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Création 2014 COMPAGNIE LES DESAXES THEATRE EVA PERON Une robe de présidente sinon rien COPI / ARMAND

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Création 2014COMPAGNIE LES DESAXES THEATRE

EVA PERONUne robe de présidente sinon rien

COPI / ARMAND

EVA PERONUne robe de présidente sinon rien

D’après Eva Perón de Copi et autres matériaux. Compagnie Les Désaxés Théâtre

Mise en scène et scénographie : Lionel ArmandTexte de Copi (1969)Musique d’Astor Piazolla, Bertolt Brecht, Carlos Gardel.Matériaux : Discours d’Eva Perón (1952), Archives Ina. Avec Anthony Liébault, François Tantot, Yonnel Perrier, Jean-Rémi Chaize, Estelle Darnault

Création lumière et conception technique : Jonathan BrunetConstruction : Jonathan Brunet, Daniel Mogenier, Charlotte Huart.Arrangements musicaux et guitare : François TantotMontage vidéo : Maxime DonotAvec l’aimable collaboration de Daniel Mogenier, Vianney Decarnin, Viviane Moulin, Charlotte Glesser.

Chargée de production : Marjorie Lurol.Stagiaire ENSATT - Administration : Maxime Donot.

Production : Compagnie Les Désaxés ThéâtreCette création bénéficie d’une résidence artistique de la Ville de Meyzieu.Le texte est représenté par l’agence DRAMA - Suzanne Sarquier

Contact : Marjorie LUROL - Chargée de production | 04 78 04 20 62 | [email protected]

www.desaxestheatre.com

L’œuvre de Copi décrit les derniers jours de la vie d’Eva Perón qui se meurt d'un cancer. Alors que tout le monde s'impatiente, la femme du dictateur, cherche une robe de présidente. Sa mère, le président Perón, un ministre et une infirmière sont enfermés avec elle.Dans un huis clos délirant, les cinq personnages manipulent et se font manipuler à leur tour.On suit minute après minute les tribulations excessives d’Eva face à tous ceux qui l’entourent,ses caprices et la mise en scène de sa propre mort aidée par Ibiza. La pièce s’achève la mortd’Eva Perón et la fuite d’Eva Duarte ex-Perón !

Ce texte est une comédie grinçante sur la manipulation politique et médiatique. C'est une danse

macabre autour de la figure du pouvoir, de la vie et de la mort. Copi soulève les

problématiques propres à l’individu ( l’identité sexuelle, la solitude...) mais questionne aussi

le travestissement du réel, la mémoire et l’héritage du moment péroniste.

EVA PERONPremières notes et intentions

Eva Perón ou l’instrumentalisation médiatique et politique d’une (jeune) femme de président.

Le texte de Copi* s’impose comme un acte politique qui dénoncerait une entreprise frauduleuse, une supercherie de grande ampleur. En s’attaquant de plein fouet à la légende, le texte soulève la question dutravestissement du réel en s’interrogeant sur la mort prochaine d’une icône nationale. L’histoire pourrait sepasser à Buenos Aires, peu importe l’époque, une époque révolue mais qui se poursuit encore, une époquequi s’adapte à son temps. Evita, la première dame de l'Argentine, atteinte d’un cancer, s’agite et se lamentealors que le peuple attend son dernier souffle et retient ses larmes. La guide spirituelle du peuple va trépas-ser. Cependant les heures défilent et l’annonce de la mort tarde à venir. Eva Perón, cloîtrée dans le palaisprésidentiel semble vivifiée par une force irréelle qui l’amène à se trémousser dans ses appartements à larecherche d’une robe de présidente. La jeune femme s’accroche à la vie en défiant le pouvoir, et peu à peus’insurge, dans une verve magnifiquement acerbe, contre l’instrumentalisation dont elle fait l’objet. Elle affronte sa mère dont la cupidité devient absurde, rejette un ministre perdu dans le complot, accuse Pérond’assassinat, puis elle s’effondre ostensiblement dans les bras de l’infirmière naïve, en poussant un râle ultime mais pour finalement bondir avec grâce, plus forte que jamais, et rire de ses plaisanteries, évoquantle désir d’organiser un bal ou un dîner, mêlant propos sarcastiques et chants révolutionnaires. Elle crèvecomme elle dit, mais sans mourir. Elle aimerait encore être en tribune, face à son peuple, scander l’espoird’une vie meilleure. Comme l'Argentine attend sa mort pour en faire définitivement une icône, on la prie dese dépêcher de mourir. Elle n’a pas d’autre choix puisque tout est déjà organisé pour ses funérailles.

Alors, puisque c'est comme ça, on va jouer avec les médias, et faire durer le plaisir. C’est le début d’un jeuavec la réalité. Une révolution contre le destin. Le plus excitant, c’est cette frénésie à bousculer l’irrémédiable,cette liberté de renverser l’ordre établi pour l'annonce funeste. Evita, comédienne frustrée, bouscule le cé-rémoniale, se lamente en riant et joue à mourir. En proposant un spectacle digne de ce nom, le personnagede Copi, s’approprie ainsi le théâtre et jongle avec sa propre histoire. Eva s’amuse et c’est bien là le princi-pal.

C'est un univers burlesque que cette vision particulière du dramaturge argentin sur les derniers jours d’EvaPerón. Cette comédie grinçante nous mène sans détour face à notre propre sort. Il y a de la couleur et durythme, de la vie et de la mort qui circulent dans ce huis-clos où aucun des personnages ne réchappent àla perversité de la future icône, qui mène majestueusement un bal à sa démesure.

Ce qui m’intéresse c’est la notion d’instrumentalisation de cette femme de président, image intouchable del’Argentine. Copi pose la question fondamentale de la soumission et celle de l’identité sexuelle. Il réinterrogel’Histoire en dépossédant les versions officielles de leurs contenus. Le travestissement du réel s’imposecomme une évidence dans le processus de la médiatisation. Le simulacre est en cours, il suffit de le savoir.

L’univers irréel que nous offre Eva P. n’est que le reflet d’une société assoiffée de sensationnel, la nôtre. Lepublic du théâtre est mêlé à cette affaire, il en est le témoin incontestable. Perón a déjà répété le discoursqui annonce le décès de son épouse et s’impatiente d’être réélu, c’est bien là toute la cruauté de l’histoire.Les personnages s’enlisent dans un fatras de mensonges, alors qu’ils sont tenus d’une main de magiciennepar Evita. Elle les empoigne enfin, forte de vengeance, réalisant la supercherie dont elle est l’objet. Survoltéeelle évolue dans un état d'urgence, libérant ainsi ses instincts les plus vifs. Une icône va naître : Par un ac-couchement ou par un assassinat ? Peut-être un coup de ce fichu destin ? N'est-elle pas finalement unemanipulation du gouvernement Perón ? Le décès prématuré de la jeune femme n'est-il pas la condition àune réélection ? Eva Péron, est-elle véritablement atteinte d'un cancer de l'utérus comme les médias l'an-noncent ? Et si tout cela était une affaire d’Etat ? Une mystification ? Evita se doit de devenir une icône pourun peuple qui va souffrir d’une dictature. Et le peuple, c’est nous, alors on s’en mêle.

Scénographie et matériaux scénique.La création va regrouper plusieurs matériaux dont le dernier discour d’Eva Perón 1952, des chants et com-positions de Astor Piazolla, Carlos Gardel et Bertolt Brecht, mais aussi des images d’archives. Projectionde vidéo en direct. Cinq comédiens sont réunis sur le plateau où s’entassent plus de deux cents caisses etcartons remplis de robes et de bijoux de la présidente prêts à partir de la casa rosada.

Une création en 3 étapes.Le processus de création s’est déroulé en trois étapes. Dès octobre 2012, une lecture publique du texte aété présenté à la médiathèque de Meyzieu lors de l’évennement « théâtre en voix d’apparition». La créationse poursuit avec la soirée « Quand Copi redessine Eva Perón » en février 2014. Animée comme une confé-rence, Lionel Armand présente les matériaux de création du spectacle. Des projections d’archives vidéod’Eva Perón et de Copi viennent illustrer les deux univers, celui de la femme de président et celui du dra-maturge argentin. Soirée qui voit aussi une série de lectures des textes de Copi dont Le frigo, Cachafaz, La

tour de la défense, Loretta Strong, etc. Dernière étape, la résidence à Meyzieu et la création du blog sur lacréation.

Lionel Armand

*Eva Peron de Copi (1969) - Editions Christian Bourgois (parution en 2006)

Ibiza : «Ils parlent de toi tout le temps. Ils passent ta vie en feuilleton et puis ils disent que tu es en train de mourir.»

LE SUJET : EVA DUARTEElle est plus connue sous le nom d’Eva Perón et surnom-mée Evita. Actrice argentine, d’origines basques, qui choisiten 1945 de devenir une femme politique. Elle se marie avecle colonel Perón et est élue Vice-présidente de la républiqued’Argentine et présidente du sénat argentin (1951).

Eva supervise le travail du ministre du travail (1946-1952),de celui de la santé (1946-1952). Elle est présidente de labranche féminine du parti péroniste (1947-1952), présidente de la fondation María Eva Duarte de Perón (1948-1952).

Elle contribue à faire sortir Perón de prison et l’aide à deve-nir président de la république. En tant que Première Dame(1946-1952), elle se bat pour les droits des travailleurs etdes femmes. Sa fondation accomplit une vaste œuvre so-ciale, notamment en faveur des nombreuses personnespauvres que compte ce pays pourtant très riche. Nomméepar la propagande du régime, Guide Spirituelle de la Nation(mai à juillet 1952), elle combat pour l’indépendance éco-nomique, la souveraineté politique et la justice sociale deson pays, en s’appuyant sur les descamisados (miséreux,sans chemises).

Son action envers les argentins les plus démunis est aussiprésentée par ses détracteurs comme une démarche clien-téliste et une propagande en faveur du régime mis en placepar son mari, le général Perón .

Eva María Ibarguren est née le 7 mai 1919 dans une estan-cia de Los Toldos et María Eva Duarte de Perón est mortele 26 juillet 1952 à Buenos Aires.

L’AUTEUR : COPIRaúl Damonte Botana dit Copi est né le 20 novembre 1939 à Buenos Aires. Il est élevé dans une famille argentine parfaitement francophone dont le père est directeur dejournal et député anti-péroniste. Les activités politiques de ce dernier l’obligent à s'exiler ensa compagnie à Haïti puis à New York. En 1963, il s’installe à Paris dans l’espoir d’y vivre desa passion, le théâtre. Mais sa maîtrise imparfaite du français le conduit à vivre dans un pre-mier temps du dessin. Sous le nom de « Copi », il est remarqué par Le Nouvel Observateuret dessine pour Hara-Kiri, Charlie Hebdo et Linus. Il atteint la notoriété avec son personnagede « la femme assise».

Avec les revenus qu’il tire du dessin, il peut ainsi se livrer à sa passion et écrit de nombreusespièces à partir du milieu des années 1970 dont La Journée d'une rêveuse, L'Homosexuel ou

la Difficulté de s'exprimer, Les Quatre Jumelles, Loretta Strong, La Pyramide, La Coupe du

monde (deux pièces qu’il mettra en scène), La Tour de la Défense, Le Frigo et sa dernièrepièce Une visite inopportune dont le personnage principal est un malade du sida qui se meurtdans un hôpital. Il meurt des suites du SIDA le 14 décembre 1987.

Copi marquera son époque en tant que romancier, dramaturge et dessinateur mais, égale-ment, comme une figure majeure du mouvement gay en s’illustrant notamment par son en-gagement aux côtés du Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAR).

LE METTEUR EN SCèNE :LIONEL ARMAND

Formé au Conservatoire National de Région de Grenoble. Il dirigeLa Compagnie Les Désaxés Théâtre depuis 1998 avec laquelle ilmet en scène les textes de Jean-Pierre Milovanoff, Jean Genet, Yor-dan Raditchkov, Musset, Molière, Bertolt Brecht, David Harrower,Jean-Yves Picq et Marius von Mayenburg ainsi que ces proprestextes.

Parallèlement à son travail de création, il enseigne en option bacthéâtre depuis 2002, et anime des ateliers d’art dramatique adultesdepuis 1996. Titulaire du D.E. et du CA de l’enseignement du théâtre,il est professeur et responsable pédagogique du département art dra-matique du Conservatoire de Meyzieu (69). Il intervient au conser-vatoire de Saint-Etienne. Il travaille également avec des publicsdivers et intervient notamment en milieu carcéral.

Membre du conseil d’administration de l’ANPAD ( Association Natio-nale des Professeurs d’Art Dramatique), il est référent régional enRhône-Alpes.

Auteur dramatique, il écrit Claquages (création par la Cie Les Dés-axés Théâtre en 2003), Le Fils , Amanda (création en 2006), Sacsde pluie (lecture au festival des écritures contemporaines d’Alfortvilleen mars 2008, dirigée par Catherine Hauseux - Ce texte a été publiéfin 2012 aux éditions l’Harmattan) et Comme ta chemise sur un cintremon amour (création novembre 2010).

Actuellement en résidence d’auteur à Pélussin pour l’écriture «des

Veilleurs.»

L’EQUIPE ARTISTIQUE

Anthony Liébault Formé aux cours d’art dramatique de la Compagnie Les Désaxés Théâtre sous la direc-

tion de Lionel Armand (1997/2000). Après sa formation, il intègre la Compagnie et joue dans de nombreuxspectacles mis en scène par Lionel Armand (Squatt de Jean-Pierre Milovanoff ; Les Portes de la nuit de

Prévert, Les Bonnes de Genet, Claquages de Lionel Armand, Le Médecin malgré lui de Molière/Gounod, Schweyk

dans la deuxième guerre mondiale de Brecht/Eisler, La Barbe de bouc de Yordan Raditchkov, Y’a des zazous (spec-tacle musical), Le Roman de Renard, Andrea del Sarto de Musset, Des Couteaux dans les poules de David Har-rower, Falaises de Jean-Yves Picq et Le Moche de Marius von Mayenburg). Il a également travaillé avec la Cie Prose dans Chamalo et Le train express des rêves (conte musical pour enfants),la Cie Les Insomniaques dans Les Mandibules de Calaferte (mes Luc Chambon) et la Cie Amphigouri Théâtre surTrajectoires, happening chorégraphico-théâtral (dir. Nathacha Picard et Magali Mas).Pour compléter sa formation, il a suivi plusieurs stages avec Philippe Goudard (clown), Marie-Paule B, Gao Xingjian, Serge Tranvouez, Gregory Motton,et Caroline Marcadé (le corps-acteur).Il travaille en tant qu’intervenant théâtre dans différentes structures ainsi qu’à l’Université Lyon 2 où il a notamment dirigé un atelier de mise en scène etde jeu sur L’ Importance d’être d’accord de Brecht. En parallèle, il a suivi un cursus universitaire en études théâtrales à l’Université Lyon 2 et est membredu laboratoire junior de recherche et du comité de rédaction de la revue électronique "Agôn" sur les dramaturgies des arts de la scène à l'ENS-LSH deLyon pour laquelle il traduit de l'allemand des articles universitaires.

François Tantot Formé au Conservatoire de Chambéry et au sein de la Cie U Gomina, il enchaîne depuis

1997 des créations avec différentes compagnies de la région lyonnaise : U Gomina, Andante Casimollo,Les affamés (Les Pavés de l'ours de G. Feydeau et Variations énigmatiques d’E.E. Schmitt en 2010), Per-

sona (Roméo dans Roméo et Juliette de W. Shakespeare en 2002), La Pèlerine, Swingthéâtrois ( L’Ecole des

Femmes de Molière en 2005) et au sein de la Compagnie Les Désaxés Théâtre : La Barbe de bouc de Yordan Ra-ditchkov, Andrea del Sarto d'Alfred de Musset, Des Couteaux dans les poules de David Harrower, Falaises deJean-Yves Picq, Le Moche de Marius von Mayenburg. Son expérience du théâtre et du chant de rue lui permettentd’aborder des rôles joués et chantés dans Shweyk dans la deuxième guerre mondiale de Bertolt Brecht, Le Médecin

malgré lui de Molière et Charles Gounod ou encore dans le spectacle musical Y' a des zazous de Lionel Armand.En 2009, il écrit et met en scène Guignol et moi, une variation sur la vie de Laurent Mourguet. Il continue enparallèle l’animation d’ateliers théâtre et intervient auprès d’enfants dans des écoles, des collèges et des quartiers.

Jean-Rémi Chaize Après deux années au Conservatoire de Lyon en classe professionnelle où il travaille avec R. Brunel,L. Brethome et P. Sire entre autres, il intègre le département Art Dramatique de l'ENSATT en 2008. Au cours de sestrois années de formation il travaille avec P. Delaigue, A. Dewitte, V. Garanger, S. Delétang ou encore M. Langhoff et

E. Didi.Depuis sa sortie en 2011, il a joué notamment sous la direction de J.P. Albizatti dans Time For Outrage et Baal ( spectacleen cours de création ). Il joue également dans Violet de Jon Fosse sous la direction de M. Gerin et intervient en tant qu'acteurpour différentes séries télévisées ( NRJ12, RTS Suisse ... ).Parallèlement à son activité de comédien, il travaille régulièrement en tant qu'intervenant artistique dans des classes de lycéeà option théâtre où il aborde des auteurs comme H. Levin, L. Calaferte ou encore G. Feydeau.

Yonnel Perrier Après avoir suivi la formation d’art dramatique du CNR de Grenoble, il cherche à fabriquer un théâtrequi lui correspond. Les différentes rencontres au cours de sa formation avec notamment Howard Barker, tg STAN,Jerzy Kiezyk, François Cervantès, Michel Laubu, Philippe Genty lui ont permis de s’approprier des outils de jeu qui

s’accordent avec sa vision de la scène : un espace privilégié où le langage est la matière première du jeu : un lieu où l’acteur,responsable de ce qui est montré, nous invite, crée un univers et joue à nous le faire découvrir.Sur scène, il choisit principalement de s'impliquer dans des projets qui apportent un regard sur notre monde, sur notre fonc-tionnement humain, politique, social. Les créations qu'il dirige au sein de Traversant 3 - Y aura au moins Macbeth, d'après W. Shakespeare, Je fais de l'espacevert pour faire du vert pour faire vert, d'après C. Tarkos, Judith, d'Howard Barker - ou celles auxquelles il participe - Comédiesans titre / Gwenaël Morin, Résidu Richard III / L’Olympique Pandémonium, Le cabaret des Humiliés, Jean le Chanceux /Traversant 3 - sont autant d'occasions d'avancer sur ses envies artistiques : fabriquer un théâtre qui n’assène pas mais quiquestionne, un théâtre qui ne pense pas pour les autres mais qui met en doute et, en même temps, un théâtre qui passionne.

Estelle Darnault est arrivée dans le milieu artistique à l’âge de six ans. Repérée par Doriane Mottet, elle intègre legroupe compétition du Lyon glace patinage. C’est alors que commence dix années de compétitions à travers la France.Elle décide d’intégrer la section « Comédien » de l’école villeurbannaise, le Centre Factory. Pendant trois ans elle est

formée au métier de comédienne par Elise Dano, Véronique Balmont, Mélanie Ferrière et Aurélie Raidron. Les études ter-minées, elle est repérée par Jorge Lorca, comédien/cascadeur et Carlos Bravo, comédien/maître d’arme de la compagnied’escrime artistique Scaramouche & cie. Elle intègre la compagnie après un an de formation.

Concepteur technique et créateur lumière :

Jonathan Brunet. Formé au Centre de formation Grim Edif à Lyon, Jonathan Brunet assure les régies son et lumièredans plusieurs structures culturelles lyonnaises : Aux Théâtre des Ateliers (technique et régie lumière, machinerie,accueil et tournées), au Theâtre de la Croix-Rousse, A thou bout de chant, Théâtre du mouvement (Défilé Biennale

de la Danse) et au sein de différentes compagnies : Hallet-Eghayan, Gesh et les Otakus, Cie Les zonzons.Il est le régisseur général de la Compagnie Les Désaxés Théâtre où il réalise plusieurs créations lumière, constructionde décors et régies notamment lors du Festival d’Avignon

Ses dernières créations interrogent plus parti-

culièrement la place de l’homme dans le monde

et la société qui l’entourent.

Parallèlement à ses créations, la compagnie

Les Désaxés Théâtre mène un travail de trans-

mission et de rencontre auprès de différents

publics. La compagnie intervient dans plusieurs

établissements scolaires, en option théâtre,

enseigne au Conservatoire de Musique et d’Art

dramatique de Meyzieu et anime des ateliers

d’art dramatique enfants et adultes.

Depuis plusieurs saisons, la compagnie déve-

loppe également des projets utilisant le théâtre

comme outil pour mener des actions sociocul-

turelles (improvisations/ débats). Associée au

centre Bergeret, elle a reçu un prix de la

Fondation de France en 2007 pour son action

autour de la parentalité.

2000 Squatt de Jean-Pierre Milovanoff

2001 Les Portes de la nuit de Jacques Prévert

2001 L’î le des chèvres d’Ugo Bett i

2002 Les Bonnes de Jean Genet

2003 Claquages de Lionel Armand

2004 Le Médecin malgré lui de Molière / GounodSaisons culturelles du Rhône 2006

Festival OFF d'Avignon 2007

2004 Le Fils de Lionel Armand (Lecture)

2005 Schweyk dans la deuxième guerre mondiale de Bertolt Brecht et Hanns Eisler

2005 Amanda de Lionel ArmandSaisons culturelles du Rhône 2007

2006 Y'a des zazous de divers auteursSaisons culturelles du Rhône 2007

2006 La Barbe de Bouc de Yordan Raditchkov

2007 Le Roman de Renart

2008 Andrea Del Sarto d'Alfred de MussetFestival OFF d'Avignon 2008

2010 Des Couteaux dans les poules de David Harrower

2010 Falaises de Jean-Yves PicqFestival Les Bravos de la Nuit (Août 2012)

2010 Comme ta chemise sur un cintre mon amour de Lionel ArmandRhône en scène 2011/2012

2011 Le Moche de Marius von Mayenburg

2013/14 Eva Peron de Copi

27 et 28 mars 2014, Espace J Poperen Meyzieu

Les Veilleurs de Lionel Armand

Festival les Bravos de la Nuit Pélussin, 2014

COMPAGNIE LES DéSAXéS THéâTREPrésentation

Dirigée depuis 1998 par Lionel Armand (auteur, metteur en scène et pédagogue), la Compagnie

Les Désaxés Théâtre est une compagnie professionnelle regroupant comédiens, vidéastes,

photographes, musiciens, décorateurs et créateurs lumières. Elle oriente son travail de création

autour de nouvelles formes d’écritures théâtrales contemporaines (David Harrower, Jean-Yves

Picq, Marius von Mayenburg) défendant ainsi une écriture et une esthétique de l’image à la

fois poétique et engagée.

Le Moche de Marius von Mayenburg

EVA PERONde COPI

>�Conditions teChniques et tarifaires sur demande

Prochaines représentations :

Vendredi 28 et samedi 29 mars 2014 à 20h30

espace Jean poperen à Meyzeiu