fasoviat 14 - octobre 2015
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Información de la Fundación Viatoriana de Burkina FasoTRANSCRIPT
En route avec le Christ ! Au noviciat et au postulat
Les novices, de gauche à la droite : Benjamin Koné, Macaire Sandouidi , Camille Zongo Venceslas Traoré, ,
P. Céraphin et les deux postulants (Arnaud et Nicolas)
FASOVIAT
014 Septembre– Octobre 2015
LE BIMENSUEL D’INFORMATIONS ET DE FORMATION DES VIATEURS DE LA FONDATION DU BURKINA FASO
Le Noviciat en sortie détente, le P. Julien et le novice Sam
Fulbert en image
Éditorial : En route avec le Christ !
« Venez à l’écart…et reposez-vous un peu.» (Mc 6,31) À cette invitation
que le Christ nous avait lancée pendant les vacances, nous avions arrêté
momentanément nos activités pastorales, pour refaire nos forces physiques et
morales. Il a été bienfaisant, ce temps de repos et de planification.
A présent, le même Christ nous invite à reprendre nos bâtons de pèlerins.
Des pèlerins, voilà ce que nous sommes. Pèlerins dans le temps, pèlerins
dans l’espace.
Oui, après le repos, nous reprenons le chemin de nos différents engagements
pastoraux. Pour certains, c’est le chemin de la quête du savoir. Il s’agit de
nos étudiants à Ouagadougou, Koudougou, Abidjan et bientôt Paris. Pour
d’autres, c’est le chemin de l’encadrement pédagogique ou celui de la
formation. C’est le cas de tous ceux qui interviennent dans nos œuvres
éducatives et nos maisons de formation. Pour d’autres enfin, c’est le chemin
de la pastorale paroissiale ou communautaire.
Tous ces engagements pastoraux nous mettent en mouvement. Mouvement
vers d’autres personnes, avec leurs qualités mais aussi avec leurs
comportements étrangers et parfois étranges. Mouvements vers des contrées
parfois nouvelles. Mouvements sur le nouveau tronçon 2015-2016, dans
notre longue marche à la suite du Christ. Et de fait, nous ne pouvons avancer
dans cette marche sans Lui. Car sans Lui, notre marche serait une errance sur
des sentiers inconnus, nous naviguerions à vue, et bonjour les dégâts.
Avec Lui au contraire, nous parviendrons où Lui-même est arrivé, à la gloire
du ciel. Avec Lui, nos initiatives auront le succès que Lui voudra. Avec Lui,
nous marcherons sur un chemin bien connu, car inauguré par Lui.
Sur ce chemin, nous trébucherons parfois. Mais Lui qui a connu la chute et le
relèvement nous aidera à nous relever. Sur ce même chemin, nous
marcherons parfois allègrement et connaîtrons des périodes de joie. Sachons
les vivre avec Lui qui a tressailli de joie sous l’action de l’Esprit Saint. Que
chacun avance donc sereinement dans son engagement pastoral de cette
année, en gardant les yeux rivés sur le Christ. Bonne route à tous !
Irénée Hien
La famille viatorienne s’agrandit et se consolide.
Depuis sa demeure céleste, le P. louis Querbes continue d’engendrer des fils au
service de la Parole et de l’Autel dans le pays des hommes intègres. En cette
année de la vie consacrée, ils sont deux jeunes hommes pleins de vie à avoir fait
leurs premières professions religieuses, et un vaillant frère à avoir fait ses vœux
perpétuels dans notre congrégation. C’était à l’occasion du 156ème
anniversaire
de la naissance au ciel de notre bien aimé fondateur, lors d’une belle célébration
eucharistique présidée par Mgr Prosper Kontiébo (Evêque de Tenkodogo) dans
l’Eglise Christ-Roi de Pissy.
Les frères Alain Cyril OUEDRAOGO et Fulbert BAMAZE ont ainsi répondu
favorablement à l’appel pressant de Dieu qui a retenti en eux dans les mêmes
termes que ceux adressés à Moïse : « Maintenant va, je t’envoie… » (Exode ).
Et pour se remémorer toujours qu’ils sont des envoyés de Dieu, ils ont retenu ce
bout de verset comme devise de promotion.
Le Frère Victor Zongo lui, a tout simplement dit « Oui » à Dieu pour toujours au
service de la Parole et de l’Autel. En rappel, c’est le 1er septembre … que notre
confrère prononçait ses premiers vœux chez les Clercs de Saint-Viateur.
Après la messe, confrères, parents, amis et connaissances ont fraternisé avec les
jeunes profès au cours d’un repas festif bien arrosé par … la pluie.
Que Dieu et tous les Viateurs leur viennent en aide dans le vécu de leurs
engagements !
Irénée Hien
Les profès rendent grâce !
Pour les merveilles de Dieu dans leurs vies et particulièrement
pour le don de la vocation religieuse viatorienne, les jeunes profès
ont tenu à dire merci au Seigneur, en faisant célébrer, chacun dans
sa paroisse d’origine, le sacrifice de louange par excellence.
C’était le dimanche 06 septembre 2015.
Ce jour en effet, à la paroisse Saint-Camille de Ouagadougou, le
Frère Cyril OUEDRAOGO et sa famille, entourés de leurs
connaissances, ont exulté de joie pour ce don immense de Dieu à leur égard,
d’autant plus que c’est la première fois que cela arrive dans cette
famille. Après la messe, ce furent les réjouissances dans la cour
familiale.
A un peu plus de mille kilomètres de là, le Frère Fulbert
BAMAZE s’est retrouvé ce même dimanche avec sa famille dans
son Togo natal, et particulièrement à la paroisse Christ Lumière
du Monde de KPANGALAM de SOKODE, pour dire sa
reconnaissance à Dieu au cours d’une grande messe d’action de
grâce. Entre exultations et félicitations, la famille BAMAZE et
ses amis ou connaissances ont entouré leur fils de leur affection
et de leur soutien.
Et comme toute messe d’action de grâce est aussi une occasion
de pastorale vocationnelle, notre confrère a effectué le déplacement du Togo en
compagnie du P. Macaire SANDOUIDI et du F. Désiré LEGMA, qui sont allés
communier à la joie de notre confrère, premier togolais viateur, et remercier les
parents pour « le don » de leur fils à Dieu. Ils en ont profité pour semer à
nouveau dans le cœur des jeunes togolais, la graine de la vocation viatorienne.
Que Dieu achève ce qu’ils ont commencé ! A noter que Le F. Victor rendra
grâce à Dieu avec tous les consacrés originaires de sa paroisse dans les mois à
venir. Irénée Hien
Nos communautés locales retrouvent leur vitalité !
Après s’être vidées un instant de leurs membres, qui se sont dispersés aux quatre
coins du pays et même à l’extérieur pour les activités estivales ou le repos, nos
communautés locales se sont reconstituées pour la nouvelle année pastorale,
avec de nouveaux membres, affectés pour certains à de nouvelles missions, au
pays ou à l’extérieur.
Le frère Fulbert Bamazé en cour d’animation d’un mouvement
Communauté Louis Querbes de Dassasgho
Les dimanches 20 et 27 septembre et le 10 octobre, les 11 membres de notre
communauté locale se sont retrouvés pour planifier leur vie communautaire. La
première rencontre a permis de planifier l’organisation pratique du quotidien, du
jour de lavage à l’heure du repas. La seconde rencontre a servi à élaborer le
projet de vie de la communauté, par l’identification des valeurs et priorités que
le groupe veut vivre cette année. Le projet de vie a été conclu lors de la
troisième rencontre. La communauté est fort diversifiée. Pour les lecteurs du
FasoViat voici une brève présentation de chacun.
Jocelyn Dubeau
Les frères de la Communauté Louis Querbes de Dassasgho
75 ans, Jean-Marc
Provost, Doyen et
supérieur local qui
collabore à la formation au
noviciat.
51 ans, Jocelyn Dubeau,
Directeur Général du
Groupe Scolaire Saint
Viateur
39 ans, Francois
Savadogo, Directeur
financier du GSSV,
économe de la fondation
et collaborateur à la
formation au noviciat
37 ans, Macaire
Sandouidi, supérieur de
la fondation et collabore
à la formation au noviciat
37 ans, Désiré Legma,
Aumônier du GSSV,
économe local et étudiant
en génie électrique le
soir.
36 ans, Clément
Ouédraogo, directeur de
l’éducation et de
l’encadrement scolaire et
collaborateur à la
formation au noviciat
35 ans, Victor Zongo, directeur
du primaire et du préscolaire
29 ans, Michel-Pio Da, étudiant
première année en comptabilité
28 ans, Fulbert Bamazé,
aumônier adjoint et professeur en
instruction civile
27 ans, Hermann Palé, étudiant
première année en mathématique
23 ans, Ghislain Ouédraogo,
étudiant en électrotechnique
Communauté Saint-Viateur de Banfora
La Communauté Saint-Viateur de Banfora est celle qui a le plus senti le
mouvement des affectations en cette année. De douze membres, dont 09 (neuf)
religieux et trois postulants, elle se retrouve cette année constituée de huit
membres, dont 05 (cinq) religieux viateurs, deux postulants, et surtout un
religieux moine bénédictin de Koubri.
C’est sous la conduite du P. Céraphin Ouédraogo, supérieur local de Banfora, que
la communauté a pu élaborer en quatre heures d’horloge, son projet de vie.
C’était le dimanche 11 octobre 2015. La communauté a ainsi adopté cette année
le thème pastoral suivant : « Viateurs de Banfora, bâtissons une fraternité
authentique, sous la conduite de l’Esprit. » Pour vivre ce thème, elle s’est fixé
l’objectif général de vivre les fruits de l’Esprit, et des objectifs spécifiques
mensuels qu’elle entend atteindre par des activités spécifiques. C’est par une
messe de lancement célébrée le 21 octobre, que ce projet a pris effet.
Irénée Hien
De gauche à droite : Denis, Benjamin, Nicolas, Céraphin, Arnaud, Irénée, Cyril.
NB : P Norbert en déplacement, et F. Boniface (moine) à la prise de vue.
F. Boniface SOUBEGA,moine bénédictin de Koubri,
faisant communauté avec nous à Banfora
Nouvelle de la Communauté du Noviciat
Depuis la fin du mois d’août, la communauté du noviciat a accueilli tous ses
nouveaux membres. Il s’agit des trois novices et du Frère Fulbert SAM. Avec le
Père maître, Julien RAINVILLE et le Frère Mathieu BARD, socius, ils sont donc
trois religieux et trois novices dans la nouvelle communauté du noviciat. Si les
novices et leurs formateurs (Julien et Mathieu) sont les acteurs du noviciat en tant
que période d’initiation à la vie religieuse, le frère Fulbert lui est un « résident »
affecté aux études.
Irénée Hien
C’est au soir du 26 Août 2015 que les novices foulent le sol de l’Ermitage Saint-
Viateur de Boassa. Dans la trame de la vie du Noviciat, plusieurs événements
marquants vont faire revivre et donner du poids à la marche entamée.
Entrée au Noviciat
La date du 30 Août est marquée par la célébration de la messe d’entrée au
Noviciat. Une cérémonie qui voit aussi son importance par l’action de grâce de
toute la communauté de la Fondation à la sortie de son Assemblée Générale. Le
Père Macaire, Président de ladite célébration, a invité fortement les novices à
s’abreuver à la source d’un Noviciat épanoui et fructueux. C’est cette célébration
qui ouvre les portes de la nouvelle aventure pour le Trio : Benjamin, Camille et
Venceslas.
Première Session : Connaissance de soi
« Apprécie-toi, toi le S (sens), le N (intuition), le T (pensée) et le F (valeurs ou
sentiments profonds)… ! » C’est avec joie que nous avons accueilli cette
première session de l’inter-noviciat sur la connaissance de soi dirigée par la Sœur
Thérèse Martin. Se connaître est la véritable chose qu’il faut à quelqu’un pour
mieux diriger sa vie. A travers cette session nous avons eu à traiter des questions
telles que :
- Quel type de personne suis-je ?
- Comment chacun de nous s’aperçoit-il ?
- Comment mettre une personne à la bonne place ?
- Quelle est l’importance de la complémentarité des individus de
par leurs différences ?
- Comment développer un esprit de créativité ?
Voilà entre autres des sujets autour desquels la session a été menée. Notons que le
sens de la fraternité, de l’humour et de la convivialité était remarquable au milieu
de ces 75 novices de diverses congrégations pendant cette semaine qui semblait
s’écouler en un jour.
Les Récollections
« Avoir l’intelligence de son chant, c’est un privilège que la volonté divine a
accordé à la nature humaine » dit Saint Augustin. Savoir Lire, Méditer et Prier les
Psaumes voilà une des préoccupations majeures du Père Maître, le Père Julien
Rainville qui s’accorde du temps afin de consolider la relation des novices avec
Dieu. La récollection de l’entrée au Noviciat et la récollection du mois d’octobre,
celle-ci réunissant une quarantaine de personnes de diverses communautés, ont
mené leur champ d’investigation sur la prière inusable des Psaumes : « Pain
quotidien de mon espérance, voix de mon service et de mon amour de Dieu » (P.
Congar).
21 octobre : Commémoration de saint Viateur
« De Viateur, exaltons la mémoire, unissons-nous pour chanter ses vertus… ».
C’est dans notre cacophonie de l’hymne à saint Viateur que la communauté du
Noviciat laisse monter son « jubilate Deo ». On reçoit en ce jour le Père Macaire
qui marque le coup de la fête. Le samedi 24, toute la communauté a répondu à
une invitation de l’aumônerie du Groupe scolaire Saint-Viateur à l’occasion de
leur messe de rentrée. Aussi dans l’esprit du partage et des réjouissances, on
accueille la communauté de Dassasgho le dimanche 25 octobre. L’octave de la
saint Viateur s’achève par les échanges autour des prêtres de notre Paroisse
Christ-Roi de Pissy qui ont honoré notre invitation de partager notre repas.
(Manque le novice Benjamin, derrière la caméra, et le frère Fulbert qui suit ses cours)
Vie ordinaire du Noviciat
Tin...Tin...Tin, Tin...Tin...Tin, …c’est le tintinnabulement qui appelle aux
activités régulières de la vie du noviciat. Prières, Messes, Lecture Biblique,
Pèlerinage Marial quotidien (récitation du chapelet de la salle de cours à la
chapelle chaque soir), Cours (certains cours sont pris en commun avec les
postulantes Dominicaines de la Présentation et une postulante de l’Enfant-Jésus)
sont les activités qui rythment la vie du Noviciat. A celles-ci on pourra joindre le
sport d’adaptation physique et de maintien dirigé par Monsieur Ousséni sans
oublier le sport collectif de football auquel participe la nouvelle triade avec les
camilliens. Le tandem Père Julien et Papi (Frère Mathieu) demeurent les guides
intrépides dans la formation des novices. La présence du Frère Fulbert SAM vient
agrémenter et revigorer la vie d’ensemble. En somme, les novices coulent des
jours prospères sur la petite et adorable colline de Boassa.
Le Postulat fait son entrée officielle.
Ils ont rejoint leur communauté de formation le 04 octobre, mais c’est le jour de
la Saint-Viateur, le 21 octobre 2015, qu’ils ont été officiellement accueillis. Eux,
ce sont les postulants Arnaud TOUGOUMA et Moussa Nicolas DONGO. C’est
au cours d’une messe présidée par le supérieur et maître du postulat, le P.
Céraphin, que cet accueil a été matérialisé. Après un bref entretien avec le maître,
chaque postulant a motivé devant la communauté locale, son choix de faire cette
expérience du postulat chez les viateurs. Puis ce fût l’apposition de signatures sur
les documents officiels et les congratulations des frères.
Après la messe, ce furent les réjouissances communautaires autour d’un repas
festif partagé avec nos voisines les sœurs de la présentation de Marie. Ces
dernières nous ont fait la surprise d’un gros et délicieux gâteau, pour nous
souhaiter la bonne fête de la Saint-Viateur, puisque cette messe et ce repas ont
constitué pour nous la célébration communautaire de notre saint patron, en
attendant la fête avec la paroisse.
Irénée Hien
Nicolas et Arnaud à l’entretien … et à la coupure du gâteau
La Saint-Viateur en paroisse.
La Saint-Viateur ne passe pas inaperçue à Banfora, et pour cause, notre paroisse
dans cette ville de l’Ouest du Burkina est sous la protection de ce grand Saint un
peu « obscur ». C’est donc avec grande joie mais dans la modestie, que la
paroisse Saint-Viateur a rendu grâce à Dieu ce Dimanche 24 octobre 2015, pour
le don de Saint Viateur à son Eglise, et pour sa protection. Notre Père Evêque,
Monseigneur Lucas Khalifa Sanou, nous a fait l’honneur de présider la grande et
belle Eucharistie de ce jour. A l’issue de la messe, nous avons partagé un repas
communautaire et poursuivi la fête par un mini marché commencé la veille au
soir.
Comme pour les grandes fêtes, la Saint-Viateur a en effet commencé la veille au
soir par un concert animé par la chorale « les Chérubins ». A l’occasion le Curé,
le P. Céraphin a esquissé des pas de dance.
Irénée Hien
Père Céraphin et Mgr Lucas offrant l’encens Chorale les Chérubins en prestation lors du concert
Vue de l’assemblée à l’action de grâce
Quand la paroisse vient en
aide aux élèves.
Si les élèves échouent souvent, c’est
bien parce qu’ils organisent mal leur
temps ou qu’ils utilisent des
méthodes inappropriées. C’est pour
les sensibiliser sur la nécessité d’une
bonne organisation dans la quête de
la réussite que la Paroisse, par son
curé, a organisé une séance de formation sur les techniques d’étude au profit des
élèves intéressés, le dimanche 11 octobre. Pendant environ deux heurs d’horloge,
le P. Céraphin s’est évertué à démontrer aux élèves ayant répondu présent,
comment on peut s’organiser pour allier études et épanouissement personnel.
Vivement que le message produise ses fruits !
Irénée Hien
P. Céraphin en pleine explication des techniques d’étude
Saint-Viateur accueille ses nouveaux paroissiens.
Comme l’année dernière, la paroisse Saint Viateur a accueilli dimanche 11
octobre 2015, ceux qui commencent leur séjour sur son territoire. Il s’agit de ceux
qui, du fait des affectations, des déménagements, ou pour toute autre raison sont
désormais paroissiens de Saint Viateur. C’est par une petite collation partagée
avec eux, que la paroisse a tenu à leur dire sa joie de les accueillir en son sein.
Désormais, ils sont invités à participer activement à la bonne marche de leur
paroisse. A noter que certains anciens n’ont pas hésité à se faire accueillir.
Irénée Hien
Un service convivial…
… et des nouveaux heureux.
Rentrée des classes dans nos établissements.
Avec un léger retard suite au malheureux Coup d’Etat vécu par notre pays, nos
élèves ont repris le chemin de l’école, au grand bonheur des parents et des
éducateurs qui les attendaient impatiemment. Nos établissements ont alors
retrouvé leur atmosphère.
Premier jour au primaire Saint Viateur
Notre première œuvre éducative au Burkina, nous met au contact des petits
enfants. Il s’agit des touts petits de la maternelle et des enfants du primaire du
Groupe Scolaire Saint-Viateur. C’est dans une discipline remarquable que ces
derniers ont passé leur première journée scolaire en cette année 2015-2016. Nous
souhaitons plein succès au frère directeur Victor Zongo et à son équipe, dans
l’administration de la maternelle et du primaire, car ce sont là les pépinières de
nos collèges et lycées.
Irénée Hien
Le frère Fulbert BAMAZE animant la prière avant la levée des couleurs
… la montée des couleurs au primaire.
JOURNEES PEDAGOGIQUES AU GSSV
Durant trois jours, 16 ; 17 et 28 septembre 2015, il y a eu les journées pédagogiques qui regroupaient 96 personnes œuvrant au sein de l’Etablissement. L’équipe administrative, le personnel enseignant et le personnel de soutien et de service étaient présents pour réfléchir ensemble. La première journée fut consacrée à l’équipe d’encadrement et de suivi disciplinaire. Le frère OUEDRAOGO Clément avec ces 8 éducateurs ont animés cette journée. Le lendemain, la journée fut consacrée à la pédagogie et au suivi académique. Suite au putsch du Général DIENDERE, du Régiment de la Sécurité Présidentiel (RSP), l’école a été fermée pour reprendre le lundi 28 septembre avec la présentation du service d’aumônerie animé par les frères LEGMA Désiré et BALAZE Fulbert. La journée c’est terminée, après le discours officiel du DG, par un repas festif.
Le frère Clément Ouédraogo Le personnel en atelier
Le GSSV fête son Saint Patron
Le samedi 24 octobre 2015, le Groupe Scolaire Saint Viateur a vibré lors de la
Saint-Viateur. La fête a commencé par la Messe de Rentrée. C’est une tradition
au Burkina de confier l’année scolaire à Dieu et de prier pour la réussite des
élèves. Nous avons vécu cette célébration sous le regard et la protection de Saint
Viateur, le saint patron de notre école. Cette année, le Groupe Scolaire accueille
le jour 1922 élèves de 3 ans à 18 ans et 650 apprenants en cours du soir.
Après la célébration, chaque chef de classe est venu présenter la devise de sa
classe puis il y a eu passation de l’ancien bureau des élèves au nouveau bureau.
La fête s’est poursuivie jusqu’à 19h00 par une kermesse organisée par les élèves.
Jocelyn Dubeau
L’aumônier le frère LEGMA Passation de fanion entre bureaux sortet
entrant des élèves
La kermesse
Finies les vacances, voici le retour des cours à ELoQ.
Ce 08 octobre 2015 fut la rentrée scolaire et académique sur le territoire national.
À ELOQ, élèves, professeurs et membres de l'administration ont répondu
massivement, excepté les élèves qui étaient toujours à la recherche d'une place.
Ah quelles retrouvailles pour les uns et une découverte pour les autres. En
sillonnant l'école, on a constaté la joie qui animait les élèves car la rentrée qui
était prévue le 25 septembre fut reportée aux 08 octobre, une joie de retrouver les
classes.
"Vois-tu les nouveaux professeurs? Qui nous tiendra dans telle ou telle matière ?
Qui sera notre éducateur ? Serait-il gentil ou méchant comme celui de l'an passé’’
? Voilà autant de questions que les uns se sont posées soit en groupe ou soit seul.
Pendant que les anciens se donnaient les nouvelles et le déroulement de leurs
vacances, les nouveaux élèves cherchaient à savoir ou se trouvent leurs classes.
A 6h 55, soudainement, sonna le premier son de sirène de l'année invitant les
élèves à aller en classe pour le contrôle des présences.
A 8h 30, élèves et membres de l'administration se sont retrouvés à l'amphithéâtre
pour s'accueillir, présenter le personnel et passer à la lecture explicative du
règlement intérieur de l'établissement. Sur cette lecture on se donnait rendez-
vous le lendemain pour le début effectif des cours.
Elèves aux drapeaux.
Le samedi 17 octobre, comme à l'accoutumée on s'est retrouvé à 8h à
l'amphithéâtre pour confier l'année scolaire à Dieu par une messe.
F. Denis Kima, DG de l’ELoQ Mme Henriette Koné et deux lauréates
Avant le début de la célébration, l'établissement, dans sa quête de l'excellence,
procéda par le biais de l'Association des parents d'élèves (APE), à la remise de
prix aux deux premiers de chaque classe de l'année écoulée. Les différents élus
étaient dans la joie et cet événement servira de stimulant pour les autres.
Après la remise des prix, débuta la célébration Eucharistique présidée par le Père
Norbert Zongo. Ce fut une belle célébration qui a vu la participation de quelques
parents d’élèves. À noter que quelques anciens élèves sont venus soutenir la
chorale. Le soir on se retrouvait au terrain pour un match de gala entre nouveaux
et anciens élèves. Les anciens ont bien accueilli les nouveaux par deux buts à
zéro. C’est sur ce score qu'on s'est séparé en se souhaitant bonne et heureuse
année scolaire 2015-2016.
Cyrille Ouédraogo
P. Norbert ZONGO en pleine prêche. Grande mère Jacqueline venue soutenir
ses petits enfants
Echo de ITCJ –Abidjan : Rentrée Académique 2015 – 2016.
L’année académique 2015-2016 a démarré à l’Institut de théologie de la
Compagnie de Jésus (ITCJ) d’Abidjan, en Côte d’Ivoire avec la cérémonie
officielle qui a eu lieu samedi 19 septembre, en présence des 72 étudiants jésuites
et non jésuites, dont 30 en première, 21 en deuxième et 21 en troisième année.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par la leçon inaugurale qui a eu pour
thème : « Le leadership ‘Kénotique’ et amicale selon saint Jean Baptiste (Jn
3,30) ». Leçon inaugurale assurée cette année par le Père Wilfried Okambawa, Sj,
professeur du Nouveau Testament (Synoptique).
Cette conférence offerte doit rendre les étudiants capables d’instaurer un dialogue
critique entre la théologie et la culture humaine, entre la foi et les questions
concrètes des hommes. Pour y parvenir, une connaissance approfondie des
développements de la pensée chrétienne est nécessaire : elle permettra de
contribuer effectivement à intégrer les vérités et les expériences de la foi de
l’Eglise
Père YVON Christian Elenga, SJ.
Recteur de l’ITCJ – Abidjan.
Rappelons que l’orientation de l’enseignement théologique à l’ITCJ est centrée
sur l’inter-culturalité. Selon le Père Bienvenu Mayemba, SJ, professeur de
théologie systématique, de théologie africaine et de théorie post-coloniale,
«l’inter culturalité, revendiquée et défendue à l’ITCJ, prend l’Afrique comme
point de départ dans l’initiation à l’acte théologique. Notre rêve, ajoute-t-il, est
que nos étudiants soient capables d’entrer en dialogue théologique avec n’importe
quel théologien de n’importe quelle école théologique et de n’importe quel pays
».
Au programme, il y avait aussi la messe au cours de laquelle le Saint Esprit a été
invoqué afin qu’il sanctifie l’année et éclaire les intelligences pour une bonne
assimilation de la science théologique.
Le Recteur de l’institut, le Père Yvon
Christian Elenga, SJ, a lui, dans son
allocution, informé la communauté
académique de certains changements
intervenus au sein de la direction.
Ainsi, le poste de doyen qui a été
occupé jusqu’à l’année dernière par
le Père Paul Béré, SJ a, désormais été
confié au Père Anicet N’Teba, Sj qui
enseigne la patristique.
Photo de Famille.
A Abidjan, l’on prie surtout que l’année ne soit pas perturbée par l’actualité
politique de cette fin d’année 2015, en Côte d’Ivoire, à savoir l’élection
présidentielle prévue le 25 octobre prochain.
Kingsley Ogudo
Commémoration de tous les fidèles défunts : souvenir du F. BAH Noël csv.
La pensée de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés, est une pensée sainte et pieuse. (2 Macc. XII 45), (Lumen Gentium 50).
Hier nous célébrions nos frères aînés qui ont atteint le bonheur en Dieu. L’Église
nous invite aujourd’hui à nous souvenir de ceux qui ont déjà passé la mort, mais
poursuivent encore leur route vers la plénitude de ce bonheur. La fête de la
Toussaint est inséparable de la commémoration des défunts. La première
célébration est toute de joie; la seconde comporte un aspect de compassion mêlée
à de l’espérance envers ceux qui, étant passés par la mort, souffrent avant d’entrer
dans la félicité céleste. Si la fête de la Toussaint est toute rayonnante de joie, celle
de ce jour est plus recueillie, car nous sommes invités à prier pour abréger les
souffrances de ceux qui sont certes déjà entrés dans la lumière de la vie, mais qui
n’ont pas encore entièrement achevé leur purification dans le Feu de la Charité
divine.
C’est dans cet esprit que nous nous sommes
rendus au cimetière de Williamsville –
Abidjan pour faire mémoire de notre Frère
BAH Noël et prier pour lui. En rentrant dans
le cimetière, je voyais la foule dont une partie
était attroupée à l’intérieur et une autre sortait
avec les larmes aux yeux. D’autres personnes ont transformé cette journée en une
occasion de commerce de fleurs naturelles réunies en bouquet sur place. Chacun a
son motif et son intérêt. Mais, une chose est sûre, il y a vraiment beaucoup de
tombes. Je me disais, n’y-a-t-il pas plus de morts que des vivants ?
En face de cette petite tombe qui porte le nom de notre Frère, nous avons prié
Dieu dans la peine, mais aussi dans la joie de nous avoir donné l’occasion d’aider
quelqu’un. Cette aide, comment pourrions-nous la refuser? Nous pouvons la
fournir par notre prière et par l’offrande de tout ce qui dans notre vie plaît au
Seigneur. Plus particulièrement à ceux que nous avons aimés sur la terre, nous
pouvons faire parvenir l’hommage d’un amour qui demeure, et rendre le service
qu’ils attendent de nous.
Cet amour est animé par l’esprit de foi. Il s’agit de croire à l’effet de la prière,
effet impossible à constater. Il suffit de réfléchir quelque peu pour se rendre
compte que les défunts désirent par-dessus tout recevoir une aide effective, qui
leur permette d’entrer le plus tôt possible dans la communauté heureuse des élus,
car l’amour le plus lucide et le plus efficace se traduit par la prière à l’intention de
ceux qui souffrent.
Kingsley Ogudo
DOSSIER : Discours du DG aux personnels du GSSV,
lundi 28 septembre 2015
Notre communauté éducative du GSSV cherche à offrir un soutien aux
parents dans leur tâche éducative. L’école fournit un appui, apporte des
connaissances, apporte un savoir-faire ainsi qu’un savoir-être par notre
encadrement mais sans l’appui des parents, notre objectif ne sera pas atteint.
Vous êtes d’accord avec moi qu’il ne faut pas exclure les parents de la vie et
de la croissance de leurs enfants.
Comment encourager les parents à assumer leur mission éducative auprès de
leurs enfants ? Comment redonner confiance et courage aux parents dans
leur rôle d’autorité ?
Comment chacun de nous, les éducateurs, les professeurs, les censeurs, le
personnel de soutien et de service peuvent être présent aux parents ?
Cela nous demandera des dispositions intérieures pour accomplir cette mission auprès des
parents et auprès de leur enfants : Les dispositions, les voici : de l’amour, de la patience, de la
compréhension et une synergie entre nous tous. Travailler en équipe, professeur et éducateur,
censeur et professeur, personnel de soutien et personnel administration.
Devant nous, il y a l’élève. Devant ses difficultés ou son refus, comment je recherche à entrer
en contact avec lui pour l’aider à prendre conscience qu’on désire son bien. Nous avons des
professeurs principaux qui peuvent rencontrer l’élève. Il y a chacun des professeurs qui peuvent
aussi sensibiliser l’élève. Nous avons ensuite l’équipe des éducateurs qui suivent
quotidiennement les élèves. Pour certaine situation, l’éducateur principal peut inviter
l’infirmière, l’aumônier et même l’un des censeurs à collaborer avec lui. De plus, il est
important d’informer rapidement les parents, les faire venir pour leurs expliquer la situation et
aussi offrir des conseils et des appuis quand le parent qui se sent découragé ou démissionnaire.
Pourquoi ne pas référer ce parent à l’aumônier, à un censeur ou même au professeur principal
qui est, lui aussi, un parent.
Cependant, je pose une mise en garde : Attention de ne pas jouer aux "experts" et prendre la
place des parents. Ces derniers se sentent alors exclus de la vie et de la croissance de leurs
enfants. Notre rôle auprès des parents est de les appeler à reprendre le flambeau éducatif. Les
inviter à assumer à nouveau pleinement leur rôle éducatif. Il ne faut pas tomber dans le piège
de certains parents qui ont tendance à confier de plus en plus leurs enfants aux "experts"... et
ainsi, ils courent le risque de s’auto-exclure de la vie de leurs enfants. Et c’est très grave quand
le parent s’exclut.
Cherchons-nous à comprendre "où" en sont vraiment
nos élèves sur leur chemin ?Où est réellement leurs
esprits, leurs cœurs ? Savons-nous ce qui les
préoccupe ? Et surtout : voulons-nous le savoir ?
Sommes-nous convaincus qu’en réalité, ils
n’attendent que cela ? D’avoir un adulte à leur
écoute.
Chacun de nous, le manœuvre sur le terrain, le
gardien à la porte, la gérante du cyber ou le
professeur dans la classe avons tous cette vocation
naturelle à éduquer les enfants pour qu’ils grandissent dans la responsabilité vis-à-vis d’eux-
mêmes et des autres. Notre manière d’interpeller un élève éveille-t-il son sens de
responsabilité ?
L’apôtre Paul, dans sa lettre aux Colossiens dit : (Col 3,21) Et vous les parents, n’exaspérez pas
vos enfants; vous risqueriez de les décourager ». Eduquer les enfants est notre rôle comme
responsable, mais comme responsable on ne doit pas commander de façon désagréable, pour ne
pas décourager nos élèves. On doit éveiller leur sens de responsabilité.
Les difficultés ne manquent pas. C’est difficile pour nous, d’éduquer dans le cadre scolaire,
c’est aussi difficile pour les parents d’éduquer quand ils voient leurs enfants seulement la nuit,
quand ils rentrent à la maison fatigués par leur travail. C’est encore plus difficile pour les
parents séparés et pour qui cette situation est pesante : trop souvent leur enfant est pris en
otage.Le papa lui dit du mal de la maman et la maman lui dit du mal du papa, et on se fait
beaucoup de mal. Comment dire aux parents séparés : jamais, ne prenez jamais votre enfant en
otage !
La vie de nos élèves est complexe, le défi de vivre leur vie affective, le défi de construire sa
personnalité, les exigences pour son développement cognitif, l’apprentissage de ces droits et
ainsi que ces devoirs. Nous, nous avons nos objectifs, nos méthodes de motivations, nos
techniques d’apprentissage. Cependant nous devons nous questionner chacun personnellement.
Comment écouter ? Comment s’adapter aux nouvelles générations ? Comment corriger ou
interpeler un élève dans notre contexte social qui change ?
Le souhait pour notre année est de favoriser la collaboration entre la famille et notre équipe
éducative. Notre communauté viatorienne est appelée à apporter son soutien à la mission
éducative des parents. Une bonne éducation familiale est la colonne vertébrale de l’humanisme
et nous avons notre rôle à jouer. Notre travail avec les jeunes peuvent être une ressource qui
permet de compenser les lacunes, les blessures, les vides de paternité et de maternité qui
touchent les élèves qui ont moins de chance. Comme communauté viatorienne nous avons un
rayonnement qui peut faire d’authentiques miracles dans la vie d’un élève.
J’espère que DIEU donnera à notre communauté éducative et aux familles le courage, la
patience et l’amour nécessaires pour notre mission auprès des jeunes et notre mission auprès
des parents. Espérons que DIEU donnera aux parents cette grâce de ne pas s’auto-exiler de
l’éducation de leurs enfants. Si par notre aide, l’éducation familiale pourra retrouve la fierté de
son rôle primordial. Beaucoup de choses changeront en mieux, pour les parents incertains et
pour les enfants déçus, nous aurons été là pour les soutenir.
Après le travail…. C’est le pot de la rentrée scolaire
Nouvelles brèves
Accident du Père Macaire
Le 30 Octobre 2015, alors qu’il se rendait à Diébougou, dans le Sud-ouest du
Burkina, pour les obsèques de l’Abbé Nicolas Dabiré, Vicaire général de cette
localité, notre supérieur, P. Macaire et des amis, ont été victimes d’un accident de
la circulation. Leur véhicule après une crevaison, est allé en tonneau, et s’est
retrouvé dans un état déplorable. Heureusement, ils eurent plus de peur que de
mal, car leurs saints anges gardiens les ont protégé, et Dieu a sauvé leurs vies. Ils
sont donc tous sortis avec de petits bobos. Que le nom du seigneur soit béni.
Père Jean Marc en diamant
Lundi 02 novembre était un grand jour pour la communauté Louis-Querbes de
Dassasgho. Ce jour en effet, ils soulignaient avec grande joie, les trois quarts de
siècle du bien aimé P. Jean Marc Provost, doyen de la communauté. Ce fut
l’occasion de rendre grâce à Dieu pour la personne et l’œuvre de Jean Marc au
Burkina.
JOYEUX ANNIVERSAIRE, CHER PÈRE JEAN MARC !
QUE DIEU VOUS BÉNISSE ET VOUS DONNE D’ACHEVER VOTRE SIÈCLE !