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U ne quinzaine de parlementaires accompagnés du ministre de l’Elevage, M. Mahaman Elhadji Ousmane, et de son staff technique, ont effec- tué, mardi dernier, une visite à la station expérimentale de Toukounous. Les députés sont allés s’enquérir de l’état de fonctionnement de ce centre expérimental de référence dans la perspective de lancer un plaidoyer en faveur du renforcement du secteur de l’élevage pour en faire un des principaux piliers de l’initiative 3N et du programme de renaissance du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou. La station expérimentale de Toukounous, située à 206 150 FCFA JEUDI 27 Décembre 2012 NUMERO 8453 Visite d’une délégation de députés nationaux à la station expérimentale de Toukounous Sciences et technologie Sauter un repas : un très mauvais calcul DR La délégation visitant le ranch P. 15 km de Niamey dans le département de Filingué (région de Tillabéri), a été créée en 1931 sous le nom de centre agricole de Filingué, avec une vocation essentiellement agricole. Elle fut transférée à Toukounous en 1954 et prit le nom de station expérimentale de Toukounous. Assemblée nationale Kader Amadou / ONEP Examen du Projet de loi portant création, organisation et fonctionnement de l'Agence Nationale de Régulation des Télécommunications et de la Poste P. 2 Faire du secteur de l’élevage un des principaux piliers du programme de la renaissance du Niger 3 ème édition du Camp d’Excellence Ambassadrices juniors UEMOA Promouvoir l’excellence et cultiver la vertu du travail chez les jeunes filles à l’école 38 ème congrès du SNEN à Tahoua Le syndicalisme nigérien à la croisée des chemins. Quelle alternative pour le SNEN ? Coupe d’Afrique des Nations 2013/Mena National 26 joueurs convoqués par Gernot Rohr P. 5 P.3 P. 16 P. 3 Rétrospective 2012/Mise en œuvre du Programme ‘’Niamey Nyala’’ Niamey à l’heure des grands chantiers P. 5

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Une quinzaine de parlementaires accompagnésdu ministre de l’Elevage, M. Mahaman ElhadjiOusmane, et de son staff technique, ont effec-

tué, mardi dernier, une visite à la station expérimentalede Toukounous. Les députés sont allés s’enquérir del’état de fonctionnement de ce centre expérimental de référence dans la perspective de lancer un plaidoyer enfaveur du renforcement du secteur de l’élevage pour enfaire un des principaux piliers de l’initiative 3N et du programme de renaissance du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou.La station expérimentale de Toukounous, située à 206

150 FCFA

JEUDI27 Décembre 2012

NUMERO 8453

! Visite d’une délégation de députés nationaux à la station expérimentale de Toukounous

! Sciences ettechnologie

Sauter unrepas : un

très mauvaiscalcul

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DR

La délégation visitant le ranch

P. 15

km de Niamey dans le département de Filingué (région deTillabéri), a été créée en 1931 sous le nom de centre agricole de Filingué, avec une vocation essentiellementagricole. Elle fut transférée à Toukounous en 1954 et pritle nom de station expérimentale de Toukounous.

! Assemblée nationale

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Examen du Projet de loi portant création, organisation etfonctionnement de l'Agence Nationale de Régulation desTélécommunications et de la Poste P. 2

Faire du secteur de l’élevage un des principauxpiliers du programme de la

renaissance du Niger

! 3ème édition du Camp d’ExcellenceAmbassadrices juniors UEMOAPromouvoir l’excellence et cultiver la vertudu travail chez les jeunes filles à l’école! 38ème congrès du SNEN à TahouaLe syndicalisme nigérien à la croisée deschemins. Quelle alternative pour le SNEN ?

! Coupe d’Afrique des Nations 2013/Mena National26 joueurs convoquéspar Gernot Rohr

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! Rétrospective 2012/Mise en œuvre duProgramme ‘’Niamey Nyala’’Niamey à l’heure desgrands chantiers

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Jeudi 27 Décembre 2012

La vision que les leaders africainsont eu à travers la création du Con-seil de l’Entente a longtemps été

porteuse d’espoir pour la constructionéconomique et sociale communautairedes 5 pays membres, mais aujourd’huibeaucoup de politiciens s’élèvent pourréclamer sa dissolution ou en tout cas safusion avec l’UEMOA et la CEDEAO qui,elles non seulement ont une base com-munautaire plus élargie mais ont plus lacapacité institutionnelle, matérielle et hu-maine dans la mission d’intégration et deconstruction communautaire de l’Afriquede l’Ouest. Mais c’est là un avis quebeaucoup de dirigeants et intellectuelsne partagent pas. C’est le cas de M.Sanoussi Tambari Jackou dit STJ. Econ-omiste, leader du parti politique PNA’ALOuma, STJ est aujourd’hui l’un desfarouches avocats du maintien maismieux de la renaissance du Conseil del’Entente comme outil d’intégration com-munautaire malgré l’existence de l’UEMOA et de la CEDEAO.

Pour STJ, l’acte historique et l’idée pio-nnière de la construction communautaireen Afrique de l’Ouest a été posée à tra-vers le Conseil de l’Entente et c’est cetteorganisation qui a servi de sillon pourl’avènement de l’UEMOA et de laCEDEAO. Bien avant l’UEMOA, lesEtats du Conseil de l’Entente avaient misen place un système économique deprélèvement communautaire qui s’estavéré bénéfique pour les économies deces Etats membres à leur indépendance;et par la suite ce système a pris la formed’un fonds de garantie pour les in-vestissements des petites et moyennesentreprises des Etats membres. «Tou-jours sur le plan économique, diraSanoussi Jackou, le Conseil de l’Ententea créé une Communauté économique dubétail et de la viande dans le cadre de lacomplémentarité entre pays du sud à vo-cation forestière et ceux du Nord dont l’é-conomie est dominée par la productioncéréalière et l’élevage. Beaucoup d’in-vestissements et de réalisation ont aussi

vu le jour dans le domaine de l’hy-draulique, de la santéhumaine et animale etde l’éducation. Il y aeu donc à travers lesréalisations du Conseil de l’Ententel’expression d’une sol-idarité agissante qui asurtout profité auxpays les plus pauvrescomme la Haute Voltaactuelle Burkina Fasoet le Niger». Pour Sanoussi Tam-bari Jackou, le Con-seil de l’Entente entant qu’organisationsous régionale s’est essoufflée sur labase des contradictions politiques qu’il ya eu entre les Etats. C’est malheureux dele rappeler mais c’était le cas de la di-vergence entre Houphouët Boigny deCôte d’Ivoire et Diori Hamani du Niger apropos de la guerre de Biafra au Nigeria.Houphouët convaincu par les françaisavait soutenu la sécession de Biaframais les autres Chefs d’Etat, DioriHamani en tête avaient refusé et ontsoutenu l’idée d’un Etat unitaire au Nige-ria». Pour Sanoussi Jackou, certes ces

petits problèmes de divergences de vuesentre les Chefs d’Etat fondateurs duConseil de l’Entente n’avaient pasébranlé leur volonté commune de con-struire la communauté du Conseil del’Entente mais ils ont créé un climat desuspicion et de distanciation des uns en-vers les autres qui ont fait que l’ardeurpremière s’est émoussée. Mais par lasuite au fur et à mesure que certains deces chefs fondateurs du Conseil de l’En-tente quittaient la scène, suite notam-ment à des coups d’Etat, ceux quiprenaient leur place réaffirmaient à leur

façon cette volonté de voir le Conseil del’Entente continuer sa mission, maishélas, ils étaient loin d’avoir les senti-ments affectifs que leurs prédécesseursavaient à l’égard du Chef d’orchestre quiétait Houphouët Boigny de Côte d’Ivoire.Pour répondre à ceux qui disent que leConseil de l’Entente est devenue une or-ganisation sous-régionale de plus et unecoquille presque vide de vocation face àl’existence de l’UEMOA et de laCEDEAO, Sanoussi Tamabari Jackourépond lui que, le Conseil de l’Ententedoit au contraire plus que jamais être re-dynamisé pour donner sa chance àchaque organisation sous-régionale ourégionale œuvrant dans la constructionet l’intégration en Afrique. Pour lui lemaintien du Conseil de l’Entente ne faitpas doublon avec l’UEMOA et laCEDEAO mais plutôt apporte une diver-sité de volonté dans l’entreprise com-mune d’intégration de nos espacesrégionaux. Aussi, STJ exprime-t-il toutesa fierté par rapport à la tenue du Som-met du Conseil de l’Entente ici à Niameyavec l’espoir qu’il prendra des mesurespropres à redynamiser et à consacrer larenaissance de l’organisation Conseil del’Entente.

! Mahaman Bako

M. Sanoussi Tambari Jackou

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Le ministre Salifou Labo Bouché intervenant lors de la plénière

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Cette situation, notent les spécialistes,s’explique essentiellement par uneamélioration de l’offre de ces pro-

duits sur les marchés suivis face à une de-mande relativement stable. Aussi,souligne le bulletin du SIMA, comparés àleurs niveaux de la même période de l’an-née passée (2011), le prix moyen actueldu mil affiche un niveau plus élevé de 2%,contre ceux du sorgho et du riz importé quise situent à un niveau plus bas respec-tivement de 1% et 2%. Quant au maïs, ilest presque au même niveau que celui del’année passée à la même période.Concernant précisément le mil, indique ledocument, le prix moyen actuel du sacd’environ 100 Kg n’a presque pas enregistré de changement, par rapport àla semaine précédente, du fait de l’amélio-ration de l’offre du produit sur les marchésface à une demande relativement stable.«Le prix moyen national du sac s’établitactuellement à 22.071 FCFA contre21.985 FCFA au cours de la semaine

précédente. Ce prix moyen présentecependant un niveau plus élevé de 2% parrapport à celui de la campagne précé-dente (2011) à la même période », pré-cise-t-on. Selon la même source, « auplan national, les marchés deKirtachi/Kollo et Téra (17.500 FCFA cha-cun) pratiquent les prix du sac les plusbas, tandis que les prix les plus élevéssont observés à Ingall (28.500 FCFA) etTahoua commune (26.000 FCFA). A Niamey, tout comme la semaine passée,les prix actuels du sac de 100 Kg accusentune légère diminution hebdomadaire de1% et varient entre 22.000 FCFA àWadata et 23.000 FCFA sur les marchésde Bonkaney et Haro Banda ».S’agissant du sorgho, le bulletin relèveque contrairement à la semaine précé-dente, le prix moyen du sac d’environ 100Kg de sorgho a enregistré un légerfléchissement de 2% par rapport à la se-maine passée en raison d’une relativeamélioration de son offre sur les marchés.

Ainsi, le prix moyen national du sacs’établit actuellement à 18.571 FCFA con-tre 18.984 FCFA précédemment. « Parrapport à la même semaine de l’annéepassée (2011), le sac d’environ 100 Kg desorgho accuse une diminution de son prixmoyen de 1%. Au niveau national, lesmarchés de Tounfafi/Madaoua et Téra(14.000 FCFA chacun) et celui deGararé/Tessaoua (14.250 FCFA) pra-tiquent les prix du sac les plus bas, alorsque celui d’Ingall (26.600 FCFA) affiche leprix le plus élevé. Sur les marchés de Ni-amey, la situation actuelle est marquéepar une quasi stabilité des prix de cettecéréale. Ainsi, les prix vont de 20.000FCFA à Haro Banda et à Katako à 22.000FCFA sur le marché de Wadata», souligne

le bulletin.En ce qui est le maïs, il est constaté unelégère baisse du prix moyen du sac de100 Kg de l’ordre de 1% par rapport à sonniveau de la semaine passée du fait del’amélioration significative de l’offre du pro-duit sur les marchés. Ainsi, le prix moyennational du sac de cette céréale se situeactuellement à 20.639 FCFA contre 20.883 FCFA pendant la période précédente.Le prix moyen actuel du sac de maïs estpresque identique à celui de l’annéepassée à la même période. « Au niveaunational, les prix du sac les plus bas sontrelevés sur les marchés de Gaya (14.000FCFA), de Diffa Commune (16.000 FCFA)et de N’Guigmi (16.560 FCFA). Par con-tre, les prix les plus élevés sont pratiqués

à Ingall (26.600 FCFA) et Agadez Com-mune (26.000 FCFA). Sur les marchés dela Communauté Urbaine de Niamey, lesprix du sac sont en légère hausse de 1%par rapport à la semaine antérieure ets’établissent entre 19.500 FCFA sur lemarché de Haro Banda et 21.000 FCFAsur celui de Wadata », constate le SIMA.Pour le riz, tout comme pour le mil, ledocument fait ressortir une stabilité du prixmoyen du sac de 50 Kg de riz importé quin’a pas enregistré un changement impor-tant par rapport à la semaine précédentedu fait de la régularité de l’approvision-nement des marchés assuré par les com-merçants. Ainsi, précise le bulletin, le prixmoyen national du sac de ce produit sesitue actuellement à 21.613 FCFA contre21.675 FCFA précédemment. Comparé àla même période de l’année passée,ajoute la même source, le prix moyenactuel du sac de riz importé est à unniveau plus bas de 2%. «Au plannational, les prix du sac de riz importé os-cillent entre 19.000 FCFA à Gaya,Badaguichiri/Illéla, Kirtachi/Kollo, Téra etsur les quatre marchés suivis de Niameyet 25.000 FCFA à Ingall, Dungass,Guidiguir/Gouré et Tanout. A Niamey, àl’instar de la semaine antérieure les prixdu riz importé ont enregistré une légèrechute hebdomadaire de 1% et s’établis-sent à 19.000 FCFA sur tous les quatremarchés suivis de la capitale », conclut lebulletin.

! Assane Soumana

! Situation des prix des céréales sur le marchéBaisse et quasi-stabilité des prix des principales céréalesLa situation des prix des céréales sur les marchés agricoles du Nigerest dominée, d’une part, par une baisse des prix du sorgho (-2%) etdu maïs (-1%), et d’autre part, par une quasi-stabilité des prix du milet du riz importé. Tel est le constat qui se dégage de l’analyse de lasituation des prix des céréales établie par le Système d’Informationsur les Marchés Agricoles (SIMA), à travers son bulletin hebdoma-daire N°124 portant sur la semaine du mercredi 12 au mardi 18 décembre 2012.

Des vivres en abondance sur le marché

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Le Conseil de l’Entente qui a 53 ans cette année est la plus vieille organisation de coopération en Afrique de l’Ouest. Elle regroupe laCôte d’Ivoire, le Niger, le Bénin, le Burkina Faso et le Togo dont lesrelations personnelles et les affinités militantes des premiers lea-ders politiques ont contribué à créer cette organisation de coopé-ration dans l’ambiance d’une Afrique coloniale.

! Assemblée nationaleExamen du Projet de loi portant création, organisation et fonctionnement de l'Agence Nationale de Régulation des Télécommunications et de la PosteLes députés, qui ont repris les travaux en plénière, hier matin, ont consacré toute la journée à l'examenet aux discussions sur le Projet de loi portant création, organisation et fonctionnement de l'Agence Na-tionale de Régulation des Télécommunications et de la Poste. Cet Organe indépendant viendra remplacerl'Autorité de Régulation Multisectorielle dont la mission englobait outre des domaines des télécoms, ceuxde l'énergie, de l'eau et des transports. Avec le vote de cette nouvelle loi, les fonctions de régulation deces trois derniers secteurs vont désormais échoir à leurs départements ministériels respectifs.

! Conseil de l’Entente«Le Conseil de l’Entente mérite d’être plus que jamais redynamisé», estime Sanoussi Tambari Jackou

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Jeudi 27 Décembre 2012

La station expérimentale deToukounous, située à 206km de Niamey dans le dé-

partement de Flingué (région deTillabéri), a été créée en 1931sous le nom de centre agricole deFilingué, avec une vocation es-sentiellement agricole. Elle futtransférée à Toukounous en 1954et prit le nom de la station expéri-mentale de Toukounous. Avecune superficie de 4474 hectarespâturables entourés de fils de ferbarbelés, le centre compte 5grands parcs subdivisés en 30parcelles avec 110km linéaires debarbelés. En recevant la déléga-tion, le directeur du centre, DrMoguéza Chanounou, a expliquéque la mission principale du cen-tre porte sur la sélection et la dif-fusion du zébu de race Azawakdans l’élevage traditionnel.Comme il l’a souligné, le centre abénéficié de la coopérationfrançaise, puis de la coopérationallemande, de l’assistance tech-nique Belge à travers le projetAzawak et la coopération italienneavec le projet insémination artifi-cielle. « A la date du 16 décembre,le centre compte un effectif de656 têtes de bovins toutes caté-gories confondus et 08 camelins»,a-t-il précisé.Comme l’a fait constater le ministre de l’Elevage, la population entend parler de Touk-

ounous, mais la plupart des gensignorent sa vocation, les activitésqui y sont menées, à plus forteraison de savoir quelque chosesur l’évolution du centre. « Cecentre date de la période colo-niale. Nous avons changé cettevision et nous avons décidéd’aller montrer aux élus du peupleet à tout le peuple nigérien à tra-vers les députés ce que le centrefait », a déclaré M. Mahaman El-hadji Ousmane. Il a expliqué quec’est un centre dont la missionporte essentiellement sur l’expéri-mentation, la recherche et la vul-garisation.La recherche est effectuée encollaboration avec l’Université Abdoul Moumouni Dioffo de Niamey, institution avec laquelleest effectuée la phase d’expéri-mentation entre les croisés. «Jesuis très satisfait de voir cetteexpérimentation avec lesdéputés. C’est assez en-richissant. On a voulu aussi démontré aux députés à traverscette mission, les difficultés aux-quelles le centre est confronté.Elles sont de tous ordres : finan-cières, structurelles et matérielles.Depuis 2012 lorsque nous avonsmultiplié le budget général duCentre de multiplication de bétailpar dix grâce la coopération avecla CEDEAO, nous pensons quedans 10 ans, ce centre sera un

pôle de vulgarisation de la raceAzawak qui fait aujourd’hui laréférence dans la sous-région»,a-t-il dit. La race Azawak est lameilleure race productrice deviande et de lait. Aujourd’hui, selon le ministre encharge de l’élevage, avec l’initia-tive 3N, la productivité serameilleure et le Niger sera fierd’avoir un produit qui fera la fiertédu pays et de l’Afrique de l’Ouest.Auparavant, M. Mahaman ElhadjiOusmane a rappelé qu’en matièrede l’élevage, le budget de la sécu-rité doit être rehaussé parcequ’elle est très importante. C’estpourquoi, « aujourd’hui, à traverscette visite, les députés, ont unebelle vision de ce centre. Quandje serais à l’Hémicycle, pour par-ler du rehaussement du budgetdu Ministère de l’Elevage, jepense qu’ils seront mes porte-paroles et ils comprendront l’in-térêt. Aujourd’hui, ils ont envied’être de vrais fermiers. D’aprèsles explications qu’ils ont eu, jepense qu’on aura leur soutien

pour que l’élevage puisse sortir leNiger de la pauvreté», a-t-il indiqué.Selon l’honorable député BakarySeydou, quand on parle dedéveloppement rural, le plus sou-vent, les esprits sont focalisés surla production agricole. On oubliela principale richesse qui est l’éle-vage. Selon lui, l’Initiative 3N nesignifie pas seulement la produc-tion de la nourriture, mais il fautparler de l’élevage. « Il serait in-téressant d’amener les honor-ables députés à venir visiter laStation de Toukounous pour voirqu’est-ce qui existe en termesd’opportunité en matière de pro-duction animale », a-t-il déclaré.«Nous avons amené les députéspour qu’ils voient et plaident pourle secteur de l’élevage. Cesecteur a toujours été le parentpauvre du développement rural »,a-t-il ajouté.En outre, il a expliqué que, la prin-cipale source de revenus despopulations rurales constitue lavente des animaux. L’élevage fait

partie des piliers de l’Initiative 3N,c’est pourquoi, «nous avons initiéde venir soutenir l’action du gou-vernement et soutenir les effortsdu Ministère de l’Elevage pourque le secteur soit suffisammentfinancé, parce qu’il contribue à lacroissance économique du pays»,a-t-il affirmé.En ce qui concerne l’inséminationartificielle de la race Azawak quise fait dans ce centre, les députésont beaucoup apprécié la tech-nique. « Si aujourd’hui, vous avezun troupeau à Diffa, et que vousvoulez avoir la race Azawak, lapossibilité est là. Sans déplacerl’animal, vous pouvez faire l’in-sémination artificielle et avoir desproduits de très bonne qualité.Nous avons constaté une amélio-ration en faisant le croisemententre l’Azawak et certaines racesimportées pour produire du laitparce que, nous en importonsbeaucoup alors que le Niger dispose de 38 millions de têtesd’animaux. Il faut qu’il y ait unchangement de mentalité», a-t-ilindiqué. L’insémination connait unsuccès au Niger, «le taux de réus-site tourne autour de 30 à 40%.Certes, il y a les conditions clima-tiques mais, nous faisons de larecherche pour améliorer cela»,a-t-il expliqué.Notons enfin que l’action de vul-garisation et de diffusion des géni-teurs ont évolué de 94 têtes pour2012 dont plus de 36 géniteursélites auprès des éleveurs sélec-tionneurs (Zone Filingué, Abalak),28 auprès des éleveurs nonsélectionneurs et 30 géniteurs ontété cédés au Burkina Faso.! Seini Seydou Zakaria,

envoyé spécial

Le camp d’excellence est uneinitiative de l’association Deni-Show. Il est ouvert aux jeunes

élèves filles du primaire les plusméritantes des pays membres del’UEMOA qui se sont fait distinguerpar leurs résultats aux derniers examens du CFEPD organisés l’andernier dans leurs pays respectifs.Au total, chaque pays estreprésenté par les deux filles arrivées premières aux examens du CFEPD. En procédantau lancement du camp d’excel-lence, la ministre Ali Mariama ElhIbrahim a adressé ses remer-ciements à la Première Dame pouravoir accepté de parrainer l’éditionainsi qu’à la commission de

l’UEMOA, les institutions nationaleset les PTF pour l’appui apportédans l’organisation du camp qui est,selon elle, une manifestation d’uneimportance capitale pour son dé-partement ministériel. Intervenantaprès la 1ère et la 2ème édition organ-isées respectivement au Burkina etau Togo, le camp d’excellence«Ambassadrices juniors UEMOA »est une rencontre de l’excellencequi consacre le mérite dont l’objec-tif est de contribuer à la promotionde la «culture de l’excellence chezles scolaires en général et les je-unes filles en particulier de l’espaceUEMOA».Pour la ministre de l’Education Na-tionale, le camp d’excellence a un

caractère pédagogique certes, maisil est aussi un moyen de promotionde l’intégration, la fraternité, la sol-idarité agissante entre les citoyensde l’espace et d’incitation des Etatsmembres de l’UEMOA à veiller àl’effectivité de l’application destextes sur la scolarisation de lajeune fille. La ministre a salué l’ini-tiative de l’Association Deni-showsoulignant que ses idéaux sont enparfaite cohérence avec la politiqueéducative des autorités de la 7ème

République qui font de l’éducationle levier du développement. MmeAli Mariama a rappelé que le Min-istère de l’Education Nationale adécidé de récompenser les élèves

méritants à travers l’organisationdes Journées de l’Excellence et duMérite (JAM) dont la 2ème édition aeu lieu en octobre dernier. Au coursdes cinq (5) jours que durera lecamp d’excellence, les élèves despays membres de l’UEMOA aurontà concourir sur divers thèmes à l’is-sue desquels le jury détermineracelle qui sera l’ambassadrice juniorUEMOA de cette année. Qui desBéninoises, Burkinabè, Maliennes,ivoiriennes, Sénégalaises, Togo-laises ou des Nigériennes brandirale trophée et portera le flambeau del’organisation sous régionale pourune année ? La réponse est atten-due au soir du 29 décembre 2012 à

l’issue de la finale.La cérémonie de lancement ducamp d’excellence a été marquéepar beaucoup d’animations qui ontlonguement égayé et tenu enhaleine le public. Outre la musiquede la fanfare des Formes ArméesNigériennes, on notait les presta-tions des scouts du Niger, desmarionnettistes mais surtout cellesdes majorettes du Burkina et duSénégal. En effet, les balletsdédiés à la paix et les beaux pas dedanses chorégraphiques exécutéspar les majorettes et tirés de la tra-dition africaine ont particulièrementconquis le public.

! Zabeirou Moussa

! Visite des députés nationaux à la station expérimentale de ToukounousFaire du secteur de l’élevage un des principaux piliers du programme de la renaissance du Niger

Une quinzaine de parlementaires accompagnés du ministre de l’Elevage, M. Mahaman Elhadji Ousmane, et de son staff technique,ont effectué, mardi dernier, une visite à la station expérimentale deToukounous. Les députés sont allés s’enquérir de l’état de fonc-tionnement de ce centre expérimental de référence dans la pers-pective de lancer un plaidoyer en faveur du renforcement dusecteur de l’élevage pour en faire un des principaux piliers de l’ini-tiative 3N et du programme de renaissance du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou.

Les membres de la délégation recevant des explications

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! 3ème édition du Camp d’Excellence Ambassadrices juniors UEMOAPromouvoir l’excellence et cultiver la vertu du travail chez les jeunes filles à l’école

La ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de laPromotion des Langues Nationales, Mme Ali Mariama, a procédé,mardi dernier dans l’après-midi, à l’esplanade du Stade généralSeyni Kountché de Niamey, au lancement officiel de la 3ème éditiondu camp d’excellence Ambassadrices UEMOA. Cette édition, par-rainée par la Première Dame, Dr Malika Issoufou, est organisée surle thème « Education et maintien des jeunes filles dans le cursusscolaire : enjeux et perspectives ». Les compétitions se déroule-ront jusqu’au 29 décembre. La cérémonie de lancement a enregis-tré la présence de la représentante de la Première Dame, marrainede l’édition qu’abrite Niamey, des membres du gouvernement, ducorps diplomatique, du Représentant du président de la Commis-sion de l’UEMOA, de la coordinatrice du Camp d’excellence, MmeAicha Ouédraogo, de nombreuses structures partenaires de l’Ecoleet de nombreux invités.

Photo de famille des pays membres de l’Union lors du lancement

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ANNONCES4

Jeudi 27 Décembre 2012

1. Référence de publicationNos réf.: DAO N°001/2012/MC/PSP/DGC/227252. ProcédureOuverte locale3. ProgrammeProgramme d’appui à la dynamisation du secteur privé et au développement des échanges4. FinancementConvention de financement 22725 - 10ième Fonds Européen de Développement (FED)Situation du financement : acquis5. Pouvoir adjudicateurMaître d’ouvrage/Pouvoir adjudicateur/Autorité contractanteMinistère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé (MC/PSP) S/C Direction Générale du Commerce/Unité de Gestion du Projet (UGP)BP : 480 – Niamey – République du Niger – Tél. : (00 227) 20 73 58 67 / FAX : (00 227) 20 73 21 50BénéficiairesStructures du Ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé (MC/PSP) S/C Direction Générale du Commerce/Unité de Gestion du Projet (UGP)etBureau de Restructuration et de Mise à Niveau (BRMN)BP : 726 – Niamey – République du Niger – Tél. : (00 227) 20 72 41 42SPÉCIFICATIONS DU MARCHÉ6. Description du marchéL'objet du marché est la fourniture de matériel informatique au Ministère du Commerce etde la Promotion du Secteur Privé et au Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau(BRMN) sises à Niamey.Nombre de lot: Un seul lotCONDITIONS DE PARTICIPATION7. Éligibilité et règle de l’origineLa participation au marché est ouverte à égalité de conditions aux personnes physiques etaux personnes morales (qu’elles participent à titre individuel ou dans le cadre d’ungroupement (consortium) de soumissionnaires) des États ACP et des Etats membres del’Union européenne qui contribuent au Fonds européen de développement, ainsi qu'auxorganisations internationales , tel qu'autorisée par l'instrument applicable au programme autitre duquel le marché est financé (voir rubrique 23 ci-après). Toutes les fournitures et les matériaux doivent être originaires de l'un des États membres del'Union européenne et/ou de l'un des pays ACP et/ou dans un pays ou un territoire autorisépar l'accord de Partenariat ACP-CE au titre duquel le marché est financé. L’éligibilité s’étendaux candidats officiels à l’adhésion, aux Etats membres du Comité d’Aide au Développementde l’OCDE notamment le Japon, les USA, le Canada, l’Australie, et la République de Corée.Dans ce contexte, la définition de la notion de "produits originaires" est évaluée par rapportaux accords internationaux en la matière et il y a lieu de considérer également commeproduits originaires de l'Union européenne les produits originaires des pays, territoires etdépartements d'outre-mer. L’origine signifie l’endroit où les biens sont extraits, cultivés, produits ou manufacturés et/oud’où les services sont prestés. L’origine des biens doit être déterminée en accord avec le codedes douanes de l’Union Européenne ou de la Convention internationale applicable en l’espèce.8. Situations d’exclusionLes soumissionnaires doivent fournir une déclaration selon laquelle ils ne se trouvent dansaucune des situations énumérées au point 2.3.3 du Guide pratique des procédurescontractuelles dans le cadre des actions extérieures.9. Nombre d’offresLes soumissionnaires peuvent soumettre seulement une offre. Les offres ne portant que surune partie d’un lot ne seront pas prises en considération. Tout soumissionnaire peut indiquerdans son offre qu’il consentira une remise au cas où son offre serait retenue. Les soumissionnaires ne peuvent pas soumettre une offre pour une variante en plus de leuroffre pour les fournitures requises dans le dossier d’appel d’offres.10. Garantie de soumissionLes soumissionnaires doivent fournir une garantie de soumission d’un montant égal à : 1000 000 FCFALors de la remise de leur offre. Cette garantie sera restituée aux soumissionnaires nonretenus une fois que l’appel d’offres aura été mené à terme, et à l’attributaire ou auxattributaires après la signature du contrat par toutes les parties. Cette garantie sera utiliséesi le soumissionnaire n’honore pas toutes les obligations stipulées dans l’Appel d’Offres.11. Garantie de bonne exécutionIl sera demandé à l’attributaire de fournir une garantie de bonne exécution égale à 10 % dela valeur du marché à la signature du contrat. Cette garantie doit être fournie au plus tard

dans un délai de 30 jours à compter de la réception par le soumissionnaire du contrat signépar le pouvoir adjudicateur. Si l’attributaire ne fournit pas la garantie requise dans le délaiimparti, le contrat sera frappé de nullité; un nouveau contrat pourra être établi et adressé ausoumissionnaire ayant présenté la deuxième meilleure offre conforme.12. Réunion d’information et/ou visite de siteAucune réunion d’information n’est prévue. 13. Validité des offresLes offres sont valables pendant une période de 90 jours à compter de la date limite de remisedes offres.14. Période de mise en œuvre La période de mise en œuvre prévue est de 90 jours de la signature du contrat jusqu’à laréception provisoire.CRITÈRES DE SELECTION ET D’ATTRIBUTION15. Critères de sélectionLes critères de sélections suivants seront applicables aux soumissionnaires:1. Capacité économique et financière du soumissionnaire• le chiffre d’affaires moyen annuel du soumissionnaire des trois dernières années doit êtresupérieur à 45 millions de FCFA et;• la trésorerie et les équivalents de trésorerie de début et de fin d’exercice sont globalementexcédentaires sur les trois dernières années;2. Capacité professionnelle du soumissionnaire:• Capacité du soumissionnaire d’assurer le service après-vente;• au moins 50% de l’ensemble des effectifs du soumissionnaire qui travaillent cette annéedans les domaines en rapport avec le présent marché sont permanents.3. Capacité technique du soumissionnaire• le soumissionnaire doit avoir mené à bien dans les trois dernières années au moins troisprojets d’au moins 25 millions FCFA (à justifier par des attestations de bonne fin), dans lesdomaines en rapport avec le présent marché.Dans le cas où l’offre est soumise par un consortium, ces critères seront d’applications auconsortium dans son ensemble.16. Critères d’attributionLe seul critère d'attribution sera le prix. Le contrat sera attribué à l'offre reconnue conformeet la moins disante.SOUMETTRE UNE OFFRE17. Comment obtenir le dossier d’appel d’offres ?Consultation auprès du maître d’ouvrage à l’adresse suivante : Direction Générale du Commerce/Unité de Gestion du Projet (UGP)BP : 480 – Niamey – République du Niger – Tél. : (00 227) 20 73 58 67 / FAX : (00 227) 20 73 21 50Conditions d’acquisition : gratuit auprès de la :Direction Générale du Commerce/Unité de Gestion du Projet (UGP)BP : 480 – Niamey – République du Niger – Tél. : (00 227) 20 73 58 67 / FAX : (00 227) 20 73 21 50Les offres doivent être rédigées uniquement au moyen du formulaire type de soumissionpour les marchés de fournitures inclus dans le dossier d’appel d’offres, dont les dispositionset la présentation doivent être strictement respectées.Toute question concernant le présent appel d’offres doit être adressée par écrit au Maîtred’ouvrage (avec mention de la référence de publication indiquée au point 1) au moins 21jours avant la date limite de remise des offres figurant au point 19. Le pouvoir adjudicateurdoit répondre aux questions au moins 11 jours avant la date limite de soumission des offres.18. Date limite de soumission des offresLe mardi 29 janvier 2013 à 9 heures 30Toute offre reçue après la date et l’heure limites ne sera pas prise en considération.19. Séance d’ouverture des offresLe même jour à 10 heures à l'adresse suivante :Direction Générale du Commerce/Unité de Gestion du Projet (UGP)BP : 480 – Niamey – République du Niger – Tél. : (00 227) 20 73 58 67 / FAX : (00 227) 20 73 21 5020. Langue de la procédureToutes les communications écrites de cette appel d‘offres doivent être faites en français.21. Base juridiqueAccord de partenariat ACP- CE signé à Cotonou le 23 juin 2000, tel que modifié.

AVIS DE MARCHE DE FOURNITURES

REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DU COMMERCE ET DE LA PROMOTION DU

SECTEUR PRIVE UNITE DE GESTION DU PROJET

Programme d’appui à la dynamisation du secteur privéet au développement des échanges/Composante appuiinstitutionnel au Ministère du Commerce et au BRMN

NATION 5

Jeudi 27 Décembre 2012

Selon le Rapport trimestrielde suivi de l’action gou-vernementale, établi par

la Cellule de Suivi de l’ActionGouvernementale au Cabinetdu Premier ministre, autroisième trimestre 2012, lamise en œuvre du programmeNiamey-Nyala se poursuit avecsatisfaction. « En effet, un con-trat de partenariat public-privéde 33 446 103 530 FCFA a étésigné avec le groupe espagnolRealimar pour la constructionde deux (2) immeubles R+8 etun immeuble R+10 au profit del’administration et un terrain de30 ha a été viabilisé par laSONUCI pour la construction de1 000 premiers logements. Laconstruction de l’échangeurBoulevard Mali Béro-BoulevardZarmaganda se poursuit avecun taux d’avancement de 46%»,souligne le rapport. A l’heureactuelle, comme peuvent enjuger les passants, l’échangeura remarquablement pris formeet les Niaméens piaffent d’impa-tience de voir le jour de son in-auguration.Le projet Niamey-Nyala, on lesait bien, fait partie intégrante

des grands projets inscrits aucentre des priorités du Présidentde la République. C’est ainsiqu’à peine deux semainesseulement après son investitureà la Magistrature suprême denotre pays, précisément le 22avril 2011, le Président IssoufouMahamadou a reçu son ministrede l’Urbanisme, du Logement etde l’Assainissement pour lui ex-primer clairement sa volonté de‘’faire de Niamey la capitaledont les Nigériens ont toujoursrêvé’’, lui dire ce qu’il attend delui et de ses techniciens pour laville de Niamey et égalementpour une modernisation deschefs-lieux des régions. Ainsiest né le projet ‘’Niamey Nyalapour l’aboutissement duquel leministre Abdoul Karim Bako

s’est engagé corps et âme endéclenchant aussitôt le proces-sus, de concert avec le cabinetdu Premier ministre. Trois moisaprès, et cela sans surprise, lePrésident de la République alancé personnellement, en juil-let 2011, ‘’Niamey Nyala’’ qui seveut la matérialisation de l’en-gagement, de la vision et desambitions du Président IssoufouMahamadou pour la capitale.Pour marquer tout son engage-ment et sa détermination enversce programme véritablementrévolutionnaire dont la vocationest de donner à Niamey les car-actéristiques d’une vraie capi-tale, d’une ville internationale depremier plan et d’en faire uneville où il fait tout simplementbon vivre, a mis tout ce qu’ilfaut. Loin de la caricature deprogramme destiné à exécuterdes simples travaux de voieriesque semblent lui donner cer-tains, ‘’Niamey Nyala’’ est unprogramme mûrement réfléchi,minutieusement élaboré etbénéficiant de la volonté poli-tique soutenue du Président dela République. ‘’Niamey Nyala’’ambitionne de changer struc-

turellement la ville de Niameyaussi bien dans le fond quedans la forme, en la dotant d’in-frastructures adéquates qui fer-ont d’elle une capitalerésolument tournée vers le pro-grès et attractive à tous pointsde vue. Il représente la vision duChef de l’Etat pour le Niger etest en parfaite harmonie avecson programme de gouverne-ment.Il faut préciser que le pro-gramme ‘’Niamey Nyala’’ est unensemble des projets struc-turants de grande envergure quiconcourent à métamorphoserl’image de la ville de Niameypour en faire celle d’une citémoderne à souhait. Il prévoit àcourt, moyen et long termes deréaliser treize (13) grandes in-

frastructures majeures dans laville et ses alentours. Tous cesgrands projets de ‘’NiameyNyala’’ sont détaillés dans lerapport final de présentationélaboré par les structures encharge du Dossier. L’as-sainissement figure en tête decet ambitieux programme. Ilvise à améliorer le cadre de viedes habitants par la réhabilita-tion du réseau existant dedrainage des eaux pluviales dela ville de Niamey, la réactuali-sation du schéma directeurd’assainissement de 2001, laréalisation d’un réseau d’égoutspour la ville de Niamey, la réali-sation d’un réseau de col-lecteurs dans le périmètre de larénovation du centre ville de Ni-amey, le rehaussement du tauxde réalisation des réseaux d’as-sainissement, et l’organisationde la gestion des déchetssolides et liquides à l’échelle dela ville. La rénovation du centre-ville se traduira par une vérita-ble métamorphose de certainsvieux quartiers du centre-ville envue d’améliorer le cadre urbainpour les activités et les habi-tants, afin de répondre har-monieusement aux besoins dela ville et rendre meilleures lesconditions de vie urbaine et deredéfinir et transformer le centreville, de manière à lui conférer lerôle de pôle moderne en confor-tant la dynamique urbaine entreles zones. Les quartiers tradi-tionnels et marchands seronttransformés en zones résiden-tielles et centres d’affaires mod-ernes dotés d’infrastructuressanitaires, éducatives, sécuri-taires et routières adéquates. Laplace du Petit Marché seratransformée en ‘’centre com-mercial de prestige’’. A la placede l’actuel zone administrative,le programme ‘’Niamey Nyala’’se propose de construire unezone administrative moderneaux capacités d’accueil accrues,en rapprochant les services, envalorisant la zone de façon effi-ciente par la promotion des con-structions, en améliorant sonaccessibilité, et en concevantdes plans de construction d’im-meubles afin d’en une imagemoderne et cohérente. Sur un tout autre plan , il estprévu l’aménagement duplateau de Sagia, situé dans le5ème arrondissement, dans laperspective de créer un nou-veau pôle urbain avec des mul-

tiples services et infrastructurespour rendre la ville territoriale-ment compétitive. Sur ceplateau, il sera initié un pro-gramme d’urbanisme opéra-tionnel qui constitue le préludeà une nouvelle forme de parte-nariat entre l’Etat, les collec-tivités et les différents acteursintervenant dans la productionet la gestion de l’espace urbain.Il y sera construit un centre in-ternational de conférence, uncentre commercial, des lieuxd’hébergement, des zones deloisirs, des lieux de culture etdes équipements scolaires etuniversitaires. Le projet a déjàsuscité un vif intérêt de la partde certains investisseurs selonune source du Ministère de l’Ur-banisme. Quant aux villages urbains deGamkallé et de Saga, ils seronteux aussi réhabilités en vue d’yélever le niveau d’équipementset d’infrastructures pour mieuxles intégrer au tissu urbain deNiamey. Les études de fais-abilité sont déjà lancées sur ceprojet qui figure parmi des pro-jets de 12 autres pays auxquelss’intéresse l’ONU Habitat. Niamey est une ville riverainedu fleuve Niger. Le programmeenvisage d’aménager les deuxcorniches (Yantala et Gamkalé)afin de valoriser la zone par laréalisation d’un plan d’amé-nagement qui permettra une oc-cupation rationnelle etqualitative de l’espace, prenanten compte des besoins de di-verses natures (loisirs,tourisme, aménagementspaysagers, etc.) tout en appor-tant des solutions idoines auxproblèmes environnementaux.Le kori de Gountou Yéna seraégalement aménagé afin d’êtrepréservé et mieux intégré dansle tissu urbain. Une stationd’épuration d’eaux usées serainstallée, une zone intégrée decultures maraîchères, une zonede sports et loisirs y seront amé-nagées.Dans le domaine des trans-ports, la ville de Niamey appa-raît comme une ville saturée. Lacirculation relève d’un parcoursde combattant à certainesheures de la journée. L’ambitiondu programme est de mettre enplace un réseau routier beau-coup plus fourni. Outre lesroutes dont certains sont déjàen cours de réalisation (la routeEst-Ouest), il est prévu la con-

struction de plusieurséchangeurs pour déconges-tionner le trafic urbain dans lecentre-ville, d’irriguer et dedesservir les nouveauxquartiers. Au plan social, la question dulogement se pose avec acuité,car la ville grandit à un rythmeeffarant, plus de 80000 nou-veaux arrivants étant enreg-istrés chaque année dans lacapitale. La construction de5000 logements est prévuechaque année à travers le pays,dont 3750 à Niamey. L’objectifrecherché est la satisfaction desbesoins des populations nigéri-ennes en logements, et l’atteintede certains aspects des Objec-tifs du Millénaire pour leDéveloppement. Dans le do-maine de l’environnement, leprogramme Niamey Nyala en-visage l’aménagement de laceinture verte pour intégrerl’ensemble de la ceinture dansle tissu urbain de Niamey, touten la préservant et en lui assig-nant ses fonctions culturelles,éducatives, sociales, et de pro-tection de l’environnement. Cetaménagement prendra encompte la planification urbaineet la gestion durable pour undéveloppement urbain har-monieux de Niamey. La Zone industrielle de Niamey,dans son emplacement actuel,ne répond plus aux normes in-ternationales en matière desécurité notamment. C’est danscette optique qu’il est envisagél’aménagement d’une nouvellezone industrielle en dehors de lacapitale pour décongestionnerle centre-ville, recevoir les nou-velles unités industrielles et lesservices, et créer une zonefranche pour stimuler la créationd’emplois. Pour faire face audéveloppement fulgurant de laville qui a tendance à devenirune mégapole, un schéma decohérence territorial (SCOT) aété élaboré. Il sera le principaloutil d’organisation et de miseen cohérence à l’échelle du be-soin de vie, du projet politique eturbain défini par les autorités. La mise en œuvre du pro-gramme ‘’Niamey Nyala’’, au re-gard des grands projets qu’elleenglobe, nécessite tout na-turellement des mesures d’ac-compagnement en matière dedécongestionnement, d’embel-lissement et de salubrité de laville. Les mesures envisagéesvisent entre autres à dégagercertains commerces, panneauxet pancartes de la ville, à con-struire des nouvelles déchargeset des centres de traitement dedéchets, à ériger des monu-ments, à aménager des terre-pleins centraux, des boulevards,des carrefours et des espacesverts. L’objectif est l’améliora-tion du cadre de vie de la popu-lation de la ville de Niamey. Leprocessus de la mise en œuvredu programme, qui a com-mencé en avril 2011, et dontl’une des phases pratique a étéle lancement de certainstravaux, se poursuit normale-ment. Vivement Niamey, unecapitale propre, moderne et futuriste, viable et sûre!

! Zabeirou Moussa

! Rétrospective 2012/Mise en œuvre du Programme ‘’Niamey Nyala’’Niamey à l’heure des grands chantiers

L’on ne peut jeter un regard rétrospectif sur les grands événementsayant marqué l’année 2012, sans évoqué le lancement, à Niamey,des travaux des ouvrages entrant dans le cadre de la mise en œuvredu projet de modernisation de la capitale, plus connu sous le vo-cable ‘’ Niamey Nyala’’. Ce projet novateur, le Président de la Répu-blique, SEM. Issoufou Mahamadou, l’a voulu et promis auxNigériens, l’idée étant de faire de Niamey la vitrine de notre pays,avec un visage digne d’une capitale coquette. Aujourd’hui, au mo-ment où l’année 2012 tire à sa fin, la promesse est entrain de setraduire en actes concrets en termes d’infrastructures diverses quivont changer le visage de notre capitale.

... une telle capitale

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L’objectif est de faire de Niamey...

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ANNONCES6

Jeudi 27 Décembre 2012

Marchés Publics

SYNTHESE DES RESULTATS DE L'AON N°004/MF/SG/DRFM

RELATIFS A LA FOURNITURE DE VEHICULES BERLINES EN 4 LOTS

REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DES FINANCES /SECRETARIAT GENERAL

DIRECTION DES RESSOURCES FINANCIERES ET DU MATERIEL

DIVISION DES MARCHES PUBLICS

Marchés Publics

SYNTHESE DES RESULTATS DE L'AON N°005/MF/SG/DRFM

RELATIFS A LA FOURNITURE DE VEHICULES 4X4 EN 3 LOTS

REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DES FINANCES /SECRETARIAT GENERAL

DIRECTION DES RESSOURCES FINANCIERES ET DU MATERIEL

DIVISION DES MARCHES PUBLICS

ECHOS DES RÉGIONS 7

Jeudi 27 Décembre 2012

Dans l’allocution qu’ila prononcée à la clô-ture des travaux de

la session, le président duConseil Régional de Diffa,M. Mairou Ligari a tenu àremercier très sincèrementles cadres et responsablestechniques régionaux pourleurs contributions ines-timables lors des récentessessions thématiques, etdont les rapports ont par lasuite alimenté la session etont permis aux Conseillersla prise de décisions impor-tantes pour la prospective etl’orientation des actions enfaveur des populations. «Lebudget primitif a été voté auterme de 2 jours de débatsintenses et constructifs, dé-montrant l’ampleur de notreambition régionale. Il a re-cueilli 28 voix : 28 voix pour,00 voix contre et 00 absten-tion. Le budget de la Régionde Diffa au titre de l’exercice2013 s’équilibre en recetteset en dépenses à la sommede 1.734.960.260 FrancsCFA. Au titre du budget d’in-vestissement, il est arrêtéen recettes et en dépenses,à 1.538.822 350 FrancsCFA. L’investissement pro-grammé dans ce budget2013 permet de réaliser de

nombreux projets» a ajoutéle président du Conseil Ré-gional de Diffa. Sur le planéconomique, a-t-il souligné,le Conseil Régional a dé-cidé de réaliser des pistesrurales et la constructiondes ouvrages de passage àdes points inaccessiblespendant la période hivernale; la création d’un marchémoderne régional, qui seraune véritable bourse desproduits agro-sylvo-pastoraux de la région. Ilpermettra de sécuriser les vaillants producteurs en leurouvrant les meilleures op-portunités d’échanges etd’accès aux facilités de fi-nancement et d’acquisitiondes produits et matérielsnécessaires à leurs activ-ités. «Les points d’eau pas-toraux améliorés quiintégrerons désormais unaspect maraîcher pour unemeilleure viabilisation deces espaces de la vie no-made, ont retenu notre at-tention. C’est ainsi que45,5% du budget 2013, sontconsacrés aux infrastruc-tures économiques que jeviens d’énumérer» a dit M.Mairou Ligari. Sur le plansocial et culturel, le prési-dent du Conseil Régional a

évoqué la construction dumusée régional qui est unprojet phare pour le conseilrégional de Diffa au coursde l’année 2013. Le ConseilRégional a également prévud’intervenir dans les hôpi-taux régionaux et départe-mentaux pour améliorer les

conditions de prise encharge des patients dansnos formations sanitaires.«Les enseignements sec-ondaires et professionnellesconstituent désormais unréel défi pour nous, le Con-seil Régional se donne lesmoyens de créer lesmeilleures conditionsmatérielles des réussites denos élèves. Le budget 2013,consacre 33.1% de l’investissement dans lesdomaines sanitaires, sco-laires, et culturels. Les infra-structures administratives

représentent 13.4%. Ellescomprennent la Réhabilita-tion des cases de collectiv-ités, l’achat des véhiculesde fonction et des missionsdu Conseil régional, leséquipements techniques etle financement du Plan duDéveloppement Régional.

Le Développement de laproduction arrêté à 7.9% denotre budget n’a pas étésous-estimé non plus. Cechapitre est pris en chargeconfortablement par le programme 3N qui fait duConseil régional une desportes d’entrée de sa réalisation. Nos prévisionsici resteront à couvrir soit lacontrepartie de notre institu-tion, soit des frais d’étudesindispensables pourd’éventuelles requêtes.S’agissant des dépenses defonctionnement du Conseil,

il est inscrit un montant totalde 293 137 260 Francs aubudget de l’année 2013,représentant 16.9% dubudget ordinaire. La 2ème

session ordinaire du ConseilRégional a passé égale-ment aux cribles lesdossiers urgents de la ré-gion dont la question cru-ciale de l’inondation » aindiqué M. Mairou Ligari. Aunombre des résolutions quiont été formulées sur lesinondations à l’issu de lasession, les Conseillers ontproposé de mettre en placeun comité ad’ hoc pour faireune situation exhaustive dela période post inondationet de contribuer à trouverdes réponses appropriéesà la crise ; et de créer uncadre régional de concerta-tion et de synergie en vuede prendre en comptetoutes les questions rela-tives au développement dela région. Ils ont égalementrecommandé d’organiserune réunion urgente à Diffaentre la CNPC, lesreprésentants de l’Etat et lescollectivités pour réglerdéfinitivement cette ques-tion afin de mettre un termeà la frustration des jeunesde la région, et de prendreles mesures nécessairespour mettre à la dispositiondes collectivités de la régionde Diffa, la redevancepétrolière 2012 le plus tôtpossible tout en détermi-nant la clé de répartition.

! Oumarou Moussa

! Fin de la session budgétaire du Conseil Régional de Diffa au titre de l’année 2013Des investissements sociaux bénéfiques pour les populations de la région

La session budgétaire du Conseil Régional de Diffa au titre de l’an-née 2013 a pris fin, lundi dernier, dans la salle de réunion de la citédu 18 Décembre. Cette session budgétaire s’est penchée sur l’exa-men de plusieurs dossiers inscrits à son ordre du jour. C’est le pré-sident du Conseil Régional de Diffa, M. Mairou Ligari, qui a présidéla cérémonie de clôture de ladite session, en présence des autori-tés administratives et coutumières de la région et de nombreux in-vités. A l’issu de cette session, des résolutions et desrecommandations ont été formulées.

Dans son discoursd’ouverture, le directeur de cabi-

net de la ministre de l’éducation nationale, M.Mahamadou SeydouAngo, a rappelé aux participants les efforts déployés par le gouverne-ment de la 7ème Républiquedans le cadre de l’amélio-ration des conditions de viedes élèves et des en-seignants, avant de lesrassurer que, « le statutparticulier des enseignants» sera bientôt élaboré parl’état nigérien.M. Issoufou Sidibé, Sécré-taire général de la CDTN(confédération démocra-

tique des travailleurs duNiger), a de son côté réaf-firmé le soutien de sa cen-trale syndicale au SNENdans le cadre de sa luttepour l’épanouissement desenseignants, avant de rap-peler à l’Etat les engage-ments pris avec le SNEN».Auparavant, la sécrétairegénérale sortante duSNEN, Mme MariamaChipkao, a dans son allo-cution réitéré le soutien duSNEN aux camarades en-seignants maliens dontl’éducation est mise à rudeépreuve. Elle a aussi com-pati aux douleurs de noscompatriotes victimes desinondations, avant de

demander à l’assistanced’observer une minute desilence pour le repos del’âmes des camarades en-seignants décédés. MmeMariama Chipkao a en-suite déclaré haut et fort«que l’école est malade.Le SNEN proposera desremèdes. Aucune remiseen cause des acquis duSNEN ne sera tolérée. Larenaissance du Nigerpasse forcément par larevalorisation de la fonc-tion des enseignants ».Enfin, M. Moussa Mas-salatchi, premier vice-président du conseil deville de Tahoua, et M. IbroSouley, coordonnateur régional du SNEN Tahoua,ont tour à tour souhaité labienvenue à tous les par-ticipants. Ils ont aussi in-diqué aux congressistesque le monde d’aujourd’huiappartient à ceux qui sontorganisés. Les deux inter-

venants ont fondé l’espoirde voir le congrès deTahoua choisir deshommes et des femmes in-tègres, honnêtes à la têtedu SNEN. Après la cérémonie offi-cielle d’ouverture, les re-sponsables des syndicatsamis sont intervenus pourapporter leur contribution

aux débats. Dans l’après-midi, le bureau exécutifnational sortant du SNEN aprésenté son bilan moral etfinancier à l’assistance quil’a minutieusement examiné.

Ravic Mahamadou Mamoudou

ONEP/ANP TAHOUA

! 38ème congrès du SNEN à TahouaLe syndicalisme nigérien à la croisée des chemins. Quelle alternative pour le SNEN ?

Les travaux du 38ème congrès ordinaire du Syndicat National des En-seignants du Niger (SNEN) ont débuté, mardi dernier à Tahoua. Tousles délégués des 73 sections du SNEN prennent part à ce congrèsdont la fin des travaux est en principe prévue aujourd’hui. Il s’est agipour eux de débattre, trois jours durant, de la politique éducativeau Niger. Ils ont analysé aussi les enjeux et les perspectives pour lemouvement syndical nigérien à la croisée des chemins.

M. Mairou Ligari

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Lors d’une précédente AG du SNEN

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ANNONCES8

Jeudi 27 Décembre 2012

1. Le présent avis d’appel d’offres fait suite à l’avis général de passation de marchés publiédans le journal « le Sahel » N° 8304 du 29 Mars 2012 et dans le journal de l’ARMP N° 156 du31 Mars 2012.2. Dans le cadre de l’exécution du projet de construction d’infrastructures scolaires au Nigersous financement du Fonds Saoudien de Développement, le Ministère de l’Education Nationale,de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales lance un Appel d’offres pourla confection des mobilier scolaires afin d’équiper 306 salles de classe et 75 blocsadministratifs et répartis entre les huit (8) régions du pays en trois (3) lots comme suit:

3. La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques ou moralesou groupements en règle vis à vis de l’Administration pour autant qu’elles ne soient pas sousle coup d’interdiction ou de suspension. Les candidats ont la possibilité de soumissionnerpour un (01), plusieurs, ou l’ensemble des lots.

4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires et consultergratuitement le dossier d’appel d’offres auprès de la Direction des Ressources Financières etdu Matériel (DRFM) (Division Marchés Publics) du Ministère de l’Education Nationale,de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales entre 8h 30mn et 16h 30mn.5. Tout candidat éligible, intéressé par le présent avis, doit acquérir un jeu complet du Dossierd’Appel d’Offres, auprès de la Direction des Ressources Financières et du Matériel (DRFM)Division Marchés Publics, moyennant paiement d’un montant non remboursable de Cent Mille(100 000) francs CFA.6. En cas d’envoi par la poste ou autre mode de courrier, les frais y afférents sont à la chargede l’acheteur et le maître d’ouvrage ne peut être responsable de la non réception du dossierpar le candidat.7. Les offres présentées en un original et cinq (05) copies, conformément aux Instructionsaux Soumissionnaires, et accompagnées d’une garantie de soumission d’un montant équivalentà 2% du montant de l’offre du soumissionnaire, devront parvenir ou être remises à laDirection des Ressources Financières et du Matériel (DRFM)/Division Marchés Publicsle 4 Février 2013 à 09 heures. L’ouverture des plis sera faite le 4 février 2013 à 10 heures dans la salle de réunion duMinistère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des LanguesNationales, en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister. Lesoffres reçues après le délai fixé seront rejetées.8. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai de 120 jours, àcompter de la date d’ouverture des offres. Par décision motivée, l’Administration se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout oupartie du présent Appel d’Offres.

LA MINISTRE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATIONET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

MADAME ALI MARIAMA ELHADJ IBRAHIM

Marchés Publics

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL N°11/2012/MEN/A/PLN/DRFM/MOB/FS

POUR LA CONFECTION ET LA LIVRAISON DE MOBILIERS SCOLAIRES

REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE

L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DESLANGUES NATIONALES

DIRECTION DES RESSOURCES FINANCIERES ET DUMATERIEL

Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) àNiamey en République du Niger cherche pour sonbureau à Niamey un ou une (1) :

Field Officer Polyvalent pour la Région de Diffa

Minimum requis: connaissances, expériences etqualités personnelles• Homme ou femme;• Diplôme universitaire;• Capacité de représenter le CICR;• 4-6 ans d'expérience dans un domaine similaire;• Très bonne connaissance de la langue française(écrite et parlée) ainsi que des langues en vigueur dansla région de Diffa. Bonnes notions d'anglais;• Très bonnes connaissances en outils informatiques(Word, PowerPoint, Excel, messagerie);• Bonne capacité d'adaptation et d'apprentissage;• Capacité de travailler de façon indépendante, sens del'organisation;• Sens de la confidentialité;• Esprit d'équipe et de solidarité;• Capacité d'analyse économique et politique;• Disponible pour des heures de travail irrégulières etdes déplacements sur le terrain pour des missionsprolongées (flexibilité);• Permis de conduire;• Habilité confirmé d'appliquer les règles et procéduresmise en place par le CICR;• Capacité d'adhérer aux changements rapides tout engérant un volume important de travail;• Capacité de gérer des dossiers ou projetsd'importance dans le cadre d'intervention du CICR;• Maîtrise des principes et règles de conduite duMouvement.Description de la fonction:• Le Field Officer Diffa est placé sous la supervisiondirecte du management de Niamey et la coordinationtechnique des coordinateurs des différentsdépartements ;• Contribue à l'analyse de la Délégation sur la situationpolitique, socio-économique, humanitaire etsécuritaire prévalant dans la région de Diffa ;• Identifie les problématiques humanitaires ou besoinsprioritaires des populations, notamment ceux liés auxsituations de violence ou de conflit ;• Identifie et entretient un réseau d'interlocuteurs au

sein des autorités administratives, politiques,militaires, sécuritaires, religieuses et communautairesainsi que les acteurs humanitaires et dedéveloppement ;• Est Associé pleinement à la programmation, àl'organisation et à la réalisation des activités CICR surterrain ;• contribue à la rédaction des rapports réguliers (WOR,rapports d'activités, mises à jour sécuritaire, etc.)• Traitement et suivi des cas individuels et autrecorrespondances avec les autres bureaux CICR, lesSociétés Nationales, les bénéficiaires et autresdemandeurs• II maintient le contact avec les interlocuteurs, avec laCRN dans le domaine de la coopération et lerenforcement des capacités de la CRN.• Donne des conseils sur les aspects culturels et socio-économiques locaux• Prends des initiatives et s'adapte rapidement àl'environnement humanitaire dans lequel le CICRtravaille• Stricte respect de la confidentialité pour toute donnéeliée aux activités Protection, y compris les cas RLF• Traduit divers documents de la langue locale aufrançais et vice versaLieu de travail : Basé à Diffa avec déplacement sur lessitesDate d'entrée en fonction : ImmédiatDépôt des dossiers : Lettre de motivation, CurriculumVitae, lettres de recommandation (copie légalisée),diplômes (copie légalisée), certificats de travail (copielégalisée) certificat de nationalité nigérienne (copielégalisée) et carte ANPE valide doivent être envoyéspar courrier postal à l'attention de I' :

AdministrateurCICR/ BP 13702, NiameyMerci de préciser sur l'enveloppe : " Field Officer

Polyvalent Diffa".Clôture des dossiers : Le lundi 14 janvier 2013.En alternative, ces documents peuvent être déposés aubureau de la Délégation Régionale du CICR sis à KouaraKano, Niamey ou encore envoyés à l'adresse e-mailsuivante : [email protected] : seul les candidats correspondants aux critèresseront contactés pour la suite. Les dossiers decandidature ne pourront pas être retournés.

AVIS DE RECRUTEMENT

Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) à Niamey en Républiquedu Niger cherche pour son bureau à Niamey un ou une (1) :

MAGASINIER

Minimum requis: connaissances, expériences et qualités personnelles• Niveau minimum terminal;• Avoir un diplôme dans la Gestion de stock ou équivalent;• 2 -4années dans le même domaine d'activités;• Bon niveau de français oral et écrit;• Connaissance de base en informatique;• Doté des compétences suivantes: travail en équipe; planification, organisation et évaluation; adaptation etapprentissage; esprit d'analyse et de synthèse.Description de la fonction:• Participe à la gestion des activités des entrepôts : médical et Non-médical sous la supervision du Responsable desEntrepôts.• Réceptionne toutes les marchandises et veille à leur stockage.• Établit les Packing list, entry form et Bincards et fait le rangement de tous les produits du stock en les identifiantpar les Bincards.• Reconditionne les colis en cas d'emballage défectueux.• Participe à la collecte et à la sortie des articles destinés à la distribution.• Fait l'inventaire physique mensuel de tous les stocks toujours sous la supervision du Responsable des Entrepôts.Lieu de travail : Basé à Niamey avec déplacement sur les sitesDate d'entrée en fonction : ImmédiatDépôt des dossiers : Lettre de motivation, Curriculum Vitae, lettres de recommandation (copie légalisée), diplômes(copie légalisée), certificats de travail (copie légalisée) certificat de nationalité nigérienne (copie légalisée) et carteANPE valide doivent être envoyés par courrier postal à l'attention de I' :

AdministrateurCICR

BP 13702, NiameyMerci de préciser sur l'enveloppe : " Magasinier ".Clôture des dossiers : Le lundi 14 janvier 2013.En alternative, ces documents peuvent être déposés au bureau de la Délégation Régionale du CICR sis à Kouara Kano,Niamey ou encore envoyés à l’adresse e-mail suivante : [email protected] : Seul les candidats correspondants aux critères seront contactés pour la suite. Les dossiers de candidature ne pourront pas être retournés.

AVIS DE RECRUTEMENT

ECONOMIE 9

Jeudi 27 Décembre 2012

La nette baisse du nombred'introduction en Bourse etde fusions-acquisitions sur

ces marchés entraîne en effet unechute brutale de leurs revenus.Certes, il n'est guère étonnant deconstater qu'au niveau mondial,les volumes liés à ces opérationssouffrent des perspectiveséconomiques incertaines et d'unefaible valorisation boursière. Maisil est beaucoup plus surprenantque le ralentissement de l'activitétouche également les pays émer-gents, que les banques consid-éraient jusqu'alors commemoteurs de leur croissance future.Selon James Sproule, directeurdes études sur les marchés decapitaux chez Accenture, cettenouvelle donne devrait encour-ager les établissements bancairesà revoir leur stratégie dans ces

pays, où ils ont développé leur ac-tivité au cours des dernières an-nées. Les banques occidentalesont réalisé plus de la moitié deleurs opérations de financementpar appel public à l'épargne dansles pays émergents l'annéedernière, contre seulement 22%en 2005, estime ainsi JamesSproule. Les IPO, qui permet-taient aux banques d'empocherentre 3 et 4% des capitaux levéspar les entreprises, représen-taient leur principale source derevenu. Entre 2000 et 2007, leurscommissions ont été multipliéespar six, pour dépasser 6,5 mil-liards de dollars. En 2012, lescommissions liées aux IPO ontété presque divisées par deux parrapport à l'année précédente, à2,8 milliards de dollars, selon lesdonnées Thomson Reuters.

Les opérations de fusions-acqui-sitions ont reculé de 16% sur lesmarchés émergents par rapport à2011, alors qu'elles ont seulementdiminué de 4% tous pays confon-dus.L'ampleur des opérations a égale-ment bien changé. La plus impor-tante IPO de l'année, réalisée parSantander au Mexique, a en effetpermis au groupe de lever quatremilliards de dollars, bien loin del'opération à 22 milliards menéeen 2010 par Agricultural Bank ofChina et de celle de Santander àneuf milliards lors de son entrée àla Bourse de Sao Paulo en 2009.Au total, les banques d'in-vestissement ont vu leurs com-missions diminuer de 24% sur unan, ce qui devrait avoir pour con-séquence des suppressions deposte inévitables. Citigroup a ainsiannoncé la suppression de11.000 emplois dans le monde etcessera ses activités en Turquie,en Uruguay ou encore enRoumanie. Ses concurrents

Crédit agricole, HSBC et UBS ontégalement procédé à des dé-graissages sur les marchés nonstratégiques. Barclays devrait àson tour supprimer 15% des ef-fectifs de sa branche banque d'in-vestissement dans le monde, ycompris dans ses activités deconseil en M&A pour la zone Asie-Pacifique. "Les banques doiventprendre des décisionsstratégiques", commente JamesSproule, qui s'attend à ce qu'ellessoient à l'affût de nouveauxmarchés. Ce sont les marchésboursiers des nations regroupéessous l'acronyme BRICS (Brésil,Russie, Inde, Chine et Afrique duSud) qui ont vraisemblablement leplus souffert, enregistrant unebaisse des opérations d'entrée enBourse de plus de 60% cetteannée par rapport à 2011 et de80% par rapport à 2007. Aprèsavoir reculé de 25% en 2011, lesBourses des pays BRICS ont en-core enregistré de mauvaises per-formances cette année,

pénalisées par un ralentissementde la croissance en Inde, enChine ou encore au Brésil.La Chine, qui s'est engagée sur lechemin d'une libéralisation accruede son économie au cours des dixdernières années, a proposé lesopérations les plus intéressantesde dix dernières années, avecplus de 500 entreprises qui onttenté l'aventure boursière. "L'Asiea connu une série d'entrées sur lemarché des entreprisespubliques, mais il est peu proba-ble qu'à l'avenir on puisse con-stater le même niveau d'activité"commente Maria Pinelli, de Ernst& Young. Toutefois, les marchésémergents sont peut-être dans lecreux de la vague. Ce qui signi-fierait qu'en cas de rebond de lacroissance, les entrées en Boursepourraient reprendre. Les entre-prises veulent des marchés à lahausse et moins de volatilité, ré-sume John Lomax, de HSBC.

(Reuters)

! InvestissementLes émergents ne sont plus l'eldorado des banques d'investissementLes banques d'investissement, qui doivent déjà faire face à un mar-ché local en berne marqué par un environnement réglementaire deplus en plus contraignant, sont désormais aussi à la peine sur lesmarchés émergents.

Les troubles politiques de cesdernières semaines, qui ontconduit le Fonds monétaire

international à reporter des négo-ciations sur un prêt de 4,8 mil-liards de dollars, ont ravivé lescraintes d'une aggravation d'unesituation économique déjà fragile.Depuis le renversement d'HosniMoubarak en février 2011, labanque centrale a puisé plus de20 milliards de dollars dans ses

réserves en devises pour soutenirla livre et ne dispose plus que de15 milliards de dollars, l'équivalentdu paiement de trois mois d'im-portations. Après la chute deMoubarak, la banque d'Egypteavait déjà limité à 100.000 dollarsle montant total qu'un Egyptienpeut transférer à l'étranger - àmoins de pouvoir démontrer unbesoin urgent de fonds - et beau-coup de riches Egyptiens ont déjà

atteint ce plafond.Les banquiers racontent que desclients ont retiré de fortessommes d'argent depuis la publi-cation il y a un mois d'un décretpar lequel le président MohamedMorsi s'arrogeait de vastes pou-voirs et qui a provoqué desbatailles de rues entre opposantset islamistes et la mort de huit per-sonnes. "Depuis les affronte-ments du 28 novembre et aprèsl'annonce que le prêt du FMI étaitreporté d'un mois, on assiste àune certaine 'dollarisation', princi-palement via des transactions encash", explique un responsabled'une banque cairote.Les déposants ont été aussi ef-frayés par une dépréciation inat-

tendue de la livre égyptienne, quela banque centrale a laissé perdreenviron 1% au cours du moisécoulé, ajoute-t-il. Lundi, labanque d'Egypte a voulu fairetaire "les rumeurs publiques" endéclarant prendre toutes lesmesures pour préserver la valeurdes dépôts dans les banqueségyptiennes, qu'ils soient en livresou en devises étrangères. Ce quin'a pas suffi à rassurer AymanOsama, un père de deux jeunesenfants. Il dit avoir retiré l'équiva-lent de 16.000 dollars de soncompte cette semaine et envis-age d'en retirer encore davantagedans les jours à venir. "J'ai en-tendu dire que la banque centraleallait prendre tous nos dépôts

bancaires pour payer les salairesdes employés du gouvernement àcause de la situation économiquequi se détériore", explique-t-il. "Jene vais plus mettre de l'argent à labanque, tout comme beaucoupde personnes que je connais."Un autre homme, qui souhaitaitacheter 10.000 dollars la semainedernière, a dû se rendre dans denombreux bureaux de changeavant de réunir la somme, carbeaucoup d'enseignes n'avaientplus de billets verts. Les ban-quiers assurent que cette pénuriede dollars sera résolue dans lesjours à venir, des billets ayant étécommandés à l'étranger.

(Reuters)

! MonnaieL'Egypte limite à 10.000 dollars les mouvements d'argentLes autorités égyptiennes interdisent désormais à tout voyageurd'apporter en Egypte, ou de faire sortir du pays, plus de 10.000 dol-lars en devises étrangères, afin de limiter la pression sur la livreégyptienne et de prévenir tout retrait d'argent massif de la part desépargnants. Le porte-parole de la présidence Yasser Ali a confirmémardi cette décision gouvernementale, qui interdit également l'en-voi d'argent liquide par la poste.

Mais ce temps, à l'image desturbulences de la crise fi-nancière et des aléas bour-

siers des matières premières, estdéjà révolu. Car si les prix du cafése sont adjugés 75 % en 2010 etont limité la baisse en 2011 (dumoins, ceux de l'arabica, dont laColombie est l'un des premiers pro-ducteurs), le cacao a affiché desvariations moins alléchantes. Les cours des fèves n'ont connudes sommets que pour en retomberaussi sec : ils ont perdu près de 40% en deux ans, et cabotent aux en-viron de 1 500 livres livres aujour-d'hui. Et pour la banquenéerlandaise Rabobank, spécial-isée dans les matières premières,les prix du cacao risquent d'être en-core instables l'an prochain, écrit-

elle dans ses perspectives.De son côté, l'Organisation interna-tionale du cacao (ICCO) anticipe unexcédent de production sur la sai-son 2011-2012 (achevée en sep-tembre), ce qui pourrait noyer lemarché sous une offre trop abon-dante, alors qu'en face, la consom-mation ne fait pas preuve d'unappétit marqué. Une tendance con-firmée par le recul persistant desconcassages de fèves – baromètrede la demande – en Europe et enAmérique du Nord, ainsi que par lareprise des exportations en Côted'Ivoire, premier fournisseur de lagourmandise. Et encore, le prix descontrats futurs sur les marchésn'est pas celui que touchent les fer-miers colombiens. D'aprèsBloomberg, les prix des baies ca-

caotées auraient reculé, répercu-tant un mouvement identique àcelui des marchés, de 5 000 à 3000 pesos (de 2 à 1,2 euro envi-ron). De son côté, le prix de la coca estremarquablement stable, même s'ila connu une légère baisse en 2011: le kilo de feuilles se négocie envi-ron 2 400 pesos (environ 1 euro),tandis que le kilo de pâte de cocapeut valoir jusqu'à près de 1,85 mil-lion de pesos (758 euros), selon leschiffres du dernier rapport de l'Of-fice des Nations Unies contre ladrogue et le crime (UNODC). De quoi hésiter avec des culturesplus lucratives. Sans compter quela guérilla aide souvent les produc-teurs de coca à démarrer, leur prê-tant semence et engrais. Assurantle transport et payant "cash". Pasde quoi s'étonner, donc, que lenombre d'hectares de coca ait aug-menté de 3 % en 2011, soit plusrapidement que le rythme de plan-tations de cacao.Résultat, la coca fait son grand re-tour, sur des terres au climat chaudet humide où les deux cultures se

font concurrence. A l'inverse, l'ara-bica qui pousse en Colombie netolère qu'une fourchette de tem-pératures restreinte, et s'épanouitdavantage dans les hauteurs plutôtque dans les vallées, comme lecacao. Il a également besoin de lu-mière, alors que le cacao est unamateur d'ombre et peut coexisteravec d'autres espèces(caoutchouc, palme...).La production de coca a certesreculé de 1,4 % à 345 tonnes l'andernier, mais les sacs de cacao ontmaigri de près de 7 % en 2011,après une chute de 20 % en 2010.D'après l'Organisation des NationsUnies pour l'alimentation et l'agri-culture, ils devraient perdre encore3 % tous les ans. Et le nombre defamilles cultivant l'arbre fruitier nedépasse pas les 20 000, tandis quela plante interdite en nourrit près detrois fois plus.Cette glissade des prix du cacaoconstitue une menace au moinsaussi importante sur les dix ans decampagne des autorités pour éradi-quer la production de drogue queles mouvements de la guérilla. Pour

le gouvernement, la lutte contre laplantation de coca n'est pas unequestion symbolique, mais permetd'assécher directement les financesdes rebelles et, gagnant en sécu-rité, d'attirer les investissementsétrangers. Soit 13,2 milliards dedollars l'an dernier, selonBloomberg.Autre atout, la plantation de cacaocorrespond à une stratégie clé pourfournir un revenu aux agriculteurs.Les programmes de reconversionagricole sont même en partiedirigés par l'Etat. L'instabilité desprix, qui ont connu des épisodes devolatilité extrême depuis 2008, faitdonc craindre le pire aux autorités.La coca compromet aussi les pro-jets des producteurs de monter enpuissance : en termes de volumede production, les cabosses colom-biennes se classent au 3e rang ducontinent sud-américain, maisseulement au 11e rang mondial. Or,la Colombie ambitionne de dé-passer l'Equateur voisin : le prési-dent de la fédération desproducteurs, Jose Omar Pinzon,vise la barre des 250 000 tonnes en2018, alors que le pays n'en a pro-duit que 37 000 en 2011.

(Lemonde.fr)

! Matières premièresLe cacao cède sa place à la cocaïne en Colombie

Il fut un temps, il y a un peu moins de deux ans, où lescours du café et du cacao touchèrent de tels sommets –à plus de 300 cents début 2011 sur le marché new-yorkaispour la livre d'arabica et plus de 2 500 livres sterling latonne sur le Liffe londonien à la mi-2010 – que les culti-vateurs colombiens de coca se laissèrent tenter par le re-tour à la production d'une denrée légale.

ANNONCES10

Jeudi 27 Décembre 2012

Le Ministère de la Santé Publique (MSP) invite les candidatsremplissant les conditions requises à présenter une offre souspli cacheté pour la fourniture et l’installation deséquipements médicaux complémentaires pour le CentreNational de Lutte Contre le Cancer

! LOT UNIQUE : Fourniture et installation d’équipementscomplémentaires pour le Centre de Lutte Contre le Cancer. Le délai de livraison est de six (6) mois à compter de la dated’approbation du marchéLa participation à la concurrence est ouverte à toutes lespersonnes physiques ou morales ou groupements desditespersonnes en règle vis-à-vis de l’Administration (voir détailsdans instructions aux soumissionnaires) pour autant qu’ellesne soient pas sous le coup d’interdiction ou de suspension.Les candidats intéressés peuvent obtenir un complémentd’information et consulter gratuitement le Dossier d’Appeld’Offres du lundi au jeudi de 8 h à 16 h et les vendredis de8 h à 12 h, heures locales auprès de :

Ministère de la Santé PubliqueDirection Générale des Ressources

Direction des Infrastructures et Equipements SanitairesBP : 623 – Tél : 20 20 35 53 – 20 20 36 57Ou

Ministère de la Santé PubliqueDirection Générale des Ressources

Direction des Ressources Financières et du MatérielDivision des Marchés PublicsBP: 623 – Tél : 20 20 36 30 ! Tout candidat éligible, intéressé par le présent avis, doitacheter un jeu complet du dossier d’Appel d’Offres, auprès dela Division des Marchés Publics de la Direction des RessourcesFinancières et du Matériel, et moyennant paiement d’unmontant non remboursable de deux cent mille (200.000

FCFA). En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, lesfrais y afférents sont à la charge du soumissionnaire et lapersonne responsable du marché ne peut être responsable dela non réception du dossier par le candidatLes offres présentées en un original et Quatre (4) copies,conformément aux Instructions aux Soumissionnaires, etaccompagnées d’une garantie de soumission délivrée par unebanque commerciale reconnue d’un montant équivalent à CinqMillions (5.000.000) de Francs CFA; et doivent parvenir ouêtre remises au :

Ministère de la Santé PubliqueDirection Générale des Ressources

Direction des Ressources Financières et du MatérielDivision Marchés Publics

BP : 623 – Tél : 20 20 32 70

Le 12/03/ 2013 à 9 h 30 mn. Toute offre non accompagnée d’une garantie de soumissionfournie selon la forme spécifiée dans les DPAO sera écartée.En plus de la caution de soumission chaque offre doit êtreaccompagnée des pièces administratives suivantes :Pour les soumissionnaires nationaux :- Un agrément d’exercice de la profession, objet du présentappel d’offres, délivré par le Ministère de la Santé Publique ;- Une copie légalisée du certificat d’immatriculation au registrede commerce;- Un numéro d’identification au réel (NIF/R);- Une attestation des services fiscaux datant de moins de trois(3) mois pour le présent appel d’offres, attestant que lesoumissionnaire est en règle vis-à-vis de l’Administrationfiscale;- Une attestation de l’Inspection du Travail et de la CaisseNationale de Sécurité Sociale, datant de moins de 3 mois,attestant que le soumissionnaire est en règle dans sescotisations;- Un certificat de non faillite, non liquidation judiciaire et noncessation de payement datant de moins de trois (3) mois.Pour les soumissionnaires étrangers :- Une copie légalisée du certificat d’immatriculation au registrede commerce;- Un certificat de non faillite, non liquidation judiciaire et noncessation de payement datant de moins de trois (3) mois.L’ouverture des plis aura lieu le 12 /03/ 2013 à 10 h 30, dansla salle de réunion du Ministère de la Santé Publique enprésence des représentants des soumissionnaires quisouhaitent y assister. Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pourun délai de Cent vingt (120) jours à compter de la date deremise des offres. Par décision motivée, l’Administration se réserve le droit de nedonner aucune suite à tout ou partie du présent Appel d’Offres.

LE MINISTRE DE LA SANTE PUBLIQUE

SOUMANA SANDA

Marchés Publics

AVIS D’APPEL D’OFFRES INTERNATIONALN°: AOI/003/12/EQU!CNLCC/MSP/DGR/DIES

POUR LA FOURNITURE ET INSTALLATION D’EQUIPEMENTS MEDICAUX COMPLEMENTAIRESPOUR LE CENTRE NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE CANCER.

REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE

DIRECTION GENERALE DES RESSOURCESDIRECTION DES INFRASTRUCTURES

ET EQUIPEMENTS SANITAIRESDIVISION DES EQUIPEMENTS BIOMEDICAUX

ANNONCES 11

Jeudi 27 Décembre 2012

Les famillesFeu Honorable Ibrahim Oumarou, Sultan de l’AirFeu Honorable Mamane Djika, Chef de Canton deChadakori ; La grande famille Djika Salaou à Chadakori,Tibiri, Maradi et Niamey; La grande famille Mijinyaoua àChadakori, Maradi, Niamey et Agadez ; Feu Seydou DanDjima à Chadakori, Maradi et Niamey ; La famille BakoBatouré à Chadakori, Maradi et Niamey ; La grandefamille feu Sergent Abdoulaye Djougou au Bénin, Nigeret au Ghana; Les grandes familles Malam Barchi et Dodoà Agadez ;Les grandes familles Oumarou Ibrahim,Attawel Ibrahim, Mahaman Wandara Ibrahim, .AlbachirIbrahim, Abdourahamane Ibrahim, Hadjia OumouIbrahim, , Tourawa, Anastafidet, , Oumani Attou à Agadez,Doguerawa,Gojé, Illéla, Arlit, Ingall Dibissou ; Feu SaMajesté Idrissa Dara Chef coutumier Baparapei deDjougou au BéninLa Grande Famille Seyni Sokorbé à Agadez, Niamet etSokorbé; La grande famille Kallam à Agadez et KoygoloLa grande famille Atto à Agadez, Tanout, Zinder etNiamey; Les grandes familles Assogba et Ocquet au Nigeret au Bénin ; Les grandes familles Wagé, Neino et Souleyà Chadakori, Boungoudji, Tibiri, Maradi et NiameyDan Zambadi à Maradi Niamey, Tessaoua; Idi Dan Badaou

Bouweye à Maradi, Niamey, Kano et Jibiya; ;Kaoura Kodoà Gazaoua et Niamey; Dan Zambadi Bako Ali Dan Sofo àMaradi, Niamey , USA et Belgique; IJaharou Kaoura àNiamey, Gazaoua et Maradi ; Kané Ouajé, Dan Zambadi Dodo Dan Kané à Maradi etNiamey; Laly Ibrahim à Zinder et Niamey; MaremaouaBako Dan Galadima à Maradi et Niamey; Dan KoulodoKabara à Maradi,; Niamey et Konni ; Issa Garki Dan GagéLabo à Maradi et Niamey; Ali Zabo et Falalou Ango àMaradi, Niamey et Abuja ; Pr Mahamane Sanoussi TidjaniAlou à Niamey ;Mahamane Ali Djaharou à NiameyBinia Issoufou à Niamey; Yahaya Moussa à NiameyLawali Abdou Kouato dit LAK à Niamey et Maradi Abdou Salifou Ali dit T.O à NiameyParents, Amis et connaissances ont la joie de vous fairepart du mariage de leurs enfants :M. Abdoulaye Maman Mijinjawa à Niamey avec Melle Nafissatou Abdourahamane Idi Dan BadaouEtudiante à Niamey Les cérémonies religieuses auxquelles vous êtescordialement invité auront lieu Incha Allah, le samedi 29 décembre 2012 à 8h au domicile de M Abdourahamane Idi Dan Badaou sis au quartierBobiel (Cité ORTN) à 200 m de la Station Bobiel en allantvers la Francophonie. La semaine traditionnelle débuterale même jour chez le jeune marié à Niamey.

Mariage

Le Directeur Général de la Caisse Nationale de SécuritéSociale (CNSS) a l'honneur d'informer les employeursque les déclarations et les relevés nominatifs préimprimés du 4ème trimestre 2012 sont disponibles dansleur boite postale.Ceux qui ne les trouvent pas peuvent les réclamerauprès des structures de la CNSS de leur lieu derésidence, à savoir:• Les Directions régionales et les Agences de la CNSSpour les employeurs de l'intérieur du pays ;• La Direction du Recouvrement des Cotisations sise aupremier étage de l'immeuble CNSS, pour les employeursde la communauté urbaine de Niamey.Il invite tous les employeurs qui ont changé d'adressede le notifier à la Direction du Recouvrement desCotisations, BP: 255 Niamey.Il rappelle aux employeurs qu'ils doivent remplir ettransmettre à la CNSS les déclarations et les relevésnominatifs et s'acquitter des cotisationscorrespondantes dans les délais prescrits sous peine desanctions prévues par la législation et la réglementationen vigueur.

COMMUNIQUEAPPEL DES COTISATIONS SOCIALES DU

QUATRIEME TRIMESTRE 2012

AVIS DE PERTEAvis est donné par Monsieur JARIRI MOUSSA, de la perte de l'Acte de Cession d'immeublenon bâti objet de la parcelle J de l'îlot n°3853 du lotissement BOBIEL portant son nom.Toute personne qui l'aurait retrouvé, est priée de bien vouloir le déposer à l'Etude notarialede Maître ADAMOU HAROUNA Daouda ou au service domanial de la Communauté Urbainede Niamey.

ETUDE DE MAITRE OUMARA MAMADOU, NOTAIRE IMMEUBLE ALFATA OULD MOHAMED292, AVENUE DE L'AREWA BP: 11.716 NIAMEY!NIGER TEL : 20.73.27.56

AVIS DE PERTEAvis est donné par Maître OUMARA MAMADOU, Notaire à Niamey, B.P :11.716-Tcl : 20.73.27.56, ImmeubleALFATA OULD MOHAMED, Avenue de l'AREWA, de la perte de l'acte de cession d'immeuble non bâti objet dela parcelle n°B de îlot 3341 du lotissement Boukoki au nom de Monsieur MODI ALZOUMA.Toute personne qui l’aurait retrouvé ou qui le détiendrait pour une cause quelconque est priée de bien vouloirle déposer à l'Etude du Notaire ci-dessus indiqué ou au service des affaires domaniales de la Communautéurbaine de Niamey

1. Dans le cadre de l’exécution du projet d’amélioration du niveau secondaire de la pyramidesanitaire sous financement du budget National, le Ministère de la Santé Publique lance unAppel d’Offres National pour les Travaux de complémentaires et d’habillage decertaines salles du Centre National de traitement du Cancer de Niamey. Il s’agit de la réadaptation de certaines salles aux équipements et de l’habillage en plombdes salles de la zone curiethérapie.Le délai d’exécution des travaux est de: 4 mois

2. La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques ou moralesou groupements desdites personnes en règle vis-à-vis de l’Administration pour autantqu’elles ne soient pas sous le coup d’interdiction, de suspension, d’exclusion ou deliquidation des biens.3. Les candidats ont la possibilité de soumissionner pour un, plusieurs ou l’ensemble deslots. Toutefois chaque Soumissionnaire ne peut être adjudicataire que d’un seul lot, en moinsque le nombre de Soumissionnaires qualifiés techniquement soit réduit et ne permet pasune telle adjudication. Dans ce cas, un candidat peut être adjudicataire de plusieurs lots.Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires et consultergratuitement le dossier d’Appel d’offres du lundi au jeudi de 8h00 à 16h00 et le vendredi de8h00 à 12h00 aux adresses suivantes:

4.1. Ministère de la Santé Publique Direction Générale des Ressources

Direction des Infrastructures et Equipements Sanitaires, porte 116BP: 623 Niamey ; Tél 20 20 35 53Ou

4.2. Ministère de la Santé Publique Direction Générale des Ressources

Direction des Ressources Financières et du Matériel

Division des Marchés PublicsBP: 623 Niamey ; Tél 20 20 32 70/97 89 67 63/90 22 16 30

4. Tout candidat éligible, intéressé par le présent avis, doit acquérir un jeu complet dudossier d’Appel d’offres, auprès de la Division des Marchés Publics, Porte 020 moyennantpaiement d’un montant non remboursable trois cent mille (300.000) francs CFA. 5. En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais y afférents sont à lacharge du Soumissionnaire et le maître d’ouvrage ne peut être responsable de la nonréception du dossier par le candidat.6. Les offres présentées en un original et trois copies, conformément aux Instructions auxSoumissionnaires, et accompagnées d’une garantie de soumission d’un montant égal à deuxmillions de francs (2000 0000 F CFA)

devront parvenir à l’adresse indiquée au point 4.2 ci-dessus au plus tard le 22/01/2013 à10h30 mn, heure locale. L’ouverture des plis aura lieu le même jour à 11h 30, heure locale dans la salle de réuniondu Ministère de la Santé Publique en présence des représentants des soumissionnaires quisouhaitent y assister. Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées. Toute offre non accompagnée de la garantie de soumission sera écartée.7. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai de 120 jours, àcompter de la date d’ouverture des offres.Par décision motivée, l’Administration se réserve le droit de ne donner aucune suite à toutou partie du présent Appel d’Offres.

SOUMANA SANDA

Marchés Publics

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONALN°002/2012/GC/MSP/DGR/DIES

REPUBLIQUE DU NIGERMINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE

DIRECTION GENERALE DES RESSOURCES DIRECTION DES RESSOURCES FINANCIERES

ET DU MATERIEL DIVISION DES MARCHES PUBLICS

ETRANGER12

Jeudi 27 Décembre 2012

"L'arrêt des négociations etleur blocage total relèvent dela responsabilité de la

France, quant à nous, noussommes pour les négociationset nous l'avons dit aux Françaisvoici un an déjà", affirme danscette vidéo de quatre minutesAbou Zeid, un des dirigeants

d'Aqmi. "La France n'a pasdaigné répondre jusqu'à présentà notre offre de dialogue",ajoute-t-il dans cet enreg-istrement filmé mardi selon Sa-hara Medias. Il affirme que "lesotages sont jusqu'à présent vi-vants", sans donner de détailssur les exigences d'Aqmi en vue

de leur libération.Cette vidéo a été mise en ligneaprès celle adressée le 8décembre aux ravisseurs parl'un des frères des otages en-levés au Niger, ClémentLegrand, par l'intermédiaire deSahara Médias, qui avait diffuséen septembre une vidéo desotages. "Nous nous adressonsà vous aujourd'hui pour vousdire que nous avons bien en-tendu vos messages et notam-ment quand vous vous ditesouverts à toute négociation et

que vous attendez le premierpas du gouvernement français",y déclarait Clément Legrand.Les otages français au Sahelsont "vivants", mais les tenta-tives en vue d'obtenir leur libéra-tion sont "pour l'instant" restéesvaines, a déclaré le 17 décem-bre le ministre français de laDéfense, Jean-Yves Le Drian.Aqmi détient quatre employésdu groupe nucléaire françaisAreva et de son sous-traitantSatom, enlevés le 16 septembre2010 à Arlit dans le nord du

Niger. La branche maghrébined'Al-Qaïda retient en outre enotage deux Français kidnappésen novembre 2011 dans le norddu Mali.Une septième personne, en-levée le 20 novembre dernierdans l'ouest du Mali par unautre groupe islamiste armé, leMouvement pour l'unicité et lejihad en Afrique de l'Ouest(Mujao), figure également aunombre des otages.

(AFP)

! MaliAqmi accuse Paris de bloquer le dialogue pour la libérationdes otages français enlevés au Niger

Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a accusé, mardi dernier, legouvernement français de bloquer les négociations que l'organisa-tion dit avoir proposé pour la libération des quatre otages françaisenlevés en septembre 2010 au Niger, dans une vidéo publiée parl'agence de presse mauritanienne en ligne Sahara Medias.

Un responsable de la po-lice à Yobe a confirmécette version des faits.

Les assaillants ont égalementmis le feu à des habitationsvoisines de l'église, selon deshabitants. Peri est situé à deuxkilomètres de la ville de Po-tiskum, la capitale économiquede l'État de Yobe. Alors que lapopulation de l'État est majori-tairement musulmane, Potiskum

compte une importante minoritéchrétienne. Ces meurtres n'ontpas été pour l'heurerevendiqués, mais le groupe is-lamiste radical Boko Haram adéjà mené plusieurs attaquessimilaires, ciblant fréquemmentdes églises les jours de culte. Ilsont mené récemment plusieursattaques à Yobe, proche de laville de Maiduguri (capitale del'État de Borno), berceau du

groupe islamiste, affilié à al-Qaida.En 2011, 44 personnes avaientété tuées le jour de Noël dans lenord et le centre du Nigeriadans une série d'attaques at-tribuées à Boko Haram, dont 35dans un attentat à la bombecontre une église. Boko Haram,qui se réclame des talibansafghans, veut créer un État is-lamique dans le nord du Nigeria.Pays le plus peuplé d'Afrique, leNigeria compte 160 millionsd'habitants, le sud du pays étantà majorité chrétienne et le nordà majorité musulmane. Outredes chrétiens, le groupe is-lamiste attaque aussi régulière-ment les forces de sécurité, deshommes politiques et des in-térêts économiques. À Rome, lepape Benoît XVI, lors de sa

bénédiction de Noël, a con-damné les "atroces" attaquescontre les lieux de culte. "Laconcorde doit revenir au Nige-ria, où d'atroces attentats terror-istes continuent à faucher desvictimes, en particulier parmi leschrétiens", a-t-il dit. Dans le vil-lage de Peri, le chef de l'Associ-ation chrétienne du Nigeria àYobe a indiqué que de nom-breux fidèles étaient toujoursmanquants. "Six corps ont été retrouvés", etdes personnes vivant près del'église "ont fui leurs foyers lorsde l'attaque et on peut penserqu'elles se cachent toujoursdans la brousse", a déclaré IdiGarba. L'église visée était unebranche de l'Église évangéliqued'Afrique de l'Ouest, selon unhabitant. Début décembre, une

série d'attaques attribuées àBoko Haram avaient étémenées contre des églises etdes maisons habitées par deschrétiens dans le nord du Nige-ria. Dix personnes étaientmortes égorgées et trois églisesavaient été incendiées. Le di-manche précédent, un doubleattentat-suicide avait fait onzemorts et une trentaine deblessés dans une église protes-tante, toujours dans le nord. Autotal, les violences attribuées àla secte Boko Haram, maisaussi leur répression sanglantepar les forces de l'ordre nigéri-anes ont fait, selon les estima-tions, plus de 3 000 mortsdepuis 2009.

(AFP)

! NigériaDes hommes armés attaquent une église et tuent six personnes

La fête de Noël a de nouveau été endeuillée cette année au Nigeria parune attaque contre une église dans le nord-est du pays, dans la-quelle six personnes ont été tuées. Des hommes armés ont attaquépendant la messe de minuit une église dans le village de Peri (nord-est), tuant six fidèles, dont un prêtre, avant de mettre le feu au bâ-timent, ont indiqué la police et des habitants mardi. "Un grouped'hommes armés ont fait irruption dans le village à minuit et sontallés directement dans l'église (...) Ils ont ouvert le feu et tué le prê-tre et cinq fidèles. Puis ils ont mis le feu à l'église", a déclaré Usman

Mansir, un habitant.

63,8% des votants se sontprononcés en faveur du projetde loi fondamentale et le taux departicipation a été de 32,9% surprès de 52 millions d'électeursinscrits, a annoncé à la pressele président de la commissionSamir Aboul Maati, confirmantdes chiffres officieux. "Il n'y apas de vaincu dans le résultatde ce référendum. Cette Consti-tution sera celle de tous" lesEgyptiens, a réagi le Premierministre Hicham Qandil, ap-pelant "toutes les forces poli-tiques à coopérer avec legouvernement (...) pour donnerune chance à la nation dereprendre son souffle et pourque l'économie se rétablisse".L'opposition, de son côté, arépété qu'elle rejetait ces résul-tats. "Les procédures légalessuivent leur cours après lesplaintes que nous avons dé-posées auprès du Parquet pourles violations et fraudes con-

statées", a dit à l'AFP KhaledDawoud, porte-parole du Frontdu salut national (FSN), la prin-cipale coalition de l'oppositionrassemblant des mouvementsde gauche et des libéraux. Sansmentionner les fraudes pré-sumées, le président de la com-mission électorale a indiquéavoir examiné toutes lesplaintes, assurant que leprocessus s'était déroulé sousla supervision des juges commec'est la règle en Egypte.Plusieurs ONG ainsi que l'oppo-sition avaient assuré que despersonnes s'étaient fait passerpour des magistrats dans cer-tains bureaux de vote. M. AboulMaati a toutefois indiqué que lesrésultats de certains bureauxavaient été invalidés, notam-ment parce qu'ils avaient ferméavant l'heure fixée par la com-mission. "Nous nous préparonspour les législatives. Nousavons grand espoir de l'em-

porter et si nous gagnons, notrepriorité sera une nouvelle Con-stitution", a ajouté M. Dawoud.Des législatives sont en effetprévues pour dans les deuxmois suivant l'adoption de laConstitution. Le Sénat, dominépar les islamistes, va récupérerle pouvoir législatif jusqu'icidétenu par le président Mo-hamed Morsi, jusqu'à l'électiond'une nouvelle chambre desdéputés. Il se réunit mercredisur ordre du chef de l'Etat. Leréférendum s'est déroulé soushaute tension les 15 et 22décembre, après des semainesd'une grave crise politique et demanifestations rivales qui ontparfois dégénéré en violencesmeurtrières. Les Etats-Unis ontaffirmé que le président Morsiavait "la responsabilité d'agird'une façon qui reconnaisse lebesoin urgent de mettre fin auxdivisions, de bâtir la confiance etd'élargir le soutien au processuspolitique".Quant à la responsable de ladiplomatie européenne, Cather-ine Ashton, elle a appelé Mo-hamed Morsi à "rétablir la

confiance" dans la démocratie."Je note que la participation aété de 33%", "J'appelle toutesles parties au dialogue afin deprogresser vers la démocratie etje presse en particulier le prési-dent d'agir en ce sens", a-t-ellesouligné dans un communiqué.Pour le camp présidentiel, lanouvelle Constitution permettrade doter l'Egypte d'un cadre in-stitutionnel stable après la péri-ode de transition tumultueusequi a suivi la chute d'HosniMoubarak le 11 février 2011.L'opposition affirme que le texte,rédigé par une commissiondominée par les islamistes,porte atteinte à certaines lib-ertés et ouvre la voie à une is-lamisation plus poussée de lalégislation. Elle accuse aussi lesislamistes d'avoir assimilé lescrutin à un vote sur la charia(loi islamique). Le présidentMorsi a donc réussi son pari defaire adopter le texte, mais auprix d'une crise qui a divisé l'E-gypte. Et avant le référendum,un haut responsable du parti is-lamiste de M. Morsi, Amr Dar-rag, avait estimé qu'"il ne serait

pas bon" que le texte soit ap-prouvé avec moins de 70% desvoix.Mardi soir, l'agence officielleMena a par ailleurs annoncé ladémission du ministre des Com-munications Hany Mahmoud,qui n'a pas donné de précisionssur les raisons de sa décisionprise il y a un mois. La date decette démission semble coïn-cider avec l'annonce, le 22 no-vembre, du décret controversépar lequel le président Morsi s'é-tait accordé des pouvoirs ex-ceptionnels. La crise qui asecoué le pays est la plus gravedepuis l'élection en juin de M.Morsi. Huit personnes ont ététuées début décembre dans desaffrontements d'une rare vio-lence devant le palais présiden-tiel au Caire. L'Egypte fait aussiface à de graves difficultéséconomiques, avec un déficitbudgétaire en hausse et desréserves de devises en berne.

(AFP)

La Constitution controversée défendue par les islamistes au pou-voir en Egypte a été approuvée par près de 64% des votants, aconfirmé mardi la commission électorale, au terme d'un référendumentaché, selon l'opposition, d'irrégularités.

! EgypteLa nouvelle Constitution approuvée par les deux tiers des votants

MESSAGE 13

Jeudi 27 Décembre 2012

Jeudi 27 Décembre 2012

ANNONCES14

1. Le présent avis d'appel d'offres fait suite à l'avisgénéral de passation de marchés publié dans lejournal des marchés publics N°153 du 15 février2012.2. Dans le cadre de l'exécution du budget 2012,l'Université de Zinder dispose d'un budget pourinvestissement. L'Université de Zinder se propose d'utiliser unepartie de ce budget pour effectuer des paiementsautorisés au titre des travaux de construction d'unbloc de quatre salles de cours sur deux niveaux.3. L'Université de Zinder (ci-après désigné par"UZ"), agissant à son compte sollicite à cet effet,des propositions auprès des Entrepreneursautorisés à soumissionner en vue de la réalisationdesdits travaux qui sont en un seul lot dansl'enceinte de l'Université de Zinder sise route deTanout.4. Les Entreprises de 2ème catégorie et plus, optionbâtiment ou groupement formel d'Entreprises de2eme catégorie et plus option bâtiment en règle vis-à-vis de l'Administration (voir détails dansinstructions aux soumissionnaires) pour autantqu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction,de suspension, d'exclusion ou de liquidation desbiens, intéressées peuvent se procurer le Dossierd'Appel d'Offres (D.A.O.) contre paiement enespèces d'un montant non remboursable de centmille (100 000) francs CFA à compter du 14décembre 2012, auprès de l'Université deZinder BP : 656 Zinder route de Tanout, Tél. : 20 51 09 20.5. Les candidats intéressés peuvent obtenir des

informations supplémentaires et consultergratuitement le dossier d'Appel d'Offres auprès duService central intérieur et affaires générales del'Université de Zinder tous les jours ouvrablesentre 9h et 16h.Le délai d'exécution est de six (06) mois.6. En cas d'envoi par la poste ou tout autre modede courrier, les frais y afférents sont à la charge del'acheteur et le maître d'ouvrage ne peut êtreresponsable de la non réception du dossier par lecandidat.7. Les offres en un (1) original et trois (03) copiesprésentées et accompagnées d'une garantie desoumission de 2% de l'offre du candidat devrontparvenir ou être remises à l'Université de ZinderBP : 656 Zinder, route de Tanout, Tél. : 20.51.09.20. au plus tard le 7 février 2013à 10 heures.Les enveloppes seront ouvertes le même jour à10 heures 30 minutes dans la salle de réunion àl'étage de l'Université de Zinder en présence dessoumissionnaires ou de leurs représentantsdûment mandatés qui souhaitent assister àl’ouverture des plis.8. Les soumissionnaires resteront engagés parleurs offres pour un délai de cent vingt (120)jours, à compter de la date de remise des offres.Par décision motivée, l’administration del’Université de Zinder se réserve le droit de nedonner aucune suite à tout ou partie du présentAppel d’Offres.

Marchés PublicsRépublique du Niger

Ministère des Enseignements Moyen et Supérieur et de la Recherche ScientifiqueUniversité de Zinder

AVIS D'APPEL D'OFFRES NATIONAL N° 016/2012/Université de Zinder

AVIS DE PERTEAvis est donné par l'étude notariale de Maitre Djibo Hamsa Garba LI 18, B.P 2444 Niamey TEL 21 76 97 02de la perte de l'acte de cession portant sur la parcelle M de l'îlot 12 360 du lotissement SAGA GOROUPLATEAU, d'une superficie de QUATRE CENT (400) mètres carrés, au nom de Monsieur NIANDOUMAMOUDOU.Prière à toute personne qui l'aurait retrouvé de bien vouloir le déposer au service des affaires domaniales dela Communauté Urbaine de Niamey ou à l'étude ci-dessus indiquée.

AVIS DE PERTEAvis est donné par Maître OUMARA MAMADOU, Notaire à Niamey, B.P :11.716-Tcl : 20.73.27.56, ImmeubleALFATA OULD MOHAMED, Avenue de l'AREWA, de la perte du Titre Foncier n°20691 du Niger au nom deMonsieur ALI SEYNI.Toute personne qui l’aurait retrouvé ou qui le détiendrait pour une cause quelconque est priée de bien vouloirle déposer à l'Etude du Notaire ci-dessus indiqué ou au service des affaires domaniales de la Communautéurbaine de Niamey

!N°004/2012/MDN/DRF/2012 relatif aux travaux de construction de troissalles d'hospitalisation VIP et d'extension de bloc de consultations externesau profit de la direction centrale du service de santé des armées et del'action sociale ;

N°006/MDN/DRF/2012 relatif aux travaux d'achèvement d'un bâtimentniveau rez de chaussée pour le poste de commandement régionald'incendie et de secours des sapeurs pompiers de Niamey.

REFERENCE : SAHEL QUOTIDIEN N°8438 du mercredi 28 novembre 2012Le Ministère de la défense nationale informe les soumissionnaires aux Appelsd'Offres Ouverts n°004/2012/MDN/DRF/2012 relatif aux travaux deconstruction de trois salles d'hospitalisation VIP et d'extension de bloc deconsultations externes au profit de la direction centrale du service de santé desarmées et de l'action sociale et n°006/MDN/DRF/2012 relatif aux travauxd'achèvement d'un bâtiment niveau rez de chaussée pour le poste decommandement régional d'incendie et de secours des sapeurs pompiers deNiamey que la date de clôture de dépôt des offres et d'ouverture des plisinitialement prévue, le mercredi 19 décembre 2012 est reportée au jeudi 03 janvier 2013.Le lieu d'ouverture reste cependant inchangé. Salle de réunion du Ministère de ladéfense nationale à 16 heures 30 munites en présence des SoumissionnairesOU leurs représentants qui le souhaitent.

LE MINISTRE DE LA DÉFENSE NATIONALE KARIDIO MAHAMADOU

Marchés PublicsREPUBLIQUE DU NIGER

MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALEDIRECTION DES RESSOURCES FINANCIERES

AVIS DE REPORTDE LA DATE DE CLOTURE DE DEPOT DES OFFRES ET D'OUVERTURE DES PLIS DES APPELS

D'OFFRES OUVERTS :

L’Appel d’Offres n°01/DGA/MAG/2012 relatif à la fourniture de troiscent (300) tonnes de Semences de pomme de terre dans le cadre del’appui Budgétaire de la BAD est modifié comme suit : au lieu devariété Rosana : 150 tonnes, variété Pamela : 150 tonnes avec un délaide livraison de 45 jours maximum lire variété Rosana : 300 tonnes avec un délai de livraisonde 45 jours.Le point relatif au : les candidats peuvent soumissionner pourl’ensemble des lots, mais ne peuvent prétendre qu’a deux (2) lots.est sans objet, le lot étant unique.

Marchés PublicsREPUBLIQUE DU NIGER

MINISTERE DE L’AGRICULTURE/DIRECTION GENERALE DE L’AGRICULTUREADDENDA N° 1

A L’AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONALRELATIF A LA FOURNITURE DE SEMENCES DE POMME DE TERRE DANS LE CADRE DE

L’APPUI BAD AU PROGRAMME D’URGENCE DE CULTURES IRRIGUEES.

1. Acquisition du Dossier d’Appeld’OffresLe Dossier d’Appel d’Offres peut êtreacquis auprès de la Commune de Torodià partir du Lundi 24 décembre 2012.Le prix d’acquisition, non remboursable,du dossier est de : Cent Cinquante mille(150 000) francs CFA qui sera réglé enespèce contre délivrance d’un reçu.2. Réception des offresLes offres, établies en quatre exemplaires(un original et trois copies) devront êtreadressées à Monsieur le Maire de laCommune Rurale de Torodi et déposées

au plus tard le mercredi 23 janvier 2013 à09 heures précises. 3. Durée de validité des offresLes soumissionnaires restent tenus parleurs offres pendant 90 jours à partir dela date limite fixée pour la réception desoffres.4. Ouverture des offresL’ouverture des plis aura lieu, en séancepublique :Le mercredi 23 janvier 2013 à 10heures dans la salle de réunion de lamairie de Torodi

Suivant acte de date à Niamey du 19 décembre 2012,reçu par Maître KADRI BAGOUMA, Notaire à Niamey,il a été crée une Succursale de la société DESMETBALLESTRA INTERNATIONAL SERVICE SpA , sociétépar actions Unipersonnelle, de droit italien, au capital decent mille (100 000 ) Euros, ayant son siège social àMILAN (Italie), Via Piéro Portaluppi N° 17, inscrite auregistre des entreprises de Milan sous le Numéro13335930155 en date du 13 février 2001 ,ayant pourreprésentant légal au Niger, Monsieur FABIO BIRAGHIPAOLO, et pour objet social au Niger:-L'activité de recherche et développement, la conception,la construction, la réalisation et la vente d'installations,équipements industriels, outillages de tout genre etpièces détachées ;-L'Importation, l'exportation, le commerce de produitstechniques et outillages, soit pour le marché national,soit pour le marché étranger- L'exercice d'activités industrielles dans les secteurs desinstallations, mécanique, électronique et chimique, soitdirectement, soit en participation à d'autres entreprises- Le dépôt et /ou la concession en usage de brevets à desentreprises italiennes ou étrangères, et la mise en place

de toute opération ou combinaison relative àl'exploitation de brevets en général ;- L'étude, la promotion, le renforcement de la capacitéd'initiatives industrielles, immobilières et commerciales;- Toute opération, commerciales, industrielles etfinancières, mobilières et immobilières, qui serontconsidérées par l'organisme administratif comme utilesou nécessaires pour la réalisation des objets sociaux;- La représentation commerciale;-La distribution d'intrants de matériels agricoles;- Diverses prestations de services dans le cadre del'agriculture;- Toutes opérations généralement quelconque pouvantconcerner l'achat, l'échange , l'importation ,l'exportation, l'emmagasinage et le transport de tousproduits, marchandises, denrées et objets de toutesnatures et de toutes provenances aux caractéristiquessuivantes :Immatriculation : les statuts ont été déposés au Greffedu Tribunal de Grande Instance Hors classe de Niamey,la société y est immatriculée sous le numéro RCCM-NI-NIA-2012-E- 4603 du 19 décembre 2012.

Marchés PublicsAvis d’appel d’offres N°2012 /002/CRT.CONTRATS DES TRAVAUX DE REVETEMENT LATERITIQUE SUR

CINQ VOIES DANS LA COMMUNE RURALE DE TORODI.

ETUDE NOTARIALE MAITRE KADRI BAGOUMA, RUE DU MAOUREY/ BP : 2920 TEL : 20 73 84 02

AVIS DE CREATION DE SUCCURSALE

Jeudi 27 Décembre 2012

SCIENCES ET TECHNOLOGIE 15

Presque aussi fort que la voiture de JamesBond, le propriétaire d’un véhicule équipéd'une remorque possède en guise devoiture un bateau à moteur qui se détachede l'ensemble avec une facilité déconcer-tante.Comment faire un peu de bateau au bordde l'eau lorsqu'on est obligé de traîneravec soi sa voiture ? Voilà un crueldilemme que le propriétaire d’une voitureremorque totalement fantasque a réglé.Voulant profiter des joies de la mer sanss'ennuyer à louer une embarcation, le pro-priétaire de ce véhicule a donc trouvé lasolution: amener tout avec lui sa propreembarcation. Un véritable bateau à moteurqui s'intègre dans la structure même de lavoiture et qui est capable, en quelquesminutes, de s'en détacher pour allervoguer tout seul sur l'eau!Ingénieux et finalement très économique,cet engin improbable permet à ses pro-priétaires de profiter pleinement des joiesde la mer tout en possédant un redoutabledeux en un. Après avoir exécuté une petitemarche arrière dans l'eau avec sonvéhicule, le conducteur n'a plus eu qu'àlarguer les amarres en laissant filer lebateau qui s'est détaché comme parmagie de l'ensemble. De quoi faire passerla voiture insubmersible de James Bondpour un gadget totalement ringard.

(Gentside)

I N C R O Y A B L E M A I S V R A I

Une voiture-remorque qui cacheen réalité un bateau !

Sauter un repas : un très mauvais calculEn cette période, vous êtes tenté desauter des repas pour perdre quelqueskilos superflus ? C'est une grave erreur.Et votre organisme – qui a de la mé-moire - ne manquera pas de vous la fairepayer.En sautant un repas, vous allez surtoutstocker davantage de graisse ! Vous allezvous sentir fatigué et surtout vous risquerezde manger davantage au repas suivant.Bref, vous aurez tout gagné !Notre organisme a très bonne mémoire. Ilse souvient parfaitement d'avoir été privéde nutriments essentiels à son bon fonc-tionnement. Si vous essayez de « l'affamer» en sautant un repas, il va donc s'adapteren constituant davantage de réserves dèsle repas suivant. Par ailleurs, le fait dedigérer les aliments, de les transformer, deles utiliser oblige l'organisme à dépenser del'énergie. Et donc des calories. Vous l'aurezcompris, sauter un repas ce n'est vraimentpas la solution pour perdre du poids !

( Destinationsante)

Troubles du rythme : quandle coeur dérailleDe nombreuses méthodes et traitementsexistent pour une bonne prise en chargedes arythmies.

«La principale difficulté est de pouvoir ob-server le trouble du rythme au momentmême où il se produit», souligne le Pr Jean-Luc Pasquié, rythmologue au CHU deMontpellier. Un simple électrocardio-gramme (ECG) permet d'identifier la ma-jorité des arythmies, mais elle est le plussouvent intermittente. Certaines tech-niques, comme le holter cardiaque, enreg-istrent le rythme cardiaque pendantplusieurs jours ou plusieurs mois. Les testsà l'effort permettent, dans certains cas, dedéclencher l'arythmie. L'ECG peut êtrecomplété par une échographie cardiaquepour identifier l'origine du problème ou élim-iner la possibilité d'une pathologie car-diaque.Les troubles du rythme sont fréquents, leplus souvent bénins et ne provoquent pastoujours de symptômes. Ils se répartissenten deux grandes classes selon que le cœurbat trop lentement (bradycardie) ou troprapidement (tachycardie). L'importance des

symptômes n'est pas en rapport avec lagravité de l'arythmie, mais ils peuvent,même lorsque celle-ci est sans risque, al-térer la qualité de vie des patients. «Les pa-tients souffrant de troubles du rythme seplaignent le plus souvent de palpitations, unterme qui regroupe en fait plusieurs typesde sensations», rappelle le Pr Pasquié. Lecœur bat trop vite, irrégulièrement,provoque des «coups» dans la poitrine etces symptômes peuvent s'accompagnerd'essoufflement, parfois même de malaisesou d'évanouissements.Les arythmies liées à un défaut de fonc-tionnement de l'oreillette sont les plusfréquentes, en particulier la fibrillation au-riculaire. Liée à l'âge, elle commence après50 ans, atteint 5 à 10 % des personnesentre 60 et 70 ans et jusqu'à 20 % des plusde 80 ans. Des parties endommagées del'oreillette y provoquent des contractionsrapides mais incomplètes ce qui peut fa-tiguer le cœur si la fibrillation se prolonge.

Mort subite inexpliquéePar ailleurs, le sang peut stagner dans lesoreillettes et former des caillots capables deprovoquer des accidents vasculaires, no-tamment dans le cerveau. Pour les patientsà risque, en particulier les patients âgés, untraitement anticoagulant doit alors être pre-scrit. Des médicaments anti-arythmiquespeuvent réduire les symptômes dans la ma-jorité des cas. Dans certains cas, il est pos-sible de détruire les zones endommagéesde l'oreillette par cautérisation. «Cette in-tervention, dont le résultat n'est pas tou-jours définitif, est lourde et provoque, dans3 à 5 % des cas, des complications parfoisgraves, précise le Pr Antoine Leenhardt,cardiologue rythmologue à l'hôpital Bichat,à Paris. Elle ne doit être pratiquée que dansdes centres spécialisés».Ce type d'intervention est égalementenvisagé face la tachycardie jonctionnellelorsque les symptômes en sont gênants etmal contrôlés par d'autres approches. Undéfaut de conduction électrique entre lesoreillettes et les ventricules accélère bru-talement et fortement le cœur. La tachy-cardie disparaît aussi brutalement qu'elleest apparue, sans conséquences.Ne pas hésiter à consulterLes ventricules peuvent également être àl'origine de troubles du rythme. Les ex-trasystoles, qui correspondent à une con-traction précoce ou supplémentaire d'unventricule, sont les plus fréquentes. Elles

donnent la sensation que le cœur a «man-qué un coup» et sont bénignes s'il n'y a pasde maladie cardiaque sous-jacente. Latachycardie et la fibrillation ventriculairesont les deux troubles du rythme les plusgraves. Lorsque les ventricules se con-tractent trop vite ou que des impulsions er-ratiques les empêchent de se contracterentièrement, ils ne peuvent plus assurer lacirculation du sang, ce qui peut provoquerla mort.Ces arythmies accompagnent souvent uninfarctus et sont généralement liées à lamaladie coronaire après l'âge de 40 ans. Ilspeuvent également se produire chez dessujets plus jeunes, provoquant une mortsubite qui reste bien souvent inexpliquée etdont l'origine peut être familiale. La tachy-cardie ventriculaire peut être traitée par desmédicaments, par ablation des zones en-dommagées ou par la mise en place d'unimplant. La fibrillation ventriculaire, mortellesi elle n'est pas interrompue par un chocélectrique qui force les cellules du cœur àreprendre un battement synchronisé, peutêtre prévenue par un implant cardiaque.Qu'ils soient potentiellement graves ouseulement gênants, les troubles du rythmepeuvent être pris en charge. Il est donc utilede consulter dès que les sensations de pal-pitations, de battements trop rapides ou ir-réguliers se prolongent plusieurs minutes etse produisent régulièrement.

(LeFigaro.fr)

Et pour la prochaine fin dumonde, des astéroïdes géantsheurtent la TerreLes prophètes de l'apocalypse peuventse rassurer. Ils ont encore de quoi tenirleurs ouailles en haleine pendantquelques décennies – et ce même sileurs funestes prédictions se sontavérées, vendredi 21 décembre,dénuées de toute réalité. Ils peuvent dé-sormais miser sur une série de nou-velles échéances, toutes candidates àl'apocalypse.La première est toute proche: il s'agit du 15février 2013. A cette date, le dénommé2012-AD14, un astéroïde d'une cinquan-taine de mètres de diamètre, ne devraitpasser qu'à quelque 25 000 km de la sur-face de la Terre – soit environ 10 000 kmsous l'orbite des satellites géostation-

naires... Hélas pour les guetteurs de fin dumonde, la probabilité de collision est quasinulle. Et, quand bien même elle aurait lieu,les 120 000 tonnes du gros caillou neviendraient pas à bout de l'humanité.Alors ? Une autre opportunité se présenterale vendredi 13 avril 2029, avec l'approched'un autre astéroïde géocroiseur du nomd'Apophis, alias 2004-MN4. Ce jour-là, cepatatoïde de 250mètres devrait passer àenviron 35 000km de la Terre – dix foismoins que la distance Terre-Lune ! "Laprobabilité de collision est quasi nulle, pré-cise l'astronome David Bancelin, chercheurà l'Institut de mécanique céleste et de cal-cul des éphémérides et auteur d'une thèsed'astrométrie sur Apophis. Mais cela n'apas été toujours le cas : lorsqu'il a été dé-tecté, en 2004, la probabilité d'impact pour2029 était évaluée au-dessous du pour-cent. Mais les mesures menées le25décembre 2004 ont porté cette probabil-ité à une chance sur 43, puis à une chancesur 38 le 27 décembre."Les données de trajectoire obtenues lelendemain, poursuit M.Bancelin, ont cepen-dant réduit à "presque rien" les risques d'unimpact qui, pour le coup, serait assez cata-clysmique.

UNE CHANCE SUR 500 000Mais, objecteront les apôtres de la fin dumonde, "presque rien", c'est toujoursquelque chose. D'autant que les 27 millionsde tonnes d'Apophis repasseront dans lesparages de la Terre le dimanche 13 avril2036, "avec une probabilité d'impact d'env-iron une chance sur 500 000", précise M.Bancelin. C'est très peu, mais c'est tout demême cent fois plus de chances que detirer les six bons numéros de la loterie na-tionale...La date la plus intéressante pour lesmarchands d'apocalypse est peut-être celledu 5 février 2040. Le redoutable 2011-AG5– d'une taille comprise entre 100 et 300mètres – sera alors tout proche de la Terre,et les calculs de la NASA donnent actuelle-ment une chance sur 600 qu'un impact aitlieu. Tout le sel de 2011-AG5 est qu'il estdésormais hors de notre vue : impossibled'améliorer l'évaluation du risque. "Desfenêtres d'observabilité ne s'ouvriront qu'en2013, 2015, 2016 et 2018, puis à la fin de2022", raconte l'astronome. De quoi ouvrirquelques fenêtres d'activité aux prévision-nistes de la fin du monde.

(Le Monde.fr)

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SPORTS16

Jeudi 27 Décembre 2012

JANVIER 201206 janvier. Cameroun La suspensionde Samuel Eto’o en équipe nationaleest réduite de 15 matches à huit mois.Eto’o, puni pour avoir mené une grèvedes joueurs, remporte un premier brasde fer contre la fédération camerou-naise.Du 06 au 22 janvier. CAN 2013 LaCoupe d’Afrique des nations 2012 dé-marre tout juste et les recalés sont déjàsur le pont avec le tour préliminaire re-tour des éliminatoires pour la CAN2013. Avec le passage des annéespaires aux années impaires, le tempspresse : les éliminatoires sont donc rac-courcies en vue de la prochaine phasefinale en Afrique du Sud.1er février. Egypte Une tragédie sur-vient à Port-Saïd alors que la CAN 2012bat son plein au Gabon et en Guinéeéquatoriale. Plus de 70 personnes meu-rent suite à des heurts entre supportersaprès un match de championnat entre

les clubs d’Al Masry et d’Al Ahly. La res-ponsabilité de la police est ensuite miseen avant dans cette tuerie. Cette vio-lence entre ultras s’inscrit plus large-ment dans un climat de tension politiqueextrême en Egypte.Du 21 janvier au 12 février. CAN 2012La Zambie remporte sa première Couped’Afrique des nations à la surprisequasi-générale, le 12 février. Séduisantsde bout en bout, les Zambiens sont sa-crés 8 tirs au but à 7 en finale (0-0 ap.prol.), face à une équipe de Côted’Ivoire solide mais frileuse. Kolo Touréet Gervinho manquent leurs tentativesalors que Didier Drogba a raté un pe-nalty en plein match. Sur la pelouse deLibreville, des « Chipolopolo » victorieuxrendent hommage à leurs prédéces-seurs morts en 1993 dans un crashd’avion au large du Gabon. La veille, les Maliens ont décroché latroisième place en battant le Ghana 2-0.Les équipes hôtes, le Gabon et la Gui-

née équatoriale, n’ont pas déméritémais ont été éliminées en quarts de fi-nale, tout comme la Tunisie et le Sou-dan.Les déceptions du tournoi s’appellentMaroc et Sénégal. Les Marocains ontété sortis en phase de poule tandis queles Sénégalais, annoncés parmi les fa-voris, quittent la CAN 2013 avec troisdéfaites en trois matches.Quant aux deux novices en Couped’Afrique, le Botswana et le Niger, ilsn’ont pas fait illusion en phase finale.FEVRIER 201225 février. Super Coupe de la CAFPour la première fois, le vainqueur de laCoupe de la Confédération remporte laSuper Coupe d’Afrique face au cham-pion d’Afrique en titre. Le Moghreb Fès(Maroc) enlève le trophée aux tirs au but(4-3, 1-1 ap. prol.) face à l’EspéranceTunis.AVRIL 201223 et 24 avril. Jeux olympiquesL’équipe du Sénégal décroche l’ultimebillet pour le tournoi olympique mascu-lin. Les Lionceaux de la Téranga terras-sent Oman 2-0 en match de barrage, àCoventry en Angleterre. Le lendemain,le tirage au sort place les Sénégalais

dans la poule A avec la Grande-Bre-tagne. Les Gabonais, championsd’Afrique des moins de 23 ans, sont ver-sés dans la poule B avec le Mexique.L’Egypte partage la poule C du Brésil.Le Maroc figure dans le groupe D del’Espagne. Côté femmes enfin, les Ca-merounaises affronteront les Brési-liennes et les Sud-Africaines défierontJaponaises et Suédoises.

MAI 201219 mai. Ligue des champions UefaDidier Drogba soulève enfin la « coupeaux grandes oreilles ». L’Ivoirien rem-porte la Ligue des champions Uefa avecChelsea contre le Bayern, à Munich.Après avoir égalisé à 1-1 durant letemps réglementaire, l’attaquant réussitle tir au but décisif. Drogba jubile auxcôtés de son compatriote SalomonKalou, du Ghanéen Michael Essien etdu Nigérian John Obi Mikel. Quelquesjours plus tard, « DD » annonce son dé-part pour le Shanghai Shenhua enChine, après huit saisons chez les« Blues ».

JUIN 201201 au 05 juin. Coupe du monde 2014Les éliminatoires se poursuivent aprèsun premier tour sans surprise. La pre-mière journée de la phase de poulesvire, en revanche, à la mauvaise sortiepour plusieurs sélections majeures. LaZambie, championne d’Afrique, est ainsi

battue 2-0 au Soudan. Les Zambiensseront toutefois déclarés vainqueurs surtapis vert, quelques semaines plus tard,parce qu’un joueur soudanais suspendun’aurait pas dû être aligné. Même sanc-tion contre le Gabon, auteur d’un nul 0-0 au Niger, qui a aligné CharlyMoussono, déjà sélectionné avec le Ca-meroun. Le Burkina Faso, enfin, subitaussi les foudres de la Fifa pour avoirretenu Hervé Zengue, autre défenseurd’origine camerounaise dont l’éligibilitéavait déjà été mise en cause! avant laCAN 2012.08 au 12 juin. Coupe du monde 2014Maroc-Côte d’Ivoire, le match choc dela 2e journée des éliminatoires s’achèvesur un nul 2-2. La Zambie se rebiffe enbattant le Ghana 1-0. L’Egypte remporteun succès échevelé en Guinée (3-2). LeCameroun, enfin, s’enfonce un peu plusen Libye, avec une défaite 2-1.

15 au 30 juin. CAN 2013Les favoris se qualifient tous pour ledeuxième et dernier tour des élimina-toires pour la CAN 2013, exceptéel’Egypte. Battus 3-2 à domicile par laCentrafrique, les Egyptiens n’obtiennentpas mieux que le nul 1-1 à Bangui, aumatch retour. Le septuple championd’Afrique est à terre : les Centrafricainsont réussi le plus grand exploit de leurhistoire.

(RFI)

Le début de l’année 2012 a été marqué par la Couped’Afrique des nations que la Zambie a remporté face à laCôte d’Ivoire, au Gabon et en Guinée équatoriale. Une CAN2012 endeuillée par la tragédie de Port-Saïd en Egypte, oùplus de 70 personnes ont trouvé la mort.

LE SAHELPlace du Petit Marché ;

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Directeur de PublicationMAHAMADOU ADAMOU

Composition : ONEPTirage :"4000 exemplaires

I M P E N I T E N TV I L L E O N EO A S I S E L O II S T I F E NR E R R E R C TI D F O U E A UE R T P C U I RN A R D C L N IN I O B R A S EE N T R A I N E U R

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1. Se mordent les doigts;2. Parasite retourné - Footballeur camerounais;3. Langue morte - Non cuit;4. Suffixe - Entendu - Mort phonétique;5. Oubli;6. Symbole de dureté - Service sanitaire de secours d’ur-gence;7. Il inspira Lamartine - Réunion dansante;8. Cours éphémères - Rit avec un accent de moquerie;9. Frayeur - Cheville renversée;10. Supplétif africain de l’armée française.

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H O R I Z O N T A L E M E N T1. Sous l’autorité du gouverneur - Parti politique togolais;2. Radio privée - Chef de junte ivoirien;3. Tirer d’affection - Au-dessus;4. Bloc de pierre - Note - Il éclairait l’Egypte;5. Rapière phonétique - Récompense cinématographique;6. Parasite végétal - Séjour des bienheureux;7. Règle - Cyclade - Fait d’hiver;8. Coupe la litanie - Naine;9. Cardinal - Bien au contraire;10. Peulh de Guinée, de Mauritanie et du Sénégal.

Dans le cadre des préparatifs de laCoupe d’Afrique des Nations 2013,l’entraineur du Mena a convoqué 26

joueurs pour une mise au vert au CentreTechnique de la Fédération Nigérienne deFootball. En principe, le Mena s’envolera de-main vendredi pour Addis Abéba où, il dis-putera un match amical le 30 décembreprochain contre la sélection nationale del’Ethiopie. Qualifiés pour la CAN 2013, leséthiopiens évolueront dans le groupe C, baséà Nelspruit, en compagnie de la Zambie, tenante du titre, du Nigéria, et du BurkinaFaso. Le programme de l’équipe nationaleprévoit une dernière rencontre le 5 janvier

2013 à Niamey contre les Eperviers du Togo.1-Daouda Kassaly- Chippa United (Afrique duSud) Gardien de but2-Saminou Rabo-Sahel SC (Niger) Gardiende but 3-Moussa Alassane Alzouma-AS Garde Nationale ( Niger) Gardien de but4-Koffi Dankowa-Espérance de Zarzis(Tunisie) Défenseur5-Mohamed Chikoto- AS Marsa (Tunisie)Défenseur6-Mohamed Alassane Soumaila-OFC (Niger)Défenseur7-Kourouma Fatogoma-Chabab (Maroc)Défenseur

8-Mohamed Bachar-AS DOUANE (Niger)Défenseur9-Luky James-As Douane (Niger) Défenseur10-Ismael Alassane-Manga Sport (Gabon)Défenseur11-Kader Amadou-OFC ( Niger) Défenseur12-Karim Konaté (sans club) Milieu de terrain13-Idrissa Laouali-Manga sport (Gabon) Mi-lieu de terrain14-Issiakou Koudizé-AS GNN (Niger) Milieude terrain15-Boubacar Talatou-Tchanda Royal zulu(Afrique du Sud) Milieu de terrain16-Williams N'gonou-LB 07 (Suède) Milieu deterrain

17-Souleymane Sakou-OFC(Niger) Milieu deterrain18-Amadou Mountari-FC MANS (France) Milieu de terrain19-Ibrahim Benjamin-As Garde Nationale(Niger) Milieu de terrain20-Idi Sabiou-AkokanaFC (Niger) Milieu deterrain21-Moussa Maazou-Etoile du Sahel(Tunisie)Attaquant22-Kamilou Daouda-Js saoura (Algerie) Attaquant23-Modibo Sidibé (Sans club) Attaquant24-Issoufou Danté-Widad de Fez (Maroc) Attaquant25-Issoufou Boubacar (sans club) Milieu deterrain26-Mohamed Wonkoye-Asec d'abidjan (Côted’ivoire) Milieu de terrain

! Oumarou Moussa

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