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République centrafricaine : la santé par bateau page 2 Cameroun : « Voilà Cyril » page 8 Partie projets : changement dans le management page 14 sur place Edition N° 199 | Août 2012

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Aout 2012 Français

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République centrafricaine : la santé par bateau page 2

Cameroun : « Voilà Cyril » page 8

Partie projets : changement dans le management page 14

sur placeEdition N° 199 | Août 2012

fréquenté par les gens du village et des localités environnantes. Ce poste sanitaire présente une image haute en couleurs, de nombreuses femmes s’y pressant avec leurs jeunes enfants pour se faire vacciner. Pour elles, cette vaccination n’est pas simplement une obligation, mais un au-thentique événement mondain. Ainsi ces femmes, résidant dans des villages très reculés et sans desserte par quelque système de transports que ce soit, peuvent- elles cultiver leur vie sociale. On se rencontre et s’échange les « derniers potins ». Elles se sont pomponnées

pour l’occasion : les tissus colorés de leurs boubous africains rayonnent déjà de loin. Même si toutes leurs posses-sions se résument à l’essentiel, il est important pour ces dames d’apparaître « sur leur trente et un » face au person-nel médical.

Evacuation en bateau Marie Eka est l’une des femmes attendant en cette journée devant le

poste sanitaire. Vivant à Ikoumba avec sa famille, elle est enceinte pour la cin-quième fois. Seuls deux des quatre en-fants qu’elle a mis au monde ont ce-pendant survécu. L’un est mort à la

Le bateau transporte une équipe de soins mobile. Les deux collaborateurs sanitaires effectuent leur tournée men-suelle de vaccination et d’information dans les hameaux situés à proximité du fleuve, difficilement accessibles sans embarcation. L’une des stations est Ikoum ba, petite localité composée de cases et de maisons simples en torchis.

Un large fleuve entouré de forêt pluviale, aux rives ponctuées de petites huttes annonciatrices de villages isolés. Des pirogues passent de temps à autre sur le cours d'eau. Le paysage défile : nous naviguons à bord du bateau de FAIRMED dans la préfecture de Lobaye, en République centrafricaine.

L’accostage du bateau apporte une di-version dans la routine quotidienne. Dès avant qu’il ait touché la rive, divers vil-lageois et villageoises (au premier rang desquels un groupe d’enfants) s’y ras-semblent pour ne rien manquer de cette arrivée. On accède au village à pied de-puis le débarcadère, pour poursuivre jusqu’au centre de santé d’Ikoumba,

DOSSIEr2

« La vaccination est aussi un événement

social. »

La santé par bateau

Le bateau de FAIRMED est porteur de santé. Pour Marie par exemple, qui peut être transférée à son bord vers l'hôpital.

3DOSSIEr

5DOSSIEr

de réaliser une telle opération en tou-te sûreté n’existe qu’à l’hôpital. Si elle se hasarde à accoucher hors milieu hos-pitalier, Marie et l’enfant à naître cou-rent un risque très élevé de décéder de

complications.

Accoucher sans assis-tance médicale Tel est le sort de très nombreuses femmes

en république centrafricaine, où la mor-talité maternelle et infantile est l’une des plus hautes du monde. Les hôpi-taux y sont très rares et le trajet pour les atteindre constitue souvent un obstac-le insurmontable pour ces femmes, vu la quasi absence d’infrastructure de

naissance, puis un autre à l’âge de deux ans d’une malaria non traitée. Cette grossesse-ci ne se déroule pas comme les précédentes : lors du dernier exa-men, la sage-femme a constaté que l’enfant se présentait « par le siège », ce qui implique un risque à la naissance pour la mère et le bébé. La date de l’accouchement est im-minente, raison pour laquelle les col-laborateurs de l’équipe d’intervention mobile décident de transférer Marie en bateau à l’hôpital de Mongoumba. On ne sait pas encore si Marie pourra en-fanter normalement ou si une césa r -ienne sera nécessaire, et la possibilité

« L'équipe sanitaire mobile assure éga-lement un travail d'information. »

transports dans le pays. Et Marie le sait aussi. Elle se prépare sans tarder à s’embarquer dans le bateau. Son mari, Maxime Ngumbie, l’accompagne.

En mission pour la santé Avant que le bateau reparte d’Ikoumba, on procède à la vaccination des pe-tits enfants amenés par leurs mères au poste de santé. L’équipe sanitaire mobile effectue également un travail d’information en parallèle, par exem ple sur le paludisme ou la polio. Le team d’intervention mobile traite les gens au-tant que possible avec les moyens dont il dispose. Mais si ces possibilités sont dépassées et si le temps presse, les pa-tients sont alors emmenés en bateau

vers l’hôpital de Mongoumba. Même si le travail n’est pas facile pour les em-ployés de cet établissement, leurs chan-ces d’y sauver des vies sont toutefois bien plus élevées que pour les collabo-

Devant le centre de santé d'Ikoumba, les femmes et leurs enfants attendent l'équipe sani taire mobile.

La république centrafricaine

La république centrafricaine fait partie des pays les plus pauvres du monde. De vio-lentes confrontations entre troupes gouvernementales et rebelles y ont contraint de très nombreuses per-sonnes à la fuite tout en détruisant totalement le

système de santé (déjà très fra gile) dans main-tes régions du pays. Celui-ci ne compte guère de services sanitaires d’Etat de-hors de la capitale Bangui, l’accès aux soins de santé n’y étant que très limité ou

même inexistant. Vu la pénurie de moyens de transport, les longues dis tances jusqu’aux établissements de santé constituent un obstacle insurmontable pour beaucoup de gens. Par ailleurs, une grande partie de la population ne possède que très peu de connaissances médicales, même de base, ce qui entraîne des consé-quences sanitaires catastrophiques. Ainsi l’espérance de vie moyenne n’est-elle que de 48 ans. Avec 890 décès pour 100 000 femmes, la mortalité maternelle à l’accouchement est la plus élevée du monde, et très haute également pour les enfants, avec 159 morts pour 1000 naissances.

A peine 10 % des femmes et 26 % des hommes possèdent une formation dépas-sant un peu la scolarité élémentaire, une grande proportion de la population étant d’ailleurs totalement illettrée. Le manque de personnel qualifié est donc endé-mique, affectant aussi les organisations médicales. Le nombre de médecins est estimé à seulement 300 dans tout le pays, pour une population de 4,4 millions d’habitants. A quoi s’ajoute que la plupart de ces personnels médicaux ne sont établis que dans la capitale.

Région de Lobaye

Tchad

Cameroun

république

du Congo

république démocratique du Congo

Soudan

DOSSIEr4

rateurs de l’équipe mobile. Une bonne planification est requise pour le travail à l’hôpital, l’éclairage n’y étant assu-ré le soir que pendant deux heures. L’électricité est très chichement me-surée ; l’établissement dispose certes d’un générateur propre, mais la chèreté du carburant le contraint à ne fonction-ner que rarement, son utilisation étant princi palement réservée aux opérations chirurgicales. C’est grâce à FAIrMED que l’hôpital a été doté de l’essentiel. Même si l’équipement y demeure très simple, il constitue quand même un énorme progrès dans une région où

les soins de santé ont longtemps été totale ment inexistants. L’intervention de FAIrMED a permis à l’hôpital d’être opéra tionnel. Ainsi peut-on maintenant y sauver la vie de personnes pour les-quelles les secours sinon seraient arri-vés trop tard.

Naissance à l’hôpitalMarie et son époux s’y rendent donc en bateau. Elle met son enfant au monde la nuit suivante. L’accouchement dure neuf heures, fort heureusement sans nécessiter de césarienne. Aux petites heures du matin du 5 mars, épuisée mais comblée, Marie tient son fils en bonne santé dans ses bras. Il est pré-nommé Simon en l’honneur du photo-graphe Simon Huber, qui était présent lors du transfert auquel tous deux doi-vent la vie.

Un mois plus tardUn mois plus tard, le bateau est de nou-veau en route vers Ikoumba. Bonne oc-casion pour rendre visite à Marie ainsi qu’au petit Simon chez eux. Tous deux se portent bien. Les frères et sœurs de Simon sont heureux de voir leur mère de retour à la maison, en bonne san-té. Avec la naissance du jeune Simon, comme lors de chaque naissance, la vie de Marie a changé. Mère et enfant ont survécu à l’accouchement grâce à une assistance médicale simple et Simon démarre du bon pied dans la vie.

Départ positif dans la vie pour le petit Simon : en compagnie de Marie et son époux rayonnant, après la naissance dans l'hôpital de Mongoumba.

Au sud-ouest de la république centrafricaine, la préfecture de Lobaye (où se trouve la zone de projets de FAIrMED) a été largement épargnée par la guerre civile. Mais ici aussi, la situation sanitaire de la population n’en est pas moins précaire. Les centres de santé sont mal équipés, difficiles à atteindre pour la plupart, et leurs personnels sont le plus souvent insuffisamment formés. En l’absence presque totale d’examens prénataux, les risques de complications à la naissance ne sont pas dépistés. Et comme pour les raisons susmentionnées, la plupart de femmes mettent leurs enfants au monde loin de toute assistance médicale, les complications ont souvent une issue fatale.

Dans de nombreux secteurs de république centrafricaine, l’infrastructure sani-taire doit être mise sur pied en partant pratiquement de zéro. FAIrMED y équipe les centres de santé et envoie des teams médicaux mobiles (à moto ou en bateau) pour atteindre aussi les zones reculées. L’organisation se focalise particulière-ment sur les femmes et les enfants : des examens prénataux sont effectués pour diminuer la très haute mortalité infantile et maternelle tandis qu’à l’hôpital, les femmes peuvent accoucher dans la sécurité sous surveillance médicale et faire vacciner leurs nourrissons.

Santé de base dans la préfecture de Lobaye

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Travail pour le centre de santéC’est entre autre pour cette raison qu’il était si important de faciliter l’accès de ces communautés à des soins de santé de proximité à travers la cons-truction du centre de santé de Ngoan-tet. D’ailleurs, Godefroy n’hésite pas : « dès qu’un problème commence à mettre long, j’amène mes enfants au centre de santé. Il ne faut pas attend-re que ça devienne grave. » Souriant

ment demander la main de Mirabelle à sa famille. La frimousse de ce minus-cule nouveau-né aidant, les familles se sont rapidement entendues et Gode-froy et Mirabelle purent bientôt officia-liser leur union.

Comme la plupart des habitants de cette région, ils vivent d’agriculture et passent leur journée dans leurs champs de manioc ou d’arachide ou dans leur plantation de plantain.

La vie en zone rurale est dure et les re-venus de l’agriculture sont bas. Gode-froy espère que malgré leurs difficultés financières, lui et Mirabelle pourront permettre à leurs enfants de continuer leurs études au-delà de l’école primaire afin qu’ils aient d’autres perspectives. La difficulté ne vient pas de la produc-tion, dans ce pays où tout pousse, mais des prix de vente et de l’écoulement des marchandises. Les villages sont enclavés, les pistes sont mauvaises et parfois impraticables.

SCENES8 9SCENES

« Cyril est maintenant un petit garçon

qui va en section initiale. » L'heureux père Godefroy, avec Cyril et son

petit frère Fabien, devant leur chez-soi.

« Voilà Cyril »Peut-être vous souvenez-vous encore du petit Cyril ? Il y a quatre ans dans notre magazine, nous vous avons relaté la naissance en toute sûreté du petit Cyril au centre médical FAIRMED de Ngoantet, Cameroun. Notre colla boratrice Valérie Simonet vient de rendre visite à Cyril et à sa famille.

de son demi-sourire, Samuel Abemo, le chef du centre de santé de Ngoan-tet qui nous accompagne pour rend-re visite à Cyril, intervient : « Oui, cet homme-là ne fait que de me donner du travail ! » A quoi Godefroy répond : « Et nous allons t’en donner encore plus ! » Les deux hommes se mettent à rire joyeusement : Mirabelle est à nouveau enceinte. Dans quelques mois, Cyril et Fabien vont avoir une petite sœur.

Nous nous approchons de la maison et je reconnais Godefroy, qui tient de-vant lui un bambin en chemise verte : « Voici Cyril ». Cyril est maintenant un petit garçon qui va en section ini tiale, l’équivalent de notre maternelle. Et der-rière lui, j’aperçois entre les jambes de son père le regard malicieux de son petit frère de 18 mois, venu au monde com-me son aîné au cen-tre de santé de Ngoan-tet, sans complications. Il s’appelle Fabien, du nom de son grand-père paternel.

Après la naissance de CyrilGodefroy nous explique que sa femme Mirabelle est allée à un deuil dans sa famille, dans l’Ouest du Cameroun. Il nous raconte volontiers ce qui est ar-rivé après la naissance de Cyril. Com-me lui et Mirabelle n’étaient pas en-core mariés, ils ont fait le voyage jusque dans l’Ouest du Cameroun, à des centaines de kilomètres, afin qu’il puisse, Cyril dans les bras, officielle-

breuses personnes croupissent encore dans une extrême pauvreté. Une forma-tion scolaire solide constitue la « pre-mière pierre » pour une vie à l’abri de la misère.

Taches cutanées non traitéesAinsi la vie de la famille suit-elle son cours, Sunnita et Shanti al lant à l’école de Mangalagiri et étudant assi -dûment. Le père est satisfait de son emploi, grâce auquel il peut offrir cette chance à ses filles. Pendant long temps, il n’attache pas d’importance aux taches claires apparaissant sur sa peau, puisqu’elles sont indolores et ne le dérangent pas dans son travail. Notre maçon ignore toutefois qu’aussi inoffen sives qu’elles puissent sembler, ces taches n’en sont pas moins les symptômes d’une ma-ladie insidieuse : la lèpre. Le père de Sunnita et Shanti ne s’y attarde pas et

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Des rêves deviennent possibles

« Il n'attache pas d'importance aux

taches claires apparais-sant sur sa peau. »

Mangalagiri : petite ville indienne animée le long du National Highway dans l’Etat fédéral d’Andhra Pradesh et lieu d’origine des deux jumel-les Sunnita et Shanti (douze ans). Décor d’une histoire de rêves pouvant échouer, mais aussi redevenir possibles.

La vie commence sans soucis pour les deux petites filles. Avec son travail de maçon, leur père gagne assez pour nourrir sa famille. Son salaire suffit en outre pour leur faire fréquenter une bon-

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la maladie pro gresse. Devenant con-scient du problème, il ne sait comment l’affronter. Craignant vive ment la margi-nalisation, il s’efforce de dissimuler les signes de la pathologie. Non traitée, elle sévit sans obstacle dans le corps du maçon, commençant à attaquer son système nerveux. Leurs nerfs endom-magés, ses mains et ses pieds lui re-fusent peu à peu tout usage. Un ma-çon handicapé aux mains et aux pieds n’ayant aucun espoir de pour suivre l’exercice de son métier, il finit par per -dre son emploi. Ainsi sa famille est-elle également privée de revenu et ses filles de toute possibilité de fréquenter une bonne école. La lèpre n’a donc pas seule- ment pour effet de détériorer dramati-quement la situation économique de

la famille, mais aussi de ruiner les rêves d’avenir des deux ju -melles, contraintes de quitter l’école.

Nouvelles perspectivesAu travers d’un autre malade atteint de lèpre, le père apprend l’existence de l’hôpital de Morampudi (dans le dis-trict de Tenali), dirigé par Gretnaltes : l’organisation indienne partenaire de FAIrMED. Il vient s’y faire traiter. Bien que ses mains et pieds restent estro-piés, l’évolution ultérieure de l’affection est heureusement stoppée. Après son traitement, l’ancien maçon sollicite le

ne école qui leur offrira un départ po-sitif vers une existence réussie, repo-sant sur un travail grâce auquel, à leur tour, elles gagneront leur vie. Ce qui ne va pas de soi en Inde, où de très nom-

A gauche : Sunnita et Shanti avec leurs parents.En haut : d'innombrables habitants de l'Inde vivent toujours dans la pauvreté.

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soutien de Gretnaltes pour échapper à la misère, obtenant un prêt modeste qui lui permet d’ouvrir sa propre petite entreprise. Certes limité par ses infir-mités physiques, il n’en commence pas moins (de concert avec son épouse) à fabriquer des assiettes traditionnel-les en feuilles destinées aux cérémo-nies, ainsi qu’à les vendre. Des fêtes avec cérémonies nécessitant de telles assiettes se déroulent en effet cons-tamment en Inde, générant une forte demande de tels articles et procurant un revenu aux parents de Sunnita et Shanti. La marge bénéficiaire d’une telle production d’assiettes n’est ce-pendant pas très élevée. Ce dur travail assure maintenant tout juste la subsis-tance de la famille, mais ne fournit plus l’argent requis par une instruction de bon niveau pour les deux filles. Un pas vers la réalisation des rêvesOr, Morampudi n’abrite pas seulement

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Pour les enfants issus de familles frappées par la misère et la lèpre, l'accès à une bonne instruction scolaire est facilité par des bourses.

l’hôpital de Gretnaltes (traitant les per-sonnes atteintes de lèpre), mais aussi une école de haute qualité. Afin que les enfants de milieux aisés ne soient pas les seuls à bénéficier d’une bonne for-mation, l’école encourage de manière ciblée ceux issus de familles touchées par la pauvreté et la lèpre, par des bour-ses financées par FAIrMED. Et deux de ces écolières sont maintenant Sunnita et Shanti. La distance entre Mangalagiri et Morampudi est toutefois trop grande pour faire le chemin tous les jours. Pour pouvoir quand même y suivre leur scola-rité, les deux jumelles ont aussi bénéfi-cié avec leur bourse d’une possibilité de résider dans l’internat associé à l’école. rien ne s’oppose donc plus à la pour- suite de leur instruction, et la réalisation de leurs rêves s’est rapprochée d’un pas.

Merci de tout cœur pour votre soutien et pour ces rêves que vous les aidez à exaucer.

Le retour des clés perduesPour chaque achat d’un abonnement clés perdues, FAIrMED touche une contribution de 14 francs. Le

fonctionnement est simple : si quelqu’un trouve les clés que vous avez perdues, il lui suffit de les mettre telles quelles dans la boîte à lettres la plus proche.

La Poste envoie alors le trousseau à l’Office des clés trouvées de keymail, qui vous contacte immédiatement

par SMS et/ou e-mail et vous renvoie le trousseau de clés sous pli recommandé (frais de port à votre charge).

Ce service coûte 29.90 francs, dont 14 francs pour FAIrMED, et est garanti pour une durée de cinq ans. jusqu’à présent,

97 % des clés perdues ont été renvoyées.

je commande contre facture de CHF 29.90 par pièce (+ CHF 3.75 pour frais de port) exemplaire(s) de l’abonnement clés perdues de keymail avec le logo de FAIrMED.

Madame Monsieur

Nom/Prénom

rue/Numéro NPA Lieu

E-mail Numéro de téléphone

Lieu/Date/Signature

Merci de remplir le talon, de le découper et de l’envoyer à KeySecurity AG, case postale 514, 8026 Zurich

Talon

15POrTrAIT

Changement dans la gestion de projet

engagement sans réserve et s’est tou-jours conformé à cette idée maîtresse.

Un nouveau défiUn nouveau défi se présente main-tenant à lui : il quitte FAIrMED pour assumer une nouvelle mission au Ma-lawi (Afrique de l’est). Il y dirigera un projet de santé mère-enfant, financé par l’aide allemande et norvégienne au développement. L’objectif est de réduire la mortalité des mères et des nouveaux-nés : une activité de choix pour Thomas von Stamm auquel, en

tant que pédiatre, le sort des enfants et de leurs mères tient par-ticulièrement à cœur. Ayant en outre déjà travaillé sept ans du-

rant au Malawi et au Nigéria, il éprou-ve une prédilection pour l’Afrique et spécialement pour le Malawi. Dans le cadre de cette nouvelle activité, Thomas von Stamm fera appel à ses connaissances tant de chef de projet que de médecin : « aider les gens avec qualification et professionnalisme, en s’impliquant pour leurs santé et avenir propres ».

Merci du fond du cœurUn travail au service des personnes défavorisées, pauvres et malades : c’est également ce qu’il a accompli au fil de toutes ses années chez FAIr-MED, en faisant bouger et changer

Thomas von Stamm travaille depuis 2005 comme chef du Département des projets chez FAIRMED, à Berne. Il a marqué le travail sur les projets par son intense engagement ces der-nières années. Un nouveau défi se présente maintenant à lui.

« Tout enfant déjà, je voulais parcourir le vaste monde. Ce que j’ai fait une année durant, après mes études de médecine. j’ai été marqué par mes expériences en Amérique du Sud. La misère ambian-te et les problèmes de santé associés m’ont tellement boule-versé que j’ai décidé de consacrer le reste de mon existence à aider ces gens », déclarait Thomas von Stamm l’année dernière dans une interview pour « FAIrMED sur place », expliquant sa motivation à œuvrer dans la coopé-ration pour le développement. Thomas von Stamm, ayant initialement suivi des études de médecine en pédiatrie, com-plétées ensuite par un Master en plani-fication et gestion dans le domaine sa-nitaire, a marqué ces dernières années la partie projets de FAIrMED par son

bien des choses pour les habitants des pays accueillant nos projets par sa compétence, ses connaissances et son dévouement. Nous remercions très cordialement Thomas von Stamm pour son précieux travail et son mag-nifique engagement, de même que pour les idées inédites ayant pu ger-mer et se concrétiser grâce à lui. Nous lui souhaitons pleine réussite dans son nouveau défi.

Nous vous présenterons le successeur de Thomas von Stamm dans l’un des prochains numéros de « FAIrMED sur place ».

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« Aider les gens de manière qualifiée à s'investir pour leur

santé. »

Thomas von Stamm visitant un projet en Inde.

Impressum : Magazine trimestriel de FAIrMED ; rédaction : Mirjam Stähli, rené Stäheli ; Photos : Simon Huber, karin Scheidegger, FAIrMED ; Création : graphicarts, Berne-Liebefeld ; Impression : Spühler Druck AG, rüti ZH. Abonnement compris dans les dons à partir de 5.– francs.

« Thank you Switzerland »

« Thank you Switzerland ! » : tel est le cri du cœur des élèves de la 10e classe de l’école Gretnaltes, dans l’Etat fédéral d’Andhra Pradesh au sud de l’Inde. La construction de l’immeuble d’habitation sur le campus scolaire a pu être réalisée grâce à l’aide des donatrices et donateurs de FAIrMED.

On voit ici un cliché depuis le bâtiment résidentiel pour les jeunes. Il permet aux écolières et écoliers dont les familles vivent trop loin d’habiter ici, et de suivre une formation de haut niveau qualitatif. Les deux jumelles de douze ans Sunnita et Shanti, originaires de Mangalagiri et que nous vous présentons dans ce « FAIrMED sur place », peuvent être aussi hébergées ici et fréquenter ainsi l’école.

Nous sommes heureux de vous retransmettre la vive gratitude de ces écolières et écoliers.

Aarbergergasse 29CH-3000 Berne 7Téléphone +41 (0)31 311 77 97Fax +41 (0)31 318 08 [email protected]