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Dans cette liste sont indiqués, chaque mois, les ouvrages qui, à divers titres, nousparaissent dignes d'être signalés à l'attention des lecteurs et des bibliophiles. Un bul-letin beaucoup plus complet est envoyé régulièrement et gratuitement sur la demandede toute personne nous honorant de ses ordres.

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2. F. CHALIAPINE. Pages de ma vie.Prix 12 fr.

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4. CHRONIQUES IV 20 fr.5. J.CONRAD.GasparRuiz,contes 15 fr.6. L. DEUTSCH. L'épicurien des palaces.Prix 12 fr.

7. J. DORSENNE. La vie sentimentale deP. Gauguin. 12 fr.

8. G.FERRÈRO. L'unité du monde 11.259. S. FREUD. Un souvenir d'enfance de

Léonard de Vinci. 12fr.10. D. GARNETT. L'homme au Zoo to fr.

11. D' C. GUILBERT. L'envers du Génie.

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12. Y. GuILBERT, La Chanson de ma Vie.

Çrix 12 fr.13. E. HENRIOT. Livres et Portraits,

3e série" 12 fr.14. E. JALOUX. Rainer Maria Rilke 10 fr.

PHILOSOPHIE SCIENCES POLITIQUE DOCUMENTATION28. E. MAGNE. Le cœur et l'esprit de

Mm« de Lafayette ,13-5°

29. A. PIGANIOL. La conquête romaine.Prix 40 fr.

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33. CÉSAR. Guerre des Gaules.. 25 fr.34. L. Labe. Œuvres 15fr.

36. F. Carco. Les Innocents 12 fr.1 ÉDITIONS DE LVXE OUVRAGES D'ART37. BLÂKE. Chants d'innocence et d'expé-

rience. 30 fr.38. A. CASTAGNOU. Des quatre saisons.Prix. 100 fr.

39. S. ESSENINE. Requiem. 30 fr.40. R, JARDILLIER. Pelléas. 20 fr.

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RENSEIGNEMENTS BIBLIOGRAPHIQUES

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15. J. Joyce. Pomes Penyeach -6.5016. P. Liêvke. André Gide- 10 fr.17. P. LouYS. Mimes des Courtisanes.

Prix 12 fr-18. J. MARITAIN. Primauté du Spirituel.

Prix 12 fr.

19. L. Martin-Chauffier. L'amant deshonnêtes femmes 12 fr.

20. H.' Martin DU Gard. H. Brémond.Prix 20 fr.

2V. H. MAZEL Le choix d'un amant.Prix 1fr.

22. MISTRAL. Nouvelle Prose d'Almanach.

Prix 12 fr.

23. Abbé Mugnier. J. K. Huysmans à laTrappe • 4.50

24. J. L'Olagne ET H. POURRAT. Lacolline ronde 12 t.

25. C. RIVET. Le triomphe de Lénine.Prix 12 fr.

26. C. SILVESTRE. Amour Sauvé. 12 fr.27. P. VACHET. L'inquiétude sexuelle.

Prix 12 fr.

30. M. SARFATTi. Mussolini, l'homme etle chef. 1 2 fr.

31. J. TiERSOT. Don Juan de Mozart.Prix 12 fr.

32. A. VIOLLIS. Seule en Russie.. 12 fr.

35. FRANCE. Œuvres Complètes IV. Ormedu Mail. Le Mannequin d'Osier.Prix 45 fr-

RÉIMPRESSIONS

41. C. MAURRAS. Le tombeau du Prince.Prix. 80 fr.

42. P. MÉRIMÉE. La Jacquerie ifr.

43. G. NORMANDY. Maupassant Intime.Prix. 180 fr.

N. R. F. -irExtrait de la publication

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N. R. F.Extrait de la publication

UJ*£ VIENT DE PARAITRE

"X»@8 D@Gusa©sts Bleus" n° 38

ANDRÉE VIOLLIS

Seule en Russiede la Baltique à la Caspienne

UN VOL. in-i6 double-couronne 13.50

d'y ex. numérotés, sur pur fil, dont 15hors-commerce. 35 fr.

« Seule ?. comment ? vous avez été seule en Russie ?. » telles furent les paroles qu'en-tendit certainement le plus, souvent Madame Andrée Viollis lorsqu'elle revint du voyage qu'ellefit, au. cours de l'automne de. 1926,. de la Baltique à la Caspienne, puis à travers le Caucasejusque la mer Noire, c'est-à-dire dans l'immense Fédération des Républiques Soviétiques.

Seule, et librement. répond-elle aujourd'hui dans cette relation de voyage qui est, quoiqu'elle en dise, plus et mieux qu'un reportage mais une vue ^ensemble du plus prestigieuxproblème qui paisse aujourd'hui noms passionner.

Il n'est pas question ici, en effet, que de Moscou et de Léningrad, capitale rouge et capitaledéchue; mais quelle suite de tableaux les plus divers Nijni Novgorod. et sa faire modernisée,Kazan la tartare belle au bois dormant qui se réveille, Bakou, capitale du pétrole européen,Tiflis plus douce encore que son doux nom de soie, l'Arménie toujours souffrante et doulou-reuse, toujours redressée et confiante, Batoum enfin, cité industrielle et tropicale.

Et toujours, à ces tableaux, un fond commun qui en fait l'unité, un lien souple- et solidepour les unir l'armature politique conçue, exécutée par l'oligarchie centrale du parti commu-niste^ Non sans défaut, c'est incontestable. Mais, ainsi que le dit Madame Viollis ï» Qu'ellesoit durable, éphémère, qu'elle se transforme,. avance ou recule, l'œuvre des Soviets existe,indéniablement. » N'était-il pas, bon de la faire connaître, sans prétendre à la. compréhension nimême à la vision totales, de la faire connaître sans complaisance, sans haiue et sans crainte,en témoin, dans le plein sens du mot,. sincèrement ?

Notice bio-bibliograpltifjne <

Andrée Viollis a fait ses études classiques,à Paris et â Oxford oit elle prépara sa licence ès lettres,passa des examens anglais et s'initia à l'âme, à la littérature et à la. vie anglaises. De retour Ii Paris,elle écrivit des articles et des contes notamment au Journal, à l'Echo de Paris, au Petit Parisien etdonna pmdant un an, aux Nouvelles, journal qui eut son heure de célébrité, des billets littéraires

quotidiens en collaboration avec fean Viollis. En 1912, c'est Puycerrampion (Fayard). A la finde 1913, elle publie Criquet (Calmann-Lévy), un des seuls romans de femme qui aient obtenu des voixau Prix Goncourt.

En tçiié, après avoir été infirmière au front Pendant deux ans, elle commence une série de grandsreportages, notamment en Angleterre pour le Petit Parisien. Lotd Northdtffe l'attacha au Daily Mailet au Times, lui demandanl plus tard en outre de le tenir toutes les semaines au courant de l'opinionfrançaise les rapports qu'elle envoyait étaient adressés aux rédacteurs en chef des chiquant» journaux,magasines et revues qu'il dirigeait.

Depuis,, elle- est revenue au jcurnalisme français, spécialement attachée ait Petit Parisien où il n'estpas une forme d'articles, d'interviews et d'enquêtes, en France ou à l'étranger, qu'elle n'ait pratiquéeavec succès..

L'aunée dernière, elle a publié La vraie Madame de La Fayette (Blond et Gay).

I --l

D£j ACHETEZ CHEZ VOTRE LIBRAIREN. R. F. Extrait de la publication

Jtrf VIENT DE PARAITRE

LOUIS MARTIN-CHAUFFIER

L'AMANTDES

HONNÊTES FEMME SROMAN

UN VOL. IN-I6 DOUBLE-COURONNE. 12 fr.

Il n'est pas simple de définir une honnête femme. On peut tenter de le fairepar élimination et à coups d'expériences amoureuses. C'est à quoi s'essaie Valère,le héros de ce petit roman non qu'il s'intéresse aux définitions, mais il goûteles objets définis. Mais un amant tel qu'il est ne court-il pas le risque d'éliminer,à force de succès, toutes les femmes qu'il courtise, en négligeant de courtiser,faute de les apercevoir, celles justement qui sont honnêtes, et' de se trouver, aubout du compte, moins renseigné qu'à son départ ? L'agrément du livre, c'estque l'auteur, se gardant de prendre parti dans la dispute, laisse son héros sedébrouiller. De telle sorte que le lecteur, parmi tant de femmes' qui se donnent,se laissent prendre, se refusent ou demandent mieux que le simple plaisir, demeurelibre ou peut-être embarrassé de choisir celle qui à son gré représentele mieux la vertu. Valère n'est pas plus raffiné qu'il n'est vicieux il ne mêle pasà ses démarches de subtiles considérations mais il s'en trouve environné. Et sil'auteqr a voulu ici se divertir, il n'a pu changer son esprit. Les lecteurs dePatrice s'en apercevront bien; et d'autant mieux qu'ils retrouveront en passant leshéros de ce roman, mais vieillis de vingt ans, devenus tels que la vie les a faits.

IL A ÉTÉ TIRÉ DE CET OUVRAGE POUR LES AMIS DE L'ÉDITION ORI-GINALEUNE ÉDITION SUR PAPIER VÉLIN PUR FILA 8fEXEMPLAIRESET ioo EXEMPLAIRES IN-4» TELLIERE SUR PAPIER VERGÉ DE PUR FILLAFUMA POUR LES BIBLIOPHILES DE LA NOUVELLE REVUE FRAN-

ÇAISE TOUS CES EXEMPLAIRES SONT ENTIÈREMENT SOUSCRITS.

Notice bio-bibliographiques

Né en 1894. A publié

RoMANs La Fissure (1923). Patrice ou l'Indifférent (1924). L'Epervier(1925)-

DivERS Correspondances apocryphes (1923). Jeux de l'âme (1927).EN PRÉPARATION La Vie de Chateaubriand. La Vie de La Rochefoucauld.

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tlff' VIENT DE PARAITRE

CHARLES PÉGUY

MORCEAUX CHOISISPOÉSIE

UN VOLUME IN-16 DOUBLE-COURONNE 12 fr.

Pour comprendre,pour aimer Péguy.

LE MYSTÈRE DE JEANNE D'ARC

Adieuà la Meuse.

Une Prière.

Le Bûcheron.

La Nuit.

L'Hôte.

Les Saints Innocents.'

L'Epave.L'Urne.

L'Aveugle.

CHATEAUX DE LoIRE

LA TAPISSERIE DE SAINTE GENEVIÈVE

ET DE JEANNE D'ARC

IL A ÉTÉ TIRÉ DE CETTE ÉDITION CENT QUATRE-VINGT EXEMPLAIRES SURVÉLIN PUR FIL LAFUMA-NAVARRE, DONT QUINZE EX. HORS-COMMERCEMARQUÉS DE a A o, CENT TRENTE-CINQ EX. NUMÉROTÉS DE l A 13s ET TRENTEEX. D'AUTEUR HORS-COMMERCE NUMÉROTÉS DE i}b A 16$.

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NOTRE PATRIE 9 fr.

MYSTÈRE DE LA CHARITÉ DE JEANNE D'ARC. 13 fr.OEUVRES COMPLÈTES (consulter le prospectus)

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avec un portrait de l'auteur parPIERRE LAURENS

Table des matières

SONNETS

LA TAPISSERIE DE NOTRE-DAME

Présentation de Paris à Notre-Dame.

Paris Vaisseau de Charge.Pans Double Galère.

Paris Vaisseau de Guerre.

Présentation de la Beauce à N.-D. de Chartres.

Les quatre Prières dans la Cathédrale de ChartresI. Prière de la Résidence.

II. Prière de la Demande.

III. Prière de Confidence.

IV. Prière de Report.

jésus parle.La Résurrection des Corps.Eve Première Mortelle.

Prière pour nous autres charnels.La Double Racination.

La Crèche l'Ane et le Bœuf.

Rome et Carthage.La Grèce.

Un Autre effacera.

Morts parallèles de Sainte Geneviève et deJeanne d'Arc.

EVE

N. R. F.

| nry VIENT DE paraître

PAUL VALÉRY.PAUL VALERY

DISCOURSde réception à l'Académie Française

r

DISCOURS DE

GABRIEL HANOTAUX

EN RÉPONSE A CELUI DE PAUL VALÉRY

DEUX VOL. in- 16 jésos 12 fr.

il 50ex. sur vélin pur fil du Marais, dont noo ex. numérotés de216 à 131; et 50 ex. hors commerce, dont 35 numérotés de

XXIV à LVIII et 15 ex. marqués de a à o 50 fr. (épuise)

159 ex. sur Hollande Van Gelder, dont 150ex. numérotés de 66à 215et9 ex. hors commerce numérotés de XV à XXIII 80 fr. (épuise)

42 ex. sur Japon impérial, dont 3ex. numérotés de 3à65,et7 ex. hors commerce numérotés de VIII à XIV 1 1 © fr. (épuisé)

24 ex. sur vieux Japon teinté, dont 20 ex. numérotés de iàà 30et 4 ex. hors commerce, numérotés de IV à VII 130 fr. (épuisé)

13 ex. sur Chine, dont 10 ex. numérotés de i à 10 et3 ex. horscommerce numérotés de Ià III 1G© fr. (épuisé)

3o ex. sur Hollande Van Gelder, nominatifs, réservés aux sous-cripteurs particuliers aux ouvrages de Paul Valéry.

DU MÊME AUTEUR

Variété,i vol 12 fr.

Eupalinos ou l'Architecte, précédé de L'Ame et laDanse.i vol 12 fr.

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Extrait de la publication

Q/ym VIENT DE PARAITRE

PIERRE MAC ORLAN

LE

QUAI DES BRUMESROMAN

UN VOLUME IN-I6 DOUBLE-COURONNE. 12 fr.

EXTRAITS DE I»KESSE

Le Quai des Brumes, c'est le livre même où d'étranges passagers attendentledépart pour on ne sait où dans le brouillard de l'inquiétude. Pierre Mac Orlan qui,selon le mot d'Elie Richard, a fait le tour du monde en accordéon, est un de cesfantaisistes et c'est lui-même qui le dit dont la vie intérieure est féerique.

NOËL SABORD, Paris-Midi, 1 1-7-27.

.De ce livre infiniment étrange, éclairé des lueurs louches des bouges sedégage on ne sait quelle basse terreur individuelle, sociale, presque planétaire. Etc'est, comme toujours dans l'oeuvre de M. Pierre Mac Orlan, d'un art si personnelque les imitateurs inspirent la plus ironique pitié.

LES COUPE-PAPIER, Le Mattn, 17-7-27.

Ce Quai des Brumes paraît longer le vieil Océan de la mort et de Foubli.Les hommes entrent dans la danse macabre, font trois petits tours et puis s'envont. Mac Orlan s'amuse.

PIERRE Dominique, La Galette du Franc,1-7-27.

Le titre évoque unpaysage verlainien, à la limite du monde connu, de pluie,de nuit, de pavés vernis d'eau fraîche, où se délaye le reflet d'or sale des bougesà matelots d'Anvers. Une humanité vague, née de la bruine, errant sur ce quai-sans-nom, interroge mollement, par delà le fleuve ouaté de brouillards, qu'onentend sans le voir, l'autre rive ignorée, no man's land de l'inconscient, où pour-raient peut-être se découvrir les causes de la vie et des hypothèses honorablessur ses fins possibles. Le décor exact du livre n'est pas cela, bien entendu, maisseulement celui, camouflé de romantisme par la fantaisie de l'auteur, du « LapinAgile », où quelques personnages équivoques jouent un drame sans action, quidéfie l'analyse.

Gus BoFA, Le Crapouillot, août 27.

cet arrière-goût nostalgique et amer qui est le fond même de la poésie deMac Orlan, de ce tragique brumeux qui nimbe ses personnages..

Les Treize, L'Intransigeant, 1-8-27.

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V. R. F. Extrait de la publication

nrf nouveautés

MARCEL ARLAND

LES

AMES EN PEINEUN VOLUME IN- 16 DOUBLE-COURONNE13.50

EXTRAITS DE PRESSE (II)

II n'est guère de livres plus douloureux, moins emphatiques, plus ressemblants.

Une fresque désespérée. HENRY BIDOU, La Revue de Paris, 1-6-27.HENRY Bidou, La Revue de Paris, 16-27.

L'atmosphère de ce livre est pesante. On respire mal, les tempes battent. Dessoucis qu'on ne connaissait pas prennent possession de l'esprit comme d'une placeforte. Mais c'est en vain qu'on cherche de quel côté vient une attaque si audacieuseet si bien menée. L'art d'Arland est un secret. Ses phrases s'accrochent au lecteur

et ne le lâchent plus. On est pris, sans savoir trop pourquoi, et c'est odieusementmerveilleux.

René Laporte, Les Cahiers Libres, n° 18.

Quelle maîtrise il déploie, pour nous communiquer une poignante tristesseP. Audiat, La Revue de France, 1-8-27.

M. Marcel Arland un des plus remarquables talents de .la jeune générationlittéraire se penche sur des existences grises, sur d'humbles souffrances, les

observe avec une clairvoyante pitié, étudie ces pauvres âmes et nous en donne uneanalyse pénétrante et nuancée.

Louis Périé, Le Courrier dit Centre, 2-6-27.

Un talent attentif et simple, sensible, baigné de mystère, d'une rare qualité.ROBERT Kemp, La Revue Universelle, 15- 6-27.

Les personnages de M. Arland n'obéissent jamais qu'à leurs raisons les plussecrètes et les plus humaines. Le lecteur habitué aux effets grossiers du romand'aventures moderne ou à la subtilité du roman d'analyse, se rend sans doute diffi-cilement compte de l'art qu'exige une trame à ce point invisible, un dialogue1 aussijuste dans les situations les plus simples, une vérité si discrète et si nue. L'auteurmet en scène ses personnages avec une sorte de cruauté anxieuse et pessimiste.'

Maurice Betz, Journal de l'Est, 27-4-27.

Nulle exagération, nul détail douteux. Tout est d'une pureté de lignes quasiclassique. Une sensibilité aiguë, presque morbide. M. Marcel Arland sera un desmaîtres de demain.

JEAN DORSENNE, La Dépêche Coloniale, 27-7-27.

59? CHEZ VOTRE LIBRAIREK. R. F.

firf VIENT DE PARAITRE1

JEAN L'OLAGNE ET HENRI POURRAT

LA

COLLINE RONDEFILMS A UFERGNA TS-

UN VOL. IN-l6DOUBLE-COURONNE 12 FR.

Sur la Colline Rende avait été édité à Aurillac, puis à Qermont et enfin avait paru dans unecollection populaire. En voici un état tout nouveau augmenté de plusieurs historiettes.

Livre trop auvergnat, sans doute, et trop tourné à l'amusement. Mais ce journal d'un villagen'aurait-il pas son intérêt parce qu'il serait juste de touche ? A celui qui aime les réflexions, lesréflexions pourraient venir. Alors que les campagnes hésitent et semblent tourner en faubourgs,ces films en disent assez long sur Antique monde terrien.

Ils doivent à Jean l'Olagne ce qu'ils peuvent avoir de vérité et de poésie, car ils sont souventdes chapitres de mémoires, les souvenirs de son enfance rustique, dans les prés de Valeyre. Illes écrivit au plus prés du réel, trop près peut-être mais s'il sut ensuite, dans les quelques versqu'il a laissés les énigmatiques poèmes de La Métairie, approcher mieux de l'antique secretdes campagnes, n'est-ce pas parce qu'il avait d'abord regardé avec amitié ces gens et ces choses,dans un air plus chaud et plus tremblant que leur air habituel ?

Jean l'Olagne est parti. Qu'est devenu le petit Régis qu'on voulait mettre au collège ? leLabre, qui parlait si bien des Arabes, le Badien aux yeux fins, le sage père Redon, et Damiennedoucement tourmentée de ses dix-huit printemps? Laterre a tourné; ce monde de Combal atourné comme elle; mais ces films ont-ils veilli? Au dessus des toits, avec son goût d'herbe etde fumée de genêt, c'est encore le même vieux vent qui passe sur les frênes et les pruniers duvillage. H. P-

HENRI POURRAT

LES JARDINS SAUVAGES, roman 12 fr.LES MONTAGNARDS, roman • 9 fr.

LE MAUVAIS GARÇON, romanJ2fr.

Polices

JEAN L'OLAGNE Jean Angeliné à Arnbert le3 janvier 1SS6 boursier à l'Institut françaisde Florence, professeur à l'Ecole primaire supérieure d'Annecy tué dans le secteur d'Hébuterne le11 juin 1915.

Il a laissé des poèmes La Métairie de Jean l'Olagne (au Pigeonnier), des contesà pnrnitre:Le Devisou (au Pigeonnier). En collaboration avec Henri Pourrai il avait écrit La CollineRonde, films auvergnats.

Sur Jean Angeli, sa vie et son œuvre, lire Les Jardins Sauvages.

HENRI POURRAT Néà Ambertle7 mai iS8j. Etudes au collège d' Ambert, en partie avecJean Angeli, puis au lycée Henri IV. Admis à l'Institut National Agronomique en 1905. Il n'en ajamais suivi les cours et a vécu depuisà Ambert en Auvergne.

En 1921 le prix littéraire du Figaro a été attribué à Gaspard des Montagnes (AlbinMichel). Cet ouvrage sort en quelque sorte du folklore du terroir auvergnat il a eu une suite en 1924sousle titre de A la Belle Bergère ou Quand Gaspard de guerre revint (Albin Michel).

En 192} Henri Pourrai a publié Les Jardins Sauvages qui constituent une sorte de biogra-phie réveuse et exaltée de soit ami Jean-François Angeli dit Jean l'Olagne, et en 1926 Le Mau-vais Garçon, roman qui a obtenu un très grand succès. Il a également donné Liberté(Société littéraire de Frattce), et Dans l'herbe des trois Vallées (Blond et Gay).

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Extrait de la publication

JMjT' NOUVEAUTÉSLUC DURTAIN

CONQUÊTES DU MONDE

AMÉRIQUE

QUARANTIÈMEETAGE

UN VOLUME TN-l£ DOUBLE-COURONNE 12 fr.

EXTRAITS DE PRESSE .(II)

L'art de M. Luc Oartain £st d'avoir mis en -un livre d'humour et sous le truche-

ment de la fiction, un trésor d'observations directes et de commentaires imagés quin'eussent rien gagné sans doute à nous être présentés dans le docte amalgame d'unouvrage de philosophie sociale. Albéric CAHUET, L'lllustration, 23-7-27.

Quarantième Etage, trois images synthétiques et satiriques, bien amusantes, trèsvraies en dessous, et très fantaisistes en dessus.

ROBERT Kemp, La Revue Universelle, 1-8-27.

L'auteur de Dou%e Cent Mille reconstitue synthétiquement sous nos yeux des Amé-ricains authentiques, à l'aide de -matériaux psychologiques triés, dosés et scientifique-

ment mélangés. Il fallait, à la réussite' de l'opération, une intelligence exacte, un dond'investigation précis, la patience de laborieuses et innombrables dissections, et lapuissante chimie du style de Luc Durtain, qui pouvait enfin déterminer le miracle.

Gus BoFA, Le Crapouzllot, 1-7-27.

Il n'est pas possible d'imaginer un talent descriptif plus précis, plus lumineux etplus intense que celui, de Luc Durtain. On sort de la lecture de ce livre comme onsortirait d'une exposition fort habilement agencée où la maquette des Etats-Unis nousserait apparue. HENRI Barbusse, L'Humanité,31-7-27.

Une telle conquête n'est pas une simple description qui détaille exactement les millecomposantes d'un objet, mais vraiment la capture de l'invisible Réalité derrière lafaçade du monde. CHRISTIAN Sénéchal, La Revue Nouvelle, 1-7-27.

Trois tableaux différents et qui se complètent, de la. vie américaine actuelle. Il yadans tout ce. qu'écrit cet admirable conteur quelque chose d'allègre et de sportif quifait de son art l'un des plus sains et des plus toniques de notre époque.

RENÉ ARCOS, Coopération (Bâle),7-7-27.

C'est un ouvrage Important et qui mérite de faire date il apporte, sur la vie américaine,sociale et privée, une vision directe, d'une netteté singulière. Dans aucun livre, à maconnaissance, on n'avait encore marqué aussi fortement ce qu'est l'âme américaine etce par quoi elle nous est fermée. LÉON SAVARY, Lr Tribune de Genève, 1-7-27.

En trois brefs récits, une vision totale des Etats-Unis. Une vibration de film uneréverbération de lumière où apparaissent les gestes nus, droits, à angles aigus de sespersonnages.. Juan CHABAS, La Libertad (Madrid), 23-7-27.

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Pour paraître en Septembre

Les Cahiers Marcel Proust

M

HOMMAGE

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MARCEL PROUST

avec un portrait et des textes inédits de

Marcel Proust

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N.R.F. Extrait de la publication

,l'i¡

LA'NC

Revue jREVUE MENSUELLE DE LITTÉR,,

DIRECTEUR (1919-19»Directeur GASTON GALLIMARD^

PARAIT IZ

Par la qualité des. œuvre* et de. auteur. qu'ele. aspect* nouveaux de la pensée et de l'art,

LA NOUVEUE

est fi la tête du mouvti-

Prochainement

LETTRES, par ANDRÉ GIDE

FRAGMENTS, par PAUL VALÉRY

VOYAGE AU PAYS DES ARTICOLES, par ANDRÉ MAUROIS

STRAVINSKY, par C.-F. RAMUZ

L'HOMME BLANC, POÈME, par JULES ROMAINS

MON MARIAGE, par JACQUES DE LACRETELLE

MAX JACOB ET LA LIBERTÉ, par JEAN CASSOU

LETTRES AVEC COMMENTAIRES, par MAX JACOB

LA CLASSE DE MALLARME', par LÉON-PAUL FARGUE

POEMES, par ANDRÉ SUARÈS

LE PARADIS PERDU; par P. J. JOUVE

A PROPOS DES ORIGINES DE L'ESPRIT BOURGEOIS,

par DANIEL HALÉVY

INTRA ET EXTRA, par G. RIBEMONT-DESSAIGNES«

RAYMOND ROUSSEL, HOMME ÉTRANGE, par ROGER VITRACL'OEUVRE DE PAUL CLAUDEL, par HENRI RAMBAUD

L'HOMME DANS L'AUBE ET DANS LA NUIT,

par FRANÇOIS BERTHAULT

PROTÉE, par J. JOYCE

LA JOURNÉE DES BELLES FEMMES, par E. CECCHI

FRAGMENTS, par ROSANOV

LES FLEURS DE TARBES, par JEAN PAULHAN

N. R. F. Extrait de la publication

WELLE

RANÇAISEE ET DE CRITIQUE M« ANNÉE

JACQUES RIVIEREiédacneur en chef JEAN PAULHAN

«r D U MOIS

tévèle an public lettré, par le souci constant d'éclairer

l'exacte information critique de te* cltroniquea

^VtJE FRAXÇAiSEt littéraire contemporain..

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COLLECTION VIES DES HOMMES ILLUSTRES N°S

ANDRÉ MAUROIS

LA VIE DE

DISRAELIUN VOLUME IN-16 DOUBLE-COURONNE 12 fr.

EXTRAITS DE PRESSE (III)

Récit le plus vivant et le plus attachant. Et que de spirituels portraits. J'aibien des objections contre le protagoniste de M. André Maurois, mais non pointcontre son livre, que j'ai lu avec un extrême plaisir et qui me semble un modèledu genre.

Paul Souday, Le Temps, 19-5-27.

un livre charmant, et bien significatif.PIERRE MILLE, L'Œuvre, 20-5-27.

A tout bien considérer et malgré la grande habileté d'écrivain de Barrés, ilvaut mieux que ce soit M. Maurois qui nous ait parlé de Disraeli.

Eleuthère MARTIN, L'Impartial français, 51-5-27.

Un fort beau livre, digne en tout point d'être lu et médité.PIERRE Dominique, La Galette au Franc, 4-6-27.

Le Disraeli de M. André Maurois forme un roman vécu de qualité exception-tionnelle. Tout le monde le lit et veut le lire.

J. TALLENDEAU, Le Populaire (Nantes), 5-6-27.

M. Maurois a trouvé dans La Vie de Disraeli un admirable sujet pour son,talent. Rien n'est vraiment raconté et tout se devine, C'estun merveilleux

portrait psychologique.JOSEPH AYNARD, Journal des Débats, 12-6-27.

Ce dandy, ce séducteur, ce parlementaire, M. André Maurois l'ana-lyse avec délicatesse et pénétration.

PIERRE AUDIAT, La Revue de France, 15-6-27.

Si la vie de Disraeli a fourni à M. André Maurois le thème de son meilleurlivre jusqu'à présent, c'est qu'il est probablement le personnage de l'histoire leplus conforme au héros que M. Maurois eût tiré de lui-même s'ileût été roman-cier. Après Shelley et Goethe, Disraeli apparaît aussi dans l'oeuvre de M. AndréMaurois comme un poète, mais avec cet éclat en moins et ce charme en plus

d'être un poète caché. ANDRÉ Rodsseaux, La Revue Universelle, 15-6-27.

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M/ NOUVEAUTÉS

COLLECTION "VIES DES HOMMES ILLUSTRES'1 N° nI

PAUL HAZARD

LA VIE DE

STENDHALUN VOLUME IN-16DOUBLE-COURONNE 1 2 FR.

EXTRAITS DE PRESSE

M. Hazard a écrit son livre dans un mouvement large et minutieux quine se peut obtenir que par un long commerce avec le sujet.

ANDRÉ BILLY, L'Œuvre, 26-7-27.

C'est Paul Hazard qui, dans les Hommes Illustres publiés par la N. R'. F., aécrit La Vie de Stendhal. Et il était impossible de mieux l'écrire. Son livre estparfait.parfait. ORION, L'Action Française, 28-7-27.

Stendhaliano per diritto e per dovere di concittadinanza, Paolo Hazardpotrebbe rivendicare non meno del suo autore la qualità di « milanese ».

CONCETTO PETTINATO, Mattino (Naples), 3-8-27.

Je viens de lire, avec plaisir le plus délicat, La Vie de Stendhal par M. PaulHazard. J'en dois conclure qu'il possède à peu près tous les mérites qui mesemblaient tout à l'heure nécessaires pour raconter une pareille vie. Cette Viea un mérite plus rare qu'on ne pourrait croire elle est vivante. Elle a le donmystérieux d'évoquer, plus réelle à chaque page, et plus sensible à notre cœur,l'ardente figure d'Henri Beyle. L'intérêt en va jusqu'à la fin grandissant.

PAUL ARBELET, Les Nouvelles Littéraires, 6-8--27.

M. Paul Hazard nous donne un récit extrêmement alerte, vivant et coloré dela vie de Stendhal, en même temps qu'un portrait saisissant de l'homme etune analyse pénétrante de son caractère.

JACQUES PATIN, Le Figaro, 6-8-27.

On ne saurait imaginer biographie plus allante, plus égayée, mieux accordéeà tout ce qu'il y eut d'étincelant et de naturel dans la franche vie d'Henri Beyle.M. Hazard a le don de la narration biographique.

ALBERT Thibaudet, L'Europe Nouvelle, 6-8-27.

Il povero Stendhal non voleva ammettere da vivo che lo si potesse com-patire ed avrebbe forse mandato un cartello di sfida al biografo che avessesaputo smascherarlo manell' intimo, avrebbe dovuto pur riconoscere chel'Hazard era una deglï bappy few dai quali si riprometteva di essere capito final-mente, nel 1935.

GIUSEPPE GALLAVRESI, Corriere della Sera (Milan), 6-8-27.

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nTf GRAND PRIX DU ROMAN

J. KESSEL

LES

CŒURS PURSUN VOL. IN-l6 DOUBLE-COURONNE. 12 fr.

EXTRAITS DE PRESSE (II)

le beau livre de M. Kessel, où sont évoquées, en de saisissants raccour-cis, les grandes crises d'une époque à laquelle la Fatalité les a prodiguées.

Louis PÉRiÈ. Le Courrier du Centre, 7-4-27.

J. Kessel ajoute un peu de fiction à des tragédies réelles. Ce théâtrevécu nous initie à quelques-unes des vicissitudes de l'histoire contemporaine.C'est le grand mérite qu'il a à mes yeux.

HENRI BARBUSSE, L'Humanité, 10-4-27.

Une grande habileté de dramaturge. Livre puissant.Eugène LANGEVIN, La Revue Française, 8-5-27.

plus encore que les apparences ou les événements, l'objet principal deKessel est la description des âmes.

GRORGES BERGNER, journal de l'Est, 10-6-27.

L'Académie, en donnant le Prix du Roman à M. Kessel, a prononcé unjugement que le public ratifiera. Entre les jeunes écrivains, celui-ci, par un donpresque unique de sympathie, a le pouvoir de faire surgir vivant, tout unpeuple singulier. Le relief, l'accent, je ne sais quelle émotion sourde et pro-fonde sont incomparables.

HENRY BIDOU, La Revue de Paris, 1-7-27.

M. Kessel nous arrive après les plus terribles cataclysmes qui puissent boule-verser une société. Nous en retrouvons l'écho entre toutes les lignes'de sesouvrages. Il a une langue claire, franche et sonore, une vision implacable etnette.

Armand PRAVIEL, Le Correspondant, 10-7-27.

Q£T ACHETEZ CHEZ VOTRE'LIBRAIREN. R. F. Extrait de la publication

BTf NOUVEAUTÉS

MARCEL ARLAND

ÉTAPESUn, vol. in-16jésus de la collection "UNE Œuvre, un PORTRAIT",

sur vélin, avec un portrait de l'auteur par MARC CHAGALL. 15 fr.

9

OU LE CŒUR SE PARTAGEUn vol. in-8 tellière de la collection TIRAGES RESTREINTS sur

alfa.. 12 fr.

EXTRAITS DE PRESSE

On trouve dans ces deux livres une grave histoire, celle d'une âme, d'une âmequi, malgré ses hésitations apparentes, sait cependant exactement où elle va etdiscerne au milieu de ses diverses aspirations celles qui dominent, celles qui dépas-sent sa propre personnalité pour retrouver une sensibilité commune à toute unehumanité. De telles pages peuvent expliquer bien des choses à ceux qui n'ont pas

encore compris notre génération. PIERRE GUÉGUFN, Pal-iS-SOir,PIERRE Guéguen, Paris-Soir, 12-7-27.

On a eu récemment l'occasion de dire, dans le Populaire, tout ce que le talent deM. Marcel Arland comporte de chaude sympathie pour la douleur des humbles.C'était à propos de son beau recueil de nouvelles Les Ames en peine. Le livre qu'ildonne aujourd'hui nous permet de mieux saisir encore le mouvement naturel quientraîne cet auteur vers les misères humaines. Nos lecteurs jugeront de la délica-tesse des sentiments exprimés par Marcel Arland et de la haute qualité de ses donsd'écrivain.

J. TALLENDEAU, Le Populaire (Nantes), 22-7-27.

Loin des coteries et des ambitions mesquines, Marcel Arland trace sa route ensilence. Déjà, dans un essai précédent, La Route obscure, il avait « fait le point » aumilieu de son évolution. Mais en réalité il avait été plus loin qu'il ne visait, sansproclamation ostentatoire en peu de mots, il avait montré l'inquiétude et les espoirsde toute une génération, celle de la guerre, qui se reconnaissait en lui. Qu'allaitdonc nous offrir ce nouvel essai ? cette étape ?Que ceux qui accusent notre généra-tion d'être égoïste et grossière lisent ce livre dans laquelle elle se reflète. Ils yverront à quel degré de sincérité il nous plaît de descendre, quel est notre tourmentet partant, notre excuse. Que ceux de nos camarades qui prétendent improvisersuperbement des doctrines trop faciles, le lisent aussi ils comprendront quellehumilité préalable leur manque. Enfin, qu'ils le lisent surtout, ceux-là que tour-mentent l'angoisse et le désir de vivre, ils y trouveront aide et courage, et aussi jene sais quelle consolante promesse. Quant aux snobs étriqués et aux esthètesfalots, qu'ils le rejettent, ce livre de bonnefoi n'est pas fait pour eux.•. PHILIPPE DIOLE, Le National, 10-7-27.

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nrf VIENT DE PARAITRE

COLLECTION UNE OEUVRE, UN PORTRAIT"

ANTONIN ARTAUD

CORRESPONDANCEAVEC JACQUES RIVIÈRE

avec un portrait de l'auteur par JEAN DE Bosschèregravé sur bois par G. AUBERT

EDMOND GREVILLE

SUPPRIMEPAR L'ASCENSEUR

avec un portrait de l'auteur par JAcQuES Maunygravé sur bois par G. AUBERT

Le jeun, premier joue à pile ou jace, pour savoir s'il a du chagrin.

HENRY MICHAUX

QUI JE FUSavec un portrait de l'auteur gravé sur bois par GEORGES AUBERT

Il a été tiré de chacun de ces trois volumes in-i6 jésus, 6$6 exemplaires620 ex. sur vélin simili cuve des papeteries Navarre, dont 120 hors commerce, numé-

rotés de Ià CXX, et 500 numérotés de 1 à500 15 fr.

16 ex. sur vieux Japon teinté, dont r5 marqués de A à 0, et i exemplaire horscommerce, imprimé au nom de l'auteur, accompagnés d'une épreuveà grandesmarges, sur vieux Japon teinté, numérotée et signée par l'artiste. 80 fr.

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