expo d’été 15

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EXPO D’ETE 15 8 réalisations d’artistes, en vidéo Eté 2015 à Sion ATMOSPHERES Le collectif « L’Oeil&L’Oreille » présente 8 artistes de la collection privée de Richard Jean et 3 invités pour une exposition d’actes de réalisateur vidéo. Durant tout l’été 2015, dans vieille ville de Sion, la galerie Grande Fontaine et la galerie de la Treille accueillent le collectif ŒIL&OREILLE qui fête ses 35 ans d’existence.

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Nous avons monté cette exposition de vidéo atmosphère avec le collectif "oeiloreille 2015" Pour les 35 ans du collectif et pour dire pendant le 200ème anniversaire que l'art est !

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EXPO D’ETE 15 8 réalisations d’artistes, en vidéo

Eté 2015 à Sion

ATMOSPHERES

Le collectif « L’Oeil&L’Oreille » présente 8 artistes de la collection

privée de Richard Jean et 3 invités pour une exposition d’actes de

réalisateur vidéo.

Durant tout l’été 2015, dans vieille ville de Sion, la galerie Grande

Fontaine et la galerie de la Treille accueillent le collectif

ŒIL&OREILLE qui fête ses 35 ans d’existence.

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Une exposition avec des vidéos en été 2015

L'OEIL & L'OREILLE, en été 2015, s'installe sur la rue de Savièse, à Sion quartier de la ville Wallais dans les Alpes suisses, d’abord à la galerie Grande Fontaine et en parallèle à la galerie de la Treille. Et, pour compléter ces deux lieux d’exposition, trois portes de garage de la rue seront utilisées certains vendredis soirs pour des projections et bien entendu la Fontaine de la vieille ville, centre du monde. Cette exposition, (4ème du genre dans la vieille ville de Sion), est réalisée sur une

initiative née dans l'imaginaire de Richard Jean. Elle reçoit le soutien de Mmes Susanne

et Effi Bolli, qui nous laissent gratuitement la « Galerie de la Grande Fontaine ». À

côté de cet espace, il y a le deuxième lieu d'exposition « La Galerie de la Treille », que

nous avons dû louer à l'office de Tourisme de Sion.

En 2006, nous avions installé des « OBJETS SONORES » platines et disques vinyles,

enregistreurs à bandes. En 2008, c'est à la « galerie de la Grenette » que nous avions

présenté une nouvelle série « OBJETS SONORES II » avec des sculptures comprenant

des hauts parleurs, des panneaux de chantier, des lecteurs CDs, des vinyles. Puis en

2014, ce sont « LES DESSINS » dessins de Liliana Salone, Charles Tschopp et deux

atmosphères vidéo de Richard Jean.

Pour cet été 2015, la collection privée de www.monsieurjean.ch met à la disposition

de « l'oeil&l'oreille 2015 », des œuvres vidéos. La sélection des vidéos et leur

installation suggèrent dans chaque salle des « ATMOSPHERES » et des mises en

scènes qui rassemblent pour la durée de l'exposition des images ainsi sorties de leur

contexte pour redonner à nos imaginaires un nouveau monde de lecture.

Remarques :

Dans les différentes salles, les vidéos sont rassemblées en petites formations, (comme des groupes de

musiciens), organisées pour jouer ensemble une atmosphère.

Les vidéos sont prises dans la collection (2005 - 2015), de www.monsieurjean.ch .

Tous les jours d'ouverture un artiste est là pour parler si nécessaire de cette orchestration.

Pour plus d'informations sur les artistes, rendez-vous sur leurs sites directement avec les liens ou en

utilisant Google. Bonne visite dans ce catalogue de notre Musée.

Galerie de la Grande Fontaine

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Galerie de la Treille

Les artistes invités

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Katherine Oggier Chanda http://katfabrik.com

VIDEO ° PERFORMANCE ° PHOTOGRAPHY ° INSTALLATION

Carlo Schmidt www.carloschmidt.ch DESIGNERS ARTISTE

Richard Jean www.monsieurjean.ch

MUSICIEN ° REALISATEUR VIDEO

Marie N. Guex http://www.marienguex.com/2015/

PHOTOGRAPHE ° ARTISTE VIDEO

Pierre Zufferey http://www.pierrezufferey.ch

PEINTURE

Anne Chantal Pitteloud http://anneloup.ultra-

book.org

ARTISTE NOMADE

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Marie Gailland http://www.mariegailland.com

PEINTURE, SCULPTURE, ECRITURE

Yves Tauvel http://www.yvestauvel.ch

Delphine Reist

https://fr.wikipedia.org/wiki/Delphine_Reist

Laurent Follon

http://tmproject.ch/laurent-faulon/

Blaise Coutaz

http://cargocollective.com/blaisecoutaz/blaise-

coutaz

Galerie de la Grande Fontaine

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VISITE GUIDEE

° Dans la première pièce les performances photographiées et filmées de Katherine

Oggier Chanda, se présentent comme des scènes qui se souviennent de « Mary

Poppins » en mouvement. Elles sont fixées sur des bâches. Le son du « theremini »,

jouet interactif au design des années 50, rajoute dans l'espace un volume sonore à

l'image fixée dans un instant berlinois par Katherine Oggier Chanda.

° Dans une deuxième salle sur les écrans, Carlo Schmidt, nous fait découvrir ses

bricolages simples, efficaces - billes colorées, baudruches, scotch noir ou transparent -

qui finissent en petits poèmes, en pensées, en idées, ... eurêka !

Une vidéo de Katherine montre la réalisation de son envol sur l’ex-aéroport de

Tempelhof, nouveau terrain de jeu titanesque des Berlinois.

° Entre les deux salles l'installation de Richard Jean parle d'un soleil couchant, ancien

unique créateur des couleurs, mais aussi de l'insouciance de la plage où les couleurs

soleil sont simplement belles et dessinent sur la peau un bronzage unique et passager.

Sur les côtés deux gammes de couleurs rappellent Goethe et Newton.

Dans cette galerie nous plongeons dans un monde imaginaire avec des sons et des

images étonnantes parfois surprenantes.

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Katherine Oggier Chanda

Carlo Schmidt

Richard Jean

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Le livre de bORd de l’exposition été 2015

« des liens dans des lieux d’envie »

En 2014, Katherine, Carlos et Richard ont exposé dans le cadre du projet

MON TAN DUN à Sierre en Suisse et à Kleipéda en Lituanie. C’est ici la

deuxième rencontre spontanée. Le collectif L’ŒIL&L’OREILLE les invite

en trio pour jouer ensemble dans la Galerie Grande-Fontaine.

Pour moi c’est encore remonter le temps et constater la continuité

d’avant 1980 à 2015, toujours là quelque part « sur le chemin des

bûcherons » dans la complexité des mondes. Trois artistes pour utiliser

leur travail dans des jeux, pour s’inventer de nouvelles cités avec

l’improvisation comme premier compositeur, toujours en répétition,

mais ne pas lâcher la liberté et la solitude les mordre à plaine dents : le

silence du papillon, le bruit du lézard, les sons que l’on voit, la lumière

que l’on entend, rien et alors. Une pensée ça se voit ça s’entend.

Quand je serais parti, je veux que l’on m’entende que l’on me voit dans

le vent, dans la nuit. Tu ne penses qu’à toi ! oui, mais moi c’est aussi un

peu toi, non ! Ecoute et regarde cette exposition, « si tu l’aimes c’est

bien sinon ça ne fait rien » (Gustave Cerutti)). J’ai écouté un trait. J’ai

vu la vibration de l’onde. Tu observes alors écoute aussi là entre le bruit

et le silence, entre la lumière et la nuit. Le tambour de la bétonnière au

fond de la vallée frappée par le marteau de l’ouvrier, d'ici je l’entends

aussi fort que les pas sur le gravier. La distance des cris qui m’arrivent

d’en haut et d’en bas horizontalement dans chaque oreille. Ces images

à l’histoire légère, pleines de lumière qui colorie mes rétines de rêves et

les petits récits sur écran comme des poèmes dans l’ombre de

l’ampoule et entre les deux, une plage de couleur. Tout semble avoir

été conçu pour le même morceau de musique par ce trio sorti de

l’imaginaire de l’art. (Richard Jean)

Galerie de la Treille

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VISITE GUIDEE

La Treille c’est des caves sans éclairage direct du jour. Le noir qui

convient aux présentations de vidéos. Pour cette exposition il y a trois

atmosphères.

Dans le petit hall d'entrée une ambiance psychose avec l'oeuvre de

Marie Noëlle Guey et celle des caves à Charles de Richard Jean.

Sur votre droite, trois films sont projetés en même temps « Ma peau » de

Marie Gailland travail de couleur avec des pigments, « ex-pire » de

Pierre Zufferey du rouge dans le vert et « there-mini » une défectuosité

de DVD en gris métallisé de Richard Jean. patio de la Treille, 2015 /

photo r.j.

Dans la troisième cave il y a la vidéo de Anne Chantal Pitteloud,

« Bulles » et « vu d'ici ça paraît loin ! En parallèle à « neige électrique »

et Méduses » de Richard Jean.

Les vidéos

« sous la treille »

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° Richard JEAN, dans le patio, nous sommes accueillis par la ligne

d'horizon de Kleipèda en Lituanie filmée tôt le matin sur une plage de

la Baltique. Solitude et découverte, un matin j'ai même rencontré une

femme sortant de cette mer froide. Ma caméra n'a pas pu saisir l'image

de cette sirène. Le photographe Gilbert Vogt en a pris une photo que

je glisserais bien dans mon film.

« Derrière la ligne d'horizon il y a toujours une nouvelle ligne d'horizon qui

devient une courbe. »

Et, cette mer est un orchestre de bruits blancs que Tadeuz Kantor a

superbement dirigé, dans son happening « Panoramiczny happening

morski, 1967 ».

« sous la treille »

° Yves Tauvel, présente dans le même petit hall la vidéo MSC - Vidéo

02,57 mn 2010 tournée au Havre sa ville d'origine.Yves Tauvel, né en

1958 à Montivilliers, France. Il vit et travaille à Savièse, en Suisse. De

1984-1989 Ecole Cantonale des Beaux-Arts, Sion et Membre fondateur

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de l'Atelier 7, Sion. D'abord sculpteur, il s'ouvre à plusieurs techniques et

procédés, expositions mais aussi performances – interventions. Il travaille

en collaboration avec Charles Duplin. Depuis 1994- Professeur à

l’ECAV, à Sierre. Il réalise des projets concours et expose en Suisse,

(Neuchâtel, Tessin, Porrentruy, ...) Ses vidéos apparaissent dans son

travail depuis 2010 et les dernières sont tournées au Japon.

« Dans le petit hall d’entrée »

° Marie Noëlle GUEX, travaille et vit à NewYork, dans l'escalier qui nous

amène au sous sol notre oreille perçoit la musique de THIERRY ESCAICH

EDITED EXCERPTS OF LA RONDE POUR QUATUOR À CORDES ET PIANO.

QUATUOR LUDWIG & THIERRY ESCAICH, PIANO. C'est la vidéo de Marie

N. Guex. « CONTINUM » de 2007“Je ressens souvent l’acte de

photographier de la même manière que si j’étais assise dans une

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voiture, abritée derrière la vitre, à extraire des particules du paysage qui

se déroule devant mes yeux. D’un autre côté, le film me donne

l’impression de passer ma tête hors de la fenêtre, de ressentir la vitesse

et le vent, ce qui crée une immédiate relation avec le temps.” (MNG,

2006) Dans cette vidéo, le vitesse de la bande a été ralentie à la limite

de la perception. petit hall d'entrée de la cave de la Treille, (photo r.j.)

Il est nécessaire de prendre le temps pour percevoir un mouvement.

« CONTINUM »

« Dans le hall d’entrée »

° 1 ° Nous restons dans le petit hall d'entrée pour voir « improvisation 87 » la vidéo

qui est le résultat d'une mise en situation d'un DVD défectueux avec une lumière

LED. Elle est installée sur un lieu de passage qui permet aux visiteurs extérieurs de

voir les ombres d'autres visiteurs et leur aura.

(montage et réalisation www.monsieurjean.ch).

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improvisation 87

° 2 ° « Un petit cagibi sur la droite au pied des escaliers reçoit la visite de la vidéo de Richard Jean, « chassez l'esprit », 2008. Cette deuxième version imprègne le mur de pierres humides et couvertes de mousse. Le son de cette vidéo se mélange avec la musique de la vidéo « Continum » de Marie N. Guex cela donne un bon rendu de l'atmosphère de douce angoisse qui sans dégage.

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« Chasser l’esprit »

Revenons sur nos pas pour regarder dans la salle sur la gauche trois vidéo qui

tourne en même temps et qui donnent une atmosphère légèrement sensuelle

et amoureuse.

° La première : « l'esprit de la peau » de Marie Gailland, peintre sculpteur, qui vit

à Martigny. De cette vidéo elle écrit : « Une image qui conjugue spiritualité et charnel.

La derviche tourne sur elle-même dans sa grande jupe de velours rouge. Au sol, elle

roule et écrase les cônes de pigments de couleur et c'est à la fois très charnel et très

sensuel. Quand elle reproduit les gestes du derviche, avec une main tournée vers le ciel

et l'autre vers la terre, le chapeau bleu pointé vers le haut, elle revendique, comme le

danseur à la limite de l'extase, le rôle d'intercesseur entre le ciel et la terre, entre le

divin et l'humain, entre l'éternel et l'éphémère.

°La deuxième : EX-PIRE de Pierre Zufferey (2009) peintre, graveur, qui vit à

Sierre DEMARCHE : Le projet a débuté suite à une série de photographies

numériques prises en extérieur. Je recherchais l'image d'une forme humaine s'unissant

à la nature « l'élan d'une femme en apesanteur » sera le déclencheur du projet. J'ai

poursuivi par un nouveau shooting (plusieurs images tirées en rafale) depuis le même

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angle. En les assemblant une à une, je détourne la photographie de son sens premier

afin quelle devienne mouvement. SYNOPSIS : Après avoir trouvé une lettre annonçant

un départ dont les motivations sont laissées dans le flou, une femme se met en

mouvement.

EX-PIRE esprit de la peau

° La troisième :

« THERE-MINI » de richard jean, 2014 Cette vidéo est à mettre en rapport avec d'autres projets qui utilisent des défectuosités qui apparaissent avec l'usure des DVD. Richard les utilise et les met en musique. Celle-ci est une panne de 6 minutes dans un DVD emprunté à la médiathèque de Sion. Le film est un grand moment de cinéma du très doué Lodge Kerrigan: "Claire Dolan", c'est tourné à New York avec des comédiens tous impressionnants. La musique est une boîte à rythme lancinante et un "theremini" de Moog. Bien à vous et n'oubliez pas de remercier Lodge Kerrigan. (r.j.)

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There-mini

En quittant cette salle pour se rendre dans la dernière pièce au fond de

la cave nous découvrons à nouveau trois vidéos qui utilisent la terre et

l’eau.

° La salle à l'est de la cave

Il n'y a qu'un seul son, celui d'une bulle d'air qui vient éclater à la surface de l'eau.

°Anne Chantal Pitteloud est d'abord artiste nomade, céramiste et

réalisatrice vidéo. Ici, elle présente « BULLE » et « Vu d'ici ça paraît

loin ! »Après 10 ans dans le domaine de l’architecture, elle entre à

l’Ecole Cantonale d’Art du Valais (ECAV), puis à l’Ecole supérieure des

Arts Décoratifs de Strasbourg où elle obtient son diplôme en 2003. Elle

effectue une résidence d’artiste à Sion et retourne en France pour de

nombreux stages chez des céramistes. Depuis 2006, elle travaille dans

un atelier à Sion. Elle a remporté le Prix d'encouragement à la création

de l'Etat du Valais en 2006. Elle expose régulièrement en Suisse, en

France, en Belgique et ailleurs. Ses travaux ont été sélectionnés dans

plusieurs concours et biennales de céramique en Europe. Bénéficiaire

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d’une résidence d’artiste à Paris en 2011, elle a publié une

monographie "inventaire" en 2013.

Bulles (Anne Chantal Pitteloud)

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Les méduses

Réserve naturelle Putafontana

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Durant l'exposition nous avons organisé une soirée dans la rue avec

trois projection sur des portes de garage pour présenter :

« Néons », Delphine Reist,

« Masse critique », Laurent Faulon,

« mappemonde », Blaise Couttaz

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Delphine Reist,

Artiste, chargée de cours à la Head. Née à Sion en 1970. Vit et travaille

à Genève.Formation : Diplôme de l’ESAV, Genève,1998. Expositions

récentes : Galerie Triple V, Paris; Biennale de Dallas, USA; Pommery,

Reims Fr.; Macro, Rome; Xiangning Art Museum, Shenzhen, Chine;

Istituto swizzero di Roma; Musée de Pully ; La Maison Rouge, Fondation

A. de Galbert, Paris; On Air, Onomichi; Japon. Delphine Reist présente

dans ses expositions toutes sortes de choses qui s’animent toutes seules,

comme des voitures ou des outils, des éviers transformés en fontaines,

des chaises de bureau ou des drapeaux qui tournent sur eux-

mêmes…Abstraction faite de cette mise en mouvement spontanée, le

plus remarquable est que tous ces objets restent eux-mêmes. Dans son

travail, les caddies restent des caddies, l’huile reste de l’huile, les bidons

sont de vrais bidons, et ainsi de suite. Ce ne sont pas des images

d’autres choses et, de ce fait, il s’agit d’une forme d’art « concret », au

sens où l’on parle de « musique concrète ». V. Pecoil, 2011

Néons

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Blaise Coutaz,

Sur lui nous trouvons des choses en petites phrases en feuilletant google.

http://cargocollective.com/blaisecoutaz/blaise-coutaz

Atlas what ? est une vidéo performance de Blaise Coutaz

www.blaisecoutaz.ch

Laurent Faulon,

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Le travail de Laurent Faulon est généralement éphémère ou réversible. C’est un art

d’intervention ; il crée des situations. Un moteur de Renault 11 ronronne solitaire dans une

pièce entièrement recouverte de moquette rose qu’il macule de cambouis ; des lustres à

pampilles éclairent les stalles en béton d’une étable industrielle désaffectée en bordure d’un

aéroport : on sort de là noyé sous des flonflons bavarois ; … des ventilateurs chorégraphient

les entrechats de sacs en plastique glissant sur un lino vernis, – autant d’installations visuelles,

sonores et olfactives qui établissent avec le visiteur, le lieu et le moment une relation de tension

poétique ou oppressante, toujours étrange et souvent inquiétante.

Le ressort de ce travail est à chercher du côté de la violence des rapports de domination, de

l’animalité et de la sexualité qui brûlent les corps, des menaces sourdes ou spectaculaires qui

tissent nos existences post-industrielles et de la mort qui ricane sous nos masques d’êtres

domestiqués. L. Faulon travaille au plus près de cette condition d’angoisse. Il opère le plus

souvent en marge de l’institution, dans des lieux abandonnés aux lisières de nos cités policées,

des lieux détruits comme la mémoire de ce qu’ils furent et de ceux qui y travaillèrent. Il hante

nos ruines sordides en développant une esthétique féroce du déqualifié, du sale, du répulsif. Il

choisit ses matériaux parmi nos déchets pour remuer la boue de nos refoulés. Cet artiste

indocile, rétif aux règles du jeu de l’art et du marché, nous tend un miroir implacable, glaçant

jusque dans le banal, cruel jusque dans le burlesque. (texte extrait de son exposition au

MAMCO en 2006)

Laurent Faulon est né en 1969 à Nevers, il vit à Grenoble, Annecy et Genève. laurent-

faulon.over-blog.com

Masse critique

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https://youtu.be/c1ga6fteArk

Ce lien vous amène sur

une vidéo de l’expo « été 15 »

Pour terminer cette visite nous tenons à vous dire de remercier les personnes qui ont

permis l'existence de cet imaginaire : Tous les activistes du collectif Oeil&Oreille, les

artistes Katherine Oggier Chanda, Carlo Schmidt, Marie N. Guex, Anne Chantal

Pitteloud, Yves Tauvel, Marie Gailland, Pierre Zufferey, Blaise Coutaz, Delphine

Reist, Laurent Faulon, Richard Jean, les responsables de la galerie Susanne Bolli, Effi

Bolli, la technique de Vincent Forclaz, Vincent Dayer, Nicolas May, Christophe

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Demoulin, Studio Interface, la photocopieuse de Christian Pralong, la femme de

ménage de la galerie de la Treille, la cave Gillard et son apéro de vernissage,

l'oeil&l'oreille pour le vernissage, tous les voisins sympathiques.

MERCI à tous les visiteurs d'ici et d'ailleurs.

Nota :

Pour la petite histoire, cette exposition s'est tenue pendant la fête du bi-centenaire de l'entrée

du Valais dans la confédération. Une fête qui s'est voulue populiste, ludique et didactique.

Aucune place ne fut accordée à l'art par le service de l'état du Valais Tourisme et Industrie

organisateur de cette fête, si ce n'est la composition de Karlheinz Stockhausen « Helikopter-

Streichquartett » le 24 Mai 2015, 15h, par le Arditti Quartet London (GB) - Il y eu encore

l'exposition « Impermanence » :« A l’occasion du Bicentenaire de l’entrée du Valais dans la

Confédération, le Musée d’art, le Musée d’histoire et le Musée de la nature unissent leurs forces

et compétences pour présenter une grande exposition commune... »

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Un moment du vernissage

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Photo de Delphine Bolli Titzé et son commentaire sur face book : certains jouent les afters...

(la commission de l'EXPO été 2015)

Les éditions : Marques, Traces, Effacement © 2016

Contact : [email protected] Richard Jean, rue des Erables 30, (CH) 1950 Sion