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SOIXANTE-HUITIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A68/6 Point 12.1 de l’ordre du jour provisoire 8 mai 2015 Exécution du budget programme 2014-2015 : examen à mi-parcours Rapport du Secrétariat 1. L’examen à mi-parcours 2014-2015 est le premier examen de suivi entrepris dans le cadre du douzième programme général de travail 2014-2019 et du budget programme pour l’exercice 2014-2015. Les deux documents sont des produits essentiels des réformes programmatiques conduites par les États Membres et constituent les deux principaux cadres pour la transparence et la responsabilisation de l’OMS. 2. Il s’agit du premier rapport annuel fondé sur la nouvelle chaîne de résultats. L’examen à l’échelle de l’Organisation répond aux besoins de la gestion interne en suivant les progrès accomplis et en facilitant la communication avec l’extérieur et l’établissement de rapports. 3. Le rapport fait ressortir et analyse les principaux progrès et l’exécution par catégorie et secteur de programme et prépare le terrain en vue de l’appréciation à la fin de l’exercice. Il comprend des informations essentielles reliant les aspects programmatiques à l’exécution financière. L’exécution du budget est également rapprochée des informations présentées aux États Membres sur le portail Web du budget programme et dans le rapport financier annuel et les états financiers vérifiés. 1 4. Enfin, le rapport donne une vue d’ensemble des priorités pour 2015 et des mesures éventuelles que les secteurs de programme devront prendre à la suite de l’examen à mi-parcours pendant la deuxième année de l’exercice. Méthodologie et processus 5. Le rapport contient un examen et une analyse qualitatifs de la justification, de l’utilité et de l’objet de la contribution de l’OMS aux produits décrits dans le budget programme – dont le Secrétariat est responsable – ainsi qu’aux progrès accomplis. Il n’envisage pas les progrès accomplis en vue des réalisations dont le Secrétariat et les États Membres sont conjointement responsables qui relèveront de l’examen et de l’appréciation à venir de l’exécution du programme général de travail. Les résultats du présent examen seront complétés par une appréciation approfondie de l’efficacité de l’Organisation à la fin de l’exercice. 1 Voir le document A68/38 (Rapport financier et états financiers vérifiés pour l’année s’étant achevée le 31 décembre 2014) et le document A68/41 (Rapport du Commissaire aux comptes).

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SOIXANTE-HUITIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A68/6Point 12.1 de l’ordre du jour provisoire 8 mai 2015

Exécution du budget programme 2014-2015 : examen à mi-parcours

Rapport du Secrétariat

1. L’examen à mi-parcours 2014-2015 est le premier examen de suivi entrepris dans le cadre du douzième programme général de travail 2014-2019 et du budget programme pour l’exercice 2014-2015. Les deux documents sont des produits essentiels des réformes programmatiques conduites par les États Membres et constituent les deux principaux cadres pour la transparence et la responsabilisation de l’OMS.

2. Il s’agit du premier rapport annuel fondé sur la nouvelle chaîne de résultats. L’examen à l’échelle de l’Organisation répond aux besoins de la gestion interne en suivant les progrès accomplis et en facilitant la communication avec l’extérieur et l’établissement de rapports.

3. Le rapport fait ressortir et analyse les principaux progrès et l’exécution par catégorie et secteur de programme et prépare le terrain en vue de l’appréciation à la fin de l’exercice. Il comprend des informations essentielles reliant les aspects programmatiques à l’exécution financière. L’exécution du budget est également rapprochée des informations présentées aux États Membres sur le portail Web du budget programme et dans le rapport financier annuel et les états financiers vérifiés.1

4. Enfin, le rapport donne une vue d’ensemble des priorités pour 2015 et des mesures éventuelles que les secteurs de programme devront prendre à la suite de l’examen à mi-parcours pendant la deuxième année de l’exercice.

Méthodologie et processus

5. Le rapport contient un examen et une analyse qualitatifs de la justification, de l’utilité et de l’objet de la contribution de l’OMS aux produits décrits dans le budget programme – dont le Secrétariat est responsable – ainsi qu’aux progrès accomplis. Il n’envisage pas les progrès accomplis en vue des réalisations dont le Secrétariat et les États Membres sont conjointement responsables qui relèveront de l’examen et de l’appréciation à venir de l’exécution du programme général de travail. Les résultats du présent examen seront complétés par une appréciation approfondie de l’efficacité de l’Organisation à la fin de l’exercice.

1 Voir le document A68/38 (Rapport financier et états financiers vérifiés pour l’année s’étant achevée le 31 décembre

2014) et le document A68/41 (Rapport du Commissaire aux comptes).

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6. Il a été procédé à un examen systématique des activités faisant partie des plans opérationnels des centres budgétaires et des ressources financières et humaines qui ont été allouées. Les points de vue des administrateurs responsables et de la direction aux trois niveaux de l’Organisation sur les progrès accomplis en vue des produits ont été échangés, discutés et validés par les réseaux de secteurs de programme et de catégories. On trouvera ci-joint une vue d’ensemble de l’appréciation des progrès accomplis par produit, par catégorie et par bureau.

7. Dans cette analyse ascendante, on a tenu compte des éléments suivants :

− le point de la situation concernant l’exécution des produits et des services que chaque entité institutionnelle doit fournir au niveau des pays, au niveau régional et au niveau du Siège selon la définition de la portée des prestations ;

− les hypothèses et les risques définis au plan interne qui influencent l’exécution des programmes au quotidien et ceux liés aux activités des parties prenantes, y compris les États Membres, ainsi que les stratégies visant à atténuer ces risques ;

− les approches fondées sur l’égalité entre les sexes, l’équité et les droits de l’homme définies au début de la planification et qui doivent être suivies pendant l’exécution ;

− les principaux points concernant l’exécution financière et la dotation en personnel qui influencent les contributions en vue des produits.

8. En outre, à la suite de la récente situation d’urgence sans précédent à laquelle l’Organisation a dû faire face, les centres budgétaires et les secteurs de programme ont été priés de souligner les effets de l’épidémie de maladie à virus Ebola sur la mise en œuvre des activités, notamment dans la Région africaine, ainsi que sur les priorités régionales et mondiales.

VUE D’ENSEMBLE DES PROGRÈS PAR CATÉGORIE

CATÉGORIE 1 : MALADIES TRANSMISSIBLES

9. En 2014, le Secrétariat a continué de mettre l’accent sur l’action mondiale pour atteindre les cibles essentielles concernant le VIH, la tuberculose et le paludisme dans le cadre de l’objectif du Millénaire pour le développement des Nations Unies et sur les cibles mondiales relatives aux maladies tropicales négligées, à la recherche et à la formation concernant les maladies tropicales, ainsi qu’aux maladies à prévention vaccinale. L’appui technique à l’établissement de notes de synthèse pour le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a été intensifié. Plus de 85 pays remplissant les conditions requises et 360 demandes ont été appuyées, ce qui a conduit à l’établissement de plus de 110 notes de synthèse sur des pays, une recommandation en faveur de l’octroi d’une subvention au comité chargé de les approuver ayant été formulée dans 80 % des cas. Parallèlement, le Secrétariat prépare la période qui succèdera à celle des objectifs du Millénaire pour le développement et a réuni des éléments pour la formulation de nouvelles cibles et stratégies dans le contexte des objectifs du développement durable avec la mise au point progressive du programme de couverture sanitaire universelle.

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10. Des progrès ont été réalisés dans la fourniture d’un traitement antirétroviral aux personnes vivant avec le VIH (15 millions) et en matière de réduction des décès liés au VIH (25 % par rapport à 2009) ; les cibles mondiales pour 2015 sont en bonne voie d’être atteintes et l’on fera même probablement mieux encore. Les progrès concernant la diminution du nombre global de nouvelles infections notamment chez l’enfant sont cependant moins prononcés. Les consolidated guidelines on HIV prevention, diagnosis, treatment and care for key populations (lignes directrices regroupées sur la prévention, le diagnostic, le traitement et les soins concernant le VIH dans les groupes clés) sont désormais appliquées dans le monde entier et plusieurs manifestations ont été organisées en 2014. L’élaboration de stratégies mondiales du secteur de la santé 2016-2021 pour le VIH comprend notamment l’appui aux cibles émergentes du développement durable et aux cibles « 90-90-90 » proposées par l’ONUSIDA.

11. De progrès supplémentaires ont été réalisés pour faire barrage à la tuberculose et inverser la tendance dans les six Régions. Une nouvelle stratégie a été approuvée par l’Assemblée de la santé en mai 2014 pour mettre fin à l’épidémie mondiale de tuberculose en diminuant l’incidence de 90 % et la mortalité de 95 % entre 2015 et 2035. De nouvelles lignes directrices sur les tests, le traitement et la prise en charge de la tuberculose latente chez les sujets à haut risque ont été établies et intégrées au cadre opérationnel de l’élimination de la tuberculose dans les situations à faible incidence. Le projet EXPAND-TB, financé par la Facilité internationale d’achat de médicaments (UNITAID) et d’autres donateurs, a contribué à tripler le nombre de cas de tuberculose multirésistante diagnostiqués dans 27 pays. Cette augmentation a été facilitée par les 97 laboratoires de référence nouveaux ou modernisés mis en place dans 27 pays à revenu faible ou intermédiaire.

12. Les progrès accomplis en vue de la cible des objectifs du Millénaire pour le développement visant à inverser la tendance concernant l’incidence du paludisme sont en bonne voie dans 64 pays. Le projet de stratégie technique mondiale contre le paludisme 2016-2030 soumis à la Soixante-Huitième Assemblée mondiale de la Santé vise à réduire l’incidence du paludisme et les taux de mortalité au niveau mondial entre 2015 et 2030 d’au moins 90 % et d’éliminer la maladie dans 35 pays où elle était transmise. L’OMS est intervenue d’urgence contre la résistance à l’artémisinine dans la sous-région du Grand Mékong, basée au Cambodge, pour coordonner et améliorer l’accès aux services de prévention et de lutte et renforcer la surveillance, le suivi et l’évaluation.

13. Le Secrétariat a fourni une assistance technique intensive pour appliquer et suivre le Plan d’action mondial pour les vaccins, en particulier en élargissant l’introduction et l’utilisation de vaccins nouveaux et sous-utilisés, notamment le vaccin contre Haemophilus influenzae type B (Hib), le vaccin contre l’hépatite B, le vaccin antipneumococcique, le vaccin antirotavirus, le vaccin contre le papillomavirus humain et le vaccin conjugué conte le méningocoque A. Une analyse de la situation, une planification, une intégration et un suivi plus performants ont permis d’apporter un appui technique à 29 pays en vue de l’élaboration de plans pluriannuels complets établis sur la base de recommandations actualisées. Un appui a été fourni à l’établissement de 80 demandes de pays concernant de nouveaux vaccins auprès de l’Alliance GAVI avec un taux d’acceptation de 95 %, ainsi qu’à 64 pays pour l’établissement de demandes relatives à l’introduction du vaccin antipoliomyélitique inactivé. Le Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE) sur la vaccination a formulé des recommandations sur l’éradication de la poliomyélite, la chaîne d’approvisionnement en vaccins et plusieurs vaccins nouveaux et sous-utilisés et a également évalué les progrès concernant l’application du Plan d’action mondial pour les vaccins. Dix-huit nouveaux laboratoires ont rejoint le Réseau mondial de laboratoires de la rougeole et de la rubéole qui compte désormais 723 membres.

14. La mise en œuvre du Plan mondial de lutte contre les maladies tropicales négligées 2008-2015 a conduit à un élargissement des interventions de chimiothérapie préventive dans 78 pays par l’achat ainsi que la fourniture de 1,3 milliard de comprimés et de plus d’un million de traitements contre des

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maladies complexes comme la trypanosomiase humaine africaine, la leishmaniose viscérale, la lèpre et l’ulcère de Buruli. La dracunculose est sur le point d’être éradiquée, 126 cas ayant été signalés en 2014 contre 148 en 2013. L’OMS a constitué le Groupe consultatif pour la lutte antivectorielle chargé d’évaluer l’intérêt pour la santé publique des nouvelles innovations en la matière et de formuler des recommandations techniques appropriées. La capacité et les ressources du système OMS d’évaluation des pesticides ont été renforcées afin de promouvoir son rôle critique dans l’expérimentation et l’évaluation des nouveaux pesticides au regard de la santé publique. Un inventaire des instituts et laboratoires dans le domaine des maladies tropicales négligées a été établi pour faciliter la constitution d’un réseau de laboratoires et d’instituts de recherche compétents dans la Région africaine.

15. Le Secrétariat a contribué au renforcement de la recherche et de la formation en vue de connaissances, de solutions et de stratégies de mise en œuvre nouvelles répondant aux besoins des pays d’endémie. Les projets de recherche suivants ont été menés à bien comme prévus : prise en charge communautaire de l’enfant fiévreux (six pays africains) ; effets de modifications de l’environnement sur les maladies à transmission vectorielle (cinq pays africains) ; élimination de la leishmaniose viscérale (sous-continent indien), surveillance de la dengue et gestion des flambées (Régions de l’Asie du Sud-Est et du Pacifique occidental) ; et innovation sociale dans le domaine de la fourniture de soins de santé (Afrique subsaharienne).

16. Les effets de l’épidémie de maladie à virus Ebola ont beaucoup varié entre les grands bureaux. Le plus touché a été le Bureau régional de l’Afrique dans lequel, au moment du pic de l’épidémie en Afrique de l’Ouest, les services de santé systématiques ont été interrompus en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, affectant ainsi l’accès aux services de prévention, de diagnostic et de traitement concernant le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. De nombreux membres du personnel de l’OMS rattachés aux programmes concernant le sida, la tuberculose, le paludisme et les maladies tropicales négligées au Bureau régional ainsi que dans les équipes d’appui interpays et les bureaux de pays ont été déployés dans les pays touchés par l’épidémie, ce qui a permis de mener à bien sans retard les activités prévues. La présence de la maladie qui subsiste dans ces pays continue de menacer la réalisation des objectifs de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, surtout en Afrique de l’Ouest.

17. Dans les autres bureaux régionaux et au Siège, la nécessité d’appuyer des missions techniques pour aider les États Membres à évaluer leur capacité de préparation et de riposte contre une flambée de maladie à virus Ebola avec les capacités disponibles a conduit à une définition des priorités visant à déterminer les activités susceptibles d’être différées pour permettre de mieux se concentrer sur celles qui avaient un lien avec la maladie à virus Ebola. En conséquence, les efforts visant à atteindre les cibles et franchir les étapes correspondantes ont été remis en cause ou retardés. La crise humanitaire en Ukraine et dans plusieurs États Membres de la Région de la Méditerranée orientale a également été une source de préoccupation. Des stratégies d’atténuation des effets ont été appliquées de façon à éviter d’avoir à procéder à une reprogrammation substantielle.

18. L’OMS joue un rôle essentiel dans l’élaboration et l’actualisation de politiques, de stratégies et de recherches fondées sur des bases factuelles pour prévenir, combattre et éliminer les maladies transmissibles. Dans un paysage complexe qui évolue, et en partenariat étroit avec la société civile, les partenaires du développement, les agents d’exécution, les chercheurs et les responsables politiques, le Secrétariat continuera de mobiliser et de coordonner les efforts communs pour l’après-2015.

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CATÉGORIE 2 : MALADIES NON TRANSMISSIBLES

19. La deuxième Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies consacrée à un examen et à une évaluation approfondis des progrès accomplis dans la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles depuis 2011, qui a eu lieu en juillet 2014, a défini pour 2015 et 2016 des engagements nationaux avec un calendrier précis. Des progrès ont été accomplis dans l’examen et la diffusion des données d’expérience internationales grâce au Rapport sur la situation mondiale des maladies non transmissibles 2014

1 qui a établi une base mondiale de référence permettant de mesurer les progrès accomplis au plan national. On a avancé dans le renforcement de la surveillance et du suivi des maladies non transmissibles dans les pays, qui ont été encouragés à renforcer leur capacité de notification des données sur la mortalité et la morbidité, des facteurs de risque et de l’action du système national de santé en vue d’atteindre les neuf cibles mondiales. Le Bureau régional des Amériques et celui de la Méditerranée orientale ont mis au point des indicateurs régionaux pour évaluer les progrès en vue de la troisième réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur les maladies non transmissibles en 2018.

20. Le dialogue et la collaboration se sont poursuivis avec différents partenaires pour renforcer la collaboration multisectorielle en vue de prévenir et combattre les maladies non transmissibles et leurs facteurs de risque. Le rapport de situation mondial sur l’alcool et la santé 20142 a été publié avec des indicateurs de base concernant l’alcool, des estimations de la charge de morbidité imputable à l’alcool et une analyse de la réponse politique apportée au problème dans les États Membres. Le Bureau régional de la Méditerranée orientale a organisé un forum régional de haut niveau sur les moyens de promouvoir l’exercice physique tout au long de l’existence, qui a débouché sur un appel en faveur d’une action multisectorielle sur l’exercice physique. Les pays de la Région du Pacifique occidental ont été encouragés à élaborer des politiques et des lois favorables à la santé, concernant en particulier la lutte antitabac, la commercialisation des produits alimentaires, l’étiquetage et la taxation.

21. Des efforts concertés et coordonnés ont été faits pour appliquer le Plan d’action global de l’OMS pour la santé mentale 2013-2020 au niveau des pays, ce qui a conduit à l’adoption de stratégies et de cadres d’action régionaux dans la Région des Amériques et dans celle du Pacifique occidental ainsi qu’à l’élaboration de stratégies et de cadres du même type dans celles de l’Afrique et de la Méditerranée orientale. Des progrès ont été accomplis dans l’application du Programme d’action Combler les lacunes en santé mentale (mhGAP) dans l’optique d’un renforcement des services. Le premier rapport de l’OMS sur la prévention du suicide3 a été publié. Les projets de pays sur les services concernant les services aux épileptiques ont avancé. Des efforts de sensibilisation et des efforts techniques de base sur la démence ont été consentis dans le cadre des préparatifs en vue de la Première Conférence ministérielle de l’OMS sur l’action mondiale contre la démence qui a eu lieu en mars 2015.

22. Le troisième rapport de situation sur la sécurité routière dans le monde est en cours de rédaction. Le rapport est devenu un instrument clé dans le suivi de la sécurité routière au niveau tant mondial que national et un important moyen d’évaluer les effets de la Décennie d’action des Nations Unies pour la

1 Global status report on noncommunicable diseases 2014. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2014 (http://www.who.int/global-coordination-mechanism/publications/global-status-report-ncds-2014-eng.pdf, consulté le 9 avril 2015). Résumé d’orientation en français.

2 Global status report on alcohol and health. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2014 (http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/112736/1/9789240692763_eng.pdf, consulté le 9 avril 2015).

3 Prévention du suicide : l’état d’urgence mondial. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2014 (http://apps.who.int/iris/bistream/10665/131801/1/9789242564778_fre.pdf?ua=1, consulté le 9 avril 2015).

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sécurité routière 2011-2020. La Soixante-Septième Assemblée mondiale de la Santé a adopté la résolution WHA67.15, Renforcer le rôle du système de santé dans la lutte contre la violence, en particulier à l’égard des femmes et des filles et à l’égard des enfants, qui traduit une volonté politique plus ferme en matière de prévention de la violence et préconise l’élaboration d’un plan d’action mondial visant à renforcer le rôle du système de santé dans une riposte multisectorielle à la violence interpersonnelle, en particulier à l’égard des femmes et des filles et à l’égard des enfants. Le rapport de situation mondial sur la prévention de la violence 2014 a été publié.1 Il s’agit du premier rapport de ce type à évaluer les efforts nationaux face à la violence interpersonnelle. Le rapport servira aussi de base à l’élaboration du plan d’action mondial susmentionné. L’Assemblée de la Santé a également fait sien le Plan d’action mondial de l’OMS relatif au handicap 2014-2021 : un meilleur état de santé pour toutes les personnes handicapées, qui vient renforcer les efforts consentis par l’OMS et les gouvernements pour améliorer la qualité de vie des personnes handicapées. Des ateliers régionaux ont été organisés dans plusieurs pays sur le plan d’action mondial pour la santé oculaire universelle afin d’encourager l’intégration des soins oculaires dans les politiques et stratégies de maladies non transmissibles.2 Un rapport d’évaluation multipays sur la capacité d’assurer des soins auditifs au plan national a également été publié.3

23. En 2014, l’OMS et la FAO ont organisé conjointement la Deuxième Conférence internationale sur la nutrition, une réunion intergouvernementale de haut niveau à laquelle ont assisté les représentants de 170 pays. À l’issue de la Conférence, les dirigeants mondiaux se sont engagés à mettre en place des politiques nationales en vue d’éradiquer la malnutrition et de transformer les systèmes alimentaires afin qu’une alimentation saine soit universellement disponible grâce à un cadre d’action. Dans toutes les Régions, des progrès ont été accomplis pour appliquer le plan d’application exhaustif concernant la nutrition chez la mère, le nourrisson et le jeune enfant. Le rapport mondial sur la nutrition 2014 sur les mesures et la responsabilité visant à accélérer les progrès mondiaux en matière de nutrition a été publié ;4 il démontre que les efforts en vue d’atteindre les objectifs fixés dans les cibles mondiales de nutrition pour 2025 ont pris du retard. Le Bureau régional de la Méditerranée orientale et celui de l’Europe ont établi des profils types régionaux relatifs aux politiques de commercialisation des aliments destinés aux enfants et à l’étiquetage. Des lignes directrices ont été élaborées sur les soins nutritionnels de l’enfant et de l’adulte touchés par la maladie à virus Ebola dans les centres de traitement.

24. Le caractère multisectoriel de la lutte contre les maladies non transmissibles reste un défi majeur et suppose l’élaboration de politiques qui vont au-delà du secteur de la santé. Les ressources auxquelles font appel les activités de surveillance et de suivi des maladies non transmissibles au niveau des pays restent peu fiables. En 2013, 50 % seulement des pays s’étaient dotés d’une politique et d’un plan national opérationnels de lutte contre les maladies non transmissibles. Malgré les engagements pris par les dirigeants mondiaux en matière d’augmentation et de priorité des allocations budgétaires, les ressources d’origine interne restent limitées, même si la possibilité d’accroître les recettes fiscales provenant du tabac et de l’alcool existe dans de nombreux pays ; l’attribution d’une proportion même modeste de ces recettes à la santé pourrait considérablement renforcer la prévention et l’accès aux services.

1 Global status report on violence prevention 2014. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2014

(http://www.who.int/violence_injury_prevention/violence/status_report/2014/en/, consulté le 23 avril 2015). Résumé d’orientation en français.

2 Vers la santé oculaire universelle : plan d’action mondial 2014-2019.

3 Multi-country assessment of national capacity to provide hearing care. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2013 (http://www.who.int/pbd/publications/WHOReportHearingCare_Englishweb.pdf, consulté le 9 avril 2015).

4 http://globalnutritionreport.org/the-report/ (consulté le 11 avril 2015).

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CATÉGORIE 3 : PROMOUVOIR LA SANTÉ À TOUTES LES ÉTAPES DE LA VIE

25. En 2014, le Secrétariat a contribué activement à l’élaboration du programme pour l’après-2015 dans le domaine de la santé génésique et de la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent et, notamment, au lancement d’une stratégie mondiale actualisée pour la santé de la femme, de l’enfant, et de l’adolescent 2016-2030 qui doit jouer un rôle central dans les nouveaux objectifs de développement durable et la fixation des objectifs et cibles correspondants pour l’après-2015.

26. Des initiatives régionales et des stratégies actualisées ont permis de donner une forme concrète à de multiples initiatives mondiales : un engagement à mettre fin aux décès évitables de la mère, du nouveau-né et de l’enfant d’ici 2035 dans la Région africaine ; une déclaration régionale commune des Nations Unies consacrant l’engagement en faveur de la femme et de l’enfant et appelant des progrès accélérés en vue d’atteindre les objectifs 4 et 5 du Millénaire pour le développement et au-delà de 2015 dans la Région de l’Asie du Sud-Est ; l’adoption de la stratégie intitulée « Investir dans l’enfance : la stratégie européenne pour la santé des enfants et des adolescents 2015-2020 » dans la Région européenne ; une initiative régionale visant à sauver les vies de mères et d’enfants dans les neuf États Membres à forte charge de morbidité de la Région de la Méditerranée orientale ; et un plan d’action pour le nouveau-né en bonne santé couvrant la période 2014-2020 dans la Région du Pacifique occidental.

27. L’élaboration du rapport mondial sur le vieillissement et la santé, qui paraîtra en 2015, a débouché sur une importante série de références pour la mise au point d’une stratégie mondiale complète sur le vieillissement et la santé, qui sera suivie d’un plan d’action mondial avec des produits mesurables reflétant les priorités mondiales futures. Les bureaux régionaux ont apporté un appui technique à la mise au point de stratégies nationales sur le vieillissement et la santé.

28. Les lignes directrices de l’OMS ont été utilisées par 38 pays pour intégrer l’égalité entre les sexes, l’équité et les droits de l’homme aux stratégies, politiques et plans de santé ; l’appui technique apporté par l’Organisation a permis à 22 pays de prendre des mesures concrètes pour adapter les politiques et les plans de santé nationaux afin de mieux répondre aux impératifs de l’égalité entre les sexes, de l’équité et des droits de l’homme. Au sein du Secrétariat, deux dispositifs institutionnels pour intégrer une démarche antisexiste, soucieuse de l’équité et des droits de l’homme ont été renforcés et 13 secteurs de programme dans les différentes Régions et au Siège ont bénéficié d’un appui pour intégrer ces préoccupations dans leurs plans de travail et leur action.

29. Les déterminants sociaux et l’équité en santé ont été au cœur des discussions mondiales et régionales sur les objectifs de développement durable pour l’après-2015 et le projet de couverture sanitaire universelle, les efforts de l’OMS aux trois niveaux ayant visé à apporter un appui technique à cette intention. On est aussi en train d’intensifier les efforts visant à renforcer la capacité de suivre les déterminants sociaux de la santé aux niveaux mondial et régional. En tant que partie intégrante des initiatives visant à accroître les efforts transversaux concernant les déterminants de la santé et les inégalités en matière de santé, l’accent a été mis tout particulièrement sur le renforcement des capacités de promouvoir, d’appliquer et d’évaluer l’intégration de la santé dans toutes les politiques. Les essais pilotes constants sur cette méthodologie d’examen progressive se sont également révélés utiles pour aider les autorités sanitaires nationales à améliorer les résultats en matière d’équité et à réviser les stratégies et programmes nationaux.

30. L’OMS a appuyé les efforts pour qu’il soit tenu compte des déterminants environnementaux de la santé dans le cadre du programme de développement durable, notamment pour ce qui est de préconiser d’intégrer la santé dans des domaines extrasanitaires comme par exemple : l’accès à l’eau

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et à l’assainissement, l’accès à l’énergie durable, la promotion d’un travail décent, des villes durables, une agriculture durable et les mesures prises pour faire face aux changements climatiques. Une représentation adéquate du secteur de la santé dans les processus régionaux et internationaux liés aux accords et conventions internationaux sur l’environnement constitue un autre aspect de ce travail. Des progrès ont également été accomplis pour faciliter la mise en place de capacités nationales d’évaluation et de gestion des risques professionnels et environnementaux pour la santé, plus particulièrement dans les domaines de l’eau et de l’assainissement, du changement climatique, de la sécurité chimique, de la sécurité radiologique, de la santé des travailleurs et de la pollution atmosphérique.

31. À cet égard, un module de formation concernant un plan de sécurité de l’eau destiné aux responsables de l’approvisionnement en eau en milieu urbain a été mis au point et une équipe essentielle de 16 formateurs principaux concernant le plan de sécurité de l’eau de six pays a été formée. Dans le cadre d’un partenariat avec ONU-Eau, l’analyse et l’évaluation mondiales des moyens d’assainissement et de l’eau potable ont été réalisées dans 10 pays et un rapport mondial a été publié. Les activités techniques de sensibilisation aux substances chimiques particulièrement préoccupantes pour la santé publique comme le plomb, l’amiante et le mercure, ont été poursuivies en collaboration avec d’autres organismes du système des Nations Unies, notamment le PNUE et l’ONUDI sur la gestion sans risque des produits chimiques et la mise en place de réseaux professionnels. Des discussions régionales ont commencé sur la nécessité de renforcer les mesures concernant la pollution de l’air à l’intérieur et à l’extérieur des habitations, en mettant particulièrement l’accent sur la pollution intradomiciliaire à la suite de la publication des nouvelles lignes directrices de l’OMS relatives à la qualité de l’air intérieur et à la consommation domestique de combustibles.

32. Si les secteurs de programme de la catégorie 3 ont tendance à se fonder sur l’engagement politique au niveau national pour appuyer des activités intersectorielles, celui-ci fait parfois défaut. La dépendance à l’égard de contributions volontaires à objet très précis peut également masquer la réalité de la situation à laquelle on se trouve confronté concernant la mise en œuvre et la disponibilité des ressources. Les pays faisant face à des crises, notamment dans la Région africaine et dans celle de la Méditerranée orientale ont beaucoup de mal à assurer une mise en œuvre et une continuité harmonieuses des programmes.

CATÉGORIE 4 : SYSTÈMES DE SANTÉ

33. Le Secrétariat a organisé des dialogues politiques et entrepris des examens, fourni une assistance technique et réuni des acteurs multisectoriels pour assurer une démarche fondée sur l’ensemble des pouvoirs publics et de la société civile pour l’élaboration et l’application de plans de santé à l’échelle nationale dans plus de 70 pays dans les Régions des Amériques, de l’Europe et de la Méditerranée orientale. Des outils permettant d’améliorer la responsabilisation et la transparence dans le secteur de la santé ont été mis au point et adaptés aux différents contextes régionaux. Les bureaux régionaux ont mis en place des systèmes pour examiner les propositions relatives aux dispositifs de financement mondiaux, comme le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et l’Alliance GAVI, et apporter des conseils à leur sujet afin qu’elles soient alignées sur les politiques, stratégies et plans de santé nationaux dans plus de 60 pays. En outre, le Secrétariat a aidé les pays à veiller au financement de la santé et à la protection financière, à générer des données, notamment sur les comptes nationaux de la santé, et à renforcer les capacités, par exemple par le premier cours avancé sur le financement de la santé pour la couverture sanitaire universelle.

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34. Un appui a été apporté au renforcement de la capacité des pays de mettre en place des réseaux de prestation intégrée des services et d’examiner les systèmes nationaux d’orientation et la gestion hospitalière dans toutes les Régions, par exemple en matière de réglementation hospitalière, de sécurité des patients et de qualité des soins dans la Région du Pacifique occidental. Dans celle de la Méditerranée orientale, le programme de médecine familiale a été reconnu comme un moyen efficace de mieux dispenser les services et de renforcer la collaboration du secteur privé en vue de l’instauration de la couverture sanitaire universelle. Dans la Région africaine et au Siège, les activités concernant la sécurité des patients ont principalement été axées sur les trois pays touchés par la maladie à virus Ebola, à savoir la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, et le renforcement de leur capacité de prévention et de lutte. Les pays d’autres Régions ont bénéficié d’un appui au renforcement de leur capacité de préparation et de riposte en cas de flambée de la maladie.

35. L’OMS a mené à bien la collecte de données sur des thèmes spécifiques, fondée sur un cadre complet pour le marché du travail concernant la santé en vue de la couverture sanitaire universelle, de même que des consultations visant à contribuer à l’élaboration d’une stratégie mondiale pour le personnel de santé 2030 qui doit être soumise aux comités régionaux en 2015. Un instrument de notification national actualisé a été élaboré en 2014 pour la deuxième série de rapports des États Membres devant être soumis en 2015. Le Bureau régional de l’Asie du Sud-Est a lancé une initiative intitulée « A decade of Health Workforce Strengthening 2015-2024 » (Une décennie de renforcement du personnel de santé 2015-2024).

36. La proposition de l’OMS visant à mettre en place l’Agence africaine des médicaments, ainsi qu’un plan d’action pour la période 2014-2018, a été approuvée à la première réunion des ministres africains de la santé. Un système de réglementation des Caraïbes approuvé par le secrétariat de la Communauté des Caraïbes servira de point d’entrée pour l’enregistrement de tous les États Membres de la Communauté et de centre pour la surveillance postcommercialisation. En 2014, la Soixante-Septième Assemblée mondiale de la Santé a adopté sept résolutions sur les médicaments et/ou les produits médicaux. Une réalisation importante au Siège a été la création d’un système complet de gestion de la qualité pour la nouvelle équipe commune de préqualification. Quatre projets de démonstration ont été choisis pour l’ordre du jour stratégique du Groupe de travail consultatif d’experts sur le financement et la coordination de la recherche-développement afin d’évaluer de nouveaux moyens de coordonner et de financer la recherche-développement sur les médicaments et les autres technologies de santé en ce qui concerne les maladies touchant de façon disproportionnée les pays en développement. Le Secrétariat a joué un rôle déterminant aussi bien dans la Région africaine qu’au Siège pour la coordination de la recherche-développement sur les vaccins et thérapies contre la maladie à virus Ebola.

37. L’Observatoire mondial de la santé a été actualisé et sensiblement enrichi, et un appui a été apporté à des observatoires régionaux et nationaux existants ou nouvellement créés qui contribuent à un suivi plus complet de la situation sanitaire aux niveaux mondial, régional et national. De nouvelles estimations ont été fournies sur la mortalité de l’enfant et la mortalité maternelle, les estimations étant deux fois plus nombreuses dans 12 pays de la Région de la Méditerranée orientale. Avec la Banque mondiale, l’OMS a publié un cadre de suivi pour la couverture sanitaire universelle. Les travaux visant à promouvoir des projets d’enregistrement des données d’état civil et de statistiques d’état civil de grande envergure sont en bonne voie.

38. Plusieurs pays de la Région du Pacifique occidental ont mis en place des portails en ligne qui permettent d’améliorer sensiblement la qualité et la responsabilisation en matière de recherche en santé ; ces registres nationaux de la recherche en santé sont évalués en vue d’une adoption éventuelle par d’autres Régions. Dans la Région européenne de l’OMS, plusieurs pays ont mis en place des équipes de pays en vue du réseau pour des politiques inspirées de bases factuelles (EVIPNet) afin d’aider les décideurs nationaux dans l’élaboration de programmes et de plans de santé.

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39. Les carences en matière d’infrastructure ont continué d’entraver l’accès aux données factuelles et leur transformation pratique en politiques concrètes. Dans les pays, le problème est lié au niveau d’engagement politique, ainsi qu’à la collaboration avec les partenaires, et il a été exacerbé par la rotation du personnel aussi bien au niveau du secteur public que chez les partenaires extérieurs et par les changements fréquents des politiques nationales. La coordination insuffisante des parties prenantes, l’instabilité politique et les catastrophes survenues ont également accru l’incertitude et affecté l’action de l’OMS concernant les systèmes de santé.

40. La crise actuelle due à la maladie à virus Ebola a encore été aggravée par l’extrême faiblesse du système de santé dans les pays touchés. La crise a démontré que le renforcement du système de santé doit être une priorité pour les décideurs aux niveaux national et infranational au même titre que pour la communauté internationale. Les États Membres sont toujours plus conscients de la nécessité de renforcer leur système de santé afin de mieux pouvoir faire face aux menaces qui pèsent sur la santé. La capacité de réaction et la résilience peuvent être améliorées en intégrant les différents éléments d’un système de santé et en appliquant une approche fondée sur les systèmes. Celle-ci, telle qu’elle est préconisée par l’OMS, suppose une sérieuse refonte des systèmes de santé, un engagement marqué aux niveaux national, régional et mondial et la collaboration active des États Membres et des partenaires.

41. Le Secrétariat de l’OMS a apporté son expertise pour orienter la pratique politique et clinique par la publication de lignes directrices d’urgence à l’intention des agents de santé en première ligne en vue de la prise en charge clinique des cas de fièvre hémorragique, ainsi que de lignes directrices sur les équipements de protection individuelle, les procédures de laboratoire, la recherche des contacts, l’inhumation sans risque et la gestion des déchets. L’OMS a également déployé une assistance technique pour l’action d’urgence dans les pays touchés par la maladie à virus Ebola afin de renforcer la fourniture de services, les achats et la chaîne d’approvisionnement.

42. L’OMS a organisé une série de consultations et de réunions de haut niveau avec les principaux experts et parties prenantes dans les domaines de la recherche, de la mise au point, de la réglementation et du financement de solutions médicales potentielles contre la maladie à virus Ebola. Sur la base de la concertation entre experts, des meilleures données disponibles et d’une surveillance éthique appropriée, le Secrétariat a retenu un certain nombre de produits qui doivent en priorité faire l’objet d’une analyse plus approfondie et de tests sur l’homme. Ces produits comprennent désormais trois principaux vaccins candidats, une liste succincte de thérapies antivirales et de médicaments expérimentaux ainsi que le sang total et le plasma de convalescent. En outre, le Secrétariat a collaboré à un certain nombre de procédures d’urgence avec les pays et les autres partenaires pour l’évaluation et la mise au point accélérée de produits diagnostiques adaptés ainsi qu’à des examens communs de protocole d’essais cliniques sur les vaccins visant à accélérer l’approbation des études et l’introduction éventuelle de produits sur une grande échelle.

43. La réorientation des ressources consécutive à la crise de la maladie à virus Ebola a entraîné certains retards dans d’autres programmes, même si l’appui à la riposte a été en grande partie absorbé par le personnel des différents secteurs de programme. Les priorités de la catégorie 4 restent celles qui ont été énoncées dans le budget programme 2014-2015, avec en plus un appui spécial à la recherche-développement sur les médicaments et autres technologies de santé liés à la maladie à virus Ebola, l’intégration de mesures de sécurité sanitaire mondiale dans les plans de santé nationaux et la construction ou la reconstruction de systèmes de santé réactifs et résilients. Le Secrétariat collaborera avec ses partenaires pour promouvoir une série de fonctions de santé publique reconnues dans le monde entier et évaluer les meilleurs moyens de les intégrer aux systèmes de santé. Les résultats pourront être utilisés comme cadre d’investissement et adaptés pour fournir un instrument susceptible d’aider les pays à renforcer leur sécurité sanitaire afin de pérenniser leur système de santé et de contribuer à des objectifs du développement économique plus larges et plus durables.

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CATÉGORIE 5 : PRÉPARATION, SURVEILLANCE ET INTERVENTION

44. L’année 2014 a été dominée par l’épidémie sans précédent de maladie due au virus Ebola en Afrique de l’Ouest. La riposte initiale a été encore renforcée au cours du deuxième semestre 2014. L’analyse par les épidémiologistes et les experts de la gestion d’urgence de l’OMS a joué un rôle déterminant pour retracer et suivre l’évolution de l’épidémie et contribué à fixer les priorités programmatiques, techniques et géographiques pour tous les partenaires. L’OMS a joué un rôle majeur dans le renforcement des capacités essentielles de surveillance, de dépistage, de recherche des contacts et de services cliniques et de laboratoire dans les pays les plus touchés, avec plus de 800 personnes sur place dans plus de 75 endroits sur le terrain au plus fort de la crise. Des documents d’orientation directement liés à l’épidémie de maladie à virus Ebola ont été mis au point, notamment une liste de contrôle consolidée pour se préparer à faire face à la maladie et un outil d’évaluation des laboratoires – version abrégée pour la maladie à virus Ebola et la fièvre hémorragique virale. Les centres stratégiques sanitaires d’opérations au Siège et au Bureau régional de l’Afrique ont été activés pour faire face à l’épidémie. En outre, un centre sous-régional des opérations d’urgence et de coordination de la riposte a été installé à titre temporaire à Conakry de juillet à octobre afin de fournir un appui aux pays et d’optimiser la collaboration avec les partenaires et l’utilisation de leurs contributions.

45. En 2014, l’OMS est intervenue parallèlement dans quatre autres situations d’urgence de degré 3 en Iraq, en République arabe syrienne, en République centrafricaine et au Soudan du Sud ainsi que dans 14 situations d’urgence de degrés 1 et 2, notamment des flambées de choléra, de grippe aviaire A(H7N9) et de coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, et des situations d’urgence en Libye, au Mali et en Ukraine. Parallèlement, l’Organisation a poursuivi son intervention dans 29 situations d’urgence de longue durée dans le monde – en tant qu’organisme chef de file du groupe de responsabilité sectorielle Santé dans 24 cas. En raison de la multiplicité et de l’ampleur des situations d’urgence et de crise en 2014, la grande majorité des efforts du personnel au titre de la catégorie 5 aux trois niveaux ont dû être consacrés aux activités de riposte, ce qui a sensiblement ralenti l’application du plan de travail de base visant à renforcer les capacités des pays à gérer les risques d’urgence et de catastrophes, à se préparer à y être confronté et à mettre en place les dispositions institutionnelles de l’Organisation nécessaires pour faire face aux situations d’urgence.

46. Malgré cela, l’appui aux pays concernant les principales capacités requises par le Règlement sanitaire international (2005) continue de revêtir un degré de priorité élevé. De nombreux pays ayant toujours du mal à se doter des capacités minimales voulues, d’importants efforts ont été consentis pour combler les lacunes au moyen de matériels de formation, de lignes directrices et d’outils destinés à faciliter l’application du Règlement tous secteurs confondus. Il s’agit notamment de cours en ligne destinés aux points focaux nationaux du Règlement ; de documents d’orientation sur l’application d’un système d’alerte avancée et de riposte mettant l’accent sur la surveillance des événements ; et d’un outil d’application progressive en ligne sur la qualité des laboratoires. Une collaboration étroite a en outre été instaurée avec les initiatives des États Membres et en particulier avec le Programme de sécurité sanitaire mondial.

47. Les dispositifs mondiaux visant à renforcer la préparation aux pandémies et aux grandes épidémies ont été renforcés. Ces dispositifs facilitent le renforcement rapide de l’appui technique, et l’accès à cet appui, et comprennent des réseaux de laboratoires, des réseaux cliniques et des réseaux de lutte contre les infections au sein du Cadre mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie. Au total, 1,5 million de doses de vaccin anticholérique ont été fournies aux pays. Le Cadre de préparation en cas de grippe pandémique a renforcé la capacité et la surveillance au laboratoire, la communication sur les risques, la planification du déploiement et les capacités de réglementation. Les stratégies d’intervention mondiales et multipays ont été renforcées contre les menaces de maladies épidémiques. On a amélioré l’accès aux stocks mondiaux et aux informations et orientations sur le déploiement

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d’experts dans de multiples situations d’urgence et de flambées, notamment de grippe aviaire A(H7N9), de coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, de maladie à virus Ebola, de choléra, de peste, de méningite, de fièvre jaune et dans les situations d’urgence en Iraq, en Libye, au Mali, en République arabe syrienne, en République centrafricaine, au Soudan du Sud et en Ukraine.

48. Les pays ont reçu un soutien concernant la gestion de l’ensemble des risques de situations d’urgence et de catastrophes pour la santé par des évaluations des risques d’urgence et des capacités, le renforcement de la composante sanitaire des plans de préparation nationaux et l’application de l’initiative pour la sécurité des hôpitaux. Les contributions au secteur de la santé apportées par les États Membres du Cadre mondial de Sendai pour la réduction des risques de catastrophes 2015-2030 ont également été coordonnées. Les efforts se sont poursuivis pour renforcer la capacité de l’OMS de faire face aux situations d’urgence par des cours de formation, la capacité d’intervention par des partenariats de réserve, ainsi que les politiques, les orientations et les outils pour la riposte aux situations d’urgence et la gestion des secours et des risques de catastrophes.

49. Lorsque la propagation internationale de la poliomyélite a été déclarée urgence de santé publique de portée internationale par le Directeur général, et pour marquer clairement la nécessité d’intervenir d’urgence pour accélérer l’éradication, le Secrétariat a intensifié ses efforts visant à réduire la propagation internationale du virus. En octobre 2014, le Groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination a conclu que les préparatifs concernant le passage mondial coordonné du vaccin antipoliomyélitique oral trivalent au vaccin antipoliomyélitique oral bivalent étaient en bonne voie et a instamment invité les pays à continuer à intensifier leurs préparatifs. Tous sauf un, qui représente ˂0,5 % de la cohorte mondiale des naissances, ont l’intention d’introduire le vaccin antipoliomyélitique inactivé avant la fin de 2015.

50. En 2014, la Région de l’Asie du Sud-Est a été officiellement certifiée exempte de poliomyélite. À la suite de cette décision, 80 % de la population mondiale vit désormais dans des zones certifiées exemptes de la maladie. L’équipe de pays de l’OMS au Nigéria a intensifié encore ses efforts dans les États et les administrations locales à haut risque, ce qui a permis d’améliorer de la qualité des activités de vaccination supplémentaires et de la surveillance. En outre, des stratégies innovantes ont été mises au point, appliquées et suivies. En Afghanistan, le programme a été entravé par la suspension de la vaccination dans la province du Helmand dans la région méridionale, où la poliomyélite est endémique. Le problème a été surmonté par des négociations locales avec les opposants au gouvernement et en maintenant la neutralité du programme. Au Pakistan, l’OMS a fortement augmenté les effectifs utilisés pour contribuer à appliquer et à suivre le plan pendant la saison de faible transmission.

51. L’OMS, en compagnie de la FAO, a continué d’appuyer l’élaboration de normes alimentaires internationales, aussi bien en participant directement à la Commission du Codex Alimentarius et en l’appuyant, qu’en lui apportant des conseils scientifiques. Cette action a abouti à quelque 850 normes et recommandations apportant des orientations nouvelles ou révisées à l’intention des États Membres, ainsi qu’à un appui direct à plusieurs pays pour évaluer la sécurité sanitaire des aliments au plan national. La liste OMS des antimicrobiens d’une importance cruciale pour la santé humaine (4e révision) et le premier rapport mondial sur la résistance aux antimicrobiens1 ont été publiés. L’outil d’évaluation des besoins en matière de sécurité sanitaire de l’OMS a été achevé et est désormais utilisé par les pays et les bureaux régionaux pour appuyer le renforcement des systèmes nationaux de sécurité sanitaire des aliments.

1 Antimicrobial resistance: global report on surveillance. Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2014

(http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/112642/1/9789241564748_eng.pdf, consulté le 9 avril 2015).

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52. L’action dans le cadre de la catégorie 5 continuera d’être orientée vers les prestations et les produits prévus en 2014-2015 par l’introduction de la politique de l’OMS sur la gestion des risques d’urgence et des catastrophes. La politique vise notamment à appuyer les pays en vue de : renforcer leurs systèmes de surveillance pour détecter les maladies infectieuses émergentes et engager la riposte ; mettre au point et appliquer des plans nationaux de préparation et de riposte aux situations d’urgence découlant de tout danger susceptible d’avoir des effets sur la santé ; appliquer le programme de préparation et les listes de contrôle de l’OMS, et notamment mettre au point et promouvoir des partenariats entièrement opérationnels d’intervention et un registre d’experts formés et équipés ; et mettre à jour des procédures administratives et des modes opératoires normalisés pour le déploiement rapide du personnel, de la logistique et d’autres services de secours d’urgence.

CATÉGORIE 6 : SERVICES INSTITUTIONNELS/FONCTIONS D’APPUI

53. L’OMS a continué de suivre les priorités de leadership du douzième programme général de travail 2014-2019, notamment pour la sensibilisation à la santé dans le programme plus large de développement pour l’après 2015 et les objectifs de développement durable qui sont proposés. Les bureaux régionaux ont fait part d’un engagement plus efficace avec les États Membres pour renforcer la gouvernance au moyen de la préparation, de l’application et du suivi de l’ordre du jour des comités régionaux et d’autres réunions régionales de haut niveau. Le Groupe de la politique mondiale a continué de fournir des orientations et d’améliorer la synergie et la cohérence aux trois niveaux de l’Organisation.

54. La collaboration active avec l’Organisation des Nations Unies et les autres partenaires à tous les niveaux a conforté le rôle de chef de file international de l’OMS en matière de santé. L’Assemblée mondiale de la Santé a demandé de nouvelles consultations sur le projet de cadre de collaboration avec les acteurs non étatiques par l’intermédiaire des comités régionaux. Les États Membres ont formulé leurs observations qui ont été transmises aux comités régionaux pour examen. Sur la base des informations reçues, le Secrétariat a soumis un projet de cadre révisé de collaboration avec les acteurs non étatiques à la cent trente-sixième session du Conseil exécutif.

55. Dans le domaine des services de contrôle interne, les projets à appliquer en 2014 concernant la fonction de vérification n’ont pas été achevés en raison des retards dans le recrutement et de la disposition concernant la réaffectation de certaines ressources de vérification à une enquête majeure. Les projets seront appliqués en 2015. Dans le cadre de la fonction des enquêtes, on a constaté une augmentation de 50 % du nombre de rapports préoccupants soumis au Bureau des services de contrôle interne en 2014 par rapport à l’exercice précédent.

56. La fonction d’évaluation de l’Organisation a été renforcée et un nouveau département mis en place au Siège pour poursuivre les activités dans ce domaine. Sur la base des progrès accomplis jusqu’ici dans l’application de la politique d’évaluation de l’OMS, l’Organisation a entrepris un examen de sa fonction d’évaluation et de ses meilleures pratiques, en tenant compte des modèles d’autres entités afin de promouvoir un cadre pour l’améliorer encore.

57. Le processus de réforme de l’OMS a avancé dans sa phase d’application et il s’agit désormais d‘apporter un appui aux maîtres d’œuvre pour l’application, le fonctionnement et l’examen des initiatives de réforme. Les mesures prises pour intégrer la réforme de l’OMS à l’activité de l’Organisation comprennent le renforcement de la gestion des projets, la communication et la gestion du changement ainsi que des plateformes pour échanger des informations notamment sur les meilleures pratiques.

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58. Le processus de renforcement des stratégies de coopération avec les pays a été accéléré dans plusieurs Régions. L’Organisation a continué de promouvoir l’application de la stratégie d’appui aux pays et l’utilisation des stratégies de coopération avec les pays en matière de planification stratégique et opérationnelle et de gestion des programmes.

59. Dans le domaine de la planification des programmes, du budget et de la mobilisation des ressources, le budget programme pour l’exercice 2014-2015 a présenté une chaîne des résultats actualisée et plus explicite avec une meilleure clarté des rôles et des responsabilités à chaque niveau et un budget plus réaliste ; sur cette base, un processus ascendant plus solide pour l’élaboration du budget programme 2016-2017 a été suivi, conformément à la demande des États Membres tendant à ce que les priorités des pays et les résultats institutionnels soient alignés aux trois niveaux. De plus, la mise en place des réseaux de catégories et des réseaux de secteurs de programme a contribué à aligner les structures gestionnaires et techniques dans l’ensemble de l’Organisation pour atteindre les objectifs programmatiques. Des informations plus détaillées sur la mise en œuvre du budget programme sont à la disposition des États Membres grâce au portail Web, un outil efficace améliorant la transparence qui continuera de fournir des informations actualisées sur l’exécution du budget programme 2014-2015 et les ressources nécessaires pour financer l’Organisation.

60. Des efforts ont visé à rendre plus prévisible et à améliorer l’alignement, la souplesse et la transparence du financement de l’OMS au moyen d’un processus novateur de dialogue sur le financement et de l’application d’une nouvelle approche pour l’allocation stratégique de ressources souples. Il s’agissait d’assurer le financement adéquat des programmes essentiels et de veiller au maintien d’une capacité opérationnelle stable aux trois niveaux de l’Organisation tout au long de l’exercice. Les efforts coordonnés de mobilisation des ressources, notamment une participation active et un dialogue avec les donateurs potentiels à tous les niveaux, ont été poursuivis. La mise en place de l’équipe de coordination pour la mobilisation mondiale des ressources, représentant tous les niveaux de l’Organisation, a constitué un progrès en vue du renforcement de la coordination des activités de mobilisation des ressources.

61. Sur la base du large accord intervenu sur la nécessité d’accroître encore la transparence de la collaboration de l’OMS avec les acteurs non étatiques, un prototype de registre des acteurs non étatiques a été établi et affiché sur le site Web de la réforme de l’OMS. Le processus d’introduction et de renforcement de la vérification diligente et de l’évaluation des risques de collaboration individuelle avec le secteur privé a été maintenu.

62. De nouvelles avancées ont été obtenues concernant l’application mondiale des trois piliers de la stratégie des ressources humaines (attirer les talents, retenir les talents et offrir un environnement professionnel propice). Parmi les points essentiels, des progrès ont été réalisés en vue de la création d’un cadre de mobilité du personnel et l’introduction d’une politique de mobilité géographique à l’OMS, dont l’approbation définitive par les organes directeurs devrait intervenir au cours des sessions de mai 2015.

63. L’application de solutions institutionnelles pour la technologie de l’information a été poursuivie dans l’ensemble des grands bureaux et des plans de haut niveau ont été finalisés pour le lancement du projet de transformation du Système mondial de gestion, visant à améliorer et à simplifier toute une série de modules du Système.

64. Le site Web principal de l’OMS a été adapté à des dispositifs mobiles pour le rendre plus lisible et pour faciliter la recherche d’information. En réponse aux demandes croissantes des États Membres visant à améliorer la communication sur le risque pour la santé publique à la population, les équipes de communication de l’OMS dans les pays et les bureaux régionaux ainsi qu’au Siège ont toutes augmenté le nombre d’ateliers offerts pour aider les États Membres à évaluer leur capacité actuelle de communication du risque pour la santé publique et à améliorer leurs compétences.

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65. Un large appui a été apporté à la riposte à l’épidémie de maladie à virus Ebola, ce qui a nécessité une modification des priorités. La forte demande de services a entraîné une charge de travail accrue dans un certain nombre de domaines, notamment la gestion des ressources humaines, la technologie de l’information, les finances et l’administration, les achats et la communication.

66. Des progrès ont déjà été réalisés dans les trois aspects de la réforme à savoir les programmes et priorités, la gouvernance et la gestion. À la suite du processus de réforme de l’OMS, la mise en place d’une culture de la responsabilisation gestionnaire et programmatique se poursuit. L’engagement de la direction, de même qu’une articulation claire et une application constante des règles et règlements et des politiques et procédures de l’Organisation, y compris les valeurs éthiques et les normes de conduite, ont été des facteurs clés du succès. L’Organisation à tous les niveaux continuera d’appliquer les cadres et les politiques pour parvenir à la transparence, à la responsabilisation et à une bonne gestion des risques.

VUE D’ENSEMBLE DE L’EXÉCUTION DU BUDGET À LA FIN DE 2014

67. En mai 2013, la Soixante-Sixième Assemblée mondiale de la Santé a approuvé un budget pour l’exercice 2014-2015 toutes sources de fonds confondues (contributions fixées et contributions volontaires), pour un montant total de US $3,977 milliards réparti en six catégories.1

68. À la fin de décembre 2014, les fonds disponibles pour financer l’ensemble des catégories du budget programme s’établissaient à US $4,465 milliards (US $929 millions de contributions fixées et US $3,536 milliards de contributions volontaires pour l’exercice 2014-2015). En excluant la composante « Urgences », le budget programme était financé à 87 % au 31 décembre 2014.

69. Des différences subsistent encore toutefois dans les niveaux de financement de différents secteurs de programme techniques. Les cinq secteurs de programme touchés par les déficits de financement les plus importants (maladies à prévention vaccinale, services de santé intégrés centrés sur la personne, maladies non transmissibles, gestion des crises et des risques associés aux urgences, et capacités d’alerte et d’intervention) représentent 62 % (US $225 millions) du déficit pour 2014-2015. La situation du financement par secteur de programme apparaît à la Figure 1.

1 En outre, un montant de US $369 millions a été reçu pour appuyer l’exécution du budget programme pour les

exercices 2016-2017 et 2018-2019.

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Figure 1. Financement du budget programme par secteur de programme au 31 décembre 2014

HIV – VIH/sida TUB – Tuberculose MAL – Paludisme NTD – Maladies tropicales négligées VPD – Maladies à prévention vaccinale NCD – Maladies non transmissibles MNH – Santé mentale et abus de substances psychoactives VIP – Violence et traumatismes DHR – Handicaps et réadaptation NUT – Nutrition RHR – Santé génésique et santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent AGE – Vieillissement et santé GER – Intégration d’une démarche antisexiste, soucieuse de l’équité et respectueuse des droits de l’homme SDH – Déterminants sociaux de la santé PHE – Santé et environnement NHP – Politiques, stratégies et plans de santé nationaux IPH – Services de santé intégrés centrés sur la personne EMT – Accès aux médicaments et aux technologies sanitaires et renforcement des moyens réglementaires IER – Informations et données factuelles sur les systèmes de santé ARC – Capacités d’alerte et d’intervention EPD – Maladies à tendance épidémique et pandémique ERM – Gestion des crises et des risques associés aux urgences FOS – Sécurité sanitaire des aliments

Financé à 100 %

Déficit de

financement

Financé à 50 %

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70. La Figure 1 indique le financement de chaque secteur de programme et fait ressortir un meilleur alignement des ressources sur le budget programme. Ce résultat a été obtenu en partie grâce à l’adoption d’une approche stratégique pour le déblocage des ressources souples (contributions fixées et contributions volontaires de base) visant à réduire les déficits de financement pour l’ensemble des secteurs de programme. Des efforts accrus s’imposent pour combler les déficits dans les secteurs de programme sous-financés, conformément aux principes établis pour le dialogue sur le financement et la mobilisation coordonnée des ressources.

71. Au 31 décembre 2014, le taux des dépenses globales représentait 48 % du budget programme approuvé.1

Figure 2. Exécution du budget programme approuvé par catégorie (en milliers de US $)2

1 En excluant les dépenses encourues en 2014 concernant des plans de travail d’exercices antérieurs comparativement

aux dépenses présentées dans le rapport financier de l’OMS et les états financiers vérifiés pour l’année s’étant achevée le 31 décembre 2014. (Voir le document A68/38 (Rapport financier et états financiers vérifiés pour l’année s’étant achevée le 31 décembre 2014).)

2 Les charges financières sont des engagements pris pour des biens et services qui n’ont pas été fournis au 31 décembre 2014 et qui par conséquent ne sont pas reconnus comme dépenses à des fins comptables.

Catégorie 1 Catégorie 2 Catégorie 3 Catégorie 4 Catégorie 5 Catégorie 6 Urgences

Budget programme Fonds disponibles Dépenses Charges financières

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Figure 3. Exécution du budget programme approuvé par bureau (en milliers de US $)

72. L’augmentation du financement et des dépenses au titre des urgences en 2014-2015 était due à l’éradication de la poliomyélite, à la riposte à l’épidémie de maladie à virus Ebola et aux interventions en cas de crise, principalement en Iraq, en République arabe syrienne et dans les pays voisins.

73. Une analyse plus détaillée de l’exécution du budget programme 2014-2015 et une mise à jour des mesures proposées et appliquées dans le cadre de la composante gestionnaire du programme de réforme1 qui suit son cours seront disponibles sur le site Web de l’OMS avant la Soixante-Huitième Assemblée mondiale de la Santé.2 On trouvera d’autres informations sur le portail Web3 et dans le rapport financier et les états financiers vérifiés pour l’année s’étant achevée le 31 décembre 2014.

MESURES À PRENDRE PAR L’ASSEMBLÉE DE LA SANTÉ

74. L’Assemblée de la Santé est invitée à prendre note du rapport.

1 Y compris les options pour assurer l’alignement des résolutions sur le programme général de travail et le budget

programme correspondant. Voir décision WHA67(8) paragraphe 4, mai 2014.

2 http://www.whot.int/about/finances-accountability/reports/en/.

3 https://extranet.who.int/programmebudget/ (consulté le 9 avril 2015).

Budget programme Fonds disponibles Dépenses Charges financières

Bureau de

l’Afrique

Bureau des

Amériques

Bureau de l’Asie

du Sud-Est

Bureau de

l’Europe

Bureau de la Méditerranée

orientale

Bureau du Pacifique

occidental

Siège

Page 19: Exécution du budget programme 2014-2015 : examen à mi-parcours

A68/6

19

ANNEXE

APPRÉCIATION DES PROGRÈS CONCERNANT LES PRODUITS PAR BUREAU1

Produit AFRO AMRO EMRO EURO SEARO WPRO Siège

Catégorie 1

1.1.1 Mise en œuvre et suivi de la Stratégie mondiale du secteur de la santé sur le VIH/sida 2011-2015 à travers le dialogue politique et la fourniture d’un appui technique aux niveaux mondial, régional et national

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

1.1.2 Adaptation et mise en œuvre des normes et des principes les plus récents en matière de prévention et de traitement de l’infection à VIH chez l’enfant et chez l’adulte, intégration des programmes relatifs au VIH et des autres programmes de santé et réduction des inégalités

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

1.2.1 Intensification de la mise en œuvre de la Stratégie Halte à la tuberculose pour développer la prise en charge et la lutte, en mettant l’accent sur la couverture des populations vulnérables, sur le renforcement de la surveillance et sur un meilleur alignement avec les plans du secteur de la santé

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

1.2.2 Mise à jour des orientations politiques et des directives techniques sur la tuberculose associée au VIH, sur les soins aux patients atteints de tuberculose multirésistante, sur les méthodes de diagnostic de la tuberculose, sur le dépistage dans les groupes à haut risque et sur la prise en charge intégrée de la tuberculose au niveau des communautés

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

1.3.1 Nombre de pays mis en mesure d’appliquer leurs plans stratégiques de lutte antipaludique, en mettant l’accent sur l’amélioration du diagnostic et du traitement et sur la surveillance et le suivi de l’efficacité thérapeutique grâce à un renforcement des capacités

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

1.3.2 Mise à jour des recommandations politiques et des directives stratégiques et techniques relatives à la lutte antivectorielle, aux tests de diagnostic, au traitement antipaludique, à la prise en charge intégrée des affections fébriles, à la surveillance, à la détection des épidémies et à la riposte

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

1.4.1 La mise en œuvre et le suivi de la feuille de route de l’OMS sur les maladies tropicales négligées sont facilités

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

sans objet

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

1.4.2 La mise en œuvre et le suivi des interventions de lutte contre les maladies tropicales négligées sont facilités par des directives techniques fondées sur des bases factuelles et la fourniture d’un appui technique

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

1.4.3 De nouvelles connaissances, de nouvelles solutions et de nouvelles stratégies de mise en œuvre répondant aux besoins des pays d’endémie sont développées grâce à un renforcement de la recherche et de la formation

sans objet

sans objet

sans objet

sans objet

sans objet

sans objet

en bonne voie

1 Chaque bureau a soumis son appréciation des progrès accomplis dans sa contribution aux produits. Les précisions

sont fournies dans le rapport complet susmentionné. L’appréciation « en bonne voie » signifie que le rythme des progrès à mi-parcours ne sera sans doute pas modifié sensiblement au cours du reste de l’exercice. L’appréciation « compromis » signifie qu’en cherchant à atteindre le résultat escompté à l’échelle de l’Organisation, on se heurte à des obstacles et à des risques qui appellent des mesures correctrices. L’appréciation « sérieusement compromis » signifie que les progrès sont sérieusement en danger et qu’il est peu probable que le résultat escompté puisse être obtenu d’ici à la fin de l’exercice. Dans les cas où les bureaux ont indiqué que la contribution à un produit n’est pas une priorité régionale ou lorsqu’un produit déterminé ne concerne pas la situation régionale, l’appréciation indiquée est « sans objet ».

Page 20: Exécution du budget programme 2014-2015 : examen à mi-parcours

A68/6 Annexe

20

Produit AFRO AMRO EMRO EURO SEARO WPRO Siège

1.5.1 La mise en œuvre et le suivi du Plan d’action mondial pour les vaccins dans le cadre de la Décennie de la vaccination ont été renforcés en insistant sur l’accès aux populations non vaccinées et sous-vaccinées

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

1.5.2 Une intensification de la mise en œuvre et du suivi concernant l’élimination de la rougeole et de la rubéole, et les stratégies de lutte contre l’hépatite B a été facilitée

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

1.5.3 Définition de profils de produits cibles pour de nouveaux vaccins et autres technologies en rapport avec la vaccination et entente sur les priorités de la recherche en vue de mettre au point des vaccins importants pour la santé publique et de surmonter les obstacles à la vaccination

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

Catégorie 2

2.1.1 Élaboration facilitée de politiques et plans nationaux multisectoriels pour la mise en œuvre des interventions de lutte contre les maladies non transmissibles

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

2.1.2 Une priorité élevée est donnée à la lutte contre les maladies non transmissibles dans les processus nationaux de planification sanitaire et dans les programmes de développement

en bonne voie

sans objet en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

2.1.3 Un cadre de suivi est mis en place pour faire rapport sur les progrès accomplis au regard des engagements de la Déclaration politique de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles et du Plan d’action mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles (2013-2020)

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

2.2.1 La capacité des pays a été renforcée pour l’élaboration et la mise en œuvre de politiques et de plans nationaux conformes au Plan d’action mondial pour la santé mentale 2013-2020

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

2.2.2 Les services de promotion, de prévention, de traitement et de rétablissement en santé mentale sont améliorés au moyen de la sensibilisation, de conseils améliorés et d’outils favorisant leur intégration

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

2.2.3 Des moyens sont disponibles pour l’extension et le renforcement des stratégies de pays, systèmes et interventions relatifs aux troubles liés à l’alcool et à la consommation de substances

compromis sérieu-sement

compromis

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

2.3.1 Élaboration et mise en œuvre de plans et de programmes multisectoriels de prévention des traumatismes, l’accent étant mis sur la réalisation des cibles de la Décennie d’action pour la sécurité routière (2011-2020)

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

2.3.2 Les pays et les partenaires ont la capacité d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes et des plans de prévention des traumatismes chez l’enfant

compromis en bonne voie

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

2.3.3 Élaboration et mise en œuvre facilitées des politiques et des programmes de lutte contre les violences faites aux femmes, aux jeunes et aux enfants

compromis en bonne voie

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

2.4.1 Mise en œuvre des recommandations du Rapport mondial

sur le handicap et de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le handicap et le développement

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

sérieu-sement

compromis

en bonne voie

en bonne voie

2.4.2 Les pays sont en mesure de renforcer la fourniture des services visant à réduire les handicaps imputables aux déficiences visuelles et à la perte auditive, grâce à des politiques plus efficaces et à l’intégration des services

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

sans objet en bonne voie

en bonne voie

compromis

2.5.1 Les pays ont acquis la capacité d’élaborer, de mettre en œuvre et de suivre leurs plans d’action en se fondant sur le plan d’application exhaustif relatif à la nutrition chez la mère, le nourrisson et le jeune enfant

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

Page 21: Exécution du budget programme 2014-2015 : examen à mi-parcours

Annexe A68/6

21

Produit AFRO AMRO EMRO EURO SEARO WPRO Siège

2.5.2 Mise à jour des normes sur la nutrition de la mère, du nourrisson et du jeune enfant, sur les buts en matière d’alimentation de la population et sur l’allaitement maternel, et élaboration d’options de politique générale visant à engager des mesures nutritionnelles efficaces contre les retards de croissance, l’émaciation et l’anémie

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

Catégorie 3

3.1.1 L’accès aux interventions efficaces réalisées antérieurement à la grossesse et jusqu’au post-partum a été élargi, en privilégiant la période de 24 heures qui entoure la naissance, et la qualité de ces interventions a été améliorée

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

3.1.2 La capacité des pays à appliquer plus largement les interventions de grande qualité qui améliorent la santé de l’enfant et le développement du jeune enfant et préviennent les décès d’enfants pouvant être évités, y compris ceux imputables à la pneumonie et à la diarrhée, a été renforcée

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

3.1.3 Les pays ont acquis la capacité d’appliquer des interventions efficaces et d’en suivre les résultats pour répondre aux besoins non satisfaits en matière de santé sexuelle et génésique et pour réduire les comportements à risque chez l’adolescent

en bonne voie

en bonne voie

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

3.1.4 Des recherches ont été entreprises et des données ont été recueillies et synthétisées pour concevoir des interventions clés en matière de santé génésique et de santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent, ainsi que des interventions dirigées contre d’autres affections et problèmes dans ce domaine

compromis en bonne voie

en bonne voie

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

3.2.1 Les pays ont acquis la capacité d’élaborer des politiques et des stratégies qui aident à vieillir en restant actif et en bonne santé, qui facilitent l’accès aux soins chroniques, au long cours et palliatifs, et leur coordination

sérieu-sement

compromis

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

3.2.2 Recommandations techniques et innovations qui déterminent les besoins des personnes âgées en soins de santé et qui aident à y répondre

sans objet

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

3.2.3 Un dialogue politique a été noué avec les pays et des conseils techniques leur ont été donnés concernant la santé des femmes qui ne sont plus en âge de procréer

sérieu-sement

compromis

en bonne voie

sérieu-sement

compromis

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

3.3.1 Il est tenu compte de l’égalité hommes-femmes, de l’équité et des droits de l’homme dans la planification stratégique et opérationnelle et le suivi courants des programmes de l’OMS

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

3.4.1 La capacité des pays à appliquer une approche qui intègre la santé dans toutes les politiques, à mener une action intersectorielle et à favoriser la participation sociale pour agir sur les déterminants sociaux de la santé a augmenté

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

3.4.2 Des conseils utiles ont été donnés aux pays pour intégrer les déterminants sociaux de la santé dans tous les programmes de l’OMS

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

3.5.1 La capacité des pays à évaluer les risques pour la santé, élaborer et appliquer des politiques, des stratégies ou une réglementation pour éviter, atténuer et maîtriser les conséquences des risques environnementaux sur la santé a été renforcée

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

compromis en bonne voie

en bonne voie

3.5.2 Normes, critères et lignes directrices pour définir les risques et les bienfaits, sur les plans de l’hygiène du milieu et de la santé au travail, associés à la qualité de l’air, aux produits chimiques, à l’eau et à l’assainissement, aux rayonnements, aux nanotechnologies et aux changements climatiques

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

compromis en bonne voie

en bonne voie

Page 22: Exécution du budget programme 2014-2015 : examen à mi-parcours

A68/6 Annexe

22

Produit AFRO AMRO EMRO EURO SEARO WPRO Siège

3.5.3 Les questions de santé publique ont été intégrées dans les accords et conventions multilatéraux sur l’environnement et le développement durable

compromis sans objet

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

Catégorie 4

4.1.1 Plaidoyer et dialogue stratégique en vue d’aider les pays à élaborer des politiques, stratégies et plans de santé nationaux complets

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

4.1.2 Capacité des pays à élaborer et à mettre en œuvre des cadres législatifs, réglementaires et financiers renforcés par la production et l’utilisation de données factuelles, de normes et de critères, et un dispositif strict de suivi et d’évaluation

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

4.2.1 Options de politique générale, outils et soutien technique aux pays en vue d’assurer la prestation de services intégrés centrés sur la personne qui soient équitables et le renforcement des approches de santé publique

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

4.2.2 Les pays ont acquis la capacité de planifier et de mettre en œuvre des stratégies qui sont conformes à la stratégie mondiale de l’OMS sur les ressources humaines pour la santé et au Code de pratique mondial de l’OMS pour le recrutement international des personnels de santé

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

4.2.3 Lignes directrices, outils et soutien technique aux pays en vue d’améliorer la sécurité des patients et la qualité des services, et d’autonomiser les patients

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

4.3.1 Les pays ont acquis la capacité d’élaborer ou d’actualiser, de mettre en œuvre, de suivre et d’évaluer des politiques nationales visant à améliorer l’accès aux technologies sanitaires, ainsi qu’à renforcer la sélection fondée sur des données factuelles et l’utilisation rationnelle des technologies sanitaires

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

4.3.2 Mise en œuvre de la Stratégie mondiale et du Plan d’action pour la santé publique, l’innovation et la propriété intellectuelle

en bonne voie

en bonne voie

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

4.3.3 Le renforcement des autorités nationales de réglementation est facilité ; des normes, critères et lignes directrices concernant les produits médicaux sont élaborés ; et le système de présélection garantit la qualité, la sûreté et l’efficacité des technologies sanitaires

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

4.4.1 Suivi d’ensemble de la situation, de l’évolution et des facteurs déterminants de la santé aux niveaux mondial, régional et national, au moyen de normes mondiales, et leadership dans la production de nouvelles données et l’analyse des priorités sanitaires

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

4.4.2 Les pays ont acquis la capacité de planifier, d’élaborer et de mettre en œuvre une stratégie pour la cybersanté

en bonne voie

en bonne voie

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

4.4.3 Des politiques, outils, réseaux, moyens et ressources de gestion des connaissances sont mis en place et pleinement utilisés par l’OMS et les pays afin de renforcer leur capacité à produire, échanger et mettre en application des connaissances

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

4.4.4 Options de politique générale, outils et soutien en vue de définir et de promouvoir les priorités de la recherche et de traiter les questions éthiques prioritaires liées à la santé publique et à la recherche en santé

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

compromis

Catégorie 5

5.1.1 Les pays ont acquis les principales capacités requises par le Règlement sanitaire international (2005)

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

Page 23: Exécution du budget programme 2014-2015 : examen à mi-parcours

Annexe A68/6

23

Produit AFRO AMRO EMRO EURO SEARO WPRO Siège

5.1.2 L’OMS est en mesure de fournir en temps voulu et sur la base de données factuelles des recommandations d’ordre général, une évaluation des risques, un service de gestion de l’information et de communication pour toutes les urgences de santé publique aiguës

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

compromis

5.2.1 Les pays ont acquis la capacité d’élaborer et de mettre en œuvre des plans opérationnels, conformément aux recommandations de l’OMS sur le renforcement de la résilience et de la préparation au niveau national, portant sur la grippe pandémique et les maladies épidémiques et émergentes

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

5.2.2 Des conseils d’experts sont disponibles et un soutien aux systèmes est en place pour la lutte contre les maladies, la prévention, le traitement et la surveillance, l’évaluation des risques et la communication sur les risques

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

5.3.1 Les groupes de responsabilité sectorielle Santé ont été réformés au niveau mondial et au niveau des pays conformément au programme de transformation du Comité permanent interorganisations des Nations Unies

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

5.3.2 La santé est un élément central des cadres multisectoriels mondiaux pour la gestion des risques associés aux urgences et aux catastrophes ; les capacités nationales de gestion de l’ensemble des risques sanitaires associés aux urgences et aux catastrophes sont renforcées

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

5.3.3 La préparation institutionnelle en vue de mettre pleinement en œuvre le Cadre d’action d’urgence de l’OMS a été menée à bien

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

compromis

5.3.4 Dans tous les pays en situation d’urgence prolongée ciblés, un réseau d’agents qualifiés de l’OMS a élaboré et appliqué une stratégie et un plan d’action pour le secteur de la santé, et a fait rapport à leur sujet

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

compromis

5.4.1 Appui aux travaux de la Commission du Codex Alimentarius dans le but d’élaborer et de permettre aux pays d’appliquer des normes, des lignes directrices et des recommandations en matière de sécurité sanitaire des aliments

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

5.4.2 Collaboration multisectorielle visant à réduire les risques pour la santé publique d’origine alimentaire, y compris ceux qui se présentent à l’interface homme-animal

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

5.4.3 Capacités nationales appropriées pour établir et maintenir des cadres réglementaires fondés sur les risques pour prévenir, surveiller, évaluer et maîtriser les maladies et les risques d’origine alimentaire et zoonotique

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

5.5.1 Soutien direct en vue d’atteindre, dans les zones touchées et les zones à haut risque, les taux d’immunité de la population requis

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

compromis

5.5.2 Consensus international sur le retrait du vaccin antipoliomyélitique oral de type 2 des programmes de vaccination systématique dans l’ensemble du monde

en bonne voie

sans objet en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

5.5.3 Mise en place de processus de gestion du risque poliomyélitique à long terme, y compris le confinement de tous les poliovirus résiduels, et certification de l’éradication de la poliomyélite dans l’ensemble du monde

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

5.5.4 Élaboration d’un plan de préservation des acquis de la lutte contre la poliomyélite

en bonne voie

sans objet en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

5.6.1 Mise en œuvre du Cadre d’action d’urgence de l’OMS dans les situations d’urgence aiguës ayant des conséquences sur la santé publique

compromis en bonne voie

compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

compromis

Page 24: Exécution du budget programme 2014-2015 : examen à mi-parcours

A68/6 Annexe

24

Produit AFRO AMRO EMRO EURO SEARO WPRO Siège

Catégorie 6

6.1.1 Leadership et gestion efficaces de l’OMS en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

6.1.2 Collaboration efficace avec les autres parties prenantes en vue de bâtir un programme sanitaire commun correspondant aux priorités des États Membres

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

6.1.3 Une gouvernance renforcée de l’OMS avec une supervision efficace des sessions des organes directeurs, et des ordres du jour efficients et harmonisés

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

6.1.4 Intégration de la réforme de l’OMS dans les activités de l’Organisation

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

6.2.1 Responsabilisation assurée par le renforcement de la gestion et de l’évaluation du risque institutionnel à tous les niveaux de l’Organisation

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

6.2.2 Mise en œuvre de la politique d’évaluation de l’OMS dans toute l’Organisation

compromis compromis en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

compromis

6.2.3 Promotion d’un comportement éthique, d’une conduite décente et de l’équité dans toute l’Organisation

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

6.3.1 Cadre de gestion axé sur les résultats comprenant un système de responsabilisation aux fins de l’évaluation de l’efficacité organisationnelle de l’OMS

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

6.3.2 Alignement du financement de l’OMS sur les priorités convenues en renforçant la mobilisation des ressources, la coordination et la gestion

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

6.4.1 Bonnes pratiques financières gérées au moyen d’un cadre de contrôle adéquat, d’une comptabilité fiable, d’un suivi des dépenses et d’une comptabilisation des recettes en temps opportun

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

6.4.2 Gestion efficace et efficiente des ressources humaines dans le but de recruter et de conserver un personnel motivé, expérimenté et compétent, dans un environnement favorable à l’apprentissage et à l’excellence

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

6.4.3 Fourniture efficace et efficiente d’infrastructures informatiques, de services de réseau et de communication, de systèmes et d’applications institutionnels et sanitaires, et de services de formation et d’appui aux utilisateurs

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

6.4.4 Fourniture d’un appui opérationnel et logistique, services d’achat, entretien des infrastructures, gestion des actifs et maintien d’un environnement sécurisé pour le personnel et les biens de l’OMS (conformément aux normes minimales de sécurité opérationnelle et aux normes minimales de sécurité opérationnelle applicables au domicile, toutes deux édictées par les Nations Unies)

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

6.5.1 Meilleure communication de la part du personnel de l’OMS avec, à la clé, une compréhension accrue de l’action et de l’impact de l’Organisation

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

compromis

6.5.2 Mise au place et maintien efficace de plates-formes de communication innovantes

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

en bonne voie

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