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FABRICE HYBER ŒUVRES CROISÉES Atelier de Fabrice Hyber 59 rue de l’Aqueduc 75010 Presse & Communication Marie-René de La Guillonnière [email protected] +33 6 88 90 76 22 Ted Hyber , Osaka station, 2018

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Page 1: FABRICE HYBER ŒUVRES CROISÉES...FABRICE HYBER ŒUVRES CROISÉES Atelier de Fabrice Hyber 59 rue de l’Aqueduc 75010 Presse & Communication Marie-René de La Guillonnière mane@hyber.tv

FABRICE HYBER ŒUVRES CROISÉES

Atelier de Fabrice Hyber59 rue de l’Aqueduc 75010

Presse & Communication Marie-René de La Guillonniè[email protected] +33 6 88 90 76 22

Ted Hyber, Osaka station, 2018

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Croiser deux couleurs, deux formes, deux mots, c’est déjà inventer. Toute création est le fruit d’une rencontre, d’un rapprochement, d’un métissage, d’une hybridation. L’œuvre de Fabrice Hyber embrasse et épouse un mouvement, naturel et sans fin, capable de faire naître une réalité et une énergie nouvelle d’une association de personnes, d’idées portée par un imaginaire sans interdit. Inventeur de métamorphoses poétiques, anticipant les mutations à venir, l’artiste, tel un botaniste, cultive l’art du mélange, déplace les limites, ouvre les possibles. Paris, Osaka, Nantes, Rabat, Marfa en sont aujourd’hui les témoins. S’immisçant dans de nouveaux espaces - une verrière, un passage, un cinéma, un appar-tement, une école, une vallée, un recueil de poèmes… - ses récentes réalisations habillent le quotidien d’un regard espiègle et culotté, et insufflent l’énergie comme l’envie d’in-venter. Le dessin de Fabrice Hyber, ses mots, objets, installations… sont autant de porte-voix et d’émissaires qui, d’une œuvre à l’autre se répondent dans une arborescence sans limite. Ainsi surgit un univers en permanente construction, à l’image-même des règnes du vivant. De semences en jeunes pousses, de boutures en forêts, la nature créative fait école

ŒUVRES CROISÉES

Dessin préparatoire pour la verrière du Lutetia . Projet retenu. Aquarelle et fusain sur papier, 2017

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Dans le ciel de Paris, les hyberHéros tourbillonnent. Ces personnages qui peuplent l’œuvre de Fabrice Hyber s’élancent en apesanteur de la verrière de l’hôtel Lutetia, vers une voûte galactique imaginaire. Bibendum, telle une momie gonflée à l’hélium, préserve son équi-libre précaire sur Saturne, tandis que le Père Noël s’envole dans son habit rouge vers un astéroïde en spirale. Un poulpe ectoplasmique tend ses tentacules dans l’espace comme un arbre, ses branches. Tous happés dans le mouvement d’un univers en expansion, ces 17 héros de Fabrice Hyber, composent une vivante cosmogonie défiant les hiératiques dieux de l’Olympe qui ont donné leurs noms aux étoiles. Homme-éponge, pantin, cosmonaute, homme cellulaire ou Ted Hyber … figurent autant d’autoportraits de l’artiste, dans les-quels chacun peut s’identifier. Ces êtres hybrides symbolisent le pouvoir d’adaptation des espèces à un environnement en constant mouvement et transformation.

« En une seule journée, ou en vingt ans, on peut être tour à tour tous ces personnages, dont certains font partie de l’inconscient collectif et forment mon panthéon personnel. Ils représentent les influences que j’ai croisées dans mon travail, les différents personnages que j’ai pu incarner. Les visiteurs du Lutetia pourront eux aussi se projeter dans ces héros multiples. Et puis certains clients de l’hôtel seront forcément dans peu d’années des voya-geurs de l’espace. Cette verrière est un avant-goût du ciel ».

D’abord développée par l’artiste au CIRVA (Centre International de recherche sur le verre d’art), puis en partenariat avec un maître verrier Suisse, la méthode utilisée par Fabrice Hyber applique une technique sophistiquée de peinture « verre sur verre ». Contraire-ment au vitrail, dont les éléments sont colorés puis assemblés, les plaques qui composent la verrière ont été directement dessinées au moyen d’une poudre de verre qui, comme l’émail, révèle ses couleurs pendant sa cuisson. Adaptée à ce support, cette complexe alchimie, s’immisce dans une architecture classée, intégrant dans l’œuvre-même tout son environnement intérieur comme extérieur.Cette aquarelle sur verre prolonge, avec d’autres matériaux, un processus de réalisation, initié à Paris, en 2003 avec l’Artère, fresque céramique formant une vaste dalle de mille et un mètres carrés, derrière la grande halle de la Villette.

Ouverture prévue courant juin.

UNE VERRIÈRE AU LUTETIA

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En Vendée, dans la Vallée de la Serrie, Fabrice Hyber a semé avec son père une forêt. Inspirant et emblématique, le site, au nom prédestiné, appartient à la mémoire de son en-fance, à ses racines. « C’est une vallée idéale, que j’aimerais voir s’étendre dans différents endroits du monde. Je cherche les bons biotopes sous toutes les latitudes… » Au fil de son œuvre, l’artiste souligne et démontre l’importance que revêt la nature, l’énergie qu’elle porte et transmet. Pour lui, l’arbre est bien plus qu’un symbole. Il figure sur ses toiles et dessins, s’incarne dans de nombreux POF (Prototypes d’Objets en Fonctionnement) et habite nombre de ses projets. Ainsi quelque 1000 arbres fruitiers ont été plantés à Cahors, au cœur de la ville, d’autres dans les allées de la Villa Medicis ou encore dans le centre-ville de Hambourg, de Palerme ou de Tokyo…

Pour semer et diffuser l’esprit de la vallée de la Serrie, comme jadis les architectes ont fait fleurir les cités idéales de la Renaissance, l’artiste a réalisé, le moulage d’un des plus vieux arbres de la vallée, un chêne tricentenaire, qu’il entend dupliquer à l’envi. Par son tronc impressionnant et ses branches enveloppantes, l’arbre forme un porche, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Au 53 de la rue de Grenelle, il ouvre le BEAUPASSAGE à un ensemble d’enseignes haut de gamme consacrées à l’art de vivre, au plaisir des sens et au bien-être. Dans cet esprit, Fabrice Hyber propose une analogie avec la sensation de bien-être ressentie au contact de la nature.

Pour l’élaboration de l’œuvre, l’empreinte a été saisie dans un moule en élastomère et reproduite en pierre reconstituée. Moulé deux fois, l’arbre est placé symétriquement des deux côtés du passage pour composer un porche en miroir inversé. Dans les accidents et anfractuosités de cette arborescence inventée, l’artiste immisce quelques hyberHéros perchés, une horloge au temps défait, une fresque sur le plafond autour de la verrière, des messages … entretenant ainsi une narration constante et évo-lutive. Une verrière couronne l’ensemble et difracte la lumière qui l’inonde, signalant avec humour, que l’art du vitrail aurait pu naître sous un arbre, dans le jeu des ombres, des couleurs et de la lumière. Aussi, comme on graverait d’amoureuses initiales sur une écorce, Fabrice Hyber, inscrit dans un univers citadin une marque, une pause, une mémoire du vivant.

L’ARBRE DE LA VALLÉE

Fin juin, ouverture au public du BEAUPASSAGE. BEAUPASSAGE. 53 rue de Grenelle, Paris.

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Après avoir revendiqué le terme d’artiste-entrepreneur dès la fin des années 1980, Fabrice Hyber crée en 1994 Unlimited Responsibility, UR, une sarl destinée à favoriser la produc-tion et les échanges de projets entre artistes et entrepreneurs. « Il faut transformer les collectionneurs, principalement des chefs d’entreprises, en producteurs d’œuvres », « tra-verser et rapprocher des territoires divers, agir, faire ». Dans cette volonté d’induire ou d’engendrer de nouveaux comportements, il initie à Paris en 2012 avec l’Institut Pasteur le projet « Organoïde » qui met en relation chercheurs et artistes afin de proposer au grand public une nouvelle vision de la recherche biomédicale et de ses enjeux.

Dans le même esprit, il développe depuis 2014 un programme de formation « Les Réa-lisateurs », mené en collaboration avec écoles des beaux-arts et business schools. Son principe : favoriser l’émulation entre un jeune artiste et un étudiant en master II d’école de commerce. Sans aide financière, en binôme, les jeunes doivent trouver en trois mois les moyens nécessaires à l’élaboration, la production et la réalisation d’un projet d’œuvre, en tissant, dès sa conception, le réseau et l’infrastructure qui en assureront la faisabilité, la co-création, la présentation et la diffusion. Immergé dans ce processus, chacun s’im-plique, communique et nourrit son expertise en inventant pas à pas et concrètement son nouveau métier, en prise directe avec le monde actif et ses mutations.

Dans sa première version, le programme Les Réalisateurs a vu le jour en 2014 à Nantes unissant l’école des beaux-arts à l’école de commerce Audiencia. Il inaugure aujourd’hui à Paris sa deuxième antenne avec l’école des beaux-arts de Cergy et HEC Paris. De même, à Rabat, le collectif de l’Appartement 22, fondé en 2003 et dirigé par Abdellah Karroum ouvre en septembre prochain la version marocaine des Réalisateurs en partena-riat avec l’école HEM (Hautes Etudes de Management) de Rabat. A l’issue de sa première session, l’école parisienne, établie dans l’atelier de Fabrice Hyber, présente les premiers projets mis en œuvre. Ainsi, à Nantes à Paris ou Rabat Les Réalisa-teurs fonctionnent comme un incubateur au service d’un art en devenir.

Du 13 avril au 14 juin, l’Appartement 22 présente l’exposition Prototypes réunissant des nouveaux POF produits au Maroc.

Du 15 au 20 mai , présentation dans l’atelier de Fabrice Hyber, rue de l’Aqueduc, des 4 premiers projets des Réalisateurs Paris.

En septembre, lancement des Réalisateurs à Rabat avec l’Appartement 22 

DES MONDES CROISÉS

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L’Homme de Bessines, créé en 1989, a conquis de multiples lieux du globe. Aujourd’hui, le petit homme vert devenu fontaine terrestre, s’installe à Marfa, un village texan du désert du Chiwawa où l’école des beaux-arts de Nantes s’est implantée. En pendant de l’arrivée du mythologique humanoïde extraterrestre sur les terres de Roswell, Fabrice Hyber pré-sente à l’école nantaise des beaux-arts la maison des POF, autre production embléma-tique, destinée également à déplacer les usages et les comportements. Les POF : Ils sont au cœur de la pratique de Fabrice Hyber depuis les années 1990. Avec ces objets inventés, nés d’un dessin, d’une pensée ou d’une conversation, l’artiste déplace la fonction originelle d’objets familiers empruntés à notre quotidien, comme pour mieux nous démontrer que sur chaque choix opéré, un nombre illimité d’autres possibilités existe et qu’il revient à l’artiste de les révéler.La maison est construite à partir d’une sélection d’objets provenant de 170 Prototypes d’Objets en Fonctionnements créés depuis les années 1990. Conçu comme un culbuto, l’habitacle roule et bascule transformant son plafond en mur puis en sol, permettant aux étudiants d’en explorer les possibles. Ainsi, de chaque côté de l’océan, par leur présence physique, les deux œuvres poursuivent le dialogue et l’esprit d’ubiquité entretenu par l’artiste pour transmettre et diffuser une vision nouvelle de l’art et une esthétique de l’adaptation. De même, à Osaka, un Ted Hyber assis, devant la gare, intégré également aux réseaux d’eau de la ville, est entré en fonction le 26 avril.

Le 27 avril, Ted Hyber, Osaka.Le 25 mai, la maison des POF à NantesOctobre, L’homme de Bessines à Marfa.

UBIQUITÉ

Ted Hyber, Osaka station, 2018

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Pour Fabrice Hyber, essaimer à travers la planète, n’est pas une fin mais un moyen. Ainsi peuvent se développer partenariats et réseaux de diffusion entre structures dans le but de proposer une nouvelle manière de penser l’art, le créer, le produire et le montrer.Montrer autrement, déplacer les limites, les habitudes et perturber les usages.

En 1991 l’artiste réalise Traduction - le plus gros savon du monde. Inscrit au Guinness book des records, ce savon de 22 tonnes produit en partenariat avec une entreprise de savon de Marseille est un autoportrait de l’artiste : incernable, insaisissable. Moulé dans une benne de camion, Traduction, présenté sur les parkings des Centres Leclerc, fait le tour de France.

En 2001, l’artiste imagine à Tokyo le premier des C’Hyber Rallye. D’autres auront lieu à Vassière, Paris et à La Réunion. Comme tous les jeux, le C’Hyber Rallye interrompt le quo-tidien et attire les participants dans une situation autre, écartée de la vie courante. Ainsi, en demandant aux concurrents, aidés par des indices, d’arpenter les villes à la recherche de POF disséminés dans des endroits choisis, Fabrice Hyber leur donne à voir l’art dans le paysage urbain et les œuvres autrement qu’à travers les schémas traditionnels.

Passionné par les concepts de rhizome et de prolifération, l’artiste privilégie ainsi le mou-vement et les échanges actifs avec le public. Dans cet esprit et afin de prolonger son action et de la transmettre, Fabrice Hyber implante avec ses partenaires un fonds de dotation, dans sa vallée vendéenne. Creuset d’idées et d’innovations, la Vallée constitue le point de départ de nouvelles passerelles, de collaborations inédites et de diffusion de l’art, notamment avec la SAT (Société des arts technologiques) à Québec.

PARTAGER, DIFFUSER, PROPAGER

Projet pour la verrière du Lutetia, non retenu. Aquarelle et fusain sur papier, 2017

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En octobre 2017, le Centre Pompidou, en partenariat avec la Fondation Orange et la Co-mUE Université Paris Lumières, a lancé la première édition de son MOOC (massive open online course) s’appuyant sur 8 verbes familiers pour évoquer, faire comprendre et parta-ger le processus de création d’une œuvre.

Pour la deuxième édition, trois mots clés Ralentir, Ritualiser, Inventer/Inventez viennent rejoindre cette encyclopédie vivante et interactive. L’Ecole du Centre Pompidou a deman-dé à Fabrice Hyber de s’emparer du verbe Inventer/inventez pour inviter les 22.500 inter-nautes déjà inscrits à créer des POF (prototypes d’objets en fonctionnement).

« J’adore inventer le monde dans lequel je vis »L’artiste qui aime à faire régulièrement tester ses POF dans des expositions (TESTOO et AT YOUR OWN RISK..)., invitera les internautes à se mettre à l’action et à transformer, détour-ner ou réinventer des objets de leur quotidien et leur usage. Il s’agit pour lui de susciter des regards neufs, une approche inédite et de développer de nouveaux comportements.

De l’infinitif à l’indicatif, Inventer/inventez est une invitation à révéler la capacité que chacun porte en soi pour créer, imaginer…

Le 28 mai un tutoriel de l’artiste mis en ligne permettra à chacun de créer son POF.

Le 11 juillet prochain, la Piazza du Centre Pompidou se transforme en souk. Mais, dans ce mini caravansérail, les  marchandises n’en sont plus.  « C’est un souk revisité où échopes, étals et marchandages font place aux  échanges créatifs, aux dialogues animés, et, à l’image des POF, véhiculent un esprit de don, de partage et de curiosité, dans une atmosphère vivante, volubile et colorée. » Chaque participant disposera de 1m² pour exposer son POF en présence de Fabrice Hyber qui    en sélectionnera un ou plusieurs. Ces œuvres pourront alors intégrer le catalogue officiel de ses POF, qui en compte aujourd’hui 170. Propice au mélange, au détournement et à la découverte, le souk du Mooc renforce, au seuil du Centre Pompidou, l’atmosphère unique qui crée les rencontres. Un espace et un moment à vivre en commun autour des œuvres réunies. Un catalyseur de comporte-ments et d’imagination.

LES MOTS DE L’ART ET L’ART DES MOTS

LE MOOC FAIT SON SOUK

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Dans l’échange constant qui caractérise l’œuvre de Fabrice Hyber, deux ouvrages, signés Pierre Giquel, se répondent et se complètent. Le premier, Géographies irrégulières, ré-unit 176 textes de l’auteur accompagnés de son Paysage biographique réalisé par Fabrice Hyber, Des arbres, une rivière, des écluses rythment les épisodes de la vie du poète et les épreuves traversées. Le second, Les Moèmes composé de 63 poèmes livrent autant de portraits de Fabrice Hyber, mis en regard de ses dessins, offrant une occasion nouvelle de s’immerger par les mots dans son œuvre. « On vous donne un corps, diffusez-le », « Il aime jouer avec le vent, l’élan vital », « L’oubli a du sang sur les mains » sont autant de pistes et d’indices.

Géographies Irrégulières, Editions Baudouin Janninck, novembre 2017

Les Moèmes, A paraître aux Editions du Regard, septembre 2018

PORTRAITS

POF n° 49, double masque, C’Hyber rallye, la Réunion, 2007

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A l’instar de son œuvre, l’actualité de Fabrice Hyber, tient d’un jeu de piste sans limite. D’al-lusions en références, de découvertes en inventions, rêves et connaissances s’y conjuguent et s’y déploient. Une forme d’humanisme, tourné vers l’avenir, se dessine  entre le réel et l’imaginaire. Mais ce parcours mental n’a rien d’utopique ni d’abstrait.

A Paris, il invite d’œuvre en œuvre, à une découverte inédite de la Capitale. A l’Institut Pasteur, la céramique Sans gêne  (2012) occupe sur cinq étages le mur de l’ascenseur du dernier Centre de recherche de l’Institut Pasteur dédié à l’étude des maladies émergentes. Dans le Parc de La Villette L’Artère - le jardin des dessins (2006), un sol de 1001m2 devient un lieu de vie et de sensibilisation au VIH. Au cœur du Jardin du Luxembourg, Le Cri, l’Ecrit (2007), commémore l’abolition de l’esclavage. Sur les quais, rive gauche, le restaurant Les Bouquinistes conçu par Jean-Michel Wilmotte, accueille Menu-Mental une grande fresque dédiée à la gastronomie, au plaisir et au jeu, telle une page d’écriture en hommage aux bouquinistes parisiens. Ainsi, à Paris, comme dans d’autres points du monde, les œuvres de Fabrice Hyber se ré-pondent, s’interpellent et dialoguent entre elles, formant une arborescence tangible, dont ses dernières réalisations poursuivent les ramifications.

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Paysage biographique, huile & fusain sur toile 700 x 250cm, 2017