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L’ACTUALITÉ AU QUOTIDIEN N°1759 JEUDI 13 JUIN 2013 www.lesdepechesdebrazzaville.com 100 FCFA La direction générale de la police a annoncé, hier à Brazzaville, avoir ef- fectué plusieurs saisies de médica- ments supposés faux dont la quantité totale est estimée à 35 tonnes. « Une vingtaine de grossistes ont été interpellés et auditionnés par nos ser- vices. Ils seront présentés au procu- reur de la République près le Tribunal de grande instance », a indiqué le di- recteur général adjoint de la police, Albert Ngoto. Selon la même source, ces pro- duits dangereux seront détruits par incinération dans les tout pro- chains jours. Page 7 Les habitants du quartier Mikalou, dans le sixième arrondissement, Talangaï se sont réveillés en sur- saut, hier, suite à la rumeur sur un couple prétendument retenu dans une maison de jouissance, en si- tuation délicate. La police est in- tervenue pour calmer les ardeurs des habitants déterminés à investir le local pour retrouver les infortu- nés présumés, sans suite. Page 7 Le chef-lieu du département des Plateaux a abrité, le 10 juin, les festivités de la Journée de la concorde nationale et de la ré- conciliation, placées sous la direc- tion du président du Comité de suivi de la Convention pour la paix et la reconstruction, Marius Mouambenga. L’occasion a donné lieu à des exposés suivis de dis- cussions au cours desquels les participants ont exorcisé la pau- vreté, le chômage, le non-respect des textes réglementaires, le tri- balisme et les querelles intestines au sein des partis politiques comme autant de germes de conflits potentiels. « Les crises ayant secoué le Parti congolais du travail, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale, le Mouve- ment congolais pour la démocratie et le développement intégral et le Rassemblement pour la démocra- tie et le développement sont autant d’exemples », a argumenté un par- ticipant. D’où l’invite faite au co- mité de restructurer et élargir son éventail de consolidation de la paix dans le pays. Page 3 Le ministre à la présidence chargé des Zones économiques spéciales (ZES), Alain Akouala Atipault, parti- cipera le 18 juin à Paris, en France, au Forum des Petites et moyennes en- treprises (PME) françaises où il pré- sentera aux investisseurs potentiels, les résultats des études de faisabilité des ZES au Congo. Le forum Planète PME qui réunit, au Palais des congrès de la Porte Maillot, des patrons français offre au ministre l’occasion d’attirer la sensibilité des participants sur les opportunités d’af- faires qu’offre le Congo, en s’ap- puyant notamment sur les réformes économiques en cours dans le pays. Page 5 L’artiste musicien Roger Lutin Mayala a trouvé la mort bruta- lement, le 9 juin sur la scène d’un concert organisé à Mpaka, à Pointe-Noire. Le sociétaire de l’orchestre Les Makandas serait victime d’un accident vasculaire cérébral. Page 16 ÉLECTIONS LOCALES Nomination des membres du comité technique et du secrétariat du recensement administratif spécial Lire page 16 ÉDITORIAL Opposition (bis) Page 2 INVESTISSEMENTS Alain Akouala à Paris pour une opération de charme CONCORDE NATIONALE Djambala lance un appel au renforcement de la paix MUSIQUE Roger Lutin n’est plus Brazzaville Grande agitation autour d’un « hôtel » à Talangaï La population assiégeant l’hôtel Santé publique FBBE CBB AAB DF DC

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Page 1: FB B E CBB A A B D F D C...2013/06/13  · paix et la reconstruction, Marius Mouambenga. L’occasion a donné lieu à des exposés suivis de dis-cussions au cours desquels les …

L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N

N°1759 JEUDI 13 JUIN 2013www.lesdepechesdebrazzaville.com100 FCFA

La direction générale de la police aannoncé, hier à Brazzaville, avoir ef-fectué plusieurs saisies de médica-ments supposés faux dont la quantitétotale est estimée à 35 tonnes. « Une vingtaine de grossistes ont étéinterpellés et auditionnés par nos ser-vices. Ils seront présentés au procu-reur de la République près le Tribunalde grande instance », a indiqué le di-recteur général adjoint de la police,Albert Ngoto.Selon la même source, ces pro-duits dangereux seront détruitspar incinération dans les tout pro-chains jours.

Page 7

Les habitants du quartier Mikalou,dans le sixième arrondissement,Talangaï se sont réveillés en sur-saut, hier, suite à la rumeur sur un

couple prétendument retenu dansune maison de jouissance, en si-tuation délicate. La police est in-tervenue pour calmer les ardeurs

des habitants déterminés à investirle local pour retrouver les infortu-nés présumés, sans suite.

Page 7

Le chef-lieu du département desPlateaux a abrité, le 10 juin, lesfestivités de la Journée de laconcorde nationale et de la ré-conciliation, placées sous la direc-tion du président du Comité desuivi de la Convention pour lapaix et la reconstruction, MariusMouambenga. L’occasion a donnélieu à des exposés suivis de dis-cussions au cours desquels lesparticipants ont exorcisé la pau-vreté, le chômage, le non-respectdes textes réglementaires, le tri-balisme et les querelles intestinesau sein des partis politiquescomme autant de germes deconflits potentiels. « Les crisesayant secoué le Parti congolais dutravail, l’Union panafricaine pourla démocratie sociale, le Mouve-ment congolais pour la démocratieet le développement intégral et leRassemblement pour la démocra-tie et le développement sont autantd’exemples», a argumenté un par-ticipant. D’où l’invite faite au co-mité de restructurer et élargir sonéventail de consolidation de lapaix dans le pays.

Page 3

Le ministre à la présidence chargédes Zones économiques spéciales(ZES), Alain Akouala Atipault, parti-cipera le 18 juin à Paris, en France, auForum des Petites et moyennes en-treprises (PME) françaises où il pré-sentera aux investisseurs potentiels,les résultats des études de faisabilitédes ZES au Congo.Le forum Planète PME qui réunit, auPalais des congrès de la Porte Maillot,des patrons français offre au ministrel’occasion d’attirer la sensibilité desparticipants sur les opportunités d’af-faires qu’offre le Congo, en s’ap-puyant notamment sur les réformeséconomiques en cours dans le pays.

Page 5

L’artiste musicien Roger LutinMayala a trouvé la mort bruta-lement, le 9 juin sur la scèned’un concert organisé à Mpaka,à Pointe-Noire. Le sociétairede l’orchestre Les Makandasserait victime d’un accidentvasculaire cérébral.

Page 16

ÉLECTIONS LOCALES

Nomination des membresdu comité technique et dusecrétariat du recensementadministratif spécial

Lire page 16

ÉDITORIAL

Opposition (bis)Page 2

INVESTISSEMENTS

Alain Akouala à Paris pour une opération de charme

CONCORDE NATIONALE

Djambala lanceun appel au renforcementde la paix

MUSIQUE

Roger Lutin n’est plus

Brazzaville

Grande agitation autour d’un « hôtel » à Talangaï

La population assiégeant l’hôtel

Santé publique

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Page 2: FB B E CBB A A B D F D C...2013/06/13  · paix et la reconstruction, Marius Mouambenga. L’occasion a donné lieu à des exposés suivis de dis-cussions au cours desquels les …

2 | POLITIQUE C���A���E����F���D��D���������������B��F��������������

LES DÉPÊCHESDE BRAZZAVILLE

Les Dépêches de Brazzaville sont une publication de l’Agence d’Information d’Afrique centrale (ADIAC)Site Internet : www.brazzaville-adiac.com

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ÉDITORIAL

Opposition (bis) Lors d’une conférence de pressetenue le 8 juin à Brazzaville, lecollectif des partis de l’oppositioncongolaise, signataires de ladéclaration du 17 août sur lesélections législatives de 2012, arejeté le mode de recensementadministratif spécial proposé parle gouvernement, et précisé sespositions sur l’actualité politiquecongolaise.Au cours de cette rencontre ani-mée par le président de l’ARD,Mathias Dzon, ce collectif a passéen revue les points qui défraientl’actualité, parmi lesquels : lesélections locales de 2013 et l’élec-tion présidentielle de 2016 ; et leprojet de révision de la constitu-tion du 20 janvier 2002.Le collectif a fait savoir que desélections mal organisées et tru-quées sont la cause principale desconflits sociopolitiques qui déchi-rent aujourd’hui l’Afrique. AuCongo, le contexte politique étantmarqué par la crise de confianceentre les divers acteurs poli-tiques, le principe de la paritédoit présider à la composition detoutes les structures en chargedes élections.Or, d’après ce collectif, toutes lesstructures du recensement admi-nistratif spécial proposé par le dé-

cret n°2013-163 du 3 mai, sontcomposés exclusivement des mi-nistres, préfets, maires, sous-pré-fets, etc., ce qui est inadmissible àleurs yeux. Pour le collectif, le re-censement administratif spécialdoit être exclusivement une af-faire des partis politiques. S’agissant du projet de révision oude changement de la constitutiondu 20 janvier 2002, des violationsdes droits fondamentaux et des li-bertés publiques, le collectif despartis de l’opposition congolaise arappelé que les articles 57 et 58 dela constitution actuelle limitent lenombre de mandats du présidentde la République à deux, et limi-tent l’âge pour être candidat àl’élection présidentielle entre 40et 70 ans au plus.

Abordant la question des droitsfondamentaux et libertés pu-bliques, ce collectif a condamnél’arrestation des enseignants etdes étudiants ainsi que la suspen-sion de certains journaux, « despratiques illégales », exigeant la li-bération immédiate de toutes cespersonnes y compris celles quiont arrêtées suite à l’affaire du 4mars 2012.Les partis de l’opposition pensentque le meilleur vecteur de sortiede crise pour le Congo sont lesÉtats généraux de la Nation, ceux-cioffrant à toutes les forces du paysune occasion exceptionnelle deconstruire de façon consensuelle,les nouvelles règles de la gouver-nance politique du pays.

Jean-Jacques Koubemba

D ’aucuns s’étonnent, quand ils ne s’offusquent pas, que notrequotidien plaide pour l’émergence sur la scène politiqued’une opposition suffisamment forte pour proposer une

alternative crédible à la majorité actuelle. Ils commettent,ce faisant, deux erreurs que nous nous faisons un devoir, sinonmême un plaisir, de leur rappeler.

La première est de croire que le Parti congolais du travail, pivot dela majorité actuelle, a la vie devant lui, que rien ne peut et nepourra l’affaiblir au point de l’écarter du pouvoir. Le Congo étantdevenu, non sans mal, une véritable démocratie, la voix du peuplese fait et se fera entendre avec une force sans cesse croissante. Etsi le parti au pouvoir n’est pas capable de répondre de façon positiveaux aspirations populaires, il sera écarté sans ménagementà l’occasion de l’un ou l’autre des grands scrutins à venir. Conclusionlogique : s’il veut continuer à gérer le pays, ses dirigeants, du hauten bas de l’échelle sociale, doivent se mobiliser pour traduire enactes concrets les objectifs définis dans le programme présidentiel du« Chemin d’avenir ». Dormir sur ses lauriers serait, pour lui,proprement suicidaire.

La deuxième erreur concerne le rôle que nous jouons,nous journalistes, dans la conduite des affaires publiques. Certes,Les Dépêches de Brazzaville soutiennent les actions entreprisesdepuis quinze ans par les autorités pour rendre au Congo la paix,la sécurité, l’unité que les guerres civiles du siècle dernier avaientdétruites. Mais, dans le même temps, nos lecteurs peuventen témoigner, elles ne fardent jamais la vérité, ne dissimulentnullement les problèmes de toute nature qui se posent au pays,n’hésitent pas à dire tout haut ce qui se dit tout bas, y comprisdans les milieux proches de la majorité. Observant et relatant avecprécision les évènements qui marquent l’actualité quotidiennenous contribuons, à notre place et sans le moindre complexe, aurenforcement de la démocratie.

C’est pourquoi nous disons et répétons ici que l’un des grands défisque la classe politique congolaise doit aujourd’hui relever est biencelui de l’émergence d’une opposition suffisamment forte pourdialoguer d’égal à égal avec la majorité. Et même si cela ne plaitpas aux nostalgiques du parti unique, nous continuerons à plaiderla cause d’un débat politique décomplexé. Ainsi le veut l’éthiquede notre métier qui nous contraint de respecter la vérité des faitssans pour autant renier nos convictions.

Les Dépêches de Brazzaville

Afin de dynamiser ses organes debase dans les arrondissements deBrazzaville et les environs, le Mou-vement dynamique pour le ras-semblement de la jeunesse(MDRJ) s’est lancé officiellementdans une campagne d’adhésion.Cette opération « doit tenircompte de certains comporte-ments. Elle doit être une priorité

majeure pour les responsablesdes sections et fédérations duparti, au regard des événementsque le pays a connus dans lepassé et par rapport à tout ce quise trame sur le MCDDI et àl’acharnement de certains lea-ders politiques contre le secré-taire général de ce parti », a dé-claré Frezh Guelors Gantsou, le

guide spirituel de cette associationà caractère politique et d’obé-dience chrétienne.Le président du MDRJ a appeléses militants à s’unir avec leMCDDI en vue de « conserverl’unité et la fraternité, pour ga-rantir la paix et la stabilité dansnotre pays », a-t-il conclu.

J.-J.K.

RECENSEMENT ADMINISTRATIF SPÉCIAL

L’opposition rejette le mode opératoire proposé par le gouvernement

VIE DES PARTIS

Le MDRJ mobilise des militants pour le MCDDI

Les membres du collectif de l’opposition

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C���A���E����F���D��D����������������B��F�������������� POLITIQUE / ÉCONOMIE | 3

Le souhait a été émis par lesparticipants à la 22e journée de laconcorde nationale et de laréconciliation, organisée le 10juin à Djambala, sous la directiondu président du Comité de suivi,Marius Mouambenga.Le comité de suivi a pour rôle d’as-surer le maintien de la paix auCongo. Autour d’un débat enri-chissant, les participants ont re-commandé à cette institutiond’élargir son champ d’action eninstituant d’autres commissions.« Nous sommes déterminés à ga-rantir la démocratie, la paix et laconcorde pour la conquête de l’ave-nir. Le développement d’un paysne peut se faire ni par cloisonne-ment, ni par la marginalisation decertaines couches de la populationcongolaise», a indiqué le présidentdu comité de suivi.S’inspirant d’une scène jouée surle lieu de la cérémonie, les partici-pants ont, au cours des échanges,émis le vœu de lutter contre le tri-

balisme qui, selon eux, serait l’unedes causes des conflits sociaux auCongo. « La vision du comité desuivi ne doit pas se limiter auxcrises politiques. Il doit chercher àconnaître l’origine d’un conflit, carun fait banal peut conduire àl’éclatement de la société. Le comitédoit s’impliquer dans la résolutiondes différends, car cela peut entra-ver la paix chèrement acquise », afait savoir un participant, prenantainsi le cas des crises qui ont se-coué récemment le Parti congo-lais du travail, l’Union panafri-caine pour la démocratie sociale,le Rassemblement pour la démo-cratie et le développement et leMouvement congolais pour la dé-mocratie et le développement in-tégral. «La pauvreté, le chômage etle non-respect des textes réglemen-taires peuvent entraver la paix etla sécurité nationale. Le comité desuivi doit y veiller et élargir sa basepour l’intérêt supérieur de la Na-tion, car selon les participants, le

Congo n’est plus en période deconflit mais vit au quotidien descrises sociales, facteur d’insécu-rité », a indiqué une participante.Plusieurs sous-thèmes ont été dé-veloppés au cours des échanges,notamment : « La place et le rôledu comité de suivi dans la gestiondes questions de paix et de récon-ciliation nationale », animé parJean Louis Fragonard ; « La placede l’élite féminine congolaise dansla quête de la paix », développépar Joséphine Nsika. Il s’en estégalement suivi l’exposé de Mar-tin Oyali, sur « La réconciliationnationale » et enfin, celui deGeorges Loumouamou axé sur« La prévention des conflits ».À cet effet, les participants ont de-mandé au comité de suivi de met-tre à la tête de certaines commis-sions qui seront créées, lesfemmes ainsi que les membresdes confessions religieuses. Ilsont, par ailleurs, souhaité que lecomité tienne régulièrement lesséminaires de formation au seinde tous les départements duCongo, en vue de conscientiser lapopulation. Pour ce faire, le co-mité de suivi doit mettre en

place un comité de relais en vued’organiser des causeries-débatspour promouvoir cette action ausein de l’administration civile etmilitaire.

La 22e journée célébrée en touteconvivialitéCélébrée le 10 juin de chaque an-née, en souvenir de la fin de laconférence nationale souverainede 1991 et de la cérémonie de la-vement des mains, la 22e éditionavait pour thème : « Les grandsenjeux de la réconciliation natio-nale : paix, prévention de conflits,développement économique etsocial ». Prélude à la célébrationdu 53e anniversaire de l’indépen-dance du Congo, cette journéecommémorative a plongé le chef-lieu du département des plateauxdans l’ambiance avant-premièrede la fête de l’indépendance, richeen animation culturelle. Les natifsde cette localité n’ont pu contenirleur satisfaction pendant les festi-vités. Aux premières heures de lajournée, il a été prévu le cross po-pulaire. Prenant leur départ à lapréfecture de Djambala, lesathlètes ont eu pour lieu d’arrivée

la maison de la femme, située àl’entrée de la localité. Les habi-tants, avec un air surpris, se sontactivés dès le retentissement de lasirène pour accueillir le vainqueurayant parcouru huit kilomètres.Senkiou Kayila a été médaillé d’orchez les hommes et GuilaineNkouili chez les dames. Une primed’encouragement a également étéremise aux vingt premiersathlètes, allant de cent-mille à dix-mille FCFA.Le président du Comité de suiviet les autorités locales ont ainsiprocédé à la remise des prix. Ontété bénéficiaires, les athlètesd’Ollombo qui ont remporté, le 9juin, la finale face à celle de Djam-bala sur un score de 2 buts à 1 lorsdes épreuves de tirs au but. Aundzango, AB sport de Djambala aégalement été à l’honneur pouravoir pris le dessus sur celle deGamboma. La cérémonie s’est déroulée enprésence du préfet des Plateaux,Edgard Diafouka Bambela.

De notre envoyé spécial à Djambala,

Josiane Mambou-Loukoula

Débutée en décembre 2010,cette deuxième phase du projetd’Observation indépendante del’application de la loi forestièreet de la gouvernance (OIFLEG),en appui aux APV-Fleg dans lebassin du Congo, a été clôturéele 11 juin.Financé à hauteur de 1 048 545296 FCFA par l’Union euro-péenne, le projet OIFLEG a étéconjointement mené par deuxONG internationales - FM et REM- en partenariat avec le Cercled’appui à la gestion durable desforêts (CADGF), une ONGcongolaise. Le projet visait essen-tiellement trois objectifs, à savoir

: la publication d’informations fia-bles sur les réalités du secteur fo-restier au Congo ; la mise en œu-vre effective de l’APV-Fleg auCongo ; et la contribution de la so-ciété civile du Bassin du Congo àla mise en œuvre des Acoords departenariat volontaire (APV). Il s’agissait de déployer un sys-tème de vérification de la légalitédu bois produit et transformé auCongo mais aussi de délivrer lesautorisations Fleg pour le boiscongolais exporté vers le marchéeuropéen. « Dans le cadre del’amélioration de la gouver-nance forestière, le Congo, notrepays, a signé le 17 mai 2010

avec l’Union européenne, l’ac-cord de partenariat volontaire,

dont l’objectif est de promouvoirle commerce légal du bois dans

l’espace européen », a indiqué ledirecteur de cabinet du ministrede l’Économie forestière et duDéveloppement durable, MichelElenga, qui a présidé la cérémo-nie. Tout comme les deux pre-mières phases du projet, la troi-sième phase de l’OIFLEG qui vadémarrer incessamment, seraégalement financée par l’Unioneuropéenne. La cérémonie declôture de ce projet s’est tenueen présence de l’attaché de coo-pération des forêts de l’Unioneuropéenne au Congo, StéphaneSourdin, et des représentantsdes ONG partenaires.

Firmin Oyé

GOUVERNANCE FORESTIÈRE

La deuxième phase du projet d’observation touche à sa fin

Michel Elenga entouré des responsables du projet OIFLEG.

PAIX ET LA RECONSTRUCTION

La restructuration du Comité de suivi est à l’ordre du jour

Le présidium

le préfet des Plateaux remettant un trophée à un athlète

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4 | ANNONCE C���A���E����F���D��D���������������B��F��������������

Le 5 :- Reversement de la taxe sur les contrats d’assurance(Art.336 du CGI, tome 2, livre 1)

Le 15 :-Déclaration et versement de la TVA et CA/TVA(Art 31 de la loi n°12- 97)- Déclaration et versement de la taxe sur les boissons alcoolisées et le tabac (LF 2013)- Taxe sur les jeux de hasard et d’argent- CA/ Taxe sur les jeux de hasard et d’argent- Taxe sur les transferts de fonds(Loi n°33- 2003 du 30- 12- 2001)- R.A.V. des hôteliers et RAS par la SNE(Art 6 de la loi n°16- 2001 du 31 – 12 – 2001)- Déclaration des opérations des commissionnaires en douanes- Taxe sur les billets d’avion en vols internationaux (Loi n°4- 2007 du 11 mai 2007 et décret 2008 - 330 du 19-08-2009)- Déclaration et paiement de l’IRPP retenu à la source (Art 173 du CGI, tome 1)- Déclaration et versement de l’acompte sur divers impôts pour l’importation des marchandises à but commercial (Art5 ter loi n° 01/95).

Le 20 :

- Déclaration et versement des retenues à la source (Art 96,183, 185 ter du CGI, tome 1)- Déclaration et paiement de la TUS (Loi n°36-2011 du 23 -12 – 2011)- Déclaration et paiement de l’IS forfaitaire (Art 126 ter CGI, tome 1)- Déclaration et Paiement de l’IRVM des sociétés étrangères fonctionnant sous le régime de l’admission temporaired’exercer (ATE)(Art 1 du CGI, tome 2, livre III)- Déclaration et versement de l’ASDI par les grossistes, importateurs et autres (LF 2013)- Déclaration des opérateurs pétroliers au titre du 2e trimestre (Art 126 quinquiés du CGI, tome 1)

Le 30 :- Paiement du 2e acompte de l’IGF (Art 3 bis, Loi n°5-96 du 2 mars 1996 modif par LF 2012)- Déclaration de la liste des fournisseurs ou des sources d’approvisionnement pour les contribuables soumis au ré-gime du forfait (art. 28 bis du CGI)

« Payer ces impôts, est un devoir civique »Contact : 05 746 54 34

06 655 96 71

DIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS ET DES DOMAINES

CALENDRIER FISCAL DU MOIS DE JUIN 2013

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ÉCONOMIE | 5C���A���E����F���D��D����������������B��F��������������

« La focalisation sur un nombre limité

de priorités montre l’importance

d’agir de manière concertée avec le

gouvernement et les autres

départements impliqués dans le

développement rural », a souligné lereprésentant de l’Organisation desNations unies pour l’agriculture etl’alimentation (FAO) au Congo,Dieudonné Koguiyagda.La signature du document quiconsacre ce changement a eu lieu le7 juin à Brazzaville, entre ce fonc-tionnaire onusien et le ministre del’Agriculture et l’élevage, RigobertMaboundou. Afin de contribuer à la mise en œu-vre du plan national congolais de dé-veloppement, la FAO a ciblé ses do-maines d’intervention. Il s’agit entreautres, de la modernisation de la pe-tite agriculture, de l’élevage et del’aquaculture. Cette décision ressortdes réformes engagées au niveau decette instance onusienne dont l’ob-jectif est d’améliorer la qualité de sesprestations au Congo, à l’horizon2016, en se référant à son plan na-tional.« Auparavant, on avait l’habituded’agir dans tous les secteurs ruraux.Je pense que la réforme intervenueau niveau de l’organisation a per-mis de ramener la situation en uneplanification plus mesurée, c’est-à-dire se focaliser sur un nombre res-treint de priorités, en se basant surle fait que la collaboration avec d’au-tres partenaires au développementpermettra de couvrir également lesautres aspects prioritaires», a expli-qué le représentant de la FAO. À propos de cette modernisation de

la petite agriculture, de l’élevage etde l’aquaculture, la FAO comptemettre l’accent sur le développe-ment des cultures vivrières commele manioc, le maïs, le riz, l’arachide,la pomme de terre, l’igname. La pis-ciculture et l’élevage des bovins, por-cins et de la volaille, sont également

en vue. Outre le domaine agricole, laFAO assistera le Congo dans le dé-veloppement de son programme na-tional d’afforestation et de reboise-ment, dont le plan stratégique estdéjà disponible. Elle vise aussi lalutte contre le changement clima-tique, en procédant à la conservationde la biodiversité et à l’aménage-ment des forêts de production.Par ailleurs, les organisations de lasociété civile et des producteurs bé-néficieront d’une promotion. Cechoix, en effet, fait partie d’une desrecommandations formulées à l’is-sue de la conférence sous-régionalede la FAO pour l’Afrique, organiséeen avril 2012 à Brazzaville. Car, cettefrange de la population est considé-

rée comme étant un maillon impor-tant du développement rural. «Nousallons essayer avec les autres parte-naires nationaux sous l’égide duministère de l’Agriculture et duPlan, de répondre aux préoccupa-tions exprimées dans ces trois do-maines prioritaires. Mais, en y ré-

pondant, nous tiendrons compte dece que fera chacun, afin qu’il y aitsynergie et complémentarité dansnos interventions », a indiqué Dieu-donné Koguiyagda. Consensuel au niveau national, cedocument de référence nationale aété monté grâce à une équipe inter-disciplinaire non seulement du mi-nistère de l’Agriculture et de l’Éle-vage, mais également d’autresdépartements impliqués dans le sec-teur rural, y compris le ministère duPlan qui a piloté l’opération. Notonsque ce document sera mis à la disposi-tion de tous les partenaires au déve-loppement, afin que chacun sache ledomaine dans lequel évoluer.

Lopelle Mboussa Gassia

À l’initiative de José Cyr Ebina, député de la circonscription uniquede ce district, ces jeunes gens viennent de suivre une formation àCotonou (Bénin). Cette formation d’une semaine, sur les techniques d’élevage etd’agriculture, permettra à ces cinq jeunes considérés désormaiscomme des formateurs dans ces domaines agricoles, de former àleur tour d’autres jeunes de la circonscription. À Cotonou, ils ont ap-pris non seulement comment planter ananas, tomates, courges, lai-tues et bien d’autres plantes, mais aussi comment élever la volailleet les animaux domestiques. Pour lier l’utile à l’agréable, ils ont éga-lement acquis quelques notions de musique dans le but de créer unjour dans leur contrée, des groupes musicaux. À leur arrivée à l’aé-roport de Maya-Maya, Wilfrid Rodrigue Lébéka, l’un des jeunes dela délégation, a exprimé sa joie : «Nous sommes très heureux d’avoirreçu cette formation. Nous revenons donc pour semer, et pour ensei-gner ce que nous avons appris au Bénin. » Cette formation fait partie des engagements pris par le député José CyrEbina lors de sa campagne. Il s’agit entre autres de la formation des jeunesdans différents métiers de leur choix, tant au pays qu’à l’étranger.

Jean-Jacques Koubemba

IGNIÉ/POOL

Cinq jeunes formés aux techniques agricoles

Dans de nombreux domaines, lesecteur privé congolais estcapable d’améliorer lacompétitivité de l’économie dupays. Pour optimiser sondéveloppement, le gouvernementa opté, avec l’appui de l’Unioneuropéenne (UE), pour ladiversification de son économie.Cette politique se traduit par lacréation de projets encourageantle développement du secteurprivé à travers l’amélioration duclimat des affaires au Congo. Cequi a permis la mise en place, en2010, par l’UE et le gouvernementdu Projet de renforcement des ca-pacités commerciales et entre-preneuriales (PRCCE). Pour samise en œuvre effective, un ac-cord de contribution a été signé,le 11 juin, entre l’UE et le Centrepour le développement de l’entre-prise (CDE). Dans le cadre du dixième Fondseuropéen de développement, ceprojet bénéficie d’un budget d’en-viron six milliards FCFA, conjoin-tement financé par l’UE et leCDE. « Je suis très heureux depouvoir lancer aujourd’hui cettephase du projet qui doit permettrede renforcer nos stratégies de déve-loppement. Car, il est une suited’accomplissement des instruc-tions liées à la feuille de routeconcernant l’amélioration du cli-mat des affaires adoptée par le gou-vernement », a précisé le chef dela délégation de l’UE, Marcel VanOptal.Son objectif est d’accroître l’im-pact des actions menées par l’UE

et le Congo dans les politiquesliées à l’amélioration du climat desaffaires et au développement dusecteur privé. Plusieurs domainessont concernés par ce projet : lesmines, le bois, l’agroalimentaire,le bâtiment, les services de sous-traitance, les activités portuaireset aéroportuaires.Cette stratégie permettra d’agirsur les principaux leviers institu-tionnels qui freinent aujourd’huile développement et la diversifi-cation des activités entrepreneu-riales au Congo. En outre, la mon-dialisation observée ces dernièresdécennies a placé le secteur privéau cœur des politiques de déve-loppement économique des paysafricains.« Le Congo n’échappe pas à cetteréalité. Ainsi, s’il veut effectivementjouer son rôle dans la productiondes biens et des services, contribuerà l’amélioration des conditions devie des populations et être admiscomme moteur de la croissanceéconomique, le secteur privécongolais se doit d’être efficace etcompétitif en dépit de ses faiblessesinternes», a déclaré le chef de dé-partement des opérations duCDE, Vaf Meité. Notons que le CDE est une insti-tution conjointe du groupe desÉtats d’Afrique, Caraïbes, Paci-fiques (ACP) et de l’UE. Il a étécréé dans le cadre de l’accord departenariat de Cotonou pour pro-mouvoir et appuyer le développe-ment des entreprises du secteurprivé dans les pays ACP.

Rock Gassakys

DÉVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVÉ

L’Union européenne et le Congoengagent un projet de 6 milliards FCFA

PARTENARIAT

La FAO cible trois secteurs prioritaires au Congo

Le ministre chargé des Zoneséconomiques spéciales (ZES), AlainAkouala Atipault, participera le 18 juinà Paris au Forum des petites etmoyennes entreprises françaises, «Planète PME », pour convaincre lesinvestisseurs potentiels à venir auCongo.Dans le monde très ouvert d’au-jourd’hui, chaque pays doit se battrepour attirer les investisseurs. Dans cecontexte, le ministre Alain AkoualaAtipault présentera aux patrons dePME françaises, réunis au Palais descongrès de la Porte Maillot, à Paris, àl’initiative de la Confédération géné-rale des petites et moyennes entre-prises, les résultats des études de fai-sabilité des Zones économiquesspéciales pour notre pays. Le Congo abénéficié de l’expertise de l’État deSingapour et de cabinets spécialiséspour ces études. Les Zones écono-miques spéciales sont des espaces bé-

néficiant d’un régime juridique et fiscalparticulier, plus avantageux pour lesentreprises. Les mesures dont bénéfi-cient les investisseurs qui s’y installentincluent souvent des exemptions dedroits de douane, le libre rapatriementdes investissements et des bénéfices,des réductions ou des suppressions del’impôt sur les sociétés, etc. L’objectifest d’attirer les entreprises et donc defavoriser la création d’emploi et de ri-chesse, l’investissement et l’industria-lisation. Les ZES entrent dans le cadredes efforts de diversification de l’éco-nomie entrepris par le gouvernement.Cette opération de communication au-près des investisseurs étrangers estd’autant plus nécessaire que, pourl’année 2013, le Congo occupe la 183e

place sur 185 pays dans le classementDoing Business de la Banque mon-diale, qui mesure la réglementationdes affaires. Selon les indicateurs de labanque, le Congo arrive en 158e posi-

tion pour la protection des investis-seurs (soit une perte de 3 points parrapport à 2012) et 162e pour l’exécu-tion des contrats. Des résultats peuporteurs pour attirer des investisseursétrangers. Le ministre chargé des ZESva donc s’efforcer de « vendre » auxPME françaises présentes à l’interna-tional et aux personnalités du mondeéconomique et politique les réformeséconomiques en cours dans notrepays. Le terme PME définit en Francetoutes les entreprises de moins de 250salariés et réalisant moins de 50 mil-lions d’euros de chiffre d’affaires, soit99,9 % des entreprises, selon les chif-fres de 2010 du ministère français del’Économie et des finances. Elles réali-sent 38 % du chiffre d’affaires, 49 % dela valeur ajoutée, 43 % de l’investisse-ment et représentent 52 % de l’emploisalarié en France. Certaines ont uneactivité à l’international.

Rose-Marie Bouboutou

Un troupeau de boeufs au nord Congo

ZONES ÉCONOMIQUES SPÉCIALES

Le ministre Alain Akouala mène une « opération de charme »auprès des investisseurs français

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6 | ANNONCES C���A���E����F���D��D���������������B��F��������������

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SOCIÉTÉ | 7C���A���E����F���D��D����������������B��F��������������

Ce deuxième stage qui se déroule du 10au 28 juin à Brazzaville est consacré auposte de commandement de brigade.Animé par des instructeurs de l’École demaintien de la paix (EMP) basée à Ba-mako au Mali, ce stage permettra aux of-ficiers relevant des états-majors desForces armées congolaises (FAC) et dela Gendarmerie d’acquérir les connais-sances nécessaires en vue d’un déploie-ment en opération de soutien à la paix.La formation vise la restructuration desétats-majors ainsi que l’optimisation dufonctionnement des postes de comman-dement tactique et stratégique au seindes FAC et au niveau sous-régional. La tenue de ce stage illustre parfaite-ment la coopération existant entre lesFAC et l’EMP. « La mission globale

consiste à contribuer au renforce-ment des capacités des cadres mili-taires, gendarmes, policiers et civilsdes États africains destinés à menerdes opérations de soutien à la paix etprioritairement par le biais de laforce en attente de l’Union afri-caine », a expliqué le directeurd’instruction à l’EMP, le capitaine devaisseau Mamadou Kane.Pour le général de division, Guy Blan-chard Okoï, chef d’état-major généraldes FAC, l’intérêt de ce stage se situe àdeux niveaux. « D’abord, il permet auxofficiers d’acquérir de nouvellesconnaissances et aptitudes. Ce stageva leur apprendre également à jouerleur rôle dans les postes de commande-ment de brigade dédiée au maintien de

la paix », a-t-il déclaré en substance.Ce stage répond aux défis de modernisa-tion des FAC, de maintien de la paixdans le pays et de la recherche de solu-tions face aux conflits que connaissentcertains États africains. « Les enjeux dela paix dans le monde en général et enAfrique en particulier dépassent les fron-tières nationales et continentales. Ils exi-gent plus de professionnalisme et de sa-voir-faire des armées, au service de lapaix », a rappelé le général de division, GuyBlanchard Okoï. Et d’indiquer : « Dans cedéfi régional de pacification, l’action desacteurs devra particulièrement êtreadaptée aux contraintes des missionsde maintien de la paix, pour la miseen œuvre de la sécurité collective. »

Fortuné Ibara

L’École nationale à vocationrégionale de Génie Travaux(ENVR), est située dans l’enceintede l’Académie militaire Marien-Ngouabi. Ayant comme défi deréformer l’enseignementtechnique et professionnel auCongo, le ministre Serge BlaiseZoniaba a cru utile de visiter lesinstallations et les ateliers decette école.« J’ai demandé cette visite au minis-tre en charge de la Défense qui a bienaccepté de nous permettre de venirvisiter les installations et les ateliersqu’ils ont ici. Nous sommes en traind’entreprendre également la réformedu système d’enseignement profes-sionnel au niveau des établisse-

ments qui relèvent de notre minis-tère. À cet égard nous voulions voirce que les autres ont déjà fait pourpouvoir nous inspirer du type deplateau technique qu’ils ont ici. C’estdonc une visite instructive et nous es-sayons de nous imprégner del’expérience des autres», a déclaréle ministre Serge Blaise Zoniaba.La visite des ateliers de l’ENVR visaitdonc à donner une représentationclaire et précise de la demande expri-mée par le marché du travail, à établirl’adéquation entre les besoins du mar-ché du travail et l’offre de formation etles besoins en main d’œuvre qualifiéeainsi que les profils recherchés par lesentreprises. « Dans les filières, nous trouvons de

la menuiserie, électricité, plomberie,carrelage, ce qui veut dire que nousavons ici sur ce site, l’essentiel deséléments que nous souhaiterions ap-porter à nos établissements. Donc envue d’améliorer l’insertion profes-sionnelle des Congolais, nous envi-sageons d’avoir les mêmes typesd’infrastructures et peut-être lesmêmes curricula. »Par son implication sur le terrain,l’ENVR sera l’un des partenaires sûrspour le ministère le plus sollicité.L’école dispense des formations de trèscourte durée qui permettront aux ap-prenants d’avoir les qualifications né-cessaires pour prétendre rentrer immé-diatement dans la vie active.

Guillaume Ondzé

ENSEIGNEMENT TECHNIQUE

Le ministre Zoniaba inspiré par l’expérience de l’ENVR

FORCES ARMÉES CONGOLAISES

Trente officiers en formation sur le maintien de la paix

L’action menée par ladirection générale de lapolice, qui va s’étendre surtoute l’étendue du territoirenational, s’inscrit dans lecadre de l’opération « Mpili »,initiée par l’Interpol.Les services de police viennentde saisir 35 tonnes de faux mé-dicaments à Brazzaville. Le di-recteur général adjoint de lapolice, le général Albert Ngoto,qui a donné cette information àla presse, le 12 juin, a égale-ment annoncé l’interpellationde plusieurs vendeurs. « À lasuite de l’opération Mpili, lesservices de police et de gen-darmerie ainsi que ceuxchargés de l’application de la

loi, ont saisi 35 tonnes defaux médicaments à Brazza-ville. Une vingtaine de gros-sistes ont été interpellés et au-ditionnés par nos services. Ilsseront présentés au procu-reur de la République près leTribunal de grande ins-tance », a-t-il annoncé, préci-sant que les produits saisis se-ront détruits par incinérationdans les tout prochains jours.

L’hécatombe !Albert Ngoto a expliqué queles médicaments saisis étaientdes produits contrefaits, falsi-fiés, trafiqués, faisant l’objetd’une vente illicite. Parmi cesfaux médicaments, il y a de

faux Coartem Novartis pournourrissons. C’est ainsi qu’ils’est interrogé sur le nombred’enfants ayant consommé cegenre de médicament. « À tra-vers nos rues et nos marchés,nous constatons la proliféra-tion de la vente des faux mé-dicaments qui sont un dan-ger pour la santé publique.C’est une hécatombe », a-t-ilregretté devant le directeurgénéral de la police, le généralJean-François Ndenguet. Au regard des conséquencesnéfastes que cela peut occa-sionner, la direction généralede la police a demandé à la po-pulation de ne plus acheter cesmédicaments en raison de leur

dangerosité et de dénoncertout fournisseur ou vendeur.Elle a également insisté pourque cette opération de grandeenvergure s’inscrive dans ladurée et sur l’ensemble du ter-ritoire national. Les 35 tonnesde médicaments saisis neconcernent pas les petits ven-deurs souvent ravitaillés parles gens qui ont des entrepôts.L’exécution de l’opération« Mpili » met en œuvre l’unedes recommandations des der-nières sessions du Comité dechefs de police d’Afrique cen-trale tenue en 2012. Elle estdestinée à cinq pays de la sous-région. La première phaseconcerne la République du

Congo et la République démo-cratique du Congo.L’interdiction, par les autori-tés, des médicaments vendus àla sauvette, autrement appelés« médicaments de la rue », in-quiète sans doute de nom-breux Brazzavillois, habitués àles acheter au marche deOuenzé à moindre coût,d’autant plus que dans lespharmacies les prix sont ju-gés exorbitants. Invité à se prononcer sur cettequestion et sur les mesuresd’accompagnement, AlbertNgoto a indiqué que le gouver-nement étudie le problème dupouvoir d’achat des Congolais.

Parfait Wilfried Douniama

SANTÉ PUBLIQUE

35 tonnes de faux médicaments saisis à Brazzaville

Les faits se passent, le mercredi 12 juin, dans une maison de jouissancesituée dans la rue Mbandza-Ndounga, à Mikalou, dans le sixième ar-rondissement de Brazzaville. Tôt le matin, les habitants de ce quartieront envahi l’hôtel sous prétexte qu’un homme et une dame se seraientaccouplés sans jamais se détacher. Ils seraient restés dans cette situa-tion depuis les heures tardives de la nuit. Les faits ne sont pas avérés d’après le gérant de l’hôtel. « Cette infor-mation selon laquelle un monsieur et une dame accouplés n’ont pu se li-bérer l’un de l’autre, est fausse. C’est depuis 6 heures que je suis au tra-vail, et j’ai vérifié toutes les chambres sitôt que j’étais arrivé ; elles étaienttoutes libres. Je n’ai vu aucun couple. »La police a été fortement mobilisée et a empêché l’entrée dans l’hôteldes habitants de ce quartier tout comme ceux d’ailleurs venus nom-breux pour s’enquérir de la situation. Ces habitants sont restés toute lamatinée pour attendre une éventuelle sortie de ce couple avant deprendre la direction du commissariat central de la Tsiémé où le coupleserait transféré pour des raisons de sécurité. Sans suite.

Bruno Okokana

BRAZZAVILLE

Chaude alerte à Talangaï Les habitants du sixième arrondissement se sont réveillés la matinéede ce 12 juin sous une chaude alerte. Un couple serait en situationinédite dans un lieu d’aisance.

Le gérant de l’hôtel répondant à la presse

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8 | PUBLICITÉ C���A���E����F���D��D���������������B��F��������������

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INTERNATIONAL | 9C���A���E����F���D��D����������������B��F��������������

Dans une tribune exclusive, ledirecteur général de l’Agencefrançaise de développement(AFD), qui vient tout juste decéder sa place à Anne Paugamaprès un mandat de trois ans,évoque pour Les Dépêches deBrazzaville la bataille de l’accèsà l’eau en Afrique.Depuis 1990, deux milliards depersonnes ont eu accès à l’eau po-table dans le monde. L’Objectifdu millénaire pour le développe-ment vise à diviser par deux en-tre 1990 et 2015 la proportion dela population sans eau. Il estd’ores et déjà atteint.

Cela prouve que la bataille contrela soif peut être remportée. Il nefaut cependant pas crier victoiretrop vite : 800 millions de per-sonnes ne disposent toujours pasd’une source d’approvisionne-ment satisfaisante. Au sud du Sa-hara, en particulier, la situationreste préoccupante. Les progrèsaccomplis, avec l’augmentation de12 % en vingt ans de la proportionde la population ayant accès àl’eau, demeurent insuffisants :plus d’un Africain sur trois ne dis-pose toujours pas d’un accès amé-lioré à l’eau potable. Les avancéesremarquables observées au Bur-

kina Faso, au Ghana ou au Malawine doivent pas nous faire oublier quela majorité des pays de la région n’at-teindra pas l’objectif du millénairepour le développement.

Comment remporter la bataille del’eau pour tous ? Les gouvernements du Sud doi-vent définir des cadres institu-tionnels efficaces qui précisent lesresponsabilités des différents ac-teurs et favorisent l’investisse-ment. La mise en place de sub-ventions ou de facilités pour payerle raccordement au réseau d’eauainsi que la définition de poli-

tiques tarifaires adaptées sont desmesures indispensables pour ren-dre accessible le prix de l’eau auxpopulations les plus démunies.Lorsque le service est assuré pardes opérateurs privés ou infor-mels, les pouvoirs publics se doi-vent de réguler, contrôler, et ga-rantir que l’eau est de qualitésuffisante et qu’elle est vendue àun prix raisonnable.De leur côté, les pays du Nord doi-vent assumer leur part de respon-sabilité, en apportant expertise etfinancements. Cette bataille del’eau pour tous a un coût, et il estélevé. Les ressources des États du

Sud en constitueront la principalesource de financement, maisl’aide au développement demeureun soutien indispensable.Au-delà, les gouvernements, aunord comme au sud, doivent ac-corder une attention plus impor-tante au traitement des eauxusées : aujourd’hui, 2,5 milliardsde personnes – le tiers de la popu-lation mondiale – n’ont pas accèsà des toilettes décentes. Il s’agitd’un enjeu majeur de santé pu-blique, trop souvent orphelin, etpour lequel l’Afrique a un retardconsidérable à combler.

Dov Zerah

TRIBUNE

« De l’eau pour tous »

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10 | ANNONCES

Les postes suivants sont vacants à Exxaro, DMC Iron Congo SA :

POSTES

Directeur RH

Responsable commercial des RH

Coordinateur achats

Spécialiste, Environment

Contremaître, maintenance - Electricité

Responsable Logistique d'arrivée

EMPLACEMENT

Pointe Noire

Pointe Noire

Pointe Noire

Mayoko

Pointe Noire

EXPERIENCERH opérationnel / consulting, 8 ans (Essentiel / Minimum);RH opérationnel / Consulting (au niveau de direction), 4 ans(Recommandé / Souhaitable)Maîtrisant les opérations RH, 5 ans (Essentiel / Minimum)

Maîtrisant les opérations RH, 5 ans (Essentiel/ Minimum)

Gestion de la chaine d’Approvisionnement / Achats / Fi-nance, 3-5 ans (Essentiel / Minimum)

Opérations environnementales, 3-5 ans (Essentiel / Minimum)

Maîtrisant la maintenance d’usine / exploitation minière, 3-5ans (Essentiel / Minimum)Industrie Pyro métyallurgique ou Procédé connexe (produc-tion de chef d'équipe), 2 ans (Recommandé / Souhaitable)Gestion de Surveillance, 2 ans (Recommandé / Souhaitable)

Domaine de la planification de la logistique, la gestion et lecontrôle flux; la chaîne d'approvisionnement ou connexe, 3-5 ans (Essentiel / Minimum)Gestion de la chaîne d'approvisionnement, Logistique ouconnexes, 2 ans (Essentiel / Minimum)

Si vous avez besoin de plus amples informations sur un poste, s'il vous plaît contac-tez Audrey Kounenguika par courriel [email protected]. Pour postu-ler à l’un des postes ci-dessus, veuillez envoyer votre CV aux bureaux DMC SiègeSocial : 278, avenue Ngueli-Ngueli, BP 1779, Pointe-Noire – République du Congoou par courriel à [email protected] tout en mentionnant le postepour lequel vous postulez, le 14 Juin 2013 ou avant à 16:00.

Si vous ne mentionnez pas le poste pour lequel vous postulez, votre demande serasimplement rejetée.

Si vous n'avez pas été contacté dans les 28 jours suivant la date de clôture de cetteannonce, s'il vous plaît acceptez que votre demande a été rejetée.

EN VENTE À LA LIBRAIRIE DES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE

C���A���E����F���D��D���������������B��F��������������

Messieurs les actionnaires sont convoqués en Assemblée Générale Ordi-naire le mardi 18 juin à Pointe-Noire. Cette Assemblée se tiendra au sièged’Allianz Congo Assurances à partir de 11h.L’ordre du jour est le suivant :

1.Approbation des comptes et conventions sur l’exercice clos le 31 décembre 2012,

2.Affectation du résultat de l’exercice, 3.Fixation du juste prix de l’action, 4.Renouvellement du mandat des administrateurs, 5.Quitus aux administrateurs, 6.Pouvoirs pour les formalités,

Tout actionnaire peut assister personnellement à cette Assemblée ou s’y fairereprésenter. Les pouvoirs en vue de la représentation à l’Assemblée devrontêtre déposés ou transmis au siège social avant le jour de l’Assemblée.

La documentation relative à l’Assemblée générale est disponible pourconsultation au siège de la Société à l’adresse ci-dessus.

Pour le Conseil d’Administration et P.O,

Philippe AUDOUINAdministrateur Directeur Général

Allianz Congo AssurancesAssemblée Générale Ordinaire

Avis de convocation

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INTERNATIONAL I 11

Jean Godel Ondongo, MmeBernadette Elenga, OlabouréNiandzobo et famille ont laprofonde douleur d’informeraux parents, amis et connais-sances le décès de leur filleSavie Raïssa Ondongo survenule 9 juin au CHU de Brazzaville.La veillée mortuaire se tient aun°8 rue Sembé à Talangaï(derrière l’hôpital).La date de l’inhumation vous seracommuniquée ultérieurement.

NÉCROLOGIE

13 juin 2011-13 juin 2013Voici déjà deux ans que papa DzoObala David « Kanga -Mbongo»notable, grand unificateur de la fa-mille et chef coutumier du villageNtsou (Gamboma) a quitté la terredes hommes. En ce jour de dou-leureux anniversaire, tes enfantset petits-fils comme tu aimais ledire ton « Parti» demandent àtous ceux qui t’ont connu d’avoirune pensée pieuse pour toi.Que le seigneur dans sa miséri-corde t’accorde le repos eternel.

IN MEMORIAM

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Les États-Unis ont appelé lespoliticiens malgaches à l'orga-nisation des élections libres,crédibles, transparentes et re-connues par la communautéinternationale pour le retourà l'ordre constitutionnel etdémocratique.Pour qu'il y ait élections libres,crédibles, transparentes, lesproblèmes politiques et tech-niques doivent être réglés, no-

tamment la mise en œuvre ef-fective et dans son intégralité dela feuille de route concoctée parla Communauté de Développe-ment de l'Afrique Australe(SADC) et signée par les entitéspolitiques le 17 septembre 2011,indique un communiqué de l'am-bassade des États-Unis à Mada-gascar. « Nous appuyons l'effortde médiation effectué par laSADC et espérons que les signa-

taires de ladite feuille de routeen fassent de même dans le butde trouver un consensus dansla sortie de crise à Madagas-car », a-t-on précisé.La feuille de route de la SADCpour la sortie de crise stipulequ'il appartient à la Commissionélectorale nationale indépen-dante pour la transition (CE-NIT), et aux experts des Nationsunies d'indiquer la date des élec-

tions à Madagascar. « Nous nenous immisçons pas dans laqualité de tel ou tel autre can-didat mais nous condamnonsles intentions de réduire ànéant les efforts entrepris dansla résolution de la crise po-litique ainsi que les accordssignés dans la feuille deroute », a indiqué l'ambas-sade américaine.La CENIT a projeté de tenir le

premier tour de l'élection prési-dentielle le 24 juillet prochain.La Cour Electorale Spéciale(CES) a pourtant déclaré un casde force majeure nécessitant lereport des élections d'un mois.Le gouvernement, réuni enconseil la semaine dernière, aapprouvé le report des électionsen proposant la date du 23 aoûtprochain.

Xinhua

MADAGASCAR

Les États-Unis appellent à la tenue des élections reconnues par la Communauté internationale

Faire évoluer les approchessanitaires et revoir lestechniques vaccinales dans uncontexte où les frontières nesont plus efficaces pourendiguer les maladies et leursvecteurs, tels sont les buts de laformation qui a démarré le lundi10 juin dans la ville de Sienne,dans la région italienne deToscane.Un cours qui intéresse plus par-ticulièrement les médecins desrégions tropicales. Il s’agitd’une formation dispensée àl’université locale sur la vacci-nation et les développementscliniques pharmaceutiques. Ildébouchera sur un master devalorisation des techniquesdéjà acquises.Une quinzaine de praticiens y

ont été admis. Ils proviennent enmajorité d’Afrique (RD-Congo,Cameroun, Rwanda, Ouganda,Tanzanie, Afrique du Sud, Ghana,Sénégal et Nigeria), mais aussi duSri Lanka, de Panama et des Phi-lippines. Comme on peut le voir, ils’agit d’un personnel plutôt habi-tué à affronter les maladies lesplus courantes en zones tropi-cales, dont le paludisme.La formation vise à approfondirl’usage des pratiques les plusadaptées pour faire face aux ma-ladies prévisibles et à en appren-dre plus sur l’impact des vaccinssur l’immunisation des popula-tions. De telles études aident ul-térieurement à développer denouveaux vaccins ou à améliorerceux déjà existants.

Les initiateurs de la formationsouhaitent surtout une interac-tion pratique entre le mondeacadémique, celui de la re-cherche et les structures admi-nistratives appelées à œuvrer deconcert dans des politiques sani-taires globales. L’expérience desdeux éditions passées a permisd’apporter des correctifs sur lamanière de se comporter faceaux maladies qui surgissent etprennent de cours personnelmédical et personnel administra-tif. Une plus grande mobilité despopulations a fini par faire voleren éclats la notion de mise enquarantaine par exemple, sou-lignent les organisateurs de laformation.

Lucien Mpama

ITALIE

Des médecins congolais en formation à Sienne

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Selon un communiqué de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’obésitéet la malnutrition sont négligées alors que leurs conséquences sont incalcula-bles. Plus de 75% des enfants en surpoids, révèle l’OMS, vivent dans des paysen développement, la prévalence en Afrique ayant presque doublé au cours deces vingt dernières années. Les enfants obèses sont davantage susceptibles dedevenir des adultes obèses et courent un risque accru de diabète ou d’autresmaladies. Pour réduire le lourd fardeau dû à ces deux maladies, l’OMS vient depublier un document comprenant vingt-quatre mesures essentielles « quiconstituent les moyens les plus efficaces pour les pays d’améliorer l’étatnutritionnel de leur population en prévenant à la fois la sous-nutrition etle surpoids ». Ces recommandations consistent notamment à améliorer la nu-trition des femmes enceintes et celles qui allaitent leurs bébés; à encourager ledémarrage précoce de l’allaitement, l’allaitement exclusif pendant les six pre-miers mois, puis la poursuite de l’allaitement jusqu’à l’âge de deux ans; à pro-mouvoir des aliments solides appropriés pour les jeunes enfants et à fournir dessuppléments en micronutriments et des aliments fortifiés si nécessaire. Selonl’OMS, l’obésité est l’une des formes de malnutrition dont les causes et consé-quences sont étroitement liées aux incohérences du système alimentaire. Unsystème alimentaire qui n’offre pas un approvisionnement suffisant en alimentsde qualité, souligne la même source, peut conduire à la fois à une croissance in-suffisante et à un gain de poids excessif. Un enfant dont la croissance a été mé-diocre au cours de ses premières années de vie peut devenir un adulte de petitetaille mais en surpoids, puis plus tard au cours de sa vie d’adulte contracter unemaladie chronique. « Pour éviter une explosion massive des problèmes nu-tritionnels au cours de la prochaine génération, les responsables politiquesdoivent de toute urgence accorder une plus grande attention à l’améliora-tion de l’état nutritionnel des femmes enceintes et des adolescentes qui se-ront les mères de la prochaine génération », fait savoir Dr Francesco Branca,directeur du département Nutrition pour la santé et le développement de l’OMS

A.Nz.

SANTÉ INFANTILE

Des recommandations pour lutter contrel’obésité et la malnutrition de l’enfantLes deux maladies deviennent de plus en plus une sérieuse menacepour les pays à revenu faible ou intermédiaire.

Au cours d’un point de presse, le directeur général du Fonds pour l’inclusion fi-nancière en RDC (FPM), Jean-Claude Thetika, a annoncé l’organisation de la troi-sième édition du forum ‘‘ Accès sur le financement’’ afin de regrouper les entre-preneurs actifs ainsi que toutes les structures d’appui, à savoir les institutionsfinancières, les coopératives de crédit et d’épargnes, les services de formation etd’information, etc. L’objectif de ce forum est de faciliter les échanges entre les en-trepreneurs évoluant dans les micro, petites et moyennes entreprises (MPME)ainsi que la formation des entrepreneurs dans divers domaines et de faire le mar-keting des produits financiers disponibles. Ce forum est donc la bienvenue dansla mesure où il accordera assez de temps aux entrepreneurs de s’exprimer, de po-ser des questions durant les ateliers et aussi dans les stands. Pour le directeur du FPM, ce forum n’est pas seulement un lieu de formation, maisaussi un lieu de questionnement sur des sujets importants pour amener les par-ticipants à s’auto-évaluer. Environ quatre cents participants sont attendus à ce fo-rum. Il s’agit de trois cents entrepreneurs et cent participants qui viendront desinstitutions financières. Leurs échanges vont tourner autour de quatre thèmesprincipaux, notamment * s’adapter à l’Ohada, s’évaluer pour s’améliorer, connaî-tre les produits financiers et la protection des droits des clients des institutionsfinancières. « Nous faisons la promotion de l’inclusion financière afind’amener le plus de monde à avoir accès aux services sociaux de base, no-tamment les couches de populations les plus exclus », a déclaré Jean-ClaudeTethika, tout en insistant sur le fait que sa structure accorde une assistance tech-nique aux banques, pour qu’à leur tour, elles accroissent leur assistance auxMPME. En effet, il est établi que l’accès au financement constitue une contraintemajeure des MPME et demeure une question assez capitale. Les responsables depetites entreprises se méfient des institutions bancaires dont ils ont une très mau-vaise image. Pourtant, « Les MPME jouent un rôle extrêmement importantdans l’économie. Elles participent à plus de 70% dans l’économie », a sou-tenu le directeur général du FPM qui estime qu’elles n’ont pas la place qu’il faut. Ce forum est organisé par le RDCED, un programme d’appui aux très pe-tites entreprises de l’Institut européen de coopération et de développementqui œuvre à Kinshasa depuis 2010.

Gypsie Oïssa Tambwe

PROMOTION DES PME

Organisation prochaine d’un forum surl’accès au financementLes retrouvailles vont permettre aux entrepreneurs de rencontrer les institutionsde microfinance afin de briser les barrières existant entre eux.

Les opérateurs de la téléphoniemobile et les autres usagers du Netdoutent cependant de la capacitéde cette société d’État à leur offrirun service de qualité.Tout est bien qui fini bien. C’est lemoins qu’on puisse dire avec ledossier Fibre optique qui vientd’atteindre son dénouement à lafaveur de l’achèvement de laconstruction du point d’atterragede Muanda. Le décor est désor-mais planté pour le lancement of-ficiel de la connexion de la RDC àInternet haut débit. Le ministredes Postes, télécommunicationset nouvelle technologie de l’infor-mation et de la communication(PT&TIC) qui a conféré dernière-ment avec les membres du comitéde gestion de la Société congolaisede poste et télécommunications(SCTP) a tenu à les rassurer sur lafinalisation des travaux liés à laconnexion de la RDC à la fibre op-tique. C’est de la manière la plus so-lennelle que Typhon Kin Kiey Mu-lumba entend remettre toutel’infrastructure y afférente aux res-ponsables de la SCPT chargés d’ex-ploiter le réseau. Ces assurances duministre viennent mettre un termeà une controverse longtemps entre-tenue sur l’exploitation de la fibre

optique qui semblait échapper à lagestion de la SCPT.En effet, une vive polémique avaitattisé cette problématique au pointd’impliquer la Banque mondiale quimilitait pour la création d’une nou-velle société sous le modèle d’unpartenariat État-privés. Tous les ar-guments développés pour écarter laSCPT de la gestion de la fibre op-tique parmi lesquels la vétusté deses équipements ainsi que le carac-tère obsolète du monopole dans la-quelle elle se fourvoie depuis deslustres, ont finalement été battuesen brèche. Il a été établi que pourune gestion saine du réseau et un

contrôle efficient des ressourcesque pourrait générer la Fibreoptique, son exploitation par laSCPT reste la seule alternative.Le ministre des PT&NTIC a parailleurs, rassuré sur le fait que legouvernement avait soldé lereste de qu’il devait auprès duconsortium Wacs. De sortequ’actuellement, aucun litige fi-nancier ne peut compromettrel’accès de la RDC à la fibre op-tique. Les opérateurs de la télé-phonie mobile et les usagers desservices Internet devront doncs’en remettre à la SCPT afind’enclencher le mécanisme de

leur connexion au réseau.Là-dessus, certains opérateurs pri-vés continuent à émettre desdoutes quant à la capacité de laSCPT à leur fournir un service dequalité. Pour ce faire, ils exigentd’autres essaies techniques avec laparticipation de leurs techniciensrespectifs afin de se forger uneréelle conviction. Quant à la ques-tion liée à la tarification, le ministrea laissé entendre que des concerta-tions seront amorcées entre les dif-férentes parties intéressées afin detrouver un seuil qui satisfasse toutle monde.

Alain Diasso

INTERNET HAUT DÉBIT

La SCPT rassurée d’exploiter le réseau à fibre optique

Kin-Kiey Mulumba

Bien que des efforts soient fournis pourque les institutions de micro finance etcoopératives d’épargne et de créditpuissent évoluer dans un climat d’affairefavorable pour contribuer audéveloppement du système financier, ilya des goulots d’étranglement quiminent ce secteur.Les doléances ont été portées à laconnaissance du nouveau gouverneurde la Banque centrale du Congo(BCC), Déogratias Mutombo MwanaNyembo, au cours d’une rencontrequ’il a organisée le 11 juin à l’intentiondes dirigeants des institutions finan-cières du pays. Le centre d’évène-ments Roméo Golf était le cadre choisi. Les desiderata des dirigeants du sys-tème financier présentés par le prési-dent des associations profession-nelles des coopératives d’épargne etde crédit (Aprosec), Déo KatulanyaIsu et par le président de l’Associa-tion congolaise des banques (ACB),Michel Losembe, portent notammentsur l’absence d’une stratégie nationalede micro finance, l’exclusion des insti-tutions de micro finance et coopéra-tives d’épargne du processus de la ban-carisation de la paie des fonctionnairesde l’État, la faible éducation financièrede la population, l’absence de re-cherche de la complémentarité entreles institutions leaders que sont lesbanques et les institutions de micro fi-

nance. « Ce qui constitue une barrièreénorme à braver pour promouvoir l’in-clusion financière », constate Déo Ka-tulanya qui propose comme solution àces goulots d’étranglement l’organisa-tion d’une table ronde des acteurs re-présentatifs du secteur, la mise enplace d’un projet d’intégration des ins-titutions financières dans le pro-gramme de bancarisation de la paie.

Partenariat Prenant en compte toutes les préoc-cupations des représentants des ins-titutions financières, le gouverneurde la BCC pense qu’il est possible derelever le système financier congo-lais. Et ce, grâce à un partenariat en-tre l’Institut d’émission et les diri-geants de système financier.« Un partenariat devra être crééavec les institutions financièresaux fins de développer l’innova-tion et de susciter les conditionssusceptibles de favoriser l’émer-gence d’un marché financierstructuré et moderne », explique-t-iltout en demandant à ces interlocu-teurs de faire preuve, d’une part, dustrict respect des dispositions légaleset réglementaires en la matière et,d’autre part, d’avoir un sens élevé deprofessionnalisme et d’esprit d’inno-vation. Expliquant sa vision sur lapromotion de la stabilité monétaire

et financière aux dirigeants du sys-tème financier congolais, DeogratiasMutombo Mwana Nyembo révèle quela nouvelle orientation politique gé-nérale que la haute direction de laBCC entend imprimer se fonde surdeux axes. Il s’agit de la pérennisationde la stabilité monétaire et la promo-tion de la stabilité et du développe-ment du système financier national. Pour ce qui est du premier axe, Deo-gratias Mutombo Mwana Nyembo in-dique que la BCC mettra tout en œu-vre pour préserver la stabilité etréduire la volatilité du niveau généraldes prix et celle du taux de change. Pour ce faire, des réformes impor-tantes seront menées en vue de confé-rer aux instruments d’intervention dela BCC davantage de souplesse et decapacité réactive et proactive face auxévolutions de la conjoncture intérieureet extérieure. Quant à la promotion dela stabilité et du développement dusystème financier national, le gouver-neur de la BCC prévoit le renforcementdu cadre de surveillance et d’autres in-termédiaires financiers. « Seul un sys-tème financier solide et inclusif està même de sécuriser l’épargne dupublic, de préserver sa confiance etde financer efficacement l’activitééconomique et le développement na-tional », fait-il remarquer.

Aline Nzuzi

BANQUE CENTRALE DU CONGO

Déogratias Mutombo Mwana Nyembo informé des préoccupations des institutions financières congolaises

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L’action rentre dans le cadre d’uneopération initiée concomitammentdans plusieurs autres pays d’Afriquecentrale par l’Organisationinternationale de la policecriminelle (Interpol).Près de trente tonnes de produitspharmaceutiques impropres à laconsommation ont été, le 11 juin,saisis et retirés du marché. C’est àl’issue d’une opération menéeconjointement par plusieurs ser-vices de l’État dont la police, le Par-quet général de la République, laDirection générale des migrations,l’Office congolais de contrôle etl’Ordre des pharmaciens.Selon la Police nationale congolaise(PNC) qui a annoncé cette saisie,cette action rentre dans le cadred’une opération, lancée depuis laveille, contre « la criminalité phar-maceutique ». « Nous avons un

certain nombre des produitspharmaceutiques impropres à laconsommation évalués à environtrente tonnes que nous avons sai-sis », a déclaré le directeur du cabi-net du commissaire général de laPNC, le commissaire supérieurprincipal Ekuka Remy. L’officier dela police a également annoncé lacontinuation de la traque.Dans les précisions données à ra-diookapi.net, le directeur du cabinetdu commissaire général de la PNC anoté que cette opération est la résul-tante de la mise ensemble des basesdes données de tous ces services, quia permis la confection d’une base dedonnées unique pour la commission.« C’est sur base de ces données làque nous sommes en train detravailler dans le cadre de l’opé-ration Mpili », a expliqué le com-missaire supérieur principal Ekuka

Remy cité par la radio onusienne.Selon cette source, l’opération ini-tiée par Interpol se déroule enmême temps dans plusieurs autrespays d’Afrique centrale en vue d’enéliminer la criminalité transfronta-lière, en organisation des traquessimultanées dans ces différentspays pour mettre hors d’état denuire tous ces criminels.

Une opération difficilePour la ville de Kinshasa, par exem-ple, les difficultés rencontrées danscette traque par cette commissiondes produits pharmaceutiques ava-riés et contrefaits sont liées notam-ment à la densité de la population etle nombre des pharmacies implan-tées. « Avec environ dix millionsd’habitants que compte la ville deKinshasa où il y a à peu près deuxmille pharmacies et cinq mille phar-maciens qui ne sont pas répertoriéssur l’Ordre des pharmaciens, le pro-blème à résoudre est vraimenténorme », a-t-il admis. Mais, à l’encroire, il est loin pour cette commis-sion de se décourager car ses ser-vices ont abattu un bon travail.Il est rappelé que pour la ville deKinshasa et la RDC, les médicamentsavariés ou contrefaits ont envahi lemarché. On les trouve, en effet,dans des dépôts pharmaceutiqueset dans des marchés pirates instal-lés à travers la ville ou le pays. Plu-sieurs opérations ont précédem-ment été menées pour éradiquerce phénomène mais, jusque là, cephénomène persiste.

Lucien Dianzenza

SANTÉ PUBLIQUE

Saisie de trente tonnes de médicaments contrefaits

Une pharmacie

L’artiste se produira en compagnie del’orchestre symphonique universitairede Brest lors de ce festival dédié auxmusiques du monde qui aura lieu du 2 au 4 août.Le festival connaîtra également par-ticipation d’autres grands artistescomme Manu Di Bango, Seun Kuti,Joe Cocker ainsi que le célèbregroupe américain Kool and the gang. Ray Lema se produira le 4 août ac-compagné de certains de ses com-pagnons de scène comme ÉtienneMbappe et Nicolas Vicario.Avide de rencontres musicales iné-dites, indiquent les organisateurs dufestival, Ray Lema concrétise avecce projet curieux et ambitieux unrêve : celui d’ouvrir le monde de lamusique symphonique aux poly-rythmies africaines. « Ray Lema estsans cesse à la recherche d’une fu-sion créative pour la sophistica-tion des rythmiques originellesd’Afrique. Il a donc naturellementimaginé un projet musical ras-sembleur et osé, sortant de la rou-

tine, à son image, ouvert sur l’au-tre : un spectacle symphonique »,indique-t-on. Ainsi, cette fusion mu-sicale, indiquent les organisateursdonne naissance à treize morceauxinsolites et vivifiants, des mélodiesoptimistes, dans l’esprit des comé-dies musicales, portés par des cui-vres triomphants, des violons trépi-dants et la voix tendre et enjôleusede Ray Lema.

Une première expérience enrichissanteRay Lema avait déjà tenté l’expé-rience avec l’Orchestre symphoniquede Sao Paolo en 2009, dans le cadrede l’année de la France au Brésil. Ilavait été invité par le Jazz Sinfônicade Sâo Paulo à réaliser deuxconcerts. Le répertoire du virtuosecongolais suscite l’intérêt du maestrobrésilien Mauricio Galindo. Ce der-nier écoute cent dix morceaux du ré-pertoire de Ray Lema parmi lesquelsil choisit treize pièces sur lesquellesvont travailler trois arrangeurs. Les

chansons sont agencées en mouve-ments sur le modèle de la symphonieclassique. « Cette expérience achangé ma vie. J’ai découvert, dansma propre musique, des intentions,des inflexions que je n’y avais ja-mais entendues auparavant. Jesouhaitais réaliser à nouveau leprojet avec un orchestre de monpays d’adoption, qui reste encoreun pays de culture », expliquait lepianiste congolais. D’où la rencontreavec l’orchestre universitaire deBrest dans une création Jazz worldsymphonique.Le Festival du bout du monde est unfestival de musiques du monde qui sedéroule dans le Finistère en France.Sa programmation musicale chercheà concilier artistes reconnus et décou-vertes, Cette année encore, apprend-on, le festival sera placé sous le signede la diversité et de la qualité, faisantla part belle aux découvertes et coupsde cœur, sans pour autant oublierd'inviter des artistes de référence.

Patrick Kianimi

FESTIVAL DU BOUT DU MONDE

Ray Lema dans une nouvelle aventure musicale

Les Léopards de moins de vingt-un ans de la RDC n’ont pas fait lepoids à la dernière édition du Tournoi international de Toulon enFrance. Les jeunes Léopards ont perdu leurs quatre rencontres dutournoi, même s’ils ont montré de bonnes dispositions. Les joueurs dusélectionneur Sébastien Migné ont été battus en première sortie parles jeunes Français coachés par l’ancien international Willy Sagnol parzéro but à un. En deuxième rencontre, la RDC s’est inclinée face auxÉtats-Unis par la même marque de zéro but à un. Les deux dernières défaites ont été enregistrées face à la Corée duSud par un but à deux avec une réalisation congolaise signée Harri-son Manzala, et enfin contre la Colombie par zéro but à un. Certes, lesLéopards U21 n’ont pas été ridicules ; mais ils ont manqué d’efficacitéet aussi de réussite devant les buts adversaires, n’étant pas en mesurede concrétiser des occasions nettes de but tout au long du tournoi. Rappelons que Sébastien Migné a été le seul membre du staff tech-nique à conduire la jeune à ce tournoi qui avait été tant attendu parl’opinion sportive congolaise. Naturellement, on a remarqué la pré-sence du sélectionneur Claude Le Roy à ses côtés. L’adjoint de Mignérécemment promu, Mihayo Kazembe, s’est vu refuser le visa pour laFrance par la Maison Schengen, ainsi que d’autres joueurs retenus,précisément, Mubele Ndombe, Thierry Kasereka, Lema Mabidi et Lu-vumbu Nzinga de V.Club. Seuls deux joueurs venant du pays ont prisleur avion pour la France, Hervé Ndonga et Merveille Bope du TP Ma-zembe de Lubumbashi. Manzia Budget a, pour sa part, rejoint la sé-lection à partir de Tunisie où il évolue dans l’Étoile du Sahel deSousse. Ainsi, la sélection a été constituée en très grande partie desjoueurs évoluant en Europe.Mais celui qui a, pendant pratiquement cinq ans, réuni ses jeunesdans l’équipe nationale, Éric Tshibasu, n’a pas été associé dans le coa-ching de l’équipe. Il connaît pratiquement tous ces jeunes qu’il a en-cadrés depuis un lustre. Il a tout simplement été écarté sans autreforme de procès. Le tournoi de Toulon a toutefois permis à ces jeunescongolaises nés en Europe d’être visibles, notamment l’unique buteurHarrison Manzala de Le Havre (France), Clarck Nsikulu d’Évian TG(France), Omenuke Mfulu de Lille (France), Mandanda de Com-piègne (France), Marcel Tisserand de Monaco (France), Mike Cestorde Mocking (Angleterre), etc. La compétition a été remportée par le Brésil, vainqueur en finale face àla Colombie par un but à zéro. C’était le septième succès du Brésil dansce tournoi créé en 1967 et dont la deuxième édition a eu lieu en 1974.

Martin Enyimo

TOURNOI INTERNATIONAL DE TOULON

Bilan négatif pour la RDC U21Les Léopards espoirs de la RDC ont perdu leurs quatre matchs de lacompétition mais ils ont certainement tiré des leçons. Cependant,certains jeunes joueurs ont tiré leur épingle du jeu, visibles par leurprestation.

Harrison Manzala du Havre, unique buteur des Léopards U21 à Toulon

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La Fédération congolaise de cyclisme(Fécocy) va organiser, du 18 au 29 juin,la première édition du Tour cycliste in-ternational en République démocratiquedu Congo. Cette compétition de la bé-cane est organisée sous le patronage duprésident de la République, Joseph Ka-bila. Pour ce faire, un expert de la Fédé-ration française de cyclisme, ancien cou-reur professionnel et organisateur destours en Afrique de l’Ouest, Francis Du-creux, a séjourné à Kinshasa dans le ca-dre de l’organisation du tournoi. Au sor-tir de son entretien avec le ministre desSports Baudouin Banza Mukalay, il a re-mercié le président Kabila pour avoiragréé le projet du Tour du Congo.

Pour lui, le tour doit dépasser le capd’évènement pour devenir une institu-tion comme d’autres tours (Tour deFrance, Tour du Faso, etc.). Et pour cela,des moyens financiers conséquents doi-vent être mobilisés, a indiqué le prési-dent de la Fécocy, Sylvestre Montayo. Lacourse devrait se dérouler en mai, maispar manque de moyens, elle a été re-poussée en juin. Selon la Fédérationcongolaise de cyclisme, entre quatre-vingt-douze et quatre-vingt-seize cou-reurs des provinces de la RDC partici-peront au Tour. Outres les cyclistescongolais, des coureurs viendront del’Afrique de l’Ouest (Bénin, Côted’Ivoire, Togo), du Cameroun, du

Congo Brazzaville, du Gabon, de laFrance et de la Belgique. Le Tour du Congo se déroulera en neufétapes sur un parcours de 900 km. Le dé-part qui sera donné par le Premier mi-nistre Matata Ponyo sera à Matadi dansla province du Bas-Congo pour Kinshasa.La première étape ira de la ville portuairede Matadi jusqu’à Songololo. La caravaneva passer la nuit à Kimpese. Ensuite lescoureurs s’élanceront de Kimpesejusqu’à Inkisi (94 km). La 3eétape partirad’Inkisi à Kinshasa (120 km). Une bouclede 10 km est au programme. La 4e étape,une course contre la montre par équipes,amènera la caravane du centre-ville deKinshasa à l’aéroport de N’Djili. Ensuite

CYCLISME

Première édition du Tour du CongoLe premier tour cycliste international en RDC partira de Matadi dans le Bas-Congo en passant par quelques villes du Bandunduavant d’atteindre Kinshasa. Des coureurs viendront de l’étranger pour cette compétition.

Dans un entretien accordé aux Dépêchesde Brazzaville, l’auteur du livre intitulé“Histoire de la dissidence au sein del’Église kimbanguiste à la lumière de‘‘26=1’’ Témoignage’’ donne les vraiesraisons qui l’ont poussé à écrire cetouvrage, en expliquant la genèse mêmede la dissidence au sein de l’Églisekimbanguiste.

Dépêches de Brazzaville : D’où vous est ve-nue l’idée d’écrire un ouvrage sur la dissi-dence au sein de l’Église Kimbanguiste ?Armand Apota Salimba : L’idée d’écrire cetouvrage m’est venue juste une annéeaprès ma réintégration dans l’Église kim-banguiste. Après ma réintégration en2009, le chef spirituel avait estimé mieuxque je puisse rester à Nkamba à ses cô-tés. C’est en octobre 2010 que j’ai eul’idée d’écrire l’ouvrage intitulé « L’his-toire de la dissidence au sein de l’ Églisekimbanguiste à la lumière de ‘‘ 26=1’’ Té-moignage ».Les amis de la dissidence quipassaient à la télévision, et même lesfrères consanguins, cousins ger-mains du chef spirituel et représen-tant légal, déformaient l’histoire. Lesgénérations futures risquaient degarder une fausse version de ce qu’aété la dissidence à Monkoto 87.D’où, je me suis décidé, de moi-même,d’écrire un ouvrage qui va cette fois don-ner la vraie version des faits. En ma qua-lité de témoin oculaire, témoin de pre-mière main, les amis qui sont dans ladissidence, à moins qu’ils soient animésde mauvaise foi, ne douteront pas de lavéracité de mes écrits. J’ai cité les nomsde certaines personnes et les lieux danslesquels nous avons participé à certainessituations pour que ceux qui auront à melire trouvent en moi une certaine véracitédans les faits que je raconte.

DB : Que signifie 26=1 AAS : 26=1, c’est l’idéologie prônée au ni-veau de la dissidence. Vingt-six repré-sente les vingt-six petits-fils de papa Si-mon Kimbangu, c’est-à-dire les enfants

des papas Kisolokele, Dialungana etDiangenda. Parmi eux, il y a de ceux làqui sont déjà morts. Il y aussi papa PaulKisolokele qui, jusqu’à preuve ducontraire, est un fils adoptif, copté dansla lignée des vingt-six petits-fils de papaSimon Kimbangu. La dissidence le consi-dère comme un enfant propre à papa Ki-solokele. Bref, 26=1 veut dire les vingt-six petits-fils de papa Simon Kimbanguqui représente papa Simon Kimbangu.Tous sont sur le même pied d’égalité,personne n’est au-dessus de l’autre. Lechef spirituel, bien que ce soit lui quiincarne l’Église, n’a pas un pouvoir as-cendant sur ses frères. Tous doiventêtre au même pied d’égalité.

DB : Quelles sont les raisons principales de la dissidence au sein de l’Église Kimbanguiste ? AAS : C’est nous, tel que je l’ai dit dansmon ouvrage. Au cours de l’assembléegénérale extraordinaire tenue à Nkambaen octobre 2002, l’Église a statué surcette situation en prônant l’Église uni-taire où il n’y a qu’un seul chef spirituelNous, en tant que responsables de la jeu-nesse kimbanguiste, ensemble avec lesfrères consanguins, cousins germainsdu chef spirituel, enfants de papa Dian-genda et Kisolokele, nous étions contrel’application de ces résolutions, alorsque l’Église voulait remettre de l’ordre.Selon les textes, les petits-fils de papaSimon Kimbangu ne pouvaient jamaiss’ingérer dans la gestion administrativeet financière de l’Église. Ils doivent êtreà l’Église comme des personnes mo-rales dans le but seulement d’escorterles fidèles. Tout est coordonné à partirde Nkamba, le siège international del’Église représenté par le chef spiri-tuel, papa Simon Kimbangu Kiangani.C’est cette résolution qui est à la basede la dissidence, étant donné que lesenfants de papa Diangenda et Kisolo-kele voulaient régner en maîtres ab-solus dans leurs coins.

DB : En tant que cofondateur de la dissidence, qu’avez-vous gagné sur le plan spirituel ?AAS : Je n’ai rien gagné. Nous étions par-tis avec l’espoir qu’un jour le chef spiri-tuel et représentant légal, papa SimonKimbangu Kiangani, va faire appel ànous, surtout que nous étions partis engrand nombre avec les frères consan-guins, cousins germains du chef spirituelainsi que de hauts clergés de l’Église, desproches collaborateurs de papa Dian-genda. Mais quand il est arrivé à Kins-hasa, il est resté sur sa position. La foiétant individuelle, le chef spirituel a in-vité tous ceux qui étaient partis avecses frères de réintégrer eux-mêmesl’Église de la même manière qu’ilsétaient partis. Mais la dissidence veutque tous soient reçus ensemble. On a chassé personne, nous étions par-tis de nous-mêmes. En tant que respon-sable de la jeunesse à Monkoto, on a viteconstaté que ce qu’on faisait là, n’étaitpas l’Église kimbanguiste. À quoi bon d’yrester. On tournait en rond, aucun pro-gramme de concret. Un vrai kimban-guiste doit aller à Nkamba au moins unefois l’an, se baigner dans l’eau bénite, en-trer dans le temple, se recueillir devant le

mausolée de papa Simon Kimbangu,prendre de l’eau bénite et la terre saintepour y retourner avec, etc. C’est ça lekimbanguisme. Au contraire, nous étionslà en train de vilipender, d’injurier sonéminence, l’Église kimbanguiste. Au ni-veau de l’Église, la personne à la tête del’Église, est considérée comme étantDieu. Donc on vilipendait Dieu. Ce qui vaà l’encontre de la doctrine kimbanguiste.

DB : Quelle démarche avez-vous particulièrement menée pour réintégrerl’Église kimbanguiste ?AAS : La démarche établie par l’Église estsimple. J’étais parti dans ma paroisse deLemba et rencontré le pasteur responsa-ble. Je lui ai présenté mes desiderata deréintégrer l’Église, il a pris acte. J’ai faisune note témoignant noir sur blanc maréintégration à l’Église. Au niveau de lareprésentation provinciale de la ville deKinshasa, le pasteur responsable prendacte à son tour et donne le quitus dansun document qui me permet d’accéderà Nkamba. C’est la démarche à suivrepour tout le monde. Toute personnequi est partie chez Monkoto n’est pluskimbanguiste.

DB : Pourquoi toutes les tentatives de ré-conciliation ont-elles toujours échoué ?AAS : Il n’y a jamais eu de tentative de ré-conciliation. Monkoto le sait très bien.Curieusement, en 2010, la dissidences’était décidée d’entrer à l’Église, pourune réconciliation. Or, pour qu’il y ait ré-conciliation, il faut tenir compte despréalables, les deux parties doivent semettre ensemble et organiser des tra-vaux préparatoires. Cela n’a pas été lecas. En plus, on se réconcilie, s’il y a euquerelle ou dispute. Mais dans le cas pré-cis, il n’y a jamais eu dispute ni querelle,les gens sont partis d’eux-mêmes, main-tenant pour réintégrer, on parle de ré-conciliation. Au niveau de l’Église, le pro-blème de réconciliation n’a jamais existé.C’est plutôt ceux-là qui étaient partis qui

doivent réintégrer et la réconciliationsera automatique. C’est mon cas, je mesuis réconcilié de façon automatiqueavec tout le monde. J’ai été reçu commeun enfant prodigue. Si tel a été le caspour moi et pour les autres ?

DB : La dissidence au sein de l’Église kimbanguiste a-t-elle touché ses représentations à travers le monde ?AAS : La dissidence existe dans certainesreprésentations, mais en faible pourcen-tage. Le cas de Kinshasa, la dissidenceest de 3%. Ce qui ne représente absolu-ment rien. Mais elle a une forte ampleurau niveau de l’Angola parce que PapaPaul Kisolokele, comme décidé au coursdune réunion, avait saisi les responsablesde l’Angola très vite pour leur faire le la-vage des cerveaux en leur demandant deboycotter les résolutions de Nkamba. Il yest allé deux semaines avant l’arrivée dehauts clergés de l’Église qui ont échouédans leur mission. Grand moraliste qu’ilest, papa Paul Kisolokeme les a convain-cus de boycotter les résolutions. Au-jourd’hui, la passion même de la dissi-dence kimbanguiste se trouve en Angola.

DB : Qu’est-ce que les Congolais en géné-ral et les fidèles kimbanguistes en particu-lier peuvent retenir de cet ouvrage ?AAS : L’ouvrage visait seulement à éclai-rer la lanterne de l’opinion pour qu’ellene soit pas trompée sur ce qu’a été la dis-sidence. Elle doit savoir que l’Église kim-banguiste n’est pas divisée, on n’a chassépersonne. Les gens sont partis d’eux-mêmes. J’ai donné la vraie version qui nesera jamais contredite, contestée ou dé-mentie par qui que ce soit. J’étais dans lagenèse, cofondateur, l’un des leaders,l’un des ténors, parmi ceux-là qui étaientles premières personnes montées au cré-neau pour dire non aux résolutions etsurtout en ma qualité de secrétaire pro-vincial de la jeunesse kimbanguiste.

Propos recueillies par Gypsie Oïssa Tambwe

INTERVIEW

Armand Apota Salimba: « Mon ouvrage vise à éclairerl’opinion sur la vraie histoire de la dissidence »

Armand Apota Salimba, auteur de l’ouvrage sur la dissidence au sein

de l’Église kimbanguiste

les coureurs se rendront à Kenge dans laprovince du Bandundu. La 5e étapelongue de 100 km mettra le cap à Masi-manimba. La 6e étape conduira les cy-clistes à Kikwit (100 km) après transbor-dement à partir de Kenge. La 7e étape va

aller de Kikwit à un point non dévoilé parl’organisateur. Et la 8e étape est compriseentre Kenge et la bourgade de N’Sele (140km). Enfin, la 9e étape partira de N’Sele àKinshasa avec plus 30 km de boucle.

Martin Enyimo

Une course cycliste à Kinshasa

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SPORTS | 15C���A���E����F���D��D����������������B��F��������������

Well Test VacanciesExpro’s business is well flow management. Our technologies and specialised services helpcustomers to measure, improve, control and process flow from their wells. We operate in every major hydrocarbon producing area of the world, employing more than5,000 people in 50 countries. With our head office in the UK, Expro has regional headquar-ters in Aberdeen, Accra, Dubai, Houston, Kuala Lumpur and Rio. We’ve grown rapidly in recent years to become a market leader in the offshore and subseaarena, with a strengthened presence in gas wells and land markets. With our global growthcomes an expanding workforce. It’s essential for us to attract, develop and retain the finest talent in a competitive industry. Andthe challenges are different everywhere we work. We are currently recruiting the following positions for our Well Test Team;

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WELL TEST SENIOR OPERATORS:As a Senior Operator, you will ensure a safe and healthy environment at the worksite throughthe effective application of the Company's HSEQ systems.You will be responsible for supervising the junior crew and to ensure that all personnel en-gaged in the task have sufficient knowledge and understanding of the tasks to be performed.You will be the shift focal point at the worksite between all crew members, subcontracting per-sonnel and the client representative in the absence of the supervisor.

Supports the Supervisor/Coordinator to ensure the customer is satisfied with the service pro-vided including the accuracy of all data and reports provided.Assists in training junior operators under direction of supervisor

WELL TEST OPERATORS:As a Well Test Operator, you will be responsible for completion of all HSEQC and OperationalDocumentation required to be completed during and after each Well test operation.Performs cleaning, operational testing and pressure testing of equipment during the pre jobproceduresPrepares and packing ancillary equipment to be used for the jobPerforms pre/post job equipment inspectionsPerforms and completes ongoing and preventative maintenance procedures

TRAINEES:Must have the willingness and ability to learn quickly on the job.Ability to grasp basic technical skills quickly.Minimum qualification for a trainee must be a baccalaureate certificate. A technical qualifi-cation or Engineering degree will be an added advantage.

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Confidentiality, tact and excellent communication skills. The ability to speak, read and writefluently in both English and French is essential.For more information and to apply for this role, Please visit www.exprogroup.com/careers or drop your application to our gate security officeat Expro, base near la Voirie sur la route de Mpita, Pointe-Noire, Republique du Congo.

Cet ancien directeur technique de1992 à 1997 a répondufavorablement à l’invitation del’actuel bureau fédéral afin derelever le niveau du karatécongolais. Me Hamidou Lalaye ceinture noire7e dan a regagné son pays aprèsseize années d’absence. Sa récep-tion, le 8 juin, a donné lieu à unecérémonie spéciale au domicile duprésident d’honneur de la Fédéra-tion congolaise de karaté et artsmartiaux affinitaires, Me FlorentNstiba. C’est en effet, lui qui avaitdonné mission à l’actuel présidentde la Fécoka-Ama, Me DominiqueOndzé dit Doukaye, de tout fairepour ramener au pays tous les an-ciens maîtres vivant hors duCongo. « Ils nous seront à noustous d’une grande utilité », disaitil. « J’avais un travail à faire enFrance et cela ne permettait pasde beaucoup bouger. Le jour oùj’ai vu le président d’honneurparler à la télévision, je me suisdit que c’était un ordre qu’il medonnait », a témoigné Me Hami-dou Lalaye visiblement satisfait deretrouver la famille des budokasavant de démontrer un kata qu’il adédié au président d’honneur. « Ce kata porte en partie son nom et sonprénom. Le président d’honneur est pour

moi une grande école.Je lui ai dédié ce kataqui compte dix pas. J’aidénommé Jû qui veutdire dix. Le Hô qui si-gnifie le pas et le Ryu quiveut dire école. Aprèsvous avez Flô- Ntsi etSenseï (c’est-à-dire maî-tre ou professeur en ja-ponais) et do indiquantla voix. Les dix pas quinous guident vers lavoix de l’école de Me Flo-rent Ntsiba. »Ce dernier a sug-géré à la fédérationde remettre au Pré-sident de la République la ceinturela plus élevée de la fédération. Il aproposé à Me Hamidou de compo-ser un autre kata qui portera lenom du président de la Répu-blique, l’artisan de la paix sans la-quelle il ne serait revenu à Brazza-ville. Cette démonstration seraexécutée le jour où les karatékasremettront à Denis SassouN’Guesso le kimono et la ceinturenoire. Ce kata a-t-il ajouté devraits’imposer à tous les candidats à laceinture noire et également auxCeintures noires candidats au hautgrade. Me Florent Ntsiba a, par ail-leurs, souhaité que cette démons-

tration soit intégrée dans le pro-gramme des festivités marquant lacélébration de l’indépendance dupays. La cérémonie pourrait êtreorganiser dans l’intervalle séparantle coup d’envoi du semi-marathonà l’arrivée du premier maratho-nien. Dominique Ondzé a rassuréle président d’honneur qu’il multi-plierait des stratégies pour rame-ner au pays tous les autres maîtresde la diaspora. « La mission acommencé, explique t-il. Nous de-vrons travailler ensemble car lepays appartient à tout lemonde », a souligné Me Doukaye.

James Golden Éloué

KARATÉ

Me Hamidou Lalaye de retour parmi les karatékas

Me Hamidou Lalaye exécutant le kata dédié à Florent Ntsiba

Selon le site de la Fiba Africa (Fédération internationale de basket as-sociation), la Fédération congolaise de basket-ball aurait présélec-tionné douze joueurs de la diaspora (10 évoluant en France, 2 en Es-pagne) pour un stage de préparation pour l’Afrobasket (20-31 août àAbidjan). Si ces joueurs répondaient à l’appel, ils viendraient renforcerl’ossature de l’équipe qui avait assuré la qualification lors des élimina-toires de la zone IV, à Bangui, fin 2012.Le site officiel du basket-ball africain évoque un regroupement à partirdu 30 juin. Plusieurs lieux sont cités : Paris, Angers, Madrid et Maroc.Toujours selon le site Fiba Africa, la sélection sera dirigée par LudovicPouillard, qui vient de mener Cergy-Osny-Pontoise en National 1, etStéphane Paty, actuel entraîneur des Espoirs d’Orléans. Des informa-tions qui, si elles étaient confirmées par la fédération congolaise, se-raient à même d’ouvrir de nouvelles perspectives au basket-ball congo-lais, qui n’a jamais vraiment brillé sur la scène internationale.

La liste des présélectionnés :Giovan Oniangué (ailier fort/22 ans/1,97 m/101 kilos/Paris-Levallois/Pro A)Nobel Boungou Colo (ailier-intérieur/25 ans/2,02 m/Limoges/Pro A/France)Jean-Michel Mipoka (ailier/27 ans/1,98 m/Limoges/Pro A/France)Paccelis Morlende (meneur/32 ans/1,88 m/84 kilos/ASVEL/Pro A/France)Jean-Félix Moupegnou (ailier/30 ans/2,01 m/93 kilos/UJAP Quimper/National 1/France)Camille Eleka (arrière ou ailier/24 ans/1,96 m/CEP Lorient/National 2/France)Loïc Akono (meneur/27 ans/1,76 m/76 kilos/Lille/Pro B/France)Kris Morlende (meneur/33 ans/1,81 m/83 kilos/Blois/National 1/France)Rudy Okemba (arrière/26 ans/1,94 m/Le Portel/Pro B/France)Igor Ibaka (pivot/21 ans/2,03 m/ABP Badajoz/Liga EBA-4e division/Espagne) Clarence Juillet (pivot/30 ans/110 kilos/1,98 m/National 2/France)Karl Arnold Niamamoukoko (pivot/21 ans/2,05 m/ASEFA Estudiantes B/Espagne)

Camille Delourme

BASKET-BALL

Des renforts de la diaspora pourl’Afrobasket 2013 ?

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16 | DERNIÈRE HEURE C���A���E����F���D��D���������������B��F��������������

Le président de la Fédérationcongolaise de football(Fécofoot) a demandé àl’ensemble du peuplecongolais de communier avecl’équipe nationale afin quecelle-ci réussisse le pari de laqualification pour le Mondial2014 au Brésil.« Le peuple devrait s’appro-prier l’invite du ministre desSports en se constituant en12e homme sur le terrain, sa-medi 15 juin au stade Muni-cipal, contre les Étalons duBurkina-Faso », a commenté,Jean-Michel Mbono, le prési-dent de la Fécofoot. Et ce der-nier d’exhorter le ministre, quin’a cessé d’accompagner lesDiables rouges dans toutesleurs sorties, d’en faire davan-tage, sans perdre de vue lespouvoirs publics, en tête des-quels le chef de l’État qui ne

ménage aucun effort pour re-dorer le blason terni du foot-ball congolais pour donner une

meilleure visibilité mondialedu pays à travers le sport. « La position de notre équipe

nationale devrait, pour l’en-semble du peuple congolaiscomme pour la famille dufootball congolais, susciter da-vantage d’admiration, d’en-couragement, de reconnais-sance. Le peuple congolais estd’ailleurs invité à vivre encommunion cette aventureavec son équipe nationale,comme l’a rappelé le ministredes Sports », a poursuivi Jean-Michel Mbono.Le président de la Fécofoots’est dit très satisfait du par-cours du Onze national lors dela première phase éliminatoirede la Coupe du monde 2014.Les Diables rouges ont, d’aprèslui, respecté la consigne selonlaquelle « porter le maillot na-tional est un honneur, lemouiller est un devoir ». Ilsmènent en effet le peloton avecdix points, suivis des Étalons

du Burkina-Faso, six points,des Panthères du Gabon, qua-tre points, et du Mena du Ni-ger, trois points. Le Congo, pour être qualifié audernier tour, devrait tout sim-plement éviter la défaitecontre le Burkina-Faso àPointe-Noire. « Le match nul àcette occasion suffira pour ou-vrir les portes de la deuxièmeétape du parcours sans sepréoccuper des résultats de ladernière journée contre le Ni-ger en septembre », a expliquéJean-Michel Mbono.Rappelons que dans ladeuxième étape des élimina-toires, cinq rencontres en alleret retour opposeront les dixéquipes sorties du lot de la pre-mière étape, dans le but de sé-lectionner les cinq qualifiéspour le Brésil 2014.

James Golden Éloué

FOOTBALL

Jean-Michel Mbono appelle au soutien des Diables rouges

Jean-Michel Mbono

L’ossature des textes administratifs est presquecomplète avec la publication, le 7 juin, des arrêtésportant nomination des membres du comitétechnique, du secrétariat de la coordination et dusecrétariat du comité technique du recensementadministratif spécial. Ces textes viennent compléterle décret n° 2013-212 du 24 mai 2013 ayantnommé les dix-huit membres de la coordinationnationale présidée par le ministre de l’Intérieur et dela décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou.

Sont nommés membres du comité technique les per-sonnes ci-dessous citées.BureauPrésident : Antoine Evoundou ; 1er vice-président :André Ongagna ; 2e vice-président : Marcel Nzondo ;3e vice-président : Didier Ngondi ; 4e vice-président :Christian Grégoire Epouma et secrétaire-rappor-teur : Albert Mboungou KimboualaMembres :Bernard Tchikaya ; Jean Louis Fragonard ;Alain Milandou ; Jean Marie Tchinkokolo ; JeanApollinaire Tsiba ; Julien Euloge Libota ; PrinceRichard Nsana ; Marcel Valère Mabiala Mapa ; MolletSinibaguy Bayi ; Vulluoumieré Ngoma ; Gabriel Batsanga ;Chaudin Onguiembi ; Fructueux Bountsana ; GuyMebiana ; Auguste Mouniaka ; ArmandTsono ; Godefroy Mamboula ; Parfait Motombissa ;Arnaud Pakou Ngakosso. Sous commission méthodologie et collecte des donnéesPrésident : Armand Tsono ; vice-président : AugusteMouniaka Secrétaire-rapporteur : André Bernard AwandzaMembres : Bernard Tchikaya ; Antoine Moutsouka ;Reine Chance Coddy Sakeh ; Julien Euloge Libota ;Jean Marie Tchinkokolo ; Gilbert Lebongui.Sous commission de l’exploitation des résultatsPrésident : Guy Mebiama ; vice-président : GabrielBatsanga ; secrétaire-rapporteur : Florent Eyoka BoloundzaMembres : Emmanuel Onkouo ; Obambi Guecko ;

Alain Milandou ; Hyppolite Mbangolo ; Jean LouisFragonard ; Hurges BoussamphaSous commission : sensibilisation et communicationPrésident : Parfait Motombissa ; vice-prési-dent : Sébastien Otantsui ; secrétaire-rapporteur :Jean Apollinaire TsibaMembres : Norbert Onday ; Marich Ginalda Mavoun-gou ; René Parfait Nianga ; Prince Richard Nsana ;Marcel Valère Mabiala Mapa ; Liza Lengouango.Sous commission administration, finances et logistiquePrésident : Godefroy Mamboula ; vice-président :Lucie Bakoukas ; secrétaire-rapporteur :Mollet Sinibaguy Bayi.Membres : Mbani née Anne Marie Ngala ; ModesteAnielé ; Jean Mbon Ngayouli ; Nicaêlle Vangami ;Joachim Pambi ; Vulluoumiere Ngoma.Sous commission informatiquePrésident :Arnaud Pakou Ngakosso ; vice-président :Prosper Peya ; secrétaire-rapporteur : AdolphePatrick Nyls ElembaMembres :Khami Bouya Ledzengui ; Legrand ArsèneAdoua Ma Opango ; Joachim Soni ; Germain MarleyNongo ; Antoine Peya ; Gaêl Peya Yoka.

Sont nommés membres du secrétariat du comitétechnique du recensement administratif spécial lespersonnes dont les noms et prénoms suivent :Chef de secrétariat : Fructueux BountsanaMembres : Jocesie Celène Miyouna Oniangué ;Joseph Ntsompou ; Germaine Milandou ; GodelvieOko ; Foxy Ntarandombaly.

Sont nommés membres du secrétariat de la coordi-nation du recensement administratif spécial les per-sonnes dont les noms et prénoms suivent :Chef de secrétariat : Guillaume Désiré BonkoutouMembres :Prudence Judicaël Dironda ; Bonsang OkoLetchaud ; Thévy Duvel Mongouo Wando ; AlbertineAkiridzo ; Lydie Iloy.

RECENSEMENT ADMINISTRATIF SPÉCIAL

Les Congolais attendent la date du lancement officiel de l’opération

L’orchestre Les Makandas se pro-duisait à son espace fétiche, le barSami Cointreau, le temple rouge.Après quelques chants, au mo-ment où il entonnait Mabélé deLutumba Simaro, Roger Lutin aété pris d’un malaise qui l’a empê-ché de continuer, avant des’écrouler en coulisse. Amené àl’hôpital, il rendait l’âme quelquesheures plus tard.Cette mort brutale de Roger Lutina attristé non seulement ses amismusiciens, mais aussi ses nom-breux fans. Il s’était signalé dansles années 1990 dans les orches-tres Véritable Mandolina et Lous-saka Foula avec des chansons quisont restées gravées dans les mé-moires comme Mille rivaux, Wa-bakuludia et des albums commeMambu ya bilele, Lunama, etc.Au faîte du succès, Roger Lutin achanté en featuring avec le re-gretté Debaba El Shabab. Il a étéaussi le premier musicien congo-lais à chanter avec Papa Wembadans l’orchestre Viva la Musica.Au début des années 2000, il vient

s’installer à Pointe-Noire et dirigequelques ensembles avec les mu-siciens de la place. Séduit parl’idée de Me Patrick Makanda decréer un ensemble musical pro-fessionnel à Pointe-Noire, il intè-gre les rangs de l’orchestre LesMakandas et joue aux côtés deSambadio, Rolita, Jean Valise etDéchaux et le regretté JadyAbouka.Tous les week-ends, l’orchestre seproduisait au Bar dancing SamiCointreau à Mpaka où Roger Lu-tin Mayala enchantait les musi-ciens de sa voix aiguë et de sescrescendo inimitables.Arrivé à Pointe-Noire à l’annoncede la tragique nouvelle, BernardBouka, président de l’Union desmusiciens congolais (UMC), a de-mandé aux musiciens présentsdans la ville océane, aux fans etaux autorités de la ville de s’impli-quer dans l’organisation de l’ul-time adieu pour que Roger Lutinsoit inhumé dans la dignité, mardi18 juin à Pointe-Noire.

Hervé Brice Mampouya

MUSIQUE

Roger Lutin Mayala décède en plein concertUn mois et demi après la disparition de Jady Abouka, l’orchestre LesMakandas vient à nouveau d’être cruellement frappé. Roger LutinMayala est mort brutalement le 9 juin, victime d’un accidentcardiovasculaire (AVC) en plein concert à Mpaka, dans le 6earrondissement de Pointe-Noire, Ngoyo.