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EXPERIMENTATION ANIMALE ET PRODUITS JOURNALIERS PROTECTION SUISSE DES ANIMAUX PSA Attention à la souffrance des animaux: elle se cache dans tous les produits testés par expérimentation animale!

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Flyer Protection Suisse des Animaux PSA; Experimentation animale et produits journaliers

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EXPERIMENTATIONANIMALE

ET PRODUITS JOURNALIERS

PROTECTION SUISSE DES ANIMAUX PSAPROTECTION SUISSE DES ANIMAUX PSA

Attention à la souffrance des animaux: elle se cache dans tous les produits testés par expérimentation animale!

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Il n’y a guère de produit journalier fabriqué sans expériences sur les animauxSaviez-vous que la plupart des produits et substances que nous uti-lisons quotidiennement impliquent des expérimentations animales? Même ceux pour lesquels nous n’imaginerions jamais que des ani-maux ont dû souffrir ou trépasser. Soupçonneriez-vous un seul ins-tant que, par exemple, la fabrication de désodorisants ou de produits à vaisselle ont nécessité de telles expérimentations?

C’est un fait: bien peu de gens savent que de nombreux pro-duits journaliers cachent une souffrance animale sous forme d’ex-périences contraignantes. Etre précisément conscient de cette situa-tion aiderait donc à empêcher cette souffrance. Car un consomma-teur informé et doté d’un esprit critique peut, grâce à son compor-tement avisé en matière d’achats, contribuer largement à épar-gner des expérimentations animales inutiles pour les produits d’usage quotidien!

Acheter en connaissance de cause Acheter consciemment signifie remettre en question les tendances et évolutions influençant le marché. Et ce, en particulier lorsque de nouveaux produits ou compositions chimiques sont utilisés dans des articles d’usage quotidien, par exemple sous forme de colorants ou de parfums de composition chimique. Toute découverte ou compo-sition inédite n’est pas forcément meilleure que l’actuelle – ni plus respectueuse de l’environnement et des animaux – même si le mar-keting voudrait souvent le faire croire aux consommateurs.

Quiconque achète en connaissance de cause opte pour des pro-duits authentiques, inchangés et fabriqués dans le souci d’un déve-loppement durable. Cette règle ne se vérifie pas seulement en ma-tière d’alimentation, mais aussi – et au sens le plus large – dans presque tous les autres produits d’usage journalier.

Une multitude de ces derniers ne sont fabriqués et mis sur le marché qu’après de nombreuses batteries de tests effectués sur des

Experimentation animal et produits journaliersUn achat conscient évite de la souffrance animale

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animaux de laboratoire et attestation de l’absence de risques pour l’homme et l’environnement, par exemple les additifs alimentaires, peintures, laques, produits en plastic, la matière plastique, mais aussi les matériaux de construction, produits phytosanitaires, acces-soires automobiles, produits de nettoyage et médicaments.

Pourquoi l’expérimentation animale est-elle donc pratiquée?Toute substance chimique nouvellement développée doit être tes-tée sur des animaux pour recevoir son autorisation. L’harmonisa-tion avec le droit européen, REACH1 et les exportations suisses de produits chimiques font que, durant les prochaines années, des ex-périmentations animales supplémentaires seront pratiquées même en Suisse. Rien que pour REACH, il faudra tabler à l’échelle euro-péenne sur une consommation de 54 millions d’animaux de labo-ratoire, parce qu’env. 70 000 produits chimiques devront subir des tests subséquents. Les coûts globaux sont évalués, pour ces dispen-dieuses séries de tests, à environ 9,5 milliards d’Euro.2 Pourtant les résultats de ces expériences ne sont pas applicables à l’homme à l’échelle 1:1. Bien qu’aujourd’hui déjà de nombreuses procédures de tests sans expérimentation animale existent, l’OCDE3 , les autori-tés et les fabricants s’en tiennent à ces expériences au lieu de passer à des procédés préservant les animaux.

1 REACH (Registration, Evaluation and Authorisation of Chemikals), en vigueur depuis 2007 en tant que directive européenne, dont l’objectif est d’améliorer la santé et la protection de l’environnement, de garantir la transparence des données et des risques le long de la chaîne d’approvisionnement, de maintenir la concurrence dans les marchés intérieurs et de respecter les engagements internationaux.

2 Constanza Rovida, Thomas Hartung, Re-Evaluation of Animal Numbers and Costs for In Vivo Tests to Accomplish REACH Legislation Requirements for Chemikals, ALTEX 26, 3/09.

3 Organisation for Economic Cooperation and Development, fondée en 1961, siège central à Paris, réunit actuellement 34 pays qui professent la démocratie et l’économie de marché; www.oecd.org

Experimentation animal et produits journaliers

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Quelle est la pertinence de l’expérimentation animale?Il est aujourd’hui notoire que la nocivité de substances toxiques peut varier beaucoup, non seulement de l’animal à l’homme, mais aussi d’un être humain à l’autre.• Lesdonnéesdestestsdetoxicitéréalisésparexpérimentationani-

male ne sont souvent pas fiables pour les hommes et le danger sig-nalé de la sorte ne leur est guère applicable. Des symptômes comme un malaise, le vertige et les maux de tête demeurent ignorés, car ceux-ci sont difficilement détectables chez les animaux.

• Pourunepart,l’effettoxiquedesubstancesvariefortementenfon-ction des diverses espèces animales mais aussi au sein de la même espèce. Il dépend de l’âge, du sexe, de la constitution, de la sensibi-lité au stress et à la douleur des individus. Même les résultats d’études effectuées sur des humains posent problème quant à leur applicabilité, et ce en raison de différences spécifiquement liées à l’âge et au sexe. Les résultats d’études sur des humains d’âge moyen ne sont donc pas utilisables sans autre pour des enfants ou des personnes âgées. Alors quel est en réalité le degré de sécurité - pour les hommes - des résultats d’expériences faites sur des rats et des poissons?Par ailleurs, des résultats différents récoltés par diverslaboratoire créent également une insécurité.

• Il est difficile de cerner les risques des produits toxiques qui nedéploient leurs effets nocifs sur l’homme et l’environnement que de nombreuses années après. Exemple: le produit chimique industriel bisphénol-A (BPA).Cepolycarbonateutilisépar tonnesdansnosménages est contenu dans de nombreuses matières plastiques à tit-re de plastifiant, par exemple dans les biberons des nourrissons et peut provoquer des troubles hormonaux. Mais le cas échéant, ceux-ci n’apparaissent que bien plus tard – notamment sous forme de stérilité.4

4 Journal of Agricultural and Food Chemistry 1999; 47: 1965-1969 Rubin BS et al: Perinatal expo-sure to low doses of bisphenol A affects body weight, patterns of estrous cyclicity, and plasma LH levels.

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Dans ces domaines se cache la souffrance animale

Produits de nettoyage: à vrai dire, moins égale plus Les composants nouvellement développés pour les produits de net-toyage sont testés sur des rats, poules, poissons, vers de terre et insectes. On cherche ainsi à établir la nocivité potentielle de ces substances pour l’environnement. La fabrication de produits de les-sive et de nettoyage implique régulièrement des expériences sur animaux–maisellepeutaussicauserdesatteintesàlasanté.Parconséquent, certaines dispositions régulatrices doivent être respec-tées dans la fabrication des produits de nettoyage, et de nombreuses expérimentations animales en font en principe partie. Pour la mise en circulation d’une substance chimique, il faut actuellement tabler sur une consommation de plus de 10 000 animaux.1 Une étudedelaPSAdatantde2010amontréquetrèsraressontlesfa-bricants de produits de lessive qui veillent à utiliser aussi peu de substances que possible et à ne pas en mettre au point de nouvelles, afin que le terme «sans expérimentation animale» puisse vraiment garder tout son sens.2

Un bon conseil: pour nous aider à réduire le nombre des expé-riences sur animaux, il faut utiliser les produits de nettoyage aussi parcimonieusement que possible et revenir à des moyens naturels longtemps éprouvés et fondés sur des matières pre-mières se reproduisant sur une base végétale.

1 Calcul de la consommation d’animaux pour les produits à vaisselle, www.tierschutz.com/tierversuche/spuelmittel/doc/testverfahren_spuelmittel.pdf

2 Expérimentations animales et produits à vaisselle, www.tierschutz.com/tierversuche

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Soins corporels et cosmétiques: expérimentations animales en dépit de la Directive Cosmétiques de l’UEEn Suisse, comme dans d’autres Etats de l’UE, plus aucune expé-

rimentation animale n’est en réalité autorisée pour les pro-duits cosmétiques finis. Même les matières premières

des cosmétiques ne peuvent plus être testées par des expériences sur animaux dès qu’une

méthode de substitution reconnue existe.3 Pourtant,prèsde10%seulementdesma-

tièrespremièresprécitéessontdéclaréesetenviron90%des matières premières chimiques entrant également, un jour ou l’autre, dans la composition de cosmétiques sont utilisés principa-lement dans les domaines de la consommation quotidienne (par ex. lesproduitsdenettoyage,laques,peintures,etc.)Toutescessubs-tances – et il y en a tous les jours de nouvelles – doivent encore faire l’objet d’expérimentations animales en vertu des dispositions lé-gales régissant les produits chimiques (ordonnance sur les produits chimiques,REACH).Acetégard,ils’agitd’établirsilescomposantssont éventuellement toxiques, irritent la peau ou les muqueuses, déclenchent des réactions allergiques ou sont cancérigènes. Sou-vent ces matières premières testées par expérimentation animale sont à nouveau employées ultérieurement dans des cosmétiques - et peuvent donc être utilisées et vendues dans les cosmétiques, malgré la nouvelle Directive Cosmétiques de l’UE. Cette directive est donc contournée sans problème. C’est pourquoi il est toujours très impor-tant que nous prenions garde à ce que nous achetons véritablement.

Un bon conseil: privilégier les fabricants de cosmétiques et de produits pour soins corporels ainsi que les lignes de produits se limitant aux substances connues depuis longtemps et aux pro-duits naturels. On peut être aidé dans sa décision par le sigle doré, le sigle alternatif ou «gocrueltyfree», ainsi que par la marque IHTK «du petit lapin» (Association internationale des fabricants contre l’expérimentation animale dans les cosmé-tiques (IHTK), ces auxiliaires de décision signalant les produits exempts de toute expérimentation animale. D’autre part, nos listes tirées de la série «Cosmétiques avec cœur» constituent des aides à l’achat montrant quels produits respectueux du bien-être des animaux peuvent être achetés dans quels com-merces en Suisse.4

3 Depuis 2003, abolition progressive des expérimentations animales pour les cosmétiques et leurs matières premières via la Directive Cosmétiques de l’UE. Dès 2013, interdiction de vente de produits cosmétiques et leurs matières premières testés sur animaux, interdiction de l’exécution/autorisation d’expérimentations animales pour matières premières de cosmétiques dans l’UE lorsqu’existent pour cela des méthodes d’essai sans expérimentation animale validées (reconnues) par l’UE.

4 Cosmétiques avec cœur, www.tierschutz.com/tierversuche; www.tierrechts-signet.ch; www.gocrueltyfree.org; www.ihtk.de

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Denrées alimentaires: pas d’appétit pour les additifs??Des additifs sont présents dans de nombreux produits alimentaires. Ils sont notamment utilisés pour la coloration de produits laitiers et carnés, et ils protègent par exemple les fruits et légumes contre les attaques fongiques. Les arômes sont aussi des additifs. En Suisse, l’Officefédéraldelasantépublique(OFSP)règledansl’ordonnancesur les additifs l’autorisation de substances et leurs possibilités d’uti-lisation. Lors de la dernière révision du droit régissant les denrées alimentaires en 2002, 56 additifs interdits jusqu’alors en Suisse ont été autorisés. A l’heure actuelle, il y a dans l’ordonnance pré-citée5 plus de 45 agents conservateurs et antioxydants, plus de 40 colorants et leurs laques aluminiques ainsi que près de 300 autres additifs. Et parmi eux, nous trouvons les édulcorants, les arômes et d’autres substances chimiques telles que, par ex., des acides. Les additifs alimentaires sont le plus souvent testés par expérimenta-tion animale. Ils peuvent causer des allergies, des migraines, de l’asthme,destroublesdéficitairesdel’attention(TDAH)oudesréac-tions pseudoallergiques et sont souvent envisagés comme des élé-ments cancérigènes.

Ceux qui déclenchent le plus fréquemment de tels phénomènes appartiennent au groupe des colorants, des agents conservateurs et des antioxydants. Sur les aliments emballés, tous les additifs uti-

lisés doivent être mentionnés. Toujours plus d’additifs sont par ailleurs produits par manipulation géné-

tique. Il n’y a pas jusqu’à présent de déclaration des procédures de production d’additifs. Certains d’entre eux posent spéciale-

ment problème.6

Un bon conseil: toute personne achetant des produits labelli-sés bio et indigènes se nourrit plus sainement et se prévient le plus largement possible contre les additifs. D’autre part, on soutient ainsi une agriculture proche de la nature et respec-tueuse des animaux.

5 Ordonnance du DFI du 22 juin 2007 sur les additifs admis dans les denrées alimentaires (Ordon-nance sur les additifs, OAdd), RS 817.022.31.

6 Le nom de groupe (par ex. agent conservateur) et le numéro E (par ex. E 200) ou le nom de la substance utilisée (par ex. acide sorbique) doivent être mentionnés. La lettre E veut dire consom-mable (edible). Pour les arômes, aucun numéro E n’est généralement indiqué. Cf. à ce sujet www.zusatzstoffe-online.de; www.oeko-forum.ch; posent problème par ex. les colorantsTartrazine (E 102), Azorubine (E 122), Amaranthe (E123), Erythrosine (E 127); les antioxydants tels que Gallante de propyle (E 310), Phosphate (E 338), EDTA (E 385), BHT (E 321); les agents conservateurs acides benzoïques et composés (E 210-219), Dioxyde de souffre et composés sulfurés (E 220-228), Natamycine (E 235), Nitrite de sodium (E 250), Nitrate de sodium et de potassium (E 251-252). En particulier aussi l’acide glutamique (E 620), exhaus-teur de goût très souvent utilisé

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Médecine: 100 000 animaux de laboratoire par médicamentPour ledéveloppementdesmédicaments, il estbienconnuqu’ilfaut de très nombreuses expérimentations animales. Selon des es-timations grossières, 100 000 animaux de laboratoire meurent en moyenne pour un nouveau médicament. En Suisse, ce sont près de 520 000 animaux qui sont utilisés chaque année pour le dévelop-pement des médicaments et des thérapies.

Un bon conseil: éviter tant que faire se peut les médicaments et, si elles existent, préférer des méthodes de soins alternatifs judicieuses et ... vivre en bonne santé. Les dons de tissus ou d’organes ainsi qu’une participation active aux études cliniques chez l’homme favorisent aussi la réduction des expériences sur animaux.

Produits phytosanitaires et engrais: la chaîne des polluants mène jusqu’à l’homme

Selon l’ordonnance sur les produits phytosani-taires7, des expérimentations animales peuvent être effectuées pour de nouvelles substances. Pouranalyserleseffetssurlasantédel’homme

et des animaux, des substances nouvellement dévelop-péessont testées,notammentsurdespoissons.Prèsde 40 000 poissons ont été utilisés en 2010 pour ces tests en Suisse.8 Les produits phytosanitaires et les engrais peuvent porter à atteinte à la qualité de l’eau potable, mais également se propager via la chaîne alimentaire. L’homme est à la fin de cette

chaîne et ingère donc ces polluants avec sa nourriture.

Un bon conseil: privilégier les horticulteurs proches de la na-ture et biologiques et, par conséquent, renoncer le plus pos-sible aux moyens de lutte phytosanitaire. Favoriser l’habitat des organismes utiles.

7 Ordonnance du 12 mai 2010 sur la mise en circulation des produits phytosanitaires (OPPh), RS 916.161.

8 Statistique des expérimentations animales établie par l’Office vétérinaire fédéral (OVF), www.tv-statistik.bvet.admin.ch

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Nourriture pour animaux de compagnie: expérimentations animales pour l’alimentation des chiens et des chatsChose absurde, il y a pléthore d’aliments pour animaux, en parti-culier la dénommée Functionnal food dont la fabrication exige des expériences sur animaux. Dans le domaine des aliments pour ani-maux, il n’existe pas de label sous contrôle indépendant garan-tissant l’absence d’expérimentation animale. L’absence d’additifs comme les arômes, agents conservateurs et colorants ou même le sucre donne l’assurance qu’en ces domaines en tout cas, aucune expérimentation animale n’a été nécessaire. Il reste à craindre que des aliments spéciaux pour ani-maux, utilisés en cas de maladie ou pour prévenir celle-ci, n’aient dû générale-ment subir certaines batteries de tests impliquant des expériences sur ani-maux, afin de pouvoir confirmer un effet thérapeutique ou prophylactique.

Un bon conseil: opter pour de l’alimentation bio ou des ali-ments pour animaux de compagnie provenant de fournisseurs proches, qui utilisent principalement des matières premières fabriquées dans la région.

Conduite automobile: mettre la pédale douceLe carburant que nous consommons pour les véhicules privés et autres ont des effets nuisibles sur l’environnement et la santé. Les gaz d’échappement, par ex. les particules respirées provenant de la suie des moteurs diesel, sont testés sur des animaux. Il s’agit par là de mettre en évidence les atteintes au système immunitaire, au fonctionnement des poumons, les allergies et le potentiel cancé-rigène des émissions de gaz d’échappement. Des expériences sur animaux sont également réalisées en rapport avec la fabrication de pneus d’automobiles, de produits de nettoyage, de dégivrants et de désodorisants.

Un bon conseil: utiliser autant que faire se peut les transports publics, les systèmes de car-sharing, des véhicules alternatifs respectueux de l’environnement tels que les voitures à faible consommation d’essence.

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Matériaux de construction: naturels, ils garantissent une meilleure santéLes polluants dégagés par les produits de construction de com-position chimique tels que les colles, matériaux isolants, revête-ments de sol, produits de préservation du bois, peintures et laques peuvent s’accumuler dans l’air à l’intérieur de l’habitat et causer éventuellement des atteintes à la santé. Afin de documenter les effets de substances potentiellement nocives, des expérimentations animales sont faites.

Un bon conseil: utiliser des substances qui apparaissent et se renouvellent dans la nature, et utiliser des produits de composi-tion chimique qui contiennent le moins possible de substances dangereuses, voire pas du tout.

Entrez en action – empêchez la souffrance animaleLes consommatrices et les consommateurs – donc vous-même – peuvent fournir une contribution importante à la protection des animaux par leur comportement responsable en matière d’achat et de style de vie. Lors de l’achat, renseignez-vous auprès du vendeur ou du fournisseur sur l’éventuelle existence d’expérimentations ani-males dans les produits en question.

Pourensavoirdavantagesurlesproduitsposantproblèmeetsur leurs alternatives ou sur le thème général des expérimentations animales, consultez notre site Internet www.protection-animaux.com/experimentation ou commandez la nouvelle brochure de la PSA«Méthodesderecherchesansanimauxdelaboratoire»auprèsduSecrétariatdelaProtectionSuissedesAnimauxPSA.

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Contact et autres liens

ProtectionSuissedesAnimauxPSAService spécialisé Expérimentations animales et génie génétiqueDr med. vet. Julika Fitzi-Rathgen, Dornacherstr. 101, 4008 Bâ[email protected], www.protection-animaux.com

www.protection-animaux.com/experimentation • Cosmétiques avec cœur, listes des commerces et des lignes de

produits cosmétiques sans expériences sur animaux• Expérimentations animales pour produits de vaisselle • Statistique des expérimentations animales établie par l’Office

vétérinairefédéral(OVF)• Un regard au-delà des frontières: 6e statistique de l’UE sur les

expérimentations animales • Statistique «expérimentations animales» établie par la Commission

Européenne • Rapport de la Commission Européenne sur les statistiques

concernant le nombre d’animaux utilisés à des fins expérimenta-les

www.protection-animaux.com/experimentation • FlyerPSA«Descosmétiquesrespectueux»• BrochurePSA«Méthodesderecherchesansanimauxde

laboratoire»

Autres liens• Altweb, Center for Alternatives to animal Testing

http://altweb.jhsph.edu/• Ärzte gegen Tierversuche e.V., www.aerzte-gegen-tierversuche.de• Ärztinnen und Ärzte für Tierschutz in der Medizin

www.aerztefuertierschutz.ch• Animalfree Research www.animalfree-research.org• ALTEX: Revue des alternatives aux expérimentations animales

www.altex.ch• OVF – Expérimentation animale

www.bvet.admin.ch/themen/tierschutz > Expériences sur animaux• Fondation Recherches 3R, www.forschung3r.ch

Remaniement du texte: Dr med. vet. Julika Fitzi-Rathgen

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Protection Suisse des Animaux PSA Dornacherstrasse 101 CH-4008 Bâletél. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90

[email protected] · www. protection-animaux.com

Un consommateur informé et doté d’un esprit critiquepeut, grâce à son comportement avisé en matière d’achats,

contribuer largement à épargner des expérimentations animalesinutiles pour les produits d’usage quotidien!

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