expos infos n°62

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M L U A S U E S E A S NNOIS E I X N P F O O 6 S S 2 juin - septembre 2012 musée cantonal des beaux-arts/collection de l'art brut

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Bulletin des musées lausannois

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Couverture:Exposition Aloïse. Le ricochet solaire Aloïse, “Lit de Napoléon” (détail de pages d’un cahier à dessin), entre 1941 et 1951Crayon de couleur sur papier, 24,5 x 66 cmPhoto O. LaffelyCollection de l’art brut, Lausanne

Impressum

Editeur:Commune de Lausanne Responsables de la publication:Services Culture-Développement de la Ville et communicationConception:ADN Werner Jeker, Ramón LópezRédaction (magazine):Dominique Guindani, responsableFrançoise Jaunin, Olivier LaffelyMise en pageAnnick ChiariImpressionPresses Centrales Lausanne SA

La publication Musées lausannois – expos infos est disponible dans les bureaux de Lausanne Tourisme et d'info cité, place de la Palud 2, ainsi que dans les musées lausannois.

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sommaire

4 musée cantonal des beaux-arts Aloïse. Le ricochet solaire

6 collection de l'art brutAloïse. Le ricochet solaire

8 fondation de l'Hermitage Asger Jorn

10 musée de l'Elysée Pieter Hugo, This Must Be The PlaceRoger Ballen, AsylumDe la collectionNuit des imagesCollections privées

13 archizoom-epflArchizoom, pour mieux apprivoiser l'espace

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14 mudac TouchAdrien Rovero

16 fondation Claude VerdanTouch

18 musée cantonal de zoologie Made in utero: la naissance de la vie

19 musée cantonal de géologieDes cristaux plein la vue

20 espace ArlaudSuite 2006Show your colorsLa ligne claire

22 vivarium de Lausanne Du changement au vivarium de Lausanne

23 musée et jardin botaniques cantonaux Diaspora

24 musée cantonald'archéologie et d'histoireLa préhistoire, du retrait glaciaire à l'âge de BronzeL'histoire, des Celtes aux temps modernes

25 espace des inventionsLes doigts dans le cerveau

26 musée monétaire cantonalNapoléon, un destin gravé dans le métal

27 musée BoloDisparition programmée

28 musée historique En corps-Lausanne et la danse

30 musée romain de Lausanne-VidyMystères & superstitions

32 ... et en coulisse

35 ... à vos agendas

38 ... et les enfants

39 carte blanche

40 clin d'œil

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Aloïse. Le ricochet solaire

Musée cantonal des beaux-artsDu 2 juin au 26 août 2012

Collection de l’art brutDu 2 juin au 28 octobre 2012

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Aloïse à l’asile de La Rosière, Gimel, Suisse, 1963Photo H. Grindat© Fotostiftung Schweiz/ProLitteris

Internée pour schizophrénie en 1918, la Vaudoise Aloïse Corbaz, dite Aloïse (1886-1964), a 32 ans lorsqu’elle coupe les amarres avec son passé. Autrefois coutu-rière, gouvernante d’enfants à la cour de Potsdam et antimilitariste, elle se retire du monde, emportant dans sa fuite intérieure les bribes d’une vaste culture biblique, livresque et musicale. Son délire s’orga-nise peu à peu par l’écriture, la peinture et le dessin. Pendant plus de 40 ans, elle déploiera une création gigantesque, la pro-jetant comme un manteau richement colo-ré sur des supports de plus en plus vastes, de la page du cahier à dessin jusqu’à des rouleaux de papier de plusieurs mètres. Cet été, ne manquez pas une occasion unique de découvrir son univers dense et complexe, érotique, somptueusement peuplé de fleurs, d’animaux, d’empereurs, de reines et de cantatrices.

Une manifestation, deux muséesLe musée cantonal des beaux-arts et la collection de l’art brut consacrent simultané-ment et sous un titre commun deux exposi-tions à l’œuvre d’Aloïse. Cette manifestation est organisée à l’occasion de la publica-tion du catalogue raisonné électronique de l’œuvre d’Aloïse rédigé par Jacqueline Porret-Forel et Céline Muzelle (www.aloise-corbaz.ch). Jacqueline Porret-Forel a consacré une grande partie de sa vie à l’étude des œuvres d’Aloïse. Dès 1941, elle lui a rendu visite régulièrement. C’est elle qui

fait découvrir ses œuvres à Jean Dubuffet. Immédiatement, le théoricien de l’Art Brut y décèle une création majeure. Après de nom-breuses publications consacrées à l’artiste, Jacqueline Porret-Forel a rédigé son cata-logue raisonné. Les deux musées lausan-nois célèbrent cette réalisation, et rendent hommage à une artiste qui fait la richesse de leurs collections respectives.

Une publicationPour accompagner les expositions, la col-lection de l’art brut, le musée cantonal des

beaux-arts de Lausanne et la fondation Aloïse publient un ouvrage intitulé Aloïse. Le ricochet solaire qui rassemble de larges extraits visuels du catalogue raisonné et des textes de Jacqueline Porret-Forel et Céline Muzelle. Aloïse. Le ricochet solaire, 2012, 136 pages, 140 illustrations couleurs.

Un billet communL’entrée à l’une des expositions donne accès gratuitement à la seconde.

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Aloïse, “Marie-Christine”, entre 1925 et 1941Mine de plomb et crayon de couleur sur papier 33 x 24,5 cmPhoto O. LaffelyCollection de l’art brut, Lausanne

Aloïse, “Fleurir l’Amérique Président Stubborn”, détail, 4e période: 1951-1960 Crayons de couleur sur trois feuilles de papier cousues ensemble, 65 x 70 cmCollection Antoine de Galbert, Paris

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En 1963 au palais de Rumine – soit encore du vivant de l’artiste qui la visita –, puis en 2001 à l’espace Arlaud, le musée cantonal des beaux-arts exposait Aloïse et s’émer-veillait de son génie artistique. Aujourd’hui, il organise une très grande rétrospective de son parcours. Conservant près de 200 œuvres d’Aloïse (en partie en dépôt à long terme à la collection de l’art brut), au béné-fice de prêts accordés tant par des privés que par des musées, il s’appuie sur les découvertes du catalogue raisonné publié par la fondation Aloïse, et en particulier sur une nouvelle chronologie de ses travaux, pour suivre une artiste en constante évo-lution.

Un univers dense et complexeS’il est connu, en effet, qu’internée pour schizophrénie en 1918, Aloïse coupe dès lors les amarres avec son passé, se retirant en elle-même pour organiser sa survie mentale, il apparaît comme particulière-ment passionnant d’observer comment, durant les quelque 40 ans de son enfer-mement, son délire psychotique s’orga-nise par l’écriture et le dessin en opérant le recyclage permanent d’une immense culture visuelle, biblique, livresque et musi-cale. Une culture certes issue de ses souvenirs, mais enrichie aussi au quoti-dien de faits de l’actualité perçus depuis l’asile de la Rosière. Sont ainsi présents dans l’univers d’Aloïse – un univers dense et complexe, en tension érotique –, non seulement des fleurs, des animaux et des personnages historiques (Napoléon, Marie Stuart), mais aussi des familiers de l’asile rencontrés au jour le jour, des impressions d’un spectacle du cirque Knie, des célébri-tés politiques contemporaines (le général Guisan, J.F. Kennedy) ou le cinéma de son temps (Hiroshima mon amour). Cette semi-perméabilité à la vie qui continue autour d’elle, l’évolution de son style, l’évolution de ses techniques (du crayon à la craie grasse) et de ses supports (de la page du

Palais de RuminePlace de la Riponne 6

CH - 1014 Lausanne

Tél. 021 316 34 45Fax 021 316 34 46

[email protected]

Ouvert du mardi au jeudi de 11h à 18hDu vendredi au dimanche de 11h à 17h

Mercredi 1er août, de 11h à 17hFermé le lundi

Aloïse, “Bal tango Hôtel Rosière”, 5e période: 1960-1963 Craies grasses sur papier, 150,5 x 101 cm © Kunstmuseum Solothurn

cahier à dessin aux vastes rouleaux attei-gnant jusqu’à 10 mètres), invitent à suivre

pas à pas le périple artistique d’une grande créatrice, le périple d’Aloïse!

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Avenue des Bergières 11CH - 1004 Lausanne

Tél. 021 315 25 70Fax 021 315 25 71

[email protected]

Ouvert du mardi au dimanchede 11h à 18h

Fermé le lundi, sauf juillet et aoûtLundi du Jeûne ouvert

Après plus de 20 ans, la collection de l’art brut présente une exposition mono-graphique consacrée à Aloïse. Aloïse. Le ricochet solaire met à l’honneur le premier corpus d’œuvres de la créatrice d’Art Brut réuni par Jean Dubuffet et propose un regard historique sur cette production. Grâce à la donation faite par Dubuffet à la Ville de Lausanne en 1971 – à l’origine de la création de la collection de l’art brut –, l’institution lausannoise possède un fonds remarquable qui s’est enrichi de donations postérieures du professeur Hans Steck, directeur de l’hôpital psychiatrique de Cery, de sa femme Eva Steck, de Jean Planque et de Juliette Narbel, infirmière à l’asile de La Rosière, à Gimel.

Une production exceptionnelleJean Dubuffet découvre l’œuvre d’Aloïse en 1946 par l’intermédiaire de Jacqueline Porret-Forel. Voilà seulement une année que ce pionnier s’est mis en quête de créations faites en dehors des circuits artistiques. A la vue des travaux de l’artiste lausannoise, Dubuffet comprend immédiatement qu’il est en présence d’une production exception-nelle, qu’il suit pendant près de 20 ans. Cette rencontre sera déterminante dans l’histoire de l’Art Brut. En 1948, il expose ces dessins à Paris, au sous-sol de la Galerie Drouin. Dès lors, Aloïse est considérée comme une figure substantielle de l’Art Brut. Avec un œil rigoureux et exigeant, Jean Dubuffet sélectionne des œuvres d’Aloïse parmi celles en possession de Jacqueline Porret-Forel et constitue un ensemble unique au monde, qui forme le cœur du fonds de la collection de l’art brut. Dubuffet considère «la vaste tapisserie à mille volets d’Aloïse» comme un exemple resplendis-sant d’une création d’Art Brut, proprement féminine, dans laquelle l’auteure a trouvé «un moyen de manifester son sentiment de l’impermanence, de la relativité, de l’inexis-tence réelle de tout être».L’exposition de la collection de l’art brut pré-sente près d’une centaine d’œuvres, dont des dessins datant principalement d’avant 1960, des écrits, des photographies, des

documents d’archives et un film – unique témoignage visuel de l’artiste au travail. Aloïse a réalisé de nombreux dessins dans des cahiers et sur des feuilles assemblées pouvant mesurer plusieurs mètres de long. Ces pièces majeures sont exposées à cette occasion.

La collection de l’art brut édite, en colla-boration avec Espace 2, Radio Télévision Suisse, un coffret de deux CD sur des écrits bruts – dont des textes d’Aloïse – lus par des comédiens professionnels.

Aloïse, “C’est Noël”, 1943Crayon de couleur sur papier, 59,5 x 42 cmPhoto P. SauterCollection de l’art brut, Lausanne

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Asger Jornun artiste libreDu 22 juin au 21 octobre 2012

Route du Signal 2CH - 1018 Lausanne

Tél. 021 320 50 01Fax 021 320 50 71

[email protected]

Ouvert du mardi au dimanchede 10h à 18h

Jeudi jusqu’à 21hFermé le lundi

Ouvert les jours fériésLa fondation est fermée au public

entre les expositions

Visites commentées publiquesParcours-jeu gratuit pour les enfants

Café-restaurant et librairie

Après les expositions Alberto Giacometti (2002), André Derain (2003) ou encore Edward Hopper (2010), la fondation de l’Hermitage propose une nouvelle ouver-ture sur un acteur majeur de la création moderne, en consacrant, pour la première fois en Suisse romande, une exposition au peintre Asger Jorn (1914-1973), consi-déré comme le plus grand artiste danois du XXe siècle. Cette manifestation s’inscrit en outre dans la prolongation de l’exposition Impressions du Nord. La peinture scandi-nave 1800-1915 qui, en 2005, avait permis aux visiteurs de la fondation de découvrir l’extraordinaire vitalité des peintres nor-diques au XIXe siècle.

Fondation du mouvement CobraPartageant sa vie entre le Danemark, la France (il y séjourne dès 1936), la Suisse et l’Italie, Asger Jorn a joué un rôle majeur dans le développement des avant-gardes européennes de l’après-guerre. En 1948, il fonde avec d’autres artistes du Nord le mouvement Cobra (1948-1951), dont le nom fait référence aux trois villes Copenhague, Bruxelles et Amsterdam. Dans le sillage du surréalisme, ils prônent la spontanéité, le retour à l’art populaire et au dessin d’enfant. La tuberculose qui frappe Jorn en 1951 précipite la fin de Cobra. Après 18 mois passés au sanatorium de Silkeborg au Danemark, Jorn choisit, pour sa convalescence, l’air pur des montagnes et s’installe pour six mois dans un chalet de Chesières (canton de Vaud). En Suisse, le Danois développe un langage nouveau, qui renoue avec les sensualités envelop-pantes d’Edvard Munch, pionnier de l’ex-pressionnisme moderne. Les années sui-vantes conduiront Jorn à libérer son art des modes et des influences, et à inventer une peinture saisissante, tantôt apaisée, tantôt explosive, toujours colorée. Son œuvre puissante, élaborée au rythme de voyages incessants s’ancre profondément dans la culture et la sensibilité scandinaves, tout en

s’imprégnant des échanges qu’il entretient avec la scène artistique internationale. La tension entre une tradition nordique enraci-née dans le Moyen Age, et une aspiration à la perméabilité des frontières et à la vitalité d’une création collective, est au cœur de la fascination que Jorn exerce aujourd’hui.

Peintures, dessins et estampesLa rétrospective lausannoise couvre toutes les périodes, depuis les compositions colo-rées de l’immédiat après-guerre, peuplées d’un bestiaire fantastique, jusqu’aux pein-tures lumineuses de la fin de sa vie, tra-versées de formes fluides et dynamiques. Réunissant quelque 80 peintures, l’expo-sition déploie en outre un bel ensemble de dessins, des estampes – entre autres l’emblématique Suite suisse, 1953-1954 –, ainsi que des sculptures rendant compte de l’extraordinaire force expressive de Jorn dans la diversité des médiums. L’exposition

bénéficie de la participation exceptionnelle de nombreuses institutions, en premier lieu le Museum Jorn de Silkeborg, mais aussi le Louisiana Museum of Modern Art à Humlebaek, le Kunsten Museum of Modern Art d’Aalborg, le ARoS Aarhus Kunstmuseum, le Statens Museum for Kunst de Copenhague, le Henie Onstad Kunstsenter d’Høvikodden, la Kunsthalle Emden, le Centre Pompidou à Paris, les musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, ainsi que de bon nombre de prestigieuses collections privées. Enfin, l’artiste belge de renommée internationale Pierre Alechinsky, qui a entretenu depuis Cobra – il fut à 24 ans le plus jeune membre de ce mouvement – une relation privilégiée avec Jorn, encourage activement ce projet en lui ouvrant sa collection et ses archives.

Asger Jorn, Sans titre, 1960Crayon bleu, aquarelle, 13 x 16,5 cmMuseum Jorn SilkeborgPhoto Lars Bay© Donation Jorn, Silkeborg/2012, ProLitteris, Zurich

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Asger Jorn, “Kyotosmorama” (détail), 1969-1970Huile sur toile, 114 x 162 cmCentre Pompidou, musée national d’art moderne – centre de création industrielle;Achat en 1971© Collection Centre Pompidou, Dist. RMN 1 DR/donation Jorn, Silkeborg/2012, ProLitteris, Zurich

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ePieter Hugo, This Must Be The PlaceRoger Ballen, AsylumDe la collectionDu 8 juin au 2 septembre 2012

Avenue de l’Elysée 18CH - 1006 Lausanne

Tél. 021 316 99 11 Fax 021 316 99 12

[email protected]

Ouvert du mardi au dimanchede 11h à 18h

Fermé le lundi

Pieter Hugo, This Must Be The PlaceLe musée de l’Elysée présente pour la première fois en Suisse une exposition monographique majeure consacrée au photographe sud-africain Pieter Hugo, né à Johannesburg en 1976. En moins de dix ans, ce jeune photographe dont les images monumentales sont centrées autour de l’Afrique sub-saharienne contemporaine a gagné une renommée internationale. Révélé à un large public par le musée de l’Elysée en 2005 grâce à l’exposition reGe-neration, son travail figure depuis 2006 dans les collections du musée.Aux côtés de nombreux travaux inédits, l’exposition This Must Be The Place, inclut des séries très connues telles “The Hyena & Other Men”, l’étrange “Nollywood” et l’étonnante “Permanent Error”. Les remar-quables portraits de Pieter Hugo racontent les histoires des personnes aux marges de la société en Afrique.

Roger Ballen, AsylumNé aux Etats-Unis en 1950, le photo-graphe Roger Ballen vit depuis les années 70 à Johannesburg en Afrique du Sud. Le musée de l’Elysée présente en avant-

première un ensemble d’images inédites réalisées entre 2008 et 2011 et intitu-lées Asylum. La série évoque de manière contradictoire le refuge et la sécurité d’une part et la folie d’autre part. Réalisées dans une maison abandonnée à Johannesburg, ces images oblitèrent l’identité humaine. Les sujets sont des figures, masquées, aux membres désincarnés. Les images, inten-tionnellement déconcertantes et ambi-guës, se situent pour Roger Ballen entre le

Surréalisme et l’Art Brut et s’apparentent, selon lui, à un “réalisme imaginaire”.

De la collectionLa collection du musée de l’Elysée est par-ticulièrement riche dans sa diversité, et très dynamique. Sa présentation à Paris Photo en 2011 a fait sensation. Cette exposition est une occasion de montrer dans quelles directions le musée travaille, avec une pré-sentation des albums de Adrien Constant-

Pieter Hugo, “Mallam Mantari Lamal with Mainasara”, Abuja. From the series The Hyena & Other Men, 2005-2007 © Courtesy of Stevenson Gallery, Kaapstad/Yossi Milo, New York

Roger Ballen, “Smirk”, 2009, de la série Asylum60 x 60 cm © Roger Ballen

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eDelessert achetés en novembre 2011 aux enchères à Paris, une sélection de Polaroids accompagnés de deux films réa-lisés par la HEADGenève, un regard sur les photographies de Marcel Imsand remises en donation au mois de février 2012, et un aperçu du soutien que le musée accorde à la jeune photographie contemporaine.

Nuit des imagesAprès l’énorme succès de la première édi-tion (près de 8000 personnes ont participé à l’événement en 2011), la Nuit des images accueillera, pour la deuxième fois, tous les amateurs de la photographie. Installés comme autant de théâtres de verdure dans les vastes jardins de l’Elysée, les écrans de la Nuit des images offriront le plaisir d’une déambulation nocturne, conviviale et fes-tive. Création contemporaine, musique et découvertes inédites seront au programme de l’édition 2012.

Collections PrivéesLe musée de l’Elysée consacre une expo-sition inédite à la collection privée du célèbre marchand new-yorkais Howard Greenberg, figure influente du marché de la photographie. Patiemment construite au cours des trente dernières années, cette collection exceptionnelle rend compte de manière très cohérente de l’évolution de la photographie, principalement américaine, de la fin du 19e siècle aux années 1970. Tous les grands noms de la photogra-phie – d’Edward Steichen à Diane Arbus, en passant par Robert Frank et Henri Cartier-Bresson – y sont représentés par des pièces maîtresses. La collection com-prend près de 500 photographies vintage de qualité remarquable, dont une sélection sera présentée dans le cadre de l’exposi-tion. Parallèlement, le musée exposera les

Edward Weston, “Nahui Olin”, 1923Tirage platineCollection Howard Greenberg, New York, droits réservés

images de pièces détachées de voitures de collection de Luciano Rigolini ainsi que

des photographies du film “Freaks” de Tod Brownin (1932).

Nuit des imagesVendredi 22 juin, dès 18h, dans les jardins de l’Elysée

Collections privéesDu 20 septembre 2012 au 6 janvier 2013

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Forum d'architectures (f'ar) f'arAv. de Villamont 4

CH - 1005 Lausanne

Tél. + fax 021 323 07 [email protected]

Ouvert du mercredi au vendredi de 16h à 19hSamedi et dimanche de 14h à 17h

Fermé les lundi et mardiFermé en dehors des expositions

Exposition carte blanche 9© f'ar

Installé au cœur de Lausanne, le forum d’architectures (f’ar) est un lieu propice à la découverte de l’architecture, l’urbanisme et l’aménagement du territoire. Le f’ar se prête à la rencontre muséale, aux débats et aux discussions sur divers sujets liés à l’environnement construit. Les expositions et événements qui ont lieu au f’ar sont destinés à quiconque, lausannois, romand ou visiteur occasionnel est intéressé par le paysage bâti. Le f’ar est un lieu de convergence entre les professionnels de l’environnent construit et le grand public, une plate-forme neutre de débats de par son statut indépendant des institutions politiques ou des associations profession-nelles.

Le programme du f’arLe programme du f’ar est étroitement lié à l’actualité des concours d’architecture et d’urbanisme de la région lausannoise dont des expositions publiques mais également des jurys s’y déroulent. Depuis le début de

l’année 2012, trois expositions publiques de concours ont eu lieu au f’ar et une qua-trième est prévue pour septembre. Chaque année, le f’ar organise au printemps sa tra-ditionnelle exposition carte blanche, vitrine du savoir-faire local, et réserve au public une surprise pour l’automne et la nuit des musées. Le f’ar accueille également depuis l’automne 2011 les Urbanités de la sia

section vaudoise, débats publics autour du thème de la ville. Le programme des activités du f’ar, présenté et mis à jour est consultable sur le site www.archi-far.ch qui permet également d’accéder directement à l’agenda culturel d’architecture (IACA) mis en place par l’InterAssAr (intergroupe des associations d’architecte Vaud).

Entrée du forum d'architectures, avenue de Villamont n°4© f'ar

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ArchizoomEPFL

Faculté ENAC Bâtiment SG - Ecublens

CH - 1015 Lausanne

Tél. 021 693 32 [email protected]

http://archizoom.epfl.ch

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30Samedi de 14h à 18h

Archizoom, pour mieux apprivoiser l’espace

Maquette du "Rayon Vert", projet des architectes Farra & Fazan pour la gare de RenensExposition Pièces à Conviction

Engager un dialogueLe citoyen entretient une relation complexe et ambiguë avec l’architecture: client, cobaye, spectateur, législateur, détracteur, etc. Une relation émotionnelle, vécue au quotidien, et pourtant si mal formulée, rarement porteuse de sens. L’espace Archizoom, sur le campus de l’EPFL, constitue une nouvelle initiative pour engager un dialogue et construire un par-tenariat entre la profession, le public et les étudiants.

Au-delà de la notion de zoom sur l’archi-tecture, l’espace tire son nom du bureau d’architecture Archizoom Associati, né à Florence dans les années 60 et embléma-tique du discours de l’architecture dans la société. Un mouvement qui a été l’objet de l’exposition inaugurale de la redéfinition de ce lieu en 2007.

Outil de communicationArchizoom est un point de référence pour les visiteurs externes. Ses activités ani-

ment le campus et sont une vitrine pour la faculté ENAC. En tant qu’outil de commu-nication pour l’architecture, l’urbanisme, la construction et l’environnement, Archizoom catalyse l’ouverture de l’enseignement et de la recherche. Les expositions et les conférences Archizoom sont animées d’un esprit de curiosité, d’expérimentation et de discus-sion vibrantes.

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TouchLe monde au bout des doigtsDu 4 juillet au 28 octobre 2012

Place de la Cathédrale 6CH-1005 LausanneTél. 021 315 25 30Fax 021 315 25 39

[email protected]

Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18hFermé le lundi (sauf juillet et août)

Lundi du Jeûne ouvert

“Akousmaflore/Scenocosme”Installation interactive à toucher

Le mudac et la fondation Claude Verdan s’associent pour une exposition qui part à la découverte du toucher. Sens souvent considéré comme primitif, le toucher donne pourtant accès à toutes sortes de données indispensables, impressions physiques, informations, préventions des dangers.L’exposition met en avant toute une série d’objets qui vont de la sensation de la matière au plaisir du gestuel, de la technolo-gie actuelle au savoir-faire manuel. Chaque musée présente deux des quatre chapitres qui constituent cette exploration du toucher.

Le toucher productifLe mudac aborde tout d’abord le tou-cher productif, le savoir-faire qui permet de réaliser des objets. La fabrication manuelle y est comparée à la production industrielle et on constate que le couple main-machine est difficilement disso-ciable. La main reste souvent présente même dans les procédés les plus indus-triels. Ce sont les univers de la création vestimentaire, de la lutherie et de la robotique qui permettront d’examiner cet aspect de l’exposition.

Les délices du toucherLe second chapitre évoque les délices du toucher, matières plaisantes, caressantes, toucher ludique et déclencheur de réac-tions. Objets de mobilier, luminaires, bijoux et textiles constituent la sélection de cette section de l’exposition. Les facettes de l’ergonomie et l’importance du toucher dans les interfaces technologiques sont traitées à la fondation Claude Verdan. Le visiteur est donc fortement encouragé à découvrir ces deux présentations, qui sont véritablement complémentaires. (voir page 16).

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La 12e carte blanche du mudac est offerte au jeune designer industriel Adrien Rovero. Formé à l’écal (école cantonale d’art de Lausanne), il a ouvert son propre atelier en 2006 et depuis lors développe de nombreux projets, notamment dans le domaine du mobilier, des luminaires et des objets domestiques. Pour le musée, Adrien Rovero choisit de présenter une sélection de ses travaux dans un environ-nement insolite: les objets sont disposés

de manière à composer des sortes d’îles autonomes et mystérieuses qui ques-tionnent de façon subtile les différences d’échelles.

Entre géant et lilliputienL’exposition Landscale – entre land: terri-toire, scale: échelle et landscape: paysage – explique la manière de travailler du designer: le visiteur entre dans un espace délimité par des bâches diffusant une lumière uniforme

qui oriente son regard directement sur les plateformes. Les points de repères habituels constitués par les éléments archi-tecturaux des salles sont gommés et les objets sont ainsi observés hors contexte muséal. Ils sont montrés à des échelles diverses: 2:1, 1:1, 1:5, 1:10 interrogeant dès lors leurs dimensions réelles et distillant le trouble dans la perception du visiteur, oscillant entre géant et lilliputiens…

Adrien Rovero, Tapis “Noailles”, 2006Editeur Galerie Kreo, ParisPhoto Ph. Jarrigeon

Adrien RoveroLandscaleDu 4 juillet au 28 octobre 2012

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TouchDu 4 juillet 2012 au 13 janvier 2013

Rue du Bugnon 21CH - 1011 Lausanne

Tél. 021 314 49 55Fax 021 314 49 [email protected]

www.verdan.ch

Ouvert du mardi au vendredide 12h à 18h

Samedi, dimanche, jours fériés de 11h à 18hFermé le lundi

Pour les écoles, ouvert également le matin (sur réservation)

Le musée de la main et le mudac s'asso-cient pour présenter une double exposition sur leurs deux sites. La vocation des deux musées – la culture scientifique et la main pour l'un, le design pour l'autre – comme la complicité de leurs équipes, les ont portés très naturellement à joindre leur savoir et leur imagination dans un éloge du TOUCHER.Tant le musée de la main que le mudac abordent fréquemment des problé-matiques de notre temps à travers des

expositions thématiques. Avec Touch, ce magnifique sujet est traité de manière généreuse et complémentaire, en réunis-sant les approches et les sensibilités des deux institutions.

Une exposition interactive et tactileCette double exposition plongera le visi-teur dans les formes multiples et parfois insolites de notre rapport sensoriel au monde. Dans une présentation résolument interactive et tactile, le public découvrira

la virtuosité du “fait main”, l'ingéniosité ergonomique des outils façonnés pour faire corps avec leurs usagers, la sensualité du design haptique ou encore la montée en puissance du toucher dans les inter-faces technologiques. Les thématiques se déploient sur les deux lieux.

Le monde au bout des doigtsAu musée de la main, la biologie et les sciences du toucher, les facettes de l’ergo-nomie et les technologies haptiques condui-

Frank Fietzek, “Peau”, 2010Sculpture mécatronique qui pulse et se chauffe lorsqu’elle est touchée

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ront le visiteur à découvrir le monde au bout des doigts. Immergé dans les textures et les matières, le visiteur expérimentera tout d’abord différents modes de percevoir le monde par le toucher. Dans un petit labora-toire, la biologie du toucher lui sera ensuite présentée par des expériences ludiques. Puis, dans un atelier, il apprendra que la science cherche à reproduire le sens tactile, la préhension et d’autres fonctions de la main en créant de la peau artificielle, des prothèses sophistiquées, des robots ou simplement des outils qui prolongent notre corps et en portent l’empreinte. Dans un dernier espace,

le public utilisera son propre corps pour inte-ragir avec des mondes virtuels.Au mudac, le visiteur en saura plus sur les rapports entre l’artisanat et l’industrie. Il se laissera aussi séduire par les délices du toucher, des matières caressantes et plaisantes (voir mudac, page 14).

Vivre l'expérience du toucherChacune des thématiques se décline au travers d’objets d’art et de design, de travaux issus de la recherche scientifique, et aussi au travers d’installations surpre-nantes permettant au public de vivre par

Robot iCub. L’équipe du laboratoire d'algorithmes et systèmes d'apprentissage LASA de l’EPFL enseigne au robot la maîtrise de certains gestes et cherche à le doter d’une “peau” artificielle qui lui permettra d’acquérir un sens précis du toucher.Photo A. Herzog

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lui-même l’expérience du toucher. Comme de coutume, un important programme d’animations, de rencontres et de perfor-mances invitera les visiteurs à la décou-verte et à la réflexion.

Nous sommes tous des “Homo tactilis”Magique, sensoriel, bénéfique, agréable ou désagréable, le toucher est au cœur de notre rapport au monde. Parce que nous sommes tous des “Homo tactilis”, cette aventure partagée par le musée de la main et le mudac ne laissera personne indifférent.

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Foetus en cire, immenses illustrations et pouf central: le visiteur se promène in utero.Michel Krafft/MZL

Musée cantonal de zoologieMade in utero: la naissance de la vieJusqu'au 8 juillet 2012

Plongé dans un bain à 37°C, bercé par de doux sons, vous attendez un déli-cieux repas. Nul besoin d’avoir fréquenté les grands hôtels pour connaître cette sensation de bien-être. Souvenez-vous: vous n’étiez alors qu’une ébauche d’être humain dans le ventre de votre maman, quel palace! Ah mais voilà, vous avez oublié cette époque… Alors venez écouter votre histoire, l’histoire mystérieuse qui se déroule lors de l’élaboration de chaque nouvel être humain. Le musée de zoologie accueille l’exposition Made in utero: la nais-sance de la vie de Vivienne Baillie Gerritsen. Assis sur un pouf géant au centre de la salle d’exposition temporaire, le visiteur plonge virtuellement à l’intérieur de l’utérus

par la vue et l’ouïe. Entouré par d’im-menses illustrations et baigné dans une atmosphère intime, il s’émerveille devant le ballet menant à l’enfant à naître.

Une seule cellule«Tout commence par une seule cellule, qui se multiplie des millions de fois. Et toutes ces cellules “savent” où il faut aller et à quel moment, pour que nous soyons fabriqués au bout de 9 mois», explique Vivienne Baillie Gerritsen. Cette biologiste a rédigé le conte Zooïne sur les sentiers de la vie, à la base de l’exposition, et Amélie Frison en a réalisé les illustrations. L’histoire est racon-tée par le comédien Vincent Aubert lors de séances de lecture. «J’aimerais transmettre

la beauté de la vie humaine qui se crée. Une beauté par laquelle nous sommes tous passés, sans exception», ajoute Vivienne Baillie Gerritsen. Sa démarche originale, par le biais de l’expression artistique, devrait permettre de toucher le jeune public.

AnimationsDes lectures suivies d’une discussion avec une médiatrice scientifique sont organisées pour les écoliers (8-12 ans). Les adultes sont invités le premier samedi de chaque mois à venir écouter le conte et plonger dans les délicieux souvenirs de leur vie aquatique.

Palais de RuminePlace de la Riponne 6

CH - 1005 Lausanne

Tél. 021 316 34 60Fax 021 316 34 79

[email protected] www.zoologie.vd.ch

Ouvert du mardi au jeudi de 11h à 18hDu vendredi au dimanche de 11h à 17h

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Musée cantonal de géologieDes cristaux plein la vueExposition permanente

Palais de RuminePlace de la Riponne 6

CH - 1005 Lausanne

Tél. 021 692 44 70Fax 021 692 44 75

[email protected]/mcg

Ouvert du mardi au jeudi de 11h à 18hDu vendredi au dimanche de 11h à 17h

Fermé le lundi

L’insoupçonnable beauté de la rouilleRiebeckite, quartz et hématite, NamibieLe champ photographié est de 5 x 3 cm. MGL n° 53668Photo © S. Ansermet/MCG

Deux milliards de rouilleLe fer de votre voiture, celui de votre bai-gnoire ou celui des poutrelles de votre supermarché, en somme pratiquement tout le fer exploité dans le monde est extrait d’un minerai nommé BIF (Banded Iron Formation en anglais). Cette roche sédimentaire est constituée d’alternances d’oxyde de fer, de silice et de minéraux silicatés qui se sont

déposés dans les océans, il y a 2,5 et 1,9 milliard d’années.C’est une roche très particulière car elle ne se forme plus sur Terre aujourd’hui. En effet, ces alternances se déposent au moment où les océans sont saturés en oxygène et que ce dernier commence à s’échapper dans l’atmosphère. Quelle est la raison de cette oxydation de l’eau de mer? Deux hypo-

thèses font actuellement débat: la première propose que la photosynthèse réalisées par les colonies de cyanobactéries ait graduellement saturé l’eau en oxygène faisant précipiter le fer dissout. La seconde fait intervenir une intense activité volca-nique générant de grandes quantités de fer déposé à proximité des continents par les courants océaniques.

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Place de la Riponne 2 bisCH - 1005 Lausanne

Tél. 021 316 38 50www.musees-vd.ch

Ouvert du mercredi au vendredide 12h à 18h

Samedi et dimanchede 11h à 17h

Fermé les lundi et mardi

VisarteSuite 2006Show your colorsDu 9 juin au 27 juillet 2012

BD-FILLa ligne claireHistoire et échos d’un langage graphique de légendeUne exposition de BD-FIL, festival de bande dessinée de Lausanne, en collaboration avec le Fonds patrimonial de bande dessinée de Lausanne.Du 7 au 23 septembre 2012

Suite 2806Dans cette exposition, il sera question de sexe, d’argent et de pouvoir: DSK, trois consonnes. Une mise en espace. Un fanzine réalisé in situ. Dans sa chute même, l’image reste parfaite, costard impeccable de méchant, barbe de trois jours, allure de carnassier. L’élégance du pouvoir, le paroxysme de l’image.

Show your coloursExposition-échange entre la Belgique, la Suisse, la Lituanie et les Pays-Bas.

La ligne claireA l’occasion de sa 8e édition BD-FIL investit l’entier de l’espace Arlaud, pour présenter un regard muséal sur le thème de la “ligne claire”. Langage graphique majeur, populaire et quasi génétique de la bande dessinée franco-belge, la “ligne claire” a pour porte-drapeau Hergé, mais aussi nombre de ses “disciples” vivants ou disparus tels que E. P. Jacobs, Bob de Moor, Willy Vandersteen, Jacques Martin ou dans, des démarches plus contemporaines et revisitées, Joost Swarte, Yves Chaland, Ever Meulen, Ted Benoît, Floc’h, Serge Clerc, François Avril, ainsi que les Suisses Exem, Aloys ou Christophe Badoux. Le propos de l’exposition dessine la défini-tion et la genèse de la ligne claire, présente quelques-uns de ses joyaux historiques, évoque son utilisation dans la publicité et illustre, par un choix sensible de planches originales et de reproductions, ses racines, épanouissements et réinterprétations. Un chapitre particulier permet également de goûter au travail d’auteurs suisses amou-reux de la ligne claire et de son principe de lisibilité absolue. A noter enfin que le plaisir de la visite se double de celui de la lecture avec la proposition, au cœur de l’exposi-tion, de plus de 300 ouvrages.Une exposition pour tous, à la fois nostal-gique et contemporaine, pour approcher la magie graphique et narrative d’une écriture dessinée de légende.Information sur www.bdfil.ch

Ted Benoît, 1982, extrait d’une double page avec Ray Banana, pour la promotion d’une convention de bande dessinée, publiée in “Métal hurlant”

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Un dessin d’Yves Chaland – pour la couverture de son album F. 52 (1989) – faisant subtilement référence aux univers graphiques d’Hergé et d’E. P. Jacobs© Yves Chaland, 1989, “Les Humanoïdes Associés”

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Vivarium de LausanneCh. de Boissonnet 82

CH-1010 Lausanne

Tél. 021 652 72 94Fax 021 652 73 69

[email protected]

Ouvert tous les jours de 10h à 18hJeudi après-midi, nutrition

de certaines espèces en public

Vivarium de LausanneDu changement au vivarium de Lausanne

Encore une première suisse au vivarium de Lausanne! Nous avons reproduit dans un seul grand terrarium une cohabitation natu-relle entre les fantastiques mambas verts sur les plantes, en hauteur, et les impo-santes vipères rhinocéros du Gabon, au sol. Cette combinaison dangereuse de la nature est intéressante: avec ses 26km/h, le mamba vert est le serpent le plus rapide au monde et l’un des plus venimeux en Afrique. Les vipères, quant à elles, ont les crochets à venin les plus longs au monde, de surcroît avec un venin mixé (neuro-toxique et hémotoxique) qui complique le traitement en cas de morsure.

Protection des animaux sauvagesLe public peut désormais venir observer trois bébés caïmans, dont un a été saisi aux douanes suisses scotché à la cuisse d’un passeur de contrebande! Il est rare de pouvoir suivre de si jeunes animaux et les voir grandir au fil des mois et des ans. Mais attention, leurs petites dents sont déjà bien aiguisées…

Développement pédagogiqueLe vivarium de Lausanne a lancé un pro-gramme pédagogique, visible notamment par la mise en place des parcours et fiches pédagogiques pour le public et les classes d’écoles, ainsi que par une présence ren-forcée du personnel pour informer le visi-teur. Profitez d’apprendre à connaître les espèces d’animaux indigènes dans les enclos extérieurs: vipères, couleuvres, cis-

tudes d’Europe, rainettes, crapaud son-neur, salamandres et tritons. Entre deux explications, vous pourrez pique-niquer dans les jardins et observer en même temps le comportement des reptiles.

Nouvelles cagesLa cage “méditerranée » flambant neuve présente dans le même espace quatre espèces différentes qui vivent sur la côte adriatique: la tortue grecque, la vipère à corne européenne, la couleuvre à quatre raies et le scheltopusik (grand lézard sans pattes). Une telle variété d’espèces euro-péennes dans une seule cage est une création exclusive du vivarium!

Un énorme succèsLe jeudi à 14h, vous pouvez assister au nourrissage des insectivores. À 15h, c’est le tour des serpents. Kouma, notre mascotte (Iguane), reçoit son repas à 16h et pour ter-miner, à 17h, nous nourrissons les crocodiles et les varans. Vous ne pouvez pas venir nous voir le jeudi? Pas de crainte, tous les autres jours, vous avez la possibilité d’acheter des paniers avec différentes salades et fruits pour nourrir vous-même les grandes tortues afri-caines, ou encore acheter des boîtes avec des grillons pour nourrir des insectivores (offres limitées en quantité).Comment ramener un souvenir indélébile à la maison? Faites-vous prendre en photo avec Kouma, notre mascotte (mais oui, la vraie!), ou d’autres animaux selon la dispo-nibilité du moment.

Phobie et peur des serpents, araignées ou grenouilles? Si vous vous reconnaissez dans ce thème, nous offrons des cours de désensibilisation. La phobie n’a rien de mal ni d’anormal. Pour en sortir, il faut d’abord l’accepter, puis la comprendre. Une démarche de désensibilisation permet de ne pas la porter toute la vie comme une ombre derrière soi. Le succès de ces désensibilisations est énorme et nous donne une grande satisfaction ! Vous pré-férez faire une désensibilisation en groupe? Visitez notre site internet sous “formation”, vous y trouverez toutes les informations nécessaires.

Cours de formation et soirée privéeSi, au contraire, vous aimez les reptiles et vous avez décidé d’en détenir à la maison? Pour ne pas faire souffrir les animaux, participez à un de nos cours de formation accessible à tous: “Parlez-vous tortue” ou “Reptiles heureux”. Toutes les informations sont sur notre site internet. Cela en vaut vraiment la peine! Si votre animal profite d’une bonne détention, vous en serez fier et heureux, vous aussi!Mais si vous aimez côtoyer les reptiles sans pour autant en avoir chez vous, venez au vivarium pour une soirée privée avec vos amis, votre club ou votre entreprise. Nous vous organisons des apéritifs ou dîners avec une visite guidée. Misez sur une soi-rée inoubliable! A bientôt au vivarium de Lausanne, ou sur www.vivariumlausanne.ch

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Montriond, place de MilanAvenue de Cour 14bis

CH - 1007 Lausanne

Tél. 021 316 99 88 Fax 021 616 46 65

[email protected] www.botanique.vd.ch

Ouverture du jardintous les jours de 10h à 18h30

Serres fermées de 12h à 13h30 Exposition ouverte tous les jours de 11h à 18h

Les collections du musée et la bibliothèque sont ouvertes

toute l'année sur rendez-vous

Musée et jardins botaniques cantonauxDiasporaGraines et fruits en baladeUne exposition aux musée et jardins botaniques cantonaux de Lausanne et Pont de NantJusqu'au 23 septembre 2012

Les végétaux, dans leur grande majorité, sont fixés au sol ou à un support. Cette mobilité réduite est compensée par des moyens efficaces de dissémination qui assurent le maintien et l’expansion de l’espèce. Les vecteurs principaux sont l’air, l’eau et les animaux, dont l’homme.Les graines, fruits et autres diaspores, c'est ainsi qu'on appelle toute partie d'un végé-tal susceptible de reconstituer un individu entier, rivalisent d’ingéniosité en matière de transport. Certains tombent au pied de la plante mère, mais d’autres font de longs voyages, parcourent de grandes distances, avant de se poser et de prendre racine. Les fruits mûrissent, s’ouvrent, puis laissent échapper leurs graines. Sous l'effet des modifications hygrométriques, certains se tordent, éclatent, explosent et projettent leurs graines à distance, parfois dans un bruit de mitraillette.

Différents moyens de transportLes diaspores qui optent pour les trans-ports aériens se parent d’ailes, de poils, de plumets, de parachutes, d'hélices ou de ballonnets. En limitant ainsi leur poids spé-cifique, elles peuvent voyager haut dans l'atmosphère et traverser des continents au gré des courants. Pour éviter les naufrages, celles qui pré-fèrent les sports nautiques font des réserves d'air dans leurs tissus. Elles se dotent de bouées ou d’autres pneumatiques. Les transports en commun, à dos de mulet ou d’autres bêtes, nécessitent des dispositifs d'accrochage efficaces tels des poils collants, crochus, des appendices en forme de pince, de harpons ou de cram-pons. Les diaspores s'accrochent alors à tout animal ou support susceptible de les emmener voir du pays. Certains de ces dispositifs astucieux ont inspiré l'homme dans ses inventions technologiques.Les diaspores qui ne craignent pas l'aci-dité gastrique profitent d'être ingérées, ramollies, digérées sans dommage, puis relâchées dans les déjections animales avec l’engrais nécessaire. C’est dans ces

L’exposition en donne un aperçu et met l'accent sur la débauche d'inventivité du monde végétal lorsqu'il s'agit de se mul-tiplier.

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conditions idéales pour la germination que s’achève leur voyage. On recense ainsi de nombreux modes de dissémination, souvent ingénieux.

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Palais de Rumine Place de la Riponne 6

CH- 1005 Lausanne

Tél. 021 316 34 30Fax 021 316 34 31

[email protected]

Du mardi au jeudi de 11h à 18hDu vendredi au dimanche de 11h à 17h

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La préhistoire, du retrait glaciaire à l’âge du BronzeL'histoire, des Celtes aux temps modernesExposition permanente (salles Frédéric Troyon et Albert Naef)

Cimetière du Clos-d’Aubonne, La Tour-de-Peilz, Haut Moyen Age, Ve-IXe siècleA gauche: plusieurs tombes soigneusement reconstituées sont présentées dans l’exposition permanente du muséePhoto MCAH

Un vaste cimetière du Haut Moyen Age (Ve siècle-IXe siècle)L‘exposition permanente du musée est subdivisée en deux parties, la Préhistoire dans l’aile sud, l’Histoire dans l’aile nord du palais de Rumine. Cette section comprend l’âge du Fer, la période romaine, le Haut Moyen Age, le Moyen Age et les “Temps modernes”. Le Haut Moyen Age suit la chute de l’Empire romain et se caractérise, du point de vue archéologique, par les plus anciennes églises et les premiers cimetières chrétiens. Les restes d’habitat demeurent extrêmement rares et les vestiges identifiés sont essentiellement de nature funéraire ou religieuse. Le canton de Vaud ne fait pas exception et les collections du musée sont particulièrement riches en objets de parures, armes et offrandes provenant des

nombreuses fouilles de nécropoles «bur-gondes» effectuées depuis le XIXe siècle.Le cimetière du Clos d’Aubonne, à La Tour-de-Peilz, se situe à quelque 500 mètres au sud-est du bourg (vicus) romain de Vevey (Viviscus), en bordure de la voie antique qui menait au col du Grand Saint-Bernard. Les fouilles, menées entre 1988 et 1991 par le Service archéologique cantonal, ont mis au jour 578 tombes contenant les ossements de près de 850 individus qui sont tous conservés dans le dépôt et abri de biens culturels (DABC) à Lucens. L’analyse détaillée de l’aménagement des tombes et du mobilier funéraire a permis de définir trois phases chronologiques, échelonnées entre la seconde moitié du 5e et la première moitié du IXe siècle. Les plus anciennes inhumations, les plus pro-

fondes, sont en cercueils de bois. On ren-contre ensuite des tombes en pleine terre sans aménagement identifiable. Les plus récentes comprennent des entourages en dalles de pierres ou murets maçonnés, recouverts de lourdes dallesPlusieurs tombes reconstituées sont pré-sentées dans l’exposition permanente, accompagnées de quelques objets remar-quables récoltés lors des fouilles et restau-rés par le laboratoire du musée, en parti-culier des boucles de ceinture richement ornementées.

Pour en savoir plusLucie Steiner: La Nécropole du Clos d’Aubonne à La Tour-de-Peilz. Cahiers d’archéologie romande 129-130, Lausanne, 2011.

A droite: plaque boucle de ceinture en fer damasquinée de laiton et de cuivre, à décor de cercles concentriques. Cet objet a été retrouvé dans la tombe d’une femme, ensevelie dans la seconde moitié du Ve siècleHauteur 4,5 cmPhoto Fibbi-Aeppli, Grandson

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Espace des inventionsVallée de la Jeunesse 1

CH - 1007 Lausanne Tél. 021 315 68 80

Fax 021 315 68 82 [email protected]

Ouvert du mardi au samedi de 14h à 18hDimanche et jours fériés de 10h à 18h

Pour les écoles:ouvert du mardi au vendredi

de 9h à 18h, réservation obligatoireFermé le lundi

Lundi du Jeûne ouvert

Espace des inventionsLes doigts dans le cerveauJusqu'au 29 juillet 2012

Dernières semaines! Ce début d’été offre les dernières occasions de découvrir Les doigts dans le cerveau avant son départ pour l’Ideatorio de Lugano et son itinérance en France. Forte de son succès et de sa récompense (Prix Expo 2011), cette exposition éclairera vos neu-rones de manière décontractée et ludique pour essayer de répondre à cette question: que se passe-t-il dans votre cerveau?A l’heure actuelle où la course à entrete-nir et entraîner son cerveau progresse, cette exposition propose de ralentir et de revenir à des choses plus simples, mais néanmoins extraordinaires. Lorsque nous marchons, notre cerveau active ses neurones, de même lorsque nous ressentons des émotions ou que nous observons une photo.Au-delà du fonctionnement physiologique, découvrez les incroyables capacités de votre merveilleux cerveau à travers des expériences et des manipulations ludiques. En laissant de côté votre esprit de compé-tition et en oubliant de chercher à savoir qui est plus intelligent, prenez tout simplement conscience du travail extraordinaire de vos 100 milliards de neurones.

Et plus encore Pour vous mettre l’eau à la bouche, prenez cinq minutes pour visionner la bande-annonce de l’exposition sur www.espace-des-inventions.ch.L’exposition ayant été réalisée en collabo-ration avec le service de neuropsychologie et de neuroréhabilitation du CHUV, une interview du professeur Stephanie Clarke est également visible sur notre site internet.Un dossier pédagogique de l’exposition est téléchargeable sur www.espace-des-inventions.ch ou peut simplement être demandé par téléphone.

Le Club des petits inventeursDans une ambiance sympathique, les enfants de 7 à 12 ans réaliseront un bri-

colage à rapporter à la maison. Au pro-gramme de cet été, des journées pour aller de la cuisine à la chimie et des après-midis pour construire des lunettes 3D, un den-

dromètre ou un crayon suspendu. Une belle occasion d’expérimenter, de bricoler et de prendre un bon goûter avec des copains et copines!

© Alain Herzog

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Palais de Rumine Place de la Riponne 6

CH- 1005 Lausanne

Tél. 021 316 39 90Fax 021 316 39 99

[email protected]/musee-monetaire

Ouvert du mardi au jeudi de 11h à 18hDu vendredi au dimanche de 11h à 17h

Fermé le lundi

Visites guidées sur demande

Napoléon, un destin gravé dans le métalExposition temporaireJusqu'au 2 septembre 2012

Paix de ParisMédaille en étain gravée par Kettle and sons à Birmingham en commémoration de la victoire des alliés contre Napoléon en 1814 (48,9 mm)

Une ambition démesurée«Il ne faut pas de si, ni de mais, il faut réussir». Une phrase explicite qui résume parfaite-ment la volonté et l’ambition de Napoléon Bonaparte devenu empereur à 35 ans. Dès 1805, la domination française sur les autres pays européens est indéniable. Entouré de pays régis par les membres du clan Napoléon ou par des princes alliés, l’Etat français s’étend toujours davantage. A chaque victoire, réforme ou innovation, des médailles sont commandées afin de faire l’apologie de cet homme sûr de lui et de son pouvoir.

Chute vertigineusePendant plusieurs années s’alternent batailles et traités de paix, opposant et réunissant tour à tour les puissants. La France, l’Autriche, la Prusse et la Russie se répartissent finalement les zones d’influence. Toutefois, même si l’Europe semble s’unir et se reconstruire, le mortier reste friable. Les coups de boutoir répétés de l’Angleterre fragilisent une unité somme toute illusoire. Les pertes conséquentes en Espagne et l’échec retentissant de la cam-pagne de Russie en 1812 témoignent d’un affaiblissement de l’Empire et entraînent une nouvelle coalition contre Napoléon. Le déclin et la chute du tyran français ne sont évidemment pas représentés sur les monnaies et les médailles impériales, outils majeurs de sa propagande. En revanche, les empereurs d’Autriche et de Russie saisissent l’opportunité de la défaite déci-sive de Napoléon Ier à Leipzig en 1813 pour faire frapper un jeton à Nuremberg. Contrairement aux médailles offertes en majorité aux personnes de rangs élevés,

les jetons, comme les monnaies, sont dif-fusés dans toutes les classes de la société. Leur distribution transmet le message que Napoléon veut taire à tout prix: la fin inéluc-table de l’Empire approche!

Abdication forcéeL’année suivante, la France est attaquée sur toutes ses frontières. Les alliés déclarent alors qu’ils ne combattent pas le peuple français mais seulement Napoléon. En France, l’Assemblée législative et le Sénat réclament eux aussi la paix. Ainsi quand les armées ennemies parviennent à Paris en mars 1814, les autorités s’empressent de traiter avec les alliés. Napoléon est obligé d’abdiquer le 6 avril.Suite à la chute de Paris, la paix est célé-brée par des innombrables médailles.Sur une œuvre frappée à Birmingham, la Grande-Bretagne est assise sur un rocher dans la mer; à ses pieds, un enfant montre du doigt dans un livre ouvert l’inscription PEACE TO EURO MAY 30 1814. Ainsi

les ennemis de l’empereur déchu gravent aussi des médailles dans le style néo-clas-sique de l’époque.

La légende napoléonienneSi la chute de Napoléon donne cours à un déferlement de publications hostiles, elle suscite en parallèle une nostalgie dif-fuse chez les plus fervents de ses par-tisans. Ils idéalisent la vie de l’empereur dans de nombreux ouvrages à sa gloire. Ainsi naît la légende napoléonienne. Alors qu’une modeste stèle anonyme est érigée à sa mort le 5 mai 1821 sur l’île de Sainte-Hélène, sa réhabilitation dès 1830 prend une ampleur nationale. Du rapatriement de sa dépouille mortelle en 1840 à la célé-bration de son tombeau aux Invalides en 1861, de multiples médailles et jetons ont contribué à perpétuer sa légende.Profitez des derniers mois d’exposition pour venir (re)découvrir le “destin gravé dans le métal” de Napoléon Bonaparte!

Mémorial de Sainte-Hélène/Translation aux Invalides du corps de NapoléonMédaille en bronze gravée par Antoine Bovy en 1840 (41,3 mm)

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Musée BoloEPFL

Faculté Informatique et CommunicationsBâtiment INF – Niveau 0

CH - 1015 Lausanne

Tél.: 078 748 21 [email protected]

http://www.bolo.ch

Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 19hEntrée libre

Visites guidées organisées par l’association aBCM

http://www.abcm.ch/visites

Disparition programméeLe musée Bolo mène l’enquête

Oubli et dissolution, deux pistes dans l'enquête

Une exposition originale, provocante et ludique propose une autre vision de l’his-toire de l’informatique. L’enquête menée au musée Bolo explore le futur à la lumière du passé. L’ordinateur est programmé pour disparaître. Il se miniaturise, il se camoufle, il se fait oublier, il se dissout dans le nuage informatique, il s’humanise.

Une enquête d’un autre typeAu cœur du musée Bolo, sur un mur de 21 mètres de long, les fils d’une enquête d’un autre type s’entrecroisent autour de niches de couleur brillamment éclairées. Autant d’indices, de preuves et de sus-pects répartis en cinq chapitres inédits qui jalonnent la disparition programmée de l’ordinateur. Les visiteurs sont invités à répondre aux questions posées par les auteurs de l’enquête sous l’œil impassible

ou narquois des photos des principaux témoins.

Cinq pistes pour démêler les fils Les exemples foisonnent pour illustrer les cinq pistes autour de cette disparition: réduction, camouflage, oubli, dissolution, humanisation. Première piste, la plus évi-dente, la réduction ou miniaturisation des composants de l’ordinateur n’est pas la seule cause de sa disparition. Car la machine se cache à l’intérieur d’autres objets et se camoufle derrière un design attractif. Elle se fait oublier derrière la façade ludique des jeux vidéo ou dans les pièges de la réalité virtuelle. Sur Internet, elle se dissout dans le grand nuage infor-matique. Elle s’humanise par le biais d’in-terfaces nouvelles et devient intelligente en imitant l’homme.

Un patrimoine à sauvegarderAu verso du mur, les ordinateurs et les objets les plus significatifs des collections offrent un panorama exceptionnel de l’histoire de l’informatique. Ces collections, à l’origine les objets réunis depuis plus de 15 ans par Yves Bolognini, co-fondateur du musée Bolo, se sont enrichies au fil des années grâce aux dons de collectionneurs privés suisses et étrangers. C’est un véritable patrimoine qui est ainsi conservé et mis en valeur, comme cette machine unique conçue en Suisse au début des années soixante, la Cora, plantée entrailles ouvertes, au cœur du musée. L’exposition a été conçue et réalisée par la fondation mémoires informatiques, dont la vocation est la sauvegarde du patrimoine informatique, avec l’assistance de l’associa-tion des amis du musée, l’association aBCM.

Le BioCube, anticipation du processeur à l'échelle atomique

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En corps-Lausanne et la danseJusqu'au 28 octobre 2012

Maurice Béjart à l'Hötel de Ville pour l'annonce de l'installation de sa compagnie à Lausanne© Yvan Muriset

Place de la Cathédrale 4CH - 1005 Lausanne

Tél. 021 315 41 01Fax 021 315 41 02

[email protected] www.lausanne.ch/mhl

Ouvert du mardi au jeudide 11h à 18h

Du vendredi au dimanche de 11h à 17hFermé le lundi (sauf juillet et août)

Lundi du Jeûne ouvert

En 2011 et 2012, Lausanne célèbre plu-sieurs anniversaires qui signalent à quel point la capitale vaudoise a été, avec constance, une scène stimulante pour la danse: les 40 ans du Prix de Lausanne, les 25 ans du Ballet Béjart Lausanne, les 20 ans de l’Ecole Rudra, les 10 ans du Marchepied, les 25 ans de la Cie Philippe Saire, les 20 ans de la Cie Linga, les 20 ans de la Cie Jean-Marc Heim, les 10 ans de la Cie Nicole Seiler, les 10 ans de la Cie Krassen Krastev, les 10 ans de la Cie Delgado Fuchs.

Des archives d'une grande richesseCes anniversaires sont les derniers jalons d’une histoire fameuse dont l’exposition

retrace les moments et les acteurs signi-ficatifs, de l’arrivée de Diaghilev à l’accueil des Béjart Ballets Lausanne sans oublier les 40 ans du Prix de Lausanne. Les nombreux prêts octroyés par la collection suisse de la danse, les fonds Serge Lifar, Clothilde et Alexandre Shakharoff, et Alice Vronska – acteurs majeurs de la danse et de son enseignement à Lausanne – témoignent de la richesse des archives lausannoises en la matière.Lausanne et la danse, encore. En corps, c’est-à-dire en corporation, une corpora-tion aux visages divers, dont les proposi-tions artistiques originales bouillonnent sur les scènes lausannoises.

Entre histoire et contemporanéitéUn foisonnement d’objets – symboliques pour les compagnies de leur relation à la danse – ainsi qu’une installation vidéo, permettent au public d’entrer dans l’inti-mité des processus créatifs à l’œuvre maintenant et parfois même dans l’instant, grâce à la saisie de répétitions en cours par webcam.Exposer la danse à Lausanne, c’est donc proposer au public la lecture d’un récit de “gestes” qui s’installe à la croisée de l’his-torique et du contemporain.

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Vue de l’exposition: scénographie //DIY, installation vidéo Nicole Seiler et Vincent DebluePhoto MHL-Jacques Duboux

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Mystères & superstitionsJusqu'au 28 octobre 2012

Chemin du Bois-de-Vaux 24CH - 1007 Lausanne

Tél. 021 315 41 85Fax 021 315 41 [email protected]

www.lausanne.ch/mrv

Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h

Fermé le lundi (sauf juillet et août)Lundi du Jeûne ouvert

Visites guidées du musée et de la promenade archéologique de Vidy sur demande

Depuis toujours, l’être humain refuse de croire au hasard. La réalité perceptible ne lui suffit pas: il y ajoute des forces invisibles, bienveillantes ou maléfiques. Et il cherche à les apprivoiser ou à les conjurer. Du fer à cheval au chat noir, de l’eau guérisseuse au mauvais oeil, de la déesse Fortune aux anges gardiens et de l’astro-logie à la fin du monde, la superstition est partout, aujourd’hui comme hier. Vivez-la au musée romain, et touchez du bois.

Récuser le hasardLes tartines, c’est connu, tombent tou-jours côté beurré contre le sol (si c’est le contraire qui se produit, c’est qu’on a beurré le mauvais côté). La poisse et la chance sont sans doute les deux façons les plus répandues de récuser le hasard et de prêter aux choses une intention cachée.C’est que l’être humain ne se contente pas du monde tel que le perçoivent ses cinq sens. Ses capacités de déduction le poussent à chercher des causes, des liens, des explications au-delà de la réalité immé-diate. Et s’il n’y en a pas, il en imagine.L’exposition du musée romain explore cet éternel besoin de croire. En prélude, on voit soudain apparaître des entités occultes derrière les choses les plus anodines. Puis on franchit le “vortex” vers une autre dimension, où l’exposition elle-même se décline dans une réalité qui n’est pas ce qu’elle paraît être.

Porte-bonheur, sort, spiritisme...On y découvre d’abord les porte-bon-heur et les porte-malheur antiques et modernes, les dieux protecteurs d’alors et les anges gardiens d’aujourd’hui, les pierres magiques et les médailles mira-culeuses... Plus loin, on aborde les sorts

et maléfices pratiqués entre humains, de l’envoûtement au philtre d’amour. On explore ensuite les multiples façons de se prémunir des maladies ou d’en guérir. Interventions divines, eaux guérisseuses, remèdes-miracle et amulettes protectrices: les pratiques gallo-romaines et modernes, païennes et chrétiennes, se confondent. Dans un autre domaine, spiritisme et médiums poursuivent un dialogue très ancien entre les vivants et les morts. Enfin, le besoin de connaître l’avenir, lui aussi, est vieux comme le monde. Voyance et astro-logie antiques sont toujours très en vogue, tout comme les prophéties apocalyptiques. A la sortie de cet univers trouble, on

mesure l’actuel foisonnement des pra-tiques ésotériques, le charlatanisme à suc-cès et l’art d’exploiter commercialement le désir de croire.

Entre raison et croyanceL’exposition Mystères & superstitions illustre l’éternel décalage entre raison et croyance. Elle montre au passage que le christia-nisme est un excellent agent conservateur du paganisme antique. Et elle invite chacun à s’interroger sur ses propres petits crédos intimes: qui n’a jamais consulté son horos-cope? Et qui n’a jamais dit, au lieu d’un “bonne chance” qui porte malheur, un mot de cinq lettres qui porte bonheur?

Guérison miraculeuse: un ex-voto déposé dans un sanctuaire par un malade des yeux ou un aveugleBronze, époque romaine, MartignyPhoto Fibbi-Aeppli, Grandson

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5 avril – 28 octobre 2012

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Shopping au musée de géologie

Rocailles, mandragores et graines baladeuses(FJ) Prendre sa pause de midi au jardin botanique, c’est trois-quarts d’heure d’évasion et une bien plaisante manière de s’aérer tout en s’instruisant.

(AC) Si vous cherchez à faire un cadeau original rendez-vous à la boutique du palais de Rumine. Pour le modique prix de fr. 5.-, vous pourrez y acquérir une dent de requin, vieille d'une cinquai-taine de millions d'années. Les dents de requin provienent du Maroc et sont des sous-pro-duits issus de l'exploitaation des mines de phosphate.Une nouvelle pièce pour vos collections?

(DG) Pour faire face à son immense succès et se donner un nouvel élan, la Nuit des musées a choisi la voie de la professionnalisation. Denis Pernet, 37 ans, et une solide expérience artistique au compteur, se lance avec passion dans cette nouvelle aventure.

L’association de la Nuit des musées a décidé de créer un poste de directeur. Quel est votre rôle?Les 24 musées de Lausanne et Pully qui participent à l’événe-ment ont souhaité reprendre le pilotage de la manifestation et se doter d’une structure professionnelle pour les accompagner dans cette démarche. Avec plus de 16 000 visiteurs lors de la dernière édition, la Nuit des musées attirent un public chaque année plus nombreux et exige de nouvelles forces de travail.

Comment avez-vous entamé la collaboration avec les musées?De formation à la fois scientifique et artistique, j’ai une vision très large de la culture et des publics qui peuvent s’y intéresser. Et ma profession de commissaire d’exposition m’offre l’occasion de travailler en Suisse et à l’étranger pour différents univers d’expres-sion. Ma première démarche a été de rencontrer individuellement chaque musée pour recenser leurs besoins et vision de la mani-festation. Et partant de là, de dégager les liens qui pouvaient les unir. Ce travail préliminaire nous permet de mener une réflexion commune autour de trois axes: les rapprochements possibles entre musées d’art et des sciences, les synergies à développer entre des musées renommés et d’autres moins connus, et le rôle des musées comme jalons du développement urbanistique d’une ville. Cette focale un peu plus large me semble intéressante dans la mesure où l’un des atouts de la manifestation est de créer des actions permanentes dans les musées (projet Accès-Cible).

Et l’édition 2012?Il est encore trop tôt pour dévoiler les nouveautés. Mais le 22 sep-tembre prochain, nous maintiendrons les “classiques” appréciés du public: le prix du billet à fr. 10.- et la gratuité pour les moins de 16 ans et des transports publics, les animations dans les musées, le billet-objet, l’esprit de fête et de convivialité.

Nouveauté au musée et jar-dins botaniques cantonaux! Outre ses expositions, ateliers et visites commentées, son programme s’étoffe d’une offre inédite: les mardis botaniques. Une balade thématique gra-tuite proposée entre 12h15 et 13h durant tout l’été. Objectif:

montrer ce qui pousse au jardin, développer des sujets qui s’y rapportent, prolonger en “live” l’exposition du musée et offrir un moment d’évasion conjuguant rigueur scientifique et plaisir ludique.

Plantes de sorcièresSavez-vous que le jardin lau-sannois abrite l’une des plus riches collections végétales de Suisse et que ses rocailles réunissent des plantes alpines du monde entier, entre genti-ane des Alpes, rhododendron de l’Himalaya et sauge de Jérusalem? Connaissez-vous les plantes de sorcières et les vieilles légendes entourant, par exemple, la mandragore et ses pouvoirs hallucinogènes ou anesthésiants pour les opérés d’antan, magiques pour les

sorcières qui en enduisaient leur balai pour voler, et mortels pour ceux qui en arrachaient les racines en forme de bon-homme censé apporter la fortune? D’où l’idée d’attacher un chien à la mandragore et de l’appeler. L’animal tirait la racine hors du sol, ... et c’est

lui qui tombait raide mort! Et vous qui empochiez le magot!

Mobilité douceVoulez-vous apprendre les astuces de la mobilité douce chez les graines et les plantes? Comme une diaspora végétale qui s’en va coloniser d’autres territoires par voie de plumets ou de parachutes, à dos de mulets, d’ours ou de fourmis, ou, plus incognito encore, dans l’intestin des animaux... Elle fait l’objet d’une double exposition aux musée et jar-dins botaniques de Lausanne et Pont de Nant (voir page 29).Plaisir et découvertes garantis en herborisant tous sens à l’affût aux mardis botaniques de Montriond.

Infos sur www.botanique.vd.ch ou [email protected]

Prendre sa pause de midi au jardin botanique, c'est 45 minutes d'évasion

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La Nuit des musées passe le témoin à Denis Pernet

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Un bureau culturel au service des artistes

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Depuis dix ans, l’équipe de l’atelier de numérisation, constituée de professionnels de l’image, photographie et numérise l’ensemble des col-lections des quatre musées communaux – musée histo-rique de Lausanne, collection de l’art brut, mudac, musée romain de Lausanne-Vidy – et le fonds des arts plastiques de la Ville. Basé au musée historique pendant sept ans et demi, l’atelier est rattaché au service d’organisation et d’in-formatique en 2010. Equipé d’un studio de prises de vue, doté de scanners de haute technologie, dans des locaux adaptés, il offre également ses prestations aux différents services communaux. Il jouit aujourd’hui d’une notoriété qui dépasse les frontières de la Suisse, à travers la publica-tion d’images dans le monde entier.

(DG) Ouvert depuis une petite année, le bureau vaudois s’est associé aux communes de la région pour répondre aux besoins d’artistes émergents ou de professionnels. Echange de matériels, de savoirs et de conseils rythment le quotidien de cet espace d’accueil qui imagine déjà de nouveaux développements.

L’idée a déjà essaimé dans des centres urbains comme Zürich, Berne, Bâle ou Genève: offrir aux artistes une plate-forme d’échanges et un centre de compétences. A Lausanne, le bureau culturel a ouvert ses portes en juin 2010 et trouvé ses nouvelles marques au centre-ville depuis le début de l’année.L’origine du projet lausannois est parti d’une envie commune de jeunes artistes sortis de l’ECAL, et d’autres lieux de formation en arts visuels et design, de monter un lieu

(OL) Créé en 2002 pour répondre aux besoins en images des musées lausannois et alimenter la base de données Museris, l’atelier de numérisation de la Ville de Lausanne fête cette année son dixième anniversaire. Un livre-témoignage sort à cette occasion.

Vingt et un photographes disent leur passionComment marquer cette date anniversaire en remerciant tous ceux qui se sont impli-qués dans cette aventure? Cette envie s’est rapidement traduite par l’idée de réaliser un ouvrage-témoignage riche-ment illustré. La publication qui vient de sortir, Carnet d’atelier 2002-2012, rend hommage aux décideurs, aux collabora-teurs de l’atelier et aux collec-tions lausannoises. Soixante mille œuvres sont aujourd’hui numérisées (d’autres attendent leur tour avec impatience!), et la restitution de ce travail de longue haleine n’était pas si évidente. L’originalité du livre vient du choix tout à fait sub-jectif des œuvres réalisé par les protagonistes de l’atelier – Olivier Laffely, Marie Humair et Arnaud Conne – et les nom-breux photographes mandatés.

Chacun offre un regard très personnel sur son travail et ses coups de cœur culturels insuf-flant au livre une belle émotion. L’image de couverture (voir photo), forte, belle et intrigante, date de 1906 et représente la main du photographe lausannois André Schmid (collections du musée historique). Cette image “mudaquienne” propose de multiples lectures: la filiation à un “père” de la photographie lau-sannoise, les gants utilisés pour la manipulation des œuvres, les dix doigts comme dix bougies…

A découvrir sur placeCe témoignage de la passion pour le métier de photographe et de la richesse culturelle lausannoise est disponible en consultation dans les espaces d’accueil des musées, ainsi que sur demande dans les bibliothèques de ces institu-tions.

Carnet d’atelier 2002-2012, O. Laffely, 72p., mai 2012 (graphisme: Valérie Giroud, photolitho: Roger Emmenegger)Museris sur http://musees.lausanne.ch

d’échanges sur terre vaudoise. Constitués en association, ils ont sollicité un soutien financier auprès de différentes institu-tions, et plusieurs communes y ont déjà répondu favorable-ment – Lausanne, Renens, Bussigny, Morges et Vevey. Le bureau a pu aussi compter sur une aide financière du pour-cent culturel Migros Vaud et de la Loterie romande pour l’achat du matériel et du mobilier.

Comment ça marche?En souscrivant à une taxe d’inscription, les artistes peuvent utiliser des postes et

du matériel de travail performant (ordinateurs, graveurs, DVD, imprimantes, etc.), louer du matériel audio-visuel haut de gamme à des prix défiant toute concurrence, consulter une infothèque spécialisée dans les différents domaines artistiques ou recevoir des conseils sur la meilleure manière de monter un dossier pour une recherche de fonds. Quatre cent cinquante artistes de tous horizons ont déjà fait appel aux services du bureau, 60 en sont membres permanents. «Une population relativement jeune, entre 18 et 45 ans, avant tout intéressée par notre offre de matériel et logistique et nos sources d’in-formation» relève l’administra-trice des lieux, Marika Zisyadis, par ailleurs photographe et vidéaste. «On remarque aussi une demande plus marquée des milieux socioculturels ou associatifs pour du conseil et un accompagnement dans la recherche de fonds».

En projetTisser des liens avec tous les milieux et toutes les formes artistiques forme le cœur de son action, et le bureau culturel fourmille de nouvelles initiatives à mettre en place ces prochains mois: proposer des débats culturels dans plusieurs villes vaudoises, faire connaître des galeries indépendantes ou déve-lopper une bourse d’échange de matériel pour des festivals ou des manifestations ponctuelles.

Site internet: www.lebureauculturel.ch

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Marika Zisyadis, administratrice des lieux

Les artistes ont du matériel performant à leur disposition

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Pourquoi tentons-nous de comprendre la raison d’être des objets au travers de l’histoire qui les accompagne? Comment la narration liée au design modifie-t-elle la perception que nous en avons? Andrea Bandoni et Joana Meroz, diplômées de la Frije Universiteit Design Academy d’Eindhoven, interrogent la relation existant entre les objets et leurs histoires par le biais de leur projet “The Object without a Story”. L’objectif est de mettre en lumière des conventions cachées dans le design, et de question-ner leur validité.The Archetypal Vase est l’une de leurs expériences en la matière. Non seulement ce vase est l’illustration d’une histoire composée de façon aléatoire à l’aide d’un logiciel informatique mais encore le vase est-il présenté chaque fois accompagné d’une histoire différente, ce qui permet au spectateur de se forger sa propre interprétation sur le sens de cet objet.

Quoi de neuf dans les collections?

Au mudac

Au musée cantonal des beaux-arts

Au musée monétaire cantonal

Joana Meroz et Andrea Bandoni, “The Archetypal Vase” (série The Object Without A Story), 2009Verre soufflé, pièce unique, collection du mudac, LausannePhoto J. Meroz et A. Bandoni

Paul Klee, “Am Nil”, 1939Peinture à la colle sur papier marouflé sur jute, 75 x 125 cm © Photo MCBA/P. Henriod

Pièce de 5 francs en argent, frappée en 1811 par l'empereur des Français Napoléon Ier, et contremarquée au tigre en 1815 (37 mm)

Entré dans les collections du musée des beaux-arts de Lausanne au début de l’année, ce tableau, don anonyme d’une rare géné-rosité, compte désormais parmi les chefs-d’œuvre du patrimoine vaudois. Am Nil (Au bord du Nil) est une œuvre tardive de Paul Klee. Réalisée en 1939, soit une année avant la mort de l’artiste et durant la période la plus fertile de sa carrière – il a créé plus de 1000 œuvres en 1939 –, cette peinture est exceptionnelle non seulement en raison de sa qualité, mais aussi de par ses dimen-sions. Klee se rend en Egypte fin 1929 – début 1930. Il visite la Vallée des Rois, les pyramides, et développe dans la décennie qui suit un langage inspiré par les hiéroglyphes. Au bord du Nil, trait noir ininterrompu sur un fond d’ocre, de rose, de turquoise et de vert, parle de vie et de mort, préfigurant en quelque sorte la disparition prochaine du peintre. Jalon important de l’histoire de l’art moderne, cette œuvre sera un des fleurons de l’exposi-tion des collections permanentes du futur musée cantonal des beaux-arts de Lausanne aux Halles CFF.

La chute de Napoléon a contribué à la rédaction de nombreux pamphlets incisifs et suscité des marques d’exécration. En témoigne le félin ajouté sur la monnaie de 1811 qui reprend un thème de la propagande anti-bonapartiste. L’animal carni-vore et féroce stigmatise la nature tyrannique de l’empereur. Le poinçon, quant à lui, aveugle la figure impériale et symbolise sa déchéance. Cette monnaie, acquise en juin 2011 pour compléter les col-lections du musée monétaire cantonal, illustre le discrédit de Napoléon Ier en 1815. Cette pièce rare est actuellement dévoilée au public dans notre exposition temporaire intitulée Napoléon, un destin gravé dans le métal (jusqu'au 2 septembre 2012, voir page 26).

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Ma-di, 11h-18h Entrée: fr. 8.-AVS: fr. 6.- Al, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.-Premier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: DélicesBus n°2, arrêt: Croix-d'OuchyN°4, 8, arrêt: MontchoisiN°25, arrêt: Elysée

accès limité

f'ar p. 12Programme des activités sur www.archi-far.ch

Me-ve, 16h-19hSamedi et dimanche, 14h-17hFermé en dehors des expositionsEntrée: fr. 5.-; membres, AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 3.-Bus n°1,2,4,8,9, arrêt: Georgette

accès difficile

archizoom-epfl p. 13Du 20 septembre au 27 octobre 2012Yona Friedman, Genesis of a Vision

Lu-ve, 9h30-17h30 Sa, 14h-18hEntrée libreMétro m1, arrêt: EPFL

musée cantonaldes beaux-arts p. 4Du 2 juin au 26 août 2012Aloïse. Le ricochet solaire•Visites commentées publiques:jeudis 28 juin et 23 août, 18h30.Jeudis 14 juin, 19 juillet et 9 août, 12h30.•En famille au musée:dimanches 24 juin et 26 août, 15h.Visites pour les enfants dès 6 ans et leur famille.•Conférence:vendredi 24 août, 17h.Fragilité, dépassement et création,par Charles Gardou, anthropologue, professeur à l’université Lumière-Lyon 2 . En présence de Jacqueline Porret-Forel.Une manifestation organisée par Pro Infirmis Programme complet sur www.mcba.ch

Ma-je, 11h-18hVe-di, 11h-17h01.08.12, 11h-17hEntrée: fr. 10.-AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs, militaires: fr. 8.-Jeunes jusqu'à 16 ans: gratuit Premier samedi du mois gratuitAmis du musée: gratuitDu 2 juin au 26 août 2012, l’entrée au MCBA donne accès gratuitement à la collection de l’art brutMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

•Soirées Art & Gastronomie:21 et 26 juillet, 3, 11, 17 et 23 août, 1er, 7 et 28 septembre, 18h45.Prix: fr. 89.- (visite de l'exposition et repas, boissons non comprises).Réservation obligatoire au 021 320 50 01.•Dimanches Art & Brunch:22 et 29 juillet, 12, 19 et 26 août, 2, 9 et 30 septembre, 10h.Prix: fr. 62.- (visite de l'exposition et brunch).Réservation obligatoire au 021 320 50 01.•Moisson:samedi 4 août.Récolte à l'ancienne du champ de céréales de l'Hermitage.Programme détaillé surwww.lausanne.ch/villedugout2012

Ma-di, 10h-18h; je, 21h Ouvert les jours fériésLa fondation est fermée au public entre les expositionsEntrée: fr. 18.-; AVS/AI: fr. 15.- Etudiants, apprentis, chômeurs: fr. 7.-Jeunes jusqu'à 18 ans: gratuit Bus n°3, 8, 22, 60, arrêt: MotteN°16, arrêt: Hermitage

musée de l’Elysée p. 10Du 8 juin au 2 septembre 2012Pieter Hugo, This Must Be The PlaceRoger Ballen, AsylumDe la collection

Vendredi 22 juin Nuit des imagesDès 18h, dans les jardins de l’Elysée

Du 20 septembre 2012 au 6 janvier 2013Collections privées

collection de l’art brut p. 6Du 2 juin au 28 octobre 2012Aloïse. Le ricochet solaire•Visites commentées gratuites:samedi 9 juin, 11h.Mardi 4 septembre, 18h30.Par Pascale Marini, commissaire de l'exposition.Pour groupes et classes, sur demande (en français, allemand, anglais, italien, chinois et japonais), tél. 021 315 25 70.Programme complet sur www.artbrut.ch

Ma-di, 11h-18hLundi ouvert en juillet et aoûtLundi du Jeûne ouvertEntrée: fr. 10.- AVS/AI, étudiants, apprentis: fr. 5.-Enfants jusqu'à 16 ans, chômeurs: gratuit; groupes à partir de six personnes: fr. 5.-Premier samedi du mois gratuitDu 2 juin au 26 août 2012, l’entrée à la collection de l'art brut donne accès gratuitement au MCBABus n°2, 3, 21, arrêt: Beaulieu-JominiLes expositions ne sont pas accessibles aux personnes à mobilité réduite

fondation de l’Hermitage p. 8Du 22 juin au 21 octobre 2012Asger Jornun artiste libre•Visites guidées:jeudi, 18h30; dimanche, 15h.Prix: fr. 5.- (en plus du billet d’entrée). Sans réservation, nombre de participants limité.•Conférence:jeudi 20 septembre, 18h30.Cobra et l'écriture: Jorn, Dotremont, Alechinsky..., par Didier Semin, professeur à l'école nationale supérieure des beaux-arts, Paris.Prix: fr. 15.- (fr. 12.- tarif réduit).Sur réservation au 021 320 50 01.

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fondation Claude Verdan p. 16Du 4 juillet 2012 au 13 janvier 2013Touch•Visites commentées: Pour les groupes, sur demande deux semaines à l'avance.Durée: 1h.Prix groupes: fr. 100.-, entrée au musée non comprise.Prix écoles: fr. 80.-, entrée au musée non comprise.•Autres animations:www.verdan.ch

Ma-ve, 12h-18h Sa, di, jours fériés, 11h-18hPour les écoles, ouvert également le matin (sur réservation)Entrée: fr. 9.- AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs, enfants: fr. 5.-Premier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: CHUV

musée cantonal de zoologie p. 18Jusqu'au 8 juillet 2012Made in utero: la naissance de la vie

Exposition permanenteFaune du monde entier et anatomie comparée

Ma-je, 11h-18h; ve-di, 11h-17hEntrée: fr. 6.-; AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.-Gratuit pour les écoles et les enfants jusqu'à 16 ansPremier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

musée cantonal de géologie p. 19Expositions permanentes Fossiles, archives de la vie Des cristaux plein la vue Les dessous des Alpes

Ma-je, 11h-18h; ve-di, 11h-17hEntrée: fr. 6.-; AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.-

musée et jardin botaniques cantonaux p. 23Jusqu'au 23 septembre 2012DiasporaGraines et fruits en baladeUne exposition aux musée et jardins botaniques cantonaux de Lausanne et Pont de Nant•Visites commentées gratuites:Samedi 16 et 23 juin, dimanches 17 et 24 juin, 15h30-17h.Vendredi 22 juin, 15h-16h30 et 18h-19h30.A Lausanne, rendez-vous à l’entrée du musée.Samedi 16 et 23 juin, dimanches 17 et 24 juin, 14h-15h30 et 16h-17h30.A Pont de Nant, rendez-vous à l’entrée du jardin alpin•Ateliers familles:samedis 16 et 23 juin, dimanches17 et 24 juin, 10h-11h30 et 14h-15h30.Gratuit, sur inscription, au 021 316 99 88.•Mardis botaniques: 5 et 19 juin, 21 août, 4 et 18 septembre, 12h15-13h. Gratuit, rendez-vous dans le jardin botanique, sous le péristyle•Concours:dimanche 24 juin, 14h-17h.Concours de cracher de noyaux de cerise.

Du 16 au 24 juin 2012Botanica’12 Retour à la nature

Les collections du musée et la bibliothèque sont ouvertes toute l'année sur rendez-vous

Ouvert tous les jours, 10h-18h30 Serres fermées, 12h-13h30Exposition ouverte tous les jours, 11h-18hEntrée libre Métro m2, arrêt: DélicesBus n°1, 25, arrêt: Beauregard ou Cour

accès partiel

mudac p.14Du 4 juillet au 28 octobre 2012TouchLe monde au bout des doigts•Visite guidée:samedi 1er septembre, 11h.•Jeudi design:jeudi 13 septembre, 17h30-19h30.Le mudac et la fondation Claude Verdan vous invitent à visiter les deux lieux en compagnie des commissaires de l’exposition.Transfert en métro, m2.Début de la visite au mudac.Prix fr. 15.-, inscription obligatoire au 021 315 25 30.•Ateliers familles:dimanche 16 septembre, 15h-17h.Livre tactile pour les 5-95 ans.Prix fr. 10.-, inscription obligatoire au 021 315 25 30.

Du 4 juillet au 28 octobre 2012Adrien RoveroLandscale•Visite guidée:samedi 7 juillet, 11h.

Expositions permanentes:Collection J.-E. Berger •Visites guidées de la collection:Secteur Chine, par Geneviève Barman:dimanches 24 juin et 26 août, 15h.Secteur Egypte, par Audrey Eller:dimanches 27 mai, 29 juillet et 30 septembre, 15h.Visite guidée gratuite (billet d'entrée au musée payant).

Collection d'art verrier contemporain•Visites guidées de la collection: samedis 30 juin et 29 septembre, 15h, par Aurélie Imperiale. Visite guidée gratuite (billet d'entrée au musée payant).

Ma-di, 11h-18hLundi ouvert en juillet et aoûtLundi du Jeûne ouvertEntrée: fr. 10.- AVS/AI, étudiants, apprentis: fr. 5.-Enfants, chômeurs: gratuitPremier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: BessièresBus n°16, arrêt: Bessières

Gratuit pour les écoles et les enfants jusqu'à 16 ansPremier samedi du mois gratuitAmis du musée: gratuitMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

espace Arlaud p. 20Du 9 juin au 27 juillet 2012ViasrteSuite 2006Show your colors

Du 7 au 23 septembre 2012BD-FILLa ligne claireHistoire et échos d’un langage graphique de légende.Une exposition de BD-FIL, festival de bande dessinée de Lausanne, en collaboration avec le fonds patrimonial de bande dessinée de Lausanne.

Me-ve, 12h-18h; sa-di, 11h-17hEntrée: fr. 6.-; AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.-Premier samedi du mois gratuitAmis du musée: gratuitMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

vivarium de Lausanne p.22Exposition permanentePlus de 100 espèces de reptiles, soit plus de 250 animaux du monde entierSerpents, geckos, varans, tortues, lézards, iguanes, crocodiles, amphibiens, mygales

Ouvert tous les jours, 10h-18hJeudi après-midi, nutrition de certaines espèces en publicEntrée fr. 12.-AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 8.-Enfants de 5 à 14 ans: fr. 6.-Famille: fr. 30.-Bus n°16, arrêt: Vivarium

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musée cantonal d'archéologieet d'histoire p. 24Exposition permanente (salles Frédéric Troyon et Albert Naef) La préhistoire, du retrait glaciaire à l'âge du Bronze

L'histoire, des Celtes aux temps modernes

Ma-je, 11h-18h; ve-di, 11h-17hEntrée: fr. 6.-; AVS/AI, étudiants apprentis, chômeurs: fr. 4.- Gratuit pour les écoles et les enfants jusqu'à 16 ansPremier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

espace des inventions p. 25Jusqu'au 29 juillet 2012Les doigts dans le cerveau

Ma-sa, 14h-18hDi et jours fériés, 10h-18hLundi du Jeûne ouvertEcoles: ma-ve, 9h-18h (réservation)Entrée: fr. 6.-; AVS/AI, enfants, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.- Enfants jusqu'à 7 ans: gratuitPremier samedi du mois gratuitBus n°1, 2, 6, 25, arrêt: MaladièreMétro m1, arrêt: Malley

musée monétaire cantonal p. 26Jusqu'au 2 septembre 2012Napoléon, un destin gravé dans le métal

Exposition permanenteCollections monétaires

Ma-je, 11h-18h; ve-di, 11h-17hEntrée: fr. 6.-; AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.-Gratuit pour les écoles et les enfants jusqu'à 16 ansPremier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

musée Bolo p. 27Exposition temporaireDisparition programméeLe musée Bolo mène l'enquête

Lu-ve, 8h-19hEntrée libreMétro m1, arrêt: EPFL

musée historique de Lausanne p. 28Jusqu'au 1er juillet 2012Clichés à feuilleter. Autour des albums de Constant-Delessert (1806-1876)

Jusqu'au 28 octobre 2012En corps-Lausanne et la danse•Programme détaillé: www.lausanne.ch/mhl

Expositions permanentesIci commence LausanneExposition sur l'histoire de la ville

•Visites guidées: sur réservation.

Maquette de la ville au XVIIe siècleArgenterie lausannoiseInstruments de musique anciens

•Les concerts du MHLProgramme détaillé sur www.lausanne.ch/mhl

Ma-je, 11h-18h; ve-di, 11h-17hLundi ouvert en juillet et aoûtLundi du Jeûne ouvertEntrée: fr. 8.- AVS/AI: fr. 5.- ; groupes: fr. 5.-Enfants, étudiants, apprentis,chômeurs: gratuitBillet commun avec le mudac: fr. 15.- AVS/AI, étudiants, apprentis: fr. 8.-Premier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt. BessièresBus n°7, arrêt: Bessières N°16, arrêt: Pierre-Viret

musée romainde Lausanne-Vidy p. 30Jusqu'au 28 octobre 2012Mystères & superstitions•Visites guidées: sur demande au 021 315 41 85.

Exposition permanenteLOVSONNA passé présent •Visites guidées: sur demande au 021 315 41 85.

Ma-di, 11h-18hLundi ouvert en juillet et aoûtLundi du Jeûne ouvertEntrée: fr. 8.-; AVS/AI: fr. 5.-Groupes dès 6 personnes: fr. 5.-Jeunes jusqu'à 16 ans, étudiants, apprentis, chômeurs: gratuitPremier samedi du mois gratuitMétro m1, arrêt: BourdonnetteBus n°1, 2, 6, arrêt: Maladière Bus n°25, arrêt: Bois-de-Vaux

le musée olympiqueLe musée olympique est fermé jusqu’à fin 2013 afin de procéder à d’importants travaux de rénovation.

Durant les travaux, un point d’information sera ouvert 7 j./7 à partir de début avril sur le quai d’Ouchy.

Tél: 021 621 6511www.olympic.org/musee

musée d'art de Pully Jusqu'au 5 août 2012Lauréats (2006-2011) du Prix Irène Reymond

•Visites commentées:dimanches 3 juin, 1er et 29 juillet, 15h.Gratuites sur présentation du billet d'entrée.

Du 20 septembre au 2 décembre 2012Marc Bauer et Sara Masüger

Ch. Davel 2CH-1009 PullyTél. 021 729 55 81Fax 021 729 58 [email protected]

Me-di, 14h-18hEntrée fr. 7.-AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 5.-Enfants jusqu'à 16 ans: gratuitPremier samedi du mois gratuitBus n°4, 25, arrêt: Pully-Gare

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Programme complet et détaillé de toutes les animations pour enfants dans les musées sur www.lausanne.ch/musees

fondation de l'HermitageExpositionAsger Jorn

Ateliers enfants Visite-découverte de l’exposition et réalisation d’une œuvre

Ateliers enfants et adultes

Balades en famille à la découverte du parc de l’Hermitage et réalisation d’un bricolage avec les matériaux glânés au cours de la promenade, avec Pierre Corajoud

Juillet: je 12, 14h; me 25, 10hAoût: me 8, 14h; ma 14, 10h; je 23; 14hSeptembre: me 5, 14h; sa 15, 14h me 26, 14h

Juillet: me 18, 14h; ma 31, 10hAoût: je 9, 14h Septembre: sa 8, 10h

Samedis 25 août et 8 septembre, 14h30Durée de la balade: environ 1h15

De 6 à 12 ansPrix: fr. 10.-, comprenant la visite-découverte de l’exposition et le matériel

Prix: fr. 23.-/adulte, fr. 10.-/enfant, comprenant la visite-découverte de l’exposition et le matériel

Prix fr. 10.- (gratuit jusqu’à 18 ans)Nombre de places limitéInscription obligatoire: 021 320 50 01 www.fondation-hermitage.ch

mudac ExpositionTouch

Ateliers autour de l'expositionCousu main, cousu machineRéalisation de deux poupées en tissu rembourré, l'une cousue à la main, l'autre à la machine

Des mains qui voient...Découvre à l'aveugle ce qui se trouve au fond d'un sac et modèle à l'argile ce que tu palpes

Mercredi 25 juillet, 14h-16h

Mercredi 12 septembre, 14h-15h30

De 8 à 13 ansPrix: fr. 10.-, Inscription obligatoire: 021 315 25 30

De 7 à 12 ansPrix: fr. 10.-, Inscription obligatoire: 021 315 25 30

AteliersTongs tactilesDrawdio: le crayon électrique

Mercredi 5 septembre, 14h-16hMercredi 12 septembre, 14h-16h

De 9 à 12 ans , prix: fr. 10.- Dès 12 ans, prix: fr. 10.-Inscription: 021 314 49 55www.verdan.ch

fondation Claude VerdanExposition Touch

espace des inventionsLe Club des petits inventeurs

Des après-midis pour expérimenter, réaliser un bricolage à rapporter à la maison et prendre le goûter avec des copains et copines!

De 7 à 12 ansPrix: fr. 15.- à fr. 20.-Inscription obligatoire: 021 315 68 80www.espace-des-inventions.ch

Du mardi 24 au vendredi 27 juillet, 10h-16hDu mardi 31 juillet au vendredi 3 août et du mardi 7 au vendredi 10 août, 14h-17h

musée cantonal des beaux-artsAloïse. Le ricochet solaire

Ateliers de dessinTes héros sur rouleaux As-tu des héros, des héroïnes? Amène leurs photos et déroule un très long rouleau de papier pour les dessinerÀ ta disposition: colle, crayons, peinture et pâte dentifrice!

De 9 à 12 ansInscription obligatoire: www.apvrl.chRenseignements:www.mcba.ch, [email protected] 021 316 34 45

Vendredis 13 juillet et 17 août10h-12h30 et 14h-16h30

musée de l'ElyséeExpositionPieter Hugo, This Must Be The PlaceRoger Ballen, AsylumDe la collection

Activités sur trois jours autour de la photographie pour les enfants

En famille au musée: pendant que les parents visitent l'exposition, les enfants la découvrent à travers des activités ludiques

De 6 à 12 ansPrix: fr. 10.-Inscription obligatoire: [email protected]

Gratuitwww.elysee.ch

Mardi 10, mercredi 11 et jeudi 12 juillet, 14h-17h

Dimanches 10 juin, 8 et 15 juillet, 5 et 26 août, 16h

collection de l'art brutAloïse. Le ricochet solaire

AteliersChaque enfant réalise une création en lien direct avec le thème de l'exposition temporaire

De 6 à 12 ansPrix: fr. 10.- Inscription obligatoire: 021 315 325 70www.artbrut.ch

Mercredi 5 et samedi 29 septembre, 15h-16h30

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Plate-forme, un Pôle Muséal va regrouper sur le site des Halles CFF à Lausanne le musée cantonal des beaux-arts (MCBA), le musée de l’Elysée (musée cantonal de la photographie), le mudac (musée de design et d’arts appliqués contemporains) et la collec-tion Toms Pauli.Plate-forme est un nom prédestiné qui désigne le ballast d’une ligne de chemin de fer. Plus généralement, une plate-forme est un lieu surélevé sur lequel on peut entreposer différents objets. Au figuré, il s’agit d’un lieu privilégié où sont concentrés certains services, mais aussi un lieu d’échange d’idées et de savoirs. La réunion de trois musées sur le site de la gare renvoie donc à l’image et à la symbolique de la plate-forme.Plate-forme, un Pôle Muséal va enclencher un élan collectif unique. En effet, la complémentarité des offres culturelles, asso-ciée à la conception et à la gestion d’espaces communs, permet-tra d’attirer un public bien plus nombreux que celui auquel les trois musées peuvent prétendre individuellement.

Première action concrèteUne première action a donc été lancée simultanément dans les trois institutions: la création d’un billet commun permettant à chaque visiteur qui entre dans l’un de nos musées de bénéficier d’une entrée offerte, pendant trois jours, dans les deux autres. Un petit imprimé en trois volets détachables a été réalisé à cette fin (voir photo ci-dessous). Les œuvres illustrant ce billet commun, assor-ties graphiquement, sont emblématiques de nos trois domaines: Bleu Léman (1904) de Ferdinand Hodler, sujet local avec cette vue si spectaculaire du lac, réalisé par l'un des plus grands artistes

suisses de renommée internationale, Écolière (1962), extraordinaire photographie noir-blanc de Jean Mohr dont le fonds a été récemment donné au musée de l'Ely-sée et qui montre bien notre ouverture sur le monde, le sourire aux lèvres, et Saving Grace (2008), un ensemble déli-cat de lampes créé par le jeune designer lausannois Adrien Rovero et dont les abat-jour, en verre souf-flé, épousent avec délica-tesse les formes actuelles des lampes écono-miques, d’habitude peu élégantes.

Chantal Prod’Hom, directrice du mudacBernard Fibicher, directeur du musée cantonal des beaux-artsSam Stourdzé, directeur du musée de l'Elysée

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Un écho réjouissantUn peu plus d’un mois après le lancement de ce billet unique, on peut déjà parler d’un succès. Dans l’ensemble, cette action est très bien reçue, surtout de la part des touristes, la population locale et suisse pouvant bénéficier des avantages d’une carte des Amis de tel ou tel musée, de la carte Raiffeisen ou du passeport musées suisses. Entre le 27 mars et le 30 avril, 741 personnes au total ont mis à profit le billet unique dans l’un ou l’autre musée sur 4498 billets distribués, ce dernier chiffre n’étant pas à confondre avec le nombre de visiteurs puisqu’il ne tient pas compte des entrées gratuites (qui forment souvent plus de la moitié d'entre eux). Un sixième des visiteurs payants se décident donc d’aller voir une deuxième voire une troisième exposition! Une autre bonne sur-prise vient du fait que le musée de l’Elysée, excentré par rapport au MCBA et au mudac, ne semble nullement prétérité par cette situation. Le détail des provenances est intéressant. Sur 130 billets uniques reçus au MCBA, 62 proviennent de l’Elysée et 65 du mudac. Sur 256 billets reçus au mudac, la majorité vient de l’Elysée (208), le reste (48) du MCBA. Sur 183 contremarques reçues au musée de l'Elysée, 138 proviennent du mudac et 45 du MCBA. Le musée de l'Elysée a quant à lui distribué 2896 billets uniques L’analyse de ces résultats à ce stade est prématurée. Il faudra attendre la fin de l’année 2012 et un cycle d’expositions complet dans les trois institutions pour tirer des conclusions pertinentes et pouvoir répondre à des questions telles que: le billet unique a-t-il vraiment une valeur incitative? Existe-t-il une typologie des visiteurs qui profitent de notre offre? Peut-on déceler des affinités privilégiées entre les domaines de la photographie et du design, entre l’art et la photographie, entre le design et l'art? Nous vous convions tous à venir bénéficier de cette offre inédite qui marque notre volonté de synergie commune.

Un billet unique pour trois musées

Projet Estudio Barozzi, Veiga, Barcelone, photomontage du nouveau MCBA sur le site des Halles CFF© Philipp Schaerer Images W

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