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Extension du site de la Perrière - Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une installation classée SAGE Environnement - 2015 74 SA BOUCHET VOIRIE ET ENVIRONNEMENT EXPLOITATION DE CARRIERE EXTRACTION DE GRANULATS DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE INSTALLATION CLASSEE _________ COMMUNE DE ST-HILAIRE-DU-BOIS – SITE DE LA PERRIERE [EXTENSION DE LA CARRIERE EN COURS D’EXPLOITATION] __________ PIECE 5 : ETUDE DIMPACT ET RESUME NON TECHNIQUE DE LETUDE DIMPACT __________

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Extension du site de la Perrière - Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une installation classée SAGE Environnement - 2015

74

SA BOUCHET VOIRIE ET ENVIRONNEMENT

EXPLOITATION DE CARRIERE EXTRACTION DE GRANULATS

DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER UNE INSTALLATION CLASSEE

_________

COMMUNE DE ST-HILAIRE-DU-BOIS – SITE DE LA PERRIERE [EXTENSION DE LA CARRIERE EN COURS D’EXPLOITATION]

__________

PIECE 5 : ETUDE D’IMPACT ET RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT

__________

SA BOUCHET VOIRIE ET ENVIRONNEMENT ETUDE D’IMPACT

Extension du site de la Perrière - Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une installation classée SAGE Environnement - 2015

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PREAMBULE

La SA BOUCHET VOIRIE ET ENVIRONNEMENT (BVE) exploite une carrière à ciel ouvert de roche massive éruptive au lieu-dit : « La Perrière», sur la commune de St-Hilaire-du-Bois. Selon l’arrêté préfectoral D3-2002 n° 201 en date du 27 mars 2002, l’autorisation d’exploiter cette carrière est valable jusqu’en mars 2017, remise en état du site comprise. Toutefois, suite à la dernière révision simplifiée du PLU de St-Hilaire-du-Bois approuvée le 17 janvier 2013, la SA BOUCHET VOIRIE ET ENVIRONNEMENT (BVE) envisage d’étendre la zone d’extraction de matériaux à l’intérieur du périmètre de la zone AC élargie du PLU, et spécifiquement affectée à l’exploitation de gisements de matériaux. Cette révision simplifiée du PLU à également créée une zone Nb, adjacente à la zone AC précédente, et spécifiquement dédiée aux remblaiements nécessaires aux aménagements paysagers permettant de limiter l’impact visuel de la carrière.

�� La présente pièce est destinée à fournir les éléments d'appréciation des impacts sur l'environnement, pérennes ou temporaires, inhérents au fonctionnement normal de l'établissement. Elle s'articule comme suit :

� description de l'environnement de l'entreprise sous ses différentes facettes ;

� analyse des effets directs et indirects, temporaires et permanents de l’installation sur l’environnement, en particulier sur les sites et paysages, la faune et la flore, les milieux naturels et les équilibres biologiques, sur la commodité du voisinage (bruits, vibrations, odeurs, …) ou sur l’agriculture, l’hygiène, la santé, la salubrité et la sécurité publiques, sur la protection des biens matériels et du patrimoine culturel. (analyse précisant notamment l’origine, la nature et la gravité des pollutions de l’air, de l’eau et des sols, le volume et le caractère polluant des déchets, le niveau acoustique des appareils qui seront employés ainsi que les vibrations qu’ils peuvent provoquer, le mode et les conditions d’approvisionnement en eau et d’utilisation de l’eau) ;

� exposé sur l’utilisation rationnelle de l’énergie ;

� exposé des raisons pour lesquelles le projet a été retenu, notamment du point de vue des préoccupations d'environnement ;

� synthèse des mesures correctives envisagées par le demandeur pour supprimer, limiter et si possible compenser les inconvénients de l’installation (en particulier l’exposé des modalités de remise en état du site après exploitation), ainsi que l’estimation des dépenses correspondantes ;

� conclusion générale. Enfin, cette étude d'impact est accompagnée d'un résumé destiné au public non technicien, présenté en tête de cette pièce.

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AUTEURS

Le présent document a été établi par le Maître d'Ouvrage, demandeur de l'autorisation, soit la SA BOUCHET VOIRIE ET ENVIRONNEMENT (BVE). SA BOUCHET VOIRIE ET ENVIRONNEMENT (BVE) : Z A d e l a C h a r t e B ou chè r e

4 9 3 60 - Yz e r n ay La formalisation du document a été réalisée par l’équipe pluridisciplinaire du bureau d'études SAGE Environnement.

Bureau d'études SAGE Environnement 4, rue de la Caillardière ZI Angers-Beaucouzé 49070 - Beaucouzé

02.41.36.28.17 et en particulier de :

• M CHESSE Damien, chargé d’études, géologie – hydrogéologie, rédacteur principal de l’étude ; • M. BROSSARD Jean-Raphaël, chargé d’études, aménagement/environnement ; • M. VINCENT Sébastien, chargé d’études, aménagement/environnement • M. WAUTHIER Damien; chargé d’études, naturaliste ; • M. LETORT Yann, dessinateur – cartographie – SIG ; • M TERNISIEN Patrick, ingénieur, responsable des études.

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SOMMAIRE

1. RESUME NON TECHNIQUE ..................................................................................... 86

1.1 ETAT ACTUEL DE L'ENVIRONNEMENT ..................................................................................................... 88

1.2 EFFETS DIRECTS ET INDIRECTS, TEMPORAIRES ET PERMANENTS DES INSTALLATIONS ............. 89

1.2.1 Effets sur les sites et paysages .............................................................................................................................. 89

1.2.2 Effets sur le milieu naturel terrestre ........................................................................................................................ 89

1.2.3 Effets sur les activités humaines ............................................................................................................................ 89

1.2.4 Effets sur les infrastructures ................................................................................................................................... 89

1.2.5 Effets sur la commodité du voisinage ..................................................................................................................... 89

1.2.6 Effets sur l'hygiène, la salubrité et la sécurité publique .......................................................................................... 89

1.2.7 Pollution des eaux .................................................................................................................................................. 89

1.2.8 Pollution atmosphérique ......................................................................................................................................... 90

1.2.9 Déchets................................................................................................................................................................... 90

1.3 RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU .................................................................. 90

1.4 MESURES CORRECTRICES OU COMPENSATOIRES ENVISAGEES ...................................................... 90

1.4.1 Sites et paysages ................................................................................................................................................... 90

1.4.2 Milieu naturel terrestre ............................................................................................................................................ 90

1.4.3 Milieu aquatique...................................................................................................................................................... 91

1.4.4 Patrimoine............................................................................................................................................................... 91

1.4.5 Bruit et trafic............................................................................................................................................................ 91

1.4.6 Remise en état du site ............................................................................................................................................ 91

1.4.7 Coût des mesures correctrices ............................................................................................................................... 91

2. ETAT ACTUEL DE L'ENVIRONNEMENT ................................................................. 92

2.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE ..................................................................................................................... 96

2.2 ELEMENTS CLIMATIQUES .......................................................................................................................... 96

2.2.1 Précipitations .......................................................................................................................................................... 96

2.2.2 Régime des vents .................................................................................................................................................. 98

2.3 CONTEXTE TOPOGRAPHIQUE ................................................................................................................... 98

2.4 CONTEXTE GEOLOGIQUE .......................................................................................................................... 99

2.4.1 Cadre géologique général ...................................................................................................................................... 99

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2.4.2 Cadre géologique local ......................................................................................................................................... 100

2.4.3 Cadre géologique local et tectonique ................................................................................................................... 100

2.4.4 Cadre hydrogéologique ........................................................................................................................................ 103

2.5 POLLUTION DES SOLS ............................................................................................................................. 112

2.6 RISQUES NATURELS ................................................................................................................................ 113

2.6 MILIEU NATUREL AQUATIQUE ................................................................................................................ 113

2.6.1 Hydrologie............................................................................................................................................................. 113

2.6.2 Hydrologie – Ecoulements des eaux superficielles sur et au périmètre de la carrière ......................................... 120

2.7 MILIEU NATUREL TERRESTRE ................................................................................................................ 132

2.7.1 Patrimoine écologique .......................................................................................................................................... 132

2.7.2 Sites Natura 2000 ................................................................................................................................................. 136

2.7.3 Autres zonages ..................................................................................................................................................... 136

2.7.4 Inventaires floristiques sur la zone d’étude ........................................................................................................... 136

2.7.5 Les Zones Humides .............................................................................................................................................. 157

2.8 ELEMENTS PAYSAGERS .......................................................................................................................... 163

2.8.1 Patrimoine culturel, esthétique et archéologique .................................................................................................. 163

2.8.2 Patrimoine historique ............................................................................................................................................ 164

2.8.3 Les sites inscrits et sites classés .......................................................................................................................... 165

2.8.4 AMBIANCE PAYSAGERE .................................................................................................................................... 166

2.9 ELEMENTS HUMAINS ................................................................................................................................ 178

2.9.1 DEMOGRAPHIE ................................................................................................................................................... 178

2.9.2 Activités économiques .......................................................................................................................................... 178

2.9.3 Documents d’urbanisme ....................................................................................................................................... 178

2.9.4 Eau potable et assainissement – Réseaux secs .................................................................................................. 188

2.9.5 Equipements publics et infrastructures ................................................................................................................. 188

2.10 NUISANCES ET RIVERAINETE ................................................................................................................. 188

2.10.1 Qualité de l’air ....................................................................................................................................................... 188

2.10.2 Contexte sonore ................................................................................................................................................... 194

3. MODALITES D'EXPLOITATION DU SITE ET INSTALLATIONS DE TRAITEMENT DES MATERIAUX ................................................................................................. 200

3.1 GENERALITES ........................................................................................................................................... 202

3.2 NATURE DU PROJET ................................................................................................................................. 202

3.3 MODALITES D'EXPLOITATION ................................................................................................................. 202

3.3.1 Phase préparatoire ............................................................................................................................................... 218

3.3.2 Principes généraux d’exploitation ......................................................................................................................... 219

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3.3.3 Détail des différentes phases ............................................................................................................................... 220

3.3.4 Informations spécifiques sur le minage ................................................................................................................ 221

3.4 PRESCRIPTIONS A RESPECTER DANS LE CADRE DE L’EXPLOITATION DU GISEMENT ................ 230

3.4.1 Prescriptions générales ........................................................................................................................................ 230

3.4.2 Prescriptions applicables à tous les engins .......................................................................................................... 230

3.4.3 Prescriptions applicables pour l’extraction et le chargement des matériaux ........................................................ 230

3.4.4 Prescriptions applicables pour l’évacuation des matériaux .................................................................................. 231

3.4.5 Sécurité du personnel ........................................................................................................................................... 231

3.4.6 Dispositions complémentaires .............................................................................................................................. 231

3.5 MOYENS GENERAUX ................................................................................................................................ 232

4. EFFETS DIRECTS ET INDIRECTS, TEMPORAIRES ET PERMANENTS DE L'INSTALLATION SUR L'ENVIRONNEMENT...................................................... 234

4.1 EFFETS SUR LES SITES ET PAYSAGES ................................................................................................. 237

4.2 EFFETS SUR LE MILIEU NATUREL TERRESTRE ................................................................................... 238

4.2.1 Volet Natura 2000 (Document d’évaluation d’incidence) ...................................................................................... 238

4.2.2 Zones locales de sensibilité écologique ............................................................................................................... 246

4.2.3 Impacts sur le milieu naturel terrestre ................................................................................................................... 246

4.3 EFFETS SUR LES ACTIVITES HUMAINES ............................................................................................... 249

4.3.1 Effets sur l'agriculture ........................................................................................................................................... 249

4.3.2 Effets sur les autres activités ................................................................................................................................ 249

4.3.3 Effets sur les transports et les réseaux de communication .................................................................................. 249

4.4 EFFETS SUR LA COMMODITE DU VOISINAGE ....................................................................................... 250

4.4.1 Bruit ...................................................................................................................................................................... 250

4.4.2 Poussières ............................................................................................................................................................ 252

4.4.3 Vibrations .............................................................................................................................................................. 252

4.5 EFFETS SUR L'HYGIENE, LA SALUBRITE ET LA SECURITE PUBLIQUE ............................................ 254

4.5.1 Incendie ................................................................................................................................................................ 254

4.5.2 Explosion .............................................................................................................................................................. 254

4.5.3 Pollution accidentelle ............................................................................................................................................ 255

4.5.4 Instabilité des terrains ........................................................................................................................................... 256

4.6 COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LES DOCUMENTS D'URBANISME ............................................... 256

4.7 EFFETS SUR LE PATRIMOINE .................................................................................................................. 257

4.8 EFFETS SUR L'HYDROGEOLOGIE, L'HYDROLOGIE ET LA QUALITE DES EAUX .............................. 257

4.8.1 Effets sur l'hydrologie et l’hydraulique .................................................................................................................. 257

4.8.2 Effets sur l'hydrogéologie ..................................................................................................................................... 258

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4.8.3 Effets sur les eaux superficielles .......................................................................................................................... 258

4.9 POLLUTION ATMOSPHERIQUE ................................................................................................................ 259

4.10 DECHETS .................................................................................................................................................... 260

4.10.1 Types de déchets ................................................................................................................................................. 260

4.10.2 Modalités de gestion des déchets sur le site et maîtrise des circuits d’élimination .............................................. 260

4.10.3 Cas de l’exploitation de la carrière de la perrière ................................................................................................. 261

4.11 EFFETS SUR LA SANTE HUMAINE .......................................................................................................... 264

4.11.1 Pollution des eaux ................................................................................................................................................ 264

4.11.2 Pollution atmospherique ....................................................................................................................................... 264

4.11.3 Bruit ...................................................................................................................................................................... 274

4.12 CONCLUSIONS – EFFETS SUR LA SANTE HUMAINE ............................................................................ 275

5. EFFETS CUMULES DU PROJET D’EXTENSION DE LA CARRIERE DE LA PERRIERE AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS ............................................ 278

5.1 GENERALITES ........................................................................................................................................... 278

5.2 PROJETS CONCERNES ............................................................................................................................ 278

5.3 ANALYSE DES EFFETS CUMULES .......................................................................................................... 282

6. UTILISATION RATIONNELLE DE L’ENERGIE ..................................................... 286

7. RAISONS DU CHOIX DU PROJET........................................................................ 290

7.1 CONTEXTE GENERAL ............................................................................................................................... 290

7.2 PROBLEMATIQUE...................................................................................................................................... 290

7.2.1 Critères techniques ............................................................................................................................................... 290

7.2.2 Critères économiques ........................................................................................................................................... 290

7.2.3 Critères environnementaux ................................................................................................................................... 291

7.3 COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LE SCHEMA DEPARTEMENTAL DES CARRIERES DE MAINE-ET-LOIRE .......................................................................................................................................................... 292

7.4 COMPATIBILITE DU PROJET AVEC D’AUTRES DOCUMENTS – SDAGE ET SAGE ............................ 294

7.4.1 SDAGE Loire-Bretagne ........................................................................................................................................ 294

7.4.2 Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE).................................................................................. 295

8. MESURES CORRECTRICES OU COMPENSATOIRES ENVISAGEES ................. 298

8.1 SITES ET PAYSAGES ................................................................................................................................ 300

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8.1.1 Eléments généraux ............................................................................................................................................... 300

8.2 PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE ............................................................................................................. 306

8.3 MILIEU NATUREL TERRESTRE ................................................................................................................ 307

8.3.1 Mesures de prévention ......................................................................................................................................... 307

8.3.2 Mesures d’accompagnement................................................................................................................................ 307

8.3.3 Mesures compensatoires relatives à la présence du Lézard des murailles ......................................................... 308

8.4 POLLUTION DES EAUX ............................................................................................................................. 314

8.5 BRUIT .......................................................................................................................................................... 314

8.6 POUSSIERES .............................................................................................................................................. 314

8.7 SECURITE PUBLIQUE ............................................................................................................................... 314

8.8 CONTROLE ET SUIVI DE L’EXPLOITATION ............................................................................................ 315

8.9 REMISE EN ETAT DU SITE ........................................................................................................................ 315

8.10 COUT DES MESURES CORRECTRICES OU COMPENSATOIRES ......................................................... 324

CONCLUSION GENERALE ........................................................................................ 332

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FIGURES

Figure 1 : Carte de situation du projet au 1/25 000 ................................................................................................................... 94

Figure 2: Evolution intermensuelle des précipitations (mm) ...................................................................................................... 97

Figure 3 : Fréquences moyennes des directions du vent en % par groupe de vitesses – ........................................................ 98

Figure 4 : Schéma Géologique et structural du Sud-Ouest du Maine-et-Loire ......................................................................... 99

Figure 5 : Carrière de la Perrière et système de fracture ........................................................................................................ 101

Figure 6 : Faille nord avec miroir de faille. .............................................................................................................................. 102

Figure 7 : Faille sud remplie d’un matériel argileux. ................................................................................................................ 102

Figure 8 : Ouvrages et forages inscrits à la banque du sous-sol du BRGM ........................................................................... 103

Figure 9 : Implantation géographique des puits relevés .......................................................................................................... 106

Figure 10 : Relevé annuel des puits ........................................................................................................................................ 110

Figure 11: Localisation des sites BASIAS les plus proches .................................................................................................... 112

Figure 12 : Contexte hydrologique .......................................................................................................................................... 114

Figure 13: Débits moyens mesurés du Lys (en m3/s).............................................................................................................. 116

Figure 14: Débits d'étiage........................................................................................................................................................ 116

Figure 15: Débits de crue du Lys ............................................................................................................................................ 117

Figure 16 : Objectifs qualitatifs fixés par le SDAGE Loire-Bretagne ....................................................................................... 117

Figure 17 : Description des principales altérations utilisées dans le SEQEau ........................................................................ 118

Figure 18: Qualité des eaux sur le Lys en 2010 ...................................................................................................................... 118

Figure 19 : Résultats des indices biologiques réalisés entre 2001 et 2010 ............................................................................ 120

Figure 20 : Local technique avec puits de ............................................................................................................................... 122

Figure 21 : Station de pompage sur lagune 2 et humidification des granulats ........................................................................ 123

Figure 22 : Cheminement des eaux sur et au périmètre du site ............................................................................................. 124

Figure 23: Bilan des eaux ruisselées et utilisation sur le site .................................................................................................. 127

Figure 24 : Stockage des eaux ruisselées sur le carreau basal, avant exhaure. .................................................................... 128

Figure 25 : Analyse des eaux de rejet – Campagnes estivale et hivernale 2011 .................................................................... 130

Figure 26 : Milieux naturels – ZNIEFF ..................................................................................................................................... 134

Figure 27 : Habitats de la zone vouée à l’extension ................................................................................................................ 137

Figure 28: Espèces végétales ceinturant les mares ................................................................................................................ 138

Figure 29 : Espèces végétales des prairies améliorées et de leur lisière prairiale .................................................................. 139

Figure 30 : Espèces végétales des haies ................................................................................................................................ 141

Figure 31 : Habitats de la zone existante ................................................................................................................................ 142

Figure 32 : Carte des Habitats ................................................................................................................................................ 144

Figure 33 : Espèces végétales recensées dans la haie située au Nord et à l’Est ................................................................... 146

Figure 34 : Tableau : espèces végétales recensées dans la haie située au Sud ................................................................... 147

Figure 35 : Espèces végétales recensées sur les merlons et leurs talus (hors haie) ............................................................. 148

Figure 36 : Mammifères contactés sur le site .......................................................................................................................... 150

Figure 37 : Oiseaux contactés sur le site ................................................................................................................................ 151

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Figure 38 : Insectes et autres invertébrés contactés sur le site .............................................................................................. 152

Figure 39 : Amphibiens contactés sur le site ........................................................................................................................... 153

Figure 40 : Amphibiens contactés sur le site ........................................................................................................................... 153

Figure 41:Localisation des espèces protégées ....................................................................................................................... 154

Figure 42:Typologie des zones humides selon Le SDAGE Loire-Bretagne et fonctionnalités par type de zones humides ... 158

Figure 43: Caractéristiques des sols de zones humides selon le GEPPA .............................................................................. 159

Figure 44 : Zone humide de type rivulaire sur les talus des lagunes de décantation et brunisols strict (photo ci-dessous) ou limons-sableux à cailloutis décimétriques de roches indurées caractéristiques des sols en présence. ................ 162

Figure 45 : Zones de sensibilité archéologique proches ......................................................................................................... 163

Figure 46: Les monuments historiques et leur périmètre de protection .................................................................................. 165

Figure 47 : Localisation des profils et des prises de vue ......................................................................................................... 170

Figure 48 : Profils topographiques .......................................................................................................................................... 172

Figure 49 : Paysages et perceptions ....................................................................................................................................... 174

Figure 50 : Paysages et perceptions ....................................................................................................................................... 176

Figure 51: Extrait du PLU de St-Hilaire-du-Bois ...................................................................................................................... 180

Figure 52: Règlement du PLU de St-Hilaire-du-Bois relatifs aux zones du projet ................................................................... 186

Figure 53 : Mesures de retombées des poussières – 2012 .................................................................................................... 192

Figure 54 : Rapport de mesures acoustiques – 2013 ............................................................................................................. 198

Figure 55 : Projet d’extension Phase 1 (2015-2019) ............................................................................................................... 206

Figure 56: Projet d’extension Phase 2 (2020-2024) ................................................................................................................ 208

Figure 57: Projet d’extension Phase 3 (2025-2029) ................................................................................................................ 210

Figure 58: Projet d’extension Phase 4 (2030-2034) ................................................................................................................ 212

Figure 59: Projet d’extension Phase 5 (2035-2039) ................................................................................................................ 214

Figure 60: Projet d’extension Phase 5 (2040-2044) ................................................................................................................ 216

Figure 61 : Localisation des bornes de mesure des vibrations ............................................................................................... 226

Figure 62 : Détail d’un tir de mine ........................................................................................................................................... 228

Figure 63 : Milieux naturels remarquables – Réseau Natura 2000 ......................................................................................... 239

Figure 64 : Cartographie de la susceptibilité des formations géologiques à la présence de minéraux abestiformes dans le département de Maine-et-Loire .............................................................................................................................. 268

Figure 65 : Cartographie de l’aléa « amiante environnemental » en Maine-et-Loire .............................................................. 272

Figure 66 : Situation des projets concernés (Echelle 1/200.000ième) ....................................................................................... 281

Figure 67 : Perception actuelle et à venir depuis l’angle Sud-Ouest du site ........................................................................... 302

Figure 68: Perception actuelle et à venir depuis l’angle Nord-Ouest du site ........................................................................... 304

Figure 69 « Niche pierreuse » optimisée pour les reptiles, vue de face (Illustration : Sage-Environnement) ......................... 311

Figure 70 : « Niche pierreuse » optimisée pour les reptiles, vue de profil (Illustration : Sage-Environnement) ...................... 311

Figure 71 : Profil d'un « tas de pierres » favorables au Lézard des murailles ......................................................................... 312

Figure 72 : ANNEXE 1 de l’arrêté du 6 juillet 2011 relatif aux conditions d’admission des déchets inertes dans les installations relevant des rubriques 2515, 2516 et 2517 de la nomenclature des installations classées. Liste des déchets admissibles dans les installations visées par le présent arrêté sans réalisation de la procédure d’acceptation préalable. ......................................................................................................................................... 316

Figure 73: Schéma de principe de l’ouvrage de prise d’eau dans le fossé d’assainissement agricole amont ........................ 318

Figure 74: Schéma de principe de l’ouvrage de déversoir de crues ....................................................................................... 319

SA BOUCHET VOIRIE ET ENVIRONNEMENT ETUDE D’IMPACT

Extension du site de la Perrière - Dossier de demande d’autorisation d’exploiter une installation classée SAGE Environnement - 2015

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Figure 75 : Avis des propriétaires sur la remise en état à l’arrêt définitif du site ..................................................................... 320

Figure 76 : Avis de la commune sur la remise en état à l’arrêt définitif du site ....................................................................... 322

Figure 77: Mesures correctrices réalisées lors de l’exploitation précédente et lors de la phase I de l’extension projetée ..... 326

Figure 78 : Principe de remise en état du site ......................................................................................................................... 328

Figure 79 : Coupe de la carrière après remise en état ............................................................................................................ 330

Figure 80 : Synthèse - Zones de risques significatifs .............................................................................................................. 340

Figure 81 : Mesures prises en relation avec l’instabilité ponctuelle des terrains (petites failles argilisées). Merlons internes à l’emprise de la carrière et signalisation adaptée. ................................................................................................... 347

Figure 82 : Plan de circulation et consignes ............................................................................................................................ 355

Figure 83 : Carrière de « La Perrière ». .................................................................................................................................. 357

Figure 84 : Carrière de « La Perrière ». .................................................................................................................................. 381

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RESUME NON TECHNIQUE

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1. RESUME NON TECHNIQUE

La SAS Bouchet TP exploite à l’heure actuelle la carrière de roches éruptives massives conformément à l’arrêté préfectoral d’autorisation D3-2002-201. L’emprise de cette carrière à laquelle est adjointe l’extension projetée, objet de la demande, concerne une surface de l’ordre de 17,40 ha. L’extraction doit être réalisée avec une simple pelle mécanique, après campagnes de minage et un concassage-criblage des matériaux est prévu dans le périmètre de la carrière à l’aide d’une chaine de traitement fixe, complété temporairement et si besoin (3/4 mois par an) par un concasseur mobile. L’exploitation est assurée sur l’année par le personnel de l’entreprise. La demande d’autorisation d’exploiter est fixée à 30 ans avec une moyenne de 57 000 m3 par an de matériaux extraits, soit au total environ 1 700 000 m3, ou bien encore 4 360 000 tonnes.

La durée d’exploitation de 30 ans sollicitée est en rapport avec les investissements lourds nécessaires au traitement des matériaux in situ et à l’exploitation du site (création d’une piste d’accès, mise en place de merlons périphérique, …).

1.1 ETAT ACTUEL DE L'ENVIRONNEMENT

Le site se trouve sur le territoire communal de St-Hilaire du Bois, commune associée avec Vihiers et le Voide. La zone d’exploitation d’une surface de 17,40 ha environ se localise sur le versant haut en rive gauche de la vallée du Lys et à 700 ml au Sud-Ouest du bourg de la commune, au lieu-dit « La Perrière », sur des terrains appartenant à un propriétaire privé, avec lequel l’entreprise exploitante a établi un contrat de fortage.

Le site d’extension est placé sur des terrains constitués essentiellement de prairies améliorées ne présentant pas d’intérêts écologiques majeurs. Seuls les haies périphériques, qui seront renforcées par des merlons périphériques paysagers, et la zone humide matérialisée par les deux bassins de décantation, concentrent les éléments écologiques sensibles (quelques espèces végétales, et avifaune). Par ailleurs, le site de la carrière est en retrait des sites Natura 2000 les plus proches localisés.

Le Lys s’écoule à 400 ml en contrebas de la carrière et aucun cours d’eau ne descend le versant occupé par ce site. Par ailleurs, il n’y pas de nappe phréatique répertoriée sur le secteur et associée à la roche massive exploitée. De même, aucun périmètre de protection de captage d’eau potable n’est recensé sur la zone d’étude ou à son aval proche.

Le site est desservi par la RD 25 (Vihiers-Maulévrier) via une voie privée propriété de la SA BOUCHET VOIRIE ET ENVIRONNEMENT (BVE).

Il n’y a pas d’activités classées autres que l’exploitation de la carrière en périphérie.

Le contexte géologique, avec une roche éruptive massive monobloc, est favorable aux activités extractives. Le système tectonique mineur qui a affecté cette masse rocheuse, détermine sur le site deux petites failles verticales.

L'examen des autres caractéristiques ou domaines de l'environnement montre une sensibilité faible à modérée, à l’exception toutefois de la présence sur la carrière en cours d’exploitation du Lézard des Murailles, dont la pérennisation devra faire l’objet d’aménagements spécifiques. Il convient aussi de signaler l’absence de sites inscrits proches et de vestiges archéologiques inventoriés sur le site.

Le site d’extension est perceptible en l’état actuel depuis la voie communale St-Hilaire-du-Bois – Le Coudray-Montbault dominant le site vers le sud-ouest en vue plongeante et vers le Nord-Ouest en vue éloignée. Ces deux axes de vue seront isolés par des merlons végétalisés, de sorte qu’à terme la carrière sera transparente dans les quatre directions cardinales.

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1.2 EFFETS DIRECTS ET INDIRECTS, TEMPORAIRES ET PERMANENTS DES INSTALLATIONS

1.2.1 EFFETS SUR LES SITES ET PAYSAGES

La période d'exploitation est à l'origine d'une artificialisation du site liée au décapage des prairies initiales et à l’attaque de la roche massive en paliers. Une étude paysagère a été réalisée pour définir les points de vue sur le site de la carrière et les sensibilités liées à cette perception. Cette première phase a permis de préciser le principe du traitement de la carrière pendant et après exploitation pour assurer au mieux son intégration dans le cadre actuel.

1.2.2 EFFETS SUR LE MILIEU NATUREL TERRESTRE

Il s’agit ici de la poursuite de l’exploitation d’une carrière ouverte depuis plusieurs décennies, dont l’exploitation doit s’étendre sur les parcelles surmontant le site actuel. Il n’y pas d’effets particuliers attendus sur les prairies améliorées, celles-ci présentant un intérêt écologique modéré et largement présent par ailleurs sur l’ensemble des versants pentus de la vallée du Lys. Les impacts seront surtout attendu en première phase de travaux sur secteurs encore vierges, lors du décapage jusqu’à la roche massive.

1.2.3 EFFETS SUR LES ACTIVITES HUMAINES

L’exploitation de cette carrière n’a pas d’effets sur les activités humaines sur le secteur.

1.2.4 EFFETS SUR LES INFRASTRUCTURES

Le trafic induit sera d’un maximum de 60 allers et retours (30 rotations) de poids lourds par jour. L’impact pour les riverains sera faible puisque globalement cela amènera un trafic supplémentaire d’environ 1,5 poids lourd par heure par rapport à la situation actuelle.

1.2.5 EFFETS SUR LA COMMODITE DU VOISINAGE

L’activité sur le site n’est pas de nature à générer des niveaux sonores, des vibrations ou des émissions de poussières susceptibles de gêner les riverains ; les mesures effectuées, sur ces trois critères depuis l’ouverture de l’exploitation en cours indiquent toutes des impacts faibles.

1.2.6 EFFETS SUR L'HYGIENE, LA SALUBRITE ET LA SECURITE PUBLIQUE

Les principaux risques inhérents à l’activité concernent la pollution accidentelle par épandage des hydrocarbures qui seront stockés sur le site et les opérations de minage. Les consignes qui président aux opérations de minage et de remplissage de cuve ou réservoir en hydrocarbure ou en huile sont destinées à réduire la probabilité d'un tel incident. On notera par ailleurs qu’aucun incident n’a été signalé depuis le début de l’exploitation lors d’un tir de mine et qu'aucun périmètre de protection de captage à usage d'eau potable n'est présent sur ou à proximité du site.

1.2.7 POLLUTION DES EAUX

L’absence d’activités produisant des effluents et l’absence de véritable réseau hydrographique à proximité du site ou de nappe à faible profondeur, et objet d’une exploitation quelconque, limitent a priori les risques de pollution des eaux.

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1.2.8 POLLUTION ATMOSPHERIQUE

La pollution atmosphérique concerne principalement les émissions de poussières inhérentes à l'extraction proprement dite, au déversement des matériaux fragmentés et à leur traitement par concassage-criblage, mais également à la circulation des engins. L’aspersion en place sur les postes fixes de concassage-criblage et la technique de minage adoptée sont des facteurs favorables à la réduction des émissions de poussières. La principale source d’émissions de poussières est le déversement des matériaux fragmentés sur le concasseur. 1.2.9 DECHETS

Les déchets produits dans le cadre des activités exercées présentent une diversité modérée. Il peut s’agir occasionnellement de déchets banals ou issus des éventuelles opérations de maintenance de véhicule (huiles de vidange, batterie). Ils sont en tout état de cause en quantité réduite et ils seront pris en charge dans des filières adaptées. 1.3 RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU

L'exploitation de ce gisement permet de répondre aux besoins départementaux pour des travaux de construction ou d’aménagements routiers. Ces matériaux sont entièrement consommés par la SAS BOUCHET TP et la SA BOUCHET VOIRIE ET ENVIRONNEMENT (BVE) sur sa centrale d’enrobage implantée au niveau de son siège d’exploitation placé sur la ZA de la Chartebouchère, commune d’Yzernay. Le matériau disponible est qualitativement et quantitativement en adéquation avec les besoins. La localisation du site d’extraction, en milieu rural et hors des zones habitées denses est un facteur favorable vis-à-vis de l’environnement humain. 1.4 MESURES CORRECTRICES OU COMPENSATOIRES ENVISAGEES

1.4.1 SITES ET PAYSAGES Les mesures destinées à réduire les impacts paysagers du site de carrière seront mises en œuvre à plusieurs niveaux, et notamment :

� merlons périphériques végétalisés,

� merlons sous forme d’un dôme végétalisé prononcé avec espèces végétales diverses et variées dans l’angle nord-ouest du site ou merlon de protection visuelle et sonore.

1.4.2 MILIEU NATUREL TERRESTRE Il n’y a pas de mesures correctrices ou compensatoires spécifiques à engager, le site ne présentant pas à ce jour d’intérêts écologiques particuliers, hormis pour le Lézard des Murailles présents au niveau des merlons périphériques et qui devra faire l’objet d’une attention particulière. La création des merlons végétalisés précédents, apparait comme adaptée au renforcement de l’attrait pour l’avifaune.

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1.4.3 MILIEU AQUATIQUE Il est prévu (d’ores et déjà existant) la mise en place d’un système de collecte et de traitement des eaux ruisselant sur la zone d’exploitation. Celles-ci seront décantées avant rejet au milieu récepteur. 1.4.4 PATRIMOINE

L'entreprise chargée de l’opération d’extraction s'engage à signaler toute découverte fortuite à la Direction Régionale des Affaires Culturelles et à faciliter toute visite des représentants de la DRAC sur le site. Si nécessaire, un diagnostic préalable pourra être réalisé. 1.4.5 BRUIT ET TRAFIC

L'utilisation d'un matériel conforme à la réglementation et l'exercice des activités exclusivement en période diurne et durant les jours ouvrables, seront une constante pour l'exploitation d’une durée maximale n’excédant pas quelques heures par jour. Par ailleurs, la technique de minage adoptée est peu bruyante et les postes fixes de concassage-criblage, en plus d’être en position encaissée sur un carreau intermédiaire sont isolées par un important merlon jouant le rôle d’écran anti-bruit. 1.4.6 REMISE EN ETAT DU SITE La remise en état du site, réalisée lors de la dernière année d’exploitation, se fera sous la forme d’un plan d’eau pour l’excavation formée, ceinturée par des espaces arborés alternant futaies et taillis denses pour l’ensemble de la surface restante soit environ 8,40 hectares et correspondant aux zones de pistes, zones de stockage de matériaux, zone remblayée…Le coût de remise en état du site (détaillé en page 325) a été évalué à 174.760 EurosHT. 1.4.7 COUT DES MESURES CORRECTRICES

Le coût des mesures correctrices envisagées concerne pendant la phase d’exploitation l’intégration de la carrière dans le paysage (haies et merlon paysager) et les mesures compensatoires prises pour la sécurité et l’hygiène du personnel et des riverains. Ce coût des mesures correctrices (détaillé en page 325) a été évalué à environ 1.208.000 EurosHT.

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ETAT ACTUEL DE L'ENVIRONNEMENT

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SAINT-PAUL-DU-BOIS

VIHIERS

SAINT-HILAIRE-DU-BOIS

limite de communes

PROJET

SAGE ENVIRONNEMENT

ANGERS - BEAUCOUZEFond cartographique : IGN

Localisation du projetNECHELLE : 1 / 25 000

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2. ETAT ACTUEL DE L'ENVIRONNEMENT

2.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le site de la SA BOUCHET VOIRIE ET ENVIRONNEMENT (BVE), objet de l’étude d’impact, se situe sur le territoire communal de St-Hilaire-du-Bois, communes associées Vihiers-St-Hilaire-du-Bois-Le Voide, au lieu-dit : « La Perrière », à l’extrémité sud-ouest du département de Maine-Loire et à quelques kilomètres de la limite départementale avec les Deux-Sèvres. La commune de St-Hilaire-du-Bois s’inscrit parmi les 41 communes qui forment le pays dit « Layon-Lys-Aubance ». Le site de la Perrière est distant de 700 ml au sud-ouest du bourg de St-Hilaire-du-Bois et d’au moins 4,5 Km au sud-ouest de l’agglomération de Vihiers. Les hameaux et villages les plus proches sont représentés :

• au Nord par la « Perrière », distant au plus de 150 ml • vers l’Est et le Sud-Est par le hameau : « La Petite Tremblaie » distant de 200 ml, contre 150 ml

pour « La Tremblaie ». Notons que cette dernière résidence de « La Tremblaie » a été acquise récemment par la SA Bouchet Voirie et Environnement qui n’a pas encore statué sur son devenir (démolition, local administratif pour la société BVE ou mise en location.

• vers l’Ouest, les hameaux dit « La Thélande « et « la Maution », occupés par deux exploitations agricoles placées respectivement à 300 et 350 ml.

La résidence « de la Perrière » est occupée par M. et Mme MAROLLEAU Jean-Gabriel, co-signataires du contrat de fortage. Il s’agit d’un secteur à caractère agricole. Les cultures céréalières occupent les terrains plats en position de plateau et de versant peu pentu, dans les escarpements rocheux surplombant le Lys, depuis sa rive droite, les prairies naturelles et les boisements dominent. Avec une dénivelée longitudinale moyenne de 5,5 % qui s’accentue progressivement en direction du Lys, la topographie locale est marquée. Le site de la carrière présente une altitude comprise entre 130 NGF, à l’entrée de la carrière, contre une altitude minimum voisine de 110 NGF dans l’angle nord-ouest. Le Lys qui s’écoule à 400 m en limite d’extension nord-ouest du site et en pied du présent coteau rocheux, rejoint sur la commune d’Aubigné-sur-Layon, la rivière « le Layon ». Le secteur est accessible depuis la RD 25 (axe reliant Vihiers et Maulévrier). La poursuite de l’exploitation concerne les parcelles déjà exploitées, avec un approfondissement et une extension vers le sud du site en cours d’exploitation, complétée par une extension, sur des nouvelles parcelles, en remontant le versant sud-ouest de ce petit talweg de tête de bassin versant.

2.2 ELEMENTS CLIMATIQUES

Les données utilisées sont celles enregistrées aux centres météorologiques de Vihiers pour les précipitations et de Cholet (aérodrome) pour les vents.

2.2.1 PRECIPITATIONS

Les précipitations sont bien réparties tout au long de l’année, conséquence de l’influence océanique qui s’exerce sur l’ensemble du département de Maine-et-Loire.

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2.2.2 REGIME DES VENTS

Figure 3 : Fréquences moyennes des directions du vent en % par groupe de vitesses –

Aérodrome de Cholet En corrélation avec l’influence océanique de ce secteur sud-ouest du département de Maine-et-Loire, les vents de secteurs Sud-Ouest et Ouest, vents doux et humides, dominent. Ce sont généralement des vents modérés en force, parfois fort, avec des vitesses comprises entre 2 et 4 m/s. Les vents de secteur Nord-Est sont également assez fréquents. Ce sont des vents généralement secs et parfois particulièrement froid en période hivernale. Les vents les moins représentés sont orientés de direction Sud et Sud-est. Ces vents secs, peuvent accompagner en période estivale, des chaleurs caniculaires.

2.3 CONTEXTE TOPOGRAPHIQUE

La roche sous-jacente compacte qui a résisté à l’érosion a déterminé dans tout ce secteur sud-ouest du département de Maine-et-Loire, un paysage de bocage marqué. Des plateaux de faibles superficies et d’altitude peu marquée, alternent avec des vallées étroites et encaissées aux pentes de versant marqués et empruntées par des rivières et des rus non pérennes. Le site de la carrière s’inscrit à la limite de partage, en limite de rupture de pente, entre l’un de ces étroits plateaux précédents, d’altitude maximum de 132 NGF et le haut de versant exposé nord, ou rive droite, de la vallée du Lys.

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Plus localement, le site actuel et son extension projetée sont placés de part et d’autre d’une petite vallée ou talweg de tête de bassin versant, le chemin rural limitrophe dit de St-Hilaire-du-Bois au Coudray-Montbault s’inscrivant en ligne de crête. La limite supérieure actuelle du site, entrée principale et zone de stockage des matériaux, est calée à une altitude comprise entre 131 et 129 NGF, pour une altitude inférieure, à la périphérie des bassins de décantation, de 106 NGF. L’extension projetée est pour sa part calée à une altitude supérieure de l’ordre de 132 NGF, pour une altitude inférieure de 106 NGF, déterminant une dénivelée moyenne de 5,5 %. En aval de la carrière, les dénivelées croissent rapidement pour atteindre en bordure du Lys, des pentes marquées de 8 à 10 %.

2.4 CONTEXTE GEOLOGIQUE

2.4.1 CADRE GEOLOGIQUE GENERAL

Schistes Briovériens des Mauges Massif granodioritique dit de Vezins-La Plaine

Cholet Massifs granitique du haut Site d’extraction de la Perrière Faille de la Romagne-Cholet bocage Vendéen

Figure 4 : Schéma Géologique et structural du Sud-Ouest du Maine-et-Loire D’un point de vue géologique, cette section sud-ouest du département de Maine-et-Loire constitue dans le prolongement nord-est du massif vendéen le prolongement varisque du Massif Armoricain. Le contexte géologique général est celui du synclinal du Choletais.

Chemillé

Cholet

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Les roches rencontrées, placées de part et d’autre de l’accident géologique majeur ou faille dite de la Romagne-Cholet, fonction de leur âge, s’articulent autour de deux grands groupes :

• Les formations précambriennes dites aussi formation « des Schistes Briovériens des Mauges », présents depuis le Layon jusqu’à Cholet,

• Les formations éruptives paléozoïques, d’un âge plus récent que les roches précédentes et constitués, exceptés quelques termes basiques tels que des dolérites, les diorites du Puy-St-Bonnet,.. des roches plutoniques acides ou granitoïdes organisées dans la proche région en trois principaux massifs : le massif granitique de Mortagne-sur-Sèvre, le massif granitique et granodioritique de Moulins-les-Aubiers, et le massif granodioritique de Vezins-La Plaine.

Ces différentes formations orientées selon une direction régionale, Nord-Ouest Sud-Est, dite direction Sud Armoricaine, constitue l’axe granitique hercynien Nantes-Parthenay.

2.4.2 CADRE GEOLOGIQUE LOCAL

Le cœur du synclinal de Choletais, formant une vaste lentille d’une épaisseur voisine de 300 m, est constitué par une grande masse de roches d’origine volcanique et de composition surtout rhyolitique, rapportée à la formation dite de Vezins-La Plaine et qui s’étend depuis Cholet jusqu’à Argenton-le-Château. A l’intérieure de cette masse uniforme aucun horizon repère n’a pu être cartographié et seuls quelques niveaux plus basiques sont représentés lorsque leur puissance est supérieure à une vingtaine de mètres. La composition rhyolitique de la roche originelle, affleure au périmètre de cette vaste lentille. Vers l’intérieur du massif, les rhyolites font places à des roches de chimisme identique mais d’une texture différente, on parle alors de Métarhyolites. Le métamorphisme hercyninien a affecté les rhyolites, substituant une texture originelle microgrenue par une texture vitreuse de recuit. Les métarhyolites (méta : abréviation de métamorphisme et rhyolites : roche originelle) sont des roches vitreuses à éléments non distinguable à l’œil nu, excepté quelques gros cristaux de 2 à 3 millimètres, dit aussi porhyroblastes, de quartz et de feldspath potassique ou Orthose, d’où le nom d’orthophyre donné à la roche exploitée sur le site de la Perrière. La couleur est sombre, gris vert à gris noir. Avec une densité de 2,64, ce sont des roches compactes (texture compact de recuit), monobloc dans le massif, résistant à la cassure. En surface, l’altération atmosphérique débite la roche en polyèdres cubiques de tailles allant de 10 à 20 cm.

2.4.3 CADRE GEOLOGIQUE LOCAL ET TECTONIQUE

L’axe granitique Nantes-Parthenay est affecté de grands accidents ductiles ou failles de direction Sud Armoricaine Nord-Ouest Sud-Est ou direction sud armoricaine. Le massif métarhyolitique de Vezins-La Plaine est séparé des massifs granitiques de Mortagne-sur-Sèvre-Cholet par un accident majeur, clairement visible dans le paysage. Au nord de ce même massif métarhyolitique, le contact avec les schistes briovériens des Mauges est également faillé et de même direction, globalement sud-armoricaine. Toutefois, en ce point, il s’agit d’une succession de failles discontinues, reprise par une succession de failles transverses et perpendiculaires, de direction nord-est sud-ouest, peu visibles localement et déterminant une mosaïque de petits massifs granodioritiques individualisés. Entre ces deux accidents, le massif monobloc de métarhyrolites ou Orthophyres, n’a été que très peu affecté, et hormis un fin litage de la roche très difficilement distinguable, aucun accident géologique majeur ne vient ponctuer la topographie ou faire juxtaposer des roches de chimisme différent.

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Toutefois et notamment en limite d’intrusion de ce complexe volcanique auquel appartient la carrière de la Perrière, l’exploitation en cours, a fait apparaître l’existence de deux petites failles (non détectables depuis le terrain naturel) en lieux et places matérialisés par la figure et les photos ci-dessous. On distingue :

• une faille nord de direction Est-Ouest, sub-verticale et donnant lieu à un miroir de faille. Cette petite faille est comblée sur une épaisseur voisine de 2,00 m par une roche broyée dit aussi mylonite donnant naissance à des sables fins réutilisés en travaux publics pour le sablage des canalisations.

• Une faille sud de direction Sud-Ouest Nord-Est, large d’une vingtaine de mètres et remplie d’un

matériau argileux (roche broyée ayant atteint le stade ultime de son altération) vers le terrain naturel d’origine, passant vers la profondeur à un stade intermédiaire de mylonite. Les matériaux argileux seront dans le cadre de l’extension, terrassés et exportés avec la découverte, pour constituer en limite nord de l’exploitation le merlon paysager. En dehors de ces deux petites failles et vers les limites extérieures de l’exploitation, la roche est monobloc et non faillée.

Figure 5 : Carrière de la Perrière et système de fracture

Faille nord de direction Est-Ouest mylonitisée.

Faille sud de direction Nord-Ouest Sud-est, argilisée.

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Figure 6 : Faille nord avec miroir de faille.

Figure 7 : Faille sud remplie d’un matériel argileux.

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2.4.4 CADRE HYDROGEOLOGIQUE

2.4.4.1 Cadre hydrogéologique général

Dans les roches dures du socle, sans porosité d’interstices, telles que les rhyolites en l’occurrence, les eaux souterraines circulent à la faveur de cassures et de fractures. Pour permettre l’exploitation de l’eau souterraine, la fracturation doit être suffisamment importante et ne pas être le siège de développement intense d’altérites argileuses colmatant secondairement ces fractures. Par ailleurs, pour assurer la pérennité de la ressource exploitée, il faut qu’un réservoir existe, constitué soit par le développement de la petite fracturation en continuité géologique, soit par des formations arénitiques en contact avec le réseau faillé.

2.4.4.2 Cadre hydrogéologique local

Source : Banque de données du sous-sol – BRGM – http://infoterre.brgm Relevés des puits dans le périmètre de la carrière – SA BOUCHET VOIRIE ET ENVIRONNEMENT (BVE)

a Banques de données du sous-sol

Figure 8 : Ouvrages et forages inscrits à la banque du sous-sol du BRGM

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Numéro d’inscription à la

banque de données du sous-

sol

Implantation « Lieux-dits »

Nature de

l’ouvrage et utilisation

Année de réalisation

Profondeur

en m

Débit en m3/h

05112X0094/F La Voie 2006 60 0 (rebouché) 05112X0095/F 13 rue de la

Fontaine 2004 30 6,5 (débit instantané)

05112X0088/F Belleville Irrigation 1998 52 11 (débit instantané) 05112X0005/F La Martinière irrigation 1988 45 10 (débit instantané) 05113X0107/CSG La Chaussée Alimentation

en eau 1963 36 4,8 (débit instantané)

05112X00224/F 3, rue de la terrasse

Alimentation en eau

2001 36 15 (débit instantané)

05112X0001/F Le Plessis irrigation 1983 40 36 (débit instantané) Aucun essai de pompage n’a été réalisé. Dans les conditions hydrogéologiques particulières évoquées ci-dessus, la connaissance des seuls débits instantanés obtenus au marteau fond-de-trou lors de la foration (méthode uniformément pratiquée dans ces matériaux durs) ne suffit pas, des pompages d’essais de longue durée, de plusieurs jours à plusieurs semaines, sont nécessaire afin d’avoir un débit utilisable fiable. En règle général les débits obtenus sont faibles, compris entre 1 et 5 m3/h (cas pour les forages d’un débit instantané de 1 à 10 m3/h), avec cependant quelques exceptions notables pour des hauteurs de rabattement élevés.

b Relevés des puits dans le périmètre de la carrière

Depuis 1993, date de la première demande d’autorisation d’ouverture de la carrière, La SA BOUCHET VOIRIE ET ENVIRONNEMENT (BVE) procède annuellement, en période estivale, à un contrôle des niveaux d’eau dans les puits situés dans un rayon de 800 m autour de l’excavation. Le plan d’implantation des puits contrôlés et les résultats de ces investigations sont mentionnés par le plan et le tableau placés dans les pages suivantes. Les ouvrages relevés, hormis les forages implantés aux lieux-dits « la Forêt » et « Maution », sont des puits domestiques de gros diamètre, de faible profondeur de 10 à 12 m et utilisés en période estivale pour l’irrigation des pelouses et jardins potagers. Le relevé du niveau statique (par rapport à la margelle des puits) sur une période longue et significative de près de 20 ans ne fait pas apparaître d’abaissement significatif des niveaux statiques des puits, qui demeurent, années après années, du même ordre de grandeur, alors que pendant la même période l’excavation de la carrière s’approfondissait. On constatera que les niveaux statiques des deux couples d’ouvrages, puits domestiques de faible profondeur et forages, situés respectivement aux lieux-dits « La Maution » et « la Forêt », demeurent du même ordre de grandeur sur la période. Le cône de rabattement sur les forages n’atteint pas les puits domestiques limitrophes, ce qui atteste de l’irrationalité des aquifères dans ce type de roche compacte. De même, l’excavation de la carrière, n’atteint pas le niveau statique des puits de « La Petite Tremblaie » (Puits n° 6 et 3 du relevé), pourtant situé en amont hydrogéologique, dans le prolongement des deux petites failles mise à jour lors de l’excavation. Le bilan des volumes d’eau d’exhaure pompés sur le fond de la carrière (Cf. paragraphe Ecoulement des eaux sur l’emprise de la carrière) indique un débit moyen annuel de l’ordre de 1,5 m3/h à 1,8 m3/h maximum (fonction du coefficient d’imperméabilisation C pris en considération), qui se tarit au cours de la saison estivale. Dans le présent contexte, l’excavation apparait indépendante du point de vue hydrogéologique des puits

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environnants et pour une profondeur d’excavation maximum par rapport au terrain naturel de 40 ml à ce jour (profondeur largement supérieure aux ouvrages domestiques limitrophes), si une relation hydrogéologique existait (puits implantés sur le même système de fracture, niveau arénisé continu,…), l’impact à ce jour aurait d’ores et déjà été constaté. En fait, pour les ouvrages domestiques de faible profondeur et pour ce type de roche, l’alimentation des puits est assurée par les premiers mètres du terrain naturel, les puits agissant comme des drains verticaux. Le niveau statique de chaque puits est directement fonction de la pluviométrie, avec des niveaux statiques hivernaux proche du terrain naturel. En relation avec cette alimentation superficielle, la qualité des eaux de ces puits est mauvaise. Les analyses réalisées sur chacun de ces puits à l’ouverture de la carrière indiquent des teneurs en nitrate importante et la présence de coliformes fécaux. Notons d’autre part, que les relevés sont réalisés en période estivale, période pendant laquelle ces puits sont utilisés, sans qu’il soit possible de distinguer sur les relevés si les fluctuations sont imputables à la carrière ou aux prélèvements locaux. A la saison hivernale suivante, chaque puits retrouve son niveau statique précédent. L’approfondissement de la carrière de 30 ml (profondeur projetée à la cote de 61 NGF, contre 91 NGF à ce jour), n’aura pas d’incidence sur le niveau statique des puits environnants par rapport à la situation actuelle. Dans le cas contraire, très peu probable, la SA BOUCHET VOIRIE ET ENVIRONNEMENT (BVE) prendra les dispositions nécessaires pour assurer l’approvisionnement en eau des propriétés concernées. Il s’agira en l’occurrence, de forer des nouveaux puits à une profondeur supérieure à l’existant. Il n’existe pas sur le territoire communal de St-Hilaire-du-Bois, de forage servant à l’alimentation public en eau potable. Cette commune est alimentée en eau potable par le Syndicat des Eaux de la Loire, dont l’unité de production, qui capte la nappe alluviale de la Loire, se situe sur le territoire communal de Montjean-sur-Loire.

5- la Perrière

3- la Petite Tremblaie (jardin)

2- la Bénardière

8- La Thélande

7 et 7bis- la Maution

6- la Tremblaie (champs)

9- le Plessis

PROJET

SAGE ENVIRONNEMENT

ANGERS - BEAUCOUZEFond cartographique : IGN

Implantation géographique des puits relevésNECHELLE : 1 / 10 000

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Figure 10 : Relevé annuel des puits

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2.5 POLLUTION DES SOLS

BASIAS est la base de données du BRGM, recensant les sites industriels et des activités de services, en activité ou non, susceptibles d’engendrer une pollution. Les activités sont classées en trois groupes définis en fonction de leur dangerosité potentielle décroissante (1>2>3), selon la circulaire du 3 avril 1996 du Service de l’Environnement Industriel.

Sur cette base de données, 20 sites sont répertoriés sur le territoire des communes associées de Vihiers - St-Hilaire-du-Bois – Le Voide. Parmi ceux-ci, 2 sont situés sur le territoire communal de St-Hilaire-du-Bois , au niveau ou en limite nord du bourg, à une distance minimale de 700 m de la carrière de « Perrière ».

Sites BASIAS recensés sur le territoire communal de St-Hilaire du-Bois Référence Etat Raison sociale Activités Localisation

PAL4902649 Activité en cours

M. BOUCHEREAU C

Station-service ESSO

En bordure de la RD.25 700 m environ au nord-est en

aval hydraulique

PAL4902502 Activité terminée

Commune de St-Hilaire-du-Bois Déchets Au lieu-dit « la Chaussée » à

1.3 km au nord-est Sources : BASIAS.

Figure 11: Localisation des sites BASIAS les plus proches

Source : Infoterre – BASIAS - BRGM.

PAL4902649

PAL4902502

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BASOL est une base de données, établie par le ministère en charge de l’environnement, présentant les sites et sols pollués ou potentiellement pollués, qui appellent une action des pouvoirs publics à titre préventif ou curatif.

Le périmètre de la carrière ne fait pas partie de la base de données sur les sites et sols pollués ou potentiellement pollués (BASOL). Aucun site BASOL n’est référencé à proximité immédiate du périmètre de la carrière de « La Perrière ».

Sur le site de la carrière, compte-tenu d’une chaîne de concassage-criblage alimentée par énergie électrique, les sources de pollution des sols ont traits aux épandages accidentels et aux fuites d’hydrocarbures depuis les engins de travaux publics affectés à la carrière, voire des camions de transport en transit. Depuis le lessivage des sols sur le carreau de la carrière, ces hydrocarbures contaminent les eaux d’exhaure et se retrouvent naturellement dans les eaux des lagunes de décantation.

Compte-tenu de la topographie et d’une carrière en excavation, les eaux des lagunes de décantation, via la station d’exhaure, comptabilisent les eaux de ruissellement sur l’emprise totale de la carrière.

Les analyses chimiques des eaux brutes des lagunes de décantation et portant notamment sur les hydrocarbures, avec des valeurs très faibles et généralement inférieures au seuil de détection de 0.10 mg/l, témoignent d’une pollution imperceptible des sols de la carrière.

2.6 RISQUES NATURELS

La commune de St-Hilaire-du-Bois ne dispose pas de Plan de Prévention des Risques naturels (PPR).

2.6 MILIEU NATUREL AQUATIQUE

Sources IGN – Géoportail – http://geoportail.fr Agence de l’eau Loire Bretagne - AELB – http://www.eau-loire-brtagne.fr

2.6.1 HYDROLOGIE

Le réseau hydrographique au niveau du secteur d’étude est représenté par le Lys qui s’écoule en pied du présent versant à 400 m environ de la limite nord-ouest de la carrière, au fond d’une vallée étroite et encaissée. Ce cours d’eau, d’une longueur voisine de 30 km, est affluent rive gauche du Layon avec lequel il conflue sur la commune de Aubigné-sur-Layon distante de près de 15 km. Le Lys prend naissance à 172 m d’altitude au pied de la butte granitique sur laquelle repose le bourg de la Toulandry.

le Lys Riv.

SAINT-PAUL-DU-BOIS

VIHIERS

PROJET

SAGE ENVIRONNEMENT

ANGERS - BEAUCOUZEFond cartographique : IGN

Contexte hydrographiqueNECHELLE : 1 / 25 000

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2.6.1.1 Hydrologie – Aspect Quantitatif

La rivière le Lys fait l’objet de suivi hydrologique sur la commune d’Aubigné-sur-Layon (Code Station n° M5124310). A ce niveau la superficie de bassin versant collecté est de 121 km². Le régime hydrologique calculé sur la période 1997-2009 est présenté dans le tableau suivant reprenant les débits moyens mensuels.

JAN FEV MARS AVR MAI JUIN JUIL AOUT SEPT OCT NOV DEC ANNE

E Débit en m3/s

2,23 1,51 1,39 0,687 0,492 0,134 0,067 0,027 0,036 0,135 0,612 1,63 0,744

Qsp (l/s/km2)

20 15.4 11.8 6.1 4.3 1.2 0.5 0.3 0.3 1.8 5.5 14.1 6,7

Figure 13: Débits moyens mesurés du Lys (en m3/s) Les débits d’étiage caractéristiques, estimés sont les suivants :

QMNA2 QMNA5

Cours d’eau le Lys

0,008 l/s 0,002 l/s

Figure 14: Débits d'étiage

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Les débits de crue journaliers et instantanés sont les suivants :

DEBIT INSTANTANE (M3/S)

Période de retour 2 ans 5 ans 10 ans 20 ans

Le Lys à Aubigné-sur-Layon 13 21 26 31

Figure 15: Débits de crue du Lys Les terrains du bassin versant se composent essentiellement de granites altérés dans sa section amont, de roches dures compactes dans sa section médiane et enfin de schistes altérés dans sa section aval. Ces différentes roches sont peu perméables et constituent des aquifères superficiels de type socle de très faible productivité. Il n’y a pas de nappes conséquentes en profondeur. De ce fait, en période hivernale, le ruissellement est prédominant par rapport à l’infiltration et le régime hydraulique des cours d’eau gonfle. En période estivale, hormis la pluviométrie directe, la restitution au milieu est faible, les résurgences ou sources sont peu nombreuses. Le régime hydrologique des cours d’eau s’affaissent, avec des assecs fréquents pour les cours d’eau de tête de bassin versant, voir pour le Lys lui-même, avec des ruptures d’écoulement fréquentes constatée à l’étiage au barrage du plan d’eau de Vihiers et une rupture d’écoulement constaté, à la confluence avec le Layon, en Août 2010 à Aubigné-sur-Layon.

2.6.1.2 Hydrologie – Aspect Qualitatif

Sources: Agence Régionale de la Santé – http://pays-de-la-loire.sante.gouv.fr Observatoire de l’eau – http://www.eau-anjou.fr

OBJECTIFS DE QUALITE

Les objectifs de qualité sont fixés par masse d’eau dans le nouveau Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Loire-Bretagne, approuvé le 18 novembre 2009 par le préfet coordinateur de bassin et élaboré sur la base de la Directive Cadre européenne sur l’Eau n°2000/60/CE adoptée le 23 octobre 2000.

Pour chaque masse d’eau, l’objectif se compose d’un niveau d’ambition et d’un délai :

− les niveaux d’ambition sont : le bon état, le bon potentiel dans le cas particulier des masses d’eau fortement modifiées ou artificielles, ou un objectif moins strict. Lorsqu’une masse d’eau est en très bon état, l’objectif est de maintenir ce très bon état.

− les délais sont : 2015, 2021 ou 2027. Le bassin versant concerné par le projet appartient à la masse d’eau FRGR0529 « Le Lys et ses affluents depuis la source jusqu’à sa confluence avec le Layon », dont les objectifs qualitatifs sont présentés ci-dessous.

ASPECT OBJECTIF DELAI

Etat écologique Bon potentiel 2015

Etat chimique Bon état 2015

Etat global Bon potentiel 2015

Figure 16 : Objectifs qualitatifs fixés par le SDAGE Loire-Bretagne

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ÉVALUATION DE LA QUALITE DE L’EAU : L’OUTIL SEQ EAU

La qualité d’un cours d’eau est actuellement évaluée grâce à l’outil SEQ-Eau (Système d’évaluation de la Qualité des Eaux).

Cette évaluation repose sur la notion d’altération de la qualité de l’eau qui correspond à un groupe de paramètres de même nature.

Les principales altérations observées concernent les macro-polluants :

ALTERATION SIGNIFICATION

Matières organiques et oxydables

Détermine la quantité de matières organiques carbonées et azotées, dont la dégradation par les microorganismes est susceptible de consommer l’oxygène de l’eau.

Matières azotées hors nitrates

Détermine la quantité d’azote susceptible d’alimenter la croissance des végétaux et qui peut présenter un effet écotoxicologique.

Nitrates Développement des végétaux aquatiques facilité par ce composé. Matières phosphorées Principales responsables du développement excessif des végétaux (eutrophisation).

Effets des proliférations végétales

QUANTIFIE LA PRESENCE DE MICRO-ALGUES EN SUSPENSION (PHYTOPLANCTON), AINSI QUE LES EFFETS INDUITS SUR LE CYCLE DE

L’OXYGENE PAR L’EUTROPHISATION.

Figure 17 : Description des principales altérations utilisées dans le SEQEau

Dans le SEQ-Eau, la qualité de l’eau est évaluée pour chaque altération par des indices et des classes. Cinq classes de qualité ont été définies : très bonne, bonne, moyenne, médiocre et mauvaise.

QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE DU COURS D’EAU

Le Lys fait l’objet d’un suivi régulier de la qualité des eaux sur la commune d’Aubigné-sur-Layon (Station RCO – RD 04133650). La qualité des eaux du Lys interprétée à l’aide du SEQEau, pour l’année 2010 est présentée dans le tableau ci-dessous :

STATION DE MESURES MATIERES ORGANIQUES ET

OXYDABLES MATIERES AZOTEES (HORS

NITRATES) NITRATES

Aubigné-sur-Layon Médiocre (37) Bonne (62) Mauvaise (18)

STATION DE MESURES MATIERES PHOSPHOREES EFFETS DES PROLIFERATIONS

VEGETALES PESTICIDES

Aubigné-sur-Layon Médiocre (39) Bonne (76) Pas de valorisation

Légende Très

Mauvaise Mauvais

e Passable Bonne Très Bonne

Figure 18: Qualité des eaux sur le Lys en 2010

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La qualité de l’eau du Lys s’est très légèrement améliorée au cours de la dernière décennie (reconstruction ou restructuration de certaines stations d’épuration sur le bassin versant dont Vihiers). Toutefois, la masse d’eau reste perturbée et la qualité des eaux demeure globalement mauvaise et notamment pour les nitrates (liés à l’activité agricole fortement présente sur son bassin versant).

2.6.1.3 Qualité des milieux

Des indices biologiques de type IBGN, IBD, et IPR ont été mis en œuvre en différents points du Lys. INDICE IBGN

L’Indice Biologique Global Normalisé (IBGN) permet d'évaluer la santé de l'écosystème d'une rivière par l'analyse des macro-invertébrés benthiques ou benthos (organismes vivant au fond des lacs et des cours d'eau, tels que les mollusques, les larves d'insectes, les vers, etc.). Cet indice constitue une expression synthétique de la qualité du milieu, toutes causes confondues, à la fois en termes de qualité physico-chimique des eaux et en terme de diversité des habitats. Son évaluation repose, d'une part, sur le nombre total de taxons recensés (variété taxonomique) et, d'autre part, sur la présence ou l'absence de taxons choisis en fonction de leur sensibilité à la pollution (groupe faunistique indicateur). INDICE IBD

L’Indice Biologique Diatomées (IBD) attribue une note à une station donnée du cours d’eau, à partir de l’étude du peuplement de Diatomées prélevées. Les diatomées sont des algues brunes microscopiques, ayant la particularité d’élaborer un squelette à partir de silice, dont la forme et les ornementations permettent de les identifier. Les diatomées colonisent rapidement des biotopes très diversifiés et se rencontrent dans tous les milieux plus ou moins humides. En raison de leur diversité et de leur grande sensibilité à la qualité physico-chimique de l’eau, les diatomées sont parmi les indicateurs biologiques les plus utilisés pour l’évaluation de la qualité de l’eau. INDICE IPR

L’Indice Poisson Rivière (IPR) consiste à mesurer l’écart entre la composition du peuplement en un endroit donné, observée à partir d’un échantillonnage, et la composition du peuplement attendu en situation de référence, c’est-à-dire dans des conditions où la pression anthropique serait faible, voire nulle. Les espèces indicatrices utilisées sont celles qui sont les plus exigeantes en termes de qualité du milieu.

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RESULTATS

COMMUNE IGBN (INVERTEBRES) IBD (DIATOMEES) IPR (POISSONS)

ANNEE QUALITE ANNEE QUALITE ANNEE QUALITE

Coron 2009 IBGNe

Etat moyen (11/20)

- 2006 Mauvaise

(38,4)

St-Hilaire-du-Bois 2001 IBGN

Passable (8/20)

- 2001 Médiocre

(27,8)

Vihiers 2003 IBGN

Passable (8/20)

2003 Médiocre

Aubigné-sur-Layon

2006 IBGN

Passable (9/20)

2010

Etat moyen (13,4/2

0)

-

Figure 19 : Résultats des indices biologiques réalisés entre 2001 et 2010 Classe de qualité

SEQ-Eau Très bonne Bonne Passable Médiocre Mauvaise

Ces indices traduisent une qualité biologique médiocre de la rivière Le Lys, qui semble résulter de la mauvaise qualité de l'eau qui se conjugue avec des débits d'étiage très faibles ou des crues brutales. Par ailleurs, les substrats sont peu diversifiés et n'offrent pas de disponibilités d'habitats variés pour la faune invertébrée. La qualité biologique devrait s’améliorer dans les prochaines années, dans le cadre d’un nouveau Contrat Territorial Milieux Aquatiques pour les années 20011-2015 à l’échelle du bassin versant de l’ensemble du bassin versant du Layon dont un volet concerne le Lys. Il est notamment prévu la poursuite de la restauration morphologique du cours d’eau avec suppression de barrages, retalutage de berges et restauration du lit mineur.

2.6.1.4 Peuplement piscicole

Le Lys est classé en seconde catégorie piscicole et ne fait l’objet, en relation avec un indice IPR (poisson) mauvais, que d’une pression de pêche modérée.

2.6.1.5 Usage de l’eau

Sur le secteur d’étude, le Lys ne fait l’objet d’aucun usage particulier (canoë, hydro-éléctricité,…).

2.6.2 HYDROLOGIE – ECOULEMENTS DES EAUX SUPERFICIELLES SUR ET AU PERIMETRE DE LA CARRIERE

2.6.2.1 Hydrologie sur et au périmètre de la carrière – Aspect Quantitatif

La section Sud de la carrière s’inscrit pratiquement en crête de bassin versant (cote de 130 NGF pour une altitude maximum de 131 NGF), en ce point les eaux de ruissellement sont captées, pour une surface drainée de l’ordre de 1,5 hectares, par les fossés de la voie communale et dirigées vers l’aval. Dans l’état actuel de la carrière en cours d’exploitation les eaux de la voie communale et des terrains agricoles amont drainés, sont canalisées et contournent le site de la Perrière par l’Ouest. Les eaux sont dirigées en arrière des bassins de décantation. Avec l’extension projetée de la carrière sur cette section

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Ouest, les eaux pluviales interceptées par les fossés de la voie communale vont être évacuées gravitairement entre l’excavation et la zone de stockage par une canalisation en Ø400 puis contournera le site par l’est par le biais d’un fossé à ciel ouvert d’ores et déjà existant et placé au pied du merlon. La section Nord de la carrière placée en limite d’un petit talweg de tête de bassin versant draine, quant à elle, une surface de 62 hectares, dont le bourg de St-Hilaire-du-Bois. Les eaux de ruissellement de ce bassin versant, sont drainées par un fossé placé en pied extérieur du merlon nord de la carrière. Ces eaux rejoignent alors, indépendamment de la carrière, le cours d’eau le Lys, distant d’environ 400 ml et placé 50 m en contrebas, à la cote de 75 NGF. Les eaux de ruissellement de l’ensemble de la surface exploitée convergent gravitairement vers le carreau basal. La surface collectée en ce point, circonscrite à la surface totale exploitée, s’établit à 8,4 hectares. Les eaux relevées, sont dirigées par pompage vers deux lagunes de décantation, placées en cascade, pour un volume cumulé de l’ordre de 2500 m3.

Le débit de rejet maximum à l’exutoire des deux lagunes de décantation est fixé réglementairement à 100 m3/jour, déterminant un débit spécifique de ruissellement de 0,14 l/s/ha pour les 8 hectares d’exploitation en cours, contre 0,06 l/s/ha pour les 17.50 hectares d’exploitation sollicités. Soit des débits de rejet, inférieur au débit spécifique pour l’ensemble du bassin versant du cours d’eau « Le Lys » d’un maximum de 0.2 l/s/ha pour le mois de Janvier. La mise à nue des terres sur la carrière de « la Perrière » ne participe pas aux inondations sur le cours d’eau « le Lys », le débit de rejet étant inférieur à celui qu’il aurait été sur un terrain naturel vierge.

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Les eaux décantées sont alors reprises pour les différents besoins en eau de la carrière :

• Sur la lagune1, les eaux filtrées sont dirigées vers les locaux techniques pour les WC et douches.

Figure 20 : Local technique avec puits de

pompage et détail du massif filtrant.

Local technique avec puits de pompage (4 m)

Massif filtrant en remblais (amalgame de gros blocs pierreux et terre fin sableuse)

Lagune 1

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• Sur la lagune 2 pour :

o humidification des matériaux, o arrosage des pistes d’accès, o lavage des granulats.

Figure 21 : Station de pompage sur lagune 2 et humidification des granulats Les eaux en trop-plein de la lagune 2 sont dirigées vers un plan d’eau à usage de loisirs puis in fine vers la rivière « le Lys ». Les écoulements des eaux à la périphérie de la carrière et le bilan annuel de l’utilisation des eaux d’exhaure sont repris par le plan et le tableau suivants.

limite de bassin versant

pland'eau

deloisirs

lagune 2lagune 1

trop-plein 250 PVC& &125 PVC

trop-plein 250 PVC&

trop-plein vers le Lys

station de pompage pourl'humidification des matériaux

et le lavage des granulats

station de pompage deseaux pour WC et douches

eaux d'exhaure etdu bassin versant

bassin versantde 62 ha

rampe d'aspersiondes pistes

fossé

humidifiation etlavage des granulats

details ci-contre

canalisation actuelledes eaux pluviales du

chemin rural canalisation eaux pluviales de lavoie communale avec l'extensionde la carrière

canalisation 400&

Cheminement des eaux sur et au périmètre du site

SAGE ENVIRONNEMENT

ANGERS - BEAUCOUZEFond cartographique : Géoportail

NECHELLE : 1 / 4 000

Cheminement des eaux - Détails

SAGE ENVIRONNEMENT

ANGERS - BEAUCOUZEFond cartographique : Géoportail

NECHELLE : 1 / 2 000

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Figure 23: Bilan des eaux ruisselées et utilisation sur le site

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Le tableau et diagramme précédent indiquent : � un volume d’exhaure directement fonction de la pluviométrie et donc des volumes d’eaux ruisselées sur

le site, � une utilisation complète pour les besoins de la carrière des eaux ruisselées, les mois de faibles

pluviométries, ou des rejets pour un volume très faible pendant ces mêmes périodes, � un rejet vers le Lys, des eaux en excès inférieur à 100 m3/jour, cependant proche de ce maximum pour

les mois très pluvieux. Avec l’agrandissement projeté, le débit horaire de la pompe d’exhaure sera limité à 4 m3/h afin de satisfaire à un débit journalier de 100 m3, le stockage provisoire des eaux sera assuré par une surprofondeur local créé dans le carreau basal (comme actuellement d’ailleurs).

� un débit voisin de 1,8 m3/h en eaux d’infiltration, pour l’ensemble de l’excavation et en corrélation avec les débits généralement obtenu en forage sur ce type de formation géologique. Avec pour l’ensemble un coefficient d’imperméabilisation, pour les 8,4 hectares collectés de 0,4.

Figure 24 : Stockage des eaux ruisselées sur le carreau basal, avant exhaure. On notera, que ce stockage provisoire, avant exhaure, assure un premier rabattement significatif des matières en suspension.

2.6.2.2 Hydrologie sur et au périmètre de la carrière – Aspect Qualitatif

L’article 18.2.3 de l’arrêté du 22 septembre 1994 relatif aux exploitations de carrières impose une qualité minimale des eaux de rejets des eaux d’exhaures, eaux de lavage et eaux pluviales de ruissellement. Les eaux pluviales rejetées dans le milieu naturel respectent les prescriptions suivantes : � PH compris entre 5,5 et 8,5 ; � La température est inférieure à 30°C ; � Les matières en suspension totales ou MEST ont une concentration inférieure à 35 ml/l ; � La demande chimique en oxygène ou DCO sur effluent non décanté à une concentration inférieure à

12 ml/l � Les hydrocarbures ont une concentration sur effluent non décanté inférieure à 10 mg/l.

Sur le site, toutes les eaux définies ci-dessus (eaux de lavage, de ruissellement) convergent vers le carreau basal pour constituer des eaux d’exhaures. La SA BOUCHET VOIRIE ET ENVIRONNEMENT (BVE) réalise semestriellement, en période estivale puis hivernale, une analyse de ces rejets d’eau selon les critères définis ci-dessus. Les résultats, dont les analyses

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pour l’année 2011 sont données pour exemple en page suivante, indiquent des eaux de rejet, conformes, voir largement inférieur, au seuil exigé. La décantation, tant sur le carreau basal que sur les lagunes de décantation est optimale. Les concentrations en MEST et DCO, sur les bases de l’analyse du SEQ Eau (données toutefois incomplètes pour une expertises complète) indiquent des eaux de très bonne qualité, supérieure à la qualité actuelle des eaux du Lys et conforme chimiquement avec l’objectif de qualité assigné au Lys à l’horizon 2015, à savoir « Le Bon état chimique » (CF. paragraphe 2.7.1.2).

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Figure 25 : Analyse des eaux de rejet – Campagnes estivale et hivernale 2011

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132

2.7 MILIEU NATUREL TERRESTRE

2.7.1 PATRIMOINE ECOLOGIQUE

Source (DREAL Pays de Loire)

Les données recueillies auprès de la Direction Régionale pour l’Environnement n’indiquent pas, au niveau du secteur d’étude et plus largement sur le territoire communal de St-Hilaire-du-Bois, aucune Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF), que ce soit type I ou de type II. Les ZNIEFF les plus proches, comme localisées sur le tableau ci-dessous, sont représentées par :

Type Numéro et Intitulé Distance au site de la carrière de

la Perrière ZNIEFF II

2010 « Massif Forestier de Nuaillé-Chanteloup » (Forêt de Vezins) ». Commune de Vezins

17 km

ZNIEFF II

2037 « Zone Bocagère des Poteries » 2037, accolée à la précédente, Commune de Vezins

17 km

ZNIEFF II

00002193 « Bois d’Anjou », commune de Somloire

7,6 km

ZNIEFF II 2053 « Bois de Brignon », commune de Nueil-sur-Layon

17 km

ZNIEFF I 20100001 « Etang de Péronne », commune de Nuaillé

12 km

ZNIEFF I 00002037 « Zone à l’Ouest des Poteries », communes de Vezins et Nuaillé

17 km

ZNIEFF I 00002193 « Bois d’Anjou », communes de Somloire et St-Maurice-la-Fougereuse

8,8 km

ZNIEFF I 20110000 « Etang de Beaurepaire »

8,9 km

ZNIEFF I 20080000 « Etang de la Thibaudière », commune de la Plaine

8,8 km

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0 2 4 6 km0 2 4 6 km

01

02

01 02

0503

04

01 - "Etang de Péronne" commune de Nuaillé- n° 20100001

02 - "Zone à l'ouest des Poteries" commune de Vezins et Nuaillé- n° 0002037

03 - "Bois d'Anjou" commune de Somloire et Saint-Maurice-la-Fougereuse- n° 00002193

04 - "Etang de Beaurepaire" commune de Cléré-sur-Layon- n° 20110000

05 - "Etang de la Thibaudière" commune de la Plaine- n° 20080000

PROJET PROJET

01 - "Massif forestier de Nuaillé-Chanteloup (forêt de Vezins)" commune de Vezins- n° 2010

02 - "Zone bocagère des Poteries" commune de Vezins- n° 2037

SAGE ENVIRONNEMENT

ANGERS - BEAUCOUZESource : DREAL Pays de la Loire

ZNIEFF de type 1N

SAGE ENVIRONNEMENT

ANGERS - BEAUCOUZESource : DREAL Pays de la Loire

ZNIEFF de type 2N

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2.7.2 SITES NATURA 2000

La mise en place du réseau écologique européen Natura 2000 a pour objectifs la conservation des habitats naturels de la faune et la flore sauvages considérés comme rares ou menacées à l’échelle européenne, ainsi que la conservation des habitats des espèces d’oiseaux définies comme d’intérêt communautaire. Le réseau NATURA 2000 est constitué de zones spéciales de conservation de deux types :

• les Zones de Protection Spéciale (ZPS) destinées à la conservation des habitats des espèces d’oiseaux définies comme d’intérêt communautaire. Créées en application de la directive européenne « Oiseaux » 79/409/CEE relative à la conservation des oiseaux sauvages, ces sites sont désignés sur la base de l’inventaire scientifique des Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux.

• les Zones Spéciales de Conservation (ZSC) ou Propositions de Sites d’Intérêt Communautaire (pSIC), qui visent la conservation des habitats naturels de la faune et de la flore sauvages considérées comme rares ou menacées à l’échelle de la communauté européenne.

2.7.3 AUTRES ZONAGES

Le site de la carrière de la Perrière n’est concerné par aucun zonage particulier au titre de la protection du patrimoine naturel.

2.7.4 INVENTAIRES FLORISTIQUES SUR LA ZONE D’ETUDE

Dans le cadre de l’extension de la carrière de la Perrière, des investigations naturalistes ont été réalisées au printemps 2012 puis en septembre 2014 sur l’ensemble du site, exploitation en cours et zone d’extension. Ces inventaires, ont pour but, d’une part, de caractériser les habitats présents sur le site et d’inventorier la faune et la flore et de définir le périmètre d’éventuelles zones humides sur le plan floristique conformément à l’arrêté du 1er octobre 2009 modifiant l’arrêté du 24 juin 2008 en application des articles L.2147 et R. 211108 du Code de l’Environnement.

2.7.4.1 Inventaires floristiques sur la zone d’extension projetée

a) Habitats

La zone d’étude est presque entièrement occupée par des prairies améliorées (Code Corine 81). Une petite zone, située au nord du site, est composée de deux mares (« Eaux douces », Code Corine 22.1). Ces mares sont accompagnées de praires mésophiles (Code Corine 38) entremêlées de petits bois, bosquets (Code Corine 84.3). Les rives de ces mares sont occupées par une prairie à Jonc diffus (Code Corine 37.217) ainsi que par une lande à Ajoncs (Code Corine 31.85).

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Habitats Code Corine

Biotopes Habitats Code EUNIS

Prairies améliorées 81

Prairies améliorées, réensemencées et

fortement fertilisées, y compris les terrains de sport et les pelouses ornementales

E 2.6

Eaux douces 22.1 Eaux dormantes de

surface C1

Landes à Ajoncs 31.85 Fourrés à Ulex

europaeus F 3.15

Prairie à Jonc diffus 37.217 Prairies atlantiques et

subatlantiques humides

E 3.41

Petits bois, bosquets 84.3

Prairies mésophiles 38 Prairies mésiques E 2

Haies 84.2 Haies FA

Sites d’extraction

minière à ciel ouvert en activité (carrières)

J 3.2

Figure 27 : Habitats de la zone vouée à l’extension

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b) Flore

Les Mares (bassins de décantation)

Les mares sont situées au nord du périmètre d’étude. Elles sont ceinturées par une végétation de Prairie humide eutrophe à Jonc diffus (Juncus effusus) et par une lande à Ajoncs d’Europe (Ulex europaeus).

Figure 28: Espèces végétales ceinturant les mares

Famille Nom latin Nom français Astéracées Carduus nutans Chardon penché Astéracées Cirsium arvense Cirse des champs Astéracées Cirsium palustre Cirse des marais Astéracées Cirsium vulgare Cirse commun Astéracées Filago vulgaris Cotonnière commune Astéracées Matricaria perforata Matricaire inodore Astéracées Senecio jacobea Séneçon jacobée Astéracées Sonchus oleraceus Laîteron potager Athyriacées Athyrium filix-femina Fougère femelle

Brassicacées Brassica rapa Choux des champs Caryophyllacées Saponaria officinalis Saponaire officinale Caryophyllacées Silene latifolia Compagnon blanc

Clusiacées Hypericum perforatum Millepertuis perforé Cypéracées Carex spicata Laiche en épi Dipsacacées Dipsacus fullonum Cabaret des oiseaux

Fabacées Lotus corniculatus Lotier corniculé Fabacées Ulex europaeus Ajonc d'Europe Fabacées Vicia sativa Vesce cultivée Fagacées Quercus robur Chêne pédonculé

Géraniacées Géranium dissectum Géranium découpé Juncacées Juncus conglomeratus Jonc aggloméré Juncacées Juncus effusus Jonc épars Lamiacées Lycopus europaeus Lycope d'Europe Lamiacées Mentha aquatica Menthe aquatique Lamiacées Prunella vulgaris Brunelle commune Lythracées Lythrum salicaria Salicaire Oléacées Fraxinus excelsior Frêne élevé

Onagracées Epilobium hirsutum Epilobe hirsute Poacées Dactylis glomerata Dactyle aggloméré Poacées Holcus lanatus Houlque laineuse

Polygonacées Polygonum persicaria Renouée persicaire Polygonacées Rumex acetosa Surette Primulacées Anagallis arvensis Mouron des champs

Renonculacées Ranunculus repens Renoncule rampante Rosacées Potentilla reptans Potentille rampante Rosacées Rubus gr. fruticosus Ronce commune Salicacées Salix aurita Saule à oreillettes

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Famille Nom latin Nom français Scrophulariacées Digitalis purpurea Digitale pourpre Scrophulariacées Scrophularia aquatica Scrophulaire aquatique Scrophulariacées Verbascum blattaria Herbe aux mites

Solanacées Solanum dulcamara Morelle douce amère Urticacées Urtica dioïca Grande Ortie

En bleu : espèces végétales hygrophiles mentionnées dans l’arrêté du 1er octobre 2009 modifiant l’arrêté du 24 juin 2008

11 espèces hygrophiles ont été recensées autour des mares. Leurs taux accumulés de recouvrement dépassent les 50 % sur la partie des rives qui n’est pas occupée par les landes à Ajoncs ou le bosquet, avec une dominance du Jonc épar (Juncus effusus). Ce qui permet de caractériser cet habitat comme étant une prairie à Jonc diffus dans la nomenclature Corine biotopes.

Quelques végétaux aquatiques ont également été recensés dans les mares comme les Potamots, la Myriophylle ou encore la Renoncule aquatique. Les mares sont entourées de zones de prairies rases composées d’espèce mésophiles comme le Plantain lancéolé, le Lotier corniculé, le Trèfle blanc, etc, et de bosquets composés de Ronce commune (Rubus fructicosus), Chêne pédonculé (Quercus robur), Frêne élevé (Fraxinus excelsior). Une petite zone humide est a notée sous le bosquet qui se trouve en face de la mare la plus à l’est. A cet endroit on observe en effet une concentration de Joncs épars accompagné de quelques Saules à oreillettes.

Joncs épars ceinturant la mare

Prairies améliorées et lisière prairiale

Les prairies présentes sur le site sont des prairies pâturées, traitées avec des herbicides sélectifs. La diversité floristique y est très faible. Celle-ci provient surtout des lisières prairiales.

Figure 29 : Espèces végétales des prairies améliorées et de leur lisière prairiale

Famille Nom latin Nom français Astéracées Carduus nutans Chardon penché Astéracées Cirsium arvense Cirse des champs Astéracées Lapsana communis Lampsane commune Astéracées Leucanthemum vulgare Marguerite Astéracées Matricaria perforata Matricaire inodore

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Famille Nom latin Nom français Astéracées Sonchus arvensis Laiteron des champs Astéracées Taraxacum officinalis Pissenlit

Brassicacées Brassica rapa Choux des champs Campanulacées Campanula rapunculus Campanule raiponce Caryophyllacées Silene latifolia Compagnon blanc Caryophyllacées Stellaria media Mouron des oiseaux Chénopodiacées Atriplex hastata Arroche couchée

Clusiacées Hypericum humifusum Millepertuis couché Clusiacées Hypericum perforatum Millepertuis perforé Fabacées Medicago lupulina Minette Fabacées Medicago sativa Luzerne cultivée Fabacées Trifolium pratense Trèfle des prés Fabacées Vicia sativa Vesce cultivée

Fumariacées Fumaria officinalis Fumeterre officinale Malvacées Malva moschata Mauve musquée

Papavéracées Papaver rhoeas Coquelicot Plantaginacées Plantago lanceolata Plantain lancéolé

Poacées Dactylis glomerata Dactyle aggloméré Poacées Holcus lanatus Houlque laineuse Poacées Lolium perenne Ray grass Poacées Poa trivialis Pâturin commun

Polygonacées Polygonum persicaria Renouée persicaire Polygonacées Rumex acetosa Surette Polygonacées Rumex acetosella Oseille de brebis Polygonacées Rumex crispus Rumex crépu Primulacées Anagallis arvensis Mouron des champs

Renonculacées Ranunculus acris Renoncule âcre Renonculacées Ranunculus bulbosus Renoncule bulbeuse

Rosacées Rubus gr. fruticosus Ronce commune Rubiacées Sherardia arvensis Rubéole des champs

Scrophulariacées Digitalis purpurea Digitale pourpre Scrophulariacées Véronica chamaedrys Fausse-Germandrée Scrophulariacées Véronica persica Véronique de Perse

Urticacées Urtica dioïca Grande Ortie

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Prairie améliorée

Les Haies

Le réseau bocager est quasiment absent sur la zone d’extension projetée. Les haies qui se trouvent au niveau des prairies améliorées sont des haies basses buissonnantes. Elles ont fait l’objet d’un relevé floristique.

Figure 30 : Espèces végétales des haies

Famille Nom latin Nom français Astéracées Centaurea jacea Centaurée jacée

Cucurbitacées Bryonia dioica Bryone dioïque Dioscoréacées Tamus communis Tamier

Fagacées Quercus robur Chêne pédonculé Poacées Arrhenatherum elatius Fromental

Ptéridacées Pteridium aquilinum Fougère aigle Rosacées Prunus avium Merisier Rosacées Rosa canina Eglantier Rosacées Rubus gr. fruticosus Ronce commune

Rappelons que les haies constituent de formidables corridor écologiques (ou continuum), qui participent à la dispersion des organismes vivants (animaux et végétaux), permettant ainsi le brassage des différentes populations animales présentes sur le territoire, leur reproduction et de fait leur pérennité. Cela vaut pour toutes les classes zoologiques : mammifères, reptiles, amphibiens, insectes et oiseaux. De plus, le bocage constitue une banque alimentaire non négligeable (cynorhodons, cenelles, mures et prunelles) pour l’avifaune, certains mammifères et insectes.

2.7.4.2 Inventaires floristiques sur la zone d’exploitation actuelle

Les inventaires floristiques sur la zone existante ont été menées le 9 septembre 2014 par des conditions météorologiques favorables (absence de vent, temps chaud et sec, température > 27°).

La carrière actuelle étant constituée de roche massive, les espèces végétales trouvent difficilement des conditions idéales pour se développer. Ainsi, et au sens des nomenclatures CORINE Biotopes et EUNIS, 2 habitats ont été recensés à savoir :

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- Des haies d’ornement situées en position sommitale sur les merlons,

- La carrière en elle-même avec ses merlons et ses talus.

Figure 31 : Habitats de la zone existante

Habitats Code Corine

Biotopes Habitats Code EUNIS

Haies

84.2

Haies

FA

Sites d’extraction

minière à ciel ouvert en activité (carrières)

J 3.2

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ZOOM - 1 / 2 000

CF ZOOM

landes à ajoncs - 31.85 / F3.15

secteur d'étude

prairies mésophiles - 38 / E

prairies à joncs diffus - 37.217 / E3.41

petits bois, bosquets - 84.3

eaux douces - 22.1 / C1

prairies améliorées - 81 / E2.6

sites d'extraction minièreà ciel ouvert en activité(carrières) - J3.2

haies - 84.2 / FA

haie de robiniers

SAGE ENVIRONNEMENT

ANGERS - BEAUCOUZEFond cartographique : IGN

Cartographie des habitats (Corine Biotopes / Eunis)NECHELLE : 1 / 4 000

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a) Flore

-Haie située au Nord et à l’Est

Cette haie ornementale est principalement dominée par le Noisetier (Corylus avellana), le Peuplier noir (Populus nigra) et le Chêne pédonculé (Quercus robur). Sa richesse spécifique est très peu élevée, et de fait elle présente peu d’intérêt sur le plan écologique. Elle constitue toutefois un corridor écologique utilisée pour la dispersion de différentes espèces animales.

Figure 33 : Espèces végétales recensées dans la haie située au Nord et à l’Est

Famille Nom latin Nom français

Araliacées Hedera helix Lierre

Corylacées Corylus avellana Noisetier

Fabacées Cytisus scoparius Genêt à balais

Fagacées Quercus robur Chêne pédonculé

Oléacées Fraxinus excelsior Frêne élevé

Rosacées Rosa sp Rosa

Rosacées Rubus gr. fruticosus Ronce commune

Salicacées Populus nigra Peuplier noir

Haie dominée par le Peuplier noir, le Noisetier et le Chêne pédonculé

Aucune espèce protégée n’a été recensée dans ce tronçon de haie.

-Haie située au Sud

Cette haie basse composite est purement ornementale. Bien que sa richesse spécifique soit plus élevée que les autres haies, son intérêt écologique demeure faible. Elle constitue toutefois un corridor écologique utilisée pour la dispersion de différentes espèces animales et une banque alimentaire de par la présence de nombreuses baies (prunelles, cormes, etc).

Aucune espèce protégée n’a été recensée dans ce tronçon de haie.

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147

Figure 34 : Tableau : espèces végétales recensées dans la haie située au Sud

Famille Nom latin Nom français

Acéracées Acer campestre Erable champêtre

Adoxacées Viburnum opulus Viorne obier

Aquifoliacées Ilex aquifolium Houx

Bétulacées Carpinus betulus Charme

Célastracées Euonymus europaeus Fusain d'Europe

Corylacées Corylus avellana Noisetier

Fabacées Robinia pseudoacacia Robinier

Fagacées Castanea sativa Châtaignier

Fagacées Quercus robur Chêne pédonculé

Rhamnacées Rhamnus catharticus Nerprun purgatif

Rosacées Malus sp Pommier

Rosacées Mespilus germanica Néflier

Rosacées Prunus avium Merisier

Rosacées Prunus sp Prunier

Rosacées Prunus spinosa Prunellier

Rosacées Rubus gr. fruticosus Ronce commune

Ulmacées Ulmus campestris Orme champêtre

Haie composite sur merlon Notons enfin la présence d’une haie de Robinier faux-acacia (Robinia pseudo-acacia), mélangée çà et là à du Genêt à balai (Cytisus scoparius), de l’Eglantier (Rosa canina), du Peuplier noir (Populus nigra) et de la Ronce des bois (Rubus gr. fruticosus) en quantité importante.

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Haie de Robinier faux-acacia

c) Végétation des merlons et des talus (hors haie)

Les merlons et les talus végétalisés ont été investigués en vue de mettre en exergue leur sensibilité écologique. Au total, 38 espèces végétales ont été recensées. Certaines espèces dominent très largement comme l’Erigéron du Canada (Conyza canadensis), la Ronce commune (Rubus gr. fruticosus), le Cirse des champs (Cirsium arvense), le Cirse commun (Cirsium vulgare) ou encore la Grande Ortie (Urtica dioïca). Cet habitat, outre sa richesse spécifique, présente peu d’intérêt sur le plan écologique. Aucune espèce protégée n’y a été recensée.

Figure 35 : Espèces végétales recensées sur les merlons et leurs talus (hors haie)

Famille Nom latin Nom français

Adoxacées Sambucus nigra Sureau noir

Apiacées Daucus carota Carotte commune

Astéracées Achillea millefolium Achillée millefeuille

Astéracées Andryala integrifolia Andryale à feuilles entières

Astéracées Arctium minus Bardane à petite têtes

Astéracées Cirsium arvense Cirse des champs

Astéracées Cirsium vulgare Cirse commun

Astéracées Conyza canadensis Erigéron du Canada

Astéracées Leucanthemum vulgare Marguerite

Astéracées Picris echioides Picride Vipérine

Astéracées Senecio jacobea Séneçon jacobée

Astéracées Senecio vulgaris Séneçon commun

Caryophyllacées Silene latifolia Compagnon blanc

Clusiacées Hypericum humifusum Millepertuis couché

Clusiacées Hypericum perforatum Millepertuis perforé

Corylacées Corylus avellana Noisetier

Cucurbitacées Bryonia dioica Bryone dioïque

Dipsacacées Dipsacus fullonum Cabaret des oiseaux

Euphorbiacées Mercurialis annua Mercuriale annuelle

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Famille Nom latin Nom français

Fagacées Quercus robur Chêne pédonculé

Fumariacées Fumaria sp Fumeterre

Gentianacées Centaurium erythraea Petite Centaurée commune

Géraniacées Géranium sp Géranium

Malvacées Malva moschata Mauve musquée

Onagracées Epilobium sp Epilobe

Poacées Holcus lanatus Houlque laineuse

Polygonacées Fallopia convolvulus Vrillée sauvage

Polygonacées Polygonum persicaria Renouée persicaire

Polygonacées Rumex acetosa Surette

Primulacées Anagallis arvensis Mouron des champs

Rosacées Crataegus monogyna Aubépine monogyne

Rosacées Potentilla reptans Potentille rampante

Rosacées Rubus gr. fruticosus Ronce commune

Rubiacées Galium aparine Gaillet gratteron

Salicacées Salix cinerea Saule cendré

Solanacées Solanum dulcamara Morelle douce amère

Solanacées Solanum nigrum Morelle noire

Urticacées Urtica dioïca Grande Ortie

Végétation sur les merlons situés au Nord

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Végétation sur les merlons situés au Sud

2.7.4.3 Inventaires faunistiques sur la zone d’étude (exploitation actuelle et extension projetée)

a) Faune

La faune a également fait l’objet d’investigations sur l’ensemble de la zone d’étude et sur les habitats propices à certaines classes zoologiques. Les classes qui ont ainsi été inventoriées sont les Mammifères, les Oiseaux, les Insectes, les Reptiles et les Amphibiens.

Les Mammifères

L’inventaire de cette classe zoologique a principalement consisté en la recherche d’indices de présence : fècès, empreintes, écorçage, reliefs de repas, coulées, etc. Les contacts fortuits ont également été notés.

Figure 36 : Mammifères contactés sur le site Nom français Nom latin Statut de protection

Lapin de garenne Oryctolagus cuniculus De nombreux lapins de garenne ont été contactés dans les fourrés au niveau des mares puis dans les haies des prairies, ainsi que sur les merlons et leurs talus. Les terriers et les crottiers sont à ce titre très nombreux sur le site.

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Terrier de Lapin de Garenne

Concernant la potentialité du site vis-à-vis des chiroptères elle semble être très faible. Le secteur n’abrite pas de gîtes estivaux potentiels (anciennes habitations, greniers, vieux arbres à cavité, ponts, etc) ni de gîtes hivernaux (abris souterrains, grottes).

Les Oiseaux

La recherche des Oiseaux a constitué en une écoute des chants (points d’écoute) ainsi que dans l’observation d’individus à l’aide de jumelles et la recherche d’indices de présence (plumes, nids…). Les résultats de ces investigations sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Figure 37 : Oiseaux contactés sur le site Nom français Nom latin Statut de protection

Buse variable

Buteo buteo

O3, Be2, Bo2

Corneille noire Corvus corone DO2

Faucon crécerelle Falco tinnunculus O3, Bo2 Geai des chênes Garrulus glandarius DO2

Hipolaïs polyglotte Hyppolais polyglotta O3, Be2, Bo2 Merle Turdus merula DO2, Be3

Mésange charbonnière

Parus major

O3, Be3

Pie bavarde

Pica pica

DO2

Pivert Picus viridis O3, Be2

Pouillot véloce

Phylloscopus collybita

O3, Be2, Bo2

Protection nationale: O3: espèce inscrite à l'article 3

Protection internationale: DO1/2/3: espèce inscrite à la Directive Oiseaux (annexe I, II, III) Be2/3: espèce inscrite à la convention de Berne (annexe II, III) Bo2/3: espèce inscrite à la Convention de Bonn (annexe II, III)

Au total 10 espèces d’oiseaux ont été vues et/ou entendues. Six d’entre elles sont protégées au niveau national mais restent relativement communes. Aucune d’entre elles n’est inscrite à l’annexe I de la Directive Oiseaux.

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Elles occupent principalement les zones boisées, les haies, les friches et les fourrés à épineux (fruticées). Il s’agit principalement de passereaux. Deux rapaces diurnes ont été observés, le Faucon crécerelle et la Buse variable.

Les Insectes

Concernant les inventaires entomologiques, quatre « familles » ont été privilégiées : les Lépidoptères (papillons, et plus particulièrement les espèces diurnes appelées rhopalocères), les Odonates (libellules et demoiselles), les Orthoptères (Criquets et Sauterelles) et les Coléoptères (notamment les xylophages et sapro-xylophages se nourrissant de bois). Il s’agit d’insectes bio-indicateurs révélateurs de l’état de santé des milieux. Les autres insectes observés sont également notés dans le tableau ci-dessous.

Figure 38 : Insectes et autres invertébrés contactés sur le site

Groupe Nom français Nom latin Coléoptères Coccinelle à sept points Coccinella septempunctata

Hétéroptères Gerris Gerris lacustris

Homoptères Cicadelle verte Cicadella viridis

Lépidoptères Brèche Cucullia verbasci

Lépidoptères Cuivré commun Lycaena phlaeas

Lépidoptères Myrtil Maniola jurtina

Lépidoptères Piéride Pieris sp.

Lépidoptères Tircis Pararge aegeria

Lépidoptères Vulcain Vanessa atalanta

Lépidoptères Souci Colias crocea

Lépidoptères Mégère Lasiommata megera

Lépidoptères Machaon Papilio machaon

Odonates Leste brun Sympecma fusca

Orthoptère Oedipode turquoise Oedipoda caerulescens

Orthoptère Oedipode rouge Oedipoda germanica

Orthoptère Criquet mélodieux Chorthippus biguttulus

Aranéides Argiope fasciée Argiope bruennichi

Concernant les Lépidoptères 8 espèces ont été recensées dont 7 diurnes. Quant à la brèche, ses chenilles ont été observées sur les Scrophulaires aquatiques. Concernant les Odonates (Libellules et Demoiselles), elles recherchent les habitats aquatiques pour accomplir leur cycle biologique. 1 espèce a été recensée. Concernant les Coléoptères xylophages, le site ne recèle pas de très vieux arbres à cavités susceptibles d’abriter des coléoptères protégés comme le Lucane Cerf-volant (Lucanus cervus), le Grand Capricorne (Cerambyx cerdo) ou la Rosalie des Alpes (Rosalia alpina). Pas de très vieux arbres dans les fourrés et bocage quasiment absent, de qualité médiocre.

Enfin, même si aucun orthoptère protégé n’a été observé, le site est très favorable à certaines espèces d’orthoptères, notamment les Oedipodes.

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Les Amphibiens

Concernant les Amphibiens, les habitats aquatiques de la zone d’étude ont été prospectés pour rechercher des pontes, des larves et des imagos de batraciens. Les investigations ont permis de mettre en évidence la présence de la Grenouille verte (Rana sp) dans les deux mares de la zone d’étude.

Figure 39 : Amphibiens contactés sur le site Nom français Nom latin Statut de protection

Grenouille verte Rana sp. AR5

Protection nationale AR5 : espèce inscrite à l’article 5

Les Amphibiens sont protégés par l’arrêté du 19 novembre 2007 fixant la liste des amphibiens protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Les Reptiles Les Reptiles ont fait l’objet d’investigations sur l’ensemble des habitats. Les places de chauffe ont été recherchées (ex : pierrier, talus bien exposé, lisière) et les contacts inopinés sont venus compléter les relevés. Le Lézard des murailles (Podarcis muralis) a été contacté de très nombreuses fois sur les merlons et talus bien exposés de la carrière existante. Rappelons que cette espèce est protégée et inscrite à l’article 2 de l’arrêté du 19 novembre 2007 fixant la liste des amphibiens protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Des mesures compensatoires devront donc être engagées si son habitat devait être détruit.

Lézard des murailles (Podarcis muralis)

Figure 40 : Amphibiens contactés sur le site Nom français Nom latin Statut de protection

Lézard des Murailles Podarcis muralis AR2

Protection nationale AR2 : espèce inscrite à l’article 2

0 40 160 mètres80 120

lagunes de décantationavec grenouilles vertes

(Rana sp.)

merlons périphériques pierreux avecprésence uniforme du Lézard des Murailles

(Podarcis muralis)

SAGE ENVIRONNEMENT

ANGERS - BEAUCOUZEVue aérienne : IGN - Géoportail

Localisation des espèces protégéesN

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Notons d’ores et déjà que la présence d’espèces protégées au titre de l’arrêté du 19 novembre 2007 (grenouilles vertes et lézard des Murailles) est consécutive aux aménagements spécifiques de la carrière en cours à savoir : les bassins de décantation et les merlons périphériques en découverte pierreuse. L’extension de la carrière avec la création et le prolongement des merlons périphériques accompagnés d’un versant paysager et le maintien des lagunes de décantation est favorable à la conservation, voire au renforcement de ces deux espèces protégées. Ces derniers éléments (merlons périphériques, versant paysager et bassins de décantation) seront conservés à la fin de l’exploitation de la carrière et renforcés par les mesures prises dans le cadre du réaménagement du site en fin d’exploitation. Les autres espèces faunistiques (oiseaux, insectes,..) plus communes et non protégées par un statut spécifique sont également présentent presque exclusivement aux niveaux des merlons périphériques et des haies arbustives implantées en crête de ces merlons. Les haies naturelles existantes à la périphérie du site et placées hors de l’emprise de la carrière existante et de l’extension sollicitée, apparaissent comme claires, parsemées et régulièrement interrompues et n’offrent que des habitats dégradés. De même, les espaces matérialisés par la carrière en cours et l’extension projetée occupée par des cultures et une prairie améliorée (retournée en cet hiver 2015) n’offrent à ce jour qu’un habitat médiocre pour ces différentes espèces faunistiques. L’extension de la carrière projetée avec l’extension des merlons périphériques, la plantation de nouvelles haies arbustives et la constitution d’un dôme paysager végétalisé va offrir de nouveaux habitats favorables aux développements de ces espèces faunistiques.

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2.7.5 LES ZONES HUMIDES

2.7.5.1 CADRE REGLEMENTAIRE

La méthode mise en œuvre pour la définition des zones humides s’appuie sur les textes réglementaires (et leurs annexes) suivants :

• arrêté du 24 juin 2008 précisant les critères de définition et de délimitation des zones humides en application des articles L.214-7 et R. 211-108 du Code de l’Environnement,

• l’arrêté du 1er octobre 2009 modifiant l’arrêté du 24 juin 2008 précisant les critères de définition et de délimitation des zones humides en application des articles L.214-7 et R. 211-108 du Code de l’Environnement

• la circulaire du 18 janvier 2010 relative à la délimitation des zones humides en application des articles L.214-7-1 et R.211-108 du code de l’environnement.

Les 3 critères issus des arrêtés précédent et précisant les critères de définition et de délimitation des zones humides sont :

1- le sol (pédologie), 2 - la végétation (plantes indicatrices de zones humides), 3 - la végétation et les habitats (communauté d'espèces végétales caractéristiques de zone humide).

L'application de ces critères a lieu dans le cadre d'un protocole précis permettant de caractériser la zone humide et de définir sa limite.

2.7.5.2 DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES PREALABLES

L’inventaire des zones humides à l’échelle du département de Maine-et-Loire est disponible sur le site internet de la DREAL des Pays-de-la-Loire.

Cette pré-localisation ne fait apparaitre, pour l’ensemble du périmètre à prospecter, aucune zone humide probable ou recensée. Sur la commune de St-Hilaire-du-Bois, les zones humides probables s’inscrivent traditionnellement en position de fond de vallée, et notamment de part et d’autre de la rivière « le Lys » et des prairies inondables associées. En ce point, les zones humides appartiennent au type ZH4 « Forêts alluviales et ripisylves » et au type ZH5 « Marais fluviaux et prairies humides », selon la typologie des zones humides arrêtée par le SDAGE Loire-Bretagne, visualisée par le tableau ci-dessous. Ailleurs, sur le territoire communal, qui repose majoritairement sur des terrains limon-pierreux (au toit du substratum géologique) perméables et plutôt séchants, les zones humides potentielles ne sont pas représentées.

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Figure 42:Typologie des zones humides selon Le SDAGE Loire-Bretagne et fonctionnalités par type de zones

humides

Cette pré-localisation réalisée sur la base d’un travail de photo-interprétation ou de terrains supposés hydromorphes en relation avec la géologie locale et l’hydrologie, permet d’identifier des zones humides « probables et/ou potentielles ». Elle n’a pas vocation à se substituer ou à être assimilés aux démarches d’inventaires, lesquelles s’appuient sur des reconnaissances systématiques.

Notons également que l’inventaire des zones humides, à l’échelle du territoire communal, réalisé dans le cadre de l’élaboration du PLU, n’a déterminé aucune zone humide au niveau des parcelles concernées par l’extension, ainsi qu’au niveau des parcelles limitrophes au périmètre global de la carrière dans sa configuration future. Les bassins de décantation associés à la carrière ont été inventoriés comme éléments hydrauliques.

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2.7.5.3 RECONNAISSANCES PEDOLOGIQUES ET ZONES HUMIDES

a) Définition pédologique des zones humides

Les investigations pédologiques, ont été menées suivants la méthode décrite à l’annexe 1 de l’arrêté du 1er octobre 2009 à savoir un sondage par grande unité de sol homogène, complété par des sondages plus nombreux lorsqu’une zone humide au titre pédologique est pressentie à la vue du premier maillage. Elles visent principalement à déterminer les profondeurs d’apparition des traits réductiques ou rédoxiques pour les différents types de sols rencontrés au sein de la zone à aménager. Les sols des zones humides, en référence à la classification des sols du tableau du GEPPA 1981 (Classes d’hydromorphie du Groupe d’Etude des Problèmes de Pédologie Appliquée), correspondent :

1. à tous les histosols, car ils connaissent un engorgement permanent en eau qui provoque l’accumulation de matières organiques peu ou pas décomposées, ces sols correspondent aux classes d’hydromorphie H du GEPPA,

2. à tous les réductisols, car ils connaissent un engorgement permanent en eau à faible profondeur se marquant par des traits réductiques débutant à moins de 50 centimètres de profondeur dans le sol. Ces sols correspondent aux classes VI c et d du tableau du GEPPA,

3. aux autres sols caractérisé par :

• des traits rédoxiques débutant à moins de 25 centimètres de profondeur dans le sol et se prolongeant ou s’intensifiant en profondeur. Ces sols correspondent aux classes V a, b, c et d du tableau du GEPPA,

• ou des traits rédoxiques débutant à moins de 50 centimètres de profondeur dans le sol, se prolongeant ou s’intensifiant en profondeur, et des traits réductiques apparaissant entre 80 et 120 centimètres de profondeur. Ces sols correspondent à la classe IV d du tableau du GEPPA

Le rattachement des sondages pédologiques selon les classes d’hydromorphie déterminée dans ce tableau précise la mise en œuvre ou non de la rubrique 3.3.1.0 de l’article R 214-1 du Code de l’Environnement.

Figure 43: Caractéristiques des sols de zones humides selon le GEPPA

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b) Détermination des zones humides potentielles et réelles au sein du périmètre étudié

Pour la détermination des zones humides potentielles et réelles sur l’emprise d’extension de la carrière 12 sondages à la tarière à main, ont été réalisés. Ces sondages ont mis en évidence une pédologie des sols s’articulant autour de la géologie et plus particulièrement autour de la topographie. Tous les sols rencontrés sont de type limono-graveleux à limon-pierreux (quand le substratum géologique pierreux et massif n’est pas directement affleurant) et issu de l’altération in-situ des orthophyres ici présentes. Les différents sondages peuvent être synthétisés par les logs types suivants :

Parcelle 233 en position topographique haute avec dénivelée peu

marquée

Horizons pédologiques

0 à 0,35 m Terre végétale faiblement humifère. Limons moyens sablo-graveleux avec 10 à 15 % de gravillons de quartz et blocs gréseux résiduels centimétriques à décimétriques Horizon sec et pulvérulent voire légèrement rubéfié (teinte ocre rouge).

0,35 à 0,45 m Destruction à la tarière à main du substratum géologique. Limons moyens sablo-

gréseux ocres bruns à ocres beiges. Horizon sec et pulvérulent.

0,45 m Refus à la tarière à main sur schistes gréseux gris verdâtres. Classification pédologique : BRUNISOL Classification GEPPA : Non répertorié

Parcelles 92, 93 et 234 en position

topographique basse et dénivelée marquée

Horizons pédologiques

0 à 0,25 m Terre végétale faiblement humifère. Limons moyens sablo-graveleux avec 10 à 15 % de gravillons de quartz et blocs gréseux résiduels centimétriques à décimétriques Horizon sec et pulvérulent voire légèrement rubéfié (teinte ocre rouge).

0,25 à 0,35 m Destruction à la tarière à main du substratum géologique. Limons moyens sablo-

gréseux ocres bruns à ocres beiges. Horizon sec et pulvérulent.

0,35 m Refus à la tarière à main sur schistes gréseux gris verdâtres. Classification pédologique : BRUNISOL Classification GEPPA : Non répertorié

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Parcelle 235 Zone des bassins de

décantation

Horizons pédologiques

0 à 0,25 m Remblais. Limons-argileux caillouteux blocs décimétrique de roche indurée ocre-jaunâtre. Horizon dur et compacté.

0,25 m. Refus à la tarière à main

Classification pédologique : SOL ANTHROPIQUE Classification GEPPA : Non répertorié

c) Conclusions

Les sols superficiels en présences sont représentés par des BRUNISOLS strict ou sol sur roche massive peu profonde. La roche dure qui a résisté aux phénomènes anciens d’érosion marque le plus souvent le paysage. Ce type de sol se rencontre sur versant à pente moyenne ou forte de vallées souvent encaissées, on le trouve également à la partie supérieure des versants, où ces sols constituent généralement les points hauts, les lignes de crête et les collines. Par sa position topographique, le sol est soumis à des phénomènes d’érosion qui empêche son approfondissement. Sur les versants les sols sont de type séchant à faible réserve utile en eau. Ce sont des sols très perméables en raison de la pente, de la nature des sols superficiels de type sablo-limoneux riche en éléments grossiers en profondeur (toit du substratum). Sur terrain nu, ce sont des sols très sensibles à l’érosion. De bonne productivité au printemps, sol à réchauffement rapide, ces sols sont caractérisés en période estivale (fonction de la pluviométrie directe) par des pelouses sèches. A ce titre les cultures d’hiver et les prairies permanentes ou artificielle sont les productions les mieux adaptées. Les cultures céréalières estivales en l’occurrence le maïs, sans irrigation, sont aléatoires. Notons toutefois, que la mise en œuvre des bassins de décantation et le maintien annuel d’un niveau d’eau haut sur ceux-ci, depuis le relevage des eaux d’exhaure sur le carreau de la carrière, a permis le développement en berge (talus uniquement) d’une végétation hygrophile caractéristique des zones humides. Il ressort des prospections que les espèces hygrophiles recensées sont au nombre de 11, avec notamment une proportion importante de Jonc épars (Juncus effusus), de Lycope d’Europe (Lycopus europaeus), de Menthe aquatique (Mentha aquatica) et de Renoncule rampante (Ranunculus repens). Leur taux de recouvrement est supérieur à 50% dans la zone rivulaire des mares. Ces zones humides, au regard de l’arrêté du 1er octobre 2009 modifiant l’arrêté du 24 juin 2008, appartiennent au type ZH9 « Etangs, mare, bordure de Lac », de la typologie des zones humides arrêtée par le SDAGE Loire-Bretagne. Dès, les talus immédiats des lagunes dépassés, cette végétation fait place à des prairies mésophiles, non humides, développées sur remblais pierreux compactés. Ces zones humides rivulaires, créées artificiellement, seront conservées pendant toute la durée de l’exploitation de la carrière et conservées au-delà de cette exploitation dans le cadre du réaménagement du site. En dehors des talus des mares, créées artificiellement pour la décantation des eaux d’exhaure du carreau de la carrière, les sols reconnus précédemment sont non répertoriés au tableau du GEPPA en tant que zone humide.

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Aussi il n’y a pas lieu de mettre en œuvre la rubrique 3.3.1.0 de l’article R 214-1 du Code de l’Environnement pour les parcelles ou section de parcelles retenues pour l’extension de la carrière et aucune zone humide ne sera impactée.

Figure 44 : Zone humide de type rivulaire sur les talus des lagunes de décantation et brunisols strict (photo ci-dessous) ou limons-sableux à cailloutis décimétriques de roches indurées caractéristiques des sols en présence.