exposition phares, paris

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patrimoine nationalDepuis Fresnel et sa lentille jusqu’aumythe du gardien, en passant parles usines de Paris où l’on produittours métalliques et optiques, laFrance entretient une relationpassionnée avec les phares. Ils sont

un patrimoine mondialementconnu de nos côtes. Les phares sontaujourd’hui en mutation, aprèsle départ des gardiens.Une reconversion permettracependant de sauvegarder lesquelque 150 bâtiments qui dessinentle paysage des côtes rançaises.Devenus des sites patrimoniaux,les phares ouvrent leurs portes aux visiteurs, ascinés par leur histoireet leur architecture.

PHARESau musée national de la Marine,

Paris, Palais de Chaillot

direction

 Vice-amiral Jean-Marc Brûlez,directeurDenis-Michel Boëll,conservateur général du patrimoine,directeur-adjointcommissariat

 Vincent Guigueno, chargé de missionPatrimoine Phares et Balises laDirection des Aaires maritimes

en collaboration avecFrancis Dreyer, historien destechniques, attaché de conservationet avec le concours d’AgnèsMirambet-Paris, conservatricedu patrimoine et d’Alain Niderlinder,conservateur-adjoint, musée nationalde la Marinecoordination de l’exposition

  Agnès TakahashiCorinne Jez-Namontscénographie

  Agence NC, Nathalie Crinière,Hélène Lecarpentiermise en lumière Alexis Coussement

graphisme Agence c-albumaudiovisuel / multimédia

Philippe SchmidtMériam Ben SassiBéatrice Chéhu-Souvignetprogrammation culturelle

Didier FrémondSibylle LewandowskaMurielle Machicotédition

 Virginie Duchênemécénat et partenariat

Laëtitia Houvertuscommunication

Sylvie David-Rivérieulx

Ophélie GauderoyClaire-Marie Le Bihan

Le musée national de la Marine

remercie les prêteurs : Nationalmuseums o Scotland ; Trinity House ; Archives Départementales des Côtes-d’Armor, du Finistère et de Gironde ; Archives nationales ; Bibliothèque Amiens Métropole ; Bibliothèquemunicipale, Musée Jules Verne,Nantes ; Bibliothèque municipale,La Rochelle ; Bibliothèque nationalede France ; Centre d’étudestechniques maritimes et uviales ;

Château des ducs de Bretagne, Muséed’histoire de Nantes ; Cinémathèquerançaise ; Collections de l’Ecolepolytechnique ; Conseil généralde la Manche ; Conservatoire nationaldes Arts et Métiers ; Directioninterrégionale de la mer Manche EstMer du Nord - Haute-Normandie ;Direction interrégionale de la merNord Atlantique Manche Ouest -Pays-de-la-Loire ; Drac Aquitaine ;Ecole nationale des Ponts etChaussées ; Ecole nationalesupérieure des Beaux Arts ; Les Vignerons, Uni-Médoc ; Musée

des Beaux-arts de Bordeaux ; Muséedes Beaux-arts de Rouen ; Musée deCamargue ; Musée Ernest Cognacq ;Musée du Louvre ; Musée maritimede l’Ile Tatihou ; Musée national deschâteaux de Versailles et Trianon ;Musée d’Orsay ; Musée de Paimpol ;Musée des phares et balises,Ouessant ; Musée de Saint-Malo ;Musée Thomas Henry, Cherbourg ;Observatoire de Paris ; Produit enBretagne, Service historiquede la déense, Vincennes ; SNPPB(Société nationale pour le patrimoinedes phares et balises) ;Collection B.Rubinstein.

L’exposition PHARES a bénéfcié

du concours d’un comité scientifque

composé de :

 Alain Cabantous, historien ; FrancisDreyer, historien des techniques ;Jean-Christophe Fichou, historien ;Jean-Pierre Gestin, conservateurgénéral du patrimoine, ondateurdu musée des phares (Ouessant) ;Neil Jones, archiviste, Trinity House(Angleterre), François Jouas-Poutrel,peintre, ancien gardien de phare ;

Xavier La Prairie, directeur adjoint,direction interrégionale de la mer,Manche Ouest Nord Atlantique ;Rose Le Grand, conservatrice dupatrimoine ; Conseil général duFinistère ; Olivier Liardet, historiende l’architecture ; Jean-PierreNaugrette, proesseur Paris 10 ;Bernard Rubinstein, journalisteet collectionneur ; Valérie Vattier,directrice du musée de l’histoiremaritime (Nouvelle-Calédonie)

L’exposition bénéfcie du concoursde l’administration et des agents

des Phares et Balises (Ministèrede l’Ecologie). Remerciementsparticuliers Patrick Coadalan,subdivision de Lézardrieux (22)et Marie-Renée Le Vourc’h,subdivision de Brest (29).

lA gRAndEAvEntuREdESPHARES

 Le temps de cette exposition 2012,le musée national de la Marineaborde l’univershors du commun des phares.

À PARiS, PAlAiS dE CHAillot,du 7 mARS Au 4 novEmbRE, unE véRitAblE évASion...

imaginaire puissant à l’approche des côtes, la navigationest un moment singulier,particulièrement de nuit. Entrealors en jeu le aisceau de lumièrequi guide le marin ou le navigateur,et assure ainsi sa sécurité.

Si aujourd’hui d’autres techniquessont utilisées pour se repérer (sanspour autant le remplacer), le pharea conservé toute sa dimensionsymbolique. Il témoigne de la luttecontre le péril en mer, mais aussides liens qui unissent terre et m er.Par sa dimension mythique,antastique et travers la viemystérieuse du gardien de phare,il a proondément marqué notreimaginaire.

DécouverteD’une histoire fascinanteSur 1000 m2, le public est invité découvrir les eux de la mer :comprendre l’histoire,le onctionnement des phares,découvrir les hommes qui les

ont créés ou servis, mais aussis’intéresser la culture qu’ilsengendrent. L’exposition PHARESs’articule en trois axes principaux :une approche historiqueet scientifque, la découvertedes métiers et des hommes liésaux phares, leur sens mythiqueet artistique.Riche de 650 objets exposés,le parcours est jalonnéd’audiovisuels et d’installationslumineuses.

Lentille du phare d’Ar-Men© B. Rubinstein

Phare et son gardien dans la tempête© Jean Guichard

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l’APPRoCHEd’unPHARE

immersionDans l’univers Des pharesUnivers de l’intime conronté l’immensité de l’océan, le mondedu phare ascine par son caractèreextraordinaire et mystérieux.L’image du aisceau lumineuxapparaissant au loin pour guiderles navires ait depuis des sièclespartie de l’imaginaire collecti.Dès son entrée dans l’exposition,le visiteur est plongé dans l’universsensoriel des phares, grâce undispositi intitulé le « ballet desoptiques ». Ici dans un monde

d’ombres et de lumières, il s’agitde comprendre l’émotion ressentiepar le marin ace cette sourcelumineuse qui surgit de l’inconnu, l’approche des côtes.Ce sont les lentilles, véritablesobjets d’art et de technologiequi éclairent le public.Le jeu de lumière créé parla rotation de superbes piècesde verre permet de s’imprégnerde l’atmosphère sensible de ces« sentinelles des mers ».

2 --- dossier de presse

Lentille de phare, H. Lepaute, 1893© MNM/A. Fux

Optique de phare, 19e siècle© MNM/A. Fux

Appareil catadioptrique de Fresnelpour le canal St-Martin, 1826

© MNM /A. Fux

Phare de la Canche, au Touquet, de nuit© François Delebecque

Optique de phare (détail),Ets Barbier, Bénard et Turenne, 1894

© MNM /A. Fux

 

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4 --- dossier de presse

 À FRESnElun moDèle britannique

L’Angleterre a elle aussi développéson propre modèle qui a ortementinspiré la création du pharemoderne. Cela débute en 1514 avecle privilège accordé par Henri VIII la corporation de Trinity House,la plus vieille institution au mondechargée des phares. S’appuyantsur des techniques développéeset des constructions modernes,la couronne britannique, premièrepuissance maritime mondiale,s’impose alors en matière de phares.

fresnel et sa lentilleEn France, après la Révolutionet l’Empire, le milieu savants’empare du sujet des phares.Une Commission est établie en 1811.Elle a pour but d’améliorer lesystème de « distribution des eux »sur les côtes.En 1819, Augustin Fresnel estrecruté par François Arago.Il deviendra célèbre en proposantl’emploi de lentilles échelon.La lentille de Fresnel, dont lesmarins louent « la vivacité etla blancheur », est née. C’est uneinnovation essentielle que célèbrel’exposition en montrant les toutes

premières lentilles réalisées parle savant et l’opticien Soleil.

dECoRdouAn ...tout commence Dans

l’estuaire De la gironDeEn 1584, le phare d’Alexandrie,détruit en 1303, n’est plus qu’un vague souvenir. C’est pourtant cette date que Louis de Foix estchargé par Henri III de construireun monument « phare » surle plateau de Cordouan, l’entréede la Gironde. Le premier pharerançais, au sens maritime,politique et architectural est né,il sera pendant deux siècles et demi la pointe des technologiesmaritimes, guidant les marins,tant de jour que de nuit.

un monument

pour glorifier la monarchieMonument de la Renaissanceet phare des Lumières, Cordouanreste longtemps l’emblème descôtes de France. Il aut attendrela fn du XVIIe siècle pour que celachange. C’est le temps du pré carréde Vauban et de l’ordonnance surla Marine de Colbert, en 1681.Les nouvelles ortifcations incluentainsi quelques tours eu. L’AncienRégime n’en reste pas moins unmaigre constructeur de phares.

Coupe de l’entrée de la Gironde, TeulèreColl. Archives nationales / ph. C. Bauer & L. Clivet

Cordouan© V. Guigueno

Sémaphore (télégraphe de type Chappe), 1807© MNM /P. Dantec

Buste d’Augustin Fresnel par David d’Angers, 19 e siècle© MNM /P. Dantec

Lentille de phare, A. Fresnel, 1821© MNM /A. Fux

 

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6 --- dossier de presse

une architecture « phare »

Les « sentinelles de la mer »constituent donc un domaineétonnant de l’architecture, avec sesconstructions « phares », sesmodèles, et ses projets antastiques.Le phare monumental d’Eckmühlest un exemple du genre, bâti enpierre de Kersanton pour l’extérieuret recouvert d’opaline pour lamajesté des parois intérieures.

l’atelier Des phares

Paris, capitale des phares ?Oui, mais avant tout capitale-atelier.Paris est le centre d’unoisonnement d’idées tantscientifques que technologiques,qui vont aire évoluer les pharesau cours du XIXe siècle.L’exposition met en valeur l’usineet le laboratoire que constitue Paris cette époque. Le phare devient unauthentique « produit de Paris »promu par les expositionsuniverselles. Le phare Amédée estainsi conçu et construit en piècesdétachées Paris, puis acheminé enNouvelle-Calédonie. Les ingénieurs,quant eux, contribuent adapterles dernières technologies,telle la « ée électricité ».Tous s’unissent dans un Paris qui,même bien loin des côtes, s’imposecomme la capitale des phares.Et Gustave Eiel dote mêmesa tour d’un eu tournant, pourmieux la magnifer.

 

PARiS,CAPitAlEdES PHARES

unlittoRAlEn CHAntiERle temps Des bâtisseurs

Un plan proposé en 1825 parla Commission des phares pourl’éclairage des côtes prévoitla construction d’une cinquantainede grands phares.Léonce Reynaud, polytechnicien quitravailla auprès de Fresnel, imposeson style sur le littoral. Pendant prèsde 40 ans, il est le grand architectedes phares, tels ceux des Héaux deBréhat ou de Calais.

les chantiers De la merQuatorze ans, de 1867 1881, sontnécessaires pour construire le phared’Ar-Men l’extrémité de laChaussée de Sein. Le phare de laJument (1904-1911) est édifé surune roche de moins de 100 m2. Ceschires montrent quel point laconstruction des phares est uneaventure technologique et humainehors du commun.Il aut s’accommoder des marées etdes déerlantes qui interdisentparois l’accès aux sites. Simplespêcheurs, ouvriers, techniciens,ingénieurs et savants, tous unissentleur détermination et leur couragepour écrire l’histoire de ceschantiers d’exception.

Des phares Dans paris

Dans un XIXe siècle où toutesles nations maritimes adoptentle système de Fresnel, Paris devientle centre scientifque ettechnologique d’où vont rayonnerles phares. On retrouve un dépôtau Quai de Billy puis sur la collinede Chaillot. Les institutions,la Commission, l’administrationsiègent dans la capitale, dans unbâtiment en orme de… phare !Le Dépôt central situé au Trocadérosera ainsi un véritable phare pourla France entière, mais aussipour le monde.

Phare de Trouville in Les travaux publicsde la France. - Rotschild 1883© MNM

Construction de la Jument© Dirm NA-MO, Phares et Balises

Construction du phare de Bréhat.in Le magasin pittoresque, 19 e siècle© MNM

Montage des Phares, 3 août 1901, à Paris,in Le Monde illustré - Sgap, (19e)© MNM

Phare Amédée, Nouvelle-Calédonie© F. Guillaume

Plan et élévation du phare de Spartel, Marocin Annales des Ponts et Chaussées, 1922.

 

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8 --- dossier de presse

le détail, ont en revanche beaucoupévolué. Veiller la régularitédes groupes électrogènes, eectuerdes relevés météo, contrôler l’étatde l’édifce et l’entretenir sontdevenues peu peu onctionscourantes.Le jargon des gardiens, diviseles phares en deux catégories :les « eners » et les « paradis »,terminologies qui parlent

d’elles-mêmes. Dans toutes sesaectations, le gardien doit pouvoirs’accommoder d’un rythme de viede reclus.Isolement, quotidien immuable,bruits oppressants ont partie duquotidien des « eners ». Le gardiendoit chercher vaincre l’ennui et lapeur par tous les moyens possibles.Parois muté en fn de carrière dansun paradis, sur une île ou sur lecontinent, il devient alors guide deson propre phare pour les touristes.

lESgARdiEnSdE PHARES

la chambre De veilleDans le phare, les relations entreun homme et son environnementpassent avant tout par le lieude veille. Univers clos, la chambrede veille est la pièce où l’un des deuxgardiens surveille la bonne marchede la lanterne.Passer son « quart » dans unechambre de veille, c’est ressentirl’expérience du rythme de vie dansun phare. Cette pièce est avant toutsynonyme de patience pour legardien, qui doit rester attenti, maisen même temps aronter lasolitude. Tous les moyens sont bonspour s’occuper. Bricolage etsculpture de meubles ou de bateauxen bouteilles, ont parois desgardiens de véritables artistes…C’est ce que nous montre ledessinateur François Jouas-Poutrel, travers une œuvre originale :Les phares la manière de...

l’allumageDans un phare en mer, l’allumagedu eu pétrole est le moment ortde la journée. Attention l’incendiequi détruirait l’optique !La maquette vue dans L’Equipier

et des extraits du flm permettrontau public de comprendre le gestepérilleux de l’allumage.

un métier, une vieL’histoire des phares est aussicelle des hommes et des emmesqui, au quotidien, allumaient le euet l’entretenaient coûte que coûte :les gardiens.Impossible, il y a encore quelquesannées d’imaginer un phare,avec tous les soins qu’il requiert,sans son gardien.Exercé dans un environnementde solitude souvent hostile,

le métier de gardien de phare secompose de tâches souventrépétitives, mais toutesindispensables, entreprendresans relâche, en attendant la relève,parois acrobatique.

Le rôle premier du gardien étaitd’allumer les eux et de garantirleur bonne marche.Si l’objecti général, s’assurer que lephare demeure onctionnel, n’a paschangé, les diérentes tâches, dans

Gardien dans la lanterne, Ouessant© B. Rubinstein

Ache d’un court-métrage de J .-P. Gros :« Le Gardien de Phare » d’après un poèmede Prévert, Ill. D. Fournier, 1990© Jean-Philippe Gros/Coll. privée © TUNGUSKA PROD

Relève de gardien par va et vient aux Pierres Noires© Marine nationale

Relève de gardien par hélicoptère© Marine nationale

Phare de La Hague© Marine nationale

 

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Dès le début du XXe siècle dessystèmes sont conçus pour répondreaux limites du visible : les aidessonores, les radiophares. D’abordréservé aux militaires, le radar s’estdiusé au cours du siècle. Puisl’apparition du GPS accélèrel’obsolescence technique des phares.Ces derniers jouent en eet un rôle deplus en plus mineur dans un systèmede navigation où l’éclairage visueln’est plus essentiel.

De nouveaux enjeuxLes naurages pour cause de mauvaispositionnement sont devenus de plusen plus rares au cours du temps.Cependant de nouveaux risquesmaritimes apparaissent. Les collisionsdans les détroits navigables ou lespollutions environnementalesconstituent des enjeux préoccupantsentraînant donc de nouvellesréponses de la part des états côtiers.Le visiteur sera ainsi conronté l’image radar du trafc intense dansle Pas-de-Calais.

Au SERviCEdESPHARES

phares et balisesLe phare constitue un des élémentsde la sécurité maritime. Au cours duXIXe siècle, le service des phares meten place le balisage complet descôtes pour mieux sécuriserle trafc maritime, la pêche etle yachting naissant. Une otillespécialement équipée sillonnela côte pour entretenirun réseau d’aide la navigation :balises, amers, bouées.Le service des phares et balises aitaujourd’hui partie du ministèrede l’Ecologie. Pour accomplir sesmissions, il mobilise quelque800 personnes, ouvriers, marinset contrôleurs qui, par tous lestemps, agissent et naviguent pourentretenir et améliorer les aides la navigation.

sons et lumièresLe littoral est un paysageentièrement modelé par demultiples équipements, qui ormenttout un univers sensible de signauxlumineux et sonores que le visiteurest invité découvrir. A l’aide de dispositis sensoriels,il era l’expérience de la perception

des lumières et des sons de la mer. Ilapprendra reconnaître le caractèredes eux et calculer leur portée.

dES PHARESÀ lASéCuRitémARitimE

Sirène deux tons d’Ar-Men© Yohan Madec

Feu de secours à pétrole,burette à huile, seau Sté BBT© MNM /A. Fux © Coll. privée B. Rubinstein

Subdivision des Phares et Balises à Brest© M. Machicot

Balise d’Antioche, 1878A. Penaud © MNM /A. Fux

L’Erika en train de sombrer © Marine nationale CPAR Brest / J. Bonnin

Veille au Cross Corsen© Marine nationale

Tour radar du Sti dans la brume, Ouessant© Marine nationale

 

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une culture qui passionneLe phare est « une icône du littoral »que l’on retrouve dans les arts maiségalement dans la publicité. Les visites contribuent aire du phareun objet de tourisme et de

patrimoine, qu’il aut protégeret sauvegarder. Plus de trentephares sont aujourd’hui ouverts

lE goûtdESPHARESalexanDrie,la naissance Du mytheOuvrages onctionnels destinés lasauvegarde des marins, les pharesont toujours revêtu une dimensionsymbolique, presque religieuse.Cette double nature, trouve sonorigine sur l’île de Pharos, au larged’Alexandrie.Son phare célèbre, détruit par untremblement de terre au XIVe siècle,devient au XIXe siècle, un chantierpour les archéologues. De ce ait,cette tour de eu qui ut l’une desmerveilles du monde voit sonhistoire revisitée par la science.

le garDien, ce héros Aujourd’hui encore, c’est moinsle phare que ses gardiens quialimentent mythes et légendes. Au XIXe siècle, la presse s’emparedu personnage du gardien de phareet il n’a cessé dès lors de ascinerle public.Il est un héros pour la presse,pour le cinéma mais aussi pourla littérature. Jules Verne le meten scène dans un phare « du boutdu monde » et l’écrivain Jean-Pierre

 Abraham raconte sa propreexpérience de gardien dansle livre Armen.

la visite. D’autres sont transormésen gîte, en lieu d’observation dela nature… Les phares ontcommencé une « deuxième vie »,avec de nouveaux gardiens.Construits pour signaler la terre aux

marins, les phares ont aujourd’huidécouvrir la mer et le littoral auxterriens…

A la manière de MatisseA la manière de L. Haner Les phares du gardien de pharesde François Jouas-Poutrel© musée national de la Marine © Coll Jouas Poutrel© 2000 Edilarge S.A., Editions Ouest-France, Rennes

Le Phare du bout du monde, Jules Verne.J. Hetzel, 1905. Froment, (19e), 19e siècle© MNM

Ache Les Gardiens de Phare ( 1907)par Candido de Faria© Jean Marc Liot © MNM © Pathé-Films© Coll. privée B. Rubinstein

Pendant la tempête. Terre cuite© MNM /A. Fux © Coll. privée B. Rubinstein

« Ca c’est drôlement construit depuis l’annéedernière », Nicolas Vial© MNM (coll. N. Vial)/S. Dondain

Ferdinand Perrot, Phare de GattevilleHuile sur toile, 1839.Coll. Conseil général de la Manche / DSMD / Muséede Tatihou © Musée de Tatihou / Agence Yo-A. Soubigou

Phare de Gatteville, Paul SignacCherbourg-Octeville, musée d’art Thomas-Henry

 

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viSitER,ECoutER,ECHAngER,liRE,

PARtiCiPERLe programme conçu autour del’exposition PHARES permet à chacunde découvrir l’exposition seul ou enparticipant aux activités mises en placepar le musée.

Nouveau : en libre accès,des expérimentations sur la lumièreet l’optique ainsi qu’un jeusur la signalisation maritime !

En viSitEL’audioguideLe gardien des phares !L’audioguide s’adresse aux visiteursde tous âges. Il met en scène unpersonnage imaginaire et mystérieuxqui dévoile tous les secrets de lagrande histoire des phares et apportedes témoignages de la vie quotidiennede ceux qui ont vécu dans leurs murs.

A partir de 7 ansDisponible en 5 languesGratuit (ou 2 euros pour les visiteursbénéfciant de la gratuité d’entrée)

Un parcours-jeu en amilleLes feux de la mer Un livret oert aux enants proposedes jeux d’observation et desexpérimentations sur la lumière pour visiter l’exposition en s’amusant.

Réalisé en partenariat avec Le PetitLéonard, magazine d’initiation à l’artA partir de 7 ans

Visite commentée adultes et jeunesLumière sur les pharesSi l’on visite beaucoup les pharesen vacances, sait-on vraimentcomment ils onctionnent et quelleest leur histoire ? Saviez-vous que Parisut la capitale des phares auXIXe siècle, et le lieu d’expérimentationdes optiques et mécaniquescomplexes qui illuminent toujoursnotre littoral ? La visite est ponctuéede démonstrations scientiques et dedécouvertes artistiques étonnantes.

Samedis à 14 h 30Durée : 1 hTari : 10 euros, entrée comprise

Animations enantsUne visite contée, pour les 3-6 ansLe petit bateau qui avait peur du noir La nuit en mer, les rochers deviennentdes monstres, les dauphins dessirènes… Dans le aisceau du phare,les enants imaginent mille et uneastuces pour sauver petit bateau.Une animation pleine de poésie pour comprendre à quoi sert un phare.Mercredis et vacances scolairesà 15 h

Durée : 1 hTari : 8 euros, entrée comprise

Une visite-atelier, pour les 7-12 ansLe jeu des phares et balisesA l’approche des terres, une multitudede eux et de bouées lumineusespréviennent du danger. Sur une cartenautique géante, on apprend à mettreen place un réseau de phareset balises puis on tente de rallier le bon port.Cette activité associe la découvertede l’histoire des phares à uneanimation au cœur de l’exposition.Mercredis et vacances scolairesà 15 h

Durée : 2 hTari : 8 euros, entrée comprise

Visites en groupeLes visites décrites dans ce dossier et d’autres activités spéciquementconçues pour les groupes d’adulteset d’enants sont présentées dans ledépliant Groupes janvier-août 2012ainsi que sur www.musee-marine.r  .

Pour les scolairesL’exposition PHARES estparticulièrement attractive pour les classes dans la mesure où elle croisel’histoire, la géographie,

les sciences, la littérature, mais aussil’enseignement de l’histoire des arts.Un dossier pédagogique en lignecomplet destiné aux enseignantsdu premier et du second degré seradisponible à partir du 15 janvier.

Soirée proessionnelle enseignantsle 13 marsLes enseignants seront reçus dansla salle d’activités pédagogiquesde l’exposition.

Visites exceptionnelles le 28 marset le 11 avril à 14h30

Programme groupesdisponible début janvier et sur www.musee-marine.r 

Accessibilité de l’exposition

 L’exposition est accessibleaux personnes à mobilité réduitepar une entrée spécique.Une synthèse des textes, en groscaractères, est disponible à l’accueilpour le public malvoyant. Des visitesen langue des signes sont proposéesaux groupes et visiteurs individuels.

Inormations et inscriptions :01 53 65 69 53et www.musee-marine.r 

ConFEREnCES, PRoJECtionS,SoiREE EvEnEmEntCycle de conérencesLe but premier de la constructiond’un phare est de signaler une côteet de prévenir les naurages. Sononctionnement a conduit à organiser 

le mode de vie de amilles entièresau service de cet objecti. Pourtant,seule la gure du gardien de phare,les rituels de son métier solitaire,persistent dans notre imaginaire.A l’heure de l’automatisation complètedes phares, ce patrimoine industrielpeut-il trouver de nouveaux usages ?Un questionnement développésur trois conérences :

22 mars à 19 h :Quel avenir pour les phares ?

12 avril à 19 h :Les artistes regardent les phares

10 mai à 19 h :L’architecture des pharesEn accès gratuit.

Programme détaillé disponible débutévrier sur www.musee-marine.r 

Ciné-phares, cycle de flmsethnographiques et fctionsCe cycle d’une dizaine de lms alternela projection de grands classiques àvoir ou à revoir et de documentairesinédits. Ces lms rançais et étrangers,anciens ou plus récents sont présentéspar leurs auteurs ou des spécialistes :

28 mars à 18 h 30 : Gardiens

de Phare de Jean Grémillon (1929)29 mars à 19 h 30 : Les gardiens

du eu de Thierry Marchadier et Jean-Yves Le Moine (1992)

30 mars à 15 h 30 : La relève

du phare des évangélistes de Ramon Gutierrez (2008). 

Les sentinelles New Yorkaises de Virginie Perez (2011)

30 mars à 18 h 30 :L’Equipier dePhilippe Lioret, avec Philippe Torretonet Sandrine Bonnaire (2004)

31 mars à 15 h 30 :Finis Terree de Roger Duour (1957).Ar Croac’h de Roger Duour (1957).La mer et les jours de Raymond Vogel(1958)

31 mars à 18 h 30 :Ar Men, les coulisses de l’exploitde Jean Pradinas et Roland Neil(1962). Les eux de la mer de Jean Epstein (1958)

Cycle organisédu mercredi 28 au samedi 31 marsEn accès gratuit.Avec le soutien du département 

du pilotage de la recherche et dela politique scientifque du ministère

de la Culture et de la Communication,et en partenariat avec le CNRS.

Soirée événement Un feu s’allume sur la mer Une soirée musicale et littéraire originaleen orme d’hommage à HenriQueélec est proposée au publicpar les enants de l’auteur. Ainsi, desextraits de Un eu s’allume sur la mer 

seront lus par Yann Queélec, tandisque Anne Queélec proposera unaccompagnement musical au piano. 

Lundi 19 mars à 19 hTaris : 10 euros ou 5 euros (moinsde 26 ans et adhérents)

En partenariat avec l’associationdes amis de Henri Queélec 

Feu de port, Ch. Hamelin, Charles, 1878© MNM /A. Fux

Casquette de gardien de phare, Gr ande-Bretagne© MNM/S. Dondain © Coll. privée B. Rubinstein

« Los Faros », jeu électronique de bataille navale© MNM /A. Fux © Coll. privée B. Rubinstein

 

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16 --- dossier de presse

Les phares en partagesur les réseaux sociauxObjecti pharesLe public est invité à partager sa visiondes phares et ses anecdotes en postantsur acebook et fickr desphotographies et des commentairesqui composeront un album virtuelet un contrepoint à l’exposition.

droits d’entréeplein tari : 9  €

tari réduit : 7  €

tari 6 – 18 ans : 5  €

tari 3 – 6 ans : 3  €

billet équipage : 29  € (5 personnesdont au moins 2 entre 3 et 18 ans)achat des billets à l’avance :Fnac, Ticketnet et leurs pointsde vente

audioguide adultes-enantsinclus dans le prix d’entrée des billetspayants (2  € pour les billets gratuits)rançais, anglais, allemand, italien,espagnol

PouR PRolongER lA viSitE…

illuStRAtion dE voS ARtiClESPour la promotion de l’exposition PHARES, le musée national de la Marine autorise la presseà utiliser les photographies des objets et documents présentés sur cette page.Ces images sont disponibles sur demande par e-mail.Le copyright pour la diusion de ce matériel est gratuit et suit les conditions suivantes :Le matériel de presse ne peut être diusé que dans le cadre de la promotion de l’exposition,présentée à Paris, palais de Chaillot, du 7 mars au 4 novembre 2012.Les illustrations choisies doivent respecter le copyright spécique tel qu’indiqué sur les légendes.

1 – Ache de l’expositionconception graphique lot49

2 – Phare de La Hague© Marine nationale

3 – Ferdinand Perrot,Phare de GattevilleHuile sur toile, 1839.Coll. Conseil général de la Manche /DSMD / Musée de Tatihou © Musée de

Tatihou / Agence Yo-A. Soubigou

4 - Lentille de phareFresnel, Augustin (1788-1827)1821© Musée National de la Marine /A. Fux

5 - Lentille du phare d’Ar-Men© Musée National de la Marine © Coll.privée B. Rubinstein

6 - « Los Faros », jeuélectronique de bataille navale© Musée National de la Marine /A. Fux© Coll. privée B. Rubinstein

7 - Feu de port, Ch. Hamelin,Charles, 1878© Musée National de la Marine /A. Fux

8 - Montage des Phares,3 août 1901, à Paris, inLe Monde illustré - Sgap, (19e)© Musée National de la Marine

9 – Le Ruytingen, bateau-eu, vuede 3/4 avant, Ch. Hamelin, 1877© Musée National de la Marine /P. Dantec

10 – Plaque publicitairepour la pile « Le Phare »© Musée National de la Marine /A. Fux© Coll. privée Bernard Rubinstein

11 – Le Phare du bout du monde,Jules Verne. J. Hetzel, 1905.Froment, (19e)19e siècle© Musée national de la Marine

12 – Optique de phareEtablissements Barbier,Bénard et Turenne1894© Musée national de la Marine/A. Fux

13 – Relève de gardienpar hélicoptère© Marine nationale

inFoRmAtionS PRAtiQuES

PHARESdu 7 mars au 4 novembre 2012musée national de la Marine17, place du Trocadéro75116 Paris

horaireslundi, mercredi, jeudi, vendredi

de 11 h à 18 hsamedi et dimanche de 11 h à 19 h

ermé le mardi et le 1er  maiDerniers billets délivrés 45 min. avantla ermeture

accèsmétro Trocadéro : 6 et 9bus : 22, 30, 32, 72, 82batobus Tour Eiel (en saison)

EditionAlbum souvenir de l’exposition :le parcours tout en imagesÉdition du musée national de la MarineDestiné à tous, l’album reprendles temps orts de l’expositionen présentant les objets majeurset les principaux textes du parcours.36 pages, 8 euros

carte d’adhésion annuelleau musée pour profter d’un accèsillimité à l’exposition PHARESet aux collections.Individuel : 30 eurosDuo : 45 euros (permet d’inviter une personne)Moins de 26 ans : 15 euros

renseignements et réservation

service culturel – relationsavec les publicstél : 01 53 65 69 53ax : 01 53 65 81 03tous les renseignements sur www.musee-marine.r 

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Au service des phares

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L’approche d’un phare

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© Agence NC + C-Album

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contact pressetél. : 01 53 65 69 47 / 45courriel : [email protected] 

Musée national de la MarinePalais de Chaillot, 17 place du Trocadéro, 75116 Pariswww.musee-marine.r 

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5/14/2018 Exposition Phares, Paris - slidepdf.com

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