exposé sur l euthanasie

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L‘Euthanasie « Entre le marteau et l’enclume » EL MAKHLOUFI Yassine AANAIBER Meryem UNIVERSITE HASSAN 1 SETTAT Faculté des sciences juridiques economiques et sociales

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L‘Euthanasie « Entre le marteau et

l’enclume »  

EL MAKHLOUFI Yassine

AANAIBER Meryem

UNIVERSITE HASSAN 1 SETTATFaculté des sciences juridiques economiques et

sociales

Le plan d’exposé 

Présentation du sujet « l’Euthanasie » Définition de l’Euthanasie. Histoire de l’Euthanasie. Les formes d’aidée à la fin de vie. Position des religions. Le débat : Pour/Contre. Conclusion.

Définition de l’Euthanasie  L'euthanasie est l'ensemble des méthodes qui donnent

la mort pour abréger une mort douloureuse. Le mot a été créé en 1623 par un médecin anglais, le

Dr Bacon, pour apporter aux mourants une fin de vie digne.

Son sens moderne fait de l'euthanasie une pratique visant à provoquer la mort d'un individu atteint d'une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales et/ou physiques intolérables.

Définition de l’Euthanasie 

Du point de vue médical, l’euthanasie est définie comme étant un acte qui consiste à provoquer intentionnellement la mort d’autrui pour mettre fin à ses souffrances, et ce, en lui administrant une substance mortelle, ou bien arrêter un traitement susceptible de le maintenir en vie.

Histoire de l’Euthanasie 

L'euthanasie n'est pas un problème nouveau et il n'est pas aussi lié qu'on le croit aux développements de la médecine moderne. Il suffit en effet d'être gravement malade pour que se pose cette question.

En Grèce ancienne et dans la Rome antique, l'euthanasie ne posait pas de problèmes morals: la conception de la vie y était différente de la nôtre. Une mauvaise vie n'était pas digne d'être vécue, c'est pourquoi eugénisme et euthanasie ne pouvaient en général pas choquer.

Histoire de l’Euthanasie 

Il était permis dans certaines circonstances d'aider un individu à mourir. Par exemple, l'infanticide était pratiqué sur les enfants qui manquaient de santé et de vigueur. L'euthanasie volontaire pour les personnes âgées était une coutume approuvée dans plusieurs civilisations de l'Antiquité.

Histoire de l’Euthanasie 

L’euthanasie est revenue au centre du débat social depuis le XIXe siècle. En fait à partir du moment où les progrès de la médecine et du prolongement de la vie ont évolués. Cela a poussé l’État, la profession médicale, les philosophes et les théologiens à débattre du sujet de la qualité de la vie, et des droits pour un être humain de déterminer le moment où cette qualité s’est dégradée tant qu'il devient acceptable et licite de mettre un terme à son agonie et sa souffrance.

Les formes d’aidée à la fin de vie 

L’Euthanasie peut être effectuée par le médecin pour soulager les souffrances d’un patient atteint de maladie incurable, ou elle peut faire suite à la demande du patient lui-même auprès de son médecin.

Le médecin est confronté quotidiennement aux souffrances de ses malades atteints de maladies incurables, au dernier stade de la maladie, se plaignant de douleurs rebelles à tout traitement.

Les formes d’aidée à la fin de vie 

Le médecin est alors pris entre le marteau et l’enclume d’une part l’éthique médicale qui interpelle le médecin à préserver et sauvegarder la vie humaine et d’autre part la demande du malade ou du fondé de pouvoir (la famille) à donner fin à la vie du malade pour arrêter ses souffrances.

Les formes d’aidée à la fin de vie 

En pratique médicale plusieurs méthodes sont utilisées dans la pratique de l’euthanasie :

Abstention et arrêt du traitement de survie: c’est-à-dire le fait de ne pas poursuivre un traitement susceptible de maintenir un patient en vie , par exemple de ne pas tenter une réanimation cardiorespiratoire, ou le fait de cesser un traitement susceptible de maintenir le patient en vie, par exemple débrancher un respirateur. Ces deux formes font donc partie intégrante de la pratique de l’euthanasie.

L’aide au suicide ou le suicide assisté médicalement.

Les formes d’aidée à la fin de vie 

Et pour les formes d'aide à la fin de vie: 1. l'euthanasie active: désigne un acte volontaire en vue d'abréger la vie du patient. 2. l'euthanasie passive : consiste à cesser un traitement curatif ou à arrêter l'usage

d'instruments ou de produits maintenant un patient en vie et se distingue de l'euthanasie active par le fait qu'on n'utilise aucun moyen hâtant sa mort.

3. l’aide au suicide est l'aide par fourniture de moyens à une personne désirant mettre fin à ses jours. Il faut que la demande émane de la personne, sinon c'est de l'incitation au suicide.

Position des religions 

Dans cette troisième partie, nous verrons l’opinion de différentes religions sur l’euthanasie.

L’islam 

Le christianisme 

Le judaïsme 

Position des religions : L’islam 

Pour l’islam, l’homme est la plus importante est plus complexe œuvre divine. Il représente le pouvoir divin sur terre. Par conséquent l’euthanasie active est formellement interdite, même à la demande du patient, car Dieu à donné la vie et l’on ne peut être plus miséricordieux que lui qui à décidé de la laisser au patient. Par contre, la loi islamique n’interdit pas de laisser le patient mourir et autorise donc l’euthanasie passive, car la guérison est selon les juristes musulmans une possibilité, mais non une obligation.

Position des religions : Le christianisme  

Selon la « Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la foi »[5], la vie est un don de l’amour de Dieu envers l’homme, et il a la responsabilité de la conserver et de la faire fructifier. Il en découle l’interdit du meurtre, qui serait de s’opposer à l’amour que Dieu à pour cet être. On en déduit aussi l’interdiction du suicide, car il constitue un refus de la part de l’homme de la souveraineté divine, et de son dessein d’amour, et aussi un refus d’amour envers soi-même, et abdication face à ses obligations de la vie.

Position des religions : Le christianisme  

L’euthanasie est donc un meurtre, car personne n’a la possibilité de juger et d’ôter de lui-même où de son prochain l’expression de l’amour divin. Quant à la douleur que ressentent les malades, elle est souvent liée à leur angoisse par manque d’aide et d’affection. Ce qu’il leur faut c’est de l’aide et de la chaleur humaine et surnaturelle.

Dans le judaïsme, la vie est donnée par Dieu et n’est pas la propriété des hommes. Pour le Talmud, réduire la vie d’un malade agonisant ne serait-ce qu’un instant serait considéré comme un meurtre et donc passible de mort[8]. L’euthanasie active est donc formellement interdite à cause du respect inconditionnel que le judaïsme accorde à la vie. Cependant, l’euthanasie passive ne sera pas sanctionnée.

Position des religions : Le judaïsme

Le débat  

Le débat  

Conclusion

Préparer par :

EL MAKHLOUFI YassineAANAIBER Meryem

UNIVERSITE HASSAN 1 SETTATFaculté des sciences juridiques economiques et

sociales

Decembre 2012