exposé sur la russie

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PLAN DE TRAVAIL Introduction I/Présentation de la l’ex URSS II/Historique sur l’urbanisation de l’ex URSS : 1. La naissance de l’architecture soviétique (1917- 1923) 2. Période de reconstruction et d’industrialisation (1923-1951) 3. Période de la guerre (1941-1945) 4. Après la guerre (à partir de 1945) III /Les politiques de création des villes nouvelles : 1. caser la population chassée par la guerre 2. l’exploitation de richesses naturelles 3. limitation de l’exode rural IV /Les villes nouvelles de l’ex URSS : 1. Définition des villes nouvelles 2. Définition des villes nouvelles de l’ex URSS

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Page 1: Exposé sur la russie

PLAN DE TRAVAIL

Introduction 

I/Présentation de la l’ex URSS 

II/Historique sur l’urbanisation de l’ex URSS :

1. La naissance de l’architecture soviétique (1917-1923)

2. Période de reconstruction et d’industrialisation (1923-1951)

3. Période de la guerre (1941-1945)

4. Après la guerre (à partir de 1945)

III /Les politiques de création des villes nouvelles :

1. caser la population chassée par la guerre 

2. l’exploitation de richesses naturelles 

3. limitation de l’exode rural 

IV /Les villes nouvelles de l’ex URSS :

1. Définition des villes nouvelles

2. Définition des villes nouvelles de l’ex URSS 3. Processus et raison de création des villes nouvelles de l’ex URSS

V/Exemples de villes nouvelles russes :

Exemple 1   : Stalingrad

Projet réalisé  : Stalingrad

Introduction

Présentation de la ville

Page 2: Exposé sur la russie

Processus et raisons de création de la ville

Exemple 2   : région de Sibérie

projet réalisé  : exemple de Kouzbass

Introduction

Présentation de la ville

Processus et raisons de création de la ville

projet d’avenir  : exemple d’akademia city

Introduction

Présentation de la ville

Processus et raisons de création de la ville

Exemple 3   : région de Moscou et saint Petersburg

projet réalisé  : exemple de Zelenograd

Introduction

Présentation de la ville

Processus et raisons de création de la ville

projet d’avenir : exemple de koudrovo

Introduction

Présentation de la ville

Processus et raisons de création de la ville

Conclusion 

Page 3: Exposé sur la russie

« La ville demeure une création historique particuliére, elle n’a pas toujours existé mais elle est apparue un certain moment de l’évolution des sociétés, et peut disparaitre ou être radicalement transformée a un autre moment.Elle n’est pas le fait d’une nécessité naturelle mais celui d’une nécessité historique qui a un début et qui peut avoir une fin ».

Page 4: Exposé sur la russie

Introduction   :

L’architecture soviétique est une composante organique de la culture et du peuple soviétique,Cette culture qui embrasse plus d’une centaine de nations et d’ethnies, est une culture internationale basée sur un même système socialiste, sur une économie et une manière de vivre commune. L’union soviétique présente des caractéristiques qui lui sont propres, déterminées par le destin historique de cette nation, par ses traditions et sa mentalité nationale, ainsi que par ses aspects naturels spécifiques. L’ex URSS pays d’architecture et d’histoire sort considérablement appauvrie de la guerre, qui lui a coûté plus de 25 millions de morts, ainsi que les pires destructions jamais subies par un belligérant dans l’histoire humaine. La seconde guerre mondiale modifia profondément la vie de l’URSS tout entier, de chaque ville, de chaque cite et de chaque individu, beaucoup de villes soviétiques furent entièrement rasées par l’envahisseur, ainsi que le patrimoine historique qui a subit de graves dégâts.Malgré toutes les difficultés héritées de la guerre un programme étendu et énergique de reconstruction se poursuivait, et donna naissance aux villes nouvelles de l’ex URSS et participèrent au relèvement du pays.

I   /Présentation de la l’ex URSS   :

L’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), ou Union soviétique,

Était un État fédéral de 15 républiques soviétiques et qui a existé de 1922 jusqu'à sa dissolution en 1991. Son emblème était la faucille et le marteau

Plus vaste État du monde, l'URSS occupait le 1/6 des terres émergées et s'étendait sur 11 fuseaux horaires, de la mer Baltique à la mer Noire et à l'océan Pacifique, c'est-à-dire toute la partie Nord de l'Eurasie. Elle reprenait à peu près le territoire de l'ancien Empire russe, à l'exception notable de la Pologne et de la Finlande, devenues indépendantes lors de la guerre civile russe de 1918 à 1921, et des gains territoriaux du régime stalinien tels que l'Ukraine occidentale prise en 1939 à la Pologne lors du Pacte germano-soviétique, la Carélie orientale prise en 1940 à la Finlande agressée, la Moldavie (anciennement la Bessarabie roumaine), les pays Baltes : l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie en 1940 et les Kouriles du Sud et le Sud de l'île de Sakhaline pris au Japon en 1945, la Touva ou encore la région de Kaliningrad (l'ancienne Prusse-Orientale).Le territoire de l'URSS varia donc dans le temps, surtout avant et à l'issue de la Seconde Guerre mondiale. Le pays était composé, avant sa dissolution, de 15 républiques fédérées et d'un certain nombre de républiques et régions autonomes.

La RSFS de Russie était, de loin, la plus importante des républiques soviétiques, tant du point de vue de sa surface, de sa population, que de sa puissance politique. Devenue Fédération de Russie en 1991, elle est actuellement considérée comme l'héritière de l'URSS du point de vue diplomatique et a notamment hérité de son siège de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.

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L'URSS a cessé d'exister en 1991, après plus de 70 ans d'économie planifiée et collectiviste organisée selon les principes du marxisme.

Les 15 Républiques qui composaient l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques sont devenues indépendantes, et une douzaine d'entre-elles tentent de bâtir une sorte de communauté économique.

L'ensemble constitue un immense espace dont l'économie est caractérisée par un potentiel considérable, en même temps que par une crise très profonde.

II   /Historique sur l’urbanisation de l’ex URSS   :

L’histoire de l’architecture soviétique remonte à la révolution d’octobre .Dés le départ, elle eu à faire face aux nombreux problèmes posés par les changements radicaux qui devaient bouleverser la vie de cet immense pays.

II-1/ naissance de l’architecture soviétique (1917_1923)   :

*révolution socialiste (25 octobre1917)   :

Au soir du 25 octobre, à Petrograd (Saint-Pétersbourg), suite à l’action dirigée par Vladimir Lénine, les troupes révolutionnaires avaient attaqué le palais qui devait tombait la nuit même, quelque jour plus tard, à l’issue de combats acharnés, le pouvoir soviétique s’imposait à Moscou et plus tard dans toute la Russie.Les débuts des années 20 furent difficiles pour la Russie .la première guerre mondiale avait ,en quatre ans ,saigné le pays à blanc, il avait ensuite du surmonter les conséquences d’une guerre civile cruelle et s’étant prolongée fort longtemps .Ensuite après avoir surmonté la famine et les ravages de la guerre, la nation eut à créer à partir de rien ,une structure d’état correspondant au nouvel ordre social d’une part ,et d’autre part ,un potentiel industriel .le plan goelro (l’électrification de la Russie dans les dix à quinze ans) :Conçu en 1920 il fut réalisé en 1931, tout comme d’autre programme destinés à relever l’économie, revitaliser le système des transports du pays ou insuffler une nouvelle vie aux villes.

II-2/la période de reconstruction et d’industrialisationsocialiste   (1923_1951)   :

Dans la plus part des villes russes ; l’année 1923 constitué le passage à une nouvelle phase, celle de la construction .La vie des villes se rétablissait peu à peu et l’effet laissés par la guerre civile disparaît également. L’année suivante vit l’expansion planifiée des activités de construction.

a)L’industrie du bâtiment :

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Elle avait joué un rôle majeur, les efforts soutenus de cette industrie se poursuivirent bien au delà des années 30. _ Les vielles connurent une nouvelle vie._ Et on construisit des villes nouvelles, des complexes industriels.Ceux-ci transformèrent la Russie paysanne semi-rurale, en une puissante nation industrielle.

En dépit de la rapidité de la construction, et cela à une échelle extraordinaire, le développement de l’industrie et l’urbanisation concomitante requirent un effort encore plus considérable

b) Les plans quinquennaux :

Le plan quinquennal est un document de planification économique gouvernemental fixant des objectifs de production, sur une période de cinq ans. Pour les États utilisant des plans quinquennaux, on parle d’économie planifiée.

Initialement utilisé en URSS depuis l’Ier Plan (1929-1932) jusqu'au Xe Plan (1976-1980).

Le plan quinquennal s'inscrit dans un processus général de planification économique et fait partie d'un plan prospectif fixant des objectifs généraux pour les cinq années à venir (de production et d'industrialisation, notamment). Il peut être révisé chaque année, en fonction des résultats.

Le premier plan quinquennal 1929 - 1932   :

Amène un changement de structure radical et se démarque de la Nouvelle politique économique. Il permet d'atteindre un taux de croissance de 21,6% et est le théâtre de l'industrialisation de nombreuses régions : région de l'Amour (Extrême Orient), Oural, bassin de Kouzbass (Sibérie)… Les quotas fixés furent atteints en 4 ans et non 5, ce qui relativise le caractère planifié de l'économie soviétique.

Le deuxième plan quinquennal 1933 - 1937   :

Fait monter comme jamais les chiffres de la production soviétique, dopée au stakhanovisme. De grandes infrastructures y sont construites (notamment des canaux, comme celui reliant la mer Blanche à la Baltique ou celui reliant la Moskova et la Volga).

Le troisième plan quinquennal 1938 - 1941 Le quatrième plan quinquennal mars 1946 - 1951   :

Abandonne l'économie de guerre plus relâchée pour une reprise de la planification, selon la théorie développée par Evgueni Samoïlovitch Varga, et à l'encontre des requêtes de Andreï Voznessenski.

II-3/ la période de la guerre   (1941- 1945)   :

Elle fut catastrophique pour l’Union Soviétique, 20 millions de mort, 1710 villes en ruines et 70000 villages rasés, 38000 entreprises industrielles détruites ou endommagées. Un tiers pratiquement de la richesse nationale d’URSS avait été perdue.

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*Dans la seconde moitié des années 40   :

La différence notoire si on compare cette situation à celle qui avait suivi la guerre civile, effort de reconstruction s’appuya sur le système socialiste mis en place et bénéficia de toute la puissance du potentiel économique qui avait permis de gagner la guerre.D’un cote la reconstruction se fit rapidement, et de l’autre, le peuple soviétique ne se contenta pas de recréer ce qui avait été détruit, mais il pallia, également le manque d’urbanisation fonctionnelle et spatiale, et enfin créa les conditions d’un futur développement urbain.En 1948, la production d’avant guerre était déjà dépassée.

II-4/ l’après guerre   :

1) Milieu des années 50   :

En cette période commença un effort énergique de construction industrialisée de logements, qui a permit de doubler le nombre de logements construit à la fin de la décennie de 6 millions on passa à 11,5 .Et ce la en adoptant des méthodes de conception radicalement nouvelles :_ Standardisation de l’industrie dans le cadre de l’infinie ; _ La recherche intense et rapide de solutions adaptées dans le processus de la conception reélle, avec ses limitation et ses urgences contraignantes.Cette recherche devient une composante majeure de l’architecture des années 60 et l’est toujours actuellement. Ce besoin d’accélérer l’énorme effort de construction à la fin des années 50 et dans las années 60 a stimulées l’émergence du structuralisme technologique.

2) Aux cours des années 70   :

Aux cours des années 70 s’est précisée la construction intégrée de centres de recherche scientifique. Puis, des changements de fond sont survenus dans la mentalité des architectes, ils se mirent à la recherche active d’un nouveau type d’ensemble résidentiel. Cette nouvelle approche se refléta également dans de nombreux plans de centres urbains.

III/Les politiques de création des villes nouvelles   :

1. caser la population chassée par la guerre   :

L’invasion de l’union soviétique sur toute la longueur de sa frontière occidentale par les armées du bloc fasciste, Allemagne en tête, fut catastrophique pour l’URSS. Les résultats de la guerre furent mitigés. Les pertes soviétiques au front furent importantes, 21 millions de morts (plus de12 % de sa population). Sur le plan matériel, le bilan est également très lourd, environ 3000 villes détruites, Partout il faut reconstruire usines et logements, rétablir les communications, et faire redémarrer la production dans des conditions extrême. La guerre terminée, l’URSS se mit à penser ses blessures en commençant par ce qui était le plus nécessaire, le logement.Pour répondre aux nouveaux besoins notamment le besoin de logement qui s’intensifiait, il était nécessaire donc de construire plus rapidement afin de faire face à la pénurie et loger la population chassée par la guerre, dans des délais suffisamment courts.

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Pour illustrer cette philosophie prenant l’exemple de la ville de stalingrad qui a été detruite pendant la deuxième guerre mondiale dont le relèvement crée une ville nouvelle appelé Volgograd.

2. l’exploitation de richesses naturelles   :

Deux types de territoires sont produits dans le cadre des grands projets issus de la planification territoriale de l’économie : Les complexes territoriaux comme les pôles industriels créés «en plein champ» sont spécialisés dans un type de production en fonction des ressources naturelles, de leur situation, du peuplement et de leur niveau d’urbanisation, des infrastructures existantes ou à produire –routes, voies ferrées, lignes à haute tension, grandes conduites-. Ces vocations territorialisées doivent conduire à une interdépendance générale des régions économiques qui n’est possible que si les lieux sont reliés, d’où des projets colossaux de grands travaux faisant l’objet d’une intense propagande et entraînant la mobilisation du travail forcé. Le CMI (complexe militaro-industriel, ou VPK -Voenno-Promychlennyi Kompleks) correspond à l’ensemble des activités productives liées à la défense et à la sécurité de l’Etat, ce qui renvoie à l’armement, la police, les camps, les prisons, l’information et à des sujets plus «sensibles» comme le nucléaire (même civil), la production de l’or, de pierres précieuses, de métaux rares. Une part des activités du CMI se réalisait dans les villes secrètes qui vivaient en vase clos et désignées par des codes postaux ou dans des usines secrètes portant aussi des numéros et dont les travailleurs étaient sous surveillance étroite.

3. limitation de l’exode rural   :

La Russie compte 144,1 millions d'habitants. La densité moyenne y est faible : 8,4 habitants par km². Le territoire est globalement sous-peuplé. D'autant que la répartition de la population est inégale : la Russie d'Europe a une densité de 25 hab/km², mais la région centrale, autour de Moscou, de Rostov et de Perm, dépasse les 50 hab/km². En Russie d'Asie, les populations se rassemblent le long des terres noires et du Transsibérien (les densités oscillent entre 20 et 50 hab/km²). Le reste de la Sibérie, environ 60 % du territoire, accueille moins d'un habitant par km².La Russie est urbanisée à 73 %. C'est un taux très élevé si l'on songe qu'en 1917, avant la révolution communiste, les villes n'abritaient que 14 % de la population totale. Depuis, le régime communiste a systématiquement privilégié l'urbanisation. Les deux pôles principaux sont Moscou et Saint Pétersbourg (respectivement, autour de 9 et 5 millions d'habitants, davantage si l'on prend en compte l'agglomération). L'axe urbain le plus visible suit les terres fertiles du Sud et le Transsibérien. Les villes les plus nombreuses et les plus importantes se trouvent en Russie d'EuropeQuant aux campagnes, un exode rural massif les a vidées de leur population (sans compter les massacres perpétrés contre les paysans, notamment en 1929-1931). Les campagnes russes restent sous-équipées : seules 30 % des habitations ont l'eau courante. Dans les années 1990, cependant, le phénomène s'est inversé : la crise économique a chassé des villes une part de la population qui pense qu'il est plus facile de subsister à la campagne.

L'agglomération moscovite regroupe 12,3 millions d'habitants en 2005, la région centrale le quart de la population russe.

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La solution étant apportée pour la décongestion des grandes villes et surtout la capital ainsi que les grands centres industriels est la création des villes nouvelles (villes satellites et villes dortoirs).

IV/Les villes nouvelles de l’ex URSS   :

IV-1   /Définition des villes nouvelles   :

Une ville nouvelle est une ville, ou un ensemble de communes, qui naît généralement d’une volonté politique, et qui se construit en peu de temps sur un emplacement auparavant peu ou pas habité.

Ces projets sont marqués par les réflexions sur la Cité idéale à une époque donnée. Elles adoptent souvent un tracé régulier (en damier, en étoile,...); les bâtiments publics, l'organisation des services et parfois les contraintes architecturales imposées aux constructeurs dénotent un programme social ou intellectuel. Le désir d'ordre s'inscrit dans le réel, dans la société humaine; dans le tissu urbain s'incarnent alors des visées idéologiques, voire religieuses ou mystiques.

Après quelques décennies, la "ville nouvelle" perd son caractère de nouveauté: mais le centre historique de ces fondations originales reste le témoin d'une aventure humaine, ou d'un rêve personnel.

IV-2/Définition des villes nouvelles de l’ex URSS   :

Introduction   :

L’expression de «ville nouvelle» recouvre deux intuitions distinctes. D’une part, la définition même de la ville, identifiée par sa population, ses fonctions, sa morphologie, les activités qu’elle concentre, procède par exclusion de ce qui est rural. D’autre part, la nouveauté est une qualité ambiguë et dont la définition est tout aussi arbitraire car, s’il y a bien un point de départ, un acte de naissance localisé dans le temps et dans l’espace, caractérise-t-il la promotion d’un point de peuplement, jusqu’alors non urbain, au rang de ville, ou bien la naissance d’un établissement prévu avec tous les attributs urbains dans un espace initialement vierge? Dans les deux cas, le problème reste entier: la ville est nouvelle pour qui, pour quoi, quand et jusqu'à quand?

Qu’est-ce qu’une «ville nouvelle» en Russie ?

Deux faits marquent la situation de l’ex-URSS, et donc de la Russie. D’une part, la croissance urbaine massive fondée sur une industrialisation spectaculairement rapide au 20e siècle. En 1913, le taux d’urbanisation atteignait à peine 18%. En 1991, il s’élevait à 68%, soit une multiplication par 3,8. Or, durant la même période, la population globale du pays a également fortement augmenté: en dépit des pertes démographiques liées à la Deuxième Guerre mondiale, la population de l’URSS, à superficie constante, avait été multipliée par 3,5. Il en résulte que l’effectif de population urbaine a été multiplié par 13,3 en trois quarts de

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siècle, passant de 13,5 à 180 millions d’habitants.

D’autre part, dans un régime planifié, la ville «nouvelle» est un objet qui semble bien défini: fruit de la planification, elle éclot en principe à un moment et dans un lieu voulus. Elle investit des lieux stratégiques, en fonction des ressources naturelles et des infrastructures aussi bien existantes qu’à produire. Si l’idéal soviétique voulait que la ville nouvelle corrige les «injustices» de l’espace pour produire un territoire équilibré, organisé et efficace, les coûts d’une création ex-nihilo ont ainsi mené au compromis entre lieux de peuplement anciens et aménagement.

A ces trois modalités s’ajoute le problème de l’instabilité des toponymes. Cette propension à débaptiser le nom des villes, typiquement slave (mais non spécifique au monde slave) a été particulièrement prisée par le régime soviétique, qui souhaitait que la représentation du système de peuplement soit rationnelle et en adéquation avec le système productif et social, en même temps que porteur de l’idéal d’équité.

Les villes, par leurs noms, ont rappelé les figures emblématiques du régime (Lénine, Staline, Andropov, Brejnev), les divers symboles du communisme (Komsomolsk, Oktiabrsk), ou tout simplement l’activité industrielle de l’agglomération (Kouzbass, Elektrostal).

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Qualifier la nouveauté  

Dans ce contexte, la ville nouvelle est donc un objet statistique difficile à saisir et pose inévitablement des problèmes méthodologiques. Le choix d’une définition de la ville nouvelle se révèle dans tous les cas arbitraire. Le critère de fondation de la ville est révélateur d’une certaine conception de la nouveauté comme origine, mais ce choix est aussi contraint par les données disponibles.

Le critère de l’octroi du statut de ville pour définir la ville nouvelle dans la Russie du 20e siècle n’est pas pertinent. Certaines villes ont en effet été fondées sous le régime soviétique mais n’en ont pas reçu le statut, bien qu’on puisse les considérer comme urbaines par d’autres aspects. Ce statut est octroyé de façon arbitraire, parfois à des points de peuplement très restreints qui n’ont rien d’urbain, tandis que des villes dotées de tous les caractères urbains, parfois depuis bien longtemps et/ou dont la fondation remonte à des époques très antérieures n’ont reçu au contraire ce statut que très récemment.

Le critère de la fondation de la ville comporte également un biais. Certaines villes ont été dites nouvelles car le régime a organisé leur développement alors qu’elles correspondent à des villes dédoublées par rapport:- soit à un noyau initial;- soit à un ensemble de villages dont la population a été réunie dans une nouvelle circonscription administrative autour d’une usine ou d’une activité;- soit encore à des villes considérées nouvelles par leurs fonctions redéfinies dans le système économique, administratif ou urbain.

S’ajoutent enfin à cette catégorie les villes présumées «nouvelles» simplement parce qu’elles ont changé de nom. Ainsi, Togliatti tire son origine de Stavropol, fondée en 1738 et engloutie par le barrage de Jigoulensk en 1957. En 1966, une usine géante de construction automobile est implantée sur le site de Togliatti avec la participation de Fiat. Elle obtient le statut de ville dès 1964 et prend le nom de Togliatti, un dirigeant communiste italien mort à Yalta la même année, alors qu’elle n’entre en pleine production qu’en 1975. Togliatti représente bien cette identité mouvante de la ville: un noyau de peuplement originel difficile à situer, une toponymie variable, une ville instrumentalisée, donc largement liée à contexte global.

Dernier problème qui se pose quand on parle de ville nouvelle: quand mettre un terme à cette nouveauté? Aucune restriction n’est posée ici. En réalité, l’attribut donne sa substance à l’objet ville. La nouveauté est un outil de propagande commun, d’où les difficultés d’ordre méthodologique et conceptuel exposées ci avant qui dénotent une nécessaire discordance entre un objet scientifique et un sujet construit.

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IV-3/Processus et raison de création des villes nouvelles de l’ex URSS   :

Introduction   :

On peut suivre, au cours d’une période historique cohérente, la façon dont le régime soviétique a tenté d’exploiter et d’organiser un territoire immense en valorisant l’urbanisation de la population et en multipliant les villes.

On sait en effet que plus de la moitié des villes de la Russie actuelle (670 sur 1.092[1]) ont été fondées après 1917. Comment les villes nouvelles se répartissent-elles? Selon quels rythmes sont-elles fondées? Leur répartition et leurs rythmes d’apparition et de croissance en termes de population révèlent-ils des changements dans les politiques menées?

Les périodes de fondation   :

1. 1918 et 1929   :

Les villes fondées dans un premier temps, entre 1918 et 1929, sont les points d’appui de régions industrielles souvent spécialisées dans l’extraction des ressources minières et dans l’industrie lourde, où vont se multiplier d’autres villes nouvelles par la suite: le Kouzbass né du charbon en Sibérie centrale, où s’alignent Kemerovo, Leninsk, Kouznetsk, Anjero-Soudjensk, la moyenne Volga avec -entre Togliatti et Kazan- Zelenodolsk et Dimitrovgrad qui accueille le VPK, ou complexe militaro-industriel[4], le bassin industriel de l’Oural où émergent Serov et Krasnoouralsk au nord d’Ekaterinbourg, et Novotroïtsk au sud de Tcheliabinsk. Aussi, de nombreuses villes apparaissent dans la zone centrale et industrieuse qui s’épanouit de Moscou à Saint-Pétersbourg, tandis qu’Artiom, née de l’extraction de lignite, constitue un point d’appui stratégique en Extrême-Orient.

2. 1929 et 1959:

Les villes fondées entre 1929 et 1959 densifient les zones de production mais démontrent aussi la volonté de coloniser les zones pionnières. C’est une période pendant laquelle se distinguent les villes nouvelles les plus fameuses: elles accueillent des complexes industriels monumentaux et connaissent des croissances exceptionnelles :

Entre 1929 et 1939   :

Ce sont les énormes complexes chimiques de Novomoskovsk dans l’aire polarisée par Moscou et de Dzerjinsk près de Nijni Novgorod; les villes hyperspécialisations, du moins dans un premier temps, Naberejnye Tchelny dans la moyenne Volga (mécanique), Kamensk Ouralski (aluminium) dans l’Oural, et Novokouznetsk -la base sidérurgique du Kouzbass- qui

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accueillera deux combinats. Dans les zones extrêmes, de grands complexes sont aussi mis en place à cette époque et nécessitent une population nombreuse quoique les activités soient souvent le fait de la présence du goulag, surtout actif entre 1918 et 1960. Magadan représente le centre organisateur du goulag de la Kolyma, région d’extraction d’or. Kirovsk, née de l’exploitation minière, est au cœur d’un axe de villes nouvelles qui traverse la péninsule du sud au nord et témoigne de l’aménagement des canaux entre la Baltique et la mer Blanche. Severodvinsk, l’avant-port d’Arkhangelsk et, à proximité, Novodvinsk où est implanté un combinat papetier, Vorkouta qui va être à la base d’un complexe territorial de production du Timan-Petchora, Norilsk complexe militaire et centre d’extraction du cuivre et du nickel, émergent dans cette première partie de la période soviétique.

Entre 1939 et 1959 :

La politique de grands travaux impulse largement une seconde vague de formation de complexes territoriaux liés à l’exploitation de nouvelles ressources et à des stratégies de développement redéfinies. La région autour du lac Baïkal, au sud duquel passe le Transsibérien, va profiter des travaux menés pour la voie ferrée du BAM (Baïkal Amour Magistral) et de l’aménagement de l’Angara. Angarsk accueille un combinat chimique et un goulag, Bratsk est spécialisée dans l’industrie de l’aluminium. Le complexe territorial de production du Timan-Petchora, spécialisé dans l’exploitation du charbon et des hydrocarbures, s’affirme: les villes s’alignent à partir de Vorkouta suivant la voie ferrée menant jusqu’à Kotlas, dans l’actuel oblast d’Arkhangelsk. L’aménagement de la Volga et du Don explique l’apparition simultanée de Voljski, sur le site d’un des barrages sur la Volga, Volgodonsk sur le canal Volga Don et Novotcherkassk. Les villes se démultiplient autour d’Oufa, dans le bassin pétrolier de l’Oural: Salavat, Neftekamsk, Tchaïkovski, Oktiabrsk. Au cours de cette période, les villes secrètes sont disséminées à travers le territoire: Sarov près de Nijni Novgorod, Seversk et Zelenodolsk dans le sud-ouest de la Sibérie, tandis que d’autres sont vouées au nucléaire (Volgodonsk, Obninsk près de Kalouga, Severomorsk voisine de Mourmansk).

1959 et 1969   :

Les villes fondées entre 1959 et 1969 représentent la dernière génération de villes qui auront une certaine importance dans la structuration des régions exploitées. Le pétrole conduit l’émergence de la plupart des villes nouvelles, notamment en moyenne Volga (Novotcheboksarsk, Nijnekamsk), en Sibérie occidentale -jusqu’alors délaissée par la politique mise en œuvre- autour de Sourgout, et toujours dans le complexe territorial de Timan-Petchora et dans l’Oural entre Oufa, Tcheliabinsk et Orenbourg (Gaï). Les autres régions industrielles se renforcent notamment autour de Moscou (Zelenograd), Saint-Pétersbourg (Kirichi), Mourmansk (Kandalakcha), dans le Caucase (Ingouchie, Tchétchénie, Daghestan, République des Adyghéens) et toujours dans le Kouzbass, tandis qu’Oust-Ilimsk émerge à la faveur d’un deuxième barrage sur l’Angara.

A partir de 1970   :

A partir de 1970, le rythme de création de villes est largement ralenti. La main d’œuvre

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manque, les projets d’aménagement échouent, l’achèvement des travaux en cours, comme le BAM, et la mise en valeur des terres vierges prennent plus de temps. A partir de régions déjà exploitées, les villes sont fondées dans des zones plus reculées du fait du développement des infrastructures et souvent de l’implantation de barrages. La région de Krasnoïarsk se développe enfin à partir de la multiplication des barrages de l’Angara et du chantier du BAM, jusqu’à Severobaïkalsk. Nerioungri, née du charbon, est chef-lieu d’un complexe territorial de production. Elle représente alors un grand espoir pour la Iakoutie du sud, dont elle est un point d’entrée depuis que l’AIAM, axe ferroviaire Amour-Iakoutsk et voie de raccordement au BAM, l’atteint en 1978. Enfin, la Sibérie occidentale voit émerger les rares villes nouvelles implantées après 1979 à la faveur du pétrole.

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V   /exemples de villes nouvelles russes   :

Exemple 1   : Stalingrad

Projet réalisé   : exemple de Stalingrad

Introduction   :

Le relèvement du pays ravagé par la guerre devient une tache historique primordiale.il était nécessaire non seulement d’assurer le renouveau industriel et de reconstituer l’habitat, mais il fallait également panser les blessures que la culture national avait subies, reconstruire sur leurs ruines les monuments russes qu’il était possible de sauver.cet effort herculéen avait été entrepris dés avant la fin des hostilités au fur et a mesure que les territoires occupés par les allemands étaient liberés.en novembre 1945 le gouvernement décida de procéder au relèvement des cités russes parmi elles Stalingrad .

Présentation de la ville   :

Stalingrad (actuellement Volgograd) fut établi sur une île proche du confluent avec une modeste rivière la (Volga) qui donna son nom à la ville.C’est une ville du sud-ouest de la RussieCarrefour ferroviaire et port fluvial important, c’est aussi un grand centre commercial et industriel Elle est reliée au pont par le canal du Volga-Don, construit entre 1950 et 1957.Elle a aussi des activités secondaires principalement le raffinage du pétrole, les constructions navales industrie chimique et alimentaire, le matériel agricole, la métallurgie, la sidérurgie et l’industrie du bois.Elle fut rebaptisée Stalingrad en 1925, en l’honneur de Staline, qui s’y était illustre pendant la guerre civile.1962 la ville, proclamée Ville Héros, prend le vocable de Volgograd. 1992 Les monuments historiques de Volgograd et de ses environs sont inscrits au Patrimoine Mondial de l'Unesco. Aujourd'hui Volgograd a repris son 1er rang de combinat industriel.Elle a enregistrée un taux de population de l’ordre de 1012800 habitants en 2002.Cette population s’élève à 983 893 Habitants en 2008.

Processus et raisons de création

Au cours de la deuxième guerre mondiale, Stalingrad centre industriel et carrefour stratégique devient pour les allemands un objectif vital.D’importantes forces allemandes attaquèrent la ville le 20 août 1942, après une série d’intenses raids aériens.La contre offensive soviétique commença le 19nouvembre.

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Le 2 février 1943 l’armée allemande se rendit mettant ainsi un terme a l’avancée des troupes allemandes en URSS.La ville dans laquelle on s’était battu, quartier par quartier fut presque complètement détruite.La reconstruction commença des la fin de la guerre.

L’urbanisme de l’après guerre   :

Entre 1944 et 1945 des projets de relèvement et de reconstruction de Stalingrad fut conçu par KARO ALABIAN et son équipe.En dépit de la restructuration radicale de Stalingrad, la configuration linéaire traditionnelle de cette ville fut presque intégralement conservée.En premier lieu les architectes rationalisèrent le zonage fonctionnel :Quatre quartiers industriels destins furent établis autour des entreprises reconstruites.Les usines situées hors de ses limites es séparant la ville de Volga furent déplaces vers de nouveaux sites.Ces zones industrielles furent reliées aux zones d’habitation dans le cadre de quartiers de planification concentrée, ceci afin de rapprocher l’habitat des lieux de travail.On améliora le système de communication, fonde sur trois vois de circulation principales parallèles à la Volga et reliant les quartiers urbains, ainsi que un système de rues perpendiculaires d’intérêt local.

La composition spatiale

Elle donna une importance toute particulière a l’ouverture de la ville sur la Volga.Le centre urbain, conçu comme un système d’ensemble, s’organise autour de l’axe principal que constitue une enfilade de places qui aboutit à la haute rive du fleuve, ce centre est marque par des propylées monumentaux donnant le départ d’un large escalier par ou l’on accède aux quais d’embardions.Le boulevard qui longe la Volga et le second boulevard qui lui est parallèle et qui traverse la zone construite annoncent la présence de centre ville, ou se concentrent les principaux édifices de la ville.Les places ont été dessinées selon les principes des espaces communicants, avec beaucoup de fastes.Les espaces verts qui viennent recouper à intervalle régulier le tissu urbain présentent un rôle uni facteur important à Stalingrad.Dans le cadre de cette rigoureuse structure spatiale fut organise un système de desserte de la population dont le premier maillon fut l’unité de résidence à schéma perimétrique et centre se situant par principe le long de la rue principale. Mais le schéma directeur de Stalingrad ne prévit pas grand- chose en vue d’un développement ultérieur de transport : le centre ne dispose pas de zones piétonnières nettement définies et le nombre de places de parking y est insuffisant.Cette négligence notoire envers les problèmes de transport qui allaient se poser dans un futur rapproche était un mauvais calcul typique des schémas directeurs élaborés au cours de cette période.Le schéma directeur de Stalingrad, cependant possède de grandes qualités, sans doute non moins caractéristiques de l’architecture soviétique d’alors.Parmi celle-ci citons l’unité de conception qui guide le développement de la cité ainsi que la clarté des rapports spatiaux de son système, système dans lequel on reconnaît nettement le centre évolue.L’unité spatiale du plan correspondait bien au model d’implantation.

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La Volga, dont la berge avait été dégagée afin d’ouvrir les quartiers urbains au panorama riverain, se mit à jouer un rôle beaucoup plus actif dans la structure spatiale de la cité.

Conclusion   :

Ce désire de préserver et de développer la structure spécifique et traditionnelle du plan et ses rapports avec l’environnement naturel produisit, dans chaque cas, un résultat original, des schémas directeurs des villes reconstruites sont très différents.Aujourd’hui Volgograd ville nouvelle linéaire de la tradition soviétique qui malgré le développement économique et la modernité consécutive a l’effondrement de URSS, la ville est toujours pénétrée du le souvenir de la (grande guerre patriotique) dont on trouve des dizaines de témoignage et rappels de mémoire au cœur de la cité.

Situation de Volgograd

Exemple 2   : région de Sibérie

Projet réalisé   : Kouzbass 

Introduction   :

Le développement des forces productives et l’évolution du peuplement se fit dans le droit fil Des progrès du potentiel énergétique du pays.les grands système rationnels de l’économie nationale se développaient sur la base de l’énergie produite par les nouvelles centrales électriques géantes qui s’étendent sur les immenses terres de la Sibérie .

Présentation de la ville   :

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Le Kouzbass abréviation de bassin du Kouznetsk désigne à la fois le plus grand gisement de charbon de Russie situé au sud de la Sibérie occidentale et la région industrielle créée grâce à la présence de ce combustible. Le Kouzbass est situé pour l'essentiel dans l'oblast de Kemerovo.

Kouznetsk, c'est-à-dire pays des forgerons, est le nom donné à la région par les colons russes qui avaient constaté l'habileté de la population autochtone (les Chors) à forger des objets métalliques.

Les limites du Kouzbass ne sont pas très précises. Sa superficie est d'environ 70 000 km² dans lequel est inclus le bassin charbonnier qui couvre lui une surface de 26 700 km². Les principales villes du Kouzbass sont Novokouznetsk, Prokopievsk, Leninsk-Kouznetski, Mejdouretchensk, Kisseliovsk et la capitale administrative Kemerovo.

Processus et raison de création de la ville   :

La charbon a été découvert dans la région en 1721 mais n'a commencé à être extrait de manière industrielle qu'en 1851 à Gourievsk. L'exploitation du charbon se fait en grande partie à ciel ouvert. En 2006, la production a été de 174 millions de tonnes (environ 30% de la production russe). Les réserves sont estimées à 725 milliards de tonnes. Les industries implantées dans le Kouzbass reposent sur l'utilisation du charbon : aciéries, industries chimiques, constructions mécaniques.Aujourd'hui, les régions minières de Russie connaissent d'importants problèmes dans le développement technique et matériel des mines, notamment dans le Kouzbass en Sibérie, la région minière la plus riche du pays.

Les Russes ne commencèrent qu'à la fin du 19e siècle l'extraction des filons du Kouzbass découverts en 1721.

Les mines du Kouzbass présentent un réel potentiel qualitatif et quantitatif de matière première. Les couches de charbon y atteignent parfois 30 mètres de largeur. Le charbon de cette région représente 59 % des réserves nationales.

Les techniques d'extraction, devenues aujourd'hui archaïques dans de nombreux puits de mines, provoquent de plus en plus d'accidents sous terre. Les infrastructures n'ont pas été modernisées depuis les années 60-70, contrairement aux autres pays européens. Adoptant une politique énergétique différente, les autorités ont favorisé l'essor

Du pétrole puis de l'énergie nucléaire. Une conséquence désastreuse. Le nombre de victimes d'accidents au fond des mines ne fait qu'augmenter. Chaque million de tonnes de charbon coûterait ainsi la vie de 3 à 4 mineurs dans le Kouzbass, contre une moyenne d'un mineur sur le territoire russe.

La célèbre mine Raspadskaya à Mejdouretchensk devrait échapper à la règle puisqu'il s'agit d'une mine moderne et rentable où les mineurs sont bien payés. Le matériel utilisé provient des Etats-Unis, d'Allemagne, et d'Angleterre. Des délégations étrangères en provenance de ces trois pays se rendent régulièrement sur les lieux pour évaluer les améliorations. Néanmoins, le 30 mars 2001, une explosion mortelle coûtait la vie à quatre mineurs. Pour la première fois depuis vingt ans, l'exploitation fut totalement arrêtée.

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Depuis 1991, les faibles crédits ne suffisent plus à augmenter la production et encore moins à rénover les infrastructures vieillissantes. C'est dans ce climat d'insécurité que travaillent aujourd'hui les mineurs de Sibérie centrale.

Faisant suite à la dégradation des mines, un plan de restructuration fut mis en place dès 1991-1992 provoquant la fermeture de 34 mines. Les autres sont aujourd'hui abandonnées ou presque détruites. A quelques exceptions près, puisque certaines mines de charbon à coke se sont remises de leur faillite.

La grande grève des mineurs en 1989-1991 laissait derrière elle un taux de chômage important dans la région. Dans la ville d'Andjero-Sudjensk, où les mines ont presque toutes été privatisées, les cités minières sont dans un état épouvantable. Les maisons en bois, devant lesquelles s'amassent d'innombrables tas d'ordures, tombent en ruine. Des petits comités réunis clandestinement luttent encore contre la fermeture des dernières fabriques de charbon et surtout contre la privatisation de toute l'économie contrôlée par la mafia. En 1999, un syndicaliste qui travaillait alors pour le comité d'Alexander Vorobiov, surveillé par la milice et menacé à plusieurs reprises de représailles, a retrouvé sa fille assassinée, la tête tranchée dans un sac.

Aux élections régionales du 22 avril 2001, Aman Touleev a été réélu au poste de gouverneur. Il continue depuis à régner en monarque absolu sur la région, contrôlant aussi bien les médias, les administrations, les syndicats, que la milice locale. De plus, il tend à se détacher du pouvoir central de Moscou afin de prendre des initiatives personnelles. Un de ses fervents opposants, Alexander Vorobiov, soutient les mineurs et autres catégories socioprofessionnelles qui vivent sans ressources. Il poursuit en justice les sociétés nouvellement privatisées et plaide en faveur des gens démunis afin qu'ils retrouvent une dignité et un certain confort matériel. Le comité de Vorobiov permet ainsi à des personnes de survivre. Mais la marge de manœuvre de Vorobiov est limitée. Il est constamment surveillé par la milice et le FSB, et ne peut lui même accéder à aucun emploi.

Les mineurs doivent aussi se débrouiller seuls. Devenus fatalistes, craignant d'éventuels représailles, ils hésitent à demander des améliorations concernant leurs conditions de travail. Les mineurs les plus démunis n'ont d'autres choix que de se rendre sur les mines à l'abandon pour se procurer du bois ou des restes de charbon afin de se chauffer l'hiver. "Les cloisons de notre entreprise, c'est la seule chose que l'on nous a laissé, rien d'autre", confie un mineur de la mine Mejdoura, où a débuté la célèbre révolte, le 13 juillet 1989. A cette époque, les syndicalistes convaincus décrochaient les portraits de Lénine pour accrocher au-dessus de leur bureau, la Déclaration Universelle des droits de l'Homme issue de la Révolution française. Mais, les leaders syndicalistes influents de l'époque ont été placés dans les grandes administrations. 30% d'entre eux seraient ainsi devenus des hommes d'affaires.

Quant aux millions de roubles octroyés aux mineurs, ils auraient tout simplement disparu. "Il y a de l'argent à Moscou pour la fermeture des mauvaises mines et l'ouverture de nouvelles. Mais dans le Kouzbass, il n'y a aucune société de construction spécialisée pour l'installation d'équipement souterrain. Une grande partie de l'argent est ainsi détournée pour la construction de nouvelles banques non loin des cités minières abandonnées à leur sort", déplore le responsable syndical de la mine Raspadskaya. Le reste des crédits a toutefois été investi dans une infrastructure pour le moins surprenante, quoique utile et bénéfique pour la population locale. Les autorités de Leninsk-Kouznetskij ont en effet permis la construction d'une grande clinique pour la protection de la santé des mineurs, avec un service de traumatologie

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performant. Cette clinique dotée d'un matériel ultra-moderne a été construite en l'espace de quatre ans. Elle comprend aujourd'hui 16 services et 1400 salariés. Chaque année, les médecins soignent 4000 mineurs et reçoivent près de 20000 consultations. Un imposant bâtiment moderne qui reste unique dans cette immense région minière étalée sur 300 km d'Est en Ouest, et où l'avenir reste très incertain pour l'ensemble des mineurs.

Le faste de l'époque de l'URSS appartient au passé. Qu'il s'agisse des palais de la culture, des orchestres, des équipes de football, des stades, ou des sanatoriums, ils ont presque tous disparus ou fermés par manque d'argent. Il y a pourtant quelques exceptions. Preuve en est, la cité minière de Kedrovka (cité des cèdres), inaugurée en 1993 et construite par des spécialistes grecques. On peut y trouver un orchestre de jeunes mineurs, une salle de concert assez grande, un complexe sportif magnifique très convoité le week-end par les jeunes de Kedrovka ainsi que ceux de Kémérovo -capitale de la région minière du Kouzbass.

Situation géographique de Kouzbass

Projet d’avenir   : akademia city

Introduction   :

Comme la plupart des grandes villes de Russie, Ekaterinbourg, capitale industrielle de l'Oural depuis le 18e siècle, connaît un développement urbain impressionnant. La construction d'une ville nouvelle située à 7 km du centre de la métropole et pouvant accueillir 350.000 habitants est emblématique de l’essor économique et des mutations sociétales actuelles.

Présentation de la ville   :

Akademia city est située à 10 km au sud d'Ekaterinbourg (troisième ville de Russie avec 1,5 million d'habitants), au pied de l'Oural.

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Situation de Volgograd

Raison et Processus de création de la ville   :

Le projet d’Akademia est apparue dans le cadre de l’extension de la capitale de l’Oural (Ekaterinbourg), «mini ville dans la ville», il fait partie intégrante de la politique du logement impulsée par le Kremlin, qui prévoit la construction de 10 à 20 millions de mètres carrés par an jusqu’en 2010 dans toutes les régions de Russie, dont la Sibérie.

Denis Valode et Jean Pistre, architectes français, ont été missionnés par un groupe industriel russe pour réaliser une ville de 350 000 habitants au pied de l'Oural en Russie. Au total, 16 millions de m2 de planchers s'organiseront à l'échéance de 2020, autour d'un parc central dans un enchevêtrement de réseaux, de canaux et d'espaces verts.

La première démarche urbanistique des architectes a été de créer un paysage. Ainsi, la ville projetée, qui s'étalera entre deux forêts de bouleaux, s'organisera autour d'un gigantesque parc traversé par la rivière réaménagée Patrouchika. Akademia City devrait accueillir 350 000 habitants sur 1 300 hectares (environ 3 x 4 km) à une échéance de quinze ans.

Cet objectif à peine vraisemblable devrait être atteint avec un rythme de construction soutenu, de 1 million de mètres carrés par an.Le projet urbanistique tire de la présence des forêts et de la rivière qui traverse le site une

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forte connotation naturelle : de nombreux canaux irrigueront le tissu urbain et les forêts alentour trouveront leur prolongement jusqu'au cœur de la ville grâce à de larges espaces verts plantés d'arbres.16 millions de mètres carrés à construire.

Dans un maillage urbain où se superposent et se déclinent tous les types de réseau de transport (métro, tramways, avenues, rues, cheminements piétons et vélos.), l'élément le plus petit est l'îlot de 7 hectares. L'abondance de nature (canaux et espaces verts) fait écho aux 16 millions de mètres carrés à construire destinés à tous les usages indispensables à une ville moderne (logements, bureaux, commerces, équipements scolaires, médicaux, sportifs et culturels.).

Depuis le parc central jusqu'à l'extérieur de la ville, les densités iront décroissantes : d'un coefficient d'occupation des sols (COS) de 4 en limite de parc à un COS de 0,7 en limite de ville, et de la tour de 25 niveaux à la maison individuelle au sud de la ville.

Akademia City est aussi un projet technique et environnemental.

Les besoins en eau seront satisfaits par une gestion complète de la consommation et du recyclage des eaux usées. Les besoins en énergie seront intégralement satisfaits grâce à des équipements de cogénération (production combinée de chaleur et d'électricité) alimentée par le gaz russe. Tous les réseaux trouveront d'ailleurs une distribution commune à partir d'un tunnel technique positionné sur un axe central, comme une épine dorsale parcourant toute la longueur de la ville. Le démarrage des travaux du tunnel technique est annoncé pour septembre.

Conclusion   :

Cette ville nouvelle semble ainsi répondre à la demande de la société russe du 21e siècle, Celle d’une classe moyenne qui souhaite bénéficier de ce que le communisme n'a pas pu offrir aux générations précédentes: un lieu de vie, de travail et de loisirs, situé en pleine nature et facilement accessible. Une sorte de phalanstère contemporain à la mode russe, en somme.

Exemple 3   :

Projet réalisé   : zélenograd (région de Moscou) :

Introduction   :

Dans le but de limiter l’exode des populations rural vers la capitale moscovite la ville de Zelenograd apparue parmi la série des villes nouvelles crées autour de Moscou dans le cadre d’ménagement du territoire de la capital et la bon gestion des flux des populations attirées par les bons conditions et la commodité de vie urbaine.

Présentation de la ville   :

Le district administratif de Zelenograd est l'un des 10district de Moscou, constitué autour de la ville de Zelenograd, cité moscovite enclavée dans l'oblast de Moscou et distante de la capitale russe de 37 km. Le district compte en 2002 une population de 215 727 habitants.

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Zelenograd est sorti de terre en 1958 comme ville satellite et a construit sa réputation dans l'industrie électronique, microélectronique et informatique, faisait de la cité une véritable Silicon Valley soviétique, ce qui lui vaudra d'être déclarée ville fermée jusqu'en 1991.

Processus et raison de création de la ville   :

La ville nouvelle de zélenograd est un type d’osmose ville/foret dont la forêt sert de parcs, de jardin et de boulevards, le schéma directeur a été prévu pour une population de 80000habitants ayant un emploi sur place.la foret qui occupe ici un tiers du territoire urbain(lequel est traversé en outre par deux petite rivières pittoresques) se poursuit aux alentours de la ville.des bandes de verdure forment des écrant naturels qui partagent la zone résidentielle en quartiers et unités de voisinage.toutes fois ?Zélenograd diffère akademogorodok par son schéma de construction dense et mixte :La hauteur des maisons va de neuf a dix sept niveaux, et les tours forment des groupes plastiques qui donne a la ville une échelle majorée.La végétation y constitue plus un arrière plan des constructions qui forment l’environnement que la base véritable de cet environnement.Zélenograd comporte une structure nette et distincte qui est toute fois loin d’être simpliste et élémentaire.Ses unités sont unies en deux quartiers qui possèdent leurs propres centres.le centre du quartier ouest, qui s’articule autour d la place de la jeunesse (younosti),est signalé par un groupe de tours de quinze niveaux qui contraste avec les robuste formes allongées du centre commercial(deux nivaux),bâti en1969 par Anatoli Klimotchkine,Dmitri Lissitchkinr et Boris Oskine.Les quartiers possèdent un centre commun,d’intérêt général,aménagé avec ampleur.l’ensemble,d entre autres à Igor Pokrovski,descend en larges terrasses vers la vallée de la skhodnia.il a pour toile de fond la façade haussée sur des piliers en béton et longue de 500 m de l’immeuble a coursives Fleita (la flûte),construit en 1970.le siège du comité local du parti communiste et du soviet municipal,bâti en1975 par Anatoli Klimotchkine,se trouve sur la terrasse supérieure prés de l’endroit ou l’avenue centrale aborde le pont qui traverse la Skhodnia.le grave volume plastique de se bâtiment cerne une cour intérieur ouverte sur trois cotés vers l’extérieur par le biais de colonnades.Les étages à redans donnent à l’ensemble une certaine ampleur massive,en contraste évident avec la svelte verticale (25nivaux) de l’hôtel voisin.la maison de la culture,dont la plastique sculptée découle d’un plan d’où est bannie la géométrie orthogonale,est repoussée derrière la terrasse supérieure sur la pente qui descend vers le plan d’eau.Ce batimant, œuvre d’Igor Pokrovski, fut érigé en 1982.Il forme une transition entre les surface peut être exagérément planes de la place et le paysage pittoresque de la vallée.Au début des années 70, la ville de Zélenograd présentait déjà une image cohérente et personnelle, que ce soit au niveau de l’ensemble ou de ses parties.ceci en dépit du fait que la composante principale,à savoir le grand centre n’a été terminé que dans les années 80.

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Projet d’avenir   : de koudrovo (région saint petersbourg)

Introduction   :

Au premier abord, Koudrovo ressemble plus pour le moment à un village abandonné qu’à la future ville de 50 à 60.000 habitants projetée par les autorités de l’oblast de Leningrad. Il présente toutes les caractéristiques d’un bourg rural sur le déclin, qui s’anime un peu en fin de semaine, ses lopins de terre constituant un classique apport alimentaire aux citadins de Saint-Pétersbourg. Sa monotonie est tout juste rompue par la présence d’un énorme centre commercial, posé là comme par accident.

Pourtant, c’est bien sur ce territoire que se concrétise le projet immobilier le plus conséquent et le plus prometteur de la région. Bientôt, Koudrovo sera une vraie ville, satellite de Saint-Pétersbourg.

Présentation de la ville   :

Le village de Koudrovo est situé au sud-est de Saint-Pétersbourg, dans l’oblast de Leningrad (district de Vsevolojsk, bourg de Zanevskoe). Créé en 1925, il n’a commencé à se

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développer qu’après la Seconde Guerre mondiale, sous l’effet de l’urbanisation rapide et de l’exode rural propres à cette période.

Plan de la ville de Kondrovo

Processus et raison de création de la ville   :

Le statut de village de Koudrovo a toujours été l’objet de débats et cela fait 40 ans que se succèdent les plans pour le revitaliser. Peut-être même en faire une ville. Dans les années 1980 notamment, on y a planifié la construction d’un vaste ensemble immobilier qui aurait permis d’équilibrer la croissance de Leningrad, de moderniser l’habitat du village et de le transfigurer en ville... On avait sans doute jugé que leur habitat n’était pas suffisant, mais Koudrovo ne pouvait rien offrir de mieux.

Ville nouvelle – ville desservie   :

le 25 décembre 2006, la première pierre de la ville fut posée, donnant lieu à une très symbolique inauguration. Le gouverneur de l’oblast, affirma l’engagement des autorités régionales à gérer ce projet jusqu’au bout et à tout faire pour que les actionnaires ne soient ni trompés, ni lésés. Presque un an après, les projets sont confirmés et la ville paraît bien prête à s’ériger.

Les autorités régionales ont procédé méthodiquement: elles ont commencé par étudier les potentialités de croissance dans l’oblast. La question fondamentale a été celle de l’accessibilité du site. Le tracé du périphérique qui est en cours d’achèvement et fait le tour de Saint-Pétersbourg, et sur terre et sur mer, a été pris comme ligne directrice. Or ce périphérique, le fameux KAD («Koltsevaïa AvtoDoroga»), inauguré dans sa partie orientale en 2006, passe à moins d’un kilomètre de Koudrovo. Deux stations service vont être installées de chaque côté du périphérique, à hauteur du village. Des bretelles d’accès seront construites. Koudrovo est en outre situé quasiment à l’intersection de cette route et de celle de Mourmansk. Enfin, la proximité du terminus de métro ouvre également des perspectives en matière de connexion au réseau de transports urbains: décision a été prise –le projet était déjà

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évoqué durant la période soviétique.

Koudrovo sera construite selon un plan d’aménagement très contraint, approuvé par les autorités régionales. Le territoire de la future ville est divisé en deux parties, l’une gérée par une société pétersbourgeoise, SVP-Invest, l’autre par le groupe Koudrovograd, composé de Stroïtrest et Otdelstroï. SVP-Invest promet un système de quartiers autonomes, des immeubles de 6 à 12 étages, et quelques tours, plus rares, pouvant atteindre 20 ou 22 étages. La société affirme qu’elle va construire au total 1,3 million de m² de logements sur 16 hectares situés entre le centre commercial et la rivière Okkervil. Elle installera également 4 écoles et 7 crèches.

Koudrovograd a développé un projet parallèle, baptisé «Nouvel Okkervil – la ville des allées». Sur une surface de 1 million de m², Stroïtrest et Otdelstroï affirment vouloir consacrer 800.000 m² au logement, le reste à 2 écoles, 4 crèches, des parkings souterrains, un centre d’affaires et une base de loisirs à proximité de la rivière.

Koudrovo ne sera pas une ville-dortoir mais une ville-satellite, multifonctionnelle, dotée de ses infrastructures propres (hôpital, équipements culturels, publics, etc.). Les logements sont destinés dans leur majorité à une population aux revenus modestes, exception faite de quelques maisons de ville de standing. Dans un premier temps, le village sera maintenu, jouxtant la ville. Mais tout laisse à penser que le site de construction s’étendra peu à peu et que les vieilles maisons laisseront bientôt place aux immeubles.

Koudrovo devrait, selon les plans, être «achevée» à horizon 2015. Elle constitue pour le moment le plus gros projet immobilier de la région depuis le début de la période post-soviétique: 6,5 millions de m² y ont été construits entre 1946 et 1960, soit une moyenne de 465.000 m² par an; celle-ci est passée à 595.000 m² par an entre 1961 et 1965, puis à 714.000 m² entre 1966 et 1970 et 860.000 m² entre 1970 et 1980. Durant cette période, des villes comme Vyborg, Gatchina ou Volkhov ont été littéralement réanimées grâce à des politiques d’investissement et de construction actives.

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Conclusion   :

Dès avant la première guerre mondiale et la révolution d’octobre, on avait proposé des concepts neufs concernant le développement des villes russes. Mais l’essor incontrôlé de l’économie capitaliste et le régime de la propriété privée des terrains et des autres biens immobiliers avaient empêché toute tentative de canalisation ou de régulation de l’urbanisation galopante. Tout au long de son histoire, l’architecture soviétique est restée fidele à son objectif, trouver des solutions pratiques aux problèmes posés par l’édification d’un état socialiste. L’ampleur des efforts mis en œuvre fut à la hauteur de la tache, et les préoccupations sociales des architectes déterminent l’aspect essentiellement fonctionnel de cette architecture. En ce sens, l’architecture russe de la période soviétique a toujours été une architecture réaliste. Ce sen de l’implication responsable dans l’édification d’une vie nouvelle a constitué la différence essentielle entre la voie prise par l’architecture soviétique et celle de la voie prise par l’architecture nouvelle (mouvement en Europe occidentale, Etats-Unis au cours des années 70).L’architecture nouvelle à toujours procédé de l’utopie comme concept de base. En partant de ce concept de l’utopie les architectes de l’Europe occidentale, Etats-Unis, tendaient à une construction complète de la vie par l’architecture conformément à l’idéal utopiste. La mentalité des professionnels en vint à considérer l’architecture comme une force qui se situait au dessus de la société, une force qui dictait ses propre lois à la société, alors que c’est l’inverse qui aurait du se produire.L’architecture soviétique, au contraire vise à atteindre les objectifs réaliste que la société se définit elle-même. A chaqu’un des stades de son développement, l’architecture soviétique a proposé et su imposé des manières particulières de résoudre les problèmes inédits qui se posait à elle portant ses effort sur les besoins prioritaires de la société.

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Bibliographie   :

Ouvrages :

1) Andrei Ikonnikov, l’architecture russe de la période soviétique, Edition « Radouga », Moscou 1990.

2) Mortezo Talatchia, Moscou et les villes nouvelles de sa région,

3) Kienast et Bertrand, atlas, Edition revue et mise à jour juin 1974 Paris.

Site internet   :

1) www.google.fr

2) www.live.com

3) www.lexilogos.fr

4) www.regard-est.com

5) www.wikipidia.com

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Encyclopédie   :

Encarta 2009