exercice presentation generale étudier ce que représente pour chacun dentre vous un « objet...
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Exercice
PRESENTATION GENERALE• étudier ce que représente pour chacun
d’entre vous un « objet social »• laisser libre cours à son imagination, • il n'y a pas de bonne ou de mauvaise
réponse : sera accepté tout ce qui viendra comme réponse
• l'exercice comprend 4 parties : les consignes sont données en début de chaque partie.
ExercicePREMIERE PARTIE
- toute cette partie se fait en silence, personne ne parle.- je mets un mot au centre du tableau et chacun réfléchit à
ce qui lui vient à l'esprit quand il regarde ce mot- quand quelqu'un pense à un mot que lui inspire ce qui
est écrit au tableau, il vient l'écrire n'importe où sur le tableau avec une des craies qui sont là, puis il retourne à sa place,
- un autre lui succède de même, et ainsi de suite jusqu'à ce que le tableau soit plein où qu'on ne pense plus à rien
- on ne peux inscrire qu'un mot à la fois,- on peut revenir inscrire un autre mot à condition de
laisser au moins une autre personne en inscrire un, entre les deux.
Exercice
DEUXIEME PARTIE- Cette 2 ème partie se fait également en silence- Cette fois vous regardez le tableau et vous vous
demandez : " avec quel mot écrit êtes-vous particulièrement d'accord", ce mot peut être écrit par vous ou par quelqu'un d'autre
- Quand vous avez trouvé, vous allez souligner ce mot (un et un seul) et vous retournez à votre place
- On peut souligner un mot qui est déjà souligné, on fera alors un trait en dessous pour bien voir les différents soulignements
- On peut revenir ensuite souligner un autre mot à condition de laisser au moins une autre personne en souligner un, entre les deux.
ExerciceTROISIEME PARTIE
- Cette fois on regarde le tableau en se demandant "avec quel mot je ne suis pas d'accord"
- Quand vous avez trouvé, vous allez barrer ce mot (un et un seul), avec une petite barre oblique de façon à ce qu'on puisse continuer à lire ce mot et vous retournez à votre place
- On peut barrer un mot qui est déjà barré, on mettra la barre nouvelle à coté de l'autre) pour bien voir les différentes barres
- On peut revenir ensuite barrer un autre mot à condition de laisser au moins une autre personne en barrer un, entre les deux.
Exercice
QUATRIEME PARTIE
- Vous allez vous mettre par groupes de 4-6- Vous nommez un rapporteur qui prendra des
notes pour communiquer le résultat du travail du groupe à tout le monde
- Vous avez 15 à 20 minutes pour proposer une analyse du tableau, c'est-à-dire essayer de trouver une structuration du contenu du tableau pour donner un sens à ce qui s'est construit, là, dans le groupe
La communication dans les organisations
I Introduction : la communication comme facteur de performance pour les
organisation
I.1 Un facteur de cohésion interne
I.2 Un facteur d’adaptabilité et de réactivité
I.3 Communiquer : rien de plus simple ?
II Les modèles fonctionnels de la communication
II.1 Le modèle de Harold Laswell (1948)
1. Qui ?
2. Dit quoi ?
3. Par quels moyens ?
4. À qui ?
5. Avec quels effets ?
II Les modèles fonctionnels de la communication
II.2 Le modèle de Shanon et Weaver (1949)II.2.1 Un modèle technique de la communication
– Modèle cybernétique– Transmettre des informations avec un rendement
optimal (Bell Téléphone )– Ce modèle basé sur une théorie mathématique de la
communication : la valeur informative d’un message est inversement proportionnelle à la probabilité d’apparition de l’élément = plus l’élément est rare plus il est informatif.
– Intérêt pour le signal et non le contenu du message
SOURCE TRANSMETTEUR RÉCEPTEUR DESTINATAIRE CANAL
BRUITS
CODAGE Transformer la
parole en signaux électrique
DÉCODAGE Transformation
des signaux électrique en
parole
II Les modèles fonctionnels de la communication
II.2 Le modèle de Shanon et Weaver (1949)
II Les modèles fonctionnels de la communication
II.2 Le modèle de Shanon et Weaver (1949)
II.2.2 Les contribution de Wiener (1948) au modèle : la notion de feedback
Le feedback a trois fonctions : – une fonction de régulation : accusé de réception– une fonction cumulative cyclique : le récepteur
apporte des informations– une fonction cumulative didactique : l’émetteur
ajuste son message pour qu’il soit compris par le destinataire
II Les modèles fonctionnels de la communication
II.3 Que faut il retenir de ces premières théories ?
II.3.1 Modèles métaphoriques
INPUT Message, mots
SUJET Traitement de l’information
OUTPUT Ce qui a été
retenu
II Les modèles fonctionnels de la communication
II.3 Que faut il retenir de ces premières théories ?
II.3.2 La communication est une co-construction et non pas une discussion asymétrique
III Les biais dans la communicationIII.1 Les biais de codage au niveau de
l’émetteurIII.1.1 Pour communiquer il faut être motivé !III.1.2 Les biais de contenu : entre ce que je
veux dire et ce que je disa) Manque de clarté des objectifs visé par
l’émetteurb) Problème de congruence des répertoiresc) Les mécanismes projectifs
a) Assimilation de la pensée d’autrui à la sienneb) Attributions d’intentions
III Les biais dans la communication
III.1 Les biais de codage au niveau de l’émetteur
III.1.3 Les biais d’attitude : entre ce que je veux dire et la manière dont je le dis
on maîtrise ce que l’on dit (contenu) mais pas la manière dont on le dit !
III Les biais dans la communicationIII.2 Les biais de codage au niveau du
récepteur
III.2.1. Des capacités de traitement de l’information limitées
III.2.2 Le besoin de référence communes
III.2.3 Les mécanismes de défensea)La scotomisation
b)La mémorisation sélective
c)L'interprétation défensive
d)La négation de l'autorité de la source
III Les biais dans la communicationIII.3 Les biais dans les effets de
rétroaction et d’ajustement– Exp : communication adultes/enfants
handicapés
III Les biais dans la communicationIII.4 Les facteurs influençant le code et le
canalIII.4.1 Les variables physiques ou objectives
• éloignement entre les installations ou les interlocuteurs• l’inadéquation des supports de communication • la saturation ou la perturbation des canaux • la multiplication des relais • la pression temporelle
III.4.2 Les variables psychologiques et psycho-sémantiques
a)L'effet de halo
III Les biais dans la communicationIII.4 Les facteurs influençant le code et
le canalIII.4.2 Les variables psychologiques et psycho-
sémantiquesb) Le poids des motsPersonnage :
– intelligent, compétent, travailleur, chaleureux, décidé, pratique, prudent = « généreux, plein d'humour, sociable et populaire »
– intelligent, compétent, travailleur, froid, décidé, pratique, prudent = « arriviste, calculateur, snob et antipathique »
III Les biais dans la communicationIII.4Les facteurs influençant le code et le canalIII.4.1 Les variables physiques ou objectivesIII.4.2 Les variables psychologiques et
psycho-sémantiquesa) L'effet de halob) Le poids des mots
c'est toujours l'aspect négatif qui est valorisé dans la formation de l'impression
c) L'ordre des motsEffet de primauté et de recense
III Les biais dans la communicationIII.5 La dimension non verbale de la
communication
III.5.1 Exemplesa) Communication paradoxale
« je te gifle », et je t'explique que « c'est pour ton bien »
b) Nixon Vs Kennedy
Entre ce que je pense
ce que je veux dire
ce que je crois dire
ce que je dis
ce que vous voulez entendre
ce que vous entendez
ce que vous croyez comprendre
ce que vous voulez comprendre
et ce que vous comprenez
il y a au moins neuf possibilités
de ne pas s’entendre…
IV Les mécanismes de la communication dans les organisations
IV.1 La complexité des interlocuteurs
Ils sont nombreux et divers :• individus ou groupes.• interlocuteurs réels ou potentiels. • occasionnels ou permanents.• interlocuteurs internes ou externes à l'organisa tion.• interlocuteurs aux statuts hiérarchique différents ou
identiques (influence sur le volume et le contenu des échanges).
avec des enjeux et des stratégies de pouvoir différents.
Communications verticales
COMMUNICATION INTERNE
Communication ascendante = Climat social
Communication descendante
Communications horizontales
COMMUNICATION EXTERNE
ORGANISATION
EN
VIR
ON
NE
ME
NT
IV.2L’orientation des communication dans l’organisation : les flux de communications
IV Les mécanismes de la communication dans les organisations
IV.2.2 Les communications verticalesa) Position du problème : notion de latéralité et de réciprocitéb) Communications latérales et organisations
• Les avantages : – rapidité, – facilite un contrôle sans réplique des comportements des
individus et des groupes – sauvegarder une part d'indépendance à l'égard du chef (évite
de s'engager)• Les inconvénients
– l'information communiquée risque d'être imprécise – affecte le moral des participants – rigidité des relations
IV Les mécanismes de la communication dans les organisations
IV.2.2 Les communications verticales
b) Communications latérales et organisations
• Exemple
« je suis le chef ; voici un ordre que vous devez exécuter sans discussion, parce que vous êtes le subordonné. Discuter serait mettre en cause mon pouvoir. »
« J'ai accompli mon travail, voici mon rapport. Qu'on ne m'en demande pas plus. Je ne tiens pas à m'engager plus dans mon travail et ma relation avec le chef. »
IV Les mécanismes de la communication dans les organisationsIV.2.2 Les communications verticalesc) Communications réciproques et
organisations– Les avantages :
» le message est compris plus facilement, avec plus de précision et d'exactitude.
» La réussite de la tâche est plus grande » Le moral du récepteur est aussi bien meilleur
– Les inconvénients» lenteur» les récepteurs s'aperçoivent de leurs erreurs et omissions» la méthode de communication bruyante et désordonnée
(bavardage)
IV Les mécanismes de la communication dans les organisations
IV.2.3 Les communications horizontalesa) Communications centrées sur la tâche
Portent sur :les procédures (façons de travailler et de communiquer )le travail lui-même (instructions, explications, transmission d'expériences)
Utilisées pour la réussite technique de la tâcheConstruites surtout implicitement dans les échanges entre
individusPermettent de compléter l'implicite des règles et procédures officielles pour que sorte convenablement la production
Permettent à l'organisation d'atteindre ses objectifs directement
IV Les mécanismes de la communication dans les organisationsIV.2.3 Les communications horizontales
a) Communications centrées sur la tâcheExemple de typologie des communications centrées sur la tache (Savoyant et
Leplat, 1983).
On distingue les communications :
– « d'orientation générale » préalables à l'exécution effective de l'action et relatives à l'action commune ;
– « de type commentaire de sa propre activité » où des salariés doivent verbaliser pour fournir aux autres des éléments nécessaires pour une réalisation coordonnée des opérations
– de « guidage » où l'opérateur définit des éléments de l'activité d'un autre opérateur
– de « déclenchement des opérations » qui impliquent « le repérage des moments d'exécution »
– de « contrôle » qui portent sur des aspects temporels ou sur des vérifi cations.
IV Les mécanismes de la communication dans les organisations
IV.2.3 Les communications horizontalesb) Communications centrées sur les besoins
psychologiques des individus et des groupes• Leurs contenus ont une fonction d'entretien (motivation):
sentiments, opinions, perceptions à l'égard du travail, l'égard les uns des autres…
• Contiennent des Informations parfois très éloignées des préoccupations de l'organisation
• Peuvent faciliter la communication d’informations opérationnelles, et favoriser la cohésion et l'interdépendance indispensable à la survie de l'organisation
• Jouent un rôle relationnel et déterminent le climat social, l'ambiance et la satisfaction au travail
• Servent comme « huile » en permettant à l'organisation de fonctionner sans trop de grincements
• Peuvent favoriser l'émergence de solutions techniques
IV Les mécanismes de la communication dans les organisationsIV.2.3 Les communications horizontales
b) Communications centrées sur les besoins psychologiques des individus et des
groupesSont souvent réprimer quand elles sont prises en considération car:
– les contenus ne sont pas directement centrés sur le travail
– considérées par ceux qui détiennent le pouvoir formel comme des pertes de temps ou des bavardages
– perçues comme des occasions de complot contre le contrôle de l'organisation.
« La catégorisation »
La catégorisation sociale correspond à la division d’un ensemble d‘humains en parties quel que soit le fondement de la séparation
Partie A-les Forts
-Les Majoritaires
-Les X
Partie B-les Faibles
-les Minoritaires
-les Y
« La catégorisation »
• Le renforcement des « sous culture » aboutit à des phénomènes de rejet qui favorise la cohésion de chaque sous-groupe
• Expériences Tajfel & Wilkes (1963) ; McGarty & Turner (1992)
Le fait d’être impliqué dans une partition sociale entraîne des distorsions dans le traitement de l’information; il apparaît des biais au niveau perceptif, évaluatif et comportemental
« La catégorisation »
• Les sujets (N=54) participent à une série d’épreuves de perception consistant à estimer la longueur des lignes. Ces lignes leur sont présentées par séquence de 8, différant les unes des autres par un écart représentant 5% de leur longueur.
• Dans la condition classification, les 4 lignes les plus courtes sont affectées de la lettre A et les 4 lignes les plus longues de la lettre B.
• Dans les autres conditions (conditions sans classification) cette relation longueur-classe n’existe pas, les lettres A et B n’étant pas affectées du tout ou aléatoirement.
Expérience princeps (simplifiée)
• Condition sans catégorisation(1)
Expérience princeps (simplifiée)
• Condition sans catégorisation (2)
A B A A B B A B
Expérience princeps (simplifiée)
• Condition avec catégorisation
B A
« La catégorisation »
• Biais perceptifs– Contraste– Assimilation/stéréotypie
• Biais évaluatifs– Surévaluation de son propre groupe– Sous évaluation de l’autre groupe
• Biais comportementaux– Autofavoritisme– Allodéfavoritisme
Nature du message Sens de la communication Cibles Rapidité Souplesse
Notes d’information Descendant toutes oui oui
Flash d’information Descendant toutes oui oui
Lettre au personnel Descendant toutes oui oui
Bulletin spécialisé Descendant toutes oui oui
tracts Latéral/ ou descendant oui oui Oui
Journal d’entreprise Descendant et ascendant toutes oui non
Comptes rendu de réunion Descendant et ascendant oui oui Oui
Boite à idées ascendant spécifique non oui
Enquêtes d’opinions ascendant spécifique non Oui
Livret d’intégration (accueil) descendant spécifique oui non
plaquette spécifique toutes oui non
Informations de contacts tous toutes non oui
Entretiens individuels Ascendant et descendant spécifiques non oui
Réunions d’information Ascendant et descendant spécifique oui oui
Conférence au personnel descendant toutes oui non
Déjeuners d’information tous spécifiques non oui
Journées portes ouvertes (visite d’entreprise)
tous Tous non non
Groupes d’études Ascendant/ latéral spécifiques non oui
Journées d’accueil descendant spécifiques non non
Film d’information descendant toutes non non
Journal téléphoné descendant toutes oui oui
VI.3 Les réseaux de communicationdans les organisations
VI.3.1 Position du problème
Dans une organisation, il est impossible que chaque individu ou chaque unité de travail puisse communiquer avec tous les autres du fait de :
A. La limitation des supports de communication (même si les nouvelles techniques repoussent leur point de saturation)
B. La limitation des possibilités cognitives et opératoires de l'individu
C. les informations pertinentes doivent passer par les centres de décision
III.3 Les réseaux de communicationdans les organisations
VI.3.2 Les réseaux de communication : Formels et Informels
Les individus et les groupes doivent échanger leurs informations par le biais de canaux structurés en réseaux (communication formelle)
• Les réseaux formels
« mode d'emploi » de l'organisation : détermine le canal à suivre pour chaque catégorie de problèmes
VI.3.2 Les réseaux de communication
Les réseaux formelsA) Présentation structurelle
Leavitt (1973) ; Bavelas (1968)
Réseau centralisé Réseau circulaire
A
B C D E F
A
B
C
D
E
F
VI.3.2 Les réseaux de communication
• Dans les organisations, la forme générale des réseaux formels de communication est de type centralisé, corrigé par quelques canaux horizontaux (pyramide hiérarchique).
• Réseaux centralisés Communication latérale
• Réseau circulaire Communication réciproque
VI.3.2 Les réseaux de communication
• Le réseau centralisé : – Rapide– moral plus faible :
• Seul l'individu A, peut éprouver de la satisfaction dans son travail (de tous les membres du groupe il est celui qui dispose de l'information la plus complète).
• Le pouvoir, de A sur B, C, D, E, F, est renforcé par la masse des informations qui lui permet de prendre des décisions que ses interlocuteurs seraient incapables d'arrêter en connaissance de cause.
– du point de vue de la tâche, le réseau centralisé a l'inconvénient d'empêcher la vérification des informations et la correction mutuelle des erreurs.
VI.3.2 Les réseaux de communication
La persistance des réseaux de communication centralisés dans les organisations peut s'expliquer par trois raisons :
– les réseaux centralisés correspondent aux normes et aux habitudes des sociétés industrialisées
– les réseaux centralisés présentent des avantages pour les individus et les groupes, pour les « décideurs » - c'est évident - mais aussi pour les autres
– enfin, comme le note Leavitt (1973), « personne n'a encore trouvé une structure qui favorise en même temps, et au plus haut point, la rapidité et l'exactitude des opérations, la souplesse de l'ensemble, et le bien-être moral des participants ».
VI.3.2 Les réseaux de communication
B. Quelles pistes d'amélioration ?• Les groupes et les individus, qui ont entre eux une
interdépendance fondée sur un travail commun dans l'organisation, devraient pouvoir communiquer directement.
• Éviter les relais superflus, car à chaque relais se trouve un portier (individu ou groupe) qui filtre l'information. Plus le nombre de relais est grand, plus le réseau risque d’être court-circuité (« zaping » de portier).
• La rapidité et la qualité d'exécution, comme le moral des individus, gagnent toujours à ce que les centres de décisions se rapprochent des sources d'information.
VI.3.2 Les réseaux de communication
B. Quelles pistes d'amélioration ?
Les réseaux de communication d'une organisation doivent être explicites, c'est-à-dire écrits, facilement visualisables et identifiant clairement les fonctions, les services et les interlocuteurs.
Pour réduire les frustrations et les imperfections (l'inexactitude) il est important de réunir périodiquement les interlocuteurs concernés par un secteur d'activité. Ces réunions, doivent être soigneusement préparées, pour permettre de communiquer de façon plus directe, plus ouverte et de faire remonter un feed-back aussi intéressant pour l'organisation que pour les acteurs.
VI.3.2 Les réseaux de communication
Les réseaux informels• Réseaux de relations spontanées liés à des affinités
entre les individus (identité d'âge, de formation, d'expérience, de métier, d'appartenance syndicale ou politique ou sur une compatibilité des personnalités etc.)
• Les réseaux informels sont complexes mais utile car ils permettent de supporter les contraintes de l’organisation.
VI.3.2 Les réseaux de communication
l'informel se nourrit du formel!
À partir du cadre officiel, délimitant le champ relationnel théorique de tous les acteurs de l'organisation, chacun contribue à développer le réseau informel de communication
= réseaux formel et informel constituent ensemble le réseau réel
IV Les mécanismes de la communication dans les organisations
IV.1 La complexité des interlocuteurs
IV.2 L’orientation des communications dans l’organisation
IV.3 Les réseaux de communications dans les organisations
IV.3.1 Position du problèmeIV.3.2 Les réseaux de
communication (formels Vs informels)IV.3.3 Canaux de communication, individus et
groupes
IV.3.3 Canaux de communication, individus et groupes
A) Les « barrières à la communication »
Pour Jaques (1972), elles peuvent correspondre à deux processus différents :
Processus de ségrégation : « barrières sélectives ».
Exemple faire passer l'usager d'une administration par le canal d'un bureau d'accueil ou de renseignements pour éviter à l'usager une recherche fastidieuse du service susceptible de résoudre son problème et éviter aux autres services de ne pas être dérangés inutilement.
IV.3.3 Canaux de communication, individus et groupes
A) Les « barrières à la communication »
Pour Jaques (1972), elles peuvent correspondre à deux processus différents :
Processus de « segmentation inadaptée »
consiste à ériger des « barrières contre la communication » comme défense contre les stress entre groupes ;
conséquence la transmission d'informations importantes est empêchée = rétrécissement du canal
Exemple de segmentation inadaptée: rétrécissement du canal équipe soignante-équipe
médicaleSi, dans un service hospitalier, une équipe soignante (surveillante, infirmières, aides-soignantes) est sur la défensive par rapport à une équipe médicale (médecins de tout grade) qui la toise du haut de sa science, elle risque de limiter sa communication en direction des médecins aux informations concernant la maladie et le traitement proprement dits. Or il n'est pas rare, qu'à l'occasion des soins, les infirmières et les aides -soignantes recueillent, de la bouche du malade, des informations sur ses conditions de travail et d'habitat, sa situation familiale réelle, etc. Autant de renseignements qui ne figurent pas à son dossier. Ces informations de contexte, que le malade n'a pas toujours le temps ou l'envie d'exprimer lors de « la tournée des lits » de l'équipe médicale, peuvent rester bloquées au niveau de l'équipe soignante. Pourtant, ces informations auront leur utilité lorsque le médecin envisagera la sortie et la convalescence du malade…
IV.3.3 Canaux de communication,individus et groupes
B) Des portiers sur les canaux de communications
• La structure cognitive du portier, individu ou groupeLes aptitudes du portier à enregistrer des informations sont plus ou moins grandes mais toujours limitées
Face à la masse d’information le portier (individu ou groupe) exerce un choix en fonction de différents facteurs :– la connaissance de la situation dont les informations sont issues et
la signification que le portier lui accorde – les qualités intrinsèques des informations– la pertinence subjective des informations, c'est-à-dire l'utilité de leur
contenu pour les activités de l'organisation, telle qu'elle est perçue par le portier.
IV.3.3 Canaux de communication, individus et groupes
B) Des portiers sur les canaux de communications
La motivationCertaines informations seront transmises et d'autres retenues, en fonction de l’adhésion plus ou moins importante du portier au message à transmettre.
Les différents facteurs de motivationLes valeurs : par exemple, un contremaître hostile au travail féminin et à l'embauche de femmes dans son atelier aura tendance à signaler immédiatement, à ses supérieurs, le moindre incident auquel sera mêlée une ouvrière (panne de machine, retard, malaise, non-respect du règlement, etc.), alors que pour un ouvrier, il ne dira rien.
IV.3.3 Canaux de communication,individus et groupes
Les différents facteurs de motivation :
les besoins du portier :– Objectifs : concerne le nombre minimum
d'informations dont le portier a effectivement besoin pour accomplir son travail
– Subjectifs : concerne les informations dont le portier estime avoir besoin pour accomplir son travail.
IV.3.3 Canaux de communication, individus et groupes
Les obstacles à surmonter pour recevoir et expédier des informations :
L'hostilité qui peut exister entre les membres d'une organisation
Les méthodes parlementaires pouvant affecter les réunions formelles. Je ne peux pas parler tant que le président de séance ne m'aura pas donné la parole ; et si le président ne me donne jamais la parole, ce que j'ai à dire ne sortira pas. Si le président me donne la parole plus tard, je dirai alors ce qui devrait être dit maintenant, même si cela n'a plus d'objet à ce moment-là
L’obstacle hiérarchique qui restreint la communication entre un supérieur et un subordonné «par crainte de la réprobation d'un côté, de la perte de prestige de l'autre
».
IV.3.3 Canaux de communication, individus et groupes
Les obstacles à surmonter pour recevoir et expédier des informations :
Les stratégies de pouvoir car l'information est source de pouvoir
Les méthodes paperassières où l'obligation de transmettre toute information sous forme de rapport écrit peut freiner la motivation à communiquer, surtout si le portier est surchargé de travail et démuni de secrétariat efficace
La pression temporelle car le portier n'a pas le temps nécessaire pour communiquer. Le manque de temps peut n'être, cepen dant, qu'un alibi pour ne pas affronter les risques que comporte toute communication
IVLes mécanismes de la communication dans les organisations
IV.1 La complexité des interlocuteurs
IV.2 L’orientation des communications dans l’organisation
IV.3 Les réseaux de communications dans les organisations
III.3.1 Position du problèmeIII.3.2 Les réseaux de
communication (formels Vs informels)III.3.3 Canaux de communication, individus et
groupes
IV.4 Les contenus des communications dans les organisations
IV.4 Les contenus des communications dans les organisations
IV.4.1 Types de contenu en fonction du parcours dans l'entreprise
A) A l'entrée dans l'organisation– l'histoire et les objectifs de l'organisation – les biens ou services produits par l'organisation – l'organisation formelle : organigramme, répartition des
tâches et des postes de travail, réseaux de communication ;
– les informations pratiques sur le poste de travail ou la fonction ;
– les rémunération et plan de carrière– etc.
IV.4 Les contenus des communications dans les organisations
IV.4.1Types de contenu en fonction du parcours dans l'entreprise
B) La vie dans l’organisation– Informations concernant la marche de
l'organisation, sa stratégie, ses forces et ses faiblesses.
– recouvrent tout ce qui concerne la fonction personnel au sens large (formations, informations sur le climats social etc.)
– les suggestions destinées à améliorer le fonctionnement de l'organisa tion et les réponses à ces suggestions.
IV.4 Les contenus des communications dans les organisations
IV.4.1 Types de contenu en fonction du parcours dans l'entreprise
C) Le départ de l'organisation
Les informations sur ce que pensent ceux qui quittent l'organisation (critiques et suggestions) ;
Les informations sur ce que l'organisation pense de ceux qui la quittent (attestation, certificat
de travail, etc.).
IV.4 Les contenus des communications dans les organisations
IV.4.2 Altérations des informations
Plus grande est l'organisation, plus nombreux sont les portiers, plus l'information est altérée
Le cas des rumeurs
IV.4 Les contenus des communications dans les organisations
Allport et Postman ont mis en évidence en étudiant des rumeurs en laboratoire et en les confrontant à des rumeurs réelles 4 processus :
• la réduction : au passage d'un portier, des pertes se produisent ; certains éléments du message ne seront pas reproduits
• l'accentuation : si certains éléments disparaissent, d'autres, dans le même temps, prennent une importance plus considérable
IV.4 Les contenus des communications dans les organisations
• l'assimilation : les deux premiers processus n'interviennent pas au hasard, ils opèrent une sélection dans les contenus de communication. Cette sélection est guidée par l'assimilation « qui résulte de la force d'at traction exercée sur une rumeur » ou une information « par les habitudes. les intérêts et les sentiments de ceux à qui elle s'adresse »
• la consolidation : les portiers reçoivent les informations ou les rumeurs comme des stimuli en provenance du milieu dans lequel ils évoluent. Les portiers les restructurent en une « bonne forme », « afin de les ajus ter à leur marge de compréhension et de rétention d'une part, à leurs intérêts et besoins personnels de l'autre » (p. 184). Cela signifie que chaque portier projette dans l'information ou la rumeur reçue, sa sub jectivité, ses propres significations, ses angoisses, etc.