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Juillet 2014
Rapport final
Evaluation à mi-parcours du Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition Scolaire »
UNJP/CVI/042/UNJ
Bureau de l’évaluation
Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et
l’agriculture
Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture Bureau de l’Evaluation (OED) Ce rapport est disponible en version numérique sur: http://www.fao.org/evaluation
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Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
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Remerciements
L’équipe de l’évaluation finale du « Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert
UNJP/CVI/042/UNJ “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition Scolaire» remercie
toutes les personnes et institutions qui ont contribué de près ou de loin au bon déroulement de
la mission.
Composition de l’équipe d’évaluation
Consultants
Mme Emilia Venetsanou, experte en Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et
évaluation, chef d’équipe;
Mme M. Teresa de Jesus Fernandes, experte en Sciences d´Education, spécialité
Évaluation, membre de l’équipe;
Mme Edith Pereira, experte en Nutrition e alimentation, membre de l’équipe.
Bureau de l’Evaluation de la FAO
Mme Luisa Belli, fonctionnaire en évaluation
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
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Table des matières
Abréviations ............................................................................................................................... v Résumé exécutif ........................................................................................................................ vi
1 Introduction .................................................................................................................... 12 1.1 Antécédents et objectifs de l’évaluation ................................................................ 12 1.2 Méthodologie de l’évaluation ................................................................................ 12
1.3 Défis et opportunités .............................................................................................. 13
2 Contexte du Programme ............................................................................................... 14 2.1 Les défis du contexte socio-économique ............................................................... 14 2.2 Le Programme Nationale d’Alimentation Scolaire ............................................... 15 2.3 Le cadre de l’assistance des NU ............................................................................ 16
3 Analyse de la conception et de l’approche du projet .................................................. 17 3.1 Stratégie du Programme ........................................................................................ 17 3.2 Clarté et cohérence du cadre logique ..................................................................... 18
4 Analyse du processus de mise en œuvre ....................................................................... 21 4.1 Gestion du programme .......................................................................................... 21 4.2 Gestion de ressources financières .......................................................................... 24 4.3 Efficience et efficacité des arrangements institutionnels y compris la participation
des gouvernements ................................................................................................................... 27 4.3.1 Efficience et efficacité de l’assistance technique des agences participantes ........ 27
4.3.2 Engagement du Gouvernement et son appui au programme. ............................... 29
5 Analyse des résultats et contribution aux objectifs établis......................................... 30 5.1 Réalisations au niveau des produits et effets ......................................................... 30
5.2 Analyse des tendances ........................................................................................... 35 5.3 Parité hommes-femmes ......................................................................................... 39
5.4 Développement des capacités ................................................................................ 40 5.5 Approche fondée sur les droits de l’homme / DH ................................................. 40
5.6 Partenariats et alliances ......................................................................................... 42
6 Analyse selon les critères d’évaluation ......................................................................... 42 6.1 Pertinence .............................................................................................................. 42 6.2 Efficience ............................................................................................................... 43
6.3 Efficacité ................................................................................................................ 44 6.4 Durabilité ............................................................................................................... 45 6.5 Impact .................................................................................................................... 46
7 Conclusions et recommandations ................................................................................. 47 7.1 Conclusions ........................................................................................................... 47
7.2 Recommandations ................................................................................................. 49
Annexes (voir fichiers separés)
Annexe 1. Termes de Référence
Annexe 2. Profil de consultantes
Annexe 3. Bibliographie et liste de documents examinés
Annexe 4. Rencontres réalisés entre le 6 à 28 de Janvier 2014
Annexe 5. Matrice de Produits du programme
Annexe 6. Outils de l’évaluation
Annexe 7. Matrice du progrès dans l’exécution des composantes et sous-composantes
du Programme
Annexe 8. Programme Indicatif de Coopération (PIC) – LUX
Annexe 9. Instruments de GAR
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Abréviations
ARAP Autorité Régulatrice des Achats Publics
ARFA Agence de Régulation et Supervision des Produits Pharmaceutiques et
Alimentaires
AT Assistance Technique
CAD Comité de l’Aide au Développement
CL Cadre Logique
CNSAN Conseil National de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle
CP Comité de Pilotage (du Programme)
CT Comité Technique (du Programme)
DECRP Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté
DHAA Droit Humain à l'Alimentation Adéquate
DGPOG Direcção-Geral do Planeamento, Orçamento e Gestão
ESAN Stratégie Nationale de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle
FAO Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation
FAOR Bureau de la Représentation de la FAO (au Cap Vert)
FICASE Fondation Cap Verdienne d'Action Sociale Scolaire (auparavant ICASE)
FPMIS Field Programme Management Information System (système de gestion de
l’information sur le programme de terrain)
GAR Gestion Axée sur les Résultats
ICASE Institut Cap Verdien d'Action Sociale Scolaire (actuellement FICASE)
INIDA Institut National de Recherche pour le Développement Rural
IUE Institut Universitaire de l’Education
MDR Ministère du Développement Rural
MED Ministère de l’Education
MS Ministère de la Santé
NU Nations Unies
OCDE Organisation pour la Coopération et le Développement Economique
OED Bureau de l ‘Évaluation de la FAO
OMS Organisation Mondiale de la Santé
PAM Programme Mondiale pour l’Alimentation
PANSAN Plan d’Action Nationale de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle
PC Comité de Programme
PC Programme Conjoint
PIC Programme Indicatif de Coopération
PNAE Programme National d’Alimentation Scolaire
PNCE Programme National des Cantines Scolaires
PNSA Plan National de Sécurité Alimentaire 2007-2011
PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement
POP Procédures Opérationnelles Standardisées (manipulation des aliments)
SACE Système de Suivi et Evaluation des Cantines Scolaires (du FICASE)
SAN Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle
SE Suivi et Evaluation
SNSAN Secrétariat National de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle
ToC Table de Matières
UNDAF Plan-cadre des Nations Unies pour l’aide au développement
UNDG Groupe des Nations Unies pour le Développement
UNICEF Fonds des Nations Unies pour l’enfance
UNJP Programme Conjoint des Nations Unies
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Résumé exécutif
Informations sur l’Evaluation
Ce résumé présente le rapport de l’évaluation externe à mi-parcours du Programme ES1.
Conjoint des Nations Unies «UNJP/CVI/042/UNJ - Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la
Nutrition Scolaire », conçu pour assister le Gouvernement du Cap Vert dans la réorientation
et la consolidation de son Programme National d’Alimentation Scolaire (PNAE). Le
Programme a été signé en Janvier 2011 pour une durée prévue de 4 ans et sa clôture est
prévue en Janvier 2015. Le budget du Programme est de 5,611,080 USD, entièrement financé
par le Grand-Duché du Luxembourg.
L’objectif de l’Evaluation, selon les termes de mandat (Annexe 1 du rapport ES2.
d’évaluation) est de fournir «une analyse indépendante et rigoureuse sur l’état d’avancement
du Programme Conjoint UNJP/CVI/042/UNJ et sur la qualité des produits achevés, ainsi que
des recommandations visant l’amélioration de sa performance et facilitant à la fois l’atteinte
des résultats escomptés et la consolidation des progrès réalisés avant l’achèvement du
Programme».
Une équipe de trois expertes indépendantes (une consultante internationale et deux ES3.
consultantes nationales) a conduit l’évaluation et a réalisé la mission d’évaluation dans le
pays, du 06/01/2014 au 24/01/2014. Durant cette mission plusieurs rencontres et réunions ont
été réalisées avec les différentes parties prenantes nationales et internationales du
Programme, ainsi que des visites de terrain dans certaines écoles des iles de Santiago et de
Sao Vicente. Des réunions pour la restitution et la socialisation des données se sont tenues à
plusieurs reprises et une session de « debriefing » finale a eu lieu à la fin de la mission.
Principaux constats de l’Evaluation
Selon le Document du Programme Conjoint «Soutien à la Sécurité Alimentaire et à ES4.
la Nutrition Scolaire» (UNJP/CVI/042/UNJ), l’option stratégique du Programme est «d’aider
le Gouvernement à prendre des décisions stratégiques pour accompagner la prise en main
totale de ces programmes par les institutions nationales». Huit institutions sont
principalement impliquées dans le Programme, dont quatre Agences des NU (FAO, PAM,
OMS, UNICEF) et quatre institutions nationales (Ministères de l’Education/MED, Min. du
Développement Rural /MDR, Min. de la Santé / MS, et la FICASE). Les quatre Agences NU
sont censées travailler dans un cadre commun d’interventions, sous la coordination de la FAO
(agence leader).
L’Evaluation a permis de confirmer que le Gouvernement voit le Programme ES5.
comme un instrument important pour la définition d’une politique nationale en matière
d’Alimentation Scolaire, bâtie sur des données techniques consolidées, à leur tour fondées sur
un processus d’expérimentation rigoureuse et un débat substantiel concernant les différents
modèles et solutions possibles.
Dans la mesure où le Programme n’a véritablement commencé à développer ses ES6.
activités et à obtenir les premiers produits qu’à partir de la moitié de l’année 2012, il est
encore trop tôt pour en apprécier les effets. L’Evaluation a constaté des démarches positives
quant à la collaboration et à la participation des différents partenaires nationaux dans le
Programme mais a également constaté que de nombreux acteurs n’ont pas encore été
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Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
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réellement impliqués, c’est le cas des Municipalités, des Associations de Producteurs, des
ONG locales ainsi que d’autres partenaires de la société civile (par exemple: les associations
des parents). L’Evaluation a permis d’identifier certains points faibles qui vaut la peine de
corriger, tels qu’une complémentarité insuffisante entre les composantes, des lacunes
méthodologiques dans la structuration et le suivi des Projets-pilote, l’adoption de modèles
d’achat locaux pas toujours bien adaptés à la réalité locale.
Face à un contexte complexe, à cause de la transversalité de l’action et du nombre ES7.
élevé des parties prenantes, la gestion du Programme se caractérise par la difficulté de
systématisation et de capitalisation des acquis et par une orientation prioritaire vers les
activités. Le « Cadre de Suivi des Résultats », prévu dans le Programme, n’est pas encore
opérationnel et les rapports périodiques du Programme ne permettent pas de mesurer d’une
façon objective les progrès du Programme quant aux résultats attendus.
L’Evaluation a constaté des faiblesses du point de vue de la coordination et de la ES8.
gestion du programme liées aux difficultés rencontrées par la FAO à jouer d’une manière
efficace son rôle de coordination du Programme. Aucune évidence ne prouve que les
Agences des NU impliquées dans le Programme aient périodiquement soumis leurs rapports
techniques et financiers à la Coordination du Programme et les lignes décisionnelles du
Programme, surtout pour ce qui concerne les décisions stratégiques, ne sont pas très claires.
De plus, les données budgétaires et les dépenses montrent un faible taux d’exécution ES9.
(30%) du budget en Janvier 20141, compte tenu de la date initialement prévue pour la fin du
Programme en Janvier 2015.
En terme de durabilité, on constate la nécessité d’avoir une politique et une stratégie, ES10.
en matière d’Alimentation Scolaire s’harmonisant avec la Stratégie de Croissance et de
Réduction de la Pauvreté (DECRP) et avec la Stratégie Nationale de la Sécurité Alimentaire
et Nutritionnelle / ESAN. L’ancrage institutionnel prévu du PNAE dans l’ESAN donnerait
une cohérence politique au programme, et l’attribution au CNSAN de la fonction d’entité
coordinatrice intersectorielle constituerait une réponse à l’épineuse question institutionnelle.
Toutefois, les modalités de coordination sont encore à identifier, à réglementer et à
consolider.
FICASE, l’institution actuelle de référence pour l’exécution du PNAE, montre ES11.
encore des aspects-clé que le Programme n’a pas suffisamment adressées, comme par
exemple la nécessité de concevoir et de mettre en œuvre un Système efficace pour le Suivi et
l’Evaluation en mesure de répondre aux défis actuels du PNAE. L’amélioration continue des
compétences des ressources humaines impliquées aux différents niveaux du PNAE, reste l’un
des facteurs essentiels pour assurer la durabilité du Projet qu’il faut continuer à poursuivre.
La prise en charge financière du PNAE par le Gouvernement depuis l’année 2010 et ES12.
la création d’une ligne budgétaire pour le Programme dans le budget du Ministère de
l’Education (MED) en 2009, constituent des éléments substantiels pour assurer la viabilité
financière du PNAE. Toutefois, dans une situation macro-économique caractérisée par un
déficit croissant du budget national et par la nécessité de réduire les dépenses publiques, les
thèmes de la viabilité économique et de l’efficience du Programme restent d’actualités.
1 En juin 2014 le taux d’exécution était de 40%
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Conclusions
Le Gouvernement du Cap-Vert est en train de mettre en œuvre un modèle de ES13.
Programme d’alimentation scolaire (PNAE) visant le renforcement de l’éducation
nutritionnelle et sanitaire, l’amélioration qualitative et substantielle des repas scolaires par
des aliments frais, et la promotion de filières agricoles locales, censées fournir aux écoles des
produits frais et de qualité. Dans ce contexte, le Gouvernement demande au Programme
UNJP/CVI/042/UNJ de fournir des éléments techniques et méthodologiques, reposant sur des
modèles expérimentés de façon rigoureuse dans le pays, pour que des décisions politiques,
appropriées et durables soient prises par le Gouvernement en matière d’alimentation scolaire.
C’est dans ce défi que se situe toute la pertinence du Programme ainsi que sa difficulté de
réalisation
La transversalité du PNAE se reflète dans le Programme, qui compte sur la ES14.
participation de quatre institutions nationales (MED, MDR, MS, FICASE) et de quatre
agences des Nations Unies (FAO, OMS, PAM, UNICEF), dans le contexte du Programme
« One UN » (Unis dans l’Action, « Delivering as One »). Cependant, cette approche
pertinente pose des problèmes de coordination, tant au niveau national que parmi les agences
des NU (voir Rec. 3).
Face à la complexité du contexte institutionnel et des contenus, et compte tenu des ES15.
résultats actuellement obtenus, la possibilité d’obtenir des résultats durables, d’ici à la fin des
opérations (dans 12 mois), semble peu réaliste. Cette conclusion, liée au fait que le taux
d’exécution financière à la date de janvier était de l’ordre de 30% (12/2013), pourrait justifier
une prolongation du Programme, sans coûts supplémentaires. Toutefois, l’Evaluation juge
que cette option devrait être précédée d’un exercice de révision, faisant l’objet de la
principale recommandation (Recommandation 1).
L’adoption de projets-pilote, en tant qu’instrument de recherche-action pour ES16.
l’expérimentation de solutions et de modèles alternatifs, est sans aucun doute une intuition
fertile du projet, qui doit être absolument cultivée et améliorée. Les projets-pilote ont
néanmoins, besoin d’être améliorés dans leur conception (définition des hypothèses et des
variables, modélisation) et leur mise en œuvre (suivi et systématisation des données). Cette
question revêt une importance particulière dans la modélisation des achats locaux et des
achats publics, où le Programme devrait explorer des approches moins centralisées et moins
restreintes, tels que les achats de proximité pouvant offrir des opportunités économiques aux
petits producteurs et commerçants locaux, surtout les femmes rurales (voir Rec. 6)
Le programme doit encore construire des espaces et des instruments assurant une ES17.
participation réelle et efficace de toutes les parties prenantes sur le terrain, telles que les
municipalités, les associations des producteurs et les différents groupes organisés de la
Société Civile..
L’Evaluation a conclu qu’une participation plus large des partenaires nationaux, ES18.
actuels et potentiels, ainsi que la prise en charge nationale des démarches de mise au point et
de révision du Programme, en conformité avec la Déclaration de Paris, comme cela est
préconisé dans les Recommandations, sont les conditions indispensables pour assurer
l’efficacité du Programme ainsi que sa stratégie de sortie.
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Recommandations
Recommandation 1: Au Bureau du Coordinateur Résident du Système des Nations
Unies au Cap Vert, aux Agences NU2, au Bailleur de Fonds, au MIREX, MED, MDR,
MS et FICASE- sur la révision et réorientation du Programme.
L’Evaluation recommande de réaliser dans un court délai (3 mois) un exercice approfondi de
révision et réorientation stratégique du Programme, conduit sous le leadership du
Gouvernement, au plus haut niveau décisionnel possible, avec l’appui des NU. Cela
impliquerait la responsabilité de la partie nationale dans la définition des TdR de l’exercice
de révision et de la modalité de sa mise en œuvre, ainsi que dans sa validation finale.
Le Gouvernement pourra faire appel à une assistance pour la facilitation et/ou au secrétariat
de l’exercice en utilisant les ressources financières du Programme. L’Évaluation recommande
que le CNSAN (le Conseil national de sécurité alimentaire et nutritionnelle) et le SNSAN
(Secrétariat national de sécurité alimentaire et nutritionnelle) soient directement impliqués
dans l’exercice de révision.
Pour la mise en œuvre de la Recommandation 1, l’Evaluation suggère que la révision
souhaitée se réalise autour de la mise à jour et l’amélioration du Cadre des résultats du
Programme, pour offrir l’opportunité d’un langage partagé et d’une discussion ouverte et
transparente sur les priorités, les ressources disponibles et les responsabilités. Plus
particulièrement, on suggère les actions suivantes :
a. Harmoniser le cadre des résultats et le cadre de suivi du Programme afin de définir
un seul cadre de référence, clair et cohérent, indiquant la séquence logique des
différents niveaux hiérarchiques et des résultats, les indicateurs (valeurs de base et
cibles), les hypothèses subjacentes. Pour cela, il est conseillé d’utiliser le format
standardisé et proposé par le PNUD,3 s’alignant sur les principes de l’UNDG et du
CAD/OCDE ;
b. Sur la base d’un cadre harmonisé et partagé des résultats, conduire une révision
réaliste vérifiant la possibilité d’achèvement des résultats attendus, d’ici à la fin du
Programme prévue en janvier 2015;
c. Sur la base du point précédent, identifier de manière réaliste les résultats réalisables,
et leur donner la priorité dans le Plan de travail d’ici à la fin du Programme;
d. Identifier les résultats partiellement viables et définir des valeurs cibles moins
ambitieuses;
e. Identifier les résultats n’étant pas encore en cours de réalisation ou étant moins
pertinents, et considérer l’option de les supprimer, de façon à se concentrer sur les
priorités;
f. Sur la base de la priorisation des résultats, mentionnés aux points précédents,
élaborer un Plan de travail (PdT) et un Calendrier d’achèvement des résultats d’ici à
la fin du Programme, ainsi qu’un Plan de dépenses qui soit cohérent avec le PdT
(Budgétisation du PdT);
g. Mettre en œuvre le système de Suivi et Evaluation (SE) du programme, ainsi que le
Suivi financier, tout en se basant sur le Cadre logique arrêté, le PdT et le Calendrier
d’achèvement, à l’aide d’outils appropriés tel que le Tableau de bord (Cahier de
2 Il s’agit des Agences des NU parties prenantes du UNJP 042.
3 Voir Annexe 9, le cadre de Plan de Travail Annuel avec le Cadre de Suivi, proposé dans le Guide du PNUD,
UNDG et DAC/OECD « Guide de la Planification, du Suivi et de l’Evaluation Axés sur les Résultats du
Développement », PNUD, 2009 http://web.undp.org/evaluation/handbook/french/docments/PME-
Handbook_Fr.pdf.
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bord), qui sera évalué périodiquement (tous les 4 mois) pendant des réunions de SE
du Comité de pilotage du Programme;
h. Sur la base des points précédents, analyser la nécessité d’une prolongation de la
durée du Programme (sans coûts supplémentaires) pour une période de 6 à 12 mois.
L’Evaluation considère que l’information du Programme concernant les produits achevés, les
activités et les modèles mis en œuvre, doit être améliorée et systématisée. La
Recommandation 2 aborde cet aspect.
Recommandation 2: A la Coordination du Programme, aux Agences NU, au Bureau
du Coordinateur Résident du Système des Nations Unies au Cap Vert sur la mise au
point / systématisation de la documentation et des acquis
L’Evaluation recommande de développer un exercice interne de mise au point et de
systématisation de la documentation et des produits en vue d’une meilleure compréhension
des scénarios et des modèles mis en œuvre jusqu’à ce jour. Ce travail a été entamé pendant
l’évaluation à mi-parcours. Cet exercice devrait se faire sur une durée de 2-3 semaines
maximum et le travail individuel de chaque agence devrait alimenter et converger dans une
archive commune auprès de la Coordination qui soit accessible à tous. Cet exercice repose
sur le cadre actuel des résultats du Programme.
Le Programme Conjoint s’inscrit dans le « Standard Administrative Arrangement » et les
règles de fonctionnement établies pour la gestion des projets financés par le «Fonds de
Transition» du «One UN». Néanmoins, les tâches de coordination de la FAO sont rendues
difficiles par un cadre institutionnel et de gestion complexe. La Recommandation 3 touche
cet aspect.
Recommandation 3: Au Bureau du Coordinateur Résident du Système des Nations
Unies au Cap Vert et à la FAOR sur la Coordination du Programme
L’Evaluation recommande que la Coordination du Programme, toujours sous la
responsabilité de la FAO en tant qu’agence leader, soit renforcée en ligne avec les principes
de l’initiative «Unis dans l’Action» et placée au niveau de l’Unité de cohérence du Bureau
des NU au Cap-Vert.
Le cadre institutionnel du Programme est complexe à cause de l’intervention directe de
plusieurs parties prenantes nationales (MED, MDR, MS, FICASE). La mission a pu
confirmer que, selon la volonté politique du Gouvernement, le PNAE s’insèrerait dans le Plan
national d’action pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (PANSAN). De plus, dans un
contexte en évolution, et en ligne avec les efforts du Gouvernement pour l’harmonisation et
la non-prolifération des structures institutionnelles, le Conseil national de sécurité alimentaire
et nutritionnelle (CNSAN), et son Secrétariat national de sécurité alimentaire et nutritionnelle
(SNSAN), devraient représenter les organes intersectoriels de coordination et d’intégration
des politiques sectorielles du SAN, y compris le PNAE.
Recommandation 4: A la Coordination du Programme, aux Agences NU, au Bureau
du Coordinateur Résident du Système des Nations Unies au Cap Vert et au MIREX,
MED, MDR, MS et FICASE sur la Coordination et l’Encadrement Institutionnel du
Programme
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L’Evaluation recommande que l’assistance du Programme s’insère dans le cadre de la
coordination et l’intégration intersectorielle du CNSAN et que le CNSAN soit représenté au
Comité de pilotage du Programme à travers son Secrétariat (SNSAN).
La gestion et les mécanismes de suivi et de contrôle du budget devraient être plus efficientes
et plus efficaces.
Recommandation 5: Au Bureau du Coordinateur Résident du Système des Nations
Unies au Cap Vert, au Gouvernement (MIREX) et au Bailleur de Fonds sur le reliquat
du PAM
L’Evaluation recommande que le Programme Conjoint développe un mécanisme plus
efficient et efficace de suivi du progrès dans le décaissement des fonds de chaque agence,
pouvant permettre d’obtenir l’information en temps réel sur la situation financière du
programme. .
Le PNAE se veut, d’un côté, promoteur de l’insertion et de la cohésion sociale et, de l’ autre,
moteur des secteurs économiques – comme les filières de production agricole, le commerce et
les services – et de l’insertion dans l’économie formelle, d’acteurs jusqu’ici relégués dans
l’économie informelle. Compte tenu du «Modèle Capverdien», envisageant un saut qualitatif,
comme condition de durabilité, les Projets-pilote sont un instrument central du Programme,
dans le but de trouver de nouveaux modèles et des solutions alternatives pour rendre
l’économie locale et l’insertion plus dynamiques, à travers le marché institutionnel représenté
par les écoles. Les projets-pilote doivent être améliorés dans leur méthodologie, ainsi que
dans la planification, la réalisation et le suivi de la mise en œuvre, car au moment de
l’Evaluation, les variantes/alternatives à tester sont limitées et contraignantes.
Recommandation 6: A la FAOR, à la FICASE et au MDR sur les Projets-pilote
L’Evaluation recommande que les Projets-pilote se poursuivent jusqu’à la fin du Programme,
sous forme d’initiatives de recherche-action sur le terrain, sans augmenter leur quantité et
sans étendre les modèles à une plus grande échelle. Cela permettra d’accumuler encore plus
d’éléments d’analyse et d’obtenir une réflexion plus solide et fondée.
L’Evaluation suggère de corriger les lacunes méthodologiques dans la conception et la mise
en œuvre des Projets-pilote. De plus, il est hautement souhaitable d’élargir le nombre des
variantes à tester dans le but de construire des propositions alternatives. Le Programme
devrait aussi explorer des approches moins centralisées comme les achats de proximité, qui
peuvent générer des opportunités économiques aux petits producteurs et commerçants locaux,
surtout les femmes rurales.
Au niveau de la conception et de la mise en œuvre des Projets-pilote, il faut adopter une
approche participative (Recherche - Action - Formation), en prêtant une attention particulière
à la parité de genre et au rôle des femmes dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et en
assurant une ouverture à un plus grand nombre de parties prenantes sur le terrain, en ligne
avec les « directives volontaires à l’appui de la concrétisation progressive du Droit Humain à
une Alimentation Adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale », ratifiées
par le Cap-Vert.
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1 Introduction
1.1 Antécédents et objectifs de l’évaluation
1. Le Programme Conjoint des Nations Unies «UNJP/CVI/042/UNJ - Soutien à la
Sécurité Alimentaire et à la Nutrition Scolaire», d’ici auparavant appelé « le Programme », a
été conçu pour assister le Gouvernement du Cap Vert dans la réorientation et consolidation de
son Programme National d’Alimentation Scolaire (PNAE). Le Programme combine
l’expertise de quatre agences des NU, notamment la FAO, l’OMS, le PAM et l’UNICEF, et
s’inscrit dans l’initiative « Unis dans l’Action » (One UN), dont le Cap Vert est l’un des huit
pays pilotes.
2. Le Programme a été signé en Janvier 2011 pour une durée prévue de 4 ans et sa
clôture est prévue en Janvier 2015. Le budget du Programme est de dollars E.-U 5.611.080,
entièrement financé par le Grand-Duché du Luxembourg.
3. L’objectif de l’évaluation à mi-parcours est de fournir « une analyse indépendante et
rigoureuse sur l’état d’avancement du Programme Conjointe UNJP/CVI/042/UNJ et la
qualité des produits achevés, autant que des recommandations visant à améliorer sa
performance et faciliter l’atteinte des résultats escomptés et la consolidation des progrès
réalisés avant l’achèvement du Programme».4
4. Plus en particulier, l’évaluation devait :
Évaluer les progrès réalisés en vue de l’atteinte des produits et résultats attendus;
Identifier les problèmes liés à la mise en œuvre du Programme;
Identifier les points forts et les faiblesses du Programme et les leçons à tirer;
Evaluer si les conditions pour la durabilité institutionnelle, technique et financière du
Programme sont assurées;
Formuler des recommandations sur les mesures éventuelles à prendre pour améliorer la
mise en œuvre du Programme.
5. Une équipe de trois expertes indépendantes, dont une consultante internationale et
deux consultantes nationales, a réalisé l’évaluation, y compris une mission au Cap Vert, dans
la période janvier-mars 2014.5Le Bureau de l’Evaluation a coordonné, appuyé et assuré le
contrôle de qualité du rapport, au nom de toutes les agences de Nations Unies concernées.
Ceci est le brouillon final de l’évaluation, qui intègre les commentaires préliminaires des
agences participantes au Programme et qui est circulé à toutes les parties prenantes pour
commentaires et suggestions.
1.2 Méthodologie de l’évaluation
6. L’Evaluation a adopté une approche consultative et transparente avec les parties
prenantes internes et externes, tout au long du processus d’évaluation et selon les normes et
standards de l’UNEG.6 La triangulation des données et des informations rassemblées, y
inclues les visions et perceptions des différentes partenaires institutionnels et individuels, a
été l’instrument principal pour leur validation.
4 Voire les Termes de Référence de l’Evaluation à l’Annexe 1.
5 Les profils des consultants se trouvent à l’Annexe 2.
6 Groupe d’Evaluation des Nations Unies.
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
13
7. Environ 130 partenaires, y inclue informateurs clés, parties prenantes et participants
dont 82 au niveau décentralisé et communautaire, ont activement participé au processus
d’évaluation à travers des entretiens semi-structurés, individuels ou de group. L’équipe s’est
appuyée sur des listes de questions-type et des guides spécifiques préparée pour l’évaluation,
y inclus des questionnaires et des fiches. La constitution interdisciplinaire de l’équipe, sa
bonne expérience du secteur et sa connaissance de la réalité du pays, a permis de bien profiter
aussi de l’observation directe, lors des brèves visites sur le terrain, observation qui a été
systématiquement utilisée, enregistrée et triangulée pendant les réunions institutionnelles.
L’Evaluation a aussi examiné une vaste gamme de documents, soit à caractère stratégique,
relativement aux politiques et programmes des secteurs concernés, soit inhérents à la gestion
et aux opérations du projet.
8. La mission sur le terrain entre le 6 et le 24 Janvier 2014, a compris:
Coordination continue avec les Agences des Nations Unies impliquées dans le
Programme, en vue de l’organisation de la mission et de leur appropriation de
l’exercice d’évaluation;
Entretiens individuels et de groupe, à plusieurs reprises avec l’équipe du Programme;
Entretiens individuels et de groupe, à plusieurs reprises, avec tous les principaux
partenaires du Programme;
Réunions et entretiens au plus haut niveau dans les Ministères responsables du
Programme, notamment avec la Ministre de l’Education (MED) et la Ministre du
Développement Rural (MDR);
Réunions et entretiens, à plusieurs reprises, avec le bailleur de fond (Chargé d’Affaires
a.i. de l’Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg au Cap Vert) et la Coordinatrice
Résidente des Nations Unies au Cap Vert;
Visites sur le terrain, entretiens et réunions dans 4 écoles dans l’île de Santiago et 7
dans l’île de Sao Vicente, dont 8 en milieu urbain et péri-urbain, et 3 en milieu rural,
avec les bénéficiaires directs et indirects du Programme: professeurs, gérants des
cantines, cuisinières, élèves, parents, agents économiques locaux, représentants des
municipalités;
Réunions de dévolution et socialisation des données à plusieurs reprises. Cette
approche graduelle s’est avérée nécessaire à cause de la complexité du sujet et du
nombre considérable des intervenants directs.7Par exemple, le «debriefing» final a été
précédée par une réunion interne des agences des NU, incluant «One UN» et la
Coordinatrice Résidente, et a été suivie par une ultérieure réunion, où les possibles
recommandations ont été discutées et testées.
9. L’Evaluation, tout en s’alignant avec les principes de transparence et
d’indépendance, a vérifié avec toutes les parties prenantes, y inclus au niveau plus haut des
Ministères concernés et avec le bailleur de fonds, l’opportunité, la pertinence, la faisabilité et
l’acceptation potentielle des recommandations d’ordre stratégique et institutionnel.
1.3 Défis et opportunités
10. L’Evaluation s’est mesurée avec des défis importants qui, à un certain degré, ont pu
se transformer en des opportunités. Plus spécifiquement:
7 La session de « debriefing » finale a compté sur la présence de plus de 40 personnes.
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
14
L’expérience dans l’évaluation d’un Programme Conjoint dans le contexte « Unis dans
l’Action » (Delivering as One) est encore assez limitée. En plus, le Programme est
caractérisé par sa transversalité (multi-secteur et multi-institutionnel) et complexité.
Ces faits, néanmoins, ont constitué une grande opportunité d’apprentissage pour toutes
les parties prenantes, y compris l’équipe d’évaluation;
Même si le Programme avait mis à disposition de l’équipe de la documentation, il a
pris du temps avant que celle-ci ne soit mieux structurée selon les requêtes et
sollicitations de l’équipe de l’Evaluation. Sous requête de la coordination du
Programme et du conseiller technique du PAM, l’équipe a fourni des instruments pour
la structuration de l’information (matrices de produits, et des moments clés du
programme), qu’ont êtes remplis par l’équipe du Programme Conjoint du Programme,
et se trouvent dans l’annexe du rapport d'évaluation. Dans ce sens, la mission a
déclenché une dynamique positive d’appropriation de l’évaluation par la Coordination
du Programme et s’est montré une opportunité pour l’amélioration graduelle des
instruments de coordination et gestion ; aussi, l’information sollicitée à plusieurs
reprises à la Fondation Cap Verdienne d'Action Sociale Scolaire (FICASE) été mise à
disposition à la fin de la mission au Cap Vert; ces difficultés et retards ont conditionné
le travail de l’équipe, car pas toutes les données reçues n’ont pu être triangulées et
utilisées comme base solide d’évidence ;
L’absence d’un système de suivi suffisamment structuré au sein du Programme a
difficulté davantage la progression de l’Evaluation.
2 Contexte du Programme
2.1 Les défis du contexte socio-économique
11. Les progrès considérables du Cap Vert dans la plupart de ses indicateurs socio-
économiques a été à la base de la promotion du pays parmi les Pays avec Revenu
Intermédiaire (PRI) en 2008. Le taux de pauvreté a baissé dans le pays de 49% (1990) à 27%
(2007), mais il est encore très haut dans le milieu rural (44%) et chez les femmes-chefs de
famille (33%).8
12. Le Plan National de Sécurité Alimentaire 2007-2011 (PNSA) indique que, dans le
milieu rural, 5% des enfants souffrent de malnutrition aigüe, 22% de malnutrition chronique
et 13% se trouve dans un état d’insuffisance pondérale. L’insécurité alimentaire touche 20%
des familles rurales, dont 7% en forme sévère, et un 11% supplémentaire de familles sont à
risque d’y tomber. Carences alimentaires coexistent avec problèmes nutritionnels dû à la
mauvaise alimentation (ex. obésité).
13. Le Pays a récemment produit sa 3ème Stratégie de Croissance et de Réduction de la
Pauvreté (DECRP III), pour la période 2012-2016, fortement orientée vers la croissance
économique de certaines secteurs («clusters») considérés particulièrement prometteurs, parmi
eux l’agriculture commercial (agrobusiness). Le Plan National de Sécurité Alimentaire
(PANSAN) 2014–2016 a été tout récemment élaboré, basé sur la nouvelle Stratégie Nationale
8 La proportion de femmes-chefs de famille sur la totalité des familles capverdiennes est 48%. Parmi les
familles pauvres, le pourcentage est 56%. (Données du Plan-cadre des Nations unies pour l’aide au
développement, UNDAF du Cap Vert, 2012-2016).
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
15
de Sécurité Alimentaire (ESAN) horizon 2020, fondée sur le Droit Humain à l’Alimentation
Adéquate (DHAA) et axée sur l’importance de l’agriculture familiale.
14. Pour l’exécution du PANSAN, un nouveau organigramme du Ministère du
Développement Rural (MDR) a été défini, dans lequel un Conseil National du Sécurité
Alimentaire et Nutritionnelle (CNSAN) et un Secrétariat National (SNSAN) sont prévus et
déjà fonctionnants.9 Dans une perspective de moyen terme, le Gouvernement voit le CNSAN
à un niveau interministériel. L’ancrage du Programme National d’Alimentation Scolaire
(PNAE) dans le PANSAN est envisagé.
2.2 Le Programme Nationale d’Alimentation Scolaire
15. Le Programme d’assistance aux Cantines Scolaires (maintenant Programme
Nationale d’Alimentation Scolaire, PNAE) existe au Cap Vert depuis 1979 et couvre
actuellement la totalité des écoles primaires et jardins d’enfants publics.10
De son début, le
Programme a reçu l’appui technique et financier du Programme Mondiale d’Alimentation
(PAM), qui a entamé en 2007 un processus de transfert de responsabilité vers le
Gouvernement, accompli avec succès dans l’année scolaire 2010-11, quand le Gouvernement
a pris totalement en charge les couts du programme.
16. L’évaluation du Plan d’Action Nationale de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle
2007-2011 souligne la pertinence du PNAE pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle
(SAN) du pays. Le Programme est actuellement inséré dans la Stratégie Nationale pour la
Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle Horizon 2020 (ESAN 2020). Le Plan d’Action
National de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle 2014-2016 (PANSAN) inclut plusieurs
actions dans le cadre de l’Alimentation Scolaire à être mises en œuvre sous la responsabilité
de la FICASE.
17. Une première expérience de prise en charge du PNAE par le Gouvernement eut lieu
à partir de 1996, mais, faute une stratégie et des orientations claires du côté du PAM et du
Gouvernement, la relève ne fut pas possible comme prévue. La reprise de l’appui du PAM a
eu lieu entre 2002 et 2004 et a conduit à une « phase de transition » (2007-2010) achevée par
la prise en charge du PNAE par le Gouvernement, comme mentionné.11
18. Un document produit en 2012 dans le cadre du Programme Conjoint12
présente
l’évolution du PNAE et identifie ses principales étapes, points critiques, leçons apprises et
défis de la transition vers la complète prise en charge du PNAE par le Gouvernement.
L’étude conclut que la définition du cadre politique et institutionnel du PNAE reste une
question ouverte et prioritaire, ainsi comme son adaptation aux changements du contexte
socio-économique.
19. Le PNAE a fait un long parcours et se trouve actuellement dans une phase
importante d’évolution vers un modèle nationale taillé sur les nouvelles conditions du pays et
ses politiques de réponse. Parmi elles, principalement, le DECRP III et l’ESAN. Le « Modèle
9 Loi Organique du MDR (B.O. Decreto Lei 10/2013).
10 Le PNAE est passé des 24.500 bénéficiaires du 1981 aux 86.000 enfants inclus dans le programme en 2011.
11 “Transition road map” dans les documents en anglais.
12 “Cape Verde : the transition to a national school feeding programme», M. Mirabile, Praia, 2012
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
16
Capverdien» envisage un saut qualitatif dans l’approche à l’Alimentation et Nutrition
Scolaire, synthétisé dans l’énoncé «donner plus et mieux avec moins», qui se base sur une
meilleure efficience et efficacité de l’action publique, axée sur la transversalité et les
synergies entre secteurs et institutions. Dans cette approche, le PNAE est vu comme un
programme qui contribue: à l’amélioration de la qualité de l’éducation et de la sécurité
alimentaire et nutritionnelle des élevés et leur familles; à la promotion de la sante à travers
l’éducation alimentaire e nutritionnelle, l’insertion et la cohésion sociale : et au
développement des filières agricoles et l’insertion dans l’économie formelle de nouveaux
acteurs, comme les petits agriculteurs et les petits commerçants.13
2.3 Le cadre de l’assistance des NU
20. La coopération des agences du système des NU est définie par l’actuel Plan-cadre
des Nations unies pour l’aide au développement (UNDAF) 2012-16, conçu pour appuyer la
réalisation du DECRP III pour la même période (2012-16). Parmi les priorités exprimées par
le Gouvernement dans le DECRP, l’UNDAF donne assistance directe dans trois domaines :
i. la construction d’une économie dynamique, compétitive et viable à bénéfice de toute
la population;
ii. le développement et la cohésion sociale, et l’accès aux services basiques;
iii. la consolidation de la démocratie et la bonne gouvernance. Les groupes sociaux
particulièrement adressés par l’UNDAF sont : les enfants, la jeunesse et les femmes.
21. Cap Vert est l’un des huit pays pilotes de l’Initiative “Unis dans l’Action »
(«Delivering as One”), lancée dans huit pays volontaires par le Secrétaire Général en Janvier
2007, pour répondre d'une façon plus coordonnée aux défis du développement.14
Opérationnellement, le "Delivering as One" se traduit par quatre piliers: Un programme, Un
leader, Un budget, et Un bureau.
22. L’action de l’ONU au Cap Vert est donc organisée en un Programme Unique (One
UN Programme) 2008-2011, qui s’aligne sur les priorités du Gouvernement et comprend 10
sous-programmes, parmi lesquels le Programme Conjoint UNJP/CVI/042/UNJ. Chaque sous-
programme prend en compte 5 thèmes transversaux : le genre, le renforcement des capacités,
les droits de l’Homme, la communication pour le développement et le HIV/SIDA.
23. Au Cap Vert, le «One UN Programme» a été signé en Juillet 2008 par: le PNUD, la
FAO, l’OMS, le PAM, l’UNFPA, l’UNICEF, le CNUCED, l’OMM, HABITAT,
l’ONUSIDA, l’UNESCO/BREDA, l’UIT, l’OIT, l’ONUDC, l’ONUDI, le PNUE/Kenya,
l’UNIFEM, et l’OIM. Afin d’assurer une gestion optimale de l’action, un système de gestion
commune a été établi dans le cadre du One UN Programme, y compris la mise en place d’un
Comité de Pilotage, dont la présidence se partage entre le Ministère d’Affaires Etrangers et le
Coordinateur Résident des NU au Cap Vert et d’un fonds commun, le « Fond de Transition».
Un système de suivi commun est prévu, permettant d’harmoniser l’assistance technique, les
apports et méthodes de travail des agences participantes.
13
Le PNAE rentre dans le DECRP III comme un programme du Secteur «Capital Humain». 14
Les huit pays pilotes sont : l’Albanie, le Cap Vert, le Mozambique, le Pakistan, le Rwanda, la Tanzanie,
l’Uruguay et le Viet Nam.
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
17
24. En outre, «la représentation des Nations Unies du Cap Vert est unique au monde en
ce qu’elle est organisée en un Bureau Conjoint, représentant quatre agences des Nations
Unies: le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Fonds pour
l’Enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), et le
Programme Alimentaire Mondiale (PAM) Ces agences sont en train de partager services
d’opérations et d’appui comme approvisionnement, IT, ressources humaines et finances pour
améliorer effectivement leurs services. Le Bureau Conjoint et 13 agences des Nations Unies
(résident et non-résident) au Cap Vert partage un même endroit de travail au Cap Vert: la
Maison des Nations Unies » 15 16
.
3 Analyse de la conception et de l’approche du projet
3.1 Stratégie du Programme
25. Selon le Document du Programme Conjoint, l’option stratégique du Programme est
«d’aider le Gouvernement à prendre des décisions stratégiques pour accompagner la prise en
main total de ces programmes par les institutions nationales». Le Document insiste aussi sur
le besoin de stratégies, de politiques et d’un cadre légal qui définit clairement les
responsabilités institutionnelles, les mécanismes opérationnels et les priorités budgétaires.
26. L’Evaluation a permis de confirmer que le Gouvernement voit le Programme
comme un instrument important pour la définition d’une politique nationale en matière
d’Alimentation Scolaire, bâtie sur des données techniques consolidées, à leurs tours fondées
sur un processus d’expérimentation rigoureuse et un débat substantiel autour de différents
modèles et solutions possibles. Néanmoins, le Document n’analyse pas à fond les points forts
et les points faibles du cadre institutionnel et de gestion existants, ce qui aurait permis mettre
davantage en valeur ce qui existe et identifier les priorités et les besoins spécifiques
d’assistance technique pour mieux cibler le Programme. Egalement, les hypothèses et les
risques de la relève et prise en charge, ainsi comme une claire définition de la stratégie de
sortie de l’assistance technique extérieur («exit strategy») sont peu discutés, voir absents dans
le Document du Programme.
27. Le Programme attribue une importance spéciale à la mise en œuvre de différentes
«projets pilote» pour tester et valider des propositions et innovations. Cependant, le
Document ne donne pas d’indications méthodologiques suffisantes pour leur conception,
réalisation et évaluation. Une « fiche d’orientation méthodologique des projets-pilote » aurait
aidé à mieux définir ce genre d’initiatives, l’analyser et tester en vue d’une possible
réplication. Cette carence a fortement influée sur la conception et mise en œuvre des projets-
pilote.
28. Le Programme met aussi un fort accent sur les aspects de coordination dans la mise
en œuvre et gestion du Programme, compte tenu que huit institutions sont impliquées. Celles-
ci sont les quatre agences des NU - FAO, PAM, OMS, UNICEF ; la FICASE et trois
15
Document du Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la
Nutrition Scolaire, 01/2011, page 3. 16
Important de préciser que PAM ne fait plus partie du Bureau Conjoint du PNUD, UNFPA et UNICEF come il
été le cas dans le Common Country Programme Document / CCPD 2006 – 2011. Aujourd’hui, le PAM
intègre le programme conjoint, comme agence non résidente, à partir du bureau régional de Dakar.
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
18
ministères nationaux : le Ministère de l’Education (MED), le Ministère du Développement
Rural (MDR), le Ministère de la Santé (MS).
29. Les agences NU sont censées travailler dans un cadre commun d’intervention. La
FAO devrait assurer la coordination en étroite collaboration avec les autres trois agences.
30. Afin de renforcer l´efficacité du Programme, une coordination et synergie
particulière est prévu avec le projet «CVE/075 - Santé scolaire et Cantines scolaires » mis en
œuvre par Lux-Développement, agence de coopération luxembourgeoise financée par le
Ministère des Affaires Extérieures du Luxembourg, qui est aussi le bailleur de fond pour le
Programme Conjoint. Ces deux projets ont un Comité de Pilotage (CP) et un Comité
Technique (CT) de coordination commun.
31. Il est prévu que le Comité de Pilotage unique des deux projets se réunie au moins
une fois par an sous la présidence de la FICASE avec la participation des représentants du
MED, du MDR, du MS, du bailleur de fonds, le Ministère des Affaires Extérieures du
Luxembourg, des quatre agences des NU et de l’Agence Luxembourgeoise de Coopération
(Lux Développement). Aucune participation des partenaires locaux du PNAE est prévue dans
le CP. Les fonctions du CP prévues dans le Document du Programme sont assez restreintes.
32. Un Comité Technique (CT) de coordination des deux programmes est également
prévu, composé du personnel technique des mêmes institutions, dont au Comité de Pilotage,
et qui est censé se réunir au moins une fois par trimestre. Le CT a comme objectif d’assurer
la planification et le suivi de la mise en œuvre du Projet, identifier et mettre en œuvre toutes
mesures susceptibles d´améliorer l´atteinte des résultats et de renforcer les institutions
nationales partenaires, ainsi comme déléguer des tâches opérationnelles au Coordinateur du
Programme, dont il assure la supervision.
33. La durée prévue sur 4 ans, ainsi que les ressources humaines et la dotation
budgétaire, semblent en principe adéquates aux actions du Programme. La réalité de
l’implémentation, discutée dans les chapitres suivants, indique que la complexité de l’action
conjointe demande plus de temps pour l’achèvement des résultats attendus.
3.2 Clarté et cohérence du cadre logique
34. Dans l’approche de Gestion Axée sur les Résultats (GAR), le Cadre Logique (CL)
ou Matrice du Cadre Logique, constitue le produit d’un processus de réflexion analytique qui
comprend l'analyse des parties prenantes, l'analyse des problèmes, la fixation d'objectifs et le
choix d'une stratégie.17
En fait, le cadre logique définit les relations de cause à effet entre ses
différentes composantes. La cohérence de ces relations caractérise la qualité d’un cadre
logique et est déterminante pour le cycle de programmation, suivi et réajustement d’un
programme.
35. Le Document du Programme Conjoint identifie quatre problèmes principaux que le
Programme devrait adresser,18
à savoir:
17
Voir annexe 9. 18
Ceux-ci correspondent à l’arbre à problèmes» ou «hiérarchie des problèmes» dans la méthodologie du CL.
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
19
I. Difficultés pour assurer la continuité des repas scolaires après le retrait total du
PAM en Septembre 2010, à la fois en termes financiers, mais aussi en terme de
planification stratégique et de gestion logistique et administrative;
II. Faible utilisation de produits locaux pour approvisionner les cantines scolaires et
confusion concernant le rôle potentiel des produits locaux dans les cantines
scolaires;
III. Manque de stratégie et de soutien technique pour encadrer les jardins potagers
scolaires, et faible utilisation de ces jardins comme outil pédagogique;
IV. Manque de diversité alimentaire et faibles connaissances en nutrition.
36. Sur cette base, le Document du Programme vise à contribuer aux objectifs généraux
de « maintenir les bons résultats en termes de scolarisation et augmenter la qualité de
l’éducation, et d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des enfants scolarisés». Il
identifie aussi quatre Objectifs Spécifiques (OS),19
sur la base desquels le Programme a
structurés quatre composantes ou volets. Les OS définis sont:
1. L’accès des élèves des écoles primaires, filles et garçons, à un panier alimentaire
équilibré dans les écoles et jardins d’enfants est maintenu et renforcé;
2. Des opportunités pour diversifier les repas scolaires avec des produits locaux et
générer des opportunités économiques pour les producteurs locaux (femmes et
hommes) sont identifiées et documentées;
3. Les connaissances et compétences des élèves du primaire en matière
d’alimentation, et d’environnement sont renforcées par l’expansion et utilisation
des jardins scolaires;
4. Les connaissances et compétences des élèves et personnel des écoles primaires en
nutrition et hygiène alimentaire sont renforcées par l’intégration de la nutrition
dans les programmes scolaires.
37. L’Evaluation considère que, bien qu’il existe une cohérence entre les problèmes
identifiés et les objectifs arrêtés, l’Objectif Général du Programme, donc l’impact attendu,
auquel les quatre OS devraient contribuer, n’est pas suffisamment bien explicité. Il faut noter
qu’une analyse de la cohérence du cadre logique commence par l’identification de l’impact,
ou bien la question «Pourquoi le Programme?». Dans la formulation actuelle, il ne ressort pas
clairement si le Programme adresse principalement le problème de l’insécurité alimentaire
des enfants moins favorisés, ou plutôt l’intégration de l’éducation nutritionnelle dans les
écoles primaires, ou, encore, la promotion de la production agricole via la fourniture de
produits alimentaires aux écoles. Bien que ces objectifs puissent être convergents, il aurait
fallu expliquer l’impact ultime auquel on vise. Cette faiblesse dans la formulation du Cadre
Logique impacte négativement sur la vision et la cohérence d’ensemble du Programme.
38. L’Evaluation a aussi noté que, à l’occasion de l’élaboration de la version provisoire
de la «Stratégie Nationale de l’Alimentation Scolaire / PNAE 2012 – 2020», le Programme a
dessiné un cadre des objectifs qu’apparemment actualise l’approche stratégique en question.20
Néanmoins, ce cadre actualisé continue sans réponse à la question principale du but ultime et
donc de l’impact du Programme. Sur la base des informations données par le Gouvernement
à l’équipe, l’Evaluation a pu conclure que l’impact du Programme se situe au niveau de la
Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle, en cohérence avec la vision du Gouvernement qui veut
19
Les OS correspondent aux réalisations positives / arbre à solutions» dans la méthodologie du CL. 20
Estratégia Nacional de Alimentação Escolar 2012-2020 (Draft 0).
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20
le PNAE ancrée au Plan d’Action National de Sécurité Alimentaire et Nutritionnel
(PANSAN) et à la Stratégie Nationale de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (ESAN).
L’Evaluation considère que ces nouveaux développements dans le contexte des stratégies
nationales (policy making) permettent au Programme de gagner en cohérence et solidité. Ceci
dit, la discussion et validation interne entre les parties prenantes sur le but ultime du
Programme, et des indicateurs d’impact qu’on poursuit, se pose come étape incontournable
pour la bonne réussite de l’initiative.
39. Pour chacun des quatre Objectifs Spécifiques envisagés, le Programme identifie une
série de Résultats, pour un total de dix-neuf Résultats attendus. Ces résultats sont explicités
dans le Document de Programme dans un cadre appelé « Cadre de résultats et d’activités, par
agence» qui détaille les Activités correspondantes et en identifie l’Agence responsable. Les
Résultats attendus se référent principalement au renforcement institutionnel (élaboration de
stratégies et politiques, définition de normes, mécanismes et procédures, conception de
curricula formatifs), à la mise en œuvre de projets-pilotes et des modèles pour tester les
stratégies, à la consolidation de systèmes de suivi et à programmes de formation et
renforcement des capacités au niveau central et décentralisé.
40. Un certain nombre des Résultats attendus sont formulés au niveau des Effets ou
Outcomes, par exemple les Résultats de 1.1 à 1.3, encore que d’autres sont formulés au
niveau de Produits ou Outputs, par exemple les Résultats 1.4 et 1.5. Ceci génère une certaine
confusion dans l’appréciation du progrès fait dans son ensemble par le Programme dans sa
démarche vers les OS, car le progrès au niveau des produits ne se traduit pas nécessairement
par un progrès dans les effets.
41. De toute manière, sans doute les défis quantitatifs et qualitatifs qui découlent de la
mise en œuvre du Cadre des Résultats sont complexes, dû au fait que la plupart de ces
résultats se situe dans la sphère institutionnelle, de la gestion et de l’expérimentation, qui
impliquent des processus complexes, y inclus des changements culturels. Ainsi, plusieurs
Résultats attendus ne peuvent pas réalistement être achevés par le Programme tout seul, mais
dépendent de conditions (hypothèses) que le Programme ne peut pas contrôler et maitriser,
comme par exemple le Résultat 1 « Une politique et une stratégie nationale sur les cantines
scolaires sont définies….».
42. En même temps, la relation cause-effet dans le Cadre des résultats entre les activités
et les résultats n’est pas toujours claire et immédiate. Il est évident qu’une politique nationale
n’est pas le produit direct d’une proposition élaborée par un consultant dans une mission,
comme le Cadre laisse présumer. Par contre, les activités indiquées comme contribuant au
Résultat 1.2 («Les mécanismes et capacités de gestion du PNAE sont renforcés et le cadres
réglementaire légal et administratif est défini»), sont une reformulation du résultat lui-même,
ce qui ne facilite pas leur suivi. Il y a aussi, dans le Cadre, des activités qui ne sont
pertinentes quant à leur attribution, comme par exemple attribuer à FICASE, qui est
institution exécutrice, un mandat normatif et de régulation.
43. D’une façon générale, la structuration du Programme aurait gagné en clarté et
cohérence par la présence et description d’un cadre logique harmonisé, expliquant la
séquence logique entre activités, produits/résultats, objectifs spécifiques et objectif général,
avec des indicateurs pour chacun de ces niveaux, et les hypothèses subjacentes. En son
absence, se renforce l’idée d’un cadre opérationnel du Programme plutôt orienté vers la
réalisation des activités, que vers l’obtention des résultats. En réalité, cette idée a fortement
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
21
influé sur le type de gestion que le Programme a mis en œuvre, comme l’on discutera au
point 4.1.
44. Le Document du Programme présente aussi un «Cadre de Suivi du Programme
Conjoint », qui détaille, par résultat, les valeurs de référence (baseline) et les valeurs cibles
des indicateurs retenus, les moyens de vérification et les méthodes de collecte des données,
les responsables, hypothèse et risques. Le Cadre, bien que passible d’amélioration dans la
formulation des indicateurs, constitue une bonne base pour l’implantation d’un système
opérationnel de suivi du Programme. En outre, le Document du Programme inclut aussi le
Plan de Travail du programme pour la première année, mais ne donne aucune indication sur
l’échelonnement dans le temps (4 ans) des résultats attendus.
45. En conclusion, dans son ensemble, le Programme se présente comme une initiative:
i. complexe dans son architecture institutionnelle pour l’intervention de différents
acteurs nationaux et internationaux;
j. avec des objectifs et des résultats nombreux et ambitieux, soit au niveau central en
matière de renforcement institutionnel et normatif, que au niveau décentralisé, en
matière de renforcement des capacités locales, et de leur organisation sur l’ensemble
du pays;
k. avec un cadre de résultats et activités partiellement défini, mais sans un cadre
logique qui explique clairement la séquence logique et la hiérarchisation des
résultats attendus;
l. sans un calendrier d’exécution et de réalisation des résultats au long des 4 ans, et
l’absence d’une note explicative sur les dépenses principales à faire.
4 Analyse du processus de mise en œuvre
4.1 Gestion du programme
46. La phase de formulation, approbation et mise en place du Programme s’est réalisée
avec le calendrier suivant :
le processus d’identification et formulation du Programme a commencé en Janvier
2010;
le Document de Programme a été élaboré, discuté et finalement signé entre le
Gouvernement du Cap Vert et le Système des NU en Janvier 2011;
à la même date, Janvier 2011, il a été signé le «Standard Administrative Arrangement»
entre le Système des NU et le bailleur des fonds;
les opérations ont débuté avec le recrutement de la Coordinatrice du Programme en
Février 2011;
l’Atelier de Lancement a eu lieu en Avril 2011; et
le bailleur a déboursé la première tranche de financement en Avril 2011.
47. On peut conclure que la phase de mise en place du Programme a été très efficiente,
sur la période d’un an de l’identification au démarrage.
48. Par contre, le Programme connait des problèmes importants dans sa mise en œuvre
et sa gestion. Face à un contexte complexe, à cause de la transversalité de l’action et du
nombre élevé des parties prenantes, la gestion et coordination du Programme se caractérise
par la fragmentation de l’action et des difficultés de systématisation et capitalisation des
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
22
acquis. L’Evaluation a identifié plusieurs raisons en amont de cette situation, discutées ci-
dessous.
49. En premier lieu, comme mentionné plus en haut dans le rapport, le Document de
Programme contient un «Cadre de Suivi» des Résultats, détaillé et bien conçu. Toutefois, ceci
se transforme dans un instrument efficace, si des outils de suivi opérationnels sont mis en
place, tels comme un «tableau de bord» qui registre les progrès des indicateurs vers les
valeurs cible. Faute une claire orientation dans ce sens, aucun système adéquat de suivi
opérationnel a été mis en œuvre dans le Programme, ni à l’intérieur du Système des NU, et
plus en particulier auprès de la FAO (agence leader du Programme), pour appuyer le
Programme à ce sujet.
50. Deuxièmement, au niveau opérationnel, le Programme prévoit un Coordinateur
National21
recruté par la FAO au nom de l’ensemble des agences participantes, qui a la
responsabilité de la coordination générale de la mise en œuvre du Programme et de son
reportage financier et narratif, et qui devrait assurer le flux constant et régulier d’information
entre toutes les parties prenantes et la liaison avec les autorités nationales et les partenaires.
51. Dans sa formulation originelle, le Programme prévoyait aussi trois autres
professionnels nationaux à temps complet, dont deux recrutés par le PAM, l’un pour le volet
du développement organisationnel et l’autre pour le volet d’appui logistique aux cantines
scolaires, et un agronome recruté par la FAO pour le volet de l’approvisionnement en
produits locaux et des jardins scolaires. En outre, un administrateur recruté par la FAO
devrait assurer le soutien administratif et logistique de l’ensemble du programme.
52. Dans la pratique, la mission conjoint FAO-PAM de lancement du Programme en
Avril 2011 a considérablement changé le cadre des Ressources Humaines du Programme,
avec la «forte recommandation» d’affecter, pendant au moins un an, maximum deux, un
expert international du PAM. Le but était de mettre à disposition du Programme une expertise
plus large et diversifiée dans la thématique de l’alimentation scolaire, afin de conseiller toutes
les parties prenantes sur les approches à suivre au Cap Vert. Selon le rapport de la mission
conjoint FAO-PAM, l’expert international devait faire un état-des-lieux du Programme
national des cantines scolaires, identifier avec la FICASE les actions requises pour mettre en
œuvre les activités de renforcement des capacités prévues dans le UNJP, préparer les termes
de référence et suivre les missions d’appui technique à être réalisées par d’autres consultants
du PAM. Cette recommandation a été mise en œuvre en avril 2012, un an plus tard, avec le
recrutement d’un Conseiller Technique du PAM, qui était encore en service au moment de
l’Evaluation en Janvier 2014.
53. L’Evaluation a pu observer une gestion du Programme active de la part du
Coordinateur et de l’expert agronome. Néanmoins, possiblement dû aussi à l’absence
d’instruments de suivi adéquats, la gestion est fortement axée sur les activités à détriment de
l’attention aux résultats. Un exemple est la prise en charge directe par la Coordination des
activités sur le terrain pour les achats des produits locaux, ce qui parait excessive en
considération de la complexité du Programme que nécessite une attention forte aux liens
entre vision d’ensemble et exécution.
21
Coordinateur National du Programme Conjoint UNJP/CVI/042/UNJ
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
23
54. De manière similaire, les rapports annuels de 2011 et 2012 produits par la
Coordination sont des rapports descriptifs d’activités, qui n’aident pas à vérifier la
performance du Programme et son progrès par rapport aux résultats attendus. L’Evaluation
n’a pas pu déterminer si cette caractéristique était dû au format adopté pour leur préparation,
que apparemment a été défini par l’Unité Cohérence du One UN au Cap Vert et que ne
s’harmonise pas pleinement aux directrices de l’UNDG, ou bien était liée à une décision de la
Coordination elle-même.22
55. Le type et fréquence des rapports d’avancement est, dans l’analyse de l’Evaluation,
aussi indicateur d’une question plus complexe. Le Document de Programme prévoit que la
Coordination du Programme prépare un rapport technique et financier tous les six mois, sur la
base des rapports des toutes les agences impliquées. L’Evaluation n’a pas reçu cette
documentation et il y a de l’évidence indiquant que les rapports des agences participants au
Programme suivent «leur chemins» sans passer par la Coordination du Programme Conjoint.
En général, la documentation est fragmentée et disperse, incluant les rapports narratifs et
financiers des divers intervenants. Les documents analysés, y incluant certains rapports de
consultants et documents normatifs, sont parfois sans date de production ou de validation.
56. Cette défaillance semble indiquer que la FAO, malgré les efforts appliqués, n’arrive
pas à répondre à ses taches de coordination d’une manière efficace. Il n’y a pas de doute que
les agences impliqués dans le Programme ont des bonnes relations, fréquents et de confiance,
ce qui est un acquis en soi. Toutefois, le niveau d’harmonisation des procédures des agences
dans la mise en œuvre, y inclus en ce qui concerne les règles de visibilité que veulent tous les
partenaires bien visibles sur chaque produit du Programme, devraient être amélioré.
57. L’Evaluation considère qu’une des raisons principales se trouve dans l’interprétation
que les Agences des NU font de leur rôle, dans le contexte «Unis dans l’Action » (One UN).
En fait, il faut rappeler que le «Standard Administrative Arrangement» et le «Mémorandum
of Understanding», qui sont à la base du fonctionnement du Programme, laissent totale
autonomie aux agences participantes sur les questions-clé de sa mise en œuvre.23
58. Finalement, la création de structures ad hoc spécifiquement chargées de la gestion
stratégique et opérationnelle du Programme (Comité de Pilotage, Comité Technique) suscite
des questions par rapport à la durabilité institutionnelle de l’aide, comme souligné dans la
Déclaration de Paris24, ainsi que des questions pratiques comme exposé dans le paragraphe
qui suit.
59. Notamment, l’opérationnalisation des TdR des intervenants clés de la gestion et
coordination, y inclus le Comité de Pilotage, le Comité Technique et le Coordinateur, n’est
pas toujours en conformité avec ce qui est décrit dans le Document du programme. Par
exemple, il existe une contradiction dans le Document de Programme par rapport aux Termes
de Référence du Coordinateur, notamment au sujet de la supervision. Dans le texte au point 4,
22
Voir “Results Based Management Handbook, 2011”, UNDG. 23
Section III du MoU et du Standard Arrangement: “The implementation of the Programme activities will be
the responsibility of the Participating UN Organizations and will be carried out by each Participating UN
Organization in accordance with its applicable regulations, rules, directives and procedures”. 24
Indicateur 6 de la Déclaration de Paris pour l’alignement : “Éviter dans toute la mesure du possible la mise en
place de structures spécifiquement chargées de la gestion quotidienne et de la mise en œuvre des projets et
programmes financés par l’aide »
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
24
Gestion et coordination, celle-ci revient à la responsabilité du Comité Technique, autant que
dans le TdR, la supervision est sous la responsabilité du Comité de Pilotage. Le rôle du CT
semble sous-estimé dans la pratique, tandis que le Coordinateur du Programme, qui devrait
avoir des tâches opérationnelles déléguées par le CT, en réalité, pour des différentes raisons,
assume des responsabilités majeures, soit dans la prise de décision, soit dans les relations
institutionnelles. De son côté, le Comité le Pilotage court le risque de jouer un rôle de
validation formel, plutôt qu’un rôle active dans la discussion et prise de décisions, tandis que
la FICASE couvre un rôle généralement peu protagoniste dans la mise en œuvre du
Programme.
60. En outre, au-delà de l’apport en expertise thématique, la présence d’un expert
international recruté par le PAM, avec des responsabilités normalement attribuées à un
coordinateur de projet, sur un Programme Conjoint des NU coordonné par un consultant
national recruté par la FAO, configure un cadre opérationnel confuse, dont les implications
en termes de lignes de coordination et supervision sont évidentes.
61. Pour ce qu’on vient de décrire, l’Evaluation expresse des soucis par rapport à
l’efficacité des lignes décisionnels dans la mise en œuvre du Programme, surtout dans le cas
des décisions stratégiques, car, dans la pratique, ces lignes restent insuffisamment claires, soit
à l’intérieur du mécanisme du Programme Conjoint (système NU), soit au niveau des
institutions nationales. Certains exemples sont, à l’égard, illuminant, comme l’absence d’un
processus de définition de la stratégie de sortie du Programme a 12 mois de sa fin ou
l’absence de décision par rapport au faible taux d’exécution budgétaire et à l’accumulation
des surplus (voir point suivant 4.2).
4.2 Gestion de ressources financières
62. Le Programme dispose d’un budget de dollars E.-U. 5,611,080 sur une durée prévue
de quatre ans, du Février 2011 à Janvier 2015. Ce montant inclus le 7% des « Couts
administratifs » des Agences. Conformément à l’établi dans le « Standard Administrative
Arrangement » signé en Janvier 2011, le bailleur de fonds a effectué le premier transfert de
fonds sur le Programme en Avril 2011 (dollars E.-U. 1 653 750). Une deuxième tranche a été
déboursée en Décembre 2012 (dollars E.-U. 184,6252), et une troisième en Septembre 2013
(dollars E.-U. 1 250 002), pour un total de dollars E.-U. 4 750 004 transférés jusqu’à la date
de l’Evaluation, soit le 85% du Budget du Programme.
63. Le budget total se distribue par volet et par agence selon l’Encadré 1 ci-dessous:
Encadré 1. Distribution du budget par composante et par agence
Volet FAO WFP UNICEF OMS Total
(dollars E.-
U.)
Cantines scolaires 184 000 1 235 000 1 419 000
Approvisionnement local 1 061 500 90 000 1 151 500
Jardins scolaires 943 500 943 500
Education nutritionnelle 939 000 27 000 181 000 1 147 000
Gestion de programme 583 000 583 000
Sous-total 3 711 000 1 325 000 27 000 181 000 5 244 000
Couts indirects (7%) 259 770 92 750 1 890 12 670 367 080
Total 3 970 770 1 417 750 28 890 193 670 5 611 080
Source: Programme Conjoint
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
25
64. Le cadre des résultats contenu dans le Document de Programme spécifie clairement
la division du budget par résultat et par activité, ainsi comme l’agence responsable de chaque
ligne de dépense, ce qui est carrément positif.
65. L’Encadré 2 met en corrélation le budget alloué aux agences, les fonds reçus par
chaque agence en conséquence de transferts de la part du bailleur de fonds jusqu’à la fin de
2013, les dépenses réalisées à la même date et les respectifs pourcentages. Les données
financières dans l’Encadré 2 étaient disponibles à l’équipe de l’évaluation à la date de la
réunion de debriefing de la mission: l’Unité de Cohérence avait fourni à la mission les
données de synthèse présentées dans le tableau ci-dessous et indiqué le site internet où les
repérer.25
Aucune information supplémentaire et spécifique sur la nature des dépenses du
Programme a été mise à la disposition de l’Evaluation par l’Unité, jusqu’à la date du 30 avril
2014, trois mois après la finalisation de la mission.
Encadré 2. Budget du Projet/Agence, Fonds transférés et Dépenses (dollars E.-U.) à
disposition de l’équipe au mois de janvier 2014
Organisation Budget
Fonds
transférés
12/2013
Taux de
déboursement
Dépenses
12/2013
Taux
d'exécution du
budget
UNICEF 28 890 28 890 100% 5 383,17 19%
OMS 193 670 193 670 100% 66 000,00 34%
PAM 1 417 750 1 417 750 100% 311 675,74 22%
FAO 3 970 770 3 109 694 78% 1 308 271,47 33%
UNJP 042
(total)
5 611 080 4 750 004 85% 1 691 330 30%
Source: Unité de Cohérence Bureau Conjoint NU, Dépenses / Budget
66. Le jour 30 avril 2014, le Bureau de l’Evaluation de la FAO a reçu les commentaires
de l’Unité du projet au brouillon du rapport envoyé, y inclus de données financières mises à
jour, selon le projet, au 31 Décembre 2013. Elles sont montrées dans l’Encadré 3 ci-dessous.
Encadré 3. Budget du Projet/Agence, Fonds transférés et Dépenses (dollars E.-U.) au
31/12/2013, mis à disposition de l’équipe le 30 avril 2014
Organisation
Dépenses Taux d'exécution
du budget % (sur
la tranche
décaissée)
Taux de
réalisation % (sur
le budget total) 2011 2012 2013 Total
UNICEF 5 500 - 23 390 28 890 100 100
OMS - 66 000 65 889 131 889 68 68
PAM 103 804 203 670 320 008 627 482 44 44
FAO 193 935 513 777 725 487 1 433 199 46 36
UNJP 042
(total) 303 239 783 447 1 134 774 2 221 460 47 40
Source: RFAO-CV; Bureau régional du PAM; ROMS-CV; UNJO/UNICEF
67. Alors que la différence dans le taux de réalisation entre les deux encadrés est
importante pour le budget de l’UNICEF, de la OMS et du PAM, la différence pour la FAO
25
http://mptf.undp.org/factsheet
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
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26
est minimale. Dû ai fait que la FAO est l’agence avec la partie plus importante du budget, le
taux de réalisation du projet ne change que de 10% sur le montant global du projet, en passant
de 30% à 40%. L’analyse de ce rapport se base sur les données mises à disposition à la date
du debriefing à fin de janvier 2014 (encadré 2).
68. D’après le Document de Programme, chaque agence est responsable de la bonne
utilisation et de la préparation de rapports financiers pour les fonds attribués. Le Coordinateur
de Programme et la FAO sont chargés de rassembler l’ensemble de ces rapports et les
transmettre à l’Unité de Cohérence du Bureau Conjoint des Nations Unies, qui les consolide
et les présente au Coordinateur Résident pour soumission au bailleur de fonds. La fréquence
de ces rapports est définie dans le MoU du Fond de Transition (annuelle), tandis que le
Document de Programme spécifie que la fréquence de rapports d’activités et financiers serait
semestrielle (un rapport mi- annuel court, et un rapport annuel plus complet, chaque année).
69. En réalité, comme anticipé dans le point antérieur (4.1) la mission n’a pas reçu
confirmation ou évidence que cette procédure soit suivie. La Coordinatrice du Programme et
la Représentation de la FAO ne reçoivent pas les rapports financiers des autres agences á
chaque six mois mais plutôt annuellement comme fait pour les autres joint programmes,
envoyé directement à la coordination, dans le cadre du rapport du One UN global.
70. La FAO a été la seule Agence qui avait téléchargé de son système de gestion, selon
les procédures et en temps réel pour la mission, les données financières mises au jour.
L’Encadré 4 montre l’état financier de la composante FAO du Programme par an (2011,
2012, 2013) et par ligne budgétaire.
Encadré 4. Budget et état financier (dollars E.-U.) de la Composante FAO
Ligne budgétaire Budget disponible
2011-2014
(Rév. 26/01/2012)
Dépenses et
engagements
fermes 31/12/2013
Dépenses en %
du budget
disponible
5011 Salaires prof. 4 000 4 000 100%
5012 Salaires Services Gen. 114 000 86 298 76%
5013 Consultants 554 900 356 808 64%
5014 Contrats 725 885 185 408 26%
5020 Travail local 53 600 25 124 47%
5021 Voyages 414 123 146 709 35%
5023 Formation 500 230 80 711 16%
5024 Matériel Consumable 702 892 202 459 29%
5025 Equipement 324 030 111 276 34%
5027 Services de Support
Technique FAO 188 900 5 365 3%
5028 Couts des Opérations 128 440 90 412 70%
5029 Support costs (7%) 259.771 90 001 35%
Total 3 970 771 1 384 571 35%
Source: FAO Cap Vert
71. Le PAM, de son côté, avait fourni sur papier les données montrés dans l’Encadré 5.
Encadré 5. Budget et état financier (dollars E.-U.) de la composante PAM à la date de la
mission
Lignes Budgétaire Budget
disponible
Dépenses
2011
Dépenses
2012
Dépenses
2013
(estimation
PAM)
Total
Dépenses
31/12/2013
(estimation
Dépenses
en % du
budget
disponible
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
27
(1) Les données 2013 avaient été estimées par le Conseiller Technique du PAM. Pour cela, le total estimé
des dépenses au 31/12/2013 est supérieur au chiffre de l’Encadré 2
72. L’UNICEF et l’OMS n’ont pas fournie les données relatives aux décaissements des
fonds reçus par lignes de budget.
73. Dans l’ensemble, les données budgétaires et les dépenses montrent un faible taux
d’exécution du budget à la date de l’Évaluation (Janvier 2014), compte tenu de l’actuelle date
prévue de fin du Programme en Janvier 2015. L’analyse de l’état financier en termes de
distribution budgétaire des composantes du Programme assignées à la FAO et au PAM,
permet aussi de constater le suivant:
Les dépenses de la FAO relatives à Salaires, Consultants et Couts Généraux des
Opérations sont en ligne avec la période d’exécution du Programme, environ 70%, ce
qui n’est pas le cas pour les autres lignes budgétaires (Encadré 4);
Le PAM a développé sa coopération surtout à travers l’assistance technique sur place.
Par conséquent, 72% des dépenses du PAM se réfèrent aux couts pour l’Expertise
Internationale. Ces dépenses ont largement outrepassé le budget disponible sur cette
ligne (146% du budget, voir Encadré 5) ; en outre, le montant de la ligne «Couts non-
programmés» est de dollars E.-U. 800 000 correspondant à 56% du budget, ce que
semble excessive pour un programme de développement.
74. Le budget du Programme est structuré par activité (plus de soixante activités, donc
plus de 60 lignes de budget), ce qui n’a pas permis à l’Evaluation d’analyser son bien-fondé
et de conclure si l’allocation budgétaire initiale était réaliste ou s’il y a eu une surestimation
de couts. Soit que le bas taux d’exécution financière soit dû à la faible réalisation des produits
et résultats par le Programme, soit qu’il ait eu une formulation trop « généreuse » du budget,
il reste le fait qu’aucune mesure d’analyse et de correction ait été mise en place à temps,
d’autant plus que les fonds non-dépensés ont commencé à s’accumuler depuis 2012.
4.3 Efficience et efficacité des arrangements institutionnels y compris la participation
des gouvernements
4.3.1 Efficience et efficacité de l’assistance technique des agences participantes
75. L’Evaluation a pu constater que les quatre agences ont activement participés à la
formulation et exécution du Programme Conjoint. Ceci dit, les deux agences les plus visibles
en termes d’assistance technique, grâce aux ressources et rôle qui leur ont été assignés dans le
Programme, sont la FAO et le PAM. Cette section analyse leurs contributions spécifiques.
76. La FAO appuie le Programme Conjoint à travers la Représentation de l’Organisation
au Cap Vert (FAOR) et la Division Technique AGN au siège. Une première « Mission de
formulation du Document de Programme sur les Cantines Scolaires et la Nutrition dans les
(1) PAM)
(1)
ODOC/Direct Operational
Costs 250 000 2 346 (60 000) (63 246) 25%
DSC/Direct Support Costs 274 980 11 054 201 324 (190 000) (402 378) 146%
Unprogrammed Project
Costs 800 000 0%
Indirect Support Costs
(7%) 92 750 92 750 92 750 100%
Total 1 417 750 103 804 203 670 (250 000) (557 474) 39%
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
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Ecoles » a été réalisée en Janvier 2010 (dix jours) et, sur cette base, AGN a été fortement
impliquée dans la préparation et rédaction du Document de Programme. Suite à la signature
du Document du Programme Conjoint, deux fonctionnaires des Divisions Techniques de la
FAO (AGN et AGPML) ont réalisé une mission conjoint avec le PAM, appelée Mission de
Lancement (Avril 2011), de la durée de deux semaines, qui a abouti à l’Atelier de Lancement
du Programme. Le rapport de la Mission a été mis à la disposition de l’Evaluation.
77. Pendant l’exécution du Programme, un fonctionnaire de la Division Technique
Infrastructures rurales et agro-industrie de la FAO (AGS) a effectué une mission d’appui
technique (Juin 2012, une semaine) pour accompagner la mission du consultant en agro-
business dans la formulation des stratégies des achats locaux (rapport disponible). En Juillet
2012, une mission d’appui technique de AGN a participé à un atelier de réflexion conjointe
sur le Programme et son rôle vis-à-vis le Programme National d’Alimentation Scolaire
(PNAE). En Janvier 2014, deux fonctionnaires (AGN et AGS) ont réalisé une mission
conjointe d’appui technique (une semaine) et participé à la réunion finale de la présente
mission d’Evaluation Mi-Parcours. En plus, l’appui technique d’AGN a été constant pendant
toute la durée du Programme, soit par email, soit via Skype.
78. De son côté, la Représentation de la FAO au Cap Vert a appuyé le Programme dans
les aspects opérationnels et administratifs de sa mise en œuvre, et a participé activement dans
les moments forts du Programme (lancement, ateliers, missions des consultants, etc.).
L’Evaluation n’a pas observé une implication directe du Bureau Régional de la FAO d’Accra
(RAF) dans le Programme.
79. La FAO a aussi fait recours à des missions de consultants nationaux et
internationaux pour l’assistance technique dans des domaines spécifiques, notamment deux
consultants internationaux provenant du Brésil sur le volet des achats locaux et plusieurs
consultants nationaux pour les études de lieux et l’amélioration des cantines scolaires
(infrastructures et équipement), et pour la composante de l’Education Nutritionnelle
(programmes scolaires, jardins scolaires, élaboration des guides pédagogiques). Toutes ces
consultations ont produit des rapports et/ou des études, qui sont disponibles sur place et dont
la liste se trouve dans l’Annexe 3. La mission ne dispose pas d’informations concernant le
contrôle de qualité et l’approbation technique des rapports par le Fonctionnaire et/ou la
Division Technique de la FAO.
80. Finalement, comme mentionné antérieurement, la FAO a recruté sur place, outre le
Coordinateur du Programme, un agronome à temps complet depuis la première année des
activités (2011), dont huit rapports d’activités sont disponibles auprès de la Coordination.
Bien que, parfois, la planification des missions a souffert des retards à cause de
l’indisponibilité du staff du Siège et des consultants au moment requis, l’assistance technique
de la FAO a été constante et a couvert différents aspects du Programme.
81. De son côté, l’assistance technique du PAM s’est réalisée, pendant la première année
(2011), à travers du Bureau Régional de Dakar qui a réalisé plusieurs missions d’appui sur le
Programme. A partir d’Avril 2012, un Conseiller Technique international, qui dépend du
Bureau Régional de Dakar, se trouve sur place pour coordonner la composante du PAM du
Programme. Le Conseiller présent des rapports annuels techniques et financiers au Bureau
Régional, selon le format du PAM, en langue anglaise.
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
29
82. Le PAM a aussi intégré son assistance technique par des missions du Bureau
Régional, par exemple la mission de lancement du Programme en 2011, du Siège et par des
consultants. L’appui du PAM a concerné différents aspects de la composante «renforcement
institutionnel» du Programme, tels comme les stratégies de mobilisation des ressources
financières locales, l’analyse «couts-efficacité» des cantines scolaires, une proposition de
stratégie nationale et d’une loi, en matière d’Alimentation Scolaire. Dans ce contexte, une
étude de bonne qualité a été produit (2012), qui analyse en profondeur et d’une façon critique
les différentes étapes du Programme d’Alimentation Scolaire au Cap Vert et sa transition vers
la prise en charge du Programme par le Gouvernement.
83. En profitant de l’appui du Bureau de Dakar, le PAM a aussi mise en œuvre des
activités au niveau régionale, organisées au Cap Vert ou dans la Région pour l’échange
d’expérience entre les pays, en conformité avec le résultat attendu 1.5.
84. En ce qui concerne l’efficacité de l’assistance technique des deux Agences (FAO et
PAM), il n’est pas encore possible avoir une appréciation objective et fondée sur les effets
qualitatifs de cet appui sur les résultats du Programme. En réalité, certaines instruments mis
en place son très récents, comme par exemple les Guides Pédagogiques et les Modèles
d’Achat, qui sont en train d’être testés sur le terrain, ou la Proposition de Loi et l’ « Etude
couts-efficacité » qui viennent d’être produites (fin 2013). L’Evaluation a noté que certaines
études, comme par exemple l’étude sur la transition du Programme au Cap Vert (2012),
mentionnée au point 2.2, semblent ne pas avoir bénéficié d’un suivi approprié.
85. Toutefois, comme on voit dans le chapitre 5.2, l’Evaluation exprime de réserves sur
le niveau d’efficacité des appuis techniques, dans la mesure où des défaillances significatives
se sont constatées, par exemple dans le cas de la conception des Projets Pilotes. Un deuxième
aspect à tenir en compte au sujet de l’efficacité de l’assistance technique se réfère à la
méthodologie et organisation de sa mise en œuvre. L’Evaluation a remporté l’impression
d’une faible harmonisation entre l’assistance technique des deux principales Agences. Par
exemple, deux études sur le modèle de fonctionnement global des cantines (Etude Cout-
Efficacité du PAM) et les modèles des achats locaux (Missions des consultants FAO), ont
suivi méthodologies et calendriers différents, de façon à les rendre peu assimilables et
convergents. Il reste à la Coordination du Programme et aux institutions nationales le défi,
pas facile, de les intégrer dans une vision d’ensemble et une méthodologie d’intervention
cohérente.
86. Si l’assistance technique, malgré ces défauts, doit être considérée modérément
satisfaisante, l’Evaluation a des forts soucis sur l’assistance donnée à la coordination du
Programme. Face à la complexité du Programme et à certaines faiblesses de son cadre
logique, la Coordination du Programme n’a pas reçu un appui suffisant pour, d’une part, se
doter d’instruments de gestion appropriés (tout particulièrement un plan de travail axé sur les
résultats et les produits, et un système souple de suivi technique et financier) et, d’autre part,
pour jouer son rôle de coordination et de communication transversale et interinstitutionnelle.
Ce problème n’a pas été reconnu à temps ou suffisamment pris en considération par les
niveaux supérieurs de supervision au niveau de la FAO et du Système des NU.
4.3.2 Engagement du Gouvernement et son appui au programme.
87. Le Programme d’assistance aux Cantines Scolaires (maintenant Programme
Nationale d’Alimentation Scolaire, PNAE) existe au Cap Vert depuis 1979 et couvre
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
30
actuellement la totalité des écoles primaires et jardins d’enfants publics. Avec la conclusion
du processus de transfert de responsabilité du PAM, accompli avec succès dans l’année
scolaire 2010-11, le Gouvernement s’est approprié du programme et a pris totalement en
charge ses couts. Le Gouvernement, jusque au présent, a sans faillite assuré les couts de
fonctionnement et les couts des genres alimentaires secs. Le PNAE est budgété dans le
DECRP III.
88. FICASE est l’institution exécutrice du Programme et dispose d’une structure
capillaire sur le terrain et un capital humaine et institutionnel important. L’organique de
FICASE pour le PNAE est largement assuré par des ressources humaines détachées du
Ministère d’Education, en vue de la réduction des couts et de la pérennisation du PNAE.
Néanmoins, , aux yeux des certains interlocuteurs, cela représente un point faible important
qui augmente le turn-over et le risque de discontinuité. .
89. L’organigramme de FICASE comprend, au niveau central, un Directeur du
Programme National des Cantines Scolaires (PNCE, la terminologie PNAE n’étant pas
encore «assimilée») et cinq fonctionnaires, notamment une coordinatrice pour la logistique de
la Région de Sotavento, deux adjoints de logistique, un informaticien et une responsable pour
les jardins scolaires. Une nutritionniste fait partie de l’équipe mais pour le moment son poste
est financé par le Programme. Au niveau décentralisé, FICASE dispose de 18 responsables au
niveau des Conselhos (Districts ou Municipalités), 16 responsables des dépôts, 9 gardiens des
dépôts, et 10 chauffeurs. Au niveau des écoles, pour chaque école il y a un professeur
responsable pour les cantines et une cuisinière ou plus.
90. Le PNCE/PNAE est un programme fondé solidement sur des procédures de gestion
rigoureuses tout au long de ses étapes, de la planification, à la logistique, suivi et évaluation.
Les bonnes pratiques de la gestion du PNCE sont bien enracinées et il existe un fort sentiment
d’appropriation et engagement à tous les niveaux du programme, comme l’Evaluation a pu le
constater. Enfin, FICASE a mis à disposition du Programme une partie de son bureau central.
91. Néanmoins, il faut considérer que le PNAE est un programme National qui
transcende FICASE, et dont FICASE est l’institution exécutrice et coordinatrice. Du point de
vue institutionnel, le PNAE, comme l’on discute tout au long de ce rapport, est un
programme complexe. En fait, selon le Pro Doc, trois Ministères (MED, MDR, MS) sont des
partenaires directs du Programme. Dans ce sens, le Gouvernement a mobilisé et intégré un
réseau institutionnel qu’inclut les trois Ministères et d’autres services. Des protocoles
bilatéraux spécifiques de collaboration stratégique (MED–MS, MED–MDR) ont été signés
dans le cadre du Programme, ainsi comme des protocoles pour la prestation des services avec
d’autres institutions nationales (voir 5.6).
5 Analyse des résultats et contribution aux objectifs établis
5.1 Réalisations au niveau des produits et effets
92. Un acquis fondamental du Programme a été atteint au niveau institutionnel le plus
haut: l’Evaluation peut affirmer que le Gouvernement du Cap Vert considère le Programme
comme un instrument important pour la définition d’une politique nationale durable en
matière d’Alimentation Scolaire, bâtie sur des données techniques et des méthodologies
consolidées, fondées sur un processus d’expérimentation rigoureuse et un débat substantiel
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Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
31
autour de différents modèles et solutions possibles. Ces solutions s’encadrent dans la
perspective d’un PNAE, qui se veut d’un côté, promoteur de l’insertion et de la cohésion
sociale et de l’autre, moteur de secteurs économiques, comme les filières de production
agricole, le commerce et les services, ainsi que de l’insertion à l’économie formelle d’acteurs
jusqu’ici relégués dans l’économie informelle.
93. Cependant, comme discuté au point 4.1, les rapports produits dans le cadre du
Programme ne donnent que des informations sur les activités réalisées et ne font pas une
comparaison entre les activités planifiées et réalisées et entre résultats envisagés et réalisés. Il
y a aussi, parfois, des contradictions apparentes de données ou une diverse terminologie entre
différents documents.26
94. L’Evaluation estime qu’il est difficile, et probablement peu appropriée, donner une
réponse simple et immédiate à la question «où se trouve effectivement le Programme par
rapport aux Résultats, produits et services planifiés?», tel comme requis dans ses TdR. La
ligne de progrès du Programme n’est pas clairement tracée et les instruments de suivi et
pilotage ne sont pas bien maitrisés. En plus, une partie importante de ces produits se trouvent
dans la sphère institutionnelle, stratégique ou méthodologique, ce qui rend difficile apprécier,
d’une façon objective et mesurable, leur réalisation. Ceci dit, l’exercice d’Evaluation a
représenté une opportunité pour entamer un processus de systématisation et de mise en valeur
des acquis. La Coordination du Programme a produit des documents qui montrent de façon
synthétique les activités réalisées et les principaux résultats obtenus.27
Ceux-ci sont discutés
ci-dessous par composante. Il est bien évident que chaque agence a contribué selon son
mandat.
95. En termes d’achèvements, la première année des opérations (2011) ne registre que
l’«Atelier de Lancement» et la mise en place de l’équipe nationale de la coordination du
Programme. Dans la deuxième année (2012), le Programme intègre un expert international du
PAM et des protocoles de collaborations importants s’établissent entre les principaux
partenaires (MED, MS, MDR, FAO, FICASE). Dans la seconde moitié du 2012, le
Programme démarre ses activités autour de deux axes importants: la composante stratégique
et institutionnelle du PNAE et l’approvisionnement en produits frais (composantes 1 et 2).
Dans la composante stratégique, se réalisent, parmi d’autres: une étude de cas approfondie;28
une réunion des partenaires du PNAE (état de lieux, nouveaux défis et révision du PNAE)29
ainsi que, sous la coordination de la FICASE, le «draft-zéro» d’une «Stratégie National de
l’Alimentation Scolaire, 2012 – 2020» qui est proposé aux ministères des secteurs clés
(Éducation, Santé, Développement Rural et Emploi).30
96. Toujours en 2012, concernant le volet de l’approvisionnement des écoles en produits
frais, se développe tout un travail d’analyse sur le terrain pour la structuration des
26
Par exemple, dans le cas du pré-test des Project Pilotes, la coordination du Programme utilise comme
instrument d’évaluation de la réalisation, le mémorandum des visites/évènements des Ministres et du
Donateur dans certain écoles qu’ont bénéficié du pré-test (voir « Memorandum : Visita de acompanhamento
às escolas do Piloto "Compras Locais" nos Concelhos da Praia, Sta Cruz e S.Vicente; Juin 2013). 27
Notamment: un Bilan d’Exécution (Briefing note), une visualisation/calendrier des activités et des moments-
clé du Programme, qui se trouvent à l’Annexe 5 28
Mariana Mirabile; « Cape Verde: the transition to a national school feeding programme » ; UNJP/CVI/
042/UNJ, case-study; Praia, July 2012. 29
Sub-Programme Annual Report; SP10; 2012. 30
L’Evaluation n’a pas d’evidence de suite donnée à la proposition de Stratégie.
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Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
32
programmes pilotes, avec l’appui de l’assistance technique des Consultants Internationaux et
Officiers techniques, qui culmine avec un atelier de socialisation et validation des modèles à
être expérimentés.
97. En 2012, commence aussi le travail préparatoire pour la Composante 3 (Jardins
scolaires à finalité pédagogique). Par rapport à la composante 4 (Education alimentaire et
nutritionnelle), des études se réalisent, des plans d’action sont définis et des activités de
formation démarrent, même si timidement.
98. En 2013, les activités liées aux «achats locaux» gagnent dynamisme à travers de la
formulation et mise en œuvre des Projets-pilote. Entre la seconde moitié du 2012 jusqu’à la
moitié de 2013 se réalisent, parmi d’autres:
des instruments normatifs sur la qualité des produits, en conformité avec le Codex
Alimentarius;31
des modalités d’acquisition en conformité avec la Loi des Achats Publiques;32
un pré-test des Projets-Pilote, implémenté pendant deux mois (Mai/Juin ) en 17 écoles,
bénéficiant 6.430 élèves ;33
la phase suivante (test des Projets-Pilote) était prévue pour
le debout de l’année scolaire (Octobre 2013) sur 34 écoles;
une guide pédagogique sur les Jardins Scolaires produite et testée pendant quatre mois
dans 17 écoles, 14 unités administratives (Concelhos) sur sept iles. En plus, 54 écoles,
dans 8 îles, ont bénéficiés d’équipement pour améliorer leur jardins;34
démarches auprès de l’Institut Universitaire de l’Education (IUE), pour des formations
futures;
deux importantes études dans une phase avancée (brouillon final préparé), nommément
une analyse couts- bénéfices et un brouillon de Proposition de Loi en matière
d’Alimentation Scolaire;35
un évènement de réflexion / planification entre les parties prenantes.36
99. Le Programme a aussi organisé et mis en œuvre toute une série d’activités de
formation particulièrement destinées aux personnel sur le terrain et a élaboré du matériel
didactique (guides, manuels) de bonne qualité à l’usage des professeurs et des techniciens.
Plus spécifiquement:
Formation de 190 agents, entre cuisinières et gérants des cantines scolaires, sur
alimentation et hygiène, et le Procédures Opérationnelles Standardisées de
manipulation des aliments (POS);37
Formation d’environ 150 agents, parmi lesquels inspecteurs, agriculteurs et
commerçants, sur les standards de qualité et procédures de contrôle de qualité, basée
sur la «guide d’inspection» élaborée par le Programme;
31
Par un protocole avec l’ARFA (Agência de Regulação e Supervisão dos Produtos Farmacêuticos e
Alimentares). 32
Par un protocole avec l’ARAP (Autoridade Reguladora das Aquisições Públicas). 33
De 7/5 à 28/6 2013, pour 8 semaines, 3,083 filles et 3,347 garçons. A cause des retards, la livraison des
produits à Praia s’est prolongée jusqu’à Octobre / Novembre 2013. 34
«Guia de exploração de hortos para fins pedagógicos». Maria Alice Silva, Teresa C. Silva Borges, Eneida
Rodrigues, Abril 2013. Le Guide a été testé à Santiago, Santo Antão, São Vicente, São Nicolau, Sal, Fogo,
Maio e Brava. 35
«Estudo Custo – Eficácia das Cantinas Escolares de Cabo Verde», Décembre 2013; et Ramos, Miguel
Antônio, Consultor Jurídico, « Regime Jurídico da Alimentação e Saúde Escolar » ; draft, 2013. 36
Atelier de reflexão e planificação com parceiros chave do PNAE Rui Vaz, 17 e 18 Julho 2013 37
POP en Portugais : Procedimentos Operationais Padronizados.
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Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
33
Formation d’environ 400 professeurs et techniciens du MDR au sujet de l’utilisation
pédagogique des jardins scolaires, basée sur la guide produite par le Programme, en
train d’être testés dans les écoles;
En partenariat avec le projet bilatéral CVE 075 et l’IUE, 1443 professeurs ont été
formés en matière de « Santé et Alimentation à l’Ecole », collaboration considérée très
pertinente. La mission a noté que, dans le manuel de formation, le Programme n’est
pas mentionné et les logos des Agences des NU n’apparaissent pas, d’où la nécessité
d’attention sur les aspects de visibilité.
100. Les données ci-dessus ne révèlent qu’un bref aperçu des réalisations du Programme.
Sur la base du Cadre de Suivi du Document de Programme, qui donne les valeurs cibles pour
chaque résultat, et des données fournies par la Coordination du Programme (voir Annexe 5,
« Matrice de Produits du programme » et note nr 23), l’Evaluation a pu compiler une
détaillée « Matrice du progrès dans l’exécution des composantes et sous-composantes du
Programme » (Annexe 7) mise à jour à la fin de la mission sur le terrain et résumée dans
l’Encadré 6 ci-dessous.38
L’Evaluation a estimé que huit résultats sur 19 (42%) ont une
réalisation satisfaisante/adéquate jusqu’à la date (valeur 4), un résultat est excellente (valeur
6), tandis que 8 résultats sont encore insatisfaisant (valeur 3) ou carrément faibles (valeur 2).
Ces acquis sont assez cohérents avec le taux d’exécution du budget.
Encadré 6. Analyse des résultats attendus et réalisés
Résultats attendus et valeurs cibles (selon le Cadre de Suivi du ProDoc) Progrès dans
l’exécution (1 à 6)
Objectif 1.1: L’accès des élèves des écoles primaires, filles et garçons, à un panier alimentaire équilibré
dans les écoles et jardins d’enfants est renforcé et augmenté 1.1 Une politique et une stratégie nationale sur les cantines scolaires sont définies sur la base d’une
analyse des réalisations passées, des besoins actuels et futurs, et des potentialités locales (PAM,
avec appui FAO) Cible : Stratégie et PNCE (PNAS) de qualité finalisés et plans opérationnels
définis
4
1.2 Les mécanismes et capacités de gestion du PNCE sont renforcés et le cadre réglementaire légal
et administratif est défini. (PAM, avec appui FAO)Cible : Mécanismes définis ; 100% hommes
et 100% femmes, personnel de la FICASE responsable de la gestion, sont formés
3
1.3 Les compétences du personnel de la FICASE central e municipal en termes de planification et
gestion de l´approvisionnement en denrées (achats, logistique et budget) sont renforcées (PAM,
avec appui FAO)Cible : 100% des hommes et 100% des femmes, personnel central et
municipale de la FICASE, est formé à ses tâches respectives
2
1.4 Le système de suivi est renforcé e amélioré (PAM, avec appui FAO)Cible : 100% des hommes
et 100% des femmes, personnel central et municipale de la FICASE,est formé à ses tâches
respectives.
2
1.5 Partage de l´expérience de la prise en charge du programme avec d´autres pays (PAM, avec
appui FAO)Cible : Documents de capitalisation utilisés et disséminés à des partenaires dans la
région (2014)
6
Objectif 2. Des opportunités pour diversifier les repas scolaires avec des produits locaux et générer des
opportunités économiques pour les producteurs locaux (femmes et hommes) sont identifiées et
documentées 2.1 Des stratégie(s) potentielles pour l’approvisionnement en produits locaux dans les cantines
scolaires sont identifiées, testées et documentées (FAO, avec appui PAM. Cible : Stratégies - avec
un approche de genre - décrites et projets pilotes mis en œuvre dans 8 municipalités sur 4 îles, et
documentés (2014)
4
(2 iles, 3 municip.)
2.2 Des projets pilotes pour organiser des filières de production locale répondant aux besoins des
cantines scolaires sont mis en œuvre et documentés (FAO). Cible : Filière fiable organisée avec les
producteurs locaux pour approvisionner au moins 6 municipalités sur 3 îles (partie des pilotes
2
38
L’Annexe 7 montre la Matrice complète ; l’échelle utilisée sur 6 points (1= Mauvais; 2= Médiocre;
3=Inadéquat/ Non satisfaisant; 4=Adéquat/Satisfaisant; 5=Bon; 6=Excellent) fait partie des outils
d’évaluation de OED et de plusieurs unités d’évaluation des Nations Unies.
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
34
mentionnés dans 2.1)
2.3 Des procédures et normes (y compris de sécurité sanitaire) pour l’approvisionnement des
cantines scolaires en produits locaux sont définies et appliquées (FAO). Cible : Procédure et normes
définies et validées par la FICASE et le MADRRM d’ici fin 2011
4
2.4 Un système de suivi et d’évaluation de l’approvisionnement des cantines scolaires en produits
locaux est mis en place (FAO, avec appui PAM). Cible : Système de suivi de production horticole
établi, et suivi de l’approvisionnement en produits locaux intégré au suivi des CS dans les zones
pilotes d’ici à 2013
2
Objectif 3. Les connaissances et compétences des élèves du primaire en matière d’alimentation, et
d’environnement sont renforcées par la mise en œuvre de jardins scolaires 3.1 Une stratégie et des directives pour la mise en place, la gestion et le suivi/évaluation des jardins
scolaires sont définies et appliquées (FAO). Cible : Stratégie et directives préparées, publiées et
utilisées dans les écoles
2
3.2 L’utilisation des jardins scolaires en tant qu’outils pédagogiques pour l’éducation à
l’environnement et la nutrition est améliorée et intégrée dans les curriculums scolaires (FAO).
Cible: Modules utilisant les jardins intégrés dans le curriculum scolaire (2014)
4
3.3 Des formateurs, professeurs, agents de vulgarisation agricoles, et membres des Comités
Municipaux / des communautés sont formés à la mise en place de jardins scolaires en tant qu’outil
pédagogique (FAO)Cible : Matériels pédagogiques développés et au moins 20 formateurs prêts à
fournir des formations sur toutes les îles (2014)
4
3.4 Des jardins scolaires modèles sont établis en tant que supports éducatifs pour l’éducation
agricole, environnementale et nutritionnelle et l’introduction de nouvelles technologies (FAO) :
Cible : 50% des écoles disposent de jardins modèles d’ici à 2014.
4
3.5 Un système de suivi et d’évaluation des jardins scolaires est défini et mis en place (FAO)Cible :
Critères de qualité des jardins définis et système de suivi de ces critères établi (2012)
2
Objectif 4. Les connaissances et compétences des élèves et personnel des écoles primaires en nutrition et
hygiène alimentaire sont renforcées par l’intégration de la nutrition dans les programmes scolaires 4.1 L’éducation nutritionnelle dans les écoles est améliorée et intégrée dans les programmes
scolaires (FAO, avec appui OMS). Cible : Modules d’éducation nutritionnelle intégrés dans
curriculum et matériels pédagogiques développés (2014)
4
4.2 La nutrition et les méthodes d'éducation nutritionnelle sont intégrées dans les programmes de
formation des professeurs (pré-service et pendant le service). Cible : Modules d’éducation
nutritionnelle intégrés dans les programmes de formation et matériels pédagogiques développés
(2014)
4
4.3 Des recettes locales améliorées sont définies et des séances de cuisine participatives mises en
œuvre dans les écoles et intégrées dans le programme scolaire (FAO). Cible : Guide de recettes
améliorées développé et intégré dans le curriculum et séances de cuisine participatives conduite
dans 20% des écoles d’ici à 2014
na
4.4 Le personnel des écoles (y compris les cuisinières et professeurs) sont formés à la nutrition et
l’hygiène alimentaire (OMS, avec appui FAO). Cible : Module de formation préparé et 80% du
personnel concerné a reçu au moins une formation d’ici à 2014
3
4.5 Les comportements alimentaires et les évolutions dans la consommation alimentaire des élèves
et des ménages (en particulier la diversité) sont analysés et suivis (UNICEF, FAO).Cible : Méthode
de collecte de données sur diversité alimentaire améliorée et indicateurs de comportement
alimentaire intégrés dans enquêtes
na
Source: Evaluation
101. L’Evaluation reconnait l’énorme effort du programme pour achever les produits
escomptés, ainsi comme les difficultés objectives dans leur réalisation. Aussi, dû au fait que
le Programme a pratiquement commencé à développer ses activités et voir les premiers
produits à partir de la moitié 2012, il est encore trop tôt pour en apprécier les effets. Sur la
base des instruments mis à disposition ou élaborés par l’équipe de la mission, l’Evaluation
estime que le Programme se trouve à la moitié du chemin tracé dans le Document du
Programme, tout en constatant qu’il ne lui reste qu’un an sur les quatre prévus. Il est évident
que l’estimation initiale de la durée n’avait pas pris en compte les complexités liées à
l’implémentation des programme conjoints et que le Programme nécessite d’avantage du
temps afin d’accomplir son mandat.
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
35
5.2 Analyse des tendances
102. Tout en tenant compte les résultats obtenus jusqu’ici dans chacune des quatre
composantes du Programme et l’acquis atteint au niveau institutionnel (dont au point
antérieur 5.1), l’Evaluation a considéré plus important et utile d’apprécier les tendances en
cours, en analysant si les méthodes et les démarches actuelles sont en mesure de produire des
résultats suffisamment solides et durables par rapport aux atteints du Gouvernement ainsi que
bien appropriés par les institutions nationales.
103. Dans ce but, en utilisant les critères internationaux de l’évaluation, on a formulé des
questions – ci-dessous - pour chaque composante du Programme afin d’analyser la possibilité
d’aboutir à des effets durables:
Dans quelle mesure la complémentarité et transversalité entre les composantes, ainsi
comme une vision partagée et claire, sont facteurs d’efficacité du Programme, comme
attendu?
L’approche expérimentale (recherche/action) et les modèles/solutions alternatives
sont-ils pertinents et efficaces?
Existe-t-il un système de suivi et évaluation qui permette la capitalisation/réajustement
de l’expérience en vue d’une meilleure efficacité?
Dans quelle mesure le Programme est efficace dans la promotion d’un débat
substantiel et inclusif autour du PNAE, condition base à l’appropriation nationale?
Vision partagée et transversalité
104. L’Evaluation a eu l’opportunité d’apprécier une vision nette et une forte volonté du
Gouvernement pour la mise en œuvre d’une politique transversale, comme synthétisé dans la
section précédente. Les cadres et les officiers techniques, de leur part, sont fortement engagés
à la cause du PNAE et donnent des appuis importants. Toutefois, leur vision reste partielle et
leur contribution conditionnée par les responsabilités techniques spécifiques. Ainsi, leurs
visions peuvent être même divergentes, comme par exemple dans le cas des achats locaux. En
fait, une partie des techniciens considère que le but primordial des achats locaux est la bonne
alimentation des écoliers, tandis que des autres jugent que l’application des normes de qualité
de haut niveau soit impérative, et des autres encore considèrent que la promotion des
producteurs soit le vrai but des achats locaux.
105. Par conséquent, dans la pratique, les opinions divergent et la vision globale reste
quelque peu nébuleuse, même si le Programme est taillé sur l’inter-complémentarité et sur le
renforcement mutuel de ses composantes et de ses objectifs. Pour cette raison, l’Evaluation
estime que l’approche transversale, comme facteur d’efficacité, n’est pas encore
suffisamment matérialisée dans la mise en œuvre du Programme et du PNAE.
Approche expérimentale
106. L’approche expérimentale est assurée par la mise en œuvre de «projets-pilote» dans
des volets importants du Programme, comme l’approvisionnement des écoles. Les données
quantitatives sont disponibles dans la section précédente.
107. Les projets-pilote, tout particulièrement le projet des «Achats locaux», constituent
un exemple concret et positif de coordination institutionnelle et de travail d’équipe tant au
niveau local que central. La possibilité d’approvisionnement des cantines scolaires via la
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
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36
production locale a effectivement intéressé plusieurs acteurs et l’Evaluation a observé des
éléments importants pour le déclanchement d’une effective dynamique participative.
108. Le Programme a sans doute ouvert des nouvelles voies dans ce domaine et compte
sur le grand enthousiasme et la motivation des équipes qu’y participent, à différents niveaux,
bien que, il faut l’admettre, dans un contexte de différentes visions parmi les parties
prenantes.
109. L’Evaluation a néanmoins constaté que le Programme travaille sur des hypothèses
assez restreintes, en quête de la confirmation d’un modèle préétabli, plutôt que la
construction de différents modèles/solutions par un processus de recherche d’alternatives.
Cela limitera les solutions testées, leur pertinence et leur possibilité de réplication ailleurs.
Les trois modèles pour les achats locaux des produits frais proposés par le Programme sont
valables, mais ils sont essentiellement basés sur les relations commerciales entre FICASE
(acheteur) et les fournisseurs, commerçants intermédiaires (modèles 1 et 2), ou producteurs
en forme directe (modèle 3). L’Evaluation est de l’opinion que d’autres critères pertinents
devraient être également considérés, dans les hypothèses de modélisation. Une école de Praia
ou d’une zone rurale enclavée de l’ile de Santo Antão n’ont pas les mêmes problèmes
d’approvisionnement, car le milieu social et productif, ainsi comme les aspects
infrastructurels et de transport, sont extrêmement différents. Donc, le critère
sociogéographique est important pour la modélisation.
110. L’inclusion d’autres acteurs sociaux et économiques, outre la FICASE et les
fournisseurs, est également un facteur à considérer (critère «inclusion/appropriation»).39
Les
«achats de proximité» (d’ailleurs prévus dans le draft de la proposition de Loi élaborée par le
Programme) ouvrent la possibilité de tester des solutions moins centralisées et plus adaptées
aux réalités locales. Par exemple, on pourra dynamiser des groupes locaux (possibles agents
économiques comme femmes, jeunes au chômage, émigrants rentrés, etc.) autour de
l’approvisionnement de l’école.
111. En ce que concerne les aspects méthodologiques, l’Evaluation a constaté quelques
lacunes: il n’est pas claire quelles sont les variables sous observation, les relations de
causalité (cause-effet) entre elles et les indicateurs qui nous iront permettre de détecter les
effets de cette relation et la vérification de l’hypothèse de travail (test). Le Programme a
«implicitement» adopté, comme variable principale à suivre, l’approvisionnement «tout
court» des écoles. Autrement dit, que les produits arrivent aux enfants «à tout prix», (variable
approvisionnement, mesuré en tonnes de produit frais); et qu’ils soient en conformité aux
standards de qualité, ce qui devrait assurée par le mécanisme d’inspection mis en place.40
112. L’Evaluation a recueilli plusieurs soucis, confirmé par des exemples sur le terrain,
sur les standards de qualité, auxquels les produits sont soumis. Tout particulièrement,
l’application de standards élevés, pour le contexte, exclut les petits agriculteurs et les petits
commerçants du circuit d’approvisionnement des écoles. Selon le Ministère du
39
Par exemple, une des études réalisées par le Programme montre l’existence d’une bonne organisation des
familles de l’ile de Brava, autour de la question des repas scolaires. Dans ce cas, pourquoi ne pas tester la
possibilité d’un accord/protocole entre FICASE et les Associations des Géniteurs, qui pourraient prendre en
charge l’approvisionnement? 40
Voir: Rapport du Programme: Projeto-piloto “Modalidades de abastecimento das cantinas escolas a partir da
produção local” - Resultados Preliminares » (Rapport sans date)
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
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37
Développement Rural, le pays dispose des programmes différents pour adresser circuits de
production et commercialisation diversifiés. Tandis que les producteurs plus avancées
peuvent adresser le marché d’hôtellerie, qui exige certains standards, les clients
institutionnels, comme par exemple les écoles du PNAE, peuvent être fournis par des
agriculteurs moins avancés. Cet aspect est très important et cohérent avec la philosophie du
Programme, car la dynamisation des économies locales est un des principaux effets attendus
et, en même temps, condition de durabilité du PNAE. L’Evaluation a constaté l’absence
d’une réflexion approfondie à ce sujet.
113. De manière similaire, l’application de la Loi Nationale sur les Achats Publics se
traduit principalement dans le modèle d’achat par concours public ouvert.4142
Sans entrer
dans des questions juridiques complexes, on registre toutefois, l’existence d’opinions
divergentes sur l’opportunité de choisir un modèle de marché public plutôt qu’un autre, parmi
ces qui sont prévus dans la loi. Mécanismes d’achats assez centralisés, que gèrent de volumes
de marchandises considérables (tonnes), destinés à une pluralité d’écoles assez dispersées,
demandent des capacités économiques, logistiques et organisationnelles dont peu agents
économiques peuvent disposer. En outre, ce modèle impose des mécanismes de contrôle et de
gestions assez poussés et plus couteux. Les difficultés rencontrés, dans certains cas, par les
fournisseurs sélectionnés à honorer les contrats, le démontrent. Il s’avère nécessaire que le
Programme registre et évalue objectivement les causes de ces difficultés, pour en tirer des
leçons importantes. Tout comme dans le cas des standards de qualité, en adoptant un modèle
d’achat ou un autre, la réponse et la participation des acteurs économiques locaux sera
différente. D’une façon générale, l’Evaluation juge qu’une réflexion approfondie permettrait
de trouver et tester des solutions plus adaptées à la réalité locale et plus inclusives des
groupes sociaux qu’on veut dynamiser.43
114. Une comparaison rapide entre les prix des fournitures en cours (Praia et S. Cruz) et
les prix sur le marché de Praia, montre que les fruits et légumes (par exemple papaye, patate
douce, courge, choux) coutent normalement 30% plus chers que ailleurs. Le Programme a fait
peu de progrès par rapport à l’analyse des couts des différents modèles à tester, ce qui est un
aspect important à considérer en vue de la viabilité financière du PNAE.44
Certains dépenses
qui sont actuellement pris en charge par le Programme à travers des protocoles avec des
institutions nationales (ex. ARFA, ARAP INIDA, Extension Rurale, etc.),45
se réfèrent à
couts de prestations de services que dans le futur devront être pris en charge par le PNAE et
se répercuteront sur les couts des produits locaux. Dans l’exercice des Projets-pilotes, ces
couts ne sont pas encore calculés.
41
Loi nº 17/VII/2007 et son Réglement (Decreto-Lei n° 1/2009). 42
Le Consultant FAO avait recommandé une autre forme d’achat, prévue dans la Loi (l’achat « compétitif »,
basé sur trois offres), voir “ ProjectoPiloto: Estratégias para oferta de alimentoslocaisnasescolas de Santiago,
Fogo, S.Nicolau, S.Vicente e StoAntãoemCaboVerde», Augusta Bengard C. Feitosa, Juillet 2012. 43
A cet égard, il faut souligner que la propre Loi Nationale des Achats Publiques adopte le « Principe de
Proportionnalité », envisageant que les procédures appropriées soient choisies « en pondérant couts et
bénéfices » (art.8). 44
Voir aussi à ce sujet, l’étude réalisé par le Programme sur l’analyse « Cout-Efficacité » (12/2013).Il faut
noter que cette étude n’a pas pu travailler sur les résultats des Projets – Pilote, fait que soulève encore une
fois la question de la fragmentation des activités. 45
ARFA : Agence de Régulation et Supervision des Produits Pharmaceutiques et Alimentaires ; ARAP:
Autorité Régulatrice des Achat Publics ; INIDA : Institut National de Recherche pour le Développement
Rural : Extension Rural : service de Vulgarisation Agricole du MDR
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
38
115. Du point de vue technique, l’Evaluation note la décision de tester dans les écoles-
pilote un menu que couvre le 20% du besoin nutritionnel journalier des enfants. Tout de
même, l’Evaluation n’a pas identifié une action de suivi du Programme au test d’acceptabilité
du nouveau menu, qui n’a pas donné les résultats espérés.46
L’Evaluation considère aussi que
le Programme aurait bénéficié d’une étude ou d’une analyse des filières agricoles
capverdiennes des produits horticoles et fruitiers. Tous ces aspects méritent attention, afin de
pouvoir identifier les opportunités et les conséquences, en termes soit nutritionnels que de
viabilité économique.
Système de suivi
116. Le suivi est un facteur important pour l’efficacité du Programme, car il permet de
mesurer le progrès et de réajuster la planification et les modalités de réalisation. En outres, le
suivi est un instrument important pour l’inclusion substantielle des bénéficiaires, selon une
approche participative. Tout particulièrement, les projets-pilot ont besoin d’un suivi
méthodologique constant et une observation critique et participative, comme dans tout
contexte de recherche-action. Cependant, on a constaté l’absence de fiches standards de
collecte et systématisation des données, qui permettent l’analyse de l’évolution des variables
retenues et la comparaison entre différentes situations-pilote. Découlant de ça, et de l’absence
des hypothèses claires à être testées, on risque que les conclusions des projets-pilote soient
fondées sur l’interprétation subjective d’un expert ou d’un consultant.
117. De leur côté, les cadres de FICASE jugent que l’efficacité du PNAE se voit
énormément limitée par le non-fonctionnement d’un système de Suivi et Evaluation et font
largement référence au SACE. Le SACE (Système de Suivi et Evaluation des Cantine
Scolaires) était un logiciel mis sur pieds avant la retraite du PAM et a constitué un outil
crucial pour la supervision et le contrôle, en temps réel, de la gestion des cantines (produits
reçus et consommés, gestion des stocks, etc.), donc pour la transparence et la bonne
gouvernance du PNAE. Toutefois, l’Evaluation partage l’opinion de la FICASE sur la
nécessité de concevoir et mettre en œuvre un véritable système de Suivi – Evaluation qui
puisse répondre aux défis actuels du PNAE. L’Evaluation a également constaté que 25
ordonnateurs ont été achetés avec les fonds du Programme pour le volet Suivi, .cependant,
l’actualisation / évolution du SACE n’est pas mentionné dans les instruments de
planification et de reportage du Programme.
Débat inclusif et appropriation
118. L’existence d’un débat substantiel et inclusif autour des thèmes concernés par le
Programme est une question-clé pour son efficacité et pour une véritable appropriation
nationale. Certaines démarches et outils du Programmes vont dans ce sens et sont bien
méritoires. Les protocoles et les outils (ex. guides, manuels, etc.) produits avec différentes
institutions nationales montrent que le Programme a été capable d’inclure et dialoguer avec
ces institutions. Evénements à caractère nationale, comme «l’Atelier de réflexion et
planification avec les partenaires-clé du PNAE » (Juillet 2013), sont également des moments
de communication et de partage, mais ne peuvent pas être l’instrument privilégié
d’appropriation.
46
Voir: Raquel Assunção Botelho, CECANE/UnB, Teste de Aceitabilidade – alimentação escolar.
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
39
119. L’engagement et le sentiment d’appropriation du PNAE au niveau décentralisé sont
très forts. A partir des Municipalités (Concelho), où se trouve le centre névralgique du PNAE
(Professeur Responsable et Chargé du Magazine), jusque au niveau des écoles, un nombre
importants de ressources humaines, parmi lesquels les gestionnaires des écoles, les
cuisinières, les professeurs et représentants des parents et de la communauté, donnent preuve
de responsabilité et de capacités gestionnaires notables. L’Evaluation estime que toutes ces
ressources ne sont pas encore adéquatement mises en valeur par le Programme. Par exemple,
sur le terrain, les acteurs intervenants ne sont pas au courant des couts des produits frais
qu’arrivent dans leurs cuisines et s’interrogent sur la soutenabilité du menu amélioré. Ceci est
un indicateur du travail encore à faire au niveau de l’appropriation.
120. Le caractère national et très décentralisé du PNAE et sa forte finalité de cohésion
sociale, demandent l’inclusion d’un éventail d’acteurs dans la prise des décisions stratégiques
et de gestion du PNAE. Les Municipalités, par exemple, sont moins impliquées de ce qu’on
espérerait, sauf dans le cas des jardins préscolaires, ainsi comme les Associations des
Producteurs, les ONGs locales et les différents groupes organisés de la Société Civil (Parents,
Associations de Développement Locale et Communautaire, etc.). Des espaces et des
instruments pour une participation effective de ces acteurs doivent encore être construits par
le Programme (voir Section 5.5).
121. L’Evaluation exprime des réserves sur le renforcement institutionnel des partenaires
de la parte du Programme, tout en particulier de la FICASE, au niveau central et
périphérique, condition incontournable à la pérennisation des acquis. Quand il s’agit du
renforcement institutionnel, les modalités à être adoptées sont très importantes, car ce sont
elles, avant tout, à déterminer le processus du renforcement. Autrement dit, dans le cas de
l’appui institutionnel, le « comment » est aussi importante que le « quoi ». Dans ce sens, le
processus et les modalités employées jusqu’ici ne sont pas les plus satisfaisants et adéquates.
5.3 Parité hommes-femmes
122. Au niveau du concept du Programme, l’approche de genre est un élément important
auquel le Document du programme fait référence à plusieurs reprises. En plus, l’approche est
explicitée dans le Cadre de suivi du Document de Programme, sous le résultat 2.1,
« Approvisionnement en produits locaux » ainsi que dans le texte en relation à la formation
du personnel du FICASE et au système de suivi. En autre, il faut reconnaitre comme un
indicateur très positif que, dans le reportage, il y a un effort de différenciation des données
aussi en termes de genre. En général le contexte Capverdien, et le Programme Conjoint en
particulier, permettent que les mêmes opportunités soient données aux hommes et aux
femmes de la même manière.
123. La situation des femmes est de toute relève au Cap Vert, où elles représentent le
48% de chefs de famille, montrent un taux de pauvreté nettement plus haut de la moyenne
nationale (33% au lieu de 27%) et une majeure participation (52,5%) à l’économie
informelle. Ces défis sont des opportunités pour le Programme. L’éducation à l’alimentation
adéquate peut déclencher une dynamique positive dans l’approche genre. Un repas chaud à
l’école, représente un facteur important pour les femmes, particulièrement les femmes chef de
famille, soit en termes économiques, soit en termes d’occupation du temps. En outre, le
potentiel d’insertion dans l’économie formelle des femmes traditionnellement occupées dans
le petit commerce informel, peur constituer un facteur important d’amélioration de leur statut
sociale et leur condition économique. L’Evaluation a pu observer des cas très positifs de
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
40
participation des femmes par exemple dans l’approvisionnement des produits locaux, projet-
pilotes.
124. L’Evaluation considère que les acquis du Programme dans la question parité
homme-femme, présentent un potentiel carrément positif, raison pour laquelle se pose le défi
d’une meilleure structuration et consolidation. Ceci s’applique aussi aux décisions
stratégiques, où l’approche genre mériterait une attention plus forte et focalisée. Par exemple,
dans la proposition de stratégie pour le PNAE, élaborée par le Programme, l’approche genre
est marginale et les seules femmes explicitement contemplées dans la stratégie sont les
cousinières des cantines scolaires.
5.4 Développement des capacités
125. Le développement des capacités est un des principaux facteurs du renforcement
institutionnel envisagés par le Programme. Les besoins et activités de formation sont assez
bien décrits dans le Pro Doc. En ce qui concerne la formation de professeurs, agents de
vulgarisation agricoles, membres des communautés sur l’importance de la nutrition et de
l’hygiène alimentaire, le Programme a organisé et mis en œuvre des importantes formations,
comme décrit au point 5.1, §98. Par rapport à la formation prévue du personnel de la FICASE
au niveau central et municipal, l’Evaluation n’a pas identifié des réalisations significatives, ni
un plan d’action ou des rapports au sujet de ça. Egalement, la formation en service à être
assurée par le PAM, n’est pas soutenue par un plan de formation et ne fait pas l’objet d’un
rapport ou document.
126. L’Evaluation apprécie positivement la collaboration avec les institutions nationales
et l’utilisation des capacités développées dans les nouvelles procédures de licitations et de
contrôle de qualité. Egalement, l’étude / proposition pour l’insertion de l’éducation
alimentaire et nutritionnelle dans le programme et curricula formatifs est apprécié
positivement. Toutefois, l’Evaluation n’a pas identifié des activités de mise en œuvre de la
proposition.
127. L’Evaluation juge que les plusieurs activités de formation gagneraient de visibilité,
efficacité et impact si insérées dans un plan formatif structuré et cohérent du PNAE, montrant
clairement les principaux enjeux et objectifs formatifs. L’Evaluation a aussi constaté
l’absence, jusqu’ici, d’un plan structuré du suivi des formations, qui puisse identifier les
principales contraintes dans la mise en pratiques des connaissances et vérifier l’impact de la
formation sur le fonctionnement des cantines et sur la gestion du PNAE. En général, la
planification et le suivi de la formation dans sa totalité, comme de chaque formation en
particulier, constituent une importante lacune du Programme, qui risque l’activisme et la
dispersion sans une capitalisation adéquate des acquis, et leur diffusion au-delà des directs
bénéficiaires du Programme.
5.5 Approche fondée sur les droits de l’homme / DH
128. En principe, le Programme adresse trois droits fondamentaux: le droit à l’éducation,
le droit à la santé, et le droit à l’alimentation adéquate. En particulier, il prévoit l’intégration
du droit à l'alimentation dans le volet de l’Education Nutritionnelle dans les Ecoles et dans les
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
41
Thématiques Transversales par l’intégration de l’éducation nutritionnelle dans les curricula
scolaires, incluant «une sensibilisation au droit à l’alimentation» 47
.
129. L’Evaluation considère très positif le fait que le droit à l'alimentation est abordé
d’une façon spécifique, mais observe qu’il n’est pas présent dans le cadre des résultats et des
activités et qu’aucun progrès se registre dans ce domaine. En outre, l’Evaluation constate
l’absence du Principe du droit à l'alimentation dans le « draft zéro » de la « Stratégie National
de l’Alimentation Scolaire, 2012 – 2020 », élaboré par le Programme en 2012 et proposé au
Gouvernement. Cette lacune est importante, compte tenu du fait que le PNAE doit être partie
intégrante du PANSAN, qui est bâti sur le Droit de l’Homme à l'Alimentation Adéquate
(DHAA).
130. Une approche fondée sur le DHAA implique un changement de paradigme, de
langage et un changement culturel profond, c’est-à-dire un long processus. Cependant, un
Programme peut intégrer une approche DH, soit come une action transversale, soit à travers
d’activités spécifiques. Pour commencer, il faut adopter un nouveau langage. En fait, les
bénéficiaires et groupes cibles sont des «titulaires de droits» autant que l’Etat agit comme
garant de ces droits. Cette logique conduit à des modalités de travail innovatrices dans le
développement des capacités (empowerment) des titulaires de droits, pour qu’ils puissent
défendre leur droit, ainsi comme des garants de ces droits, pour qu’ils puissent mieux
répondre à leurs obligations.48
Les «Directives volontaires à l’appui de la concrétisation
progressive du droit à une alimentation adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire
nationale»49
donnent des orientations concrètes pour l’application de DHAA dans les
stratégies, programmes et projets de développement.
131. Le Programme contient des opportunités importantes pour l’effective
opérationnalisation d’une approche fondée sur le DHAA. Par exemple, dans le cas des Projets
– Pilote, les communautés devraient être mises à jour sur les activités et leur bût, et pouvoir
avoir son mot. Ça pourrait être le cas des parents, des agriculteurs ou, encore, des
gestionnaires des écoles. Des démarches participatives dans le suivi des Projets-Pilote
pourraient contribuer à la recherche des solutions plus adéquates, garantissant l’appropriation
par toutes les parties prenantes. Ou encore, les évènements organisées autour des thématiques
importantes, comme la stratégie du PNAE, pourraient représenter une opportunité
d’appropriation au sein de la société, si accompagnées d’un travail préalable auprès des
communautés, de façon à garantir une leur meilleure représentativité et participation effective
dans le débat.
47
Tous actions dans le cadre d’appui au développent découlent de la Charte des Nations Unies, Articles 55 et 56,
et de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (1948) et donc sont conçues pour promouvoir les
droits de l’homme / DH et assurer les libertés fondamentales parmi les quelles "le droit de toute personne à
… une nourriture adéquate" comme confirmé dans le Pacte International relatif aux Droits Economiques,
Sociaux et Culturels (1966), ratifié sans réserves par Cape Vert en 1993. Mais pour qu’on puisse parler du
Développement Basée sur les DH, il est nécessaire l’explicitation d’une approche spécifique. 48
Up-streaming and down-streaming empowerment according to World Bank, World Development Report
2000-2001 - "Attacking Poverty", N.Y., W.B: www.wordbank.org. 49
adoptées à la 127ème
session du Conseil de la FAO, Novembre 2004
ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/009/y7937f/y7937f00.pdf
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
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42
5.6 Partenariats et alliances
132. Comme mentionné dans le rapport, la FAO a établi deux importants protocoles avec
des institutions nationales pour la mise en œuvre de la composante des achats locaux. Les
protocoles avec l’ARFA (Agence Régulatrice des Produits Pharmaceutiques et Agricoles) et
l’ARAP (Autorité Régulatrice des Achat Publics) ont permis d’encadrer cette composante
dans la dimension institutionnelle appropriée. Ces partenariats ont permis à ces deux Agences
de gagner de l’expérience et de las insérer activement dans le contexte du PNAE, ce qui
représente un facteur de durabilité institutionnelle du Programme, ainsi comme de
consolidation pour les deux Agences.
133. Le Programme a aussi développé une collaboration avec l’INIDA, que a permis de
garantir que des variétés horticoles appropriées aux conditions agro-écologiques du pays
soient introduites et diffusées dans le circuit agro-alimentaire, tout en profitant du marché des
achats publics.
134. Le partenariat que sera établi avec la Direction de la Vulgarisation Rurale se montre
particulièrement important pour la durabilité du Programme, du moment que la Direction
garantira la participation et organisation des petits producteurs dans la fourniture des produits
locaux pour les écoles qui est un des objectifs centraux du Programme et du PNAE.
6 Analyse selon les critères d’évaluation
6.1 Pertinence
135. Le Programme reste actuel et pertinent par rapport aux besoins des bénéficiaires
primaires, c’est-à-dire les enfants des écoles primaires et des jardins préscolaires, aux besoins
exprimés au niveau institutionnel (renforcement institutionnel du PNAE en général, avec
focus au FICASE), et au niveau stratégique et politique, dans la définition et structuration du
PNAE. Le Programme est cohérent et pertinent par rapport au DECRP III et à l’UNDAF
2012 – 2016, représente le dixième pilier du Programme «One UN», qui s’aligne sur les
priorités du Gouvernement. Le Programme est pertinent par rapport au Programme Indicatif
de Coopération des Bailleurs de fonds (PIC Luxembourg), plus en particulier par rapport aux
secteurs Sante des enfants scolarisés et Sécurité Alimentaire.50
Finalement, le Programme est
aussi pertinent par rapport aux Objectifs du Millenium.
136. La pertinence du Programme se voit aussi réaffirmée dans le contexte de l’actuelle
crise économique mondiale, qui répercute négativement sur les couches plus fragiles de la
population capverdienne, compte tenu de la dépendance extérieure du pays et de sa fragilité
structurelle. Le Programme envisage la continuité et l’amélioration d’un panier alimentaire
équilibré pour le 100% des enfants des écoles primaires et jardins d’enfants (environ 90.000
enfants), et la diversification des repas scolaires par l’achat des produits locaux dans le 25%
des écoles du pays, d’ici à 2014. En outre, le Programme envisage la promotion des petits
agriculteurs, plus en particulier les producteurs locaux, encadrés dans des filières, dans six
municipalités en trois iles. Le Programme est particulièrement pertinent à la promotion de la
50
Voire annexe 98 PIC Cadre Logique des intervention 2011 - 2015
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
43
parité Homme – Femme (approche genre) à la fois dans l’éducation et dans les secteurs
économique de l’agriculture, du commerce et des services.
137. A l’heure de l’Evaluation, la pertinence du Programme se voit aussi renforcée par
l’imminente insertion du PNAE dans le Plan National (PANSAN) et dans la nouvelle
Stratégie Nationale de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (ESAN) horizon 2020, fondée
sur le Droit Humain à l’Alimentation Adéquate (DHAA) et axée sur l’importance de
l’agriculture familiale.
138. Il est amplement reconnu le rôle-clé que le PNAE a joué dans l’aboutissement des
haut taux de scolarisation dans le pays, ainsi comme son appui substantiel à la Sécurité
Alimentaire et Nutritionnelle des familles plus vulnérables, autant que mécanisme de
protection sociale. Actuellement, la pertinence du PNAE doit être cherchée aussi par rapport
à la promotion de l’économie, à travers du mécanisme des achats locaux et la dynamisation
des acteurs économiques. En terme d’Action Publique pour la Sécurité Alimentaire et
Nutritionnelle (SAN), le PNAE s’engage tout au long du continuum Développement –
Protection Social – Emergence, en ligne avec l’actuel paradigme de la Gouvernance Global
en matière de SAN.51
6.2 Efficience
139. Le Programme a souffert des retards dans les opérations, ce qui a influencé
l’efficience de l’exécution. Malgré ça, des produits importants ont été atteints, bien que au-
dessous des expectatives, comme montré dans la matrice de l’Annexe 7. A douze mois de la
fin des opérations, les données disponibles indiquaient un taux d’exécution du budget de 30%
(voir section 4.2 du rapport).
140. La complexité du cadre institutionnelle a difficulté la mise en œuvre de mécanismes
efficients de prise de décision stratégique, de systèmes de suivi adéquats et de processus de
revue interne efficaces. A cause de ces faiblesses, le programme n’arrive pas à avoir une
claire vision de soi-même à travers les instruments de la Gestion Axée sur le Résultats.52
Effectivement, bien que les rapports informent sur les activités réalisées, ils n’arrivent pas à
mettre suffisamment en valeur les produits obtenus et à faire un bilan adéquat entre le planifié
et le réalisé.
141. Le Programme a déployé pas mal d’efforts pour adresser le besoin d’inter-
complémentarité entre les quatre objectifs / composants, mais la mise en œuvre de la
transversalité, conçue comme important facteur d’efficience, s’est montré difficile dans la
pratique. Une raison peut être attribuée au défi de la coordination entre un nombre élevé des
parties prenantes directes (quatre institutions nationales et quatre agences NU), chacune avec
sa culture institutionnelle et opérationnelle.
51
Voir : a- Les « directives volontaires à l’appui de la concrétisation progressive du droit à une alimentation
adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale », adoptées à la 127ème
session du Conseil de la
FAO Novembre 2004 ; b- Devereux, “The new famines. Why famines persist in an era of globalization”,
Oxford, 2008 ; c- Vaitia B, Devereux S, Swan SH, 2009, “Seasonal hunger: a neglected problem with proven
solutions” ; d- An EU policy framework to assist developing countries in addressing food security challenges
; 31.3.2010 ; COM(2010)127. 52
Voir annexe 9
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
44
142. L’Evaluation considère que les lignes décisionnelles et les mécanismes de
coordination, soit à l’intérieur du Programme Conjoint (système NU), soit au niveau des
institutions nationales, ne sont pas de facile interprétation dans la pratique. Par exemple, la
démarcation entre les attributions du Comité Technique et de la Coordination du Programme,
ne sont pas toujours nettes et la question clé, «qui est en charge de quoi», n’est pas de facile
réponse dans le Programme. Cela augmente le risque de substitution et prise en charge directe
par la Coordination du Programme des taches, qui devraient être de la responsabilité des
institutions Nationales ou des niveaux supérieurs dans le Système des NU.
143. Bien que le Programme s’encadre dans l’initiative Unis dans l’Action des NU, le
«Standard Administrative Arrangement», qui est à la base du fonctionnement du Programme,
laisse totale autonomie aux Agences. Dans ce contexte, la coordination et surtout
l’harmonisation, sont forcément limitées. En même temps, la fonction de supervision,
attribuée par le Document du Programme à l’Unité de Cohérence du Bureau des Nations
Unies, n’a pas été assurée d’une façon satisfaisante.
144. Une conséquence palpable a été le manque d’un suivi financier approprié, ce qui n’a
pas permis de limiter le fort décalage entre le taux de déboursement du bailleur et le taux
d’exécution du Programme. En outre, le Programme a dépensé un excessif pourcentage des
ressources pour les couts de l’assistance technique et du support administratif et opérationnel,
ce qui est un autre indicateur de faible efficience.
6.3 Efficacité
145. Dû au retard de la mise en œuvre, c’est encore trop tôt pour apprécier les effets du
Programme. Pour cette raison, l’Evaluation a analysé les tendances ou potentialités d’achever
les effets (outcomes) attendues, ainsi que les probabilités vis-à-vis l’appropriation nationale et
la durabilité.
146. Le Programme sera efficace dans la mesure où il sera capable de fournir au
Gouvernent les éléments techniques et méthodologiques nécessaires pour une décision
politique durable en matière d’Alimentation Scolaire. Ces éléments devraient se baser sur des
modèles alternatifs, suffisamment expérimentées et rigoureux à être formulés et mis en œuvre
par le Programme. Selon la vision du Gouvernement, ces modèles devraient s’encadrer dans
la perspective du PNAE qui se veut à la fois promoteur de l’éducation et santé ainsi que de
l’insertion et de la cohésion sociale et moteur de secteurs économiques, comme les filières de
production agricole, le commerce et les services, et de l’insertion dans l’économie formelle
d’acteurs jusqu’ici relégués dans l’économie informelle. D’où l’importance de la
transversalité comme facteur d’efficacité du PNAE.
147. La vision globale et l’approche transversale, comme facteurs d’efficacité, ne sont
pas encore un acquis dans la mise en œuvre du Programme. La contribution des différents
Secteurs reste conditionnée par leurs responsabilités techniques spécifiques, et des approches
encore trop verticales et partielles. Ceci conduit à des modèles pas suffisamment riches et
négociées, et à des solutions trop limitées, comme par exemple dans le cas des achats locaux.
L’évaluation juge que cette tendance limite l’efficacité du Programme par rapports aux
attentes du Gouvernement.
148. La mise en œuvre des Projets-pilote, comme principal instrument de recherche de
solutions et modèles alternatifs (modélisation), est un choix valable et porteur. Toutefois,
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
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45
dans la pratique, les modèles e ne sont pas encore toujours rigoureusement construits,
montrent, pour le moment, une portée limitée en termes de critères et dimensions alternatives
à être testés et ne disposent pas encore d’un adéquat suivi. Leur efficacité pourrait, donc, être
limitée, par rapport aux raisons pour lesquelles ils ont été mise en œuvre.
149. En générale, les systèmes de suivi existants au sein du Programme et de FICASE ne
sont pas encore en place au niveau satisfaisant. Par conséquent, la mesure du progrès dans les
différents volets d’action et les possibilités de réajustement, se voient fortement limitées.
Tout de même pour les opportunités de débat substantiel et de dialogue inclusif entre les
institutions et les groupes engagés dans le processus et/ou affectés par l’action. Comme déjà
discuté dans ce rapport, les carences du système de suivi et évaluation des projets-pilotes,
peuvent conduire à des conclusions peux objectives. En outre, l’impasse lié à l’actualisation /
évolution du système de Suivi et Evaluation des Cantine Scolaires du FICASE est fort
préoccupant, car un outil crucial de supervision, contrôle, gestion transparente et efficacité,
vient à manquer.
150. L’efficacité du Programme dépend du degré d’appropriation par les institutions et
acteurs nationaux, en conformité à la Déclaration de Paris. Certaines démarches vont dans le
bon sens, comme par exemple les protocoles de collaborations stratégiques et de prestation
des services, ainsi comme les ateliers de réflexion. Toutefois, un nombre d’acteurs
importantes ne sont pas encore significativement inclus dans le Programme, comme c’est le
cas des Municipalités, des Associations des Producteurs, des ONG locales, et d’autres
partenaires de la société civil (exemple: associations des parents d’élèves). Egalement, les
ressources humaines qui se trouvent dans les structures décentralisées du FICASE, dans les
écoles et au sein des communautés, ne sont pas suffisamment mises en valeur, malgré leur
énorme expérience et leur engagement, ce qui limite d’avantage l’efficacité du Programme.
6.4 Durabilité
151. Le pays compte sur une remarquable expérience accumulée, à partir de l’Aide
Alimentaire des années 80, à la consolidation du système des Cantines Scolaires, jusqu’à
l’actuel défi d’un Programme d’Alimentation Scolaire (PNAE) intégré dans le
développement économique du pays et, en même temps, facteur de cohésion et équilibre
social. Effectivement, le PNAE vient d’une histoire de plus de 30 ans et dispose d’un capital
humain et d’une culture institutionnelle enracinés d’une forme capillaire sur le territoire
national, qui constitue, en soi-même une forte garantie de durabilité.
152. C’est fort ressentie la carence d’une politique et une stratégique, en matière
d’Alimentation Scolaire, harmonisé avec la Stratégie de Croissance et Réduction de la
Pauvreté (DECRP) et avec la Stratégie Nationale de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle
(ESAN). L’ancrage institutionnel du PNAE dans l’ESAN donnerait cohérence politique au
programme et l’attribution au CNSAN de la fonction d’entité coordinatrice intersectorielle
constituerait une réponse à l’épineuse question institutionnelle. Toutefois, les modalités de
coordination sont encore à identifier, réglementer et consolider.
153. Autant que la vision du Gouvernement et sa volonté politique sont claires, au niveau
de l’implémentation sectoriel et parmi les partenaires (NU et bailleur des fonds) les visions et
les approches divergent. L’harmonisation entre les différents acteurs impliqués dans
l’Education, la Santé et le Développement Rurale, est encore à rechercher et construire dans
la pratique.
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
46
154. FICASE, qui est l’actuelle institution de référence pour l’exécution du PNAE,
montre encore des faiblesses dans des aspects-clé, que le Programme n’a pas adéquatement
adressées, comme par exemple l’actualisation / évolution du Système de Suivi et Evaluation.
L’amélioration continue des capacités des ressources humaines impliquées aux différents
niveaux du PNAE reste un des facteurs essentiels de durabilité à poursuivre.
155. L’Evaluation n’est pas arrivé à bien éclaircir les effectives lignes de collaboration
entre le Programme et FICASE. La perception d’une forte présence du Programme dans le
domaine des achats locaux, par exemple, est cause de souci que, une fois le Programme
terminé, FICASE ne soit pas en mesure d’assurer ce volet. Toutefois, le Protocole d’Accord
signée en 2012 entre FAO et FICASE pour tester les modalités d’achats des produits locaux
pourrait combler cette lacune. En outre, le Programme appui directement FICASE pour le
payement d’une nutritionniste, sur la base d’un protocole que prévoyait l’absorption de la
nutritionniste par la structure de FICASE. Cependant, ce post n’est pas encore prévu dans
l’organigramme de FICASE.
156. La viabilité économique du PNAE est évidemment un aspect qui suscite
préoccupations à tous les niveaux, des familles jusqu’aux ministères. La prise en charge
financière du PNAE par le Gouvernement depuis 2010 et la création d’une ligne budgétaire
pour le Programme dans le budget du Ministère de l’Education (MED) en 2009, constituent
des éléments substantiels pour la viabilité financière du PNAE.
157. Toutefois, dans une situation macro-économique difficile, caractérisée par un
croissant déficit du budget national et la nécessité de réduire les dépenses publiques, le thème
de la viabilité économique et de l’efficience du Programme reste actuel. Cela pose toute une
série de questions relatives à la couverture du Programme (universelle, ciblée) et à
l’implication sociale et économique de ces options, mais aussi relativement à l’efficience et
efficacité du PNAE (Couts/Efficacité).
158. Dans le contexte décrit ci-dessus, la participation financière des familles aux couts
du Programme a été formalisée depuis 1996, avec l’établissement d’une contribution non-
obligatoire et uniforme d’environ 0.45 €/mois/enfant. L’application de cette modalité est
variable d’une ile à l’autre, et reste encore une question ouverte à aborder.
6.5 Impact
159. L’Evaluation a pu constater et confirmer que l’impact attendu du Programme est de
contribuer à la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle du pays à travers la consolidation du
PNAE. Dans ce contexte, on demande au PNAE:
d’être promoteur de l’insertion et de la cohésion sociale;
d’être moteur de secteurs économiques, comme les filières de production agricole, le
commerce et les services;
de favoriser l’insertion dans l’économie formelle d’acteurs jusqu’ici relégués dans
l’économie informelle (petits agriculteurs, petits commerçants, femmes et jeunes au
chômage).
la promotion de la santé à travers l’éducation nutritionnelle et alimentaire pour la
prévention des maladies chroniques
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
47
160. Les défis sont importants à ce sujet et après trois ans d’exécution, on ne peut pas
s’attendre à des impacts visibles. Néanmoins, soit le Gouvernement, soit les populations
gardent des fortes expectatives vers le PNAE. La présence capillaire du PNAE dans tout le
pays et le sentiment d’appropriation que la population a vers les écoles et les cantines
scolaires, surtout dans les zones rurales, confirme que cet impact est possible.
7 Conclusions et recommandations
7.1 Conclusions
161. Le Gouvernement du Cap-Vert est en train de mettre en œuvre un modèle de
Programme d’alimentation scolaire (PNAE) visant le renforcement de l’éducation
nutritionnelle et sanitaire, l’amélioration qualitative substantielle des repas scolaires par des
aliments frais, et la promotion des filières agricoles locales, censées fournir aux écoles des
produits frais de qualité. Selon la vision du Gouvernement, le PNAE est un programme
caractérisé par une forte transversalité en tant que promoteur de l’insertion et de la cohésion
sociales d’un côté, et moteur de secteurs économiques d’un autre côté, comme les filières de
production agricole, le commerce et les services, et de l’insertion à l’économie formelle
d’acteurs jusqu’ici relégués dans l’économie informelle.
162. Dans ce contexte, le Gouvernement demande au Programme Conjoint de fournir des
éléments techniques et méthodologiques, basés sur des modèles expérimentés de façon
rigoureuse dans le pays, pour que des décisions politiques, appropriées et durables soient
prises par le Gouvernement en matière d’alimentation scolaire. Dans ce défi, réside toute la
pertinence du Programme et, en même temps, son inhérente difficulté.
163. La transversalité du PNAE se voit reflétée dans le Programme, qui compte sur la
participation de quatre institutions nationales, notamment les Ministère de l’Education, le
Ministère du Développement Rural, le Ministère de la Santé, FICASE et quatre agences des
Nations Unies (FAO, OMS, PAM, UNICEF), dans le contexte du Programme «One UN».
Cependant, cette approche pertinente pose des problèmes de coordination, soit au niveau
national, soit parmi les agences des NU. L’imminente insertion du PNAE dans le PANSAN
donne une réponse à l’épineuse question institutionnelle, en attribuant au CNSAN la fonction
d’entité coordinatrice intersectorielle. L’encadrement institutionnel du Programme est abordé
dans la Recommandation 4.
164. Face à la complexité du contexte institutionnel et des contenus, le Programme n’a
pas encore activé des lignes décisionnelles efficientes autour des principaux enjeux
stratégiques et institutionnels. En outre, la méthodologie de l’intervention et la gestion des
opérations semblent axées sur les activités, plutôt que sur les résultats. Effectivement, la mise
en œuvre du Programme pour le moment se caractérise par la faible capacité de suivi, la
dispersion des rapports entre les agences NU, l’inadéquate systématisation de l’information et
le faible suivi du taux d’exécution budgétaire. Les questions relatives à la coordination du
Programme sont abordées dans la Recommandation 3.
165. L’efficacité du Programme se voit limitée à cause des retards dans la mise en marche
du Programme et des lacunes mentionnées ci-dessus, ce qui ne permet pas d’être optimistes
sur la possibilité d’obtenir des résultats durables, avant la fin des opérations prévues pour
Janvier 2015. Cette conclusion, liée au fait que le taux d’exécution financière a été de l’ordre
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
48
de 30% dans les premiers trois ans de vie du programme53, pourrait justifier son extension
sans coûts supplémentaires. Toutefois, l’Evaluation juge que cette option devrait être
subordonnée à un exercice de révision, qui fait l’objet de sa Recommandation 1. La question
du reliquat des fonds de la composante du PAM est abordée dans la Recommandation 5.
166. L’adoption des projets-pilote, comme instrument de recherche-action pour
l’expérimentation de solutions et modèles alternatifs, constitue une intuition fertile du
ProDoc, qui doit être absolument cultivée et améliorée. Effectivement, à cause du manque
d’un appui méthodologique adéquat dans leur conception (définition des hypothèses et des
variables, modélisation) et leur mise en œuvre (suivi, systématisation des données), il sera
difficile pour les « pilotes » d’aboutir à des éléments objectivement vérifiables et rigoureux,
pour un débat substantiel autour de différents modèles et solutions possibles. Comme discuté
au point 5.2, cette question revêt une importance particulière dans la modélisation des achats
locaux et des achats publics. La mise en œuvre des Projets-pilote est abordée dans la
Recommandation 6.
167. L’Evaluation juge que dans les deux composantes mentionnées ci-dessus (achats
locaux et achats publics), qui d’ailleurs sont intimement liées, le Programme devrait aussi
explorer des approches moins centralisées. (Recommendation 6)
168. La question de l’appropriation nationale du Programme et celle de sa durabilité sont
entrelacées et présentent des points forts et faibles, qui méritent d’être analysés et améliorés,
aussi à la lumière de l’insertion du PNAE dans le PANSAN. Les accords de collaborations
stratégiques entre les Ministères, et les protocoles de prestation de services entre le
Programme et les institutions nationales, sont des facteurs positifs. Egalement, la diffusion
capillaire du PNAE dans les écoles et au sein des communautés, ainsi que l’engagement et la
compétence des ressources humaines qui y travaillent, représentent un capital humain et
social inestimable, garantie d’appropriation et de durabilité.
169. Des espaces et des instruments pour une participation effective d’une envergure plus
exhaustive de parties prenantes sur le terrain, comme les municipalités, les associations des
producteurs et les différents groupes organisés de la Société Civile, doivent encore être
construits par le Programme.
170. Le FICASE, principale institution nationale, exécutrice du PNAE depuis 1979
(comme ICASE, jusqu’à récemment), possède également des ressources humaines très
expérimentées et au fort engagement et un potentiel qui pourrait mais l’institution dans sa
globalité semble manquer de «protagonisme» dans l’exécution du spécifique Programme
(UNJP), ce qui mériterait une analyse plus approfondie qui ne faisait pas partie des TdRs de
la mission.
171. L’Evaluation conclut qu’une participation plus large des partenaires nationaux,
actuels et potentiels, et la prise en charge nationale des démarches de mise au point et
révision du Programme, en conformité avec la Déclaration de Paris, comme cela est
préconisé dans les Recommandations, sont les conditions indispensables pour l’efficacité du
Programme et sa stratégie de sortie.
53
à la date Janvier 2014
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
49
7.2 Recommandations
172. Le Programme a souffert de retards et son taux d’exécution (de résultats et financier)
est au-dessous des expectatives. Il est nécessaire de fixer des priorités et d’envisager une
stratégie de sortie, compte tenu de la date prévue de fin de Programme (Janvier 2015). En
même temps, le contexte institutionnel a évolué, avec une Stratégie de sécurité alimentaire et
nutritionnelle (ESAN) renouvelée, son Plan d’action (PANSAN) et ses organes (CNSAN et
SNSAN). Le PNAE s’insère dans ce nouveau cadre institutionnel. L’appropriation nationale
est une condition incontournable d’efficacité et de durabilité des acquis, en ligne avec la
Déclaration de Paris sur l'Efficacité de l'aide au développement (2005) et le Programme
d’action d’Accra (2008). La Recommandation 1 est proposée comme action clé afin de
maximiser le potentiel du Programme.
Recommandation 1: Au Bureau du Coordinateur Résident du Système des Nations
Unies au Cap Vert, aux Agences NU54, au Bailleur de Fonds, au MIREX, MED,
MDR, MS et FICASE- sur la révision et réorientation du Programme.
L’Evaluation recommande de réaliser dans un court délai (3 mois) un exercice approfondi de
révision et réorientation stratégique du Programme, conduit sous le leadership du
Gouvernement, au plus haut niveau décisionnel possible, avec l’appui des NU. Cela
impliquerait la responsabilité de la partie nationale dans la définition des TdR de l’exercice
de révision et de la modalité de sa mise en œuvre, ainsi que dans sa validation finale.
Le Gouvernement pourra faire appel à une assistance pour la facilitation et/ou au secrétariat
de l’exercice en utilisant les ressources financières du Programme. L’Évaluation recommande
que le CNSAN (le Conseil national de sécurité alimentaire et nutritionnelle) et le SNSAN
(Secrétariat national de sécurité alimentaire et nutritionnelle) soient directement impliqués
dans l’exercice de révision.
Pour la mise en œuvre de la Recommandation 1, l’Evaluation suggère que la révision
souhaitée se réalise autour de la mise à jour et l’amélioration du Cadre des résultats du
Programme, pour offrir l’opportunité d’un langage partagé et d’une discussion ouverte et
transparente sur les priorités, les ressources disponibles et les responsabilités. Plus
particulièrement, on suggère les actions suivantes :
m. Harmoniser le cadre des résultats et le cadre de suivi du Programme afin de définir
un seul cadre de référence, clair et cohérent, indiquant la séquence logique des
différents niveaux hiérarchiques et des résultats, les indicateurs (valeurs de base et
cibles), les hypothèses subjacentes. Pour cela, il est conseillé d’utiliser le format
standardisé et proposé par le PNUD,55
s’alignant sur les principes de l’UNDG et du
CAD/OCDE ;
n. Sur la base d’un cadre harmonisé et partagé des résultats, conduire une révision
réaliste vérifiant la possibilité d’achèvement des résultats attendus, d’ici à la fin du
Programme prévue en janvier 2015;
o. Sur la base du point précédent, identifier de manière réaliste les résultats réalisables,
et leur donner la priorité dans le Plan de travail d’ici à la fin du Programme;
54
Il s’agit des Agences des NU parties prenantes du UNJP 042. 55
Voir Annexe 9, le cadre de Plan de Travail Annuel avec le Cadre de Suivi, proposé dans le Guide du PNUD,
UNDG et DAC/OECD « Guide de la Planification, du Suivi et de l’Evaluation Axés sur les Résultats du
Développement », PNUD, 2009 http://web.undp.org/evaluation/handbook/french/docments/PME-
Handbook_Fr.pdf.
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
50
p. Identifier les résultats partiellement viables et définir des valeurs cibles moins
ambitieuses;
q. Identifier les résultats n’étant pas encore en cours de réalisation ou étant moins
pertinents, et considérer l’option de les supprimer, de façon à se concentrer sur les
priorités;
r. Sur la base de la priorisation des résultats, mentionnés aux points précédents,
élaborer un Plan de travail (PdT) et un Calendrier d’achèvement des résultats d’ici à
la fin du Programme, ainsi qu’un Plan de dépenses qui soit cohérent avec le PdT
(Budgétisation du PdT);
s. Mettre en œuvre le système de Suivi et Evaluation (SE) du programme, ainsi que le
Suivi financier, tout en se basant sur le Cadre logique arrêté, le PdT et le Calendrier
d’achèvement, à l’aide d’outils appropriés tel que le Tableau de bord (Cahier de
bord), qui sera évalué périodiquement (tous les 4 mois) pendant des réunions de SE
du Comité de pilotage du Programme;
t. Sur la base des points précédents, analyser la nécessité d’une prolongation de la
durée du Programme (sans coûts supplémentaires) pour une période de 6 à 12 mois.
L’Evaluation considère que l’information du Programme concernant les produits achevés, les
activités et les modèles mis en œuvre, doit être améliorée et systématisée. La
Recommandation 2 aborde cet aspect.
Recommandation 2: A la Coordination du Programme, aux Agences NU, au Bureau
du Coordinateur Résident du Système des Nations Unies au Cap Vert sur la mise au
point / systématisation de la documentation et des acquis
L’Evaluation recommande de développer un exercice interne de mise au point et de
systématisation de la documentation et des produits en vue d’une meilleure compréhension
des scénarios et des modèles mis en œuvre jusqu’à ce jour. Ce travail a été entamé pendant
l’évaluation à mi-parcours. Cet exercice devrait se faire sur une durée de 2-3 semaines
maximum et le travail individuel de chaque agence devrait alimenter et converger dans une
archive commune auprès de la Coordination qui soit accessible à tous. Cet exercice repose
sur le cadre actuel des résultats du Programme.
Le Programme Conjoint s’inscrit dans le « Standard Administrative Arrangement » et les
règles de fonctionnement établies pour la gestion des projets financés par le «Fonds de
Transition» du «One UN». Néanmoins, les tâches de coordination de la FAO sont rendues
difficiles par un cadre institutionnel et de gestion complexe. La Recommandation 3 touche
cet aspect.
Recommandation 3: Au Bureau du Coordinateur Résident du Système des Nations
Unies au Cap Vert et à la FAOR sur la Coordination du Programme
L’Evaluation recommande que la Coordination du Programme, toujours sous la
responsabilité de la FAO en tant qu’agence leader, soit renforcée en ligne avec les principes
de l’initiative «Unis dans l’Action» et placée au niveau de l’Unité de cohérence du Bureau
des NU au Cap-Vert.
Le cadre institutionnel du Programme est complexe à cause de l’intervention directe de
plusieurs parties prenantes nationales (MED, MDR, MS, FICASE). La mission a pu
confirmer que, selon la volonté politique du Gouvernement, le PNAE s’insèrerait dans le Plan
national d’action pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (PANSAN). De plus, dans un
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
51
contexte en évolution, et en ligne avec les efforts du Gouvernement pour l’harmonisation et
la non-prolifération des structures institutionnelles, le Conseil national de sécurité alimentaire
et nutritionnelle (CNSAN), et son Secrétariat national de sécurité alimentaire et nutritionnelle
(SNSAN), devraient représenter les organes intersectoriels de coordination et d’intégration
des politiques sectorielles du SAN, y compris le PNAE.
Recommandation 4: A la Coordination du Programme, aux Agences NU, au Bureau
du Coordinateur Résident du Système des Nations Unies au Cap Vert et au MIREX,
MED, MDR, MS et FICASE sur la Coordination et l’Encadrement Institutionnel du
Programme
L’Evaluation recommande que l’assistance du Programme s’insère dans le cadre de la
coordination et l’intégration intersectorielle du CNSAN et que le CNSAN soit représenté au
Comité de pilotage du Programme à travers son Secrétariat (SNSAN).
La gestion et les mécanismes de suivi et de contrôle du budget devraient être plus efficientes
et plus efficaces.
Recommandation 5: Au Bureau du Coordinateur Résident du Système des Nations
Unies au Cap Vert, au Gouvernement (MIREX) et au Bailleur de Fonds sur le reliquat
du PAM
L’Evaluation recommande que le Programme Conjoint développe un mécanisme plus
efficient et efficace de suivi du progrès dans le décaissement des fonds de chaque agence,
pouvant permettre d’obtenir l’information en temps réel sur la situation financière du
programme. .
Le PNAE se veut, d’un côté, promoteur de l’insertion et de la cohésion sociale et, de l’ autre,
moteur des secteurs économiques – comme les filières de production agricole, le commerce et
les services – et de l’insertion dans l’économie formelle, d’acteurs jusqu’ici relégués dans
l’économie informelle. Compte tenu du «Modèle Capverdien», envisageant un saut qualitatif,
comme condition de durabilité, les Projets-pilote sont un instrument central du Programme,
dans le but de trouver de nouveaux modèles et des solutions alternatives pour rendre
l’économie locale et l’insertion plus dynamiques, à travers le marché institutionnel représenté
par les écoles. Les projets-pilote doivent être améliorés dans leur méthodologie, ainsi que
dans la planification, la réalisation et le suivi de la mise en œuvre, car au moment de
l’Evaluation, les variantes/alternatives à tester sont limitées et contraignantes.
Recommandation 6: A la FAOR, à la FICASE et au MDR sur les Projets-pilote
L’Evaluation recommande que les Projets-pilote se poursuivent jusqu’à la fin du Programme,
sous forme d’initiatives de recherche-action sur le terrain, sans augmenter leur quantité et
sans étendre les modèles à une plus grande échelle. Cela permettra d’accumuler encore plus
d’éléments d’analyse et d’obtenir une réflexion plus solide et fondée.
L’Evaluation suggère de corriger les lacunes méthodologiques dans la conception et la mise
en œuvre des Projets-pilote. De plus, il est hautement souhaitable d’élargir le nombre des
variantes à tester dans le but de construire des propositions alternatives.
Programme Conjoint des Nations Unies au Cap Vert “Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la Nutrition
Scolaire » –évaluation à mi-parcours, UNJP/CVI/042/UNJ rapport final
52
Le Programme devrait aussi explorer des approches moins centralisées comme les achats de
proximité, qui peuvent générer des opportunités économiques aux petits producteurs et
commerçants locaux, surtout les femmes rurales.
Au niveau de la conception et de la mise en œuvre des Projets-pilote, il faut adopter une
approche participative (Recherche - Action - Formation), en prêtant une attention particulière
à la parité de genre et au rôle des femmes dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et en
assurant une ouverture à un plus grand nombre de parties prenantes sur le terrain, en ligne
avec les « directives volontaires à l’appui de la concrétisation progressive du Droit Humain à
une Alimentation Adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale », ratifiées
par le Cap-Vert.
Septembre 2013
Septembre 2013
Termes de Référence pour l’évaluation à mi-parcours du Programme Conjoint UNJP/CVI/042/UNJ « Soutien à la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les écoles »
Bureau de l’Evaluation
Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et
l’agriculture
Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture Bureau de l’Evaluation (OED) Ce rapport est disponible en version numérique sur: http://www.fao.org/evaluation
Les appellations employées dans ce produit d’information et la présentation des données qui y figurent
n’impliquent de la part de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) aucune
prise de position quant au statut juridique ou au stade de développement des pays, territoires, villes ou zones ou
de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. La mention de sociétés déterminées ou de
produits de fabricants, qu’ils soient ou non brevetés, n’entraîne, de la part de la FAO, aucune approbation ou
recommandation desdits produits de préférence à d’autres de nature analogue qui ne sont pas cités.
Les opinions exprimées dans ce produit d’information sont celles du/des auteur(s)
et ne reflètent pas nécessairement les vues ou les politiques de la FAO.
© FAO 2013
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d’information. Sauf indication contraire, le contenu peut être copié, téléchargé et imprimé aux fins d’étude
privée, de recherches ou d’enseignement, ainsi que pour utilisation dans des produits ou services non
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d’auteur et à condition qu’il ne soit sous-entendu en aucune manière que la FAO approuverait les opinions,
produits ou services des utilisateurs.
Toute demande relative aux droits de traduction ou d’adaptation, à la revente ou à d’autres droits d’utilisation
commerciale doit être présentée au moyen du formulaire en ligne disponible à www.fao.org/contact-us/licence-
request ou adressée par courriel à [email protected].
Pour plus ample information sur ce rapport, contacter: Directeur, OED Viale delle Terme di Caracalla 1, 00153 Rome, Italie Courriel: [email protected]
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
3
Table des matières
1 Antécédents du projet ...................................................................................................................4 2 Objectif de l'évaluation.................................................................................................................6 3 Cadre de l'évaluation ....................................................................................................................6 3.1 Portée ..............................................................................................................................................6
3.2 Critères de l'évaluation ...................................................................................................................6 3.3 Domaines de l'évaluation ...............................................................................................................7
4 Méthodologie de l'évaluation .....................................................................................................10 4.1 Approche et outils ........................................................................................................................10 4.2 Parties prenantes et processus de consultation .............................................................................11
5 Rôles et responsabilités ...............................................................................................................12 6 Équipe d'évaluation ....................................................................................................................13 7 Produits de l'évaluation ..............................................................................................................13
8 Calendrier de l’évaluation ..........................................................................................................14 Annexes ................................................................................................................................................16 Annexe 1. Structure du rapport de l’évaluation............................................................................16
Annexe 2. Tableau 2: Cadre de Suivi du Programme Conjoint ..................................................17 Annexe 3. Questionnaire de OED sur la performance des projets ..............................................22
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
4
1 Antécédents du projet
1. Le Programme de Cantines Scolaires (PNCS) existe au Cap Vert depuis 1979 et couvre à 100%
les écoles primaires et jardins d’enfants publics. Ce programme a très largement contribué au taux de
scolarisation élevé (95,4% pour 2010/2011)1, tout en fournissant un appui précieux à la sécurité
alimentaire et nutritionnelle des élèves et une protection sociale aux familles les plus démunies.
2. Depuis 2010, le Gouvernement du Cap-Vert, a pris en charge le PNCS, mis en œuvre depuis 31
ans avec l'appui du PAM. Mais malgré cela des fragilités persistent et de nouveaux enjeux et besoins
liés à la transition du PNCS vers un Programme National d'Alimentation Scolaire (PNAS) basé sur
une approche intégrée et intersectorielle se présentent.
3. Le Programme Conjoint des Nations Unies « UNJP/CVI/042/UNJ - Soutien à la Sécurité
Alimentaire et à la Nutrition dans les Écoles », a été conçu pour assister le Gouvernement du Cap
Vert, plus particulièrement la Fondation Capverdienne d’Action Sociale Scolaire (FICASE), le
Ministère de l’Education et Sport (MED), le Ministère du Développement Rural (MDR) et le
Ministère de la Santé (MS), à répondre aux défis qui découlent de la mise en œuvre du Programme
National d’Alimentation Scolaire (PNAE), tout en combinant l’expertise que peuvent apporter la
FAO, le PAM, l’UNICEF et l’OMS.
4. L’objectif général du Programme Conjoint (PC) est de contribuer à maintenir les bons résultats
obtenus en termes de scolarisation, à améliorer la qualité de l’éducation, et de la sécurité alimentaire
et nutritionnelle des enfants scolarisés.
5. Quatre objectifs spécifiques ont étés établis dans le cadre du PC :
I. Renforcer l’accès des élèves, filles et garçons, à un panier alimentaire équilibré dans les
écoles primaires et jardins d’enfants;
II. Promouvoir et identifier des opportunités pour diversifier les repas scolaires avec des
produits locaux et générer des opportunités économiques pour les producteurs locaux
(femmes et hommes);
III. Renforcer les connaissances et compétences des élèves du primaire en matière d’alimentation
et d’environnement, par l’expansion et utilisation des jardins scolaires.
IV. Renforcer les connaissances et compétences des élèves et personnel des écoles primaires en
nutrition et hygiène alimentaire, par l’intégration de la nutrition dans les programmes
scolaires.
6. Le cadre des résultats envisagés par le programme est présenté sur l’annexe 2.
7. Le PC a démarré en Février de 2011 et son achèvement est prévu pour Janvier 2015 (durée de
quatre ans). Le budget pour sa mise en œuvre s’élève à 5.611.080 USD et est financé dans sa totalité
par la Coopération Luxembourgeoise :
1 Source: Ministère de l’Education et Sport (DGPOG)
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
5
Budget du Programme Conjoint par composantes
Composantes Budget, USD %
Composante 1: Capacité de gestion du Programme 1.419.000,00 25%
Composante2: Approvisionnement de cantines scolaires 1.151.500,00 21%
Composante 3: Jardins scolaires à des fins éducatives 943.500,00 17%
Composante 4: Éducation alimentaire et nutritionnelle 1.147.000,00 20%
Coûts de gestion communs à l'ensemble du
Programme 583.000,00 10%
Coûts de support agences 367.080,00 7%
Budget Total 5.611.080,00 100%
8. À la fin de 2012, environ 62% des fonds ont été délivré (3,5 millions USD). Le taux de
réalisation financière du Programme jusqu’au 30 Juin est d’entour 46,5% :
Réalisation financière, USD 2011 2012 2013 (Juin) Total
369.122 721.649 538.453 1.629.223
9. Le PC est une partie intégrante du “One Programme” des Nations Unies au Cap Vert, en tant
que sous-programme 10.
10. La mise en œuvre de chacune des composantes du PC (objectifs spécifiques) est basée sur les
principes suivants:
Appuyer le gouvernement dans la gestion des cantines scolaires et activités nutritionnelles ;
Renforcer à partir des expériences et initiatives positives existantes ;
Participation et engagement de toutes les parties prenantes ;
L’adoption des Stratégies « Cape Verdiennes » ;
La recherche de durabilité des interventions (Viabilité technique et économique) ;
Renforcer le travail multisectoriel et les approches intégrées, au sein du gouvernement et de
l’ONU.
11. La FAO en assure la coordination en étroite collaboration avec le Bureau Conjoint des Nations
Unies, dont l’UNICEF est partie, le PAM, que depuis 2011 est une agence non-résidente au Cap Vert
et l’OMS. La mise en œuvre du PC est fait en étroite collaboration avec le Projet CVE/075 « Santé et
Cantine Scolaire » financé par la Coopération Luxembourgeoise et mis en œuvre par l’Agence de
Coopération Lux-Développement, avec lequel il-y-a des objectifs communs. Pour renforcer
l´efficacité des activités et mise en œuvre pour l´atteinte de résultats, toutes les deux initiatives
partagent un Comité de Pilotage (CoPilU) pour la supervision générale, et un Comité Technique
(CT) pour diriger sa mise en œuvre. Chaque comité est composé par des représentants des agences
participantes, du gouvernement, du bailleur des fonds et des partenaires principaux. Le CoPilU est
convoqué, au moins, une fois par an et le CT se réuni tous les trimestres (ou plus souvent selon les
besoins).
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
6
12. En 2012, le Comité de Pilotage a approuvé la révision du cadre d’intervention du Programme
Conjoint visant son alignement au cadre stratégique du Programme National d’alimentation Scolaire
(PNAS) révisé, à savoir: (1) Capacité de gestion du Programme; (2) Approvisionnement de cantines
scolaires ; (3) Éducation alimentaire et nutritionnelle (y compris les jardins scolaires à des fins
éducatives) ; (4) Gestion des cantines scolaires (cuisines et entrepôts au niveau de l'école) .
2 Objectif de l'évaluation
13. L’évaluation externe à mi-parcours a comme but fournir à toutes les parties prenantes,
notamment les institutions nationales impliqués, les agences des Nations Unies participantes (FAO,
PAM, OMS et UNICEF) et le bailleur de fonds, une analyse indépendante et rigoureuse sur l’état
d’avancement du Programme Conjointe UNJP/CVI/042/UNJ et la qualité des produits achevés,
autant que des recommandations visant à améliorer sa performance et faciliter l’atteinte des résultats
escomptés et la consolidation des progrès réalisés avant l’achèvement du Programme.
14. En particulier, l’équipe d’évaluation devra:
- Évaluer les progrès réalisés à ce jour en vue de l’atteinte des produits et résultats attendus;
- Identifier les problèmes liés à la mise en œuvre du Programme (objectifs, stratégie, produits,
activités);
- Identifier les points forts et les faiblesses du Programme et les leçons à tirer;
- Evaluer si les conditions pour la durabilité institutionnelle, technique et financière du Programme
sont assurées ;
- Formuler des recommandations sur les mesures éventuelles à prendre pour améliorer la mise en
œuvre du Programme.
3 Cadre de l'évaluation
3.1 Portée
15. L’évaluation à mi-parcours couvrira la période de Février 2011 à Octobre 2013, que comprend
la phase de démarrage et de mise en œuvre du Programme. C’est un programme de couverture
nationale qu’englobe des actions pilotes et des activités de portée nationale.
3.2 Critères de l'évaluation
16. Le projet sera évalué de manière critique par le biais de critères internationalement acceptés, à
savoir la pertinence, l'efficience, l'efficacité, l'impact et la durabilité. En accord avec le nouveau
cycle de projet de la FAO, l'évaluation portera sur le respect des principes suivants communs de
programmation par pays des Nations Unies: Approches fondées sur les droits de l'homme
(HRBA)/Droit à l'alimentation/ Droit à un travail décent; Parité hommes-femmes, Durabilité
environnementale, Renforcement des capacités et Gestion axée sur les résultats.
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
7
3.3 Domaines de l'évaluation
I. Pertinence du concept et de l’approche
a. Pertinence du projet vis-à-vis des priorités au niveau national en matière de développement,
de sécurité alimentaire et de nutrition (Stratégie de Croissance et Réduction de la Pauvreté ;
Stratégie National de Sécurité Alimentaire ; Plan National de Nutrition ; Programme National
d’Alimentation Scolaire, etc.) ; La pertinence du PC par rapport aux enjeux et besoins du
Gouvernement en ce qui concerne l’alimentation scolaire; Pertinence par rapport aux besoins
de la population; pertinence par rapport aux interventions et programmes des agences des NU
participantes de ce UNJP, comme prévu au PNUAD (Plan Cadre des Nations Unies pour
l’Appui au Développement), coordination et complémentarité avec le Projet CVE 075, aux
Objectifs Mondiaux et Objectifs Stratégiques de la FAO et des autres agences impliquées;
autres programmes d'aide dans le secteur ; Pertinence par rapport aux principes de Paris.
b. Solidité et réalisme de la théorie du changement étayant le projet;
c. La clarté et le réalisme des objectifs de développement du PC et des objectifs immédiats, y
compris la détermination des buts et les perspectives de durabilité, tenant aussi compte des
changements possibles sur la situation actuelle depuis le développement du PC;
d. Clarté, cohérence et réalisme du cadre logique2 du projet et de sa conception, notamment:
Relation de cause à effet entre les apports, les activités, les produits, les résultats attendus
(objectifs immédiats) et l’impact (objectifs de développement);
Validité, réalisme et clarté des indicateurs, des hypothèses et des risques;
Approche et méthodologie;
Ressources (humaines et financières) et durée;
Identification et analyse des parties prenantes et des bénéficiaires;
Arrangements en matière de structure institutionnelle et de gestion.
e. La qualité, la clarté et l’efficacité de la conception du PC, notamment:
Le réalisme et la clarté de la détermination des obligations préalables et des conditions à
réunir (hypothèses et risques) ;
Le réalisme et la clarté des relations institutionnelles que le Programme entretient avec
l’environnement extérieur, du cadre de gestion et du cadre institutionnel et de la mise en
œuvre du plan de travail ;
Le rapport coût/efficacité de la conception du Programme.
L’intégration dans les structures du Gouvernement et les structures relevantes.
II. Efficacité des produits et des résultats
f. Efficacité globale du projet, actuelle ou potentielle, à atteindre ses objectifs
intermédiaires/spécifiques :
2 Le cadre logique adopte l’approche de gestion axée sur les résultats dans un projet.
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
8
Description et analyse des résultats produits, en termes de quantité, qualité et rapidité.
(Les principaux résultats que l'équipe d'évaluation doit examiner devraient être inclus ici.
L'équipe d'évaluation peut en ajouter à la liste, le cas échéant.)
Description et analyse des résultats obtenus, attendus et non attendus, leur solidité et leur
assimilation et diffusion escomptés par domaine d’intervention du Programme
Conjoint (voir annexe 2):
- Composante 1 : Renforcement de la capacité institutionnelle pour gérer le Programme
National d’ Alimentation Scolaire (PNAS) ;
- Composante 2 : Approvisionnement des cantines scolaires à travers la production local
(Achats locaux);
- Composante 3 : Intégration de l’éducation alimentaire et nutritionnelle, y inclus les jardins
scolaires à de fins éducatives dans les programme scolaires ;
- Composante 4 : Gestion des cantines scolaires (cuisines et magasins au niveau des écoles).
g. Utilisation faite par le projet des produits normatifs et informatifs des agences des NU et
contribution actuelle et potentielle du projet à la fonction normative et de diffusion de
connaissances des Organisation.
III. Efficience et efficacité des processus de mise en œuvre du projet
h. Évaluation de la gestion du projet:
Processus d’élaboration, qualité, réalisme et orientation des plans de travail;
La qualité et la fourniture en temps utile des apports des agences des NU participantes et
du Gouvernement;
Analyse de l’exécution, des causes et des conséquences des retards et de toute mesure
corrective prise, le cas échéant;
Suivi et boucle de rétroaction pour améliorer la gestion et les opérations;
Efficience et efficacité de la gestion des ressources humaines;
Analyse de l’adéquation du cadre et mécanismes de suivi et évaluation du Programme, y
inclus le processus de rapportage ;
l’élaboration, la qualité et les progrès dans la mise en place d’une stratégie de sortie (exit
strategy).
i. Cadre institutionnel:
Soutien administratif et technique de la part des bureaux de la FAO et des autres agences
des NU impliqués, au niveau du siège, bureau régional, sous-régional et national, selon le
cas;
Ampleur de l’appui et de l’engagement nationaux et la qualité et la quantité de l’appui
administratif et technique des agences des NU participantes
Cadre institutionnel, processus de revue interne, coordination et organes de direction;
Apports et soutien du gouvernement/s et des partenaires fournisseurs de ressources.
j. Évaluation de la gestion des ressources financières, notamment:
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
9
Pertinence et réalisme des allocations budgétaires pour atteindre les résultats escomptés
et disponibilité des fonds au regard du budget;
Adéquation et réalisme des révisions budgétaires par rapport aux besoins de mise en
œuvre et objectifs du projet;
Taux d’exécution et solde budgétaire au moment de l'évaluation et par rapport aux plans
de travail.
IV. Analyse de l'application des principes communs de l'ONU de programmation par pays, thèmes
transversaux
k. Analyse de l’intégration des considérations de parité hommes-femmes pour l’égalité entre
hommes et femmes.3 Ceci couvrira:
La mesure dans laquelle les questions de parité hommes-femmes étaient reflétées dans
les objectifs et la conception du projet pour prendre en compte les besoins, les priorités et
les contraintes à la fois pour les femmes et les hommes, et dans l’identification des
bénéficiaires;
La mesure dans laquelle les considérations de parité hommes-femmes ont été prises en
compte dans la gestion du projet;
La mesure dans laquelle les considérations de relations et de parité hommes-femmes ont
été, ou seront probablement, affectées par le projet.
l. Analyse de la dimension ‘Renforcement des capacités’ dans la conception, la mise en œuvre
et les résultats du projet, au niveau individuel, organisationnel et de l’environnement porteur.4
Il s'agira notamment de renforcement des capacités au niveau technique et en matière de
planification, budgétisation, partenariat et négociation.
m. Analyse de l'adoption de l'Approche fondée sur les droits de l’homme, à savoir:
L’intégration de la dimension et des principes du droit à l'alimentation, dans la
conception, la mise en œuvre et les résultats du projet;
L’intégration des préoccupations d'emploi rural décent dans la conception, la mise en
œuvre et les résultats du projet.
n. Analyse des partenariats et les alliances, notamment:5
leur planification dans la conception du projet et leur mis en œuvre;
leur domaine et solidité ;
leur effet sur les résultats et la durabilité du projet.
o. Analyse de la façon dont les impacts environnementaux ont été pris en considération et
traités, suivant les étapes et les critères énoncés dans les directives de l’Etude de l’Impact
Environnemental (EIE) de la FAO.
3 Voir: http://typo3.fao.org/fileadmin/templates/gender/docs/FAO_FinalGender_Policy_2012.pdf
4 Voir: http://www.fao.org/capacitydevelopment/en/
5 Voir: http://www.fao.org/partnerships/partners-home/en/
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
10
V. Impact
p. Impact global du projet, actuel ou potentiel, positif et négatif, produit directement ou
indirectement, intentionnellement ou non.
q. Contribution globale du projet aux cadres de programmation par pays, résultat/s
organisationnels et objectifs stratégiques, ainsi que mise en œuvre des fonctions essentielles
de la FAO.
VI. Durabilité
r. Les perspectives de maintien et d’ampliation des résultats du PC au niveau des bénéficiaires
et du Gouvernement Capverdien. L'évaluation de la durabilité comprendra:
durabilité institutionnelle, technique, sociale et économique des technologies,
innovations et/ou processus proposés;
intégration dans les structures du Gouvernement et les structures relevantes.
perspectives d’une utilisation institutionnelle et intégration des capacités récemment
acquises, ou diffusion au-delà des bénéficiaires ou du projet;
durabilité environnementale: contribution du projet à la gestion durable des ressources
naturelles en termes de maintien et/ou régénération de la base de ressources naturelles.
17. Sur la base de cette analyse, l'évaluation tirera des conclusions spécifiques et formulera des
recommandations en vue d’assurer la durabilité des résultats par le projet et si nécessaire des
activités de recadrage, voire d’amplification d’ici la fin du Programme. L'évaluation attirera
l'attention sur les bonnes pratiques et dégagera des leçons apprises pouvant intéresser des activités
similaires. Toute proposition d'aide ultérieure devra spécifier les objectifs et produits majeurs ainsi
que les apports indicatifs requis.
4 Méthodologie de l'évaluation
4.1 Approche et outils
18. L'évaluation adhèrera aux normes et standards de l’UNEG.6
19. L’évaluation adoptera une approche consultative et transparente avec les parties prenantes
internes et externes tout au long du processus d’évaluation. La triangulation des données et des
informations rassemblées étayera la validation de celles-ci ainsi que leur analyse, et appuiera les
conclusions et recommandations.
20. L’évaluation utilisera les outils suivants: examen des documents existants, entretiens semi-
structurés avec les informateurs clés, parties prenantes et participants, appuyés par des listes de
contrôle et/ou des protocoles d’entretien; observation directe lors des visites de terrain; enquêtes et
questionnaires.
6 United Nations Evaluation Group: Groupe de l’Évaluation de Nations Unies ; http://www.uneval.org/
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
11
21. Une attention particulière sera portée aux femmes et autres groupes sous-privilégiés afin de
s'assurer qu’ils sont consultés de manière adéquate. Dans la mesure où cela est possible et approprié,
des non-participants seront également consultés afin de sonder leurs opinions. Le Cadre des moyens
d’existence durable7 et le cadre des atouts, points faibles, opportunités et menaces (AFOM)8
peuvent être utilisés pour l’évaluation des résultats du projet.
4.2 Parties prenantes et processus de consultation
22. L'équipe d'évaluation discutera en détail avec les principales parties prenantes du projet et
prendra en considération leurs perspectives et opinions. Celles-ci sont les suivantes:
La mission travaillera en étroite relation avec le Représentant de la FAO a. i. et les
représentants des agences des NU participantes (PAM, OMS et UNICEF)
L’équipe du Programme
Les institutions du Gouvernement concernés
Les partenaires fournisseurs de ressources;
Les participants dans les communautés
23. Autant que possible, la mission prendra contact avec des institutions externes au Programme
qui sont pertinents pour le développement et la mise en œuvre du Programme National
d’Alimentation Scolaire (PNAS).
24. L'équipe d'évaluation se tiendra en liaison étroite avec: le Bureau de l'évaluation de la FAO, les
représentants des agences des NU impliquées et les membres de l’équipe du projet. Bien que la
mission soit libre de discuter avec les autorités concernées tout objet utile à sa mission, elle n'est pas
autorisée à prendre un engagement au nom du gouvernement, du donateur ou au nom des agences
des NU participantes.
25. L'équipe présentera ses conclusions préliminaires, ses conclusions et recommandations aux
parties prenantes du projet dans le pays visité afin d'obtenir leurs commentaires à la fin de la phase
de collecte des données.
26. La version préliminaire des termes de référence sera distribuée entre les principales parties
prenantes pour commentaires avant sa finalisation; les suggestions seront intégrées si elles sont
jugées appropriées par OED. Le rapport d'évaluation préliminaire du projet sera également distribué
aux principales parties prenantes pour commentaires avant sa finalisation; les suggestions seront
intégrées si elles sont jugées appropriées par l'équipe d'évaluation.
7 Le Cadre des moyens d’existence durable identifie cinq aspects capitaux distincts (humain, social, naturel,
financier et physique), chacun incluant différents éléments. Il aide à améliorer la compréhension des moyens d’existence,
en particulier des pauvres. Pour plus d’informations, consulter entre autre:
http://www.livelihoods.org/info/guidance_sheets_pdfs/section2.pdf 8 AFOM est un outil de planification stratégique d’usage très répandu, également utile dans l’évaluation des
interventions en matière de développement, afin d’examiner en profondeur leurs atouts et leurs points faibles, ainsi que
les perspectives pour le futur. Il est particulièrement utilisé dans les groupes de réflexion, mais il peut aussi être adapté
aux entretiens individuels.
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
12
27. La mission devra également effectuer un briefing et debriefing avec les représentants des
agences des NU participantes (FAO, PAM, OMS et UNICEF), le bailleur de fonds, les institutions
du Gouvernement concernés.
5 Rôles et responsabilités
28. Le responsable du budget du programme (BH), la Coordinatrice du Programme Conjoint et
l’équipe du programme sont chargés d'initier le processus d'évaluation, de rédiger la première
version des Termes de référence, et de soutenir le travail de l’équipe d’évaluation. Ils sont tenus de
participer à des réunions avec l'équipe, de fournir l'information et la documentation nécessaires, et de
commenter les termes de référence et le rapport préliminaires. L'implication des différents membres
du groupe de travail du projet dépendra des rôles respectifs et de leur participation dans le projet.
29. Le BH et les agences des NU concernées est également chargé de diriger et de coordonner la
préparation de la réponse de la direction de la FAO et le rapport de suivi de l'évaluation; Les
directives d'OED pour la Réponse de la direction et le rapport de suivi fourniront les détails
nécessaires sur ce processus.
30. Le Bureau de l'évaluation de la FAO assistera le BH et l’équipe du Programme à rédiger les
termes de référence, identifier les consultants, et organiser le travail de l'équipe; il est responsable de
la finalisation des termes de référence et de la composition de l'équipe;9 il doit informer l'équipe
d'évaluation sur la méthodologie et le processus d'évaluation et examinera le rapport préliminaire
afin de s’assurer de sa qualité au niveau de: la présentation, le respect des termes de référence et des
délais de la rédaction, de la qualité, la clarté et la solidité des preuves fournies et de l'analyse à
l'appui des conclusions et des recommandations.
31. Le Bureau de l'évaluation est également responsable du suivi avec le BH de la préparation en
temps opportun de la réponse et du suivi des recommandations par la Direction.
32. L’équipe d’évaluation est chargée de conduire l’évaluation et d’appliquer la méthodologie
appropriée, ainsi que de produire le rapport d'évaluation. Tous les membres de l'équipe, y compris le
chef d'équipe, participeront aux réunions d'information et de débriefing, aux discussions, aux visites
sur le terrain, et contribueront à l’évaluation par leurs apports par écrit aux rapports préliminaire et
final.
33. Le chef d'équipe guidera et coordonnera les membres de l'équipe dans leurs tâches spécifiques,
discutera de leurs observations, conclusions et recommandations et préparera le projet de rapport
final et le rapport final, regroupant les contributions des membres de l'équipe et les complétant par
ses observations.
34. L'équipe d'évaluation sera libre d’étendre la portée, les critères, les questions et les domaines
énumérés ci-dessus, ainsi que de développer ses propres outils et cadre d'analyse, dans le temps
imparti et selon les ressources disponibles.
35. L’équipe d’évaluation est entièrement responsable de son rapport, qui ne reflètera pas
nécessairement les points de vue du gouvernement ou de la FAO et des autres agences des NU
9 La responsabilité de procédures administratives pour le recrutement des consultants sera décidé sur une base de
cas-par-cas
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
13
participantes. L’OED sera chargé de veiller à ce que le rapport soit conforme aux normes établies
concernant les rapports d’évaluation.
36. En tant que contribution au Système de gestion de connaissances de l’OED:
Le chef d’équipe complétera, au même temps de la finalisation du rapport, le questionnaire
quantitatif de l’OED sur la performance du projet;
L’OED demandera à tous les membres de l’équipe de compléter un questionnaire, anonyme et
confidentielle, afin d’obtenir leur retro-alimentation sur le processus de l’évaluation.
6 Équipe d'évaluation
37. Les membres de l’équipe de l’évaluation ne devront pas avoir été impliqués, dans le passé,
directement dans la formulation, la mise en œuvre ou l’appui technique de l’initiative. Ils devront
tous signer le formulaire de «Déclaration d’intérêt» demandé par le Bureau de l’évaluation de la
FAO.
38. L'équipe devra constituer le meilleur éventail possible et disponible, de compétences requises
pour évaluer le projet et aura, dans son ensemble, expertise dans tous les domaines mentionnés ci-
dessous:
Nutrition, agronomie, sécurité alimentaire, alimentation scolaire;
Education, connaissance du pays et de la région ;
Parité hommes-femmes et HRBA;
Conduite d’évaluations.
39. Dans l’équipe d'évaluation à mi-parcours il aura un consultant international indépendant et un
consultant national.
40. En outre, et dans la mesure du possible, l'équipe d'évaluation sera équilibrée en termes de
représentation géographique et de parité hommes-femmes pour assurer la diversité et la
complémentarité des points de vue.
7 Produits de l'évaluation
41. Le rapport d’évaluation présentera les informations relevées répondant aux questions et critères
énumérés dans les termes de référence. Il inclura un résumé d’orientation. Les données et les
analyses sur lesquelles il s’appuiera seront placées en annexe du rapport si elles sont considérées
comme importantes pour compléter le rapport principal.
42. Les recommandations seront adressées aux différentes parties prenantes et seront hiérarchisées:
elles se baseront sur des preuves concrètes, seront pertinentes, ciblées, clairement formulées et
réalisables.
43. Dès le début du processus d’évaluation, l’équipe d’évaluation se mettra d’accord sur la
structure du rapport, qui se basera sur le modèle fourni en Annexe 1 de ces termes de référence. Le
rapport sera préparé en français avec des paragraphes numérotés, selon le modèle standard de l’OED.
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
14
Si nécessaire, la traduction dans d’autres langues de l’Organisation relèvera de la responsabilité de la
FAO.
44. Le chef de mission est responsable de la finalisation du rapport qui sera soumis à la FAO,
comme agence coordinateur dans les deux semaines suivant la fin de la mission. Le rapport sera
ensuite soumis par la FAO aux agences partenaires du PC pour leur confirmation, et après au
Gouvernement du Cap Vert et au Représentants du bailleur de fonds au Cap Vert (Coopération
Luxembourgeoise), associé à ses commentaires.
45. La structure du rapport devrait faciliter dans la mesure du possible les liens entre l’ensemble
des éléments réunis, l’analyse et la formulation des recommandations adressées aux différentes
parties prenantes: les recommandations pourront être stratégiques et opérationnelles et devront être
fondées sur des éléments concrets, pertinentes, ciblées, clairement formulées et pouvoir être traduites
en action (annexe 1).
46. Les annexes du rapport d'évaluation comprendront notamment, mais sans s'y limiter, les
éléments suivants, selon le cas:
Termes de référence de l'évaluation;
Profil des membres de l'équipe;
Liste de la documentation analysée;
Liste des institutions et des parties prenantes interviewés par l'équipe d'évaluation;
Liste des produits du projet;
Outils de l'évaluation.
47. La mission sera pleinement responsable de son rapport indépendant, qui ne doit pas
nécessairement refléter le point de vue du Gouvernement, des agences partenaires du PC ou du
bailleur de fonds.
48. Dans la mesure du possible, le rapport sera finalisé sur le terrain et les conclusions et les
recommandations seront discutées avec toutes les parties concernées en recherchant au maximum le
consensus.
8 Calendrier de l’évaluation
49. L'évaluation aura lieu au cours du mois de Janvier 2014. La visite au pays durera environ trois
semaines. Le plan dans le schéma ci-dessous présente un programme indicatif de voyage et travail
pour l’équipe d’évaluation. Il sera finalisé une fois que l’équipe d’évaluation sera recrutée.
Table 1. Plan de travail indicatif pour l’évaluation
Tâche Calendrier Jours de travail Responsabilités
Préparation : Finalisation des TdR,
identification et recrutement des
consultants et Organisation des missions
4-5 semaines OED (FAO)/
Coordinatrice et
équipe du Programme
Lecture de la documentation 4 ? Equipe d’évaluation
Voyages, Travail de terrain, briefing et 06- 25 janvier 21 Equipe d’évaluation
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
15
débriefing
Rédaction et envoi du rapport
préliminaire au bureau d’évaluation de
FAO
27 janvier a 03
février
7 Equipe d’évaluation
Commentaires bureau d’évaluation de
FAO
04 a 11 février 7 Bureau d’évaluation
de FAO
Commentaires au rapport préliminaire
par les institutions concernées
25 février 14 FAO et équipe
Programme
Intégrations des commentaires des
agences et des acteurs participants
04 mars 7 Equipe d’évaluation
Révision finale de OED 11mars 7 FAO et agences
partenaires
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
16
Annexes
Annexe 1. Structure du rapport de l’évaluation
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
17
Annexe 2. Tableau 2: Cadre de Suivi du Programme Conjoint Résultats escomptés
(Objectifs spécifiques et résultats)
Indicateurs Moyens de
vérification
Méthode de collecte
de données
Responsa-
bilités
Risques & hypothèses
1. L’accès des élèves des écoles
primaires, filles et garçons, à un
panier alimentaire équilibré dans
les écoles et jardins d’enfants est
maintenu et amélioré
Base: 100% des écoles primaires et 100% des
jardins d’enfants publics bénéficient du PNCE.
Cible: 100% des écoles primaires et jardins
d’enfants bénéficient du PNCE en 2014
Rapports du
MED et de
l’ICASE
Système de suivi du
PNCE (voir 1.5)
ICASE (avec
appui PAM)
Le Gouvernement mobilise les
ressources financières nécessaires
pour maintenir la totalité du
programme.
1.1 Une politique et une stratégie
nationale sur les cantines scolaires sont
définies sur la base d’une analyse des
réalisations passées, des besoins actuels
et futurs, et des potentialités locales
Base : Stratégie des CS et PNCE en cours de
formulation (PNAS) ; pas de plans opérationnels.
Cible: Stratégie et PNCE (PNAS) de qualité
finalisés et plans opérationnels définis
Documents
stratégiques et
de
planification
préparés par
l’ICASE
Lecture de documents
stratégiques et de
planification (activité
continue)
PAM et
ICASE (avec
appui
Coordinateur
de
Programme,
CP)
Le processus d’élaboration des plans
stratégiques est participatif et
l’ICASE tien compte de l’expertise
disponible concernant la gestion des
cantines scolaires.
1.2 Les mécanismes et capacités de
gestion du PNAS sont renforcés et le
cadre réglementaire légal et administratif
est défini.
Base : Mécanismes peu claires ; formation du
personnel limitée. Cadre réglementaire non défini.
Cible : Mécanismes définis ; 100% hommes et
100% femmes, personnel de l’ICASE responsable
de la gestion, sont formés
Plans de
gestion ;
structure orga-
nisationnelle ;
compétences
du personnel
responsable de
la gestion
Revue des plans de
gestion et de la
structure; évaluation
du personnel
responsable de la
gestion (revue fin 2011
+ évaluation finale
2014)
PAM et
ICASE (avec
appui CP)
Un accord est conclu entre les
parties prenantes concernant les
réformes préconisées.
La mobilité du personnel
responsable de la gestion est limitée.
1.3 Les compétences du personnel de
l’ICASE central et municipal en termes
de planification et gestion de
l´approvisionnement en denrées (achats,
logistique et budget) sont renforcées
Base: Nombre des hommes et des femmes,
personnel central et municipale l’ICASE, travaillant
sur le PNCE
Cible : 100% des hommes et 100% des femmes,
personnel central et municipale de l’ICASE, est
formé à ses tâches respectives
Rapports de
formation.
Evaluation du
personnel
Revue du programme
de formation
(2011/2012).
Evaluation du
personnel (2012/13/14)
PAM et
ICASE (avec
appui CP)
Un accord est conclu entre les
parties prenantes concernant la
définition des profils de poste.
La mobilité du personnel est réduite.
1.4 Le système de suivi est renforcé,
amélioré et approprié par la structure
nationale
Base : Système de suivi que n’intègre pas le suivi
de la distribution des vivres au niveau national et
municipal (fait actuellement par le PAM a travers
COMPASS).
Cible : Système de suivi amélioré, personnel de
l’ICASE formé à son utilisation, données de suivi
du PNCE disponibles.
Description du
système de
suivi
préconisé.
Rapports de
suivi de
l’ICASE
Revue de la conception
du système de suivi
(2011) et des rapports
de suivi
(2011/12/13/14)
PAM et
ICASE (avec
appui CP)
Aucun risque significatif identifié
1.5 Partage de l´expérience de la prise en
charge du programme avec les pays de la
région et/ou d´autres pays
Base : Aucun document de partage d’expérience
Cible : Documents de capitalisation utilisés et
disséminés à des partenaires dans la région (2014)
Existence de
document de
capitalisation
et de
Revue des documents
de capitalisation et des
modes de
dissémination (2014)
PAM (avec
appui CP)
Aucun risque significatif identifié
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
18
Résultats escomptés
(Objectifs spécifiques et résultats)
Indicateurs Moyens de
vérification
Méthode de collecte
de données
Responsa-
bilités
Risques & hypothèses
présentations
2. Des opportunités pour diversifier
les repas scolaires avec des
produits locaux et générer des
opportunités économiques pour
les producteurs locaux (femmes
et hommes) sont identifiées et
documentées
Base: Moins de 1% des écoles primaires / jardins
d’enfants achètent ou utilisent des produits locaux
dans les cantines scolaires (2009). Cible: 25% des
écoles et jardins d’enfants achètent des produits
locaux et les incorporent dans les repas scolaires
offerts aux enfants d’ici à 2014
Rapports de
l’ICASE et du
PNCE
Système de suivi de
l’approvisionnement
local (voir 2.4)
ICASE avec
appui FAO
L’objectif de diversifier la ration
scolaire est validée par le
Gouvernement.
La revue de stratégies potentielles
(en 2.1) identifie des possibilités de
développement de filières locales
privées qui soient économiquement
viables.
2.1 Des stratégie(s) potentielles pour
l’approvisionnement en produits locaux
dans les cantines scolaires sont
identifiées, testées et documentées
Base : Absence de stratégie claire pour
l’approvisionnement en produits locaux.
Cible : Stratégies décrites et projets pilotes mis en
œuvre dans 8 municipalités sur 4 îles, et
documentés (2014)
Document de
stratégies ;
rapports sur
les projets
pilotes
Revues de documents
de stratégie (2011) et
des rapports de projets
pilotes et visites de
terrain (au moins tous
les 6 mois)
FAO L’ensemble des partenaires
potentiels participent activement au
processus d’identification et de test
de stratégies.
L’objectif de diversifier la ration
scolaire est validée par le
Gouvernement.
2.2 Des projets pilotes pour organiser
des filières de production locale
répondant aux besoins des cantines
scolaires sont mis en œuvre et
documentés (FAO)
Base : Approvisionnement des écoles fait
occasionnellement par les jardins scolaires ou
municipaux.
Cible : Filière fiable organisée avec les producteurs
locaux pour approvisionner au moins 6
municipalités sur 3 îles (partie des pilotes
mentionnés dans 2.1)
Rapports des
producteurs et
des écoles.
Lecture de rapports.
Visites de terrain et
entretiens avec les
producteurs, les sous-
commissions et le
personnel des écoles
concernées (tous les 6
mois)
FAO L’objectif de diversifier la ration
scolaire est validée par le
Gouvernement.
La revue de stratégies potentielles
(en 2.1) identifie des possibilités de
développement de filières locales
privées qui soient économiquement
viables.
2.3 Des procédures et normes pour
l’approvisionnement des cantines
scolaires en produits locaux sont définies
et appliquées
Base : Aucune procédure et directives établies.
Cible : Procédure et normes définies et validées par
l’ICASE et le MADRRM d’ici fin 2011
Documents
décrivant les
procédures et
normes
Revues des documents FAO Aucun risque significatif identifié
2.4 Un système de suivi et d’évaluation
de l’approvisionnement des cantines
scolaires en produits locaux est mis en
place (intégrée dans le système de suivi
du PNCE)
Base : Aucun système de suivi de
l’approvisionnement mis en place. Suivi de
production locale par MADRRM insuffisant.
Cible : Système de suivi de production horticole
établi, et suivi de l’approvisionnement en produits
locaux intégré au suivi des CS dans les zones
pilotes d’ici à 2013.
Rapports du
MADRRM ;
rapport des
cantines
scolaires
Revue des rapports ;
visites de terrain
FAO Le MADRRM dispose de ressources
de base pour le suivi de la
production locale, dans le cadre de
ses activités de surveillance
régulières.
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
19
Résultats escomptés
(Objectifs spécifiques et résultats)
Indicateurs Moyens de
vérification
Méthode de collecte
de données
Responsa-
bilités
Risques & hypothèses
3. Les connaissances et compétences
des élèves du primaire en matière
d’alimentation, et
d’environnement sont renforcées
par la mise en œuvre de jardins
scolaires
Base: 37% des écoles primaires ont un jardin, leur
utilisation n’est pas intégrée dans le curriculum.
Aucune formation sur les jardins pour les
professeurs, pas de matériels pédagogiques.
Cible: 50% des écoles primaires ont un jardin
scolaire intégré dans le curriculum et au moins 2
professeurs par école ont été formés sur les jardins
et disposent de matériels pédagogiques (2014)
Base de
données sur
les jardins ;
curriculum
scolaire ;
rapports des
écoles
Système de suivi (voir
3. 6) ; Revue de la base
de données ; visites de
terrain
FAO Au moins 50% des écoles disposent
des ressources en eau et en terre
nécessaires et de personnel motivé
pour gérer un jardin.
L’intégration dans le curriculum
scolaire d’ici 2014 dépendra du
rythme de la révision curriculaire
menée par le Gouvernement
3.1 Une stratégie et des directives pour
la mise en place, la gestion et le
suivi/évaluation des jardins scolaires
sont définies et appliquées.
Base : Aucune stratégie et directives disponibles
Cible : Stratégie et directives préparées, publiées et
utilisées dans les écoles
Documents de
stratégies et
directives ;
rapports des
écoles
Lecture des
documents.
Vérification des listes
de distribution ; visites
de terrain
FAO Aucun risque significatif identifié.
3.2 L’utilisation des jardins scolaires en
tant qu’outils pédagogiques pour
l’éducation à l’environnement et la
nutrition est améliorée et intégrée dans
les curriculum scolaires (lien avec 4.1)
Base : Aucune /très faible utilisation pédagogiques
des jardins et modules non intégrés dans le
curriculum scolaire.
Cible : Modules utilisant les jardins intégrés dans le
curriculum scolaire (2014)
Curriculum
scolaire
Revue du curriculum
scolaire et des modules
de formation des
élèves et des
professeurs
FAO L’intégration dans le curriculum
scolaire d’ici à 2014 dépendra du
rythme de la révision curriculaire
menée par le Gouvernement.
3.3 Des formateurs, professeurs, agents
de vulgarisation agricoles, et membres
des sous-commissions de district / des
communautés sont formés à la mise en
place de jardins scolaires en tant qu’outil
pédagogique.
Base : Formation insuffisante fournie au
professeurs concernant les jardins scolaires.
Cible : Matériels pédagogiques développés et au
moins 20 formateurs prêts à fournir des formations
sur toutes les îles (2014)
Matériels de
formation;
rapports de
formation ;
qualité des
formations
Revue des matériels de
formation et évaluation
(par les participants)
des formations
données (aux
formateurs et aux
professeurs)
FAO Aucun risque significatif identifié
3.4 Des jardins scolaires modèles sont
établis en tant que supports éducatifs
pour l’éducation agricole,
environnementale et nutritionnelle et
l’introduction de nouvelles technologies
Base : 37% des écoles disposent de jardins de
qualité très variable.
Cible : 50% des écoles disposent de jardins
modèles d’ici à 2014.
Rapports des
écoles ; base
de données sur
les jardins
potagers
Revue des rapports ;
visites de terrain
FAO Au moins 50% des écoles disposent
des ressources en eau et en terre
nécessaires et de personnel motivé
pour gérer un jardin.
3.5 Un système de suivi et d’évaluation
des jardins scolaires est défini et mis en
place
Base : Base de données mais ne comprenant peu de
données qualitatives et quantitatives sur les jardins
Cible : Critères de qualité des jardins définis et
système de suivi de ces critères établi (2012)
Base de
données ;
rapports de
visite de
terrain
Revue de la base de
données et des rapports
de visite de terrain
FAO Aucun risque significatif identifié
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
20
Résultats escomptés
(Objectifs spécifiques et résultats)
Indicateurs Moyens de
vérification
Méthode de collecte
de données
Responsa-
bilités
Risques & hypothèses
4. Les connaissances et compétences
des élèves et personnel des écoles
primaires en nutrition et hygiène
alimentaire sont renforcées par
l’intégration de la nutrition dans
les programmes scolaires
Base: Connaissance des élèves en nutrition faible /
non évaluée
Cible : Les élèves du primaire connaissent au
moins 5 messages clés en nutrition.
Evaluation /
tests des
élèves dans le
cadre des
contrôles
réguliers
Rapport d’évaluation
des écoles
FAO L’intégration de la nutrition dans les
programmes scolaires est
opérationnelle d’ici 2014
4.1 L’éducation nutritionnelle dans les
écoles est améliorée et intégrée dans les
curriculum scolaires
Base : Education nutritionnelle sporadique ou
absente / pas intégrée dans le curriculum.
Cible : Modules d’éducation nutritionnelle intégrés
dans curriculum et matériels pédagogiques
développés (2014)
Contenu du
curriculum ;
matériels
pédagogiques
Revue du contenu du
curriculum et des
matériels
pédagogiques
FAO (avec
contribution
OMS,
UNICEF)
L’intégration dans le curriculum
scolaire d’ici à 2014 dépendra du
rythme de la révision curriculaire
menée par le Gouvernement et de la
capacité de l’ONU à mobiliser son
assistance technique au moment
opportun.
4.2 La nutrition et les méthodes
d'éducation nutritionnelle sont intégrées
dans les programmes de formation des
professeurs (pré-service et pendant le
service)
Base : Pas de formation à la nutrition et aux
méthodes d’éducation nutritionnelle pour les
professeurs.
Cible : Modules d’éducation nutritionnelle intégrés
dans les programmes de formation et matériels
pédagogiques développés (2014)
Programme de
formation
Matériels de
formation;
rapports de
formation ;
qualité des
formations
Revue des matériels de
formation et évaluation
(par les participants)
des formations
données
FAO (avec
contribution
OMS,
UNICEF)
L’intégration dans les programmes
de formation des professeurs d’ici à
2014 dépendra du rythme de la
révision curriculaire menée par le
Gouvernement et de la capacité de
l’ONU à mobiliser son assistance au
moment opportun.
4.3 Des recettes locales améliorées sont
définies et des séances de cuisine
participatives mises en œuvre dans les
écoles et intégrées dans le curriculum
Base : Démonstrations culinaires organisées très
rarement dans le cadre d’initiative individuelle.
Cible : Guide de recettes améliorées développé et
intégré dans le curriculum et séances de cuisine
participatives conduite dans 20% des écoles d’ici à
2014
Guide de
recette ;
rapports de
formation
Revue du guide de
recette et des rapports
de formation ; visites
de terrain
FAO (avec
contribution
OMS,
UNICEF)
Les nutritionnistes du Ministère de
la Santé sont disponibles pour
conduire des séances de cuisine dans
les écoles.
4.4 Le personnel des écoles (y compris
les cuisinières et professeurs) est formé à
la nutrition et l’hygiène alimentaire
Base : Pas de formation systématique et
harmonisée du personnel.
Cible : Module de formation préparé et 80% du
personnel concerné a reçu au moins une formation
d’ici à 2014.
Matériels de
formation ;
rapports de
formation
Revue des matériels de
formation et des
rapports ; visites de
terrain
OMS La mobilité du personnel concerné
dans les écoles est limitée
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
21
Résultats escomptés
(Objectifs spécifiques et résultats)
Indicateurs Moyens de
vérification
Méthode de collecte
de données
Responsa-
bilités
Risques & hypothèses
4.5 Les comportements alimentaires et
les évolutions dans la consommation
alimentaire des élèves et des ménages
(en particulier la diversité) sont analysés
et suivis
Base : Suivi de la diversité alimentaire par la DSSA
mais méthodes non-optimales. Peu de données sur
comportements alimentaires et statut nutritionnel
des élèves.
Cible : Méthode de collecte de données sur
diversité alimentaire améliorée et indicateurs de
comportement alimentaire intégrés dans enquêtes.
Rapports de
surveillance
du DSSA ;
Protocoles
d’enquêtes
Revue des rapports de
surveillance et des
protocoles et/ou
rapports d’enquête;
entretiens avec les
enquêteurs.
FAO pour
diversité
alimentaire
UNICEF/OMS
pour
évaluations du
statut
nutritionnel
La DSSA dispose de ressources
suffisantes pour maintenir ses
activités de surveillance alimentaire.
Des opportunités d’intégrer des
indicateurs de comportement
alimentaire dans des enquêtes du
MS se présentent pendant la durée
du programme.
Modèle de termes de référence de la OED pour l’évaluation de projet
22
Annexe 3. Questionnaire de OED sur la performance des projets
Annexe 2. Bref profile des membres de l’Equipe d’Evaluation
Emilia Venetsanou, Maître en Sociologie et Philosophie, Maitre en Droits de l’Homme et Bonne
Gouvernance, PH.D. en Communication pour le développement. Depuis 1983, Emilia travaille dans le
secteur de coopération internationale pour le développement. Emilia a robuste expérience comme adviser,
dans la définition de politiques, la planification stratégique, le PCM (Gestion du Cycle de Programme) et
GAR (Gestion Axée sur les Résultats). Emilia a une expérience pluriannuelle dans le secteur de la Sécurité
Alimentaire et depuis 2009 elle travaille sur le Droit à l’Alimentation Adéquate DHAA. Elle a travaillé
comme cadre supérieur pour des Institutions Nationales et Internationales (la Commission Européenne, le
Gouvernement de Cap-Vert, la Coopération pour Développement Suisse / DDA ; le Bureau de Haut-
Commissaire pour les Droits de l'Homme et des ONG, et comme consultant pour des Agences
Internationales (FAO, UNESCO, Banque Mondiale, GFATM et USAID).
Maria Teresa de Jesus Fernandes C. Miranda ; Maître en Sciences d´Education, spécialité Évaluation pour l'Université de Minho, au Portugal; Plus de 30 ans d'expérience en tant que Inspecteur de l'Éducation; Coordinateur de l'évaluation institutionnelle et soutien technique de Inspection Générale de l´Education; Expériences professionnels :
Coordination du Groupe thématique de la Qualité dans l´élaboration de la Politique Intégrée de l´Education, la Formation et de l'Enseignement Supérieur;
Administratora de Pragrame de Cantines Scolaires dans ICASE (2004-2008);
Superviseur de stagiaires à l'Institut Supérieur de l'Éducation;
Inspecteur général de l'Éducation (1996 -1999);
L'enseignement dans l´Enseignement de Base et le Cycle Préparatoire de l´Enseignement Secondaire.
Edith Pereira; Nutritionniste, Maître ès sciences - Nutrition e alimentation par l’Université de Moncton, Canada. Plus de 10 ans d’expériences en tant que nutritionniste. Responsable du service de Nutrition et diététique à l`hôpital Dr. Agostinho Neto, Hôpital Centrale, Praia, Cap-Vert; Professeur à l’Université du Cap-Vert; Expériences de coordination des travaux de recherche avec les étudiants universitaires; Analyses et traitement des données nutritionnelles; Participation à l’élaboration du profil alimentaire et nutritionnel du Cap-Vert, en collaboration avec AGNDA-FAO ; Expérience de leadership ; Expérience en analyse des données de consommation alimentaire des familles du Cap-Vert (IDRF 2001-2002); Excellente connaissance du portugais et français.
Annexe 3. Bibliographie et liste de documents examinés
Documents du Programmes
1. ARFA ; «Instrumento de monitorização dos padrões de qualidade dos produtos da pesca
(cavala) do campo às cantinas escolares –Guia do inspector e Auditor» , ARFA 2013 (Agência
de Regulação e Supervisão dos Produtos Farmacêuticos e Alimentares)
2. ARFA ; Instrumento de monitorização da qualidade de produtos agricolas locais - Manual do
inspector e Auditor» , ARFA 2013 (Agência de Regulação e Supervisão dos Produtos
Farmacêuticos e Alimentares)
3. Augusta Bengard C. Feitosa ; «Projecto Piloto: Estratégias para oferta de alimentos locais nas
escolas de Santiago, Fogo, S.Nicolau, S.Vicente e Sto Antão em Cabo Verde» ; Julho2012
4. BALANÇO DE EXECUÇÃO : 2011-2013 ; Briefing note préparé par la coordination du
UNJP/CVI/ 042/UNJ pendant le déroulement de la mission d’évaluation
5. Daniel Guimarães ; « levantamento das escolas piloto em termos de equipamento e utensilios,
bem como da melhoria das infarestruturas das cozinhas e armazéns » ; Dezembro 2013
6. Deolinda Reis ; « Inquérito sobre as Estratégias de Diversificação das Refeições Quentes nas
Escolas do Ensino Básico e Pré-Escolar; 12/2011
7. Diva Lekhrajemal e Maria Alice Silva ; “Avaliaçao sobre a integraçao da Educaçao Alimentar
e Nutricional nos programas curriculares do ensino Pre-escolar, Basico e Secundario (1º e 2º
ciclo)”
8. Document du Programme Conjoint (pro doc) «Soutien à la Sécurité Alimentaire et à la
Nutrition Scolaire» (UNJP/CVI/042/UNJ) ;
9. Estratégia Nacional de Alimentação Escolar 2012-2020 ; (Draft 0)
10. Estudo Custo – Eficacia das Cantinas Escolares de Cabo Verde; Dezembro 2013 (PD Consult,
sans aucune identification des consultants)
11. Etat des lieux du Programme Conjoint des Nations Unies: Soutien à la Sécurité Alimentaire et à
la Nutrition Scolaire; UNJP/CVI/ 042/UNJ, 10/2012 ; Fiche de Programmation dans le contexte
du UN Cape Verde – « Delivering as One UN » ;
12. Fiche Technique des « projets pilotes », (UNJP/CVI/042/UNJ) (sans date)
13. IUE ; “Saude e Alimentação Escolar- Formação de Professores do Ensino Básico- Guia de
alimentação e nutrição, Instituto Universitário de Educação (IUE)
14. Liste des produits du UNJP/CVI/042/UNJ préparée par l’équipe du Programme.
15. Maria Alice Silva, Teresa C. Silva Borges, Eneida Rodrigues ; «Guia de exploração de hortos
para fins pedagógicos» ; Abril 2013
16. Mariana Mirabile ; « Cape Verde: the transition to a national school feeding programme » ;
UNJP/CVI/ 042/UNJ, case-study; Praia, July 2012
17. Matrice Des Produits (Outputs) Du Programa UNJP/CVI/042/UNJ : Apoio a Segurana
Alimentar e Nutricional nas Escolas ; préparée par l’équipe du Programme au sein de
l’e4xedercise de l’Evaluation
18. Memorando ; Visita de acompanhamento às escolas cobertas pelo Piloto "Compras Locais" nos
Concelhos da Praia, Sta Cruz e S.Vicente ; Junho de 2013
19. Moments clefs du UNJP/CVI/ 042/UNJ; Note préparée par la coordination du UNJP/CVI/
042/UNJ pendant le déroulement de la mission d’évaluation;
20. Plans des Activités de la coordination du UNJP/CVI/ 042/UNJ 2011, 2012 et 2014.
21. Power-point ; Política Nacional de Alimentação Escolar deCabo Verde ; Equipe Técnica: João
Amorim, Eneida Rodrigues, João Semedo, Cristina Alderighi, Piet Vochten, Carmem Costa e
Carlos Arthur ; Praia, Junho de 2012
22. Power-point Programme National d’Alimentation Scolaire (PNAS): Enjeux et propositions
d’action ; Réunion des partenaires, Praia, 25 Juillet 2012
23. Ramos, Miguel Antonio, Consultor Juridico, « Regime Juridico da Alimentaçao e Saude
Escolar » ; draft, 2013
24. Rapport de Lancement du UNJP/CVI/ 042/UNJ; 07/2011 ;
25. Rapport semestriel de la coordination du UNJP/CVI/ 042/UNJ, Janvier – Juillet 2013
26. Rapports annuels de la coordination du UNJP 042 (deux : 2011 et 2012)
27. Raquel Assunção Botelho, CECANE/UnB, Teste de Aceitabilidade – alimentação escolar
28. Relatorio : Projecto-piloto “Modalidades de abastecimento das cantinas escolas a partir da
produção local” - RESULTADOS PRELIMINARES ; (rapport sans date)
29. Standard Administrative Arrangement ; signé entre le Grand-Duché de Luxembourg, le
Coordinateur-Résident des NU au Cap Vert et le PNUD (New York), pour le financement du
Programme dans le cadre du «Fond de Transition » de Cap Vert.
30. Synthèse de la Réunion du Juillet 2012 des Parties Prenants du Programme «Soutien à la
Sécurité Alimentaire et à la Nutrition Scolaire» (UNJP/CVI/042/UNJ) ; Reunião dos Parceiros
do Programa Conjunto: “Apoio à Segurança Alimentar e Nutricional nas escolas” ; 07/2012
31. Timeline ; Visualisation des activités implémentées de 2011 à 2013;
Bibliographie
1. Commission Européen « Lignes Directrices Gestion du Cycle de Projet »
2. Déclaration De Paris Sur L'efficacité De L'aide Au Développement ; 2005
3. Devereux, “The new famines. Why famines persist in an era of globalization”, Oxford, 2008
4. EU policy framework to assist developing countries in addressing food security challenges ;
Brussels, 31.3.2010 ; COM(2010)127 final
http://ec.europa.eu/development/icenter/repository/COMM_PDF_COM_2010_0127_EN.PDF
5. FAO (2001). "Human energy requirements". Report of a Joint FAO/WHO/UNU Expert
Consultation. FAO Food and Nutritional Technical Paper Series, Nº 1. Rome
6. FAO (2003) "Ciblage et amelioration de la nutrition. Moyens d’amélioration de statut
nutritionnel".
7. FNDE. "Referências Nutricionais para o Programa Nacional de Alimentação Escolar". Brasil
PNAE, (2009).
8. Guimarães, A., Galisa, M. (2008)."Cálculos nutricionais: Conceitos e aplicações práticas".São
Paulo, 2008
9. Jorge, R. (2007) "Tabela de composição de alimentos". Intituto Nacional de Saúde, 1ª edição
10. Les « directives volontaires à l’appui de la concrétisation progressive du droit à une
alimentation adéquate dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale », adoptées à la cent
vingt-septième session du Conseil de la FAO Novembre 2004
11. Manual de Orientação para a Alimentação Escolar na Educação Infantil, Ensino fundamental,
Ensino Médio e na Educação de Jovens e Adultos". 2ª edição – Brasilia, PNAE, 2012.
12. PNUD Guide De La Planification, Du Suivi Et De L’évaluation Axés Sur Les Résultats Du
Développement http://web.undp.org/evaluation/handbook/french/docments/PME-
Handbook_Fr.pdf
13. Programme d’Action d’Accra ; Acra Action Agenda / AAA ; 2008
14. TEO, C. R. P. A.; CORRÊA, E. N.; GALLINA, L. S., FRANSOZI, C. Programa nacional de
alimentação escolar: adesão, aceitação e condições de distribuição de alimentação na escola.
Nutrire: rev. Soc. Bras. Alim. Nutr.= J. Brazilian Soc. Food Nutr., São Paulo, SP, v. 34, n. 3, p.
165-185, dez. 2009.
15. UNDG “Results Based Management Handbook, 2011”,
16. UNICAMP (2006). "Tabela Brasileira de composição química dos alimentos". Núcleo de
estudos e pesquisas em alimentação 2ª edição - 2006.
17. Vaitia B, Devereux S, Swan SH, 2009, “Seasonal hunger: a neglected problem with proven
solutions”
Annexe 4 (i): Rencontres réalisés entre le 6 à 28 de Janvier 2014
INSTITUTIONS Nº DE PERSONNES
Administration Central 27
Entidade reguladora independente 2
Services Décentralisés
34
Ecoles 11 (8 urbaines e 3 ruraux)
47 agentes éducatives 97 élèves / enfants 2 Représentantes Association Parents.
Autarchies Locaux 4
Agences NU 11
Coopération du Luxemburg (bailleur de fonds)
2
Agentes économiques (commerçants, associations de paysans)
6
TOTAL 232
Annexe 4 (ii) VISITAS E ENCONTROS REALIZADOS A NÍVEL
DESCENTRALIZADO (Total 34)
Sendo:
a) Visitas a 11 Escolas do Ensino Básico (8 urbanas e 3 rurais - concelhos de Sta Cruz(2), Praia (2)e S.Vicente (7)).
Nº de pessoas presentes nos encontros e entrevistas realizados nas escolas:
Entidades Masc Fem Total
Gestores 7 4 11
Professor Responsável de Cantina 0 2 2
Cozinheiras 0 23 23
Alunos (entrevistados) 37 60 97
Professor (entrevistados) 3 8 11
Representante de Associação de Pais enc. de educação 1 1 2
Total 48 98 146
Obs:Gestores,professores e cozinheiras foram designados agentes educativos (47)-quadro Powerpoint.
b) 3 Encontros com Delegação do Ministério de Educação e Staff
Entidades Masc Fem Total
Delegação de Sta Cruz 3 1 4
Delegação da Praia 1 5 6
Delegação de S.Vicente 8 2 10
Total 12 8 20
c) 4 Encontros com Fornecedores de Frutas Legumes e Peixe
Entidades Masc Fem Total
Fornecedora de Legumes e frutas –Sta Cruz 0 1 1
Fornecedora de Peixe- Praia 0 1 1
Presidente de Assoc, de Agricultores e criadores-Calhau 1 0 1
Fornecedor de legumes e frutas- Praia 1 0 1
Total 2 2 4
d) 2 Encontros com Delegação do Ministério Desenvolvimento Rural
Entidades Masc Fem Total
Delegação de S. Domingos 1 2 3
Delegação de S.Vicente 0 1 1
Total 1 3 4
e) 1 Encontro com a Comissão Concelhia das Cantinas Escolares em S.Vicente
Entidades Masc Fem Total
Responsável Concelhio do PNCE 1 1
Representante Saúde 0 1 1
Representante de educação 1 1 2
Representante Associação Pais e EEducação 0 1 1
Total 2 3 5
f) 2 Encontros com Vareadores de Câmara Municipal
Entidades Masc Fem Total
Vareadores Câmara da Praia 1 1 2
Vareadores Câmara de Sta Cruz 1 1 2
Total 2 2 4
g) Visita a Ponto de Verificação e Armazém Central e Concelhio
Entidades Masc Fem Total
Ponto verificação Praia (não tem pessoal efectivo) 0 0 0
Armazém Central Praia 2 0 2
Armazém Central S.Vicente 2 0 2
Armazém e ponto verificação Sta Cruz 1 1 2
Total 5 1 6
______________________________________________________________________
Annexe 4(iii) Évaluation a mi-parcours - Janeiro 2014
Programme de la mission d'évaluation au Cap Vert
Horaire Agenda Participants Lieu
(Samedi)
Arrivée au Cap Vert
1er jour - (Lundi)- 6 de Janeiro
08h30 -10h30 Briefing mission d'évaluation Equipe d'evaluation et agences des NU impliques Sala FAO
10h30 -11h30 Rencontre avec la Coordinatrice Residente des NU Equipe d'evaluation NU
11h30-12h30 Rencontre avec MIREX Equipe d'evaluation, Coorden. et MIREX MIREX
14h00-15h00 Rencontre avec la FAO Equipe d'evaluation FAO
15h00-18h30 Rencontre avec la coordinatrice du project Rencontre avec le PAM
Equipe d'evaluation FICASE
2 eme jour - (Mardi)- 7 de Janeiro
09h30 - 10h30 Rencontre avec le Directeur SAE e son staf -FICASE Equipe d'evaluation, FICASE FICASE
10h30-11h30 Rencontre avec le President FICASE Equipe d'evaluation, FICASE FICASE
11h30 - 12h30 Rencontre avec le point focal Santé (Coordinatrice du PNN )
Equipe d'evaluation, et point focal -Santé
PMI - FAZENDA
14h00-18h00 Travaill interne EE (equipe evaluation) Equipe d'evaluation
3 eme jour (Mercredi) - 8 de Janeiro
8h30-09h30 Rencontre avec INIDA et Delegue du MDR SD substitut (Manuel Afonso)
Equipe d'evaluation
S.Domingos (Encontro
Regla, Nora e Paula + Del MDR e ponto
focal)
10h00-11h30 Visite a l'ecole pilote Rª Seca Equipe d'evaluation Rª Seca
11h45 -13h00 Visite a l'ecole Sta Cruz - Choupana Equipe d'evaluation Sta Cruz
14h00- 14h30 Visite au magasin de la FICASE/Point de verification des fruits et legumes
Equipe d'evaluation
Sta Cruz
14h30-15h30 Recontre avec le Delegue du MED et equipe local FICASE
Equipe d'evaluation Del.MED Sta Cruz
15h30-17h00 Rencontre avec fournisseurs de fruit et legumes à Sta Cruz
Del.MED Sta Cruz
17h00-18h00 Recontre avec l'autorité locale - Sta Cruz CM Sta Cruz
18h00 Retour à Praia
4 eme jour (Jeudi) - 9 de Janeiro
08h30-12h30 Visite a quelques ecoles pilote (Tira Chapeu et Nova Assembleia)
Equipe d'evaluation (TF + EP) PRAIA
08h30-10h00 Rencontre avec le secretaire executive de la sécurité alimentaire
Equipe d'evaluation (EV + APS) MDR-Ponta Belém
10h00-14h30 Rencontre avec le PAM Equipe d'evaluation (EV) FICASE
12h30-13h00 Visite au point de verification de fruits et legumes à Praia
Equipe d'evaluation (TF + EP) Achada Grande Frente
14h00-15h00 Rencontre avec fournisseurs de peche à Praia Equipe d'evaluation (TF + EP) et fournisseurs FICASE
14h00-15h Rencontre avec SNSAN - MDR EV MDR-Ponta
Belém
15h00-16h30 Rencontre avec le Delegue du MED, Responsable Municipal de la FICASE et Directeurs des ecoles pilote - Praia
Equipe d'evaluation Délégation de MED -
Praia
16h30- 17h30 Recontre avec l'autorité locale - Praia / Vareador Ed e P.Social
Equipe d'evaluation CMP
5 eme jour (Vendredi) 10 de Janeiro
09h30-10h30 Rencontre avec la responsable du contrôle de la qualité du poisson
Equipe d'evaluation (TF + EP) et equipe UNJP
Cais de Pesca do Porto da
Praia
08h - 10h30 Travaill FAO (LF), Travail One UN (NM) et avec APS EV UN et
FICASE
10h30 -11h30 Rencontre avec ARFA Equipe d'evaluation et ARFA ASA
11h30-12h30 Rencontre avec IUE Equipe d'evaluation et IUE ASA
14h00-15h00 Rencontre avec ADEI Equipe d'evaluation et ARAP Plateau/Ténis
15h00 -16h00 Rencontre avec ARAP Equipe d'evaluation et ADEI Plateau
16h30- 17h30 Rencontre avec l'IEFP et Dir. General de Solidarité Social
Equipe d'evaluation et IEFP et DGSS
ASA-MJEDRH
6 eme et 7 eme jours (Samedi et Dimanche) -11et 12 de Janeiro
8 eme jour( Lundi) -13 de Janeiro (FERIADO)
8h30-12h Travaill interne EE (equipe evaluation) Equipe d'evaluation FAO
14h45 - 15h30 Rencontre avec la UNICEF Equipe d'evaluation UN
15h30 - 17h30 Travaill interne EE (equipe evaluation) Equipe d'evaluation FAO
9 eme jour (Mardi) - 14 de Janeiro
8h30 Rencontre avec le DGPOG, DGADR et point focal Developpement Rural
Equipe d'evaluation, DGPOG, DGADR et point focal Developpement Rural
Ponta Belém
10h30 Rencontre avec la Cooperation Luxembourgoise Equipe d'evaluation, Plateau -
Tenis
Depart S.Vicente (16h40)
10 eme jour (Mercredi) - 15 de Janeiro - MINDELO
8h30-09h30 Recontre avec le Delegue du MED et equipe local FICASE, e Gestores escolas Piloto
Equipe d'evaluation (EV/TF) DMED-SV
09h30-10h30 Visite a l'ecole pilote de Calhau Equipe d'evaluation (EV/TF) Calhau
10h30 -12h00 Rencontre avec les fournisseurs (Ass. Calhau) Equipe d'evaluation (EV/TF) Calhau
12h15-13h00 Visite au point de verification de fruits et legumes (Ecole 2ª Companhia)
Equipe d'evaluation (EV/TF) Ecole 2ª Companhia
14h00-17h00 Visite a quelques ecoles pilote (Monte Sossego, Anísia Rosário, Fonte Inês, Calhau)
Equipe d'evaluation (EV/TF) SV
16h00-17h00 Rencontre avec la Nutritionnist du programe EP Praia
17h00-18h00 Rencontre avec fournisseurs de fruit et legumes EP Praia
11 eme jour (Jeudi) 16 de Janeiro - Mindelo
08h30-9h30 Rencontre avec le Delegue du MDR Equipe d'evaluation (EV/TF) DMDR-SV
9h30-10h30 Rencontre avec le Delegue MS Equipe d'evaluation (EV/TF) SV
11h00-13h00 Rencontre avec la Commission Municipale des Cantines Scolaires
Equipe d'evaluation (EV/TF) SV
14h00-15h30 Visite au magasin regional de la FICASE Equipe d'evaluation (EV/TF) SV
15h30-16h30 Rencontre avec les fournisseurs Equipe d'evaluation (EV/TF) DMED-SV
16h30- 17h30
Recontre avec la Mairie de S.Vicente Vareador Ed e P.Social (EV/TF) CMSV
Retour Praia (le soir)
12 eme jour (vendredi) 17 de Janeiro - S.Jorge x Praia
8h30-10h00 Inida (Eng. Carmen Extensao Rural ) EV / Eng. Ineida S.Jorge
10h30-11h30 Inida (Eng. Nora) EV / Eng. Ineida S.Domingos
11h30 - 12h30 Retour à Praia
14h30-16h00 Rencontre avec le DGPOG-MED, DNE et points focal -Education
Equipe d'evaluation, DGPOG, DNE et points focal -Education
MED- Palacio do Governo
16h00-17h30 FICASE - Presidente e Diretor do PNAE TF / EP FICASE
13 eme, 14 eme e 15 eme jours - (Samedi, Dimanche e Lundi (FERIADO) - 18, 19 e 20 de Janeiro
reunion avec PAM EV
reunion avec coordinatrice Programme EV
reunions internes equipe evaluation
16 eme jour - (Mardi) 21 de Janeiro
8h30-12h Redaction aide-memoire Equipe d'evaluation FAO
15h00-16h30 Rencontre avec la Ministre du Developpement Rural Equipe d'evaluation
Ponta Belém
17 eme jour (Mercredi) - 22 de Janeiro
Redaction aide-memoire
18 eme jour (Jeudi) - 23 de Janeiro
Rencontres de travail aditionnels
10h00-11h00 Rencontre avec le President du FICASE TF + EP FICASE
11h00- 12h00 Rencontre avec la Coordinatrice du project TF + EP FICASE
19 eme jour- (Vendredi) - 24 de Janeiro
12h00-14h00 Session de restitution avec les agences des NU Equipe d'evaluation et agences des
EHTCV
14h00-17h00 Session de restitution avec les agences des Nu et institutions nationales impliquées
Equipe d'evaluation, agences des NU et institutions nationales impliquées
EHTCV
20 eme jour- (Vendredi) - 28 de Janeiro
10h00 Ministra Educação EV / TF MED
11h30 Encontro por solicitação da FAO EV / TF FAO
EV Emilia Venetsanou
TF Teresa Fernandes
EP Edith Pereira
Annexe 4 (iv) LISTA NOMINAL DAS ENTIDADES CONTACTADAS E DOS
PARTICIPANTES NOS ENCONTROS
Data Participantes Função Instituição
06-gen
SALA DE FAO
Ana Paula Spencer Coordenadora Nacional Programa Conjunto NU "Apoio à segurança alimentar e nutricional nas escolas"
FAO
Eneida Rodrigues Agronoma do Programa Conjunto NU "Apoio à segurança alimentar e nutricional nas escolas"
FAO
José António Castillo
Expert internacional do PAM /Programa Conjunto NU "Apoio à segurança alimentar e nutricional nas escolas"
PAM
Luciano Fonseca Assistant au Représentant (Programme)
FAO
Sandra Martins Evaluation & Reporting Analyst Escritório Conjunto das NU
ENCONTRO COM A CORDENADORA RESIDENTE DAS NAÇÕES UNIDAS
Ulrika Richardson Golinski Coordenadora Residente das Nações Unidas
NU
Luciano Fonseca Assistant au Représentant (Programme)
FAO-CV
Ana Paula Spencer Coordenadora Nacional Programa Conjunto NU "Apoio à segurança alimentar e nutricional nas escolas"
ENCONTRO NO MIREX
Eduardo Jorge Silva Director Nacional dos Assuntos Politicos e Cooperação, a.i.
MIREX
Filomeno Brito Desk Officer do Luxemburgo MIREX
Isabel Monteiro Desk Officer das NU MIREX
ENCONTRO COM FAO
Luciano Fonseca Assistant au Représentant (Programme)
FAO-CV
Ana Paula Spencer Coordenadora Nacional Programa Conjunto NU "Apoio à segurança alimentar e nutricional nas escolas"
FAO
Eneida Rodrigues Agronoma do Programa Conjunto NU "Apoio à segurança alimentar e nutricional nas escolas"
FAO
ENCONTRO COM A COORDENADORA DO PROGRAMA UNJP/CV/042/UNJ
Ana Paula Spencer Coordenadora Nacional Programa Conjunto NU "Apoio à segurança alimentar e nutricional nas escolas"
FAO
Eneida Rodrigues Agronoma do Programa Conjunto NU"Apoio à segurança alimentar e nutricional nas escolas"
FAO
José António Castillo
Expert internacional do PAM / Programa Conjunto NU "Apoio à segurança alimentar e nutricional nas escolas"
PAM
Data Participantes Função Instituição
07-gen
ENCONTRO COM SERVIÇO ALIMENTAÇÃO ESCOLAR / FICASE
Felisberto Moreira PCA FICASE
João Semedo Director SAE FICASE
Lenira Monteiro Nutricionista FICASE
Maria Luisa Rosa Coordenadora Logística FICASE
ENCONTRO COM ESTRUTURAS DE SAÚDE
Teresa Morais Directora da Protecção e Promoção da Saúde
Min. Saúde
Data Participantes Função Instituição
08-gen
ENCONTRO COM A DELEGAÇÃO DO MDR EM S. DOMINGOS
Manuel Afonso Delegado Substituto MDR
Paula Levy Técnicas de Ensaios Experimentais
MDR
Ana Correia Levy MDR
Visita às Escolas de Ribeira Seca e Choupana no concelho de Sta Cruz
ENCONTRO COM FORNECEDORES E TÉCNICOS DO MDR - SANTA CRUZ
Maria Milucy Sanches Silva Fornecedor
Eugénio Mendes Rodrigues Associação Justino Lopes
Sérgio Mendes Correia Associação Justino Lopes
Ernestina Lopes Técnica Delegação do MDR
ENCONTRO COM A DELEGAÇÃO DO MED DE SANTA CRUZ
José Belmiro Fonseca Delegado do MED MED
Clara Margarida C. Mendes Coordenadora Pré Escolar MED
Nilton Brandão Estatística Delegação do MED MED
Luis Martins F. Pires Responsável Concelhio FICASE MED
Visita às Escolas de Nova Assembleia e Tira-Chapéu no concelho da Praia
ARMAZÉM E PONTO VERIFICAÇÃO DE FRUTAS
Luis Martins F. Pires Responsável Concelhio FICASE FICASE
Fatumatá Armazenista FICASE
Data Participantes Função Instituição
09-gen
PONTO INSPECÇÃO DE FRUTAS E LEGUMES - PRAIA
Lenira Monteiro Nutricionista FICASE
Norberto Responsável Concelhio da Praia
ENCONTRO COM A FORNECEDORA DE PEIXE - PRAIA
Auriza Filomena Fornecedor
ENCONTRO COM A DELEGAÇÃO DO MED - PRAIA
Felismina Moreno Delegada MED MED
Ermelinda Rodrigues Gestora Escola Eugénio Tavares MED
Seila Tatiana Lopes Gestora Escola Nova Presidência MED
Maria da Conceição S. Rodrigues Pires Gestora Escola Nova Assembleia MED
Adelino F. Carvalho Gestor Escola Tira Chapéu MED
Norberto Monteiro Tavares Responsável Concelhio da Praia MED
ENCONTRO COM VEREADORES DA CÂMARA MUNICIPAL DA PRAIA
António Lopes da Silva Vereador da área da Educação CMP
Débora Sanches Vereadora da área Social CMP
ENCONTRO MDR - Secretariato SAN
Osvaldo Chantre Secretário Executivo de Segurnaça Alimentar e Nutricional
Data Participantes Função Instituição
10-gen
ENCONTRO COM A DIRECÇÃO DO CAIS DE PESCA - PRAIA
Aliene Rocha Responsável Controlo Qualidade Direcção do Cais de Pesca da Praia
ENCONTRO COM ARFA
Patrícia Alfama Membro Conselho Administraç. ARFA
Ana Santos Coordenadora Segurança Alime. ARFA
João Gonçalves Director de Regulação e Supervisão Sanitária de Alimentos
ARFA
ENCONTRO COM O INSTITUTO UNIVERSITÁRIO EDUCAÇÃO
Florenço Varela Presidente IUE IUE
ENCONTRO COM ADEI
Marta Marcos Mareque Coord. Sector de Agro Negócios ADEI
ENCONTRO COM ARAP
Carla Sousa Presidente ARAP ARAP
Aécio Ferreira Jurista e Ponto Focal com FICASE ARAP
ENCONTRO COM MJTFRH
Lamine Tavares Director Geral Solidaried. Social DGSS
Nádia Firmino Coord. Da área de Gestão do IEFP IEFP
Data Participantes Função Instituição
14-gen
ENCONTRO COM A DGPOG DO MDR
Clarimundo Gonçalves Director Geral DGPOG-MDR
Carmen Costa Directora da Extensão Rural e Agro Negócios
DGADR-MDR
ENCONTRO COM A COOPERAÇÃO LUXEMBURGUESA
Marc de Bourcy Encarregado de Negócios Embaixada de Luxemburgo
Mar Mora CTP CVE/075 Lux Devellopement
Data Participantes Função Instituição
15-gen
ENCONTRO COM A DELAGAÇÃO DO MED - S. VICENTE
Anildo Eudes Monteiro Delegado MED MED
Nilton César Soares Coordenador Regional FICASE MED
Filomena R. F. Évora Gestora Polo nº 19 MED
Adilson Ferros Gestor Polo nº 20 MED
Júlia Rosa Costa Gestora Polo nº 9 MED
Arnaldo Fortes Gestor Polo nº 3 MED
António Graça Gestor Polo nº 18 MED
Carlos A. Sousa Silva Responsável Concelhio FICASE MED
João Carlos Santos Coordenador Logístico MED
Elias Pachito Getsor Polo nº 4 MED
Visita às Escolas Anísia do Rosário, Monte Sossego, Fonte Inês, 2ª Companhia, António Aurélio Gonçalves e Escola de Ribeirinha, no concelho de S. Vicente
ENCONTRO COM A DELEGADA DO MDR - S. VICENTE
Janaína Almeida Delegada do MDR MDR
Data Participantes Função Instituição
16-gen
ENCONTRO COM O FORNECEDOR / ASSOCIAÇÃO DE CALHAU
José Fortes Presidente Ass. Dos Agric. de Calhau
ENCONTRO COM A COMISSÃO CONCELHIA DAS CANTINAS ESCOLARES
Domingos António Lopes Membro CCCE
Carlos A. Sousa Silva Membro e Respons. Concelhio
Maria Paula Lima da Luz Brito Membro
Juvinda Correia do Rosário Representante Associação Pais
Etelvina Maria Mendes Lopes Técnica da Delegacia de Saúde
Data Participantes Função Instituição
17-gen
ENCONTRO COM INIDA
Eng. Nora Silva Técnica extensão Rural INIA-S.Domingos
Ineida Rodrigues Técnica do FAO FAO
ENCONTRO COM DGPOG E DNE DO MED
Pedro Brito Director DGPOG MED
Margarida Santos Directora Nacional de Educação MED
Domingas Brito Directora Serviços de Estudo,Planeamento,Cooperação
MED
Clarisse Silva Técnica e Ponto Focal FICASE MED
Data Participantes Função Instituição
21-gen
ENCONTRO COM A MINISTRA DESENVOLVIMENTO RURAL
Eva Ortet Ministra MDR
Osvaldo Chantre Secretário Executivo de Segurnaça Alimentar e Nutricional
MDR
Alayde Serruto Diaz Técnica DGPOG MDR
Data Participantes Função Instituição
24-gen
ENCONTRO DE RESTITUIÇÃO NA FAO
Ulrika Richardson Golinski Coordenadora Residente das Nações Unidas
ONU
Ana Paula Spencer Coordenadora do P 042 FAO
Eneida Rodrigues Técnica do FAO FAO
José António Castillo Expert internacional do PAM PAM
Luciano Fonseca Assistant au Représentant (Programme)
FAO
Sandra Martins Evaluation & Reporting Analyst UNICEF
Carolina Leite Programme Officer OMS
Nélida Rodrigues Programme Specialist UNICEF/UNJO
Charlotte Dufour Nutrition Officer LTU FAO- Roma
Carlos A. Da Silva Senior Agribusness Economist FAO-Roma
Nicolas Coordination Specialist / Head of the Coherence Unit Resident Coordinator Office
NU
ENCONTRO ALARGADO DE RESTITUIÇÃO
Mar Mora CTP CVE/075 Lux Devellopement
Marc de Bourcy Encarregado de Negócios Embaixada de Luxemburgo
Alayde Serruto Diaz Técnica DGPOG MDR
Osvaldo Chantre Secretário Executivo de Segurnaça Alimentar e Nutricional
MDR
Felismina Moreno Delegada MED Praia MED
Charlotte Dufour Nutrition Officer LTU FAO- Roma
Carlos A. Da Silva Senior Agribusness Economist FAO-Roma
Carmen Costa Directora da Extensão Rural e Agro Negócios
DGADR-MDR
Aecio Ferreira Jurista e Ponto Focal com FICASE ARAP
Nelida Rodrigues Programme Specialist UNICEF/UNJO
João Semedo Director SAE FICASE
Felisberto Moreira Presifente FICASE FICASE
Luciano Fonseca Assistant au Représentant (Programme)
FAO
Ana Paula Spencer Coordenadora do P 042 FAO
Eneida Rodrigues Técnica do FAO FAO
José António Castillo Expert internacional do PAM PAM
Ailene Rocha Responsável Controlo Qualidade DGP
Carla Soares de Sousa Presidente ARAP ARAP
Ulrika Richardson Golinski Coordenadora Residente das Nações Unidas
ONU
Felisberto Moreira Presidente FICASE FICASE
Isabel Monteiro Desk Officer das NU MIREX
Carla Tavares Técnica MDR
João S. Gonçalves Director de Regulação e Supervisão Sanitária de Alimentos
ARFA
Carolina Gomes Programme Officer OMS
Ambrósio Disadidi Representante interino OMS OMS
Gessica Sousa Técnica CMP
Marta Marcos Mareques Coord. Sector de Agro Negócios ADEI
Filomeno Brito Desk Officer do Luxemburgo MIREX
Dulcelina Bento DGPOG MED
Lenira Monteiro Nutricionista FICASE
Data Participantes Função Instituição
28-gen
ENCONTRO COM A MINISTRA DA EDUCAÇÃO E DESPORTO
Fernanda Marques Ministra MED
ENCONTRO PROMOVIDO PELA FAO
Ulrika Richardson Golinski Coordenadora Residente das Nações Unidas
NU
Ana Paula Spencer Coordenadora do P 042 FAO
Eneida Rodrigues Técnica do FAO FAO
José António Castillo Expert internacional do PAM PAM
Luciano Fonseca Assistant au Représentant (Programme)
FAO
Sandra Martins Evaluation & Reporting Analyst UNICEF
Carolina Leite Programme Officer OMS
Nélida Rodrigues Programme Specialist UNICEF/UNJO
Charlotte Dufour Nutrition Officer LTU FAO- Roma
Carlos A. Da Silva Funcionario FAO/AGPC FAO-Roma
1
Annex 5. (a): Liste de Produits
MATRICE DES PRODUITS (outputs) DU PROGRAMA UNJP/CVI/042/UNJ: APOIO A SEGURANA ALIMENTAR E NUTRICIONAL
NAS ESCOLAS
Produits relatifs au Résultat 2.1: Estratégias potenciais para abastecimento das cantinas escolares em alimentos locais identificadas, (FAO, com
apoio do PAM)
N. Type de
Produit
Spécification et contexte Quantité Utilization du Produit Date de
production
mm/ 2013
1 Concept paper
/Estratégias
Titulo: «Projecto Piloto: Estratégias para oferta de
alimentos locais nas escolas de Santiago, Fogo,
S.Nicolau, S.Vicente e Sto Antão em Cabo Verde»,
Augusta Bengard C. Feitosa Julho2012
Contexto: 2 consultores internacional-FAO;
Contrato FAO assinado- Augusta Bengard C.
Feitosa (data: 04.06.2012), (Custo: 7.874,96 USD);
João Amorim (data: 04.06.2012, custo 5.524,42
USD) e uma missão técnica da FAO –TSS Carlos
da Silva (Data:05.06.2012 Custo: 1.710.40 USD)
1 projecto
piloto; 3
relatórios
Base para a concepção da estratégia de compra de alimentos da
produção nacional para a alimentação escolar.
Forneceu elementos para a concepção do projecto piloto para
testar os modelos de compras propostos, que foram socializados e
validados em ateliers (2) (Participantes: agricultores, pescadores,
comerciantes, intermediários, associações e cooperativas, Camara
Municipal, instituições de micro-finanças e ONG’s, FICASE,
MED, MDR. MS, ARAP, ANSA, ARFA -Julho2012.
Por forma a facilitar a condução do teste dos modelos de compras
propostos, com base nos elementos do Projecto Piloto elaborado
pelos consultores internacionais contratados, foi concebida uma
ficha técnica do projecto.
Implementação em curso do projecto-piloto desde Janeiro 2013
pela FICASE (Protocolo de Acordo Nº4/2012 assinado entre a
FAO e a FICASE a 25/11/2012 para testar os modelos de
compras locais) com o apoio técnico do Programa Conjunto
UNJP/CVI/042/UNJ, com o lançamento dos 1os concursos nas
ilhas de Santiago, S.Vicente, Sto Antão e Fogo.
Perspectiva-se a conclusão da fase piloto em meados de Abril de
2014, após a qual será apresentada uma proposta de estatégia de
compra (incluindo a planificação do processo de alargamento
faseado da experiencia piloto) ao Governo para tomada de
decisão.
Julho 2012
2
Produits relatifs au Résultat 2.3: Procedimentos e normas (incluindo de segurança sanitária dos alimentos) para abastecimento das cantinas
escolares em alimentos locais defini dos e aplicados (FAO)
N. Type de
Produit Spécification et contexte Quantité Utilization du Produit
Date de
production
mm/ 2013
2 Guia
Titulo: «Compra de Alimentos de origem local para
alimentação escolar» Guia de orientação e
informação- UNJP/CVI/042/UNJ
Contexto: Equipa Programa Conjunto e instituições
parceiras (FICASE, ARAP, MDR, ARFA)
1 Guia
multiplicado
em vários
exemplares
distribuidos
Objectivo do guia - informar e orientar os intervenientes no
processo de compras de alimentos da produção local para a
alimentação escolar.
Distribuido as instituições parceiras (FICASE; MED; MDR;
ADEI; ARAP) aos fornecedores e incluido nos dossiers dos
concursos lançados.
Este servirá de base para estabelecer os procedimentos
harmonizados de aquisição de alimentos da produção nacional
para a FICASE e outras instituições da administração publica que
efectuam esse tipo de aquisições.
Este trabalho será desenvolvido pela Autoridade Reguladora de
Aquisições Publicas com apoio do Programa Conjunto
UNJP/CVI/042/UNJ.
Novembro
2012
3 Manual/Guia Titulo:
A) «Instrumento de monitorização da qualidade de
produtos agricolas locais - Manual do
inspector e Auditor» , ARFA 2013 (Agência de
Regulação e Supervisão dos Produtos
Farmacêuticos e Alimentares)
B) «Instrumento de monitorização dos padrões de
qualidade dos produtos da pesca (cavala) do
campo às cantinas escolares –Guia do
inspector e Auditor» , ARFA 2013 (Agência de
Regulação e Supervisão dos Produtos
Farmacêuticos e Alimentares)
Contexto: Protocolo de Acordo entre a FAO e
ARFA Nº 3/2013, assinado a 08/03/2013, custo
(24.957USD)
A. 1 Manual,
impressão de
50 exemplare;
B. 1 Guia
impressão de
12 exemplares
O manual compila um conjunto de documentos de aplicação
prática e de registo de actividades de verificação, inspecção e
auditoria visando, garantir a qualidade de produtos provenientes
da produção local, nomeadamente, feijões, frutas, legumes e
pescado, para o abastecimento das cantinas.
Os manuais foram utilizados na formação de inspectores do
MDR, da Direcção Geral das Pescas, do Cais de Pesca da Praia e
de Auditores (tecnicos do MDR e da FICASE). Estes
(principalmente os critérios de qualidade do produtos agricolase
da pesca) foi tambémutilizado nas sessões de capacitação dos
agricultores, fornecedores. Distribuido à FICASE, MDR ,
Direcção Geral das Pescas, Direcção do Cais de Pesca da Praia,
inspectores e auditores.
Os critérios de qualidade dos produtos agricolas e da pesca foram
incluidos nos documentos dos concursos.
Estes instrumentos servirão de base para a dinamização e
harmonização da inspecção de produtos agricola e da pesca no
mercado interno, bem como para o reforço da capacidade
institucional das instituições nacionais com competencias nessa
área.
Abril 2013
3
Produits relatifs au Résultat 2.3: Procedimentos e normas( incluindo de segurança sanitária dos alimentos) para abastecimento das cantinas
escolares em alimentos locais defini dos e aplicados (FAO) (continuação)
N. Type de
Produit Spécification et contexte Quantité Utilization du Produit
Date de
production
mm/ 2013
4 Procedimentos
normativos
Titulo: POP-Procedimentos operacionais
padronizados, ARFA, Dezembro 2013
Contexto: Protocolo de Acordo entre a FAO e
ARFA Nº 3/2013, assinado a 08/03/2013, custo
(24.957USD) em colaboração com a nutricionista
da FICASE
11
procedimentos
Os procedimentos operacionais padronizados (POP), elaborados
pela ARFA para sa cantinas escolares, são condutas/directrizes
para aplicação das boas práticas de manipulação higienica de
alimentos nas cantinas escolas.
Estes foram socializados junto dos gestores, responsáveis de
cantinas, cozinheiras das escolas piloto. A comunidade escolar
dessas escolas foi capacitada sobre a aplicação dos POPs.
Está em curso o teste da sua aplicabilidade nas escolas antes do
seu alargamento a outras escolas.
Encontra já em fase avançada a elaboração de um conjunto de
materiais (cartazes, manuais, sistemas de registo de aplicação dos
POP’s, etc.) destinados à equipa da cantina escolar e comunidade
educativa para a aplicação das boas práricas para alimentação
segura e saudável no contexto escolar.
Dezembro
2013
4
Produits relatifs au Résultat 2.3: Procedimentos e normas (incluindo de segurança sanitária dos alimentos) para abastecimento das cantinas
escolares em alimentos locais defini dos e aplicados (FAO) (continuação)
N. Type de
Produit Spécification et contexte Quantité Utilization du Produit
Date de
production
mm/ 2013
5 Estudo/
Proposta
Titulo: Consultoria de levantamento das escolas
piloto em termos de equipamento e utensilios, bem
como da melhoria das infarestruturas das cozinhas
e armazénsDezembro 2013
Contexto: 1 consultor nacionaL -FAO; Contrato
FAO assinado – Daniel Guimarães (15-10-2012)
1 relatorio O levantamento permitiu conhecer a situação higio-sanitária das
cantinas de 59 escolas em 5 ilhas e efectuar uma proposta de
equipamentos e utensilios para melhoria das cozinhas e
armazéns.
Permitiu também apresentar uma proposta técnica e financeira de
cozinha e armazem modelo para fornecer 500 refeições/dia e
1.000 refeições dia (Lista de equipamentos e utensilios basicos e
projectos de arquitectura).
Estes foram socializados com a FICASE, agencias das NU e o
Projecto CVE 075 e servem de base para a remodelação das
cantinas das escolas cobertas pelo estudo em curso (Relatorios do
Programa Conjunto (2012, Semestral 2012 e da FICASE 2012).
06
Dezembro
2012
Estudo/
Proposta
Titulo: Projecto Piloto para remodelação de
cantinas escolares, Caderno de Encargos, João
Pedro Abreu Martins, Aquitecto e Urbanista,
Dezembro 2012.
Contexto: 1 consultor nacionaL -FAO; Contrato
FAO assinado –João Pedro Abreu (15-10-2012),
custo (6.400 USD )
1 relatorio Dezembro
2012
5
Produits relatifs au Résultat 3.1: Estratégias de implementação de jardins escolares definidas
N. Type de
Produit Spécification et contexte Quantité Utilization du Produit
Date de
production
mm/ 2013
6 Guia
Titulo: «Guia de exploração de hortos para fins
pedagógicos». Maria Alice Silva, Teresa C. Silva
Borges, Eneida Rodrigues, Abril 2013
Contexto: 2 consultores nacionais - FAO,
Contrato -FAO : Maria Alice Silva, Assinado
(1ºcontrato : data: 05.11.2012, Montante 4.800
USD e 2º contrato 07.01.2013 Montante 4.778
USD Total: 9.578 USD); Contrato –FAO: Teresa
Borges, assinado (1ºcontrato - data: 02.11.2012
montante: 4.800 USD, 2º contrato - data:
07.01.2013 Montante 4.943 USD Total: 9.743
USD)
1 guia e 6
relatorios
Ferramenta didáctica, destinada aos professores, alunos, pais
encarregados de educação e demais membros da comunidade
educativa do Ensino Básico, visando orientar para a potencialização e
aproveitamento do horto da escola para fins pedagógicos.
Socializado e validado no Comité Técnico e em 2 ateliers com
participação do MED-DGBES, DGPOG, FICASE, MDR, Gestores e
ONGs, etc.
O guia foi testado durante 3 meses nas escolas do EB em 8 ilhas e 14
Municípios, e será um dos materiais de suporte da formação de
formadores e de professores do EB a ser a ser realizado pelo Instituto
Universitário de Educação no I trimestre de 2014 no âmbito do
Protocolo de Acordo Nº4/2013 assinado entre a FAO e o IUE a
14/05/13 (61.728 USD)/ valor correspondente a dois 2 produtos
(1.Formação de professores do EB - Hortos escolares p/a fins
pedagogicos e 2. Elaboração do guia alimentação escolar para
professores do EB).
Prevê-se nesse quadro a formação de 640 formadores e 2.900
professores (abrangência nacional).
Abril 2013
6
Produits relatifs au Résultat 4.1: A educação nutricional nas escolas melhorada e integrada nos programas escolares (FAO e OMS)
N. Type de
Produit Spécification et contexte Quantité Utilization du Produit
Date de
production
mm/ 2013
7 Estudo /
Proposta
Titre : “Avaliaçao sobre a integraçao da
Educaçao Alimentar e Nutricional nos programas
curriculares do ensino Pre-escolar, Basico e
Secundario (1º e 2º ciclo)” Diva Lekhrajemal e
Maria Alice Silva, Consultants indépendents,
FAO
Contexto: 2 consultores nacionais - FAO,
Contrato –FAO: Maria Alice Silva, assinado a
16/01/12, custo (10.500 USD) ; Contrato FAO:
Diva Lekhrajemal assinado a a 16/01/12, custo
(6.250 USD)
1 relatório
(estudo), 1
relatorio
missão e 1
resumo para
divulgação
A avaliação permitiu ter uma base de referência no que toca à
educação alimentar e nutricional nos 3 niveis de ensino objectos do
estudo , bem como nessa base delinear uma proposta de plano de
acção educativa com um horizonte de 3 anos.
A avaliação e proposta de Plano de Acção Educativa foram
socializados e validados pelos membros do Comité Técnico,
Delegados do MED, MSaude, DGBES, Representantes das escolas do
Instituto Pedagógico, e Directores das Escolas Básicas e Secundárias
envolvidas no estudo.
Com base no Plano de Acção, o MED , o IUE e a FICASE estão a
desenvolver com o apoio do Programa Conjunto acções que visam
melhorar o ensino de temas alusivos à alimentação, nutrição,
protecção do ambiente no EB. Por outro, lado a avaliação realizada e
o Plano de Acção são elemntos de suporte à revisão curricular em
curso no ensino básico.
O estudo e o plano de acção serviu também para alinhar a intervenção
do Programa Conjunto com as necessidades e prioridades relativas à
educção alimentar e nutricional no EPE e EB.
Junho 2012
7
Produits relatifs au Résultat 4.1: A educação nutricional nas escolas melhorada e integrada nos programas escolares (FAO e OMS) (continuação)
N. Type de
Produit Spécification et contexte Quantité Utilization du Produit
Date de
production
mm/ 2013
8 Guia Titre : “Saude e Alimentação Escolar- Formação
de Professores do Ensino Básico- Guia de
alimentação e nutrição, Instituto Universitário de
Educação (IUE)
Contexto Protocolo de Acordo Nº4/2013
assinado entre a FAO e o IUE a 14/05/13 (61.728
USD)/ valor correspondente a dois 2 produtos
(1.Formação de professores do EB - Hortos
escolares p/a fins pedagogicos e 2. Elaboração do
guia alimentação escolar para professores do EB)
1 guia
(impressão no
1º trimestre
de 2014)
Ferramenta didáctica, destinada aos professores do EB, visando
orientar para o ensino de temas associados à alimentação e nutrição.
Este vai ser editado e impresso no 1º Trimestre de 2014.
De salientar, que o guia serviu de suporte à realização do curso
“Saúde e alimentação escolar” promovido pelo IUE em parceria com
o Porjecto CVE 075 no âmbito de um protocolo de colaboração
assinado entre o projecto CVE 075 e o IUE. Foram capacitados 1.443
professores do EB em exercicio e em formação, 64
formadores/tutores e 28 coordenadores.
Tratou-se de uma acção conjunta do Programa Conjunto e do projecto
CVE 075, tendo sido a elaboração do guia a comparticipação do
Programa (UNJP-042)
Perspectiva-se em 2014 a realização da 2ª edição do curso “Saúde e
alimentação escolar”, pelo IUE em parceria com o Programa
Conjunto e com o Projecto CVE 075.
Maio 2013
Annexe 5 (b) Momentos Chave do Programa Conjunto UNJP/CVI/042/UNJ
Coordenação do
Programa
Componente 1: Reforço
institucional
Componente 2:
Abastecimento das
cantinas escolares
Componente 3 : Hortos
escolares p/a fins
educativos
Componente 4 :
Educação alimentar e
nutricional
Acção Data Observação
2010
Formulação do Programa Conjunto Novembro 2009 -
Maio 2010 Processo participativo (Atelier de formulação do Programa – Janeiro 2010)
2011
Assinatura do Programa Conjunto pelo Governo e
pelas Nações Unidas 14 Janeiro 2011
Recrutamento da Coordenadora Nacional Fevereiro 2011
Realização da missão conjunta
FAO/PAM/UNICEF/OMS para lançamento do
Programa Conjunto
4-15 Abril 2011 Validação do quadro logico e recomendações para a implementação de cada componente
do Programa Conjunto (Atelier de lançamento, 13 Abril 2011)
Recrutamento agrónomo Julho 2011
2012
Assinatura do Protocolo de Parceria e Cooperação
entre o MED, MS e o MED e MDR 06 Março 2012
Estreitamento e reforço de colaboração entre o MED, MDR e MS com vista a garantir
através da FICASE a melhoria e a sustentabilidade do Programa nacional de Alimentação
Escolar nas escolas do ensino básico e do pré-escolar
Entrada em função do expert internacional PAM em
Cabo Verde Abril 2012
Validação do estudo sobre a integração da educação
alimentar e nutricional no currículo escolar do EPE,
EB e do 1º e 2ºciclos do ES e do Plano de Acção
05 Junho 2012 Validação da avaliação e do Plano de Acção (Atelier de validação -5 Junho 2012)
Processo de formulação do projecto-piloto
“Compras locais”:
Missão de assistência técnica Augusta
Bengard e João Amorim;
Missão técnica FAO, Carlos da Silva
Ateliers de validação da proposta de
estratégias para compras locais e e (São
Vicente e Praia)
Junho 2012 -Julho
2012
Definição de proposta de modalidades de compras de alimentos para as cantinas escolares
e concepção do piloto;
Validação das modalidades propostas e a estratégia de operacionalização das mesmas.
Estudo sobre transição Programa Cantinas Escolares Julho 2012 Identificação de fatores críticos e as lições aprendidas com o processo de transição do
Programa de Cantinas Escolares em Cabo Verde
Reunião dos Parceiros do Programa Conjunto:
“Apoio à Segurança Alimentar e Nutricional nas
escolas”
25 Julho 2012
Consensualização dos grandes desafios e objectivos do PNAE no contexto actual e a
contribuição do Programa Conjunto;
Quadro estratégico do PNAE baseado na abordagem intersectorial integrada
consensualizado;
Alinhamento da intervenção do UNJP-042 ao quadro estratégico do PNAE actualizado.
Apresentação do quadro estratégico do PNAE aos
ministros Novembro 2012 Validação da abordagem estratégica adoptada
2013
Conclusão da fase pre-teste do piloto “Compras
locais” e visita dos ministros e parceiros Junho 2013
Fase pré-teste avaliada pelos parceiros
Procedimentos e instrumentos ajustados para a fase piloto
Validação do guia sobre hortos escolares Julho 2013 Guia de hortos escolares validado no Comité Técnico e nos ateliers regionais e
planificação da formação de professores do EB iniciada
Atelier de reflexão e planificação com parceiros
chave do PNAE 17 e 18 Julho 2013
Análise crítica das acções realizadas e das opções adotadas no âmbito do programa
Conjunto para condução das actividades piloto em apoio à implementação do PNAE
efectuada;
Conceito de integração, através da adaptação de acções específicas de forma a atender
simultaneamente os objectivos dos sectoriais do PNAE (Principio “Win - Win”)
consensualizado;
Programas do DECRP III com possibilidade de conexão com PNAE identificados;
Princípios de conexão das actividades do PNAE com Programas do DECRP III,
identificados e discutidos.
Contribuições para planificação das acções do Programa Conjunto recolhidas.
Apresentação do estudo custo eficiência das cantinas
escolares à FICASE Novembro 2013
Prevista a apresentação à Ministra do MED em Fevereiro 14 e processo de consulta a
nível central e local
Apresentação proposta de lei sobre alimentação e
saúde escolar à FICASE Novembro 2013
Prevista a apresentação à Ministra do MED em Fevereiro 14 e processo de consulta a
nível central e local
ANNEXE 5 (C) TIMELINE DAS ACTIVIDADES E MOMENTOS CHAVES DO PROGRAMA CONJUNTO “APOIO À SEGURANÇA ALIMENTAR E NUTRICIONAL NAS ESCOLAS”
Anos
Meses J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D
Co
ord
en
açã
o
Ass
ina
tura
UN
JP
Recrutament
o coord.
nacional
Missão
lançamento
Protocolo
Parceria e
Cooperação
MED-MS e
MED-MDR
Reunião
parceiros
Atelier
reflexão e
planificação
Entrada em
função do
expert
internacional
PAM em Cabo
Verde
Missão
assistencia
técnica do
PAM
Apresentaçã
o PNAE
ministros
3.
Ho
rto
s
esc
ola
res
Validação do
guia
Validaçã
o estudo
e plano
de acção
Apoio institucional e estratégico continuo (on job) à FICASE
Planificação formações nivel nacional cozinheiras e
com. Educativa 2014 (2ª fase)
Preparação formação p/a
cozinheiras e com. Educativa
2011 2012 2013
Recrutamento
agronomo
Etudo sobre transição
Programa Cantinas EscolaresRevisão do PNAE
Preparação / Elaboração proposta de Lei alimentação e saúde escolar;
Preparação/ elaboração do estudo custo-eficiencia cantinas escolares
e Preparação p/a definição de estratégia de mobilização de recursos
p/a financiamento PNAE
Levantamento situação + identificação modelos
Estudo sobre educação nutricional
programas escolares e plano de acção
4.
Ed
uca
ção
ali
me
nta
r e
nu
tric
ion
al Elaboração
guia
alimentação
e nutrição Utilização do guia de
alimentação e nutrição
na formação 1500
professores EB
Teste no terreno (c/ vol. Corpo da Paz) + Preparação do guia e
inicio da implementação de hortos escolares modelosTeste do guia
Equipemento das cantinas
Finalização guia e planificação
formações 2014
Formação coz e com. Educativa
Levantamento necessidades reforma e equipamento
das cantinas escolares
1.
Re
forç
o i
nst
itu
cio
na
l
Estudos de terreno /diagnostico / identificação de parceiross e hipoteses
para os pilotos
2.
Ab
ast
eci
me
nto
can
tin
as
esc
ola
res
Identificação
das
modalidades
Validação da
proposta de
modalidades
Preparação dos pilotos (revisão da ementa,
elaboração manual, procedimentos de
concurso, e realização formações)
Definição processo e instrumentos de controlo da qualidade
Piloto 34 escolasPré-teste 17 escolas
(incluindo formações)
PROGRAMA UNJP/CVI/042/UNJ APOIO À SEGURANÇA ALIMENTAR E NUTRICIONAL NAS ESCOLAS
1
Annexe 5. (d) BALANÇO DE EXECUÇÃO: 2011-2013
- JANEIRO 2014 –
1. CONTEXTO O Programa de Cantinas Escolares existe em Cabo Verde desde 1979 e abrange actualmente 100% das escolas públicas do Ensino Básico e do Pré-escolar. Este programa funcionou desde então até 2010 com o apoio do PAM, tendo contribuído para a elevada taxa de escolarização (98% 2010/2011), bem como para a segurança alimentar e nutricional dos alunos e enquanto mecanismo de protecção social para as famílias mais pobres. A alimentação escolar é um dos programas do sector de acção social escolar inserido na política nacional de educação, de segurança alimentar e nutricional e na estratégia de crescimento e redução da pobreza (DECRP-III), mais concretamente no sector da educação. A boa governação e os bons níveis de desempenho nos sectores económico e social, ditaram a retirada gradual do PAM de Cabo Verde e a assunção paulatina do Programa de Cantinas Escolares pelo Governo. Esse processo foi concluído em 2010, com o desengajamento total por parte do PAM e assunção de todas as responsabilidades, financiamento e gestão, por parte de governo de Cabo Verde.
PAIS: Cabo Verde
TÍTULO DO PROGRAMA Apoio à segurança alimentar e nutricional nas escolas
CÓDIGO DO PROGRAMA UNJP/CVI/042/UNJ
DURAÇÃO: 4 anos
DATA INÍCIO: Fevereiro 2011
DATE TERMINO: Janeiro 2015
ORÇAMENTO TOTAL: USD 5.611.080
FINANCIADOR: Cooperação Luxemburguesa
AGÊNCIA NU GESTORA DO
PROGRAMA : FAO
PARCEIROS NACIONAIS:
- Fundação Cabo-verdiana de Acção Social Escolar (FICASE) - Ministério de Educação e Desporto (MED) - Ministério do Desenvolvimento Rural (MDR) - Ministério da Saude (MS)
AGÊNCIAS DAS NU
IMPLICADAS :
- Organização das Nações Unidas para a Alimentação e Agricultura (FAO) - Organização Mundial de Saúde (OMS) - Programa de Alimentação Mundial (PAM) - Fundo das nações Unidas para a Infância (UNICEF)
PROGRAMA UNJP/CVI/042/UNJ APOIO À SEGURANÇA ALIMENTAR E NUTRICIONAL NAS ESCOLAS
2
Não obstante a esta assunção e os ganhos alcançados em matéria de alimentação escolar, ainda persistem fraquezas a debelar, tais como a: (i) Dificuldade em assegurar a continuidade do Programa de Cantinas Escolares após a retirada do PAM, tanto em termos financeiros, como em termos de planificação estratégica e gestão logística e administrativa do Programa; (ii) Ausência de directrizes estratégicas e de suporte técnico para a enquadramento dos horto-escolares e fraca utilização destes para fins pedagógicos; (iii) Uso limitado de alimentos de origem local na ementa escolar e confusão sobre o papel potencial desses produtos na alimentação escolar; (iv) Dieta pouco diversificada (taxa de consumo de legumes e frutas baixa) e conhecimento insuficiente sobre a alimentação e nutrição.
Neste contexto foi formulado o Programa Conjunto das Nações Unidas em Cabo Verde “UNJP/CVI/042/UNJ - Apoio à Segurança Alimentar e Nutricional nas Escolas”, enquanto suporte técnico ao Governo na implementação do Programa Nacional de Alimentação Escolar (PNAE) mais eficiente e eficaz. Este apoio técnico é provido mais particularmente à FICASE, ao MED, ao MDR e ao MS combinando a expertise das quatro Agências das NU implicadas (FAO, PAM, UNICEF e OMS). O Programa Conjunto “UNJP/CVI/042/UNJ - Apoio à Segurança Alimentar e Nutricional nas Escolas”, insere-se no quadro de assistência das NU para o Desenvolvimento de Cabo Verde (One Programe 2008-2011- EixoIV: Capital humano e protecção social e UNDAF 2012-2016 – Pilar I: Crescimento Inclusivo e Redução da Pobreza e Pilar II: Consolidação das instituições, democracia e cidadania.). 2. OBJECTIVO O Programa Conjunto tem como objectivo geral contribuir para a manutenção dos ganhos obtidos em termos de escolarização, melhoria da qualidade da educação, bem como da segurança alimentar e nutricional dos alunos do EB e do PE. Para o alcance do objectivo geral foram estabelecidos quatro objectivos específicos, que são tratados como componentes de intervenção do programa:
1. Reforçar o acesso dos alunos das escolas do EB e do PE (meninos e meninas) a uma refeição quente equilibrada;
2. Promover a diversificação da ementa escolar através da introdução de alimentos de origem local, estimulando a produção e a economia local;
3. Reforçar o conhecimento dos alunos do EB em matéria de alimentação e ambiente através da expansão dos hortos escolares;
4. Reforçar o conhecimento e as competências dos alunos e do pessoal das escolas do EB em nutrição e higiene alimentar através da inclusão destas matérias no currículo escolar.
3. ORÇAMENTO E FINANCIADOR O Programa Conjunto UNJP/CVI/042/UNJ com um orçamento de 5.611.080 USD, tem a duração de 4 anos e foi financiado pela Cooperação Luxemburguesa. Foi assinado em Janeiro de 2011 e seu término está previsto para Janeiro de 2015. 4. AGÊNCIAS DE EXECUÇÃO
A execução do Programa Conjunto é efectuada por quatro agências das NU em Cabo Verde (Escritório Comum das Nações Unidas (PAM - agência não-residente e UNICEF), FAO e OMS. O Programa é coordenado pela FAO, que assegura a articulação e coordenação com as outras agências das NU envolvidas.
PROGRAMA UNJP/CVI/042/UNJ APOIO À SEGURANÇA ALIMENTAR E NUTRICIONAL NAS ESCOLAS
3
As quatro agências executam o Programa combinando as expertises nas suas áreas de competência:
‐ PAM (com apoio da FAO) - Reforço da capacidade institucional da FICASE em termos de gestão do Programa Nacional de Alimentação escolar;
‐ FAO (com apoio do PAM) - Diversificação da ementa escolar a partir da produção local;
‐ FAO - Utilização de Hortos Escolares para fins educativos;
‐ FAO/OMS/UNICEF - Educação alimentar e nutricional. 5. PRINCÍPIOS DE EXECUÇÃO Os principais princípios de implementação do Programa Conjunto são: (i) O reforço a partir de experiências e iniciativas positivas existentes; (ii) A participação e engajamento das partes envolvidas; (iii) A adopção de estratégias « cabo-verdianas »; (iv) A procura pela sustentabilidade das intervenções (viabilidade técnica e económica); O reforço da articulação multissectorial e a abordagem integrada no seio do governo e das NU. 6. CONTRAPARTE NACIONAL
As principais instituições nacionais beneficiárias do Programa Conjunto são a Fundação Cabo-verdiana de Acção Social Escolar (FICASE), o Ministério da Educação e Desporto (MED), o Ministério de Desenvolvimento Rural (MDR) e o Ministério da Saúde (MS).
7. COORDENAÇÃO
A FAO é a agência das NU responsável pela coordenação do Programa Conjunto, que assegura a intervenção coordenada e integrada das agências das NU envolvidas (FAO, UNICEF, PAM e OMS) através de reuniões de concertação em função das necessidades.
A nível operacional o Programa possui um núcleo de coordenação constituído por:
‐ um coordenador nacional (recrutado em Fev. 2011) com a função de coordenar e acompanhar a execução do Programa Conjunto, bem como manter informados as partes envolvidas (Governo e NU);
‐ um assistente de programa (recrutado em Janeiro 2012), enquanto suporte administrativo e logístico do Programa;
‐ um condutor, suporte logístico do Programa (recrutado em Julho 2011).
Com o núcleo de coordenação do Programa Conjunto, trabalham a tempo inteiro, um expert nacional em agronomia, recrutado pela FAO em Julho 2011 para execução das actividades relativas ao abastecimento das cantinas escolares através da produção local e aos hortos escolares para fins educativos e um expert internacional do PAM, em função em Cabo Verde desde Abril 2012 para execução das acções de reforço da capacidade institucional da FICASE de gestão do Programa Nacional de Alimentação Escolar (PNAE).
Esta equipa do Programa Conjunto (núcleo de coordenação e os dois experts (FAO e PAM)) está sediada na FICASE.
O coordenador nacional do Programa coordena com o Governo (FICASE, MED, MS e MDR) através de pontos de contacto designados para o efeito:
- Na FICASE a nível técnico a coordenação é feita com o Director do Serviço de Alimentação Escolar no dia-a-dia e sempre que necessário com o coordenador da Saúde
PROGRAMA UNJP/CVI/042/UNJ APOIO À SEGURANÇA ALIMENTAR E NUTRICIONAL NAS ESCOLAS
4
Escolar. A nível de decisão, com o Presidente do Conselho de Administração através de reuniões regulares de acordo com as necessidades.
- Com os outros ministérios (MED, MDR e MS) a nível técnico a coordenação faz-se com o ponto de contacto e com outros serviços técnicos sempre que necessário, quer a nível central como a nível desconcentrado (nas zonas de intervenção do Programa). A nível de decisão através de encontros com Dirigentes dos Serviços Centrais implicados na execução do Programa e com os Ministros sempre que necessário. Convém referir que na dinâmica de implementação do UNJP-042 vão sendo identificados novos parceiros, o que vem alargando o leque de instituições implicadas na execução, tais como a ARFA, ARAP, IUE, IEFP, CMP, CNDS, etc.
A coordenação a nível operacional com as agências das NU faz-se com os pontos de contacto indicados por cada agência envolvida, através de encontros conjuntos ou individuais.
Tendo em conta, a transversalidade do campo de actuação do Programa Conjunto e com vista a assegurar a sinergia e a coerência entre o Programa Conjunto e o Projecto CVE/075 - Saúde e Cantinas Escolares, financiado pela Cooperação Luxemburguesa, em fase de execução desde 2010, foram estabelecidas estruturas de coordenação comuns a nível de decisão e técnico: (i) Comité de Pilotagem e (ii) Comité Técnico.
Cada Comité é presidido pela FICASE (CP: Presidente do Conselho de Administração; e CT: Director de Alimentação Escolar). Os Comités são compostos por representantes das entidades envolvidas na execução do Programa (Instituições nacionais: FICASE, MED, MDR e MS; Agências das NU: FAO, OMS, UNICEF e PAM; Cooperação Luxemburguesa: Projecto CVE/075 e Escritório Regional e Financiador das duas iniciativas). O Comité de Pilotagem reúne-se pelo menos uma vez por ano, tendo sido realizadas 5 reuniões (ver anexo 1). O Comité Técnico reúne-se em plenária pelo menos uma vez por trimestre e funciona de forma dinâmica durante o ano em grupos de trabalho segundo as necessidades. Foram realizadas 7 sessões em plenária (ver anexo 2).
Sempre que necessário analisar questões chave concernentes à implementação do PNAE, execução das acções suporte a este Programa (UNJP-042, CVE075, etc.), entre outras, são realizadas reuniões de coordenação quer a nível técnico como a nível ministerial. 8. PLANIFICAÇÃO
O Processo de planificação inicia com a elaboração da proposta de plano de trabalho anual pela equipa técnica do UNJP-042 em estreita articulação com os sectores envolvidos (educação, acção social escolar, produção, saúde, entre outros), as agências das NU implicadas e o Projecto CVE. Este posteriormente apresentado e validado pelo Comité Técnico, sendo depois submetido ao Comité de Pilotagem para aprovação. 9. SEGUIMENTO
A execução do Plano de Trabalho anual é seguida pela coordenação de várias formas: (i) no dia-a-dia do trabalho com a equipa técnica do UNJP-042 e a FICASE; (ii) de forma periódica através reuniões em plenária do Comité Técnico; (iii) através de encontros com os pontos de contacto das instituições nacionais e das agências das NU; (iii) através de visitas no terreno com a equipa técnica e com os parceiros do UNJP-042 envolvidos (Agências das NU, FICASE, MED, MDR, ARFA e MS).
PROGRAMA UNJP/CVI/042/UNJ APOIO À SEGURANÇA ALIMENTAR E NUTRICIONAL NAS ESCOLAS
5
10. DESAFIOS
A execução do Programa Conjunto, enquanto suporte ao Governo na implementação de um Programa Nacional de Alimentação Escolar mais eficiente e eficaz, assente numa abordagem intersectorial integrada, revela desafios a diferentes níveis:
- Favorecer e garantir o desenvolvimento durável das capacidades técnicas das instituições nacionais implicadas (central e local) no domínio de alimentação e saúde escolar;
- Estabelecimento de mecanismos funcionais de coordenação e articulação dos diferentes actores no domínio da alimentação e saúde escolar nos diferentes níveis de actuação.
- Identificação de estratégias sustentáveis para engajamento dos parceiros da sociedade civil na implementação do Programa Nacional de Alimentação Escolar (PNAE);
- Identificação de mecanismos para canalizar as contribuições dos ministérios implicados (MED, MDR; MS e MJEDRH) no financiamento do PNAE;
- Identificação de mecanismos para mobilização de recursos do da sociedade civil para o financiamento do PNAE;
- Melhoria da capacidade operacional a nível local para assegurar a implementação das acções nos domínios de alimentação e saúde escolar;
PROGRAMA UNJP/CVI/042/UNJ APOIO À SEGURANÇA ALIMENTAR E NUTRICIONAL NAS ESCOLAS
6
11. DESENVOLVIMENTO DAS ACTIVIDADES DO PROGRAMA CONJUNTO
Apresenta-se a seguir na tabela abaixo os produtos obtidos por resultados esperados no decorrer da execução do Programa Conjunto no período de 2011 a 2013:
Efeito 1. Reforço institucional do PNASE - (PMA)
2011 2012 2013
1.1. (WFP)-Estrategia e politica
Nacional sobre Alimentação Escolar
definida na base do realizado e nas
suas necessidades atuais e futuras
-Elaborar TDR para a revisao
do PNASE
- Revisao do PNASE realizada;
- Formulacao de um plan
estrategico nacional do PNAE
pela equipe tecnica do JPUN e
FICASE em base ao documento
de revisao, foi socializada com
Ministros do MED, MDR, MS e
MJERH
- Documento final da revisao
do PNASE; -
Draft estrategia nacional do
PNAE
-Elaborar TDR para Estudo
de caso do PNASE Cavo
Verdeano. -
Elaborar TDR para realizar o
estudo sobre Costo
Eficiencia do PNASE
- Realização do estudo de
caso/ transição do PNASE
usando metodologia do PMA,
BM, PCD; validado por
parceiros estrategicos;
- TDR sobre Costo Eficiencia
revisada por FICASE, FAO e
PMA (Dakar)
- Estudo de Costo Eficiancia
realizado e validado por
equipa tecnica JPUN e
FICASE;
- Documento final do Estudo
de caso do PNASE;
- Draft de Estudo Costo
eficiencia
-Elaboração do TDR para a
elaboração da ley de
alimentação e saude escolar
em Cabo Verde;
- Proposta de ley finalizada e
validada pela equipe do JPUN
e FICASE
- Draft de ley sobe
alimentação e saude escolar
1.2. (WFP) Desarrollar una estrategia
nacional sobre mobilização de
recursos do FICASE para asegurar la
sostenibilidad de fondos para o
PNASE
- Elaborar TDR para a
elaboracao de uma estrategia
nacional de mobilização de
recuroso do FICASE
- TDR para a elaboracao de
uma estrategia nacional de
mobilização de recuroso do
FICASE revisado por PMA-
Dakar/HQ
- TDR final
Meios de verificação
1. WFP- Progressos
realizados com
solucoes nacionais
sobre a Fome
1. JPUN-Reforço
institucional da
capacidade de gestão
do PNASE
1.1. (JPUN)-Politica e Estrategia
Nacional sobre cantina escolar
definida na base de um analisis do
realizado e nas suas necessidades
atuais e futuras considerando as
potencialidades locais.
Resultados esperados Outcome Indicadores Produtos (Outputs) Actividades
PROGRAMA UNJP/CVI/042/UNJ APOIO À SEGURANÇA ALIMENTAR E NUTRICIONAL NAS ESCOLAS
7
1.2. (WFP) Desarrollar una estrategia
nacional sobre mobilização de
recursos do FICASE para asegurar la
sostenibilidad de fondos para o
PNASE
- Elaborar TDR para a
elaboracao de uma estrategia
nacional de mobilização de
recuroso do FICASE
- TDR para a elaboracao de
uma estrategia nacional de
mobilização de recuroso do
FICASE revisado por PMA-
Dakar/HQ
- TDR final
1.3 (WFP) Mecanismos e capacidade
de gestão do PNASE são fortalecidos
assim como seus aspectos legais e
administrativos são definidos
1.2. (JPUN) Mecanismos de gestion do
PNASE são fortalecidos asi como sua
reglamentação legal são definidas
1.4. (WFP) Habilidades do staff do
FICASE a nivel central e suas
delegaccões são fortalecidos em
areas de planificação, gestao dos
alimentos (Compras, logistica e
orçamento)
1.3 (JPUN) Competencias do pessoal
do FICASE Central e suas delegacões
são fortalecidos nas areas de
planificação, abastecimento e
logistica;
1.5. (WFP) Conexão de IT atualizados
e sistema de monitoreo e fortalecido
-Missão tecnica de IT para
revissão do sistema e fazer
recomendaçoes para posterior
assistencia tecnica
- Recepçao formal dos equipos
de computo por FICASE;
1.4. (JPUN) Sistema de Monitoreo
fortalecido
1.5. (JPUN) Compartilhar a
experiencia do PNASE Cabo Verdeano
a nivel Internacional e nacional
- Realizaçao do Forum
Nacional sobre a
sustentabilidade da saude
escolar - Brava-CV,
participantes Mozambique,
São Tome e Principe e Cabo
Verde
- Forum Nacional "Reflexão
sobre a sostenibilidade do
PNASE, Boa Vista CV,
Participação de Gambia e São
Tome Principe
- Participaçao do FICASE no
forum Global sobre
Alimentação Escolar- Brazil
- Resultados e
recomendaciones do evento
- Participação de FICASE
Cabo Verde no Forum Global
sobre Alimentação Escolar -
- Participação do FICASE Cabo
Verde no Forum Global de
Alimentacção Escolar - Ethiopia
- Participação do FICASE no
primeiro curso sobre Nutrição
e Sida nos programa de
- Draft da experiencia de Cabo
Verde para a equipe do PDC
- Compra e entrega de 25
equipos completos de
computadoras para melhorar
e reforçar o sistema
informatico e de seguimento
do PNASE CV;
- Tambem se fez ceremonia
especial com a participação
da Ministra de Educação.
1. WFP- Progressos
realizados com
solucoes nacionais
sobre a Fome
1. JPUN-Reforço
institucional da
capacidade de gestão
do PNASE
PROGRAMA UNJP/CVI/042/UNJ APOIO À SEGURANÇA ALIMENTAR E NUTRICIONAL NAS ESCOLAS
8
Resultados esperados Indicadores Produtos (Outputs) Actividades Meios de verificação
-Realização de Inquérito sobre estrategia de
diversificação de refeições escolares em CV, para
estabelecer base referência (Dez-2011)
Relatório do Inquérito sobre as Estratégias de Diversificação das
Refeições Quentes nas Escolas do Ensino Básico e pré-escolar -
Deolinda Reis(Out a Dez 2011)
-Elaboração da estratégia: projecto piloto através
de Assistência técnica: (2 consultores internacional-
FAO, uma missão técnica da FAO –TSS);
1) Projeto Piloto: estratégias para a oferta de alimentos locais nas
escolas das ilhas de Santiago, Fogo, São Nicolau, São Vicente e
Santo Antão,Cabo Verde. Augusta Bengard Feitosa(Julho2012)
2) Relatório técnico da missão: Estratégias para a oferta de
alimentos locais nas escolas das ilhas de Santiago,Fogo, São
Nicolau, São Vicente e Santo Antão, em Cabo Verde. Augusta
Bengard Feitosa (Agosto2012)
3) Relatório-consultoria em compras publicas para o programa
caboverdiano de alimentação escolar_João Amorim (Nov 2012)
4) Relatório Missão TSS_Carlos Silva (Jun 2012)
-Coordenação e apoio do PAM Relatório PAM
- Ateliers (2) de socialização e validação da
estratégia (Participantes: agricultores, pescadores,
comerciantes, intermediários, associações e
cooperativas, Camara Municipal, instituições de
micro-finanças e ONG’s, FICASE, MED, MDR. MS,
ARAP, ANSA, ARFA -Julho2012
1) Relatório técnico da missão:Estratégias para a oferta de
alimentos locais nas escolas das ilhas de Santiago,Fogo, São
Nicolau, São Vicente e Santo Antão, em Cabo Verde. Augusta
Bengard Feitosa(Agosto2012)
-Identificadas mais 3 estratégias de
aprovisionamento das cantinas escolares - 2012: 1)
Ligação dos projetos dos sectores produtivos
(agricultura, pesca) com as cantinas escolares; 2)
Abastecimento através dos hortos concelhios, pela
melhoria da gestão e exploração dos mesmos; 3)
Autoabastecimento das escolas a partir dos hortos
existentes nas escolas (desde que estes tenham
condições técnicas -agua e terreno) para o efeito.
-Elaboração Concept Paper: Formas como o MDR
e o MIEM poderiam apoiar o PNAE, através da
produção agrícola e pesqueira. Socialização no
atelier de reflexão e planificação c/ parceiros do
PNAE, Julho 2013
-Assinatura termo compromisso para explorações
hortos concelhios com privados (3)e elaboração
de TDR – gestão privada do horto concelhio de Sta
Cruz, de plano de exploração dos hortos (5)
Identificação de 3 escolas que se encontram em
teste (Ex-ciclo em Porto Novo, Juncalinho em
S.Nicolau, escola S.Jorge). Elaboração plano de
exploração dos hortos Ex-ciclo
2.1 Estratégias potenciais para
abastecimento das cantinas
escolares em alimentos locais
identificadas, (FAO, com apoio do
PAM)
Base : Inexistência de uma estratégia
clara para o abastecimento em
produtos locais.
Meta : Estratégias identificadas e
projectos piloto implementados em 8
concelhos e em 4 ilhas e
documentados (2014)
Efeito 2.Oportunidades para diversificar a ementa escolar com produtos alimentares produzidos localmente e gerar oportunidades económicas para os produtores locais são identificadas
e documentadas
Base: Menos de 1% das escolas do EB e do PE compram ou util izam alimentos locais nas cantinas escolares (2009). Meta: 25% das escolas do EB e do PE compram ou incluem na ementa escolar alimentos
locais até 2014
2.1.1 Estratégias para a aquisição de alimentos
locais para as cantinas escolares definidas -
Julho 12 (Doc: Projecto Piloto: Estratégias para
oferta de alimentos locais nas escolas de
Santiago, Fogo, S.Nicolau, S.Vicente e Sto Antão
em Cabo Verde, Julho2012, Augusta Bengard C.
Feitosa)
(1)Concept Paper: Formas como o MDR e o MIEM poderiam
apoiar o PNAE, através da produção agrícola e pesqueira.
Socialização no atelier de reflexão e planificação c/ parceiros do
PNAE, Julho 2013; (2) Termo compromisso para explorações
hortos concelhios de Praia Branca- 20-julho 2012; Casa de Meio-
31 Outubro 2012, Tarrafal- 30 Julho 2012 ; (3) Elaboração plano
exploração dos hortos concelhios de Casa de Meio, Praia
Branca, Sta Cruz, Afonso Martino, Paul; (4) TDR –Exploração
do horto concelhio de Sta Cruz, Plano de exploração dos hortos
e do horto da escola de Juncalinho e de Ex-ciclo
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9
Resultados esperados Indicadores Produtos (Outputs) Actividades Meios de verificação
- Assinatura de Protocolo de cooperação
entre o MED e o MDR para apoiar no
processo de implementação do PNAE
Protocolo de parceria e cooperação entre MED e MDR
(Março 2012)
-Definição das zonas de intervenção e
escolas piloto em colaboração com FICASE,
MED,MDR, Saude Delegações, etc
- Elaboração da proposta de ementa ano
lectivo 2012/2013 e 2013/2014, pela
FICASE em concertação com o Ministério de
Saúde e do plano de compra;
1) Ementa 2012/2013; 2013/2014 ;
2) Fundamentos ementa diversificada (Lenira Monteiro)
- Encontro com Gestores das escolas,
nutricionistas das Delegacias de saúde,
Delegados MED, FICASE, para socialização
da nova ementa
Relatorio UNJP/042
- Socialização dos documentos concursais
junto de agricultores, Pescadores,
intermediários, IMF, MED, FICASE, MDR,
ARAP, ARFA, ADEI…)
Lista presença dos encontros, relatorios de missão
- Aquisição de equipamentos e artigos de
acondicionamento dos produtos agricolas
e pescado
Relatorio UNJP/042
-Realização teste das estratégias de compra
identificadas (projecto piloto) em 3 ilhas e
5 concelhos em 2012/2013
i) Relatorio UNJP/042; 2) Editais concursos; 3)
Contratos 5) Balanço projecto piloto
- Teste/implementação da ementa nas
escolas piloto
- Realização teste de aceitabilidade da
ementaResultados teste aceitabilidade
-Realização de ensaios varietais de
culturas hortícolas e actualização lista
varietal;
1) Protocolo Acordo 5/11 entre FAO e INIDA (Nov2011);
2) Relatorio final dos ensaios epoca fresca e seca 2011-
2012 (INIDA Agosto 2012) 3) Resumo avtividades:
”Contribuição da Diversificação de Espécies e
Variedades Hortícolas no Programa de Apoio à
Segurança Alimentar e à Nutrição Escolar”‐ 2ª parte
ensaio. Nora Silva, Regla Hernandez (Junho-Nov2012)
2.1 Estratégias potenciais
para abastecimento das
cantinas escolares em
alimentos locais
identificadas, (FAO, com apoio
do PAM)
2.1.2. Teste da estratégia de compras
locais (Projecto Piloto) para verificar
viabilidade técnica e económica
realizado em 3 ilhas e 5 concelhos em
2012/2013; Protocolo de Acordo entre a
FAO e FICASE Nº 4/2012 (100.000 USD)
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10
Resultados esperados Indicadores Produtos (Outputs) Actividades Meios de verificação
Base: Abastecimento das
escolas feito ocasionalmente
através dos hortos escolares ou
concelhios
Meta: Cadeia produtiva
organizada com os produtores
locais para abastecer as
escolas pelo menos em 6
concelhos e em 3 ilhas (uma
parte dos pilotos mencionados
no 2.1)
-Definição critérios qualidade em
colaboração com MDR; ARFA, MIEMProtocolo acordo 3/2013, entre Fao e ARFA (Fev2013)
-Formação de inspetores e auditores(21),
agricultores e fornecedores(77), júri(5);Relatorio UNJP/042; Relatorio execução I Fase-ARFA
-Elaboração do manual de inspector e
auditor
Instrumento de monitorização da qualidade de
produtos agricolas locais - Manual do inspector e
Auditor (ARFA 2013)
-Criação/identificação de pontos de
inspecção (5);Relatorio UNJP/042
Base : Inexistência de
procedimentos e directrizes
estabelecidos.
- Elaboração de procedimentos
operacionais padronizados (POP- 11) em
colaboração com ARFA a partir draft
manual boas praticas;
POPs(Higienização dos Deposito agua; Armazens;
Cozinha; Frutas e legumes; Utensil ios; Bancadas pias e
torneiras; Camaras refrigeradoras e congeladores;
Recepção materia prima; Tratamento materia prima,
Higiene pessoal; Higiene das mãos
Cible : procedimentos e normas
definidos e validados pela
FICASE e MDR até fim de 2011
-Socialização dos POPs junto dos Gestores,
responsáveis cantinas, cozinheiras das
escolas piloto;
- Elaboração ficha de registo dos POPs Ficha de registo dos POPs
-Formação da equipa de cantina
escolares(45)Relatorio execução I Fase-ARFA
- Seguimento da aplicação dos POPs nas
escolas ppiloto antes do seu alargamento
faseado
-Levantamento das condições higiénico-
sanitárias e das necessidades de
remodelação e equipamento das cozinhas e
armazéns nas escolas piloto de 5 i lhas;Relatórios da consultoria nacional (Daniel Guimarães
e João Pedro Abreu); 2. Projectos de remodelação; Lista
de equipamentos e utensil ios essenciais p/as as CE
- Socialização do levantamento e da
proposta de cozinhas e armazéns modelo)
com a FICASE, agencias das NU e o Projecto
CVE 075
Relatórios da consultoria nacional (Daniel Guimarães
e João Pedro Abreu); Apresentação power point ;
-Equipamento de 34 cantinas de escolas
piloto;Relatorio UNJP/042
2.2 Projectos piloto para
organizar as fi leiras de
produção local, respondendo
às necessidades das cantinas
escolares implementados e
documentados (FAO)
Parte deste produto alcançado através da
realização do produto2.1.3 e 2.3.1
2.3 Procedimentos e normas (
incluindo de segurança
sanitária dos alimentos) para
abastecimento das cantinas
escolares em alimentos locais
defini dos e aplicados (FAO)
2.3.1 Normatização do processo de
compras locais definidas (Guia p/a
compras locais, critérios e procedimentos
de verificação da qualidade)- 2013;
Protocolo de Acordo entre a FAO e ARFA Nº
3/2013 (24.957USD)
2.3.2 Padronização dos procedimentos de
higiene nas cantinas escolares definida e
em fase de aplicação. Protocolo de
AcordoARFA Nº 3/2013 (24.957USD)
2.3.3. Normatização da infraestrutura e
equipamento da cantina escolar e
respectivo custo (cozinhas e armazéns
modelo). Consultoria nacional (Daniel
Guimarães e João Pedro Abreu)
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11
Resultados esperados Indicadores Produtos (Outputs) Actividades Meios de verificação
- Elaboração de ficha de seguimento do
projecto piloto;Ficha de seguimento do projecto piloto
-Socialização com FICASE do processo de
compras locais de feijões Relatorio UNJP/042
- Realização balanço do projecto piloto; Balanço do projecto piloto
Meta : Sistema de seguimento da
produção agricola definida e
seguimento do do
abastecimento das cantinas
escolares em alimentos
locaisintegrado no seguimento
Realização de visitas de acompanhamento
do Projecto Piloto “Compras Locais” com
as Ministras da Educação e Desporto e da
Saúde, Representante do financiador e
instituições envolvidas.
Memorando da visita de acompanhamento às escolas
cobertas pelo Piloto "Compras Locais" nos Concelhos
da Praia, Sta Cruz e S.Vicente (Junho de 2013)
- Elaboração ficha seguimento das culturas
nos hortos;Ficha seguimento das culturas nos hortos;
2.3 Um sistema de
seguimento e avaliação para
o abastecimento das cantinas
escolares em alimentos locais
é definido (FAO, com apoio do
PAM)
Base : Nenhum sistema de
seguimento de abastecimento
implementado. Seguimento da
produção local pelo MDR
limitada.
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12
Efeito 3. Conhecimento e competência dos alunos da primaria em matéria de alimentação e ambiente são reforçadas através de hortos escolares
Resultados esperados Indicadores Produtos (Outputs) 1 Actividades Meios de verificação
-Realização Inquérito sobre hortos
escolares e estrategia de diversificação de
refeições escolares em CV, para estabelecer
base referência (Dez-2011)
Actividade 1 do ponto 2.1.1
- Discussões sobre o tipo e forma de
implementação de hortos escolares para
fins pedagógicos, com FICASE; MED_DGBES,
IP, MDR;
Relatorio UNJP/042
Contratação dois consultores nacionais
para elaboração do guia de hortos
pedagógicos
Contrato Maria Alice Silva e de Teresa Borges.
- Elaboração da versão experimental do do
guia de hortos escolares para fins
pedagógicos através de recrutamento de
consultores nacionais (2);
Guia de exploração do horto escolar para fins
pedagógicos-versão experimental. Alice Silva, Teresa
Borges,( Dez2012)
-Formação de professores, técnicos MDR
em instalação hortos escolares para fins
pedagógicos (355) e agricultura (43);
- Instalação de hortos escolares para fins
pedagógicos em estufas, caixas
hidroponicas, materiais reciclados como
pneus garrafas etc, gota a gota e waterbox
(54 escolas);
- Teste da versão experimental do guia em 8
ilhas e 14 Municípios;
- Seguimento do teste do guia
1) Relatorio missão: Seguimento das actividades de
experimentação do guia de orientação e exploração de
hortos escolares para fins pedagógicos (Alice Silva-
Março 2013); 2) Relatorio da fase II missão
consultoria: Elaboração do Guia de Exploração de
Hortos (Maria Alice Silva, Teresa Borges, Abril 2013)
para Fins Pedagógicos
- Realização de intercâmbios (5) para
partilhar de experiencias e reforçar a
vertente pedagógica dos hortos nas
escolas;
Intercambio para reforço vertente pedagógica-Relatório
missão Fogo/Brava e S.Vicente Sto Antão (Teresa
Borges, Eneida Rodrigues, Abril 2013)
-Validação do guia no comité técnico e em
ateliers (2) com participação do MED-
DGBES, DGPOG, FICASE, MDR, Gestores e
ONGs,
- Incorporação no guia dos subsídios
recolhidos no teste e nos encontros de
socialização.
- Elaboração versão final guia de
exploração hortos para fins pedagógicos;
Guia de exploração de hortos para fins pedagógicos.
Alice Silva, Teresa Borges, Eneida Rodrigues( Abril
2013)
- Assinatura protocolo com Instituto
Universitário de Educação (IUE) para
formação de formadores (640) e
professores (2900)Protocolo de Acordo 04/2013 entre FICASE e IUE (Maio
2013)
- Elaboração regulamento concurso «O
melhor horto escolar para fins
pedagógicos»(Set 2013)
Regulamento concurso «O melhor horto escolar para
fins pedagógicos»
Base: 37% das escolas do EB tem jardins, a sua util ização não está integrada no curriculum; Meta: 50% das escolas do EB têm jardins escolares integrados no curriculum e pelo menos 2 professores por
escolas foram formados e dispõem de material pedagógico em 2014
3.1 Estratégias de
implementação de jardins
escolares definidas
Base: Nenhuma estratégia
existente
Meta: Estratégia e directivas
preparadas publicadas e
util izadas nas escolas
3.1.1 Guia de exploração de hortos para
fins pedagógicos, elaborado e validado -
Julho2012 (Doc: Guia de exploração de
hortos para fins pedagógicos, Alice Silva,
Teresa Borges, Eneida Rodrigues- Abril
2013)
Relatorio UNJP/042
Relatorio das acções de socialização e validação do
guia de exploração de hortos para fins pedagógicos
(Maria Alice Silva, Teresa Borges e Eneida Rodrigues-
Julho12)
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13
Base: Conhecimento dos alunos em nutrição fraco e não avaliadoMeta : Alunos do EB conhecem pelo menos 5 menssagens chave em nutrição.
Resultados Esperados Indicadores Produtos (Outputs) Actividades Meios de verificação
- Análise das polticas e programas do
Governo em matéria de alimentação e
nutrição
- Análise dos programas e manuais
produzidos no âmbito da reforma
curricular e em experimentação no Ensino
Básico e Secundário
- Recolha, tratamento analise de dados
junto a comunidade educativa de 34
escolas do Ensino Básico ( 9 cobertas
pela experimentação da reforma
curricular), 8 l iceus e 7 jardins-de-infância
em Santiago, S.Vicente e Sto Antão e
elaboração do relatorio
- Restituição da avaliação aos membros do
Comité Técnico, Delegados do MED,
MSaude, DGBES, Representantes das
escolas do Instituto Pedagógico, e
Directores das Escolas Básicas e
Secundárias envolvidas no estudo
- Elaboração de proposta de Plano de acção
educativa com base na avaliação
- Socialização e validação da proposta de
Plano de Acção Educativa c/ membros do
Comité Técnico, Delegados do MED,
MSaude, DGBES, Representantes das
escolas do Instituto Pedagógico, e
Directores das Escolas Básicas e
Secundárias envolvidas no estudo
Efeito 4. Conhecimentos e competências dos alunos e pessoal das escolas do EB em nutrição e higiéne alimentar reforçados através da integração da
educação nutricional nos programas escolares
4.1 A educação nutricional
nas escolas melhorada e
integrada nos programas
escolares (FAO e OMS)
Base : Educação nutricional
esporadica ou ausente/sem
integração na curriculo escolar
4.1. 1.
(a) Avaliação da Integração da educação
alimentar e nutricional nos programas de
Ensino Pré-escolar, Básico e Secundário
(1º e 2º ciclos) realizada (Diva Lekhrajmal
e Maria Alice Silva (consultores da FAO);
Contrato assinado a 16/01/12; Custoxxx )
.
(b) Plano de Acção Plano de Acção de
Educação Alimentar e Nutricional
elaborado, (Diva
Lekhrajmal e Maria Alice Silva
(consultores da FAO); Contrato assinado a
16/01/12; Custoxxx )
- Relatório de missão de Consultoria: Avaliação da
integração da educação nutricional e alimentar nos
programas de Ensino Pré-escolar, Ensino Básico e
Secundário (1º e 2º ciclos) , Diva Lekhrajmal, Maria
Alice Silva, Julho 2012
Meta : Modulos de educação
nutricional integrados no
curriculo e materiais
pedagogicos
desenvolvidos(2014)
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14
Resultados Esperados Indicadores Produtos (Outputs) Actividades Meios de verificação
Base : Inexistencia de modulos
de formação em nutrição e de
metodos de educação
nutricional para professores
- Elaboração do guia de alimentação e
nutrição p/a professores do EB
1. Relatorio técnico e financeiro 1º semestre, Agosto
2013 (Acordo de Parceria Operacional
Projecto CVE/075 – Saúde e Cantinas Escolares, Curso
SAÚDE E ALIMENTAÇÃO ESCOLAR ‐Edição de Maio –
Junho de 2013)
Meta: Modulosde educação
nutricional integrados nos
programas de formação de
professosres e materiais
pedagogicos
desenvolvidos(2014)
- Formação de 1.443 professores do EB
sobre Saúde e Alimentação Escolar em
exercicio e em formação, 64
formadores/tutores e 28 coordenadores.
2.Protocolo de Acordo Nº4/2013 entre FAO e IUE
(61.728 USD)
Base : Demosntrações
culinárias organisadas muito
raramente no quadro de
iniciativa individual .
Meta: Guia de receitas
melhoradas desenvolvido e
integrado no curriculo e sessões
de culinária participativa
realizadas em 20% das escolas
até 2014
4.2 O conteúdo da educação
nutricional e ambiental e os
metodos de educação a serem
integrados nas formações de
professores identificados e a
elaboração dos materiais
pedagógicos em curso (FAO e
OMS)
4.2.1. Guia de alimentação Escolar para
professores do EB elaborado (Saude e
Alimentação Escolar- Formação de
Professores do Ensino Básico- Guia de
alimentação Escolar, Instituto
Universitário de Educação (IUE));
Protocolo de Acordo Nº4/2013 entre FAO e
IUE, assinado a 14/05/13 (61.728
USD)/valor dos 2 produtos (Formação de
professores do EB - Hortos escolare p/a
fins pedagogicos e elaboração do guia
alimentação escolar)
4.3 As práticas alimentares e
receitas locais são descritas e
receitas locais melhoradas
identificadas (FAO)
PROGRAMA UNJP/CVI/042/UNJ APOIO À SEGURANÇA ALIMENTAR E NUTRICIONAL NAS ESCOLAS
15
Resultados Esperados Indicadores Produtos (Outputs) Actividades Meios de verificação
- Recrutamento nutritricionista em Julho de
2013 para reforço da capacidade técnica
FICASE.
Protocolo de Acordo Nº2/2013 entre FAO e FICASE
(10.800 USD)
Draft do manual para equipa da cantina
escolares e de materiais didacticos
(cartazes , desdobrávesi, etc) p/a aplicação
das boas praticas de higiene elaboradas
Protocolo de Acordo Nº2/2013 entre FAO e ARFA
(24.957 USD); 'Ficha de Projecto (OMS): Promoção de
formadores sobre alimentação saudável(37.615 USD )
-Capacitação de 214 técnicos das
Delegações do MDR, Delegacias de Saúde e
Resposnsáveis Concelhios da FICASE sobre
as boas praticas de fabrico (BPF) ao longo
da cadeia alimentar.
RELATÓRIO GERAL DAS ACÇÕES DE FORMAÇÃO EM BPF,
INTRODUÇÃO AO HACCP E AUDITORIA, ARFA, Abri l 2012
- Formação de 190 cozinheiras,
responsaveis da cantina escolar, gestores,
professores e representantes da
comunidade em Santiago e S.Vicente em
alimentação saudável.
Relatorios de formação
- Em curso campanha educativa sobre as 5
chaves da OMS p/a uma alimentação
segura nas escolas e junto da população
em geral , promovida pela ARFA em parceria
com o MS, o MED, o Programa Conjunto
(FAO E OMS), Projecto CVE e a O'DAM.
Protocolo de Acordo Nº6/2013 entre FAO e ARFA
(16.278 USD); Ficha de Projecto (OMS): Promoção de
campanha educativa sobre alimentação segura (5
Chaves da OMS)- 13.628 USD
- Em preparação campanha sobre a
importancia da agua potavel para
consumo/beber na escola a ser promovida
pelo CNDS em parceria com o MS,FICASE,
MED, UNJP-042 e Projeto CVE 075.
Relatorios UNJP-042
4.4 Pessoal das escolas
(incluindo as cozinheiras e
professores) são capacitados
sobre a nutrição e a higiéne
alimentar (OMS com apoio da
FAO)
Base : Inexistencia de formação
continua e harmonizada do
pessoal das acntinas escolares
PROGRAMA UNJP/CVI/042/UNJ APOIO À SEGURANÇA ALIMENTAR E NUTRICIONAL NAS ESCOLAS
16
Resultados Esperados Indicadores Produtos (Outputs) Actividades Meios de verificação
Base : Se guimento da diverside
alimentar efectuado pela DSSA/
SESA, mas com metodos pouco
eficientes. Poucos dados sobre
comportamentos alimentares e
estado nutricional dos alunos.
- Preparação de TDR de Assistencia tecnica
ao SESA e ao INE p/a melhoria dos metodos
de recolha e analise de dados sobre a
diversidade alimentar
Proposta de TDR p/a assistencia técnica
Meta : Metodo de recolha de
dados sobre a diversidade
alimentar melhorado e
indicadores de comportamento
alimentar integrados nos
inquéritos.
UNICEF (2ªfeira)
4.5 Os comportamentos
alimentares e as evoluções no
consumo alimentar dos
alunos e familias (em
particular a diversidade) são
analisadas e seguidas
(UNICEF, FAO)
Annexe 6. Outils de l’évaluation (a) Questionnes clés
En particulier, l’équipe d’évaluation devra:
- Évaluer les progrès réalisés à ce jour en vue de l’atteinte des produits et résultats attendus;
- Identifier les problèmes liés à la mise en œuvre du Programme (objectifs, stratégie,
produits, activités);
- Identifier les points forts et les faiblesses du Programme et les leçons à tirer;
- Evaluer si les conditions pour la durabilité institutionnelle, technique et financière du
Programme sont assurées ;
- Formuler des recommandations sur les mesures éventuelles à prendre pour améliorer la
mise en œuvre du Programme.
1. L’accès des élèves des écoles primaires, filles et garçons, à un panier alimentaire équilibré
dans les écoles et jardins d’enfants est maintenu et amélioré
1.1 Une politique et une stratégie nationale sur les cantines scolaires sont définies sur la base d’une
analyse des réalisations passées, des besoins actuels et futurs, et des potentialités locales
1.2 Les mécanismes et capacités de gestion du PNAS sont renforcés et le cadre réglementaire légal et
administratif est défini.
1.3 Les compétences du personnel de le FICASE central et municipal en termes de planification et
gestion de l´approvisionnement en denrées (achats, logistique et budget) sont renforcées
1.4 Le système de suivi est renforcé, amélioré et approprié par la structure nationale
1.5 Partage de l´expérience de la prise en charge du programme avec les pays de la région et/ou
d´autres pays
2. Des opportunités pour diversifier les repas scolaires avec des produits locaux et générer
des opportunités économiques pour les producteurs locaux (femmes et hommes) sont identifiées
et documentées
2.1 Des stratégie(s) potentielles pour l’approvisionnement en produits locaux dans les cantines
scolaires sont identifiées, testées et documentées
2.2 Des projets pilotes pour organiser des filières de production locale répondant aux besoins des
cantines scolaires sont mis en œuvre et documentés (FAO)
2.3 Des procédures et normes pour l’approvisionnement des cantines scolaires en produits locaux
sont définies et appliquées
2.4 Un système de suivi et d’évaluation de l’approvisionnement des cantines scolaires en produits
locaux est mis en place (intégrée dans le système de suivi du PNCE)
3. Les connaissances et compétences des élèves du primaire en matière d’alimentation, et
d’environnement sont renforcées par la mise en œuvre de jardins scolaires
3.1 Une stratégie et des directives pour la mise en place, la gestion et le suivi/évaluation des jardins
scolaires sont définies et appliquées.
3.2 L’utilisation des jardins scolaires en tant qu’outils pédagogiques pour l’éducation à
l’environnement et la nutrition est améliorée et intégrée dans les curriculum scolaires (lien avec 4.1)
3.3 Des formateurs, professeurs, agents de vulgarisation agricoles, et membres des sous-
commissions de district / des communautés sont formés à la mise en place de jardins scolaires en
tant qu’outil pédagogique.
3.4 Des jardins scolaires modèles sont établis en tant que supports éducatifs pour l’éducation
agricole, environnementale et nutritionnelle et l’introduction de nouvelles technologies
3.5 Un système de suivi et d’évaluation des jardins scolaires est défini et mis en place
4. Les connaissances et compétences des élèves et personnel des écoles primaires en
nutrition et hygiène alimentaire sont renforcées par l’intégration de la nutrition dans les
programmes scolaires
4.1 L’éducation nutritionnelle dans les écoles est améliorée et intégrée dans les curriculum scolaires
4.2 La nutrition et les méthodes d'éducation nutritionnelle sont intégrées dans les programmes de
formation des professeurs (pré-service et pendant le service)
4.3 Des recettes locales améliorées sont définies et des séances de cuisine participatives mises en
œuvre dans les écoles et intégrées dans le curriculum
4.4 Le personnel des écoles (y compris les cuisinières et professeurs) est formé à la nutrition et
l’hygiène alimentaire
4.5 Les comportements alimentaires et les évolutions dans la consommation alimentaire des élèves
et des ménages (en particulier la diversité) sont analysés et suivis
Questions pour des entretins semi-structurés L’information possible à attendre et donc les questions à poser diffèrent selon le publique.
1. On peut identifier les suivants groups cibles :
Les responsables des prises des décisions à plus haut niveau (Gouvernement, UN, bailleur
des fonds, etc.)
Responsables au niveau des services de mise en œuvre
Personnel de services avec des responsabilités de mise en œuvre
Service-providers externes, par exemple commerçants, vendeuses, etc.
Bénéficiers (enfants, leurs familles, producteurs)
- Identifier les points forts et les faiblesses du Programme et les leçons à tirer;
Conseils
A) Questions générales : rappelez de demander :
1. Pouvez-vous m’expliquer davantage pourquoi…..? Est-ce que j’ai bien compris….. ? Vous voulez
dire que…….., n’est-ce pas ? Si j’ai bien compris votre point de vue est…..?
2. Pourquoi ? Pourquoi les choses se sont passées comme ça ? Pourquoi telle chose est arrivée ?
Pourquoi vous pensez que……?
3. Y-a-t-il quelque chose qui aurait pu être différente ? Pourquoi n’a pas été différente ?
4. Qu’est-ce qu’a été fait ? Qu’est-ce que n’a pas été fait ? Pourquoi ?
5. Ce qui a été fait, était vraiment important ? Pourquoi ? Est-il encore important ? Pourquoi ?
6. Ce qu’a été fait, était prévu ? Ou est-il arrivé sans le programmer ? Pourquoi ?
7. Ce qu’on n’a pas fait, est-il important ? Pourquoi ? Il était important au moment qu’on l’a fait ?
Pourquoi oui ou non ?
8. Sur quelle base pouvez-vous justifier votre affirmation / votre opinion que…… ? Quelles sont vos
sources d’information ?
9. Echelle de 1 à 6 :
1. Jamais ; Pas du tout d’accord
2. Rarement ; Pas d’accord
3. Occasionnellement ; Plutôt pas d’accord
4. Parfois ; Plutôt d’accord
5. Souvent ; D’accord
6. Toujours ; Tout à fait d’accord
Forces (ce qui a été positif, points forts) Faiblesses
B) Toujours complétez vos questions avec des questions supplémentaires, comme par
exemple :
1. Pourquoi vous pensez ça ? Pourquoi vous dites que…. ?
2. Pouvez me donner un exemple ? Pouvez me donner un exemple pour m’aider à comprendre
votre point de vue ?
3. Pouvez me donner des évidences à soutien de votre point de vue, votre opinion, votre
affirmation ?
4. Pourquoi c’est passé comme ça ? Comment est-il arrivé que…..? Pourquoi les choses ne sont
pas allées d’une façon différente ?
5. Serait-il mieux s’il fut diffèrent ?
6. Vous pensez que c’est important pour les résultats espérés ? Pourquoi ? Quel était le
principal résultat escompté, dans votre opinion ? Pourquoi ?
7. Quelles sont vos sources d’information, vos références ? Quel est le document stratégique au
quel vous faites référence ?
C) Leçons apprises, le futur
Qu’est-ce que nous avons appris pendant la mise en œuvre du projet ? Cette leçon est
importante pour les actions futures ? Pourquoi ?
Comment pouvons-nous introduire cet aspect ? cette institution ? Qui pourrait le faire ?
Comment ?
Quelles seraient les mécanismes institutionnels qui pourront soutenir ces changements ? Est-
ce qu’ils existent ?
Comment vous savez que…? Comment vous avez appris ça ? Le système de suivi vous a aidé
à identifier ces erreurs ? vos points forts, vos faiblesses ?
Il est important recueillir les opinions des personnes pour savoir s’ils pensent que l’impact a été
obtenu, pourquoi, comment et dans quelle mesure
Dans ce sens, quel était l’impact attendu ? Est-ce que les personnes interviewées ont la
même opinion au sujet et la même connaissance ? Dans autres mots, ont-ils une idée claire
du but final du projet et de ses objectifs ?
Questions relatives à comment les activités, les produits, les effets et l’impact se relient
Annexe 7. Matrice des Résultats Attendus & Réalisés
Objectif 1.1: L’accès des élèves des écoles primaires, filles et garçons, à un panier alimentaire équilibré dans les écoles et jardins d’enfants est renforcé et augmenté
Résultats attendus et valeurs cibles (selon le Cadre de Suivi du ProDoc) Réalisation
Commentaires
1.1 Une politique et une stratégie nationale sur les cantines scolaires sont définies sur la base
d’une analyse des réalisations passées, des besoins actuels et futurs, et des potentialités
locales (PAM, avec appui FAO)
Cible : Stratégie et PNCE (PNAS) de qualité finalisés et plans opérationnels définis
Partielle Résultat prévu en 2012.
Un Draft Zéro de Stratégie a été produit en Juillet 2012, validé par Comité
Pilotage et présenté au Gouvernement. Jusqu’à la date, pas de démarches
institutionnelles au niveau du Gouv.nt. La Stratégie mérite de réajustement pour
être cohérente avec ESAN et PASAN
Un Draft de Proposition de Loi produit en Décembre 2013
Un Draft d’Etude « Couts-Bénéfices » produit en Décembre 2013
Etude de cas sur la transition du PNAE au Cap Vert élaborée (2012)
1.2 Les mécanismes et capacités de gestion du PNCE sont renforcés et le cadre réglementaire
légal et administratif est défini. (PAM, avec appui FAO)
Cible : Mécanismes définis ; 100% hommes et 100% femmes, personnel de la FICASE
responsable de la gestion, sont formés
Partielle Résultat prévu en 2012.
Etude de cas sur la mobilisation de Ressources (Brava et Sal) réalisé (2012)
Pas de rapports de formations spécifiques identifiés dans le sujet
1.3 Les compétences du personnel de la FICASE central e municipal en termes de
planification et gestion de l´approvisionnement en denrées (achats, logistique et budget)
sont renforcées (PAM, avec appui FAO)
Cible : 100% des hommes et 100% des femmes, personnel central et municipale de la FICASE,
est formé à ses tâches respectives
No Pas de formations spécifiques sur ces thèmes identifiés dans les rapports
1.4 Le système de suivi est renforcé e amélioré (PAM, avec appui FAO)
Cible : 100% des hommes et 100% des femmes, personnel central et municipale de la FICASE,
est formé à ses tâches respectives.
No Impasse du SACE
1.5 Partage de l´expérience de la prise en charge du programme avec d´autres pays (PAM,
avec appui FAO)
Cible : Documents de capitalisation utilisés et disséminés à des partenaires dans la région
(2014)
Oui - Forum National sur Santé Scolaire avec participants de Mozambique, São Tomé
e Principe et Cap Vert (2011)
- Participation de FICASE au Forum Mondial Kenya (2011)
Participation de cadres de Gambie et Sao Tomé au Forum National de Cap Vert
(2012)
Participation Cap Vert au Forum Mondial Ethiopie (2013)
- Participation de FICASE au Forum Mondial Brésil (2013)
- Participation de FICASE au cours Nutrition et SIDA Sénégal (2013)
Objectif 2. Des opportunités pour diversifier les repas scolaires avec des produits locaux et générer des opportunités économiques pour les producteurs locaux (femmes et hommes) sont identifiées
et documentées
Résultats attendus et valeurs cibles (selon le Cadre de Suivi du ProDoc) Réalisation
Commentaires
2.1 Des stratégie(s) potentielles pour l’approvisionnement en produits locaux dans les cantines
scolaires sont identifiées, testées et documentées (FAO, avec appui PAM)
Cible : Stratégies - avec un approche de genre - décrites et projets pilotes mis en œuvre dans 8
municipalités sur 4 îles, et documentés (2014)
Partielle
(2 iles, 3
municip.)
Une enquête nationale réalisée dans les écoles (2011)
Deux missions FAO et 2 ateliers de discussion (2012), 3 modèles
d’achats définis
Tests (projets pilote) d’achats publiques des produits frais à Santiago
(Praia, S.t Cruz) et S.Vicente
6.430 enfants ont bénéficié des tests pilote pendant 2 mois (Mai-Juin
2013) et partiellement (Praia) en Octobre-Novembre
Un test d’acceptabilité du menu réalisé avec les enfants
Approche genre ?
2.2 Des projets pilotes pour organiser des filières de production locale répondant aux besoins
des cantines scolaires sont mis en œuvre et documentés (FAO)
Cible : Filière fiable organisée avec les producteurs locaux pour approvisionner au moins 6
municipalités sur 3 îles (partie des pilotes mentionnés dans 2.1)
No Quelque expérience peu satisfaisante de jardins municipaux réactivés
(source : rapport agronome UNJP 042)
« Filière fiable organisée avec les producteurs locaux » pas identifiée
2.3 Des procédures et normes (y compris de sécurité sanitaire) pour l’approvisionnement des
cantines scolaires en produits locaux sont définies et appliquées (FAO)
Cible : Procédure et normes définies et validées par la FICASE et le MADRRM d’ici fin 2011
Oui,
Partiellement
Procédures d’achat public identifiées et appliquées dans les projets pilote
(2013), matériel informatif publié ;
Standards de qualité des produits frais établis et appliquées dans les
projets pilote (2013), matériel informatif publié ;
Formations : environ 45 staff des cantines, 21 inspecteurs, 77 producteurs
et fournisseurs ;
Procédures et normes validées ? Par qui ? Comment ? (MDR critique)
Standards de manipulation et hygiène (POP) identifiés
Etude sur état des cantines et proposition amélioration (infrastructures,
équipements)
2.4 Un système de suivi et d’évaluation de l’approvisionnement des cantines scolaires en
produits locaux est mis en place (FAO, avec appui PAM)
Cible : Système de suivi de production horticole établi, et suivi de l’approvisionnement en
produits locaux intégré au suivi des CS dans les zones pilotes d’ici à 2013
No Pas d’avances significatives vers la cible.
Objectif 3. Les connaissances et compétences des élèves du primaire en matière d’alimentation, et d’environnement sont renforcées par la mise en œuvre de jardins scolaires
Résultats attendus et valeurs cibles (selon le Cadre de Suivi du ProDoc) Réalisation Commentaires
3.1 Une stratégie et des directives pour la mise en place, la gestion et le suivi/évaluation des
jardins scolaires sont définies et appliquées. (FAO)
Cible : Stratégie et directives préparées, publiées et utilisées dans les écoles
Non Pas de progrès significatifs vers le cible
3.2 L’utilisation des jardins scolaires en tant qu’outils pédagogiques pour l’éducation à
l’environnement et la nutrition est améliorée et intégrée dans les curriculums scolaires (FAO)
Cible : Modules utilisant les jardins intégrés dans le curriculum scolaire (2014)
Partielle Guide pour l’utilisation pédagogique des jardins scolaires élaborée, en
phase de test dans 14 Municipalités (8 iles)
Intégration dans le curriculum scolaire doit être harmonisée avec
procédures du MED qui ont des temps plus longs (peu réaliste 2014, selon
MED)
3.3 Des formateurs, professeurs, agents de vulgarisation agricoles, et membres des Comités
Municipaux / des communautés sont formés à la mise en place de jardins scolaires en tant
qu’outil pédagogique. (FAO)
Cible : Matériels pédagogiques développés et au moins 20 formateurs prêts à fournir des
formations sur toutes les îles (2014)
Partielle Formation des professeurs (355) et techniciens de l’agriculture (43)
Formation des 20 formateurs nationaux ??
3.4 Des jardins scolaires modèles sont établis en tant que supports éducatifs pour l’éducation
agricole, environnementale et nutritionnelle et l’introduction de nouvelles technologies (FAO)
Cible : 50% des écoles disposent de jardins modèles d’ici à 2014.
Partielle 54 écoles ont bénéficiés d’équipement pour améliorer leur jardins (valeur
cible 50%? Correspond à 380 écoles ?)
3.5 Un système de suivi et d’évaluation des jardins scolaires est défini et mis en place (FAO)
Cible : Critères de qualité des jardins définis et système de suivi de ces critères établi (2012)
No Pas de progrès significatifs
Objectif 4. Les connaissances et compétences des élèves et personnel des écoles primaires en nutrition et hygiène alimentaire sont renforcées par l’intégration de la nutrition dans les programmes
scolaires
Résultats attendus et valeurs cibles (selon le Cadre de Suivi du ProDoc) Réalisation
Commentaires
4.1 L’éducation nutritionnelle dans les écoles est améliorée et intégrée dans les programmes
scolaires (FAO, avec appui OMS)
Cible : Modules d’éducation nutritionnelle intégrés dans curriculum et matériels pédagogiques
développés (2014)
Partielle Etude / proposition élaborée et traduite dans un Plan d’Action (2012)
Modules pas encore dans les curriculums du MED
4.2 La nutrition et les méthodes d'éducation nutritionnelle sont intégrées dans les programmes
de formation des professeurs (pré-service et pendant le service)
Cible : Modules d’éducation nutritionnelle intégrés dans les programmes de formation et
matériels pédagogiques développés (2014)
Partielle Matériel informatif et didactique produit (Guide)
Formation de 1443 professeurs (pas claire combien de jours, programme,
etc.)
Pas encore intégration dans le curriculum de formation des professeurs
4.3 Des recettes locales améliorées sont définies et des séances de cuisine participatives mises
en œuvre dans les écoles et intégrées dans le programme scolaire (FAO)
Cible : Guide de recettes améliorées développé et intégré dans le curriculum et séances de
cuisine participatives conduite dans 20% des écoles d’ici à 2014
na Pas d’information
4.4 Le personnel des écoles (y compris les cuisinières et professeurs) sont formés à la nutrition
et l’hygiène alimentaire (OMS, avec appui FAO)
Cible : Module de formation préparé et 80% du personnel concerné a reçu au moins une
formation d’ici à 2014
Partielle 190 staffs formés (cuisinières, gérants, professeurs, etc.)
Pas claire par rapport aux cibles (80% du personnel)
Plan de formation pas disponible
4.5 Les comportements alimentaires et les évolutions dans la consommation alimentaire des
élèves et des ménages (en particulier la diversité) sont analysés et suivis (UNICEF, FAO)
Cible : Méthode de collecte de données sur diversité alimentaire améliorée et indicateurs de
comportement alimentaire intégrés dans enquêtes
na Pas d’information à ce sujet
Annexe 8. Programme Indicatif de Coopération (PIC) - LUX
Annexe 9. Instruments de GAR1
Cadre des Résultats PNYD harmonisé par UNDG et DAC/OECD
1 PNUD Guide De La Planification, Du Suivi Et De L’évaluation Axés Sur Les Résultats Du Développement
http://web.undp.org/evaluation/handbook/french/docments/PME-Handbook_Fr.pdf
La chaine de Résultats de la GAR (Gestion Axée sur les Résultats)
Cadre de Plan de Travail Annuel avec Cadre de Suivi