presse connaît un véritable âge d’or : les titres se multiplient, l’influence de la presse d’opinion est extrêmement forte. Après 45 le développement de la radio puis de la télévision va faire de celles-ci les sources d’information privilégiées des Français. Ce rôle pousse le gouvernement à imposer son contrôle sur ces médias, en particulier lors des crises politiques. A partir des années 80, l’audiovisuel se démocratise permettant une grande diversité de l’offre radiophonique et télévisuelle, réduisant le contrôle étatique. A partir des années 90, ce contrôle disparaît presque totalement avec l’arrivée d’Internet qui crée un rapport plus individuel à l’information mais soulève des questions sur la valeur de celle-ci. Maintenant que les médias individualisent leur offre, ont-ils encore la capacité de mobiliser l’opinion ?