expos infos n°65

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M L U A S U E S E A S NNOIS E I X N P F O O 6 S S 5 juin - septembre 2013 musée historique

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Ville de Lausanne

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Couverture:Exposition Louis Rivier, l'intimité transfigurée Louis Rivier, “Portrait de Mme Heyd”, 1943Procédé spécial sur papierCollection privée, Genève

Impressum

Editeur:Commune de Lausanne Responsables de la publication:Services Culture-Développement de la Ville et communicationConception:ADN Werner Jeker, Ramón LópezMise en pageAnnick ChiariImpressionPresses Centrales Lausanne SA

La publication Musées lausannois – expos infos est disponible dans les bureaux de Lausanne Tourisme et d'info cité, place de la Palud 2, ainsi que dans les musées lausannois.

EditorialDans quelques années, le pole muséal regroupant mudac, musée cantonal des beaux-arts et musée de l’Elysée existera à Lausanne. Il se construira en lieu et place des actuelles halles aux locomotives, à proximité de la gare. C’est dans ce lieu en attente d’un avenir prometteur que nous avons choisi d’exposer les résultats du concours Lausanne Jardins_Landing. Nous souhaitions un espace emblématique de l’avenir de la ville pour dévoiler les projets lauréats qui verront le jour en juin 2014.Si le semis fût aléatoire, le choix des plants à faire pousser se révéla difficile de par le nombre et la diversité des pousses souhaitant éclore. La halle aux locomotives devenue serre froide le temps du jury nous permit une qualité d’exposition et de réflexion optimale. Nos 25 graines jetées sur un plan du centre de Lausanne commencent maintenant à germer et nous avons pu partager nos choix avec quasiment tous les lauréats dans une ambiance festive telle que nous l’imaginons pour la 5e édition de ce grand rendez vous qu’est devenu Lausanne Jardins. Les projets retenus proposent de nouvelles voies pour l’aménagement des espaces publics où se mêlent poésie et innovation. Ils seront enrichis des créations des étudiants de l’ECAL et des étu-diants de l’HEPIA (haute école de paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève), ainsi que des membres du service des parcs et domaines de la Ville de Lausanne. La fréquentation importante montre tout l’intérêt des Lausannois pour un sujet devenu crucial: le jardin dans la ville. Environ 1000 visiteurs durant les deux semaines d’ouverture, 400 personnes au vernissage et 200 pour la pecha-kucha finale (présentation commentée sous forme de clips-images rapides). La curiosité pour ce lieu a sûrement participé au succès de cet événement. Nous espérons vivement, en associant les musées lausannois à notre manifestation, renouveler ce succès l’an prochain. Alors rendez vous en juin 2014!

Christophe Ponceau et Adrien RoveroCommissaires Lausanne Jardins 2014

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sommaire

4 musée historique Louis Rivier, l'intimité transfiguréeErnest Pizzotti, points d'encrage

6 musée romain de Lausanne-VidyMalins plaisirsLOVSONNA passé présent

8 musée cantonal d'archéologie et d'histoireLa préhistoire, du retrait glaciaire à l'âge de BronzeL'histoire, des Celtes aux temps modernes

9 musée monétaire cantonalCollections monétaires

10 musée de l'Elysée Laure Albin Guillot, l'enjeu classique

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Christian Lutz, TrilogieSebastião Salgado, GenesisPaolo Woods, State

12 mudac Coup de sac!Mort sur le NilLa Forge des anges

14 f'ar A-TYPICAL PLANFils d'architecte

15 archizoom-epflPier Luigi Nervi, l'architecture comme défi

16 collection de l'art brutCharles SteffenJames Edward DeedsWelcome to my World! Daniel Johnston

18 fondation de l'Hermitage Miró

20 musée cantonal des beaux-arts Raisons et sentiments. Le XVIIIe siècle dans les collections du musée

22 espace des inventionsIndestructible énergie

23 musée d'art de PullyStéphane Belzère. Terre, air, mer

24 fondation Claude VerdanSel

26 espace ArlaudPierre Bataillard, graphiste et peintre

Amadou l'audacieux

28 musée cantonal de zoologie Bêtes en stock: nouvelles collections

29 musée cantonal de géologieECONOMIMESIS

30 vivarium de Lausanne Je t'aime un peu, beaucoup, passionnément...

31 musée et jardin botaniques cantonaux Jean Gaudin, botaniste vaudois

32 ... à vos agendas

35 ... et les enfants

36 clin d'œil

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Louis Rivier, l’intimité transfiguréeJusqu'au 27 octobre 2013

Ernest Pizzotti, points d’encrageJusqu’au 9 juin

Autoportrait (Louis Rivier jeune), non datéMine de plomb, collection particulièreAtelier de numérisation – Ville de Lausanne, Kevin Seisdedos et Olivier Laffely

Place de la Cathédrale 4CH - 1005 Lausanne

Tél. 021 315 41 01Fax 021 315 41 02

[email protected] www.lausanne.ch/mhl

Ouvert du mardi au jeudide 11h à 18h

Du vendredi au dimanche de 11h à 17hFermé le lundi (sauf juillet et août)

Lundi du Jeûne ouvert

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Louis Rivier, l’intimité transfiguréeLe musée historique de Lausanne et l’as-sociation des amis de Louis Rivier vous invitent à découvrir une facette méconnue de l’œuvre du peintre Louis Rivier (1885-1963), figure majeure de l’art suisse, bien connu des Vaudois pour son œuvre reli-gieuse dans les églises protestantes du canton.Durant les premières décennies du XXe siècle, Louis Rivier a développé un style unique, imprégné de références à la Renaissance italienne et à la peinture fla-mande. Son univers intérieur, façonné par une forte dimension spirituelle, apparaît au travers de ses convictions, de ses préoccupations esthétiques, techniques, philosophiques et morales. Dans cette exposition, l’artiste dévoile une dimension intime qui transparaît au travers de ses autoportraits et des por-traits des membres de sa famille, de ses amis ainsi que des paysages familiers qu’il parcourt. En cheminant à la rencontre de l’adolescent, du jeune homme encou-ragé à devenir peintre par son père, du fiancé, de l’époux, du père de famille et du promeneur solitaire, vous découvrirez une peinture domestique qui témoigne de la construction de l’identité de l’artiste durant toute sa vie. Ce parcours, qui révèle la façon dont Louis Rivier perçoit le monde qui l’entoure, conduit à la ren-contre d’une personnalité contemplative et passionnée. Les œuvres proviennent de collections privées ainsi que de la galerie des offices à Florence, la Stiftung für Kunst, Kultur und Geschichte à Winterthur, le nou-veau musée Bienne, le musée d’art à Sion, le musée cantonal des beaux-arts à Lausanne, la fondation de l’Hermi-tage à Lausanne, l’institut suisse pour l’étude de l’art (SIK-ISEA) à Lausanne et les archives cantonales vaudoises à Lausanne.

Derniers jours: Ernest Pizzotti, points d’encrageEncres, gravures, peintures, illustration, cinéma: durant toute sa carrière, Ernest

Pizzotti (1905-1984) n’a cessé de s’inter-roger sur les questions essentielles de la composition d’une œuvre d’art.

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Louis Rivier, “Le Mont Rose”, non datéHuile sur pavatexCollection privée

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Malins plaisirsJusqu'au 2 mars 2014

Chemin du Bois-de-Vaux 24CH - 1007 Lausanne

Tél. 021 315 41 85Fax 021 315 41 [email protected]

www.lausanne.ch/mrv

Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h

Fermé le lundi (sauf juillet et août)Lundi du Jeûne ouvert

Visites guidées du musée et de la promenade archéologique de Vidy sur demande

Dé en os. Lousonna, époque romaine© MRV

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y Malins plaisirs«Le plaisir est le principe et le but de la vie bienheureuse. Il est notre bien premier, inné et congénital, et c’est lui qui oriente nos choix et nos rejets» (Epicure, 342-270 avant J.-C.). Pour célébrer ses 20 ans, le musée romain se fait donc un plaisir de consacrer une exposition aux plaisirs. Et pour que la visite soit elle aussi un plaisir, elle prend la forme d’un jeu: lancez les dés, avancez dans les cases, égarez-vous dans les couloirs, franchissez les portes, méfiez-vous des embûches et essayez de gagner l’arrivée. Bien du plaisir!

Une gamme infinie de plaisirsNaturels ou artificiels, les plaisirs de la vie se déclinent en une gamme infinie: menus plaisirs du quotidien, sensations agréables, émotions, rire, réussite, sérénité, confort, évasion, complicité, jeu… Mais attention, tous n’apportent pas le bonheur, aver-tissait Epicure: «Ne bondissons pas sur n’importe quel plaisir: il en existe beaucoup dont il vaut mieux se détourner, lorsqu’ils impliquent une avalanche de difficultés». Cela dit, un peu de difficulté peut aussi pimenter délicieusement les choses et, en fin de compte, corser le plaisir. C’est pour-quoi l’exposition, qui se présente comme un jeu de l’oie géant et en trois dimensions, propose une découverte à l’aventure. Plongé dans une réalité ludique et décalée régie par ses propres règles, soumis au hasard des coups de dés, on y progresse plus ou moins vite. Chaque case illustre une forme de plaisir à travers des objets variés, tout en offrant la perspective d’un nouveau coup de dé, d’un bond en avant, d’une surprise bonne ou moins bonne. Car bien sûr, certaines cases sont maudites…Qu’on joue seul ou à plusieurs, le parcours est donc toujours aléatoire et variable à l’infini. Voici donc une exposition qu’on

peut visiter autant de fois qu’on voudra: on découvrira à chaque fois une exposition différente! A l’arrivée vient le plaisir d’avoir triomphé. Mais le plaisir n’est-il pas avant tout dans le jeu, la distraction, l’échappatoire? N’est-il pas dans le suspense et le défi, dans la quête et l’aventure qui mènent à la victoire finale?

Une invitation au plaisirL’exposition Malins plaisirs propose donc de s’amuser au musée. Comme la plupart des jeux, c’est aussi une manière agréable d’apprendre en s’évadant. Epicure et le musée romain lancent donc joyeusement l’invitation: «au plaisir!»

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yLes nombreuses trouvailles archéologiques du site de Vidy brossent le portrait vivant d’une bourgade gallo-romaine au bord du Lacus Lemannus. Comme les Suisses d’au-jourd’hui, les Helvètes d’alors vivent une période de profondes mutations. Englobés dans l’empire romain 15 ans avant J.-C., ils appartiennent désormais à un monde nouveau, centré sur la Méditerranée. Et rapidement, la vie change: l’usage du latin et de l’écriture se répandent; de nouvelles technologies (maçonnerie, tuiles, vitres, verre soufflé…) et des marchan-dises d’importation jusqu’alors inconnues (huile d'olive, produits de la mer, dattes, marbre, plomb…) bouleversent le quoti-dien. L'empire est un marché commun, servi par une monnaie unique et par un réseau routier et fluvial performant.

La civilisation gallo-romaine Mais les échanges ne sont pas qu'éco-nomiques: le monde romain est aussi un immense bouillon de cultures. Gens, idées et images voyagent. Lousonna se pare de monuments, on adopte de nouveaux loisirs comme les thermes ou le théâtre, on cuisine à la romaine, on vénère de nou-veaux dieux. L’ancestrale culture gauloise ne disparaît pas pour autant: vivace, elle se conjugue avec celle de Rome pour compo-ser la civilisation gallo-romaine.

Passé et présentIntégration, nouvelles technologies, mon-dialisation, brassage culturel…: l'histoire antique n'est pas que de l'histoire ancienne! A bien des égards en effet, l'époque romaine préfigure nos préoccupations modernes. Montrer la vie des Lausannois d'il y a 2000 ans, c'est donc aussi mettre en perspective passé et présent.

LOVSONNA passé présentExposition permanente

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ePalais de Rumine

Place de la Riponne 6CH- 1005 Lausanne

Tél. 021 316 34 30Fax 021 316 34 31

[email protected]

Du mardi au jeudi de 11h à 18hDu vendredi au dimanche de 11h à 17h

Fermé le lundi

La préhistoire, du retrait glaciaire à l’âge du BronzeL'histoire, des Celtes aux temps modernesExposition permanente (salles Frédéric Troyon et Albert Naef)

Restitution d’une tombe d’enfant visible dans la salle de préhistoire du musée (à gauche). L'enfant, âgé de deux à trois ans, tenait entre ses mains un petit réci-pient, bol ou louche en céramique, contenant 76 galets de quartz blanc (à droite). Lausanne-Vidy, tombe 89, Néolithique moyen, vers 4000-3500 av. J.-C. © Photos MCAH, Lausanne et Fibbi-Aeppli, Grandson

La tombe du Petit Poucet…Durant le Néolithique, dans le bassin léma-nique, en Valais et dans d’autres vallées alpines, les défunts sont enterrés en posi-tion fortement repliée, sur le côté gauche, dans des coffres en dalles de pierres, dans lesquels sont placés un ou plusieurs individus. Découvertes pour la première fois à Pully, au lieu-dit “Chamblandes”, ces tombes en garderont le nom.Dans l’exposition permanente du musée, plusieurs tombes de type Chamblandes sont restituées. Parmi celles-ci figure une tombe d’enfant, provenant du site néo-

lithique de Lausanne-Vidy, où ces tradi-tions funéraires se perpétuent pendant plus d’un millénaire, entre 4500 et 3300 av. J.-C. Entre 1962 et 1990, 115 tombes ont été fouillées. Ces recherches ont mis en évidence une grande variété dans les pratiques funéraires, avec la présence inat-tendue de nombreuses tombes en pleine terre, avec ou sans coffre de bois, à côté des classiques cistes en pierre. Les archéo-logues estiment que cette vaste nécropole comprenait à l’origine plus de 200 tombes.Le coffre de pierre de la tombe 89 de Lausanne-Vidy, soigneusement appa-

reillé, est adapté à la taille de l’enfant, âgé de deux à trois ans. Enterré avec un collier fait de perles en jais et de canines perforées de chien et de cerf, l’enfant tenait entre ses mains un petit récipient en céramique, bol ou louche, rempli de 76 galets de quartz blanc. Nous ignorons la signification de cette offrande énigma-tique, dont aucun autre exemple n’est connu à ce jour. Ce dépôt symbolise-t-il un bol de lait offert à l’enfant en guise de viatique pour l’au-delà? Nous ne le sau-rons jamais et la tombe du “Petit Poucet” garde son secret.

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Palais de Rumine Place de la Riponne 6

CH- 1005 Lausanne

Tél. 021 316 39 90Fax 021 316 39 99

[email protected]/musee-monetaire

Ouvert du mardi au jeudi de 11h à 18hDu vendredi au dimanche de 11h à 17h

Fermé le lundi

Visites guidées sur demande

Collections monétairesExposition permanente

La bourse du “Vaudois” à la fin du Ier siècle après J.-C.: diverses monnaies gauloises, républicaines et impériales en circulation à la fin du règne de l'empereur romain Domitien (81-96)

En quelques mots…L’exposition permanente Collections moné-taires dévoile l’histoire de la monnaie de l’Antiquité à nos jours. Reflet des collec-tions du musée, comptabilisant plus de 100 000 objets, l’exposition évoque les différents stades de la “maturation” moné-taire pendant plus de 2000 ans. Au fil des vitrines, le visiteur découvre la création, les techniques de fabrication et les principales fonctions de la monnaie. Les nombreux trésors et trouvailles monétaires découverts sur le sol vaudois témoignent de la circula-tion des espèces à toutes les époques. Ils révèlent des aspects passionnants de l’his-toire politique et économique européenne, nationale et régionale. Outre les monnaies, des balances et livres de changeurs, des affiches, tirelires, médailles, sceaux et jetons rythment également la visite.

Histoire monétaire de nos régions et d’ailleursDans un premier temps, l’exposition conduit le visiteur de la création de la monnaie par les Grecs au VIIe siècle av. J.-C. aux monnayages celtiques, dont les prémices sont datées des IIIe-IIe siècles av. J.-C. L’Antiquité ne serait pas présentée de manière exhaustive sans dévoiler les émissions romaines et leur circulation sur le territoire helvète. Du VIIe au XIIIe siècle, l’or est abandonné dans une grande partie de l’Europe au profit de l’argent et le monnayage réorganisé autour du denier. Dans notre région, dès le XIe siècle, les autorités politiques régio-nales gagnent en autonomie et frappent monnaie. L’évêché de Lausanne émet alors un monnayage qui reprend le type carolin-gien au temple de Louis le Pieux. Du XIe au XIVe siècle, il ne subit que très peu de modifications. Avec le courant ascendant du commerce européen et le morcellement de l’évêché au profit de la Savoie, des espèces de plus grande valeur deviennent néces-saires et sont créées en 1375. Les guerres

de Bourgogne marquent la fin de l’expan-sion savoyarde en Pays de Vaud. Pour le plus grand bonheur des numismates, de nombreux témoignages monétaires de cette période sont mis au jour dans les églises et sur le trajet des armées de Charles le Téméraire. L’année 1536 marque un tour-nant décisif avec la domination bernoise et la fermeture de l’atelier monétaire épiscopal. En 1798, les troupes françaises envahissent la Suisse et chassent les Bernois du Pays de Vaud. Paris met alors en place le nouveau régime de la République helvétique. Cinq ans plus tard, suite à une révolte fédéraliste, Napoléon Ier impose l’acte de médiation qui

définit une nouvelle constitution pour le pays. Le canton de Vaud est créé à cette occasion et frappe une nouvelle monnaie. En 1848, il règne une telle diversité monétaire en Suisse que la Confédération crée une monnaie nationale. A une échelle plus importante, elle est également pionnière dans l’établisse-ment d’un système monétaire commun avec d’autres Etats européens dès 1865. L’union monétaire latine est née.L’évolution que connaît la monnaie grâce à l’informatique est l’un des derniers sujets présentés. Les pièces de monnaie ont-elles encore un avenir, alors que l’utilisation des cartes de crédit s’est généralisée?

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Laure Albin Guillot, l’enjeu classiqueChristian Lutz, TrilogieDu 5 juin au 1er septembre

Sebastião Salgado, GenesisPaolo Woods, StateDu 20 septembre 2013 au 5 janvier 2014

Avenue de l’Elysée 18CH - 1006 Lausanne

Tél. 021 316 99 11 Fax 021 316 99 12

[email protected]

Ouvert du mardi au dimanchede 11h à 18h

Fermé le lundi

Christian Lutz , de la série “Tropical Gift”, 2010

Laure Albin Guillot, l’enjeu classiqueLaure Albin Guillot (1879-1962), photo-graphe française, fut très en vogue dans l’entre-deux-guerres. Ses premières oeuvres apparaissent au début des années 1920, mais c’est essentiellement au cours des années 1930 et 1940 qu’elle domine la scène photographique.Elle se consacre à des genres variés comme le portrait, le nu, le paysage, la nature morte et, dans une moindre mesure, le reportage. Elle utilise les nouveaux modes de diffusion de l’image et fournit à la presse et à l’édition des illustrations ainsi que descréations publicitaires. Avec la “microgra-phie”, Laure Albin Guillot offre de nouvelles perspectives combinant science et arts plastiques.

Christian Lutz, TriologieChristian Lutz (1973) a une démarche photographique fondée sur une observa-tion scrupuleuse, presque sociologique, de groupes humains: politiciens dans l’artifice de l’exercice protocolaire, élites écono-miques investissant dans les pays en voie de développement ou chrétiens évangé-listes en mission. Si les qualités formelles de ses images séduisent, elles n’en dis-tillent pas moins un regard critique qui déconstruit les grands organes de pouvoir et leurs rouages. Après le pouvoir politique dans Protokoll et le pouvoir économique dans Tropical Gift, Christian Lutz s’est inté-ressé au pouvoir religieux. Il clôture ainsi une trilogie fondamentalement politique et volontairement engagée.

Sebastião Salgado, GenesisGenesis est un voyage photographique sur la planète mené de 2004 à 2011 par le célèbre photographe pour découvrir les montagnes, les déserts et les océans, les animaux et les peuples qui ont jusqu’ici échappé à l’empreinte de la société moderne. La terre et la vie d’une planète

encore vierge et sa beauté d’un monde “perdu” qui est en péril. Genesis est la troisième exploration à long terme des enjeux mondiaux qui fait suite à Workers and Migrations et sa vision du bilan humain provoqué par des changements écono-miques et sociaux radicaux. Il s’intéresse à notre environnement naturel en offrant un poème d’amour en images à la majesté et à la fragilité de notre planète. L’exposition se déploie autour de cinq sections géogra-phiques: le sud du globe, les sanctuaires naturels, l’Afrique, le nord du globe et l’Amazonie. Un ouvrage, édité par Taschen, paraîtra à l’occasion de l’exposition.

Paolo Woods, StateD’origine canadienne et hollandaise, Paolo Woods se consacre depuis 1998 à la pho-tographie documentaire, effectuant des

reportages construits sur la durée. Ayant investigué des sujets épineux comme les enjeux internationaux autour du pétrole ou la débâcle des pays occidentaux en Afghanistan et en Irak, Woods s’engage dans un nouveau projet en 2010 en s’ins-tallant à Haïti. Décidé à approfondir son travail depuis l’intérieur même d’un Etat, il découvre une nation très fière de son histoire, de sa langue et de la richesse de sa culture. S’intéressant désormais moins au sujet per se qu’à la façon d’en rendre compte, son approche artistique devient plus personnelle. Avec ce travail, Woods analyse les multiples aspects de la société haïtienne pour essayer de comprendre ce que l’oxymoron “nation sans Etat” implique pour ses citoyens.

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Laure Albin Guillot, “Les tierces alternées”, illustration pour les “Préludes” de Claude Debussy, 1948Musée français de la photographie/Conseil Général de l’Essonne, Benoît Chain © Laure Albin Guillot/Roger-Viollet

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Coup de sac!Art et design autour du sac en plastiqueDu 19 juin au 6 octobre 2013

Place de la Cathédrale 6CH-1005 LausanneTél. 021 315 25 30Fax 021 315 25 39

[email protected]

Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18hFermé le lundi (sauf juillet et août)

Lundi du Jeûne ouvert

Hendrik Kerstens, “Bag”, 2007Photographie, 150 x 120 cmCourtesy galerie Nunc, Antwerp, Belgique

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Omniprésent et international, d’usage fur-tif et pourtant inusable, le sac plastique est le symbole par excellence de notre société globalisée; il fait désormais son entrée au musée. L’exposition Coup de sac! confronte de manière inattendue l’his-toire du quotidien et de la culture avec l’art contemporain et le design. Elle pré-sente plus de 30 propositions d’artistes et designers internationaux dont les œuvres reflètent les interrogations actuelles susci-tées par l’usage du sac en plastique.

Des collections internationalesObjet culte ou déchet, adoré ou méprisé, le sac plastique divise les esprits, il polarise et révèle notre comportement de consomma-teur. Il renforce notre statut et notre identité, dérange l’écologie, est collectionné avec amour ou par conscience environnemen-tale, et constitue un thème d’actualité en art et en design. L’exposition retrace au travers de collections internationales des histoires ciblées de sacs en plastique qui questionnent la culture, l’esthétique et la politique. Par des installations, des sculptures, des photographies, des peintures, des objets et des performances, l’exposition propose une large palette de propositions qui inter-rogent cet objet du quotidien dont on ne peut plus faire abstraction.L’exposition a été conçue au Gewerbemuseum de Winterthour puis adaptée et complétée pour sa présenta-tion au mudac.

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Amulette en forme de doigts d’OsirisEgypte, Basse époque (1085-332 av. J.-C.), XXIe-XXXe dynastie, obsidienneH: 10cm; L: 3,1 cm; P: 1,3 cm© Image Truus de Jong

Mort sur le NilCollection Jacques-Edouard BergerDepuis le 15 décembre 2012

La Forge des angesLes plus belles œuvres des débuts de l’art verrier contemporainJusqu'au 24 novembre 2013

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Mort sur le NilLes Egyptiens apportaient un soin parti-culier à leurs défunts et à leurs tombeaux, véritables demeures de l’au-delà qu’ils dotaient de tous les objets de la vie quo-tidienne. Obnubilés par leur vie après la mort, ils momifiaient le corps, support de l’âme, qui devait arriver intact devant Osiris et son tribunal. Ils l’entouraient également de textes magiques et d’amulettes qui lui permettaient d’atteindre le “paradis”

égyptien: les champs d’Ialou. Depuis les soins apportés au défunt jusqu’aux cou-tumes funéraires: une plongée dans l’au-delà égyptien.

La Forge des angesLa Fucina degli angeli (ou Forge des anges) est le nom donné à l’époque par Jean Cocteau à un ensemble exceptionnel de 36 oeuvres aux signatures prestigieuses: Max Ernst, Jean Arp, Jean Lurçat, Jean

Cocteau ou encore Pablo Picasso ont en effet collaboré durant les années 1960 avec le maître verrier Egidio Costantini, à Murano (Venise). Cette expérience destinée à mettre en contact de grands artistes de l’époque avec un matériau et des potentialités expressives inconnues constitue un véri-table signal et un moment historique dans cette jeune discipline qu’est l’art verrier, à l’échelle de l’histoire de l’art.

Jean Cocteau et Egidio Costantini, “Sogno”, 1964Verre soufflé, décoré à chaud et monté, 170 x 50 x 50 cmAtelier numérisation, Lausanne© Claude Bornand, Lausanne

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A-TYPICAL PLANSur l’identité, la flexibilité et l’atmosphère dans l’espace de travailDu 5 au 16 juin 2013

Fils d’architecte Construire l’espace, construire l’image. De la relation entre architecture et photographieDu 4 au 29 septembre 2013

f'arAv. de Villamont 4

CH - 1005 Lausanne

Tél. + fax 021 323 07 [email protected]

Ouvert du mercredi au vendredi de 16h à 19hSamedi et dimanche de 14h à 17h

Fermé les lundi et mardiFermé en dehors des expositions

BLUR collection© Photo Michel Bonvin pour BIG-GAME

Johnson Wax Headquarters, 1951Architecte Frank Lloyd Wright & maquettes des étudiants EPFL, Atelier Kuo

f'ar A-TYPICAL PLAN

L’évolution actuelle de la définition du travail exige une conception nouvelle de l’espace des bureaux. L’intégration croissante d’as-pects informels, du plaisir, voire du jeu – notions souvent perçues comme l’antithèse du travail – a des implications profondes sur l’évolution architecturale du lieu de travail. Au travers d’une sélection de projets historiques et contemporains conçus par des architectes tels que Frank Lloyd Wright, Le Corbusier, Kenzo Tange, SANAA et bien d’autres, ainsi qu’avec l’apport des recherches d’étu-diants de l’école polytechnique fédérale de Lausanne, l’exposition explore la profon-deur du plan dans le contexte européen, ouvrant le débat autour des notions de densité, d’économie et aussi de développe-ment durable. Les projets, représentés par des dessins, photographies et maquettes de grand format, exploitent la profondeur comme l’occasion d’aborder les notions de flexibilité, d’identité et d’atmosphère dans l’espace de travail contemporain.Conception et réalisation de l’exposition: atelier Jeannette Kuo, professeure invitée à l’EPFL ENAC-SAR

Fils d’architectePhotographes, Michel Bonvin et Milo Keller ont comme autre point commun d’avoir été biberonnés à l’architecture par l’activité de leur père. Leur biogra-phie et leurs travaux offrent le support idéal pour s’interroger sur la relation entre deux disciplines aux rapports ambigus. Le Corbusier avait-il raison de créditer son œuvre elle-même des meilleures images lui étant consacrée? La photogra-phie n’est-elle pas plutôt devenue créa-trice d’icônes, parfois plus convaincantes que les architectures qu’elle représente? Texte de Mathieu Jaccard, commissaire d’expositionConception de l’exposition: Michel Bonvin, Milo Keller, Mathieu Jaccard

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ArchizoomEPFL

Faculté ENAC Bâtiment SG - Ecublens

CH - 1015 Lausanne

Tél. 021 693 32 [email protected]

http://archizoom.epfl.ch

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30Samedi de 14h à 18h

Pier Luigi Nervi, l’architecture comme défiJusqu'au 22 juin 2013

Archives historiques Fiat, Turin

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flConsacrée à l’œuvre de Nervi, figure emblé-matique de l’ingénierie du XXe siècle, l’ex-position s’articule autour de 12 projets prin-cipaux, à la fois différents, complémentaires et témoins de son innovation, des années 20 aux années 70. Par des maquettes de bâtiments, des dessins originaux, des photographies et des films, elle offre au public un large regard sur l’ensemble de sa production internationale. Trente ans après sa disparition, Nervi constitue toujours une référence dans les lieux d’enseignement. En cette année 2013, la faculté environ-nement naturel, architectural et construit (ENAC) le met à l’honneur.

Un nouveau bétonSous la direction du professeur Aurelio Muttoni, les étudiants en génie civil s’ap-pliquent à reproduire un élément de toiture de la salle des audiences pontificales du Vatican. Au premier coup d’œil, ces frag-ments de béton tout juste démoulés n’ont rien de surprenant. Impression vite oubliée grâce aux explications des ingénieurs en devenir. Si l’aspect visuel reste volontaire-ment inchangé, l’élancement de la section traduit en revanche l’utilisation de nouveaux matériaux. En effet, le ferrociment – propre à Nervi – est remplacé par un ciment de haute performance qui, associé à un textile de fibres de carbone, garantit la durabilité de l’ouvrage malgré une épaisseur struc-turellement minimale. En résumé? Un nou-veau béton est en train de voir le jour dans les ateliers de la faculté.Le travail de l’ingénieur a aussi tenu une grande place dans la formation des futurs architectes de l’EPFL ayant suivi le cours sur l’histoire du béton ou l’atelier sur la restauration de l’architecture moderne. Afin de valoriser ces récentes études, des maquettes, dessins et films seront égale-ment présentés dans l’exposition.

En parallèle, les archives de la construction moderne (Acm) mettent en avant un fonds iconographique dans l’exposition Pier Luigi

Nervi, ingénieur, architecte, inventeur à travers les photographies de la collection Alberto Sartoris, conçue par Alberto Bologna.

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Charles SteffenJusqu'au 29 septembre 2013

James Edward DeedsWelcome to my World! Daniel JohnstonJusqu'au 30 juin 2013

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Charles Steffen, “One of two Seated Nudes”, 1992Mine de plomb et crayon de couleur sur papier d’emballage, 138 x 92,6 cmPhoto atelier de numérisation – Ville de Lausanne © Collection de l’art brut, Lausanne

Avenue des Bergières 11CH - 1004 Lausanne

Tél. 021 315 25 70Fax 021 315 25 71

[email protected]

Ouvert du mardi au dimanchede 11h à 18h

Fermé le lundi, sauf juillet et aoûtLundi du Jeûne ouvert

Charles SteffenOriginaire de Chicago, Charles Steffen (1927-1995) voulait consacrer sa vie au dessin et à la photographie. Ni l’irruption de la schizophrénie pendant ses études en 1950, à l’âge de 23 ans, ni ses années d’internement dès 1952 jusqu’en 1963, ni encore les traitements aux électrochocs qu’il y a subi n’ont interrompu sa fibre créatrice. De retour dans la maison familiale de Chicago, il est incapable de subvenir à ses besoins et vit avec sa mère. Steffen passe le plus clair de son temps à fumer, à boire de l’alcool et à dessiner. Sur du papier Kraft, il trace à la mine de plomb de grandes figures, essentiellement des nus féminins, mais aussi des portraits de sa mère – avec laquelle il vivra jusqu’à son décès – ou encore des autoportraits où on le voit fumant sa pipe. Ses composi-tions sont toujours accompagnées d’écrits dans lesquels il se confie, à la manière d’un “journal intime”. Seuls les travaux de 1989 jusqu’à sa mort, en 1995, ont été conservés: craignant les incendies, sa sœur, qui vivait aussi à ses côtés, détruisait périodiquement les piles de dessins, qui augmentaient d’une à trois feuilles par jour. Publication d’un article monographique de Sarah Lombardi dans le fascicule L’Art Brut n° 24 qui paraît à cette occasion (Lausanne, collection de l’art brut, 2013).

James Edward DeedsLa collection de l’art brut présente la pre-mière exposition européenne consacrée aux dessins de James Edward Deeds Jr. (1908-1987). D’origine américaine, l’auteur fut interné très jeune, au State Lunatic Asylum n° 3, situé à Nevada (une petite ville du Missouri). Il y réalise 283 dessins qu’il numérote et coud page à page à l’aide d’une aiguille, afin de les rassembler dans un album confectionné par ses soins. Les dessins de James Edward Deeds, d’une grande délicatesse, sont réalisés à

la mine de plomb, à l’encre et au crayon de couleur, entre 1936 et 1966. L’auteur emploie comme support le papier à en-tête officiel de l’établissement psychia-

trique. Il représente de nombreux person-nages et portraits au regard saisissant, mais aussi des animaux, des véhicules, dont des bateaux à vapeur, ou encore

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Daniel Johnston, “How Can It Be True?”, 2009Feutre sur papier, 21,5 x 28 cm Photo atelier de numérisation – Ville de Lausanne Collection de l’art brut, Lausanne© Daniel Johnton courtesy Arts Factory

des paysages. Il reproduit également des architectures et des bâtiments, notamment l’hôpital où il réside et les vastes jardins qui l’entourent. La plupart de ses œuvres sont accompagnées d’une légende tracée en lettres majuscules qui, dans le cas des portraits, dévoile l’identité du sujet. Il a fallu cinq ans de recherches pour découvrir l’identité de l’auteur de ces dessins, sur-nommé entretemps The Electric Pencil, d’après certaines lettres qui figurent dans plusieurs de ses compositions, comme “ECT”, vraisemblablement un acronyme pour le terme “électroconvulsivothérapie”.

Welcome to my World! Daniel JohnstonMusicien de la scène underground améri-caine, Daniel Johnston (1961) est un com-positeur et dessinateur prolifique. Ses pre-miers travaux graphiques circulent sur les cassettes qu’il enregistre et distribue dans la rue. Le plus célèbre de ses sujets, que l’on retrouve dans nombre de ses dessins, représente une grenouille accompagnée des mots: «Hi, How Are You?». Ses dessins sont réalisés au feutre noir, et sont parfois rehaussés de couleur. Tracés rapidement sur divers supports, ils donnent vie à des héros de bandes dessinées luttant contre le mal. De ses troubles maniaco-dépres-sifs, l’auteur extirpe un univers manichéen où le combat s’avère obsessionnel. Par le biais d’une bande-son qui réunit plusieurs de ses chansons, l’exposition propose aussi en contrepoint une immer-sion dans l’univers musical de cet auteur prolifique, qui a enregistré plus de 500 titres à ce jour, et qui est considéré comme le père putatif de l’anti-folk.L’exposition est accompagnée du docu-mentaire The Devil and Daniel Johnston de Jeff Feuerzeig (version originale anglaise, non sous-titré, 110 min., 2005), primé au Sundance Film Festival en 2005. La librairie du musée propose divers ouvrages sur Daniel Johnston, ainsi que le CD Welcome to my World!, qui réunit 22 titres de l’auteur et constitue la bande-son de l’exposition.

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MiróPoésie et lumièreDu 28 juin au 27 octobre 2013

Intérieur de l’atelier de Joan MiróPhoto Joan Ramón Bonet & David Bonet/Courtesy Archivo Fundació Pilar i Joan Miró a Mallorca

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e La fondation de l’Hermitage accueille un ensemble exceptionnel de 80 œuvres de Joan Miró (1893-1983), provenant de la fon-dation Pilar i Joan Miró à Palma de Majorque, qui détient une grande partie du patrimoine de l’artiste. L’exposition se concentre sur les œuvres de la maturité, réalisées dans l’atelier majorquin où le grand maître vécut de 1956 à sa mort, en 1983. «Majorque est la poésie et la lumière», affirme Miró en 1957. L’exposition illustre l’ultime phase de production de la carrière du peintre, au moment où il concrétise son rêve: celui de disposer d’un grand atelier-laboratoire où travailler en paix et en silence, en contact direct avec la nature, source d’inspiration infinie. Vaste espace propice à la création, l’atelier conçu par l’architecte catalan Josep Lluís Sert lui per-met de réaliser plusieurs œuvres à la fois, dans un foisonnement constant d’idées nouvelles.

L'atelier-laboratoireDans les années 60 à 70, les motifs de femmes, oiseaux et empreintes de main rythment une œuvre aux couleurs vives et puissantes. A partir de ces thèmes, Miró simplifie les figures; son iconographie devient plus abstraite. Divers modes d’exé-cution cohabitent alors dans sa production, des œuvres statiques comme Mosaïque (1966) aux coups de pinceau véhéments de Poésie (1966). Les grands paysages mono-chromes des années 70 révèlent ensuite l’attrait de Miró pour l’expressionnisme abs-trait et la calligraphie extrême-orientale. Ces influences confèrent à ses tableaux un aspect dépouillé, caractérisé par des lignes noires jaillissant sur la toile immaculée. Son langage fait de taches, de signes, de jets de peinture, d’empreintes et d’éraflures, traduit particulièrement bien l’esprit protéiforme du génie catalan. Durant les dernières années de sa vie, il crée une série de motifs stylisés sur un fond bleu roi d’une rare intensité. Simultanément, Miró délaisse les pinceaux pour peindre avec les doigts sur des maté-

riaux composites (carton, papier de verre, bois, …), reflets d’une inventivité sans faille.Suivant un parcours chronologique et théma-tique, la sélection comporte une série de 50 peintures à l’huile, dont de nombreux grands formats, mais aussi des sculptures en terre cuite et en bronze, ainsi que des œuvres sur papier (gravures, encre de Chine). Plusieurs esquisses réalisées pour des projets d’art public sont également présentées.

Une reconstitution scénographique de l’atelier de Palma, ainsi qu’un ensemble d’objets originaux ayant appartenu à Miró offrent au visiteur l'occasion de décou-vrir l’univers captivant du maître cata-lan. Une importante section biographique, des archives photographiques, ainsi qu’un film documentaire sur l’artiste viennent compléter l’exposition.

Route du Signal 2CH - 1018 Lausanne

Tél. 021 320 50 01Fax 021 320 50 71

[email protected]

Ouvert du mardi au dimanchede 10h à 18h

Jeudi jusqu’à 21hFermé le lundi

Ouvert les jours fériésLa fondation est fermée au public

entre les expositions

Visites commentées publiquesParcours-jeu gratuit pour les enfants

Café-restaurant et librairie

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Joan Miró, Sans titre, 1978 Huile sur toile, 92 x 73 cmFundació Pilar i Joan Miró, Mallorca © Successió Miró/2013, ProLitteris, Zurich Photo Joan Ramón Bonet & David Bonet/Courtesy Archivo Fundació Pilar i Joan Miró a Mallorca

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Palais de RuminePlace de la Riponne 6

CH - 1014 Lausanne

Tél. 021 316 34 45Fax 021 316 34 46

[email protected]

Ouvert du mardi au jeudi de 11h à 18hDu vendredi au dimanche de 11h à 17h

Jeudi 1er août, de 11h à 17hFermé le lundi

Louis Ducros, “Eruption volcanique”, vers 1800Huile sur toile, 91 x 122,5 cm (détail)Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne

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s Lumières et ténèbresLes années qui séparent la mort de Louis XIV en 1715 et la chute de Charles X en 1830 sont cruciales pour la France, caisse de résonance de l’Europe dans une période en tension vers la Révolution de 1789, puis en digestion de cet événement majeur. C’est le profil de notre modernité qui s’ébauche dans une société avide de ren-verser les pouvoirs établis, de faire progres-ser les savoirs et de sonder les mystères de l’âme humaine. Partout on voit l’homme et la femme à l’ouvrage dans l’imagination et la mise en œuvre des grandes utopies qui déterminent aujourd’hui encore nos horizons. L’exposition Raisons et sentiments nous entraîne à grands pas dans cette période mouvementée. Car les artistes, balançant entre tête et cœur, participent à cette quête d’un monde nouveau, à son explo-ration, à sa domestication. Classicisme, rococo, néo-classicisme et romantisme se succèdent à une vitesse époustouflante et traduisent les aspirations d’une société curieuse et inventive.

RebondissementsLe parcours entraîne le visiteur dans ce courant tempétueux, aux quatre coins de l’Europe. Pompe du portait louis-quator-zième, nature sublimée ou observée à la loupe, analyse de l’âme humaine, invention d’une nouvelle peinture d’histoire, triomphe de la peinture de genre, scènes galantes et

Raisons et sentiments. Le XVIIIe siècle dans les collections du muséeDu 28 juin au 22 septembre 2013

représentation des mœurs populaires ita-liennes, observation de l’architecture et de la sculpture antique, mais aussi des grands maîtres de la Renaissance.

Prêts exceptionnelsL’exposition puise largement dans les col-lections du musée. Elle bénéficie de prêts de collections particulières, et aussi publiques parmi lesquelles la Neue Pinakothek de Munich, le Marylebone Cricket Club

Museum à Londres, la National Gallery of Scotland d’Edimbourg, le musée Calvet d’Avignon, le Kunstmuseum de Berne et, à Lausanne, le musée historique, le musée de l’Elysée, la fondation de l’Hermitage, les musée et jardins botaniques cantonaux, le musée cantonal de géologie. A l’occasion de l’exposition paraît De la Renaissance au Romantisme. Peintures françaises et anglaises du Musée des Beaux-Arts de Lausanne.

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Jacques Sablet, “Portrait de famille avec le Colisée”, 1791Huile sur toile, 60 x 72 cm (détail)Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne

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Espace des inventionsVallée de la Jeunesse 1

CH - 1007 Lausanne Tél. 021 315 68 80

Fax 021 315 68 82 [email protected]

Ouvert du mardi au samedi de 14h à 18hDimanche et jours fériés de 10h à 18h

Pour les écoles:ouvert du mardi au vendredi

de 9h à 18h, réservation obligatoireFermé le lundi

Lundi du Jeûne ouvert

Indestructible énergieJusqu'au 29 décembre 2013

© Francesca Palazzi

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ns Quand on vous dit “énergie”, à quoi pen-sez-vous ?... Aussi vaste que puisse être le sujet de l’énergie, en donner la définition est souvent un exercice délicat, voire péril-leux. Comment cette notion, qui est omni-présente dans notre société actuelle, peut-elle être aussi difficile à définir? L’énergie, on ne peut pas la toucher, ni la voir. Elle ne se manifeste sous nos yeux que lorsqu’elle se transforme. Nous la connaissons prin-cipalement sous sa forme électrique – où elle permet de nous éclairer et de nous chauffer, mais aussi sous sa forme méca-nique – où elle permet de produire un déplacement. Sa principale caractéristique, aussi bizarre que cela puisse paraitre, est qu’elle ne se perd pas, ne se crée pas mais se transforme. Destinée à tous les publics dès sept ans, l’exposition propose aux visiteurs de trans-former leur propre énergie en BLIPS, petites balles de plastique. Le BLIP étant à la fois l’unité et la monnaie énergétique de l’expo-sition, il servira à faire fonctionner les expé-riences. Les visiteurs pourront ainsi assister à des transformations d’énergie et participer à des expériences hautement interactives et franchement ludiques. De quoi toucher du doigt une notion réputée abstraite de façon amusante et décontractée.

Energie et sac plastiqueCet été, l’espace des inventions s’associe au mudac pour proposer une animation sur trois matinées destinée aux 11-14 ans. Fruit du hasard, la programmation simul-tanée des expositions Coup de sac! au mudac et Indestructible énergie à l’espace des inventions représente l’occasion rêvée d’expérimenter une nouvelle collaboration. Le mudac, aux sacs en plastique, omnipré-sents et universels, consacre une exposition. Et lorsqu’on pense fabrication de sacs en plastique, on peut dériver sur énergie. Quoi de plus naturel alors que de s’associer pour mettre sur pied une animation qui aborde la thématique dans sa globalité? Après la visite guidée des deux expositions, chaque structure proposera un atelier. Le

mudac s’orientera sur un détournement artistique du sac en plastique, alors que l’espace des inventions le détournera au travers d’un bricolage scientifique. Puis, pour passer de l’expérience muséale à la découverte in situ de la production indus-trielle, la dernière matinée sera l’occasion

d’une excursion en train à Bienne, pour visiter l’entreprise Biennaplast. Son direc-teur, Pascal Seri, présentera aux jeunes tous les secrets de fabrication du sac plas-tique, de l’énergie utilisée au produit fini.

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Stéphane Belzère, Sans titre (esquisse, détail), s.d.

Stéphane Belzère. Terre, air, merPrix peinture FEMS 2011Jusqu'au 4 août 2013

Ch. Davel 2CH - 1009 Pully

Tel. 021 721 38 00Fax 021 721 38 15

[email protected]

Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h

La fondation Edouard et Maurice Sandoz est établie à Pully, à proximité du musée d’art de la ville. Les deux institutions col-laborent en 2013 pour présenter le lauréat du prix peinture FEMS 2011, Stéphane Belzère, primé pour son projet de tableaux longs, inspiré par le thème Terre, air, mer.

Une bourse de création artistiqueCréée en 1982, la FEMS s’est donné pour tâche de promouvoir les œuvres d’Edouard-Marcel Sandoz (1881-1971), et de Maurice Yves Sandoz (1892-1958) dont elle assure la conservation. En 1996, la FEMS a, par ailleurs, institué en mémoire des deux frères, une bourse de création artistique – le prix FEMS – doté chaque année d’un montant de 100 000 francs suisses et décerné tour à tour dans l’un de leurs domaines d’expression respectifs à savoir: la sculpture, la littérature, la peinture et la musique.

La terre, la mer, le cielEn 2011, le prix a été décerné à Stéphane Belzère (1963, vit et travaille à Paris, Bâle et Berlin). Le jury était composé de Marie-Claude Jéquier, Sophie Sallès-de Meuron, Samuel Buri, Eric Martinet, Fernando Riba, Jacques Treyvaud et François Landolt. L’artiste travaille autour du thème du pay-sage: la terre, la mer, le ciel font ainsi échos aux paysages intérieurs sur des grands formats allongés.

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SEL Jusqu'au 5 janvier 2014

Rue du Bugnon 21CH - 1011 Lausanne

Tél. 021 314 49 55Fax 021 314 49 [email protected]

www.museedelamain.ch

Ouvert du mardi au vendredide 12h à 18h

Samedi, dimanche, jours fériés de 11h à 18hFermé le lundi

Pour les écoles, ouvert également le matin (sur réservation)

Saldome®, entrepôt de sel de déneigement, salines suisses du Rhin, Riburg

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n Le CHUV, en particulier son département de médecine et santé communautaires, s’associe au musée de la main pour une exposition sur le sel. Condiment qui nous met rapidement l’eau à la bouche, le sel est loin d’être anodin. Indispensable à la vie, son histoire est intimement liée à celle de l’humanité. Au cours de son parcours dans le monde du sel, le visiteur goûtera, touchera, sentira et admirera les mille et une facettes du sel. De la mine à la bouche, puis de l’estomac aux artères, le public prendra la mesure de son rôle pour les sociétés et pour notre organisme.

Plus qu’un simple condimentLe sel est beaucoup plus qu’un simple condiment. C’est un élément cardinal de la vie humaine, tantôt sacralisé, tantôt diabolisé. Il est vital pour l’organisme, un allié thérapeutique dans la lutte contre le crétinisme (enrichi en iode) ou les caries (enrichi en fluor), un moyen de conservation séculaire, et de ce fait un enjeu politique et économique mondial. Mais le sel peut aussi être potentiellement fatal par les maladies que sa surconsommation peut entraîner: les affections cardiovasculaires notamment.Rehausseur de goût dans l’industrie ali-mentaire, épaississant des shampoings dans l’industrie cosmétique, composant de la soude caustique dans celle des

détergents, ou encore fondeur de neige pour la sécurité routière, le sel remplit de nombreux rôles, souvent étonnants dans notre vie quotidienne. L’ampleur et la diver-sité de ces usages sont à la mesure de la place qu’il occupe aujourd’hui encore dans l’économie, la société et la culture.

Différentes déclinaisons du minéralL’exposition sur le sel aborde ces diffé-rentes déclinaisons du minéral avec pour point d’orgue ses aspects liés à la santé.

Le parcours de l’exposition guide les visi-teurs entre géologie, ingénierie, médecine, santé, commerce, écologie, politique et culture. Fasciné par la science ou la tech-nologie, amoureux de la culture, gourmet, voyageur ou simplement curieux, chacun trouvera sa porte d’entrée dans le monde du sel. Au terme de son parcours, le public aura acquis une vision large et fondée sur la question du sel qui lui permettra de mettre en perspective et, le cas échéant, de faire évoluer ses comportements.

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Gerda Steiner & Jörg Lenzlinger, Namida, “Larmes”, 2012

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Place de la Riponne 2 bisCH - 1005 Lausanne

Tél. 021 316 38 50www.musees-vd.ch

Ouvert du mercredi au vendredide 12h à 18h

Samedi et dimanchede 11h à 17h

Fermé les lundi et mardi

Pierre Bataillard, graphiste et peintre 60 ans au service de l’imageJusqu'au 21 juillet 2013

Pierre Bataillard dans son atelier de Poliez-Pittet en 2001

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aud Pierre Bataillard est né en 1927 d’un père

vaudois et géomètre et d’une mère ita-lienne. Il nous a quitté le 23 mars 2008, dans sa 80e année laissant derrière lui un nombre incroyable de réalisations gra-phiques, de créations d’expositions et une oeuvre de plus de 1500 pastels, dessins et aquarelles. En totale harmonie avec sa femme Nouky, il mit sur pied en avril 1990 la fondation Pierre et Nouky Bataillard, dont les buts touchent à la nature et à la culture. C’est d’ailleurs en étroite collaboration entre la fondation et Marianne Bataillard, soeur de Pierre, que cette exposition est présentée à l’espace Arlaud, bâtiment que Pierre Bataillard connut lorsque qu’il était encore l’école cantonale de dessin. Comme il se plaisait à le dire, il n’était pas trop scolaire ce qui fut aussi relevé par l’un de ses professeurs du collège de Morges qui prévoyait que Pierre ferait du dessin parce que «c’est tout ce qu’il savait faire».

Graphiste, photographe et peintreC’est ainsi que durant 60 ans, Pierre Bataillard mena de front une activité pro-fessionnelle très prolifique en tant que gra-phiste et des activités créatrices comme la photographie et la peinture. Encouragé par le professeur Ric Berger, il entra en 1943 à la Kunstgewerbeschule du Technicum de Bienne qu’il quittera après un an pour suivre les cours des beaux arts et d’arts appliqués de l’école cantonale de dessin de Lausanne, localisée alors à l’espace Arlaud.Il obtint son diplôme d’artiste décorateur d’arts appliqués en 1948 et installa son premier atelier aux Escaliers-du-Marché à Lausanne. En 1950, il entama alors ses premiers travaux graphiques et de gra-vure. Trois ans plus tard, il se maria avec Nouky qui partagea ses activités profes-sionnelles et artistiques ainsi que de très nombreux voyages. En 1954, il déménagea son atelier et engagea ses premiers colla-borateurs. Ce seront notamment les expo-sitions Graphic57 et les réalisations pour l’exposition nationale (Expo64) qui se tient

à Lausanne, qui lancèrent véritablement son entreprise.

Au-delà de nos frontièresSous le nom de Pierre Bataillard, graphiste, puis dès 1972 Pierre Bataillard Graphic Design SA, Pierre et ses collaborateurs réa-lisèrent pendant 40 ans un nombre incalcu-lable de logotypes, d’étiquettes de vin, de plaquettes, de prospectus et d’affiches dans les domaines les plus variés. Nombre de ces réalisations ont pénétré notre quotidien et marqué tout un pan du paysage graphique suisse de la deuxième moitié du XXe siècle.

Mais ses créations dépassèrent aussi lar-gement le cadre de nos frontières avec, par exemple, l’exposition itinérante du Centenaire de la naissance d’Ernest Ansermet présentée entre 1984 et 1986 sur trois continents et dans 38 villes. Il réalisa aussi les expositions de plusieurs musées comme celle de la vigne et du vin au château d’Aigle, le musée du cheval, château de la Sarraz ou encore de la maison du blé et du pain à Echallens.En 1986, Pierre Bataillard cessa son activité de graphiste pour se tourner alors complè-tement vers la peinture en multipliant les expositions en Suisse et en France.

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Photographie pour “L'Opinel”, premier volume des Histoires d'Amadou, 1951© Suzi Pilet/Courtesy musée de l'Elysée

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audAmadou est un petit personnage de jute

et de laine qui traverse la France accroché à une grappe de ballons, puis devient tour à tour acrobate dans un cirque, marchand d’escargots, alpiniste, détective, torero. Son personnage est né dans l’imagination d’un père qui, le soir, racontait des histoires à son fils avant que celui-ci s’endorme: prélude d’une aventure éditoriale hors du commun pour l’écrivain gruérien Alexis Peiry et la photographe vaudoise Suzi Pilet.Dans un espace central figurant une table d’atelier, l’exposition déroule le fil de la création des albums; sont ainsi détaillés les moments de leur écriture – recherches documentaires, établissement de plans, rédaction de manuscrits –, les phases du travail photographique – mise en scène des poupées et d’accessoires, truquages, photomontages – et les étapes de la confection matérielle des albums. Des pan-neaux explicatifs complètent ce parcours, en présentant à leur tour des documents originaux. Si le processus de fabrication des volumes peut être si bien retracé, c’est certainement parce que les auteurs ont assumé l’édition et la diffusion de leur collection en créant leur propre maison d’édition, les éditions du Cerf-Volant.

Un héros à l'aventure de la vieAmadou, qui a conquis un public fervent dès son apparition au début des années 1950, est un héros qui ne craint pas de se placer en opposition avec les adultes: il sauve une petite fille de la noyade, mais fume une cigarette en cachette; il donne à son père l’argent qu’il a gagné pour s’acheter une roulotte, mais s’il le faut, il disparaît de la maison avant le réveil de ses parents. Comme leur personnage, les auteurs d’Amadou ont vécu dans l’audace et la recherche de la beauté. Après avoir travaillé ensemble dans le cadre de l’activité de portraitiste d’enfants de la photographe, Suzi Pilet et Alexis Peiry ont perçu avec

Amadou l’audacieuxSuzi Pilet et Alexis Peiry, 7 albums photographiques, 1951-1959Association des amis de Suzi Pilet, centre de recherches sur les lettres romandes (UNIL), institut suisse jeunesse et médiasJusqu'au 21 juillet 2013

justesse les préoccupations de l’enfance, qu’ils représentent sous le double signe du rêve et de l’apprentissage de la vie.Des dispositifs de découverte ludiques, des lectures, des visites pour des classes ou pour des groupes d’enfants (voir p. 34)

permettront de faire connaître et partager au jeune et au moins jeune public l’univers des Histoires d’Amadou. Comme le bois du même nom, Amadou est tendre mais s’embrase: il ne laisse personne indifférent.

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La collection de James Rochat occupait chez lui une pièce entière. Ce sont 700 cadres (dont ces magnifiques charaxes) qu’il lègue au musée de zoologieMichel Krafft/MZL

Bêtes en stock: nouvelles collectionsJusqu'au 12 janvier 2014

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Arrivé à l’âge où l’on fait de l’ordre dans sa vie, les collectionneurs se tournent vers les musées. Souvent, ils ont pris des contacts longtemps avant, ont collaboré avec l’insti-tution ou ont fait partie de l’association des amis. Puis, un jour, ils se décident: leur col-lection, ils la lèguent. Qu’ils la donnent ou la vendent, l’émotion est la même. Ils doivent se détacher de leur hobby, la passion de parfois toute une vie.

Une salle transformée en dépôtBêtes en stock: nouvelles collections met en scène, dans une salle d’exposition transformée en dépôt, quatre collections arrivées au musée ces quatre dernières années. «Dans ce faux dépôt, notre idée est de montrer les coulisses du musée,

avec les collections parfois incroyables que nous recevons, tout en expliquant comment nous gérons ce matériel et quelle est son utilité scientifique», explique Anne Freitag, commissaire de l’exposition.

Pas uniquement un patrimoine animalJames Rochat a collectionné les insectes pendant 62 ans. Chez lui, une pièce entière était dévolue à son “dada”. Mais «il y avait des cadres aussi dans les corridors, à la cave, un peu partout», raconte-t-il. «Partout où ma femme le tolérait! Par contre, je n’exposais pas les insectes chez moi, je ne faisais que les conserver et les collectionner». Sa collection, la col-lection Rochat, compte aujourd’hui 700 cadres pour plus de 55 000 insectes. Un

ensemble magnifique et surtout de grande valeur. «Ces insectes sont le témoignage d’une diversité parfois aujourd’hui dispa-rue,» dit Anne Freitag. La collection entomologique Sermet, comme la collection de micromammifères de l’Unil réunie par le professeur Peter Vogel, seront elles aussi à la disposition des chercheurs, qu’ils fassent partie de l’équipe du musée ou non. Car les collections sont, par définition, destinées à la recherche. Mais tout patrimoine n’est pas animal. La collection Vollmar, elle, est composée de 42 000 photos. Des photos d’animaux, oui, mais ce sont des dias et des tirages, qui donnent du travail au régisseur images et non aux conservateurs ou aux chercheurs.

Palais de RuminePlace de la Riponne 6

CH - 1005 Lausanne

Tél. 021 316 34 60Fax 021 316 34 79

[email protected] www.zoologie.vd.ch

Ouvert du mardi au jeudi de 11h à 18hDu vendredi au dimanche de 11h à 17h

Fermé le lundi

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ECONOMIMESISUn partenariat avec la faculté des géosciences et de l’environnement de l'UNILJusqu'au 23 septembre 2013

Palais de RuminePlace de la Riponne 6

CH - 1005 Lausanne

Tél. 021 692 44 70Fax 021 692 44 75

[email protected]/mcg

Ouvert du mardi au jeudi de 11h à 18hDu vendredi au dimanche de 11h à 17h

Fermé le lundi

Pascal Schwaighofer, “Atlas” (Theatrum Orbis Terrarum), 2009-10 Suminagashi on atlas sheet

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giePour ses dix ans, la faculté des géos-

ciences et de l’environnement de l’univer-sité de Lausanne a invité l’artiste Pascal Schwaighofer à proposer une intervention qui prend comme point de départ l’Anthro-pocène, ce nouvel étage géologique sur lequel la communauté scientifique débat actuellement.

Un travail interdisciplinaireLa définition même de l’Anthropocène demande un travail d’interdisciplinarité sans précédent dans l’histoire moderne, rappelant les discussions et les débats phi-losophiques pré-modernes, au sens où les faits scientifiques et les opinions politiques se mêlent à nouveau, avec un problème de représentation extrêmement intéressant pour le scientifique comme pour l’artiste: les “matter of facts” ne représentent pas une opinion univoque, incontestable mais deviennent plutôt des “matter of concerns”.

Deux sites d'interventionL’artiste développe son intervention sur deux sites, le Géopolis à Dorigny en impo-sant à un bâtiment vierge une réflexion sur l’interprétation et la représentation des formes géologiques. Au palais de Rumine, profitant de l’environnement géologique-ment structuré qu’est le musée cantonal de géologie, il offre un regard sur les outils de la représentation.

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Vivarium de LausanneCh. de Boissonnet 82

CH-1010 Lausanne

Tél. 021 652 72 94Fax 021 652 73 69

[email protected]

Ouvert tous les jours de 10h à 18hJeudi après-midi, nutrition

de certaines espèces en public

Vivarium, je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément...

Explications données aux visiteurs sur les animaux qui se trouvent dans la cage méditerranéenne du jardin

Tortues grecques, vipères ammodyte, couleuvres à quatre raies et orvets des Balkans vivent ensemble en parfaite harmonie

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Faire évoluer le vivarium de Lausanne d’une simple exposition de reptiles en insti-tution zoologique et scientifique représente un défi de taille, et sa situation financière reste pour l’instant très fragile. Mais l’inté-rêt et le soutien de la part de la popula-tion lausannoise, vaudoise et de toute la Suisse romande sont très encourageants. Personne ne veut, ne peut imaginer la disparition du vivarium. Pour les visiteurs, «le vivarium de Lausanne fait partie de la Suisse romande comme la fosse aux ours fait partie de Berne!» Les changements opérés ces deux dernières années sont perçus de manière très positive: des cages bien plus spacieuses et propres, la forte liaison avec la protection et la sauvegarde des espèces sont très appréciés. Mais certains aspects demeurent rébarbatifs aux yeux du public: le lieu (excentré et peu attractif), la route d’accès privée en mauvais état (le vivarium espère vivement

un coup de cœur d’une entreprise de la région!) et plus globalement le manque de modernité de l’infrastructure.

Pourquoi le public aime le vivarium?Les animations et la pédagogie proposées aux visiteurs sont la marque de fabrique du lieu, et les gardiens d’animaux, les apprentis comme les bénévoles, tous des passionnés, sont à disposition du public pour faire partager la fascination de ce monde. Les visiteurs ont la chance de pouvoir toucher des animaux, participer à des nourrissages et aux entraînements d’enrichissement comportemental des rep-tiles. Celui du nourrissage des varans et des crocodiles est unique en Suisse. L’élan de sympathie pour l’institution provient aussi du fort engagement du vivarium pour la sauvegarde d’espèces menacées, la protection des amphibiens et des reptiles et les efforts de vulgarisation pour mieux

comprendre ces animaux qui attirent et font peur.

Des animations pour tous les goûtsN’hésitez pas à consulter le site web et la page Facebook pour découvrir les activi-tés du week-end, comme un bon brunch le dimanche pendant que les enfants s’amusent et s’instruisent. Des spectacles de clowns, de magiciens, petits théâtres, ou la découverte de nouveaux étangs pour les amphibiens, les propositions sont nom-breuses et variées! Vous chercher une arène pour une manifestation, une exposi-tion? Le vivarium est votre partenaire idéal! Vous voulez faire vos grillades dans un encadrement spécial? Profitez des tables et de la place à grill à disposition dans le jardin.Le vivarium de Lausanne vous accueille avec une équipe motivée pour vous offrir des moments inoubliables! Programme sur www.vivariumlausanne.ch.

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Montriond, place de MilanAvenue de Cour 14bis

CH - 1007 Lausanne

Tél. 021 316 99 88 Fax 021 616 46 65

[email protected] www.botanique.vd.ch

Ouverture du jardintous les jours de 10h à 18h30

Serres fermées de 12h à 13h30 Exposition ouverte tous les jours de 11h à 18h

Les collections du musée et la bibliothèque sont ouvertes

toute l'année sur rendez-vous

Jean Gaudin, botaniste vaudoisJusqu'au 22 septembre 2013

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uxEn 1813, Jean Gaudin (1766-1833), accom-pagné de deux de ses élèves, effectue une excursion qui les mène de Nyon à la Vallée de Joux, puis, par Vallorbe, Le Suchet, L’Auberson, La Côte-aux-Fées et la vallée de la Brévine, au Locle et à La Chaux-de-Fonds. Ils descendent ensuite à Neuchâtel où ils passent deux jours. Ils rentrent en lon-geant le lac de Neuchâtel jusqu’à Yverdon, puis gagnent Orbe, La Sarraz, Morges et s’en retournent à Nyon. Le tout en 10 jours.Gaudin a tenu un journal de ce voyage. Ce manuscrit est conservé au musée bota-nique cantonal à Lausanne, qui prend prétexte des 200 ans de ce périple pour consacrer une exposition à Jean Gaudin, probablement le plus grand botaniste que le canton de Vaud ait jamais connu.

Des études de théologieJean Gaudin suit des études de théolo-gie à Zurich, où il contracte le goût de la botanique avec Johann Gessner, ami du grand Albert de Haller. Il est consacré pasteur à Berne en 1789, année aussi de son mariage avec Barbara Escher, fille du Bailli de Sax (SG). Il sera pasteur de l’église allemande de Nyon et s’associera à Auguste Snell dans la direction d’un institut de jeunes gens que ce dernier a créé. Il y assure l’enseignement des sciences natu-relles, de la physique et de la géométrie. En 1810, à la mort de Snell, il reprendra seul la direction de l’établissement.A côté de ses activités ecclésiastiques et pédagogiques, il traduit plusieurs ouvrages de l’allemand (Le Manuel du voyageur en Suisse, 2e édition, 1810-1811, en quatre volumes, de Johann Gottfried Ebel, par exemple), en écrit d’autres (des Institutions pratiques de grammaire allemande, en 1815, notamment). Mais c’est son activité botanique qui retient l’attention. Il se spécialise dans l’étude des groupes difficiles: graminées, cyperacées, joncacées, saxifrages, épervières. En 1811, il publie une Agrostologia helvetica en deux volumes, qui lui vaut une renommée telle que l’agrostologue (c’est un spécialiste des graminées) français Palisot de Beauvois, lui dédie le genre Gaudinia.

Un herbier majeurA cours de sa vie, Gaudin effectue une quinzaine de voyages à travers la Suisse et dans les pays voisins, au cours des-quels, il recueille informations et plantes. Le résultat en sera à la fois un herbier majeur du point de vue scientifique (il décrira plus de 150 espèces, dont 20 sont acceptées aujourd’hui: le glaïeul des marais, la rai-ponce naine, la laîche à fruits brillants, pour ne citer que ces trois exemples) et une Flora

helvetica (1828-1833) en sept volumes totalisant près de 4000 pages. Le volume VII, intitulé Topographia helvetica dresse la liste des lieux qu’il a visités au cours de ses voyages et celle des plantes intéressantes qu’il y a relevées. Ce dictionnaire de géo-graphie botanique est, selon J.-P. Monnard son biographe, le premier ouvrage de ce genre qui ait été publié. Aujourd’hui, c’est une référence pour tout botaniste intéressé par l’histoire de la flore et de son évolution.

Planche XIX de l’Essai d’une nouvelle Agrostographie (1812) d’A.M.F.J. Palisot de Beauvois représentant, fig. V, Gaudinia fragilis, espèce type du genre Gaudinia

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musée historique de Lausanne pp. 4-5Jusqu'au 9 juin 2013Ernest Pizzotti, points d'encrage

Jusqu'au 27 octobre 2013Louis Rivier, l'intimité transfigurée•Visites guidées, ateliers, balade artistique, concert, performance: programme détaillé sur www.lausanne.ch/mhl.

Expositions permanentesIci commence LausanneExposition sur l'histoire de la ville•Visites guidées: sur réservation.

Maquette de la ville au XVIIe siècleArgenterie lausannoiseInstruments de musique anciens•Les concerts du MHLProgramme détaillé sur www.lausanne.ch/mhl

Ma-je, 11h-18h; ve-di, 11h-17hLundi ouvert en juillet et aoûtLundi du Jeûne ouvertEntrée: fr. 8.- AVS/AI: fr. 5.- ; groupes: fr. 5.-Enfants, étudiants, apprentis,chômeurs: gratuitBillet commun avec le mudac: fr. 15.- AVS/AI, étudiants, apprentis: fr. 8.-Premier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt. BessièresBus n°7, arrêt: Bessières N°16, arrêt: Pierre-Viret

musée romainde Lausanne-Vidy pp. 6-7Jusqu'au 2 mars 2014Malins plaisirs

Exposition permanenteLOVSONNA passé présent •Visites guidées: sur demande au 021 315 41 85.

Ma-di, 11h-18hLundi ouvert en juillet et aoûtLundi du Jeûne ouvertEntrée: fr. 8.-; AVS/AI: fr. 5.-Groupes dès 6 personnes: fr. 5.-Jeunes jusqu'à 16 ans, étudiants, apprentis, chômeurs: gratuitPremier samedi du mois gratuitMétro m1, arrêt: BourdonnetteBus n°1, 2, 6, arrêt: Maladière Bus n°25, arrêt: Bois-de-Vaux

musée cantonal d'archéologieet d'histoire p. 8Exposition permanente (salles Frédéric Troyon et Albert Naef) La préhistoire, du retrait glaciaire à l'âge du Bronze

L'histoire, des Celtes aux temps modernes

Ma-je, 11h-18h; ve-di, 11h-17hEntrée: fr. 6.-; AVS/AI, étudiants apprentis, chômeurs: fr. 4.- Gratuit pour les écoles et les enfants jusqu'à 16 ansPremier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

musée monétaire cantonal p. 9Exposition permanenteCollections monétaires

Ma-je, 11h-18h; ve-di, 11h-17hEntrée: fr. 6.-; AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.- Gratuit pour les écoles et les enfants jusqu'à 16 ansPremier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

musée de l’Elysée pp. 10-11Du 5 juin au 1er septembre 2013Laure Albin Guillot, l’enjeu classiqueChristian Lutz, Trilogie

Du 20 septembre 2013 au 5 janvier 2014Sebastião Salgado, GenesisPaolo Woods, State•Conférences:dimanche 23 juin, 16h (incluse dans le billet d'entrée).Cycle L’histoire de la photographie en dix leçons.Samedi 6 juillet, 16h.La photographie en questions.Les visiteurs peuvent poser des questions sur l’exposition ou sur la photographie en général au respon-sable des activités pédagogiques, qui se tient à leur disposition.•Visites guidées:dimanches 9 et 30 juin, 28 juillet et 25 août, 16h (incluses dans le billet d'entrée).•En famille au musée:dimanches 9 et 30 juin, 28 juillet et 25 août, 16h.Pendant que les parents visitent l’exposition, les enfants la découvrent à travers des propositions ludiques. Cette activité gratuite est proposée aux enfants de 6 à 12 ans.

Ma-di, 11h-18h Entrée: fr. 8.-AVS: fr. 6.- Al, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.-Premier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: DélicesBus n°2, arrêt: Croix-d'OuchyN°4, 8, arrêt: MontchoisiN°25, arrêt: Elysée

accès limité

mudac pp.12-13Jusqu'au 22 septembre 2013All'Ambic, Patricia Urquiola•Jeudi design:jeudi 6 juin, 18h30.Rencontre avec la célèbre designer espagnole Patricia Urquiola et Adriano Berengo, initiateur de la biennale de verre contemporain Glasstress à Venise, à l'occasion de l'exposition All'Ambic. En anglais.Prix fr. 15.-. Inscription obligatoire au 021 315 25 30.

Jusqu'au 24 novembre 2013La Forge des angesLes plus belles œuvres des débuts de l'art verrier contemporain

Du 19 juin au 6 octobre 2013Coup de sac!Art et design autour du sac en plastique•Visites guidées:jeudi 2 juillet, 12h15.Samedi 7 septembre, 11h.Visite guidée gratuite (billet d’entrée du musée payant).•Jeudi design:jeudi 25 juin, 19h.

Expositions permanentes:Collection J.-E. Berger •Visites guidées de la collection:Secteur Chine, par Geneviève Barman:dimanches 30 juin et 25 août, 15h.Secteur Egypte, par Audrey Eller:dimanches 28 juillet et 29 septembre, 15h.Visite guidée gratuite (billet d'entrée au musée payant).

Collection d'art verrier contemporain•Visite guidée de la collection: samedi 29 juin, 15h, par Justine Ciana. Visite guidée gratuite (billet d'entrée au musée payant).

Ma-di, 11h-18hLundi ouvert en juillet et aoûtLundi du Jeûne ouvertEntrée: fr. 10.- AVS/AI, étudiants, apprentis: fr. 5.-Enfants, chômeurs: gratuitPremier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: BessièresBus n°16, arrêt: Bessières

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Page 33: Expos infos N°65

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f'ar p. 14Du 5 au 16 juin 2013A-TYPICAL PLANSur l’identité, la flexibilité et l’atmos-phère dans l’espace de travail

Du 4 au 29 septembre 2013Fils d’architecte Construire l’espace, construire l’image. De la relation entre architecture et photographie

Me-ve, 16h-19hSamedi et dimanche, 14h-17hFermé en dehors des expositionsEntrée: fr. 5.-; AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 3.-Bus n°1,2,4,8,9, arrêt: Georgette

accès difficile

archizoom-epfl p. 15Jusqu'au 22 juin 2013Pier Luigi Nervi, l'architecture comme défi

Lu-ve, 9h30-17h30 Sa, 14h-18hEntrée libreMétro m1, arrêt: EPFL

collection de l’art brut pp. 16-17Jusqu'au 30 juin 2013James Edward DeedsWelcome to my World! Daniel Johnston

Jusqu'au 29 septembre 2013Charles Steffen

•Les jardins de l'art brut:samedi 6 juillet.A travers la présentation de films documentaires et en présence des réalisateurs, le musée convie le public à un voyage fascinant et déroutant à la découverte d’environnements d’art brut – des œuvres réalisées “in situ” – en Suisse et à l’étranger. Petite restauration sur place.Plus d’informations sur www.artbrut.ch

Ma-di, 11h-18hLundi ouvert en juillet et aoûtLundi du Jeûne ouvertEntrée: fr. 10.- AVS/AI, étudiants, apprentis: fr. 5.-Enfants jusqu'à 16 ans, chômeurs: gratuit; groupes à partir de six personnes: fr. 5.-Premier samedi du mois gratuitBus n°2, 3, 21, arrêt: Beaulieu-JominiLes expositions ne sont pas accessibles aux personnes à mobilité réduite

fondation de l’Hermitage pp. 18-19Du 28 juin au 27 octobre 2013MiróPoésie et lumière•Visites guidées:jeudi, 18h30; dimanche, 15h.Prix: fr. 5.- (en plus du billet d’entrée). Sans réservation, nombre de participants limité.•Atelier pour adultes:samedi 7 septembre, 14h.Visite-découverte de l’exposition et réalisation d’une œuvre.Prix: fr. 42.- par personne, comprenant la visite et le matériel. Durée: 3h.Inscription obligatoire au 021 320 50 01. •Nuit des musées:samedi 21 septembre, 14h-2h.•Soirées art & gastronomie:20 et 26 juillet, 3, 9, 17, 23 et 31 août, 6, 14, 27 et 28 septembre, 18h45.Prix: fr. 89.- (visite de l'exposition et repas, boissons non comprises).Réservation obligatoire au 021 320 50 01.•Dimanches art & brunch:21 et 28 juillet, 11, 18 et 25 août, 1er, 8, 15 et 29 septembre, 10h.Prix: fr. 62.- (visite de l'exposition et brunch).Réservation obligatoire au 021 320 50 01.

Ma-di, 10h-18h; je, 21h Ouvert les jours fériésLa fondation est fermée au public entre les expositionsEntrée: fr. 18.-; AVS/AI: fr. 15.- Etudiants, apprentis, chômeurs: fr. 7.-Jeunes jusqu'à 18 ans: gratuit Bus n°3, 8, 22, 60, arrêt: MotteN°16, arrêt: Hermitage

musée cantonal des beaux-arts pp. 20-21Jusqu'au 9 juin 2013Peinture. Alex Katz & Félix Vallotton

Du 28 juin au 22 septembre 2013Raisons et sentiments. Le XVIIIe siècle dans les collections du musée•Visites commentées publiques:jeudis 8 août, 5 et 19 septembre, 12h30.•Visites guidées privées:sur réservation.•Visite extra-muros:mercredi 11 septembre, 15h. Sur inscriptionDécouvrez le grand salon du château de Beaulieu et ses peintures d’après Watteau. Une commande de décoration privée à Lausanne à la fin du XVIIIe siècle, par Béatrice Lovis, historienne de l’art.•Arrêts sur image:Les trois François, 12h30, par Catherine Lepdor, conservatrice en chef.Jeudi 11 juillet, François Dubois, Le Massacre de la Saint-Barthélemy, c. 1572-1584.Jeudi 25 juillet, François Sablet, Offrande à l'hymen, 1783.Jeudi 29 août, François, baron Gérard, L’Empereur d’Alexandre 1er, c. 1814.Programme complet sur www.mcba.ch.

Ma-je, 11h-18hVe-di, 11h-17h01.08.13, 11h-17hEntrée: fr. 8.-AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs, militaires: fr. 6.-Jeunes jusqu'à 16 ans: gratuit Premier samedi du mois gratuitAmis du musée: gratuitMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

espace des inventions p. 22Jusqu'au 29 décembre 2013Indestructible énergie

Ma-sa, 14h-18hDi et jours fériés, 10h-18hLundi du Jeûne ouvertEcoles: ma-ve, 9h-18h (réservation)Entrée: fr. 6.-; AVS/AI, enfants, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.- Enfants jusqu'à 7 ans: gratuitPremier samedi du mois gratuitBus n°1, 2, 6, 25, arrêt: MaladièreMétro m1, arrêt: Malley

musée d'art de Pully p. 23Jusqu'au 4 août 2013Stéphane Belzère. Terre, air, merPrix peinture FEMS 2011

•Visites commentées:dimanches 9 et 30 juin, 4 août, 15h.Dimanche 23 juin, 15h (en anglais).Gratuites sur présentation du billet d'entrée.•Visite pour les familles:samedi 8 juin, 14h30-16h.Visite interactive et ludique de l'exposition pour tous les membres de la famille.Gratuite, goûter offert, sur inscription au 021 721 38 00.•Visite contée:mercredi 12 juin, 14h30-16h.Pour les enfants de 4 à 6 ans. Prix. fr. 5.-, goûter offert, sur inscription au 021 721 38 00.

Me-di, 14h-18hEntrée fr. 7.-AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 5.-Enfants jusqu'à 16 ans: gratuitPremier samedi du mois gratuitBus n°4, 25, arrêt: Pully-Gare

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Ma-ve, 12h-18h Sa, di, jours fériés, 11h-18hPour les écoles, ouvert également le matin (sur réservation)Entrée: fr. 9.- AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs, enfants: fr. 5.-Premier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: CHUV

espace Arlaud pp. 26-27Jusqu'au 21 juillet 2013 Pierre Bataillard, graphiste et peintre60 ans au service de l’imageOrganisée par la fondation Pierre et Nouky Bataillard

Amadou l'audacieuxSuzi Pilet et Alexis Peiry, 7 albums photographiques, 1951-1959Association des amis de Suzi Pilet, centre de recherche sur les lettres romandes, institut suisse jeunesse et médias•Visites jeune public:pour classes ou groupe d'enfants.Renseignements et réservation: [email protected]•Lectures:samedi 1er juin, 20h.Amadou, Suzi Pilet et Alexis Peiry, par Gil Pidoux.Dimanche 2 juin, 16h.Histoires d’Amadou, par Gil Pidoux.

Me-ve, 12h-18h; sa-di, 11h-17hEntrée: fr. 6.-; AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.-Premier samedi du mois gratuitAmis du musée: gratuitMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

musée cantonal de zoologie p. 28Jusqu'au 12 janvier 2014Bêtes en stock: nouvelles collections

Exposition permanenteFaune du monde entier et anatomie comparée

musée et jardin botaniques cantonaux p. 31Jusqu'au 22 septembre 2013Jean Gaudin, botaniste vaudois•Visites commentées de l'exposition:mardi 18 juin, 12h15-13h; samedi 22 juin,18h-19h.Gratuit, rendez-vous à l’entrée du musée.•Autres visites commentées:mercredi 19, jeudi 20 et vendredi 21 juin, 18h-19h; dimanche 23 juin,15h-16h.Gratuit, rendez-vous à l’entrée du musée.•Mardis botaniques: 4 et 18 juin, 20 août, 3 et 17 septembre, 12h15-13h. Gratuit, rendez-vous à l’entrée du musée.•Bourse aux plantes carnivores:dimanche 23 juin, 10h30-16h.

Du 15 au 23 juin 2013Botanica’13 Mission collection

Les collections du musée et la bibliothèque sont ouvertes toute l'année sur rendez-vous

Jardin ouvert tous les jours, 10h-18h30 Serres fermées, 12h-13h30Exposition ouverte tous les jours, 11h-18hEntrée libre Métro m2, arrêt: DélicesBus n°1, 25, arrêt: Beauregard ou Cour

accès partiel

le musée olympiqueLe musée olympique est fermé jusqu’à fin 2013 afin de procéder à d’importants travaux de rénovation.

Durant les travaux, un point d’information est ouvert 7 j./7 sur le quai d’Ouchy.

Tél: 021 621 6511www.olympic.org/musee

musée de la main pp. 24-25Jusqu'au 5 janvier 2014Sel•Visites commentées: Pour les groupes, sur demande deux semaines à l'avance.Durée: 1h.Prix groupes: fr. 100.-, entrée au musée non comprise.Prix écoles: fr. 80.-, entrée au musée non comprise.•Soirées paroles et saveurs:mercredi 18 septembre, 18h30-20h.Sel et goût, Pauline Coti, médecin associée, nutrition clinique, CHUV; Anne-Claude Luisier, ingénieure en denrées alimentaires EPFZ; Philippe Ligron, professeur de cuisine à l’école hôtelière de Lausanne.

Mardi 12 novembre, 18h30-20h.Sel et santé, Murielle Bochud, médecin spécialiste de l’épidémio-logie génétique, institut universitaire de médecine sociale et préventive, CHUV; Michel Burnier, néphrologue, service de néphrologie, CHUV; Liliane Bruggmann, responsable de la section nutrition et activité physique, office fédéral de la santé publique; Barbara Pfenniger, fédération romande des consommateurs. Places limitées, sur réservation au 021 314 49 55 – [email protected]: fr. 10.-, comprenant une entrée au musée et une dégustation•Les salines suisses au musée:samedi 2 novembre,15h-18h.15h et 16h: visites guidées de l’exposition avec des professionnels des salines.17h: conférence de Carlo Habich des salines suisses du Rhin et d’Yves Romanens de la saline de Bex.Entrée libre•Conférence:jeudi 28 novembre 2013, 17h-19h.Consommer moins de sel pour diminuer la tension artérielle, est-ce une mesure efficace?Depuis 20 ans, la Collaboration Cochrane publie des revues systématiques sur l’efficacité des interventions pratiquées dans le domaine de la santé.Entrée libre

Ma-je, 11h-18h; ve-di, 11h-17hEntrée: fr. 6.-; AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.-Gratuit pour les écoles et les enfants jusqu'à 16 ansPremier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

musée cantonal de géologie p. 29Jusqu'au 23 septembre 2013ECONOMIMESISUn partenariat avec la faculté des géosciences et de l'environnement de l'UNIL

Expositions permanentes Fossiles, archives de la vie Des cristaux plein la vue Les dessous des Alpes

Ma-je, 11h-18h; ve-di, 11h-17hEntrée: fr. 6.-; AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.-

Gratuit pour les écoles et les enfants jusqu'à 16 ansPremier samedi du mois gratuitAmis du musée: gratuitMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

vivarium de Lausanne p. 30Exposition permanentePlus de 100 espèces de reptiles, soit plus de 250 animaux du monde entierSerpents, geckos, varans, tortues, lézards, iguanes, crocodiles, amphibiens, mygales

Ouvert tous les jours, 10h-18hJeudi après-midi, nutrition de certaines espèces en publicEntrée fr. 12.-AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 8.-Enfants de 5 à 14 ans: fr. 6.-Famille: fr. 30.-Bus n°16, arrêt: Vivarium

sur demande, tél. 021 316 33 13

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e te n f a n t s

Programme complet et détaillé de toutes les animations pour enfants dans les musées sur www.lausanne.ch/musees

fondation de l'HermitageExpositionMiró

Visite-découverte de l’exposition et réalisation d’une œuvreAteliers enfants

Ateliers familles

Juillet: je 11, 14h; me 24, 10hAoût: me 7, 14h; ma 13, 10h; je 22, 14hSeptembre: me 11, 14h; sa 14, 10h; sa 28, 14h

Juillet: me 17, 14h; ma 30, 10hAoût: je 8, 14h Septembre: sa 7, 10h

De 6 à 12 ansPrix: fr. 10.-Inscription obligatoire: 021 320 50 01 www.fondation-hermitage.ch

Prix: fr. 23.-/adulte, fr. 10.-/enfantInscription obligatoire: 021 320 50 01

mudac ExpositionCoup de sac!

Ateliers autour de l'expositionAteliers enfants

Ateliers familles

Mercredis 26 juin, 24 juillet, 11 et 25 septembre, 14h-16h

Dimanche 15 septembre, samedi 5 octobre et dimanche 6 octobre, 14h-16h30

De 8 à 13 ansPrix: fr. 10.-, Inscription obligatoire: 021 315 25 30

De 6 à 96 ansPrix: fr. 10.-, Inscription obligatoire: 021 315 25 30

AteliersLe goût

La chimie amusante du sel

Le fabuleux voyage intérieur de Monsieur Grindsel

Mercredis 5 juin et 18 septembre, 14h-15h30Mercredis 12 juin et 4 septembre, 14h-16hMercredis 19 juin et 25 septembre, 14h-16h

De 4 à 7 ans, prix: fr. 10.-

De 6 à 13 ans, prix: fr. 10.-

De 8 à 12 ans, prix fr. 10.-Inscription: 021 314 49 55

musée de la mainExposition Sel

espace des inventionsLe Club des petits inventeurs

Des après-midis pour expérimenter, réaliser un bricolage à rapporter à la maison et prendre le goûter avec des copains et copines! Energie et sac plastique

Trois matinées pour découvrir les dif-férentes facettes du sac en plastique: face design avec le mudac, côté scientifique avec l’espace des inventions et secrets industriels avec la fabrique Biennaplast.

De 7 à 12 ansPrix: fr. 15.- Inscription obligatoire: 021 315 68 80

De 11 à 14 ansPrix: fr. 20.- pour les trois matinées, sans les transportsInscription obligatoire: 021 315 25 30Plus d’infos sur www.mudac.ch et www.espace-des-inventions.ch

Du mardi 23 au vendredi 26 juillet,du mardi 30 juillet au vendredi 2 août et du mardi 6 au vendredi 9 août, 14h-17h

Les 15, 16 & 17 juillet, 9h-2h

musée cantonal des beaux-artsRaisons et sentiments

AteliersBalade-toi en ville à la recherche d’indices repérés dans les tableaux. Ton parcours sera guidé par des jeux d’observation et de dessin ima-ginés par deux artistes lausannoises. Confectionne ensuite un carnet qui regroupe tes croquis et souvenirs.

De 9 à 12 ansPrix: fr. 10.- Inscription obligatoire: 021 316 34 45

Juillet: me 10Août: ma 1310-15h30

musée de l'ElyséeExpositionsLaure Albin Guillot, l’enjeu classiqueChristian Lutz, Trilogie

Jeux d’image – une introduction ludique à l’image photographique

De 6 à 12 ansPrix: fr. 10.- pour les trois joursInscription obligatoire: [email protected]

Mardi 9, mercredi 10 et jeudi 11 juillet, 14h-17h

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