Évaluation des masters de l'université de limoges · originale et semble disposer de...

Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters de l'Université de Limoges

juin 2008

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : LIMOGES

Établissement : Limoges

Demande n°20081398

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Sciences du management

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): C

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) L’offre de formation semble s’être construite à partir de « briques historiques » et doit être reconstruite de

manière rationnelle dans le cadre du LMD et d’un parcours clair en sciences du management, ce qui n’est pas le cas à ce jour.

Points forts :

• Soutien du tissu socio-économique régional.

• Mutualisation des enseignements entre les spécialités.

• Qualité des intervenants extérieurs.

• Deux spécialités assez originales.

Points faibles :

• Manque de cohérence des données sur les effectifs attendus dans l’ensemble du dossier.

• Faiblesse de l’encadrement académique en sciences de gestion.

• Faiblesse de l’adossement à la recherche.

• Pas de certification qualité SGS – IAE.

• L’insertion actuelle du M1 AES dans la mention n’est pas adéquate.

• Le faible nombre de cours mutualisés en M1.

• La faiblesse des effectifs dans les spécialités autres que MESS.

• Manque de cohérence globale de l’offre de formation.

• Faiblesse des flux pour la plupart des spécialités.

• Manque d’ouverture internationale.

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L’avis est défavorable, compte tenu de la faiblesse numérique de l’équipe d’enseignant-chercheur en sciences de gestion, de la faiblesse subséquente de l’activité et de l’adossement à la recherche, du manque de cohérence globale de l’offre de formation.

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Avis par spécialité

Administration des entreprises

Appréciation : B

L’objectif est de permettre aux diplômés d’assumer une fonction d’encadrement et de management dans leur spécialité. Peu de débouchés spécifiques sont identifiés.

Le diplôme MAE est reconnu et permet d’offrir une formation de double compétence à des étudiants issus de formations moins en prise avec le marché du travail ou ayant besoin de compléter leur formation première par un cursus en gestion pour postuler à des carrières plus attirantes.

Points forts :

• Reconnaissance du diplôme.

• Double compétence professionnalisante.

• Partenariat avec la Maison de l’Entrepreneuriat.

Points faibles :

• Manque de cohérence horaires/crédits ECTS.

• Flux d’étudiants faibles pour un MAE généraliste.

• Insertion ?

• Adossement à la recherche insuffisant.

L’avis est favorable avec des réserves.

Si le diplôme MAE est reconnue par les entreprises depuis longtemps, il est aujourd’hui en phase de maturité / déclin sur le territoire français compte tenu de la multiplication des offres de formation concurrentes et parfois plus spécialisées en double compétence. Compte tenu du caractère récent du MAE à Limoges, il serait sans doute souhaitable de proposer un positionnement de niche plus spécialisé notamment en relation avec la spécialité CRTE et avec l’axe entrepreneuriat du centre de recherche de rattachement, ce qui est d’ailleurs déjà un peu engagé au travers d’un cours spécifique. Des rapprochements régionaux avec d’autres IAE et des écoles d’ingénieurs pourraient aussi être recherchés.

Comptabilité, contrôle, audit

Appréciation : C

Points forts :

• Professionnalisation.

• Reconnaissance en termes d’UE de l’expertise comptable.

• Intervenants extérieurs.

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Points faibles :

• Manque de cohérence horaires/ECTS.

• Insertion des étudiants (emploi et niveau d’emploi).

• Adossement à la recherche insuffisant.

• Equipe pédagogique académique insuffisante.

• Offre de formation très concurrencée en France.

• Pertes de flux entre le M1 et le M2, ce qui semble indiquer une attractivité perfectible.

L’avis est défavorable. Des collaborations avec d’autres masters CCA proches géographiquement sont souhaitables.

Conseil en reprise et transmission de l’entreprise

Appréciation : C

Points forts :

• Offre de niche assez originale répondant à un besoin réel.

• Equipe pédagogique.


Points faibles :

• Manque de cohérence horaires/crédits ECTS.

• Faiblesse des effectifs.

• Insertion perfectible.

• Contenus souvent trop généralistes.

• Ancrage exclusif sur le M1 AES.

Si l’offre est assez originale et bénéficie de soutiens locaux, elle ne semble pas attirer beaucoup d’étudiants et l’insertion est perfectible.

L’avis est défavorable en particulier à cause du M1 AES dont le contenu très « général » doit s’inscrire dans une autre philosophie que celle d’une mention sciences du management. Une autre solution pourrait consister à intégrer cette spécialité au sein du MAE en tant que parcours spécifique d’un diplôme généraliste en gestion, ce qui permettrait de mieux articuler la formation avec l’AES au sens double compétence.

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Management des entreprises de la santé et du social

Appréciation : B

Points forts :

• Offre originale.


• Organisation rigoureuse horaires/ECTS.

• Intervenants extérieurs.

• Partenariats avec le monde socio-économique.

Points faibles :

• Equipe pédagogique académique.

• Adossement à la recherche.

L’avis est favorable avec des réserves. Des recrutements adaptés de MCF et PR en sciences de gestion seraient souhaitables pour renforcer l’ancrage scientifique de la spécialité qui par ailleurs, adopte une stratégie de niche originale et semble disposer de nombreux soutiens de la part du tissu socio-économique.

Management, stratégie, marketing

Appréciation : C

Points forts :


• Partenariats avec les milieux socio-économiques.

• Spécialisation pertinente.

Points faibles :

• Articulations M1-M2 (en particulier M1 AES).

• Manque de cohérence de l’offre de formation M1-M2.

• Flux limités.

L’avis est réservé en particulier pour le M1 qui demeure très généraliste par rapport à une licence de gestion.

L’avis est négatif pour le M1 AES (cf. avis sur la mention et autres spécialités). Il y a un problème de cohérence générale de l’offre de formation.

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Demande n° 20081466

Domaine : Arts, Lettres, Langues

Mention : Lettres

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A Avis favorable

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) La mention “Lettres” regroupe les formations littéraires de lettres classiques et de lettres modernes de

niveau M. Les finalités traditionnelles (recherche et enseignement) ne sont pas seules prises en compte, car la formation est pour partie orientée vers la professionnalisation dans d’autres secteurs d’emploi.

La formation est conçue comme un cycle en deux ans qui maintient l’équilibre entre formation à la recherche, formation disciplinaire, ouverture pluridisciplinaire et professionnalisante. Le M1, constitué de deux parcours (lettres classiques, lettres modernes) avec beaucoup de mutualisations, est tourné vers la théorie et la méthodologie. A l’intérieur de chacun d’eux, le parcours professionnalisant est nettement dessiné. Le M2 propose un cadre souple dans lequel l’étudiant choisit ses cours en fonction de son projet de recherche et de ses visées d’insertion professionnelle.

Les perspectives scientifiques sont clairement définies : « analyser la construction symbolique des représentations, leur circulation et leurs reconfigurations », la méthode générale consiste à « saisir les ruptures et les continuités des textes fondateurs de l’Antiquité aux récits circulant dans la culture médiatique contemporaine ». L’ouverture sur la communication, les médias, l’image, sert la recherche tout en offrant une diversité de formations adaptées aux métiers de la culture. Le responsable du master, spécialiste reconnu de littérature populaire et des cultures médiatiques, est un garant convaincant de cette orientation générale.

L’adossement à la recherche est satisfaisant grâce à l’EA 1087, et secondairement d’autres équipes telles que l’EA 3648. Les contenus en M2 sont en rapport avec les thématiques de ces laboratoires. L’équipe pédagogique est par ailleurs compétente et diversifiée, mais on s’attendait à ce qu’elle soit plus précisément présentée.

Le dossier gagnerait aussi à être complété : bilan du devenir des étudiants, relations des niveaux M et D, insertion dans le contexte local.

Les échanges internationaux fonctionnent essentiellement sous la forme d’accueil d’étudiants venus d’Extrême Orient.

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Formation souple et attractive qui mérite d’être maintenue.

Points forts :

• articulation harmonieuse de la dimension recherche et des aspects professionnalisants.

• parcours équilibrés, ouverts à la pluridisciplinarité.

• bon adossement à la recherche (à préciser en Lettres classiques).

Points faibles :

• imprécision du positionnement dans le contexte local et régional.

• nombre d’étudiants assez réduit par rapport à la richesse du dispositif pédagogique.

• trop peu d’informations sur l’équipe pédagogique (enseignants-chercheurs et extérieurs).

• manque de données chiffrées quant au devenir des étudiants.

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Textes et représentations de l’Antiquité au XXIème siècle Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.

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Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Sociétés, cultures et territoires

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Malgré un champ un peu trop large, les objectifs actuels de former des étudiants aux métiers classiques

(aménagement) ou plus émergents (patrimoine et culture) sont raisonnables, même s’ils peuvent à terme s’avèrer moins sûrs.

Cette mention de master se caractérise par une forte articulation entre histoire, sociologie et géographie.

La cohérence pédagogique est bonne, à l’exception d’un déséquilibre entre UE très conceptuelles et UE plus professionnelles. L’ouverture internationale est médiocre, se limitant à une convention avec Saragosse et aux classiques échanges ERASMUS.

En ce qui concerne l’adossement à la recherche, un certain volontarisme se heurte à la réalité d’un paysage de recherche assez éclaté.

Point fort :

• Spécialités complémentaires et réelle mutualisation des enseignements.

Points faibles :

• Forte déperdition d’étudiants entre le M1 et le M2.

• Orientation trop locale des enseignements et de la formation.

• Prise en considération insuffisante de la carte des formations dans le domaine, au-delà de la région stricto sensu (Poitiers, Clermont-Ferrand…).

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Histoire des pouvoirs et des appartenances

Appréciation : B

Cette spécialité est assez classique, elle est tournée vers l’historiographie.

La formation à la recherche est de bonne envergure.

Les débouchés sont la recherche et le concours d’enseignement.

Point fort :

• La formation à la recherche.

Point faible :

• Les débouchés professionnels hors recherche et enseignement.

Sociologie des problèmes sociaux et des régulations territoriales

Appréciation : B

Bonne cohérence y compris par rapport aux objectifs de professionalisation.

Cette spécialité peine à trouver une masse critique d’étudiants (de deux à neuf par an).

L’aspect devenir des étudiants est peu informé dans le dossier.

Point fort :

• Parti de dispenser une formation sociologique utile aux acteurs sociaux.

Points faibles :

• Formation un peu trop éclectique.

• Peu d’ouverture sur le monde de l’entreprise et sur le monde international.

Géographie des périphéries métropolitaines et des nouveaux territoires ruraux

Appréciation : B

Cette spécialité propose deux parcours (pro et recherhe) avec 20 % d’enseignements sur les outils techniques (géomatique,…).

Les effectifs paraissent un peu faibles en M2 (treize étudiants par an en moyenne).

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Le devenir des étudiants est mal défini.

L’adossement recherche présente de bonnes références mais il est manifestement un peu éclaté.

L’équipe pédagogique est de bon niveau mais on doit s’étonner que dans cette spécialité, elle ne comprenne aucun enseignant relevant de la section 24 du CNU.

Points forts :

• Dynamisme et une bonne réactivité aux demandes contemporaines et locales.

• Une bonne formation en techniques et outils.

Points faibles :

• Les thèmes d’enseignement restent assez académiques.

• Absence d’enseignant de la section 24.

Valorisation du patrimoine et développement territorial

Appréciation : A

Il s’agit d’un ancien IUP perpétué en spécialité de cette mention de master. Cet héritage fournit une base solide à cette spécialité.

Le cursus est cohérent, mais sans doute trop ambitieux pour remplir les objectifs de la formation en approfondissant suffisament ses thèmes.

Cette spécialité accueille des étudiants en formation continue, ce qui est positif.

Point fort :

• Des partenariats locaux bien ancrés, donc favorables à une formation professionnelle.

Point faible :

• Les débouchés professionnels aux contours flous et pas nécessairement durables.

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Recommandations

• Ouvrir sur le national (Clermont-Ferrand,…) et sur l’international.

• La pluridisciplinarité ne doit pas conduire à un saupoudrage des connaissances.

• Assurer des enseignements disciplinaires fondamentaux et développer des relations avec d’autres institutions françaises ou étrangères formant à des débouchés comparables.

• Mieux définir le champ du périurbain pris en compte pour cette formation et préciser les enseignements relatifs aux pratiques d’aménagement.

• Approfondir plus certains axes quitte à en abandonner d’autres.

• Rapprocher cette spécialité de celle de géographie, davantage en prise directe sur le monde extra-universitaire.

• Dégager plus nettement les thèmes de recherche proposés aux étudiants et faire davantage pour les débouchés professionnels.

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Mention : Langues et cultures étrangères

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Le projet présente deux spécialités dont les synergies n’apparaissent pas suffisamment. L’ensemble est

disparate et une direction nette ne parvient pas à se dessiner vraiment. L’une des deux spécialités (LLCE) manifeste une spécificité et une cohérence interne moins claire que l’autre (LEA Management interculturel). L’avis porté sur les deux spécialités n’est pas uniforme.

Les objectifs pédagogiques globaux sont bien définis. Les débouchés visés sont moins évidents : le choix d’un généralisme affiché n’est pas entièrement convaincant, pour des « marchés » auxquels des formations plus pointues pourraient prétendre de façon plus certaine. On regrette d’autant plus le fait que le dossier ne fournisse pas d’informations détaillées sur les résultats en terme d’insertion. L’analyse proposée pour la justification du diplôme paraît très générale, donne peu d’indications sur la place de la recherche, n’indique pas clairement la logique de l’implantation du diplôme (par exemple, dans le cadre de la formation de formateurs, pas de liens avec l’IUFM ?).

Les effectifs montrent une baisse régulière des entrants, avec par contre un peu plus de stabilité en M2.

Les contenus d’enseignement manquent de cohérence, donnant parfois la priorité à la littérature, parfois pas, parfois à de la méthodologie, parfois à un sujet d’une extrême spécialisation. La panoplie des options se répartit bien entre « ouvertures pluridisciplinaires » et « professionnalisation », mais à l’intérieur les choix peuvent sembler aboutir à la dispersion. S’y ajoutent les modules possibles offerts par d’autres formations. L’orientation formateurs en langues est plus orientée vers l’entreprise que celle de l’IUFM, mais elle semble un peu inattendue dans le cadre de la mention du master.

Les éléments indiqués concernant l’ouverture internationale sont très généraux et sans vraie spécificité visible ; ils concernent surtout la spécialité LEA.

L’adossement recherche existe, mais le contenu du master étant multiforme le lien direct avec une recherche reste flou. L’équipe pédagogique est compétente, et équilibrée.

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Points forts :

• La mutualisation de plusieurs domaines.

• La forte composante professionnalisante.

• La volonté de satisfaire toutes les demandes possibles du public étudiant.

Points faibles :

• Déséquilibre entre les deux spécialités au sein de la même mention.

• Un cursus peu lisible, un parcours dit « Proform » qui est indépendant dans l’ensemble,

• Des doutes sur les résultats et des effectifs qui ne se maintiennent pas d’année en année.

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Langues étrangères appliquées au management interculturel

Appréciation : A

Cette spécialité, solidement argumentée, présente une grande cohérence pédagogique, et une grande visibilité des finalités. Elle utilise intelligemment l’offre de formation de l’université pour orienter sur l’entreprise à partir de la recherche sur l’« interculturalité », et en utilisant en partie le M1 LLCE, qui contitue l’autre facette du master.

Il s’agit d’une spécialité originale dans le paysage des formations professionnelles en France, partiellement inspiré, au départ, d’un modèle allemand. Il s’inscrit clairement dans l’offre de formation globale de Limoges, à une position carrefour : compétences diverses les unes des autres (LEA, LLCE, littérature comparée, géographie, droit, etc.), mais complémentaires au vu des finalités recherchées – une dimention interdisciplinaire réelle et fonctionnelle.

Le cursus propose un programme très développé, et de qualité. La part de formation professionnelle elle-même n’est cependant pas présentée avec un descriptif des partenariats professionnels régionaux ou internationaux en place.

Les effectifs restent limités, mais sont corrects. Les résultats en terme d’insertion, qui touche des domaines très variés du marketing à l’humanitaire, sont appréciables même pour un petit nombre de diplômés.

L’adossement recherche est solide et en cohérence avec les thématiques pédagogiques. On regrette cependant l’absence d’ouvertures attestées sur des doctorats. L’équipe pédagogique offre un bon encadrement, avec un bon équilibre des rang A / rang B, provenant des différentes disciplines impliquées.

Points forts :

• Master à fort caractère professionnalisant s’appuyant sur un socle culturel.

• Une panoplie d’enseignements qui se soutiennent les uns les autres de façon cohérente. Un souci de décloisonnement. Des résultats appréciables.

• La possibilité laissée à l’étudiant en S2 de passer un semestre dans une université étrangère ou de faire un stage est judicieuse, car elle lui permet de se déterminer sur la suite à donner à son parcours en connaissance de cause.

• L’existence d’un séminaire réservé à un professeur invité dans le cadre d’un cours portant sur l’interculturalité.

Points faibles :

• L’assise et l’origine des intervenants professionnels sont à élargir. Le volet professionnel pourrait être renforcé par la recherche de contacts extérieurs à l’université, régionaux, nationaux ou internationaux.

Langues, littératures et civilisations étrangères : recherche, enseignement, formation

Appréciation : B

Cette spécialité LLCE propose une formation riche, avec une bonne organisation pédagogique et une bonne implantation dans son environnement universitaire. Elle mériterait cependant d’être renforcée sur certains points : la

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cohérence générale de l’offre pourrait être utilement redéfinie, ainsi que la dimension internationale singulièrement absente d’un master qui se fixe comme projet l’approfondissement de langues, cultures et civilisations étrangères.

Une meilleure analyse des flux étudiants durant la période quadriennale écoulée aurait permis de faire une évaluation mieux informée.

Points forts :

• Double ouverture vers la professionnalisation et la pluridisciplinarité.

• Le parcours professionnalisant « Proform » (« profession formateur en langues vivantes étrangères ») visant à former des formateurs en langues vivantes étrangères à l’attention d’un public en milieu professionnel.

Points faibles :

• Le caractère très ouvert, peut-être trop ouvert, de la formation qui pour un niveau master reste relativement généraliste.

• Les objectifs (maîtrise de la langue étrangère de spécialité) et approfondissement culturel restent assez indéfinis dans la présentation.

• La dimension internationale mérite d’être renforcée.

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Recommandations

• Au niveau de la mention : Proposer un rééquilibrage entre les deux spécialité au sein de la même mention. Redonner une cohérence aux enseignements communs. Envisager de flécher des parcours conseillés parmi les options, et de ne faire de la didactique et des multimédias qu’une spécialisation de M2. Mieux intégrer le parcours dit « Proform » dans l’ensemble. Surveiller les effectifs et développer les outils nécessaires pour un suivi plus précis des résultats.

• Pour la spécialité LEA : élargir le réseau de partenariats professionnels (intervenants, stages).

• Pour la spécialité LLCE : envisager de resserrer les objectifs spécifiques pour une meilleure identité pédagogique ; renforcer la dimension internationale.

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Domaine : Arts, lettres, langues

Mention : Sémiotique et sciences du langage

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Points forts :

• Une spécialisation en sémiotique très pointue, que Limoges est incontestablement le lieu le mieux placé en France pour dispenser.

• Une capacité à fédérer des spécialisations très spécifiques, travaillées avec des professionnels.

• Une volonté de collaborations et d’ouvertures particulièrement remarquable.

• L’appui sur l’équipe de recherche et les collaborations (inter)nationales en matière de recherche.

• Un réseau professionnel dense.

• L’innovation pédagogique et l’ancrage professionnel pour les deux spécialités : Édition et Conservation

Points faibles :

• Le lien à la linguistique générale est peu convaincant : l’équipe de Limoges est trop spécialisée pour être en état de le dispenser.

• Les spécialités “étanches” auront-elle les moyens de survivre ou de se développer ainsi ?

• La disparité entre le niveau des contenus spécialisés et le nombre d’embauches (pour la promo 2004-2005) en tant qu’“employés” (67 % vs 33 % cadres, mais le salaire moyen mentionné avoisinant 1800 euros par mois semble contredire cette statistique).

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Ecriture, typographie, édition : de l’édition traditionnelle à l’édition numérique

Appréciation : A

Points forts :

• Appui recherche et investissement des professionnels.

• Équilibre recherche/professionnalisation.

• Ouvertures professionnelles et adaptation aux (évolutions vers les) métiers d’aujourd’hui.

Points faibles :

• Formation à la recherche moins convaincante que l’aspect professionnalisant.

• Formation ouverte en 2006, peu de profondeur historique (mais premiers résultats encourageants).

Sémiotique

Appréciation : A

Points forts :

• Spécialisation très pointue

• Ouverture d’un parcours pro avec tronc commun, d’où une ouverture à la professionnalisation

• Partenariats de recherche de très haut niveau

• Partenariat pédagogique en cours avec l’École de commerce de Paris

Points faibles :

• Peu de recul sur l’insertion.

• Défaut de ses qualités : très spécialisé.

Préservation des objets d’Arts

Appréciation : A

Point forts :

• Nouveauté de la demande de création.

• Ancrage scientifique et professionnel très riche et diversifié.

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Point faible :

• Aucun rapport avec l’intitulé Sciences du langage de la mention : problème de lisibilité et de cohérence de la mention (d’ailleurs, aucune mutualisation avec les autres spécialités).

Interfaces linguistiques

Appréciation : A

Un projet multisite Tours, Limoges, La Rochelle et Poitiers. Des objectifs clairs et ambitieux : former des étudiants en linguistique au niveau international.

Points forts :

• Des objectifs scientifiques et pédagogiques intéressants et novateurs.

• Un effort très important de normalisation des horaires, intitulés, entre les différents sites.

• L’accueil spécifique pour des étudiants non francophones.

Points faibles :

• Quatre parcours différents en M2 selon les sites entraînant une augmentation du coût de la formation, comme le déplacement des enseignants sur site en M1.

• Trop d’enseignements dans la spécialité.

• Grande disparité observée entre les établissements.

• Niveaux de publications des intervenants (en moyenne peu de publications de haut niveau international, surtout en dehors de Tours et Orléans).

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Recommandations

La présentation générale est un peu irritante, avec une forte inflation des annexes. Mais le projet apparaît convaincant.

Pour la lisibilité de l’offre de formation :

• Est-il justifié de faire figurer sous un même intitulé de mention (du moins en partie : Sciences du langage) une spécialité qui n’est a priori que sémiotique : Préservation des objets d’art ?

• Les demandes de renouvellement (spécialités 1 et 2) et de création (spécialité 3) sont parfaitement justifiées, à la réserve près mentionnée ci-dessus sur une certaine “étanchéité” des spécialités (rares mutualisations).

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Mention : Administration publique

Avis Aeres



Points forts :

• Organisation de la mention en deux axes principaux « Administration publique » et « Environnement ».

• Sur-représentation des formations liées au droit de l’environnement qui contribue à faire de cette mention un pôle de référence.

• Pré-orientation dès la première année de master qui facilite le passage entre les deux années de master.

• Regroupement de deux anciens masters avec fusion de masters recherche et professionnel.

• Bonne visibilité généralement des spécialités.

• Reconnaissance de la spécialité droit de l’environnement.

• Equipes pédagogiques identifiées en droit de l’environnement.

Points faibles :

• Nombre d’étudiants globalement assez faible en dehors des formations liées au droit de l’environnement.

• Spécialité « Droit du développement durable » à revoir.

• Malgré la réduction de 6 à 5 spécialités, le projet ne semble pas suffisamment avoir pris en compte la tendance nationale de la baisse des effectifs en droit public et les effectifs peu nombreux à Limoges (92 étudiants en M1 en 2006, en comptant la Maîtrise d’administration publique et le Master 1 AGT). Il y aurait place pour une suppression d’une autre spécialité, quitte à ce que soit ouvert une option dans une autre spécialité.

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Droit de l’environnement, de l’aménagment et de l’urbanisme

Appréciation : A

Points forts :

• Formation spécialisée et clairement identifiable.

• Reconnaissance nationale et internationale, appuyée sur un centre de recherche à la réputation ancienne.

• Spécialité attractive.

• Grande cohérence de la maquette pédagogique.

• Cursus intégré M1 et M2 qui donne aux étudiants une spécialisation de très bon niveau.

Points faibles :

• Articulation M1 – M2 laissant apparaître des répétitions de cours.

• Nombre d’étudiants en diminution.

• La dimension de la formation à la recherche, tout en étant affirmée, apparaît relativement secondaire.

• L’intitulé de la formation ne correspond plus véritablement au contenu des enseignements (forte spécialisation en droit de l’environnement).

Conclusion : l’avis est favorable sous réserve de revoir l’intitulé.

Droit du développement durable

Appréciation : C

Points forts :

• Mise en place d’une formation à destination du public de formation continue.

• Excellente articulation entre cette spécialité et le Diplôme d’Etat d’ingénierie sociale, signe d’une professionnalisation réussie de la formation.

• Originalité dans le domaine du travail social.

Points faibles :

• Manque d’homogénéité entre les deux options ; une des deux options fait double emploi avec une autre spécialité de formation initiale.

• Insuffisance de cours mutualisés.

• Effectifs faibles.

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• Existence d’une option, même si la spécialité est destinée à un public de formation continue, dont l’intitulé est à peu près identique à celui d’une autre spécialité de la mention et qui peut difficilement ne pas interpeller quant à la cohérence de l’ensemble.

• Intitulé de cette spécialité non satisfaisant. Les étudiants qui suivent cette spécialité ne reçoivent que très partiellement une formation juridique globale au développement durable. L’intitulé apparaît plus comme un habillage que comme une traduction de la réalité de la formation.

Conclusion : l’avis est défavorable en l’état : une double évolution semble devoir s’imposer. D’une part, un rattachement de l’option « Droit de l’environnement et de l’urbanisme » à la spécialité « Droit de l’environnement, de l’aménagement et de l’urbanisme (avec un régime spécial lié au public de formation continue) apporterait une plus grande cohérence à la mention et à la spécialité. D’autre part, un changement d’intitulé de la spécialité, dont la finalité serait alors recentrée sur la formation des cadres de l’action sociale, permettrait de rétablir une certaine lisibilité de l’ensemble notamment eu égard au contenu des enseignements.

Droit international et comparé de l’environnement

Appréciation : B

Points forts :

• Originalité de la formation aussi bien en ce qui concerne ses objectifs que ses modalités pédagogiques.

• Concept fondamental pour la présence du droit français au niveau mondial.

• Organisation lourde, mais dénotant une indéniable maîtrise des techniques de l’ingénierie de formation.

Points faibles :

• Absence de travaux dirigés et de stage

• Régime d’examen non conforme aux exigences du système LMD. En effet l’équipe pédagogique a choisi d’affecter les crédits non pas au niveau des UE, mais à chaque cours. Dès lors, chacun de ces enseignements devrait faire l’objet d’un contrôle de connaissance permettant la validation de ces crédits. Or, le régime d’examen comprend :

o Deux devoirs à domicile (un sur le tronc commun, l’autre sur l’option choisie).

o Un devoir surveillé en salle.

o Un mémoire.

En dehors même de la question délicate de l’utilisation des devoirs à domicile comme modalité de contrôle des connaissances, ce régime d’examen ne semble pas permettre de valider légalement et de manière satisfaisante l’obtention des crédits. Une solution serait d’affecter exclusivement les crédits au niveau des UE et de prévoir pour le devoir surveillé un sujet sur le Droit international de l’environnement et un autre sujet sur le Droit comparé ou bien un second devoir surveillé, ce qui serait sans doute utile.

Conclusion : l’avis est favorable sous réserve de revoir les modalités de contrôle des connaissances.

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Droit public et administration

Appréciation : A

Points forts :

• Objectifs pédagogiques et professionnels généraux clairement définis et cohérents.

• Regroupement de deux anciens Masters.

• Formation généraliste tournée vers la fonction publique.

Points faibles :

• L’option Droit public qui semble devoir porter à la fois la finalité recherche de la spécialité et une dimension professionnalisante forte laisse quelque peu songeur.

• L’existence même d’une formation à la recherche généraliste peut ainsi être posée.

• Manque de lisibilité de certains cours communs.

• Aspects professionnalisants à renforcer.

• Manque de mutualisation avec d’autres spécialités.

Conclusion : l’avis est favorable.

Une séparation en 3 options (Recherche, Préparation aux concours et Droit public appliqué) aurait l’avantage d’apporter une plus grande cohérence à la spécialité… sous réserve que les effectifs permettent une telle évolution.

Manager territorial

Appréciation : A

Points forts :

• Formation dont les objectifs pédagogiques et professionnels sont clairs et cohérents.

• Approche pluridisciplinaire.

• Axé sur l’action locale.

Points faibles :

• Transversalité apparaissant, pour partie, plus théorique que réelle.

• Enseignements de management public peu nombreux.

• Pour les étudiants juristes, risque de chevauchement avec la spécialité « Administration publique ».

• Risque d’apparaître comme faisant partiellement double emploi avec le Master droit public et administration.


La formation, s’appuyant sur un secteur public et para-public local et régional non négligeable et offrant une bonne professionnalisation, répond à une demande. Néanmoins, l’exigence de transversalité affirmée dans la

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maquette nécessiterait que soit accru le nombre d’enseignements juridiques pour les étudiants de l’option « Conception et évaluation des politiques publiques territoriales » et sans doute également économiques pour les étudiants de l’option « Gouvernance publique » ainsi que la place des enseignements de management public pour les deux options.

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Recommandations

• Une simplification de l’offre de cours en 1ère année, sans s’imposer, pourrait être utilement examinée afin de diminuer les contraintes budgétaires pesant sur l’établissement.

• Il serait possible de fusionner les spécialités « droit de l’environnement, de l’aménagement et de l’urbanisme » et celle de « droit du développement durable », avec des cours à option et ouvrir une possibilité de formation continue (scolarité sur 2 ans pour le M2, usage de la VAE) ; le parcours M1 droit de l’environnement, de l’aménagement et de l’urbanisme pourrait être intégré dans le parcours M1 carrières publiques en vue d’une rationalisation optimale. Il est recommandé aussi de réfléchir à davantage de synergies entre la spécialité Droit public et administration et celle de Manager territorial.

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Mention : Formation et diversité : langues, éducation et francophonies

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) La mention “Formation et diversité : Langues, Education et Francophonies”, créée conjointement avec Tours,

est un projet nouveau regroupant des formations qui ont pour point commun de placer la diversité au cœur de leurs préoccupations; celles-ci relèvent des domaines suivants : éducation-formation, appropriation du français dans différents contextes, études francophones. Elle bénéfice d’un bon positionnement dans le contexte local et régional. Le dossier fait état de quelques conventions avec des universités étrangères et d’autres seraient en cours d’élaboration. Des projets de développement pourraient englober également des ONG.

Développer l’adaptabilité est l’objectif majeur de cette mention qui ne comprend qu’une spécialité présentée dans le dossier d’habilitation de Limoges : “Questions francophones : langues, cultures, formation”. Chaque université conserve en M1 des formations fondées sur ses spécificités locales, mais complétées par des enseignements généraux permettant une bonne intégration des étudiants dans les M2. La diversité est également au cœur des processus de formation de différentes manières (enseignement en présentiel/à distance, savoirs institutionnels/acquis de l’expérience, FLE à l’étranger/intégration des migrants en France, francophonie historique/néo-francophonies contemporaines). Les TICE occupent une place importante. Des stages sont possibles dans les parcours recherche, obligatoires dans les parcours professionnels.

L’argumentaire présente un large éventail de champs professionnels centrés sur l’éducation-formation, de façon quelque peu floue. Ces objectifs gagneraient à être mieux cernés, car il est certain que des besoins existent dans le domaine de la conception et de la gestion des formations, ou de la formation des formateurs, en particulier dans le cadre du recrutement de cadres dans l’Education nationale. D’autres débouchés correspondant à des besoins reconnus ou émergents sont également visés, tant dans le secteur privé que public (par exemple, l’intégration des migrants).

La mention est adossée à l’EA DYNADIV (Dynamiques et enjeux de la diversité : langues, littératures, formation), très bonne équipe interrégionale (Tours, Poitiers, Limoges) qui dessine une partie du périmètre scientifique du master. Les liens reliant la formation et la recherche, les niveaux M et D, restent cependant mal définis. La cohérence des formations demande aussi à être démontrée, car la pluridisciplinarité mise en œuvre reste en-deçà des champs de compétence mentionnés dans le projet. L’équipe enseignante, nombreuse, représente la

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même diversité, mais dans le secteur des Sciences de l’éducation, il faudrait prouver la présence de compétences correspondant à l’orientation de la spécialité.

Les parcours en M1 sont assez classiques : “Lettres et francophonies”, “Sciences de l’éducation”. On s’interroge par contre, en M2, sur l’efficacité d’une formation qui rassemble des enseignements certes originaux (“le chercheur réflexif”, « l’altérité et la réflexivité”), ou transversaux et interdisciplinaires (“aspects de la diversité”, “chercheur : un métier”), mais l’ensemble paraît général, et ne couvre pas l’ensemble des besoins que nécessite ce projet intéressant et exigeant.

Dans tous les cas, cette mention devra s’accompagner d’une auto-évalutation et d’une attention particulière apportée au devenir des étudiants.

Points forts :

• Pluridisciplinarité originale et intéressante dans son principe.

• Bon positionnement au niveau régional et national.

• Solide articulation formation/recherche, adossement à une très bonne équipe.

Points faibles :

• Suivi insuffisant des promotions issues des formations différentes.

• La mise en œuvre ne semble pas être à la hauteur des enjeux liés aux objectifs affichés.

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Questions francophones : langues, cultures, formations

Appréciation : B

Avis réservé

La spécialité “Questions francophones : langues, cultures, formations” s’appuie sur des compétences reconnues à l’Université de Limoges en matière de Francophonie et de Sciences de l’éducation. Elle est présentée en partenariat avec l’Université de Tours. L’orientation générale est inscrite dans les axes de recherche du laboratoire DYNADIV et tourne autour des notions d’altérité et de diversité. Des partenariats avec quelques universités étrangères garantissent une ouverture internationale.

La formation vise des débouchés dans le domaine de la recherche (littératures et cultures francophones) et dans des secteurs professionnels variés concernés par la question de la francophonie (cadres de l’Education nationale, de la fonction publique d’état et territoriale, d’institutions diverses). L’organisation des enseignements est originale : le M1 fléché “Lettres et francophonies” est articulé avec le parcours “sciences de l’éducation” et complété par une réflexion sur la diversité. L’intégration dans l’ensemble LMD est satisfaisante. Le cursus de M2, fondé sur des perspectives interdisciplinaires, se réduit à l’intitulé “Formation et diversité”. L’ensemble du master, de ce fait, n’est pas entièrement convaincant (voir les réserves émises sur la mention).

En effet, la finalité du cursus et son contenu manquent de netteté; la logique d’ensemble, notamment d’un point de vue méthodologique, semble laisser place à un « collage » de disciplines. La dimension générale et transversale d’une partie importante du M2 conduit-elle adéquatement à l’ensemble des débouchés professionnels visés ?

Points forts :

• Originalité dans l’approche de la francophonie.

• Association intéressante avec les Sciences de l’éducation.

• Bon positionnement régional.

• Adossement convaincant à la recherche.

Points faibles :

• Pas de suivi des flux antérieurs.

• Les contenus de certains enseignements, en M2 surtout, ne sont pas assez convaincants.

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Recommandations

• Reprendre la définition du M2 afin de rendre plus convaincante cette formation pluridisciplinaire : des contenus d’enseignements moins généraux, et plus concrètement liés aux objectifs professionnels revendiqués.

• Prévoir un dispositif d’évaluation convaincant pour suivre l’évolution d’une formation originale qui mérite peut-être d’être lancée malgré tout.

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Demande n°20081559


Mention : Banque et finance

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) La mention doit permettre aux étudiants d’acquérir les compétences nécessaires à une intégration dans le

secteur de la banque, la finance, le commerce international ou la recherche.

Elle vise plusieurs métiers très différents (cf. chaque spécialité). Elle a un caractère assez généraliste avec une orientation progressive vers les spécialisations sans toutefois atteindre un très haut niveau de qualification. Les spécialités sont adaptées à l’environnement universitaire local de la faculté de sciences économiques. Des concurrences existent dans d’autre universités françaises avec souvent un degré plus important de spécialisation.

Ce diplôme est développé dans une faculté de droit et de sciences économiques avec une équipe qui ne comprend que des économistes. On peut regretter qu’il n’y ait pas une plus grande diversité dans le corps des enseignants-chercheurs et l’absence de gestionnaires.

Points forts :

• Adossement à une équipe de recherche.

• Un effort est fait dans la direction de la professionalisation.

Points faibles :

• Dossier confus : on se perd dans les spécialités et les parcours, sans pouvoir apprécier facilement les mutualisations.

• Le dossier est trop discret sur les programmes.

• Manque de coordination dans la présentation du dossier.

• La formation reste très généraliste pour un master pro spécialisé à effectif limité.

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• Absence de gestionnaires dans l’équipe de formation.

Le dossier est mal présenté avec des redondances et des points peu précis. La formation apparaît comme une construction avec deux spécialités à caractère plutôt généraliste et plusieurs parcours. Un effort est réalisé dans le sens de la professionalisation. La spécialité Banque risque et marché semble plus solide.

Par ailleurs, un effort devrait être fait pour rendre le dossier plus clair et facilement lisible.

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Banque : risques et marchés

Appréciation : B

Cette spécialité permet de former des spécialistes de l’identification et de la gestion des risques auxquels sont confrontés les établissements financiers et aux étudiants d’acquérir les compétences nécessaires à une intégration dans le secteur de la banque ou la recherche.

Cette spécialité visant à former des spécialistes de la gestion des risques est ambitieuse. En réalité, elle couvre un champ très large qui rend peu crédible l’acquisition des compétences nécessaires à l’exercice de tous les métiers visés.

Points forts :

• Adossement à un laboratoire de recherche.

• Equipe de formation satisfaisante, mais uniquement composée d’enseignants-chercheurs économistes.

• Bonne information sur les responsables enseignants-chercheurs de l’équipe et sur leurs publications.

Points faibles :

• L’orientation analyse et gestion des risques est une orientation qui se banalise. Elle exige un très haut niveau technique que peu d’étudiants de sciences économiques ou d’AES sont capable de posséder.

• La très grande étendue des métiers visés rend peu crédible la capacité des élèves à exceller dans chacun des métiers visés (chercheur, risk manager, trader, gestionnaire de portefeuille, Directeur d’agence de banque, ingénieur financier....).

• La formation sur les métiers des risques reste assez standard et peu original.

• Le volume horaire est faible en M2, sans TD.

La formation reste très généraliste et finalement peu spécialisée vers un nombre limité de métiers précis. Les métiers préparés sont trop différents pour que la formation dans chacun de ces métiers soit complète et vraiment crédible. L’effectif peu important autoriserait une plus grande spécialisation.

International : commerce et finance

Appréciation : B

Cette spécialité vise à former des professionnels pour le commerce international, la finance et l’import-export.

La formation à la finance internationale reste peu approfondie.

Les objectifs sont très généralistes dans le commerce et la finance internationale avec une ouverture vers de nombreux publics allant des sciences économiques aux langues étrangères appliquées, au droit, à l’AES…

Cette spécialité, axée sur l’international s’adresse à des publics variés. Elle ambitionne de donner des compétences dans des domaines liés au commerce international et aussi à la finance internationale. Compte tenu du champ vaste de ces domaines, la spécialisation et l’approfondissement de la formation restent limités.

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Points forts :

• Présence de stages dans la spécialité.

• Partenariat international.

Points faibles :

• Une certaine confusion dans la description des spécialités et des parcours.

• Un enseignement très généraliste avec un faible niveau d’approfondissement pour une spécialité à faible effectif.

• La formation à la finance internationale reste limitée.

L’approfondissement doit être recherché dans le domaine où les compétences de l’équipe sont les plus marquées, par exemple, l’intitulé pourrait être limité à « commerce international » ou à « finance internationale », plutôt que de mêler les deux.

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Demande n°20081560


Mention : Droit privé européen

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Une mention qui se distingue par son ambition intellectuelle et son originalité pédagogique. La démarche qui

préside à l'organisation de ce diplôme est, au meilleur sens du terme, juridiquement "syncrétique". Sur chacune des problématiques traitées, il s'agit de croiser les analyses conduites à l'aune de considérations internationales et européennes tout en conservant un solide ancrage en droit privé général et sans jamais exclure des renvois (utiles) au droit public.

Articulée autour d’un tronc commun de matières, la formation cherche à valoriser les aspects professionnels de l’apprentissage et de la maîtrise des disciplines principales. La mention se subdivise en deux spécialités conduisant à revisiter les matières traditionnelles sous un angle européen essentiellement pour la première spécialité, et européen, communautaire et international pour la seconde. Les deux spécialités s’appuient sur l’OMIJ, équipe d’excellente réputation, dont l’un des axes de recherche porte sur la Justice, à la fois européenne et internationale.

En ce sens, l'adossement à la recherche paraît très satisfaisant. Du reste, les objectifs poursuivis par la formation ont été conçus en étroite adéquation avec les travaux de l’OMIJ.

Les spécialités proposées sont liées par le souci de l’intégration de la dimension internationale et européenne à partir d’un objet différent (droit privé et droit pénal). Ce faisant, le choix qui est fait conduit à s'interroger sur le degré d'internationalisation et d'européanisation de disciplines se projetant traditionnellement dans le cadre du seul droit interne.

Les contenus et la structure pédagogiques sont pensés en fonction des objectifs assignés à la mention. Celle-ci est, en outre, placée sous la responsabilité d'un spécialiste éminent du droit européen des droits de l'Homme. L'équipe pédagogique est solide autant qu'ouverte à des collaborations extérieures.

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Points forts :

• Il ne s’agit pas d’une création et la formation a fait ses preuves ; elle est reprise pour une meilleure adaptation aux besoins.

• Plurisdisciplinarité.

• Adossement à un centre de recherche de très bon niveau.

• Objectifs clairs en termes d’intégration de la dimension internationale et européenne et de compétences développées par la formation (plus qu’une analyse par métier qui ne prend pas en compte la formation par le droit).

• Importance donnée aux exercices pratiques de mise en œuvre du droit (moot court, dossiers montés en groupe et avec les praticiens).

• Importance donnée à la culture générale (histoire, philosophie).

Points faibles :

• L’apprentissage des langues et l’utilisation des langues (en particulier de la langue anglaise) est certes pris en compte, mais pourrait être davantage développé par des séminaires ou cours de droit dans une autre langue ou par l’utilisation des documents juridiques dans une langue différente (les éléments donnés ne permettent pas de le vérifier).

• Le pénal international pourrait davantage encore mettre l’accent sur l’espace judiciaire européen qui comporte un grand volet de droit pénal, mais dans une perspective différente de la perspective internationale et nationale.

L’avis est très favorable.

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Droit privé général et européen

Appréciation : A

Il s'agit d'une spécialité visant à évaluer le degré d'influence du droit européen (lato sensu) sur les grandes institutions de droit privé.

La spécialité proposée, sous l’autorité d’un spécialiste de la Convention européenne des droits de l’Homme et de la jurisprudence de la Cour, s'inscrit dans la continuité du Master 1 et s’appuie sur l’un des axes de recherche fort de l’Observatoire des Mutations Institutionnelles et Juridiques (EA 3177).

La professionnalisation de la formation est assurée à la fois par l'implication dans l'équipe pédagogique d'un juge de la CEDH et par la participation des étudiants à des exercices de plaidoiries imposées permettant une initiation pratique au contentieux international et européen.

Points forts :

• Adossement au centre de recherche.

• Cohérence M1 et M2.

• Importance des exercices de mise en œuvre des règles de droit.

Points faibles :

• L’enseignement de la langue anglaiseest insuffisant.

• L’enseignement du droit des contrats, qui est au carrefour du droit privé, des méthodes et des sources de règles (internationales, coutumières, européennes, communautaires, nationales) n’est pas assez développé.

Droit pénal international et européen

Appréciation : A

La spécialité considérée n'est pas moins originale que la précédente. Elle requiert, tout d'abord, une culture juridique transversale (publiciste et pénaliste). Elle ouvre, ensuite, aux étudiants la possibilité d’effectuer un stage d’au moins 12 semaines au sein d’une juridiction pénale internationale (TPIY, CPI). Ce faisant, l'Université de Limoges parvient à singulariser son offre de formation par rapport aux masters proposés dans les Universités proches et traditionnellement orientés vers le droit pénal ou vers le droit pénal européen spécial, c’est-à-dire appréhendé à travers le prisme d'une problématique particulière (corruption internationale, blanchiment …).

S'agissant de l'organisation du cursus, on relève que tous les cours sont en commun (certains avec le M2 de l’autre spécialité), l’option entre la voie professionnelle et recherche ne jouant que pour le stage et le mémoire (lequel nécessite le suivi de séminaires sur la méthodologie).

Le contenu des enseignements est satisfaisant quoique la proportion du droit communautaire pourrait sans doute être renforcée car la prise en compte de cette dimension a pour effet de situer le pénal dans une perspective très différente de la perspective nationale, internationale et européenne.

Points forts :

• Une formation dont la qualité est déjà établie.

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• Adossement à une excellente équipe de recherche.

• Le lien avec les juridictions internationales.

• Transdisciplinarité.

Points faibles :

• Diminution inquiétante des effectifs (tendance affligeant toutefois de nombreux masters recherche).

• L'enseignement des langues devrait être renforcé.

• La forte dimension intuitu personæ des liens entre le master et des personnalités extérieures constitue un élément de contingence.

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Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Sciences des matériaux et structures

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): C


Le master mention Sciences des matériaux et structures propose une formation générale en chimie, physique et mécanique de haut niveau à coloration matériaux ou génie civil.

Cette mention se compose de deux spécialités : Sciences des matériaux céramiques (SMC) et Inspection, maintenance et réparation des ouvrages du génie civil (IMRO-GC). Les formations dans chacune des spécialités s’appuient sur les compétences scientifiques reconnues des activités de recherche menées à Limoges dans le domaine des procédés d’élaboration, de la mise en forme, du traitement de surface, de la science des matériaux hétérogènes et du génie civil. A ce titre, ces formations et leurs laboratoires de rattachement sont intégrés au Centre européen de la céramique.

La spécialité SMC propose une formation répondant aux demandes industrielles dans le domaine des procédés de mise en forme et de contrôle des matériaux céramiques fonctionnels, et une ouverture recherche vers la synthèse, l’étude des propriétés et la fonctionnalisation de nouveaux matériaux céramiques. La formation se veut à finalités professionnelle et recherche.

La spécialité IMRO-GC propose une formation pour répondre aux demandes industrielles dans le domaine de l’inspection, la maintenance et la réparation des ouvrages avec une ouverture professionnelle dans les domaines des ouvrages d’art et du bâtiment et une ouverture recherche vers la durabilité des structures. La formation se veut à finalités professionnelle et recherche.

Les deux spécialités fonctionnent de manière indépendante, sans doute parce qu’elles sont réparties sur deux sites différents, Limoges et Egletons. Chacune des spécialités est forte, mais la mention ne l’est pas puisqu’il n’y a pas de module commun au sein de la mention.

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Points forts :

• Les deux spécialités sont fortes.

• Les deux spécialités peuvent compter sur de forts appuis locaux.

Points faibles :

• Le suivi du devenir des étudiants n’est pas toujours précis.

• Les deux spécialités sont très indépendantes au sein de la mention.

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Sciences des matériaux céramiques

Appréciation : B

Cette spécialité propose une formation pour répondre aux demandes industrielles dans le domaine des procédés de mise en forme et de contrôle des matériaux céramiques fonctionnels, et une ouverture recherche vers la synthèse, l’étude des propriétés et la fonctionnalisation de nouveaux matériaux céramiques. La formation est composée de deux parcours :

• Le parcours recherche qui s’appuie sur les compétences scientifiques reconnues d’une activité de recherche menée à Limoges dans le domaine des matériaux céramiques. L’objectif est de donner aux étudiants une formation de base de haut niveau et de développer les différents aspects de la recherche réalisée dans les équipes des laboratoires SPCTS (UMR CNRS 6638) et GEMH (EA 3178).

• Le parcours Matériaux avancés, procédés et contrôle (M2 professionnel) qui a pour objectif de permettre un approfondissement des connaissances dans le domaine des procédés d’élaboration appliqués aux matériaux massifs et aux multi-matériaux obtenus par assemblage ou par revêtement en couches. Les outils de diagnostic et de contrôle des principaux procédés d’élaboration des matériaux avancés seront abordés en parallèle de l’étude de leurs propriétés physico-chimiques d’usage.

Cette spécialité s’inscrit dans le cadre du pôle de compétitivité Céramiques de Limoges, elle est donc parfaitement justifiée tant en parcours recherche qu’en parcours professionnel.

Points forts :

• Un environnement général très favorable avec un soutien fort des industriels.

• Une forte activité de recherche en céramiques dans les laboratoires associés au master.

• Des formations scientifiques sérieuses et réputées.

Points faibles :

• Manque de précisions sur le devenir des diplômés du master recherche.

• L’érosion des effectifs du parcours.

• Une ouverture internationale peu développée.

• Aucune indication quant au rôle de l’école doctorale.

Recommandation :

• Améliorer le suivi des étudiants à la sortie de cette spécialité.

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Inspection maintenance et réparation des ouvrages du génie civil

Appréciation : B pour le parcours professionnel et C pour le parcours recherche

Cette spécialité propose une formation répondant aux demandes industrielles dans le domaine de l’inspection, la maintenance et la réparation des ouvrages avec une ouverture professionnelle dans les domaines des ouvrages d’art et du bâtiment, et une ouverture recherche vers la durabilité des structures.

L’objectif de cette spécialité est de préparer aux fonctions d’ingénieur génie civil spécialisé dans l’inspection, la maintenance et la réparation des ouvrages et ce, dans le domaine des ouvrages d’art et des bâtiments. Les débouchés professionnels sont multiples, avec l’accès aux métiers spécialisés du génie civil et dans des entreprises du domaine du contrôle et de la réparation d’ouvrages d’art et bâtiment.

Elle est composée de deux parcours :

• Le parcours professionnel inspection maintenance et réparation des ouvrages du génie civil vise à former des cadres vers l’analyse et la réparation des ouvrages, alors que la plupart des formations en génie civil visent à former des cadres pour la conception de nouveaux ouvrages. Ce domaine du génie civil est en très fort développement et offre un grand nombre de possibilités de débouchés professionnels.

• Le parcours recherche propose un contenu scientifique pour orienter les étudiants vers une spécialité matériau ou structure du génie civil et ce, dans les aspects durée de vie et dégradation. En fait, ce parcours recherche est intégré dans le tronc commun de l’année M2 professionnel à la hauteur de cinq modules pour lesquels les coefficients ont été doublés par rapport à ceux requis pour le parcours professionnel. Ce parcours apparaît donc comme une version allégée du parcours professionnel, ce qui est difficilement acceptable.

Points forts :

• Un parcours professionnel qui possède de nombreux atouts et une thématique originale.

• Une équipe pédagogique professionnelle.

• Un fort appui des entreprises, stages variés et embauches rapides.

Points faibles :

• Un adossement moyen à la recherche.

• Peu d'étudiants, peu d'enseignants.

• Un parcours recherche qui est une version allégée du parcours professionnel.

Recommandation :

• Il convient de repenser totalement le parcours recherche en le renforçant avec des modules plus scientifiques qui pourraient aussi être suivis par le parcours professionnel. Il faut définir un réel objectif pour la formation en anglais.

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Recommandations

• Il convient de présenter au niveau de la mention une offre de formation cohérente et non la juxtaposition de deux spécialités indépendantes.

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Mention : Sciences et technologies de l’information et de la communication

Avis Aeres



Ce master vise à donner aux étudiants une formation solide dans les spécialités rattachées aux sciences et technologies de l’information et de la communication ainsi qu’une spécialisation clairement identifiée plus précisemment dans un domaine de reconnaissance du laboratoire XLim. Le choix d’une mention commune de master pour l’ensemble des spécialités concernées s’inscrit ainsi de façon cohérente dans la dynamique du laboratoire XLim, qui fédère désormais les équipes de mathématiques, informatique ou électronique de l’Université de Limoges.

La mention regroupe six spécialités et huit parcours :

• Algorithmique, calcul symbolique et optimisation numérique – ACSYON (recherche-professionnel).

• Sécurité de l’information, mathématiques, informatique – SIMI (recherche-professionnel). Cette spécialité offre deux parcours possibles : Sécurité informatique (SI) ou Cryptologie, codage et applications (CCA).

• Informatique, synthèse d’image et conception graphique – ISICG (recherche-professionnel).

• Techniques hyperfréquences électroniques et optiques – THEO (recherche-professionnel). Cette spécialité THEO offre également deux parcours : Dispositifs micro-ondes et optiques et Physique du composant.

• Architecture des réseaux et technologies induites des circuits de communication – ARTICC (professionnel).

• Electronique et optoélectronique organiques – E2O (recherche-professionnel).

En l’état actuel du dossier, certains regroupements semblent pertinents, d’autres moins : ainsi le parcours CCA dans la spécialité SIMI est bien mieux mutualisé avec la spécialité ACSYON qu’avec le parcours SI, qui ne propose aucun module de mathématiques.

Ce master est destiné à former les futurs cadres scientifiques, ingénieurs, chercheurs ou experts du secteur de la recherche et du développement, de la recherche fondamentale, de la recherche appliquée, de la fabrication et de la production, dans les spécialités du laboratoire XLim au sein des grands secteurs Mathématiques–Informatique-

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Electronique. Les objectifs d’insertion des étudiants (dans le secteur privé ou dans le cadre d’une poursuite en thèse) sont atteints de manière satisfaisante.

L’ouverture internationale est un des points forts du dossier, du fait des coopérations initiées avec l’Université de Sherbrooke (Québec) et l’Institut technologique d’Athènes (Grèce).

Le dossier affiche des prévisions de 160 étudiants en M1 et de 150 en M2, issus principalement des spécialités mathématiques, informatique et électronique de l’Université de Limoges et de licences équivalentes d’autres universités françaises ou étrangères. Cette évaluation paraît toutefois, vu les effectifs actuels, plus un affichage qu’une réalité. L’admission en M1 est de droit depuis le parcours local de licence correspondant ou sur dossier pour les autres parcours et pour l’admission en M2.

En conclusion, ce master réunit dans une mention commune STIC l’ensemble des formations recherche et professionnelles en mathématiques, informatique ou électronique de Limoges. Il met en cohérence l’offre de formation avec la restructuration de la recherche autour du nouveau laboratoire XLim. Alors que la visibilité de l’ensemble en sort incontestablement améliorée, il n’en est pas de même de la lisibilité des parcours et des intitulés. Si les trois spécialités relevant de l’électronique (THEO, ARTICC et E2O) ne posent pas problème à cet égard, la ventilation des mathématiques et de l’informatique en une spécialité et demi chacune aboutit à des incohérences : si les mots ont un sens, telle qu’elle est conçue, la spécialité ACSYON relève marginalement du secteur STIC. En effet, ses synergies avec le parcours cryptologie, codage et applications (CCA) de la spécialité SIMI sont éclatées entre les deux spécialités. Simultanément, on comprend mal qu’un diplômé SIMI (où le M signifie mathématiques) puisse avoir une formation vide en mathématiques. Il conviendrait de revoir de façon cohérente la strusturation des spécialités relevant des mathématiques ou de l’informatique.

Points forts :

• L’équipe pédagogique est scientifiquement très bien reconnue.

• Il apparaît un souci de répondre aux attentes du secteur privé comme du secteur public et de la recherche.

• Les approches pédagogiques sont modernes.

• On note une bonne mutualisation des moyens et des enseignements.

Points faibles :

• L’insertion professionnelle est perfectible : on perçoit une tendance à l’insertion prioritaire en recherche.

• La lisibilité des spécialités et des parcours est nettement perfectible.

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Techniques hyperfréquences et optiques (THEO)

Appréciation : A

Les objectifs pédagogiques et scientifiques de cette formation sont le savoir et le savoir-faire dans les domaines de la génération, de la mise en forme, de la transmission et de la réception de l’information aussi bien pour la poursuite en thèse que pour exercer un emploi dans l’industrie. Cela s’opère via des cours magistraux dont les contenus évoluent régulièrement et à travers des travaux pratiques et des stages. Un effort particulier est apporté au développement de l’autonomie des étudiants au travers de travaux d’études et de recherche, et de stages.

Cette formation vise à former de futurs doctorants ou des cadres de haut niveau dans le secteur des télécommunications. L’adossement à la recherche au travers du laboratoire XLim est excellent.

Outre les 60 heures de préparation à l’insertion professionnelle, les étudiants doivent effectuer un stage de 4 à 6 mois (en M2 recherche et en M2 professionnel). Les étudiants sont aidés dans leurs recherches de stage et d’emploi par l’équipe pédagogique qui a établi des liens avec le milieu socio-professionnel et apporte un soutien appréciable.

Les enseignements sont bien équilibrés avec des cours magistraux (243h en M1 et 150h en M2), des travaux dirigés (135h en M1,150h en M2 professionnel et 90h en M2 recherche) et des travaux pratiques (162h en M1 et 90h en M2 professionnel) auxquels s’ajoutent en M2 (recherche et professionnel) 60h de préparation à l’insertion professionnelle. Une nouveauté de cette demande d’habilitation est donc l’augmentation du volume horaire du M2 recherche qui passe de 170H à 240H, ce qui est un très bon point. Le tronc commun du M1 (premier semestre) contient des modules accessibles à un large spectre d’étudiants de L3. Le semestre 2 offre deux parcours : « Physique du composant » et « Dispositifs micro-ondes et optique » suivant les affinités et, sans doute, suivant l’origine des étudiants.

Les flux sont actuellement de 50 étudiants en M1 (70 sont annoncés dans la nouvelle maquette grâce au nouveau parcours). Les effectifs du M2 en 2007 sont de 32 étudiants en M2 recherche et de 17 étudiants en M2 professionnel, ce qui est assez faible pour un parcours à finalité professionnelle. En 2007, le nombre de dossiers pour une entrée en M2 était de 120.

Points forts :

• L’équipe pédagogique est très compétente et scientifiquement reconnue.

• Les parcours sont cohérents avec une bonne articulation M1/M2.

• Cette formation est ambitieuse et sait s’adapter aux évolutions et mutations des télécommications.

Point faible :

• Le parcours à finalité professionnelle est un peu faible avec une insertion dans le milieu industriel assez réduite, car une fraction non négligeable d’étudiants de ce parcours poursuit en thèse.

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Algorithmique, calcul symbolique et optimisation numérique (ACSYON)

Appréciation : C

Les objectifs pédagogiques et scientifiques consistent à former les étudiants en analyse et algèbre effectives et faire apparaître Limoges comme un point fort dans le domaine de la recherche mathématique appliquée aux sciences de l’ingénieur.

L’ambition avouée est d’améliorer la lisibilité de l’offre de formation en mathématiques en séparant nettement cette nouvelle spécialité du parcours Cryptologie, codage et applications (CCA) de la spécialité SIMI et d’initier ainsi de nouvelles synergies. Celles-ci apparaissent effectivement comme un objectif affiché du département mathématique et informatique du XLim, mais on ne les trouve que marginalement dans la maquette proposée.

Les métiers ciblés sont les carrières d’ingénieurs ou de chercheurs dans les domaines suivants : optimisation numérique, calcul numérique et symbolique, courbes et surfaces pour la CAO, dynamique non régulière et applications, optimisation de forme, modélisation en électromagnétisme.

L’adossement local à la recherche demanderait à être mieux étayé. Le laboratoire XLim viendrait renforcer des équipes de l’INRIA. Le projet CANSO est particulièrement impliqué par ses thématiques de recherche.

Le dossier prévoit un adossement au milieu socio-professionnel par l’intervention de divers spécialistes ou professionnels (Onera, MBDA, Supaéro, Thalès Alenia space, Inria Sophia-Antipolis).

Les enseignements des deux premiers semestres sont largement mutualisés avec le parcours Cryptologie, codage et applications de la spécialité SIMI. Ils servent à asseoir les bases et à introduire les thématiques ; le troisième semestre est axé sur les compétences particulières aux métiers visés ; le quatrième est très classiquement dédié au stage. Les principales mutualisations concernent le parcours CCA de la spécialité SIMI. La plupart des autres apparaissent dans la perspective d’une réorientation de l’étudiant.

Le dossier annonce des flux d’une quinzaine d’étudiants en M1 comme en M2, ce qui paraît correspondre aux effectifs actuels de la spécialité Mathématiques, codage et calcul. Or celle-ci se trouve maintenant ventilée entre deux spécialités !...

En conclusion, eu égard aux synergies et aux mutualisations, l’éclatement de la spécialité existante Mathématiques, codage et calcul en vue de créer une spécialité nouvelle Algorithmique, calcul symbolique et optimisation numérique semble largement prématuré tant que cette nouvelle spécialité n’a pas fait la preuve de sa viabilité.

Points forts :

• Implication de l’INRIA et de divers professionnels venant apporter leur soutien.

• Contacts internationaux en cours.

Points faibles :

• Mutualisation minimale avec les autres spécialités hormis le parcours CCA du SIMI.

• Flux incertains.

• Séparation peu fondée d’avec le parcours CCA du SIMI.

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Electronique et optoelectronique organique (E2O)

Appréciation : A

Cette spécialité est co-habilitée avec Toulouse (Université Toulouse III – Paul Sabatier et Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs en Arts Chimiques et Techniques, Institut Polytechnique de Toulouse, INPT), ainsi qu’avec Bordeaux (Université de Bordeaux 1 et Ecole Nationale Supérieure de Chimie et de Physique de Bordeaux).

Le domaine scientifique et technologique couvert par la formation est centré sur l’électronique et l’opto-électronique organique, ce qui est extrêmement original et novateur. Ce domaine de recherche est en passe d’émerger sur le plan industriel. Le chiffre d’affaire de 300 Milliards de dollars annoncé pour 2025 par les porteurs du projet qui le rendent comparable au chiffre d’affaires de l’industrie microélectronique et de l’opto-électronique (Silicium et III-V inclus) en 2006, semble un peu excessif. Mais ne doutons pas que ce domaine constituera à l’avenir un secteur à forte croissance et à fort chiffre d’affaires. Il apparaît qu’en proposant dès aujourd’hui une telle filière, l’équipe pédagogique fait preuve d’audace et se situe dans la droite ligne de ce que l’université doit proposer en M2. L’association de trois sites est pertinente pour atteindre la taille critique.

Le but de la filière est de faire acquérir aux étudiants :

• La connaissance du fonctionnement des composants de l’électronique et de l’opto-électronique organiques.

• Le savoir et le savoir-faire technologiques nécessaires à la fabrication de ces composants dans les filières classiques de la voie organique.

• Les connaissances et des compétences en caractérisation physico-chimique et en modélisation des dispositifs.

Cette formation est destinée à former les futurs cadres scientifiques, ingénieurs, chercheurs ou experts du domaine. Les emplois visés concernent principalement des ingénieurs R&D ou de conception dans des secteurs tels que les télécommunications et le multimédia, l’énergétique ou les capteurs.

L’adossement à la recherche est très bon.

Les UE tertiaires (gestion des entreprises, démarche qualité, gestion de projet), le projet et surtout le stage permettront une bonne connaissance de l’entreprise et de ses attentes. L’année de M2 comprend des enseignements institutionnels au premier semestre et un stage au second semestre. Les enseignements institutionnels comprennent des modules de préparation professionnelle (Anglais, Tertiaire, Mini-projet) et des enseignements fondamentaux (270H) composés pour deux tiers de cours théoriques et pour un tiers de travaux pratiques répartis sur les trois sites. Les cours sont suivis à distance par les étudiants.

L’analyse des flux et du devenir des étudiants est sans objet pour cette spécialité.

Points forts :

• Le thème de la formation est original et porteur.

• On note une bonne mutualisation des compétences et des moyens sur les trois sites : Limoges, Toulouse et Bordeaux.

• La formation multi-sites à distance est accessible à des étudiants issus de M1 et dans un proche avenir à des industriels ou à des enseignants souhaitant se former.

Points faibles :

• Les débouchés industriels sont pour l’instant faibles à court terme (le moyen et le long termes ne posent pas de soucis).

• La logistique n’apparaît pas évidente pour ce fonctionnement multi-sites, en particulier l’hébergement des étudiants durant les travaux pratiques.

6

Sciences de l’information, mathématiques, informatique (SIMI)

Appréciation : B

La spécialité propose deux parcours, l’un mathématique (cryptologie et applications), l’autre informatique (sécurité informatique) ; ces deux parcours sont manifestement très différents. Ils permettent de former des experts en outils cryptographiques (parcours Cryptologie, codage et applications) ou en matière de sécurisation des systèmes distribués (parcours Sécurité informatique).

Le parcours Cryptologie, codage et applications s’adresse aux étudiants ayant obtenu une licence de mathématiques et le parcours Sécurité informatique aux étudiants issus de la licence d’informatique. Les premiers peuvent se réorienter vers la spécialité ACSYON, les seconds vers la spécialité ISICG à l’issue du M1, mais la possibilité de changer de parcours est très improbable.

Les diplomés peuvent poursuivre des études doctorales en mathématiques ou en informatique. L’insertion dans le milieu socio-professionnel est également possible comme ingénieur cryptologue, consultant en cryptologie ou en sécurité informatique, architecte sécurité, administrateur systèmes et réseaux.

La spécialité s’appuie sur les compétences reconnues des équipes du département mathématiques et informatique du laboratoire XLim. L’adossement à la recherche est excellent.

Les deux parcours ayant vocation à accueillir des étudiants très différents par leur formation au niveau licence, les modules obligatoires ou optionnels sont largement distincts. Les contenus sont cohérents avec les objectifs de formation, à l’exception de certaines unités du parcours Cryptologie, codage et applications destinées plutôt à la spécialité ACSYON.

Les flux sont d’une trentaine d’étudiants en M1 (10 en Cryptologie, codage et applications, 20 en Sécurité informatique) et de 35 en M2 (15 en Cryptologie, codage et applications, 20 en Sécurité informatique). La professionnalisation des étudiants est parfaitement conçue, comme l’attestent les taux remarquables d’insertion professionnelle.

En conclusion, on peut dire qu’en l’état actuel du dossier, la fusion proposée entre la spécialité Sécurité de l’information, cryptographie, internet avec la partie cryptologie de la spécialité actuelle Mathématiques, cryptographie, codage, calcul pour créer la spécialité SIMI relève davantage d’un affichage de communication que de la réalité scientifique des formations concernées, comme le montre de façon éclairante l’étude synoptique des mutualisations proposées entre les divers parcours. Il est aussi choquant qu’un étudiant puisse se voir diplômé avec un qualificatif mathématique (SIMI), quand sa formation est vide dans cette discipline. On a enfin le sentiment que certaines des options proposées visent plus à alimenter la spécialité ACSYON, qu’à renforcer la formation spécifique des étudiants de SIMI. Cela est regrettable, car la réputation en cryptologie de Limoges est à ce jour remarquable.

Points forts :

• Excellente réputation de Limoges dans cette thématique.

• Excellente insertion professionnelle des étudiants.

Point faible :

• Rapprochement largement artificiel entre deux parcours existants aux profils scientifiques très différents.

7

Architecture des réseaux et technologies induites des circuits de communications (ARTICC)

Appréciation : B

Cette formation qui est en demande de création, propose 80 % d’enseignements à distance et 20 % d’enseignements nécessitant la présence de l’étudiant (travaux pratiques et conférences professionnelles). Elle vise la formation de cadres de hauts niveaux dans le secteur des communications optiques et micro-ondes (télécommunications, radar, radionavigation, télévision numérique). Les connaissances transmises se situent sur le créneau « systèmes » du domaine des télécommunications plutôt que sur celui des circuits et des composants.

Cette formation à distance permet une ouverture sur tout le territoire à une population qui peut être séduite par la flexibilité de l’apprentissage. Le contenu de la formation n’est pas original sur le fond, c’est la forme qui fait la grande originalité et la grande spécificité de cette spécialité putative.

Les métiers visés sont ceux des ingénieurs en télécommunications, ingénieurs d’étude de systèmes de communications, de conception et de circuits intégrés RF et HF, de conception d’antennes, de modélisation avancée composant-système, ingénieur R&D hyperfréquence ou ingénieur projet réseau.

Les membres de l’équipe pédagogique ont une activité de recherche dans les équipes de XLim. L’adossement à la recherche est très bon.

La formation comprend des UE à vocation « professionnalisante », telles que la gestion de projet, l’études des langues et le stage.

Les enseignements des deux premiers semestres sont essentiellement dispensés à distance. En revanche, dans les semestres 3 et 4 il y a une part croissante d’enseignements nécessitant la présence des étudiants, avec un stage de 4 à 6 mois en fin de formation. Le sujet du stage en entreprise doit être validé par l’équipe pédagogique. La formation à distance s’appuie sur des outils de communications synchrones (audio et vidéo conférences) ou asynchrones (courriel, forum) fournis par une plateforme de mise en place de cours en ligne. Cette plateforme permet d’assurer un suivi constant et continu de l’implication et du travail quotidien de l’étudiant. Les principaux thèmes des enseignements sont :

• Schémas des principales architectures optiques ou micro-ondes.

• Descriptions des différents sous systèmes des transmissions de données numériques et/ou analogiques.

• Analyse des signaux en bande de base.

• Les techniques d’émission et de réception pour des architectures largement utilisées.

• Simulation au niveau « système » de liaisons hertziennes ou guidées suivant un cahier des charges.

En M2, les étudiants spécialisent sur des aspects de filtrage, les circuits actifs, les lignes de transmission, en bilan de liaisons, dans l’amélioration des performances des systèmes de transmission ou dans les micro et nano technologies et l’intégration des composants optiques et micro-ondes.

La formation offerte se décline en deux versions : soit il s’agit d’une formation initiale qui s’étale alors sur deux ans, soit il s’agit d’une formation continue ou permanente qui s’étale sur trois ans.

Les porteurs de ce projet espèrent pouvoir accueillir 18 étudiants en M1 ainsi que 18 étudiants en M2 qui seraient partiellement issus d’autres M1 dont les enseignements sont voisins de celui de cette formation.

Points forts :

• Il s’agit d’un projet original qui vise une population délocalisée partout en France.

• Le projet de plateforme de formation à distance est intéressant.

• Le secteur d’activité représente de réels débouchés.

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Points faibles :

• Les contenus pédagogiques recoupent en partie ceux de la spécialité THEO.

• La possibilité du suivi des travaux pratiques n’apparaît pas clairement (du point de vue de la logistique).

• La faible aptitude des étudiants à l’autonomie, nécessaire à la réussite de ce projet, constitue un risque.

Informatique, systèmes d’images et conception graphique (ISICG)

Appréciation : A

L'objectif de cette spécialité à finalité indifférenciée est de proposer d'une part une formation solide en informatique et d'autre part une spécialisation avancée dans les domaines de la synthèse d'images et de la conception graphique, associée à des enseignements à vocation professionnelle. Ce projet paraît plus généraliste que les autres formations de ce type en France. Les mots clefs de cette formation sont la synthèse d'images, la conception graphique, le rendu réaliste, la modélisation géométrique, le rendu temps-réel, les jeux vidéo, les interfaces homme-machine.

Les métiers visés sont ceux d’enseignant-chercheur en informatique, chef de projet, webdesigner, ingénieur d'études, ingénieur de recherche, ingénieur multimédia, développeur d'extensions logicielles pour la synthèse d'images, développeur d'outils pour le jeu vidéo, développeur d'applications graphiques en temps réel (GPU)…

L’adossement à la recherche est bon : les enseignements se basent sur les activités de recherche développées au XLim.

Les étudiants diplômés du master ISICG qui s'orienteront vers l'insertion professionnelle retrouveront le dynamisme actuel du domaine de l'Informatique graphique qui est attesté au niveau européen (dans le cadre de l'appel "Information and Communication Technologies" du 7ème Framework Program) et au niveau national dans le cadre de l'ANR, et précisément au niveau de l'appel "Audiovisuel et Multimédia" dont les mots-clefs sont très proches de ceux couverts par le master. On note qu’en Limousin, sur le dernier trimestre 2006, pas moins de huit entreprises se sont créées dans le secteur du multimédia.

Cette spécialité est adossée au milieu socio-professionnel de façon significative, au travers du pôle d’excellence e-Design basé à Limoges et soutenu par la région Limousin. Ce pôle fédère les acteurs industriels du domaine de la conception graphique et numérique (web design, effets spéciaux, jeux vidéo…). De nombreuses entreprises ont donné leur accord pour accueillir des stagiaires.

Les cours sont bien adaptés aux finalités et l’organisation des cours montre une bonne mutualisation des enseignements.

L’ouverture internationale est un point fort de cette spécialité. On relève deux conventions :

• La première est signée en 2006 avec l’Université de Sherbrooke au Canada : Les étudiants concernés (environ cinq par an) passent la première année à Sherbrooke et la deuxième année à Limoges.

• La deuxième est signée en 2007 avec l’Institut Technologique d’Athènes : les deux établissements ont mis en place une antenne du master à Athènes, dépendant de l’Université de Limoges qui assure la responsabilité de son organisation.

Les effectifs annoncés sont de 30 étudiants en première année (et 20 pour Athènes et Sherbrooke) et de 35 en deuxième année, y compris les étudiants grecs.

9

Points forts :

• Les débouchés sont réels.

• L’ouverture internationale est très convaincante.

Point faible :

• L’insertion dans le mileu socio-professionnel est très mal renseignée. Le suivi du devenir des étudiants n’est effectif que pour ceux qui poursuivent en thèse.

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Mention : Sciences de la vie et de la terre

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Ce master, objet d’une cohabilitation entre Clermont-Ferrand et Limoges, regroupe différentes formations

sous le label « Sciences de la vie et de la santé », et propose des cursus bien équilibrés entre deux spécialités « Recherche » et deux spécialités professionnelles. Il s’inscrit visiblement dans une dynamique de structuration de l’enseignement et de la recherche à l’Université de Limoges. L’offre Recherche est encore adossée sur un nombre relativement élevé d’EA par rapport aux unités associées aux organismes de recherche, mais l’ensemble étant dans une bonne dynamique, cela n’est pas à proprement parler un point faible. La fusion proposée assure une bonne structuration de la partie professionnelle.

Par ailleurs, le dossier est très complet, très bien pensé et contient un certain nombre de schémas et de tableaux qui sont très utiles à l’évaluateur. On appréciera la cohérence pédagogique entre la Licence « SVS » et les équipes de recherche sur site ainsi qu’avec les universités associées. L’existence d’anciens DEA et DESS a été valorisée par le maintien des spécificités des formations qui ont toutefois été conçues en termes de mutualisation et de rationalisation. Les cohabilitations et les associations avec d’autres universités européennes ont permis d’élargir les débouchés des étudiants sans alourdir les charges en local. L’avis global est très favorable.

Points forts :

• Les cohabilitations, les associations en réseau entre universités européennes.

• L’originalité et l’unicité de certaines formations.

• L’existence d’un parcours dédié aux médecins et pharmaciens.

• L’anticipation des frais de mobilité des étudiants.

• L’organisation de réseaux d’anciens étudiants.

• L’existence de laboratoires de recherche impliqués dans la valorisation ou le transfert associés aux formations professionnelles.

2

• L’excellente cohérence avec le potentiel de formation au sein de l’Université et du PRES. Les techniques d’orientations des étudiants sont judicieusement réfléchies. Chaque spécialité présente une bonne spécificité et une grande cohérence avec le tissu Recherche et les partenaires industriels locaux et régionaux.

• La montée en puissance progressive de la spécialisation durant le M1 puis en M2 avec l’organisation d’un tronc commun « fort » en M1 garantit l’orientation ou la réorientation des étudiants.

• L’effort de rationalisation qui a été fait pour regrouper de façon cohérente les différentes offres de formation au sein d’un master unique.

• L’ensemble est bien pensé avec des objectifs bien définis et différents dispositifs correspondants mis en place.

• La bonne combinaison Recherche-professionnelle.

• Le très bon suivi des étudiants.

Points faibles :

• Les faibles effectifs de certaines spécialités ou options.

• La fin tardive des spécialités professionnelles qui interdisent une réelle poursuite d’études.

3


Biotechnologies, développement de produits de santé, bio-réactifs

Appréciation : A

Il s’agit de la fusion de trois spécialités de master, ce qui devrait permettre de renforcer encore la visibilité de l’offre de formation professionnelle de ce master. Le dossier est très bien documenté et renseigné, y compris au niveau du suivi des étudiants. L’avis est très favorable.

Points forts :

• Le réseau d’anciens étudiants qui facilite l’aide à l’insertion professionnelle.

• L’activité de valorisation et de transfert qui appartient à la culture des laboratoires associés.

• La bonne insertion des étudiants.

• Les trois parcours clairement identifiés.

• Les entreprises avec des intervenants bien identifiés.

• Le long stage au dernier semestre du master.

• La bonne insertion professionnelle (environ 80 % à 6 mois dont 2/3 en CDI).

• Le bilan du devenir des diplômés est très bien documenté, pour les anciennes structures qui ont fusionné dans cette spécialité pour ce contrat quadriennal. Plusieurs études ont visiblement été menées à l’université de Limoges et sont ici présentées avec beaucoup de détails tout en préservant la confidentialité des données concernant directement les étudiants.

Points faibles :

• La fin tardive des enseignements (septembre) qui ne facilite pas une réelle poursuite d’étude.

• Le faible taux de recrutement au regard du nombre de parcours et d’options (ouverture prévue à 5).

• Les liens avec d’autres écoles et instituts impliqués dans la formation ne sont pas mentionnés.

Distribution pharmaceutique

Appréciation : B

L’avis est favorable au regard de l’originalité de cette formation et de sa transdisciplinarité. Toutefois, le taux de recrutement d’une telle formation devrait être supérieur.

Points forts :

• Une formation unique en France et en Europe.

• La force des liens existants avec la Chambre Syndicale de la Répartition Pharmaceutique.

• Le niveau B2 européen en anglais réseau d’anciens étudiants qui facilite l’aide à l’insertion professionnelle.

• Une spécialité très ciblée correspondant à un bassin d’emploi très spécifique et très bien identifié.

4

• La très bonne adéquation entre les contenus et les objectifs de la formation.

• Le taux de placement des diplômés est supérieur à 90 % avec un délai moyen de placement de 3 mois, pour lesquels 86 % d’entre eux sont en CDI.

• Les équipes pédagogiques constituées de deux universitaires et d’un membre de la CSRP, assurent un suivi collectif et individuel des étudiants avec des réunions mensuelles, un conseil individuel et un suivi individuel des stages.

• Le bilan du devenir des diplômés est très bien documenté.

Points faibles :

• Le faible recrutement d’étudiants non pharmaciens.

• Les effectifs faibles pour une formation unique.


Génétique, physiologie

Appréciation : A

L’avis est très favorable à la création de cette spécialité qui a su mutualiser les moyens tout en préservant les spécificités par le jeu d’options.

Points forts :

• La fusion de deux spécialités tout en conservant leurs spécificités via les options.

• L’offre de formation conjointe avec Clermont-Ferrand pour les stages.

• L’existence d’un « parcours » dédié aux étudiants médecins et pharmaciens.

• La formation généraliste de M1 permet le choix de plusieurs M2 en fonction des options choisies. La spécialisation à partir du M2 permet aux étudiants d’approfondir leurs connaissances scientifiques dans des domaines spécifiques en cohérence avec les compétences des équipes de recherche de Limoges.

• 90 % des étudiants ayant validé leur M2 intègrent un doctorat financé (Clermont-Ferrand ou Limoges), les autres étant médecins ou choisissant de préparer l’agrégation.

• Les flux d’étudiants sont forts (environ 80 étudiants sur le M1 à Limoges dont 70 à Clermont Ferrand et environ 10 étudiants à Limoges, 25 à Clermont Ferrand en M2). Les UE de spécialités de M2 sont suivies soit à Limoges, soit à Clermont Ferrand quelle que soit la localisation du laboratoire de stage.

• Le premier stage de 2 mois en M1 et le stage long en M2 sont organisés dans des équipes reconnues associées aux grands organismes de recherche (CNRS, INSERM, INRA).

Points faibles :

• Seules 2 UE de spécialisation offertes à Limoges sur 3 obligatoires en semestre 3.


5

Neuroépidémiologie et parasitologie tropicales

Appréciation : A

Ce master « Sciences de la vie et de la santé » propose une spécialité très ciblée, très bien structurée et qui présente l’intérêt d’associer de par sa conception plusieurs universités étrangères partenaires. Il convient cependant de prêter une attention importante aux effectifs et à la dénomination Recherche, alors qu’une proportion non négligeable des étudiants qui suivent ce M2 fait partie du secteur biomédical et ne continue pas en thèse. Il serait peut-être plus lisible de repositionner cette spécialité sur un créneau Recherche/Pro.

L’avis est globalement favorable pour le positionnement sur un créneau très spécifique, la construction de l’offre de formation en réel partenariat avec des universités étrangères et de façon générale, la structuration de cette spécialité. Le relativement faible effectif ainsi que le nombre également peu élevé de poursuites en thèse attirent cependant l’attention.

Points forts :

• La création d’un réseau européen d’universités qui permet d’obtenir les meilleures compétences du domaine.

• La réelle maîtrise de l’anglais (enseignement européen en anglais).

• L’utilisation des projets « SOCRATES » et des financements du conseil régional pour organiser les mobilités.

• Le créneau très spécifiquement ciblé.

• L’offre très cohérente.

• L’organisation pédagogique des cursus. Après un M1 tronc commun avec options, environ 30 % des enseignements théoriques de M2 sont réalisés à Limoges et les 70 % restants doivent être suivis dans une université partenaire.

• Le flux d’étudiants reste faible (un minimum annoncé de 15 étudiants) malgré qu’il soit en progression constante depuis 2004 (de 5 à 12 étudiants). Le caractère pointu de la formation fait qu’elle n’a pas vocation à former trop d’étudiants par an.

• Les trois équipes locales dont une INRA et une INSERM dont les thématiques sont en bonne adéquation avec les enseignements proposés.

Points faibles :

• L’affichage Recherche n’est peut-être pas le plus lisible compte tenu des possibilités d’emploi dans les secteurs de la médecine tropicale que peut offrir ce master.

• La prévision de forte augmentation des effectifs par rapport à l’exercice précédent n’est pas argumentée.

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Recommandations

• Terminer la mutualisation de certaines UE entre spécialités.

• Augmenter le recrutement des filières à faible effectif.

• Pour la spécialité « Biotechnologies, développement de produits de santé, bio-réactifs » :

o Augmenter le recrutement via par exemple, une publicité nationale plus large sur les différents parcours et options de parcours.

o Ou mutualiser les enseignements liés au commerce et au marketing du parcours « Bio-réactifs » avec la spécialité « Distribution pharmaceutique » de la même mention de master.

• Pour la spécialité « Distribution pharmaceutique » :

o La chute des effectifs sur la dernière année mériterait un commentaire.

o Pour recruter, il faudrait internationaliser cette formation avec des cours en anglais et augmenter sa publicité à l’international.

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Demande n°20081612


Mention : Droit des affaires

Avis Aeres



Points forts :

• Architecture cohérente aux objectifs.

• Spécialités correspondant à des débouchés réels et à des demandes de professions.

• Contenus adaptés aux objectifs poursuivis.

• Equipes pédagogiques bien formées.

Points faibles :

• Création d’une nouvelle spécialité (manager sportif) qui n’est pas clairement justifiée.

• Coexistence de deux spécialités en droit et économie du sport, ce que ne masquent pas des intitulés différents.

Conclusion : l’avis est globalement favorable.

2


Droit notarial

Appréciation : A

Points forts :

• Relations étroites avec la profession notariale.

• Evidente adéquation des enseignements aux objectifs de la spécialité.

• Anglais juridique et informatique appliqués aux professions notariales.

Point faible :

• Adossement relatif à la recherche.


Droit de l’entreprise et des patrimoines professionnels

Appréciation : B

Points forts :

• Architecture globale cohérente aux objectifs.

• Focalisation sur le « quotidien » de l’entreprise.

• Formation à la communication en entreprise bien venue.

Point faible :

• Sur le site internet de la faculté de droit de Limoges, cette spécialité est qualifiée de « recherche » et de « professionnelle ». Or, l’aspect recherche est totalement absent de la maquette.

Conclusion : l’avis est favorable sous réserve de préciser l’objectif.

3

Droit, économie et gestion du sport

Appréciation : A

Points forts :

• Dimension pluridisciplinaire avec une dominante juridique.

• Insertion des enseignements dans le monde professionnel.

• Recrutement des étudiants au-delà du Limousin.

• Adéquation entre le contenu de la formation et les besoins du secteur professionnel.

Point faible :

• Adossement à la recherche insuffisamment développé.


Manager du sport professionnel

Appréciation : B

Points forts :

• Participation des professionnels.

• Adéquation parfaite des enseignements aux objectifs.

• Existence de liens entre l’équipe pédagogique et les organisations sportives nationales voire internationales.

• Réputation de l’équipe de recherche en droit du sport.

Points faibles :

• Pas de financement professionnel envisagé.

• Trop grande proximité avec le diplôme de droit économie et gestion du sport.

• Pas d’adossement à des projets de recherche spécifiques.

Conclusion : l’avis est réservé. Cette création, sans être inintéressante, ne s’impose pas et pourrait être une branche de la spécialité droit du sport.

4

Recommandations

• Fusionner les deux spécialités relatives au sport.

• Augmenter le financement d’origine professionnelle (taxe d’apprentissage).

5





Mention : Chimie, contrôle et protection de l’environnement

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Il s’agit du renouvellement de la mention « Chimie, contrôle et protection de l’environnement ». Cette

formation constitue sans aucun doute un pôle de formation de très bonne qualité dans les domaines visés. Elle nécessite néanmoins d’augmenter sa lisibilité et son attractivité, que ce soit en France ou à l’international pour compenser la faiblesse des effectifs (notamment en M2R). La politique de cohabilitation, existante pour les M2R, est sûrement à consolider et à développer pour les autres spécialités.

L’intégration de la chimie et de la biologie dans le développement durable donne à ce master une perspective prometteuse qui s’inscrit parfaitement dans les enjeux régionaux et nationaux. La demande professionnelle existe mais nécessite d’être mieux cernée et détaillée. L’avis est favorable.

Points forts :

• Le socle fort de connaissance chimie et biologie et l’aspect pluridisciplinaire des formations.

• Des thèmes scientifiques porteurs et bien en adéquation avec une demande présente et future, cohérents avec les thématiques de recherche des laboratoires associés.

• Les relations avec le monde socio-économique.

Points faibles :

• L’ouverture et les échanges internationaux.

• Le positionnement par rapport à des formations similaires ou complémentaires en France.

• L’enseignement technologique.

• Le suivi du placement et du devenir des étudiants.

• Les effectifs dans certaines spécialités.

2

• Le manque de cours optionnel, notamment en M2.

• La confusion dans le dossier entre parcours et spécialité.

3


Biomolécules et synthèse organique, médicaments et environnement

Appréciation : B

L’enjeu de former des étudiants à la synthèse de molécules avec une attention particulière pour les substances naturelles est louable. Néanmoins, le maintien à terme de ce master dépendra de sa capacité à former un nombre significatif d’étudiants en répondant à une réelle demande de la recherche publique ou du secteur industriel. Il convient d’élaborer rapidement une réflexion stratégique pour accroître l’attractivité du master. L’avis est réservé.

Points forts :

• Un bon équilibre entre sciences fondamentales et sciences appliquées dans le domaine de la chimie.

• Une volonté de pluridisciplinarité.

• De nombreux domaines d’application.

• Un bon placement des étudiants.

Points faibles :

• L’enseignement est dispersé et trop éclectique. La pluridisciplinarité c’est bien, mais trop peut nuire à la lisibilité du diplôme.

• Un enseignement tubulaire dès le M1 où tout est obligatoire.

• Un effectif beaucoup trop faible (5 en M2).

• Le suivi à long terme des étudiants est inexistant : que deviennent-ils après la thèse ?

• L’ouverture à l’international (accueil d‘étudiants étrangers, réalisation de stages dans des laboratoires européens).

• Le deuxième semestre du M2 qui ne fait pas 30 ECTS.

Chimie et microbiologie de l’eau

Appréciation : A

Il s’agit d’une très bonne formation, à la fois académique et professionnelle. L’enseignement est pertinent et bien réparti, prolongeant les compétences de base en chimie acquises en M1 pour ouvrir au domaine de l’eau en y associant l’aspect microbiologique. Les débouchés dans le domaine de la recherche sont bons même s’ils doivent être affinés surtout sur le long terme. L’avis est favorable.

Points forts :

• Un master bien en place utilisant parfaitement les synergies et les potentialités avec Poitiers et Rennes 1.

• Cette spécialité est bien adossée aux recherches existantes, de qualité dans ce domaine.

• Les collaborations fortes avec des industriels.

4

Points faibles :

• Le caractère prospectif peu visible pour un master Recherche sur l’eau.

• L’effectif relativement faible (10-12 étudiants) et l’attractivité réduite pour les étudiants issus d’autres régions, et notamment à l’international.

• Le suivi des étudiants sur le long terme pour les doctorants et sur le court terme pour ceux qui ne poursuivent pas en thèse.

• Peu de collaborations et d’échanges avec des universités européennes et des universités du Sud.

• Tous les stages du M2 sont réalisés à Limoges. Il serait intéressant de diversifier les structures d’accueil pour les stages.

Gestion de l’environnement et traitement des eaux

Appréciation : A

Il s’agit d’une excellente formation théorique et pratique en chimie de l’environnement à vocation professionnalisée qui semble avoir atteint une bonne maturité. L’objectif est de former de manière progressive des généralistes de l’environnement (ce qui la démarque par rapport à d’autres formations) mais attention toutefois à faire acquérir les notions de bases pour faciliter l’adaptation aux domaines mais aussi aux futurs développements. L’offre de formation est pertinente, bien construite sur de bonnes bases scientifiques. L’avis est favorable.

Points forts :

• Un bon ancrage régional et national.

• De larges domaines d’application visés.

• La cohérence entre les deux parcours de formation en S4.

• Un bon placement et suivi des étudiants.

• L’ouverture à la VAE et la FC.

• Un bon équilibre entre enseignement fondamental et disciplines finalisées.

• Une collaboration forte avec les industriels.

Points faibles :

• Le côté généraliste de la formation pourrait déboucher sur un enseignement trop descriptif.

• La faible ouverture à l’international.

• Des chiffres (notamment sur les effectifs) qui ne correspondent pas en fonction des pages du dossier…

• Aucune option jusqu’au S4.

Procédés de valorisation des ressources agricoles et forestières

Appréciation : A

Cette spécialité offre une formation en adéquation avec un réel besoin industriel. Elle s’inscrit parfaitement dans la politique régionale, voire nationale dans le domaine. Le contenu de la formation et son organisation sont pertinentes. L’effectif est un peu faible pour assurer une bonne lisibilité au vu notamment des nombreux secteurs d’activités qui peuvent être concernés. L’avis est favorable.

5

Points forts :

• Les enjeux de formation s’inscrivent dans un secteur à forte croissance.

• Le contenu est en adéquation avec les objectifs.

• Une formation pluridisciplinaire, à l’interface de la biologie et de la chimie avec un fort intrant sur les aspects professionnels.

• Le suivi du devenir des étudiants.

Points faibles :

• Des aspects technologiques peu présents dans la formation.

• Un manque d’options, de projets transversaux : toutes les UE sont obligatoires.

• Un manque d’ouverture internationale avec des universités de pays leaders dans le même domaine.

• Le positionnement de la formation par rapport à des formations similaires n’est pas décrit.

• Le nombre d’étudiants (une quinzaine en M2).

• Le suivi des étudiants post-diplôme doit être renforcé (affinage des secteurs d’emploi, visibilité sur le long terme : à 3 ans par exemple).

Services de l’eau et de l’assainissement dans les pays du sud

Appréciation : C

Cette nouvelle spécialité offre une formation qui répond à un besoin en personnel technique et de gestion dans les pays émergents notamment africains. Elle comble en ce sens une lacune française au regard de ce qui existe ailleurs (Danemark, Allemagne, Hollande,…). Elle pourrait sans doute fournir également des personnes qualifiées pour la gestion des systèmes décentralisés en France. En ce sens, la création d’une nouvelle spécialité, disjointe des spécialités et des parcours existants, paraît peu judicieuse. Il serait sûrement plus opportun de créer un nouveau parcours dans la spécialité existante et de permettre aux étudiants de construire leur parcours de formation via des UE optionnelles (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui). Le cloisonnement entre pays du Sud et France que provoquerait la création de cette spécialité n’est pas justifié. L’avis est défavorable.

Points forts :

• Le contenu en bonne adéquation avec l’objectif.

• Les bonnes relations avec les pays émergents africains (avenants avec 3 universités africaines).

Points faibles :

• L’ancrage ou l’ouverture possible vers des problématiques françaises n’est pas réalisé.

• Un manque de cours optionnels pour s’adapter aux besoins des étudiants.

• Un manque d’une UE relative au recyclage de l’eau traitée pour des usages agricoles.

• L’objectif de 20 étudiants paraît optimiste.

• Le dernier semestre de M2 représente 32 ECTS.

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Recommandations

• Il faut renforcer le suivi du devenir des étudiants (et le mettre en place pour les spécialités pour lesquelles il n’existe pas). Cela signifie réaliser des enquêtes l’année de sortie mais également quelques années après (3 ans par exemple) pour voir l’évolution du devenir. Une analyse plus fine des postes occupés serait également intéressante.

• Il faut développer les passerelles entre les différentes spécialités (dont le choix se fait dès le M1) et augmenter le nombre d’UE optionnelles pour permettre aux étudiants de construire leur parcours de formation.

• L’ouverture internationale de la formation est faible et il convient de développer les échanges à l’international, que ce soit via les stages ou les semestres d’étude.

• Les effectifs de la mention sont relativement faibles (notamment en M2R). Le développement de cohabilitation pour les M2R est une bonne chose. Pourquoi ne pas l’étendre aux masters professionnels ? Pourquoi également ne pas réfléchir à des masters indifférenciés R/P en développant les UE optionnelles ?

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Réponse du président

Évaluation des masters de l'université de limoges · originale et semble disposer de...

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