etudes et cours spirites complets suivant l'evangile (indicateur systématisé manaus br) yjs

7/24/2019 Etudes Et Cours Spirites Complets Suivant l'Evangile (Indicateur Systématisé Manaus Br) Yjs

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Indicateur -Epreuves volontaires.= Le vrai cilice 110Indicateur -3'oit=on mettre un terme au* épreuves de son proc6ain > 1Indicateur -7Est=il permis d9a!réger la vie d9un malade ui souffre

sans espoir de guérison > 1:Indicateur -;Sacrifice de sa propre vie = 8rofit des souffrances pour autrui 11

&5 ( C-A%ITRE 5LE C-RIST C"NS"LATEUR '/+

Indicateur -:Le "oug léger 1;

&1 ( C-A%ITRE 1$IEN-EUREU6 LES %AU3RES D4ES%RIT! '2&

Indicateur -2Ce u9il faut entendre par les pauvres d9esprit 131.Indicateur -0?uiconue s9él#ve sera a!aissé 137Indicateur --<rgueil et 6umilité . 130Indicateur -1<rgueil et 6umilité 173Indicateur -/ission de l96omme intelligent sur la terre 172

&. ( C-A%ITRE .$IEN-EUREU6 CEU6 8UI "NT LE C"EUR %UR! '5,

Indicateur -Simplicité et pureté de c@ur 1;Indicateur -38éc6é en pensée. Adult#re 1;0Indicateur -7Braie pureté. /ains non lavées 1:Indicateur -;Scandales 1:2Indicateur -:Scandales 12Indicateur -2Laisse venir & moi les petits enfants 12;

&) ( C-A%ITRE )$IEN-EUREU6 CEU6 8UI S"NT D"U6 ET %ACI#I8UES! ')&

Indicateur -0In"ures et violences 101Indicateur -3-L’affa!ilité et la douceur 107Indicateur -31La patience 100Indicateur -3<!éissance et résignation -Indicateur -3La col#re -:Indicateur -33La col#re 11

'& ( C-A%ITRE '&$IEN-EUREU6 CEU6 8UI S"NT MISERIC"RDIEU6! ,'+

Indicateur -378ardonne pour ue 'ieu vous pardonne 1;Indicateur -3;S9accorder avec ses adversaires -

3



Indicateur -3:Le sacrifice le plus agréa!le & 'ieu 3Indicateur -32La paille et la poutre dans l9@il 2Indicateur -30De "uge pas afin ue vous ne soye pas "ugés Indicateur -7-8ardon des offenses ;Indicateur -718ardon des offenses 3-

Indicateur -7L9indulgence 33Indicateur -7L9indulgence 32Indicateur -73L9indulgence 7Indicateur -77Est=il permis de reprendre les autres, d9o!server les imperfections d9autrui

de divulguer le mal d9autrui > 7;

'' ( C-A%ITRE ''AIMER S"N %R"C-AIN C"MME S"I9MEME! ,5&

Indicateur -7;Le plus grand commandement ;1Indicateur -7:+ende & César ce ui est & César ;;Indicateur -72La loi d9amour :-Indicateur -70La loi d9amour :3Indicateur -;-La loi d9amour :0Indicateur -;1L9égosme 2Indicateur -;L9égosme 2:Indicateur -;La foi et la c6arité 01Indicateur -;3C6arité envers les criminels 07

', ( C-A%ITRE ',AIME: 3"S ENNEMIS! /&&

Indicateur -;7+endre le mal pour le !ien -1Indicateur -;;Les ennemis désincarnés -;Indicateur -;:Si uelu9un vous a frappé sur la "oue droite présente=lui encore l9autre 1-Indicateur -;2La vengeance 13Indicateur -;0La 6aine 12

'/ ( C-A%ITRE '/8UE 3"TRE MAIN 7AUC-E NE SAC-E %AS CE 8UE D"NNE 3"TRE MAINDR"ITE! /,,

Indicateur -:-Faire le !ien sans ostentation Indicateur -:1Les infortunes cac6ées 2Indicateur -:'enier de la veuve Indicateur -:Convier les pauvres et les estropiés

'onner sans espérer une rétri!ution ;Indicateur -:3La c6arité matérielle et la c6arité morale 3-

Indicateur -:7La c6arité matérielle et la c6arité morale 33Indicateur -:;La !ienfaisance 32

7

Indicateur 1-3Les supérieurs et les inférieurs 3:Indicateur 1-7L96omme dans le monde 3::Indicateur 1-;Soigne le corps et l9esprit 321'. ( C-A%ITRE '.$EAUC"U% D4A%%ELES ET %EU D4ELUS! 2.+

Indicateur 1-:La porte étroite 32;Indicateur 1-2Ceu* ui disent $ Seigneur J Seigneur J

n’entreront pas tous dans le royaume des cieu* 30-Indicateur 1-0<n demandera !eaucoup & celui ui a !eaucoup re)u 307Indicateur 11-<n reconnaKt le c6rétien & ses @uvres 7--

') ( C-A%ITRE ')LA #"I TRANS%"RTE LES M"NTA7NES! +&2

Indicateur 1118uissance de la foi 7-7Indicateur 11La foi m#re de l9espérance et de la c6arité 7-0Indicateur 11La foi divine et la foi 6umaine 71

,& ( C-A%ITRE ,'IL Y AURA DE #AU6 C-RISTS ET DE #AU6 %R"%-ETES! +'1

Indicateur 113<n connaKt l9ar!re & son fruit 712

,' ( C-A%ITRE ,,NE SE%ARE: %AS CE 8UE DIEU A ;"INT! +,,

Indicateur 117Indissolu!ilité du mariage 7

,, ( C-A%ITRE ,2NE METTE: %AS LA LAM%E S"US LE $"ISSEAU! +,.

Indicateur 11;Lampe sous le !oisseau 70

Indicateur 11:Ce ne sont pas ceu* ui se portent !ienui ont !esoin de médecin 73Indicateur 112Le courage de la foi 72Indicateur 1108orter sa croi*. ?ui voudra sauver sa vie la perdra 73

,/ ( C-A%ITRE ,+C-ERC-E: ET 3"US TR"U3ERE:! +25

Indicateur 1-Aide=toi, le ciel t9aidera 73:Indicateur 11Considére les oiseau* du ciel 77

Indicateur 1De vous mette point en peine d9avoir de l9or 772

:

,2 ( C-A%ITRE 663IIDEMANDE: ET 3"US "$TIENDRE:! +5,

Indicateur 1?ualités de la pri#re 7;

Indicateur 13Efficacité de la pri#re 7;:Indicateur 17Action de la pri#re. 4ransmission de la pensée 7:Indicateur 1;Action de la pri#re. 4ransmission de la pensée 7:0Indicateur 1:'e la pri#re pour les morts et les Esprits souffrants 72Indicateur 12/ani#re de prier. = Gon6eur de la pri#re 722

ANNE6E +))Sermon de la montagne ;--(n médecin témoigne au su"et de la crucifi*ion de %ésus ;-2arma, la grande loi cosmiue ;1;

La vie vient de dieu ;

%ri<re de %ai=> de Lui<re et d’Aour ;

C"URS "##ICIEL $RESILIENDES CENTRES S%IRITES

2



%RESENTATI"N

'! INTR"DUCTI"N

Les indicateurs d’étude ui suivent cette représentation sont , en vérité l’instrumentcomplémentaire utilisé dans les activités d’Assistances Spirituelles des Adultes de laFondation Allan ardec de /anaus Amaonas MGrésilN .

Ensem!le avec les indicateurs , une série de directrices, éta!lies en volume & part , composentles orientations ui em!rasent ces activités . ConnaKtre les directrices enric6irait l’utilisationdes indicateurs et éclairciraient mieu* ses finalités .Cependant l’a!sence de ces derniers , enrien n’empêc6e l’utilisation de ce travail ui se constitue comme une e*cellente sourced’appui pour les études de l’Evangile, préparation de réunions , culte de l’Evangile au foyer ettravau* similaires .

, C"NTENU

Le contenu de ces indicateurs c6erc6ent & e*primer une interprétation sous forme de uestions, réponses et points de discussion des divers t6#mes ui font partie de l’Evangile selon leSpiritisme .

Comme l’on pourra o!server , tous les t6#mes de l’Evangile n’ont pas été utilisés .Dous avonsc6erc6er & utiliser ceu* ui de plus pr#s traitaient de la pro!lématiue spirituelle de l’6ommeet ui montraient au plus les aspects vé6iculés & la prop6yla*ie des pro!l#mes morau* .

'u point de vue doctrinaire , le contenu des ces indicateurs e*prime le meilleur engagementde l’éuipe ue les a éla!orés , cependant , pour traiter d’une @uvre 6umaine , il y auratou"ours des failles & corriger . Ceu* ui rencontreront des divergences doctrinairesconfirmées devront , par loyauté & la 'octrine Spirite !énite , les corrigeret informer notreinstitution ue nous puissions aussi effectuer les corrections .

Il est & noter , ue cette version est le fruit de successives améliorations ue ce travail souffredepuis u’il a été initialement utilisé en 10:0.

???

1-



/ UTILISATI"N

L’indicateur d’études de groupes , est l’instrument de travail du dirigeant de la réunion , ougroupe des Etudes de l’Evangile . Comme tout instrument de travail il doit être correctementutilisé pour ue l’o!"ectif désiré soit atteint avec succ#s .

8ouruoi ce type d’activité devrait être conduit avec une !ase et un instrument comme celuici >

8arce ue l’Institution Spirite doit $• Eclairer les participants sur l’Evangile de %ésus , interpréter ses enseignements et

stimuler sa prtiue & la lumi#re de la 'octrine Spirite avec la plus grande clarté ,

fidélité et profondeur possi!le .

• (nifier le contenu de cette interprétation de fa)on & garantir ue tous ceu* participant& cette tac6e Odirigeants et participants, étudient le même su"et sous une optiuecommune .

• Eviter ue l’improvisation , la divagation, l’analyse superficielle, et l’information sans !ase portent pré"udice au !ut , transmettant des idées erronées sur l’Evangile de %ésuset la 'octrine Spirite .

L’indicateur d’étude en groupe est un recours pour aider le travail du dirigeant , et non un

guide ui doit être rigoureusement o!servé .'’un autre cPté , il ne doit pas être a!andonné ,ou mal utilisé, ou ou!lié , vu u’il forme une contri!ution mise & la portée du dirigeant , dansla certitude de sa correcte utilisation et son constant apprentissage .

Cet indicateur est utilisé & deu* moments distincts et complémentaires Q

• 'ans la préparation de la réunion , avec anticipation d’un ou deu* "ours , uand ledirigeant doit l’étudier soigneusement , s’assurant du correct entendement de soncontenu et réunissant les éléments pour !ien le conduire ou !ien conduire l’étude .

•

'ans la réalisation de la réunion , comme aide dans la conduite de l’étude , rendant possi!le au dirigeant de maintenir les discussions autours du t6#me sélectionné ,contri!uant & ce ue les participants recevant les informations correctes sur le su"et ,sortent de la réunion sac6ant ce u’il ont étudié et comment ils peuvent e*ercer de telsenseignements dans leur vie uotidienne par la pratiue de la +éforme Intérieureindispensa!le & tout être 6umain .

'ans la séuence suivante ,nous vous présentons un Cadre 'émonstratif des différents‘c6amps’ ui int#grent l’Indicateur et les respectives orientations correspondantes au*moments antérieur référés $

• la préparation de la réunion

• la réalisation de la réunion

11

C-AM%S %RE%ARATI"N DE LAREUNI"N

REALISATI"N DE LAREUNI"N

T-EME Identifier le te*te indiué et confirmer la

date de la réunion & lauelle il sera a!ordé .

8résenter le t6#me au* participants

de fa)on & réveiller leurs curiositéset stimuler leurs attentions pour lesu"et d’étude .

S"URCE $ASI8UE Lire soigneusement le te*te indiué ,c6erc6ant $

1. Comprendre le contenu.. Eclairer les doutes .. C6erc6er le sens des paroles et

e*pressions inconnues .

Fournir au* participants lesindications sur le te*te $c6apitre, paragrap6e, page.

"$;ECTI# Analyser l’o!"ectif proposé et percevoir clairement le contenu du message ui devraêtre transmis au* participants .

8rendre soin pour ue la directiondes travau* atteigne le !ut del’o!"ectif proposé . Eviter lesdivagations , reconduisant tou"oursles discussions parall#les & l’o!"ectif de la réunion.

C"NCLUSI"N E*aminer la pensée centrale ui synt6étisetout ce ui a été a!ordé dans l’étude dute*te .Eta!lir une relation entre <G%EC4IFet C<DCL(SI<D , percevant ue les deu*constituent une unité d’orientation de laréunion

• l’<!"ectif e*prime le prototype de

la réunion .• la Conclusion reprend l’<!"ectif

et le renforce .

Conclure o!ligatoirement l’étude dute*te renfor)ant l’essence desenseignements , afin de permettreau* participants une compl#te clartéuant au contenu et le stimulantnécessaire & son vécu , "our apr#s "our .

"$SER3ATI"N Doter mes mots et e*pressions peu connuset en élucider le sens .

Informer les participants sur les paroles et e*pressions , peu connusleur permettant une correctecompré6ension du te*te étudié .

INDICATI"N DUTE6TE >

98UESTI"NS9RE%"NSES

8ermettre la compré6ension correcte dut6#me en étude , éta!lissant la relation entrele te*te lu et les uestions et réponses

correspondantes .Approfondir lacompré6ension sur les uestions , consultantdes livres en relation .

Solliciter de fa)on fraternelle lamanifestation des participants , soit pour répondre au* uestions , soit

pour faire des commentaires sur let6#me. /aintenir les discussions etcommentaires autour du t6#me.(tiliser les uestions et réponsescomme moyen d’aider l’étude sansse préoccuper ue toutes soientformulées et répondues . Conclurel’étude de c6aue p6rase , valorisantles contri!utions des participants etutilisant comme point d’appui laréponse constante de l’Indicateur .

1

8<ID4S A 'E4ACHE+ Eta!lir la relation entre uestion et réponse et la pensée ui y correspond M & cette section N percevant ue cette même partie a été retirée du propre te*te !asiue ou de messages indiués par d’autres sources complémentaires .

'étac6er le point évident dans la?uestion et +éponse, lisant oucommentant le point respectifd’Evidence .

EBI'EDCESC</8LE/ED4AI+ES

Enric6ir la uestion par l’annotationd’6istoires , pensées, e*emples, situations etc ,ui contri!uent pour sa meilleurecompré6ension .

+enforcer le contenu ?uestion5+éponse et 8oints d’Evidence &travers de petites 6istoires etcommentaires pertinents , dansl’intention de rendre plus clair sonentendement .

DYNAMI8UE SU77EREE

Il e*iste dans la dynamiue de groupe , de nom!reuses tec6niues ui utilisées gén#rent des !énéfices surprenant pour l’apprentissage général .

'ans l’assistance spirituelle , données au* conditions des participants , il n’est pas tou"oursconseillé l’adoption de uelue tec6niue ue ce soit , ui soient confuses .

La tec6niue de !ase ui a été utilisée est ‘ La 'iscussion circulaire ’ dans lauelle estformulée une uestion & un groupe , et o!tenue une réponse ou opinion de c6aue

participant .?uand plusieurs auront donné leurs opinions M ils n’aient pas nécessaires ue tousle fassent , mais c’est plus profita!les pour tous N , le dirigeant les résume dans une

présentation de concept correct .

'ans la pratiue de cette tec6niue , le dirigeant doit stimuler la participation de c6acun, et lesinduire & e*primer leurs idées, sans confusion ou erreur , car le plus important n’est pas laréponse mais la participation .

C6aue uestion doit être faite & une uantité déterminée de participants , de fa)on ue tousaient l’opportunité de la participation .

Le dirigeant doit stimuler la présentation des idées diverses , induisant le dynamisme etévitant la monotonie , sans "amais laisser aller vers la discussion ou la !elligérance . Il doitéler pour ue soit éviter durant le déroulement de la réunion , des termes ou des e*pressionssu!"ectives ou des "ugements de valeur tels ue Q ‘"e ne suis pas du tout d’accord’, ‘c’estcompl#tement fau*’ , ‘"e m’oppose’ etc

1

REMERCIEMENT

Au* travailleurs de la Fondation ardec ui ont participé & la réalisation de cet ouvrage ,remerciant %ésus de la !énédiction et de l’opportunité et prions le /aKtre de nouveau*enseignements et u’ils nous soient permis de continuer pour la contri!ution et l’édificationdu +oyaume de 'ieu .

/ars 1003/anaus , capitale de l’Etat d’Amaonie . Grésil .

4itre original du livre traduit en Fran)ais‘+oteiro sistemaiado para estudo do livro ‘< Evangel6o Segundo o Espiritismo’Editor Goanova

13



N"TE DU TRADUCTEUR

Cet ouvrage pu!lié au Grésil & /anaus dans l’Etat de L’Amaonia avait été con)u &l’origine pour servir d’appui & des cours !asiues d’évangélisation pour uelues centresM cours !asiues ui e*istent dans tous les centres spirites !résiliens N. /ais cet ouvrage uiétait uniuement destiné & uelues centres localisés & pris une telle e*pansion u’on letrouve sur tout le territoire national !résilien ui représente seie fois la taille de la France etactuellement est considéré comme une !ase et référence essentielle d’appui pour tout centreui se crée . 'e part son aspect accueillant , son caract#re didactiue et ludiue MmaisspirituelN il permet une étude , une réfle*ion et une convivialité des assistants sur les t6#mes

principau* de l’Evangile ui peuvent être interprétés et mis en pratiue même par des personnes d’autres 6orions ou croyances différentes . Il a cependant été nécessaire & notregrand regret d’avoir du octroyé un param#tre totalement incompati!le , celui de la partie dessources complémentaires ine*istante dans une autre langue ue celle du portugais etimpossi!le & consulter pour celui ou celle ui ne parle pas le Grésilien car ne pouvantconsulter les références mentionnées . Dous nous en e*cusons d’avance .

+evenant au travail de notre livre , nous pouvons dire ue de simples uestionsdonnées & c6aue participant , c6acun éla!ora son point de vue , ce ui permettra uneéc6ange d’idées et une convivialité des participants & s’améliorer par la +éforme Intérieure,Mréfle*ion intrins#ueN , développant notre étincelle divine ui est Aimer son 8roc6ain .

'e nos multiples défauts , nous pouvons apprendre & les diminuer uotidiennement .

Si nous n’y réussissons pas , nous pourrons tenter de nouveau "usu’& effacer ces tac6essom!res ui occultent notre lumi#re divine de !riller . Dous pouvons aussi c6oisir un défaut etle travailler de telle fa)on ue ce point ancré sur nos corps e*tra p6ysiues se fermera ,s’amenuisera et disparaKtra . Si nous pouvons réussir & effacer de notre esprit ce défaut par uneremise en cause , un effort uotidien et une vérita!le volonté , même si cela doit prendre dutemps ,!eaucoup de temps , nous aurons franc6it un pas , mais un pas décisif ui permettraune ascension plus souple et une ouverture panoramiue dans notre voie de ré6a!ilitationspirituelle et évolution essentielle .

4ous ensem!le nous formons une seule et uniue famille , une famille tr#s diversifiéeen raison de nos positions géograp6iues , cultures, p6ilosop6ies . /ais cette famille répandue

par le cycle des réincarnations , fait ue les mêmes mem!res d’une famille se retrouventréincarnés un sur le territoire américain , le deu*i#me sur une terre européenne, le troisi#mesur le sol africain , le uatri#me sur les terres de l’islam, le cinui#me sur le territoire israélien, le cinui#me sur le continent asiatiue , le si*i#me sur un autre 6orion de la 8lan#te et ainside suite . Cette famille adoptera une politiue , en relation avec son égrégore national , sescourants religieu* , p6ilosop6iues , scientifiues mais passera par les multiplese*périences de la réincarnation afin de suivre son apprentissage ascensionnel . 'e son

parcours religieu* par e*emple de paen ,polyt6éiste , cat6oliue , musulman, , protestant , "uif, !oudd6iste , etc d’et6nie différente , ayant passé par la grande diversité u’offre notre !erceau planétaire , la conclusion lorsue nous laissons notre enveloppe c6arnelle est uenous sommes tous identiues par notre ro!e spirituelle , de la même famille , de la même

origine , 'ieu est le créateur commun & tous et donc nous sommes tous fr#res de ce fait . Dosdistinctions n’e*istent ue sur le plan p6ysiue , mais notre Rme elle, est spirituelle .

17



Il nous revient donc , & tous de réapprendre & nous aimer comme les mem!res d’unemême famille et ce petit livre nous aidera & mieu* nous comprendre et tendre la main & tousles êtres 6umains répandus sur le sol terrestre ui ont tous !esoin d’amour pour vivre lavérita!le vie ue 'ieu nous a offerte .

;uin ,&&1

Revue et *orrigéele ,) &1 ,&'+

saurinyannicTgmail.com

saurinyannicTya6oo.com

Edition "riginale $résilienne

1;

mailto:[email protected]






1:



M"N R07NE N’EST %AS DE CE M"NDE

'

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre .8aragrap6e 1 et .

"$;ECTI#

Approfondir l’entendement de l’enseignement de %ésus contenu dans la p6rase ‘/on r#gnen’est pas de ce monde’ distinguant le monde p6ysiue du spirituel , éclairant la relation entreles deu* et détac6ant la destination éternelle de l’6omme .

C"NCLUSI"N

Le r#gne dont parle %ésus n’est pas de caract#re matériel , constitué de ric6esse et de pouvoir Q

c’est un r#gne de pai* et de fraternité , auuel ont acc#s les esprits ui vivent en accord avecles lois de 'ieu , transmise dans l’Evangile .

"$SER3ATI"N

Le dirigeant en lisant le te*te , devra s’assurer de la compl#te compré6ension du voca!ulaire par les participants .

10

INDICATI"N DU TE6TE> 8UESTI"NS > RE%"NSES ET E3IDENCES

LIRE LE %ARA7RA%-E N" '

1 8u’est *e @ue ;ésus Bien voulu dire @uand il a répondu %on*e %ilate @ue son r<gne

n’était pas de *e onde

?u’il aurait son r#gne en de6ors des limites du monde p6ysiue , ou alors il se trouvait Q?ue son r#gneserait spirituel , en de6ors des intérêts et des contingences du monde matériel .

%ésus , vigilamment ,nous enseigne ue nous sommes des esprits immortels , crées pour le !on6eur dont seulement son r#gne nous donne la possi!ilité . La vie p6ysiue est seulement un apprentissage etun perfectionnement dans l’éternité .

$ien @u’il ait été un éissaire de la vérité >;ésus prévalut9il de violen*e pour divulguer sado*trine

Don , %ésus laissa !ien clair ue la vérité u’il annon)ait ne pourrait être imposée par la force , ni sesdisciples ne le défendraient & travers le com!at .Etant un r#gne spirituel , ses ar#nes sont la pratiue duGien , de la /ansuétude et de la C6arité .

%ésus laissa son témoignage , permettant & c6acun de méditer sur ses paroles .

%our@uoi ;ésus dit9il ’ Mon r<gne n’est pas i*i pour l’instant’ ;ean >'.>/59/1( !

8arce u’un "our arrivera ou la pai* et la fraternité r#gneront entre les 6ommes de la 4erre Q & partir dece moment , le r#gne du C6rist sera installé sur la plan#te .

?uand les valeurs spirituelles s’él#veront au dessus des intérêts purement matériels, l’6ommeconnaKtra donc sur 4erre , le r#gne annoncé par le C6rist .

3 %our @uelle Finalité ;ésus est9il venu sur *e onde

8our donner conformément & ce u’Il dit, un témoignage de vérité , ou soit pour orienter l’6umanitésur les lois de 'ieu , lui rendant possi!le l’éclaircissement nécessaire au progr#s spirituel .

%ésus est venu sur 4erre pour instruire l’6umanité sur les lois de l’amour , ui résume en entier la loi

de 'ieu , et sur le destin éternel de l’6omme , conuis c6aue "our par la pratiue du !ien .

7 8ue signiFie ‘ Celui @ui regarde la vérité > é*oute a voi=’

?ue le message u’Il vient annoncer sera entendu par les coeurs simples et 6um!les , dépourvusd’orgueil et de vanité , car ces sentiments éloignent l’6omme de la vérité et le distancient de 'ieu .

La vérité de l’6omme est sa condition d’esprit Q et le vérita!le sens de la vie matérielle est de l’aider & progresser , par éclairement et par la pratiue de la c6arité.

-

+ 8uelle autre sens poss<de *ette pGrase du MaOtre

Ces paroles de %ésus peuvent se référer & l’état 6eureu* ou mal6eureu* ue l’esprit e*périmente uandil se dépouille du corps p6ysiue , état dépendant du plus ou moins grand progr#s atteint par l’esprit .

Suivant u9il est plus ou moins épuré et dégagé des liens matériels, le milieu oU il se trouve, l9aspectdes c6oses, les sensations u9il éprouve, les perceptions u9il poss#de varient & l9infini .

5 8u’est *e @ue l’on entend par ‘errati*ité’

L’état dans leuel l’esprit se trouve pendant l’intervalle de ses réincarnations , indépendamment dudegré d’évolution atteint .

8endant l’intervalle de ses réincarnations , l’Rme li!érée du corps est esprit , un esprit errant ui aspireapr#s sa nouvelle destinée Q il attend. Y MLe Livre des Esprits page 3 N

1 Coent est l’e=isten*e des esprits @ui n’ont @ui n’ont pas réussi progresser ni seperFe*tionner

Ils continuent pris au* intérêts matériels ui les stimulent durant leur vie , sans pouvoir s’éloigner del’environnement dans leuel ils ont vécu . Eloignés de l’amour de 'ieu , ils errent dans les 4revas ,tourmentés par le remord et les cauc6emars , éloignés de ceu* ui leur sont c6ers , souffrant uneindici!le affliction .

Les esprits souffrent an raison des passions dont ils conservent l’essence. 8our cela donc , effor)onsnous durant la vie p6ysiue , de nous li!érer des vices et défauts ui retardent notre c6eminementspirituel .

. Et les esprits des Pustes @uelles sensations e=périentent ils

Ils parcourent l9espace et les mondes "ouissant d9une clarté resplendissante et du su!lime spectacle del9infini Q le "uste, réuni & ceu* u9il aime, goWte les douceurs d9une indici!le félicité.

Dous sommes dans la conditions d’esprits de ce ue nous étions dans la vie incarnée . 8renons soin de

nous perfectionner , dans la pratiue incessante du !ien et 'ieu , nous réservera une 6a!itationcompati!le avec nos efforts .

E3IDENCES C"M%LEMENTAIRES

-

+ Soes nous destinés réin*arner indéFinient sur Terre

Don , comme on sort de l’6ospice uand on est guéri, et de la prison uand on a fait sontemps, l’6omme uitte la terre pour des mondes plus 6eureu* uand il est guéri de sesinfirmités morales.

Dotre monde n’est pas l’uniue 6a!ité .'’autres plus 6eureu* e*istent, compati!les avec lesniveau* de progr#s atteints par les esprits .

5 La Féli*ité e=iste9elle Coent la *on@uérir

<ui , la félicité e*iste et nous est assurée par la Loi de 'ieu et nous devons la conuérir pas & pas , travaillant pour vaincre nos propres imperfections .L’Evangile de %ésus est le guide le plus sWr pour notre c6eminement .

4ous nous pouvons avoir la foi pour un monde meilleur , ou l’on atteindra la félicité plusrapidement et avec moins de souffrance , pour ceu* ui s’efforcent de dominer leursmauvaises tendances .


3



&2 ( C-A%ITRE 2%ERS"NNE NE %EUT 3"IR LE R"YAUME DE DIEU

S4IL NE NAIT DE N"U3EAU!Indicateur --7 8ersonne ne peut voir le royaume de dieu s9il ne nait de nouveau

Indicateur --; La +éincarnationIndicateur --: La +éincarnation

Indicateur --2 La +éincarnation et les liens de familleIndicateur --0 La +éincarnation et les liens de famille

;



LA REINCARNATI"N

5

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 3 .8aragrap6e 7,:,2,0.

"$;ECTI#

Analyser avec les participants le sens de la phrase de Jésus ; !"#$%&&"&" !"( %*# +" #%," /" D*" $'*+ &" &0( /" &%" ,détachant bien l’importance de la réincarnation pour le progrès desesprits .

C"NCLUSI"N

C6aue nouvelle réincarnation constitue une opportunité de progr#s ue 'ieu , dans soninfinie miséricorde , conc#de au* esprits afin u’ils se perfectionnent et réussissent & atteindreSon +#gne.

"$SER3ATI"N

Le dirigeant en lisant le te*te , devra s’assurer de la compl#te compré6ension du voca!ulaire par les participants .

31

Lire les paragrapGes ', et '/

+! De @uelle FaKon le propG<te Isae > sugg<re dans *e te=te > le prin*ipe de la réin*arnation

En disant$ [Ceu* de votre peuple u9on avait fait mourir vivront de nouveau.Y Avec cette p6rasee*plicite , le prop6#te éloigne l’6ypot6#se u’il serait & peine en train de parler dans le sens spirituel ,car s’in en avait été ainsi il aurait dit il aurait dit $ vivent encore, et non vivront de nouveau. 'ans lesens spirituel, ces mots seraient un non=sens, puisu9ils impliueraient une interruption dans la vie del9Rme.

‘Ceu* ui étaient tués au milieu de moi ressusciteront’.

Lire les paragrapGes '2 et '+

5! 8uel est le sens des trois versions du livre de ;oB

Elles font allusion de fa)on non éuivoue & la réincarnation de l’esprit , se référent tant au terme de lavie matérielle , avec le dépouillement du corps ,comme la condition d’espérance dans lauelle estl’esprit , alors u’il attend une autre opportunité de retourner & la vie dans un nouveau corps .

[En finissant les "ours de mon e+istence terrestre, "9attendrai, car j9 y reviendrai ;Y

1! Coe Base dans la leKon d’auPourd’Gui > pouvons nous *on*lure @ue la réin*arnationest un prin*ipe ré*ent déFendu par le Spiritise

Don , ce principe était présent dans la culture des peuples anciens et dans les livres sacrés de l’ancientestament , il a été enseigné il y a deu* mille ans par %ésus . Le Spiritisme a & peine approfondi sonentendement et la rendu accessi!le & !eaucoup .

La réincarnation est une loi de 'ieu et sa notion se perd dans l’Antiuité . Le Spiritisme vientréveiller ce concept , l’éclairant au mieu* en le mettant & la portée dE !eaucoup .

E3IDENCES C"M%LEMANTAIRES

32

L’EVANGILE SELN LE S!I"I#IS$E

CHAPITRE IV-

PERSONNE NE PEUT VOIR LE ROYAUME DE DIEU

S'IL NE NAIT DE NOUVEAU.

1-. <r, depuis le temps de %ean=Gaptiste "usu9& présent, le royaume des Cieu* se prend par violence,et ce sont les violents ui l9emportent Q = car, "usu9& %ean, tous les prop6#tes, aussi !ien ue la loi, ont prop6étisé Q = et si vous voule comprendre ce ue "e vous dis, c'est lui&m-me qui est $lie qui doit

venir. = ?ue celui=l& entende ui a des oreilles pour entendre. MSaint /att6ieu, c6 VI, v . de 1 & 17.N

11. Si le principe de la réincarnation e*primé dans saint %ean pouvait, & la rigueur, être interprété dansun sens purement mystiue, il ne saurait en être de même dans ce passage de saint /att6ieu, ui estsans éuivoue possi!le $ c9est L(I=/E/E qui est $lie qui doit venir ; il n9y a l& ni figure, niallégorie $ c9est une affirmation positive. = ['epuis le temps de %ean=Gaptiste "usu9& présent leroyaume des cieu* se prend par violence.Y ?ue signifient ces paroles, puisue %ean=Gaptiste vivaitencore & ce moment=l& > %ésus les e*pliue en disant $ [Si vous voule comprendre ce ue "e dis, c9estlui=même ui est Elie ui doit venir.Y <r, %ean n9étant autre u9Elie, %ésus fait allusion au temps oU%ean vivait sous le nom d9Elie. [%usu9& présent le royaume des cieu* se prend par violence,Y est uneautre allusion & la violence de la loi mosaue ui commandait l9e*termination des infid#les pour gagner la 4erre 8romise, 8aradis des Hé!reu*, tandis ue, selon la nouvelle loi, le ciel se gagne par la

c6arité et la douceur.8uis il a"oute $ ue celui&l/ entende qui a des oreilles pour entendre. Ces paroles, si souvent

répétées par %ésus, disent clairement ue tout le monde n9était pas en état de comprendre certainesvérités.

1. Ceu* de votre peuple u9on avait fait mourir vivront de nouveau ; ceu* ui étaient tués au milieude moi ressusciteront. +éveille=vous de votre sommeil, et c6ante les louanges de 'ieu, vous ui6a!ite dans la poussi#re Q parce ue la rosée ui tom!e sur vous est une rosée de lumi#re, et ue vousruinere la terre et le r#gne des géants. MIsae, c6. VVBI, v. 10.N

1. Ce passage d9Isae est tout aussi e*plicite $ [Ceu* de votre peuple u9on avait fait mourir vivront de

nouveau.Y Si le prop6#te avait entendu parler de la vie spirituelle, s9il avait voulu dire ue ceu* uel9on a fait mourir n9étaient pas morts en Esprit, il aurait dit $ vivent encore, et non vivront de nouveau.

'ans le sens spirituel, ces mots seraient un non=sens, puisu9ils impliueraient une interruption dans lavie de l9Rme. 'ans le sens de régénération morale, ils seraient la négation des peines éternelles, puisu9ils éta!lissent en principe ue tous ceu+ qui sont morts revivront.

30



.! 8uelle leKon devons nous tirer de *es enseigneents

Dous devons tou"ours être tolérants , avec les personnes de notre famille ui rév#lent destendances différentes des nPtres , c6erc6ant & les entourer de notre compré6ension et de nossoins , car nous savons ue nous sommes tous fils du même 8#re et fr#res de toutel’6umanité .

La réincarnation stimule notre solidarité entre incarnés et désincarnés et "oints & ceu* uiincarnant dans notre famille , nous réclament aide et encouragement , amour et protection .

E3IDENCES C"M%LEMENTAIRES !

72




CHAPITRE IV-

PERSONNE NE PEUT VOIR LE ROYAUME DE DIEU

S'IL NE NAIT DE NOUVEAU.

10. L9union et l9affection ui e*istent entre parents sont l9indice de la sympat6ie antérieureui les a rapproc6és Q aussi dit=on en parlant d9une personne dont le caract#re, les goWts et lesinclinations n9ont aucune similitude avec ceu* de ses proc6es, u9elle n9est pas de la famille.En disant cela, on énonce une plus grande vérité u9on ne le croit. 'ieu permet, dans lesfamilles, ces incarnations d9Esprits antipat6iues ou étrangers, dans le dou!le !ut de servir d9épreuve pour les uns, et de moyen d9avancement pour les autres. 8uis les mauvais

s9améliorent peu & peu au contact des !ons et par les soins u9ils en re)oivent Q leur caract#res9adoucit, leurs moeurs s9épurent, les antipat6ies s9effacent Q c9est ainsi ue s9éta!lit la fusionentre les différentes catégories d9Esprits, comme elle s9éta!lit sur la terre entre les races et les

peuples.

-. La crainte de l9augmentation indéfinie de la parenté, par suite de la réincarnation, estune crainte égoste, ui prouve ue l9on ne se sent pas un amour asse large pour le reporter sur un grand nom!re de personnes. (n p#re ui a plusieurs enfants les aime=t=il donc moinsue s9il n9en avait u9un seul > /ais, ue les égostes se rassurent, cette crainte n9est pasfondée. 'e ce u9un 6omme aura eu di* incarnations, il ne s9ensuit pas u9il retrouvera dans le

monde des Esprits di* p#res, di* m#res, di* femmes et un nom!re proportionné d9enfants et denouveau* parents Q il n9y retrouvera tou"ours ue les mêmes o!"ets de son affection ui luiauront été attac6és sur la terre, & des titres différents, et peut=être au même titre.

1. Boyons maintenant les conséuences de la doctrine de la non=réincarnation. Cettedoctrine annule nécessairement la prée*istence de l9Rme Q les Rmes étant créées en mêmetemps ue le corps, il n9e*iste entre elles aucun lien antérieur Q elles sont compl#tementétrang#res les unes au* autres Q le p#re est étranger & son fils Q la filiation des familles setrouve ainsi réduite & la seule filiation corporelle, sans aucun lien spirituel. Il n9y a donc aucunmotif de se glorifier d9avoir eu pour ancêtres tels ou tels personnages illustres. Avec la

réincarnation, ancêtres et descendants peuvent s9être connus, avoir vécu ensem!le, s9êtreaimés, et se trouver réunis plus tard pour resserrer leurs liens sympat6iues.

. Boil& pour le passé. ?uant & l9avenir, selon un des dogmes fondamentau* ui découlentde la non=réincarnation, le sort des Rmes est irrévoca!lement fi*é apr#s une seule e*istence Qla fi*ation définitive du sort impliue la cessation de tout progr#s, car s9il y a progr#suelconue, il n9y a plus de sort définitif Q selon u9elles ont !ien ou mal vécu, elles vontimmédiatement dans le sé"our des !ien6eureu* ou dans l9enfer éternel Q elles sont ainsi

immédiatement séparées pour toujours, et sans espoir de se rapproc#er jamais, de telle sorteue p#res, m#res et enfants, maris et femmes, fr#res, soeurs, amis, ne sont "amais certains de

se revoir $ c9est la rupture la plus a!solue des liens de famille.

70



LA ;USTICE DES A##LICTI"NS

1-

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 7 .8aragrap6e 1 &

"$;ECTI#

Analyser avec les participants ue nos afflictions ont une cause "uste , car elles dérivent de la "ustice divine Q et de relever ue la patience et la résignation nous soulagent de nos épreuveset nous réservent des satisfactions futures .

C"NCLUSI"N

8ersonne ne souffre sans "uste cause , car 'ieu ne le permettrai pas . 8ourtant dans nosafflictions , nous c6erc6ons la consolation dans la patience et la résignation , nous souvenanttou"ours ue la vie future nous réserve de su!limes "oies .

"$SER3ATI"N

Le dirigeant en lisant le te*te, devra s’assurer de la compl#te compré6ension du voca!ulaire par les participants.

;




LIRE LE %ARA7RA%-E '

'! 8ui sont *eu= @ui pleurent et @ui seront *onsolés

Ceu* ui souffrent leurs privations avec résignation et patience .

Ceu* ui souffrent , mais ui se révoltent et désesp#rent n’auront pas la consolation dont parle %ésus .

,! Et *eu= @ui sont aFFaés et altérés de Pusti*e> @ui sont ils

Ce sont les sans "ustice Q ceu* ui souffrent en conséuence des inégalités entre les 6ommes Qceu* ui voient leurs droits non respectés sans ue l’on entende leurs réclamations .

Il n’est pas rare ue les affamés et altérés de "ustice soient d’anciens despotes atteints par l’infailli!le "ustice de 'ieu , au moment adéuat .

/! 8ui sont *eu= @ui souFFrent persé*ution pour la Pusti*e

Ceu* ui c6erc6ent & défendre les plus fai!les , ils parlent pour ceu* ui n’ont pas de voi* ,ilsc6erc6ent le droit des in"ustifiés .Ceu* ui com!attent l’erreur, incommodent les puissants etdeviennent la ci!le de leur persécution .

'ans ce monde comme le notre , marué par l’égoisme et par l’in"ustice ,lutter pour unesociété "uste et fraternelle apporte des persécutions au"ourd’6ui , mais réserve des "oiesfutures .

;




CHAPITRE V-

IENHEUREU LES ALIES.

1. Gien6eureu* ceu* ui pleurent, parce u9ils seront consolés. = Gien6eureu* ceu* ui sontaffamés et altérés de "ustice, parce u9ils seront rassasiés. = Gien6eureu* ceu* ui souffrent

persécution pour la "ustice, parce ue le royaume des cieu* est & eu*. MSaint /att6ieu, c6. B,v. 7, ;, 1-.N

. Bous êtes !ien6eureu*, vous ui êtes pauvres, parce ue le royaume des cieu* est & vous. =Bous êtes !ien6eureu*, vous ui ave faim maintenant, parce ue vous sere rassasiés. = Bousêtes 6eureu*, vous ui pleure maintenant, parce ue vous rire. MSaint Luc, c6. BI, v. -, 1.N/ais mal6eur & vous, ric6es J parce ue vous ave votre consolation dans le monde. =/al6eur & vous ui êtes rassasiés, parce ue vous aure faim. = /al6eur & vous ui riemaintenant, parce ue vous sere réduits au* pleurs et au* larmes. MSaint Luc, c6. BI, v . 3,7.N

ustice des afflictions.

. Les compensations ue %ésus promet au* affligés de la terre ne peuvent avoir lieu uedans la vie future Q sans la certitude de l9avenir, ces ma*imes seraient un non=sens, !ien plus,ce serait un leurre. Avec cette certitude même on comprend difficilement l9utilité de souffrir

pour être 6eureu*. C9est, dit=on, pour avoir plus de mérite Q mais alors on se demande pouruoi les uns souffrent plus ue les autres Q pouruoi les uns naissent dans la mis#re et lesautres dans l9opulence, sans avoir rien fait pour "ustifier cette position Q pouruoi au* uns rienne réussit, tandis u9& d9autres tout sem!le sourire > /ais ce ue l9on comprend encore moins,c9est de voir les !iens et les mau* si inégalement partagés entre le vice et la vertu Q de voir les6ommes vertueu* souffrir & cPté des méc6ants ui prosp#rent. La foi en l9avenir peut consoler et faire prendre patience, mais elle n9e*pliue pas ces anomalies ui sem!lent démentir la

"ustice de 'ieu.

Cependant, d#s lors u9on admet 'ieu, on ne peut le concevoir sans l9infini des perfections Q il doit être toute puissance, toute "ustice, toute !onté, sans cela il ne serait pas'ieu. Si 'ieu est souverainement !on et "uste, il ne peut agir par caprice ni avec partialité.

(es vicissitudes de la vie ont donc une cause, et puisque ieu est juste, cette cause doit -tre

juste. Boil& ce dont c6acun doit se !ien pénétrer. 'ieu a mis les 6ommes sur la voie de cettecause par les enseignements de %ésus, et au"ourd96ui, les "ugeant asse mWrs pour lacomprendre, il la leur rév#le tout enti#re par le spiritisme, c9est=&=dire par la voi+ des $sprits.

;;

LI"E LE !A"AG"A!(E )

'! 8uelle est l’origine des aFFli*tions @ui se su**<dent dans nos vies

Elles ont deu* sources !ien différentes u9il importe de distinguer Q les unes ont leur causedans la vie présente, les autres dans les vies passées .

Le futur n’est pas une surprise étourdie, c’est la conséuence des actes présents .Avant d’être !ons ou méc6ants avec les autres, nous sommes !ons ou mauvais avec nous mêmes .

,! 8ue devons nous Faire devant les au= @ue nous aFFligent

Faire une sinc#re auto analyse ,car elle nous montre notre responsa!ilité dans la ma"eure partie des mau* Q donc avec !eaucoup d’6umilité nous devons corriger nos erreurs pour notre propre !énéfice.

Dous devons faire tout ce ui nous est possi!le pour la correction de nos erreurs >

M Commenter des e*emples de mau* ui découlent de notre incurie et de notre fauteN

/! Cette auto analJse retarderait elle la spontanéité de nos a*tions

Bigilant nos pensées et c6erc6ant & éuili!rer nos actions au* enseignements de %ésus , nouséviterons !eaucoup d’amertumes .

Dous devons surveiller constamment nos pensées et nos actions pour ne pas tom!er dans larépétition d’une erreur .

2! Coent éviter les au= @ui nous aFFligent 4ravaillant autant pour notre amélioration morale, ue pour notre apprentissage intellectuel ,

prenant tou"ours pour !ase les enseignements de %ésus .

4ravaillant avec amour et vivant dans les enseignements de %ésus , nous éviterons lesafflictions .

;2

LIRE LE %ARA7RA%-E +

+! L’a**oplisseent de la loi Guaine atteint elle toutes les Fautes

Don , La loi 6umaine atteint certaines fautes, mais elle frappe plus spécialement celles ui portent pré"udice & la société, et non celles ui ne nuisent u9& ceu* ui les commettent

'ieu veut le progr#s de toutes ses créatures Q c9est pouruoi il ne laisse impunie aucune déviation dudroit c6emin.

5! 8uelle est la Finalité de la souFFran*e de l’-oe

L’avertir u’il se trompe . Les souffrances lui donnent une e*périence ,faisant sentir la différence entrele !ien et le mal , et le !esoin de s’améliorer pour éviter de nouvelles erreurs .Il e*iste aussi la

souffrance provenant d’épreuves volontaires ue l’Esprit c6erc6e comme o!"ectif d’accélérer son progr#s .

4ant pour les petites comme pour les grandes c6oses l’6omme est tou"ours puni pour ce u’il fait .

1! Lors@ue nous re*onnaissons Beau*oup trop tard nos erreurs > avons nous @uel@ues*Gan*e de les *orriger

<ui , la vie ne finit pas . 4out maléfice e*ige une réparation, comme tout !énéfice contient unerécompense adéuate. La miséricorde de 'ieu nous occasionne une opportunité de recommencer pour

le !ien.

‘Apr#s la nuit de la tom!e, luira le soleil d9une nouvelle vie dans lauelle il pourra mettre & profitl9e*périence du passé et ses !onnes résolutions pour l9avenir ’.


;0

CHAPITRE V-


Causes antérieures des aFFli*tions!

;. /ais s9il est des mau* dont l96omme est la premi#re cause dans cette vie, il en estd9autres au*uels il est, en apparence du moins, compl#tement étranger, et ui sem!lent lefrapper comme par fatalité. 4elle est, par e*emple, la perte d9êtres c6éris, et celle des soutiens

de famille Q tels sont encore les accidents ue nulle prévoyance ne pouvait empêc6er Q lesrevers de fortune ui dé"ouent toutes les mesures de prudence Q les fléau* naturels Q puis lesinfirmités de naissance, celles surtout ui Ptent & des mal6eureu* les moyens de gagner leur vie par le travail $ les difformités, l9idiotie, le crétinisme, etc.

Ceu* ui naissent dans de pareilles conditions n9ont assurément rien fait dans cette vie pour mériter un sort si triste, sans compensation, u9ils ne pouvaient éviter, u9ils sont dansl9impuissance de c6anger par eu*=mêmes, et ui les met & la merci de la commisération

pu!liue. 8ouruoi donc des êtres si disgraciés, tandis u9& cPté, sous le même toit, dans lamême famille, d9autres sont favorisés sous tous les rapports >

?ue dire enfin de ces enfants ui meurent en !as Rge et n9ont connu de la vie ue les

souffrances > 8ro!l#mes u9aucune p6ilosop6ie n9a encore pu résoudre, anomalies u9aucunereligion n9a pu "ustifier, et ui seraient la négation de la !onté, de la "ustice et de la providencede 'ieu, dans l96ypot6#se ue l9Rme est créée an même temps ue le corps, et ue son sort estirrévoca!lement fi*é apr#s un sé"our de uelues instants sur la terre. ?u9ont=elles fait, cesRmes ui viennent de sortir des mains du Créateur, pour endurer tant de mis#res ici=!as, etmériter dans l9avenir une récompense ou une punition uelconue, alors u9elles n9ont pu faireni !ien ni mal >

Cependant, en vertu de l9a*iome ue tout effet a une cause, ces mis#res sont des effets uidoivent avoir une cause Q et d#s lors u9on admet un 'ieu "uste, cette cause doit être "uste. <r,la cause précédant tou"ours l9effet, puisu9elle n9est pas dans la vie actuelle, elle doit être

antérieure & cette vie, c9est=&=dire appartenir & une e*istence précédente. '9un autre cPté, 'ieune pouvant punir pour le !ien u9on a fait, ni pour le mal u9on n9a pas fait, si nous sommes punis, c9est ue nous avons fait le mal Q si nous n9avons pas fait le mal dans cette vie, nousl9avons fait dans une autre. C9est une alternative & lauelle il est impossi!le d9éc6apper, et danslauelle la logiue dit de uel cPté est la "ustice de 'ieu.

L96omme n9est donc pas tou"ours puni, ou compl#tement puni dans son e*istence présente,mais il n9éc6appe "amais au* conséuences de ses fautes. La prospérité du méc6ant n9est uemomentanée, et s9il n9e*pie au"ourd96ui, il e*piera demain, tandis ue celui ui souffre en est &l9e*piation de son passé. Le mal6eur ui, au premier a!ord, sem!le immérité, a donc sa raisond9être, et celui ui souffre peut tou"ours dire $ [8ardonne=moi, Seigneur, parce ue "9ai

péc6é.Y

:;

LIRE LE %ARA7RA%-E ''

'! %our@uoi l’Goe ouBlie9t9il ses e=isten*es antérieures

8arce ue si l’6omme se souvenait de ses erreurs, 6aines, rancoeurs, remords , ses souvenirsserviraient d’o!stacles & son progr#s .

Inconvenance des souvenirs du passé . M commenterN

,! Les souvenirs des e=isten*es antérieures pourraient elles rendre diFFi*iles nosrelations so*iales

<ui .Elles pourraient nous pertur!er devant des personnes ue nous avons offensées ou parlesuelles nous avons été pré"udiciés dans des e*istences passées .Ce serait un facteur dedéséuili!re dans notre vie .

+econnaKtre dans un être tr#s c6er celui auuel nous avons apporté un pré"udice ou celui ui

nous a apporté un pré"udice dans une e*istence passé , serait un facteur de déséuili!re dansnotre vie .

/! 8uels oJens Dieu nous *on*<de pour *orriger les Fautes des vies antérieures

'ieu nous a donné , la voi* de la conscience et nos tendances instinctives Q il nous Pte ce ui pourrait nous nuire pour notre avancement Q les souvenirs du passé .

'ieu nous a donné, pour nous améliorer, "uste ce ui nous est nécessaire et peut nous suffire $la voi* de la conscience et nos tendances instinctives .

2! Est9il possiBle de savoir sur @uels points nous avons Faillis dans d’autrese=isten*es

<ui, !ien ue la plupart des fois , il nous a été voilé l’erreur ue nous avons commise , maisles mauvaises tendances nous indiuent le type de fai!lesses morales ui nous a induit & lac6ute Q l’orgueil, la vanité, l’égosme, l’am!ition et "usu’& même la gloutonnerie etc

Dos mauvaises tendances nous indiuent nos fautes & corriger .

:0



LES M"TI#S DE RESI7NATI"N

'2

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 7 .8aragrap6e 1 et 1 .

"$;ECTI#

Eclairer les participants & propos de la consolation dont parle %ésus & ceu* ui souffrent ,argumentant !ien comment doit être cette souffrance pour u’elle devienne un !ut deconuête pour la félicité .

C"NCLUSI"NLes afflictions sont des rac6ats devant la "ustice divine , découlant de nos erreurs du passé.Les accepter avec résignation c’est s’en acuitter . Cependant , !lasp6émer c’est en retarder son paiement et contacter de nouveau* dé!its .

"$SER3ATI"N


2



L’E3AN7ILE SEL"N LE S%IRITISME

CHAPITRE V-


Le suicide et la folie.

13. Le calme et la résignation puisés dans la mani#re d9envisager la vie terrestre, et dans lafoi en l9avenir, donnent & l9esprit une sérénité ui est le meilleur préservatif contre la folie et le

suicide. En effet, il est certain ue la plupart des cas de folie sont dus & la commotion produite par les vicissitudes ue l96omme n9a pas la force de supporter Q si donc, par la mani#re dont lespiritisme lui fait envisager les c6oses de ce monde, il prend avec indifférence, avec "oiemême, les revers et les déceptions ui l9eussent désespéré en d9autres circonstances, il estévident ue cette force, ui le place au=dessus des événements, préserve sa raison dessecousses ui, sans cela, l9eussent é!ranlée.

17. Il en est de même du suicide Q si l9on en e*cepte ceu* ui s9accomplissent dans l9ivresseet la folie et u9on peut appeler inconscients, il est certain ue, uels u9en soient les motifs

particuliers, il a tou"ours pour cause un mécontentement Q or, celui ui est certain de n9être

mal6eureu* u9un "our et d9être mieu* les "ours suivants, prend aisément patience Q il ne sedésesp#re ue s9il ne voit pas de terme & ses souffrances. ?u9est=ce donc ue la vie 6umaine

par rapport & l9éternité, sinon !ien moins u9un "our > /ais pour celui ui ne croit pas &l9éternité, ui croit ue tout finit en lui avec la vie, s9il est acca!lé par le c6agrin et l9infortune,il n9y voit de terme ue dans la mort Q n9espérant rien, il trouve tout naturel, tr#s logiuemême, d9a!réger ses mis#res par le suicide.

1;. L9incrédulité, le simple doute sur l9avenir, les idées matérialistes en un mot, sont les plus grands e*citants au suicide $ elles donnent la lc#eté morale. Et uand on voit des6ommes de science s9appuyer sur l9autorité de leur savoir pour s9efforcer de prouver & leurs

auditeurs ou & leurs lecteurs u9ils n9ont rien & attendre apr#s la mort, n9est=ce pas les amener &cette conséuence ue, s9ils sont mal6eureu*, ils n9ont rien de mieu* & faire ue de se tuer >?ue pourraient=ils leur dire pour les en détourner > ?uelle compensation peuvent=ils leur offrir > ?uelle espérance peuvent=ils leur donner > +ien autre c6ose ue le néant. '9oU il fautconclure ue si le néant est le seul rem#de 6éroue, la seule perspective, mieu* vaut y tom!er tout de suite ue plus tard, et souffrir ainsi moins longtemps.

La propagation des idées matérialistes est donc le poison ui inocule c6e un grand nom!rela pensée du suicide, et ceu* ui s9en font les apPtres assument sur eu* une terri!leresponsa!ilité. Avec le spiritisme le doute n9étant plus permis, l9aspect de la vie c6ange Q lecroyant sait ue la vie se prolonge indéfiniment au=del& de la tom!e, mais dans de tout autres

conditions Q de l& la patience et la résignation ui détournent tout naturellement de la penséedu suicide Q de l&, en un mot, le courage moral .

0-



LE MAL ET LE REMEDE

'5

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 7 .8aragrap6e 10

"$;ECTI#

Eclairer les participants & propos de la finalité de la souffrance ici sur 4erre et montrer comment il est possi!le & l’6omme de la supporter .

C"NCLUSI"N

La souffrance & l’inverse d’être une disgrRce , constitue une opportunité , donnée par 'ieu pour corriger nos erreurs .'ans la foi nous rencontrons le rem#de certain de la douleur . Ellenous permet de voir ue les plus grandes douleurs d’au"ourd’6ui sont le prélude de la félicitéui nous attend demain .

"$SER3ATI"N


01

LIRE LE %ARA7RA%-E ')

'! %our@uoi la Terre est9elle *onsidérée *oe un lieu de douleurs et desouFFran*es

8arce ue c’est un monde d’épreuves et d’e*piation .Sur elle nous y traitons nos Rmesmalades et , avec l’aide de l’Evangile , ui est une invitation permanente de notre divin maKtre, nous menons et réussissons notre +éforme Intérieure et conséuemment la cure de nos mau*

.

Dous devons c6erc6e consolations pour nos mau* dans l’avenir , et trouver la cause dans le passé.

,! Est *e nous @ui *Goisissons nos épreuves

Autant ue possi!le , nous c6oisissons nos épreuves ue nous aller passer , afin de corriger

nos fautes . 'ans l’impossi!ilité de nous décider nous mêmes nous sommes aidés par les !ienfaiteurs spirituels .

Dos souffrances sont le fruit de nos actions délictueuses du passé .

/! 8uel est le re<de pour nos souFFran*es

La foi, c9est le rem#de certain de la souffrance Q elle nous montre tou"ours les 6orions del9infini devant lesuels s9effacent les uelues "ours som!res du présent.

Celui ui croit est fort du rem#de de la foi, et ue celui ui doute une seconde de sonefficacité est puni sur l96eure, parce u9il ressent & l9instant même les poignantes angoisses del9affliction.

2! Coent oBtenir *e re<de

Dous l’o!tenons par l’étude de nos points fai!les , analysant nos comportements et réactions , par la pratiue du !ien et surtout par l’utilisation de l’Evangile de %ésus C6rist , comme guide

de la vie .

0





'! 8u’est *e @ue ;ésus veut dire par la pGrase ‘ Le BonGeur n’est pas de *e onde’

?ue la 4erre , dans sa p6ase actuelle de condition de monde d’épreuves et d’e*piation , nerend pas propice & l’6omme la "ouissance de la félicité dans sa plénitude .

Dotre plan#te , cependant ,suite au* progr#s naturels des mondes et des 6ommes , deviendraun "our , dans le futur , un 6eureu* 6a!itat de félicité .

,! Envier la position de @uel@u’un aide9t9il la *on@uQte de notre BonGeur

Don , car il n’y a personne occupant une position ui réunisse les conditions nécessaires & lafélicité .En outre , l’envie est un sentiment mesuin , ui indiue une infériorité morale ou une

évolution déficitaire et ceci est suffisant pour ue nous souffrions et devenions encore plusmal6eureu* .

La félicité est le !ien ue uelu’un proportionne & son proc6ain .

/! %our@uoi est *e une illusion ou une utopie de *Ger*Ger la Féli*ité sur Terre

8arce ue ce ui constitue le !on6eur sur 4erre s’e*prime par la conuête de trésors de si peude durée u’il rend illusoire et ép6ém#re sa rec6erc6e , prenant en compte ue les trésors duCiel sont effectivement ce ui conduira au !on6eur entier .

Si l96omme sage est une rareté ici=!as, l96omme a!solument 6eureu* ne s9y rencontre pasdavantage.

2! De @uelle FaKon la Féli*ité est9elle entendue sur Terre

'e fa)on générale elle est entendue comme le fruit des émotions passag#res , & travers les

plaisirs matériels , la !eauté p6ysiue, la possession de l’argent etc

0;




CHAPITRE V-


Le %on-eur n'est pas de ce monde.

-. %e ne suis pas 6eureu* J Le !on6eur n9est pas fait pour moi J s9écrie généralement l96omme dans

toutes les positions sociales. Ceci, mes c6ers enfants, prouve mieu* ue tous les raisonnements possi!les la vérité de cette ma*ime de l9Ecclésiaste $ [Le !on6eur n9est pas de ce monde.Y En effet, nila fortune, ni le pouvoir, ni même la "eunesse florissante, ne sont les conditions essentielles du !on6eur Q "e dis plus $ ni même la réunion de ces trois conditions si enviées, puisu9on entend sanscesse, au milieu des classes les plus privilégiées, des personnes de tout Rge se plaindre am#rement deleur condition d9être.

'evant un tel résultat, il est inconceva!le ue les classes la!orieuses et militantes envient avec tantde convoitise la position de ceu* ue la fortune sem!le avoir favorisés. Ici=!as, uoi u9on fasse,c6acun a sa part de la!eur et de mis#re, son lot de souffrances et de déceptions. '9oU il est faciled9arriver & cette conclusion ue la terre est un lieu d9épreuves et d9e*piations.

Ainsi donc, ceu* ui prêc6ent ue la terre est l9uniue sé"our de l96omme, et ue c9est l& seulement,

et dans une seule e*istence, u9il lui est permis d9atteindre le plus 6aut degré des félicités ue sa naturecomporte, ceu*=l& s9a!usent et trompent ceu* ui les écoutent, attendu u9il est démontré, par unee*périence arc6i=séculaire, ue ce glo!e ne renferme u9e*ceptionnellement les conditions nécessairesau !on6eur complet de l9individu.

En t6#se générale, on peut affirmer ue le !on6eur est une utopie & la poursuite de lauelle lesgénérations s9élancent successivement sans pouvoir "amais y atteindre Q car si l96omme sage est unerareté ici=!as, l96omme a!solument 6eureu* ne s9y rencontre pas davantage.

Ce en uoi consiste le !on6eur sur la terre est une c6ose tellement ép6ém#re pour celui ue lasagesse ne guide pas, ue pour une année, un mois, une semaine de compl#te satisfaction, tout le restes9écoule dans une suite d9amertumes et de déceptions Q et note, mes c6ers enfants, ue "e parle ici des6eureu* de la terre, de ceu* ui sont enviés par les foules.

Conséuemment, si le sé"our terrestre est affecté au* épreuves et & l9e*piation, il faut !ien admettreu9il e*iste ailleurs des sé"ours plus favorisés oU l9Esprit de l96omme, encore emprisonné dans unec6air matérielle, poss#de dans leur plénitude les "ouissances attac6ées & la vie 6umaine. C9est pouruoi'ieu a semé dans votre tour!illon ces !elles plan#tes supérieures vers lesuelles vos efforts et vostendances vous feront graviter un "our, uand vous sere suffisamment purifiés et perfectionnés.

Déanmoins, ne déduise pas de mes paroles ue la terre soit & "amais vouée & une destination pénitentiaire Q non, certes J car, des progr#s accomplis vous pouve facilement déduire les progr#sfuturs, et des améliorations sociales conuises, de nouvelles et plus fécondes améliorations. 4elle est latRc6e immense ue doit accomplir la nouvelle doctrine ue les Esprits vous ont révélée.

Ainsi donc, mes c6ers enfants, u9une sainte émulation vous anime, et ue c6acun d9entre vous

dépouille énergiuement le vieil 6omme. Bous vous deve tous & la vulgarisation de ce spiritisme ui adé"& commencé votre propre régénération. C9est un devoir de faire participer vos fr#res au* rayons de

02

LIRE LE %ARA7RA%-E ,'

'! %our@uoi les uns > Peunes et sains > eurent tt > alors @ue d’autres vieu= etaFFaiBlis > vivent tr<s longteps

8arce ue c6aue désincarnation & des conséuences instructives pour le désincarnant et pour ceu* ui y sont vé6iculés .

La réincarnation , pour c6aue personne & un délais stipulé par 'ieu , ue nous devonsaccepter avec respect et 6umilité !

,! A @ui est *on*édé la ort préaturée

La mort prématurée est souvent un grand !ienfait ue 'ieu accorde & celui ui s9en va, et ui se trouveainsi préservé des mis#res de la vie, ou des séductions ui auraient pu l9entraKner & sa perte.

La mort prématurée n’est pas une fatalité , c’est souvent un grand !ienfait ue 'ieu accorde & celui uis9en va .

/! %our@uoi > *ependant aJant la Foi en Dieu >les personnes réagissent négativeent laort

8arce ue la foi en 'ieu , sans la compré6ension de ses lois ,fait ue l’idée de la mort & un caract#reeffrayant .

Entendant la raison divine de la réincarnation et de la désincarnation , tout devient plus facile .La mort et la réincarnation sont deu* conditions essentielles au progr#s de l’esprit .

2! Serait9il don* inPuste de pleurer l’aBsen*e d’Qtres *Géris @ui ont été

Don. Ce ui ne convient pas ,par manue de respect & la volonté de 'ieu ce sont les pleurs derévolte ou de lamentation . Les larmes résignées de la nostalgie sont "ustes , si !ien ue lesêtres c6éris "amais ne s’éloignent de nous .

1--



La douleur est l’instrument d’élévation, c’est l’uniue moyen de nous arrac6er & l’indifférence, & la volupté .

+! Coent Qtre *onsoler devant la perte de personnes aiées

En ayant foi en 'ieu et en comprenant ses lois, nous saurons ue cette séparation , n’est paséternelle , mais passag#re .

La séparation terrestre n’est u’ép6ém#re, car les êtres aimés désincarnés , dé!arrassés de leur enveloppe c6arnelle sont pr#s de vous Q oui, ils sont tout pr#s Q leurs corps fluidiues vousentourent, leurs pensées vous prot#gent, votre souvenir les enivre de "oie Q mais aussi vosdouleurs déraisonna!les les affligent, parce u9elles dénotent un manue de foi .


1-1

La vraie li!erté est dans l9affranc6issement des liens du corps, et ue tant ue vous êtes sur laterre, vous êtes en captivité.

Le corps n’est u’une simple enveloppe grossi#re , ui temporairement recouvre l’esprit ,l’attac6ant & l’or!e terrestre , duuel il se sent 6eureu* , uand il s’en li!#re .

+! La vie pGJsi@ue est9elle destituée de valeur

Don , sa valeur et rééducative. 'ieu dans son infinie perfection , n’irait pas déterminer uenous réincarnions & peine pour "ouir de plaisirs matériels .

La vie p6ysiue , uand elle est vécue suivant les patrons étiues de l’Evangile de %ésus estune !énite opportunité de progr#s pour l’esprit .

5! 8ue devons nous Faire pour diinuer l’iportan*e @ue nous donnons la vieatérielle

C6erc6er des valeurs ui nous réveillent pour les réalités spirituelles , cultiver des penséesélevées et c6erc6er & vivre en accord avec l’Evangile .

L’e*istence spirituelle est l’uniue vérita!le .

1! Ce*i nous a<nerait9il un éloigneent du ilieu dans le@uel nous vivons

Il nous revient de maintenir un éuili!re Q vivre dans un monde sans nous rendre complices deces vices et c6erc6er les réalités spirituelles sans fuir les responsa!ilités avec la viematérielle .

La grande vertu ne consiste pas & repousser les plaisirs ue notre condition 6umaine nous permet .Il nous faut doser nos actions avec une !ase de discernement , et tout faire pour nousreporter au Créateur .

E3IDENCES C"M%LEMENTAIRES .

1-7

CHAPITRE V-


Si c'était un -omme de %ien il se serait tué.

. = Bous dites souvent en parlant d9un mauvais 6omme ui éc6appe & un danger $ "i

c9était un #omme de bien, il se serait tué. E6 !ien, en disant cela vous êtes dans le vrai, car effectivement il arrive !ien souvent ue 'ieu donne & un Esprit, "eune encore dans les voiesdu progr#s, une plus longue épreuve u9& un !on, ui recevra, en récompense de son mérite, lafaveur ue son épreuve soit aussi courte ue possi!le. Ainsi donc, uand vous vous serve decet a*iome, vous ne vous doute pas ue vous commette un !lasp6#me.

S9il meurt un 6omme de !ien, et u9& cPté de sa maison soit celle d9un méc6ant, vous vous6Rte de dire $ Il vaudrait bien mieu+ que ce f3t celui&ci. Bous êtes grandement dans l9erreur,car celui ui part a fini sa tRc6e, et celui ui reste ne l9a peut=être pas commencée. 8ouruoivoudrie=vous donc ue le méc6ant n9eWt pas le temps de l9ac6ever, et ue l9autre restRt attac6é& la gl#!e terrestre > ?ue dirie=vous d9un prisonnier ui aurait fini son temps, et u9onretiendrait en prison tandis u9on donnerait la li!erté & celui ui n9y a pas droit > Sac6e doncue la vraie li!erté est dans l9affranc6issement des liens du corps, et ue tant ue vous êtes sur la terre, vous êtes en captivité.

Ha!itue=vous & ne pas !lRmer ce ue vous ne pouve pas comprendre, et croye ue 'ieuest "uste en toutes c6oses Q souvent ce ui vous paraKt un mal est un !ien Q mais vos facultés

sont si !ornées, ue l9ensem!le du grand tout éc6appe & vos sens o!tus. Efforce=vous desortir, par la pensée, de votre étroite sp6#re, et & mesure ue vous vous él#vere, l9importancede la vie matérielle diminuera & vos yeu*, car elle ne vous apparaKtra ue comme un incidentdans la durée infinie de votre e*istence spirituelle, la seule vérita!le e*istence. MFEDEL<D,Sens, 12;1.N

1-;




LIRE LE %ARA7RA%-E ,/

'! 8u’est *e @ue l’on entend par ‘ tourents volontaires’

Ce sont ces tourments rec6erc6és spontanément , du au* comportements éuivoues ue nousadoptons dans la rec6erc6e de la félicité .

8our être malades et ignorants , nous ne savons pas approuver le temps dont nous disposons , nevalorisant pas les opportunités ui nous sont offertes .

,! Les tourents volontaires sont ils utiles

Don, car 'ieu , ne sou6aite pas notre souffrance . Dous souffrons & peine les conséuences de nosactes passés .'e l& l’inutilité des tourments volontaires.

L’6omme pourrait !énéficier pour le moins du relatif !on6eur s’il ne c6erc6ait pas les "ouissancesmatérielles , et non pas celles de l’Rme .

/! Devons nous éviter les plaisirs atériels

Don, Dous devons leur donner une valeur relative , au*iliaire et ép6ém#re ui leurs sontcaractéristiues .

Dous devons c6erc6er intensément la pai* du c@ur , fruit de l’6umanité , de la résignation et de la

soumission & la volonté de 'ieu .

2! 8uels sont les tourents des envieu= et des Palou=

8our eu* il n’y a pas de repos , ils vivent tou"ours fé!ricitants .Ce u’ils n’ont pas les autres le poss#dent , cela leur cause des insomnies , inuiétudes et rages .

'ieu conc#de & c6aue créature les moyens nécessaires & l’e*périence au*uelles elles sont soumises.

+! Ces tourents *ausés par l’envie et la Palousie > sont9ils volontaires

1-2

<ui , car ce sont des sentiments ue nous pouvons et devons éviter. Ce sont des germes destructeursui nous empêc6ent d’o!tenir des compensations méritoires , dans la vie spirituelle .

Cultivant l’envie et la "alousie , nous a!andonnons l’opportunité de profiter du temps ue nousdisposons et des ouvertures offertes par 'ieu pour faire le !ien .

5! 8u’est *e @ui arrive *elui @ui sait *e *ontenter de *e @u’il a

Celui ci est tou"ours ric6e ,car il regarde tou"ours en dessous de lui et non au dessus . Il voitainsi u’il dispose de la !énédiction dont les autres ont une carence .

Celui ui se contente de ce u’il a et sait profiter du temps et de l’opportunité ui lui sontofferts est un calme, parce u9il ne se crée pas des !esoins c6imériues, et le calme au milieudes orages de la vie n9est=il pas du !on6eur >

1! Coent Faire Fa*e nos an@ues atériels

Avec résignation et confiance dans les desseins de 'ieu. Contentons nous de ce ue nousavons , car nous poss#derons le calme pour a!order toutes nos difficultés .

Le calme est une félicité au* milieu* des tourments tempétueu* de la vie .

.! Cependant ne devons nous pas *Ger*Ger aéliorer notre situation atérielle

Gien sur ue si et c’est une o!ligation .Ce ue nous ne pouvons pas faire est de transformer ceci en motif d’augmentation de souffrance .

C6erc6ant la félicité dans les plaisirs matériels , l’6omme créer pour lui des tourments u’ils pourraient éviter .

EBI'EDCES C</8LE/ED4AI+ES .

1-0



LE MAL-EEUR REEL

,'

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#/ontrer au* participants ou se trouve la vérita!le disgrRce et comment nous devons nouscomporter pour l’éviter et l’affronter .

C"NCLUSI"N

La vérita!le disgrRce ne se rencontre pas dans les douleurs p6ysiues ui nous affligent ,maissont les conséuences désastreuses de nos mauvais procédés. La disgrRce u’au"ourd’6ui nouse*périmentons , de tr#s nom!reuses fois ,annonce le !on6eur ui s’approc6e .

"$SER3ATI"N


111

LIRE LE %ARA7RA%-E ,2

'! "u est don* le véritaBle alGeur

Il est dans les conséuences désastreuses de nos mauvais procédés.

(n fait ui portent des conséuences funestes est pire u’un ui cause une vive contrariété ,mais ui finit par produire le !ien .

,! Nos Frustrations et *aren*es pGJsi@ues ne sont elles pas des otiFs de souFFran*e

<ui , cependant , pires sont les conséuences de nos procédés contraires & l’Evangile , ende6ors de la c6arité .

Dos mauvais procédés d’au"ourd’6ui annoncent la venue inévita!le de la souffrance dedemain .

/! Coent étaBlir *e @ui est Geureu= ou alGeureu= pour l’Goe

8our cela , nous devons nous transporter au del& de cette vie , parce ue c’est l& ue lesconséuences vont se faire sentir .

4out ce ui s’appelle mal6eur ,suivant le point de vue 6umain cesse avec la vie corporelle et

trouve sa compensation dans la vie future .

2! Les valeurs de *e onde sont don* inFortunées

'’une certaines mani#res oui . Cependant nous ne sommes pas dans ce monde, "uste pour !énéficier des plaisirs matériels , mais pour apprendre la fraternité dont nous parlel’Evangile .

Cette inversion vient de notre ignorance , uant & la vérita!le finalité de la venue de l’Homme

sur 4erre .

11

CHAPITRE V-


Le mal6eur réel.

3. 4out le monde parle du mal6eur, tout le monde l9a ressenti et croit connaKtre soncaract#re multiple. /oi, "e viens vous dire ue presue tout le monde se trompe, et ue lemal6eur réel n9est point du tout ce ue les 6ommes, c9est=&=dire les mal6eureu*, le supposent.Ils le voient dans la mis#re, dans la c6eminée sans feu, dans le créancier mena)ant, dans le

!erceau vide de l9ange ui souriait, dans les larmes, dans le cercueil u9on suit le frontdécouvert et le coeur !risé, dans l9angoisse de la tra6ison, dans le dénuement de l9orgueil uivoudrait se draper dans la pourpre, et ui cac6e & peine sa nudité sous les 6aillons de lavanité Q tout cela, et !ien d9autres c6oses encore, s9appelle le mal6eur dans le langage 6umain.

<ui, c9est le mal6eur pour ceu* ui ne voient ue le présent Q mais le vrai mal6eur est dans lesconséuences d9une c6ose plus ue dans la c6ose elle=même. 'ites=moi si l9événement le plus6eureu* pour le moment, mais ui a des suites funestes, n9est pas en réalité plus mal6eureu*ue celui ui cause d9a!ord une vive contrariété, et finit par produire du !ien. 'ites=moi sil9orage ui !rise vos ar!res, mais assainit l9air en dissipant les miasmes insalu!res ui eussentcausé la mort, n9est pas plutPt un !on6eur u9un mal6eur.

8our "uger une c6ose, il faut donc en voir la suite Q c9est ainsi ue pour apprécier ce ui estréellement 6eureu* ou mal6eureu* pour l96omme, il faut se transporter au=del& de cette vie,

parce ue c9est l& ue les conséuences s9en font sentir Q or, tout ce u9il appelle mal6eur selonsa courte vue, cesse avec la vie, et trouve sa compensation dans la vie future.

%e vais vous révéler le mal6eur sous une nouvelle forme, sous la forme !elle et fleurie uevous accueille et désire par toutes les forces de vos Rmes trompées. Le mal6eur, c9est la "oie,c9est le plaisir, c9est le !ruit, c9est la vaine agitation, c9est la folle satisfaction de la vanité uifont taire la conscience, ui compriment l9action de la pensée, ui étourdissent l96omme sur son avenir Q le mal6eur, c9est l9opium de l9ou!li ue vous appele de tous vos voeu*.

Espére, vous ui pleure J trem!le, vous ui rie, parce ue votre corps est satisfait J <nne trompe pas 'ieu Q on n9esuive pas la destinée Q et les épreuves, créanci#res plusimpitoya!les ue la meute déc6aKnée par la mis#re, guettent votre repos trompeur pour vous

plonger tout & coup dans l9agonie du vrai mal6eur, de celui ui surprend l9Rme amollie par l9indifférence et l9égosme.

?ue le spiritisme vous éclaire donc et replace dans leur vrai "our la vérité et l9erreur, siétrangement défigurées par votre aveuglement J Alors vous agire comme de !raves soldats

113



ui, loin de fuir le danger, préf#rent les luttes des com!ats 6asardeu*, & la pai* ui ne peutleur donner ni gloire ni avancement. ?u9importe au soldat de perdre dans la !agarre ses armes,ses !agages et ses vêtements, pourvu u9il en sorte vainueur et avec gloire J ?u9importe &celui ui a foi en l9avenir de laisser sur le c6amp de !ataille de la vie sa fortune et son manteaude c6air, pourvu ue son Rme entre radieuse dans le céleste royaume > M'EL8HIDE 'E

\I+A+'ID, 8aris, 12;1.N

LA MELANC"LIE

,,

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Eclairer les participants sur les causes de la mélancolie et comment résister & ce sentiment ,ui affai!lit notre volonté .

C"NCLUSI"N

La mélancolie est l’envie de l’esprit pour une vie meilleure , car nous n’avons pas été crées par 'ieu , pour vivre pris au corps somatiue sur le sol terrestre . Cette vie deviendrameilleure pour tous , apr#s ue nous ayons accompli les diverses o!ligations ue 'ieu confia& c6acun de nous .

"$SER3ATI"N


117

Don > mais nous devons être résignés . Dotre action au !énéfice du proc6ain anticipe la fin dela souffrance .

La résignation est un facteur important pour vaincre les souffrances .

Ainsi don*> nous avons tous une ission sur Terre

<ui, songe ue vous ave & remplir pendant votre épreuve sur la terre une mission dont vousne vous doute pas, soit en vous dévouant & votre famille, soit en remplissant les diversdevoirs ue 'ieu vous a confiés.

Dous ne sommes pas sur ce monde , seulement pour les plaisirs matériels , nous sommes ici pour nous rééduuer et conséuemment nous éléver spirituellement .

Coent devons nous Faire @uand la élan*olie prend *opte de nos *urs

Dous devons résister avec énergie , accomplissant notre mission , soit nous dédiant & notrefamille soit , accomplissant les diverses o!ligations ue 'ieu nous a confiées .

Dous devons être forts et courageu* uand les tri!ulations de nos épreuves s’a!attent sur nous.

EBI'EDCES C</LE/ED4AI+ES

11:

LIRE LE %ARA7RA%-E ,5

'! SouFFrir signiFie touPours paJe ses dettes

8as tou"ours , mais la souffrance résignée dans la pratiue du !ien nous li!#re des dé!its devant les loisde la vie . La souffrance avec révolte aggrave notre situation évolutive , ainsi comme la souffranceinutile .

Le mérite consiste & supporter sans murmure les conséuences des mau* u9on ne peut éviter, & persévérer dans la lutte, & ne se point désespérer si l9on ne réussit pas, mais non dans un laisser=aller ui serait de la paresse plus ue de la vertu.

,! 8ui sont les aFFligés dont parle ;ésus

Ce sont les affligés 6um!les ,repentis , donc, décidés & se régénérer par la réforme Intérieure et par letravail dans le c6amps de l’amour et de la c6arité .

Les Gien6eureu* les affligés dont fait référence %ésus sont ceu* dont la souffrance est résignée , sansmurmure et par dessus tout im!us de foi et d’espérance dans la confiance de la 8rovidence 'ivine .

/! Y a9t9il du érite *Ger*Ger les aFFli*tions en aggravant ses épreuves par des souFFran*esvolontaires

A cela "e répondrai tr#s nettement $ <ui, il y a un grand mérite uand les souffrances et les privationsont pour !ut le !ien du proc6ain, car c9est de la c6arité par le sacrifice Q non, uand elles n9ont pour !utue soi=même, car c9est de l9égosme par fanatisme.

Génisse votre corps et économise vos énergies pour vous protége dans le c6emin de votre propremission.

2! 8ue dire *eu= @ui se souette la torture pGJsi@ue pour se sauver

Au contraire de ce u’ils imaginent ,il retardent leur c6emin dans la rec6erc6e de ce type desauvetage .Dotre corps appartient & 'ieu , ui nous l’a concéder comme instrument de travail pour

1-

La méconnaissance de la cause , de la finalité , de la souffrance et de l’insensi!ilité des personnesdevant les douleurs du proc6ain , découlant de l’a!sence d’amour dans leur c@ur .

?uant & notre comportement devant notre proc6ain il doit être !asé sur l’amour . (ne seule idée doitnous animer , non pas de rec6erc6er la cause ni les raisons , mais l’aide & autrui inconditionnellement .

+! Notre aide pourra9t9elle9 odiFier le *ours des épreuves du pro*Gain

Don , car les mêmes épreuves doivent avoir lieu et doivent suivent leurs cours tracé par 'ieu . Ceci , ne nous empêc6e pas de porter assistance et de nous dédier . En outre il est !ien

possi!le ue ses épreuves arrivent plus rapidement & leur terme , en raison de notre aide .

Il est vrai ue la douleur éteint le mal et ue les pleurs lavent nos plaies ,mais l’indifférence

devant la douleur et les sanglots d’autrui est aussi un mal ui doit être éteint par la c6arité .

5! %our@uoi Dieu peret9il @ue *ertaines *réatures soient l’instruent de torturedes autres

La "ustice de 'ieu dispense notre participation comme "usticiers .Cependant , notre 8#rerespectant notre li!re ar!itre , profite de nos iniuités pour accélérer notre progr#s . %amaisdonc, il ne permettra u’aucune personne souffre in"ustement et u’aucun agresseur ne soit

puni.

Les dommages et souffrances ui sont affligés & autrui permettent le rac6at de leurs fautes etaccél#rent leurs progr#s . /ais ce n’est pas pour cela , ue 'ieu concorde avec ceu* uicommettent l’erreur, dont les fautes également , ne resteront pas impunies .

1! 8uel doit Qtre en résué notre *oporteent devant les épreuves des autres

Dous devons utiliser tous les moyens mis & notre portée pour adoucir la douleur , conscients

ue pro!a!lement , celui ui souffre a été confié & notre protection , afin ue nous e*ercionsla c6arité , mettant pour ceci les recours dans nos mains .

Secourir ceu* ui souffrent construisant la toile de notre destin avec les fils de sagesse et de !onté ui prépareront notre tuniue de lumi#re pour le futur .

EBI'EDCES C</8LE/ED4AI+ES

17

CHAPITRE V-


2. 4n #omme est / l'agonie, en proie / de cruelles souffrances ; on sait que son état est

sans espoir ; est&il permis de lui épargner quelques instants d'angoisse en #tant sa fin 0

?ui donc vous donnerait le droit de pré"uger les desseins de 'ieu > De peut=il conduire un6omme au !ord de la fosse pour l9en retirer, afin de lui faire faire un retour sur lui=même et del9amener & d9autres pensées > A uelue e*trémité ue soit un mori!ond, nul ne peut dire avec

certitude ue sa derni#re 6eure est venue. La science ne s9est=elle "amais trompée dans ses prévisions >

%e sais !ien u9il est des cas ue l9on peut regarder avec raison comme désespérés Q mais s9iln9y a aucun espoir fondé d9un retour définitif & la vie et & la santé, n9a=t=on pas d9innom!ra!lese*emples u9au moment de rendre le dernier soupir, le malade se ranime, et recouvre sesfacultés pour uelues instants J E6 !ien J cette 6eure de grRce ui lui est accordée peut être

pour lui de la plus grande importance Q car vous ignore les réfle*ions u9a pu faire son Espritdans les convulsions de l9agonie, et uels tourments peut lui épargner un éclair de repentir.

Le matérialiste ui ne voit ue le corps, et ne tient nul compte de l9Rme, ne peutcomprendre ces c6oses=l& Q mais le spirite, ui sait ce ui se passe au=del& de la tom!e, connaKt

le pri* de la derni#re pensée. MSAID4 L<(IS. 8aris, 12;-.NAdoucisse les derni#res souffrances autant u9il est en vous Q mais garde=vous d9a!réger lavie, ne fWt=ce ue d9une minute, car cette minute peut épargner !ien des larmes dans l9avenir.

1-



SACRI#ICE DE SA %R"%RE 3IE%R"#IT DES S"U##RANCES %"UR AUTRUI

,5

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 7 .8aragrap6e 0 & 1

"$;ECTI#

/ontrer au* participants de uelle mani#re le sacrifice de sa propre vie peut être valide devant'ieu et comment les souffrances de uelue uns peuvent être !énéfiues pour d’autres .

C"NCLUSI"N

La vie est l’@uvre éternelle de notre 8#re , il nous revient donc de la respecter et de la préserver , agissant suivant ses lois , sagement induites en notre conscience par 'ieu . Lesacrifice de la propre vie peut être valide pour 'ieu , uand pratiué e*clusivement au

!énéfice du proc6ain . Dos souffrances doivent donc être !énéfiues pour autrui ,matériellement ou moralement d#s ue nous les supportons avec résignation et soumission par rapport & la volonté de 'ieu .

"$SER3ATI"N


11




LIRE LE %ARA7RA%-E ,) /'

'! E=iste9il devient Dieu une diFFéren*e entre un Goe @ui tente de se tuer et *elui @uitente de se Faire tuer par @uel@u’un d’autre

Il n’y a aucune différence , car pour 'ieu , ce ui vaut est l’intention . ?ue l96omme se donne la mortou u9il se la fasse donner, le !ut est tou"ours d9a!réger sa vie, et par conséuent il y a suicided9intention sinon de fait.

La vie nous a été concédée par 'ieu , a ui il revient uniuement de la retirer .

,! %our@uoi est *e *ensuraBle lors@u’un Goe *Ger*Ge la ort sur un *Gap de Bataille>ave* la pensée de rendre sa ort utile alors @u’il est iBu de volonté de servir son paJs !

Conformément comme nous l’avons vu dans la uestion antérieure pour 'ieu l’intention est la même.Ici aussi , ce ui prévaut est le fait de se faire retirer la vie . Si la plus grande volonté d’une créature

est de servir son pays ,il y a d’autres fa)ons de le faire sans e*poser sa propre vie inutilement .

‘ M N mais l9intention préméditée de c6erc6er la mort en s9e*posant & un danger, même pour rendreservice, annule le mérite de l9action’.

/! Y a9t9il des *as ou l’Goe a du érite > Qe en s’e=posant au péril de sa vie

Sans déconsidérer la prudence et le devoir ue c6aue 6umain & de préserver sa vie , il pourra y avoir des cas ou uelu’un ui ait eu le mérite d’e*poser sa vie Q uand lui revient l’attitude vouéeuniuement au !énéfice de la vie du proc6ain ,sans aucune intention préméditée de mourir , minimeu’elle soit .

‘Le vrai dévouement consiste & ne pas craindre la mort uand il s9agit d9être utile, & !raver le péril, &faire d9avance et sans regret le sacrifice de sa vie si cela est nécessaire’ .

2! %our@uoi *ertaines Fois soes nous is dans des situations @ui nous For*ent agir >in*lusiveent > ave* la possiBilité de ettre en ris@ue notre propre vie

Ces situations sont mises devant nous par la providence divine , afin de mettre & l’épreuve notre

dévouement et a!négation en relation au proc6ain .

1

CHAPITRE V-


0. elui qui est dégo3té de la vie, mais ne veut pas se l'5ter, est&il coupable de c#erc#er lamort sur un c#amp de bataille, avec la pensée de rendre sa mort utile 0

?ue l96omme se donne la mort ou u9il se la fasse donner, le !ut est tou"ours d9a!réger savie, et par conséuent il y a suicide d9intention sinon de fait. La pensée ue sa mort servira &uelue c6ose est illusoire Q ce n9est u9un préte*te pour colorer son action et l9e*cuser & ses

propres yeu* Q s9il avait sérieusement le désir de servir son pays, il c6erc6erait & vivre, tout enle défendant, et non & mourir, car une fois mort il ne lui sert plus & rien. Le vrai dévouementconsiste & ne pas craindre la mort uand il s9agit d9être utile, & !raver le péril, & faire d9avanceet sans regret le sacrifice de sa vie si cela est nécessaire Q mais l9intention préméditée dec6erc6er la mort en s9e*posant & un danger, même pour rendre service, annule le mérite de

l9action. MSAID4 L<(IS. 8aris, 12;-.N-. 4n #omme s'e+pose / un danger imminent pour sauver la vie / un de ses semblables,

sac#ant d'avance que lui&m-me succombera ; cela peut&il -tre regardé comme un suicide 0

'u moment ue l9intention de c6erc6er la mort n9y est pas, il n9y a pas suicide, maisdévouement et a!négation, eWt=on la certitude de périr. /ais ui peut avoir cette certitude >?ui dit ue la 8rovidence ne réserve pas un moyen inespéré de salut dans le moment le pluscritiue > De peut=elle sauver celui même ui serait & la !ouc6e d9un canon > Souvent elle

peut vouloir pousser l9épreuve de la résignation "usu9& sa derni#re limite, alors unecirconstance inattendue détourne le coup fatal. MId.N

1. eu+ qui acceptent leurs souffrances avec résignation par soumission / la volonté de

ieu et en vue de leur bon#eur futur, ne travaillent&ils que pour eu+&m-mes, et peuvent&ilsrendre leurs souffrances profitables / d'autres 0

Ces souffrances peuvent être profita!les & autrui matériellement et moralement./atériellement, si, par le travail, les privations et les sacrifices u9ils s9imposent, ilscontri!uent au !ien=être matériel de leurs proc6es Q moralement, par l9e*emple u9ils donnentde leur soumission & la volonté de 'ieu. Cet e*emple de la puissance de la foi spirite peute*citer des mal6eureu* & la résignation, les sauver du désespoir et de ses funestesconséuences pour l9avenir. MSAID4 L<(IS. 8aris, 12;-.N

13



&5 ( C-A%ITRE 5LE C-RIST C"NS"LATEUR

Indicateur -:Le "oug léger

17



Dous devons comprendre ce repos comme un soulagement et une consolation , découlant denotre comportement orienté vers la +éforme intérieure et l’aide au proc6ain , et non pas lesynonyme de oisiveté , improductivité et inactivité .

‘MNvous trouvere le repos de vos Rmes’

+! "u pouvons nous trouver la *onsolation pour nos souFFran*es

'ans la foi pour le futur et la confiance dans la "ustice de 'ieu .

Sur celui, au contraire, ui n9attend rien apr#s cette vie, ou ui doute simplement, lesafflictions p#sent de tout leur poids, et nulle espérance ne vient en adoucir l9amertume.

5! 8u’est *e @u’ voulu dire ;ésus par l’e=pression ‘ Mon Poug est dou= et onFardeau est léger!’

Le "oug de %ésus est l’o!servation de l’Evangile ue nous étudions ici fraternellement u

Ce "oug est léger, puisu9il impose pour devoir l9amour et la c6arité.


12




CHAPITRE VI-

LE CHRIST CONSOLATEUR.

Le (oug léger. ) *onsolateur promis. ) Instructions des Esprits $Avènement de l'&sprit de +érité.

Le /ou+ lé+er.

1. Bene & moi, vous tous ui êtes affligés et ui êtes c6argés, et "e vous soulagerai. = 8renemon "oug sur vous, et apprene de moi ue "e suis dou* et 6um!le de coeur, et vous trouverele repos de vos Rmes Q car mon "oug est dou* et mon fardeau est léger. MSaint /att6ieu, c6. VI,v. 2, 0, -.N

. 4outes les souffrances $ mis#res, déceptions, douleurs p6ysiues, pertes d9êtres c6éris,

trouvent leur consolation dans la foi en l9avenir, dans la confiance en la "ustice de 'ieu, ue leC6rist est venu enseigner au* 6ommes. Sur celui, au contraire, ui n9attend rien apr#s cettevie, ou ui doute simplement, les afflictions p#sent de tout leur poids, et nulle espérance nevient en adoucir l9amertume. Boil& ce ui fait dire & %ésus $ Bene & moi, vous tous ui êtesfatigués, et "e vous soulagerai.

Cependant %ésus met une condition & son assistance, et & la félicité u9il promet au*affligés Q cette condition est dans la loi u9il enseigne Q son "oug est l9o!servation de cette loi Qmais ce "oug est léger et cette loi est douce, puisu9ils imposent pour devoir l9amour et lac6arité.

10

&1 ( C-A%ITRE 1$IEN-EUREU6 LES %AU3RES D4ES%RIT!

Indicateur -2Ce u9il faut entendre par les pauvres d9espritIndicateur -0?uiconue s9él#ve sera a!aissé

Indicateur --<rgueil et 6umilitéIndicateur -1<rgueil et 6umilité

Indicateur -/ission de l96omme intelligent sur la terre

13-



CE 8U’IL #AUT ENTENDRE %AR %AU3RE D’ES%RIT

,.

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise !

C6apitre :.8aragrap6e 1 et

"$;ECTI#

Eclairer les participants autour de la signification des e*pressions ‘pauvres d’esprit’ et‘royaume des cieu*’ argumentant !ien les vertus ui nous conduisent & ce royaume.

C"NCLUSI"N

Seulement les pauvres d’esprit, c’est & dire au* 6um!les , seront ouvertes les portes duroyaume des cieu* , car ceci poss#dent la simplicité du coeur et l’6umilité de l’esprit .

"$SER3ATI"N


131

L’6umilité, car c’est en nous dépouillant de tous nos sentiments mesuins et malveillants uenous réussirons & être plus grands dans le royaume des cieu* .

L’on ne va vers 'ieu si ce n’est par notre proc6ain. Servir notre proc6ain est servir 'ieu,

devenant grand & ses yeu*.

+! %our@uoi ;ésus nous *onseille9t9il d’o**uper les derniers lieu=

8arce ue lorsue nous prétendons au* premiers lieu* , nous manifestons nos sentiments prétentieu* de supériorité ,ces sentiments étant contraires & la pratiue de l’6umilité .

La vérita!le grandeur s’affirme par l’6umilité .

5! 8uelle est l’avantage d’Qtre GuBle

L’6umilité captive les attentions de ceu* ui nous entourent , laissant autour de ceu* ui la pratiuent un 6alo d’admiration .

Dotre geste 6um!le , c6erc6ant le dernier , nous él#ve encore plus .

1! 8uel est le sens de l’e=pression ‘ @ui*on@ue s4él<ve sera aBaissé> et @ui*on@ue

s4aBaisse sera élevé ’

Ceu* ui s’él#vent par la fortune , titres , gloires , uand ils meurent arrivent dans l’autremonde dépourvus de tout , conservant & peine leur orgueil ui rend leur position encore plus6umiliante .

Celui ui s’6umilie sera élevé et celui ui s’él#ve sera ra!aissé .


13:

CHAPITRE VII-

IENHEUREU LES PAUVRES D'ESPRIT.

*e u'il "aut entendre par les pauvres d'esprit. ) -uiconue s'élève seraabaissé. )ystères cachés au# sages et au# prudents. ) Instructions desEsprits $ rgueil et humilité. ) ission de l'homme intelligent sur la terre.

8ui*on@ue s4él<ve sera aBaissé!

. En ce même temps les disciples s9approc6#rent de %ésus, et lui dirent $ ?ui est le plus granddans le royaume des cieu* > = %ésus ayant appelé un petit enfant, le mit au milieu d9eu*, et leur dit $ %e vous dis en vérité ue si vous ne vous convertisse, et si vous ne devene comme de

petits enfants, vous n9entrere point dans le royaume des cieu*. = uiconque donc s9#umilieraet se rendra petit comme cet enfant, celui&l/ sera le plus grand dans le royaume des cieu+, & etuiconue re)oit en mon nom un enfant tel ue "e viens de dire, c9est moi=même u9il re)oit.MSaint /att6ieu, c6. VBIII, v. 1 & 7.N

3. Alors la m#re des enfants de é!édée s9approc6a de lui avec ses deu* fils, et l9adora en luitémoignant u9elle voulait lui demander uelue c6ose. = Il lui dit $ ?ue voule=vous ><rdonne, lui dit=elle, ue mes deu* fils ue voici soient assis dans votre royaume, l9un &votre droite et l9autre & votre gauc6e. = /ais %ésus leur répondit $ Bous ne save pas ce uevous demande Q pouve=vous !oire le calice ue "e vais !oire > Ils lui dirent $ Dous le

pouvons. = Il leur répondit $ Il est vrai ue vous !oire le calice ue "e !oirai Q mais pour ce

ui est d9être assis & ma droite ou & ma gauc6e, ce n9est pas & moi & vous le donner, mais cesera pour ceu* & ui mon 8#re l9a préparé. = Les di* autres apPtres ayant entendu ceci, encon)urent de l9indignation contre les deu* fr#res. = Et %ésus les ayant appelés & lui, leur dit $Bous save ue les princes des nations les dominent, et ue les grands les traitent avec empire.= Il n9en doit pas être de même parmi vous Q mais que celui qui voudra devenir le plus grand,

soit votre serviteur ; & et que celui qui voudra -tre le premier d'entre vous soit votre esclave ; =comme le Fils de l96omme n9est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie

pour la rédemption de plusieurs. MSaint /att6ieu, c6. VV, v. de - & 2.N

7. %ésus entra un "our de sa!!at dans la maison d9un des principau* 86arisiens pour y prendreson repas, et ceu* ui étaient l& l9o!servaient. = Alors, considérant comme les conviés

c6oisissaient les premi#res places, il leur proposa cette para!ole, et leur dit $ = ?uand voussere conviés & des noces, n9y prene point la premi#re place, de peur u9il ne se trouve parmi

132

'! Coent pouvons nous déFinir l’Guilité

C’est une vertu ui nivelle tous les 6ommes , éliminant la fausse idée de supériorité les uns enface des autres , ui est propice au progr#s spirituel ui les approc6e de 'ieu .

L’6umilité est une vertu !ien ou!liée parmi vous .

,! %ouvons nous Qtre *GaritaBle ave* notre pro*Gain > sans Guilité

Don, car ce sentiment nous dit ue nous sommes tous fr#res et ue nous devons nous aider lesuns les autres Qainsi nous conduisant au Gien .

Sans l96umilité, vous vous pare des vertus ue vous n9ave pas, comme si vous portie un6a!it pour cac6er les difformités de votre corps.

/! Est il possiBle d’Qtre GuBles > étant orgueilleu=

Don , L’6umilité nous él#ve moralement , nous rendant possi!le un progr#s plus rapide , alorsue l’orgueil représente un grand o!stacle & ce c6emin .

L’orgueil est le terri!le adversaire de l’6umilité .

2! %eut il J avoir de l’Guilité dans la ri*Gesse

<ui , la ric6esse en soi n’est pas un mal . Elle devient !onne ou mauvaise conformément avec

l’utilité ue nous lui donnons .L’important est u’elle ne nous inspire pas d’orgueil ni necause un o!stacle au développement moral .

17-

tu n9as pas été miséra!le et mal6eureu* comme lui > ?ue tu n9as pas demandé l9aumPne > ?ue tu ne lademanderas pas un "our & celui même ue tu méprises au"ourd96ui > Les ric6esses sont=elleséternelles > ne finissent=elles pas avec ce corps, enveloppe périssa!le de ton Esprit > <6 J un retour d96umilité sur toi=même J %ette enfin les yeu* sur la réalité des c6oses de ce monde, sur ce ui fait lagrandeur et l9a!aissement dans l9autre Q songe ue la mort ne t9épargnera pas plus u9un autre Q ue testitres ne t9en préserveront pas Q u9elle peut te frapper demain, au"ourd96ui, dans une 6eure Q et si tut9ensevelis dans ton orgueil, o6 J alors "e te plains, car tu seras digne de pitié J

<rgueilleu* J u9étie=vous avant d9être no!les et puissants > 8eut=être étie=vous plus !as ue le dernier devos valets. Cour!e donc vos fronts altiers ue 'ieu peut ra!aisser au moment oU vous les éleve le plus6aut. 4ous les 6ommes sont égau* dans la !alance divine Q les vertus seules les distinguent au* yeu* de'ieu. 4ous les Esprits sont d9une même essence, et tous les corps sont pétris de la même pRte Q vos titres etvos noms n9y c6angent rien Q ils restent dans la tom!e, et ce ne sont pas eu* ui donnent le !on6eur promisau* élus Q la c6arité et l96umilité sont leurs titres de no!lesse.

8auvre créature J tu es m#re, tes enfants souffrent Q ils ont froid Q ils ont faim Q tu vas, cour!ée sous le poidsde ta croi*, t96umilier pour leur avoir un morceau de pain. <6 J "e m9incline devant toi Q com!ien tu esno!lement sainte et grande & mes yeu* J Esp#re et prie Q le !on6eur n9est pas encore de ce monde. Au*

pauvres opprimés et confiants en lui, 'ieu donne le royaume des cieu*.

Et toi, "eune fille, pauvre enfant vouée au travail, au* privations, pouruoi ces tristes pensées > pouruoi pleurer > ?ue ton regard s9él#ve pieu* et serein vers 'ieu $ au* petits oiseau* il donne la pRture Q aieconfiance en lui, et il ne t9a!andonnera pas. Le !ruit des fêtes, des plaisirs du monde fait !attre ton coeur Qtu voudrais aussi orner ta tête de fleurs et te mêler au* 6eureu* de la terre Q tu te dis ue tu pourrais, commeces femmes ue tu regardes passer, folles et rieuses, être ric6e aussi. <6 J tais=toi, enfant J Si tu savaiscom!ien de larmes et de douleurs sans nom sont cac6ées sous ces 6a!its !rodés, com!ien de sanglots sontétouffés sous le !ruit de cet orc6estre "oyeu*, tu préférerais ton 6um!le retraite et ta pauvreté. +este pureau* yeu* de 'ieu, si tu ne veu* ue ton ange gardien remonte vers lui, le visage cac6é sous ses ailes !lanc6es, et te laisse avec tes remords, sans guide, sans soutien dans ce monde oU tu serais perdue enattendant ue tu sois punie dans l9autre.

Et vous tous ui souffre des in"ustices des 6ommes, soye indulgents pour les fautes de vos fr#res, en vousdisant ue vous=mêmes n9êtes pas sans reproc6es $ c9est de la c6arité, mais c9est aussi de l96umilité. Si voussouffre par les calomnies, cour!e le front sous cette épreuve. ?ue vous importent les calomnies dumonde > Si votre conduite est pure, 'ieu ne peut=il vous en dédommager > Supporter avec courage les6umiliations des 6ommes, c9est être 6um!le et reconnaKtre ue 'ieu seul est grand et puissant.

<6 J mon 'ieu, faudra=t=il ue le C6rist revienne une seconde fois sur cette terre pour apprendre au*6ommes tes lois u9ils ou!lient > 'evra=t=il encore c6asser les vendeurs du temple ui salissent ta maisonui n9est u9un lieu de pri#re > Et ui sait > P 6ommes J si 'ieu vous accordait cette grRce, peut=être lerenierie=vous comme autrefois Q vous l9appellerie !lasp6émateur, parce u9il a!aisserait l9orgueil des86arisiens modernes Q peut=être lui ferie=vous recommencer le c6emin du \olgot6a.

Lorsue /ose fut sur le mont Sina recevoir les commandements de 'ieu, le peuple d9IsraZl, livré & lui=même, délaissa le vrai 'ieu Q 6ommes et femmes donn#rent leur or et leurs !i"ou*, pour se faire une idoleu9ils ador#rent. Hommes civilisés, vous faites comme eu* Q le C6rist vous a laissé sa doctrine Q il vous adonné l9e*emple de toutes les vertus, et vous ave délaissé e*emple et préceptes Q c6acun de vous apportantses passions, vous vous êtes fait un 'ieu & votre gré $ selon les uns, terri!le et sanguinaire Q selon les autres,insouciant des intérêts du monde Q le 'ieu ue vous vous êtes fait est encore le veau d9or ue c6acunapproprie & ses goWts et & ses idées.

+evene & vous, mes fr#res, mes amis Q ue la voi* des Esprits touc6e vos coeurs Q soye généreu* etc6arita!les sans ostentation Q c9est=&=dire faites le !ien avec 6umilité Q ue c6acun démolisse peu & peu lesautels ue vous ave élevés & l9orgueil, en un mot, soye de vérita!les c6rétiens, et vous aure le r#gne de lavérité. De doute plus de la !onté de 'ieu, alors u9il vous en donne tant de preuves. Dous venons préparer les voies pour l9accomplissement des prop6éties. Lorsue le Seigneur vous donnera une manifestation pluséclatante de sa clémence, ue l9envoyé céleste ne trouve plus en vous u9une grande famille Q ue vos

17

coeurs dou* et 6um!les soient dignes d9entendre la parole divine u9il viendra vous apporter Q ue l9élu netrouve sur sa route ue les palmes déposées pour votre retour au !ien, & la c6arité, & la fraternité, et alorsvotre monde deviendra le paradis terrestre. /ais si vous reste insensi!les & la voi* des Esprits envoyés pour épurer, renouveler votre société civilisée, ric6e en sciences et pourtant si pauvre en !ons sentiments,6élas J il ne nous resterait plus u9& pleurer et & gémir sur votre sort. /ais non, il n9en sera pas ainsi Qrevene & 'ieu votre p#re, et alors nous tous, ui aurons servi & l9accomplissement de sa volonté, nous

entonnerons le cantiue d9actions de grRces, pour remercier le Seigneur de son inépuisa!le !onté, et pour leglorifier dans tous les si#cles des si#cles. Ainsi soit=il. MLAC<+'AI+E. Constantine, 12;.N

L4"R7UEIL ET L4-UMILITE!

/'

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre :.8aragrap6e 1

"$;ECTI#

/ontrer au* participants ce ue les vices de l’orgueil peuvent apporter et comment s’encorriger .

C"NCLUSI"N

A personne , il n’est empêc6é de se corriger de ses vices provenant de l’orgueil. L’Evangileest l’indicateur de lumi#re sous forme de !énédiction & toutes les créatures de !onne volonté .Au* récalcitrants , le temps et la douleur serviront de rem#de .

"$SER3ATI"N


173




LIRE LE %ARA7RA%-E ',

'! %our@uoi l’Goe ne doit9il pas s’enorgueillir de son *apital de *onnaissan*es

8arce ue ces connaissances ont des limites tr#s étroites dans le monde dans leuel nousvivons .Etant ainsi il doit avoir une 6umilité pour reconnaKtre u’il ne sait pas tout et u’il luireste !eaucoup & apprendre et & développer . 8our cela il se trouve sur 4erre .

Au lieu de s’enorgueillir, l’6omme devrait utiliser le savoir u’il poss#de pour aider ceu* uisont moins pourvus en termes d’intelligence .

,! Est9il possiBle l’Goe de tout savoir

Don , la connaissance lui est donnée , lentement par 'ieu , en accord avec l’effort fourni et lemérite atteint dans le déroulement de ses incarnations variées .

Les valeurs intellectives représentent une somme de nom!reuses e*périences dans denom!reuses vies de l’esprit sur le plan matériel.

/! %our@uoi Dieu nous peret9il de développer notre intelligen*e

8our ue nous puissions évoluer et l’utiliser au service du Gien c6erc6ant & développer lesintelligences retardataires , & travers la relation fraternelle ui doit e*ister entre les créatures .

Il y a des esprits incarnent avec la mission de développer des pro"ets d’intelligence au profitréel de la collectivité .

2! Coent développer l’intelligen*e

8ar l’étude M lisant, écoutant, conversant etcN et par le travail édifiant au* !énéfices de tous .

La formule la plus élevée et la plus !elle pour développer l’intelligence est l’effort par luimême , & l’intérieur de l’6umilité et de l’amour . Les livres enseignement , mais seulementl’effort propre perfectionne l’Rme pour la grande compré6ension !énite .

170



+! Une intelligen*e développée est9elle sJnonJe d’esprit évolué

8as nécessairement .Ce ui caractérise un esprit évolué est son progr#s intellectuel et moral ./ais il peut survenir u’une intelligence 6umaine !ien développée intellectuellement ne soit pas acccompagnée de développement spirituel M moralN .

La grande erreur des créatures 6umaines a été d’avoir e*agérément valorisé l’intelligence,méprisant les valeurs légitimes du c@ur, dans les c6emins de la vie .

5! Coent e=pli@uer le retard ental @ue l’on peut oBserver *Ge *ertainespersonnes

C’est une e*piation douloureuse , découlant de l’a!us u’ils firent de leurs facultés dans le passé . C’est un stationnement temporaire par leuel passe l’esprit , avec pour finalité de secorriger .

'e grands assassins et criminels sont , fort souvent , dotés de !eaucoup d’intelligence .

1! L’Goe *onte9il sur l’aide du plan spirituel pour le développeent de son

intelligen*e >@uand il est in*arné

Gien sWr ue si .Dom!reu* sont les esprits ui viennent avec la mission d’éclairer les 6ommes, o!"ectivant de les aider dans leur perfectionnement .Il est donc nécessaire, ue les 6ommessac6ent les écouter .

‘ Si tous les 6ommes ui en sont doués s9en servaient selon les vues de 'ieu, la tRc6e desEsprits serait facile pour faire avancer l96umanité ’ .


1;-




CHAPITRE VII-

IENHEUREU LES PAUVRES D'ESPRIT.

Mission de l4Goe intelligent sur la terre!

1. De soye pas fiers de ce ue vous save, car ce savoir a des !ornes !ien limitées dansle monde ue vous 6a!ite. /ais "e suppose ue vous soye une des sommités intelligentes dece glo!e, vous n9ave aucun droit d9en tirer vanité. Si 'ieu, dans ses desseins, vous a faitnaKtre dans un milieu oU vous ave pu développer votre intelligence, c9est u9il veut ue vousen fassie usage pour le !ien de tous Q car c9est une mission u9il vous donne, en mettant dansvos mains l9instrument & l9aide duuel vous pouve développer & votre tour les intelligencesretardataires et les amener & 'ieu. La nature de l9instrument n9indiue=t=elle pas l9usage u9onen doit faire > La !êc6e ue le "ardinier met entre les mains de son ouvrier ne lui montre=t=elle

pas u9il doit !êc6er > Et ue dirie=vous si cet ouvrier, au lieu de travailler, levait sa !êc6e pour en frapper son maKtre > Bous dirie ue c9est affreu*, et u9il mérite d9être c6assé. E6

!ien, n9en est=il pas de même de celui ui se sert de son intelligence pour détruire l9idée de'ieu et de la 8rovidence parmi ses fr#res > De l#ve=t=il pas contre son maKtre la !êc6e ui lui aété donnée pour défric6er le terrain > A=t=il droit au salaire promis, et ne mérite=t=il pas, aucontraire, d9être c6assé du "ardin > Il le sera, n9en doute pas, et traKnera des e*istencesmiséra!les et remplies d96umiliations "usu9& ce u9il se soit cour!é devant Celui & ui il doittout.

L9intelligence est ric6e de mérites pour l9avenir, mais & la condition d9en faire un !onemploi Q si tous les 6ommes ui en sont doués s9en servaient selon les vues de 'ieu, la tRc6edes Esprits serait facile pour faire avancer l96umanité Q mal6eureusement !eaucoup en font uninstrument d9orgueil et de perdition pour eu*=mêmes. L96omme a!use de son intelligencecomme de toutes ses autres facultés, et cependant les le)ons ne lui manuent pas pour l9avertir

u9une main puissante peut lui retirer ce u9elle lui a donné. MFE+'IDAD', Esprit protecteur.Gordeau*, 12;.N

1;1



&. ( C-A%ITRE .$IEN-EUREU6 CEU6 8UI "NT LE C"EUR %UR!

Indicateur -Simplicité et pureté de c@ur Indicateur -38éc6é en pensée. Adult#re

Indicateur -7Braie pureté. /ains non lavéesIndicateur -;ScandalesIndicateur -:Scandales

Indicateur -2Laisse venir & moi les petits enfants

1;



SIM%LICITE ET %URETE DE CVUR!

//

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 2.8aragrap6e 1,,,3 .

"$;ECTI#

/ontrer au* participants ce u’il faut pour conuérir le royaume de 'ieu , argumentant pouruoi l’enfant été pris par %ésus comme e*emple de pureté & être suivi pour ceu* uiveulent atteindre ce royaume .

C"NCLUSI"N

Le royaume des cieu* est & peine pour ceu* ui ont le c@ur pur . %ésus a pris l’enfant commeun sym!ole de cette pureté en raison de la simplicité et de l’6umilité ui le caractérise , etnous enseigne ue , pour conuérir la félicité , nous devons ressem!lé & cet enfant .

"$SER3ATI"N


1;




LIRE LE %ARA7RA%-E '>,>/>2 !

'! 8uelle leKon nous transet le passage lu

?ue le royaume des cieu* seulement peut être conuis par ceu* ui ont le c@ur pur .

Le royaume des cieu* est un état de !on6eur plein , dont l’entrée s‘o!tient par simplicité et6umilité !

,! %our@uoi ;ésus a9t9il pris un enFant *oe sJBole de pureté

8arce ue l’enfant avec ses gestes innocents , dépourvus de méc6anceté et d’égosme , est la

vérita!le image de la simplicité et de lapureté .

/ême c6e un enfant de mauvais penc6ants , ses mauvaises actions sont dissimulées par lacandeur de ses traits infantiles .

/! ;ésus dit @ue le roJaue des *ieu= est au= enFants

Don , %ésus laissa !ien clair ue le royaume des cieu* est pour ceu* ui se ressem!leraient &eu* .

L’aspect d’innocence et de candeur ue nous voyons c6e les enfants ne constitue pas unesupériorité morale c6e l’esprit , mais l’image de ce u’il devrait être .

2! %our@uoi la *oparaison entre les *andidats au= roJaues des *ieu= et lesenFants

8arce ue la pureté du c@ur est insépara!le de la simplicité et de l’6umilité , comme il est

montré c6e un enfant .

1;3



C’est ainsi ue l’enfance est non seulement utile, nécessaire, indispensa!le, mais encoreu’elle est la suite naturelle des lois ue 'ieu a éta!lies et ui régissent l’univers ’.

Le Livre des Esprits 9Allan Warde* 98uestion /.+ (

IN#"RMER DE L’IM%"RTANCE DE L’E3AN7ELISATI"N IN#ANTILE ET;U3ENILE (


1;;




CHAPITRE VIII

-IENHEUREU CEU UI ONT LE COEUR PUR.

Laisse venir & moi les petits enfants. = 8éc6é en pensée. Adult#re. = Braie pureté. /ainsnon lavées. = Scandales. Si votre main est un su"et de scandale, coupe=la. = Instructions des

$sprits$ Laisse venir & moi les petits enfants. = Gien6eureu* ceu* ui ont les yeu* fermés.

Laisse venir oi les petits enFants!

1. Gien6eureu* ceu* ui ont le coeur pur, parce u9ils verront 'ieu.MSaint /att6ieu, c6. B, v. 2.N

. Alors on lui présenta de petits enfants, afin u9il les touc6Rt Q et comme ses disciples

repoussaient avec des paroles rudes ceu* ui les lui présentaient, = %ésus le voyant s9en fRc6aet leur dit $ (aisse* venir / moi les petits enfants, et ne les empêc6e point Q car le royaumedes cieu* est pour ceu* ui leur ressem!lent. = %e vous le dis en vérité, uiconue ne recevra

point le royaume de 'ieu comme un enfant, n9y entrera point. = Et les ayant em!rassés, il les !énit en leur imposant les mains. MSaint /arc, c6. V, v. de 1 & 1;.N

. La pureté du coeur est insépara!le de la simplicité et de l96umilité Q elle e*clut toute pensée d9égosme et d9orgueil Q c9est pouruoi %ésus prend l9enfance pour l9em!l#me de cette pureté, comme il l9a prise pour celui de l96umilité.

Cette comparaison pourrait ne pas sem!ler "uste, si l9on consid#re ue l9Esprit de l9enfant

peut être tr#s ancien, et u9il apporte en renaissant & la vie corporelle les imperfections dont ilne s9est pas dépouillé dans ses e*istences précédentes Q un Esprit arrivé & la perfection pourraitseul nous donner le type de la vraie pureté. /ais elle est e*acte au point de vue de la vie

présente Q car le petit enfant, n9ayant encore pu manifester aucune tendance perverse, nousoffre l9image de l9innocence et de la candeur Q aussi %ésus ne dit=il point d9une mani#re a!solueue le royaume de 'ieu est pour eu+, mais pour ceu+ qui leur ressemblent.

3. 8uisue l9Esprit de l9enfant a dé"& vécu, pouruoi ne se montre=t=il pas, d#s la naissance,ce u9il est > 4out est sage dans les oeuvres de 'ieu. L9enfant a !esoin de soins délicats ue latendresse maternelle peut seule lui rendre, et cette tendresse s9accroKt de la fai!lesse et del9ingénuité de l9enfant. 8our une m#re, son enfant est tou"ours un ange, et il fallait u9il en fWtainsi pour captiver sa sollicitude Q elle n9aurait pu avoir avec lui le même a!andon, si, au lieu

1;:

'! 8uel est le sens du ot donné par ;ésus la parole ‘ adult<re’

%ésus a l’6a!itude de l’utiliser pour désigner , non pas toute action mauvaise , tout péc6é , maistout et n’importe uelle pensée mauvaise .

?uiconue aura regardé une femme avec un mauvais désir pour elle a dé"& commis l9adult#re avecelle dans son [email protected] %ésus l’adult#re n’est pas seulement celui ui tra6it Le con"oint , mais tous ceu* ui sedévient de la Loi divine .

,! Cela *onstitue9t9il inFra*tion la Loi de Dieu de désirer le al pour @uel@u’und’autre > Qe si *ela ne se et pas en prati@ue

Certainement , car s’il y a eut le désir de faire le mal , il y a eut une faute .

‘ Celle, au contraire, ui n9a pas pris de !onnes résolutions c6erc6e l9occasion, et si ellen9accomplit pas l9acte mauvais, ce n9est pas l9effet de sa volonté, mais c9est l9occasion ui luimanue Q elle est donc aussi coupa!le ue si elle le commettait. C6e celle, enfin, ui a cette

pensée et s9y complaKt, le mal est encore dans toute sa force ’ .

/! Coent agissent les esprits plus évolués > @uand ils sont assaillis par une auvaisepensée

Ils la repoussent avec énergie . Ainsi d#s ue l’opportunité se présente , ils ne céderont & aucundésir .

/ais selon le désir u9a con)u l’esprit de s9épurer, cette mauvaise pensée même devient pour luiune occasion d9avancement, parce u9il la repousse avec énergie .C6e celui , enfin, ui a cette pensée et s9y complaKt, le mal est encore dans toute sa force .

2! Un esprit avan*é > @ui a déP atteint des niveau= supérieurs de progr<s a9t9il deauvaises pensées

1:-



Don , les esprits élevés s’occupent seulement du Gien et seulement pensent au Gien .

En résumé, c6e la personne ui ne con)oit même pas la pensée du mal, le progr#s est accompli .

+! Reste 9 il @uel@ues opportunités *elui @ui se *oplait dans la prati@ue du al

Sans aucun doute , oui ./ais son progr#s spirituel dépendra de l’effort u’il fournira , dans lesens de com!attre les mauvaises inclinations et de cultiver les pensées de pai* et de fraternité .

A mesure ue l9Rme engagée dans la mauvaise voie, avance dans la vie spirituelle, elles9éclaire et se dépouille peu & peu de ses imperfections, selon le plus ou moins de !onnevolonté u9elle y apporte en vertu de son li!re ar!itre.

5! 8uel eFFet a sur nous le Fait de prati@uer le al ou de désirer le al respe*t de@uel@u’un

4out ce ue nous faisons ou désirons au* autres , ue ce soit !on ou mauvais , provoue uneréaction sur nous , en !énédictions ou souffrances .

Les mauvaises pensées provouent inuiétude et amertume . Les !onnes pensées , aucontraires nous remplissent le c@ur de pai* et de contentement .

1! 8uelle leKon pouvons nous tirer de *ette étude > pour notre @uotidien

?ue nous devons maintenir notre c@ur li!re de pensées mesuines et inférieures , et nousefforcer par cultiver des pensées élevées , tant pour nous ue pour les autres .

8rie et veille, dit %ésus , car en priant nous attirons les !onnes pensées , inspirées par lesesprits élevés Q nous maintenant vigilent , nous repousons les mauvaises pensées , en purifiantnotre c@ur .


1:1




CHAPITRE VIII


8éc6é en pensées. Adult#re.

7. Bous ave appris u9il a été dit au* Anciens $ Bous ne commettre point d9adult#re. = /aismoi "e vous dis ue uiconue aura regardé une femme avec un mauvais désir pour elle a dé"&commis l9adult#re avec elle dans son coeur. MSaint /att6ieu, c6. B, v . : et 2.N

;. Le mot adultère ne doit point être entendu ici dans le sens e*clusif de son acception propre,mais dans un sens plus général Q %ésus l9a souvent employé par e*tension pour désigner le mal,le péc6é, et toute mauvaise pensée uelconue, comme, par e*emple, dans ce passage $ [Car

si uelu9un rougit de moi et de mes paroles parmi cette race adultère et péc#eresse, le Fils del96omme rougira aussi de lui, lorsu9il viendra accompagné des saints anges dans la gloire deson 8#re.Y MSaint /arc, c6. BIII, v. 2.NLa vraie pureté n9est pas seulement dans les actes Q elle est aussi dans la pensée, car celui ui ale coeur pur ne pense même pas au mal Q c9est ce u9a voulu dire %ésus $ il condamne le péc6é,même en pensée, parce ue c9est un signe d9impureté.

:. Ce principe am#ne naturellement cette uestion $ "ubit&on les conséquences d 9une mauvaise

pensée non suivie d 9effet 0

Il y a ici une importante distinction & faire. A mesure ue l9Rme engagée dans la mauvaisevoie, avance dans la vie spirituelle, elle s9éclaire et se dépouille peu & peu de ses

imperfections, selon le plus ou moins de !onne volonté u9elle y apporte en vertu de son li!rear!itre. 4oute mauvaise pensée est donc le résultat de l9imperfection de l9Rme Q mais selon ledésir u9elle a con)u de s9épurer, cette mauvaise pensée même devient pour elle une occasiond9avancement, parce u9elle la repousse avec énergie Q c9est l9indice d9une tac6e u9elles9efforce d9effacer Q elle ne cédera pas si l9occasion se présente de satisfaire un mauvais désir Qet apr#s u9elle aura résisté, elle se sentira plus forte et "oyeuse de sa victoire.Celle, au contraire, ui n9a pas pris de !onnes résolutions c6erc6e l9occasion, et si ellen9accomplit pas l9acte mauvais, ce n9est pas l9effet de sa volonté, mais c9est l9occasion ui luimanue Q elle est donc aussi coupa!le ue si elle le commettait.En résumé, c6e la personne ui ne con)oit même pas la pensée du mal, le progr#s estaccompli Q c6e celle & ui vient cette pensée, mais ui la repousse, le progr#s est en train de

s9accomplir Q c6e celle, enfin, ui a cette pensée et s9y complaKt, le mal est encore dans toute

1:



sa force Q c6e l9une le travail est fait, c6e l9autre il est & faire. 'ieu, ui est "uste, tient comptede toutes ces nuances dans la responsa!ilité des actes et des pensées de l96omme.

3RAIE %URETE! MAINS N"N LA3EES

/+

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 2.8aragrap6e 2 & 1-

"$;ECTI#

Alerter les participants sur la nécessité de distinguer la pureté e*térieure de l’intérieure,spécifiant !ien en uoi consiste la vérita!le pureté.

C"NCLUSI"N

Ce n’est pas ce ui nous entre par la !ouc6e ui nous fait mal , c’est ce ui sort de la !ouc6e , parce ue cela provient du c@ur Q mauvaises pensées , !lasp6#mes , paroles maldisantes etc..Il ne suffit pas des apparences de la pureté Q 'ieu sou6aite la vérita!le pureté de notre c@ur .

"$SER3ATI"N


1:

LIRE LE %ARA7RA%-E . '&

'! %our@uoi ;ésus donne si peu d’iportan*e @uant au= Faits de se laver les ains avant lerepas !

8our appeler notre attention sur l’importance plus grande de laver notre c@ur , nous livrant desimpuretés M !lessuresN ui lui sont donc si caractéristiues .

Il est indispensa!le de prendre soin de notre c@ur , comme source émetteur du ver!e , pour ue nousne perdions pas l’6armonie nécessaire & notre propre !on6eur .

,! Cela veut il dire @ue l’GJgi<ne du *orps est se*ondaire

Don , Aussi !ien celle du corps ue celle de l’Rme sont méritoires & notre attention . Cependant face &

notre grande nécessité d’évolution , une plus grande emp6ase doit être donnée & l’6ygi#ne de l’Rme .

?u’importe u’une personne soit propre et !ien vêtue , si elle est grossi#re et maudissant >

/! Coent interpréter les paroles de ;ésus ‘ Ce n4est pas *e @ui entre dans la Bou*Ge @uisouille l4Goe ais *4est *e @ui sort de la Bou*Ge de l4Goe @ui le souille ’

Les e*pressions ue nous émettons refl#tent notre intime , rév#lent notre conduite morale , ce ue noussommes intérieurement et , en accord avec cette émission , nous pouvons affic6er le !ien ou le mal .

Les distorsions ,les surcroKts et détours de cette Loi , fruits de l’ignorance et de l’imprévoyance des6ommes , ce sont les plantes ue le temps et le progr#s se c6argeront d’arrac6er .

Avec le passage du temps , les 6ommes ont détourné , l’Evangile et sa vérita!le essence l’adaptant &leurs caprices mesuins . Contenant de tels caprices , ils reviendront & leur essence divine .

2! %our@uoi le pGarisien se préo**upe9t9il du Fait @ue ;ésus n’est pas lavé ses ains avant lerepas

8arce ue les 86arisiens loin e se préoccuper des vérita!les mandements de 'ieu et des c6oses del’esprit , donnaient plus de valeur & l’apparence et au* r#glements terriens , éta!lis par les 6ommes ,desuels ils deviennent esclaves , en raison de l’orgueil ui les caractérisait.

1:3



8our eu* , les 86arisiens , la pratiue des actes e*térieurs était !eaucoup plus facile ue d’avoir & seréformer intérieurement .

+! 8uelle leKon est *ontenue dans l’avis de ;ésus au= %Garisiens

L’avis nous averti ue lorsue nous nous préoccupons de l’apparence e*térieure, notre c@ur est remplide 6aine et de méc6anceté , ui ont !esoin d’être éliminées tout autant ue la saleté du plat ue nousutilisons .

Cela ne signifie pas ue nous devons mettre de cPté l’étiuette . Les !onnes 6a!itudes doivent êtrerespectées et pratiuées. Il faut cependant éviter l’6ypocrisie des apparences cordiales et des attitudesagressives .

5! 8uelle est la Finalité de la religion

Eclairer la créature sur les principes de l’Evangile et la conduire vers 'ieu ./ais pour cela il estnécessaire u’elle pratiue le Gien montrer par la +eligion .

Le mot religion vient du mot d’origine latine ‘religare’ ui veut dire relier . +elier l’6omme & soncréateur en réapprenant & aimer son proc6ain . La religion ne sauve personne Qce ui sauve l’6ommece sont ses attitudes portées vers le Gien .La religion ouvre & peine le c6emin pour la conuête desvertus ui conduisent & 'ieu . Le !ut de la religion est de conduire l96omme & 'ieu Q or, l96ommen9arrive & 'ieu ue lorsu9il est parfait Q donc toute religion ui ne rend pas l96omme meilleur n9atteint pas le !ut

1! Les rituels *Ge *ertaines religions sont9ils réelleent né*essaires

Don , parce u’ils rendent mécaniues les actes d’adoration & 'ieu , !louant l’apprentissageimportant de ses lois .

La croyance & l9efficacité des signes e*térieurs est nulle, si elle n9empêc6e pas de commettre desmeurtres, des adult#res, des spoliations, de dire des calomnies, et de faire tort & son proc6ain en uoi

ue ce soit. Elle fait des superstitieu*, des 6ypocrites ou des fanatiues, mais ne fait pas des 6ommesde !ien.


1:7



M suite N

1-. Les %uifs avaient négligé les vérita!les commandements de 'ieu, pour s9attac6er & la pratiue des r#glements éta!lis par les 6ommes et dont les rigides o!servateurs se faisaientdes cas de conscience Q le fond, tr#s simple, avait fini par disparaKtre sous la complication dela forme. Comme il était plus aisé d9o!server des actes e*térieurs ue de se réformer moralement, de se laver les mains que de nettoyer son coeur , les 6ommes se firent illusion &eu*=mêmes, et se croyaient uittes envers 'ieu, parce u9ils se conformaient & ces pratiues,tout en restant ce u9ils étaient Q car on leur enseignait ue 'ieu n9en demandait pas davantage.C9est pouruoi le prop6#te dit $ 'est en vain que ce peuple m 9#onore des lèvres, en enseignant

des ma+imes et des ordonnances #umaines.Ainsi en a=t=il été de la doctrine morale du C6rist, ui a fini par être mise au second rang, ceui fait ue !eaucoup de c6rétiens, & l9e*emple des anciens %uifs, croient leur salut plus assuré

par les pratiues e*térieures ue par celles de la morale. C9est & ces additions faites par les6ommes & la loi de 'ieu ue %ésus fait allusion uand il dit $ 6oute plante que mon Père

céleste n9a point plantée sera arrac#ée.Le !ut de la religion est de conduire l96omme & 'ieu Q or, l96omme n9arrive & 'ieu uelorsu9il est parfait Q donc toute religion ui ne rend pas l96omme meilleur n9atteint pas le !ut Qcelle sur lauelle on croit pouvoir s9appuyer pour faire le mal est, ou fausse, ou faussée dansson principe. 4el est le résultat de toutes celles oU la forme l9emporte sur le fond. La croyance& l9efficacité des signes e*térieurs est nulle, si elle n9empêc6e pas de commettre des meurtres,des adult#res, des spoliations, de dire des calomnies, et de faire tort & son proc6ain en uoiue ce soit. Elle fait des superstitieu*, des 6ypocrites ou des fanatiues, mais ne fait pas des6ommes de !ien.Il ne suffit donc pas d9avoir les apparences de la pureté, il faut avant tout avoir celle du coeur.

1::



SCANDALES/5

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 2.8aragrap6e 11 et 1

"$;ECTI#

Eclairer les participants sur le sens du mot ‘scandale’ dans le te*te de l’Evangile , ainsi uedes effets découlant de l’acte scandaleu* pour celui ui le pratiue et pour celui ui ensouffre la répercussion .

C"NCLUSI"N

Constitue un scandale tout ce ui résulte des vices et des imperfections 6umaines , touteréaction mauvaise pour l’un comme pour l’autre , avec ou sans répercussion , et ui ,certainement , résultera d’une application de correctifs douloureu* , par la 8rovidence 'ivine

par celui ui en est la cause .

"$SER3ATI"N


1:2




LIRE LE %ARA7RA%-E '' et ',

'! 8uelle est la signiFi*ation de ‘s*andale’ aBordé dans le te=te

C’est tout procédé contre la morale Q c’est tout ce ui porte l’6omme & sa c6ute Q le mauvais e*emple, principes fau* , a!us de pouvoir etc

/al6eur au monde & cause des scandales ,ou soit, mal6eureu* est le monde d’au"ourd’6ui parce u’enlui réside le mal .

,! %our@uoi est9il né*essaire @ue viennent les s*andales

8arce ue étant en e*piation sur 4erre , les 6ommes se punissent eu* mêmes par le contact des vices ,dont les premi#res victimes sont elles mêmes et dont les inconvénients finissent par être compris .

La providence divine utilise nos propres imperfections , découlant du mauvais usage de notre li!rear!itre , pour faire ue nous nous a"ustions & ces lois .

/! %our@uoi ;ésus dit9il ‘alGeur l4Goe par @ui le s*andale arrive’

8arce ue celui ui provoue le scandale dénote être un esprit encore imparfait , ayant une carencedans son évolution , dont les actes mauvais d’au"ourd’6ui se refl#teront demain sous la forme de dures

épreuves réparatrices , nécessaires pour leurs a"ustements au* lois divines .

Entre souffrir les répercussions du scandale et en être la cause , il est préféra!le d’être dans la premi#resituation . Heureu* pourtant , est celui & ui le scandale est dirigé , car il est en train de rac6eter sesdé!its envers la 8rovidence .

2! 8uelle est la raison @ue le s*andale e=iste dans le onde

La cause réside dans l’imperfection des 6ommes , ui les rend enclin & pratiuer le mal .Le monde

seulement est mauvais en raison de la méc6anceté de ceu* ui y 6a!itent .

1:0



La cause étant & l’intérieur des 6ommes il est nécessaire ue ceu* ci se perfectionnent pour ue lemonde devienne meilleur .(n "our viendra ou le monde, se transformera par l’Amour, deviendra un6a!itat de pleine félicité .

+! Une Fois @ue notre instin*t de *onservation > nous induit préserver notre *orps >*oent entendre la *olo*ation du MaOtre

Dous devons le comprendre dans le sens figuré , ne prenant pas au pied de la lettre ses paroles . Celasignifie ue nous devons détruire en nous tous ce ui de mal e*iste et puisse être cause de scandale .

Si votre main est un su"et de scandale, coupe=les et les "ete loin de vous Q il vaut !ien mieu* couper une de vos mains ue de se servir de cette main comme instrument pour une action mauvaise .

5! Dans @uel sens devons nous entendre Feu éternel

C’est une autre e*pression ue nous devons comprendre dans le sens figuré .C’est un des recoursutilisé par %ésus ,utilisant des mots connus par les 6ommes , pour décrire le point e*trême dessouffrances de celui ui souffre dévié du droit c6emin .

Les procédés purificateurs paraissent similaires avec le feu matériel .Feu éternel n’est u’une allégoriede la multitude de réincarnations nécessaires pour purger notre organisme de son uota délét#re .

1! 8ue dirent de *eu= @ui prati@uent le s*andale > ou se *a*Gent du s*andale > en raison dela position privilégier @u’ils o**upent

Ce sont de fau* moralistes , mais encore plus coupa!les devant 'ieu , par les !ons e*emple u’il sdevraient donnés et en face des responsa!ilité dont ils sont investis .

Geaucoup de personnes se contentent d9éviter le scandale, parce ue leur orgueil en souffrirait, leur considération en serait amoindrie parmi les 6ommes .

.! Le s*andale est9il seuleent *e @ui attire l’attention puBli@ue

Don , 4ous nos vices et imperfections ui viennent & porter pré"udice & notre proc6ain constituent aussides scandales .

C’est l’action ui c6oue la morale ou les !ienséances d9une mani#re ostensi!le. Le scandale n9est pasdans l9action en elle=même, mais dans le retentissement u9elle peut avoir.Le scandale est donc le résultat effectif d’un mal moral


12-




CHAPITRE VIII


S*andales! Si votre ain est un suPet de s*andale> *oupe9la!

11. /al6eur au monde & cause des scandales Q car il est nécessaire u9il arrive des scandales Qmais mal6eur & l96omme par ui le scandale arrive.Si uelu9un scandalise un de ces petits ui croient en moi, il vaudrait mieu* pour lui u9on lui

pendKt au cou une de ces meules u9un Rne tourne, et u9on le "etRt au fond de la mer.8rene !ien garde de mépriser aucun de ces petits Q "e vous déclare ue dans le ciel leursanges voient sans cesse la face de mon 8#re ui est dans les cieu* Q car le Fils de l96omme est

venu sauver ce ui était perdu.Si votre main ou votre pied vous est un su"et de scandale, coupe=les et les "ete loin de vous Qil vaut !ien mieu* pour vous ue vous entrie dans la vie n9ayant u9un pied ou u9une main,ue d9en avoir deu* et d9être "eté dans le feu éternel. = Et si votre oeil vous est un su"et descandale, arrac6e=le, et "ete=le loin de vous Q il vaut mieu* pour vous ue vous entrie dansla vie n9ayant u9un oeil ue d9en avoir deu* et d9être précipité dans le feu de l9enfer. MSaint/att6ieu, c6. VBIII, v. de ; & 1-.N

1. 'ans le sens vulgaire, scandale se dit de toute action ui c6oue la morale ou les !ienséances d9une mani#re ostensi!le. Le scandale n9est pas dans l9action en elle=même, maisdans le retentissement u9elle peut avoir. Le mot scandale impliue tou"ours l9idée d9un certain

éclat. Geaucoup de personnes se contentent d9éviter le scandale, parce ue leur orgueil ensouffrirait, leur considération en serait amoindrie parmi les 6ommes Q pourvu ue leursturpitudes soient ignorées, cela leur suffit, et leur conscience est en repos. Ce sont, selon les

paroles de %ésus $ [des sépulcres !lanc6is & l9e*térieur, mais pleins de pourriture & l9intérieur Qdes vases nettoyés en de6ors, malpropres en dedans.Y'ans le sens évangéliue, l9acception du mot scandale, si fréuemment employé, est !eaucoup

plus générale, c9est pouruoi on n9en comprend pas l9acception dans certains cas. Ce n9est plusseulement ce ui froisse la conscience d9autrui, c9est tout ce ui est le résultat des vices et desimperfections des 6ommes, toute réaction mauvaise d9individu & individu avec ou sansretentissement. Le scandale, dans ce cas, est le résultat effectif du mal moral.

121



SCANDALES/1

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 2.8aragrap6e 1 & 1:

"$;ECTI#

Eclairer comment le scandale peut , malgré u’il constitue une attitude censura!le de la partde ceu* ui le provouent , servir d’instrument de progr#s , ui sera utilisé par la 8rovidence'ivine pour a"uster & ses lois tous ceu* ui s’en sont déviés .

C"NCLUSI"N

Le scandale constitue un recours ue la 8rovidence 'ivine utilise pour appliuer descorrectifs & ceu* ui se sont déviés du c6emin indiué par l’Evangile . Cela ne signifie pas

pour autant ue celui ui la causé restera impuni , car la loi de cause & effet est immua!le etest la même pour tous .

"$SER3ATI"N


12

8arce ue l’6omme ayant & e*pier ses erreurs du passé , il est nécessaire u’il devienne et u’il soit encontact avec ces mêmes vices ayant causé sa c6ute , afin d’être punis et pour u’il ait l’opportunité dese régénérer .

La réaction de ces vices sert donc & la fois de c6Rtiment pour les uns et d’épreuve pour les autres

+! %our@uoi Dieu peret9il le s*andale

En respect & notre li!re ar!itre , et parce ue l’on sait ue par la souffrance résultat de mauvais actes ,la créature se fatiguera et reviendra dans la droit c6emin .

C9est ainsi ue 'ieu fait sortir le !ien du mal, ue les 6ommes eu*=mêmes utilisent les c6osesmauvaises ou de re!ut.

5! Le al *essera9t9il un Pour d’e=ister sur Terre

<ui le mal cessera d’e*ister sur 4erre , du & nos imperfections .Il cessera totalement d’e*ister , uandtous nous nous serons améliorés , ou par l’e*pulsion vers des mondes inférieurs , de ceu* ui semaintiennent réfractaires & l’Evangile .

C’est un procédé normal de l’évolution et & travers l’amour . La souffrance est & peine un recourstemporaire , provenant de mauvais procédé des 6ommes .

1! %our@uoi est digne de peine *elui @ui provo@ue le s*andale

8arce ue sous l’influence de la cause & effet , normalement mais pas o!ligatoirement , souffrira celuiui aura fait souffrir l’autre . En raison de sa résignation devant la souffrance il deviendra plus am#neet supporta!le.

Celui ui su!it le scandale au"ourd’6ui l’a semé dans son passé et de responsa!le il devient & son tour victime de ses actes passés . Immua!le loi de cause & effet .

.! Si votre ain vous est une *ause de s*andale> *oupe9la ! Coent devons nousinterpréter *ette pGrase de ;ésus

Si nous considérons ue notre main peut effectivement , être l’o!"et de scandale Mcoups , utilisationd’armes contre uelu’un , écrits pernicieu* etc.. , nous devons entendre , par les mots de %ésus u’ilest nécessaire ue c6aue créature élimine d’elle même tout ce ui puisse être o!"et descandale Qsentiment de 6aine , ou de ranc@ur, désir de vengeance, comple*e de supériorité etc

‘%ésus n’a rien dit d’a!surde , pour celui ui apprend le sens allégoriue de ses paroles .

123





CHAPITRE VIII


1. Il faut qu'il y ait du scandale dans le monde, a dit %ésus, parce ue les 6ommes étantimparfaits sur la terre sont enclins & faire le mal, et ue de mauvais ar!res donnent de mauvaisfruits. Il faut donc entendre par ces paroles ue le mal est une conséuence de l9imperfectiondes 6ommes, et non u9il y a pour eu* o!ligation de le faire.

13. Il est nécessaire que le scandale arrive, parce ue les 6ommes étant en e*piation sur laterre se punissent eu*=mêmes par le contact de leurs vices dont ils sont les premi#res victimes,

et dont ils finissent par comprendre les inconvénients. Lorsu9ils seront las de souffrir du mal,ils c6erc6eront le rem#de dans le !ien. La réaction de ces vices sert donc & la fois dec6Rtiment pour les uns et d9épreuve pour les autres Q c9est ainsi ue 'ieu fait sortir le !ien dumal, ue les 6ommes eu*=mêmes utilisent les c6oses mauvaises ou de re!ut.

17. S9il en est ainsi, dira=t=on, le mal est nécessaire et durera tou"ours Q car s9il venait &disparaKtre, 'ieu serait privé d9un puissant moyen de c6Rtier les coupa!les Q donc il est inutilede c6erc6er & améliorer les 6ommes. /ais s9il n9y avait plus de coupa!les, il n9y aurait plus

!esoin de c6Rtiments. Supposons l96umanité transformée en 6ommes de !ien, aucun nec6erc6era & faire du mal & son proc6ain, et tous seront 6eureu*, parce u9ils seront !ons. 4elest l9état des mondes avancés d9oU le mal est e*clu Q tel sera celui de la terre uand elle aura

suffisamment progressé. /ais tandis ue certains mondes avancent, d9autres se forment, peuplés d9Esprits primitifs, et ui servent en outre d96a!itation, d9e*il et de lieu e*piatoire pour les Esprits imparfaits, re!elles, o!stinés dans le mal, et ui sont re"etés des mondes devenus6eureu*.

1;. Mais mal#eur / celui par qui le scandale arrive ; c9est=&=dire ue le mal étant tou"oursle mal, celui ui a servi & son insu d9instrument pour la "ustice divine, dont les mauvaisinstincts ont été utilisés, n9en a pas moins fait le mal et doit être puni. C9est ainsi, par e*emple,u9un enfant ingrat est une punition ou une épreuve pour le p#re ui en souffre, parce ue ce

p#re a peut=être été lui=même un mauvais fils ui a fait souffrir son p#re, et u9il su!it la peinedu talion Q mais le fils n9en est pas plus e*cusa!le, et devra être c6Rtié & son tour dans ses

propres enfants ou d9une autre mani#re.

127



1:. "i votre main vous est une cause de scandale, coupe*&la ; figure énergiue u9il seraita!surde de prendre & la lettre, et ui signifie simplement u9il faut détruire en soi toute causede scandale, c9est=&=dire de mal Q arrac6er de son coeur tout sentiment impur et tout principevicieu* Q c9est=&=dire encore u9il vaudrait mieu* pour un 6omme avoir eu la main coupée, uesi cette main eWt été pour lui l9instrument d9une mauvaise action Q être privé de la vue, ue si

ses yeu* lui eussent donné de mauvaises pensées. %ésus n9a rien dit d9a!surde pour uiconuesaisit le sens allégoriue et profond de ses paroles Q mais !eaucoup de c6oses ne peuvent êtrecomprises sans la clef u9en donne le spiritisme.

LAISSE: 3ENIR A M"I LES %ETITS EN#ANTS

/.S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 2.8aragrap6e '. ') !

"$;ECTI#

Eclairer les participants sur l’e*tension de l’enseignement contenu dans l’appel [Laisse venir oi les petits enFants Y, donnant l’e*plication sur le terme petits enFants.

C"NCLUSI"N

Le terme petits enfants s’étend au* mal6eureu* , fai!les, esclaves et viciés de tout age , au*uels %ésus

prêta une attention et une !ienveillance toute particuli#re , et pour lesuels Il promit la consolation etsoutien de ceu* ui sont en carence . 8our 'ieu , notre 8#re , nous sommes tou"ours des enfants encarence d’amour et d’orientation .

"$SER3ATI"N


12;

LIRE LE %ARA7RA%-E '. ') !

'! A @uoi ;ésus se réF<re9t9il ave* le tere ‘ petits enFants ‘ en deGors de serapporter eu= Qes

Il s’est référé principalement au* mal6eureu* , fai!les, esclaves et viciés de tout age , car ce sont eu*ui sont le plus en carence d’aide .

%ésus appelait & lui l9enfance intellectuelle de la créature formée .

,! 8ue prétendait ;ésus ave* l’appel XLaisse venir oi les petits enFants

%ésus propose ue se dirigent & lui , avec l’espérance et la confiance tous ceu* ui enfants fragiles etsans défense ont !esoin de son aide , car en lui il trouveraient l’accueil.

%ésus voulait ue les 6ommes vinssent & lui avec la confiance de ces petits êtres au* pas c6ancelants,dont l9appel lui conuérait le coeur des femmes ui sont toutes m#res

/! %our@uoi ;ésus ne s’est pas dire*teent dirigé au= adultes > @ui eFFe*tiveent ilsprétendaient se réFérer

8our ue ses enseignements fussent mieu* assimilés , %ésus utilisa l’enfant comme mod#le , par lafragilité et la douceur , mais pour facilement réveille dans le c@ur de l’6omme la conscientisation etle devoir envers son proc6ain .

Comme !ien d’autres vérités éternelles prêc6ées par %ésus ,il resta sous la voile de l’allégorie ,revenant & nous d’apprendre son réel sens .Il est nécessaire ue l’6omme suive la loi intelligente révélée dans son universalité .

2! 8uel rle Poue le spiritise en relation ave* les enseigneents de ;ésus

12:



Le spiritisme vient nous éclairer sur le sens e*act de ses para!oles , ouvrant de nouveau* 6orions pour la découverte des vérités éternelles , se trouvant dans l’Evangile .

La manifestation du spiritisme élargie l’6orion de c6acun de nous sur , l’immortalité de l’Rme , laréincarnation , le rac6at de nos péc6és , la convivialité avec les êtres c6ers disparus , la +éformeIntérieure , la vérité et la pratiue de l’Evangile etc montrant u’apr#s la mort la vie continuetou"ours , ue la mort p6ysiue n’est u’une simple étape ép6ém#re de notre ascension spirituelleéternelle .

+! 8uel est l’essen*e de l’enseigneent étudié dans *ette leKon

L’amour et la c6arité constituent la !aume caressant et cicatrisant de toutes les plaies morales dontnous sommes porteurs .

Si vous posséde le feu divin , ue pouve vous craindre >

5! Coent réussir pour BénéFi*ier de la Féli*ité

'étruire premi#rement le foyer le plus important responsa!le de notre dégradation morale Qensuite agir suivant la recommandation de l’e*emple de %ésus .En résumé , 'evenir ces petitsenfants dont parle %ésus .

8ersonne ne peut aimer , ni pratiuer la c6arité sans avant devenir 6um!le devant les desseinsde 'ieu .

1! %our@uoi restons nous *raintiFs devant *ette *on@uQte

8arce ue notre volonté n’est pas suffisante pour faire ue germe la semence d’amour ui esten nous , ue nous portons avec nous , et ui seulement va se fructifier avec un grandengagement ui nous est propre , dans le !ut de développer cette étincelle divine endormie .

Si vous ave l9amour, vous aure tout ce ui est & désirer sur votre terre, vous possédere la perle par e*cellence ue ni les événements, ni les méc6ancetés de ceu* ui vous 6assent et vous persécutent ne pourront vous ravir. Si vous ave l9amour, vous aure placé vos trésors l& oU les vers et la rouille ne peuvent les atteindre, et vous verre s9effacer insensi!lement de votre Rme tout ce ui peut en souiller la pureté Q vous sentire le poids de la mati#re s9alléger de "our en "our, et, pareil & l9oiseau ui planedans les airs et ne se souvient plus de la terre, vous montere sans cesse, vous montere tou"ours, "usu9& ce ue votre Rme enivrée puisse s9a!reuver & son élément de vie dans le sein du Seigneur.

122





CHAPITRE VIII


INSTRUCTI"NS DES ES%RITS!

Laisse venir & moi les petits enfants.12. Le C6rist a dit $ [Laisse venir & moi les petits enfants.Y Ces paroles, profondes dans leur simplicité, n9emportaient pas avec elles le simple appel des enfants, mais celui des Rmes ui gravitentdans les cercles inférieurs oU le mal6eur ignore l9espérance. %ésus appelait & lui l9enfance intellectuellede la créature formée $ les fai!les, les esclaves, les vicieu* Q il ne pouvait rien enseigner & l9enfance

p6ysiue, engagée dans la mati#re, soumise au "oug de l9instinct, et n9appartenant pas encore & l9ordresupérieur de la raison et de la volonté ui s9e*ercent autour d9elle et pour elle.

%ésus voulait ue les 6ommes vinssent & lui avec la confiance de ces petits êtres au* pas c6ancelants,dont l9appel lui conuérait le coeur des femmes ui sont toutes m#res Q il soumettait ainsi les Rmes & satendre et mystérieuse autorité. Il fut le flam!eau ui éclaire les tén#!res, le clairon matinal ui sonne leréveil $ il fut l9initiateur du spiritisme ui doit & son tour appeler & lui, non les petits enfants, mais les6ommes de !onne volonté. L9action virile est engagée Q il ne s9agit plus de croire instinctivement etd9o!éir mac6inalement, il faut ue l96omme suive la loi intelligente ui lui rév#le son universalité./es !ien=aimés, voici le temps oU les erreurs e*pliuées seront des vérités Q nous vous enseignerons lesens e*act des para!oles, et nous vous montrerons la corrélation puissante ui relie ce ui a été et ceui est. %e vous dis en vérité $ la manifestation spirite grandit & l96orion Q et voici son envoyé ui varesplendir comme le soleil sur la cime des monts. M%EAD l9Evangéliste. 8aris, 12;.N

10. Laisse venir & moi les petits enfants, car "e poss#de le lait ui fortifie les fai!les. Laisse venir &moi ceu* ui, craintifs et dé!iles, ont !esoin d9appui et de consolation. Laisse venir & moi lesignorants pour ue "e les éclaire Q laisse venir & moi tous ceu* ui souffrent, la multitude des affligéset des mal6eureu* Q "e leur enseignerai le grand rem#de pour adoucir les mau* de la vie, "e leur donnerai le secret de guérir leurs !lessures J ?uel est=il, mes amis, ce !aume souverain, possédant lavertu par e*cellence, ce !aume ui s9appliue sur toutes les plaies du coeur et les ferme > C9est l9amour,c9est la c6arité J Si vous ave ce feu divin, ue craindre=vous > Bous dire & tous les instants de votrevie $ /on p#re, ue votre volonté soit faite et non la mienne Q s9il vous plaKt de m9éprouver par ladouleur et les tri!ulations, soye !éni, car c9est pour mon !ien, "e le sais, ue votre main s9appesantit

sur moi. S9il vous convient, Seigneur, d9avoir pitié de votre fai!le créature, si vous donne & son coeur les "oies permises, soye encore !éni Q mais faites ue l9amour divin ne s9endorme pas dans son Rme, etue sans cesse elle fasse monter & vos pieds la voi* de sa reconnaissance J...

120

Si vous ave l9amour, vous aure tout ce ui est & désirer sur votre terre, vous possédere la perle par e*cellence ue ni les événements, ni les méc6ancetés de ceu* ui vous 6assent et vous persécutent ne pourront vous ravir. Si vous ave l9amour, vous aure placé vos trésors l& oU les vers et la rouille ne peuvent les atteindre, et vous verre s9effacer insensi!lement de votre Rme tout ce ui peut en souiller la pureté Q vous sentire le poids de la mati#re s9alléger de "our en "our, et, pareil & l9oiseau ui planedans les airs et ne se souvient plus de la terre, vous montere sans cesse, vous montere tou"ours, "usu9& ce ue votre Rme enivrée puisse s9a!reuver & son élément de vie dans le sein du Seigneur. M(DES8+I4 8+<4EC4E(+. Gordeau*, 12;1.N

&) ( C-A%ITRE )$IEN-EUREU6 CEU6 8UI S"NT D"U6 ET%ACI#I8UES!

Indicateur -0In"ures et violencesIndicateur -3-L’affa!ilité et la douceur

Indicateur -31La patienceIndicateur -3<!éissance et résignation

Indicateur -3La col#reIndicateur -33La col#re

10-



IN;URES ET 3I"LENCES

/)

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 0.8aragrap6e 1 & 7 .

"$;ECTI#

Eclairer uel doit être notre comportement devant les in"ures et violences dont nous sommesvictimes et montrer uelle est la récompense ue nous aurons , étant dou* et pacifiues.

C"NCLUSI"N

La violence , sentiment contraire & la loi de 'ieu , ui est de pai* , constitue un dér#glement transitoire. Il cessera d’e*ister sur 4erre dans la mesure ue nous adopterons pour la neutraliser , la douceur , lamansuétude , l’affa!ilité , la modération et la patience , sentiments ui nous ferons mériter d’6a!iter

cette plan#te apr#s u’elle se soit transformée , par l’amour , en un monde meilleur .

"$SER3ATI"N


101




LIRE LE %ARA7RA%-E ' + !

'! 8ui sont *onsidérés les ‘ dou= et les pa*iFi@ues’

Ce sont ceu* ui reconnaissant la nécessité de disséminer la pai* entre les 6ommes , & l’e*emple duC6rist , propagent la tranuillité dans les c@urs révoltés et violents , éta!lissant la concorde entre eu* .

La pai* commence en nous et pour nous . Les pacificateurs sont ceu* ui acceptent en eu* le feu* desdissensions ,de fa)on & l’éteindre avec les recours de leur propre Rme , donnant tranuillité & tousceu* ui sur leur c6emin suivent la même voi*.

,! %our@uoi au= dou= et BienGeureu= > sera9t9il peris de posséder la Terre

8arce ue ceu* l& ,auront accompli les recommandations du /aKtre et , donc, contri!ueront pour ue la pai* sur 4erre s’éta!lisse .8ar conséuent ,ce sont eu* les légitimes détenteurs du privil#ge del’6a!ite .

La volonté du 8#re est ue nous fassions de la douceur un guide pour nos actes Q la violence ne s’a"uste pas avec la félicité .

/! 8ue signiFie posséde la Terre

Cela signifie d’6ériter du 8#re la gloire de pouvoir rester lié & cette plan#te apr#s u’elle se soittransformée , par l’amour dans un monde meilleur .

4elle est la condition de la 4erre , uand en accord avec la loi du progr#s et de la promesse de %ésus ,elle sera devenue un monde !ien6eureu* , par effet d’éloignement des mauvais él#ves ui ne veulent pas progresser et empêc6ent les autres él#ves de vouloir progresser .

2! 8uelle leKon pouvons nous tirer de *es a=ies *itées

10

?ue la pai* du monde seulement sera une garantie uand c6acun de nous , maintenant la pai* &l’intérieur de soi , adoptera pour conduite douceur et mansuétude , uniues rem#des efficaces contre laviolence et capa!le d’éliminer de son comportement toute attitude discourtoise pour son proc6ain .

8ar ces ma*imes %ésus fait de la douceur , de la modération , de la mansuétude , de l’affa!ilité et de la patience une loi . Il condamne par conséuent la violence , la col#re et "usu’& même toute e*pressiondiscourtoise ue uelu’un puisse utiliser envers ses sem!la!les .

+! EnFin @u’J a9t9il de si auvais @u’une personne se ette en *ol<re

La col#re en de6ors de constituer une attitude anti fraternelle des plus censura!les pour sessem!la!les , provoue de sérieu* désa"ustements organiues pour celui ui la cultive , faisant de luimême sa proc6aine victime .

La col#re est une tempête magnétiue du monde de l’Rme ,et n’importe uelle parole ue nous

utilisons dans la col#re est similaire & un rayon fulminant dont personne ne sait ou il va tom!er .

5! Mais *oent une siple parole peut9elle revQtir tant de gravité @ui érite une si sév<reréproBation

C’est ue toute parole offensive e*prime un sentiment contraire & la loi de l’amour et de c6arité uidoit présider les relations parmi les 6ommes et maintenir entre eu* la concordance et l’union .

Les paroles peuvent engendrer des mau* et des !lessures , pire ue ceu* ui sont p6ysiues , d’ou le !esoin d’apprendre & travailler nos sentiments et de les contrPler .

1! Coent survivre la dou*eur dans le onde de la violen*e

Accomplissant notre rPle suivant les recommandations du /aKtre , agissant avec douceur , modérationet patience et ayant tou"ours la certitude , ue celui ui est avec 'ieu , rien comme souffrance il ne luiarrivera .

Dotre vie est soumise & des lois immua!les de savoir et d’amour . La violence est un dér#glementtransitoire ue la douleur corrige .

Mais si Qe ave* nos a*tes de dou*eur > nous re*evons en é*Gange des *oups de pierre de laviolen*e

Dotre action de douceur transformera ces pierres en fleurs d’espérance envers les mal6eureu* protagonistes de la violence , sous les accords de "ustice et de la !onté de 'ieu , dont les faits sontindividuels pour c6aue être 6umain .

Les !iens de la 4erre , sont dominés par les forts et violents au pré"udice de ceu* ui sont dou* et pacifiues . /ais la persévérance de ceu* l& se c6argera de maintenir l’égosme des autres .

10





CHAPITRE I-

IENHEUREU CEU UI SONT DOU ET PACIIUES.

/n(ures et violences. ) Instructions des Esprits $ L’a0abilité et la douceur.) La patience. ) béissance et résignation. ) La colère.

InPures et violen*es!

1. Gien6eureu* ceu* ui sont dou*, parce u9ils posséderont la terre. MSaint /att6ieu, c6. B, v. 3.N

. Gien6eureu* les pacifiues, parce u’ils seront appelés enfants de 'ieu. MId., v. 0.N

. Bous ave appris u9il a été dit au* Anciens $ Bous ne tuere point, et uiconue tuera méritera d9êtrecondamné par le "ugement. = /ais moi "e vous dis ue uiconue se mettra en col#re contre son fr#reméritera d9être condamné par le "ugement Q ue celui ui dira & son fr#re $ 7acca, méritera d9êtrecondamné par le conseil Q et ue celui ui lui dira $ 8ous -tes fou, méritera d9être condamné au feu del9enfer. MId., v. 1, .N

3. 8ar ces ma*imes, %ésus fait une loi de la douceur, de la modération, de la mansuétude, de l9affa!ilitéet de la patience Q il condamne par conséuent la violence, la col#re et même toute e*pressiondéso!ligeante & l9égard de ses sem!la!les. 7acca était c6e les Hé!reu* un terme de mépris uisignifiait #omme de rien, et se pronon)ait en crac6ant et en détournant la tête. Il va même plus loin, puisu9il menace du feu de l9enfer celui ui dira & son fr#re $ 8ous -tes fou.Il est évident u9ici, comme

en toute circonstance, l9intention aggrave ou atténue la faute Q mais en uoi une simple parole peut=elleavoir asse de gravité pour mériter une répro!ation si sév#re > C9est ue toute parole offensante estl9e*pression d9un sentiment contraire & la loi d9amour et de c6arité ui doit régler les rapports des6ommes et maintenir entre eu* la concorde et l9union Q ue c9est une atteinte portée & la !ienveillanceréciproue et & la fraternité Q u9elle entretient la 6aine et l9animosité Q enfin u9apr#s l96umilité envers'ieu, la c6arité envers le proc6ain est la premi#re loi de tout c6rétien.

7. /ais u9entend %ésus par ces paroles $ [Gien6eureu* ceu* ui sont dou*, parce u9ils posséderont laterre,Y lui ui dit de renoncer au* !iens de ce monde et promet ceu* du ciel >En attendant les !iens duciel, l96omme a !esoin de ceu* de la terre pour vivre Q seulement il lui recommande de ne pointattac6er & ces derniers plus d9importance u9au* premiers. 8ar ces paroles, il veut dire ue, "usu9& ce

"our, les !iens de la terre sont accaparés par les violents au pré"udice de ceu* ui sont dou* et pacifiues Q ue ceu*=ci manuent souvent du nécessaire, tandis ue d9autres ont le superflu Q il promet

103



ue "ustice leur sera rendue sur la terre comme dans le ciel , parce u9ils sont appelés les enfants de'ieu. Lorsue la loi d9amour et de c6arité sera la loi de l96umanité, il n9y aura plus d9égosme Q le fai!leet le pacifiue ne seront plus e*ploités ni écrasés par le fort et le violent. 4el sera l9état de la terrelorsue, selon la loi du progr#s et la promesse de %ésus, elle sera devenue un monde 6eureu* par l9e*pulsion des méc6ants.

L’A##A$ILITE ET LA D"UCEUR 2&

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 0.8aragrap6e ;

"$;ECTI#

'émontrer au* participants en uoi consiste l’affa!ilité et la douceur , et analyser les effets de

ces vertus dans la relation parmi les gens .

C"NCLUSI"N

La !ienveillance avec ses sem!la!les est le fruit de l’amour pour son proc6ain et se manifeste par l’affa!ilité et la douceur, vertus concourrant pour une meilleure relation parmi les personnes . '’ou lanécessité de les cultiver et de les appliuer & notre comportement uotidien .

"$SER3ATI"N


107

LIRE LE %ARA7RA%-E 5

'! En @uoi *onsiste l’aFFaBilité et la dou*eur

Ce sont des attitudes par lesuelles la créature manifeste e*térieurement la !ienveillance pour sessem!la!les .

La !ienveillance , en elle même dénote , une e*tension de sentiment d’amour au proc6ain , ue lacréature poss#de .

,! Cela veut9il dire > @ue toute *réature aFFaBle et dou*e est Bienveillante et aie sonpro*Gain

Don , de nom!reuses fois ces attitudes ne sont ue des apparences ui tPt ou tard sont démasuées par le vérita!le caract#re de l’individu .

L’éducation et la fréuentation du monde peuvent donner & l’6omme le vernis de ces ualités .

/! La *ourtoise serait9elle dans *ette ligne de raisonneent

<ui, !ien u’elle soit un premier pas en direction & la !onne relation parmi les personnes , elle peutconstituer une attitude visant & l’o!tention d’avantages et la satisfaction d’autres intérêts , ui ne sont pas de donation désintéressée au !ien .

Com!ien sont=ils ceu* dont la feinte !on6omie n9est u9un masue pour l9e*térieur, un 6a!it dont lacoupe calculée dissimule les difformités cac6ées J

2! Cela veut9il dire @ue les paroles n’ont pas de valeur

Don , ce n’est pas tout & fait ainsi . Les paroles ont leurs valeurs , depuis u’elles sont dites avec lec@ur et accompagnées de gestes ui les "ustifient , principalement d’attitude d’aide & son proc6ain .

10;

Le monde est plein de ces gens ui ont le sourire sur les l#vres et le venin dans le coeur Q dont lalangue dorée, uand ils parlent en face, se c6ange en dard empoisonné uand ils sont par=derri#re.

+! Coent agir ave* les personnes @ui Feintent la $onté +econnaissant ainsi ces personnes , nous devons faire preuve de compré6ension et !onté pour elles ,leur pardonnant et les aidant & travers le !on e*emple ue nous pouvons leur offrir .

%amais nous ne devons assumer des attitudes de critiues ou de comportement vouées au "ugement du proc6ain . La critiue doit être appliuée & nous même sur nous même . C’est un des défauts les plusdifficile & travailler , mais l’Evangile est l& pour guider nos pas et diminuer par la +éforme intérieur nos vices et défauts , entraves & notre li!erté spirituelle. .

5! Coent re*onnaOtre les personnes dont l’aFFaBilité et la dou*eur ne sont pas Feintes

Dous reconnaissons ces personnes en o!servant leurs attitudes dans la société et dans l’intimité. La personne en ui ces vertus sont vérita!les, ne se dément "amais .

Celui dont l9affa!ilité et la douceur ne sont pas feintes, ne se dément "amais Q il est le même devant lemonde et dans l9intimité Q il sait d9ailleurs ue si l9on trompe les 6ommes par des apparences, on netrompe pas 'ieu

L’on sait d9ailleurs ue si l9on trompe les 6ommes par des apparences, on ne trompe pas 'ieu.

1! Devons nous don* adopter un traiteent aFFaBle > alors @ue *ela *ontrarie notre intie

<ui parce ue cela démontre une discipline . Dous devons donc nous conscientiser u’en ultimeanalyse , nous finissons tou"ours par réfléter notre e*térieur & ce ue nous sommes intérieurement .'’ou notre devoir d’améliorer notre intime, mais pas les apparences .

Si nous sommes affa!les ,non pas par les apparences , mais par ce ue nous sommes réellementintimement , nous serons traités avec affa!ilité et nous concourrons pour l’amélioration des relationsentre les gens .

.! 8ue dire des *réatures @ui Font du FoJer un lieu de tJrannie

Ils sont dignes de peine . Ils portent le tumulte , la dis6armonie et le pré"udice & leur foyer sans aucuneraison . Au contraire de ce u’ils pensent , il ne font seulement u’aggraver les pro!l#mes ui leur apporteront des fruits tr#s amers .

'es créatures ainsi sont des réservoirs & venin ui répandent inuiétudes et souffrances .

10:





CHAPITRE I-


L4aFFaBilité et la dou*eur!

;. La !ienveillance pour ses sem!la!les, fruit de l9amour du proc6ain, produit l9affa!ilité etla douceur ui en sont la manifestation. Cependant il ne faut pas tou"ours se fier au*apparences Q l9éducation et l9usage du monde peuvent donner le vernis de ces ualités.Com!ien en est=il dont la feinte !on6omie n9est u9un masue pour l9e*térieur, un 6a!it dont lacoupe calculée dissimule les difformités cac6ées J Le monde est plein de ces gens ui ont le

sourire sur les l#vres et le venin dans le coeur Q qui sont dou+ pourvu que rien ne les froissemais qui mordent / la moindre contrariété Q dont la langue dorée, uand ils parlent en face, sec6ange en dard empoisonné uand ils sont par=derri#re.

A cette classe appartiennent encore ces 6ommes, au* de6ors !énins, ui, c6e eu*, tyransdomestiues, font souffrir & leur famille et & leurs su!ordonnés le poids de leur orgueil et deleur despotisme Q ils sem!lent vouloir se dédommager de la contrainte u9ils se sont imposéeailleurs Q n9osant faire acte d9autorité sur des étrangers ui les remettraient & leur place, ilsveulent au moins se faire craindre de ceu* ui ne peuvent leur résister Q leur vanité "ouit de

pouvoir dire $ [Ici "e commande et "e suis o!éi QY sans songer u9ils pourraient a"outer avec plus de raison $ [Et "e suis détesté.Y

Il ne suffit pas ue des l#vres découlent le lait et le miel Q si le coeur n9y est pour rien, c9estde l96ypocrisie. Celui dont l9affa!ilité et la douceur ne sont pas feintes, ne se dément "amais Q ilest le même devant le monde et dans l9intimité Q il sait d9ailleurs ue si l9on trompe les 6ommes

par des apparences, on ne trompe pas 'ieu. MLAA+E. 8aris, 12;1.N

!

102



LA %ATIENCE2'

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 0.8aragrap6e :

"$;ECTI#

Analyser avec les participants en uoi consiste la patience , montrant comment elle amenuisenos douleurs et souffrances

C"NCLUSI"N

La patience est une vertu ui nous fait regarder vers le 6aut et nous place au dessus de nos pro!l#mes ,nous permettant de visualiser la situation sans précipitation .C6e le C6rist nous avons le plus grande*emple de patience .

"$SER3ATI"N


100




LIRE LE %ARA7RA%-E 1

'! %our@uoi la douleur est9elle une Bénédi*tion

8arce ue c’est le vé6icule & travers leuel nous nous régénérons devant les erreurs du passé ,en raison de nos détours du c6emin de la félicité .

8our cela , ne vous afflige donc pas uand vous souffre, mais !énisse au contraire le 'ieutout=puissant, par l’opportunité de rac6at u’il vous con)oit .

,! Etant une Bénédi*tion > *oent e=pli@uer le Fait @ue la douleur devenantinsupportaBle > portent les personnes au désespoir

'ieu ne pose pas un fardeau lourd sur des épaules fragiles . 'e cette fa)on la douleur esttou"ours dans la proportion des forces et des capacités de c6acun . Cela dépend également del’initiative de c6acun & c6erc6er le moyen pour la supporter .

'ieu n’a!andonne pas ceu* ui le rec6erc6ent . La difficulté enti#re est en nous , pour arriver "usu’& lui .

/! %our@uoi la vie sur Terre est9elle si douloureuse

8arce ue nous la rendons ainsi & cause de nos procédés , il nous revient donc , maintenant ,de construire les conditions du royaume de la pai* et du !on6eur .Etre 6eureu* et !ons etn’empêc6er personne de le devenir ou de l’être .

L’Evangile est la le)on d’amour pour toutes les créatures , cependant , nous insistons & vouloir l’appliuer au* autres Q l& est l’erreur . Dous devons d’a!ord l’appliuer & nous mêmes par la+éforme Intérieure .

--

2! Autour de *e proBl<e > @uel est le *Gein @ue nous oFFre l’Evangile

L’Evangile nous rappelle ue la pri#re , alliée & la foi , constitue le rem#de efficace pour o!tenir de 'ieu les forces pour supporter nos douleurs . /ais ceci ne suffit pas Qil est

nécessaire aussi de savoir patienter et en face des tri!ulations , cultiver la patience .

'e tous les o!stacles & vaincre et de toutes les om!res & faire disparaKtre , nous engageons la patience au service du c@ur .

+! %our@uoi la patien*e est une *Garité

8arce ue nous pratiuons , aussi la c6arité uand nous pardonnons & ceu* ue 'ieu mis sur notre c6emin , pour être instruments de notre souffrance et pour nous mettre & l’épreuve de la

patience .

La patience est une vertu , mais c’est aussi une résignation uand des in"ures sont déféréescontre nous en particulier .

5! De @uelle FaKon la patien*e *onstitue9elle le re<de @ui aenuise les douleurs

La patience rend propice la sérénité capa!le de nous faire voir u’& part la souffrance , il y aune uantité !ien supérieure de !énédictions , dues au* compensations ui émanent du 8#re ,

devant lesuelles nos douleurs deviennent !ien moindres et moins significatives alors u’ellesnous affectent .

Le fardeau paraKt moins lourd , uand il est regardé d’en 6aut , ue lorsue l’on regarde la4erre en se cour!ant .

1! En tere de patien*e > de @uelle FaKon le CGrist nous sert9il de od<le

%ésus ui n’avait aucune raison d’être pénitent , souffrit !eaucoup plus ue c6acun de nous

ui avons !ien au contraire !eaucoup & e*pier pour notre passé . '’e*emple plus grand uecelle de %ésus , il n’y en a pas de supérieure .

%ésus a été la patience sans limite .Il se sacrifia & travers le temps pour laisser un témoignage ,supportant les conditions 6umaines pour une Rme d’ange pur . Courage, amis, le C6rist estvotre mod#le Q il a plus souffert u9aucun de vous, et il n9avait rien & se reproc6er, tandis uevous, vous ave & e*pier votre passé et & vous fortifier pour l9avenir. Soye donc patients Q cemot renferme tout.

-1





CHAPITRE I-IENHEUREU CEU UI SONT DOU ET PACIIUES.

La patien*e!

:. La douleur est une !énédiction ue 'ieu envoie & ses élus Q ne vous afflige donc pas uandvous souffre, mais !énisse au contraire le 'ieu tout=puissant ui vous a marués par ladouleur ici=!as pour la gloire dans le ciel.

Soye patients Q c9est une c6arité aussi ue la patience, et vous deve pratiuer la loi de c6aritéenseignée par le C6rist, envoyé de 'ieu. La c6arité ui consiste dans l9aumPne donnée au* pauvres est la plus facile des c6arités Q mais il en est une !ien plus péni!le et conséuemment !ien plus méritoire, c9est de pardonner / ceu+ que ieu a placés sur notre route pour -tre les

instruments de nos souffrances et mettre notre patience / l 9épreuve.

La vie est difficile, "e le sais Q elle se compose de mille riens ui sont des coups d9épingle etfinissent par !lesser Q mais il faut regarder au* devoirs ui nous sont imposés, au*consolations et au* compensations ue nous avons d9un autre cPté, et alors nous verrons ueles !énédictions sont plus nom!reuses ue les douleurs. Le fardeau sem!le moins lourd uandon regarde en 6aut ue lorsu9on cour!e son front vers la terre.

Courage, amis, le C6rist est votre mod#le Q il a plus souffert u9aucun de vous, et il n9avait rien& se reproc6er, tandis ue vous, vous ave & e*pier votre passé et & vous fortifier pour l9avenir.Soye donc patients Q soye c6rétiens, ce mot renferme tout. M(D ES8+I4 A/I. Le Havre,12;.N

-




LIRE LE %ARA7RA%-E .

'! En @uoi *onsiste l’oBéissan*e> *itée dans le te=te

C’est l’accomplissement de la Loi de 'ieu . 8ar l’Etude de l’Evangile et par la pratiue del’Evangile , nous allons être plus o!éissant envers notre 8#re , plus dou* et par conséuent ,

plus 6eureu* .

L9o!éissance est le consentement de la raison .

,! 8u’est *e @ue la résignation Ce sont les !ons sentiments ue nous alimentons dans notre c@ur. C’est comprendre lanécessité de ne plus nous révolter , d’être !ons , afin d’être 6eureu* .

La résignation est le consentement du coeur

/! De @uelle FaKon ;ésus e=pli@ue l’oBéissan*e et la résignation

Accomplissant la volonté de 'ieu , pr#s de nous , comprenant notre fragilité , souffrant patiemment nos agressions , nous pardonnant .

8ersonne n’arrive au royaume de 'ieu sans l’effort sacrificiel de soi même . La marc6eévolutive est de tous , mais l’option du c6emin dépend de c6acun .

2! L’oBéissan*e et la résignation sont elles la négation de sentient et de volonté

Don , au contraire uand nous nous montrons o!éissant au* commandements divins etrésignés devant notre épreuve , nous nous disposons & notre sentiment d’amour pour 'ieu &

-3

nos sem!la!les et & nous mêmes , tout en e*er)ant notre volonté & dominer nos mauvaisestendances .

'evant la vision étroite des 6ommes ,ces visions peuvent être éuivalentes & la négation dusentiment et de la volonté . 'evant 'ieu , & ui nous devons réellement rendre des comptes ,

ces vertus représentent une discipline de notre volonté .

+! Coent pouvons nous apprendre développer *es deu= vertus en nous

8ar la parfaite assimilation pour c6acun d’entre nous de l’Evangile de "ésus , soit pour la propre conscientisation, par e*emple des personnes de !ien , par les !onnes lectures , ouencore , par l’orientation de religions ui conduisent au !ien , nous portant & développer cesvertus et d’autres . En ultime cas la douleur , provenant de nos détours , aussi y contri!uera .

8our cette raison , dans notre famille fraternelle , nous rencontrerons tou"ours ce fr#re ci oucelui l& mal6eureu* , le nécessiteu* sous forme de !ourreau ou travesti en censeur pieu*,fiscalisant nos actes et paroles .

5! La douleur est9elle don* un enseigneent

<ui .?uand nous ne nous laissons pas enva6ir par l’orgueil , lorsue nous ne tournons pas le

dos & 'ieu , ui nous averti maintes fois . Alors la douleur s’installe afin de nous faire revenir dans le droit c6emin .

Dos sommes des esprits malades en traitement d’urgence dans les mains de %ésus , l’amiincompara!le et constant .

1! 8uelle est la *onsé@uen*e pour *eu= @ui n’adoptent pas *es vertus *oe*onduite

Ils auront du retard dans leurs progr#s et cesseront de contri!uer pour ceu* ui compatissentaussi . Cependant la Loi du progr#s , ui doit être suivi par tous , impose & l’esprit re!elle et

paresseu* la reprise du !on c6emin , & travers de durs sacrifices .

Eviter ou fuir sa dette signifie devoir la rencontrer plus tard avec des intérêts additionnés sousforme de caract#re de recouvrement .


-7




CHAPITRE I-


"Béissan*e et résignation!

2. La doctrine de %ésus enseigne partout l9o!éissance et la résignation, deu* vertus compagnesde la douceur, tr#s militantes uoiue les 6ommes les confondent & tort avec la négation dusentiment et de la volonté. (9obéissance est le consentement de la raison ; la résignation est le

consentement du coeur Q toutes deu* sont des forces actives, car elles portent le fardeau desépreuves ue la révolte insensée laisse retom!er. Le lRc6e ne peut être résigné, pas plus uel9orgueilleu* et l9égoste ne peuvent être o!éissants. %ésus a été l9incarnation de ces vertus

méprisées par la matérielle antiuité. Il vint au moment oU la société romaine périssait dansles défaillances de la corruption Q il vint faire luire, au sein de l96umanité affaissée, lestriomp6es du sacrifice et du renoncement c6arnel.

C6aue époue est ainsi maruée au coin de la vertu ou du vice ui doit la sauver ou la perdre. La vertu de votre génération est l9activité intellectuelle Q son vice est l9indifférencemorale. %e dis seulement activité, car le génie s9él#ve tout & coup et découvre & un seul les6orions ue la multitude ne verra u9apr#s lui, tandis ue l9activité est la réunion des effortsde tous pour atteindre un !ut moins éclatant, mais ui prouve l9élévation intellectuelle d9uneépoue. Soumette=vous & l9impulsion ue nous venons donner & vos esprits Q o!éisse & lagrande loi du progr#s ui est le mot de votre génération. /al6eur & l9esprit paresseu*, & celuiui !ouc6e son entendement J /al6eur J car nous ui sommes les guides de l96umanité enmarc6e, nous le frapperons du fouet, et forcerons sa volonté re!elle dans le dou!le effort dufrein et de l9éperon Q toute résistance orgueilleuse devra céder tPt ou tard Q mais !ien6eureu*ceu* ui sont dou*, car ils prêteront une oreille docile au* enseignements. MLAA+E. 8aris,12;.N

-;



LA C"LERE

2/

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 0.8aragrap6e 0

"$;ECTI#

Etudier les effets dévastateurs ue la col#re apporte & l’6omme , !ien comme de ses réfle*esaupr#s de ceu* ui l’entourent , c6erc6ant & montrer au* participants la nécessité de ladominer .

C"NCLUSI"N

La col#re est un sentiment ui contrarie la loi de 'ieu et s’e*prime par des attitudes rudes et grossi#res, apportant de sérieu* désa"ustements organiues & celui ui la cultive faisant de lui même sa proprevictime .En de6ors de cela elle rév#le un sentiment anti fraternel & ui elle est e*posée, ainsi uedevant ses sem!la!les .Il s’agit d’un mal dont l’origine réside dans l’orgueil !lessé , ue l’6omme doitapprendre & dominer s’il désire être 6eureu* .

"$SER3ATI"N

-:

LIRE LE %ARA7RA%-E )

'! 8u’est *e @ue la *ol<re

La col#re est un sentiment ui s’e*prime par des attitudes rudes et grossi#res en représailles & unecontrariété uelconue . Elle est responsa!le de !eaucoup de !lessures organiues ui atteint celui uila cultive faisant de lui même sa propre victime . Elle rév#le un sentiment anti fraternel devant ceu*ui y sont e*posés.

La col#re ne signifie rien de plus u’une des caractéristiues des premi#res 6eures de la vie 6umaine

primitive , dans ses e*pressions les plus grossi#res.

,! "u trouvons nous la *ause de la *ol<re

'ans l’orgueil !lessé , ui fait ue l’6omme se révolte devant la moindre contrariété et de situationsui l’o!ligent & s’accepter comme un être imparfait , et pourtant avec de graves erreurs & corriger .

La col#re sereine édifie tou"ours , mais la col#re impulsive , est un vin empoisonné ui donne & l’Rmeune é!riété dont sera touc6é le c@ur par d’am#res arri#res saveurs .

/! De @uelle FaKon la *ol<re porte préPudi*e *elui @ui s’J prédispose

Altérant ses fonctions organiues , fragilisant sa santé Msurtout le foie et l’appareil digestif N ,éloignant amis et parents et l’aide des !ons esprits .

‘ S9il songeait ue la col#re ne remédie & rien, u9elle alt#re sa santé, compromet même sa vie,il verrait u9il en est la premi#re victime . ’

-2

2! En deGors de soi Qe *oent l’Goe *oléri@ue porte9il préPudi*e au=autres

Ses attitudes de révoltes et de ré!ellions se refl#tent c6e ceu* ui l’entourent , leur causantsouffrance et mal être en raison de le voir dans cet état , les rendant mal6eureu* !

S9il a du coeur, n9est=ce pas un remords pour lui de faire souffrir les êtres u9il aime le plus >Et uel regret mortel si, dans un acc#s d9emportement, il commettait un acte u9il eWt & sereproc6er toute sa vie J

+! Coent déFendre les valeurs @ue nous Pugeons *orre*tes > sans nous eporterpar la *ol<re

Agissant en conformité avec les autres , respectant c6e les autres leurs fa)ons de penser ,sans perdre confiance en 'ieu et en sa sagesse .

8our une définition consciente de ce ui réellement est correcte , notre constante liaison avec%ésus devient indispensa!le .

5! Mais si nous soes Blo@ués dans notre a*tion > @ue nous Pugeons *ertaine > niaurait9il pas une raison pour @ue nous nous révoltions

Don , ceci n’est pas un "ustificatif pour la col#re . Il ne nous revient pas d’imposer notrevolonté , uand nous ne sommes pas compris , cela ne résoudrait pas le pro!l#me . Le secretdu succ#s étant dans la patience , car la vérité va prévaloir avec le temps .

Si notre patience est dé"& tranuille , dans la certitude ue nous avons c6erc6é & réaliser lemieu* de ce ui est & notre portée , pour approuver les opportunités ue le seigneur nous aconcédées , soyons donc sereins dans la difficulté et travailleurs dans la pratiue du !ien .


-0

CHAPITRE I-


La *ol<re!

0. L9orgueil vous porte & vous croire plus ue vous n9êtes Q & ne pouvoir souffrir unecomparaison ui puisse vous ra!aisser Q & vous voir, au contraire, tellement au=dessus de vosfr#res, soit comme esprit, soit comme position sociale, soit même comme avantages

personnels, ue le moindre parall#le vous irrite et vous froisse Q et u9advient=il alors > c9estue vous vous livre & la col#re.

C6erc6e l9origine de ces acc#s de démence passag#re ui vous assimilent & la !rute en vousfaisant perdre le sang=froid et la raison Q c6erc6e, et vous trouvere presue tou"ours pour

!ase l9orgueil froissé. D9est=ce pas l9orgueil froissé par une contradiction ui vous fait re"eter les o!servations "ustes, ui vous fait repousser avec col#re les plus sages conseils > Lesimpatiences même ue causent des contrariétés souvent puériles, tiennent & l9importance uel9on attac6e & sa personnalité devant lauelle on croit ue tout doit plier.

'ans sa frénésie, l96omme col#re s9en prend & tout, & la nature !rute, au* o!"ets inanimés u9il !rise, parce u9ils ne lui o!éissent pas. A6 J si dans ces moments=l& il pouvait se voir de sang=froid, il aurait peur de lui, ou se trouverait !ien ridicule J ?u9il "uge par l& de l9impression u9ildoit produire sur les autres. ?uand ce ne serait ue par respect pour lui=même, il devraits9efforcer de vaincre un penc6ant ui fait de lui un o!"et de pitié.

S9il songeait ue la col#re ne remédie & rien, u9elle alt#re sa santé, compromet même sa vie, ilverrait u9il en est la premi#re victime Q mais une autre considération devrait surtout l9arrêter,c9est la pensée u9il rend mal6eureu* tous ceu* ui l9entourent Q s9il a du coeur, n9est=ce pas unremords pour lui de faire souffrir les êtres u9il aime le plus > Et uel regret mortel si, dans unacc#s d9emportement, il commettait un acte u9il eWt & se reproc6er toute sa vie J

1-

En somme, la col#re n9e*clut pas certaines ualités du coeur Q mais elle empêc6e de faire !eaucoup de !ien, et peut faire faire !eaucoup de mal Q cela doit suffire pour e*citer & fairedes efforts pour la dominer. Le spirite est en outre sollicité par un autre motif, c9est u9elle estcontraire & la c6arité et & l96umilité c6rétiennes. M(D ES8+I4 8+<4EC4E(+. Gordeau*,12;.N

LA C"LERE

22

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 0.8aragrap6e 1-

"$;ECTI#

Identifier la vérita!le origine de la col#re et montrer les fa)ons de la com!attre .

C"NCLUSI"N

La vérita!le origine de la col#re est dans l’esprit . C’est lui ui peut être vicieu* et non pas lecorps. S’e*cuser du procédé colériue, alléguant un mauvais fonctionnement de l’organisme,est un préte*te ui s’utilise pour dissimuler ses propres imperfections .8our la com!attre il estnécessaire & l’6omme de se réformer intérieurement, suivant l’usage de la volonté,intelligence et li!re ar!itre, dirigés pour le !ien. La +éforme intérieure étant primordialedans la correction de ce défaut .

"$SER3ATI"N

11

LIRE LE %ARA7RA%-E '&

'! 8u’est *e @ue la *ol<re

La col#re est un sentiment ui s’e*prime par des attitudes rudes et grossi#res en représailles & unecontrariété uelconue . Elle est responsa!le de !eaucoup de !lessures organiues ui atteint celui uila cultive faisant de lui même sa propre victime . Elle rév#le un sentiment anti fraternel devant ceu*ui y sont e*posés.

La col#re ne signifie rien de plus u’une des caractéristiues des premi#res 6eures de la vie 6umaine primitive , dans ses e*pressions les plus grossi#res.

,! Est *e l’organise @ui déterine *e pro*édé

Don .Ce ui agit et détermine ce procédé c’est l’esprit , non pas le corps. Celui ci constituel’instrument , il pourra rendre difficile l’action de l’esprit , mais "amais il ne pourra l’enempêc6er .

Le corps ne donne pas la col#re & celui ui l’a , de même fa)on ue les autres vices .La col#reest le produit de l’esprit .

/! %our@uoi a9t9on l’GaBitude d’attriBuer la *ause de *ol<re au *orps pGJsi@ue

Il s’agit d’un préte*te ue l’6omme utilise pour s’e*cuser de ses tendances négatives propresde son esprit , sous l’allégation u’il est impossi!le de réformer sa propre nature .

Geaucoup pensent ainsi ignorant ue réside dans l’esprit toutes nos manifestations et actions .Le corps est seulement le moyen de transport .

1

2! %ouvons nous aFFirer @ue le pGJsi@ue rigoureu= est sJnonJe de violen*e > et@u’un pGJsi@ue FaiBle ou apatGi@ue est sJnonJe de *ale

Don , ce ne sont pas ces conditions ui rendent une personne agressive ou non , mais sonesprit ui , étant violent , fera ue le corps u’il anime devienne violent aussi .

Soye persuadés u9un Esprit pacifiue, fWt=il dans un corps !ilieu*, sera tou"ours pacifiue Qet u9un Esprit violent, dans un corps lymp6atiue, n9en sera pas plus dou*

+! 8ue pouvons nous don* *on*lure en réFéren*e l’origine de nos a**<s de *ol<re

Dous concluons ue ces acc#s partent de notre esprit , et c’est & eu* ue nous devons diriger nos efforts dans le sens de la com!attre , ces efforts ui pourtant , dépendent de notreinitiative .

4outes les vertus et tous les vices sont in6érents & l’esprit .'e l& l’impératif du constant effortdans sa p6ase de construction .

5! De @uelle FaKon pouvons nous doiner la *ol<re

A travers de notre volonté nous pouvons transformer les énergies ue nous émettons , defa)on & les rendre plus sereines, dosant ainsi nos réactions comme ce ui nous contrariera .'’un autre cPté nos contrariétés sont également emmagasinées uand nous faisons preuve de

patience et résignation devant les épreuves de la vie .

L’énergie sereine édifie tou"ours , dans la construction des sentiments purificateurs .

1! "u trouvons nous la For*e né*essaire

'ans l’Evangile de %ésus , ou nous trouvons un répertoire inépuisa!le d’enseignement portésvers notre réforme intérieure Q et dans la pri#re & travers lauelle nous trouvons tout l’appuinécessaire Maide et protection N de la Spiritualité /aoir et un éuili!re rénovateur .

La col#re réside dans l’orgueil !lessé , pour la dominer il nous faut com!attre "ustementl‘orgueil , suivant notre réforme intérieure sous l’égide de la doctrine du /aKtre . L96omme nereste vicieu* ue parce u9il veut rester vicieu* Q mais ue celui ui veut se corriger le peuttou"ours, autrement la loi du progr#s n9e*isterait pas pour l96omme.

1



'& ( C-A%ITRE '&$IEN-EUREU6 CEU6 8UI S"NT

MISERIC"RDIEU6!Indicateur -378ardonne pour ue 'ieu vous pardonne

Indicateur -3;S9accorder avec ses adversairesIndicateur -3:Le sacrifice le plus agréa!le & 'ieu

Indicateur -32La paille et la poutre dans l9@ilIndicateur -30De "uge pas afin ue vous ne soye pas "ugés

Indicateur -7-8ardon des offensesIndicateur -718ardon des offenses

Indicateur -7L9indulgenceIndicateur -7L9indulgenceIndicateur -73L9indulgence

Indicateur -77Est=il permis de reprendre les autres,

17



d9o!server les imperfections d9autruide divulguer le mal d9autrui >

%ARD"NNE: > %"UR 8UE DIEU 3"US %ARD"NNE

2+

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1-.8aragrap6e 1,,,3 .

"$;ECTI#

Etudier avec les participants les uestions de la miséricorde et du pardon , enseignés par %ésus , les mettant en relation avec la loi de cause & effet , argumentant !ien u’il n’y a pas delimite pour pardonner .

C"NCLUSI"N

Dous sommes régis par la loi de cause & effet ,ui nous fait e*périmenter les mêmes situations uisont en proportions avec celles des autresQ cependant soyons miséricordieu* , pour ue nous puissionso!tenir la miséricorde Q et pardonnons tou"ours , pour ue nous soyons pardonnés par les 6ommes et par 'ieu .

1;



"$SER3ATI"N




'! %our@uoi les iséri*ordieu= oBtiendraient iséri*orde

8arce ue nous sommes régis par la loi de cause & effet , éta!lie par la sagesse divine Qainsi de mêmefa)on dont nous agissons avec les autres , les autres agiront de même fa)on avec nous .

'ieu étant la suprême miséricorde , ui ne sera pas miséricordieu* , sera en souffrance pour contrariersa loi .

,! Coent s’appli@ue la loi de *ause eFFet > dans le *as du pardon

C’est seulement en pardonnant au* 6ommes ue nous o!tiendrons le pardon de 'ieu .

'ieu nous a crée pour être 6eureu* , et l& ou il y a de la 6aine il n’e*iste pas de félicité Q ui ne pardonne pas , ne peut pas être 6eureu* .

/! 8uelle attitude devons nous avoir @uand nous avons été oFFensé par @uel@u’un

Dous devons le c6erc6er en particulier , pour éclairer la situation et trouver un entendement , mettantfin & la discorde .

Si votre fr#re a péc6é contre vous, alle lui représenter sa faute en particulier, entre vous et lui Q s9ilvous écoute, vous aure gagné votre fr#re.

1:

2! En a**ord ave* les enseigneents de ;ésus > Pus@u’ *oBien de Fois devons nouspardonner notre Fr<re @ui nous a oFFensé

Il n’y a pas de limite pour le pardon .%ésus nous enseigna a tou"ours pardonner .

%ésus nous enseigne ue la miséricorde ne doit pas avoir de limites, uand il dit de pardonner & sonfr#re, non pas sept fois, mais septante fois sept fois.

+! En @uoi *onsiste la iséri*orde

'ans l’ou!li et le pardon des offenses re)ues , attitudes propres de l’Rme élevée , ui arrête les coupsu’elle peut recevoir en tout calme , mansuétude et c6arité .

La miséricorde est le complément de la douceur Q car celui ui n9est pas miséricordieu* ne saurait êtredou* et pacifiue Q elle consiste dans l9ou!li et le pardon des offenses

5! 8uelles sont les *ara*téristi@ues d’un esprit @ui ne paronne pas les oFFenses reKues

Il est tou"ours an*ieu* , de som!re suscepti!ilité , ressentant tout rempli d’ amertume Q il voit dans son proc6ain son ennemi , "amais son fr#re .

Souvene vous ue l’agresseur a tou"ours raison . S9il n9est pas condamné par les 6ommes, il le seracertainement par 'ieu Q de uel droit réclamerait=il le pardon de ses propres fautes si lui=même ne pardonne pas celles des autres .

1! %our @u’il J ait un véritaBle pardon > suFFit9il @ue nous pardonnions sipleent

Don , le vérita!le pardon , n’est pas des l#vres , mais du c@ur no!le et généreu* , sans pensée occulte ,ui évite avec délicatesse de !lesser l’amour propre et la suscepti!ilité de l’adversaire ce dernier eWt=ilmême tous les torts .

Il est impossi!le une réconciliation sinc#re de part et d’autre uand l9offensé, ou celui ui croit l9être,impose & l9autre des conditions 6umiliantes, et fait sentir le poids d9un pardon ui irrite au lieu decalmer .

.! Est9il Gonteu= de *Ger*Ger la *on*iliation et la pai= > pardonnant @ui n’ a pas oFFensé

Don, la le)on d’au"ourd’6ui, nous enseigne ue pour n’importe uel désaccord , l’esprit le plus évoluése montre plus conciliant et avec cette attitude ,il o!tiendra tou"ours la sympat6ie des personnes de !ien et la grRce de 'ieu .

Dous trouvons difficile de pardonner , parce ue nous sommes tou"ours des Rmes inférieures,éloignées de 'ieu , ui attendent , compatissant , notre décision d’accomplir la Loi d’Amour .

12





CHAPITRE -

IENHEUREU CEU UI SONT MISERICORDIEU.

ardonne2 pour ue 3ieu vous pardonne. ) 'accorder avec ses

adversaires. ) Le sacri4ce le plus agréable 5 3ieu. ) La paille et la poutredans l'oeil. ) 6e (uge2 pas a4n ue vous ne soye2 pas (ugés. -ue celui ui

est sans péché lui (ette la première pierre. ) Instructions des Esprits $ardon des o0enses. ) L'indulgence. ) &st)il permis de reprendre lesautres ; d'observer les imper"ections d'autrui ; de divulguer le mal

d'autrui 7

%ardonne pour @ue Dieu vous pardonne!

1. Gien6eureu* ceu* ui sont miséricordieu*, parce u9ils o!tiendront eu*=mêmesmiséricorde. MSaint /att6ieu, c6. B, v. :.N. Si vous pardonne au* 6ommes les fautes u9ils font contre vous, votre 8#re céleste vous

pardonnera aussi vos péc6és Q = mais si vous ne pardonne point au* 6ommes lorsu9ils vousont offensés, votre 8#re ne vous pardonnera point non plus vos péc6és. MId., c6. BI, v. 13, 17.N. Si votre fr#re a péc6é contre vous, alle lui représenter sa faute en particulier, entre vous etlui Q s9il vous écoute, vous aure gagné votre fr#re. = Alors 8ierre s9approc6ant lui dit $Seigneur, com!ien de fois pardonnerai="e & mon fr#re lorsu9il aura péc6é contre moi > Sera=ce "usu9& sept fois > = %ésus lui répondit $ %e ne vous dis pas "usu9& sept fois, mais "usu9&septante fois sept fois. MId., c6. VBIII, v. 17, 1, .N

3. La miséricorde est le complément de la douceur Q car celui ui n9est pas miséricordieu*ne saurait être dou* et pacifiue Q elle consiste dans l9ou!li et le pardon des offenses. La 6aine

10



et la rancune dénotent une Rme sans élévation ni grandeur Q l9ou!li des offenses est le proprede l9Rme élevée ui est au=dessus des atteintes u9on peut lui porter Q l9une est tou"oursan*ieuse, d9une suscepti!ilité om!rageuse et pleine de fiel Q l9autre est calme, pleine demansuétude et de c6arité.

/al6eur & celui ui dit $ %e ne pardonnerai "amais, car s9il n9est pas condamné par les6ommes, il le sera certainement par 'ieu Q de uel droit réclamerait=il le pardon de ses propresfautes si lui=même ne pardonne pas celles des autres > %ésus nous enseigne ue la miséricordene doit pas avoir de limites, uand il dit de pardonner & son fr#re, non pas sept fois, maisseptante fois sept fois.

/ais il y a deu* mani#res !ien différentes de pardonner $ l9une grande, no!le, vraimentgénéreuse, sans arri#re=pensée, ui ménage avec délicatesse l9amour=propre et la suscepti!ilitéde l9adversaire, ce dernier eWt=il même tous les torts Q la seconde par lauelle l9offensé, oucelui ui croit l9être, impose & l9autre des conditions 6umiliantes, et fait sentir le poids d9un

pardon ui irrite au lieu de calmer Q s9il tend la main, ce n9est pas avec !ienveillance, maisavec ostentation afin de pouvoir dire & tout le monde $ Boye com!ien "e suis généreu* J 'ans

de telles circonstances, il est impossi!le ue la réconciliation soit sinc#re de part et d9autre. Don, ce n9est pas l& de la générosité, c9est une mani#re de satisfaire l9orgueil. 'ans toutecontestation, celui ui se montre le plus conciliant, ui prouve le plus de désintéressement, dec6arité et de vérita!le grandeur d9Rme se conciliera tou"ours la sympat6ie des gens impartiau*.

REC"NCILIATI"N ENTRE LES AD3ERSAIRES

25

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1-.8aragrap6e 7 et ;. .

"$;ECTI#

Analyser avec les participants l’importance de la réconciliation avec les adversaires et leseffets de la vengeance entre désincarnés, argumentant !ien la pratiue du pardon commemoyen d’o!tenir la pai* et la félicité.

C"NCLUSI"N

De retardons pas le soin de pardonner et réconcilions nous avec nos adversaires Q faisons de c6aueinstant de notre vie une occasion de réparer le mal et construisons la fraternité .

-

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E + et 5

'! 8u’est *e @ue nous devons entendre par l’e=pression utilisée par ;ésus ‘Ré*on*ilie9vous Z( alors @ue vous Qtes sur le *Gein

?ue nous devons nous concilier avec nos adversaires alors ue nous vivons cPte & cPte , dansla condition d’esprits incarnés , seulement ainsi nous profiterons des miséricordes ue 'ieunous conc#de , de réparer les fautes commises contre nos fr#res dans des incarnations

passées .

Dom!reuses adversités d’au"ourd’6ui sont le fruit de mau* vécus passés u’il nous revient de

surmonter par le pardon et la réconciliation .

,! A @uelle prison ;ésus se réF<re9t9il ‘ Ré*on*ilie vous Z( pour @ue vous nesoJe pas is en prison’

La prison dont %ésus parle est la situation de douleur et d’affliction e*périmentée pas l’esprit ,uand par orgueil et vanité , il ne pardonne pas et ne se réconcilie pas avec son adversaire .

Dous sommes les gePliers de notre propre prison , et la clef ui nous li!#re est le pardon , laconciliation avec l’adversaire .

1

/! Coent interpréter la pGrase ;e vous dis> en vérité> @ue vous ne sortire pointde l @ue vous n4aJe paJé Pus@u4 la derni<re oBole

?ue nous serons li!érés de notre prison ue nous avons créée par l’orgueil et la vanité ,uand nous aurons pardonné & notre ennemi et réparé tous les mau* ue nous avons causés.

La "ustice divine éta!lit ue toute faute soit réparée , seulement nous serons li!res "usu’& ceue la plus petite faute soit rac6etée .

2! La ort nous délivre9t9elle de nos enneis

Don , ‘ les Esprits vindicatifs poursuivent souvent de leur 6aine, au=del& de la tom!e, ceu*contre lesuels ils ont conservé de la rancune ’ .

Le prover!e ui dit $ [/orte la !ête, mort le venin,Y est fau* uand on l9appliue & l96omme.

+! Coent agit un auvais esprit ave* un ennei in*arné

L9Esprit mauvais attend ue celui & ui il veut du mal soit enc6aKné & son corps et moins li!re, pour le tourmenter plus facilement, l9atteindre dans ses intérêts ou dans ses affections les plusc6#res

L9o!sédé et le possédé sont donc presue tou"ours victimes d9une vengeance antérieure, &lauelle ils ont pro!a!lement donné lieu par leur conduite.

5! %our@uoi Dieu peret9il @ue de telles vengean*es surviennent

8our ue la personne ait l’occasion d’e*pier le mal pratiuer ou de se ré6a!iliter en relationavec ses attitudes du passé M & travers lesuelles il a commis des erreurs N en pratiuant laréforme intérieure ou il puisera parmi l’indulgence, la c6arité , le pardon.

Dous sommes tou"ours "ugés suivant nos actions Qainsi nous e*périmentons tou"ours lessituations !onnes ou mauvaises ue nous avons occasionnées au* autres .

1! Coent devons nous traiter nos adversaires > si nous voulons sé*uriser latran@uillité Future

'e réparer au plus tPt les torts ue l9on a eus envers son proc6ain, de pardonner & ses ennemis,

et de nous réconcilier avec eu* afin d9éteindre, avant de mourir, tout su"et de dissensions, ,ranc@ur ou vengeances futures .



'e cette fa)on , d9un ennemi ac6arné en ce monde, on peut se faire un ami dans l9autre .

.! 8u’arrive9t9il si algré notre Bonne volonté >l’adversaire n’a**epte pas uneré*on*iliation

?uand la dureté de l’adversaire rend impossi!le la réconciliation , il nous reste & demander &'ieu u’il adoucisse le c@ur de celui ui n’accepte pas la réconciliation , certain ue nousagissons pour le mieu* .

4ravaille d#s ue possi!le , le c6apitre de l’6armonisation , mais si l’adversaire refuse ,méprise les !ons desseins , concilie vous avec votre propre conscience et espére confiant .



CHAPITRE -


S4a**order ave* ses adversaires!

7. Accorde=vous au plus tPt avec votre adversaire pendant ue vous êtes en c6emin avec lui,de peur ue votre adversaire ne vous livre au "uge, et ue le "uge ne vous livre au ministre dela "ustice, et ue vous ne soye mis en prison. = %e vous dis, en vérité, ue vous ne sortire

point de l& ue vous n9aye payé "usu9& la derni#re o!ole. MSaint /att6ieu, c6. B, v. 7, ;.N

;. Il y a dans la pratiue du pardon, et dans celle du !ien en général, plus u9un effet moral, ily a aussi un effet matériel. La mort, on le sait, ne nous délivre pas de nos ennemis Q les Espritsvindicatifs poursuivent souvent de leur 6aine, au=del& de la tom!e, ceu* contre lesuels ils ontconservé de la rancune Q c9est pouruoi le prover!e ui dit $ [/orte la !ête, mort le venin,Y estfau* uand on l9appliue & l96omme. L9Esprit mauvais attend ue celui & ui il veut du malsoit enc6aKné & son corps et moins li!re, pour le tourmenter plus facilement, l9atteindre dansses intérêts ou dans ses affections les plus c6#res. Il faut voir dans ce fait la cause de la plupartdes cas d9o!session, de ceu* surtout ui présentent une certaine gravité, comme la su!"ugationet la possession. L9o!sédé et le possédé sont donc presue tou"ours victimes d9une vengeanceantérieure, & lauelle ils ont pro!a!lement donné lieu par leur conduite. 'ieu le permet pour

les punir du mal u9ils ont fait eu*=mêmes, ou, s9ils n9en ont pas fait, pour avoir manuéd9indulgence et de c6arité en ne pardonnant pas. Il importe donc, au point de vue de sa



tranuillité future, de réparer au plus tPt les torts ue l9on a eus envers son proc6ain, de pardonner & ses ennemis, afin d9éteindre, avant de mourir, tout su"et de dissensions, toutecause fondée d9animosité ultérieure Q par ce moyen, d9un ennemi ac6arné en ce monde, on peutse faire un ami dans l9autre Q tout au moins on met le !on droit de son cPté, et 'ieu ne laisse

pas celui ui a pardonné en !utte & la vengeance. ?uand %ésus recommande de s9arranger au

plus tPt avec son adversaire, ce n9est pas seulement en vue d9apaiser les discordes pendantl9e*istence actuelle, mais d9éviter u9elles ne se perpétuent dans les e*istences futures. Bous nesortire point de l&, dit=il, ue vous n9aye payé "usu9& la derni#re o!ole, c9est=&=dire satisfaitcompl#tement & la "ustice de 'ieu.

Le sa*riFi*e le plus agréaBle Dieu!

:. Si donc, lorsue vous présente votre offrande & l9autel, vous vous souvene ue votre fr#rea uelue c6ose contre vous, = laisse l& votre don au pied de l9autel, et alle vous réconcilier auparavant avec votre fr#re, et puis vous reviendre offrir votre don. MSaint /att6ieu, c6. B, v., 3.N

LE SACRI#ICE LE %LUS A7R[A$LE A DIEU

21

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1-.8aragrap6e : et 2 .

"$;ECTI#

8ermettre ue les participants identifient le sacrifice le plus agréa!le & 'ieu et d’éclaircir comment nous devons agir pour ue nos actes, sym!olisent les sacrifices, pour u’ils soientacceptés par 'ieu .

C"NCLUSI"N

3

Le sacrifice le plus agréa!le & 'ieu est ue le propre ressentiment de l’6omme disparaisse etu’il se réconcilie avec son fr#re tout en élevant & travers la pri#re sa reconnaissance de lanouvelle pai*

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E 1 et . !

'! 8u’est *e @ue ;ésus nous re*oande de Faire > avant d’Gonorer Dieu par nos a*tes desa*riFi*e

Il recommande ue nous nous réconcilions avec notre fr#re , avant d’effectuer un uelconue sacrificeau 8#re .

Alle vous réconcilier avec votre fr#re avant de présenter & 'ieu votre offrande .

,! %our@uoi seuleent apr<s s’Qtre ré*on*ilier ave* son Fr<re l’Goe doit9il présenter Dieu son oFFrande

8arce ue l’amour & 'ieu et & son proc6ain sont insépara!les et constitue un uniue mandement , detelle fa)on ue celui ui garde ranc@ur de son proc6ain se trouve irrémédia!lement éloigné de 'ieu

‘ Laisse l& votre don au pied de l9autel, et alle vous réconcilier auparavant avec votre fr#re, et puisvous reviendre offrir votre don ’.

7

/! 8uel est le sa*riFi*e le plus agréaBle Dieu

?ue le ressentiment disparaisse , en s’approc6ant de celui ui a offensé ou ui a été offensé , dans unacte d’6umilité et d’aimer son proc6ain .

Avant de se présenter & lui pour être pardonné, il faut avoir soi=même pardonné, et ue si l9on a un tortenvers un de ses fr#res, il faut l9avoir réparé .

2! %our@uoi ;ésus se réF<re9t9il touPours au= oFFrandes

8arce ue lors de son passage sur 4erre, il était coutume parmi les %uifs d’offrir des !iens matériels &'ieu , comme fa)on de lui montrer respect et amour .

Comme les %uifs offraient des !iens matériels Q %ésus devait donc conformer ses paroles & leurs

usages.

+! De nos Pours > devons nous oFFrir des Biens atériels Dieu

Don , au"ourd’6ui nous offrons & 'ieu notre pri#re , nos sentiments , intentions , !onnes @uvres ,notre Rme , enfin , nous devons nous li!érer de toute pensée de 6aine , de rancoeur envers notre proc6ain .

Le c6rist n ‘ pas offert de dons matériels Q il a spiritualisé les !iens , mais le précepte n9en a ue plusde force Q il a offert son Rme & 'ieu, et cette Rme doit être purifiée .

5! %our@uoi est9il si diFFi*ile de nous appro*Ger de notre Fr<re > la re*Ger*Ge deré*on*iliation

8arce ue cette attitude e*ige renoncement , dés attac6ement , 6umilité , vertus visi!lement contraires

& l’égosme , l’orgueil , la vanité ue nous portons tou"ours en nous .

Soyons & c6aue "our , ouvriers de l’6armonie et de la concordance , nous détac6ant des intérêts et !iens , éliminant ranc@ur et construisant la pai* .

1! Et si notre Fr<re est distant de nous > de FaKon @ue nous ne puissions pas nous appro*Gerde lui !

Il nous reste & demander & dieu pour lui mansuétude Q pour son !on6eur et son !ien être , pour sa pai*et son progr#s , malgré les distances matérielles .

;

Seulement l’incompré6ension et le manue d’amour séparent les 6ommes . La !onne volonté etl’amour les rapproc6ent , uelue soient les distances matérielles .

.! Le Fait @ue nous nous re*ueillons par la pri<re > dans un édiFi*e religieu= ou autre lieu >*ela nous rappro*Ge9t9il de Dieu

8as tou"ours . Ce n’est pas seulement le fait ui nous rapproc6e de 'ieu , mais les sentiments ue nous portons dans notre c@ur , en relation avec notre fr#re .

Entrant dans le temple du Seigneur, il doit laisser en de6ors tout sentiment de 6aine et d9animosité,toute mauvaise pensée contre son fr#re Q alors seulement sa pri#re sera portée par les anges au* piedsde l9Eternel.



CHAPITRE -


Le sa*riFi*e le plus agréaBle Dieu!

:. Si donc, lorsue vous présente votre offrande & l9autel, vous vous souvene ue votre fr#re

a uelue c6ose contre vous, = laisse l& votre don au pied de l9autel, et alle vous réconcilier auparavant avec votre fr#re, et puis vous reviendre offrir votre don. MSaint /att6ieu, c6. B, v., 3.N

2. Lorsue %ésus dit $ [Alle vous réconcilier avec votre fr#re avant de présenter votreoffrande & l9autel,Y il enseigne ue le sacrifice le plus agréa!le au Seigneur est celui de son

propre ressentiment Q u9avant de se présenter & lui pour être pardonné, il faut avoir soi=même pardonné, et ue si l9on a un tort envers un de ses fr#res, il faut l9avoir réparé Q alors seulementl9offrande sera agréée, parce u9elle viendra d9un coeur pur de toute mauvaise pensée. Ilmatérialise ce précepte, parce ue les %uifs offraient des sacrifices matériels Q il devaitconformer ses paroles & leurs usages. Le c6rétien n9offre pas de dons matériels Q il a

spiritualisé le sacrifice, mais le précepte n9en a ue plus de force Q il offre son Rme & 'ieu, etcette Rme doit être purifiée Q en entrant dans le temple du "eigneur, il doit laisser en de#ors

:



tout sentiment de #aine et d'animosité, toute mauvaise pensée contre son frère ; alorsseulement sa pri#re sera portée par les anges au* pieds de l9Eternel. Boil& ce u9enseigne %ésus

par ces paroles $ Laisse votre offrande au pied de l9autel, et alle d9a!ord vous réconcilier avec votre fr#re, si vous voule être agréa!le au Seigneur.

LA %AILLE ET LA %"UTRE DANS L4"EIL!

2.

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1-.8aragrap6e 0 et 1- .

"$;ECTI#

Etudier avec les participants les enseignements de %ésus autours de l’inconvenance de pointer les fautes des autres , détac6ant !ien de la nécessité de l’6omme d’e*aminer en premier lieu ,ses propres actions et d’être tou"ours compré6ensif et indulgent avec les fautes des autres .

2

C"NCLUSI"N

Le sacrifice le plus agréa!le & 'ieu est ue le propre ressentiment de l’6omme disparaisse etu’il se réconcilie avec son fr#re tout en élevant & travers la pri#re sa reconnaissance de lanouvelle pai*

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E ) et '& !

1. 8u’est *e @ue ;ésus veut enseigner @uand il dit Pourquoi voyez-vous une paille dans

l 4oeil de votre frère, vous qui ne voyez pas une poutre dans votre oeil ?

Il nous enseigne u’avant de critiuer les défauts et les fautes, commises par nos proc6ains , nousdevons e*aminer notre propre conduite , faisant une sév#re critiue de notre fa)on de percevoir .

C’est & l’intérieur de nous mêmes ue nous devons retourner notre attention , dans le !ut de connaKtrenotre intime et ainsi , corriger nos défauts et imperfections .

2. 8u’est *e @ue ;ésus nous enseigne d’autre > @uand il dit @ue prei<reent nousdevrions retirer la poutre de notre il plutt @ue la paille de notre Fr<re

%ésus nous montre, ue si nous avons donc , des difficultés pour nous li!érer de nos défauts et vices,ui constitue la poutre de notre @il , nous ne devons pas par conséuent être rigoureu* et e*iger desautres u’ils surmontent leurs propres fai!lesses .

'ue & notre imperfection , il nous est tr#s difficile de surmonter les fai!lesses et les vices .Dous nous

souvenons u’il en est de même pour notre fr#re.

0



3. Est9il *oun de voir les Fautes des autres > avant de per*evoir les erreurs > @ue nousQes nous *oettons

C’est pratiue commune , fruit d’orgueil et de vanité de l’6omme, car & peine celui ui ne commet pasd’erreur est apte & pointer les fautes des autres .

Les personnes de grand progr#s spirituel et ui commettent le moins d’erreurs , au lieu de "uger avecrigueur les fautes des autres , sont les plus indulgentes et compré6ensives avec les fai!lesses des autres.

4. 8uelle attitude devons nous adopter > avant de devenir Puge des a*tions des autres

Dous devons tenter de percevoir notre intime comme si c’était une image pro"etée sur un miroir ,

comme si nous essayons d’e*aminer une autre personne , et réfléc6ir si nous avons autorité morale pour la réprouver ou si nous méritons des critiues plus dures .

Si , avant de critiuer les actions d’autrui , nous faisons notre auto "ugement , nous percevrons uecomme nous , notre fr#re & !esoin de plus d’aide ue de censure . Avant de critiuer les autres, nousdevons nous demander Q ‘ ?u’est ce ue "e penserais si "e voyais uelu’un faire ce ue "e fais’ >

5. 8uelle est la prin*ipale *ause @ui epQ*Ge l’Goe de se Puger > avant de Puger lesautres

L’orgueil , ui l’induit & dissimuler & lui même ses propres défauts , aussi !ien morau* ue p6ysiueset & se reconnaKtre tou"ours supérieurs au* autres >

L’6umilité est la clé ui ouvre & l’6omme la compré6ension de lui même et la reconnaissance de ses propres fai!lesses , le rendant tolérant avec les fai!lesses des autres .

6. Une personne véritaBleent *GaritaBle a9t9elle l’GaBitude de pointer les déFauts desautres

Don , pointer les fautes d’autrui est une attitude contraire & la c6arité , car celle ci & commecaractéristiue principale , l’indulgence de l’6omme avec ses fr#res .

La c6arité est tou"ours 6um!le . La c6arité orgueilleuse est un non=sens, puisue ces deu* sentimentsse neutralisent l9un l9autre.

7. %our@uoi est9il diFFi*ile l’Goe de re*onnaOtre et de valoriser les @ualités desautres

8arce ue l’orgueil et la vanité de l’6omme deviennent présomptueu* , au point de lui attri!uer uneimportance e*agérée & sa propre personne et croire dans la suprématie de ses ualités .

Comment, un 6omme peut=il avoir asse d9a!négation pour faire ressortir, dans autrui, le !ien ui pourrait l9éclipser, au lieu du mal ui pourrait le re6ausser >

-

. 8uelle est la prin*ipale entrave au progr<s de l’esprit et de @uelle FaKon devons nous la*oBattre

Si l9orgueil est le p#re de !eaucoup de vices, il est aussi la négation de !eaucoup de vertus Q on leretrouve au fond et comme mo!ile de presue toutes les actions. Dous devons le com!attre & traversl’6umilité , ui nous fait reconnaKtre nos propres fautes , la pratiue uotidienne , l’indulgence,et lac6arité Q en un mot la +éforme Intérieure indispensa!le & notre c6eminement .

8lus nous reconnaissons nos propres fautes , plus nous devenons indulgents avec les autres .



CHAPITRE

-IENHEUREU CEU UI SONT MISERICORDIEU.

La paille et la poutre dans l4oeil!

0. Pourquoi voye*&vous une paille dans l 9oeil de votre frère, vous qui ne voye* pas une poutredans votre oeil 0 & = Hypocrites, Pte premi#rement la poutre devotre oeil, et alors vous verre comment vous pourre tirer la paille de l9oeil de votre fr#re.MSaint /att6ieu, c6. BII, v. , 3, 7.N

1-. (n des travers de l96umanité, c9est de voir le mal d9autrui avant de voir celui ui est ennous. 8our se "uger soi=même, il faudrait pouvoir se regarder dans un miroir, se transporter enuelue sorte en de6ors de soi, et se considérer comme une autre personne, en se demandant $?ue penserais="e si "e voyais uelu9un faire ce ue "e fais > C9est incontesta!lement l9orgueilui porte l96omme & se dissimuler ses propres défauts, au moral comme au p6ysiue. Ce

travers est essentiellement contraire & la c6arité, car la vraie c6arité est modeste, simple etindulgente Q la c6arité orgueilleuse est un non=sens, puisue ces deu* sentiments se

1



neutralisent l9un l9autre. Comment, en effet, un 6omme asse vain pour croire & l9importancede sa personnalité et & la suprématie de ses ualités, peut=il avoir en même temps assed9a!négation pour faire ressortir, dans autrui, le !ien ui pourrait l9éclipser, au lieu du mal ui

pourrait le re6ausser > Si l9orgueil est le p#re de !eaucoup de vices, il est aussi la négation de !eaucoup de vertus Q on le retrouve au fond et comme mo!ile de presue toutes les actions.

C9est pouruoi %ésus s9est attac6é & le com!attre comme le principal o!stacle au progr#s. De "uge pas afin ue vous ne soye pas "ugés. ?ue celui ui est sans péc6é lui "ette la premi#re pierre.

NE ;U7E: %AS > %"UR NE %AS \TRE ;U7ES !

2)

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1-.8aragrap6e ''>', et '/

"$;ECTI#

+éfléc6ir avec les participants sur les enseignements de %ésus & propos de "uger l’action desautres , argumentant !ien ue seulement l’autorité morale nous 6a!ilite & critiuer les autres etspécifiant !ien aussi ue la pratiue de l’indulgence est un devoir envers tous .

C"NCLUSI"N

Avant d’attri!uer & c6acun une faute , , voyons si cette même censure ne peut elle ne pas nousêtre faite . Avant de "uger uelu’un avec sévérité, essayons d’être aussi indulgent pour luimême ue pour nous même .

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E ''>', et '/

'! %our@uoi ;ésus nous enseigne9t9il ne pas Puger notre pro*Gain

8our ue nous ne soyons pas également "ugés, car ils agiront envers nous de la même fa)on ue nousaurons agi envers eu* .

<n se servira envers vous de la même mesure dont vous vous sere servis envers les autres

,! %ésus recommanda=t=il au* Scri!es et au* 86arisiens l’o!servance de la loi de /oises uidemandait de lapider la personne adult#re >

Don il transféra & ses détracteurs la responsa!ilité de la c6Rtier, tout en conditionnant l’application dela peine & l’autorité morale dont c6acun est possesseur .

Gien ue les lois morales pointent les préceptes légau* & suivre , nous devons tou"ours analyser & lalumi#re de nos propres actions Q seulement donc , nous percevrons si nous avons oui ou non l’autorité

morale pour les appliuer & d’autres .

/! %our@uoi les plus an*iens se sont9ils éloignés en preier

8arce ue touc6és par les paroles de %ésus , ils réfléc6irent sur les innom!ra!les fautes commises toutau long de leurs vies et se reconnurent plus péc6eurs ue les "eunes , se sentant donc , incapa!les decondamner acte u’ils ont peut être pratiué.

La vie est un savant maKtre ui nous enseigne les le)ons d’6umilité et d’indulgence , nous portantd’un cPté & la reconnaissance de nos propres fautes et de l’autre & la compré6ension des autres fautes .

2! Dans *ette o**asion > @ui pari les personnes présentes possédait les *onditionsorales de Puger *ette Fee adult<re

Seulement %ésus . Il a été l’esprit le plus élevé sur 4erre et & peine lui , parmi tous ceu* présent & cette

occasion pouvait la "uger et la condamner .

%ésus était parmi nous pour nous apporter son témoignage , témoignage de !ien et nous enseigner unenouvelle morale , !asée sur l’Amour du proc6ain Q ce ue nous ne désirons pas pour nous nous nedevons pas le vouloir pour les autres .

+! Coent agit don* ;ésus ave* la pé*Geresse

Il ne critiua pas son procédé , ni ne la traita avec mépris , ni n’e*igea le repentir .Il se limita & direue , comme les autres , il ne la condamnerait pas , lui montrant ue rien n’était perdu , car elle avaitune nouvelle vie devant elle , d#s u’elle c6erc6erait la pratiue du !ien .

%e ne vous condamnerai pas non plus. Alle=vous=en, et & l9avenir ne péc6e plus.

5! 8u’est *e @ue ;ésus nous enseigne @uand il dit ‘ 8ue *elui d4entre vous @ui est sanspé*Gé lui Pette la prei<re pierre’ !

Il nous enseigne ue nous ne devons pas "uger les autres avec plus de sévérité ue nous nous "ugeons Q

ni ne condamner au* autres ce ui nous a été a!sous .

Avant de reproc6er une faute & uelu9un, voyons si le même !lRme ne peut retom!er sur nous.

1! Devons nous prendre au pied de la lettre l’enseigneent de ;ésus et ne Paais*riti@uer ou aniFester des *ensures *ertaines a*tions

Certainement pas . Il y aura des occasions dans notre vie dans lauelle les critiues & certaines actionsseront nécessaires , sous peine d’être Q avec notre propre silence et notre propre omission une

contri!ution & porter pré"udice au* autres , disséminant le mal parmi les personnes ou retardant le progr#s du proc6ain .

3



+éprouver la conduite perverse de uelu’un constitue ou devient dans certaines occasions un devoir dans certains cas, puisu9il en doit résulter un !ien, et ue sans cela le mal ne serait "amais réprimédans la société d’ou le c6aos et l’anarc6ie . L96omme, d9ailleurs, ne doit=il pas aider au progr#s de sonsem!la!le par son perfectionnement en montrant l’e*emple & autrui et en l’aidant >

.! 8uand la *riti@ue n’est9elle pas né*essaire

?uand elle a pour o!"ectif de !lRmer une personne dont les actes sont critiués sans aucune intentionde l’aider au progr#s ou d’éviter la pratiue du mal.

Ce procédé n’a "amais d’e*cuse , s’il s’agit de maldisantes paroles et de méc6anceté réunies de celuiui critiue .

EBI'EDCES 8+A4I?(ES


CHAPITRE


De "uge pas afin ue vous ne soye pas "ugés. ?ue celui ui est sans péc6é lui "ette la premi#re pierre.

11. De "uge point, afin ue vous ne soye point "ugés Q = car vous sere "ugés selon ue vousaure "ugé les autres Q et on se servira envers vous de la même mesure dont vous vous sereservis envers eu*. MSaint /att6ieu, c6. BII, v. 1, .N

1. Alors les Scri!es et les 86arisiens lui amen#rent une femme ui avait été surprise enadult#re, et la faisant tenir de!out au milieu du peuple, = ils dirent & %ésus $ /aKtre, cettefemme vient d9être surprise en adult#re Q or, /ose nous ordonne dans la loi de lapider lesadult#res. ?uel est donc sur cela votre sentiment > = Ils disaient ceci en le tentant, afin d9avoir de uoi l9accuser. /ais %ésus, se !aissant, écrivit avec son doigt sur la terre. = Comme ilscontinuaient & l9interroger, il se leva, et leur dit $ ue celui d'entre vous qui est sans péc#é lui

jette la première pierre. & 8uis se !aissant de nouveau, il continua & écrire sur la terre. = /ais

pour eu*, l9ayant entendu parler de la sorte, ils se retir#rent l9un apr#s l9autre, les vieillards

7



sortant les premiers Q et ainsi %ésus demeura seul avec la femme, ui était au milieu de la place.Alors %ésus, se relevant, lui dit $ Femme, oU sont vos accusateurs > 8ersonne ne vous a=t=ilcondamnée > = Elle lui dit $ Don, Seigneur. %ésus lui répondit $ %e ne vous condamnerai pasnon plus. Alle=vous=en, et & l9avenir ne péc6e plus. MSaint %ean, c6. BIII, v. de & 11.N

1. [?ue celui ui est sans péc6é lui "ette la premi#re pierre,Y a dit %ésus. Cette ma*ime nousfait un devoir de l9indulgence, parce u9il n9est personne ui n9en ait !esoin pour son proprecompte. Elle nous apprend ue nous ne devons pas "uger les autres plus sév#rement ue nousne nous "ugeons nous=mêmes, ni condamner en autrui ce ue nous e*cusons en nous. Avant dereproc6er une faute & uelu9un, voyons si le même !lRme ne peut retom!er sur nous.

Le !lRme "eté sur la conduite d9autrui peut avoir deu* mo!iles $ réprimer le mal, ou discréditer la personne dont on critiue les actes Q ce dernier motif n9a "amais d9e*cuse, car c9est de lamédisance et de la méc6anceté. Le premier peut être loua!le, et devient même un devoir danscertains cas, puisu9il en doit résulter un !ien, et ue sans cela le mal ne serait "amais réprimé

dans la société Q l96omme, d9ailleurs, ne doit=il pas aider au progr#s de son sem!la!le > Il nefaudrait donc pas prendre dans le sens a!solu ce principe $ [De "uge pas, si vous ne voule

pas être "ugéY, car la lettre tue, et l9esprit vivifie.

%ésus ne pouvait défendre de !lRmer ce ui est mal, puisue lui=même nous en a donnél9e*emple, et l9a fait en termes énergiues Q mais il a voulu dire ue l9autorité du !lRme est enraison de l9autorité morale de celui ui le prononce Q se rendre coupa!le de ce ue l9oncondamne en autrui, c9est a!diuer cette autorité Q c9est de plus s9enlever le droit de répression.La conscience intime, du reste, refuse tout respect et toute soumission volontaire & celui ui,étant investi d9un pouvoir uelconue, viole les lois et les principes u9il est c6argéd9appliuer. Il n9 y a d 9autorité légitime au+ yeu+ de ieu, que celle qui s 9appuie sur l 9e+emple

qu9elle donne du bien Q c9est ce ui ressort également des paroles de %ésus.

%ARD"N DES "##ENSES

+&

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1-.8aragrap6e '2

"$;ECTI#

Etudier, avec les participants la pratiue du pardon , enseignée par %ésus.

;

C"NCLUSI"N

'ans la pratiue du pardon, le plus grand !énéficié est celui ui pardonne, car celui ci o!tient

la !énédiction de 'ieu et sa pai* intérieure , & travers l’6armonie avec son proc6ain .

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E '2

'! En a**ord ave* les enseigneents de ;ésus > Pus@u’ *oBien de Fois devons>nous pardonner notre Fr<re !

Dous devons pardonner infiniment , car il n’y a pas de limite pour le pardon . Au dire , nousne devons pas pardonner sept fois mais septante fois sept fois .%ésus nous enseigne & ne pascompter les offenses re)ues ni les pardons concédés .

8ardonnere non pas sept fois, mais septante fois sept fois. Bous sere dou* et 6um!le decoeur, ne mesurant "amais votre mansuétude

,! Le pardon Fait9il partie des lois de Dieu

:

Certainement . Le pardon fait partie de la loi d’amour , de telle fa)on ue si nous ne pardonnons pas , nous ne serons pas pardonnés .

%ésus nous a enseigné Q ‘ 8#re , pardonne nos offensives , ainsi ue nous pardonnons & ceu*ui nous ont offensé ’.

/! Coent devons nous agir pour appli@uer *et enseigneent dans notre vie

8ardonnant tou"ours .Etant indulgents , c6arita!les, généreu*, prodigues en amour avec le proc6ain .

‘ 'onne, car le Seigneur vous rendra Q pardonne, car le Seigneur vous pardonnera Qa!aisse=vous, car le Seigneur vous rel#vera Q 6umilie=vous, car le Seigneur vous fera asseoir & sa droite ’.

2! Et si l’oFFense a été tr<s grave > @uelle attitude devons nous prendre

8lus ue tou"ours nous devons pardonner , parce ue le mérite du pardon est proportionnel &la gravité de l’offense . Il n’e*iste aucun mérite & révéler les aggravations de notre fr#re .

8ardonne donc & vos fr#res comme vous ave !esoin u9on vous pardonne & vous=mêmes.

+! 8uelle est la responsaBilité @ue poss<dent > en réFéren*e au pardon > *eu= @ui*onnaissent les enseigneents de ;ésus son respe*t

Ayant la !énédiction de l’éclaircissement , plus responsa!les ils deviennent & donner témoignage de ces enseignements , non seulement par les paroles , mais surtout par les actes .

<u!lie le mal u9on a pu vous faire, et ne pense u9& une c6ose $ le !ien ue vous pouverendre.

5! Le véritaBle pardon e=iste9il réelleent @uant on garde ran*ur de@uel@u’un

Don , le vérita!le pardon est celui ui sort d’un c@ur dou*, li!re de 6aines et de ressentiments.Seulement celui ci est agréa!le & 'ieu .

D9ou!lie "amais u9en paroles, comme en actions, le pardon des in"ures ne doit pas être unvain mot. Si vous vous dites !ons, soye=le donc Q ou!lie le mal u9on a pu vous faire, et ne

pense u9& une c6ose $ le !ien ue vous pouve rendre. Celui ui est entré dans cette voie nes9en doit point écarter même par la pensée, car vous êtes responsa!les

2



Aye soin , pourtant donc , d’éloigner de vos pensées tout sentiment de rancune car 'ieu saitce ui demeure au fond du coeur de c6acun de ses enfants .

1! 8uelle est la pensée @ui doit vivre @uotidienneent dans notre esprit

?ue dans le déroulement de cette "ournée , vous ne fassie rien contre votre fr#re , et si par 6asard vous êtes offensé par uelu’un , pardonne lui aussitPt et de tout c@ur .

Heureu* donc celui ui peut c6aue soir s9endormir en disant $ %e n9ai rien contre mon proc6ain.



CHAPITRE


%ardon des oFFenses!

13. Com!ien de fois pardonnerai="e & mon fr#re > Bous lui pardonnere non pas sept fois, maisseptante fois sept fois. Boil& une de ces paroles de %ésus ui doivent frapper le plus votreintelligence et parler le plus 6aut & votre coeur. +approc6e ces paroles de miséricorde del9oraison si simple, si résumée et si grande dans ses aspirations ue %ésus donne & sesdisciples, et vous trouvere tou"ours la même pensée. %ésus, le "uste par e*cellence, répond &8ierre $ 4u pardonneras, mais sans limites Q tu pardonneras c6aue offense aussi souvent ue

l9offense te sera faite Q tu enseigneras & tes fr#res cet ou!li de soi=même ui rend invulnéra!lecontre l9attaue, les mauvais procédés et les in"ures Q tu seras dou* et 6um!le de coeur, ne

0

mesurant "amais ta mansuétude Q tu feras enfin ce ue tu désires ue le 8#re céleste fasse pour toi Q n9a=t=il pas & te pardonner souvent, et compte=t=il le nom!re de fois ue son pardondescend effacer tes fautes >

Ecoute donc cette réponse de %ésus, et, comme 8ierre, appliue=la & vous=mêmes Q

pardonne, use d9indulgence, soye c6arita!les, généreu*, prodigues même de votre amour.'onne, car le Seigneur vous rendra Q pardonne, car le Seigneur vous pardonnera Q a!aisse=vous, car le Seigneur vous rel#vera Q 6umilie=vous, car le Seigneur vous fera asseoir & sadroite.

Alle, mes !ien=aimés, étudie et commente ces paroles ue "e vous adresse de la part deCelui ui, du 6aut des splendeurs célestes, regarde tou"ours vers vous, et continue avec amour la tRc6e ingrate u9il a commencée il y a di*=6uit si#cles. 8ardonne donc & vos fr#res commevous ave !esoin u9on vous pardonne & vous=mêmes. Si leurs actes vous ont été

personnellement pré"udicia!les, c9est un motif de plus pour être indulgents, car le mérite du pardon est proportionné & la gravité du mal Q il n9y en aurait aucun & passer sur les torts de vos

fr#res, s9ils ne vous avaient fait ue des !lessures lég#res.

Spirites, n9ou!lie "amais u9en paroles, comme en actions, le pardon des in"ures ne doit pasêtre un vain mot. Si vous vous dites spirites, soye=le donc Q ou!lie le mal u9on a pu vousfaire, et ne pense u9& une c6ose $ le !ien ue vous pouve rendre. Celui ui est entré danscette voie ne s9en doit point écarter même par la pensée, car vous êtes responsa!les de vos

pensées ue 'ieu connaKt. Faites donc u9elles soient dépouillées de tout sentiment derancune Q 'ieu sait ce ui demeure au fond du coeur de c6acun. 9eureu+ donc celui qui peut

c#aque soir s9endormir en disant : e n9ai rien contre mon proc#ain. MSI/E<D. Gordeau*,12;.N

%ARD"N DES "##ENSES

+'

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1-.8aragrap6e '+

"$;ECTI#

Analyser avec les participants la nécessité de tou"ours se pardonner , même lorsue l’on est

offensé , argumentant !ien u’& peine le vérita!le pardon am#ne l’ou!li de l’offense et estagréa!le & 'ieu .

3-

C"NCLUSI"N

8ardonnons tou"ours , pour ue 'ieu nous pardonne , car la rigueur ue nous utilisons avecnotre proc6ain sera également utilisée pour nous .

"$SER3ATI"N

Le dirigeant en lisant le te*te, devra s’assurer de la compl#te compré6ension du voca!ulaire

par les participants.


LIRE LE %ARA7RA%-E '+

'! Devons nous pardonne indistin*teent tous @uand nous soes oFFensés

<ui nous devons tou"ours pardonner et & tous , amis comme ennemis car pardonner & un ami est luidonner un preuve d’amitié et pardonner & ces ennemis est demander pardon & soi même .

‘ 8ardonner les offenses, c9est montrer u9on devient meilleur ’.

,! Coent l’attitude de pardonner ou non se reFl<te dans notre vie

31

Si nous pardonnons , nous serons aussi pardonne .Si au contraire , nous avons durs , e*igeants ,infle*i!les et avons fait preuve de rigueur "usu’& laisser une offense lég#re , nous recevrons le mêmetraitement .

‘ Comment voule=vous ue 'ieu ou!lie ue c6aue "our vous ave le plus grand !esoind9indulgence > <6 J mal6eur & celui ui dit $ [%e ne pardonnerai "amais,Y car il prononce sa proprecondamnation ’ .

/! La *ertitude @ue nous avons raison et d’avoir été inPusteent oFFensé > sa*Gant @ue laraison est de notre *té > Fait elle @ue nous devons aBandonner le pardon

Don > ce procédé nous endurcit le c@ur , car notre orgueil et notre vanité ,nous porte & croire ue nousavons tou"ours raison .8our cela & affronter de telles situations , nous consulterons notre intime , et sinous avons été 6onnêtes , nous admettrons ue dans la ma"eure partie des cas , nous avons étél’agresseur .

?ui sait si, dans cette lutte ui commence par un coup d9épingle et finit par une rupture, vous n9ave pas commencé & porter le premier coup > C9est donc une raison pour vous d9être indulgent avec lasuscepti!ilité d’autrui .

2! Si nous avons été réelleent oFFensés > *oent devons nous réagir

Analysons si nous n’e*altons pas les animosités par moyens de représailles , contri!uant & ce uedégén#re en uerelle grave un désaccord ui pourrait être facilement surmonté .

S9il dépendait de vous d9en empêc6er les suites, et si vous ne l9ave pas fait, vous êtes coupa!le .

+! 8uelle attitude devons nous prendre @uand nous regardons Fond notre *ons*ien*e > et@ue nous ne *ensurons rien

Soyons indulgents avec les fai!lesses de notre fr#re et faisons preuve de clémence pour lui , priant'ieu , au nom de %ésus , pour son éclaircissement et son progr#s spirituel.

Admettons enfin ue vous n9aye a!solument aucun reproc6e & vous faire, vous n9en aure ue plus de

mérite & vous montrer clément.

5! Est9il possiBle de pardonner @uel@u’un et de se réPouir du al @ui lui revient

'ans ce cas il n’ y a pas de vérita!le pardon , car ui agit ainsi garde ranc@ur & son proc6ain etalimente dans son c@ur des sentiments de vengeances .

Le pardon est un acte d’aimer son proc6ain Qpour cela uelu’un ui pardonne sinc#rement ne peut pas

se ré"ouir de la souffrance d’autrui .

3

1! %ardonne est9il sipleent le signe de s’éloigner de l’agresseur

Don , Celui ui dit pardonne et "amais se rapproc6e de l’ennemi ne pardonne pas vérita!lement Q ilgarde dans son c@ur 6aine et ressentiment .

‘ La ranc@ur est tou"ours un signe de !assesse et d’infériorité ’ .

.! 8uel est le véritaBle pardon

Celui ui lance un voile sur le passé , ou!lie les !lessures et élimine les plaintes , rendant possi!le uneconvivialité fraternelle .

L’ou!li complet et a!solu des offenses est particulier au* grandes Rmes .

)! Coent pouvons nous vivre *et enseigneent @uotidienneent

C6erc6ant & nous li!érer des sentiments de 6aines, et !lessures ue nous gardons de notre proc6ain ,&travers le pardon sinc#re Q et parall#lement , évitant ue de simples dissensions dérivent desmalédictions et des animosités au détriment de la convivialité constante de fraternité enseignée dansl’Evangile de %ésus .

?uand nous transformons par la vie pratiue les lumineu* enseignements du C6rist , préférant pardonner & l’usage des représailles , rétri!uant le mal pour le !ien , la pai* et la "oie seront alors desvertus 6a!itant notre c@ur .


CHAPITRE -IENHEUREU CEU UI SONT MISERICORDIEU.

IDS4+(C4I<DS 'ES ES8+I4S.

%ardon des oFFenses!

17. 8ardonner & ses ennemis, c9est demander pardon pour soi=même Q pardonner & ses amis,c9est leur donner une preuve d9amitié Q pardonner les offenses, c9est montrer u9on devientmeilleur. 8ardonne donc, mes amis, afin ue 'ieu vous pardonne, car si vous êtes durs,e*igeants, infle*i!les, si vous tene rigueur même pour une lég#re offense, comment voule=

3

vous ue 'ieu ou!lie ue c6aue "our vous ave le plus grand !esoin d9indulgence > <6 Jmal6eur & celui ui dit $ [%e ne pardonnerai "amais,Y car il prononce sa propre condamnation.?ui sait, d9ailleurs, si, en descendant en vous=même, vous n9ave pas été l9agresseur > ?ui saitsi, dans cette lutte ui commence par un coup d9épingle et finit par une rupture, vous n9ave

pas commencé & porter le premier coup > si une parole !lessante ne vous est pas éc6appée > si

vous ave usé de toute la modération nécessaire > Sans doute votre adversaire a tort de semontrer trop suscepti!le, mais c9est une raison pour vous d9être indulgent et de ne pas mériter le reproc6e ue vous lui adresse. Admettons ue vous aye été réellement l9offensé dans unecirconstance, ui dit ue vous n9ave pas envenimé la c6ose par des représailles, et ue vousn9ave pas fait dégénérer en uerelle sérieuse ce ui aurait pu facilement tom!er dans l9ou!li >S9il dépendait de vous d9en empêc6er les suites, et si vous ne l9ave pas fait, vous êtescoupa!le. Admettons enfin ue vous n9aye a!solument aucun reproc6e & vous faire, vous n9enaure ue plus de mérite & vous montrer clément.

/ais il y a deu* mani#res !ien différentes de pardonner $ il y a le pardon des l#vres et le pardon du coeur. Gien des gens disent de leur adversaire $ [%e lui pardonne,Y tandis

u9intérieurement ils éprouvent un secret plaisir du mal ui lui arrive, disant en eu*=mêmesu9il n9a ue ce u9il mérite. Com!ien disent $ [%e pardonneY et ui a"outent $ [mais "e ne meréconcilierai "amais Q "e ne le reverrai de ma vie.Y Est=ce l& le pardon selon l9Evangile > Don Qle vérita!le pardon, le pardon c6rétien, est celui ui "ette un voile sur le passé Q c9est le seuldont il vous sera tenu compte, car 'ieu ne se contente pas de l9apparence $ il sonde le fond descoeurs et les plus secr#tes pensées Q on ne lui en impose pas par des paroles et de vainssimulacres. L9ou!li complet et a!solu des offenses est le propre des grandes Rmes Q la rancuneest tou"ours un signe d9a!aissement et d9infériorité. D9ou!lie pas ue le vrai pardon sereconnaKt au* actes !ien plus u9au* paroles. M8A(L apPtre. Lyon, 12;1.N

L’INDUL7ENCE

+,

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

33



+éveille c6e les participants l’effet salutaire de l’indulgence propice & ceu* ui la cultive , !ien comme ceu* ui s’en entourent , se convainuant de la développer & l’intérieur d’eu*mêmes .

C"NCLUSI"N

L’indulgence est un sentiment dou* et fraternel ue c6aue 6omme doit alimenter pour sesfr#res. 'ans le c6amp de l’Indulgence, nous sommes tous en carence, en face de nosimperfections .'e l& le devoir de tous de la cultiver.

"$SER3ATI"N




'! 8u’est *e @ue l’indulgen*e

C’est une des vertus ui caractérise le vérita!le c6rétien et ui s’e*prime par la posturecomplaisante , compré6ensive ue l’on adopte devant les fautes et imperfections du proc6ain.

Etre indulgent est savoir révéler , pardonner, ou!lier, dissimuler , devant tous ce ui peut êtreréprouvé dans le comportement de ses sem!la!les .

37

,! 8uel BénéFi*e est @ue nous proportionnons notre pro*Gain

L’indulgence ue nous démontrons dans notre comportement peut sensi!iliser le c@ur des personnes ,les incitant & la réfle*ion de s’améliorer et & procéder aussi avec indulgence , et celarend propice & la régénération de des possi!les fautes de tous .

Dotre indulgence & l’effet salutaire de faire ue notre proc6ain se sente méritoire de solidaritédifférente et cela le rend 6eureu* .

/! Et @uant nous @uels BénéFi*es nous proportionne9t9elle

La conuête du c@ur d’autrui , de son amitié , en de6ors du !ien être ue nous e*périmentons ,découlant de la certitude ue nous c6erc6ons & accomplir le mandement divin contenu dans Q ‘aime vous les uns les autres ’ .

La personne indulgente devient sympat6iue , protégeant la reconnaissance de ceu* u’elleentoure , et ceci est un motif de "oie pour elle .

2! Etant indulgent ne serons nous pas en train de *ouvrir une erreur @ui doit Qtre*orrigée

Il est évident ue l’erreur doit être corrigée .Cependant , la "ustice divine agit avec miséricorde , permettant ue le péc6eur se régén#re par lui même . Dotre indulgence avec lui , l’aidera & se

réveiller pour cette réalité .

Si 'ieu est indulgent avec nous , avec plus de raison nous devons l’être en relation avec notre proc6ain .

+! Est9il diFFi*ile d’Qtre indulgent

<ui . En face du stage évolutif dans leuel nous nous trouvons , il est plus facile de critiuer lesactes de notre proc6ain ue de faire éloge de uelues uns de ses comportements . '’ou lanécessité urgente de cultiver cette vertu .

Au"ourd’6ui l ‘évolution nous force & comprendre ue nous sommes tous inter liés par dépendance d’ordre moral et spirituel .Dous avons !esoin de comprendre les autres , entendre lessituations diverses et aider tou"ours pour être aider & notre tour .

5! %our@uoi ne devons nous pas Qtre indulgents ave* nous Qes

8arce ue nos défauts reui#rent une attention persistante et rigoureuse .?uand nous sommes

indulgents avec nous mêmes , nous sommes en réalité dissimulant nos imperfections et persistant

3;



dans l’erreur . Dous rec6erc6ons donc & effectuer une investigation scrupuleuse de notre propreconscience , afin d’évaluer ce u’il y a des mauvais en nous ui doit être corriger .

L’Evangile nous prescrit ue nous devons re6ausser nos ualités Q et c6erc6er ce u’il y a demauvais et le corriger .

1! 8uel sentient réveille l’indulgen*e

L’indulgence attire , re6ausse, calme et repose les c@urs tumultueu* par la conscience entac6ée .

L’e*pectative de compré6ension minimise l’amertume de l’erreur .

.! 8uant la rigueur @uel sentient attire9t9elle

L’a!attement , l’éloignement, la tristesse et l’irritation .

L’e*pectative de réprimande conduit & l’6ypocrisie intentionnelle .


L’E3AN7ILE SEL"N LE S%IRITISMECHAPITRE



L4indulgen*e!

3:

1;. Spirites, nous voulons vous parler au"ourd96ui de l9indulgence, ce sentiment si dou*, sifraternel ue tout 6omme doit avoir pour ses fr#res, mais dont !ien peu font usage.

L9indulgence ne voit point les défauts d9autrui, ou si elle les voit, elle se garde d9en parler, deles colporter Q elle les cac6e au contraire, afin u9ils ne soient connus ue d9elle seule, et si la

malveillance les découvre, elle a tou"ours une e*cuse prête pour les pallier, c9est=&=dire unee*cuse plausi!le, sérieuse, et rien de celles ui ayant l9air d9atténuer la faute la font ressortir avec une perfide adresse.

L9indulgence ne s9occupe "amais des actes mauvais d9autrui, & moins ue ce ne soit pour rendre un service, encore a=t=elle soin de les atténuer autant ue possi!le. Elle ne fait pointd9o!servation c6ouante, n9a point de reproc6es au* l#vres, mais seulement des conseils, le

plus souvent voilés. ?uand vous "ete la critiue, uelle conséuence doit=on tirer de vos paroles > c9est ue vous, ui !lRme, n9aurie pas fait ce ue vous reproc6e, c9est ue vousvale mieu* ue le coupa!le. < 6ommes J uand donc "ugere=vous vos propres coeurs, vos

propres pensées, vos propres actes, sans vous occuper de ce ue font vos fr#res > ?uand

n9ouvrire=vous vos yeu* sév#res ue sur vous=mêmes >

Soye donc sév#res envers vous, indulgents envers les autres. Songe & celui ui "uge endernier ressort, ui voit les secr#tes pensées de c6aue coeur, et ui, par conséuent, e*cusesouvent les fautes ue vous !lRme, ou condamne ce ue vous e*cuse, parce u9il connaKt lemo!ile de tous les actes, et ue vous, ui crie si 6aut $ anat6#me J aurie peut=être commisdes fautes plus graves.

Soye indulgents, mes amis, car l9indulgence attire, calme, redresse, tandis ue la rigueur décourage, éloigne et irrite. M%<SE8H, Esp. protect. Gordeau*, 12;.N

L’INDUL7ENCE+/

S"URCE "RI7INELLE


32



"$;ECTI#

Informer les participants autour de la finalité de l’indulgence comme devoir a être e*ercédevant notre proc6ain , et de uelle fa)on elle se revêtit au !énéfice de celui ui la pratiue .

C"NCLUSI"N

L’indulgence est le rem#de salutaire ue nous administrons & notre proc6ain et ui a pour effet, d’appuyer son c6eminement . Elle se revêtit au !énéfice de nous mêmes , & traversl’indulgence ue 'ieu et nos sem!la!les ont envers nous mêmes .

"$SER3ATI"N





C’est une des vertus ui caractérise le vérita!le c6rétien et ui s’e*prime par la posturecomplaisante , compré6ensive ue l’on adopte devant les fautes et imperfections du proc6ain.

Etre indulgent est savoir révéler , pardonner, ou!lier, dissimuler , devant tous ce ui peut êtreréprouvé dans le comportement de ses sem!la!les .

30



,! %our@uoi est9il né*essaire de Puger ave* sévérité nos propres a*tions

8arce ue notre félicité est seulement édifiée suivant les actions vouées au !ien .'’ou la

nécessité de "uger avec suffisamment de rigueur nos actes afin de corriger les détours et desélectionner ceu* ui effectivement nous conduisent au !on c6emin , les ayant pour conduite .

?uant au* actions d’autrui ,il nous revient & peine de les relever , laissant & 'ieu la c6arge deles "uger .

/! Ave* @ui spé*ialeent devons nous Faire preuve d’indulgen*e

Avec tous nos fr#res ,sans aucune distinction . Ce sentiment dou* et fraternel , ui doit donner

une direction & notre comportement , est pour être entendu & tous ceu* ui partagent notree*istence .

%ésus en prescrivant ue nous nous aimions les uns les autres , n’a éta!li aucune condition oulimite pour ceci .

2! %our@uoi devons nous Qtre indulgents ave* les autres

8arce ue nous avons !esoin aussi d’indulgence , dé"& ue nous ne sommes pas parfaits .Enoutre , notre 8#re , par son infini !onté use constamment d’indulgence envers nous .

L’indulgence dont 'ieu utilise pour nous constitue l’effet réversif de l’indulgence ue nousutilisons envers nos sem!la!les .

+! 8uel eFFet produira notre indulgen*e envers notre pro*Gain

Dotre réaction pacifiue et compré6ensive devant ses fautes pourra contri!uer & luisensi!iliser le c@ur , lui permettant de se corriger et & c6oisir le c6emin du !ien .

L’indulgence pour son proc6ain a comme fonction de clarifier le raisonnement , permettant derénover c6e lui la fa)on de penser , d’être et le soutenir dans le c6emin évolutif .

5! %ardonner est9il suFFisant pour nous liBérer

7-



Don, C’est un grand pas , cependant ui n’est pas suffisant .La loi de 'ieu ui est d’Amour nous impose non seulement le devoir de pardonner mais par dessus tout d’aider nosennemis ,& travers la pri#re , les pensées fraternelles et d’actes ui les aident & rencontrer lafélicité .

'e tr#s nom!reu* criminels se régén#rent sous l’aide et l’orientation c6arita!le de leurs e*victimes , mus u’ils sont par l’influ* de la loi d’Amour .



CHAPITRE



L4indulgen*e!

71



1:. Soye indulgents pour les fautes d9autrui, uelles u9elles soient Q ne "uge avec sévéritéue vos propres actions, et le Seigneur usera d9indulgence envers vous, comme vous en aureusé envers les autres.

Soutene les forts $ encourage=les & la persévérance Q fortifie les fai!les en leur montrant la !onté de 'ieu ui compte le moindre repentir Q montre & tous l9ange de la repentanceétendant son aile !lanc6e sur les fautes des 6umains, et les voilant ainsi au* yeu* de celui uine peut voir ce ui est impur. Comprene tous la miséricorde infinie de votre 8#re, etn9ou!lie "amais de lui dire par votre pensée et surtout par vos actes $ [8ardonne=nous nosoffenses, comme nous pardonnons & ceu* ui nous ont offensés.Y Comprene !ien la valeur de ces su!limes paroles Q la lettre n9en est pas seule admira!le, mais aussi l9enseignementu9elle renferme.

?ue demande=vous au Seigneur en lui demandant votre pardon > Est=ce seulement l9ou!li devos offenses > ou!li ui vous laisse dans le néant, car si 'ieu se contente d9ou!lier vos fautes,

il ne punit pas, mais non plus il ne récompense pas. La récompense ne peut être le pri* du !ien ue l9on n9a pas fait, et encore moins du mal ue l9on a fait, ce mal fWt=il ou!lié > En luidemandant pardon de vos transgressions, vous lui demande la faveur de ses grRces pour n9y

plus retom!er Q la force nécessaire pour entrer dans une voie nouvelle, voie de soumission etd9amour dans lauelle vous pourre a"outer la réparation au repentir.

?uand vous pardonne & vos fr#res, ne vous contente pas d9étendre le voile de l9ou!li sur leurs fautes Q ce voile est souvent !ien transparent & vos yeu* Q apporte=leur l9amour en mêmetemps ue le pardon Q faites pour eu* ce ue vous demandere & votre 8#re céleste de faire

pour vous. +emplace la col#re ui souille par l9amour ui purifie. 8rêc6e d9e*emple cettec6arité active, infatiga!le, ue %ésus vous a enseignée Q prêc6e=la comme il le fit lui=mêmetout le temps u9il vécut sur la terre visi!le au* yeu* du corps, et comme il la prêc6e encoresans cesse depuis u9il n9est plus visi!le u9au* yeu* de l9esprit. Suive ce divin mod#le Qmarc6e sur ses traces $ elles vous conduiront au lieu de refuge oU vous trouvere le reposapr#s la lutte. Comme lui, c6arge=vous tous de votre croi*, et gravisse péni!lement, maiscourageusement votre calvaire $ au sommet est la glorification. M%EAD, év. de Gordeau*,12;.N

L’INDUL7ENCE

+2

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1-.8aragrap6e '.

7



"$;ECTI#

Gien clarifier l’importance de l’indulgence comme su!lime forme de pratiuer la c6arité etcomme instrument de pai* ui nous induit & faire !eaucoup plus attention & nos défauts ueceu* des autres .

C"NCLUSI"N

Il est impossi!le d’aimer 'ieu sans pratiuer la c6arité , et l’on ne peut pas penser & lac6arité , sans être indulgents avec les défauts des autres . La pratiue de cette vertu nous porte& considérer avec plus de rigueur nos défauts et & tenter de re6ausser les vertus d’autrui .

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E '.


C’est une des vertus ui caractérise le vérita!le c6rétien et ui s’e*prime par la posture complaisante ,compré6ensive ue l’on adopte devant les fautes et imperfections du proc6ain.

7

Etre indulgent est savoir révéler , pardonner, ou!lier, dissimuler , devant tous ce ui peut être réprouvédans le comportement de ses sem!la!les .

,! Est9il diFFi*ile d’Qtre indulgent ave* notre pro*Gain <ui , prenant en compte le monde dans leuel nous vivons, ou le mal est éuivalant au !ien , raison pour lauelle il est plus aisé de détac6er les erreurs de son proc6ain ue de rec6erc6er ses vertus .

Apercevoir la méc6anceté n’e*ige pas de nous !eaucoup , car nous nous sommes faussement6a!itués & mal dire , apprenons plus tPt & ne plus être aveugles envers nos défauts et respecter plusautrui , car nous sommes tous en défauts les uns les autres , mem!re d’une même famille , famille planétaire .

/! %our@uoi insistons nous ettre en éviden*e les erreurs des autres @uand nousre*onnaissons @ue nous soes porteurs de graves erreurs aussi

8arce ue notre comportement est dé"& tout a fait sédimenté dans l’orgueil , ui nous fait alimenter la prétention inutile de notre mettre en position d’avantage et de supériorité , ra!aissant notre fr#re ,tou"ours au niveau de uelu’un moindre ou pire ue nous .

Alors ue notre orgueil est en train de nous dicter les r#gles de notre comportement , seulement nousavons des yeu* prédisposés & scruter les erreurs des autres , feintant de ne pas voir les ualités alorsue celles ci certainement ont tendance & nos mettree en position inférieure , !lessant notre amour propre .

2! 8u’est9il réservé au= personnes @ui se Pugent supérieures au= autres > *roJant avoir ledroit de pointer du doigt les Fautes d’autrui

La "ustice divine se c6argera d’elles , leur faisant reconnaKtre , de tr#s nom!reuses fois par la douleur ,ue le c6emin de la félicité passe o!ligatoirement par son proc6ain , & ui nous devons tout notrerespect et attention , sans "amais le "uger en position inférieure .

A mesure u’il évolue l’esprit se conscientise de ue sa félicité est dans la raison directe de la félicitéu’il proportionne & ses sem!la!les et il consid#re aimer son proc6ain comme principe et o!"ectif

intrins#ue de son Rme . Aimer , raison premi#re et étincelle divine .+! Etre indulgents signiFie9il Ferer les Jeu= sur les déFauts des autres

Don la signification de l’indulgence va au del& Qelle signifie ue nous devons c6erc6er l’étincelledivine ui fait partie de notre essence même et de cette fa)on révéler et re6ausser les !onssentiments et les vertus d’autrui .

Arrêter de pratiuer le mal ne suffit pas pour évoluer .Il est nécessaire aussi et principalement ,ue soit fait tout le !ien & sa portée en faveur du proc6ain . En ceci est le vérita!le c6emin de la

pleine félicité .

73



5! De @uelle FaKon l’indulgen*e *onstitue une Fore de prati@uer la *Garité

L’indulgence , a pour o!"ectif la pratiue des attitudes ui visent promouvoir le !ien être du proc6ain et constitue pour cela , une des su!limes mani#res d’e*primer la c6arité . N

Le vérita!le caract#re de la c6arité est la modestie et l96umilité ui consistent & ne voir uesuperficiellement les défauts d9autrui pour s9attac6er & faire valoir ce u9il y en a lui de !on etde vertueu* .

1! Les esprits nous re*oandent de prati@uer la *Garité > tant pour notre pro*Gain*oe pour nous Qes !De @uelle FaKon pouvons nous Qtre *GaritaBles envers nousQes

+econnaissant nos propres défauts et les corriger uand il est temps , nous épargnant ainsi des

douleurs et des souffrances pires dans un futur proc6e .

Le spiritisme vient nous rappeler l’o!ligation ue nous avons de nous corriger , consonante uenous recommande l’Evangile .Cette responsa!ilité , est donc , !ien plus importante pour ceu* uiont notion de ce devoir .



CHAPITRE



77



L4indulgen*e!

12. C6ers amis, soye sév#res pour vous=mêmes, indulgents pour les fai!lesses des autres Qc9est encore une pratiue de la sainte c6arité ue !ien peu de personnes o!servent. 4ous vous

ave de mauvais penc6ants & vaincre, des défauts & corriger, des 6a!itudes & modifier Q tousvous ave un fardeau plus ou moins lourd & déposer pour gravir le sommet de la montagne du progr#s. 8ouruoi donc être si clairvoyants pour le proc6ain et si aveugles pour vous=mêmes >?uand donc cessere=vous d9apercevoir dans l9oeil de votre fr#re le fétu de paille ui le !lesse,sans regarder dans le vPtre la poutre ui vous aveugle et vous fait marc6er de c6ute en c6ute >Croye=en vos fr#res les Esprits $ 4out 6omme asse orgueilleu* pour se croire supérieur envertu et en mérite & ses fr#res incarnés est insensé et coupa!le, et 'ieu le c6Rtiera au "our desa "ustice. Le vérita!le caract#re de la c6arité est la modestie et l96umilité ui consistent & nevoir ue superficiellement les défauts d9autrui pour s9attac6er & faire valoir ce u9il y en a luide !on et de vertueu* Q car si le coeur 6umain est un a!Kme de corruption, il e*iste tou"oursdans uelues=uns de ses replis les plus cac6és le germe de uelues !ons sentiments,

étincelle vivace de l9essence spirituelle.

Spiritisme, doctrine consolante et !énie, 6eureu* ceu* ui te connaissent et ui mettent & profit les salutaires enseignements des Esprits du Seigneur J 8our eu*, la voie est éclairée, ettout le long de la route ils peuvent lire ces mots ui leur indiuent le moyen d9arriver au !ut $c6arité pratiue, c6arité de coeur, c6arité pour le proc6ain comme pour soi=même Q en un mot,c6arité pour tous et amour de 'ieu par=dessus toute c6ose, parce ue l9amour de 'ieu résumetous les devoirs, et u9il est impossi!le d9aimer réellement 'ieu sans pratiuer la c6arité dontil fait une loi & toutes ses créatures M'(FE4+E, évêue de Devers. Gordeau*.N

EST9IL %ERMIS DE RE%RENDRE LES AUTRES>D4"$SER3ER LES IM%ER#ECTI"NS D4AUTRUI

DE DI3UL7UER LE MAL D4AUTRUI

++

S"URCE "RI7INELLE


7;



C6apitre 1-.8aragrap6e ')> ,& et ,'!

"$;ECTI#

Gien clarifier comment nous devons agir en relation au !lRme des imperfections des autres etla divulgation du mal des autres .

C"NCLUSI"N

Avant de !lRmer uelu’un , vérifions ue nous ne pratiuons pas un acte censuré . L’autoritéde la censure est dans l’e*emple du !ien ue donne celui ui censure . Alors ue la censure

!ien intentionnée éclaire et oriente , le !on e*emple réussit & convaincre .

"$SER3ATI"N




LIRE LE %ARA7RA%-E ')> ,& et ,'!

'! %ersonne n4étant parFait> s4ensuit9il @ue personne n4a le droit de reprendre son voisin

Ce n’est pas tout & fait ainsi . Il se passe u’il y a plusieurs mani#res de dénoter les erreurs d’autrui .Sinous le faisons avec une sinc#re proposition de contri!uer pour son progr#s et ue nos agissons avec

7:

modération , notre attitude sera parfaitement correcte et en outre , c’est un devoir u’il nous revientd’accomplir .

Dos actes sont "ugés en prenant en compte notre intention . Si en !lRmant autrui , nous gardons le désir de dénigrer son image , il est claire ue notre attitude sera censura!le .

,! MQe iBus de Bonne intention et odération > @uel autre Fa*teur devons prendre en*opte en *ensurant le pro*édé de notre pro*Gain

Dous devons premi#rement , vérifier , si nous n’adoptons pas le même procédé nous mêmes pour !lRmer notre proc6ain . 'ans ce cas l& ou pouvons nous trouver force morale nécessaire pour le !lRmer >

Dous devons prendre pour nous les conseils ue nous donnons au* autres . En termes de !ons procédés , personne ne peut e*iger des autres ce ue lui même ne pratiue pas .

/! Est9on répréGensiBle d4oBserver les iperFe*tions des autres> lors@u4il n4en peut résulterau*un proFit pour eu=> et alors @u4on ne les divulgue pas

Cela dépend de l’intention avec lauelle nous !lRmons . Il est vrai ue si elles e*istent , rien ne nousempêc6e de les noter et l& il n’y a aucun mal de notre part .Ce ui sera répré6ensi!le est l’intentionmalveillante de les divulguer visant le ra!aissement du proc6ain .

En relation au* fautes du proc6ain , nous recommandons l’Evangile ue nous pouvons prendre encompte , comme devant nous servir de référence uant & l’analyse de nos propres fautes afin de nouscorriger . %amais cependant , dans l’intention de dénigrer .

2! E=iste9il un in*onvénient seuleent tout aper*evoir la aniFestation du Bien

<ui , parce ue une telle illusion porte pré"udice au progr#s et nous empêc6e de profiter des le)ons uele mal apporte .

L’usage correcte de la raison , faculté ue 'ieu nous conc#de , nous indiue ce ui est "uste de ce uiest fau* , le !ien ou le mal .

+! 8uel proFit devons nous tirer pour nos iperFe*tions

Elles nous alertent sur notre devoir de nous auto évaluer , afin d vérifier ce ue nous avons &corriger , avant de censurer les autres , surtout parce ue c6acun & le droit d’agir comme !onlui sem!le .

Dous avons !esoin de nous nourrir de !onnes pensées , limpides , mais ce n’est pas en notre pouvoir d’e*iger ue nos sem!la!les pensent comme nous .

72

5! Est9il des *as o il soit utile de dévoiler le al en autrui

Cette uestion est tr#s délicate, et c9est ici u9il faut faire appel & la c6arité !ien comprise.

Comprendre et tou"ours pardonner , parce ue nous avons tous !esoin de compré6ension et

d’e*cuse dans les 6eures d’incertitude , mais o!server la co6érence pour ue les !ases del’intolérance ne s’écroulent pas par la déplaisance systématiue , occasionnant du 'ésordre .

1! 8uelle autre FaKon indire*te( e=iste9il pour BlHer l’erreur de notre pro*Gainsans l’oFFus@uer

Dous pouvons démontrer aussi ,notre répro!ation devant l’imperfection de notre proc6ain etl’en aviser & travers le !on e*emple ue nous pouvons donner par notre procédé .

La ou la censure !ien intentionnée réussit éclairer et orienter, le !on e*emple réussit &convaincre.

EBI'EDCES C</8LE/EDA4AI+ES


CHAPITRE

-IENHEUREU CEU UI SONT MISRICORDIEU.

70

L4indulgen*e!

10. 8ersonne n9étant parfait, s9ensuit=il ue personne n9a le droit de reprendre son voisin >

Assurément non, puisue c6acun de vous doit travailler au progr#s de tous, et surtout de ceu*dont la tutelle vous est confiée Q mais c9est une raison de le faire avec modération, dans un !ututile, et, non, comme on le fait la plupart du temps, pour le plaisir de dénigrer. 'ans ce dernier cas, le !lRme est une méc6anceté Q dans le premier, c9est un devoir ue la c6arité commanded9accomplir avec tous les ménagements possi!les Q et encore le !lRme u9on "ette sur autrui,doit=on en même temps se l9adresser & soi=même et se demander si on ne le mérite pas.MSAID4 L<(IS. 8aris, 12;-.N

-. Est=on répré6ensi!le d9o!server les imperfections des autres, lorsu9il n9en peut résulter aucun profit pour eu*, et alors u9on ne les divulgue pas >

4out dépend de l9intention Q certainement il n9est pas défendu de voir le mal, uand le male*iste Q il y aurait même de l9inconvénient & ne voir partout ue le !ien $ cette illusion nuiraitau progr#s. Le tort est de faire tourner cette o!servation au détriment du proc6ain, en ledécriant sans nécessité dans l9opinion. <n serait encore répré6ensi!le de ne le faire ue pour s9y complaire soi=même avec un sentiment de malveillance et de "oie de trouver les autres endéfaut. Il en est tout autrement lorsue, "etant un voile sur le mal pour le pu!lic, on se !orne &l9o!server pour en faire son profit personnel, c9est=&=dire pour s9étudier & éviter ce u9on !lRmedans les autres. Cette o!servation, d9ailleurs, n9est=elle pas utile au moraliste > Comment

peindrait=il les travers de l96umanité s9il n9étudiait pas les mod#les > MSAID4 L<(IS. 8aris,12;-.N

1. Est=il des cas oU il soit utile de dévoiler le mal en autrui >Cette uestion est tr#s délicate, et c9est ici u9il faut faire appel & la c6arité !ien comprise. Siles imperfections d9une personne ne nuisent u9& elle=même, il n9y a "amais utilité & les faireconnaKtre Q mais si elles peuvent porter pré"udice & d9autres, il faut préférer l9intérêt du plusgrand nom!re & l9intérêt d9un seul. Suivant les circonstances, démasuer l96ypocrisie et lemensonge peut être un devoir Q car il vaut mieu* u9un 6omme tom!e ue si plusieursdeviennent ses dupes ou ses victimes. En pareil cas, il faut peser la somme des avantages etdes inconvénients. MSAID4 L<(IS. 8aris, 12;-.N

;-



'' ( C-A%ITRE ''AIMER S"N %R"C-AIN C"MME S"I9MEME!

Indicateur -7;Le plus grand commandementIndicateur -7:+ende & César ce ui est & César

Indicateur -72La loi d9amour Indicateur -70La loi d9amour Indicateur -;-La loi d9amour

Indicateur -;1L9égosmeIndicateur -;L9égosme

Indicateur -;La foi et la c6aritéIndicateur -;3C6arité envers les criminels

LE %LUS 7RAND C"MMANDEMENT

+5

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 11.8aragrap6e 1 ,, et 3 .

;1



"$;ECTI#

Identifie le plus grand commandement de la loi de 'ieu , éclaircissant !ien en uoi consistee*actement l’e*pression Q ‘3ous aiere votre pro*Gain *oe vous9Qes’ , et ouconduit cette pratiue .

C"NCLUSI"N

‘3ous aiere votre pro*Gain *oe vous9Qes’ est le précepte contenu dans le plusgrand commandement de la loi de 'ieu . Il constitue l’e*pression la plus compl#te de lac6arité parce u’il résume tous les devoirs de l’6omme avec son proc6ain , et le moyen le plusefficace pour éliminer l’orgueil et l’égosme.

"$SER3ATI"N




LIRE LE %ARA7RA%-E ' > , > / et 2 !

'! Coent interpréter le plus grand *oandeent de la loi de Dieu !

;

Ce mandement est l’e*pression du devoir ue c6acun de nous , ses enfants devons l’aimer ,avec toute la force de notre esprit . Cependant cet amour et la loi divine seront seulementaccomplis si nous aussi nous aimons notre proc6ain comme & nous mêmes .

4oute la loi et tous les prop6#tes sont contenus dans ces deu* mandements Q ‘ Aimer 'ieu au

dessus de toutes les c6oses et son proc6ain comme & soi même ’ .

,! %our@uoi ‘ l’aour au pro*Gain ’est *ontenu dans la loi de Dieu

8arce ue étant la loi de 'ieu ‘ tout amour et "ustice’ , notre p#re , aimant également & tous ,ne pourra "amais permettre ue nous arrivions "usu’& lui sans passer par notre proc6ain .

Indépendant de la religion , ce ui compte c’est l’amour du proc6ain .

/! Est9il possiBle d’aier Dieu sans aier son pro*Gain

Don parce ue l’amour & 'ieu seulement se concrétise uand nous montrons notre relationavec notre proc6ain .

‘ Di tous ceu* ui disent ‘seigneur , seigneur ’ entreront dans le royaume des cieu* ’.

2! Coent identiFier dans *ette r<gle > le *ontenu de la Loi de Dieu

Dous avons ici la fraternité appliuée , car si "amais nous ne voulons le mal pour nous ,également nous ne le voulons pas pour les autres .Ainsi & mesure ue nous évoluons endirection de notre p#re , nous emmenons avec nous notre proc6ain .

4raite tous les 6ommes comme vous aimerie u’ils vous traitent .

+! 8uelle leKon nous transet *ette paraBole

?u’il est inutile de demander pardon & 'ieu de nos erreurs uand nous ne pardonnons paségalement & notre proc6ain et de lui en gardons ranc@ur .

C9est ainsi ue mon 8#re ui est dans le ciel vous traitera, si c6acun de vous ne pardonne pasdu fond de son coeur & son fr#re les fautes u9il aura commises contre lui.

;



5! Dans la prati@ue en @uoi *onsiste ‘ aier son pro*Gain *oe soi Qe ! ’

Cela consiste & e*aminer notre propre conscience , pour savoir comment nous aimerions ue

l’on proc#de avec nous & c6aue instant et de l& nous adopterions ce procédé pour notre proc6ain .

‘ Aimer son proc6ain comme soi=même Q faire pour les autres ce ue nous voudrions ue lesautres fissent pour nous,Y est l9e*pression la plus compl#te de la c6arité, car elle résume tousles devoirs envers le proc6ain ’.La pratiue de cette ma*ime tend & la disparition de l’égosme .



;3

CHAPITRE I-

AIMER SON PROCHAIN COMME SOI-MEME.

Le plus grand commandement. 8aire pour les autres ce ue nous

voudrions ue les autres 4ssent pour nous. arabole des créanciers et desdébiteurs. ) 9ende2 5 *ésar ce ui est 5 *ésar. ) Instructions des Esprits $La loi d'amour. ) L'égo:sme. ) La "oi et la charité ) *harité envers les

criminels. ) 3oit)on e#poser sa vie pour un mal"aiteur 7

Le plus grand *oandeent!

1. Les 86arisiens ayant appris u9il avait fermé la !ouc6e au* Sadducéens, s9assem!l#rent Q =et l9un d9eu*, ui était docteur de la loi, vint lui faire cette uestion pour le tenter $ = /aKtre,

uel est le plus grand commandement de la loi > = %ésus leur répondit $ Bous aimere leSeigneur votre 'ieu de tout votre coeur, de toute votre Rme et de tout votre esprit Q c9est le

plus grand et le premier commandement. Et voici le second ui est sem!la!le & celui=l& $ 8ous

aimere* votre proc#ain comme vous&m-mes. & 4oute la loi et les prop6#tes sont renfermés dansces deu* commandements. MSaint /att6ieu, c6. VVII, v. 3 & 3-.N

. <aites au+ #ommes tout ce que vous voule* qu'ils vous fassent ; car c9est la loi et les prop6#tes. MId., c6. BII, v. 1.N4raite tous les 6ommes de la même mani#re ue vous voudrie u9ils vous traitassent. MSaintLuc, c6. BI, v. 1.N

. Le royaume des cieu* est comparé & un roi ui voulut faire rendre compte & ses serviteurs Q= et ayant commencé & le faire, on lui en présenta un ui lui devait di* mille talents. = /aiscomme il n9avait pas les moyens de les lui rendre, son maKtre commanda u9on le vendKt, lui,sa femme et ses enfants, et tout ce u9il avait, pour satisfaire & cette dette. = Le serviteur, se

"etant & ses pieds, le con"urait, en lui disant $ Seigneur, aye un peu de patience, et "e vousrendrai le tout. = Alors le maKtre de ce serviteur, étant touc6é de compassion, le laissa aller etlui remit sa dette. = /ais ce serviteur ne fut pas plutPt sorti, ue trouvant un de sescompagnons ui lui devait cent deniers, il le prit & la gorge et l9étouffait presue en lui disant $+ends=moi ce ue tu me dois. = Et son compagnon, se "etant & ses pieds, le con"urait en luidisant $ Aye un peu de patience et "e vous rendrai le tout. = /ais il ne voulut pas l9écouter Q et

il s9en alla, et le fit mettre en prison, pour l9y tenir "usu9& ce u9il lui rendKt ce u9il lui devait.Les autres serviteurs, ses compagnons, voyant ce ui se passait, en furent e*trêmementaffligés, et avertirent leur maKtre de tout ce ui était arrivé. = Alors le maKtre l9ayant fait venir lui dit $ /éc6ant serviteur, "e vous avais remis tout ce ue vous me devie, parce ue vousm9en avie prié Q = ne fallait=il donc pas ue vous eussie aussi pitié de votre compagnon,comme "9avais eu pitié de vous. Et son maKtre, étant ému de col#re, le livra entre les mains des

!ourreau* "usu9& ce u9il payRt tout ce u9il devait.

C9est ainsi ue mon 8#re ui est dans le ciel vous traitera, si c6acun de vous ne pardonne dufond de son coeur & son fr#re les fautes u9il aura commises contre lui. MSaint /att6ieu. c6.VBIII, v. de & 7.N

3. [Aimer son proc6ain comme soi=même Q faire pour les autres ce ue nous voudrions ueles autres fissent pour nous,Y est l9e*pression la plus compl#te de la c6arité, car elle résume

;7

tous les devoirs envers le proc6ain. <n ne peut avoir de guide plus sWr & cet égard u9en prenant pour mesure de ce ue l9on doit faire au* autres ce ue l9on désire pour soi. 'e ueldroit e*igerait=on de ses sem!la!les plus de !ons procédés, d9indulgence, de !ienveillance etde dévouement ue l9on n9en a soi=même pour eu* > La pratiue de ces ma*imes tend & ladestruction de l9égosme Q uand les 6ommes les prendront pour r#gle de leur conduite et pour

!ase de leurs institutions, ils comprendront la vérita!le fraternité, et feront régner entre eu* la pai* et la "ustice Q il n9y aura plus ni 6aines ni dissensions, mais union, concorde et !ienveillance mutuelle.

;;



RENDE: A CESAR CE 8UI EST A CESAR

+1

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 11.8aragrap6e 7 , ; et :.

"$;ECTI#

Analyser avec les participants l’enseignement contenu dans l’e*pression ‘Rende don* César *e @ui est César> et Dieu *e @ui est Dieu ’ éclaircissant !ien le sens dans ceconte*te ue les mots César et Dieu signifient.

C"NCLUSI"N

8our accomplir le précepte enseigné par %ésus , ‘Rende don* César *e @ui est César> et Dieu *e @ui est Dieu ’, nous devons non seulement acceptés les lois 6umainesaccomplissant nos o!ligations avec notre famille , les institutions et la société , mais aussio!server les préceptes divins de l’amour et de la c6arité , ui nous permettent le progr#s

moral et spirituel .

"$SER3ATI"N


;:




LIRE LE %ARA7RA%-E 7 , ; et :.

'! 8uelle était la véritaBle intention des %Garisiens > en Forulant ;ésus la@uestion de paJer les triButs

Ils ne voulaient pas proprement connaKtre l’opinion de %ésus en respect au payement destri!uts . 'erri#re cette attitude se cac6ait leur vérita!le intention Q faire ue %ésus se tra6isse

par ses propres paroles et ainsi , ait contre lui l’autorité romaine .

Certaines fois aussi ces fau* intérêts sur la vérité nous c6erc6ent .Beillons donc , pour ue nos

paroles ne soient pas utilisées contre nous mêmes .

,! Est *e @ue la réponse de ;ésus a été posée seuleent pour la @uestion du paieentdes triButs

Don , comme d’autres circonstances , %ésus profita du moment pour ne pas seulementdémasuer les intentions malicieuses de ceu* ui formul#rent cette uestion , mais aussi pour transmettre un enseignement d’autorité moral .

La supériorité morale de %ésus lui a permis de percevoir ce ui se passait dans l’intime des personnes .

/! 8uel est le véritaBle sens de la pGrase ‘Rende don* César *e @ui est César> et Dieu *e @ui est Dieu ’

?ue l’6omme doit répondre au* o!ligations découlant de la vie matérielle , respectant les loisen vigueur et 6onorant les compromis assumés , sans cesser d’accomplir la loi de 'ieu , &

travers le culte des valeurs spirituelles ui le conduisent & la perfection .

‘Rende don* César *e @ui est César> et Dieu *e @ui est Dieu ’ signifie répondre au*o!ligations ue nous assumons ensem!le dans la société de lauelle nous faisons

partie Qsoyons p#res dédiés , !ons fr#res, citoyens respecta!les .‘Rende Dieu *e @ui est Dieu ’ éuivaut & accomplir les préceptes divins de l’amour et dela c6arité , indispensa!les & notre progr#s moral et spirituel .

2! 8uelle leKon ;ésus nous enseigne dans *e passage

;2

%ésus nous enseigne le principe de "ustice et d’éuili!re ui doit régler le comportement duvérita!le c6rétien devant la vie , éclairant u’il est nécessaire de répondre au* e*igences

passag#res , d’ordre matériel sans ou!lier les o!ligations pour l’élévation de l’esprit .

%ésus nous donne une le)on de "ustice en disant ‘MN de rendre & c6acun ce ui lui est dW.’

L’on ne peut arriver & 'ieu sans avoir accompli ses o!ligations avec son proc6ain .

+! Coent ettre en prati@ue *et enseigneent de ;ésus > ‘Rende don* César*e @ui est César ’

Accomplissant tous les devoirs contractés avec la famille , l’autorité, la société et o!servant le principe de fraternité suivant leuel ‘nous ne devons Faire au= autres *e @ue nousaierions @u’ils Fassent pour nous’ !

+espect des droits de c6acun, comme c6acun sou6aite ue l’on respecte les siens .Est condamna!le tout pré"udice matériel ui porte pré"udice & autrui .

5! 8uant l’enseigneent ‘Rende Dieu *e @ui est Dieu ’> *oent le ettre enprati@ue dans notre @uotidien

<!servant les préceptes divins de l’amour et de la c6arité, ui nous porte & la réformeIntérieure et nous conduit & l’apprentissage spirituel.

8our ue nous puissions accomplir la loi de 'ieu , il est nécessaire d’aimer son proc6ain et pratiuer la c6arité . 8our ue nous nous élevions spirituellement , nous avons !esoin de vivreen société , au cPté de notre proc6ain .


;0




CHAPITRE I-


Rende César *e @ui est César!

7. Alors les 86arisiens s9étant retirés firent dessein entre eu* de le surprendre dans ses paroles.= Ils lui envoy#rent donc leurs disciples avec les Hérodiens, lui dire $ /aKtre, nous savons uevous êtes vérita!le, et ue vous enseigne la voie du 'ieu dans la vérité, sans avoir égard &ui ue ce soit, parce ue vous ne considére point la personne dans les 6ommes Q = dites=nousdonc votre avis sur ceci $ Dous est=il li!re de payer le tri!ut & César, ou de ne pas le payer >

/ais %ésus, connaissant leur malice, leur dit $ Hypocrites, pouruoi me tente=vous >/ontre=moi la pi#ce d9argent u9on donne pour le tri!ut. Et eu* lui ayant présenté un denier,%ésus leur dit $ 'e ui est cette image et cette inscription > = 'e César, lui dirent=ils. Alors%ésus leur répondit $ 7ende* donc / ésar ce qui est / ésar, et / ieu ce qui est / ieu.

L9ayant entendu parler de la sorte, ils admir#rent sa réponse, et le laissant, ils se retir#rent.MSaint /att6., c6. VVII, v. de 17 & Q Saint /arc, c6. VII, v. de 1 & 1:.N

;. La uestion posée & %ésus était motivée par cette circonstance ue les %uifs ayant en 6orreur le tri!ut ui leur était imposé par les +omains, en avaient fait une uestion religieuse Q un parti

nom!reu* s9était formé pour refuser l9impPt Q le payement du tri!ut était donc pour eu* uneuestion irritante d9actualité, sans cela la demande faite & %ésus $ [Dous est=il li!re de payer oude ne pas payer le tri!ut & César >Y n9aurait eu aucun sens. Cette uestion était un pi#ge Q car,suivant sa réponse, ils espéraient e*citer contre lui soit l9autorité romaine, soit les %uifsdissidents. /ais [%ésus, connaissant leur malice,Y élude la difficulté en leur donnant unele)on de "ustice, et en disant de rendre & c6acun ce ui lui est dW. MBoir l9introduction, article $

Publicains.N

:. Cette ma*ime $ [+ende & César ce ui est & César,Y ne doit point s9entendre d9une mani#rerestrictive et a!solue. Comme tous les enseignements de %ésus, c9est un principe général

résumé sous une forme pratiue et usuelle, et déduit d9une circonstance particuli#re. Ce principe est une conséuence de celui ui dit d9agir envers les autres comme nous voudrionsue les autres agissent envers nous Q il condamne tout pré"udice matériel et moral porté &autrui, toute violation de ses intérêts Q il prescrit le respect des droits de c6acun, commec6acun désire u9on respecte les siens Q il s9étend & l9accomplissement des devoirs contractésenvers la famille, la société, l9autorité, aussi !ien u9envers les individus.

:-



LA L"I D’AM"UR

+.

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 11.8aragrap6e 2.

"$;ECTI#

Eclairer les participants en uoi consiste notre apprentissage sur 4erre, nous alertant uant & anécessité de vaincre nos instincts , au* profits de nos sentiments .

C"NCLUSI"N

4out notre apprentissage sur 4erre vise au domaine de l’amour , sentiment par e*cellence ,

duuel les instincts et les sentiments sont des p6ases em!ryonnaires .?uand plus rapidementnous vaincrons ces p6ases , plus tPt nous comprendrons et vivrons dans la loi d’amour , uirelie tous les êtres .

"$SER3ATI"N



:1




LIRE LE %ARA7RA%-E 2.

'! %our@uoi l’aour *onstitue9il l’essen*e de la do*trine de ;ésus

8arce ue sa doctrine destinée & orienter l’élévation spirituelle de la créature , se résume enentier dans l’amour , ui est le plus élevé des sentiments et la le)on fondamentale de notreapprentissage sur 4erre .

A son point de départ, l96omme n9a ue des instincts Q plus avancé et corrompu, il n9a ue dessensations Q mais instruit et purifié, il a des sentiments Q et le point e*uis du sentiment, c9estl9amour, non l9amour dans le sens vulgaire du mot, mais ce soleil intérieur ui condense et

réunit dans son ardent foyer tontes les aspirations et toutes les révélations sur6umaines.

,! 8uel est l’eFFet de la loi d’aour sur la *réature Guaine

Cette loi uand définitivement implantée dans le c@ur de l’6omme , su!stitue la personnalité par la fusion des êtres , et éteint les mis#res sociales , donnant lieu au* sentiments no!les defraternité et de respect de son sem!la!le .

L’6omme aime donc avec un amour ample ses fr#res en souffrance , méconnaissant la mis#redu corps et de l’Rme .

/! En @uoi *onsiste la réin*arnation

C’est le triomp6e sur la mort , relevant les créatures & leur patrimoine intellectuel , c’est & dire& leur apprentissage antérieur accumulé et & la certitude ue cet apprentissage ne se fait pasen une seule fois , mais dans le parcours de plusieurs vies .

La réincarnation ue l’esprit e*périmente , est un des instruments de l’application de la loid’amour .

2! 8uelle est la Finalité de la réin*arnation

Assurer & l’esprit l’opportunité du progr#s spirituel, & travers du retour & la vie matérielle .8ar le moyen de rencontres avec lesuelles il se lia dans d’autres vies, la créature répare les

possi!les erreurs du passé et s’e*erce dans la pratiue d’aimer son proc6ain, promouvant ainsison élévation spirituelle.

:

A travers la réincarnation , la 8rovidence 'ivine conc#de les moyens pour le nécessairedéveloppement des sentiments ui , certainement rac6#terons l’6omme de la mati#re .

+! %our@uoi est9il né*essaire de vain*re les instin*ts > au= proFits des sentients

8arce ue la prédominance des instincts c6e les êtres signifie retard et permanence au pointde départ . Il est nécessaire de vaincre ses instincts , accélérant notre c6eminement endirection du !ut ui est la pratiue su!lime d’aimer son proc6ain , le plus pur des sentiments .

Les instincts sont la germination et les em!ryons du sentiment . ‘ MN les êtres les moinsavancés sont ceu* ui, ne dépouillant ue peu & peu leur c6rysalide, demeurent asservis &leurs instincts ’. MN4oute la ric6esse future dépend du la!our présent ’.

5! 8uelle est la eilleure ani<re de supplanter les instin*ts et d’a**élérer notreprogr<s

8ar la +éforme Intérieure , !ase de tout , étudiant , comprenant et vivant les enseignementscontenus dans l’Evangile de %ésus , n’ou!liant "amais Q Aime vous les uns les autres comme

"e vous ai aimé , aime !eaucoup pour être aimé et savoir pardonner & son proc6ain .

L9Esprit doit être cultivé comme un c6amp Q toute la ric6esse future dépend du la!our présent,et plus ue des !iens terrestres, il vous apportera la glorieuse élévation Q c9est alors ue,comprenant la loi d9amour ui unit tons les êtres, vous y c6erc6ere les suaves "ouissances del9Rme ui sont le prélude des "oies célestes.


:



L’E3AN7ILE SEL"N LE S%IRITISMECHAPITRE I

-AIMER SON PROCHAIN COMME SOI-MEME.


La loi d4aour!

2. L9amour résume la doctrine de %ésus tout enti#re, car c9est le sentiment par e*cellence, et

les sentiments sont les instincts élevés & la 6auteur du progr#s accompli. A son point dedépart, l96omme n9a ue des instincts Q plus avancé et corrompu, il n9a ue des sensations Qmais instruit et purifié, il a des sentiments Q et le point e*uis du sentiment, c9est l9amour, nonl9amour dans le sens vulgaire du mot, mais ce soleil intérieur ui condense et réunit dans sonardent foyer tontes les aspirations et toutes les révélations sur6umaines. La loi d9amour remplace la personnalité par la fusion des êtres Q elle anéantit les mis#res sociales. Heureu*celui ui, dépassant son 6umanité, aime d9un large amour ses fr#res en douleurs J 6eureu*celui ui aime, car il ne connaKt ni la détresse de l9Rme, ni celle du corps Q ses pieds sontlégers, et il vit comme transporté 6ors de lui=même. Lorsue %ésus eut prononcé ce mot divind9amour, ce mot fit tressaillir les peuples, et les martyrs, ivres d9espérance, descendirent dansle cirue.

Le spiritisme, & son tour, vient prononcer un second mot de l9alp6a!et divin Q soyeattentifs, car ce mot soul#ve la pierre des tom!eau* vides, et la réincarnation, triomp6ant dela mort, rév#le & l96omme é!loui son patrimoine intellectuel Q ce n9est plus au* supplicesu9elle le conduit, mais & la conuête de son être, élevé et transfiguré. Le sang a rac6etél9Esprit, et l9Esprit doit au"ourd96ui rac6eter l96omme de la mati#re.

%9ai dit u9& son dé!ut l96omme n9a ue des instincts Q celui donc en ui les instinctsdominent est plus pr#s du point de départ ue du !ut. 8our avancer vers le !ut, il faut vaincreles instincts au profit des sentiments, c9est=&=dire perfectionner ceu*=ci en étouffant les germeslatents de la mati#re. Les instincts sont la germination et les em!ryons du sentiment Q ils

portent avec eu* le progr#s, comme le gland rec#le le c6êne, et les êtres les moins avancéssont ceu* ui, ne dépouillant ue peu & peu leur c6rysalide, demeurent asservis & leursinstincts. L9Esprit doit être cultivé comme un c6amp Q toute la ric6esse future dépend dula!our présent, et plus ue des !iens terrestres, il vous apportera la glorieuse élévation Q c9estalors ue, comprenant la loi d9amour ui unit tons les êtres, vous y c6erc6ere les suaves

"ouissances de l9Rme ui sont le prélude des "oies célestes. MLAA+E, 8aris, 12;N

:3



LA L"I D’AM"UR

+)

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

'étac6er les effets de la loi d’aimer dans le c@ur de l’6omme , argumentant la nécessité uec6acun de nous a de faire germiner & l’intérieur de lui même , cette étincelle divine , ue le8#re célestiel nous a attri!uée .

C"NCLUSI"N'e l’amour découle toutes les vertus .4ous & l’intérieur de nous mêmes , nous avons cetteétincelle divine , car nous avons les attri!uts célestiels du 8#re 'ivin ui ont été déposés aumoment de notre conception divine . Il nous revient donc de la faire germiner et développer ,nous a"ustant dans la loi d’aimer . (n "our nous serons tous vertueu* et par conséuence6eureu* .

"$SER3ATI"N


:7





'! 8u’est *e @ui Fait développer notre aour divin

Les actions !énéfiues de personnes !ienfaiteurs, dont l’amour se propage en nous . En ultimeinstance , pour les plus re!elles , le temps et la douleur .

L9amour est d9essence divine, et depuis le premier "usu9au dernier, vous posséde au fond ducoeur l9étincelle de ce feu sacré.

,! 8uel rle e=er*e la réin*arnation > *onsidérant la loi d’aour

C’est une !énédiction de 'ieu, & travers lauelle se réunissent les ennemis du passé dans unemême famille , afin de mutuellement s’a"uster devant la loi d’amour . C’est l’opportunité ue'ieu nous conc#de de faire le !ien & ui nous avons fait le mal .

La réincarnation est pour cela , un des instruments de l’application de la loi d’aimer son proc6ain .

/! Est9il *orre*t de dédier le Fait d’aier son pro*Gain uni@ueent au *er*le intieet restreint de la parenté et des ais

Don , %ésus en proclamant ‘Aie vous pro*Gain *oe vous Qe’ , n’a éta!lit aucunelimite pour cet amour . Au contraire , il sym!olise par le pro*Gain , l’6umanité enti#re .

La pratiue de la loi d’aimer , comme 'ieu l’entend , consiste & aimer tous nos fr#res ,indistinctement .

2! 8uel est l’eFFet de la loi d’aier son pro*Gain pour l’Goe

Amélioration morale pour la race 6umaine et félicité durant la vie enti#re et apr#s celle ci .Les plus re!elles aussi & elle s’y a"usteront , !ien u’un peu plus tard , uand ils o!serveront les !énéfices de la pratiue de cette loi .

Le spiritisme contri!ue pour ue cette loi soit plus clairement comprise et ses effetsrapidement ressentis .

:;



+! L’endur*isseent du *ur de l’Goe *onstitue9il un oBsta*le de la loi d’aoursur Terre

Don parce ue cet endurcissement est temporaire . Au contact du vérita!le amour , le coeur 6umain c#de , car il se voit touc6é par le désir de vivre la c6arité , l’6umilité, la patience et

toutes les autres vertus ue l’amour inspire .

La 4erre, sé"our d9épreuve et d9e*il, sera alors purifiée par ce feu sacré, et verra pratiuer lac6arité, l96umilité, la patience, le dévouement, l9a!négation, la résignation, le sacrifice, toutesvertus filles de l9amour.

5! 8ue devons nous Faire pour nous aPuster la loi d’aour

Comme premier pas , tolérer ce ui font société avec nous , c6erc6ant & pardonner ceu* uinous ont offensé , aidant notre proc6ain , dans la mesure de nos possi!ilités , enfin répondantfid#lement & l’appel de %ésus , contenu dans ces propos Q ‘ aime vous les uns les autres ’ .

Il ne suffit pas de ne pas faire au* autres ce ue vous ne voudrie pas ui vous fWt fait, maisfaites=leur cependant tout le !ien u9il est en votre pouvoir de leur faire et ue voussou6aiterie ue l’on vous fasse .


::




CHAPITRE I-



La loi d4aour!

0. L9amour est d9essence divine, et depuis le premier "usu9au dernier, vous posséde au fonddu coeur l9étincelle de ce feu sacré. C9est un fait ue vous ave pu constater !ien des fois $l96omme le plus a!"ect, le plus vil, le plus criminel, a pour un être ou pour un o!"etuelconue une affection vive et ardente, & l9épreuve de tout ce ui tendrait & la diminuer, etatteignant souvent des proportions su!limes.

%9ai dit pour un être ou un o!"et uelconue, parce u9il e*iste parmi vous des individus uidépensent des trésors d9amour dont leur coeur sura!onde, sur des animau*, sur des plantes, etmême sur des o!"ets matériels $ esp#ces de misant6ropes se plaignant de l96umanité engénéral, se raidissant contre la pente naturelle de leur Rme ui c6erc6e autour d9elle l9affectionet la sympat6ie Q ils ra!aissent la loi d9amour & l9état d9instinct. /ais, uoi u9ils fassent, ils nesauraient étouffer le germe vivace ue 'ieu a déposé dans leur coeur & leur création Q cegerme se développe et grandit avec la moralité et l9intelligence, et, uoiue souvent comprimé

par l9égosme, il est la source des saintes et douces vertus ui font les affections sinc#res et

dura!les, et vous aident & franc6ir la route escarpée et aride de l9e*istence 6umaine.Il est uelues personnes & ui l9épreuve de la réincarnation répugne, en ce sens ue d9autres

participent au* sympat6ies affectueuses dont ils sont "alou*. 8auvres fr#res J c9est votreaffection ui vous rend égostes Q votre amour est restreint & un cercle intime de parents oud9amis, et tous les autres vous sont indifférents. E6 !ien J pour pratiuer la loi d9amour telleue 'ieu l9entend, il faut ue vous arrivie par degrés & aimer tous vos fr#res indistinctement.La tRc6e sera longue et difficile, mais elle s9accomplira $ 'ieu le veut, et la loi d9amour est le

premier et le plus important précepte de votre nouvelle doctrine, parce ue c9est celle=l& uidoit un "our tuer l9égosme sous uelue forme u9il se présente Q car, outre l9égosme

personnel, il y a encore l9égosme de famille, de caste, de nationalité. %ésus a dit $ [Aime

votre proc6ain comme vous=mêmes QY or, uelle est la limite du proc6ain > est=ce la famille, lasecte, la nation > Don, c9est l96umanité tout enti#re. 'ans les mondes supérieurs, c9est l9amour mutuel ui 6armonise et dirige les Esprits avancés ui les 6a!itent, et votre plan#te destinée &un progr#s proc6ain, par sa transformation sociale, verra pratiuer par ses 6a!itants cettesu!lime loi, reflet de la 'ivinité.

Les effets de la loi d9amour sont l9amélioration morale de la race 6umaine et le !on6eur pendant la vie terrestre. Les plus re!elles et les plus vicieu* devront se réformer uand ilsverront les !ienfaits produits par cette pratiue $ De faites pas au* autres ce ue vous nevoudrie pas ui vous fWt fait, mais faites=leur au contraire tout le !ien u9il est en votre

pouvoir de leur faire.

:2

De croye pas & la stérilité et & l9endurcissement du coeur 6umain Q il c#de malgré lui &l9amour vrai Q c9est un aimant auuel il ne peut résister, et le contact de cet amour vivifie etféconde les germes de cette vertu ui est dans vos coeurs & l9état latent. La terre, sé"our d9épreuve et d9e*il, sera alors purifiée par ce feu sacré, et verra pratiuer la c6arité, l96umilité,la patience, le dévouement, l9a!négation, la résignation, le sacrifice, toutes vertus filles de

l9amour. De vous lasse donc pas d9entendre les paroles de %ean l9Evangéliste Q vous le save,uand l9infirmité et la vieillesse suspendirent le cours de ses prédications, il ne répétait ue cesdouces paroles $ [/es petits enfants, aime=vous les uns les autres.Y

C6ers fr#res aimés, mette & profit ces le)ons Q la pratiue en est difficile, mais l9Rme en retireun !ien immense. Croye=moi, faites le su!lime effort ue "e vous demande $ [Aime=vous,Yvous verre !ientPt la terre transformée et devenir l9Elysée oU les Rmes des "ustes viendrontgoWter le repos. MFEDEL<D. Gordeau*, 12;1.N

:0



LA L"I D’AM"UR

5&

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Enumérer les ualités ui caractérisent et distinguent celui ui aime , dans le sens profond duterme , et argumenter pouruoi il est nécessaire ue nous nous élevions au dessus de lamati#re .

C"NCLUSI"NAimer dans le sens profond du terme , est accepter les autres comme ils sont , leur faisant toutle !ien ui est & notre portée .Aimer son proc6ain est la recette infailli!le de la félicité et de condition pour ue nous nousélevions au dessus de la mati#re , c6eminant en direction vers 'ieu .

"$SER3ATI"N


2-

'! 8u’est *e @ue signiFie ‘ s’élever au dessus de la ati<re ’

C’est ne pas s’attac6er démesurément au* !iens de ce monde , donnant au* c6oses matérielles desvaleurs définitives , mais voir la vie comme un stage passager et purificateur de la vie spirituelle .

Le corps matériel enveloppe terrestre ui revêtit notre esprit , doit être utilisé seulement visantapprentissage moral et intellectuel de celui ci .

,! %our@uoi *ette élévation est9elle né*essaire

8arce ue notre c6eminement vers 'ieu est conditionnée au traitement ue nous dispensons & notre proc6ain et ce traitement est seulement conforme & la "ustice divine uand nous nous li!érons des pressions ue la mati#re nous imprime .

Au* !iens matériels nous devons seulement donner la valeur relative u’ils méritent . Dotre !utconstant doit être le culte des !iens spirituels.

/! 8uelles sont les *ara*téristi@ues de l’Goe @ui sait aier son pro*Gain dans le sensproFond de *e tere

L’6omme ui aime vérita!lement se détac6e pour être loyal , pro!e, consciencieu* Q pour faire au*autres ce ui l’aimerait ue l’on fasse pour lui , il c6erc6e & adoucir les douleurs de ses fr#res et par conséuent consid#re comme sienne la grande famille 6umaine .

‘ 8our toutes les souffrances , aye donc tou"ours une parole d’espérance et de confort , afin ue ce soitintégralement amour et "ustice ’.

2! Si nous *onsidérons la période des derniers *ent ans > pouvons nous *on*lure @uel’Guanité auPourd’Gui est eilleure

Sans aucun doute oui . Gien u’elle ait tr#s peu c6eminé en relation au point idéale a atteindre , noussommes forcés d’admettre ue l’6umanité s’est suffisamment améliorée et tend & s’améliorer de plusen plus , car tout dans la nature est sous l’influ* de la loi du progr#s .

8our ue ce c6emin atteigne plus rapidement ce point d’arrivé il est indispensa!le le vécu d’aimer suffisamment , pour être aimé.

+! Coent *ette aélioration de l’Guanité se produit et *oent peut elle QtreperKue

21



Le travers le progr#s intellectuel et moral atteint par la créature ui lui permet mieu*d’accepter des idées nouvelles sur la li!erté et la fraternité u’avant elle re"etait .

Le progr#s ,de nom!reuses fois ,s’op#re & travers le !ien ui travaille en silence et dans

l’anonymat , et ui se fait sentir dans le déroulement des années .

5! 8ue Faire devant le al @ui tente epQ*Ger notre eFFort rénovateur

8ersévérer dans le !ien , dé"& ue nous avons la compré6ension de la "ustice et de la !onté de'ieu , & l’intérieur de c6acun de nous .

Il n’y a pas de c@ur aussi endurci ui ne c#de , malgré lui & l’influ* de l’amour vérita!le .

1! Coent le spiritise *ontriBue pour aéliorer l’Guanité

Eclairant la créature sur les réelles valeurs de la vie et surtout ,restaurant la simplicité etl’action consolatrice de l’Evangile de %ésus .

Le mouvement spirite , en raison de son avancé sWr u’il réalise contri!ue pour ladissémination et l’acceptation des idées de "ustice et de rénovation , de la part des créatures de

!onne volonté .


2

CHAPITRE I-

AIMER SON PROCHAIN COMME SOI-M8ME.


La loi d4aour!

1-. /es c6ers condisciples, les Esprits ici présents vous disent par ma voi* $ Aime !ien, afin d9êtreaimés. Cette pensée est si "uste, ue vous trouvere en elle tout ce ui console et calme les peines dec6aue "our Q ou plutPt, en pratiuant cette sage ma*ime, vous vous él#vere tellement au=dessus de lamati#re, ue vous vous spiritualisere avant votre dépouillement terrestre. Les études spirites ayantdéveloppé c6e vous la compré6ension de l9avenir, vous ave une certitude $ l9avancement vers 'ieu,avec toutes les promesses ui répondent au* aspirations de votre Rme Q aussi deve=vous vous élever asse 6aut pour "uger sans les étreintes de la mati#re, et ne pas condamner votre proc6ain avant d9avoir reporté votre pensée vers 'ieu.

Aimer, dans le sens profond du mot, c9est être loyal, pro!e, consciencieu*, pour faire au* autres ceue l9on voudrait pour soi=même Q c9est c6erc6er autour de soi le sens intime de toutes les douleurs uiacca!lent vos fr#res pour y apporter un adoucissement Q c9est regarder la grande famille 6umainecomme la sienne, car cette famille, vous la retrouvere dans une certaine période, en des mondes plusavancés, et les Esprits ui la composent sont, comme vous, enfants de 'ieu, marués au front pour s9élever vers l9infini. C9est pour cela ue vous ne pouve refuser & vos fr#res ce ue 'ieu vous ali!éralement donné, parce ue, de votre cPté, vous serie !ien aises ue vos fr#res vous donnassent ce

dont vous aurie !esoin. A toutes les souffrances donne donc une parole d9espérance et d9appui, afinue vous soye tout amour, toute "ustice.

Croye ue cette sage parole $ [Aime !ien pour être aimés,Y fera son c6emin Q elle estrévolutionnaire, et suit la route ui est fi*e, invaria!le. /ais vous ave dé"& gagné, vous uim9écoute Q vous êtes infiniment meilleurs u9il y a cent ans Q vous ave tellement c6angé & votreavantage ue vous accepte sans conteste une foule d9idées nouvelles sur la li!erté et la fraternité uevous eussie re"etées "adis Q or, dans cent ans d9ici, vous acceptere avec la même facilité celles uin9ont pu encore entrer dans votre cerveau.

Au"ourd96ui ue le mouvement spirite a fait un grand pas, voye avec uelle rapidité les idées de "ustice et de rénovation renfermées dans les dictées des Esprits sont acceptées par la moyenne partiedu monde intelligent Q c9est ue ces idées répondent & tout ce u9il y a de divin en vous Q c9est ue vousêtes préparés par une semence féconde $ celle du si#cle dernier, ui a implanté dans la société lesgrandes idées de progr#s Q et comme tout s9enc6aKne sous le doigt du 4r#s=Haut, toutes les le)onsre)ues et acceptées seront renfermées dans cet éc6ange universel de l9amour du proc6ain Q par lui, lesEsprits incarnés "ugeant mieu*, sentant mieu*, se tendront la main des confins de votre plan#te Q on seréunira pour s9entendre et s9aimer, pour détruire toutes les in"ustices, toutes les causes demésintelligence entre les peuples.

\rande pensée de rénovation par le spiritisme, si !ien décrite dans le (ivre des $sprits, tu produirasle grand miracle du si#cle & venir, celui de la réunion de tous les intérêts matériels et spirituels des6ommes, par l9application de cette ma*ime !ien comprise $ Aime !ien, afin d9être aimé. MSADS<D,ancien mem!re de la Société spirite de 8aris, 12;.N

2



L’[7"]SME

5'

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Eclairer sur uoi s’appuie l’égosme , argumentant de son effet nuisi!le pour l’6umanité , !ien

comme des moyens de le com!attre et sensi!iliser les participants sur la nécessité del’éliminer de la face de la 4erre .

C"NCLUSI"N

L’égosme se !ase sur le sentiment d’intérêt personnel .Il constitue la négation de la c6arité et

pour cela, le meilleur o!stacle au progr#s moral .8our la félicité des 6ommes , il est nécessairede le com!attre & travers un procédé de +éforme Intérieure ui nous rende plus sensi!le au*nécessités et souffrances du proc6ain .

"$SER3ATI"N



23

'! Sur @uoi s’appuie l’égose et pour@uoi epQ*Ge il le progr<s oral

L’égosme se !ase sur le sentiment d’intérêt personnel et empêc6e ue dans le c@ur del’6omme d’autres sentiments plus no!les se développent , comme la fraternité , la c6arité ,entravant ainsi le progr#s moral.

L’6omme égoste , est de tr#s nom!reuses fois , porté par l’égosme des autres .Si ceu* ci pensent & peine & eu* mêmes , il passe & s’occuper de lui même , plus ue les autres .

,! %our@uoi est9il né*essaire de *oBattre l’égose pari nous

Il est la négation de la c6aritéQ or, sans la c6arité point de repos dans la société .8ar conséuent l’égosme est le responsa!le de toutes les mis#res du monde terrien , la félicité des6ommes pourra seulement être possi!le uand sera éliminé l’égosme du coeur de c6acun .

L9égosme est donc le !ut vers leuel tous les vrais croyants doivent diriger leurs armes, leursforces, leur courage

/! %our@uoi est9il plus Fa*ile de vain*re *elui des autres @ue nous Qes

8arce ue pour vaincre celui des autres , il suffit de donner raison & nos instincts et animalitéui donc prédomine tou"ours en nous Q pour vaincre & nous mêmes cependant , il estnécessaire de renoncer & nos intérêts et caprices au !énéfice du proc6ain , ce ui est tr#sdifficile . La pratiue des sentiments no!les constitue tou"ours un grand défit pour nous tous , en face de

la prédominance de nos intérêts en relation & ceu* d’autrui .

2! Coent devons entendre l’attitude de %ilate > par rapport ;ésus

Comme une attitude égoste, dans lauelle prévaut l’attac6ement et le prestige du pouvoir ,rendant 8ilate indifférent & l’in"ustice contre le /aKtre .

L’indifférence est une des manifestations de l’égosme, car il nous indifférent & tous .

27

+! Est9il possiBle d’éliiner l’égose de la Terre

<ui Q L’égosme étant un sentiment résultant de l’influence de la mati#re , il s’affai!lira &mesure ue la vie morale prédominera sur le matériel .

L’égosme se !ase sur l’importance ue c6acun de nous attri!ue & lui même .'étruisant cetteimportance , ou pour le moins la réduisant & ses légitimes proportions , l’égosme tend &disparaKtre .Le mal porte & la rec6erc6e du rem#de , ui dans ce cas est la c6arité .

5! Coent proouvoir la destru*tion de l’égose *Ge nous

En commen)ant par donner l’e*emple , comme le fit %ésus , pratiuant la c6aritédésintéressée,sans nous importer avec ceu* ui nous traitent avec ingratitude Q nous rendantenfin plus sensi!les au* nécessités et souffrances des autres .

Comprenant l’effet nuisi!le de l’égosme , initiant notre procédé de +éforme Intérieure ,colla!orant efficacement pour l’amélioration de l’Humanité .

1! L’ingratitude ne serait9elle pas un oBsta*le notre Bonne a*tion

Don , car nous devons être c6arita!le avec tous , faisant le !ien indistinctement , et laisser ue

'ieu "uge nos actes .

Le C6rist ne se re!utait pas Q celui ui s9adressait & lui, uel u9il fWt, n9était pas repoussé $ lafemme adult#re, le criminel etc tous ,enfants de 'ieu étaient secourus par lui .


2;




CHAPITRE I-


L4égose!

11. L9égosme, cette plaie de l96umanité, doit disparaKtre de la terre, dont il arrête le progr#smoral Q c9est au spiritisme u9est réservée la tRc6e de la faire monter dans la 6iérarc6ie desmondes. L9égosme est donc le !ut vers leuel tous les vrais croyants doivent diriger leursarmes, leurs forces, leur courage Q "e dis leur courage, car il en faut plus pour se vaincre soi=même ue pour vaincre les autres. ?ue c6acun mette donc tous ses soins & le com!attre en soi,car ce monstre dévorant de toutes les intelligences, cet enfant de l9orgueil est la source detoutes les mis#res d9ici=!as. Il est la négation de la c6arité, et par conséuent le plus grando!stacle au !on6eur des 6ommes.

%ésus vous a donné l9e*emple de la c6arité, et 8once=8ilate de l9égosme Q car lorsue le %usteva parcourir les saintes stations de son martyre, 8ilate se lave les mains en disant $ ?ue

m9importe J Il dit au* %uifs $ Cet 6omme est "uste, pouruoi voule=vous le crucifier > etcependant il le laisse conduire au supplice.

C9est & cet antagonisme de la c6arité et de l9égosme, c9est & l9enva6issement de cette l#pre ducoeur 6umain ue le c6ristianisme doit de n9avoir pas encore accompli toute sa mission. C9est& vous, apPtres nouveau* de la foi et ue les Esprits supérieurs éclairent, u9incom!ent latRc6e et le devoir d9e*tirper ce mal pour donner au c6ristianisme toute sa force et dé!layer laroute des ronces ui entravent sa marc6e. C6asse l9égosme de la terre pour u9elle puissegraviter dans l9éc6elle des mondes, car il est temps ue l96umanité revête sa ro!e virile, et pour cela il faut d9a!ord le c6asser de votre coeur. ME//AD(EL. 8aris, 12;1.N

2:



L’[7"]SME

5,

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Eclairer les participants & propos des mau* ue l’égosme apporte , nous alertant uant & lanécessité de su!stituer cette pratiue par le vécu de la c6arité et de la fraternité .

C"NCLUSI"N

'ieu nous créa pour la félicité , fruit de relation fraternel avec notre proc6ain Q l’égosme faitue nous nous renfermons en nous mêmes , nous privant de cette !énédiction .

"$SER3ATI"N


22




LIRE LE %ARA7RA%-E ',

'! 8u’est *e @ui epQ*Ge la *Garité pari les Goes

L’égosme ui fait ue les personnes se renferment entre elles , se privant de relation fraternelle avecleur proc6ain.

L’égosme est la négation de la c6arité, et sans c6arité il n’y aura pas de repos, ni de sécurité pour lasociété 6umaine . Il est par conséuent le plus grand o!stacle au !on6eur des 6ommes.

,! 8u’est *e @ui est né*essaire pour @ue la *Garité soit ieu= prati@uée sur la Fa*e de laTerre

Il est nécessaire ue les 6ommes s9aiment d9un commun amour , car seulement l’amour rend lescoeurs sensi!les au* douleurs des autres .

‘ Si la c6arité régnait sur la terre, le méc6ant n9aurait plus d9empire Q il fuirait 6onteu* Q il se cac6erait,car il se trouverait déplacé partout.’

/! Le al disparaOtra9t9il > un Pour de la Terre

Gien sWr ue si .?uand les 6ommes comprendront mieu* les le)ons et les e*emples du C6rist et secompénétreront de leur vérita!le fonction comme c6rétiens , le mal disparaKtra de la 4erre , donna lieu& la c6arité .

+éapprendre & aimer son proc6ain indistinctement tout en faisant sa +eforme Intérieure , par la pratiue de l’Evangile de %ésus .

2! De @uelle FaKons pouvons nous *ontriBuer pour l’iplantation d’aier son pro*Gain etpar *onsé@uent la destru*tion de l’égose de la surFa*e de la Terre

En commen)ant par donner l’e*emple , comme le fit %ésus , pratiuant la c6arité désintéressée avectous , faisant tout le !ien ui est & notre portée , inclusivement avec ceu* ui nous regardent avecdédain Q nous rendant enfin plus sensi!les au* nécessités et souffrances des autres .

Comprenant l’effet nuisi!le de l’égosme , initiant notre procédé de +éforme Intérieure , colla!orantefficacement pour l’amélioration de l’Humanité .

20



+! L’ingratitude des personnes ne *onstitue9t9elle pas un oBsta*le notre Bonne a*tion

Don , Il nous revient uniuement , de faire le !ien peu importe & ui Q les !ons grains porteront leursrésultats , ce ui importe est de planter pour une !onne récolte . Efforce=vous de ne plus remaruer ceu* ui vous regardent avec dédain, et laisse & 'ieu le soin de toute "ustice, car c6aue "our, dansson royaume, il sépare le !on grain de l9ivraie.

%ésus en nous apportant son témoignage d’aimer son proc6ain, n’a éta!li aucune limite, ni conditionuant & sa pratiue.

5! 8uel est le plus grand oBsta*le @ue nous ren*ontrons pour la destru*tion de l’égose ennous

Dos intérêts et caprices ui erronément nous positionnent tou"ours au dessus d’autrui.

La satisfaction de ces intérêts et caprices nous empêc6ent de reconnaKtre c6e nos sem!la!les ,u’eu*aussi M tout comme nous N aspirent tous & la félicité .

1! Coent epQ*Ger @ue nos intérQts et *apri*es parlent plus Gaut

4ou"ours par la +éforme Intérieure ui est la !ase de tout . A travers notre propre effort , !eaucoup decourage et ayant comme e*emple celui de %ésus , apprenant & partager ce ue nous avons avec lesautres .

8ersonne ne vit pour lui même Q nous vivons pour notre famille , nos amis , nos idées , mais aussi pour l’Humanité .


0-




CHAPITRE I-


L4égose!

1. Si les 6ommes s9aimaient d9un commun amour, la c6arité serait mieu* pratiuée Q mais ilfaudrait pour cela ue vous vous effor)assie de vous dé!arrasser de cette cuirasse ui couvrevos coeurs, afin d9être plus sensi!les envers ceu* ui souffrent. La rigidité tue les !onssentiments Q le C6rist ne se re!utait pas Q celui ui s9adressait & lui, uel u9il fWt, n9était pasrepoussé $ la femme adult#re, le criminel étaient secourus par lui Q il ne craignait "amais ue sa

propre considération eWt & en souffrir. ?uand donc le prendre=vous pour mod#le de toutesvos actions > "i la c#arité régnait sur la terre, le méc#ant n'aurait plus d 9empire ; il fuirait

#onteu+ ; il se cac#erait, car il se trouverait déplacé partout. C9est alors ue le maldisparaKtrait Q soye !ien pénétrés de ceci.

Commence par donner l9e*emple vous=mêmes Q soye c6arita!les envers tousindistinctement Q efforce=vous de ne plus remaruer ceu* ui vous regardent avec dédain, etlaisse & 'ieu le soin de toute "ustice, car c6aue "our, dans son royaume, il sépare le !ongrain de l9ivraie.

L9égosme est la négation de la c6arité Q or, sans la c6arité point de repos dans la société Q "edis plus, point de sécurité Q avec l9égosme et l9orgueil, ui se donnent la main, ce sera tou"oursune course au plus adroit, une lutte d9intérêts oU sont foulées au* pieds les plus saintesaffections, oU les liens sacrés de la famille ne sont pas même respectés. M8ASCAL. Sens,12;.N

01



LA #"I ET LA C-ARIT[

5/

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Argumenter sur l’importance de la foi et de la c6arité comme facteur décisif pour l’évolutionspirituelle et comme condition pour maintenir un ordre social parmi les 6ommes, capa!le deles rendre 6eureu* .

C"NCLUSI"NLa c6arité est réellement vérita!le et capa!le de promouvoir l’évolution de l’esprit uand

pratiuée avec a!négation et un constant sacrifice de tout intérêt égoste . /ais pour cela , elledoit être inspirée et soutenue par la foi ui constitue la !ase principale .

"$SER3ATI"N


0

LIRE LE %ARA7RA%-E '/

'! %our@uoi la Foi est9elle iportante pour aintenir pari les Goes un ordre so*ial*apaBle de les rendre Geureu=

8arce ue la foi nous conduit & la c6arité , développant en nous l’esprit de c6arité , éliminant lesdivergences ui tant séparent les créatures .

La foi constitue la force motrice ui donne une impulsion & la c6arité , donc l’esprit ui y travaille vas’agrandir et avancer dans la plénitude de la félicité .

,! %our@uoi est9il né*essaire le *on*ours de la Foi pour la prati@ue de la véritaBle *Garité

8arce ue la pratiue de celle ci e*ige !eaucoup d’a!négation et sacrifice de tout intérêt égoste ,dévouements ue seulement la foi & le pouvoir d’inspirer .

La foi rationnelle pour s ‘appuyer sur des faits et sur la logiue , ne laisse aucune o!scurité .Lacréature croit parce u’elle a raison et en a la certitude .

/! Est9il li*ite @ue l’Goe *Ger*Ge s’o**uper uni@ueent de sa Féli*ité

Don , !ien u’il soit naturel ue l’6omme c6erc6e & être 6eureu* , c6erc6ant & vaincre les vicissitudesde la vie , il atteindra seulement la perfection et la félicité dans la mesure ou il se préoccupera aussi deson sem!la!le , s’e*er)ant dans la c6arité .

Sans prendre en compte les vicissitudes ordinaires de la vie , la diversité des goWts , des penc6ants etdes nécessités , c’est aussi un moyen de vous perfectionne en vous e*er)ant dans la c6arité .

2! %ouvons nous dire @ue les diFFi*ultés de la vie sont liées au an@ue de *Garité

<ui et en elle uniuement est la solution .?uand nous nous portons pour le !ien être de notre proc6ain, nous allégeons nos douleurs et courrons pour le !ien social .

La meilleure recette de !on6eur est contenue dans la formule sacrée et immua!le annoncée par %ésus Qaime vous les uns les autres .

0



+! Coent devons nous voir les plaisirs atériels

(niuement comme moyen de satisfaction des nécessités organiues , cependant ép6ém#res .

Les envisager comme uniue et ultime fin de plaisir est mépriser le réel o!"ectif de la vieterrestre Q le perfectionnement moral , uniue ui englo!e la vérita!le félicité .

Dous devons utilise les recours et opportunités dont nous disposons , dans le monde matériel ,visant seulement donc notre amélioration et celle de nos sem!la!les .

5! 8u’est *e @ui est né*essaire pour Qtre de véritaBles personnes sa*Gant aier sonpro*Gain

Il est seulement nécessaire ue nous sacrifions notre égosme , notre orgueil et notre vanité ,au !énéfice de notre proc6ain par la +éforme Intérieure.

La vérita!le personne sac6ant aimer son proc6ain se distingue parce u’elle sait aimer , !eaucoup aimer les autres sans distinction .

03

CHAPITRE I


La Foi et la *Garité!

1. %e vous ai dit derni#rement, mes c6ers enfants, ue la c6arité sans la foi ne suffisait point pour maintenir parmi les 6ommes un ordre social capa!le de les rendre 6eureu*. %9aurais dWdire ue la c6arité est impossi!le sans la foi. Bous pourre !ien trouver, & la vérité, des élansgénéreu* même c6e la personne privée de religion, mais cette c6arité aust#re ui ne s9e*erceue par l9a!négation, par le sacrifice constant de tout intérêt égoste, il n9y a ue la foi ui

puisse l9inspirer, car il n9y a u9elle ui nous fasse porter avec courage et persévérance la croi*de cette vie.

<ui, mes enfants, c9est en vain ue l96omme avide de "ouissances voudrait se faire illusion sur sa destinée ici=!as, en soutenant u9il lui est permis de ne s9occuper ue de son !on6eur.Certes, 'ieu nous créa pour être 6eureu* dans l9éternité Q cependant la vie terrestre doituniuement servir & notre perfectionnement moral, leuel s9acuiert plus facilement avecl9aide des organes et du monde matériel. Sans compter les vicissitudes ordinaires de la vie, ladiversité de vos goWts, de vos penc6ants, de vos !esoins, est aussi un moyen de vous

perfectionner en vous e*er)ant dans la c6arité. Car, ce n9est u9& force de concessions et desacrifices mutuels ue vous pouve maintenir l96armonie entre des éléments aussi divers.

Bous aure cependant raison en affirmant ue le !on6eur est destiné & l96omme ici=!as, si vousle c6erc6e, non dans les "ouissances matérielles, mais dans le !ien. L96istoire de la c6rétienté

parle de martyrs ui allaient au supplice avec "oie Q au"ourd96ui, et dans votre société, il nefaut pour être c6rétien, ni l96olocauste du martyre, ni le sacrifice de la vie, mais uniuement et

simplement le sacrifice de votre égosme, de votre orgueil et de votre vanité. Boustriomp6ere, si la c6arité vous inspire et si la foi vous soutient. MES8+I4 8+<4EC4E(+.Cracovie, 12;1.N

07



C-ARIT[ %"UR LES CRIMINELS

52

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

4ransmettre au* participants comment doit être notre conduite en relation avec les criminels ,re6aussant notre attitude devant un malfaiteur ui risue sa vie .

C"NCLUSI"N

Dotre attitude devant un criminel doit être de !ienveillance , d’amour , de consolation etd’encouragement . Si nous avons l’opportunité de le sauver devant la mort , nous ne devons

pas la perdre . Il est tout aussi !ien notre fr#re ue le meilleur des 6ommes .

"$SER3ATI"N


0;

'! Coent Faire la *Garité un *riinel

De lui désirant aucun mal , ne "ugeant pas ses actes ,le visitant dans sa prison , lui apportantun message ui pourra le conduire & la régénération .

La violence est le fruit du désamour , de l’égosme, et de l’indifférence envers son proc6ain .

,! Le *rie disparaOtra9il un Pour de la Terre

<ui , uand les 6ommes apprendront & être fr#res , o!éissant au* enseignements de %ésus ,n’éta!lissant aucune différence entre eu* et ne méprisant personne . C’est avec cette finalitéue nous sommes sur 4erre

'ieu permet u’entre vous il se trouve de grands criminels , pour u’ils servent vos

enseignements . Le criminel d’au"ourd’6ui est la victime de demain .

/! Coent devons nous *onsidérer les *riinels

Ce sont des malades de l’Rme , comme nous aussi , ce sont nos fr#res aussi crées commenous , pour la perfection .

Dous devons prier avec foi pour les criminels , car le repentir peut touc6er leur c@ur .

2! Devons nous e=poser notre propre vie pour sauver *elle d’un *riinel

<ui , li!érer un malfaiteur de la mort , en outre de constituer un acte de c6arité , représente pour lui une opportunité de rel#vement moral .

(n 6omme vérita!lement c6arita!le ne s’esuive pas pour sauver une vie d’un de sessem!la!les même si celui ci est un malfaiteur , car ce dernier est aussi fils de 'ieu .

+! La ort serait9elle Bonne pour un *riinel

0:

Seulement & 'ieu il revient de "uger . /ais nous pouvons croire u’& partir d’un acte sauveur ,la vie du malfaiteur pourrait se reformuler en mieu* et nous pourrions conuérir un ami pour l’éternité , disposé & entendre nos propositions rénovatrices .

Sans la c6arité des Rmes no!les , le malfaiteur demeurerait !eaucoup plus longtemps pour serénover .Le dévouement est aveugle $ on secourt un ennemi, on doit donc secourir l9ennemi dela société, un malfaiteur en un mot Q Elance=vous, arrac6e=le & sa damnation, et alors, peut=être, cet 6omme ui serait mort en vous !lasp6émant se "ettera dans vos !ras.

5! Un Goe peut9il se repentir de ses a*tes *oupaBle si se trouvant devant uneort iinente > il a la *Gan*e d’Qtre sauvé

<ui , c’est possi!le , car & cet instant , un 6omme perdu voir surgir devant lui tout son passé ,lui faisant apercevoir la c6ance de se repentir vivant uelue temps de plus dans larécupération rénovatrice .

A sauver un malfaiteur de la mort , nous ne devons pas nous poser la uestion s’il varemercier ou pas , mais nous devons suivre la voi* ui est & l’intérieur de notre c@ur .


02




CHAPITRE I


CGarité envers les *riinels!

13. La vraie c6arité est un des plus su!limes enseignements ue 'ieu ait donnés au monde. Ildoit e*ister entre les vérita!les disciples de sa doctrine une fraternité compl#te. Bous deveaimer les mal6eureu*, les criminels, comme des créatures de 'ieu, au*uelles le pardon et lamiséricorde seront accordés s9ils se repentent, comme & vous=mêmes, pour les fautes ue vous

commette contre sa loi. Songe ue vous êtes plus répré6ensi!les, plus coupa!les ue ceu*au*uels vous refuse le pardon et la commisération, car souvent ils ne connaissent pas 'ieucomme vous le connaisse, et il leur sera moins demandé u9& vous.

De "uge point, o6 J ne "uge point, mes c6ers amis, car le "ugement ue vous porte vous seraappliué plus sév#rement encore, et vous ave !esoin d9indulgence pour les péc6és ue vouscommette sans cesse. De save=vous pas u9il y a !ien des actions ui sont des crimes au*yeu* du 'ieu de pureté, et ue le monde ne consid#re pas même comme des fautes lég#res >La vraie c6arité ne consiste pas seulement dans l9aumPne ue vous donne, ni même dans les

paroles de consolation dont vous pouve l9accompagner Q non, ce n9est pas seulement ce ue'ieu e*ige de vous. La c6arité su!lime enseignée par %ésus consiste aussi dans la

!ienveillance accordée tou"ours et en toutes c6oses & votre proc6ain. Bous pouve encoree*ercer cette su!lime vertu sur !ien des êtres ui n9ont ue faire d9aumPnes, et ue des parolesd9amour, de consolation, d9encouragement am#neront au Seigneur.

Les temps sont proc6es, "e le dis encore, oU la grande fraternité régnera sur ce glo!e Q la loi duC6rist est celle ui régira les 6ommes $ celle=l& seule sera le frein et l9espérance, et conduirales Rmes au* sé"ours !ien6eureu*. Aime=vous donc comme les enfants d9un même p#re Q nefaites point de différence entre les autres mal6eureu*, car c9est 'ieu ui veut ue tous soientégau* Q ne méprise donc personne Q 'ieu permet ue de grands criminels soient parmi vous,afin u9ils vous servent d9enseignement. GientPt, uand les 6ommes seront amenés au* vraieslois de 'ieu, il n9y aura plus !esoin de ces enseignements=l&, et tous les $sprits impurs et

révoltés seront dispersés dans des mondes inférieurs en #armonie avec leurs penc#ants.

Bous deve & ceu* dont "e parle le secours de vos pri#res $ c9est la vraie c6arité. Il ne faut pointdire d9un criminel $ [C9est un miséra!le Q il faut en purger la terre Q la mort u9on lui inflige esttrop douce pour un être de cette esp#ce.Y Don, ce n9est point ainsi ue vous deve parler.+egarde votre mod#le, %ésus Q ue dirait=il, s9il voyait ce mal6eureu* pr#s de lui > Il le

plaindrait Q il le considérerait comme un malade !ien miséra!le Q il lui tendrait la main. Bousne pouve le faire en réalité, mais au moins vous pouve prier pour lui, assister son Esprit

pendant les uelues instants u9il doit encore passer sur votre terre. Le repentir peut touc6er son coeur, si vous prie avec la foi. Il est votre proc6ain comme le meilleur d9entre les6ommes Q son Rme égarée et révoltée est créée, comme la vPtre, pour se perfectionner Q aide=le donc & sortir du !our!ier et prie pour lui. MELISAGE4H 'E F+ADCE. Le Havre, 12;.N

00



17. 4n #omme est en danger de mort ; pour le sauver, il faut e+poser sa vie ; mais on sait que

cet #omme est un malfaiteur, et que, s'il en réc#appe, il pourra commettre de nouveau+

crimes. oit&on, malgré cela, s'e+poser pour le sauver 0

Ceci est une uestion fort grave et ui peut se présenter naturellement & l9esprit. %e répondrai

selon mon avancement moral, puisue nous en sommes sur ce point de savoir si l9on doite*poser sa vie même pour un malfaiteur. Le dévouement est aveugle $ on secourt un ennemi,on doit donc secourir l9ennemi de la société, un malfaiteur en un mot. Croye=vous ue ce soitseulement & la mort ue l9on court arrac6er ce mal6eureu* > c9est peut=être & sa vie passée toutenti#re. Car, songe=y, dans ces rapides instants ui lui ravissent les derni#res minutes de lavie, l96omme perdu revient sur sa vie passée, ou plutPt elle se dresse devant lui. La mort, peut=être, arrive trop tPt pour lui Q la réincarnation pourra être terri!le Q élance=vous donc,6ommes J vous ue la science spirite a éclairés Q élance=vous, arrac6e=le & sa damnation, etalors, peut=être, cet 6omme ui serait mort en vous !lasp6émant se "ettera dans vos !ras.4outefois, il ne faut pas vous demander s9il le fera ou s9il ne le fera point, mais aller & sonsecours, car, en le sauvant, vous o!éisse & cette voi* du coeur ui vous dit $ [4u peu* le

sauver, sauve=le JY MLA/EDDAIS. 8aris, 12;.N

--



', ( C-A%ITRE ',9AIME: 3"S ENNEMIS!

Indicateur -;7+endre le mal pour le !ienIndicateur -;;Les ennemis désincarnés

Indicateur -;:Si uelu9un vous a frappé sur la "oue droite présente=lui encore l9autre

Indicateur -;2La vengeanceIndicateur -;0La 6aine

-1



RENDRE LE MAL %"UR LE $IEN

5+

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1.8aragrap6e 1, , et 3

"$;ECTI#

Argumenter l’importance de rétri!uer le mal pour le !ien , détac6ant !ien uel doit être notrecomportement devant ceu* ui se présentent comme nos ennemis .

C"NCLUSI"N

Il n’y a aucun mérite & aimer seulement ceu* ui nous aiment , vu ue les mauvais font demême . Le vérita!le mérite est de faire le !ien & ceu* ui nous font du mal Q pardonner etaimer nos ennemis Q faire , enfin , le !ien & tous le monde , indistinctement ,sans espérer aucune rétri!ution .

"$SER3ATI"N


-




LIRE LE %ARA7RA%-E '> ,> / et 2

'! 8uelle ré*opense aurons nous rétriBuer le al pour le Bien

La récompense d’être avec 'ieu et e*périmenter une sensation de pai* intérieure etd’indescripti!le félicité , état naturel au*uels fid#lement s’accomplissent les lois divines .

La pensée mauvaise crée un courant fluidiue ui impressionne péni!lement Q la pensée !ienveillante au contraire ,nous enveloppe dans un agréa!le !ien être .

,! %our@uoi devons nous aier > in*lusiveent nos enneis

8remi#rement parce u’ils nous servent pour prouver notre patience , résignation et capacitéde pardonner Q secondement , parce ue c’est notre devoir de les aider & se redresser pour lec6emin divin , ces fr#res ui s’y sont déviés .

Aimer les ennemis représente une des plus grandes victoires atteintes contre l’égosme et l’orgueil .

/! %our@uoi n’J a9t9il pas de érite seuleent aier *eu= @ui nous aient

8arce ue uand nous aimons seulement ceu* ui nous aiment , nous le faisons par simpledevoir de rétri!ution , sans aucun effort de notre part .8ar conséuent il n’y a l& aucun mérite .

Les malfaiteurs et les criminels aussi aiment ceu* ui leur sont c6ers . 'ieu aime & tousindistinctement , !ons et mauvais .

2! 8uel doit Qtre notre *oporteent en relation au= personnes @ui nousentourent

Dous devons tous les traiter , inclusivement ceu* avec lesuels nous ne nous affinons pas ,avec la même dignité et respect ue nous aimerions u’ils nous dispensent Q faire au* autrestout le !ien ui est & notre portée , et aider sans rien espérer.

%ésus recommanda ue nous aimions notre proc6ain comme & nous même.

+! Aiant les enneis ne serions nous pas en train d’appuJer la perversité et la*ontinuité du al

-



Don car aimer ne signifie pas approuver ces attitudes , mais de les sensi!iliser pour lanécessité de se réformer intimement .8our cela il est indispensa!le notre patience etdisposition sinc#re et fraternelle en les aidant .

Le propre malfaiteur se corrigera du mal , & travers la souffrance u’il e*périmentera ,découlant de sa mauvaise conduite .

5! De @uelle FaKon pouvons nous aier nos enneis

Aimer ses ennemis, ce n9est donc point avoir pour eu* une affection ui n9est pas dans lanature, car le contact d9un ennemi fait !attre le coeur d9une tout autre mani#re ue celui d9unami Q c9est n9avoir contre eu* ni 6aine, ni rancune, ni désir de vengeance

C9est leur pardonner sans arrière&pensée et sans condition le mal u9ils nous font Q c9estn9apporter aucun o!stacle & la réconciliation Q c9est leur sou6aiter du !ien au lieu de leur sou6aiter du mal Q c9est se ré"ouir au lieu de s9affliger du !ien ui leur arrive Q c9est leur tendreune main secoura!le en cas de !esoin Q c9est s9a!stenir en paroles et en actions de tout ce ui

peut leur nuire Q c9est enfin leur rendre en tout le !ien pour le mal, sans intention de les

#umilier. ?uiconue fait cela remplit les conditions du commandement $ Aime vos ennemis.

1! 8ue dire *eu= @ui voient dans l’ennei un Qtre no*iF > indigne de ériter leur

pardon

Ce sont des personnes incrédules , ui méconnaissent l’6armonie et la "ustice ui président leslois divines , ui nous mettent en convivialité avec ceu* ue nous avons offensé dans le passéet ui au"ourd’6ui , nous servent d’instrument d’évolution .

L’ennemi est la main ue 'ieu nous donne pour démontrer patience et résignation car cette pensée dispose naturellement au pardon .


L96omme ui occupe un rang élevé dans le monde ne se croit pas offensé par les insultes decelui u9il regarde comme son inférieur Q ainsi en est=il de celui ui s9él#ve dans le mondemoral au=dessus de l96umanité matérielle Q il comprend ue la 6aine et la rancune l9aviliraientet l9a!aisseraient Q or, pour être supérieur & son adversaire, il faut u9il ait l9Rme plus grande,

plus no!le, plus généreuse

-3




AIMEZ VOS ENNEMIS.

9endre le bien pour le mal. ) Les ennemis désincarnés. ) i uelu'unvous a "rappé sur la (oue droite, présente2)lui encore l'autre. ) Instructions

des Esprits $ La vengeance. ) La haine. ) Le duel.

Rendre le Bien pour le al!

1. Bous ave appris u9il a été dit $ Bous aimere votre proc6ain et vous 6are vos ennemis. Etmoi "e vous dis $ =ime* vos ennemis ; faites du bien / ceu+ qui vous #a>ssent, et prie* pour

ceu+ qui vous persécutent et vous calomnient Q afin ue vous soye les enfants de votre 8#reui est dans les cieu*, ui fait lever son soleil sur les !ons et sur les méc6ants, et fait pleuvoir sur les "ustes et les in"ustes Q = car si vous n9aime ue ceu* ui vous aiment, uellerécompense en aure=vous > Les pu!licains ne le font=ils pas aussi > = Et si vous ne salue uevos fr#res, ue faites=vous en cela de plus ue les autres > Les paens ne le font=ils pas aussi >= %e vous dis ue si votre "ustice n9est pas plus a!ondante ue celle des Scri!es et des86arisiens, vous n9entrere point dans le royaume des cieu*. MSaint /att6ieu, c6. B, v . - et de3 & 3:.N

. Si vous n9aime ue ceu* ui vous aiment, uel gré vous en saura=t=on, puisue les gens demauvaise vie aiment aussi ceu* ui les aiment > = Et si vous ne faites du !ien u9& ceu* uivous en font, uel gré vous en saura=t=on, puisue les gens de mauvaise vie font la mêmec6ose > = Et si vous ne prête u9& ceu* de ui vous espére recevoir la même grRce, uel grévous en saura=t=on, puisue les gens de mauvaise vie s9entre=prêtent de la sorte, pour recevoir le même avantage > = /ais pour vous, aime* vos ennemis, faites du bien / tous, et pr-te* sans

en rien espérer, et alors votre récompense sera tr#s grande, et vous sere les enfants du 4r#s=Haut, parce u9il est !on au* ingrats, et même au* méc6ants. = Soye donc pleins demiséricorde, comme votre 'ieu est plein de miséricorde. MSaint Luc, c6. BI, v. de & ;.N

. Si l9amour du proc6ain est le principe de la c6arité, aimer ses ennemis en est l9applicationsu!lime, car cette vertu est une des plus grandes victoires remportées sur l9égosme etl9orgueil.Cependant on se méprend généralement sur le sens du mot aimer en cette circonstance Q %ésusn9a point entendu, par ces paroles, ue l9on doit avoir pour son ennemi la tendresse u9on a

pour un fr#re ou un ami Q la tendresse suppose la confiance Q or, on ne peut avoir confiance encelui u9on sait nous vouloir du mal Q on ne peut avoir avec lui les épanc6ements de l9amitié,

parce u9on le sait capa!le d9en a!user Q entre gens ui se méfient les uns des autres, il nesaurait y avoir les élans de sympat6ie ui e*istent entre ceu* ui sont en communion de

pensées Q on ne peut enfin avoir le même plaisir & se trouver avec un ennemi u9avec un ami.

-7



Ce sentiment même résulte d9une loi p6ysiue $ celle de l9assimilation et de la répulsion desfluides Q la pensée malveillante dirige un courant fluidiue dont l9impression est péni!le Q la

pensée !ienveillante vous enveloppe d9un effluve agréa!le Q de l& la différence des sensationsue l9on éprouve & l9approc6e d9un ami ou d9un ennemi. Aimer ses ennemis ne peut doncsignifier u9on ne doit faire aucune différence entre eu* et les amis Q ce précepte ne sem!le

difficile, impossi!le même & pratiuer, ue parce u9on croit faussement u9il prescrit de leur donner la même place dans le coeur. Si la pauvreté des langues 6umaines o!lige & se servir dumême mot pour e*primer diverses nuances de sentiments, la raison doit en faire la différenceselon les cas.

Aimer ses ennemis, ce n9est donc point avoir pour eu* une affection ui n9est pas dans lanature, car le contact d9un ennemi fait !attre le coeur d9une tout autre mani#re ue celui d9unami Q c9est n9avoir contre eu* ni 6aine, ni rancune, ni désir de vengeance Q c9est leur pardonner

sans arrière&pensée et sans condition le mal u9ils nous font Q c9est n9apporter aucun o!stacle &la réconciliation Q c9est leur sou6aiter du !ien au lieu de leur sou6aiter du mal Q c9est se ré"ouir au lieu de s9affliger du !ien ui leur arrive Q c9est leur tendre une main secoura!le en cas de

!esoin Q c9est s9a!stenir en paroles et en actions de tout ce ui peut leur nuire Q c9est enfin leur rendre en tout le !ien pour le mal, sans intention de les #umilier. ?uiconue fait cela remplitles conditions du commandement $ Aime vos ennemis.

3. Aimer ses ennemis, est un non=sens pour l9incrédule Q celui pour ui la vie présente est toutne voit dans son ennemi u9un être nuisi!le trou!lant son repos, et dont il croit ue la mortseule peut le dé!arrasser Q de l& le désir de la vengeance Q il n9a aucun intérêt & pardonner, si cen9est pour satisfaire son orgueil au* yeu* du monde Q pardonner même, dans certains cas, luisem!le une fai!lesse indigne de lui Q s9il ne se venge pas, il n9en conserve pas moins de larancune et un secret désir du mal.

8our le croyant, mais pour le spirite surtout, la mani#re de voir est tout autre, parce u9il porteses regards sur le passé et sur l9avenir, entre lesuels la vie présente n9est u9un point Q il saitue, par la destination même de la terre, il doit s9attendre & y trouver des 6ommes méc6ants et

pervers Q ue les méc6ancetés au*uelles il est en !utte font partie des épreuves u9il doitsu!ir, et le point de vue élevé oU il se place lui rend les vicissitudes moins am#res, u9ellesviennent des 6ommes ou des c6oses Q s'il ne murmure pas contre les épreuves, il ne doit pas

murmurer contre ceu+ qui en sont les instruments ; si, au lieu de se plaindre, il remercie 'ieude l9éprouver, il doit remercier la main qui lui fournit l 9occasion de montrer sa patience et sa

résignation. Cette pensée le dispose naturellement au pardon Q il sent en outre ue plus il est

généreu*, plus il grandit & ses propres yeu* et se trouve 6ors de l9atteinte des traitsmalveillants de son ennemi.

L96omme ui occupe un rang élevé dans le monde ne se croit pas offensé par les insultes decelui u9il regarde comme son inférieur Q ainsi en est=il de celui ui s9él#ve dans le mondemoral au=dessus de l96umanité matérielle Q il comprend ue la 6aine et la rancune l9aviliraientet l9a!aisseraient Q or, pour être supérieur & son adversaire, il faut u9il ait l9Rme plus grande,

plus no!le, plus généreuse.

-;



LES ENNEMIS DESINCARNES

55

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1.8aragrap6e 7 et ;

"$;ECTI#

Eclairer les participants sur les conséuences de l’animosité apr#s la mort , !ien commel’importance et la nécessité d’indulgence envers les ennemis Q les incitant & o!server le

précepte de %ésus Q ‘ aie vos enneis ’.

C"NCLUSI"N

La 6aine suit le tom!eau . L’ennemi désincarné , cependant est uelu’un ue nous avonsoffensé dans une vie antérieure et ui au"ourd’6ui nous atteint pour le nécessaire réa"ustement. 'ans le précepte de %ésus Q ‘aie vos enneis’ , nous retrouvons le c6emin pour la

réconciliation avec l’adversaire .

"$SER3ATI"N


-:

LIRE LE %ARA7RA%-E + et 5

'! Y a t il des *réatures déFinitiveent destinées au al

Don , toute méc6anceté est passag#re .Ceendant il arrivera un moment pendant leuel la créaturemauvaise reconnaKtra ses erreurs et reprendra le c6emin du !ien

‘MN la méc6anceté n9est point l9état permanent des 6ommes Q elle tient & une imperfectionmomentanée .’

,! La ort de l’ennei nous délivre9t9elle de sa présen*e

Elle nous délivre & peine de sa présence matérielle , car , même désincarné, il peut continuer &nous poursuivre de sa 6aine .

Ainsi comme l’amour unit les esprits , la Gaine aussi les aintient liés , même apr#s la mort .

/! 8uelle est la réelle *onsé@uen*e de la vengean*e

Lier encore plus le !ourreau et la victime , par les liens de 6aine , "usu’& ce u’ils s’a"ustent par les lois divines ui sont le pardon et la fraternité .

La vengeance fortifie la 6aine, perpétuant l’animosité durant de nom!reuses incarnations .Eteindre la 6aine par le versement du sang de l’ennemi est radicalement fau* , car le sangalimente la 6aie , même au del& du tom!eau .

2! Coent devons nous agir pour éviter la alveillan*e et l’aniosité perdurer apr<sla ort

<!servant le précepte de %ésus , d’aimer nos ennemis , procédant envers eu* avec la même pro!ité ue nous voudrions u’ils utilisent envers nous .

‘M N Il n9est pas de coeur si pervers ui ne soit touc6é des !ons procédés, même & son insu Q par les !ons procédés, on Pte du moins tout préte*te de représailles Q d9un ennemi, on peut se faire un

ami avant et apr#s sa mort. 8ar les mauvais procédés on l9irrite, et c 9est alors qu9il sert lui&m-med 9instrument / la justice de ieu pour punir celui qui n9a pas pardonné?.

-2



+! 8uelle *onsé@uen*e nous apporte le Fait d’alienter de la Gaine *ontre notre

ennei

La 6aine ue nous nourrissons envers notre ennemi provoue c6e lui un sentiment d’égalintensité contre nous , se constituant en instrument ue 'ieu utilise pour éclairer celui ui ne

pardonne pas .

Dous devons nous réconcilier le plus tPt possi!le avec notre adversaire , pour ue lesdiscordes ne se perpétuent pas dans des e*istences futures .

5! Coent se aniFeste l’a*tion des enneis désin*arnés

Ils agissent sur notre esprit , profitant de nos fai!lesses et rendant possi!le divers typesd’o!sessions et de su!"ugations .

L’o!sesseur et l’o!sidié sont uasiment tou"ours des victimes d’une vengeance , dont le motif se rencontre dans une e*istence antérieure , en raison de leurs mauvais procédés . C’est lacause de la ma"orité des souffrances ue l’6omme e*périmente .

1! Coent se liBérer de l’a*tion no*ive des enneis désin*arnés

8ar la réforme Intérieure , & la lumi#re de l’Evangile, & travers la pratiue du pardon et de lac6arité , dans sa plus ample acceptation .

L’Evangile est l’école !énite de la régénération pour toutes nos fautes .Ces attitudes ,ende6ors d’éviter de pratiuer le mal contre nous , nos reconduit au c6emin du !ien .


-0

AIMEZ VOS ENNEMIS.



Les enneis désin*arnés!

7. Le spirite a encore d9autres motifs d9indulgence envers ses ennemis. Il sait d9a!ord ue laméc6anceté n9est point l9état permanent des 6ommes Q u9elle tient & une imperfectionmomentanée, et ue, de même ue l9enfant se corrige de ses défauts, l96omme méc6ant reconnaKtraun "our ses torts, et deviendra !on.

Il sait encore ue la mort ne le délivre ue de la présence matérielle de son ennemi, mais uecelui=ci peut le poursuivre de sa 6aine, même apr#s avoir uitté la terre Q u9ainsi la vengeancemanue son !ut Q u9elle a au contraire pour effet de produire une irritation plus grande ui peut secontinuer d9une e*istence & l9autre. Il appartenait au spiritisme de prouver, par l9e*périence et la loiui régit les rapports du monde visi!le et du monde invisi!le, ue l9e*pression $ $teindre la #aine

dans le sang , est radicalement fausse, et ue ce ui est vrai, c9est ue le sang entretient la 6ainemême au=del& de la tom!e Q de donner, par conséuent, une raison d9être effective et une utilité

pratiue au pardon, et & la su!lime ma*ime du C6rist $ =ime* vos ennemis. Il n9est pas de coeur si pervers ui ne soit touc6é des !ons procédés, même & son insu Q par les !ons procédés, on Pte dumoins tout préte*te de représailles Q d9un ennemi, on peut se faire un ami avant et apr#s sa mort.8ar les mauvais procédés on l9irrite, et c 9est alors qu9il sert lui&m-me d 9instrument / la justice de

ieu pour punir celui qui n9a pas pardonné.

;. <n peut donc avoir des ennemis parmi les incarnés et parmi les désincarnés Q les ennemis dumonde invisi!le manifestent leur malveillance par les o!sessions et les su!"ugations au*uellestant de gens sont en !utte, et ui sont une variété dans les épreuves de la vie Q ces épreuves,comme les autres, aident & l9avancement et doivent être acceptées avec résignation, et commeconséuence de la nature inférieure du glo!e terrestre Q s9il n9y avait pas des 6ommes mauvais sur la terre, il n9y aurait pas d9Esprits mauvais autour de la terre. Si donc on doit avoir de l9indulgenceet de la !ienveillance pour des ennemis incarnés, on doit en avoir également pour ceu* ui sontdésincarnés.

%adis on sacrifiait des victimes sanglantes pour apaiser les dieu* infernau*, ui n9étaient autres ueles Esprits méc6ants. Au* dieu* infernau* ont succédé les démons, ui sont la même c6ose. Le

spiritisme vient prouver ue ces démons ne sont autres ue les Rmes des 6ommes pervers ui n9ont point encore dépouillé les instincts matériels Q qu9on ne les apaise que par le sacrifice de sa #aine,

1-

c9est&/&dire par la c#arité ; ue la c6arité n9a pas seulement pour effet de les empêc6er de faire lemal, mais de les ramener dans la voie du !ien, et de contri!uer & leur salut. C9est ainsi ue lama*ime $ =ime* vos ennemis, n9est point circonscrite au cercle étroit de la terre et de la vie

présente, mais u9elle rendre dans la grande loi de la solidarité et de la fraternité universelles.

SI 8UEL8U4UN 3"US A #RA%%E SUR LA ;"UE DR"ITE%RESENTE:9LUI ENC"RE L4AUTRE

51S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1.8aragrap6e : et 2.

"$;ECTI#

/ontrer au* participants ce ue %ésus nous enseigne & travers le précepte ‘si uelu9un vous afrappé sur la "oue droite présente=lui encore l9autre’. Eclairer aussi de uelle fa)on la foi dansla vie future nous encourage & supporter les insultes sans les retourner .

C"NCLUSI"N

<ffrir l’autre face et ne pas retourner les offenses re)ues Q c’est li!érer aussi !ien l’agresseur ue nous mêmes , du désir de vengeance .

?uand plus importante est notre foi dans la vie future , encore plus nous nous élevons par la pensée au dessus des c6oses matérielles et !ien moins les c6oses de la 4erre nous atteignent etnous !lessent .

"$SER3ATI"N


11




LIRE LE %ARA7RA%-E 1 et .

'! La loi de Moises stipule9t9elle l’Goe le pardon

Don, sa loi destinée au* esprits encore arriérés et endurcis, stimulait la vengeance avec le cél#!re

précepte ‘ @il pour @il , dent pour dent ’ .

/oises MN donnait & l’offensé le droit de tirer vengeance personnellement et dans la proportion del’offense re)ue .

,! 8uels nouveau= enseigneents ;ésus a9t9il aené l’-uanité

Il , nous enseigna par son propre e*emple , la mansuétude , la générosité, la tolérance, la patience, et le pardon .

‘ Si uelu9un vous a frappé sur la "oue droite, présente=lui encore l9autre ’ .‘ Si uelu9un veut plaider contre vous pour prendre votre ro!e, a!andonne=lui encore votre manteau’‘ Si uelu9un veut vous contraindre de faire mille pas avec lui, faites=en encore deu* mille’.

/! Coent> GaBituelleent réagissent de nos Pours les personnes > @uand elles reKoiventune oFFense

Avec l’esprit de vengeance , rétri!uant une in"ure contre une autre , une offense contre une autre ,

croyant u’agissant ainsi elle , ils proc#dent avec "ustice .

La "ustice de 'ieu se dispense de notre concours Q par la loi de cause & effet , le malfaiteur aura contrelui les effets du mal u’il aura pratiuer .

2! %our@uoi l’orgueilleu= > le pré*epte de ;ésus paraOt de la lH*Geté

8arce ue sa vision ne dépasse pas le présent et u’il croit u’il y a plus de courage & se venger u’&supporter une insulte .

La foi en la vie future, plaue l’orgueil et la vanité , rendant moins difficile de pratiuer le précepted’aimer son proc6ain en rétri!uant le mal par le !ien .

1



Seulement la foi en la vie future et en la "ustice de 'ieu, ui ne laisse "amais le mal impuni, peut seuledonner la force de supporter patiemment les atteintes portées & nos intérêts et & notre amour=propre .

+! Devons nous suivre au pied de la lettre *e pré*epte > ne résistant pas > ni ne nousdéFendant du al @ui nous ait Fait

Certainement pas , comme vous save , %ésus avait pour 6a!itude de parler dans un langage figuré et par para!oles . Cependant s’il en avait été ainsi ,'ieu ne nous aurait pas donner l’instinct deconservation , ui nous porte & éviter les danger et nos protéger des agressions .

Si nous laissions le c6amp li!re au* mauvais , !ien rapidement tous les !ons seraient leurs victimes .

5! 8uel est don* le véritaBle sens de *et enseigneent

%ésus a voulu avec ses paroles , condamner toutes les formes de vengeance , nous enseignant & payer lemal par le !ien .

/ieu* vaut être trompé ue trompeur, être ruiné ue de ruiner les autres . /eilleure gloire advientd’être offensé ue d’être l’offenseur , de supporter patiemment une in"ustice ue d’en pratiuer une .

1! Coent pouvons nous oBtenir les For*es pour prati@uer le pardon > enseigné par;ésus

C6erc6ant & nous élever tou"ours par la pensée , au dessus de la vie matérielle , car ainsi noussouffrirons !eaucoup moins contre le mal pratiuer envers nous et avec plus de félicité , nous pardonnerons .

L’étude de l’Evangile de %ésus et la pri#re nous aident & trouver la force nécessaire pour la pratiuesu!lime de rétri!uer le mal pour le !ien .


1




AIMEZ VOS ENNEMIS.



Si @uel@u4un vous a Frappé sur la Poue droite> présente9lui en*ore l4autre!

:. Bous ave appris u9il a été dit $ oeil pour oeil, et dent pour dent. = Et moi "e vous dis de ne point résister au mal ue l9on veut vous faire Q mais si quelqu9un vous a frappé sur la joue

droite, présente*&lui encore l 9autre Q = et si uelu9un veut plaider contre vous pour prendrevotre ro!e, a!andonne=lui encore votre manteau Q = et si uelu9un veut vous contraindre defaire mille pas avec lui, faites=en encore deu* mille. = 'onne & celui ui vous demande, et ne

re"ete point celui ui veut emprunter de vous. MSaint /att6ieu, c6. B, v. de 2 & 3.N

2. Les pré"ugés du monde, sur ce ue l9on est convenu d9appeler le point d96onneur, donnentcette suscepti!ilité om!rageuse, née de l9orgueil et de l9e*altation de la personnalité, ui portel96omme & rendre in"ure pour in"ure, !lessure pour !lessure, ce ui sem!le la "ustice pour celuidont le sens moral ne s9él#ve pas au=dessus des passions terrestres Q c9est pouruoi la loimosaue disait $ oeil pour oeil, dent pour dent, loi en 6armonie avec le temps oU vivait/ose. C6rist est venu ui a dit $ +ende le !ien pour le mal. Il dit de plus $ [De résiste pointau mal u9on veut vous faire Q si l'on vous frappe sur une joue, tende* l'autre.Y A l9orgueilleu*,cette ma*ime sem!le une lRc6eté, car il ne comprend pas u9il y ait plus de courage &supporter une insulte u9& se venger, et cela tou"ours par cette cause ui fait ue sa vue ne se

porte pas au=del& du présent. Faut=il, cependant, prendre cette ma*ime & la lettre > Don, pas plus ue celle ui dit d9arrac6er son oeil, s9il est une occasion de scandale Q poussée danstoutes ses conséuences, ce serait condamner toute répression, même légale, et laisser lec6amp li!re au* méc6ants en leur Ptant toute crainte Q si l9on n9opposait un frein & leursagressions, !ientPt tous les !ons seraient leurs victimes. L9instinct même de conservation, uiest une loi de nature, dit u9il ne faut pas tendre !énévolement le cou & l9assassin. 8ar ces

paroles %ésus n9a donc point interdit la défense, mais condamné la vengeance. En disant detendre une "oue uand l9autre est frappée, c9est dire, sous une autre forme, u9il ne faut pasrendre le mal pour le mal Q ue l96omme doit accepter avec 6umilité tout ce ui tend &ra!aisser son orgueil Q u9il est plus glorieu* pour lui d9être frappé ue de frapper, de supporter

patiemment une in"ustice ue d9en commettre une lui=même Q u9il vaut mieu* être trompé uetrompeur, être ruiné ue de ruiner les autres. C9est en même temps la condamnation du duel,ui n9est autre u9une manifestation de l9orgueil. La foi en la vie future et en la "ustice de 'ieu,

13



ui ne laisse "amais le mal impuni, peut seule donner la force de supporter patiemment lesatteintes portées & nos intérêts et & notre amour=propre Q c9est pouruoi nous disons sanscesse $ 8orte vos regards en avant Q plus vous vous él#vere par la pensée au=dessus de la viematérielle, moins vous sere froissés par les c6oses de la terre.

LA 3EN7EANCE

5.

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Eclairer en uoi consiste la vengeance , uelles en sont les conséuences pour celui ui sevenge et comment nous devons agir pour nous li!érer de ce sentiment .

C"NCLUSI"N

La vengeance , fruit de retard moral de l’6omme , est condamna!le , car il consiste dans lamanifestation d’un c@ur rancunier . Ce sentiment , contraire & la loi de 'ieu , cesserad’e*ister sur 4erre uand l’6omme utilisera les recours de l’Evangile et de la pri#re ,s’effor)ant par pardonner les offenses re)ues .

"$SER3ATI"N


17





'! En @uoi *onsiste la vengean*e

C’est une manifestation de désamour, découlant d’un état de retard moral dans leuel setrouvent les 6ommes . La vengeance est un indice certain de l9état arriéré des 6ommes ui s9ylivrent et des Esprits ui peuvent encore l9inspirer .

La vengeance est une derni#re épave a!andonnée par les moeurs !ar!ares ui tendent &s9effacer du milieu des 6ommes.La vengeance est une inspiration d9autant plus funeste ue la fausseté et la !assesse sont sescompagnes assidues .

,! %our@uoi la vengean*e est9elle *ondanaBle

8arce ue elle est la manifestation d’un c@ur ressenti par la 6aine et ui garde ranc@ur de son proc6ain , elle devient contraire & la Loi de 'ieu ui est toute d’amour .

%ésus nous conseilla de pardonner septante fois sept fois , prescrivant aussi ue nous devonsaimer notre ennemi .La vengeance est la négation de ces enseignements .

/! La vengean*e ne serait9elle pas une Fore d’appli*ation de la Pusti*e

Don , celui ui fait "ustice avec ses propres mains sera rattrapé par cette même "ustice .

Inspiration funeste dont la fausseté et la !assesse ra!aisse au* m@urs !ar!ares . Faire "usticerevient uniuement & 'ieu .

La "ustice divine dispose de recours ui dispensent notre action .

2! Coent ;ésus réprouva9t9il la Pusti*e

Dous conseillant de pardonner et d’aimer nos ennemis et de faire le !ien & tousindistinctement .

1;



Celui ui pardonne est !ien vu au* yeu* de 'ieu et devient pour ceci méritoire aussi de son pardon .

+! Coent devons nous agir si le sentient de vengean*e devient plus Fort @ue ledésir de pardonner

Dous devons engager tous nos efforts pour développer les sentiments de fraternité et detolérance , c6erc6ant dans l’Evangile et dans la pri#re l’appui et l’inspiration pour nous li!érer du désir de vengeance .

La no!lesse d’Rme, dont la principale caractéristiue est de pardonner indistinctement lesoffenses, est une conuête de grands efforts .

5! 8uelle est la *onsé@uen*e de la vengean*e pour @ui la prati@ue

Celui ui se venge , en de6ors d’augmenter son dé!it armiue envers la "ustice divine ,dé!itarmiue u’il devra rééuili!rer , laisse l’opportunité de se régénérer & travers le pardon &son agresseur , dont il devra immanua!lement se réconcilier un "our ou dans une futureréincarnation .

Le vengeur est uelu’un ui porte un fardeau lourd de douleurs , dont il ne se li!#rera uelorsu’il initiera la pratiue du pardon et rectifiera son dé!it armiue .


1:




AIMEZ VOS ENNEMIS.




La vengean*e!

0. La vengeance est une derni#re épave a!andonnée par les moeurs !ar!ares ui tendent &s9effacer du milieu des 6ommes. Elle est, avec le duel, un des derniers vestiges de ces moeurssauvages sous lesuelles se dé!attait l96umanité dans le commencement de l9#re c6rétienne.C9est pouruoi la vengeance est un indice certain de l9état arriéré des 6ommes ui s9y livrent etdes Esprits ui peuvent encore l9inspirer. 'onc, mes amis, ce sentiment ne doit "amais fairevi!rer le coeur de uiconue se dit et s9affirme spirite. Se venger, est, vous le save, tellement

contraire & cette prescription du C6rist $ [8ardonne & vos ennemis JY ue celui ui se refuse & pardonner, non seulement n9est pas spirite, mais il n9est pas même c6rétien. La vengeance estune inspiration d9autant plus funeste ue la fausseté et la !assesse sont ses compagnesassidues Q en effet, celui ui s9a!andonne & cette fatale et aveugle passion ne se venge presue

"amais & ciel ouvert. ?uand il est le plus fort, il fond comme une !ête fauve sur celui u9ilappelle son ennemi, lorsue la vue de celui=ci vient enflammer sa passion, sa col#re et sa6aine. /ais le plus souvent il revêt une apparence 6ypocrite, en dissimulant au plus profondde son coeur les mauvais sentiments ui l9animent Q il prend des c6emins détournés, il suitdans l9om!re son ennemi sans défiance et attend le moment propice pour le frapper sansdanger Q il se cac6e de lui tout en l9épiant sans cesse Q il lui tend des pi#ges odieu* et s#me &l9occasion le poison dans sa coupe. ?uand sa 6aine ne va pas "usu9& ces e*trémités, ill9attaue alors dans son 6onneur et dans ses affections Q il ne recule pas devant la calomnie, etses insinuations perfides, 6a!ilement semées & tous les vents, vont grossissant en c6emin.Aussi, lorsue celui u9il poursuit se présente dans les milieu* oU son souffle empoisonné a

passé, il est étonné de trouver des visages froids oU il rencontrait autrefois des visages amis et !ienveillants Q il est stupéfait uand des mains ui rec6erc6aient la sienne se refusent & laserrer maintenant Q enfin il est anéanti uand ses amis les plus c6ers et ses proc6es sedétournent et s9enfuient de lui. A6 J le lRc6e ui se venge ainsi est cent fois plus coupa!le uecelui ui va droit & son ennemi et l9insulte & visage découvert.

Arri#re donc ces coutumes sauvages J Arri#re ces moeurs d9un autre temps J 4out spirite ui

prétendrait au"ourd96ui avoir encore le droit de se venger serait indigne de figurer pluslongtemps dans la p6alange ui a pris pour devise $ 9ors la c#arité, pas de salut @ /ais non,

12

"e ne saurais m9arrêter & une telle idée u9un mem!re de la grande famille spirite puisse "amais& l9avenir céder & l9impulsion de la vengeance autrement ue pour pardonner. M%(LES<LIBIE+. 8aris, 12;.N

LA -AINE

5)

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Eclairer uant & l’origine de la 6aine et son effet maléfiue pour celui ui 6ait , aussi commed’indiuer le c6emin et les moyens de l’éliminer du c@ur de l’6omme , sensi!ilisant les

participant pour la nécessité de c6acun de la vaincre & l’intérieur de lui .

C"NCLUSI"N

La 6aine est le fruit de la condition inférieure dans lauelle se trouve l’6omme .Har est se !lesser soi même .C’est un mal ui atteint directement celui ui 6ait .

Dous devons la vaincre & l’intérieur de nous même, pour "ouir de la vérita!le félicité , dont lec6emin est l’e*emple de %ésus ,contenu dans l’Evangile.

"$SER3ATI"N


10

'! D’ou provient la Gaine

'e la condition inférieure dans lauelle se trouve l’6omme , dont l’orgueil parle tr#s 6aut , luiempêc6ant de voir , dans celui ui lui inspire de la 6aine , uelu’un ui a !esoin de son pardon , de sacompré6ension et de sa coopération .

La 6aine est le germe ui a été suffoué et détourné pour un c@ur sans Evangile .Seulement la pratiue de l’Evangile de l’6omme spirituel , pourra conduire les créatures & un plansupérieur de compré6ension .

,! 8uelle est la prin*ipale vi*tie de la Gaine

Celui ui alimente ce sentiment , vu ue le c6emin pour conuérir la félicité passe , o!ligatoirement par son proc6ain , ue nous devons aimer inconditionnellement , et non pas 6ar .

‘ Aime vous les uns les autres et soye 6eureu* ’.

/! %our@uoi devons nous aier ave* plus d’intensité >*eu= @ui nous inspirent indiFFéren*e>Gaine ou épris

8arce ue ce sont ceu* ui ont le plus !esoin de notre compré6ension , en de6ors de constituer la mainui nous donne le désir de démontrer notre patience et résignation .

Le fr#re ui nous inspire le sentiment de 6aine constitue le moyen et l’opportunité ue 'ieu nousdonne pour nous régénérer du mal ue nous avons fait .

2! 8uel est le tJpe le plus parFait @ue Dieu ait oFFert l4Goe pour lui servir de guide etde od<le

%ésus . Il se livra au sacrifice de sa propre vie pour laisser son témoignage d’amour envers nous toussans e*ception et nous rac6eter par le pardon .

-



%ésus est l’e*emple le plus parfait ue 'ieu ait donné & l96omme , le type de la perfection morale &lauelle peut prétendre l96umanité sur la terre.'ieu nous l9offre comme le plus parfait mod#le, et la doctrine u9il a enseignée est la plus puree*pression de sa loi, parce u9il était animé de l9esprit divin, et l9être le plus pur ui ait paru sur la terre.

+! %our@uoi aier *eu= @ui nous outragent et persé*utent > Qe si *ela est péniBle

8arce u’ainsi faisant , nous démontrons notre supériorité morale en relation avec eu* , les incitant &suivre notre e*emple .C’est ainsi ue nous suivons la le)on du /aKtre , ui nous demande de rétri!uer le mal pour le !ien .

Si vous les 6asse comme ils vous 6assent, vous ne vale pas mieu* u9eu* .Le !ien est l’uniue dissolvant du mal .

5! 8u’est *e @ui arrive *eu= @ui violent la loi d’aour

Ils souffriront les rectifications nécessaires , & travers de dures épreuves restauratrices , parceu’ils se punissent pour eu* mêmes par eu* mêmes dans cette e*istence ou la proc6aine oules proc6aines .4ous ceu* ui violent la loi de l’amour devront recommencer les le)onsinitiantes .

L’6armonie ui préside les lois de 'ieu impose ue la violation de l’une d’elles doit être ré6armoniser par la rectification de l’erreur commise . C’est ainsi ue 'ieu impulsionne notre

progr#s .

1! 8u’arrivera9t9il si nous arrivons vain*re la Gaine l’intérieur de nous

De pourrons !énéficier de la vérita!le félicité , seulement ceu* ui se seront a"ustés & la loid’aimer son proc6ain, prêc6er par %ésus.

‘L9amour rapproc6e de 'ieu, et ue la 6aine en éloigne.’


1

AIMEZ VOS ENNEMIS.




La Gaine!

1-. Aime=vous les uns les autres, et vous sere 6eureu*. 8rene surtout & tRc6e d9aimer ceu*ui vous inspirent de l9indifférence, de la 6aine et du mépris. Le C6rist, dont vous deve fairevotre mod#le, vous a donné l9e*emple de ce dévouement Q missionnaire d9amour, il a aimé

"usu9& donner son sang et sa vie. Le sacrifice ui vous o!lige & aimer ceu* ui vous outragentet vous persécutent est péni!le Q mais c9est précisément ce ui vous rend supérieurs & eu* Q sivous les 6asse comme ils vous 6assent, vous ne vale pas mieu* u9eu* Q c9est l96ostie sanstac6e offerte & 'ieu sur l9autel de vos coeurs, 6ostie d9agréa!le odeur, dont les parfumsmontent "usu9& lui. ?uoiue la loi d9amour veuille ue l9on aime indistinctement tous sesfr#res, elle ne cuirasse pas le coeur contre les mauvais procédés Q c9est au contraire l9épreuve la

plus péni!le, "e le sais, puisue pendant ma derni#re e*istence terrestre "9ai éprouvé cettetorture Q mais 'ieu est l&, et il punit dans cette vie et dans l9autre ceu* ui faillissent & la loid9amour. D9ou!lie pas, mes c6ers enfants, ue l9amour rapproc6e de 'ieu, et ue la 6aine enéloigne. MFEDEL<D. Gordeau*, 12;1.N



'/ ( C-A%ITRE '/8UE 3"TRE MAIN 7AUC-E NE SAC-E %AS CE 8UE

D"NNE 3"TRE MAIN DR"ITE!

Indicateur -:-Faire le !ien sans ostentationIndicateur -:1Les infortunes cac6ées

Indicateur -:'enier de la veuveIndicateur -:Convier les pauvres et les estropiés

'onner sans espérer une rétri!utionIndicateur -:3La c6arité matérielle et la c6arité moraleIndicateur -:7La c6arité matérielle et la c6arité morale

Indicateur -:;La !ienfaisanceIndicateur -::La !ienfaisanceIndicateur -:2La !ienfaisance

Indicateur -:0La pitié

Indicateur -2-Les orp6elinsIndicateur -21Gienfaits payés par l9ingratitudeIndicateur -2Gienfaisance e*clusive



#AIRE LE $IEN SANS "STENTATI"N

1&

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1.8aragrap6e 1 , et .

"$;ECTI#

Stimuler les participants & réfléc6ir autour de l’o!ligation d’aider son proc6ain , re6aussantles attitudes ue nous devons éviter et celles ue nous devons cultiver , en pratiuant le !ien .

C"NCLUSI"N

Faire le !ien est notre devoir & nous tous .'onc , il n’y pas de raison pour c6erc6er desapplaudissements pour nos actes . Le vérita!le !ien se produit en silence en toute 6umilité etdiscrétion et simplicité , produisant & celui ou celle ui le pratiue un grande satisfactionintérieure .

"$SER3ATI"N


3




LIRE LE %ARA7RA%-E ' > , et /!

'! 8ue signiFient les paroles de ;ésus Z(‘8ue la ain gau*Ge ne sa*Ge pas *e @uedonne la ain droite’

?ue nous devons faire le !ien par la satisfaction d’aider le fr#re nécessiteu* , et non commemoyen d’appeler l’attention .

8rene garde de ne pas faire vos !onnes oeuvres devant les 6ommes pour en être regardés?ue la main gauc6e ne sac6e pas ce ue donne la main droite, est une figure ui caractériseadmira!lement la !ienfaisance modeste .

,! %our@uoi ;ésus aFFire9t9il @ue *eu= @ui Font parade de la *Garité prati@uée ontdéP reKu leur ré*opense

8arce ue s’ils agissent ainsi ils le font par un mouvement d’orgueil et de vanité , afin demériter les éloges des personnes . Etant ainsi leur procédé , la reconnaissance pu!liue leur satisfait donc , parce ue leur orgueil est satisfait .

?uand vous donnere l9aumPne, ne faites point sonner la trompette devant vous .La pratiue du !ien avec ostentation est la démonstration réelle d’un signe d’infériorité .

/! Coent devons nous agir pour aider notre pro*Gain

Aidant notre fr#re discr#tement , en secret , prenant soin d’occulter notre geste et rendantgrRce & 'ieu par l’opportunité u’il nous conc#de & pratiuer la c6arité .

'ans la pratiue de la c6arité , le plus grand !énéficié n’est pas celui ui re)oit , mais celuiui pratiue .

7



2! Le Bien Fait ave* ostentation réussit9il aider le né*essiteu=

/atériellement !ien sWr ue si , moralement cela cause plus de mal ue de !ien , une fois uele !énéficié sent encore plus la carence de la solidarité uand nous l’6umilions avec notre aide

!ruyante .

La vraie c6arité, au contraire, est délicate et ingénieuse & dissimuler le !ienfait, & éviter "usu9au* moindres apparences !lessantes, car tout froissement moral a"oute & la souffranceui naKt du !esoin Q elle sait trouver des paroles douces et affa!les ui mettent l9o!ligé & son

aise en face du !ienfaiteur . La pratiue de la c6arité , étant un devoir pour tous , dispenseran’importe uel acte de reconnaissance ou de récompense .

+! Coent ;ésus nous enseigne Faire le Bien sans ostentation

+épondant immédiatement & la suppliue du lépreu* , le soignant et lui recommandant u’ilgarde le silence sur le fait produit .

A!stiens toi de parler de ceci & ui ue ce soit .

5! Si le Bien doit Qtre o**ulte > pour@uoi ;ésus envoJa9t9il l’e= lépreu= se présenterau= sa*erdo*es

8our ue dans la coutume de l’époue ,il puisse être nouvellement enregistré de la liste desvivants ,retournant pour la convivialité de la famille et de la société .

%ésus en de6ors de répondre & l’appel du malade , l’a soigné se préoccupant de le réintégrer

dans la vie familiale et sociale ,desuelles il avait été !anni en raison de sa maladie et de soninfirmité .


;




CHAPITRE III-

UE VOTRE MAIN AUCHE NE SACHE PAS CE UE DONNEVOTRE MAIN DROITE.

8aire le bien sans ostentation. ) Les in"ortunes cachées. ) 3enier de laveuve. ) *onvier les pauvres et les estropiés. bliger sans espoir de retour.

) Instructions des Esprits $ La charité matérielle et la charité morale. ) Labien"aisance. ) La pitié. ) Les orphelins. ) ien"aits payés par l'ingratitude. )

ien"aisance e#clusive.

#aire le Bien sans ostentation!

1. 8rene garde de ne pas faire vos !onnes oeuvres devant les 6ommes pour en être regardés,autrement vous n9en recevre point la récompense de votre 8#re ui est dans les cieu*. = Lorsdonc ue vous donnere l9aumPne, ne faites point sonner la trompette devant vous, commefont les 6ypocrites dans les synagogues et dans les rues pour être 6onorés des 6ommes. %evous dis, en vérité, ils ont re)u leur récompense. = /ais lorsque vous faites l 9aum5ne, que

votre main gauc#e ne sac#e pas ce que fait votre main droite ; & afin ue l9aumPne soit dans lesecret Q et votre 8#re, ui voit ce ui se passe dans le secret, vous en rendra la récompense.MSaint /att6ieu, c6. BI, v. de 1 & 3.N

. %ésus étant descendu de la montagne, une grande foule de peuple le suivit Q = et en mêmetemps un lépreu* vint & lui et l9adora en lui disant $ Seigneur, si vous voule, vous pouve me

guérir. = %ésus étendant la main, le touc6a et lui dit $ %e le veu*, soye guéri Q et & l9instant lal#pre fut guérie. = Alors %ésus lui dit $ Aarde*&vous bien de parler de ceci / personne ; maisalle vous montrer au* prêtres, et offre le don prescrit par /ose, afin ue cela leur serve detémoignage. MSaint /att6ieu, c6. BIII, v. de 1 & 3.N

. Faire le !ien sans ostentation est un grand mérite Q cac6er la main ui donne est encore plusméritoire Q c9est le signe incontesta!le d9une grande supériorité morale $ car pour voir lesc6oses de plus 6aut ue le vulgaire, il faut faire a!straction de la vie présente et s9identifier avec la vie future Q il faut, en un mot, se placer au=dessus de l96umanité pour renoncer & lasatisfaction ue procure le témoignage des 6ommes et attendre l9appro!ation de 'ieu. Celuiui prise le suffrage des 6ommes plus ue celui de 'ieu, prouve u9il a plus de foi dans les

6ommes u9en 'ieu, et ue la vie présente est plus pour lui ue la vie future, ou même u9il necroit pas & la vie future Q s9il dit le contraire, il agit comme s9il ne croyait pas & ce u9il dit.

:

Com!ien y en a=t=il ui n9o!ligent u9avec l9espoir ue l9o!ligé ira crier le !ienfait sur lestoits Q ui, au grand "our, donneront une grosse somme, et dans l9om!re ne donneraient pas une

pi#ce de monnaie J C9est pouruoi %ésus a dit $ [Ceu* ui font le !ien avec ostentation ontdé"& re)u leur récompense QY en effet, celui ui c6erc6e sa glorification sur la terre par le !ien

u9il fait, s9est dé"& payé lui=même Q 'ieu ne lui doit plus rien Q il ne lui reste & recevoir ue la punition de son orgueil.

ue la main gauc#e ne sac#e pas ce que donne la main droite, est une figure ui caractériseadmira!lement la !ienfaisance modeste Q mais s9il y a la modestie réelle, il y a aussi lamodestie "ouée, le simulacre de la modestie Q il y a des gens ui cac6ent la main ui donne, enayant soin d9en laisser passer un !out, regardant si uelu9un ne la leur voit pas cac6er.Indigne parodie des ma*imes du C6rist J Si les !ienfaiteurs orgueilleu* sont dépréciés parmiles 6ommes, ue sera=ce donc aupr#s de 'ieu J Ceu*=l& aussi ont re)u leur récompense sur laterre. <n les a vus Q ils sont satisfaits d9avoir été vus $ c9est tout ce u9ils auront.

?uelle sera donc la récompense de celui ui fait peser ses !ienfaits sur l9o!ligé, ui lui imposeen uelue sorte des témoignages de reconnaissance, lui fait sentir sa position en e*altant le

pri* des sacrifices u9il s9impose pour lui > <6 J pour celui=l&, il n9a pas même la récompenseterrestre, car il est privé de la douce satisfaction d9entendre !énir son nom, et c9est l& un

premier c6Rtiment de son orgueil Q les larmes u9il tarit au profit de sa vanité, au lieu demonter au ciel, sont retom!ées sur le coeur de l9affligé et l9ont ulcéré. Le !ien u9il fait est sans

profit pour lui, puisu9il le reproc6e, car tout !ienfait reproc6é est une monnaie altérée et sansvaleur.

L9o!ligeance sans ostentation a un dou!le mérite Q outre la c6arité matérielle, c9est la c6aritémorale Q elle ménage la suscepti!ilité de l9o!ligé Q elle lui fait accepter le !ienfait sans ue sonamour=propre en souffre, et en sauvegardant sa dignité d96omme, car tel acceptera un serviceui ne recevrait pas l9aumPne Q or, convertir le service en aumPne par la mani#re dont on lerend, c9est 6umilier celui ui le re)oit, et il y a tou"ours orgueil et méc6anceté & 6umilier uelu9un. La vraie c6arité, au contraire, est délicate et ingénieuse & dissimuler le !ienfait, &éviter "usu9au* moindres apparences !lessantes, car tout froissement moral a"oute & lasouffrance ui naKt du !esoin Q elle sait trouver des paroles douces et affa!les ui mettentl9o!ligé & son aise en face du !ienfaiteur, tandis ue la c6arité orgueilleuse l9écrase. Lesu!lime de la vraie générosité, c9est lorsue le !ienfaiteur, c6angeant de rPle, trouve le moyende paraKtre lui=même l9o!ligé vis=&=vis de celui & ui il rend service. Boil& ce ue veulent dire

ces paroles $ ?ue la main gauc6e ne sac6e pas ce ue donne la main droite.

2



LES IN#"RTUNES "CCULTES

1'

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Appeler l’attention des participants sur les nom!reuses infortunes occultes , ui & part lesgrandes calamités , se produisent uotidiennement & nos cPtés et nous demande unecolla!oration silencieuse et fraternelle .

C"NCLUSI"N

La vérita!le c6arité va & la rec6erc6e de l’infortuné pour le soulager , tout en le faisant avecrespect et silence .

"$SER3ATI"N


0




LIRE LE %ARA7RA%-E 2!

'! %our Faire le Bien > devons nous espérer @ue le né*essiteu= vienne nous *Ger*Ger

Don. Si nous voulons pratiuer la vérita!le c6arité , nous devons secourir notre fr#re enaffliction sans espérer u’il s’6umilie, en venant & nous .

Ces infortunes discr#tes et occultes sont ceu* ue la vérita!le générosité sait découvrir , sansespérer u’ils attendent une assistance .

,! 8uelles sont les *ara*téristi@ues de la *Garité e=posées dans *e paragrapGe

L’6umilité ui nous porte & faire le !ien Q la spontanéité Q la discrétion Q le désintérêt Ql’amour du proc6ain .ME*pliuer c6aue caractéristiue N

‘Elle ne leur demande ni leur croyance, ni leur opinion, car pour elle tous les 6ommes sontfr#res et enfants de 'ieu’.

/! Devons nous divulguer les a*tes de *Garité @ue nous Faisons

Don , %ésus nous enseigne & donner avec la main gauc6e , de fa)on ue la main droite ne lesac6e pas . En d’autres termes Qfaire la c6arité sans ostentation .

La pratiue de la vérita!le c6arité dispense l’identification du !ienfaiteur et du !énéficié .

2! %our@uoi dans l’e=eple donné > est a**entué sur une ise siple au= niveau=vestientaires et des gestes

-

8arce ue dans l’e*ercice de la c6arité ,nous devons prendre soin pour ue nos vêtements etnos gestes ne viennent pas insulter la mis#re ou 6umilier celui ui re)oit .

La c6arité ne constitue pas seulement dans la donation des !iens matériels Q dispenser dessoins est aussi donner uelue c6ose .

+! 8uelle eilleure ré*opense pouvons nous oBtenir >prati@uant la véritaBle*Garité

La pai* de notre conscience , découlant de la certitude ue nous agissons en conformité avecla loi de 'ieu .

Elle ne veut d9autre appro!ation ue celle de 'ieu et de sa conscience.

5! 8uel est le od<le suivre dans la prati@ue de la *Garité

%ésus , dont les enseignements et témoignages sont contenus dans l’Evangile .

%ésus est l’e*emple le plus parfait ue 'ieu ait offert & l’6omme , pour lui servir de guide etde mod#le .


1

CHAPITRE III-

UE VOTRE MAIN AUCHE NE SACHE PAS CE UE DONNEVOTRE MAIN DROITE.

Les inFortunes *a*Gées!3. 'ans les grandes calamités, la c6arité s9émeut, et l9on voit de généreu* élans pour réparer les désastres Q mais, & cPté de ces désastres générau*, il y a des milliers de désastres

particuliers ui passent inaper)us, des gens ui gisent sur un gra!at sans se plaindre. Ce sontces infortunes discr#tes et cac6ées ue la vraie générosité sait aller découvrir sans attendreu9elles viennent demander assistance.

?uelle est cette femme & l9air distingué, & la mise simple uoiue soignée, suivie d9une "eunefille vêtue aussi modestement > Elle entre dans une maison de sordide apparence oU elle estconnue sans doute, car & la porte on la salue avec respect. Elle monte "usu9& lamansarde $ l& gKt une m#re de famille entourée de petits enfants Q & son arrivée la "oie !rille sur

ces visages amaigris Q c9est u9elle vient calmer toutes ces douleurs Q elle apporte le nécessaireassaisonné de douces et consolantes paroles ui font accepter le !ienfait sans rougir, car cesinfortunés ne sont point des mendiants de profession Q le p#re est & l96Ppital, et pendant cetemps la m#re ne peut suffire au* !esoins. \rRce & elle, ces pauvres enfants n9endureront ni lefroid ni la faim Q ils iront & l9école c6audement vêtus, et le sein de la m#re ne tarira pas pour les plus petits. S9il en est un de malade parmi eu*, aucun soin matériel ne lui répugnera. 'e l&elle se rend & l96ospice pour porter au p#re uelues douceurs et le tranuilliser sur le sort desa famille. Au coin de la rue, l9attend une voiture, vérita!le magasin de tout ce u9elle porte &ses protégés u9elle visite ainsi successivement Q elle ne leur demande ni leur croyance, ni leur opinion, car pour elle tous les 6ommes sont fr#res et enfants de 'ieu. Sa tournée finie, elle sedit $ %9ai !ien commencé ma "ournée. ?uel est son nom > oU demeure=t=elle > Dul ne le sait Q

pour les mal6eureu*, c9est un nom ui ne tra6it rien Q mais c9est l9ange de consolation Q et, lesoir, un concert de !énédictions s9él#ve pour elle vers le Créateur $ cat6oliues, "uifs,

protestants, tous la !énissent.

8ouruoi cette mise si simple > C9est u9elle ne veut pas insulter & la mis#re par son lu*e.8ouruoi se fait=elle accompagner par sa "eune fille > C9est pour lui apprendre comment ondoit pratiuer la !ienfaisance. Sa fille aussi veut faire la c6arité, mais sa m#re lui dit $ [?ue

peu*=tu donner, mon enfant, puisue tu n9as rien & toi > Si "e te remets uelue c6ose pour le passer & d9autres, uel mérite auras=tu > C9est en réalité moi ui ferais la c6arité et toi ui enaurais le mérite Q ce n9est pas "uste. ?uand nous allons visiter les malades, tu m9aides & lessoigner Q or, donner des soins, c9est donner uelue c6ose. Cela ne te sem!le=t=il passuffisant > rien n9est plus simple Q apprends & faire des ouvrages utiles, et tu confectionnerasdes vêtements pour ces petits enfants Q de cette fa)on tu donneras uelue c6ose venant de



toi.Y C9est ainsi ue cette m#re vraiment c6rétienne forme sa fille & la pratiue des vertusenseignées par le C6rist. Est=elle spirite > ?u9importe J

'ans son intérieur, c9est la femme du monde, parce ue sa position l9e*ige Q mais on ignore ceu9elle fait, parce u9elle ne veut d9autre appro!ation ue celle de 'ieu et de sa conscience.

8ourtant un "our une circonstance imprévue conduit c6e elle une de ses protégées ui luirapportait de l9ouvrage Q celle=ci la reconnut et voulut !énir sa !ienfaitrice. [C6ut J lui dit=elle Q ne le dites / personne.Y Ainsi parlait %ésus.

LE DENIER DE LA 3EU3E

1,

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1.8aragrap6e 7 et ; .

"$;ECTI#

Amener les participants & réfléc6ir sur les recours vérita!lement nécessaires pour la pratiuede la c6arité ,les incitant & identifier les moyens dont ils disposent pour répondre & leurs fr#resnécessiteu* .

C"NCLUSI"N

4ous nous sommes appelés et nous disposons tou"ours de moyens pour servir notre proc6ain .

Le mérite de notre aide , cependant , n’a aucune relation avec sa valeur matérielle , mais avecla générosité et le désintéressement ui accompagnent le geste .

"$SER3ATI"N


LIRE LE %ARA7RA%-E + et 5 !

'! %our@uoi ;ésus valorise9t9il le denier de la veuve

8arce ue son dW apparemment de petite valeur , a été retiré avec sacrifice et amour , du peuu’elle poss#de , alors ue les ric6es donnent en a!ondance de !eaucoup u’ils ont ensura!ondance .

Elle a donné de son indigence, même tout ce u9elle avait et tout ce ui lui restait pour vivre.

,! 8u’est *e @ue ;ésus nous enseigne dans *e passage

?ue la valeur matérielle de l’offrande n’est pas importante , uand se pratiue la c6arité Q lefondamental est le sentiment d’amour et de désintéressement ui accompagne le geste .

%e vous dis en vérité, cette pauvre veuve a plus donné ue tous .Sous une offre matérielle peut se cac6er un trésor de sentiments .

/! Le an@ue de oJens atériels *onstitue9t9il un epQ*Geent pour la prati@ue de

la *Garité

Certainement ue non . Celui ui dispose de tr#s peu de recours doit c6erc6er dans son travail , par l’emploi de ses forces , de son intelligence , de ses talents, des moyens dont il dispose pour réaliser ses généreu* propos .

'e nom!reuses fois , sous l’e*cuse de ne pas posséder de !iens , nous cultivons l’indifférence etl’égosme , tournant le dos & nos fr#res nécessiteu* .

2! Celui @ui se *onsid<re in*apaBle d’aider son pro*Gain ave* le peu @u’il poss<de >leFera9t9il s’il en a Beau*oup

3



Il est uasiment certain u’il ne le fera pas . Si nous conservons notre c@ur fermé uand noussommes pr#s des nécessiteu* , nous le fermerons encore plus uand notre orgueil et notre vanitéseront stimulées par l’am!ition , l’envie , la fi#vre d’avoir tou"ours plus .

D9y en a=t=il pas ui, tout en sou6aitant faire du !ien au* autres, seraient !ien aises de commencer par s9en faire & eu*=mêmes... >

+! %our@uoi ne devons nous pas deander des Biens atériels Dieu

8arce ue nous demandons tou"ours le superflu et 'ieu nous donne tou"ors le nécessaire .Ceue nous devons demander ce sont les recours pour le travail 6onnête , car le reste nousviendra par accroissement .

L9o!ole du pauvre, ui donne en se privant, p#se plus dans la !alance de 'ieu ue l9or du ric6eui donne sans se priver de rien.'onner ce ue nous avons en superflu est un devoir .La c6arité consiste & éta!lir et répartir lesric6esses parmi tous sans ue uiconue reste dépourvu du nécessaire .

5! %ouvons nous aider notre pro*Gain seuleent ave* de l’argent

Don , Dous pouvons aider en prêtant service , consolant les afflictions , minorant les

souffrances p6ysiues et morales , donnant & notre proc6ain une partie de notre travail , denotre temps , de notre repos , de tout ce ue nous disposons .

4ous ceu* ui réellement désirent être utiles & leurs fr#res ,milles occasions ils rencontreront pour réaliser leurs désirs .


7




CHAPITRE III-

UE VOTRE MAIN AUCHE NE SACHE PAS CE UE DONNE

VOTRE MAIN DROITE.Le denier de la veuve.7. %ésus étant assis vis=&=vis du tronc, considérait de uelle mani#re le peuple y "etait del9argent, et ue plusieurs gens ric6es y en mettaient !eaucoup. = Il vint aussi une pauvre veuveui y mit seulement deu* petites pi#ces de la valeur d9un uart de sou. = Alors %ésus ayantappelé ses disciples, leur dit $ %e vous dis en vérité, cette pauvre veuve a plus donné ue tousceu* ui ont mis dans le tronc Q = car tous les autres ont donné de leur a!ondance, mais celle=ci a donné de son indigence, même tout ce u9elle avait et tout ce ui lui restait pour vivre.MSaint /arc, c6. VII, v. de 31 & 33. = Saint Luc, c6. VVI, v. de 1 & 3.N

;. Geaucoup de gens regrettent de ne pouvoir faire autant de !ien u9ils le voudraient, faute de

ressources suffisantes, et s9ils désirent la fortune, c9est, disent=ils, pour en faire un !on usage.L9intention est loua!le, sans doute, et peut être tr#s sinc#re c6e uelues=uns Q mais est=il !ien certain u9elle soit c6e tous compl#tement désintéressée > D9y en a=t=il pas ui, tout ensou6aitant faire du !ien au* autres, seraient !ien aises de commencer par s9en faire & eu*=mêmes, de se donner uelues "ouissances de plus, de se procurer un peu du superflu ui leur manue, sauf & donner le reste au* pauvres > Cette arri#re=pensée, u9ils se dissimulent peut=être, mais u9ils trouveraient au fond de leur coeur s9ils voulaient y fouiller, annule le méritede l9intention, car la vraie c6arité pense au* autres avant de penser & soi. Le su!lime de lac6arité, dans ce cas, serait de c6erc6er dans son propre travail, par l9emploi de ses forces, deson intelligence, de ses talents, les ressources ui manuent pour réaliser ses intentionsgénéreuses Q l& serait le sacrifice le plus agréa!le au Seigneur. /al6eureusement la plupart

rêvent des moyens plus faciles de s9enric6ir tout d9un coup et sans peine, en courant apr#s desc6im#res, comme les découvertes de trésors, une c6ance aléatoire favora!le, le recouvrementd96éritages inespérés, etc. ?ue dire de ceu* ui esp#rent trouver, pour les seconder dans lesrec6erc6es de cette nature, des au*iliaires parmi les Esprits > Assurément ils ne connaissent nine comprennent le !ut sacré du spiritisme, et encore moins la mission des Esprits, & ui 'ieu

permet de se communiuer au* 6ommes Q aussi en sont=ils punis par les déceptions. M (ivre des

Médiums, n_ 03, 07.N

Ceu* dont l9intention est pure de toute idée personnelle doivent se consoler de leur impuissance & faire autant de !ien u9ils le voudraient par la pensée ue l9o!ole du pauvre, uidonne en se privant, p#se plus dans la !alance de 'ieu ue l9or du ric6e ui donne sans se

priver de rien. La satisfaction serait grande sans doute de pouvoir largement secourir l9indigence Q mais si elle est refusée, il faut se soumettre et se !orner & faire ce u9on peut.

;



'9ailleurs, n9est=ce u9avec l9or u9on peut tarir les larmes, et faut=il rester inactif parce u9onn9en poss#de pas > Celui ui veut sinc#rement se rendre utile & ses fr#res en trouve milleoccasions Q u9il les c6erc6e, et il les trouvera Q si ce n9est d9une mani#re, c9est d9une autre, car il n9est personne, ayant la li!re "ouissance de ses facultés, ui ne puisse rendre un serviceuelconue, donner une consolation, adoucir une souffrance p6ysiue ou morale, faire une

démarc6e utile Q & défaut d9argent, c6acun n9a=t=il pas sa peine, son temps, son repos, dont il peut donner une partie > L& aussi est l9o!ole du pauvre, le denier de la veuve.

C"N3IER LES %AU3RES ET LES ESTR"%IESD"NNER SANS ES%ERER UNE RETRI$UTI"N

1/

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1.8aragrap6e : et 2 .

"$;ECTI#

Eclairer le sens de l’e*pression ‘pauvres et estropiés’ et stimuler les participants & la pratiuedésintéressée du !ien contenue dans les enseignements de %ésus .

C"NCLUSI"N

L’invitation & la participation des !iens dont nous "ouissons doit être inspirée dans la plus

pure fraternité . Si elle est motivée par le désir de rétri!ution , c’est un simple commerce etune démonstration d’orgueil et de vanité .

"$SER3ATI"N


:

LIRE LE %ARA7RA%-E 1 et . !

'! 8ui sont les pauvres et les estropiés réFérés dans le te=te

Ce sont nos fr#res les plus nécessiteu* , ui n’ont pas les conditions de rétri!uer notreinvitation , notre donation , notre visite enfin , nos attentions .

‘Et vous sere 6eureu* de ce u9ils n9auront pas le moyen de vous le rendre’.

,! %our@uoi ;ésus nous aFFire @ue nous serons Geureu= en aidant sans espéran*ede rétriBution

8arce ue nous serons en train d’e*périmenter la "oie vérita!le de l’amour pur et désintéressé ,ui nous él#ve et nous met en syntonie avec les travailleurs du !ien .

La félicité de celui ui pratiue le !ien est une rétri!ution !ien plus grande ue le propre !énéfice concédé .

/! Est9il *orre*t de rétriBuer les BénéFi*es reKus

<ui , car la gratitude est tou"ours "uste et !ien venue et rév#le une inspiration spirituelle . A peine %ésus voulut re6ausser ue la rétri!ution ne doit pas être le ressort maKtre & nousimpulsionner pour la pratiue du !ien .

Dous ne devons pas espérer la gratitude par les !onnes @uvres ue nous pratiuons , nousdevons cependant être tou"ours remerciant pour les faveurs re)ues .

2! La re*oandation de ;ésus est9elle peine pour les FQtes

2

Don , elle est pour n’importe uelle situation dans lauelle nous nous trouvons avec des fr#resen difficulté , u’ils le soient matériellement ou spirituellement .

8ar fêtes il faut entendre, non les repas proprement dits, mais la participation & l9a!ondancedont vous "ouisse.

+! Coent doit Qtre l’attitude de *elui @ui suit l’e=eple de l’Evangile @uand ilaide un Fr<re né*essiteu=

Fraternelle et discr#te , mue par le sentiment de la vérita!le c6arité , ui nous demande defaire le !ien seulement pour la plaisir de le pratiuer , sans espérer aucune rétri!ution .

La pratiue de la ma*ime de %ésus, se fait par !ienveillance, sans ostentation, sac6antdissimuler le !ienfait par une sinc#re cordialité.

5! Coent e=er*er *ette leKon notre vé*u @uotidien

Conviant & notre ta!le les fr#res , amis et parents les moins 6eureu* , répondantfraternellement & leurs nécessités , au lieu de rec6erc6er seulement l’invitation de ceu* ui

peuvent nous !énéficier avec la rétri!ution de nos faveurs .

Dous rencontrons les pauvres et les estropiés au sein de notre propre famille .


0




CHAPITRE III

UE VOTRE MAIN AUCHE NE SACHE PAS CE UE DONNE VOTREMAIN DROITE.

Convier les pauvres et les estropiés.

:. Il dit aussi & celui ui l9avait invité $ Lorsue vous donnere & dKner ou & souper, n9y convieni vos amis, ni vos fr#res, ni vos parents, ni vos voisins ui seront ric6es, de peur u9ils nevous invitent ensuite & leur tour, et u9ainsi ils ne vous rendent ce u9ils avaient re)u de vous. =/ais lorsue vous faites un festin, convie=y les pauvres, les estropiés, les !oiteu* et lesaveugles Q = et vous sere 6eureu* de ce u9ils n9auront pas le moyen de vous le rendre Q car cela vous sera rendu dans la résurrection des "ustes.

(n de ceu* ui étaient & ta!le, ayant entendu ces paroles, lui dit $ Heureu* celui ui mangeradu pain dans le royaume de 'ieu J MSaint Luc, c6. VIB, v. de 1 & 17.N

2. [Lorsue vous faites un festin, dit %ésus, n9y convie pas vos amis, mais les pauvres et lesestropiés.Y Ces paroles, a!surdes, si on les prend & la lettre, sont su!limes si l9on en c6erc6el9esprit. %ésus ne peut avoir voulu dire u9au lieu de ses amis il faut réunir & sa ta!le lesmendiants de la rue Q son langage était presue tou"ours figuré, et & des 6ommes incapa!les decomprendre les nuances délicates de la pensée, il fallait des images fortes, produisant l9effetdes couleurs tranc6antes. Le fond de sa pensée se rév#le dans ces mots $ [Bous sere 6eureu*de ce u9ils n9auront pas le moyen de vous le rendre QY c9est dire u9on ne doit point faire le

!ien en vue d9un retour, mais pour le seul plaisir de le faire. 8our donner une comparaisonsaisissante, il dit $ Convie & vos festins les pauvres, car vous save ue ceu*=l& ne pourrontrien vous rendre Q et par festins il faut entendre, non les repas proprement dits, mais la

participation & l9a!ondance dont vous "ouisse.

Cette parole peut cependant aussi recevoir son application dans un sens plus littéral. ?ue degens n9invitent & leur ta!le ue ceu* ui peuvent, comme ils le disent, leur faire 6onneur, ouui peuvent les convier & leur tour J '9autres, au contraire, trouvent de la satisfaction &recevoir ceu* de leurs parents ou amis ui sont moins 6eureu* Q or, ui est=ce ui n9en a pas

parmi les siens > C9est parfois leur rendre un grand service sans en avoir l9air. Ceu*=l&, sansaller recruter les aveugles et les estropiés, pratiuent la ma*ime de %ésus, s9ils le font par

!ienveillance, sans ostentation, et s9ils savent dissimuler le !ienfait par une sinc#re cordialité.

3-



LA C-ARITE MATERIELLE ET LA -ARITE M"RALE

12

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1.8aragrap6e 0 Q

"$;ECTI#

Eclairer les participants & propos de la c6arité matérielle et de la c6arité morale , argumentant pouruoi la deu*i#me est plus difficile et méritoire ue la premi#re et les stimuler & la pratiuedes deu* .

C"NCLUSI"N

Le précepte de %ésus Q ‘aime vous les uns les autres’ , se manifeste dans la pratiue de lac6arité matérielle et de la c6arité morale , étant cette derni#re d’une plus grande valeur ,parce

u’elle e*ige de ui la pratiue un vérita!le sentiment de fraternité , esprit de renoncement etde tolérance .

"$SER3ATI"N


31

LIRE LE %ARA7RA%-E ) !

'! 8uelle est la diFFéren*e entre la *Garité atérielle et la *Garité orale

Alors ue la premi#re s’occupe de répondre au nécessiteu* avec les !iens matériels , laseconde ui ne coWte rien matériellement parlant , consiste & vivre avec son proc6ain luidispensant les traitements ou les attentions ue nous aimerions u’il nous dispense .

?uant on pratiue la c6arité matérielle , l’on donne ce ue l’on a , uant on pratiue la c6aritémorale l’on donne ce ui est . Aimons nous les uns et les autres et ne faisons au* autres ue ceue nous aimerions u’ils nous fassent .

,! De @uelle FaKon la prati@ue d’aier son pro*Gain rendrait l’Goe plus Geureu=sur Terre

Eliminant la 6aine , le ressentiment , et réduisant la pauvreté . Le ric6e aidera la pauvre ave ceu’il a de superflu et même de ce ui lui est nécessaire .

‘'onne pour u’un "our 'ieu vous rende le Gien ue vous aure fait’.

/! Donne tout *e @ui e=*<de > ne serait9il pas stiuler l’oisivité du pro*Gain

Don , car tous ceu* ui sont en carence ne sont pas des oisifs .D’ou!lions pas , lorsue nousaidons uelu’un , nous ne devons pas nous préoccuper de la destination faite de notre don .Ilest sous la responsa!ilité de celui ui le re)oit .

Dos e*c#s d’au"ourd’6ui pourront être nos nécessités de demain .

2! 8uel réFle=e aura l’aide @ue nous apportons notre pro*Gain > lors@ue nousretournerons dans la vie spirituelle

3



Dotre plus grande "oie sera la reconnaissance et la gratitude de ceu* ue nous aurons aidé icisur 4erre .

Dos donations et aides gén#reront des gratitudes et amitiés ui nous aideront , lorsue nous

retournerons & la vie spirituelle .

+! %our@uoi ne devons nous pas repousse *elui @ui nous deande de l’aide

8arce ue repoussant un disgracié , nous serons peut être en train d’éloigner un fr#re , un p#re,un ami de nos autres e*istences et pour ne pas être & notre tour un disgracié répudié .

'e tr#s nom!reuses fois nous nous désespérons de reconnaKtre , dans le plan spirituel , nosfr#res d’antan au*uels nous avons refusé de l’aide .

5! %our@uoi la *Garité orale est plus diFFi*ile prati@uer @ue la *Garitéatérielle

8arce u’elle e*ige un vérita!le sentiment de fraternité ,esprit de renoncement et tolérance , principes si contraires & l’égosme auuel nous sommes prisonniers .

La c6arité morale ue tous peuvent pratiuer ne coWte rien ,mais elle est la plus difficile &

e*ercer . Ne pas rear@uer les torts d4autrui> *4est la *Garité orale.

1! Coent pouvons nous e=er*er la *Garité orale

8ar les petites actions de c6aue "our , comme tolérer son sem!la!le , ne pas désirer de mal &son proc6ain , ne pas raviver les offenses , savoir se taire , ignorer les mauvaises paroles et lesmauvais procédés , commen)ant premi#rement avec nos familiers .

Savoir être sourd uand un mot moueur s9éc6appe d9une !ouc6e 6a!ituée & railler Q ne pasvoir le sourire dédaigneu* ui accueille votre entrée c6e des gens ne pas remaruer les tortsd9autrui, & savoir se taire pour laisser parler un plus sot ue soi Q et c9est encore l& un genre dec6arité. C9est la c6arité morale. Il y a un grand mérite & un 6omme de savoir se taire

3




CHAPITRE III



La *Garité atérielle et la *Garité orale!

0. [Aimons=nous les uns les autres et faisons & autrui ce ue nous voudrions ui nous fWt fait.Y4oute la religion, toute la morale se trouvent renfermées dans ces deu* préceptes Q s9ils étaientsuivis ici=!as, vous serie tous parfaits $ plus de 6aines, plus de dissentiments Q "e dirai plusencore $ plus de pauvreté, car du superflu de la ta!le de c6aue ric6e, !ien des pauvres senourriraient, et vous ne verrie plus, dans les som!res uartiers ue "9ai 6a!ités pendant maderni#re incarnation, de pauvres femmes traKnant apr#s elles de miséra!les enfants manuantde tout.

+ic6es J pense un peu & cela Q aide de votre mieu* les mal6eureu* Q donne, pour ue 'ieuvous rende un "our le !ien ue vous aure fait, pour ue vous trouvie, au sortir de votreenveloppe terrestre, un cort#ge d9Esprits reconnaissants ui vous recevront au seuil d9unmonde plus 6eureu*.

Si vous pouvie savoir la "oie ue "9ai éprouvée en retrouvant l&=6aut ceu* ue "9avais puo!liger dans ma derni#re vie J...Aime donc votre proc6ain Q aime=le comme vous=mêmes, car vous le save maintenant, cemal6eureu* ue vous repousse est peut=être un fr#re, un p#re, un ami ue vous re"ete loin devous Q et alors uel sera votre désespoir en le reconnaissant dans le monde des Esprits J

%e sou6aite ue vous comprenie !ien ce ue peut être la c#arité morale, celle ue c6acun peut pratiuer Q celle ui ne co3te rien de matériel, et cependant celle ui est plus difficile &mettre en pratiue.

La c6arité morale consiste & se supporter les uns les autres, et c9est ce ue vous faites lemoins, en ce !as monde oU vous êtes incarnés pour le moment. Il y a un grand mérite, croye=moi, & savoir se taire pour laisser parler un plus sot ue soi Q et c9est encore l& un genre dec6arité. Savoir être sourd uand un mot moueur s9éc6appe d9une !ouc6e 6a!ituée & railler Qne pas voir le sourire dédaigneu* ui accueille votre entrée c6e des gens ui, souvent & tort,se croient au=dessus de vous, tandis ue, dans la vie spirite, la seule réelle, ils en sontueluefois !ien loin Q voil& un mérite, non pas d96umilité, mais de c6arité Q car ne pas

remaruer les torts d9autrui, c9est la c6arité morale.

33

Cependant cette c6arité ne doit pas empêc6er l9autre Q mais pense surtout & ne pas mépriser votre sem!la!le Q rappele=vous tout ce ue "e vous ai dé"& dit $ Il faut se souvenir sans cesseue, dans le pauvre re!uté, vous repousse peut=être un Esprit ui vous a été c6er, et ui setrouve momentanément dans une position inférieure & la vPtre. %9ai revu un des pauvres devotre terre ue "9avais pu, par !on6eur, o!liger ueluefois, et u9il m9arrive maintenant

d 9implorer & mon tour. +appele=vous ue %ésus a dit ue nous sommes fr#res, et pensetou"ours & cela avant de repousser le lépreu* ou le mendiant. Adieu Q pense & ceu* uisouffrent, et prie. MS<E(+ +<SALIE. 8aris, 12;-.N

LA C-ARITE MATERIELLE ET LA C-ARITE M"RALE

1+

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1.8aragrap6e 1- Q

"$;ECTI#

Eclairer les participants ue la c6arité peut être vue sous des aspects matériels et morau*,argumentant !ien la valeur de la c6arité morale et e*pliuant les principes et mani#res del’appliuer .

C"NCLUSI"N

La c6arité ne consiste pas & peine dans la donation de !iens matériels .(ne pri#re pour celuiui souffre , un geste de consolation , un sourire d’espérance, sont des aspects morau* de la

c6arité ,ui n’ont pas de pri* .

"$SER3ATI"N


37

LIRE LE %ARA7RA%-E '& !

'! Est9il possiBle de Faire la *Garité @uant on dispose de peu ou Qe d’au*unoJen atériel

<ui , même celui ui ne dispose pas de recours pour faire la c6arité matérielle , peutrencontrer mille mani#res de pratiuer la c6arité morale , par le moyen de la pensée , paroleset actions .

8ratiuer la c6arité matérielle est donner ce ue nous avons en surplus "usu’& même ce uinous manue .8ratiuer la c6arité morale consiste aussi & se supporter les uns les autres .

,! Coent prati@ue9t9on la *Garité par la pensée

8riant pour tous les souffrants , incarnés comme désincarnés Qdésirant tou"ours le !ien du proc6ain .

(ne pri#re faite du c@ur les soulage .

/! Coent peut9on prati@uer la *Garité par les ots

'onnant & nos familles et & ceu* ui vivent avec nous un !on conseil , des paroles deconsolation , un stimulant, la foi dans des "ours meilleurs et l’espérance dans la miséricorde de'ieu .

La !ouc6e parle de ce ue le c@ur est plein . Celui ui a de l’amour & l’intérieur de lui lelaisse éc6apper & travers des paroles fraternelles .

2! La *Garité orale par les a*tions > *oent pouvons nous la prati@uer

3;

<ffrant & notre fr#re un sourire , ayant pour lui un geste affectueu* , lui rendant ueluessimples attentions , lui prêtant uelues faveurs , enfin c6erc6ant & le traiter comme nousaimerions être traités .

La c6arité morale ne coWte rien , matériellement parlant , mais c’est la plus difficile de

pratiuer .

+! %our@uoi la pri<re > un Bon *onseil et le geste ai sont9ils des a*tes de *Garité

8arce u’& les pratiuer , nous sommes en train de donner & notre proc6ain des sentiments etdes fluides !énéfiues , ui nous e*ige presue tou"ours , un grand effort d’a!négation et derenoncement .

Elever sa pensée & 'ieu , au !énéfice du proc6ain , est la fa)on de pratiuer la c6aritémorale .

5! 8uelle est l’iportan*e de la *ons*ien*e > dans la prati@ue de la *Garité

La conscience est la voi* de 'ieu ui nous appelle pour ue nous épuisions toutes nos possi!ilités en faveur de notre proc6ain , comme uniue c6emin pour la félicité .

MSuggérer ,comme e*ercice final de demander au* participants des suggestions sur les

diverses mani#res de pratiuer la c6arité morale N.

'ieu, dans sa miséricorde infinie, a mis au fond de votre coeur une sentinelle vigilante u9onappelle la conscience. Ecoute=la, interroge=la, et souvent vous vous trouvere consolés duconseil ue vous en aure re)u.En vérité nous devons & 'ieu tout et tout ce ue nous avons , mais nous possédons ce uenous donnons .


3:




CHAPITRE III



La *Garité atérielle et la *Garité orale!

1-. /es amis, "9ai entendu plusieurs d9entre vous se dire $ Comment puis="e faire la c6arité >souvent "e n9ai pas même le nécessaire J

La c6arité, mes amis, se fait de !ien des mani#res Q vous pouve faire la c6arité en pensées, en paroles et en actions. En pensées $ en priant pour les pauvres délaissés ui sont morts sans

avoir été & même de voir la lumi#re Q une pri#re du coeur les soulage. En paroles $ enadressant & vos compagnons de tous les "ours uelues !ons avis Q dites au* 6ommes aigris par le désespoir, les privations, et ui !lasp6#ment le nom du 4r#s=Haut $ [%9étais commevous Q "e souffrais, "9étais mal6eureu*, mais "9ai cru au Spiritisme, et voye, "e suis 6eureu*maintenant.Y Au* vieillards ui vous diront $ [C9est inutile Q "e suis au !out de ma carri#re Q "emourrai comme "9ai vécu.Y 'ites & ceu*=l& $ ['ieu a pour nous tous une "ustice égale Qrappele=vous les ouvriers de la di*i#me 6eure.Y Au* petits enfants ui, dé"& viciés par leur entourage, s9en vont rPder par les c6emins, tout prêts & succom!er au* mauvaises tentations,dites=leur $ ['ieu vous voit, mes c6ers petits,Y et ne craigne pas de leur répéter souvent cettedouce parole Q elle finira par prendre germe dans leur "eune intelligence, et au lieu de petitsvaga!onds, vous aure fait des 6ommes. C9est encore l& une c6arité.

8lusieurs d9entre vous disent aussi $ [Ga6 J nous sommes si nom!reu* sur la terre, 'ieu ne peut pas nous voir tous.Y Ecoute !ien ceci, mes amis $ ?uand vous êtes sur le sommet d9unemontagne, est=ce ue votre regard n9em!rasse pas les milliards de grains de sa!le ui couvrentcette montagne > E6 !ien J 'ieu vous voit de même Q il vous laisse votre li!re ar!itre, commevous laisse ces grains de sa!le aller au gré du vent ui les disperse Q seulement, 'ieu, dans samiséricorde infinie, a mis au fond de votre coeur une sentinelle vigilante u9on appelle laconscience. Ecoute=la Q elle ne vous donnera ue de !ons conseils. 8arfois vousl9engourdisse en lui opposant l9esprit du mal Q elle se tait alors Q mais soye sWrs ue la pauvredélaissée se fera entendre aussitPt ue vous lui aure laissé apercevoir l9om!re du remords.Ecoute=la, interroge=la, et souvent vous vous trouvere consolés du conseil ue vous en

aure re)u.

32

/es amis, & c6aue régiment nouveau le général remet un drapeau Q "e vous donne, moi, cettema*ime du C6rist $ [Aime=vous les uns les autres.Y 8ratiue cette ma*ime Q réunisse=voustous autour de cet étendard, et vous en recevre le !on6eur et la consolation. M(D ES8+I48+<4EC4E(+. Lyon, 12;-.N

LA $IEN#AISANCE

15

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Eclairer les participants ue la pratiue de la !ienfaisance nous permet aussi !ien d’aider lesautres ue nous mêmes , car elle nous li!#re de l’égosme et nous fait e*périmenter la félicitéma*imum possi!le sur cette plan#te .

C"NCLUSI"N

La pratiue de la !ienfaisance pure et désintéressée nous porte & secourir notre fr#renécessiteu* et nous li!#re de l’égosme, nous rendant 6eureu* dans ce monde . Elle constitue

pour cela un devoir , aussi !ien pour notre proc6ain ue pour nous mêmes .

"$SER3ATI"N


30

LIRE LE %ARA7RA%-E '' !

'! %our@uoi la prati@ue de la BienFaisan*e nous proportionne9t9elle les plus dou*es et

véritaBles Poies> dans *e onde

8arce u’elle nous li!#re de l’égosme, nous rapproc6ant de notre fr#re nécessiteu* et par conséuentde 'ieu . 8our cette raison nous sentons une "oie ue ni le remord , ni l’indifférence pertur!ent .

‘8uissie=vous, mes amis, n9avoir de plus douce occupation ue celle de faire des 6eureu* J ?uellessont les fêtes du monde ue vous puissie comparer & ces fêtes "oyeuses, uand, représentants de la'ivinité, vous rende la "oie & ces pauvres familles ui ne connaissent de la vie ue les vicissitudes etles amertumes’.

,! Devons nous espérer @ue notre pro*Gain nous deande de l’aide

Don , c’est notre devoir & nous tous d’aller au devant de l’infortuné , des mis#res occultes , allégeantnos douleurs et apportant des "oies ou autrefois il y avait amertume et désespoir .

Alle, alle au devant de l9infortune Q alle au secours des mis#res cac6ées surtout, car ce sont les plusdouloureuses. Alle, mes !ien=aimés, et souvene=vous des paroles du Sauveur .

/! "u est e=prié *e devoir de soulager les douleurs de nos Fr<res (

'ans toutes les paroles et actes du C6rist , nous enseignant ‘ aie vous les uns le autres’ Q et plusclairement dans ce précepte Q [?uand vous vêtire un de ces petits, songe ue c9est & moi ue vous lefaites JY

Le compagnon ui te sem!le incorrigi!le par les dégoWts u’il t’impose , est un malade de l’Rme , uite demande des petites doses réitérées de compré6ension et de secours , de fa)on & se refaire .

2! 8uelle est l’iportan*e de la *Garité pour les peuples @ui GaBitent la Terre

7-



Cette vertu ira le conduire & la félicité , car la pratiuant , il trouvera une consolation pour ses douleursdans le présent et créera pour lui une infinité de plaisirs dans le futur .

‘C6arité tu seras leur consolation, l9avant=goWt des "oies u9ils goWteront plus tard uand ilss9em!rasseront tous ensem!le dans le sein du 'ieu d9amour’.

+! "u devons nous *Ger*Ger notre pai=

C’est dans la c6arité ue nous devons c6erc6er la pai* du c@ur , le contentement de l’Rme, le rem#de pour les afflictions de la vie .

?uand vous êtes sur le point d9accuser 'ieu, "ete un regard au=dessous de vous Q voye ue demis#res & soulager J ?ue de !ien & faire J

5! De @uelle FaKon pouvons nous prati@uer la BienFaisan*e

'e plusieurs fa)ons , secourrant les enfants sans famille , les vieillards ou!liés et a!andonnés Q visitantles malades et les solitaires , concédant notre sympat6ie , amour et recours matériels & ceu* ui en ont !esoin .

+emercie 'ieu, et prodigue & pleines mains votre sympat6ie, votre amour, votre argent & tous ceu*ui, dés6érités des !iens de ce monde, languissent dans la souffrance et dans l9isolement. Bousrecueillere ici=!as des "oies !ien douces, et plus tard... 'ieu seul le sait J...


71

CHAPITRE III



La BienFaisan*e!

11. La !ienfaisance, mes amis, vous donnera dans ce monde les plus pures et les plusdouces "ouissances, les "oies du coeur ui ne sont trou!lées ni par le remords, ni par l9indifférence. <6 J puissie=vous comprendre tout ce ue renferme de grand et de dou* lagénérosité des !elles Rmes, ce sentiment ui fait ue l9on regarde autrui du même oeil ue l9onse regarde soi=même, u9on se dépouille avec "oie pour couvrir son fr#re. 8uissie=vous, mesamis, n9avoir de plus douce occupation ue celle de faire des 6eureu* J ?uelles sont les fêtesdu monde ue vous puissie comparer & ces fêtes "oyeuses, uand, représentants de la

'ivinité, vous rende la "oie & ces pauvres familles ui ne connaissent de la vie ue lesvicissitudes et les amertumes Q uand vous voye soudain ces visages flétris rayonner d9espérance, car ils n9avaient pas de pain, ces mal6eureu*, et leurs petits enfants, ignorant uevivre c9est souffrir, criaient, pleuraient et répétaient ces paroles ui s9enfon)aient comme unglaive aigu dans le coeur maternel $ %9ai faim J... <6 J comprene com!ien sont délicieuses lesimpressions de celui ui voit renaKtre la "oie l& oU, un instant auparavant, il ne voyait uedésespoir J Comprene uelles sont vos o!ligations envers vos fr#res J Alle, alle au devantde l9infortune Q alle au secours des mis#res cac6ées surtout, car ce sont les plus douloureuses.Alle, mes !ien=aimés, et souvene=vous de ces paroles du Sauveur $ [?uand vous vêtire unde ces petits, songe ue c9est & moi ue vous le faites JY

C6arité J mot su!lime ui résume toutes les vertus, c9est toi ui dois conduire les peuplesau !on6eur Q en te pratiuant, ils se créeront des "ouissances infinies pour l9avenir, et pendantleur e*il sur la terre, tu seras leur consolation, l9avant=goWt des "oies u9ils goWteront plus tarduand ils s9em!rasseront tous ensem!le dans le sein du 'ieu d9amour. C9est toi, vertu divine,ui m9as procuré les seuls moments de !on6eur ue "9aie goWtés sur la terre. 8uissent mesfr#res incarnés croire la voi* de l9ami ui leur parle et leur dit $ C9est dans la c6arité ue vousdeve c6erc6er la pai* du coeur, le contentement de l9Rme, le rem#de contre les afflictions dela vie. <6 J uand vous êtes sur le point d9accuser 'ieu, "ete un regard au=dessous de vous Qvoye ue de mis#res & soulager Q ue de pauvres enfants sans famille Q ue de vieillards uin9ont pas une main amie pour les secourir et leur fermer les yeu* uand la mort les réclame J?ue de !ien & faire J <6 J ne vous plaigne pas Q mais, au contraire, remercie 'ieu, et

prodigue & pleines mains votre sympat6ie, votre amour, votre argent & tous ceu* ui,dés6érités des !iens de ce monde, languissent dans la souffrance et dans l9isolement. Bous

7

recueillere ici=!as des "oies !ien douces, et plus tard... 'ieu seul le sait J... MA'<L8HE,évêue d9Alger. Gordeau*, 12;1.N

LA $IEN#AISANCE

11

S"URCE "RI7INELLE


C6apitre 1.8aragrap6e 1 Q

"$;ECTI#

Eclairer les participants ue la c6arité est une o!ligation de c6acun de nous et ue nousdevons tous la pratiuer , uelue soit notre condition sociale et économiue .+e6ausser uesa pratiue est une source de satisfaction intérieure et le c6emin ui nous conduit & 'ieu .

C"NCLUSI"N

8ratiuant tout le !ien ui est & notre portée , nous e*périmenterons les douces "oies de la pai*intérieure et suivrons plus rapidement l’entrée ui nous conduit & 'ieu .

"$SER3ATI"N


7

LIRE LE %ARA7RA%-E '/

'! A @ui revient9il de se*ourir les né*essiteu=

En de6ors de l’Etat ui a cette responsa!ilité , il revient & nous tous de secourir les nécessiteu* ,surtout ces fr#res ui sont les plus proc6es de nous . L’aide & nos fr#res indépendamment de lacondition sociale et économiue de c6acun .

<6 J mes amis, ue de mis#res, ue de larmes, et com!ien vous ave & faire pour les séc6er toutes J

,! L’inFortuné de la is<re n’est9il pas vi*tie de sa propre indolen*e 8as tou"ours . 'ans la ma"orité des cas ce sont des esprits en privations douloureuses ui ne réussissent pas & éviter la mis#re , ni & la surmonter , nécessitant de notre aide fraternelle.

‘%’ai vu des pauvres dont les enfants n’avaient pas suffisamment pour se nourrir , "9ai vu de pauvresvieillards sans travau*, eu* ui n9ont "amais mendié, aller implorer la pitié des passants ’.

/! Coent devons nous agir pour se*ourir les né*essiteu=

C6erc6ant & faire pour eu* ce ue nous aimerions ue soit fait pour nous dans une égale situation ,agissant tou"ours discr#tement avec respect et amour .

‘%e ne vous dis pas ce ue vous deve faire Q "9en laisse l9initiative & vos !ons coeurs Q si "e vous dictaisvotre ligne de conduite, vous n9aurie plus le mérite de votre !onne action’

2! Etant la is<re du onde si grande > @u’est *e @u’une a*tion isolée pourra9t9ellerésoudre

C’est vrai ue les petites actions individuelles ne résoudront pas la mis#re du monde ./ais & traverselle , les douleurs d’un infortuné peuvent être minorées , la faim d’une personne en carence rassasiée ,la solitude d’un fr#re atténuée . Geaucoup de peu , font un !eaucoup .

73

Dous ne prétendons pas en finir avec la mis#re du monde , mais contri!uer pour la minorer , faisantnotre parcelle de c6arité , pour petite u’elle soit et de la meilleurs fa)on possi!le , sans nous importer avec les autres .

+! 8uelle est la ré*opense de *eu= @ui se Font instruents de la *Garité

La "oie du Gien pratiué , car ui fait la vérita!le c6arité ne désire ardemment aucunerétri!ution , seulement la satisfaction de ceu* au*uels il a fait le !ien .

La c6arité est une source inépuisa!le Q plus nous la pratiuons , plus généreu* nous devenonset avec une plus grande félicité nous attendons nos fr#res en affliction .Cependant nous

devons faire le !ien sans aucune rétri!ution ,car & ceu* ui agissent ainsi , la vie réserve lesdélices de la pai* de l’esprit , l’adoucissement des propres épreuves et les mérites endécoulant .

5! 8uelle est l’iportan*e de la BienFaisan*e pour notre progr<s spirituel

En de6ors de constituer une aide au proc6ain , la !ienfaisance gén#re une grande félicitéintérieure et se constitue comme le meilleure c6emin pour nous rapproc6er de 'ieu .

Suive=moi donc, mes amis, afin ue "e vous compte parmi ceu* ui s9enrPlent sous ma !anni#re Q soye sans crainte Q "e vous conduirai dans la voie du salut, car "e suis la #arité.


77

CHAPITRE III



La BienFaisan*e!

1. %e me nomme la c6arité, "e suis la route principale ui conduit vers 'ieu Q suive=moi, car "e suis le !ut oU vous deve tous viser.

%9ai fait ce matin ma tournée 6a!ituelle, et, le coeur navré, "e viens vous dire $ <6 J mes amis,ue de mis#res, ue de larmes, et com!ien vous ave & faire pour les séc6er toutes J %9aivainement c6erc6é & consoler de pauvres m#res Q "e leur disais & l9oreille $ Courage J il y a de

!ons coeurs ui veillent sur vous Q on ne vous a!andonnera pas Q patience J 'ieu est l& Q vousêtes ses aimées, vous êtes ses élues. Elles paraissaient m9entendre et tournaient de mon cPté degrands yeu* égarés Q "e lisais sur leur pauvre visage ue leur corps, ce tyran de l9Esprit, avaitfaim, et ue si mes paroles rassérénaient un peu leur coeur, elles ne remplissaient pas leur estomac. %e répétais encore $ Courage J courage J Alors une pauvre m#re, toute "eune, uiallaitait un petit enfant, l9a pris dans ses !ras et l9a tendu dans l9espace vide, comme pour me

prier de protéger ce pauvre petit être ui ne prenait & un sein stérile u9une nourritureinsuffisante.

Ailleurs, mes amis, "9ai vu de pauvres vieillards sans travau* et !ientPt sans asile, en proie &toutes les souffrances du !esoin, et, 6onteu* de leur mis#re, n9osant pas, eu* ui n9ont "amaismendié, aller implorer la pitié des passants. Le coeur ému de compassion, moi ui n9ai rien, "e

me suis faite mendiante pour eu*, et "e vais de tous cPtés stimuler la !ienfaisance, souffler de !onnes pensées au* coeurs généreu* et compatissants. C9est pouruoi "e viens & vous, mesamis, et "e vous dis $ L&=!as il y a des mal6eureu* dont la 6uc6e est sans pain, le foyer sansfeu et le lit sans couverture. %e ne vous dis pas ce ue vous deve faire Q "9en laisse l9initiative &vos !ons coeurs Q si "e vous dictais votre ligne de conduite, vous n9aurie plus le mérite devotre !onne action Q "e vous dis seulement $ %e suis la c6arité, et "e vous tends la main pour vosfr#res souffrants.

/ais si "e demande, "e donne aussi et "e donne !eaucoup Q "e vous convie & un grand !anuet,et "e fournis l9ar!re oU vous vous rassasiere tous J Boye comme il est !eau, comme il estc6argé de leurs et de fruits J Alle, alle, cueille, prene tous les fruits de ce !el ar!re ui

s9appelle la !ienfaisance. A la place des rameau* ue vous aure pris, "9attac6erai toutes les !onnes actions ue vous fere, et "e rapporterai cet ar!re & 'ieu pour u9il le c6arge de

7;



nouveau, car la !ienfaisance est inépuisa!le. Suive=moi donc, mes amis, afin ue "e vouscompte parmi ceu* ui s9enrPlent sous ma !anni#re Q soye sans crainte Q "e vous conduiraidans la voie du salut, car "e suis la #arité. MCA+I4A, martyrisée / 7ome. Lyon, 12;1.N

LA $IEN#AISANCE

1.

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Eclairer les participants sur les diverses mani#res de faire la c6arité , argumentant !ienl’assistance spirituelle ue re)oit celui ui en la pratiuant devient un instrument de

miséricorde de 'ieu pour ses fr#res nécessiteu* .

C"NCLUSI"N

8our plus pauvres ,imparfaits et remplis de difficultés ue nous soyons , nous pourronstou"ours pratiuer la c6arité . Elle engrangera pour nous l’assistance des !ons esprits et nous

fera l’instrument de la miséricorde de 'ieu , pour amoindrir la souffrance de nos fr#resnécessiteu* .

"$SER3ATI"N


7:





'! 8uelle est la diFFéren*e entre la *Garité et l’aune

La différence est dans la mani#re comment se pratiue l’une et l’autre . L’aumPne et uasitou"ours 6umiliante , aussi !ien pour celui ui donne comme pour celui ui re)oit . La c6arité aucontraire se détac6e de mille fa)ons pour éviter les ve*ations et lie fraternellement le !ienfaiteur et le !énéficié .

'istri!ue de cette fa)on , la !ienfaisance de l’accueil et du pain , évitant d’6umilier ui re)oit tesgestes de providence et de soin .

,! Coent se prati@ue la *Garité entre parents et ais

Etant indulgents les uns envers les autres , nous pardonnant mutuellement de nos fai!lesses ,c6erc6ant & ne pas offenser , ni !lesser uiconue .

‘ Cependant , n’ou!lier pas d’étendre la c6arité de la pensée et de la langue , pour ue le !aume du pardon annule le venin de la 6aine et pour ue la force de l’ou!li éteigne les om!res de tout mal ’.

/! 8ue peut9on oBserver > dans l’e=eple donné sur la BienFaisan*e

?ue les femmes ui se réunissent sont de différents ages et travaillent avec !onne volonté et "oie Que toutes ont un même idéal de servir leur proc6ain et se dédient & attendre les nécessiteu* sansse préoccuper de la croyance u’ils professent .

‘Boye comme les visages sont radieu*, et comme les coeurs !attent & l9unisson’ J

2! 8u’est *e @ue nous enseignent les né*essiteu= de *ette Gistoire

72



?ue nous devons tou"ours avoir espérance et patience , uelue soient nos difficultés , car lamiséricorde de 'ieu n’a pas de limite et arrivera le "our ou nos lamentations se transformeront en

!énédictions .

A travers la pratiue de la c6arité , nous devenons des instruments de miséricorde de 'ieu , pour atténuer la souffrance de nos fr#res .

+! De @uelle FaKon les esprits supérieurs aident les BienFaiteurs de *ette Gistoire

Les accompagnant au travail , leur apportant encouragement et inspiration Q leur transmettantanimation pour poursuivre la tac6e ue la divine providence leur accorde pour les nécessiteu*,les récompensant sous forme de !énédiction .

Dous promettons & ces ouvri#res la!orieuses une !onne client#le ui les payera, argentcomptant, en !énédictions, seule monnaie ui ait cours au ciel, leur assurant en outre, et sanscrainte de trop nous avancer, u9elle ne leur manuera pas.\rande aide spirituelle recevront ceu* ui aident les fr#res dans le !esoin et la souffrance .

5! Et nous> *oent pouvons nous prati@uer la *Garité dans notre @uotidien

Etendant notre affection , compré6ension , patience et pardon & ceu* avec lesuels nous

vivons au plus pr#s . Aidant tou"ours les fr#res nécessiteu* , mais pas & peine avec les !iensmatériels , mais aussi avec les ric6esses de notre c@ur .

L’indulgence, la piété, le pardon, les conseils , la patience, le respect et le renoncement sontdes actes de !énéfice au proc6ain , ui n’englo!ent pas les !iens matériels et dont la pratiueest & la portée de tous .

E3IDENCES C"M%LEMENTAIRES A

70

CHAPITRE III



La !ienfaisance.13. Il y a plusieurs mani#res de faire la c6arité ue !eaucoup d9entre vous confondent avecl9aumPne Q il y a pourtant une grande différence. L9aumPne, mes amis, est ueluefois utile,car elle soulage les pauvres Q mais elle est presue tou"ours 6umiliante et pour celui ui la faitet pour celui ui la re)oit. La c6arité, au contraire, lie le !ienfaiteur et l9o!ligé, et puis elle sedéguise de tant de mani#res J <n peut être c6arita!le même avec ses proc6es, avec ses amis,

en étant indulgents les uns envers les autres, en se pardonnant ses fai!lesses, en ayant soin dene froisser l9amour=propre de personne Q pour vous, spirites, dans votre mani#re d9agir enversceu* ui ne pensent pas comme vous Q en amenant les moins clairvoyants & croire, et cela sansles 6eurter, sans rompre en visi#re avec leurs convictions, mais en les amenant tout doucement& nos réunions oU ils pourront nous entendre, et oU nous saurons !ien trouver la !r#c6e ducoeur par oU nous devrons pénétrer. Boil& pour un cPté de la c6arité.

Ecoute maintenant la c6arité envers les pauvres, ces dés6érités ici=!as, mais ces récompensésde 'ieu, s9ils savent accepter leurs mis#res sans murmurer, et cela dépend de vous. %e vais mefaire comprendre par un e*emple.

%e vois plusieurs fois dans la semaine une réunion de dames $ il y en a de tous les Rges Q pour nous, vous le save, elles sont toutes soeurs. ?ue font=elles donc > Elles travaillent vite, vite Qles doigts sont agiles Q aussi voye comme les visages sont radieu*, et comme les coeurs

!attent & l9unisson J mais uel est leur !ut > c9est u9elles voient approc6er l96iver ui sera rude pour les pauvres ménages Q les fourmis n9ont pas pu amasser pendant l9été le grain nécessaire &la provision, et la plupart des effets sont engagés Q les pauvres m#res s9inui#tent et pleurenten songeant au* petits enfants ui, cet 6iver, auront froid et faim J /ais patience, pauvresfemmes J 'ieu en a inspiré de plus fortunées ue vous Q elles se sont réunies et vousconfectionnent de petits vêtements Q puis un de ces "ours, uand la neige aura couvert la terreet ue vous murmurere en disant $ ['ieu n9est pas "uste,Y car c9est votre parole ordinaire &vous ui souffre Q alors vous verre apparaKtre un des enfants de ces !onnes travailleuses ui

se sont constituées les ouvri#res des pauvres Q oui, c9est pour vous u9elles travaillaient ainsi,

;-



et votre murmure se c6angera en !énédiction, car dans le coeur des mal6eureu* l9amour suitde !ien pr#s la 6aine.

Comme il faut & toutes ces travailleuses un encouragement, "e vois les communications des !ons Esprits leur arriver de toutes parts Q les 6ommes ui font partie de cette société apportent

aussi leur concours en faisant une de ces lectures ui plaisent tant Q et nous, pour récompenser le #le de tous et de c6acun en particulier, nous promettons & ces ouvri#res la!orieuses une !onne client#le ui les payera, argent comptant, en !énédictions, seule monnaie ui ait coursau ciel, leur assurant en outre, et sans crainte de trop nous avancer, u9elle ne leur manuera

pas. MCA+I4A. Lyon, 12;1.N

LA %ITIE

1)

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

/ener les participants & réfléc6ir sur la pitié , nous alertant ue nous ne devons pas fermer notre c@ur devant les mis#res de nos fr#res . Dous devons , au contraire stimuler et fortifier cesentiment ui est le ressort propulseur de la c6arité .

C"NCLUSI"N

La pitié est un sentiment divin ui nous impulsionne de l’aide au proc6ain & la c6arité .4ousnous portons dans notre c@ur cette étincelle divine d’amour , ui a !esoin de notre effortfraternel pour se répandre .

"$SER3ATI"N

;1





LIRE LE %ARA7RA%-E '2'! 8u’est *e @ue la pitié

C’est la sympat6ie spontanée et désintéressée ue nous e*périmentons en présence de la souffrance denotre fr#re .

‘La pitié est la vertu ui vous rapproc6e le plus des anges Q c9est la soeur de c6arité ui vous conduitvers 'ieu’.

,! %our@uoi est9il né*essaire @ue nous aJons de la pitié > devant la souFFran*e du pro*Gain

8arce ue ce sentiment si sinc#re et profond ,nous porte & pratiuer la c6arité , parce u’il noussensi!ilise au point de désirer amoindrir la souffrance d’autrui , & travers les moyens dont nousdisposons .

La pitié !ien sentie, c9est de l9amour du dévouement Q le dévouement, c9est l9ou!li de soi=même Q et cetou!li, cette a!négation en faveur des mal6eureu*, c9est la vertu par e*cellence, celle u9a pratiuéetoute sa vie le divin /essie, et u9il a enseignée dans sa doctrine si sainte et si su!lime.La pitié est le mélancoliue mais céleste précurseur de la c6arité, cette premi#re des vertus dont elleest la soeur et dont elle prépare et enno!lit les !ienfaits.

/! %our@uoi est9il *oun de réFréner *e sentient > évitant de regarder en Fa*e etd’a**epter la souFFran*es d’autrui

8arce ue l’égosme et l’orgueil , endurcissent notre c@ur , générant l’indifférence , la commodité , la peur des sermons importuns dans notre tranuillité ou affectant notre !ien être matériel.

Le sentiment le plus propre & vous faire progresser en domptant votre égosme et votre orgueil, celuiui dispose votre Rme & l96umilité, & la !ienfaisance et & l9amour de votre proc6ain, c9est la pitié J

+edoute de rester indifférents lorsue vous pouve être utiles.

;

2! Nos proBl<es ne sont9ils pas plus iportants @ue *eu= des autres

Sans aucun doute ils sont importants , mais de nom!reuses fois , avec l’aide & notre proc6ain c’est lec6emin pour la solution de nos propres pro!l#mes .

C’est en consolant ue l’on est consolé .

+! 8uelle *opensation reKoit *elui @ui *ultive la pitié

En contact avec la disgrRce d’autrui , un saisissement naturel et profond fait vi!rer tout votreêtre et vous affecte péni!lement . La compensation est grande, uand vous parvene & rendre

le courage et l9espoir & un fr#re mal6eureu* . La pitié est le mélancoliue mais céleste précurseur de la c6arité, cette premi#re des vertus dont elle est la soeur et dont elle prépare etenno!lit les !ienfaits.

Laisse votre coeur s9attendrir & l9aspect des mis#res et des souffrances de vos sem!la!les Qvos larmes sont un !aume ue vous verse sur leurs !lessures, et lorsue, par une doucesympat6ie, vous parvene & leur rendre l9espérance et la résignation, uel c6arme n9éprouve=vous pas J

5! Devant la grande @uantité de proBl<es @ui aFFligent l’-uanité > *oentpouvons nous *Goisir *elui @ui nous allons prQter assistan*e

Celui ui est le plus proc6e de nous au nom de la miséricorde divine .

1! Notre petite a*tion ne serait9elle pas une goutte d’eau dans l’o*éan

C’est possi!le . Cependant de gouttes se constitue une marre d’eau , un ruisseau , un étang,une rivi#re , une fleuve, un lac , une m#re , un océan .


;




CHAPITRE III



La pitié!

1:. La pitié est la vertu ui vous rapproc6e le plus des anges Q c9est la soeur de c6arité ui

vous conduit vers 'ieu. A6 J laisse votre coeur s9attendrir & l9aspect des mis#res et dessouffrances de vos sem!la!les Q vos larmes sont un !aume ue vous verse sur leurs !lessures,et lorsue, par une douce sympat6ie, vous parvene & leur rendre l9espérance et la résignation,uel c6arme n9éprouve=vous pas J Ce c6arme, il est vrai, a une certaine amertume, car il naKt& cPté du mal6eur Q mais s9il n9a pas l9Rcreté des "ouissances mondaines, il n9a pas les

poignantes déceptions du vide ue celles=ci laissent apr#s elles Q il a une suavité pénétrante uiré"ouit l9Rme. La pitié, une pitié !ien sentie, c9est de l9amour Q l9amour, c9est du dévouement Q ledévouement, c9est l9ou!li de soi=même Q et cet ou!li, cette a!négation en faveur desmal6eureu*, c9est la vertu par e*cellence, celle u9a pratiuée toute sa vie le divin /essie, etu9il a enseignée dans sa doctrine si sainte et si su!lime. Lorsue cette doctrine sera rendue &sa pureté primitive, u9elle sera admise par tous les peuples, elle donnera le !on6eur & la terre

en y faisant régner enfin la concorde, la pai* et l9amour.

Le sentiment le plus propre & vous faire progresser en domptant votre égosme et votreorgueil, celui ui dispose votre Rme & l96umilité, & la !ienfaisance et & l9amour de votre

proc6ain, c9est la pitié J cette pitié ui vous émeut "usue dans vos entrailles devant lessouffrances de vos fr#res, ui vous fait leur tendre une main secoura!le et vous arrac6e desympat6iues larmes. D9étouffe donc "amais dans vos coeurs cette émotion céleste, ne faites

pas comme ces égostes endurcis ui s9éloignent des affligés, parce ue la vue de leur mis#retrou!lerait un instant leur "oyeuse e*istence Q redoute de rester indifférents lorsue vous

pouve être utiles. La tranuillité ac6etée au pri* d9une indifférence coupa!le, c9est latranuillité de la mer /orte, ui cac6e au fond de ses eau* la vase fétide et la corruption.

;3



?ue la pitié est loin cependant de causer le trou!le et l9ennui dont s9épouvante l9égoste J Sansdoute l9Rme éprouve, au contact du mal6eur d9autrui et en faisant un retour sur elle=même, unsaisissement naturel et profond ui fait vi!rer tout votre être et vous affecte péni!lement Qmais la compensation est grande, uand vous parvene & rendre le courage et l9espoir & unfr#re mal6eureu* u9attendrit la pression d9une main amie, et dont le regard, 6umide & la fois

d9émotion et de reconnaissance, se tourne doucement vers vous avant de se fi*er sur le ciel pour le remercier de lui avoir envoyé un consolateur, un appui. La pitié est le mélancoliuemais céleste précurseur de la c6arité, cette premi#re des vertus dont elle est la soeur et dontelle prépare et enno!lit les !ienfaits. M/ICHEL. Gordeau*, 12;.N

LES "R%-ELINS

.&

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Sensi!iliser les participants uant & la responsa!ilité de nous tous envers les orp6elins ,lesstimulant & les reconnaKtre comme des fr#res en épreuves difficiles , nécessitant de notre aideet amour .

C"NCLUSI"N

L’orp6elinage fait d’être orp6elin est une des plus difficiles épreuves par lauelle passel’esprit incarné . C’est aussi un défit & notre solidarité c6ristiue .Aider l’orp6elin est un acteagréa!le & 'ieu et surtout , él#ve spirituellement celui ui le pratiue .

"$SER3ATI"N

;7





LIRE LE %ARA7RA%-E '.

'! 8u’est *e @ue signiFie Qtre orpGelin

L’orp6elin est celui ui a perdu le p#re , la m#re ou les deu* , nécessitant pourtant , de protection et desoins des adultes pour se protéger .

'e tr#s nom!reuses fois , cependant nous rencontrons des orp6elins de parents vivants , lesuelsn’agissent avec aucune responsa!ilité envers l’éducation de leurs enfants .

,! %our@uoi Dieu peret @u’il J ait des orpGelins

8our offrir & ceu* ui incarnent dans cette condition et & ceu* ui leur sont vé6iculés , l’opportunitéde $=e*ercer leur fraternité= rac6eter des dé!its acuis dans des incarnations inférieures= affronter des épreuves , pour e*ercer l’6umilité et les autres vertus= servir d’aide dans l’épreuve de parents empêc6és d’avoir des enfants .

'ieu permet u9il y ait des orp6elins pour nous engager & leur servir de parents.?ui tend la main & l9enfant a!andonné est agréa!le & 'ieu, car il comprend et pratiue sa loi.

/! Coet devons nous pro*éder par rapport au= orpGelins

Dous devons les protéger , dans la mesure de nos possi!ilités , les visitant , les assistant avec amour ,de !iens matériels, de mots , de gestes de confort et d’adoration etc

‘4out être souffrant est votre fr#re et a droit & votre c6arité.

'onne délicatement, a"oute au !ienfait le plus précieu* de tous $ une !onne parole, une caresse, unsourire d9ami ’.

;;

2! 8uel est le rle des orpGelinats

Les orp6elinats e*istent ayant pour o!"ectif de remplacer le manue de parents , dans l’attendementau* nécessités !asiues des orp6elins . 'onc , il est fondamental notre participation , & travers l’appuimoral et spirituel.

'é"& ue nous ne sommes pas capa!les d’accueillir les orp6elins c6e nous , pour le moins aidons lesinstitutions ui le font .

+! Les orpGelins peuvent9ils Qtre de noBreuses Fois liés notre vie

<ui de tr#s nom!reuses fois , ce sont des êtres c6ers d’autres vies passées , ui viennentc6erc6er notre appui pour leurs épreuves .

‘8ense aussi ue souvent l9enfant ue vous secoure vous a été c6er dans une autreincarnation Q et si vous pouvie vous souvenir, ce ne serait plus de la c6arité mais un devoir ’ .

5! La FaKon dont nous aidons les orpGelins est9elle aussi *onsidérée

Aider avec une mauvaise volonté et par o!ligation diminue le mérite de notre action .

/eilleur est fait celui ui fait avec "oie .


;:

CHAPITRE III


IDS4+(C4I<DS 'ES ES8+I4S

Les orpGelins!

12. /es fr#res, aime les orp6elins Q si vous savie com!ien il est triste d9être seul eta!andonné, surtout dans le "eune Rge J 'ieu permet u9il y ait des orp6elins pour nous engager & leur servir de p#res. ?uelle divine c6arité d9aider une pauvre petite créature délaissée, del9empêc6er de souffrir de la faim et du froid, de diriger son Rme afin u9elle ne s9égare pasdans le vice J ?ui tend la main & l9enfant a!andonné est agréa!le & 'ieu, car il comprend et

pratiue sa loi. 8ense aussi ue souvent l9enfant ue vous secoure vous a été c6er dans uneautre incarnation Q et si vous pouvie vous souvenir, ce ne serait plus de la c6arité mais undevoir. Ainsi donc, mes amis, tout être souffrant est votre fr#re et a droit & votre c6arité, non

pas cette c6arité ui !lesse le coeur, non cette aumPne ui !rWle la main dans lauelle elletom!e, car vos o!oles sont souvent !ien am#res J ?ue de fois elles seraient refusées si, augrenier, la maladie et le dénuement ne les attendaient pas J 'onne délicatement, a"oute au

!ienfait le plus précieu* de tous $ une !onne parole, une caresse, un sourire d9ami Q évite ceton de protection ui retourne le fer dans un coeur ui saigne, et pense u9en faisant le !ien,vous travaille pour vous et les vPtres. M(D ES8+I4 FA/ILIE+. 8aris, 12;-.N

;2



$IEN#AITS %AYES %AR L4IN7RATITUDE

.'

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1.8aragrap6e 10 .

"$;ECTI#

/ontrer au* participants u’& peine la vérita!le c6arité désintéressée est vérita!le et agréa!le& 'ieu . Les éclairer ue sa pratiue constitue pour nous une occasion tant de réparations defautes antérieures comme de progr#s spirituel ui nous conduit & 'ieu .

C"NCLUSI"N

8rofiter de toutes les occasions de servir son proc6ain est un de voir de c6acun de nous , car nous sommes dé!iteurs les uns des autres et & travers la pratiue désintéressée du Gien , nonseulement nous réparons nos fautes des vies antérieures , tout comme nous accélérons notrec6eminement de retour vers le 8#re .

;0

"$SER3ATI"N




'! %our@uoi l’Goe se sent > de tr<s noBreuses Fois > déKu dans la prati@ue du$ien

8arce u’il la pratiue de fa)on intéressée , et non pas spirituelle .Si nous e*aminons !ien &fond notre conscience , nous vérifierons ue nous espérons tou"ours uelue forme de

reconnaissance en éc6ange du !ien ue nous pratiuons .

Ces gens=l& ont plus d9égosme ue de c6arité Q car ne faire le !ien ue pour en recevoir desmarues de reconnaissance, ce n9est pas le faire avec désintéressement, et le !ienfaitdésintéressé est le seul ui soit agréa!le & 'ieu.

,! %our@uoi Dieu peret @ue nous soJons paJés ave* ingratitude

8our e*périmenter notre persévérance dans le Gien . 8our ue nous puissions développer notre capacité & faire le Gien , sans viser uelue esp#ce de gain .

Sac6e ue si celui & ui vous rende service ou!lie le !ienfait, 'ieu vous en tiendra plus decompte ue si vous étie dé"& récompensés par la reconnaissance de votre o!ligé. 'ieu permetue vous soye parfois payés d9ingratitude pour éprouver votre persévérance & faire le !ien.

/! %our@uoi le BénéFi*e ne se perd9il Paais

8arce ue en le pratiuant , nous travaillons également pour nous , car 'ieu voit notre actionet la prend en compte Q pour les autres c9est une semence ui germera avec le temps , uandle sol sera prêt .

:-

Les !ienfaits finissent par amollir les coeurs les plus endurcis/ais vous aure aussi travaillé pour vous, car vous aure le mérite d9avoir fait le !ien avecdésintéressement, et sans vous être laissé décourager par les déceptions.4ous ceu* ui donnent , même ue ce soit un verre d’eau & un de ces petits , parce u’il est unde mes disciples en vérité "e vous le dis , ne perdra pas sa récompense .

2! Un BienFait eFFe*tué dans *e onde peut9il Qtre rappelé dans la vie spirituelle

<ui !ien sWr .Il faut savoir aussi u’un !énéfice peut être ou!lié dans ce monde , mais lorsue l9Esprit seradé!arrassé de son corps matériel , il se souviendra, et ce souvenir sera son c6Rtiment Q alors ilregrettera son ingratitude Q il voudra réparer sa faute, payer sa dette dans une autre e*istence,souvent même en acceptant une vie de dévouement envers son !ienfaiteur.

Ainsi sans vous en rendre compte , vous aure contri!uer au !ienfait et & l’avancement moralde votre fr#re .

+! %our@uoi avons nous le devoir de touPours aider notre pro*Gain

8arce ue nous sommes tous en relation par des liens de réparation , en fonction de dettescontractées dans des vies passées .Si nous nous aidons mutuellement , plus rapide sera notre

progr#s . Si nous ne le faisons pas , nous manuerons & nos compromis assumésantérieurement et nos retarderons notre c6eminement de retour vers 'ieu et aussi celui desautres .

Si vous pouvie em!rasser la multitude des rapports ui rapproc6ent les êtres les uns desautres pour leur progr#s mutuel, vous admirerie !ien mieu* encore la sagesse et la !onté du

Créateur ui vous permet de revivre pour arriver & lui.


:1




CHAPITRE III



Les orpGelins!

10. ?ue faut=il penser des gens ui, ayant été payés de leurs !ienfaits par l9ingratitude, ne font plus de !ien de peur de rencontrer des ingrats >

Ces gens=l& ont plus d9égosme ue de c6arité Q car ne faire le !ien ue pour en recevoir des maruesde reconnaissance, ce n9est pas le faire avec désintéressement, et le !ienfait désintéressé est le seul uisoit agréa!le & 'ieu. C9est aussi de l9orgueil, car ils se complaisent dans l96umilité de l9o!ligé ui vient

mettre sa reconnaissance & leurs pieds. Celui ui c6erc6e sur la terre la récompense du !ien u9il faitne la recevra pas au ciel Q mais 'ieu tiendra compte & celui ui ne la c6erc6e pas sur la terre.

Il faut tou"ours aider les fai!les, uoiue sac6ant d9avance ue ceu* & ui on fait le !ien n9en sauront pas gré. Sac6e ue si celui & ui vous rende service ou!lie le !ienfait, 'ieu vous en tiendra plus decompte ue si vous étie dé"& récompensés par la reconnaissance de votre o!ligé. 'ieu permet uevous soye parfois payés d9ingratitude pour éprouver votre persévérance & faire le !ien.

?ue save=vous, d9ailleurs, si ce !ienfait, ou!lié pour le moment, ne portera pas plus tard de !onsfruits > Soye certains, au contraire, ue c9est une semence ui germera avec le temps./al6eureusement vous ne voye tou"ours ue le présent Q vous travaille pour vous, et non en vue desautres. Les !ienfaits finissent par amollir les coeurs les plus endurcis Q ils peuvent être méconnus ici=

!as, mais lorsue l9Esprit sera dé!arrassé de son voile c6arnel, il se souviendra, et ce souvenir sera sonc6Rtiment Q alors il regrettera son ingratitude Q il voudra réparer sa faute, payer sa dette dans une autre

:

e*istence, souvent même en acceptant une vie de dévouement envers son !ienfaiteur. C9est ainsi ue,sans vous en douter, vous aure contri!ué & son avancement moral, et vous reconnaKtre plus tard toutela vérité de cette ma*ime $ (n !ienfait n9est "amais perdu. /ais vous aure aussi travaillé pour vous,car vous aure le mérite d9avoir fait le !ien avec désintéressement, et sans vous être laissé décourager par les déceptions.

A6 J mes amis, si vous connaissie tous les liens ui, dans la vie présente, vous rattac6ent & vose*istences antérieures Q si vous pouvie em!rasser la multitude des rapports ui rapproc6ent les êtresles uns des autres pour leur progr#s mutuel, vous admirerie !ien mieu* encore la sagesse et la !ontédu Créateur ui vous permet de revivre pour arriver & lui. M\(I'E 8+<4EC4E(+. Sens, 12;.N

$IEN#AISANCE E6CLUSI3E.,

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Analyser avec les participants , la réelle nature de la !ienfaisance , du point de vue de lamorale c6ristiue , les aidant & éta!lir une différence entre cette vertu , ui nous stimule &aider & tous indistinctement sans espérer de rétri!ution , et la !ienfaisance e*clusive ou il n’ya pas de donation , mais un éc6ange .

C"NCLUSI"N

Aimer et faire !énéficier e*clusivement & tous ceu* ui nous aiment est un devoir . Aimer notre proc6ain est considérer tous les 6ommes comme nos fr#res et étendre les !énéfices uisont & notre portée , sans c6oisir l’o!"et de notre attention ni espérer uelue forme derétri!ution .

:



"$SER3ATI"N




'! 8u’entend9on par ‘ BienFaisan*e ’

La !ienfaisance est la pratiue du !ien Q l’action de faire un !ienfait & uelu’un .

Faites au* autres ce ue vous aimerie u’il vous soit fait .

,! %ar ‘ BienFaisan*e e=*lusive ’ @ue devons nous *oprendre

La pratiue du Gien dans des cercles fermés , ou soit , parmi des groupes de personnes demême opinion ,de même croyance ou de même parti .

Si vous faites le !ien & ceu* ui vous font le !ien , uel mérite aure vous >

Les péc6eurs font aussi de même. M Luc ; $ N

/! 8u’est *e @ue ;ésus nous enseigne par rapport la BienFaisan*e

'urant toute sa vie terrienne %ésus nous enseigna avec son propre e*emple & faire tou"ours !énéficier au* nécessiteu* aussi !ien d’aide morale comme d’aide matérielle , et principalement , au* plus affligés et miséra!les , ue ces personnes soient étrang#res , amiesou ennemies .

:3

La "ustice nous fait sentir ue le superflu de notre maison est le nécessaire ui manue & notrevoisin Q ue le fr#re ignorant , tom!ant dans l’erreur est uelu’un ui demande nos !ras etue l’affliction étrang#re d’au"ourd’6ui peut être demain la notre .

2! La BienFaisan*e prati@uée entre personnes d’aFFinité @ui s’aient Bien a9t9elleune valeur @uel*on@ue

<ui elle en a une . Cependant en terme d’élévation spirituelle ,il y en a tr#s peu , une fois u’iln’y a pas de donation , effort de fraternité.

Le plus grand mérite est de faire le !ien & ceu* ui nous insultent et calomnient u’& ceu* uinous aiment .

+! Devons nous aider *eu= @ui proFessent une *roJan*e diFFérente de la notre

<ui , si elle n’entrave pas la marc6e évolutive . C’9est surtout l9esprit de secte et de parti u9ilfaut a!olir, car tous les 6ommes sont fr#res. Elle méritera principalement une meilleureattention de notre part , respect et !ienfaisance .

Le vérita!le citoyen planétaire ne voit ue des fr#res dans ses sem!la!les, il ne consulte nileurs croyances , ni leurs opinions en uoi ue ce soit avant de secourir ceu* ui sont dans le

!esoin. Il suit le précepte de %ésus=C6rist, ui dit d9aimer même ses ennemis. Secourir sansdemander aucun compte de conscience .

5! %our@uoi la BienFaisan*e doit Qtre étendue en deGors des groupes

8arce ue c’est un e*ercice de fraternité salutaire pour notre esprit , ui va se fortifier dans lamesure ue se rompent les !arri#res de l’orgueil et de l’égosme .

C’est surtout l9esprit de secte et de parti ui pousse au fanatisme u9il faut a!olir, car tous les

6ommes sont fr#res.

1! 8uand pourrons nous Qtre *onsidérés *oe des dis*iples de Pésus

?uand nous nous aimerons les uns les autres indistinctement .

Aime vous les uns et les autres comme "e vous ai aimé .

:7





CHAPITRE III



Les orpGelins!

10. ?ue faut=il penser des gens ui, ayant été payés de leurs !ienfaits par l9ingratitude, ne font plus de !ien de peur de rencontrer des ingrats >

Ces gens=l& ont plus d9égosme ue de c6arité Q car ne faire le !ien ue pour en recevoir des maruesde reconnaissance, ce n9est pas le faire avec désintéressement, et le !ienfait désintéressé est le seul uisoit agréa!le & 'ieu. C9est aussi de l9orgueil, car ils se complaisent dans l96umilité de l9o!ligé ui vientmettre sa reconnaissance & leurs pieds. Celui ui c6erc6e sur la terre la récompense du !ien u9il faitne la recevra pas au ciel Q mais 'ieu tiendra compte & celui ui ne la c6erc6e pas sur la terre.

Il faut tou"ours aider les fai!les, uoiue sac6ant d9avance ue ceu* & ui on fait le !ien n9en sauront pas gré. Sac6e ue si celui & ui vous rende service ou!lie le !ienfait, 'ieu vous en tiendra plus decompte ue si vous étie dé"& récompensés par la reconnaissance de votre o!ligé. 'ieu permet uevous soye parfois payés d9ingratitude pour éprouver votre persévérance & faire le !ien.

?ue save=vous, d9ailleurs, si ce !ienfait, ou!lié pour le moment, ne portera pas plus tard de !onsfruits > Soye certains, au contraire, ue c9est une semence ui germera avec le temps./al6eureusement vous ne voye tou"ours ue le présent Q vous travaille pour vous, et non en vue desautres. Les !ienfaits finissent par amollir les coeurs les plus endurcis Q ils peuvent être méconnus ici= !as, mais lorsue l9Esprit sera dé!arrassé de son voile c6arnel, il se souviendra, et ce souvenir sera sonc6Rtiment Q alors il regrettera son ingratitude Q il voudra réparer sa faute, payer sa dette dans une autree*istence, souvent même en acceptant une vie de dévouement envers son !ienfaiteur. C9est ainsi ue,sans vous en douter, vous aure contri!ué & son avancement moral, et vous reconnaKtre plus tard toute

:;

la vérité de cette ma*ime $ (n !ienfait n9est "amais perdu. /ais vous aure aussi travaillé pour vous,car vous aure le mérite d9avoir fait le !ien avec désintéressement, et sans vous être laissé décourager par les déceptions.

A6 J mes amis, si vous connaissie tous les liens ui, dans la vie présente, vous rattac6ent & vose*istences antérieures Q si vous pouvie em!rasser la multitude des rapports ui rapproc6ent les êtresles uns des autres pour leur progr#s mutuel, vous admirerie !ien mieu* encore la sagesse et la !ontédu Créateur ui vous permet de revivre pour arriver & lui. M\(I'E 8+<4EC4E(+. Sens, 12;.N

14 ) CHAPITRE 14HONOREZ VOTRE PERE ET VOTRE MERE.

Indicateur -28iété filialeIndicateur -238arenté corporelle et parenté spirituelle

Indicateur -27L9ingratitude des enfants et les liens de famille

::



%IETIE #ILIALE./

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 13.8aragrap6e 1 & .

"$;ECTI#

+éveiller c6e les participants le vérita!le sentiment de devoir envers nos parents ,argumentant u’en de6ors de l’amour , respect et attention , nous devons accomplir la c6aritéenvers eu* de fa)on plus rigoureuse ue nous le faisons normalement avec les autres .

C"NCLUSI"N

La piété filiale englo!e tout le devoir des enfants en relation au* parents et s’e*prime par l’amour , le respect, l’aide l’o!éissance, la tolérance envers eu* , indépendamment u’ils aientou n’aient pas accompli leurs devoirs comme parents .

:2

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E ' /

'! 8uel est le véritaBle sentient du andeent ‘-onore votre p<re et votre<re’

Il englo!e toute l’o!ligation des enfants envers leurs parents , traduit par l’amour , le respect,l’attention , soumission et condescendance pour eu* .C’est le devoir de piété filial.

Honorer son p#re et sa m#re, ce n9est pas seulement les respecter, c9est aussi les assister dansle !esoin Q c9est leur procurer le repos sur leurs vieu* "ours Q c9est les entourer de sollicitudecomme ils l9ont fait pour nous dans notre enfance.

,! 8ue devons nous entendre par ‘piété Filiale’

C’est une o!ligation inconditionnelle ue nous avons ue nous avons devant nos parents ,d’accomplir pour eu* les devoirs imposés par la loi de la c6arité et d’amour de fa)on plusrigoureuse ue nous le faisons généralement avec les autres .

Le mot #onore* renferme un devoir de plus & leur égard, celui de la piété filiale.

/! Les parents sont9ils peine *eu= @ui gén<rent le *orps

8as nécessairement . Il y a ceu* aussi , ui n’étant pas parents se comportent comme p#re etm#re , e*primant une dédicace orientée , une pratiue de c6arité désintéressée et d’amour du

proc6ain . Certains sont plus p#re et m#re ue p#re et m#re !iologiue .

:0



Ce devoir s9étend naturellement au* personnes ui tiennent lieu de p#re et de m#re, et ui enont d9autant plus de mérite, ue leur dévouement est moins o!ligatoire.

2! 8uelles sont les raisons @ui nous portent a**oplir les devoirs @ui Font partiede la piété Filiale

Dos parents sont nos fr#res au*uels 'ieu nous confia , dans cette e*istence terrienne ,commeresponsa!les importants pour notre actuelle p6ase évolutive .

La famille est un creuset , ou nous apprenons la légitime fraternité .

+! 8uel est notre devoir envers les parents pauvres 8our ceu* l& se montre la vérita!le piété filiale . Dous devons donner tout ce u’il y a demeilleur et de plus conforta!le , en de6ors des attentions et des soins aima!les .

Au* parents pauvres , les enfants ne doivent pas seulement le strict nécessaire ,mais aussi les petits rien superflus , les sollicitudes et les soins aima!les .

5! 8u’arrive9t9il au auvais enFant > *elui @ui n’a**oplit pas les devoirs de piété

Filiale > ouBliant *eu= @ui l’ont aidé durant son enFan*e

Il sera puni par l9ingratitude et l9a!andon Q il sera frappé dans ses plus c6#res affections,quelquefois dès la vie présente, mais certainement dans une autre e*istence, oU il endurera ceu9il aura fait endurer au* autres.

Ce n’est pas au* enfants de censurer leurs parents , parce ue peut=être eu*=mêmes ont méritéu9il en fWt ainsi et ont=ils commis la même erreur dans une e*istence antérieure .

1! Et des parents @ui n’ont pas pris soin des devoirs @u’iposent leurs *onditionspar rapport leurs enFants @u’en est9il

C6acun doit accomplir sa mission . Celui des enfants d’6onorer leurs parents , tou"ours et enn’importe uelle circonstance . ?uant & ces parents il reviendra & 'ieu de les "uger , cesderniers se puniront eu* mêmes pour rectifier leurs erreurs passées .

Certains parents, il est vrai, méconnaissent leurs devoirs, et ne sont pas pour leurs enfants ceu9ils devraient être Q mais c9est & 'ieu u’il incom!e de les "uger et non & leurs enfants .

2-

EBI'EDCES C</8LE/ED4AI+ES Q


CHAPITRE IV-

HONOREZ VOTRE PERE ET VOTRE MERE.

iété 4liale. ) -ui est ma mère et ui sont mes "rères 7 ) arentécorporelle et parenté spirituelle. ) Instructions des Esprits $ L'ingratitude

des en"ants.

1. Bous save les commandements $ vous ne commettre point d9adult#re Q vous ne tuere point Q vous ne déro!ere point Q vous ne portere point de fau* témoignage Q vous ne feretort & personne Q #onore* votre père et votre mère. MSaint /arc, c6. V, v. 10 Q saint Luc, c6.VBIII, v. - Q saint /att6ieu, c6. VIV, v. 10.N. Honore votre p#re et votre m#re, afin ue vous vivie longtemps sur la terre ue leSeigneur votre 'ieu vous donnera. M'écalogue Q E*ode, c6. VV, v. 1.N

%iété Filiale!

. Le commandement $ [Honore votre p#re et votre m#re,Y est une conséuence de la loigénérale de c6arité et d9amour du proc6ain, car on ne peut aimer son proc6ain sans aimer son

p#re et sa m#re Q mais le mot #onore* renferme un devoir de plus & leur égard, celui de la piétéfiliale. 'ieu a voulu montrer par l& u9& l9amour il faut a"outer le respect, les égards, lasoumission et la condescendance, ce ui impliue l9o!ligation d9accomplir envers eu* d9unemani#re plus rigoureuse encore tout ce ue la c6arité commande envers le proc6ain. Ce devoir s9étend naturellement au* personnes ui tiennent lieu de p#re et de m#re, et ui en ont d9autant

plus de mérite, ue leur dévouement est moins o!ligatoire. 'ieu punit tou"ours d9une mani#rerigoureuse toute violation de ce commandement.

21



Honorer son p#re et sa m#re, ce n9est pas seulement les respecter, c9est aussi les assister dansle !esoin Q c9est leur procurer le repos sur leurs vieu* "ours Q c9est les entourer de sollicitudecomme ils l9ont fait pour nous dans notre enfance.

C9est surtout envers les parents sans ressources ue se montre la vérita!le piété filiale.

Satisfont=ils & ce commandement ceu* ui croient faire un grand effort en leur donnant tout "uste de uoi ne pas mourir de faim, alors u9eu*=mêmes ne se privent de rien > en lesreléguant dans les plus infimes réduits de la maison, pour ne pas les laisser dans la rue, alorsu9ils se réservent ce u9il y a de mieu*, de plus conforta!le > Heureu* encore lorsu9ils ne lefont pas de mauvaise grRce et ne leur font pas ac6eter le temps ui leur reste & vivre en sedéc6argeant sur eu* des fatigues du ménage J Est=ce donc au* parents vieu* et fai!les & êtreles serviteurs des enfants "eunes et forts > Leur m#re a=t=elle marc6andé son lait uand ilsétaient au !erceau > a=t=elle compté ses veilles uand ils étaient malades, ses pas pour leur

procurer ce dont ils avaient !esoin > Don, ce n9est pas seulement le strict nécessaire ue lesenfants doivent & leurs parents pauvres, ce sont aussi, autant u9ils le peuvent, les petitesdouceurs du superflu, les prévenances, les soins délicats, ui ne sont ue l9intérêt de ce u9ils

ont re)u, le payement d9une dette sacrée. L& seulement est la piété filiale acceptée par 'ieu.

/al6eur donc & celui ui ou!lie ce u9il doit & ceu* ui l9ont soutenu dans sa fai!lesse, uiavec la vie matérielle lui ont donné la vie morale, ui souvent se sont imposé de dures

privations pour assurer son !ien=être Q mal6eur & l9ingrat, car il sera puni par l9ingratitude etl9a!andon Q il sera frappé dans ses plus c6#res affections, quelquefois dès la vie présente, maiscertainement dans une autre e*istence, oU il endurera ce u9il aura fait endurer au* autres.

Certains parents, il est vrai, méconnaissent leurs devoirs, et ne sont pas pour leurs enfants ceu9ils devraient être Q mais c9est & 'ieu de les punir et non & leurs enfants Q ce n9est pas & ceu*=ci de le leur reproc6er, parce ue peut=être eu*=mêmes ont mérité u9il en fWt ainsi. Si lac6arité fait une loi de rendre le !ien pour le mal, d9être indulgent pour les imperfectionsd9autrui, de ne point médire de son proc6ain, d9ou!lier et de pardonner les torts, d9aimer mêmeses ennemis, com!ien cette o!ligation n9est=elle pas plus grande encore & l9égard des parents JLes enfants doivent donc prendre pour r#gle de leur conduite envers ces derniers, tous les

préceptes de %ésus concernant le proc6ain, et se dire ue tout procédé !lRma!le vis=&=visd9étrangers l9est encore plus vis=&=vis des proc6es, et ue ce ui peut n9être u9une faute dans le

premier cas peut devenir crime dans le second, parce u9alors au manue de c6arité se "ointl9ingratitude.

2



LA %ARENTE C"R%"RELLE ET LA %ARENTE S%IRITUELLE!

.2

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 13.8aragrap6e 2 .

"$;ECTI#

Eclairer la signification de ‘parenté corporelle’ et de ‘parenté spirituelle’ , spécifiant !ien enuoi consistent les vérita!les liens de famille et re6aussant !ien notre responsa!ilité devant

ceu* u incarnent dans la condition de nos familiers .

C"NCLUSI"N

Les vérita!les liens de famille sont spirituels , non pas ceu* de la consanguinité , une fois uece sont les esprits ui s’aiment ou se détestent et non les corps u’ils 6a!itenttemporairement . Ainsi notre famille est l’environnement de purification , vers lauelle nous

sommes attirés en raison des liens éta!lis dans des e*istences antérieures .

2

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E .

'! Coent s’e=pli@ue le véGi*ule @ui e=iste entre un p<re et son Fils

Le p#re fournit au fils & peine l’enveloppe corporelle, , alors ue l’esprit e*istait dé"& avant laformation du corps .S’ils sont unis c’est en raison des liens de sympat6ie et d’antipat6ie ui e*istaientantérieurement avant la réincarnation .

Le corps proc#de du corps, mais l9Esprit ne proc#de pas de l9Esprit, parce ue l9Esprit e*istait avant laformation du corps .

,! 8uelle est la relation du p<re envers son Fils

Il doit aider & son développement p6ysiue , intellectuel et moral pour le faire progresser, tout enl’orientant évidemment dans la pratiue du !ien .

Les enfants sont des esprits avec lesuels nous sommes liés et ui ont !esoin de notre appui comme parents pour progresser .

/! Coent se Forent les Failles du passé > ave* les enFants

Les Esprits ui s9incarnent dans une même famille, surtout entre proc6es parents, sont le plus souventdes Esprits sympat6iues, unis par des relations antérieures ui se traduisent par leur affection pendant

23

la vie terrestre Q mais il peut arriver aussi ue ces Esprits soient compl#tement étrangers les uns au*autres, divisés par des antipat6ies également antérieures, ui se traduisent de même par leur antagonisme sur la terre pour leur servir d9épreuve.

Les vérita!les liens de famille ne sont donc pas ceu* de la consanguinité, mais ceu* de la sympat6ie etde la communion de pensées ui unissent les Esprits avant, pendant et après leur incarnation.

2! %ouvons nous avoir > don* des enneis du passé *oe enFants

<ui c’est une des finalités de la famille terrienne , proportionner par les liens consanguins ,réa"ustement de relation entre esprits ennemis , attendant au* réclamations de la loi de 'ieu , ui est lafraternité 6umaine

'eu* êtres issus de p#res différents peuvent être plus fr#res par l9Esprit ue s9ils l9étaient par le sang Qils peuvent s9attirer, se rec6erc6er, se plaire ensem!le, tandis ue deu* fr#res consanguins peuvent serepousser, ainsi u9on le voit tous les "ours .

+! Coent pouvons nous déFinir la ‘parenté *orporelle’ et la ‘parenté spirituelle’

La ‘parenté corporelle’ fragile comme la mati#re, s9éteint avec le temps et souvent se dissousmoralement d#s la vie actuelle.La ‘parenté spirituelle’ dura!le, se fortifie par l9épuration, et se perpétue dans le monde des Esprits, &travers les diverses migrations de l9Rme

Il y a donc deu* sortes de familles $ les familles par les liens spirituels, et les familles par les liens

corporels .

5! 8uel enseigneent nous transet ;ésus en disant X3oil es véritaBles Fr<res en seréFérant *eu= @ui n’étaient pas ses parents

?ue nous vérita!les fr#res sont ceu* avec ui nous nous lions par des liens éternels et dura!les del’esprit , caractérisés par l’estime et la sympat6ie mutuelle , et non pas nécessairement ceu* au*uelsnous sommes vé6iculés par les liens fragiles et temporaires de la mati#re .

Dous devons nous efforcer pour créer ou fortifier les liens de sympat6ie entre ceu* ui constituentnotre parenté corporelle , dans l’actuelle e*istence .Il y a des personnes ue nous aimons plus ue nousfr#res consanguins , même n’ayant rien & voir avec eu* .


27




CHAPITRE IV-


iété 4liale. ) -ui est ma mère et ui sont mes "rères 7 ) arentécorporelle et parenté spirituelle. ) Instructions des Esprits $ L'ingratitude

des en"ants.

%iété Filiale!

La parenté corporelle et la parenté spirituelle.

2. Les liens du sang n9éta!lissent pas nécessairement les liens entre les Esprits. Le corps proc#de du corps, mais l9Esprit ne proc#de pas de l9Esprit, parce ue l9Esprit e*istait avant laformation du corps Q ce n9est pas le p#re ui crée l9Esprit de son enfant, il ne fait ue luifournir une enveloppe corporelle, mais il doit aider & son développement intellectuel et moral

pour le faire progresser.

Les Esprits ui s9incarnent dans une même famille, surtout entre proc6es parents, sont le plussouvent des Esprits sympat6iues, unis par des relations antérieures ui se traduisent par leur affection pendant la vie terrestre Q mais il peut arriver aussi ue ces Esprits soientcompl#tement étrangers les uns au* autres, divisés par des antipat6ies également antérieures,ui se traduisent de même par leur antagonisme sur la terre pour leur servir d9épreuve. Lesvérita!les liens de famille ne sont donc pas ceu* de la consanguinité, mais ceu* de la

sympat6ie et de la communion de pensées ui unissent les Esprits avant, pendant et après leur incarnation. '9oU il suit ue deu* êtres issus de p#res différents peuvent être plus fr#res par

2;



l9Esprit ue s9ils l9étaient par le sang Q ils peuvent s9attirer, se rec6erc6er, se plaire ensem!le,tandis ue deu* fr#res consanguins peuvent se repousser, ainsi u9on le voit tous les "ours Q

pro!l#me moral ue le spiritisme seul pouvait résoudre par la pluralité des e*istences. MC6. IB,n_ 1.N

Il y a donc deu* sortes de familles $ les familles par les liens spirituels, et les familles par lesliens corporels Q les premi#res, dura!les, se fortifient par l9épuration, et se perpétuent dans lemonde des Esprits, & travers les diverses migrations de l9Rme Q les secondes, fragiles comme lamati#re, s9éteignent avec le temps et souvent se dissolvent moralement d#s la vie actuelle.C9est ce u9a voulu faire comprendre %ésus en disant de ses disciples $ Boil& ma m#re et mesfr#res, c9est=&=dire ma famille par les liens de l9Esprit, car uiconue fait la volonté de mon8#re ui est dans les cieu* est mon fr#re, ma soeur et ma m#re.

L96ostilité de ses fr#res est clairement e*primée dans le récit de saint /arc, puisue, dit=il, ilsse proposaient de se saisir de lui, sous le préte*te u9il avait perdu l 9esprit. A l9annonce de leur arrivée, connaissant leur sentiment & son égard, il était naturel u9il dKt en parlant de ses

disciples, au point de vue spirituel $ [Boil& mes vérita!les fr#res QY sa m#re se trouvait aveceu*, il généralise l9enseignement, ce ui n9impliue nullement u9il ait prétendu ue sa m#reselon le corps ne lui était rien comme Esprit, et u9il n9eWt pour elle ue de l9indifférence Q saconduite, en d9autres circonstances, a suffisamment prouvé le contraire.

L4IN7RATITUDE DES EN#ANTS ET LES LIENS DE #AMILLE!

.+

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Analyser avec les participants les causes antérieures des ingratitudes des enfants envers leurs parents , éclairant !ien ue la famille terrienne offre au* offenseurs et au* offensés lesopportunités d’appro*imation et de réa"ustement .

C"NCLUSI"N

2:



L’ingratitude des enfants envers leurs parents n’est pas le fruit du 6asard , mais lesconséuences de dissensions et 6aines dans des vies passées ui doivent être surmontées dansla présente incarnation par l’e*ercice de pardonner et d’aimer & travers les mem!res de lafamille terrienne . /épriser cette opportunité signifie transférer pour des incarnations futuresdes difficultés ui pourraient être surmontées dans cette incarnation .

"$SER3ATI"N




'! 8uelle est la *ause de l’ingratitude dans le *ur de l’Goe

L’ingratitude est provouée par l’égosme , sentiment propre des esprits tou"ours endurcis , imparfaits .

L’ingratitude est un sentiment mesuin , ui !lesse celui ue le re)oit et provoue de gravesdommages spirituels & celui ui le pratiue .

,! 8uelle e=pli*ation peut9on donner l’ingratitude des enFants envers leurs parents

?uand dans la présente incarnation , il n’y a pas de motifs ui la "ustifient , ce sentiment peut venir d’inimités surgies des vies passées .

Haines , persécutions et désirs de vengeance , ne s’effacent pas avec la mort , mais traversent lesincarnations successives "usu’& s’éteindrent compl#tement ,donnant lieu & l’amour .

22



/! A tout esprit est9il donné l’opportunité d’in*arner *oe Failier de *eu= @u’il a Gat >ou pour les@uels il a été Gat

Gien sWr ue si . Il est possi!le seulement au* esprits ayant uelues progr#s et ui désirent affronter cette épreuve , pour comprendre ue pour arriver & 'ieu , il est nécessaire de pratiuer la c6arité , pardonnant et ou!liant les in"ures et les outrages re)us .

Au* esprits plus avancés il est donné d’entrevoir une particule de vérité Q acceptant l’erreur desfunestes conséuences de leurs passions et prenant la résolution de les réparer .

2! Une Fois @ue l’esprit prend la résolution d’in*arner pari des enneis de viesantérieures > devient9il diFFi*ile de l’a**oplir

Le !ut n’est pas tou"ours facile . Il est péni!le & l’esprit d’o!server ceu* ui ont été la cause de ses peines et ruines .Geaucoup a!andonnent l’épreuve Qd’autres ,dans lesuels prédominent la !onne

résolution , prient 'ieu et les !ons esprits aidants , pour l’affronter et la vaincre .

En o!servant ceu* ui ont été 6at sur 4erre , l’esprit est pertur!é entre des sentiments opposés & lavengeance et le pardon .Il n’y a pas de c6arité sans pardon , ni avec le c@ur pris dans la 6aine .

+! Coent se donne l’in*arnation de l’esprit dans *es Failles

Apr#s des années de méditation et de pri#res , l’esprit o!tient la permission pour accomplir sonépreuve .Il profite donc , d’un corps en réparation dans la famille de ceu* ui l’ont détesté , et ilréincarne parmi eu* .

L’incarnation parmi les anciens méfaits est l’opportunité ue la miséricorde infinie de 'ieu nousconc#de , pour e*pier nos fautes passées et plus rapidement arriver & Lui .

5! Une Fois in*arné @uelle attitude pourra adopter l’esprit > envers ses Failiers

Son procédé dépendra de la plus grande ou moindre persistance & accomplir les résolutions prisesavant d’incarner .Cependant , suivant le déroulement des !ons ou des mauvais procédés , il sera amiou restera ennemis parmi ceu* au*uels il aura été appelé & vivre en commun .

8ar l& s9e*pliuent ces 6aines, ces répulsions instinctives ue l9on remarue c6e certains enfants etu9aucun acte antérieur ne sem!le "ustifier Q rien, en effet, dans cette e*istence, n9a pu provouer cetteantipat6ie Q pour s9en rendre compte, il faut porter son regard sur le passé.

1! Coent devons nous agir devant l’ingratitude des enFants

20



+econnaissant ue ce n’est pas par 6asard ue nous sommes devenus leurs parents .C6erc6ant tous lesmoyens pour surmonter ces dissensions dans la présente incarnation , & travers l’éducation ,l’orientation pour le !ien , le !on e*emple et surtout l’amour .

D’a!andonne pas le petit enfant ui vous repousse p#re , m#re , ni celui ui vous paye avecingratitude 8#re , /#re Jétreigne l’enfant ui vous donne des amertumes et dites dans votre intérieur Q l’un denous est le coupa!le J Enseigne & votre enfant u’il est sur 4erre pour se perfectionner , aimer son proc6ain . ?uand des parents ont fait tout ce u9ils doivent pour l9avancement moral de leurs enfants,s9ils ne réussissent pas, ils n9ont point de reproc6es & se faire, et leur conscience peut être en repos Qmais au c6agrin !ien naturel u9ils éprouvent de l9insucc#s de leurs efforts, 'ieu réserve une grande,une immense consolation, par la certitude ue ce n9est u9un retard, et u9il leur sera donné d9ac6ever dans une autre e*istence l9oeuvre commencée dans celle=ci, et u9un "our l9enfant ingrat lesrécompensera par son amour.



CHAPITRE IV-


iété 4liale. ) -ui est ma mère et ui sont mes "rères 7 ) arenté

corporelle et parenté spirituelle. ) Instructions des Esprits $ L'ingratitudedes en"ants.


L4ingratitude des enFants et les liens de Faille!

0. L9ingratitude est un des fruits les plus immédiats de l9égosme Q elle révolte tou"ours lescoeurs 6onnêtes Q mais celle des enfants & l9égard des parents a un caract#re encore plusodieu* Q c9est & ce point de vue plus spécialement ue nous allons l9envisager pour en analyser les causes et les effets. Ici, comme partout, le spiritisme vient "eter la lumi#re sur un des

pro!l#mes du coeur 6umain.

0-

?uand l9Esprit uitte la terre, il emporte avec lui les passions ou les vertus in6érentes & sanature, et va dans l9espace se perfectionnant ou restant stationnaire "usu9& ce u9il veuille voir la lumi#re. ?uelues=uns sont donc partis, emportant avec eu* des 6aines puissantes et desdésirs de vengeance inassouvis Q mais & uelues=uns de ceu*=l&, plus avancés ue les autres,

il est permis d9entrevoir un coin de la vérité Q ils reconnaissent les funestes effets de leurs passions, et c9est alors u9ils prennent de !onnes résolutions Q ils comprennent ue pour aller &'ieu, il n9est u9un seul mot de passe $ c#arité Q or, pas de c6arité sans ou!li des outrages etdes in"ures Q pas de c6arité avec des 6aines au coeur et sans pardon.

Alors, par un effort inou, ils regardent ceu* u9ils ont détestés sur la terre Q mais & cette vueleur animosité se réveille Q ils se révoltent & l9idée de pardonner, encore plus u9& celle des9a!diuer eu*=mêmes, & celle surtout d9aimer ceu* ui ont détruit peut=être leur fortune, leur 6onneur, leur famille. Cependant le coeur de ces infortunés est é!ranlé Q ils 6ésitent, ilsflottent, agités par ces sentiments contraires Q si la !onne résolution l9emporte, ils prient 'ieu,ils implorent les !ons Esprits de leur donner la force au moment le plus décisif de l9épreuve.

Enfin, apr#s uelues années de méditations et de pri#res, l9Esprit profite d9une c6air ui se prépare dans la famille de celui u9il a détesté, et demande au* Esprits c6argés de transmettreles ordres suprêmes, d9aller remplir sur la terre les destinées de cette c6air ui vient de seformer. ?uelle sera donc sa conduite dans cette famille > Elle dépendra du plus ou moins de

persistance de ses !onnes résolutions. Le contact incessant des êtres u9il a 6as est uneépreuve terri!le sous lauelle il succom!e parfois, si sa volonté n9est pas asse forte. Ainsi,selon ue la !onne ou la mauvaise résolution l9emportera, il sera l9ami ou l9ennemi de ceu* aumilieu desuels il est appelé & vivre. 8ar l& s9e*pliuent ces 6aines, ces répulsions instinctivesue l9on remarue c6e certains enfants et u9aucun acte antérieur ne sem!le "ustifier Q rien, eneffet, dans cette e*istence, n9a pu provouer cette antipat6ie Q pour s9en rendre compte, il faut

porter son regard sur le passé.< spirites J comprene au"ourd96ui le grand rPle de l96umanité Q comprene ue uand vous

produise un corps, l9Rme ui s9y incarne vient de l9espace pour progresser Q sac6e vosdevoirs, et mette tout votre amour & rapproc6er cette Rme de 'ieu $ c9est la mission ui vousest confiée, et dont vous recevre la récompense si vous l9accomplisse fid#lement. Bos soins,l9éducation ue vous lui donnere aideront & son perfectionnement et & son !ien=être futur.Songe u9& c6aue p#re et & c6aue m#re, 'ieu demandera $ ?u9ave=vous fait de l9enfantconfié & votre garde > S9il est resté arriéré par votre faute, votre c6Rtiment sera de le voir

parmi les Esprits souffrants, tandis u9il dépendait de vous u9il fWt 6eureu*. Alors vous=mêmes, !ourrelés de remords, vous demandere & réparer votre faute Q vous sollicitere unenouvelle incarnation pour vous et pour lui, dans lauelle vous l9entourere de soins plus

éclairés, et lui, plein de reconnaissance, vous entourera de son amour. De re!ute donc point l9enfant au !erceau ui repousse sa m#re, ni celui ui vous payed9ingratitude Q ce n9est pas le 6asard ui l9a fait ainsi et ui vous l9a donné. (ne intuitionimparfaite du passé se rév#le, et de l& "uge ue l9un ou l9autre a dé"& !ien 6a ou a été !ienoffensé Q ue l9un ou l9autre est venu pour pardonner ou pour e*pier. /#res J em!rasse doncl9enfant ui vous cause du c6agrin, et dites=vous $ L9un de nous deu* a été coupa!le. /ériteles "ouissances divines ue 'ieu attac6e & la maternité, en apprenant & cet enfant u9il est sur la terre pour se perfectionner, aimer et !énir. /ais, 6élas J !eaucoup d9entre vous, au lieu dec6asser par l9éducation les mauvais principes innés des e*istences antérieures, entretiennent,développent ces mêmes principes par une coupa!le fai!lesse ou par insouciance, et, plus tard,

votre coeur, ulcéré par l9ingratitude de vos enfants, sera pour vous, d#s cette vie, lecommencement de votre e*piation.

01

La tRc6e n9est pas aussi difficile ue vous pourrie le croire Q elle n9e*ige point le savoir dumonde Q l9ignorant comme le savant peut la remplir, et le spiritisme vient la faciliter en faisantconnaKtre la cause des imperfections du coeur 6umain.

'#s le !erceau, l9enfant manifeste les instincts !ons ou mauvais u9il apporte de son e*istenceantérieure Q c9est & les étudier u9il faut s9appliuer Q tous les mau* ont leur principe dansl9égosme et l9orgueil Q épie donc les moindres signes ui rév#lent le germe de ces vices, etattac6e=vous & les com!attre sans attendre u9ils aient pris des racines profondes Q faitescomme le !on "ardinier, ui arrac6e les mauvais !ourgeons & mesure u9il les voit poindre sur l9ar!re. Si vous laisse se développer l9égosme et l9orgueil, ne vous étonne pas d9être plustard payés par l9ingratitude. ?uand des parents ont fait tout ce u9ils doivent pour l9avancementmoral de leurs enfants, s9ils ne réussissent pas, ils n9ont point de reproc6es & se faire, et leur conscience peut être en repos Q mais au c6agrin !ien naturel u9ils éprouvent de l9insucc#s deleurs efforts, 'ieu réserve une grande, une immense consolation, par la certitude ue ce n9estu9un retard, et u9il leur sera donné d9ac6ever dans une autre e*istence l9oeuvre commencée

dans celle=ci, et u9un "our l9enfant ingrat les récompensera par son amour. MC6ap. VIII, n_10.N'ieu n9a point fait l9épreuve au=dessus des forces de celui ui la demande Q il ne permet uecelles u9on peut accomplir Q si l9on ne réussit pas, ce n9est donc pas la possi!ilité ui manue,mais la volonté, car com!ien y en a=t=il ui au lieu de résister au* mauvais entraKnements s9ycomplaisent Q c9est & ceu*=l& ue sont réservés les pleurs et les gémissements dans leurse*istences postérieures Q mais admire la !onté de 'ieu, ui ne ferme "amais la porte durepentir.

(n "our vient oU le coupa!le est las de souffrir, oU son orgueil est enfin dompté, c9est alors ue'ieu ouvre ses !ras paternels & l9enfant prodigue ui se "ette & ses pieds. (es fortes épreuves,

entende=moi !ien, sont presque toujours l'indice d'une fin de souffrance et d'un

perfectionnement de l'$sprit, lorsqu'elles sont acceptées en vue de ieu. C9est un momentsuprême, et c9est l& surtout u9il importe de ne pas faillir en murmurant, si l9on ne veut en

perdre le fruit et avoir & recommencer. Au lieu de vous plaindre, remercie 'ieu, ui vousoffre l9occasion de vaincre pour vous donner le pri* de la victoire. Alors uand, sorti dutour!illon du monde terrestre, vous entrere dans le monde des Esprits, vous y sere acclamécomme le soldat ui sort victorieu* du milieu de la mêlée.

'e toutes les épreuves, les plus péni!les sont celles ui affectent le coeur Q tel supporte aveccourage la mis#re et les privations matérielles, ui succom!e sous le poids des c6agrinsdomestiues, meurtri par l9ingratitude des siens. <6 J c9est une poignante angoisse ue celle=l& J /ais ui peut mieu*, en ces circonstances, relever le courage moral ue la connaissancedes causes du mal, et la certitude ue, s9il y a de longs déc6irements, il n9y a point dedésespoirs éternels, car 'ieu ne peut vouloir ue sa créature souffre tou"ours > ?uoi de plusconsolant, de plus encourageant ue cette pensée u9il dépend de soi, de ses propres efforts,d9a!réger la souffrance en détruisant en soi les causes du mal > /ais pour cela il ne faut pasarrêter son regard sur la terre et ne voir u9une seule e*istence Q il faut s9élever, planer dansl9infini du passé et de l9avenir Q alors la grande "ustice de 'ieu se rév#le & vos regards, et vous

attende avec patience, parce ue vous vous e*pliue ce ui vous sem!lait des monstruositéssur la terre Q les !lessures ue vous y receve ne vous paraissent plus ue des égratignures.

0



'ans ce coup d9oeil "eté sur l9ensem!le, les liens de famille apparaissent sous leur vérita!le "our Q ce ne sont plus les liens fragiles de la mati#re ui en réunissent les mem!res, mais lesliens dura!les de l9Esprit ui se perpétuent et se consolident en s9épurant, au lieu de se !riser

par la réincarnation.

Les Esprits ue la similitude des goWts, l9identité du progr#s moral et l9affection portent & seréunir, forment des familles Q ces mêmes Esprits, dans leurs migrations terrestres, serec6erc6ent pour se grouper comme ils le font dans l9espace Q de l& naissent les familles unieset 6omog#nes Q et si, dans leurs pérégrinations, ils sont momentanément séparés, ils seretrouvent plus tard, 6eureu* de leurs nouveau* progr#s. /ais comme ils ne doivent pastravailler seulement pour eu*, 'ieu permet ue des Esprits moins avancés viennent s9incarner

parmi eu* pour y puiser des conseils et de !ons e*emples dans l9intérêt de leur avancement Qils y causent parfois du trou!le, mais l& est l9épreuve, l& est la tRc6e. Accueille=les donc enfr#res Q vene=leur en aide, et plus tard, dans le monde des Esprits, la famille se féliciterad9avoir sauvé des naufragés ui, & leur tour, pourront en sauver d9autres. MSAID4 A(\(S4ID.8aris, 12;.N

0



15 ) CHAPITRE 15HORS LA CHARITE POINT DE SALUT.

Indicateur -2;Ce u9il faut pour être sauvé

Indicateur -2:8ara!ole du !on SamaritainIndicateur -22Le plus grand commandementIndicateur -20Décessité de la c6arité selon saint 8aul

Indicateur -0-Hors la c6arité point de salut

CE 8UI EST N[CESSAIRE A L’ES%RIT %"UR ^TRE SAU3E

.5

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Eclairer les participants sur le principal moyen enseigné par %ésus pour o!tenir le sauvetagede l’esprit , et comment savoir vivre cet enseignement au uotidien

03



C"NCLUSI"N

Le sauvetage de l’esprit dépend du !ien ue l’on fait & son proc6ain et se résumee*clusivement , dans la pratiue de la c6arité , par l’amour de 'ieu .

"$SER3ATI"NLe dirigeant en lisant le te*te, devra s’assurer de la compl#te compré6ension du voca!ulaire

par les participants. .


LIRE LE %ARA7RA%-E '

'! A @uel Fait ;ésus Fait9il réFéren*e

A l’époue ou la 4erre était un monde d’épreuves et d’e*piation , cependant inférieur , pour être unmonde meilleur dans leuel l ‘égosme et le mal ne soient plus une toniue . 'ans cette opportunité ,les méc6ants seront éloignés pour les mondes inférieurs , devenant ainsi réelles les paroles suivantes‘Gien 6eureu* les dou* et les pacifiues , parce u’ils poss#deront la 4erre ’.

‘MN ?uand le Fils de l96omme viendra dans sa ma"esté, accompagné de tous les anges, et toutes lesnations étant assem!lées devant lui, il séparera les uns d9avec les autres, comme un !erger sépare les !re!is d9avec les !oucs, = et il placera les !re!is & sa droite, et les !oucs & sa gauc6e’.'ans les paroles de %ésus il y a une idée dominante ‘la félicité réservée au* "ustes et le mal6eur uiesp#re le mauvais ’.

07

,! 8uel sens pouvons nous attriBuer l’e=pression ‘possession du roJaue’ utilisé par;ésus dans *e passage

Il ne s’agit pas évidemment du r#gne matériel , comme le confort et les ric6esses de la 4erre , mais dur#gne spirituel , ou les "ustes trouveront la suprême "oie, pai*, et "ouiront de la présence de l’amour infini de 'ieu .

8our se faire comprendre %ésus utilisait des images , figures de langages , parlait par para!oles , car les6ommes ui l’écoutaient étaient des esprits peu évolués , incapa!les de comprendre les uestions purement spirituelles .

/! 8u’ont Fait les Pustes pour ériter le roJaue prois

?uant il a été possi!le et & la portée de c6acun , d’attendrent les nécessités !asiues de leurs fr#res les

plus en carence Q nécessités d’alimentation , d’6a!itation, vestimentaire , santé et de confort moral .

Alimenter les affamés , donner de l’eau au* assoiffés et un toit au* désa!rités , revêtir les nus Q c’est lec6emin enseigné par %ésus pour arriver au r#gne de notre 8#re . Le confort moral et spirituel aussi estune nécessité 6umaine , car l’6omme ne vit pas seulement de pain et d’eau .

2! Coent ;ésus *onsid<re la Bonne a*tion > prati@uée en Faveur des né*essiteu=

Comme si elle était pratiuée en sa faveur , & son propre !énéfice .

‘MN Car "9ai eu faim, et vous m9ave donné & manger Q "9ai eu soif, et vous m9ave donné & !oire Q "9ai

eu !esoin de logement, et vous m9ave logé Q = "9ai été nu, et vous m9ave revêtu Q "9ai été malade, etvous m9ave visité Q "9ai été en prison, et vous m9êtes venu voir.$ %e vous dis en vérité, autant de fois ue vous l9ave fait & l9égard de l9un de ces plus petits de mesfr#res, c9est & moi=même ue vous l9ave fait ’.

+! %our@uoi se*ourrant notre pro*Gain > soes nous en train de reer*ier Dieu

8arce ue le c6emin ui conduit & 'ieu , passe o!ligatoirement par notre proc6ain , & ui nous devonsaide et soutien .

Le précepte de "ésus ‘ Aime vous les uns les autres ’ est la route sWre sans détour du royaume descieu* .

5! En a**ord ave* *ette leKon de @uoi a Besoin l’esprit pour Qtre sauvé

'e faire le !ien & son proc6ain , surtout & ceu* ui sont les plus nécessiteu* et les plus ou!liés , end’autres termes $ de pratiuer la c6arité .

'ans ce passage, %ésus rel#ve !ien ue le "ugement ne c6erc6e pas & savoir si la personne a remplitelle ou telle formalité , s’il o!serva plus ou moins telle ou telle pratiue e*térieure , s’il fréuenta

plutPt une église u’une autre . Il s’informera simplement de savoir si la c6arité & été pratiuée .

0;

1! Coent devons nous agir dans notre vie @uotidienne pour répondre au= enseigneentsde ;ésus > et le plus rapideent > prendre possession du roJaue @ue Dieu nousprépara

?ue nous devons tou"ours étendre nos mains en aide au* fr#res nécessiteu* , les alimentant, les6a!illant , les a!ritant , les o!ligeant , les soignant, les confortant .

‘La Gonne Douvelle n’a pas promis la pai* de la vie supérieure au* ceu* ui s’agenouillent dans des pénitences incompré6ensi!les , & ceu* ui spéculent sur la nature de 'ieu , ui discutent les c6oses duCiel par anticipation ou ui simplement prêc6ent les vérités éternelles , mais plutPt & ceu* ui e*altentune position su!lime & tous en disséminant l’amour au nom du \rand /iséricordieu* .

.! 8u’arrive9t9il *eu= @ui ne prati@uent pas la *Garité

Ils réincarnent en situation de mis#re et d’a!andon , pour apprendre la divine valeur de la c6arité .

8our plus ue nous refoulons les motifs de sauvetage , si nous ne pratiuons pas la c6arité , nousserons retenus pour longtemps dans les prisons sans grille de l’égosme , de l’orgueil et de la vanité .4out le moral de %ésus se résume dans la c6arité et dans l’6umilité , c’est & dire dans les deu* vertuscontre l’égosme et & l’orgueil .



CHAPITRE V-

HORS LA CHARITE POINT DE SALUT.

Ce u9il faut pour être sauvé. 8ara!ole du !on Samaritain. = Le plus grand commandement. = Décessité de la c6arité selon saint 8aul. = Hors l9Eglise point de salut. Hors la vérité point de

salut. = Instructions des $sprits $ Hors la c6arité point de salut.Ce u9il faut pour être sauvé. 8ara!ole du !on Samaritain.

1. <r, uand le Fils de l96omme viendra dans sa ma"esté, accompagné de tous les anges, ils9assoira sur le trPne de sa gloire Q = et toutes les nations étant assem!lées devant lui, il

0:



séparera les uns d9avec les autres, comme un !erger sépare les !re!is d9avec les !oucs, = et il placera les !re!is & sa droite, et les !oucs & sa gauc6e.

Alors le +oi dira & ceu* ui seront & sa droite $ Bene, vous ui ave été !énis par mon 8#re, posséde le royaume ui vous a été préparé d#s le commencement du monde Q = car "9ai eu

faim, et vous m9ave donné & manger Q "9ai eu soif, et vous m9ave donné & !oire Q "9ai eu !esoin de logement, et vous m9ave logé Q = "9ai été nu, et vous m9ave revêtu Q "9ai été malade,et vous m9ave visité Q "9ai été en prison, et vous m9êtes venu voir.

Alors les "ustes lui répondront $ Seigneur, uand est=ce ue nous vous avons vu avoir faim, etue nous vous avons donné & manger, ou avoir soif, et ue nous vous avons donné & !oire > =?uand est=ce ue nous vous avons vu sans logement, et ue nous vous avons logé Q ou sans6a!its, et ue nous vous avons revêtu > = Et uand est=ce ue nous vous avons vu malade ouen prison, et ue nous sommes venus vous visiter > = Et le +oi leur répondra $ %e vous dis envérité, autant de fois ue vous l9ave fait & l9égard de l9un de ces plus petits de mes fr#res, c9est& moi=même ue vous l9ave fait.

Il dira ensuite & ceu* ui seront & sa gauc6e $ +etire=vous de moi, maudits Q alle au feuéternel, ui a été préparé pour le dia!le et pour ses anges Q = car "9ai eu faim, et vous ne m9ave

pas donné & manger Q "9ai eu soif, et vous ne m9ave pas donné & !oire Q = "9ai eu !esoin delogement, et vous ne m9ave pas logé Q "9ai été sans 6a!its, et vous ne m9ave pas revêtu Q "9aiété malade et en prison, et vous ne m9ave point visité.

Alors ils lui répondront aussi $ Seigneur, uand est=ce ue nous vous avons vu avoir faim,avoir soif, ou sans logement, ou sans 6a!its, ou malade, ou dans la prison, et ue nous avonsmanué & vous assister > = /ais il leur répondra $ %e vous dis en vérité, autant de fois ue vousave manué & rendre ces assistances & l9un de ces plus petits, vous ave manué & me lesrendre & moi=même.

Et alors ceu*=ci iront dans le supplice éternel, et les "ustes dans la vie éternelle. MSaint/att6ieu, c6. VVB, v. de 1 & 3;.N

%ARA$"LE DU $"N SAMARITAIN

.1

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 17.8aragrap6e .

02



"$;ECTI#

Analyser les enseignements contenus dans la para!ole du !on Samaritain , détac6ant !ienl’amour & 'ieu et au proc6ain comme mandement par e*cellence et la pratiue de la c6aritécomme moyen de l’accomplir .

C"NCLUSI"N

Ce ne sont pas les pratiues e*térieures ou les inscriptions religieuses ui nous conduisent & lavie éternelle , mais nos actes de c6arité envers notre proc6ain , par amour & 'ieu par la prisede conscience de la +éforme intérieure comme acceptation et pratiue . La religion & peineéclaire .

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E ,

Avant de *oen*er poser les @uestions > e=pli@uer la signiFi*ation de ‘Sa*erdo*e’ > ‘Lévite’ et‘Saaritain’!

‘Sa*erdo*e’ Ministre religieu=! Connaissant les lois !‘Lévite’ MeBre de la triBut de Lévi!‘Saaritain’ MeBre de la triBut Saarie > dissident d’Isra_l !

00



'! 8u’a voulu dire le do*teur de la loi > ave* l’e=pression ‘posséder la vie éternelle’

Il se réf#re au sauvetage de l’Rme Q& l’état de !ien6eureu* , dont les esprits des "ustes & peineréussissent & atteindre .

Dous sommes sur 4erre pour nous perfectionner et ainsi, o!tenir la vie éternelle , pour cela , il estfondamental ue nous connaissions les c6emins ui y conduisent .

,! Le pré*epte *ontenu dans la loi de *ette épo@ue a9t9il *Gangé de nos Pours

Don , 6ier comme au"ourd’6ui , pour ue nous ayons la vie éternelle , nous devons accomplir le précepte ui dit Q ‘4u aimeras ton seigneur , ton dieu de tout ton c@ur , de toute ton Rme, avec toutestes forces et de tout ton esprit , et ton proc6ain comme & toi même ’.

Les lois de 'ieu sont identiues pour tous sans aucune e*ception . Elles sont éternelles, immua!les Q

pour cela dans le passé , le présent et le futur , l’on ne peut passer par lui , ue par l’amour envers son proc6ain .

/! 8uels enseigneents nous apporte ;ésus > ave* *ette paraBole

%ésus nous enseigne deu* le)ons fondamentales pour le sauvetage de notre Rme.

aN ?ue la pratiue de la c6arité est la suprême manifestation de l’o!éissance et d’amour & 'ieu . !N ?ue notre ‘proc6ain’ est celui ue nous rencontrons & nos cPtés et ui a !esoin de nous .

%ésus ne se limite pas & nous recommander la c6arité Q il nous la pose clairement , en termes e*plicitescomme condition a!solue de félicité future .Le proc6ain & ui nous devons prêter assistance immédiate, est tou"ours la personne ui se trouve la plus proc6e de nous .

2! %our@uoi en *ontant *ette paraBole ;ésus a9t9il *Goisi le saaritain et non pas lesa*erdo*e ou le lévite > pour prQter aide au= né*essiteu=

Afin de laisser !ien clair ue pratiuer la c6arité n’est pas un prérogative des personnes religieuses ,mais un procédé commun au* personnes no!les et compatissantes , alors ue les personnes paraissentdistances de 'ieu & notre vue si elles ne sont pas religieuses ou ne poss#dent pas de religion .

‘%ésus pris le samaritain , considéré comme 6érétiue M6omme sans foiN mais ui pratiue le précepted’aider son proc6ain , au dessus de l’ort6odo*e Mo!servateur de la doctrineN, plus ue dans la pratiuede la c6arité Q Ce ne sont pas les pratiues e*térieures ou les inscriptions religieuses ui nousconduisent & la vie éternelle , mais nos actes de c6arité envers notre proc6ain.

+! Si le saaritain n’était pas religieu= > @u’est *e @ui l’in*ita se*ourir son pro*Gain

3--



Le sentiment de solidarité et de compassion du sem!la!le , car & voir un 6omme !lessé et a!andonné ,le samaritain s’apitoya de lui et le secouru , ayant soin de lui pour u’ensuite il ne lui manue rien .Les autres par contre agirent avec indifférence .

/ais un Samaritain ui voyageait, étant venu & l9endroit oU était cet 6omme, et l9ayant vu, en futtouc6é de compassion. Le voyageur rempli de compassion rencontra le !lessé anonyme sur la route .Iln’6ésita pas & l’aider . Il ou!lia ses propre intérêts et resta pr#s de lui , autant ue nécessaire . Il nedemanda rien , n’e*igea rien .

5! La religion n’a9t9elle don* au*une valeur

La religion est importante dans la mesure u’elle contri!ue pour l’éclaircissement de ses adeptes , enles rapproc6ant de 'ieu et les rendant plus solidaires et fraternels les uns avec les autres . Cependant lareligion ne sauve personne . C’est la propre personne ui se sauve par la pratiue de la réformeintérieure en apprenant & corriger toutes ses erreurs et toutes ses fautes et mettant en pratiue l’amour

du proc6ain .

La religion ne sauve personne . Ses enseignements conf#rent une plus grande responsa!ilité & sesfid#les , ui savent comment se sauver par les enseignements laissés & travers les époues et lescontinents par les divers prop6#tes .

1! 8uelle leKon de vie ;ésus nous oFFre9t9il >ave* la paraBole du Bon Saaritain

Il nous e*6orte & regarder autours de nous et de découvrir les !lessures , apparentes et secr#tes, de nosfr#res . Il nous stimule & amoindrir les douleurs , & consoler les afflictions , enfin & être ses ‘!onssamaritains’ .

‘Alle donc, lui dit %ésus, et faites de même.’Faisons un e*amen de conscience et voyons com!ien de ‘!lessés’ nous avons laissé dans l’em!arrassur le c6emin de la vie , par notre égosme et indifférence .



CHAPITRE V-




3-1



. Alors un docteur de la loi s9étant levé, lui dit pour le tenter $ /aKtre, ue faut=il ue "e fasse pour posséder la vie éternelle > = %ésus lui répondit $ ?u9y a=t=il d9écrit dans la loi > ?u9y lise=vous > = Il lui répondit $ Bous aimere le Seigneur votre 'ieu de tout votre coeur, de toute

votre Rme, de toutes vos forces et de tout votre esprit, et votre proc6ain comme vous=même. =%ésus lui dit $ Bous ave fort !ien répondu Q faites cela et vous vivre.

/ais cet 6omme, voulant faire paraKtre u9il était "uste, dit & %ésus $ Et ui est mon proc6ain >= Et %ésus prenant la parole lui dit $

(n 6omme ui descendait de %érusalem & %éric6o tom!a entre les mains des voleurs ui ledépouill#rent, le couvrirent de plaies, et s9en all#rent, le laissant & demi mort. = Il arriva ensuiteu9un prêtre descendait par le même c6emin, leuel, l9ayant aper)u, passa outre. = (n lévite,ui vint aussi au même lieu, l9ayant considéré, passa outre encore. = /ais un Samaritain uivoyageait, étant venu & l9endroit oU était cet 6omme, et l9ayant vu, en fut touc6é de

compassion. = Il s9approc6a donc de lui, versa de l96uile et du vin dans ses plaies, et les !anda Qet l9ayant mis sur son c6eval, il le mena dans une 6Ptellerie, et prit soin de lui. = Le lendemainil tira deu* deniers u9il donna & l96Pte, et lui dit $ Aye !ien soin de cet 6omme, et tout ce uevous dépensere de plus, "e vous le rendrai & mon retour.

Leuel de ces trois vous sem!le=t=il avoir été le proc6ain de celui ui tom!a entre les mainsdes voleurs > = Le docteur lui répondit $ Celui ui a e*ercé la miséricorde envers lui. = Alledonc, lui dit %ésus, et faites de même. MSaint Luc, c6. V, v. de 7 & :.N

LE %LUS 7RAND C"MMANDEMENT

..

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 17.8aragrap6e 3 et 7.

3-



"$;ECTI#

Approfondir la compré6ension des participants sur les deu* plus grands commandementsenseignés par %ésus , re6aussant uelle doit être notre attitude , pour vérita!lement aimer 'ieu

par dessus tout , et notre proc6ain comme & nous mêmes .

C"NCLUSI"N

Aimer 'ieu par dessus toutes les c6oses , le mettre au centre de sa vie , o!server sescommandements et percevoir les manifestations de son amour .Aimer votre proc6ain comme & soi même .Faire pour les autres ce ue nous aimerions u’ilsfassent pour nous .Aimer son proc6ain , ses proc6ains est l’aut6entiue manifestation d’amour envers 'ieu .

"$SER3ATI"N




LIRE LE %ARA7RA%-E 2 et + !

'! Coent peut9on sJstéatiser la réponse de ;ésus au Do*teur de la Loi @uand *elui9*ilui deande ‘@uel est Le plus grand *oandeent’

Aimer 'ieu par dessus tout et notre proc6ain comme & nous mêmes .

3-

%ésus lui répondit Q ‘Bous aimere le Seigneur votre 'ieu de tout votre coeur, de toute votre Rme, detoutes vos forces et de tout votre esprit ’. Ceci est le premier commandement. ‘Bous aimere votre proc6ain comme vous=même.’ Ceci est le second commandement.

,! 8ue peut9on *oprendre par ‘aier Dieu de tout son *ur > He et esprit’ Aimer 'ieu de cette fa)on , celui ui le reconnaKt comme 8#re miséricordieu* Q ui comprend la viecomme un don de son amour au !énéfice de notre progr#s Qet ui fait de la propre vie un c6emin danssa direction , par l’o!servation de ses lois .

Aimer 'ieu par dessus toutes les c6oses est reconnaKtre la nature comme @uvre de sa !onté .C’est leremercier pour tout ce ui nous ait concédé .Aimer 'ieu par dessus toutes les c6oses est le reconnaKtre comme aide de notre fai!lesse Qc’est lelouanger & c6aue instant, comme source de notre courage et de notre "oie .

/! Et pour ‘aier notre pro*Gain > *oe nous Qe ’> @ue pouvons nous *oprendre

?ue nous devons dispenser & notre fr#re le même traitement ue nous aimerions recevoir ,au cas ounous soyons & sa place Q lui désirant tout ce ue nous désirerions , nous ré"ouir de ses "oies etconsolations dans ses douleurs et afflictions .

Dous devons nous mettre dans l’environnement de notre proc6ain et lui réserver les mêmes attentionsue nous aimerions recevoir , si nous nous rencontrions dans une situation égale .

2! 8uel enseigneent pouvons nous tirer de la pGrase ‘Toute la loi et les propG<tes setrouvent *ontenus dans *es deu= *oandeents ’

?ue tous les préceptes religieu* , tous les enseignements des prop6#tes , toutes les le)ons des livressacrés , peuvent être résumés en deu* commandements .

Aime 'ieu par dessus tout et notre proc6ain comme & nous mêmes.

%ésus nous enseigna des vérités éternelles .Cependant 6ier, comme au"ourd’6ui ces deu*commandements contiennent tout ce ue nous avons !esoin pour le salut de l’Rme .

+! Est9il possiBle d’aier Dieu sans aier son pro*Gain

Don , celui ui porte & l’intérieur de lui le désir d’aimer 'ieu et d’o!server ses commandements ,étend son amour & toutes les personnes , par cela nous reconnaissons les créatures créées par 'ieu etdonc nos fr#res , puisue nous avons tous la même origine divine et le même créateur 'ieu .

L’on ne peut pas aimer 'ieu tout en méprisant son proc6ain .Au contraire , c’est par le Gien ue nousfaisons & notre proc6ain ue nous démontrons notre amour envers 'ieu .

5! 8uelle *on*lusion prati@ue pouvons nous tirer de *ette leKon

3-3



?ue , 6ors la c6arité il n’y a point de salut , une fois ue la c6arité est la concrétisation de l’amour .C’est la forme par lauelle l’amour se réalise .

Le c6emin du salut , passe o!ligatoirement , par l’amour du proc6ain .

1! 8uelles vertus devons nous *ultiver > pour réussir oBserver *es *oandeents

Dous devons cultiver la c6arité , l’6umilité , car la premi#re nous enseigne l’ou!li de nous même enfaveur de notre proc6ain Qet la seconde nous li!#re de nos vanités 6umaines , nous approc6ant de tousdans la condition de fr#res .

8ar la pratiue de la c6arité nous com!attons l’égosme Qpar l’e*ercice de l’6umilité nous nousli!érons de l’orgueil .

.! Devons nous prati@uer la *Garité > Qe étant pro*Ge de notre ennei

Gien sWr ue si .'ans ce cas , nous devons l’aimer et lui pardonner , lui désirant tout le !ien ue nousaimerions recevoir , sans refuser l’opportunité de réconciliation .

Si même agissant ainsi et ue nous ne soyons pas compris par notre fr#re , 'ieu ui voit et préside,saura reconnaKtre notre effort .



CHAPITRE V-


3-7

Le plus grand *oandeent!

3. /ais les 86arisiens, avant appris u9il avait fermé la !ouc6e au* Sadducéens,s9assem!l#rent Q = et l9un d9eu*, ui était docteur de la loi, vint lui faire cette uestion pour letenter $ = /aKtre, uel est le grand commandement de la loi > = %ésus lui répondit $ Bousaimere le Seigneur votre 'ieu de tout votre coeur, de toute votre Rme, et de tout votre esprit.= C9est l& le plus grand et le premier commandement. = Et voici le second ui est sem!la!le &celui=l& $ Bous aimere votre proc6ain comme vous=même. = 4oute la loi et les prop6#tes sontrenfermés dans ces deu* commandements. MSaint /att6ieu, c6. VVII, v. de 3 & 3-.N

7. C6arité et 6umilité, telle est donc la seule voie du salut Q égosme et orgueil, telle est cellede la perdition. Ce principe est formulé en termes précis dans ces paroles $ [Bous aimere'ieu de toute votre Rme et votre proc6ain comme vous=même Q toute la loi et les prop#ètes

sont renfermés dans ces deu+ commandements.Y Et pour u9il n9y ait pas d9éuivoue sur l9interprétation de l9amour de 'ieu et du proc6ain, il a"oute $ [Et voici le secondcommandement ui est sem!la!le au premier QY c9est=&=dire u9on ne peut vraiment aimer 'ieu sans aimer son proc6ain, ni aimer son proc6ain sans aimer 'ieu Q donc tout ce ue l9onfait contre le proc6ain, c9est le faire contre 'ieu. De pouvant aimer 'ieu sans pratiuer lac6arité envers le proc6ain, tous les devoirs de l96omme se trouvent résumés dans cettema*ime $ H<+S LA CHA+I4E 8<ID4 'E SAL(4.

NECESSITE DE LA C-ARITE SEL"N SAINT %AUL

.)

S"URCE "RI7INELLE


3-;



C6apitre 17.8aragrap6e ; et :.

"$;ECTI#

Approfondir la compré6ension des participants sur les deu* plus grands commandementsenseignés par %ésus , re6aussant uelle doit être notre attitude , pour vérita!lement aimer 'ieu

par dessus tout , et notre proc6ain comme & nous mêmes .

C"NCLUSI"N

Aimer 'ieu par dessus toutes les c6oses , le mettre au centre de sa vie , o!server sescommandements et percevoir les manifestations de son amour .Aimer votre proc6ain comme & soi même .Faire pour les autres ce ue nous aimerions u’ilsfassent pour nous .Aimer son proc6ain , ses proc6ains est l’aut6entiue manifestation d’amour envers 'ieu .

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E 5 et 1

'! 8u’est *e @ue nous enseigne Saint %aul > dans *e preier épOtre au= CorintGiens

3-:



8aul nous enseigne ue la vertu par e*cellence est la c6arité , et u’il ne vaut rien de posséder degrandes connaissances , avoir une immense foi ou de distri!uer des ric6esses en faveur des nécessiteu*, si nous n’avons pas la c6arité .

?uand "e parlerais toutes les langues des 6ommes, et la langue des anges même, si "e n9ai point lac6arité, "e suis ue comme un airain sonnant, et une cym!ale retentissante.

,! Mais alors Faire des dons notre pro*Gain n’est *e pas de la *Garité

8as tou"ours .La c6arité est donner irradiant l’amour silencieu* , sans !ut de récompense , désir dereconnaissance ou esprit de vanité .

?ui donne pour se montrer est vaniteu* .?ui donne pour se li!érer de la souffrance est déplaisant ?ui donne pour situer son nom dans la galerie des !ienfaiteurs et des saints est un envieu* .

/! Est9il possiBle de prati@uer la *Garités et de Faire en Qe teps al au= autres

Don , la vérita!le c6arité se fait accompagner des plus no!les et su!limes sentiments , repoussantindistinctement les sentiments inférieurs .

‘8ersonne ne peut servir deu* seigneurs & la fois .

2! 8ue peut9on *oprendre par ‘ la *Garité est dou*e et BienFaisante ’ ?ue cette vertu est agréa!le et douce , tournée seulement vers la pratiue du !ien . ?ui la pratiuegarde & l’intérieur de lui même la pai* intérieure et transmet au* autres l’amour fraternel .

Gien 6eureu* celui ui c#de uelue c6ose de lui au !énéfice des autres , même si ce n’est u’une parole de !énédiction pour le confort d’un enfant ou!lié . La c6arité est patiente , la c6arité n’est pasenvieuse .

+! 8ue peut9on *oprendre par la *Garité n’est pas tééraire > ni pré*ipitée

?ue la c6arité est prudente , et pleine de soins , "amais elle n’est pressée & "uger par les apparences , niagissant de fa)ons impulsive ou lég#re . Elles est dynamiue , vive , franc6e et sinc#re .

La c6arité est patiente Q elle est douce et !ienfaisante Q la c6arité n9est point envieuse Q elle n9est pointtéméraire et précipitée Q elle ne s9enfle point d9orgueil Q = elle n9est point dédaigneuse Q elle ne c6erc6e point ses propres intérêts Q elle ne se piue et ne s9aigrit de rien Q elle n9a point de mauvais soup)ons Qelle ne se ré"ouit point de l9in"ustice, mais elle se ré"ouit de la vérité Q elle supporte tout, elle croit tout,

elle esp#re tout, elle souffre tout.

3-2

5! %our@uoi %aul *onsid<re9t9il la *Garité plus e=*ellente @ue la Foi et l’espéran*e

8arce ue la c6arité est & la portée de tout le monde, de l9ignorant et du savant, du ric6e et du pauvre,et parce u9elle est indépendante de toute croyance particuli#re. Enfants l’entrée réelle pour le royaume de cieu* vers le 8#re s’appelle c6arité . C6arité pour les amis,c6arité pour les adversaires , c6arité avec les !ons , c6arité avec les moins !ons , c6arité avec et enverstous Q réunion de toutes les ualités du coeur, dans la !onté et la !ienveillance & l9égard du proc6ain .

1! La *Garité dispense don* de présen*e de religion

<ui . L’at6ée peut être c6arita!le et donc , !ien vu au* yeu* de 'ieu , alors ue l’adeppte d’unereligion peut ne pas pratiuer la religion transgressant ainsi la divine loi d’amour .

Les religions ont une fonction simplement éclairante , mais n’assurent pas la pratiue des vertus unous conduisent & 'ieu . Cela dépende de notre effort individuel & commencer notre réformeIntérieure .



CHAPITRE V-


3-0





Né*essité de la *Garité selon saint %aul!

;. ?uand "e parlerais toutes les langues des 6ommes, et la langue des anges même, si "e n9ai point la c6arité, "e ne suis ue comme un airain sonnant, et une cym!ale retentissante Q = etuand "9aurais le don de prop6étie, ue "e pénétrerais tous les myst#res, et ue "9aurais une

parfaite science de toutes c6oses Q uand "9aurais encore toute la foi possi!le, "usu9&transporter les montagnes, si je n9ai point la c#arité, je ne suis rien. = Et uand "9auraisdistri!ué mon !ien pour nourrir les pauvres, et ue "9aurais livré mon corps pour être !rWlé, si

"e n9ai point la c6arité, tout cela ne me sert de rien.

La c6arité est patiente Q elle est douce et !ienfaisante Q la c6arité n9est point envieuse Q ellen9est point téméraire et précipitée Q elle ne s9enfle point d9orgueil Q = elle n9est pointdédaigneuse Q elle ne c6erc6e point ses propres intérêts Q elle ne se piue et ne s9aigrit de rien Qelle n9a point de mauvais soup)ons Q elle ne se ré"ouit point de l9in"ustice, mais elle se ré"ouitde la vérité Q elle supporte tout, elle croit tout, elle esp#re tout, elle souffre tout.

/aintenant ces trois vertus $ la foi, l9espérance et la c6arité demeurent Q mais entre elles la plus e*cellente est la c#arité. MSaint 8aul, 1_ EpKtre au* Corint6iens, c6. VIII, v. de 1 & : et1.N

:. Saint 8aul a tellement compris cette grande vérité, u9il dit $ [uand j'aurais le langage

des anges ; quand j'aurais le don de prop#étie, que je pénétrerais tous les mystères ; quand

j'aurais toute la foi possible jusqu'/ transporter les montagnes, si je n'ai point la c#arité, je

ne suis rien. $ntre ces trois vertus : la foi, l'espérance et la c#arité, la plus e+cellente est la

c#arité.Y Il place ainsi, sans éuivoue, la c6arité au=dessus même de la foi Q c9est ue lac6arité est & la portée de tout le monde, de l9ignorant et du savant, du ric6e et du pauvre, et

parce u9elle est indépendante de toute croyance particuli#re. Il fait plus $ il définit la vraiec6arité Q il la montre, non pas seulement dans la !ienfaisance, mais dans la réunion de toutesles ualités du coeur, dans la !onté et la !ienveillance & l9égard du proc6ain.

-"RS LA C-ARITE %"INT DE SALUT)&

S"URCE "RI7INELLE


31-



C6apitre 17.8aragrap6e 1-.

"$;ECTI#

Informer les participants ue dans le !ut du salut de l’Rme , la religion a une fonctionimportante d’éclairage , mais & peine la pratiue de la c6arité nous conduit & 'ieu .

C"NCLUSI"N

La religion n’est pas une fin , c’est un moyen . Elle ne sauve pas Q elle éclaire .A peine l’action permanente , dans le c6amp de la c6arité nous conduit & 'ieu .

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E '&!

311



'! %our@uoi la prati@ue de la *Garité déFinit le destin de l’Goe > tant sur Terre @ue dansle Ciel

8arce ue ceu* ui la pratiuent sur 4erre rencontrent la pai* et ensuite dans la vie spirituelle ilstrouveront grRce devant 'ieu .

Elle !rille dans le ciel comme une auréole sainte au front des élus, et sur la terre elle est gravée dans lecoeur de ceu* & ui %ésus dira $ Alle & droite, vous les !énis de mon 8#re.

,! Est9il possiBle de *oettre des erreurs > si nous ne nous laissons pas guider par la*Garité

A!solument pas . 8our cela 8aul nous a enseigné & soumettre toutes nos actions au gouvernement de lac6arité , car la conscience nous a tou"ours montré le c6emin de la pai* et de la fraternité .

Soumette toutes vos actions au contrPle de la c6arité, et votre conscience vous répondra .

/! Ne pas Faire le al est9il une Fore de *Garité

'ans la pratiue du !ien ce ui conte ce n’est pas le mal ue nous ne faisons pas , mais le !ien uenous réussissons & faire .

(ne vertu négative ne suffit pas , il faut une vertu active Q pour faire le !ien, il faut tou"ours l9action dela volonté Q pour ne pas faire le mal, il suffit souvent de l9inertie et de l9insouciance.

2! Le salut de l’He n’est pas d’Qtre aFFilié telle ou telle religion > ais de prati@uer lesBonnes oeuvres en Faveur de notre pro*Gain

Don .les religions ont pour fonction d’éclairer les personnes sur la pratiue du Gien ui nous conduit &'ieu , mais elles ne garantissent pas le salut de l’Rme .

Ce ui nous sauve ce n’est pas d’être affiliés & telle ou telle religion , mais de pratiuer les !onnes@uvres en faveur de notre proc6ain .

+! "u pouvons nous trouver les enseigneents @ui nous *onduisent Dieu

'ans l’Evangile de %ésus , dont la principale le)on peut être résumée dans la p6rase Q Hors la c6arité point de salut.

4ous ceu* ui pratiuent la c6arité sont les disciples de %ésus & uelue culte u9ils appartiennent.

31



5! La prati@ue d’un *ulte religieu= est9elle une Fore de *Garité

Elle pourra l’être comme ne pas l’être Q un culte constitue & peine une cérémonie , sans un uelconueesprit de c6arité . Il pourra aussi se destiner au !énéfice du proc6ain , se constituant ainsi , dans unacte de c6arité comme la pri#re pour les nécessiteu* .

La simple présence & un culte e*térieur n’impliue pas la pratiue de la c6arité Q elle aide au proc6ain ,& peine ceci .



31



CHAPITRE V-





-ors la *Garité point de salut!

1-. /es enfants, dans la ma*ime $ 9ors la c#arité point de salut, sont contenues les destinéesdes 6ommes sur la terre et dans le ciel Q sur la terre, parce u9& l9om!re de cet étendard ilsvivront en pai* Q dans le ciel, parce ue ceu* ui l9auront pratiuée trouveront grRce devant leSeigneur. Cette devise est le flam!eau céleste, la colonne lumineuse ui guide l96omme dansle désert de la vie pour le conduire & la 4erre

8romise Q elle !rille dans le ciel comme une auréole sainte au front des élus, et sur la terre elleest gravée dans le coeur de ceu* & ui %ésus dira $ Alle & droite, vous les !énis de mon 8#re.Bous les reconnaisse au parfum de c6arité u9ils répandent autour d9eu*. +ien n9e*primemieu* la pensée de %ésus, rien ne résume mieu* les devoirs de l96omme ue cette ma*imed9ordre divin Q le spiritisme ne pouvait mieu* prouver son origine u9en la donnant pour r#gle,

car elle est le reflet du plus pur c6ristianisme Q avec un tel guide, l96omme ne s9égarera "amais.Appliue=vous donc, mes amis, & en comprendre le sens profond et les conséuences, & enc6erc6er pour vous=mêmes toutes les applications. Soumette toutes vos actions au contrPlede la c6arité, et votre conscience vous répondra Q non seulement elle vous évitera de faire lemal, mais elle vous fera faire le !ien $ car il ne suffit pas d9une vertu négative, il faut une vertuactive Q pour faire le !ien, il faut tou"ours l9action de la volonté Q pour ne pas faire le mal, ilsuffit souvent de l9inertie et de l9insouciance.

/es amis, remercie 'ieu ui a permis ue vous pussie "ouir de la lumi#re du spiritisme Qnon pas ue ceu* ui la poss#dent puissent seuls être sauvés, mais parce u9en vous aidant &mieu* comprendre les enseignements du C6rist, elle fait de vous de meilleurs c6rétiens Q faites

donc u9en vous voyant on puisse dire ue vrai spirite et vrai c6rétien sont une seule et mêmec6ose, car tous ceu* ui pratiuent la c6arité sont les disciples de %ésus & uelue culte u9ilsappartiennent. M8A(L, apPtre. 8aris, 12;-.N

313



16 ) CHAPITRE 16ON NE PEUT SERVIR DIEU ET MAMMON.

Indicateur -01Salut des ric6esIndicateur -0%ésus c6e ac6ée

Indicateur -08ara!ole du mauvais ric6eIndicateur -03(tilité providentielle de la fortune.

Epreuves de la ric6esse et de la mis#reIndicateur -07Inégalité des ric6esses

Indicateur -0;La vraie propriétéIndicateur -0:Emploi de la fortuneIndicateur -02Emploi de la fortune

Indicateur -00'étac6ement des !iens terrestres

SALUT DES RIC-ES

)'

317



S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1;.8aragrap6e 1 et .

"$;ECTI#

Eclairer les participants sur la vérita!le fonction des !iens matériels , argumentant !ien ue cen’est pas une fin en soi même , mais des moyens ue 'ieu nous conc#de provisoirement, uenous devons utiliser pour le !énéfice de notre proc6ain .

C"NCLUSI"N

La ric6esse n’est pas condamna!le en elle même . L’usage ue nous en faisons la transformeen entrave ou en puissant au*iliaire pour notre progr#s spirituel .

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E ' et , !

31;

'! 8ue pouvons nous *oprendre par la pGrase de ;ésus Q Dul ne peut servir deu* maKtres >

?ue nous ne pouvons pas vivre simultanément $ fascinés par les c6oses matérielles et compromis par le salut de l’Rme , car il est impossi!le de concilier les deu* principes aussi opposés entre eu* .

Dul ne peut servir deu* maKtres car ou il 6ara l9un et aimera l9autre, ou il s9attac6era & l9un etméprisera l9autre. Bous ne pouve servir tout ensem!le 'ieu et /ammon. MSaint Luc, c6. VBI, v.1N

,! 8uel est le sens de la parole Maon

L’empire des c6oses matérielles , des plaisirs déséuili!rés , ui o!lit#rent les sentiments de laspiritualité , uniues capa!les de conduire l’6omme & la vérita!le félicité .

%ésus se réf#re & tout ce ui nous fi*e & la mati#re et nous empêc6e l’avancement spirituel .

/! 8uelle est la prei<re re*oandation de ;ésus au Peune Goe @ui désirait a*@uérir lavie éternelle

L’o!servation des commandements $ Bous ne tuere point Q vous ne commettre point d9adult#re Q vousne déro!ere point Q vous ne dire point de fau* témoignages. = Honore votre p#re et votre m#re, etaime votre proc6ain comme vous=même.

L’entrée de la perfection est longue et ardue . 8our la parcourir il est initialement nécessaire, la pratiue de petits gestes , ui nous permettront l’e*ercice de grandes vertus .

2! 8uelle est la deu=i<e re*oandation @ue ;ésus Fait au Peune Goe

?u’il se défasse des !iens matériels et les donne au* pauvres et le suive .

Si vous voule être parfait, alle, vende ce ue vous ave, et le donne au* pauvres, et vous aure untrésor dans le ciel Q puis vene et me suive.

+! %our@uoi ;ésus a9t9il re*oandé au Peune Goe @u’il se déFasse de sa Fortune

8arce ue cette fortune , utilisée & peine en profit propre , l’emprisonne, l’empêc6ant de pratiuer lac6arité et l’éloignant de l’uniue c6emin ui le conduit au salut .

La fortune de ce "eune 6omme , constitue un empêc6ement pour son progr#s spirituel Q pour cela %ésuslui conseilla de se défaire d’elle .La vérita!le ric6esse est celle de l’esprit .

31:



5! Alors don* > il ne suFFit pas seuleent d’oBserver les *oandeents > pour oBtenir lavie éternelle

L’o!servation des commandements est importante , mais ui les accomplit , comme c’était le cas du "eune 6omme , a !esoin d’e*ercer d’autres vertus pour promouvoir le perfectionnement de l’esprit .

Ce n’est pas 'ieu ui e*ige de l’esprit la pratiue de cette ou cette autre vertu , c’est le propre espritui , mu par la loi du progr#s , se dirige pour d’autres pratiues ui le m#nent & la perfection .

1! Dans *e passage ;ésus nous enseigne9t9il nous dépouiller de *e @ue nous possédons pouroBtenir le salut

%ésus nous enseigne le détac6ement des !iens matériels , nous montrant ue dans le vie rien n’est plusimportant ue la rec6erc6e de c6oses spirituelles .Les !iens matériau* sont des moyens ui nous sont

concédés afin de nous aider dans la facilité de déroulement de notre parcours évolutif , mais ils nedoivent pas constituer un o!stacle .

Les !iens matériels sont des concessions passag#res ue 'ieu nous prêtent , afin ue nous lesadministrions en faveur du proc6ain .

.! %our@uoi est9il si diFFi*ile au ri*Ge d’entrer dans le roJaue des *ieu=

8arce u’il souffre avec une plus grande intensité & l’appel des tentations du monde et des "ouissancesmatérielles , ui s’opposent au* désirs de l’esprit et de l’éloignement de 'ieu .

Il est plus aisé u9un c6ameau passe par le trou d9une aiguille, u9il ne l9est u9un ric6e entre dans leroyaume des cieu* .



C-A%ITRE 63I9

"N NE %EUT SER3IR DIEU ET MAMM"N!

312

Salut des ric6es. = Se garder de l9avarice. = %ésus c6e ac6ée. = 8ara!ole du mauvais ric6e. =8ara!ole des talents. = (tilité providentielle de la fortune. Epreuves de la ric6esse et de la

mis#re. = Inégalité des ric6esses. = Instructions des $sprits $ La vraie propriété. = Emploi de lafortune. = 'étac6ement des !iens terrestres. = 4ransmission de la fortune.

Salut des ric6es.

1. Dul ne peut servir deu* maKtres Q car ou il 6ara l9un et aimera l9autre, ou il s9attac6era & l9unet méprisera l9autre. Bous ne pouve servir tout ensem!le 'ieu et /ammon. MSaint Luc, c6.VBI, v.1N

. Alors un "eune 6omme s9approc6a de lui et lui dit $ Gon maKtre, uel !ien faut=il ue "e fasse pour acuérir la vie éternelle > = %ésus lui répondit $ 8ouruoi m9appele=vous !on > Il n9y aue 'ieu seul ui soit !on. Si vous voule entrer dans la vie, garde les commandements. =?uels commandements, lui dit=il > %ésus lui dit $ Bous ne tuere point Q vous ne commettre

point d9adult#re Q vous ne déro!ere point Q vous ne dire point de fau* témoignages. =

Honore votre p#re et votre m#re, et aime votre proc6ain comme vous=même.

Ce "eune 6omme lui répondit $ %9ai gardé tous ces commandements d#s ma "eunesse Q ue memanue=t=il encore > = %ésus lui dit $ Si vous voule être parfait, alle, vende ce ue vousave, et le donne au* pauvres, et vous aure un trésor dans le ciel Q puis vene et me suive.Ce "eune 6omme entendant ces paroles s9en alla tout triste, parce u9il avait de grands !iens. =Et %ésus dit & ses disciples $ %e vous dis en vérité u9il est !ien difficile u9un ric6e entre dansle royaume des cieu*. = %e vous le dis encore une fois $ Il est plus aisé qu'un c#ameau passe

par le trou d'une aiguille, qu'il ne l 9est qu9un ric#e entre dans le royaume des cieu+. MSaint/att6ieu, c6. VIV, v. de 1; & 3. & Saint Luc, c6. VBIII, v. de 12 & 7. = Saint /arc, c6 V, v.de 1: & 7.N

essai

;ésus *Ge :a*Gée!

;ESUS C-E: :AC-EE

),

< *ette 4gure hardie peut para%tre un peu "orcée, car on ne voit pas lerapport ui e#iste entre un chameau et une aiguille. *ela vient de ceu'en hébreu le m=me mot se disait d'un câble et d'un chameau. 3ansla traduction on lui a donné cette dernière acception ; il est probableue c'est la première ui était dans la pensée de Jésus ; elle est dumoins plus naturelle.

310



S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1;.8aragrap6e 3.

"$;ECTI#

Eclairer les participants ue la ric6esse , !ien uelle soit une des épreuves les plus difficiles ,ne constitue pas essentiellement un mal , pouvant être le motif de salut ou de c6ute pour sondétenteur , conformément & l’usage u’il en fera .

C"NCLUSI"N

La ric6esse peut être un motif de retard , uand son détenteur l’utilise & peine pour son propre profit , mais elle peut être aussi une occasion de progr#s spirituel, uand elle est mise auservice du proc6ain .

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E 2!

3-



Les ‘8u!licains’ étaient des recouvreurs d’impPts , personnes ui en r#gle générale , o!tenaient degrands !énéfices dans des affaires peu scrupuleuses .

'! Coent pouvons nous interpréter l’e=*essive *uriosité de :a*Gée envers ;ésus

Connaissant la nature des enseignements de %ésus , !asés sur la "ustice et la c6arité , ac6ée , s’affligeaet reconnu le mauvais usage u’il avait fait dans sa vie de sa ric6esse Q et désirant trouver un nouveausens ,il c6erc6a & rencontrer le /aKtre .

La conscience de ac6ée l’accusait d’un mauvais usage de la ric6esse , et il alla c6erc6er %ésus pour serac6eter . La ric6esse est la plus difficile des épreuves , parce u’elle engendre le développement des passions et !loue le sentiment de fraternité , entravant le progr#s des créatures .

,! De @uelle FaKon Pésus agit9il en relation ave* :a*Gée

Il s’approc6a de lui spontanément et lui demanda l’6ospitalité, facilitant ainsi la rencontre avec celuiui désirait tant le rencontrer .

Ainsi comme il se mit en face de ac6ée , %ésus aussi est en permanence devant nous et esp#re uenous le c6erc6ions pour donner un nouveau sens & notre vie .

/! %our@uoi les personnes @ui ont pressenti le Fait ont9elles *riti@ué la dé*ision de ;ésusd’Qtre GéBergé *Ge :a*Gée

8arce ue ac6ée , en conformité & ce ue nous avons vu auparavant , étant un pu!licain, étaitconsidéré comme une personne de mauvaises vies , indigne donc de recevoir le /aKtre .

%ésus c6erc6ait la compagnie des péc6eurs , pour les aider dans leur propre salut ‘MNcar le Fils del96omme est venu pour c6erc6er et pour sauver ce ui était perdu ’.

2! 8uelle est l’attitude de :a*Gée pendant la ren*ontre ave* ;ésus

Il reconnut ue ses !ien étaient de grande valeur pour les nécessiteu* et il se repentit des pré"udicesu’il avait causé & autrui , se mettant & l’@uvre pour les réparer généreusement .

Seigneur, "e donne la moitié de mon !ien au* pauvres Q et si "9ai fait tort & uelu9un en uoi ue cesoit, "e lui en rends uatre fois autant.

+! 8u’est *e @ui *Gangea dans la vie de :a*Gée > partir de sa ren*ontre ave* le MaOtre

Le destin u’il consacra & donner sa propre vie au* autres .Auparavant il n’avait de soins u’& peine pour ses propres intérêts et le cumul des !iens .Ensuite il commen)a & réparer les faute commises et &diviser sa ric6esse avec les nécessiteu* .

31



?uand uelu’un se trouve avec le /aKtre et u’il lui ouvre son c@ur & ses sentiments , il ne peut plus "amais vivre comme auparavant , mais devient un nouvel 6omme , dans l’amour et la c6arité .

5! 8uel est le sens du ot ‘salut’ utilisé par ;ésus

%ésus se réf#re & l’éclaircissement ue réussira & atteindre l’esprit de ac6ée et le c6emin u’il a initiévers la direction du royaume de 'ieu , & travers l’aide au proc6ain .

‘Cette maison a re)u au"ourd96ui le salut, parce ue celui=ci est aussi enfant d9A!ra6am’ .

1! 8u’est *e @ue nous enseigne la leKon d’auPourd’Gui

?ue la ric6esse peut être une cause de retards comme d’élévation spirituelle , conformément & ladestinée u’on lui donne .

La ric6esse ne constitue pas un mal en elle même ,c’est l’usage ue nous en faisons ui la transformeen un motif de c6ute ou d’opportunité d’élévation spirituelle .



3



C-A%ITRE 63I9


Salut des ric6es. = Se garder de l9avarice. = %ésus c6e ac6ée. = 8ara!ole du mauvais ric6e. =8ara!ole des talents. = (tilité providentielle de la fortune. Epreuves de la ric6esse et de lamis#re. = Inégalité des ric6esses. = Instructions des $sprits $ La vraie propriété. = Emploi de la

fortune. = 'étac6ement des !iens terrestres. = 4ransmission de la fortune.Salut des ric6es.

3. %ésus étant entré dans %éric6o, passait par la ville Q = et il y avait un 6omme nommé ac6ée,c6ef des pu!licains et fort ric6e, = ui, ayant envie de voir %ésus pour le connaKtre, ne le

pouvait & cause de la foule, parce u9il était fort petit Q = c9est pouruoi il courut devant etmonta sur un sycomore pour le voir, parce u9il devait passer par l&. = %ésus étant venu en cet

endroit, leva les yeu* en 6aut Q et l9ayant vu, il lui dit $ ac6ée, 6Rte=vous de descendre, parceu9il faut ue "e loge au"ourd96ui dans votre maison. = ac6ée descendit aussitPt, et le re)utavec "oie. = 4ous voyant cela en murmuraient, disant $ Il est allé loger c6e un 6omme demauvaise vie. MBoy. Introduction Q art. Publicains.N

Cependant ac6ée, se présentant devant le Seigneur, lui dit $ Seigneur, "e donne la moitié demon !ien au* pauvres Q et si "9ai fait tort & uelu9un en uoi ue ce soit, "e lui en rends uatrefois autant. = Sur uoi %ésus lui dit $ Cette maison a re)u au"ourd96ui le salut, parce ue celui=ci est aussi enfant d9A!ra6am Q = car le Fils de l96omme est venu pour c6erc6er et pour sauver ce ui était perdu. MSaint Luc, c6. VIV, v. de 1 & 1-.N8ara!ole du mauvais ric6e.

%ARA$"LE DU MAU3AIS RIC-E

)/

3



S"URCE "RI7INELLE


C6apitre 1;.8aragrap6e 7 .

"$;ECTI#

Analyser avec les participants les effets ue les actions pratiuées sur le plan p6ysiue provouent dans le monde spirituel et !ien éclairer ue seulement le propre effort , dansl’o!servation des lois de 'ieu , nous rapproc6e de lui , nous garantissant la consolation et la

pai* .

C"NCLUSI"N

Le progr#s individuel est un !ut individuel et non transféra!le .8ersonne d’autre ue vousmême ue vous même ne peut le faire . 8ersonne ne peut supporter la douleur ui l’éloignedes lois divines , retardant de ce fait son c6eminement évolutif . Eloigner temporairement , ilfaudra revenir , pour reformer ce ui a été déformé par erreur . Le retour vers le p#re

s’opérant par la +éforme Intérieure pour nous autres esprits imparfaits .

"$SER3ATI"N



33

LIRE LE %ARA7RA%-E + !

'! Coent e=pli@uer @ue deu= Fils du Qe Dieu d’Aour puissent e=périenter dessituations si opposées

'ieu dans sa "ustice traite c6acun suivant ses actions et conc#de & tous opportunités de progr#s Q leric6e re)oit l’épreuve de la fortune pour développer la solidarité Q le mendiant re)oit l’épreuve de lamis#re pour recouvrir l’6umilité et la résignation .

La douleur d’au"ourd’6ui nous pointe les fautes du passé et constitue des opportunités de "oies futures .

,! Coent agirent9ils devant l’opportunité reKue

Laare supporta sa souffrance avec résignation , patience et résignation Q le ric6e conserva son

égosme , et l’indifférence au* souffrances d’autrui , utilisant la fortune & peine pour son propre !énéfice .

Laare avec sa résignation , o!tint des mérites progressant spirituellement .Le ric6e , avec son égosmeretarda son c6emin évolutif , acuerrant plus de dettes & réparer . Mdé!its armiues N .

/! 8u’arriva9t9il *Ga*un d’eu= > @uand la ort pGJsi@ue les retira du onde atériel

C6acun a été traité en fonction de ses @uvres Q A Laare a été concédé la consolation Q au ric6e ont été

réservés l’agonie et le désespoir .

<r il arriva ue ce pauvre mourut, et fut emporté par les anges dans le sein d9A!ra6am. Le ric6emourut aussi, et eut l9enfer pour sépulcre.

2! 8ue devons nous entendre par la parole enFer > utilisé par ;ésus dans *e passage

?uand l’esprit prend conscience du mal u’il a produit et des pré"udices , il compatit terri!lement lorsde son retour apr#s la désincarnation .Il se dé!at dans le remords et souffre de terri!les afflictions par l’impossi!ilité de se rapproc6er de 'ieu . Il devra ensuite ré=initier un processus réincarnatoire.

Et lorsu9il était dans les tourments, il leva les yeu* en 6aut, et vit de loin A!ra6am, et Laare dans sonsein Q =et s9écriant, il dit ces paroles $ 8#re A!ra6am, aye pitié de moi, et envoye=moi Laare, afinu9il trempe le !out de son doigt dans l9eau pour me rafraKc6ir la langue, parce ue "e souffred9e*trêmes tourments dans cette flamme.

+! Alors le ri*Ge souFFre par*e @u’il est éloigné de Dieu

Certainement . 'e la même fa)on ue Laare a été 6eureu* pour s’être trouvé en 6armonie

avec la loi de 'ieu , car nous avons tous été crée par lui , pour nous rapproc6er

37

continuellement tous vers lui et les uns envers les autres , vivant dans la conformité avec leslois immua!les .

Le destin de l’6omme est de vivre en présence de 'ieu . Seulement en appliuant l’amour du proc6ain nous trouverons l’éuili!re et la li!ération du cycle des réincarnations , nous faisant

retourner dans notre vérita!le partie ui est la patrie spirituelle.

5! A @ui le ri*Ge a9t9il deandé de l’aide >@uand il s’est trouvé dans l’aFFli*tion

A celui ui méprisait la vie .MApprofondir la uestion avec discutions et commentaires , o!servant le raisonnement dec6aue point de vue correspondant N .

Dous devons tou"ours & nos fr#res en souffrance , le secours fraternel , car aussi nous aurons !esoin de leur aide , aussi !ien dans la vie matérielle ue dans la vie spirituelle .

1! A @uel ‘aBJe’ se réF<re ABraGa>dans *ette paraBole

A l’impossi!ilité & un esprit imprégné d’égosme et d’indifférence , comme le ric6e d’o!tenir un soulagement pour ses douleurs & travers les mérites d’un esprit évolué comme Laare .

C’est la condition évolutive de l’esprit ui détermine son état de félicité ou de douleur QC6acun doit évolué par son propre mérite ,acuerrant la pratiue incessante du !ien .

.! %our@uoi dans la paraBole *ontée par ;ésus > ABraGa n’a9t9il pas répondu l’appel du ri*Ge

8arce u’il sait ue l’incrédulité des 6ommes n’est pas vaincue par des révélations de ueluenature , mais par la réfle*ion sinc#re autour des lois divines , !ien uelles soient en notre

conscience .

L’éclaircissement de l’esprit est un !ut réservé & c6acun . Les moyens ui éclairent l’espritsont tou"ours & notre protée Q l’évangile de %ésus , la pri#re , les e*emples édifiants de nosfr#res . Il suffit ue nous les rec6erc6ions pour retrouver la conscience des lois divines .

)! Est9il possiBle @ue nous restions en peranen*e ignorants des lois divines > sans

Paais réFlé*Gir sin*<reent sur elles

3;



Don , car il y a un moment ou la douleur apparaKt dans la vie et pousse immanua!lementl’6omme & la réfle*ion .

Citer Laare comme e*emple de souffrances , montrant ainsi l’6omme rapproc6é de 'ieu .



3:

C-A%ITRE 63I9


Salut des ric6es. = Se garder de l9avarice. = %ésus c6e ac6ée. = 8ara!ole du mauvais ric6e. =

8ara!ole des talents. = (tilité providentielle de la fortune. Epreuves de la ric6esse et de lamis#re. = Inégalité des ric6esses. = Instructions des $sprits $ La vraie propriété. = Emploi de lafortune. = 'étac6ement des !iens terrestres. = 4ransmission de la fortune.

Salut des ric6es.

%araBole du auvais ri*Ge!

7. Il y avait un 6omme ric6e, ui était vêtu de pourpre et de lin, et ui se traitaitmagnifiuement tous les "ours. = Il y avait aussi un pauvre nommé Laare, étendu & sa porte,tout couvert d9ulc#res, = ui eWt !ien voulu se rassasier des miettes ui tom!aient de la ta!le duric6e Q mais personne ne lui en donnait, et les c6iens venaient lui léc6er ses plaies. = <r il

arriva ue ce pauvre mourut, et fut emporté par les anges dans le sein d9A!ra6am. Le ric6emourut aussi, et eut l9enfer pour sépulcre. = Et lorsu9il était dans les tourments, il leva lesyeu* en 6aut, et vit de loin A!ra6am, et Laare dans son sein Q =et s9écriant, il dit ces paroles $8#re A!ra6am, aye pitié de moi, et envoye=moi Laare, afin u9il trempe le !out de sondoigt dans l9eau pour me rafraKc6ir la langue, parce ue "e souffre d9e*trêmes tourments danscette flamme.

/ais A!ra6am lui répondit $ /on fils, souvene=vous ue vous ave re)u vos !iens dans votrevie, et ue Laare n9y a eu ue des mau* Q c9est pouruoi il est maintenant dans la consolation,et vous dans les tourments.

'e plus, il y a pour "amais un grand a!Kme entre nous et vous Q de sorte ue ceu* uivoudraient passer d9ici vers vous ne le peuvent, comme on ne peut passer ici du lieu oU vousêtes.

Le ric6e lui dit $ %e vous supplie donc, p#re A!ra6am, de l9envoyer dans la maison de mon p#re, = oU "9ai cin fr#res, afin u9il leur atteste ces c6oses, de peur u9ils ne viennent aussieu*=mêmes dans ce lieu de tourments. = A!ra6am lui repartit $ Ils ont /ose et les prop6#tes Qu9ils les écoutent. = Don, dit=il, p#re A!ra6am Q mais si uelu9un des morts va les trouver, ilsferont pénitence. = A!ra6am lui répondit $ S9ils n9écoutent ni /ose ni les prop6#tes, ils necroiront pas non plus, uand même uelu9un des morts ressusciterait. MSaint Luc, c6. VBI, v.

de 10 & 1.N

UTILITE %R"3IDENTIELLE DE LA #"RTUNE!

E%REU3ES DE LA RIC-ESSE ET DE LA MISERE

32



)2

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1;.8aragrap6e : .

"$;ECTI#

Eclairer les participants ue la ric6esse et la pauvreté sont des épreuves difficiles pour l’6omme et argumenter ue la vérita!le fonction de la ric6esse est promouvoir le progr#smatériel de la plan#te , au !énéfice de toute l’6umanité .

C"NCLUSI"N

+ic6esse et mis#re ne sont pas des récompenses ni des cadeau* de 'ieu Q ce sont dessituations transitoires ue l’6omme e*périmentent , dans le procédé d’évolution spirituelle .Loin d’être un mal, la ric6esse est le facteur de progr#s matériel de la plan#te et du !ien êtrede l’6umanité .

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E 1 !

30

'! Est *e @ue la ri*Gesse est l’instruent de perdition de l’Goe

La ric6esse en elle même ne constitue pas un o!stacle au salut de l’6omme , car 'ieu étant infiniment

"uste et miséricordieu* , ne l’aurait pas mis dans ses mains pour ue l’6omme se ruine .

Si la ric6esse ne devait produire ue du mal, 'ieu ne l9aurait pas mise sur la terre Q c9est & l96omme d9enfaire sortir le !ien.

,! Mais pour@uoi la ri*Gesse >*oe le dit ;ésus de noBreuses Fois > rend diFFi*ile le salutde l’Goe

8arce u’elle stimule l’égosme, favorise la vanité , e*acer!e les appétits sensuels et les attac6ementsau* !iens matériau* , déviant l’6omme des c6oses de l’esprit .

La ric6esse c9est le suprême e*citant de l9orgueil, de l9égosme et de la vie sensuelle Q c9est le lien le plus puissant ui attac6e l96omme & la terre et détourne ses pensées du ciel .

/! Etant l’opposé de la ri*Gesse > peut9on *on*lure @ue la is<re est une épreuve Fa*ile @ui*onduit au salut

Don . La mis#re est une épreuve difficile parce u’elle donne le désir d’envie et la révolte , rendantdifficile la pratiue de la c6arité , ui conduit l’6omme & 'ieu . /ais la ric6esse est une épreuve plus

dure .

La ric6esse par les tentations u9elle donne, et la fascination u9elle e*erce est une épreuve tr#srisuée mais plus dangereuse ue la mis#re . La mis#re ne garantit pas le ciel . Le pauvre révolté a lemême destin ue le ric6e avare .

2! Celui @ui a déP e=périenté les privations atérielles supportées par la is<re > Fera9t9ileilleur usage de la ri*Gesse au *as ou il vienne la posséder

8as tou"ours .La ric6esse par les facilités u’elle offre ,produit un tel vertige ue l9on voit souvent celui

ui passe de la mis#re & la fortune ou!lier vite sa premi#re positionM N et devenir insensi!le ,égosteet vain .

?ui passe de la pauvreté & la ric6esse tr#s fréuemment devient ingrat , ou!liant et méprisant enversceu* avec lesuels il a partagé les privations et l’aide re)u dans les moments de nécessité .

+! Si > *oe nous l’avons vu > la ri*Gesse n’est pas un al > @ui pouvons nous don*attriBuer les Funestes *onsé@uen*es @u’elle produit

En raison de l’état d’infériorité spirituelle de l’6omme , il dépendra de l’usage u’il en fera , car il peut

aussi !ien l’utiliser pour venir en aide & son proc6ain , l’élevant spirituellement ou la consacrer & son !énéfice e*clusif , retardant ainsi son progr#s .

3-

Si la ric6esse est la source de !eaucoup de mau*, MN ce n’est pas elle ue nous devons inculper .Ilfaut s9en prendre non & la c6ose, mais & l96omme ui en a!use, comme il a!use de tous les dons de'ieu .La ric6esse est similaire & certains poisons ui dans des mains in6a!iles peuvent provouer la mort ,mais si utilisés et employés & propos avec discernement et sagesse , peuvent rendre la santé .

5! 8uelle est la Fon*tion de la ri*Gesse sur notre plan<te

<ffrir & l’6omme les recours nécessaires au* progr#s matériels et & la satisfaction des nécessités de ses6a!itants .

L96omme a pour mission de travailler & l9amélioration matérielle du glo!e Q il doit le défric6er,l9assainir, le disposer pour recevoir un "our toute la population ue comporte son étendue Q pour nourrir cette population ui croKt sans cesse .

1! Dans le But de proouvoir le progr<s atériel de la Terre > ne suFFit9il pas l’Goel’aide de la s*ien*e

Sans aucun doute la science est de grande importance , elle stimule l’étude et la rec6erc6e ,développant l’intelligence , faisant découvrir des moyens faciles ,rapides et sWrs de surmonter leso!stacles et d’atteindre des o!"ectifs . mais c’est la ric6esse ui permet son e*écution .

A travers la science l’6omme découvre les moyens de promouvoir le progr#s de la plan#te et le !ienêtre de sa population Q par le moyen de la ric6esse il transforme les découvertes en réalité .

.! De @uelle FaKon les eFForts de l’Goe aéliorer la plan<te peuvent9ils aider sonprogr<s spirituel

L9activité nécessitée par ces mêmes travau* grandit et développe son intelligence Q cette intelligenceu9il concentre d9a!ord sur la satisfaction des !esoins matériels, l9aidera plus tard & comprendre lesgrandes vérités spirituelles .



C-A%ITRE 63I

9"N NE %EUT SER3IR DIEU ET MAMM"N!

31





Salut des ric6es.

Utilité providentielle de la Fortune!

:. Si la ric6esse devait être un o!stacle a!solu au salut de ceu* ui la poss#dent, ainsi u9on pourrait en inférer de certaines paroles de %ésus interprétées selon la lettre et non selon l9esprit,'ieu, ui la dispense, aurait mis entre les mains de uelues=uns un instrument de perditionsans ressources, pensée ui répugne & la raison. La ric6esse est sans doute une épreuve tr#sglissante, plus dangereuse ue la mis#re par ses entraKnements, les tentations u9elle donne, etla fascination u9elle e*erce Q c9est le suprême e*citant de l9orgueil, de l9égosme et de la viesensuelle Q c9est le lien le plus puissant ui attac6e l96omme & la terre et détourne ses pensées

du ciel Q elle produit un tel vertige ue l9on voit souvent celui ui passe de la mis#re & lafortune ou!lier vite sa premi#re position, ceu* ui l9ont partagée, ceu* ui l9ont aidé, etdevenir insensi!le, égoste et vain. /ais de ce u9elle rend la route difficile, il ne s9ensuit pasu9elle la rende impossi!le, et ne puisse devenir un moyen de salut entre les mains de celui uisait s9en servir, comme certains poisons peuvent rendre la santé s9ils sont employés & propos etavec discernement.

Lorsue %ésus dit au "eune 6omme ui l9interrogeait sur les moyens de gagner la vie éternelle $['éfaites=vous de tous vos !iens et suive=moi,Y il n9entendait point poser en principe a!soluue c6acun doit se dépouiller de ce u9il poss#de, et ue le salut n9est u9& ce pri*, maismontrer ue l'attac#ement au+ biens terrestres est un o!stacle au salut. Ce "eune 6omme, eneffet, se croyait uitte parce u9il avait o!servé certains commandements, et pourtant il recule& l9idée d9a!andonner ses !iens Q son désir d9o!tenir la vie éternelle ne va pas "usu9& cesacrifice.

La proposition ue lui fait %ésus était une épreuve décisive pour mettre & "our le fond de sa pensée Q il pouvait sans doute être un parfait 6onnête 6omme selon le monde, ne faire de tort & personne, ne point médire de son proc6ain, n9être ni vain ni orgueilleu*, 6onorer son p#re et sam#re Q mais il n9avait pas la vraie c6arité, car sa vertu n9allait pas "usu9& l9a!négation. Boil& ceue %ésus a voulu démontrer Q c9était une application du principe $ Hors la c6arité point desalut.

La conséuence de ces paroles prises dans leur acception rigoureuse, serait l9a!olition de lafortune comme nuisi!le au !on6eur futur, et comme source d9une foule de mau* sur la terre Qce serait de plus la condamnation du travail ui peut la procurer Q conséuence a!surde uiram#nerait l96omme & la vie sauvage, et ui, par cela même, serait en contradiction avec la loidu progr#s, ui est une loi de 'ieu.

Si la ric6esse est la source de !eaucoup de mau*, si elle e*cite tant de mauvaises passions, sielle provoue tant de crimes même, il faut s9en prendre non & la c6ose, mais & l96omme ui ena!use, comme il a!use de tous les dons de 'ieu Q par l9a!us, il rend pernicieu* ce ui pourraitlui être le plus utile Q c9est la conséuence de l9état d9infériorité du monde terrestre. Si la

ric6esse ne devait produire ue du mal, 'ieu ne l9aurait pas mise sur la terre Q c9est & l96omme

3



d9en faire sortir le !ien. Si elle n9est pas un élément direct du progr#s moral, elle est, sanscontredit, un puissant élément de progr#s intellectuel.

En effet, l96omme a pour mission de travailler & l9amélioration matérielle du glo!e Q il doit ledéfric6er, l9assainir, le disposer pour recevoir un "our toute la population ue comporte son

étendue Q pour nourrir cette population ui croKt sans cesse, il faut augmenter la production Q sila production d9une contrée est insuffisante, il faut aller la c6erc6er au loin. 8ar cela même, lesrelations de peuple & peuple deviennent un !esoin Q pour les rendre plus faciles, il faut détruireles o!stacles matériels ui les séparent, rendre les communications plus rapides. 8our destravau* ui sont l9oeuvre des si#cles, l96omme a dW puiser des matériau* "usue dans lesentrailles de la terre Q il a c6erc6é dans la science les moyens de les e*écuter plus sWrement et

plus rapidement Q mais, pour les accomplir, il lui faut des ressources $ la nécessité lui a faitcréer la ric6esse, comme elle lui a fait découvrir la science. L9activité nécessitée par cesmêmes travau* grandit et développe son intelligence Q cette intelligence u9il concentred9a!ord sur la satisfaction des !esoins matériels, l9aidera plus tard & comprendre les grandesvérités morales. La ric6esse étant le premier moyen d9e*écution, sans elle plus de grands

travau*, plus d9activité, plus de stimulant, plus de rec6erc6es Q c9est donc avec raison u9elleest considérée comme un élément du progr#s.

INE7ALITE DES RIC-ESSES

3



)+

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1;.8aragrap6e 2 .

"$;ECTI#

Eclairer les participants ue la ric6esse est l’instrument utilisé par 'ieu pour induirel’6umanité au progr#s ,étant ue l’inégalité de sa distri!ution découle de la propre inégalitédes caract#res de l’6omme et des ses nécessités en relation & sa possession .

C"NCLUSI"N

La constatation ue la mis#re d’au"ourd’6ui est le fruit de notre usage indu des ric6essesd’6ier Q nous devant de rectifier au plus tPt le rééuili!re de la répartition des ric6esses , par les moyens mis & notre disposition et des nouveau* ui se présenteront & nous .

"$SER3ATI"N



33

LIRE LE %ARA7RA%-E . !

'! %our@uoi tous les Goes ne sont9ils pas égaleent ri*Ges

C9est u9ils ne sont pas également intelligents, actifs et la!orieu* pour acuérir, so!res et prévoyants pour conserver.

L’inégalité des ric6esses est in6érente au stage évolutif de l’6omme .Il sera seulement résolu & mesureu’il va évoluer moralement .

,! Le proBl<e de la ri*Gesse serait9il résolu si un oent donné > toute la ri*Gesse duonde était égaleent répandue pari les Goes

Don , car & c6acun reviendrait une parcelle minime insuffisante Q de plus cette condition initiale

d’égalité serait vite rompue par les différences individuelles , de sorte ue uelues unsaugmenteraient leurs !iens , d’autres les perdraient .

C9est d9ailleurs un point mat6ématiuement démontré, ue la fortune également répartie donnerait &c6acun une part minime et insuffisante .

/! Supposant @ue la division é@uitaBle de la ri*Gesse soit staBle et suFFisante pour @ue tousaient le né*essaire > @u’arriverait9il

Ce serait l9anéantissement de tous les grands travau* ui concourent au progr#s et au !ien=être del96umanité Q u9en supposant u9elle donnRt & c6acun le nécessaire, il n9y aurait plus l9aiguillon ui pousse au* grandes découvertes et au* entreprises utiles.

Si 'ieu la concentre sur certains points, c9est pour ue de l& elle se répande en uantité suffisante,selon les !esoins.

2! %our@uoi Dieu *on*<de la ri*Gesse *eu= @ui ne la disposeront pas au servi*e du Bien

'ieu donne ces opportunités , utilisant le li!re ar!itre , de contri!uer pour le progr#s de l’6umanité et

l’évolution spirituelle Q distinguant le !ien du mal et la pratiue du !ien par la volonté et l’effort .

Il ne doit être conduit fatalement ni au !ien ni au mal, sans cela il ne serait u9un instrument passif etirresponsa!le, comme les animau*. La fortune est un moyen de l9éprouver moralement Q mais comme,en même temps, c9est un puissant moyen d9action pour le progr#s, il ne veut pas u9elle reste longtempsimproductive, c9est pouruoi il la déplace incessamment.

+! Coent Dieu distriBue9t9il la ri*Gesse pari les Goes

A travers les e*istences .'ieu donne au* 6ommes l’opportunité de l’utiliser. Etant matériellement

impossi!le ue tous la poss#dent au même moment , mais c6acun & son tour , suivant le !on usageu’ils en feront & leur tour .

37



4el ui ne l9a pas au"ourd96ui l9a dé"& eue ou l9aura dans une autre e*istence, et tel ui l9a maintenant pourra ne plus l9avoir demain. La mis#re d’au"ourd’6ui est le fruit de l’usage indu des ric6esses d’6ier .

5! 8uand l’Guanité *onnaOtra 9t9elle une distriBution plus Puste des ri*Gesses

Seulement uand les 6ommes se régénéreront par la c6arité , éliminant de leur c@ur l’égosme etl’orgueil .Il y aura alors un meilleur éuili!re dans la distri!ution des ric6esses , disparaissant de la4erre les e*trêmes de la ric6esse e*cessive et de la mis#re a!solue .

L’origine du mal réside dans l’égosme et dans l’orgueil Q les a!us de toutes les sortes cesseront uandles 6ommes se régénéreront par la loi de la c6arité .

1! Coent pouvons nous *ontriBuer pour rendre oins inPuste la so*iété dans la@uellenous vivons

S’il nous a été permis d’avoir des !iens , nous devons les utiliser au !énéfice du proc6ain , donnantdes opportunités d’en !énéficier avec un travail digne se souvenant tou"ours ue le superflu ne nousappartient pas .Si nous nous trouvons privés de ric6esses , nous aurons soin de nous remplir de trésorsde patience et de résignation , c6erc6ant dans le travail et la pri#re l’ou!li de nos difficultés , sanscesser de lutter avec une ferme intention pour les améliorations et progr#s de nos vies .

Il y a des ric6es et des pauvres, parce ue 'ieu étant "uste, c6acun doit travailler & son tour Q la pauvreté est pour les uns l9épreuve de la patience et de la résignation Q la ric6esse est pour les autresl9épreuve de la c6arité et de l9a!négation.



C-A%ITRE 63I


3;

Salut des ric6es. = Se garder de l9avarice. = %ésus c6e ac6ée. = 8ara!ole du mauvais ric6e. = 8ara!oledes talents. = (tilité providentielle de la fortune. Epreuves de la ric6esse et de la mis#re. = Inégalité des

ric6esses. = Instructions des $sprits $ La vraie propriété. = Emploi de la fortune. = 'étac6ement des !iens terrestres. = 4ransmission de la fortune.

Salut des ric6es.

Inégalité des ri*Gesses!

2. L9inégalité des ric6esses est un de ces pro!l#mes ue l9on c6erc6e en vain & résoudre, si l9on neconsid#re ue la vie actuelle. La premi#re uestion ui se présente est celle=ci $ 8ouruoi tous les6ommes ne sont=ils pas également ric6es > Ils ne le sont pas par une raison tr#s simple, c'est qu'ils ne

sont pas également intelligents, actifs et laborieu+ pour acquérir, sobres et prévoyants pour conserver.

C9est d9ailleurs un point mat6ématiuement démontré, ue la fortune également répartie donnerait &c6acun une part minime et insuffisante Q u9en supposant cette répartition faite, l9éuili!re serait rompuen peu de temps par la diversité des caract#res et des aptitudes Q u9en la supposant possi!le et dura!le,c6acun ayant & peine de uoi vivre, ce serait l9anéantissement de tous les grands travau* ui

concourent au progr#s et au !ien=être de l96umanité Q u9en supposant u9elle donnRt & c6acun lenécessaire, il n9y aurait plus l9aiguillon ui pousse au* grandes découvertes et au* entreprises utiles. Si'ieu la concentre sur certains points, c9est pour ue de l& elle se répande en uantité suffisante, selonles !esoins.

Ceci étant admis, on se demande pouruoi 'ieu la donne & des gens incapa!les de la faire fructifier pour le !ien de tous. L& encore est une preuve de la sagesse et de la !onté de 'ieu. En donnant &l96omme le li!re ar!itre, il a voulu u9il arrivRt, par sa propre e*périence, & faire la différence du !ienet du mal, et ue la pratiue du !ien fWt le résultat de ses efforts et de sa propre volonté. Il ne doit êtreconduit fatalement ni au !ien ni au mal, sans cela il ne serait u9un instrument passif et irresponsa!le,comme les animau*. La fortune est un moyen de l9éprouver moralement Q mais comme, en mêmetemps, c9est un puissant moyen d9action pour le progr#s, il ne veut pas u9elle reste longtemps

improductive, c9est pouruoi il la déplace incessamment. C6acun doit la posséder, pour s9essayer & s9enservir et prouver l9usage u9il en sait faire Q mais comme il y a impossi!ilité matérielle & ce ue tousl9aient en même temps Q ue d9ailleurs, si tout le monde la possédait, personne ne travaillerait, etl9amélioration du glo!e en souffrirait, c#acun la possède / son tour $ tel ui ne l9a pas au"ourd96ui l9adé"& eue ou l9aura dans une autre e*istence, et tel ui l9a maintenant pourra ne plus l9avoir demain. Il ya des ric6es et des pauvres, parce ue 'ieu étant "uste, c6acun doit travailler & son tour Q la pauvreté est pour les uns l9épreuve de la patience et de la résignation Q la ric6esse est pour les autres l9épreuve de lac6arité et de l9a!négation.

<n gémit avec raison de voir le pitoya!le usage ue certaines gens font de leur fortune, les igno!les passions ue provoue la convoitise, et l9on se demande si 'ieu est "uste de donner la ric6esse & detelles gens > Il est certain ue si l96omme n9avait u9une seule e*istence, rien ne "ustifierait une tellerépartition des !iens de la terre Q mais si, au lieu de !orner sa vue & la vie présente, on consid#rel9ensem!le des e*istences, on voit ue tout s9éuili!re avec "ustice. Le pauvre n9a donc plus de motif d9accuser la 8rovidence, ni d9envier les ric6es, et les ric6es n9en ont plus de se glorifier de ce u9ils poss#dent. S9ils en a!usent, ce n9est ni avec les décrets, ni avec les lois somptuaires u9on remédiera aumal Q les lois peuvent momentanément c6anger l9e*térieur, mais elles ne peuvent c6anger le coeur Qc9est pouruoi elles n9ont u9une durée temporaire, et sont tou"ours suivies d9une réaction plus effrénée.La source du mal est dans l9égosme et l9orgueil Q les a!us de toute nature cesseront d9eu*=mêmesuand les 6ommes se régleront sur la loi de c6arité.

LA 3ERITA$LE %R"%RIETE

)5

3:



S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1;.8aragrap6e 0 et 1- .

"$;ECTI#

Analyser avec les participants en uoi consiste la vérita!le propriété , les stimulant & donner au* !iens matériels leur vérita!le importance et de la réelle importance de l’accumulationdes ric6esses sur le plan spirituel .

C"NCLUSI"N

Les !iens de l’Rme , intelligence, connaissances et ualités morales sont éternelles etconstituent notre vérita!le propriété . 'es !iens du corps nous en somme les usufruitiers , car il appartient & 'ieu , ui nous demandera des comptes de son administration .Il importeradonc tout au long de notre vie terrestre d’en prendre le plus grand soin possi!lematériellement et spirituellement .

"$SER3ATI"N



32

LIRE LE %ARA7RA%-E ) et '&!

'! 8uelle est la véritaBle propriété de l’Goe

+ien de ce ui est & l9usage du corps, tout ce ui est & l9usage de l9Rme $ l9intelligence, lesconnaissances, les ualités morales .

L96omme ne poss#de en propre ue ce u9il peut emporter de ce monde.

,! Alors > les Biens atériels @ue l’Goe poss<de ne *onstituent pas sa propriété

L’6omme poss#de seulement ce u’il l’accompagne uand il laisse le corps p6ysiue .De pouvant

emmener avec lui les !iens matériau* , car il n’en a pas la possession réelle , mais simplementl’usufruit .

L’6omme poss#de & peine ce u9il apporte et ce u9il emporte, ce u9il n9est au pouvoir de personne delui enlever, ce ui lui servira plus encore dans l9autre monde ue dans celui=ci Q de lui dépend d9être plus ric6e spirituellement & son départ u9& son arrivée, car de ce u9il aura acuis en !ien dépend sa position future.

/! Etant sur Terre de passage et aJant l’éternité pour destin > @uelles ri*Gesses l’Goe

doit9il a**uuler

A peine celles ui ont de la valeur pour l’éternité et ui sont o!tenues & travers la pratiue de la c6arité.

Sur le plan spirituel la monnaie courante est la c6arité ou soit , tout !énéfice réalisé en faveur du proc6ain .

2! 8u’arrive9t9il l’Goe lors de son arrivé dans le onde des esprits

Il a une condition compati!le avec la somme de vertus u’il présente , car sur le plan spirituel c’est ceui a une valeur .

En ce ui concerne la somme des vertus , un ouvrier peut être plus ric6e u’un prince .

+! A @ui appartiennent les Biens de la Terre

Les !iens de la 4erre appartiennent & 'ieu ui les distri!ue suivant les crit#res de "ustice et demiséricorde .

30



Dous luttons pour l’acuisition des !iens de l’Rme dans un monde matériel ou l’acuisition éuita!lede !iens matériels est nécessaire au* !ons maintiens de nos conditions de développement .

5! Coent doit agir l’Goe en relation au= Bien atériels +econnaissant ue dans l’incarnation d’esprit incarné il ne peut faire a!straction de cet au*iliaire ,mais l’utilisant comme moyens d’attendements pour ses nécessitées et celles du service au proc6ain .%amais pour une fin spécifiue & lui seul .

Les !iens matériels doivent être destinés & la manutention de la vie du corps ,& l’acuisition desconnaissances et au service fraternel .

1! En s’agissant de Biens atériels @uelles sont les propriétés *onsidérées légities

Celles acuises par le moyen d’un travail 6onnête , dans leuel celui ui l’e*écute agit au !énéfice du proc6ain et non comme pré"udice pour autrui .

Car une propriété n9est légitimement acuise ue, lorsue, pour la posséder, on n9a fait de tort & personne. Il sera demandé compte d9un denier mal acuis au pré"udice d9autrui.

.! L’Goe peut9il aBuser de ses Biens durant sa vie > sans avoir rendre de *opte personne

Don .S’il les utilisent uniuement dans le !ut de la satisfaction de ses sens ou de son orgueil , ilsdeviennent donc une cause de c6ute entre ses mains, mieu* eWt valu pour lui u9ils ne les possédRt pas Q il perd d9un cPté ce u9il a gagné de l9autre en annulant le mérite de son travail, et uand il uitterala terre la "ustice divine lui demandera des comptes .

?uand il uittera la terre, 'ieu lui dira u9il a dé"& re)u sa récompense.



33-

C-A%ITRE 63I9




Salut des ric6es.

Inégalité des ri*Gesses


La vraie propriété!0. L96omme ne poss#de en propre ue ce u9il peut emporter de ce monde. Ce u9il trouve en

arrivant et ce u9il laisse en partant, il en "ouit pendant son sé"our Q mais, puisu9il est forcé del9a!andonner, il n9en a ue la "ouissance et non la possession réelle. ?ue poss#de=t=il donc >+ien de ce ui est & l9usage du corps, tout ce ui est & l9usage de l9Rme $ l9intelligence, lesconnaissances, les ualités morales Q voil& ce u9il apporte et ce u9il emporte, ce u9il n9est au

pouvoir de personne de lui enlever, ce ui lui servira plus encore dans l9autre monde ue danscelui=ci Q de lui dépend d9être plus ric6e & son départ u9& son arrivée, car de ce u9il auraacuis en !ien dépend sa position future. ?uand un 6omme va dans un pays lointain, ilcompose sa pacotille d9o!"ets ui ont cours dans le pays Q mais il ne se c6arge point de ceu*ui lui seraient inutiles. Faites donc de même pour la vie future, et faites provision de tout ceui pourra vous y servir.

Au voyageur ui arrive dans une au!erge, on donne un !eau logement s9il peut le payer Q &celui ui a peu de c6ose, on en donne un moins agréa!le Q uant & celui ui n9a rien, il couc6esur la paille. Ainsi en est=il de l96omme & son arrivée dans le monde des Esprits $ sa place y estsu!ordonnée & son avoir Q mais ce n9est pas avec de l9or u9il la paye. <n ne lui demandera

point $ Com!ien avie=vous sur la terre > uel rang y occupie=vous > étie=vous prince ouartisan > /ais on lui demandera $ ?u9en rapporte=vous > <n ne supputera point la valeur deses !iens ni de ses titres, mais la somme de ses vertus Q or, & ce compte, l9artisan peut être plusric6e ue le prince. En vain alléguera=t=il u9avant son départ il a payé son entrée avec de l9or,on lui répondra $ Les places ne s9ac6#tent point ici, elles se gagnent par le !ien u9on a fait Qavec la monnaie terrestre, vous ave pu ac6eter des c6amps, des maisons, des palais Q ici tout

se paye avec les ualités du coeur. Etes=vous ric6e de ces ualités > soye le !ienvenu, et alle& la premi#re place oU toutes les félicités vous attendent Q êtes=vous pauvre > alle & laderni#re oU vous sere traité en raison de votre avoir. M8ASCAL. \en#ve, 12;-.N

1-. Les !iens de la terre appartiennent & 'ieu ui les dispense & son gré, et l96omme n9en estue l9usufruitier, l9administrateur plus ou moins int#gre et intelligent. Ils sont si peu la

propriété individuelle de l96omme, ue 'ieu dé"oue souvent toutes les prévisions Q ue lafortune éc6appe & celui ui croit la posséder au* meilleurs titres.

Bous dire peut=être ue cela se comprend pour la fortune 6éréditaire, mais u9il n9en est pasde même de celle ue l9on acuiert par son travail. Sans aucun doute, s9il est une fortune

légitime, c9est celle=l&, uand elle est acuise 6onnêtement, car une propriété n'est légitimement acquise que, lorsque, pour la posséder, on n'a fait de tort / personne. Il sera

331

demandé compte d9un denier mal acuis au pré"udice d9autrui. /ais de ce u9un 6omme doitsa fortune & lui=même, en emporte=t=il davantage en mourant > Les soins u9il prend de latransmettre & ses descendants ne sont=ils pas souvent superflus > car si 'ieu ne veut pasu9elle leur éc6oie, rien ne saurait prévaloir contre sa volonté. 8eut=il en user et en a!user impunément pendant sa vie sans avoir de compte & rendre > Don Q en lui permettant de

l9acuérir, 'ieu a pu vouloir récompenser en lui, pendant cette vie, ses efforts, son courage, sa persévérance Q mais s9il ne la fait servir u9& la satisfaction de ses sens ou de son orgueil Q sielle devient une cause de c6ute entre ses mains, mieu* eWt valu pour lui u9il ne la possédRt

pas Q il perd d9un cPté ce u9il a gagné de l9autre en annulant le mérite de son travail, et uandil uittera la terre, 'ieu lui dira u9il a dé"& re)u sa récompense. M/. ES8+I4 8+<4EC4E(+,Gru*elles, 12;1.N

33



UTILISATI"N DE LA RIC-ESSE

)1

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1;.8aragrap6e 11 et 1 .

"$;ECTI#

Analyser avec les participants le correct emploi de la ric6esse , détac6ant !ien l’éuivoue de

l’6omme & privilégier le !ien être matériel au détriment du perfectionnement moral Q et lesstimulant & c6erc6er l’éuili!re entre les deu* .

C"NCLUSI"N

Dous vivons avec des esprits incarnés , conscients ue la vie matérielle est un instant fugace

et la vie de l’esprit éternelle Q alors tentons de concéder au* !iens matériels leur réelleimportance et c6erc6ons ,dans le perfectionnement moral , le c6emin ui nous m#nera &'ieu .

"$SER3ATI"N




33

LIRE LE %ARA7RA%-E '' et ', !

8ue pouvons nous *oprendre par la pGrase ‘ 3ous ne pouve servir Dieu et Maon ’

?ue l’amour au* !iens et au* plaisirs matériels est incompati!le avec l’amour envers 'ieu et notre proc6ain , vu uelle emprisonne l’6omme dans les c6aKnes de l’égosme , le portant & utiliser saric6esse e*clusivement pour sa satisfaction personnelle .

Si donc vous sente votre Rme dominée par les convoitises de la c6air, 6Rte=vous de secouer le "ougui vous acca!le .

Est9il Puste d’utiliser la ri*Gesse pour notre Bien Qtre

<ui , d#s ue nous respectons les limites de nos nécessités .Il arrive ue normalement ,nous a!usonsde cet usage , ou!liant nos fr#res ui meurent d’indigence ,sans le minimum indispensa!le & leur survie .

'ieu, "uste et sév#re, vous dira $ ?u9as=tu fait, économe infid#le, des !iens ue "e t9avais confiés >

8uel est le eilleur eploi @ue l‘on peut donner la ri*Gesse

L’utiliser en conformité avec les préceptes de la vérita!le c6arité , ui nous enseigne & donner avecamour , non pas seulement ce ue nous avons en superflu , mais aussi ce ui ne nous est pas nécessaire.

C6erc6e dans ces paroles $ ‘Aime=vous les uns les autres, l& est la solution de ce pro!l#me Q l& est lesecret de !ien employer ses ric6esses ’.

Coent devons nous répondre nos Fr<res né*essiteu=

Avec sagesse Q sans méfiance Q c6erc6ant & connaKtre les origines de leurs nécessités , pour si possi!leles éliminer , c6erc6ant les victimes des disgrRces pour les relever sans les 6umilier , allant au del& dusecours simplement matériel , répandant autour de vous, avec l9aisance, l9amour de 'ieu, l9amour dutravail, l9amour du proc6ain.

Soulage d9a!ord, informe=toi ensuite, et vois si le travail, les conseils, l9affection même ne seront pas plus efficaces ue ton aumPne

La ri*Gesse de l’esprit *oent devons nous la répandre

Comme les ric6esses matérielles , les ric6esses de l’esprit doivent être employées pour les !onnes@uvres en faveur de nos fr#res , visant & leur éclaircissement et progr#s moral .

333

La ric6esse de l9intelligence doit te servir comme celle de l9or Q répands autour de toi les trésors del9instruction Q répands sur tes fr#res les trésors de ton amour, et ils fructifieront.

L’Goe *onF<re9il une égale iportan*e au Bien Qtre atériel et au perFe*tionneent oral /al6eureusement non , L’on per)oit ue l’6omme concentre une ma"eure partie de ses intentions dansle !ien être matériel , dédiant peu ou aucun temps au* attendements des nécessités spirituelles .

L’6omme se préoccupe incessamment du !ien=être matériel transitoire et attac6e peu d9importance, ou point de temps & son perfectionnement moral ui doit compter pour l9éternité.

L’eFFort pour a*@uérir les ri*Gesses et les utiliser pour notre Bon plaisir n’est9il pas légitie

4ant une attitude comme une autre peuvent se constituer en éuivoues de grandes conséuences Q la premi#re stimulée e*clusivement par l’égosme , produit la vanité, l’orgueil, la cupidité , les e*c#s Q laseconde favorise l’ou!li du futur éternel et la négligence des devoirs de solidarité fraternelle .

8lace tes ric6esses sur un fonds ui ne te manuera "amais et te rapportera de gros intérêts $ les !onnesoeuvres.



337

C-A%ITRE 63I9




Salut des ric6es.


Eploi de la Fortune!

11. Bous ne pouve servir 'ieu et /ammon Q retene !ien ceci, vous ue l9amour de l9or domine, vous uivendrie votre Rme pour posséder des trésors, parce u9ils peuvent vous élever au=dessus des autres

6ommes et vous donner les "ouissances des passions Q non, vous ne pouve servir 'ieu et /ammon J Sidonc vous sente votre Rme dominée par les convoitises de la c6air, 6Rte=vous de secouer le "oug ui vousacca!le, car 'ieu, "uste et sév#re, vous dira $ ?u9as=tu fait, économe infid#le, des !iens ue "e t9avaisconfiés > Ce puissant mo!ile des !onnes oeuvres, tu ne l9as fait servir u9& ta satisfaction personnelle.

?uel est donc le meilleur emploi de la fortune > c6erc6e dans ces paroles $ [Aime=vous les uns lesautres,Y la solution de ce pro!l#me Q l& est le secret de !ien employer ses ric6esses. Celui ui est animé del9amour du proc6ain a sa ligne de conduite toute tracée Q l9emploi ui plaKt & 'ieu, c9est la c6arité Q non pascette c6arité froide et égoste ui consiste & répandre autour de soi le superflu d9une e*istence dorée, maiscette c6arité pleine d9amour ui c6erc6e le mal6eur, ui le rel#ve sans l96umilier. +ic6e, donne de tonsuperflu Q fais mieu* $ donne un peu de ton nécessaire, car ton nécessaire est encore du superflu, maisdonne avec sagesse. De repousse pas la plainte de peur d9être trompé, mais va & la source du mal Q soulaged9a!ord, informe=toi ensuite, et vois si le travail, les conseils, l9affection même ne seront pas plus efficacesue ton aumPne. +épands autour de toi, avec l9aisance, l9amour de 'ieu, l9amour du travail, l9amour du proc6ain. 8lace tes ric6esses sur un fonds ui ne te manuera "amais et te rapportera de gros intérêts $ les !onnes oeuvres. La ric6esse de l9intelligence doit te servir comme celle de l9or Q répands autour de toi lestrésors de l9instruction Q répands sur tes fr#res les trésors de ton amour, et ils fructifieront. MCHEBE+(S.Gordeau*, 12;1.N

1. Lorsue "e consid#re la !ri#veté de la vie, "e suis douloureusement affecté de l9incessante préoccupationdont le !ien=être matériel est pour vous l9o!"et, tandis ue vous attac6e si peu d9importance, et neconsacre ue peu ou point de temps & votre perfectionnement moral ui doit vous compter pour l9éternité.<n croirait, & voir l9activité ue vous déploye, u9il s9y rattac6e une uestion du plus 6aut intérêt pour l96umanité, tandis u9il ne s9agit presue tou"ours ue de vous mettre & même de satisfaire & des !esoinse*agérés, & la vanité, ou de vous livrer & des e*c#s. ?ue de peines, de soucis, de tourments l9on se donne,

ue de nuits sans sommeil, pour augmenter une fortune souvent plus ue suffisante J 8our com!led9aveuglement, il n9est pas rare de voir ceu* u9un amour immodéré de la fortune et des "ouissances u9elle procure, assu"ettit & un travail péni!le, se prévaloir d9une e*istence dite de sacrifice et de mérite, commes9ils travaillaient pour les autres et non pour eu*=mêmes. Insensés J vous croye donc réellement u9il voussera tenu compte des soins et des efforts dont l9égosme, la cupidité ou l9orgueil sont le mo!ile, tandis uevous néglige le soin de votre avenir, ainsi ue les devoirs ue la solidarité fraternelle impose & tous ceu*ui "ouissent des avantages de la vie sociale J Bous n9ave songé u9& votre corps Q son !ien=être, ses "ouissances étaient l9uniue o!"et de votre sollicitude égoste Q pour lui ui meurt, vous ave négligé votreEsprit ui vivra tou"ours. Aussi ce maKtre tant c6oyé et caressé est devenu votre tyran Q il commande & votreEsprit ui s9est fait son esclave. Etait=ce l& le !ut de l9e*istence ue 'ieu vous avait donnée > M(D ES8+I48+<4EC4E(+. Cracovie, 12;1.N

UTILISATI"N DE LA RIC-ESSE

33;



).

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Analyser avec les participants le correct emploi de la ric6esse , détac6ant !ien l’éuivoue del’6omme & privilégier le !ien être matériel au détriment du perfectionnement moral Q et les

stimulant & c6erc6er l’éuili!re entre les deu* .

C"NCLUSI"N

Dous vivons avec des esprits incarnés , conscients ue la vie matérielle est un instant fugaceet la vie de l’esprit éternelle Q alors tentons de concéder au* !iens matériels leur réelle

importance et c6erc6ons ,dans le perfectionnement moral , le c6emin ui nous m#nera &'ieu .

"$SER3ATI"N


33:

LIRE LE %ARA7RA%-E '/ !

'! A @ui appartiennent les Biens atériels

A dieu , ui les confie au* 6ommes pour leur administrations . Il lui sera demandé un comptesév#re de l9emploi u9ils en auront fait en vertu de leur li!re ar!itre.

L96omme étant le dépositaire, le gérant des !iens ue 'ieu remet entre ses mains .

,! 8uand une ri*Gesses est9elle al utilisée

?uand celui ui la poss#de l’utilise e*clusivement pour sa satisfaction personnelle .

De conserve pas le non nécessaire , le surplus ,ui peuvent être l’indispensa!le pour votrefr#re dans l’indigence .

/! Coent se donne la *orre*te utilisation de la ri*Gesse

L9emploi est !on toutes les fois u9il en résulte un !ien uelconue pour autrui Q le mérite est proportionné au sacrifice ue l9on s9impose.

La fortune !ien utilisée est un mod#le de !ienfaisance dont a !esoin notre 6umanité .

2! 8uelles sont les ani<res *orre*tes > aBordées dans *e te=te > de la Bonneutilisation de la ri*Gesse

• La !ienfaisance parce uelle prête un secours immédiat au* nécessiteu* , répondant &

leurs !esoins matériels les plus urgents , comme la faim , le froid, l’6a!itation etc

• La création d’opportunités de travail , afin de prévenir la mis#re . Mui est un devoir detous N

Car le travail développe l9intelligence et re6ausse la dignité de l96omme tou"ours fier de pouvoir dire u9il a gagné le pain u9il mange, tandis ue l9aumPne 6umilie et dégrade.

+! Coent doit agir *elui @ui poss<de une grande ri*Gesse

332



Il doit l’utiliser pour des missions de grands travau* de tous genres afin de la rendre utile et productive pour le !ien être de tout le monde.

La fortune concentrée dans une main doit être comme une source d9eau vive ui répand lafécondité et le !ien=être autour d9elle.

5! %our@uoi ;ésus ne s’est9il Paais aniFesté la *réation d’eploi > ais touPoursd’aunes

8arce u9en ce temps=l& et dans le pays oU il vivait on ne connaissait pas les travau* ue lesarts et l9industrie ont créés depuis, et au*uels la fortune peut être employée utilement pour le

!ien général.

Ceu* ui utilisent leurs ric6esses au* !énéfices de leurs fr#res, le Souverain Seigneur , diracomme dans la para!ole des talents Q ‘ Gon et fid#le serviteur entre dans la "oie de tonseigneur ’.

1! 8uelle leKon devons nous tirer de *et enseigneent pour notre vie

Faites l9aumPne uand cela sera nécessaire, mais autant ue possi!le convertisse=la ensalaire, afin ue celui ui la re)oit n9en rougisse pas.

Souvene vous ue demain vous remettre votre corps ui vous a été prêté , et ue les trésorsde votre esprit seront les seuls ue vous emportere avec vous dans le c6amps de

l ‘éducation et des !onnes @uvres .

E3IDENCES C"M%LEMANTAIRES

330

C-A%ITRE 63I




Salut des ric6es.


Eploi de la Fortune!

1. L96omme étant le dépositaire, le gérant des !iens ue 'ieu remet entre ses mains, il luisera demandé un compte sév#re de l9emploi u9il en aura fait en vertu de son li!re ar!itre. Lemauvais emploi consiste & ne les faire servir u9& sa satisfaction personnelle Q au contraire,l9emploi est !on toutes les fois u9il en résulte un !ien uelconue pour autrui Q le mérite est

proportionné au sacrifice ue l9on s9impose. La !ienfaisance n9est u9un mode d9emploi de lafortune Q elle soulage la mis#re actuelle Q elle apaise la faim, préserve du froid et donne unasile & celui ui n9en a pas Q mais un devoir tout aussi impérieu*, tout aussi méritoire, consiste& prévenir la mis#re Q c9est l& surtout la mission des grandes fortunes par les travau* de tous

genres u9elles peuvent faire e*écuter Q et dussent=elles en tirer un profit légitime, le !ien n9ene*isterait pas moins, car le travail développe l9intelligence et re6ausse la dignité de l96ommetou"ours fier de pouvoir dire u9il a gagné le pain u9il mange, tandis ue l9aumPne 6umilie etdégrade. La fortune concentrée dans une main doit être comme une source d9eau vive uirépand la fécondité et le !ien=être autour d9elle. < vous, ric6es, ui l9emploiere selon les vuesdu Seigneur, votre coeur, le premier, se désaltérera & cette source !ienfaisante Q vous aure encette vie les ineffa!les "ouissances de l9Rme au lieu des "ouissances matérielles de l9égoste uilaissent le vide dans le coeur. Botre nom sera !éni sur la terre, et uand vous la uittere, lesouverain maKtre vous adressera le mot de la para!ole des talents $ [< !on et fid#le serviteur,entre dans la "oie de votre Seigneur.Y 'ans cette para!ole, le serviteur ui enfouit dans laterre l9argent ui lui a été confié, n9est=il pas l9image des avares entre les mains desuels la

fortune est improductive > Si cependant %ésus parle principalement des aumPnes, c9est u9ence temps=l& et dans le pays oU il vivait on ne connaissait pas les travau* ue les arts etl9industrie ont créés depuis, et au*uels la fortune peut être employée utilement pour le !iengénéral. A tous ceu* ui peuvent donner, peu ou !eaucoup, "e dirai donc $ Faites l9aumPneuand cela sera nécessaire, mais autant ue possi!le convertisse=la en salaire, afin ue celuiui la re)oit n9en rougisse pas. MFEDEL<D. Alger, 12;-.N

37-



DETAC-EMENT DES $IENS TERRESTRES

))

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Analyser avec les participants en uoi consiste le vérita!le détac6ement des !iens terrestres ,

les incitant & les utiliser correctement et & leur donner une "uste valeur .

C"NCLUSI"N

Le détac6ement des !iens terrestres est une vertu ui donne la capacité & l’6omme de valoriser les !iens matériels ue 'ieu lui conc#de et & les utiliser pour le !ien de tous , conscient de ce

ue sa possession est transitoire et son utilité mise dans la direction et la pratiue du !ien .

"$SER3ATI"N


371

LIRE LE %ARA7RA%-E '2 !

'! Dilapider sa ri*Gesse est *e une aniFestation du déta*Geent des Biens terrestres

Don , car ui agit ainsi ne reconnaKt pas ue la vérita!le utilité de ses !iens est au* services du proc6ain Q cependant son attitude , en outre d’être égoste ,rév#le une irresponsa!ilité , une insoucianceet une indifférence pour le proc6ain et pour lui même M car un "our vous aure & répondre pour lalég#reté de vos actes N .

L96omme, dépositaire de ces !iens, n9a pas plus le droit de les dilapider ue de les confisuer & son profit .

,! Mais *elui@ui dépense sa Fortune sans peine > n’est9il pas déta*Gé et généreu=

La générosité consiste & mettre les !iens au* services de la c6arité et ne "amais gaspiller pour lasatisfaction négligée de ses propres soins .

La prodigalité n9est pas la générosité, c9est souvent une forme de l9égosme Q tel ui "ette l9or & pleinesmains pour satisfaire une fantaisie ne donnerait pas un écu pour rendre service.

/! En @uoi *onsiste réelleent le déta*Geent des Biens terrestres

Le détac6ement des !iens terrestres consiste & apprécier la fortune & sa "uste valeur, & savoir s9en servir pour les autres et non pour soi seul, & n9y point sacrifier les intérêts de la vie future, & la perdre sansmurmurer s9il plaKt & 'ieu de vous la retirer.

<u!lie=vous ue, par la ric6esse, vous êtes revêtus du caract#re sacré de ministres de la c6arité sur laterre pour en être les dispensateurs intelligents >

2! 8uelle attitude devons nous adopter > au *as ou nous perdions les Biens @ue nouspossédons

+ésiste avec courage & l9a!attement, au désespoir ui paralysent votre force Q n9ou!lie "amais, uand'ieu vous frappera, u9& cPté de la plus grande épreuve, il place tou"ours une consolation.

[Seigneur, vous me l9avie donnée, vous me l9ave Ptée Q ue votre volonté soit faite.Y Boil& le vraidétac6ement. Soye soumis d9a!ord Q aye foi en celui ui vous ayant donné et Pté peut vous larendre .

+! Les Biens atériels sont9ils les plus pré*ieu= @ue l’Goe doit posséder

37

Don il y a des !iens infiniment plus précieu* ue les matériels ,acuis par la pratiue silencieuse de lac6arité .A peine ceu* l& nous accompagnerons pour l’éternité , comme la pai* intérieure , l’6armonieavec le proc6ain ,la communion avec le Créateur .

/ais songe surtout u9il est des !iens infiniment plus précieu* ue ceu* de la terre, et cette penséeaidera & vous détac6er de ces derniers. Le peu de pri* u9on attac6e & une c6ose fait u9on est moinssensi!le & sa perte. L96omme ui s9attac6e au* !iens de la terre est comme l9enfant ui ne voit ue lemoment présent .

5! Celui @ui se dépouille de ses Biens volontaireent> aniFeste9il un déta*Geent des Biensterrestres

?ui ainsi proc#de comprend mal le vérita!le sens de détac6ement et c6erc6e de fa)on égoste ,& sedétac6er de la responsa!ilité ue la ric6esse fait peser sur ces épaules .Il vaudrait mieu* ue la ric6esseait été transformée en emplois .

Le Seigneur n9ordonne point de se dépouiller de ce u9on poss#de pour se réduire & une mendicitévolontaire, car alors on devient une c6arge pour la société .

1! Etre ri*Ge est *e une ission @ue Dieu *onF<re l’Goe

Sans aucun doute .'ieu nous conc#de la ric6esse pour ue nous puissions apprendre & l’administrer ,la rendant productive au !énéfice de !eaucoup . Savoir s9en passer uand on ne l9a pas, savoir l9employer utilement uand on l9a, savoir la sacrifier uand cela est nécessaire, c9est agir selon les vuesdu Seigneur.

?ue celui ui la poss#de dise Q /on 'ieu, vous m9envoye une nouvelle c6arge, donne=moi la forcede la remplir selon votre sainte volonté.

.! 8uelles leKons de vie pouvons nous tirer de *es enseigneents

8our apprendre & nous contenter de peu . Si vous êtes pauvre, n9envie pas les ric6es, car la fortunen9est pas nécessaire au !on6eur Q si vous êtes ric6e, n9ou!lie pas ue ces !iens vous sont confiés, etue vous en devre "ustifier l9emploi comme dans un compte de tutelle.

De soye pas dépositaire infid#le, en les faisant servir & la satisfaction de votre orgueil et de votresensualité Q ne vous croye pas le droit de disposer pour vous uniuement de ce ui n9est u9un prêt, etnon un don. Si vous ne save pas rendre, vous n9ave plus le droit de demander, et rappele=vous uecelui ui donne au* pauvres s9acuitte de la dette u9il a contractée envers 'ieu.


37




C-A%ITRE 63I9




Salut des ric6es.


Déta*Geent des Biens terrestres!

13. %e viens, mes fr#res, mes amis, apporter mon o!ole pour vous aider & marc6er 6ardimentdans la voie d9amélioration oU vous êtes entrés. Dous nous devons les uns au* autres Q ce n9estue par une union sinc#re et fraternelle entre Esprits et incarnés ue la régénération est

possi!le.

Botre amour pour les !iens terrestres est une des plus fortes entraves & votre avancementmoral et spirituel Q par cet attac6ement & la possession, vous !rise vos facultés aimantes enles reportant toutes sur les c6oses matérielles. Soye sinc#res Q la fortune donne=t=elle un

!on6eur sans mélange $ ?uand vos coffres sont pleins, n9y a=t=il pas tou"ours un vide dans lecoeur > Au fond de cette cor!eille de fleurs, n9y a=t=il pas tou"ours un reptile cac6é > %ecomprends ue l96omme ui, par un travail assidu et 6onora!le, a gagné la fortune, éprouveune satisfaction, !ien "uste du reste Q mais de cette satisfaction, tr#s naturelle et ue 'ieuapprouve, & un attac6ement ui a!sor!e tout autre sentiment et paralyse les élans du coeur, il ya loin Q aussi loin ue de l9avarice sordide & la prodigalité e*agérée, deu* vices entre lesuels'ieu a placé la c6arité, sainte et salutaire vertu ui apprend au ric6e & donner sans ostentation,

pour ue le pauvre re)oive sans !assesse.

?ue la fortune vous vienne de votre famille, ou ue vous l9aye gagnée par votre travail, il estune c6ose ue vous ne deve "amais ou!lier, c9est ue tout vient de 'ieu, tout retourne & 'ieu.

+ien ne vous appartient sur la terre, pas même votre pauvre corps $ la mort vous en dépouillecomme de tous les !iens matériels Q vous êtes dépositaires et non propriétaires, ne vous ytrompe pas Q 'ieu vous a prêté, vous deve rendre, et il vous prête & la condition ue lesuperflu, au moins, revienne & ceu* ui n9ont pas le nécessaire.

(n de vos amis vous prête une somme Q pour peu ue vous soye 6onnête, vous vous faites unscrupule de la lui rendre, et vous lui en garde de la reconnaissance. E6 !ien, voil& la positionde tout 6omme ric6e Q 'ieu est l9ami céleste ui lui a prêté la ric6esse Q il ne demande pour luiue l9amour et la reconnaissance, mais il e*ige u9& son tour le ric6e donne au* pauvres uisont ses enfants au même titre ue lui.Le !ien ue 'ieu vous a confié e*cite en vos coeurs une ardente et folle convoitise Q ave=vous réfléc6i, uand vous vous attac6e immodérément & une fortune périssa!le et passag#recomme vous, u9un "our viendra oU vous devre rendre compte au Seigneur de ce ui vient de

373

lui > <u!lie=vous ue, par la ric6esse, vous êtes revêtus du caract#re sacré de ministres de lac6arité sur la terre pour en être les dispensateurs intelligents > ?u9êtes=vous donc uand voususe & votre seul profit de ce ui vous a été confié, sinon des dépositaires infid#les > ?uerésulte=t=il de cet ou!li volontaire de vos devoirs > La mort infle*i!le, ine*ora!le, vientdéc6irer le voile sous leuel vous vous cac6ie, et vous force & rendre vos comptes & l9ami

même ui vous avait o!ligés, et ui & ce moment se revêt pour vous de la ro!e de "uge.

C9est en vain ue sur la terre vous c6erc6e & vous faire illusion & vous=mêmes, en colorant dunom de vertu ce ui souvent n9est ue de l9égosme Q ue vous appele économie et

prévoyance ce ui n9est ue de la cupidité et de l9avarice, ou générosité ce ui n9est ue la prodigalité & votre profit. (n p#re de famille, par e*emple, s9a!stiendra de faire la c6arité,économisera, entassera or sur or, et cela, dit=il, pour laisser & ses enfants le plus de !ien

possi!le, et leur éviter de tom!er dans la mis#re Q c9est fort "uste et paternel, "9en conviens, eton ne peut l9en !lRmer Q mais est=ce !ien l& tou"ours le seul mo!ile ui le guide > D9est=ce passouvent un compromis avec sa conscience pour "ustifier & ses propres yeu* et au* yeu* dumonde son attac6ement personnel au* !iens terrestres > Cependant "9admets ue l9amour

paternel soit son uniue mo!ile Q est=ce un motif pour ou!lier ses fr#res devant 'ieu > ?uandlui=même a dé"& le superflu, laissera=t=il ses enfants dans la mis#re, parce u9ils auront un peumoins de ce superflu > D9est=ce pas leur donner une le)on d9égosme et endurcir leur coeur >

D9est=ce pas étouffer en eu* l9amour du proc6ain > 8#res et m#res, vous êtes dans une grandeerreur, si vous croye par l& augmenter l9affection de vos enfants pour vous Q en leur apprenant& être égostes pour les autres, vous leur apprene & l9être pour vous=mêmes.

?uand un 6omme a !ien travaillé, et u9& la sueur de son front il a amassé du !ien, vousl9entendre souvent dire ue lorsue l9argent est gagné on en connaKt mieu* le pri* $ rien n9est

plus vrai. E6 !ien J ue cet 6omme ui avoue connaKtre toute la valeur de l9argent, fasse lac6arité selon ses moyens, il aura plus de mérite ue celui ui, né dans l9a!ondance, ignore lesrudes fatigues du travail. /ais u9au contraire ce même 6omme ui se rappelle ses peines, sestravau*, soit égoste, dur pour les pauvres, il est !ien plus coupa!le ue les autres Q car plus onconnaKt par soi=même les douleurs cac6ées de la mis#re, plus on doit être porté & les soulager dans les autres.

/al6eureusement il y a tou"ours dans l96omme ui poss#de un sentiment aussi fort uel9attac6ement & la fortune $ c9est l9orgueil. Il n9est pas rare de voir le parvenu étourdir lemal6eureu* ui implore son assistance du récit de ses travau* et de son savoir=faire, au lieu delui venir en aide, et finir par lui dire Q [Faites ce ue "9ai fait.Y '9apr#s lui, la !onté de 'ieun9est pour rien dans sa fortune Q & lui seul en revient tout le mérite Q son orgueil met un

!andeau sur ses yeu* et !ouc6e ses oreilles Q il ne comprend pas u9avec toute son intelligenceet son adresse, 'ieu peut le renverser d9un seul mot.

\aspiller sa fortune, ce n9est pas le détac6ement des !iens terrestres, c9est de l9insouciance etde l9indifférence Q l96omme, dépositaire de ces !iens, n9a pas plus le droit de les dilapider uede les confisuer & son profit Q la prodigalité n9est pas la générosité, c9est souvent une forme del9égosme Q tel ui "ette l9or & pleines mains pour satisfaire une fantaisie ne donnerait pas unécu pour rendre service. Le détac6ement des !iens terrestres consiste & apprécier la fortune &sa "uste valeur, & savoir s9en servir pour les autres et non pour soi seul, & n9y point sacrifier lesintérêts de la vie future, & la perdre sans murmurer s9il plaKt & 'ieu de vous la retirer.

Si, par des revers imprévus, vous devene un autre %o!, comme lui, dites $ [Seigneur, vousme l9avie donnée, vous me l9ave Ptée Q ue votre volonté soit faite.Y Boil& le vrai

377

détac6ement. Soye soumis d9a!ord Q aye foi en celui ui vous ayant donné et Pté peut vousrendre Q résiste avec courage & l9a!attement, au désespoir ui paralysent votre force Qn9ou!lie "amais, uand 'ieu vous frappera, u9& cPté de la plus grande épreuve, il placetou"ours une consolation. /ais songe surtout u9il est des !iens infiniment plus précieu* ueceu* de la terre, et cette pensée aidera & vous détac6er de ces derniers. Le peu de pri* u9on

attac6e & une c6ose fait u9on est moins sensi!le & sa perte. L96omme ui s9attac6e au* !iensde la terre est comme l9enfant ui ne voit ue le moment présent Q celui ui n9y tient pas estcomme l9adulte ui voit des c6oses plus importantes, car il comprend ces paroles prop6étiuesdu Sauveur $ /on royaume n9est pas de ce monde.

Le Seigneur n9ordonne point de se dépouiller de ce u9on poss#de pour se réduire & unemendicité volontaire, car alors on devient une c6arge pour la société Q agir ainsi serait malcomprendre le détac6ement des !iens terrestres Q c9est un égosme d9un autre genre, car c9ests9affranc6ir de la responsa!ilité ue la fortune fait peser sur celui ui la poss#de. 'ieu ladonne & ui !on lui sem!le pour la gérer au profit de tous Q le ric6e a donc une mission,mission u9il peut rendre !elle et profita!le pour lui Q re"eter la fortune uand 'ieu vous la

donne, c9est renoncer au !énéfice du !ien ue l9on peut faire en l9administrant avec sagesse.Savoir s9en passer uand on ne l9a pas, savoir l9employer utilement uand on l9a, savoir lasacrifier uand cela est nécessaire, c9est agir selon les vues du Seigneur. ?ue celui & ui ilarrive ce u9on appelle dans le monde une !onne fortune, s9écrie $ /on 'ieu, vous m9envoyeune nouvelle c6arge, donne=moi la force de la remplir selon votre sainte volonté.

Boil&, mes amis, ce ue "9entendais vous enseigner par le détac6ement des !iens terrestres Q "eme résume en disant $ Sac6e vous contenter de peu. Si vous êtes pauvre, n9envie pas lesric6es, car la fortune n9est pas nécessaire au !on6eur Q si vous êtes ric6e, n9ou!lie pas ue ces

!iens vous sont confiés, et ue vous en devre "ustifier l9emploi comme dans un compte detutelle. De soye pas dépositaire infid#le, en les faisant servir & la satisfaction de votre orgueilet de votre sensualité Q ne vous croye pas le droit de disposer pour vous uniuement de ce uin9est u9un prêt, et non un don. Si vous ne save pas rendre, vous n9ave plus le droit dedemander, et rappele=vous ue celui ui donne au* pauvres s9acuitte de la dette u9il acontractée envers 'ieu. MLAC<+'AI+E. Constantine, 12;.N

37;



'1 ( C-A%ITRE '1S"YE: %AR#AITS!

Indicateur 1--Caract#res de la perfectionIndicateur 1-1L96omme de !ien

Indicateur 1-Le devoir Indicateur 1-La vertu

Indicateur 1-3Les supérieurs et les inférieursIndicateur 1-7L96omme dans le monde

Indicateur 1-;Soigne le corps et l9esprit

37:



CARACTERES DE LA %ER#ECTI"N

'&&

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1: 8aragrap6e 1 et .

"$;ECTI#

/ener les participants & identifier les caract#res de la perfection ue l’6umanité est capa!led’atteindre , tout comme de connaKtre et pratiuer les moyens ui y conduisent .

C"NCLUSI"N

La pratiue de la c6arité , dans sa plus simple acceptation , constitue l’uniue c6emin pour laconuête de la perfection . Elle se manifeste dans l’amour du proc6ain e*tensif & nosennemis , dans le fait de faire le !ien & ceu* ui nous 6assent et nous de prier pour ceu* ui

nous persécutent et calomnient .

"$SER3ATI"N


372




LIRE LE %ARA7RA%-E ' et , !

'! %our@uoi la re*Ger*Ge de la perFe*tion ipli@ue @ue nous aiions > in*lusiveentnos enneis et @ue nous Fassions le Bien *eu= @ui nous Gassent > persé*utent et*alonient

8arce ue la perfection est seulement atteinte uand le c@ur se voit dépouillé de toute etuelconue tac6e de rancoeur , 6aine ou ressentiment pour notre sem!la!le .

Aime vos ennemis Q faites du !ien & ceu* ui vous 6assent, et prie pour ceu* ui vous persécutent et ui vous calomnient .

,! 8uelle iportan*e notre ennei par rapport notre perFe*tionneent

Dotre ennemi est mis par 'ieu & notre cPté , afin ue nous soyons avertis avec plus defranc6ise ue ce ue ferait un ami , car l’ennemi n’ a aucun intérêt & cac6er la vérité .

L’ennemi , apparemment un o!stacle & notre c6eminement est en vérité l’instrument de notre perfectionnement .

/! 8uel est l’avantage d’aier seuleent *eu= @ui nous aient

Aucun , car faire ainsi est un simple devoir de gratitude .

8ouruoi aime seulement ceu* ui vous aiment , uelle récompense pouve vous en avoir >Les criminels et malfaiteurs aiment aussi ceu* ui leur sont c6ers .

2! En @uoi *onsiste la perFe*tion @ue l’Guanité est *apaBle d’atteindre et @u’est *e@ui la rappro*Ge le plus de la Divinité

'ans le témoignage de %ésus il nous laisse une pratiue MN aime vos ennemis , faites le !ien & ceu* ui vous 6assent , prie pour ceu* ui vous persécutent

MN l’essence de la perfection est la c6arité dans sa plus simple e*pression , parce ue elleimpliue une pratiue de toutes les autres vertus .

+! Serons nous tous un Pour parFaits

370

Sans aucun doute . Dous avons en nous l’étincelle divine de toutes les vertus ,ui sedévelopperont en fonction de notre li!re ar!itre .

8arce ue tous les vices ont leur principe dans l9égosme et l9orgueil, ui sont la négation de la

c6arité .

5! 8uelle r<gle a=iu nous *on*<de Dieu pour @ue le plus rapideent nouspuissions *on@uérir la perFe*tion

L’Evangile de %ésus ,dans sa simplicité , sans les apparats percepti!les de la fausseintellectualité . L’Evangile englo!e toutes les lois morales de la vie , dont la carence deconnaissance et son application est le pro!l#me prioritaire de l’6umanité .

MN Les éléments de la vraie c6arité, ui sont $ la !ienveillance, l9indulgence, l9a!négation etle dévouement.


3;-

CHAPITRE VII-

SOYEZ PARAITS.

*aractères de la per"ection. ) L'homme de bien. ) Les bons spirites. )arabole de la semence. ) Instructions des Esprits : Le devoir. ) La vertu. )

Les supérieurs et les in"érieurs. ) L'homme dans le monde. ) oigne2 lecorps et l'esprit.

Cara*t<res de la perFe*tion!

1. Aime vos ennemis Q faites du !ien & ceu* ui vous 6assent, et prie pour ceu* ui vous

persécutent et ui vous calomnient Q = car si vous n9aime ue ceu* ui vous aiment, uellerécompense en aure=vous > Les pu!licains ne le font=ils pas aussi > = Et si vous ne salue uevos fr#res, ue faites=vous en cela de plus ue les autres > Les 8aens ne le font=ils pas aussi >= "oye* donc, vous autres, parfaits, comme votre Père céleste est parfait. MSaint /att6ieu, c6.B, v. 33, 3;, 3:, 32.N

. 8uisue 'ieu poss#de la perfection infinie en toutes c6oses, cette ma*ime $ [Soye parfaitscomme votre 8#re céleste est parfait,Y prise & la lettre, présupposerait la possi!ilité d9atteindre& la perfection a!solue. S9il était donné & la créature d9être aussi parfaite ue le Créateur, ellelui deviendrait égale, ce ui est inadmissi!le. /ais les 6ommes au*uels s9adressait %ésusn9auraient point compris cette nuance Q il se !orne & leur présenter un mod#le et leur dit de

s9efforcer de l9atteindre.

Il faut donc entendre par ces paroles la perfection relative, celle dont l96umanité estsuscepti!le et ui la rapproc6e le plus de la 'ivinité. En uoi consiste cette perfection > %ésusle dit $ [Aimer ses ennemis, faire du !ien & ceu* ui nous 6assent, prier pour ceu* ui nous

persécutent.Y Il montre par l& ue l9essence de la perfection, c9est la c6arité dans sa plus largeacception, parce u9elle impliue la pratiue de toutes les autres vertus.

En effet, si l9on o!serve les résultats de tous les vices, et même des simples défauts, onreconnaKtra u9il n9en est aucun ui n9alt#re plus ou moins le sentiment de la c6arité, parce uetous ont leur principe dans l9égosme et l9orgueil, ui en sont la négation Q car tout ce ui

sure*cite le sentiment de la personnalité détruit, ou tout au moins affai!lit les éléments de lavraie c6arité, ui sont $ la !ienveillance, l9indulgence, l9a!négation et le dévouement. L9amour du proc6ain, porté "usu9& l9amour de ses ennemis, ne pouvant s9allier avec aucun défautcontraire & la c6arité, est, par cela même, tou"ours l9indice d9une plus ou moins grandesupériorité morale Q d9oU il résulte ue le degré de la perfection est en raison de l9étendue decet amour Q c9est pouruoi %ésus, apr#s avoir donné & ses disciples les r#gles de la c6arité dansce u9elle a de plus su!lime, leur dit $ [Soye donc parfaits comme votre 8#re céleste est

parfait.Y

3;1



L’-"MME DE $IEN

'&'

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1: 8aragrap6e .

"$;ECTI#

/ener les participants & la connaissance des principales ualités de l’6omme de !ien ,

argumentant sur les vécus & adopter et & la réfle*ion sur leurs principau* actes , les a"ustant &leurs ualités

C"NCLUSI"N

Le vérita!le 6omme de !ien est celui ui agit en accord avec les lois de 'ieu , sagement

prescrites par %ésus dans l’Evangile , c’est & dire accomplissant la loi de %ustice , la loi del’Amour et la loi de la C6arité , dans sa plus pure pureté.

"$SER3ATI"N


3;




LIRE LE %ARA7RA%-E / !

'! Coent l’Goe peut il vériFier s’il est véritaBleent en train d’a**oplir la loide Pusti*e> d’aour> et de *Garité

Interrogeant sa conscience sur ses propres actes , u’il se demande s9il n9a point violé cetteloi ,enfin s9il a fait & autrui tout ce u9il eWt voulu u9on fKt pour lui.

Le vérita!le 6omme de !ien est celui ui pratiue la loi de "ustice, d9amour et de c6arité dans sa plus grande pureté.

,! Si la aPorité des Goes ont Foi en Dieu > *oent e=pli@uer l’in*rédulité et lesé*onnaissan*es générales

C’est ue la ma"orité cultive une foi superficielle et irrationnelle . La foi légitime doit s’appuyer sur le raisonnement , ui gén#re la compré6ension des desseins de 'ieu et solidifie la pratiue deses lois .

Il a foi en 'ieu et dans l9avenir Q c9est pouruoi il place les !iens spirituels au=dessus des !ienstemporels.

/! %our@uoi le sentient de *Garité et d’aour du pro*Gain sont9ils in*lus pari les@ualités de l’Goe de Bien

L’e*ercice de la c6arité donne une impulsion & l’6omme & penser au* autres avant de penser & lui .Cette pratiue est propice au développement de toutes les autres ualités ui distinguent l’6ommede !ien .

L’important est de faire le !ien sans espérer aucune rémunération, faisant tou"ours preuve d’un

sentiment de c6arité et d’amour du proc6ain .

2! Si l’Goe est Bon > Guain et Bienveillant uni@ueent pour un groupe depersonnes > est9il pour *ela un Goe de Bien

Don Q car l’6omme doit agir sans distinction de classe sociale , race ou croyance , parce u’il voitdans tous les 6ommes ses fr#res .

L’6omme de !ien , dans toutes les circonstances , prend pour guide la c6arité .

3;



+! Les Goes @ui a**oplissent leurs oBligations so*iales sont9ils des Goes deBien

Suivant le "ugement des 6ommes oui . 8as tou"ours cependant devant 'ieu . L’éducation 6umaineui n’a pas de support de l’Evangile transforme certains 6ommes cultes et !ien vêtus comme de

sournois et méc6ants individus .

L96omme de !ien, enfin, respecte dans ses sem!la!les tous les droits ue donnent les lois de lanature, comme il voudrait u9on les respectRt envers lui.

5! 8uel est le *Gein pour Qtre Goe de Bien

L’Evangile de %ésus est le c6emin , la vérité et la vie ui s’appliue par la +éforme Intérieure .

Il s’agit d’un code de conduite universel , parce ue !asé sur les lois de 'ieu .


3;3

CHAPITRE VII-

SOYEZ PARAITS.



Cara*t<res de la perFe*tion!

L4Goe de Bien!

. Le vérita!le 6omme de !ien est celui ui pratiue la loi de "ustice, d9amour et de c6aritédans sa plus grande pureté. S9il interroge sa conscience sur ses propres actes, il se demande s9iln9a point violé cette loi Q s9il n9a point fait de mal Q s9il a fait tout le !ien qu'il a pu Q s9il anégligé volontairement une occasion d9être utile Q si nul n9a & se plaindre de lui Q enfin s9il a fait& autrui tout ce u9il eWt voulu u9on fKt pour lui.

Il a foi en 'ieu, en sa !onté, en sa "ustice et en sa sagesse Q il sait ue rien n9arrive sans sa permission, et il se soumet en toutes c6oses & sa volonté.

Il a foi en l9avenir Q c9est pouruoi il place les !iens spirituels au=dessus des !iens temporels.Il sait ue toutes les vicissitudes de la vie, toutes les douleurs, toutes les déceptions, sont desépreuves ou des e*piations, et il les accepte sans murmures.

L96omme pénétré du sentiment de c6arité et d9amour du proc6ain fait le !ien pour le !ien, sansespoir de retour, rend le !ien pour le mal, prend la défense du fai!le contre le fort, et sacrifietou"ours son intérêt & la "ustice.

Il trouve sa satisfaction dans les !ienfaits u9il répand, dans les services u9il rend, dans les6eureu* u9il fait, dans les larmes u9il tarit, dans les consolations u9il donne au* affligés.Son premier mouvement est de penser au* autres avant de penser & lui, de c6erc6er l9intérêtdes autres avant le sien propre. L9égoste, au contraire, calcule les profits et les pertes de touteaction généreuse.

Il est !on, 6umain et !ienveillant pour tout le monde, sans acception de races ni de croyances,

parce u9il voit des fr#res dans tous les 6ommes.

Il respecte en autrui toutes les convictions sinc#res, et ne "ette point l9anat6#me & ceu* ui ne pensent pas comme lui.

3;7



En toutes circonstances la c6arité est son guide Q il se dit ue celui ui porte pré"udice & autrui par des paroles malveillantes, ui froisse la suscepti!ilité de uelu9un par son orgueil et sondédain, ui ne recule pas & l9idée de causer une peine, une contrariété, même lég#re, uand il

peut l9éviter, manue au devoir de l9amour du proc6ain, et ne mérite pas la clémence duSeigneur.

Il n9a ni 6aine, ni rancune, ni désir de vengeance Q & l9e*emple de %ésus, il pardonne et ou!lieles offenses, et ne se souvient ue des !ienfaits Q car il sait u9il lui sera pardonné comme ilaura pardonné lui=même.

Il est indulgent pour les fai!lesses d9autrui, parce u9il sait u9il a lui=même !esoind9indulgence, et se rappelle cette parole du C6rist $ ?ue celui ui est sans péc6é lui "ette la

premi#re pierre.

Il ne se complaKt point & rec6erc6er les défauts d9autrui ni & les mettre en évidence. Si lanécessité l9y o!lige, il c6erc6e tou"ours le !ien ui peut atténuer le mal.

Il étudie ses propres imperfections, et travaille sans cesse & les com!attre. 4ous ses effortstendent & pouvoir se dire le lendemain u9il y a en lui uelue c6ose de mieu* ue la veille.

Il ne c6erc6e & faire valoir ni son esprit, ni ses talents au* dépens d9autrui Q il saisit, aucontraire, toutes les occasions de faire ressortir ce ui est & l9avantage des autres.

Il ne tire aucune vanité ni de sa fortune, ni de ses avantages personnels, parce u9il sait uetout ce ui lui a été donné peut lui être retiré.

Il use, mais n9a!use point des !iens ui lui sont accordés, parce u9il sait ue c9est un dépPtdont il devra compte, et ue l9emploi le plus pré"udicia!le u9il en puisse faire pour lui=même,c9est de les faire servir & la satisfaction de ses passions.

Si l9ordre social a placé des 6ommes sous sa dépendance, il les traite avec !onté et !ienveillance, parce ue ce sont ses égau* devant 'ieu Q il use de son autorité pour relever leur moral, et non pour les écraser de son orgueil Q il évite tout ce ui pourrait rendre leur

position su!alterne plus péni!le.

Le su!ordonné, de son cPté, comprend les devoirs de sa position, et se fait un scrupule de lesremplir consciencieusement. MC6. VBII, n^ 0.N

L96omme de !ien, enfin, respecte dans ses sem!la!les tous les droits ue donnent les lois de lanature, comme il voudrait u9on les respectRt envers lui.

L& n9est pas l9énumération de toutes les ualités ui distinguent l96omme de !ien, maisuiconue s9efforce de posséder celles=ci est sur la voie ui conduit & toutes les autres.

3;;



LE DE3"IR

'&,

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1: 8aragrap6e : .

"$;ECTI#

Eclairer les participants sur le réel sens du devoir , les stimulant & réfléc6ir sur l’importancede la réforme Intérieure de c6acun .

C"NCLUSI"N

Le devoir est une o!ligation morale de l’individu vers 'ieu, avec lui même et son proc6ain .Il consiste dans la pratiue du !ien de mani#re permanente et progressive .

"$SER3ATI"N


3;:

LIRE LE %ARA7RA%-E 1 !

'! 8uel est le véritaBle sens de devoir

Le devoir est une o!ligation morale de la créature envers 'ieu , pour lui même et envers son proc6ain . Le devoir est présent dans tous les actes même les plus simples de la vie comme

dans les plus élevés .

Le devoir est l9o!ligation morale, vis=&=vis de soi d9a!ord, et des autres ensuite. Le devoir estla loi de la vie .

,! %our@uoi est9il si diFFi*ile pour nous d’a**oplir le devoir

8arce u’en raison de nos imperfections , nous sommes attirés par nos intérêts et désirs , de ce

fait nous ou!lions nos devoirs .

'ans l’ordre des sentiments , le devoir est tr#s difficile d’accomplir , pour être antagonisteavec les attirances des intérêts et du c@ur .

/! "u trouvons nous l’orientation pour le Fid<le a**oplisseent de notre devoir

'ans notre propre conscience et dans l’Evangile de %ésus , ou sont clairement e*primées leslois de 'ieu .

L9aiguillon de la conscience, cette gardienne de la pro!ité intérieure, l9avertit et le soutient,mais elle demeure souvent impuissante devant les sop6ismes de la passion.

2! "u *oen*e et ou terine le devoir

Le devoir commence précisément au point oU vous menace le !on6eur ou le repos de votre proc6ain Q il se termine & la limite ue vous ne voudrie pas voir franc6ir pour vous=même.

Le droit de c6acun termine ou commence celui du proc6ain .

3;2



+! Est9il iportant de revoir *Ga@ue Pour nos a*tes

"ui > *ar nous savons @ue le Bon pro*édé est un otiF d’élévation spirituelle et non peine une déFense *ontre le al !

L96omme ui remplit son devoir aime 'ieu plus ue les créatures, et les créatures plus uelui=même Q il est & la fois "uge et esclave dans sa propre cause.

5! 8u’est *e @ui nous oBlige a**oplir notre devoir

Les devoirs sociau* , professionnels et légau* nous sont imposés par les lois et coutumessociales . Les devoirs morau* nous sont imposés par notre conscience et volonté d’être unistous ensem!le et avec 'ieu .

Le devoir est le plus !eau fleuron de la raison parce u9il donne & l9Rme la vigueur nécessaire& son développement. Le devoir grandit et rayonne sous une forme plus élevée dans c6acunedes étapes supérieures de l96umanité .


3;0

CHAPITRE VII-

SOYEZ PARAITS.




Le devoir.

:. Le devoir est l9o!ligation morale, vis=&=vis de soi d9a!ord, et des autres ensuite. Le devoir est la loi de la vie Q il se retrouve dans les plus infimes détails, aussi !ien ue dans les actesélevés. %e ne veu* parler ici ue du devoir moral, et non de celui u9imposent les professions.'ans l9ordre des sentiments, le devoir est tr#s difficile & remplir, parce u9il se trouve enantagonisme avec les séductions de l9intérêt et du coeur Q ses victoires n9ont pas de témoins, et

ses défaites n9ont pas de répression. Le devoir intime de l96omme est a!andonné & son li!rear!itre Q l9aiguillon de la conscience, cette gardienne de la pro!ité intérieure, l9avertit et lesoutient, mais elle demeure souvent impuissante devant les sop6ismes de la passion. Le devoir du coeur, fid#lement o!servé, él#ve l96omme Q mais ce devoir, comment le préciser > <Ucommence=t=il > oU s9arrête=t=il > (e devoir commence précisément au point o) vous menace*

le bon#eur ou le repos de votre proc#ain ; il se termine / la limite que vous ne voudrie* pas

voir franc#ir pour vous&m-me.

'ieu a créé tous les 6ommes égau* pour la douleur Q petits ou grands, ignorants ou éclairés,souffrent par les mêmes causes, afin ue c6acun "uge sainement le mal u9il peut faire. Lemême critérium n9e*iste pas pour le !ien, infiniment plus varié dans ses e*pressions. ('égalité

devant la douleur est une sublime prévoyance de ieu, qui veut que ses enfants, instruits par l'e+périence commune, ne commettent pas le mal en arguant de l'ignorance de ses effets.

Le devoir est le résumé pratiue de toutes les spéculations morales Q c9est une !ravoure del9Rme ui affronte les angoisses de la lutte Q il est aust#re et souple Q prompt & se plier au*complications diverses, il demeure infle*i!le devant leurs tentations. ('#omme qui remplit son

devoir aime ieu plus que les créatures, et les créatures plus que lui&m-me ; il est & la fois "uge et esclave dans sa propre cause.

Le devoir est le plus !eau fleuron de la raison Q il rel#ve d9elle, comme le fils rel#ve de sam#re. L96omme doit aimer le devoir, non parce u9il préserve des mau* de la vie, au*uels

l96umanité ne peut se soustraire, mais parce u9il donne & l9Rme la vigueur nécessaire & sondéveloppement.

3:-



Le devoir grandit et rayonne sous une forme plus élevée dans c6acune des étapes supérieuresde l96umanité Q l9o!ligation morale ne cesse "amais de la créature & 'ieu Q elle doit refléter lesvertus de l9Eternel ui n9accepte pas une é!auc6e imparfaite, parce u9il veut ue la !eauté deson oeuvre resplendisse devant lui. MLAA+E. 8aris, 12;.N

LA 3ERTU

'&/

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1: 8aragrap6e 2 .

"$;ECTI#

Eclairer les participants sur uoi consiste la vertu , énumérant les ualités de l’6ommevertueu* et les alertant pour les possi!ilités ue nous avons de les développer & l’intérieur denous .

C"NCLUSI"N

La vertu est l’ensem!le de toutes les ualités ui caractérisent l’6omme de !ien . Elleconstitue le !ut de la perfection u’un "our nous atteindrons tous . (n 6omme vertueu* est un6omme vivant dans les lois de l’Evangile .

"$SER3ATI"N


3:1




LIRE LE %ARA7RA%-E . !

'! Coent pouvons nous déFinir la vertu

C’est un ensem!le de toutes les ualités essentielles ui constituent l’6omme de !ien .

L’6omme ui poss#de ces ualités accomplit par conséuent , la loi de "ustice ,d’amour et de c6arité ,dans sa plus pure pureté .

,! Cite @uel@ues unes des @ualités de l’Goe vertueu= !

Il poss#de le sentiment de c6arité , d’amour du proc6ain .Il est !on 6umain et !ienveillant envers tous .Il a foi en 'ieu , fait preuve de !onté , "ustice et sagesse .

Il a foi dans le futur .Il trouve satisfaction dans les !énéfices u’il répand et dans les services u’il prête .Il n’alimente ni 6aine , ni ranc@ur , ni désir de vengeance .

La vertu, & son plus 6aut degré, comporte l9ensem!le de toutes les ualités essentielles ui constituentl96omme de !ien. Etre !on, c6arita!le, la!orieu*, so!re, modeste, ces ualités sont de l96ommevertueu*.

/! Le Fait @ue l’Goe dit vertueu= Fasse ostentation de sa vertu > *ela *onstitue9il une@ualité

Cette vertu d9ostentation déro!e souvent une foule de petites turpitudes et d9odieuses lRc6etés.

L’ostentation de la vertu met en évidence le vice ui s’y oppose le plus $ l’orgueil .

2! Est9il possiBle la *oGaBitation > dans le *ur de l’Goe de la véritaBle vertu *Grétienneave* la vanité> l’égose et l’aour propre

Non *ar *es sentients en*oBrent les Bonnes @ualités @ui *ara*térisent l’Goe vertueu= !

3:

Saint Bincent de 8aul , le curé d’Ars était vertueu*, et !eaucoup d9autres peu connus du monde, maisconnus de 'ieu. 4ous ces 6ommes de !ien ignoraient eu*=mêmes u9ils fussent vertueu* Q ils selaissaient aller au courant de leurs saintes inspirations, et pratiuaient le !ien avec un désintéressementcomplet et un entier ou!li d9eu*=mêmes.

+! Est9il Puste @ue l’Goe de Bien déontre e=périenter une satisFa*tion intie prati@uer une Bonne a*tion

<ui , d#s l’instant ue cette action ne s’e*tériorise pas pour recueillir des éloges , car dans ce cas c’estune démonstration d’amour propre , caractéristiue d’un coeur orgueilleu*.

C’est une loi naturelle de nous sentir satisfait s & pratiuer le !ien .

5! La *ulture est9elle une sour*e de vertu

<ui , d#s u’il y a le sentiment de légitime fraternité et résultat d’@uvre ui !énéficient le proc6ain .Le contraire serait du simple sno!isme ui enc6antent les yeu* et ne conduit & rien .

Dous tous nous possédons en nous mêmes le germe de toutes les vertus , mais il est nécessaire uenous sac6ions les cultiver , c6eminant tou"ours dans la direction du !ien .

1! 8u’est *e @ue Dieu nous a laisser de plus parFait > pour nous servir de guide et od<le devertu

Boye %ésusSi uelues=uns de ceu* ui ont prétendu instruire l96omme dans la loi de 'ieu l9ont ueluefois égaré par de fau* principes, c9est pour s9être laissé dominer eu*=mêmes par des sentiments trop terrestres, et pour avoir confondu les lois ui régissent les conditions de la vie de l9Rme avec celles ui régissent lavie du corps. 8lusieurs ont donné comme lois divines ce ui n9était ue des lois 6umaines créées pour servir les passions et dominer les 6ommes.

%ésus est pour l96omme le type de la perfection morale & lauelle peut prétendre l96umanité sur la terre.'ieu nous l9offre comme le plus parfait mod#le, et la doctrine u9il a enseignée est la plus puree*pression de sa loi, parce u9il était animé de l9esprit divin, et l9être le plus pur ui ait paru sur la terre.


3:

CHAPITRE VII-

SOYEZ PARAITS.




La vertu!

2. La vertu, & son plus 6aut degré, comporte l9ensem!le de toutes les ualités essentielles uiconstituent l96omme de !ien. Etre !on, c6arita!le, la!orieu*, so!re, modeste, ces ualités sontde l96omme vertueu*. /al6eureusement elles sont souvent accompagnées de petites infirmitésmorales ui les déparent et les atténuent. Celui ui fait parade de sa vertu n9est pas vertueu*,

puisu9il lui manue la ualité principale $ la modestie, et u9il a le vice le plus contraire $

l9orgueil. La vertu vraiment digne de ce nom n9aime pas & s9étaler Q on la devine, mais elle sedéro!e dans l9o!scurité et fuit l9admiration des foules. Saint Bincent de 8aul était vertueu* Q ledigne curé d9Ars était vertueu*, et !eaucoup d9autres peu connus du monde, mais connus de'ieu. 4ous ces 6ommes de !ien ignoraient eu*=mêmes u9ils fussent vertueu* Q ils selaissaient aller au courant de leurs saintes inspirations, et pratiuaient le !ien avec undésintéressement complet et un entier ou!li d9eu*=mêmes.

C9est & la vertu ainsi comprise et pratiuée ue "e vous convie, mes enfants Q c9est & cette vertuvraiment c6rétienne et vraiment spirite ue "e vous engage & vous consacrer Q mais éloigne devos coeurs la pensée de l9orgueil, de la vanité, de l9amour=propre ui déparent tou"ours les plus

!elles ualités. D9imite pas cet 6omme ui se pose comme un mod#le et prPne lui=même ses propres ualités & toutes les oreilles complaisantes. Cette vertu d9ostentation déro!e souventune foule de petites turpitudes et d9odieuses lRc6etés.

En principe, l96omme ui s9e*alte lui=même, ui él#ve une statue & sa propre vertu, anni6ile par ce fait seul tout le mérite effectif u9il peut avoir. /ais ue dirai="e de celui dont toute lavaleur est de paraKtre ce u9il n9est pas > %e veu* !ien admettre ue l96omme ui fait le !ien enressente au fond du coeur une satisfaction intime, mais d#s ue cette satisfaction se traduit au=de6ors pour en recueillir des éloges, elle dégén#re en amour=propre.

< vous tous ue la foi spirite a réc6auffés de ses rayons, et ui save com!ien l96omme est

loin de la perfection, ne donne "amais dans un pareil travers. La vertu est une grRce ue "esou6aite & tous les sinc#res spirites, mais "e leur dirai $ /ieu* vaut moins de vertus avec la

3:3

modestie ue !eaucoup avec de l9orgueil. C9est par l9orgueil ue les 6umanités successives sesont perdues, c9est par l96umilité u9elles doivent se rac6eter un "our. MF+AD`<IS,

DIC<LAS, /A'ELEIDE. 8aris, 12;.N

LES SU%ERIEURS ET LES IN#ERIEURS

'&2

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Eclairer les participants & comprendre le pouruoi de l’e*istence des supérieurs et desinférieurs , re6aussant notre responsa!ilité devant c6acune de ces situations , tout aussi !iencomme de nous alerter pour les conséuences résultant de l’a!us d’autorité .

C"NCLUSI"N

8our 'ieu , il n’y a pas de supérieurs et d’inférieurs .Les différences sont les vertus ue nous possédons . 'ans n’importe uelle position ue nous sommes , nous faisons notre meilleur et'ieu ui traite & tous avec %ustice et !onté a"outera plus ue ce ue nous avons !esoin .

L’autorité nous est déléguée pour ue nous l’utilisions au !énéfice du proc6ain .

"$SER3ATI"N


3:7

LIRE LE %ARA7RA%-E ) !

'! A @uelle Fin Dieu dél<gue9t9il l’Goe autorité et ri*Gesse

8our u’il les utilise au !énéfice du proc6ain .

Ces situations constituent un pouvoir transitoire , ui peut être retiré par 'ieu & n’importeuel moment .

,! 8ue penser de *eu= @ui aBusent de *ette Fa*ulté

Ce sont des personnes ui interpr#tent erronément la finalité pour lauelle ces facultés sontconférées & l’6omme . Ils encourront l’erreur et souffriront dans cette incarnation ou dans une

autre , les conséuences de ces a!us !'ieu donne l9autorité & titre de mission ou d9épreuve uand cela lui convient, et la retire demême. L9autorité, de même ue la fortune, est une délégation dont il sera demandé compte &celui ui en est revêtu . Il devra donc répondre de la !onne ou mauvaise utilisation faite .

/! 8uelle est la FaKon *orre*te d’utiliser l’autorité dont nous soes détenteurs

Dous devons l’e*ercer prenant en compte ue nous avons des personnes & notre c6arge ,

uelle pourra être !ien ou mal utilisée , dépendant de la !onne ou mauvaise direction ue nousdonnerons & cette autorité .

4out 6omme a sur la terre une mission petite ou grande Q uelle u9elle soit, elle est tou"oursdonnée pour le !ien Q c9est donc y faillir ue de la fausser dans son principe.

2! Une *ertaine position so*iale peut9elle Qtre *onsidérée plus iportante pourDieu

Don , 4outes sont égales devant 'ieu et toutes sont des e*périences de grande valeur pour l’esprit .

3:;



Dous sommes tous traités par 'ieu avec la même "ustice et !onté .Les différentes positionsoccupées par c6acun de nous dans la société sont le résultat de l’application de ce préceptedivin .

+! 8uel est le *oporteent du supérieur @ui se trouve *opénétré des paroles duCGrist > et don* > *ons*ient de son devoir

Il traite tous ses su!ordonnés de fa)on indistincte , et agit avec la certitude ue ceu* uiau"ourd’6ui lui o!éissent lui ont peut être donné des ordres 6ier Mincarnation actuelle,antérieureN ou lui en donneront demain M incarnation présente, futureN

Dous serons traités demain en fonction de la mani#re ue nous aurons traité au"ourd’6ui ceu*sur lesuels nous e*er)ons notre autorité .

5! Le supérieur est9il le seul @ui ait des devoirs a**oplir

Don, Celui ui se trouve socialement inférieur , dans la condition de su!ordonné , a aussi uneimportante mission et également sera appelé & rendre des comptes .

Dous avons tous des comptes & rendre , uelue soit la position ue nous occupons .8our laconstruction d’un édifice , concourent aussi !ien le dernier des employés ue le c6ef dec6antier .

1! Et si le supérieur n’agit pas ave* Bonté est9il *oupaBle

L’inférieur doit se résigner , rétri!uant le mal par le !ien et c6erc6ant & travers des e*emplesno!les ,a!négation et attitudes non violentes , modifiant la situation vécue .

Le su!ordonné doit procédé tou"ours comme il voudrait ue ses su!ordonnés agissent s’ilétait c6ef .

.! Coent e=pli@uer le Fait @ue @uel@u’un soit For*é de supporter une positionpar*e @u’il n’en ren*ontre pas une eilleure

8ro!a!lement cette personne a a!usé de son autorité dans une vie antérieure ou un passé proc6e , constituant la situation actuelle comme une épreuve pour son 6umilité , nécessaire &son avancement .

4out éloignement du droit c6emin ,impliue ue tPt ou tard , nous devrons revenir sur la

!onne route devant réparer les erreurs commises .

3::



E3IDENCES "M%LEMENTAIRES


CHAPITRE VII-

SOYEZ PARAITS.

*aractères de la per"ection. ) L'homme de bien. ) Les bons spirites. ) arabolede la semence. ) Instructions des Esprits : Le devoir. ) La vertu. ) Les supérieurs et

les in"érieurs. ) L'homme dans le monde. ) oigne2 le corps et l'esprit.

INSTRUCTI"NS DES ES%RITS

Les supérieurs et les inFérieurs!0. L9autorité, de même ue la fortune, est une délégation dont il sera demandé compte & celui ui en estrevêtu Q ne croye pas u9elle lui soit donnée pour lui procurer le vain plaisir de commander, ni, ainsiue le croient faussement la plupart des puissants de la terre, comme un droit, une propriété. 'ieu,cependant, leur prouve asse ue ce n9est ni l9un ni l9autre, puisu9il la leur retire uand cela lui plaKt. Sic9était un privil#ge attac6é & leur personne, elle serait inaliéna!le. Dul ne peut donc dire u9une c6oselui appartient, uand elle peut lui être Ptée sans son consentement. 'ieu donne l9autorité & titre demission ou d9épreuve uand cela lui convient, et la retire de même.

?uiconue est dépositaire de l9autorité, de uelue étendue u9elle soit, depuis le maKtre sur sonserviteur "usu9au souverain sur son peuple, ne doit pas se dissimuler u9il a c6arge d9Rmes Q ilrépondra de la !onne ou de la mauvaise direction u9il aura donnée & ses su!ordonnés, et les fautes ueceu*=ci pourront commettre, les vices au*uels ils seront entraKnés par suite de cette direction ou des

mauvais e+emples, retom!eront sur lui, tandis u9il recueillera les fruits de sa sollicitude pour lesamener au !ien. 4out 6omme a sur la terre une mission petite ou grande Q uelle u9elle soit, elle esttou"ours donnée pour le !ien Q c9est donc y faillir ue de la fausser dans son principe.

Si 'ieu demande au ric6e $ ?u9as=tu fait de la fortune ui devait être entre tes mains une sourcerépandant la fécondité tout & l9entour > il demandera & celui ui poss#de une autorité uelconue $ ?uelusage as=tu fait de cette autorité > uel mal as=tu arrêté > uel progr#s as=tu fait faire > Si "e t9ai donnédes su!ordonnés, ce n9était pas pour en faire les esclaves de ta volonté, ni les instruments dociles de tes

caprices ou de ta cupidité Q "e t9ai fait fort, et "e t9ai confié des fai!les pour les soutenir et les aider &monter vers moi.

Le supérieur ui est pénétré des paroles du C6rist ne méprise aucun de ceu* ui sont au=dessous de lui, parce u9il sait ue les distinctions sociales n9en éta!lissent pas devant 'ieu. Le spiritisme lui apprendue s9ils lui o!éissent au"ourd96ui, ils ont pu lui commander, ou pourront lui commander plus tard, etu9alors il sera traité comme il les aura traités lui=même.

Si le supérieur a des devoirs & remplir, l9inférieur en a de son cPté ui ne sont pas moins sacrés. Si cedernier est spirite, sa conscience lui dira mieu* encore u9il n9en est pas dispensé, alors même ue son c6ef ne remplirait pas les siens, parce u9il sait u9on ne doit pas rendre le mal pour le mal, et ue les fautes desuns n9autorisent pas les fautes des autres. S9il souffre de sa position, il se dit u9il l9a sans doute méritée,

parce ue lui=même a peut=être a!usé "adis de son autorité, et u9il doit ressentir & son tour lesinconvénients de ce u9il a fait souffrir au* autres. S9il est forcé de su!ir cette position, faute d9en trouver

3:2

une meilleure, le spiritisme lui apprend & s9y résigner comme & une épreuve pour son 6umilité, nécessaire &son avancement. Sa croyance le guide dans sa conduite Q il agit comme il voudrait ue ses su!ordonnésagissent envers lui s9il était c6ef. 8ar cela même il est plus scrupuleu* dans l9accomplissement de seso!ligations, car il comprend ue toute négligence dans le travail ui lui est confié est un pré"udice pour celui ui le rémun#re et & ui il doit son temps et ses soins Q en un mot, il est sollicité par le sentiment dudevoir ue lui donne sa foi, et la certitude ue toute déviation du droit c6emin est une dette u9il faudra

payer tPt ou tard. MF+ADC<IS, DIC<LAS, /A'ELEIDE, card. /<+L<4, 8aris, 12;.N

L’-"MME DANS LE M"NDE

'&+

S"URCE "RI7INELLE


C6apitre 1: 8aragrap6e 1- .

"$;ECTI#

Eclairer les participants & comprendre le pouruoi de l’e*istence des supérieurs et desinférieurs , re6aussant notre responsa!ilité devant c6acune de ces situations , tout aussi !iencomme de nous alerter pour les conséuences résultant de l’a!us d’autorité .

C"NCLUSI"N

8our 'ieu , il n’y a pas de supérieurs et d’inférieurs .Les différences sont les vertus ue nous possédons . 'ans n’importe uelle position ue nous sommes , nous faisons notre meilleur et'ieu ui traite & tous avec %ustice et !onté a"outera plus ue ce ue nous avons !esoin .L’autorité nous est déléguée pour ue nous l’utilisions au !énéfice du proc6ain .

"$SER3ATI"N


3:0

LIRE LE %ARA7RA%-E '&!

'! 8uel doit Qtre notre *oporteent dans une réunion au no de ;ésus

Gasée sur l’6umilité , respect et sans aucun sentiment inférieur dans le c@ur .

(n sentiment de piété doit tou"ours animer le coeur de ceu* ui se réunissent sous les yeu* duSeigneur et implorent l9assistance des !ons Esprits. 8urifie donc vos coeurs .

,! Les Bons esprits répondent9ils nos suppli*ations

<ui d#s uelles sont faites avec 6umilité et sincérité et uand apparaKt en nous le procédé denous améliorer intérieurement et uand sont vérifiés en nous les nécessaires dispositions pour cette réforme . %amais pour satisfaire des futilités .

La 8rovidence 'ivine "amais ne refusera d’attendre & nos supplications , d#s l’instant u’elles partent d’un coeur sinc#re et prédisposé & évoluer et & se purifier .

/! Devons nous touPours vivre en pri<re !

La liaison avec le Créateur est tou"ours nécessaire et salutaire .Cependant cette liaison nesignifie pas vivre d’une vie mystiue ui nous isole de la société dans lauelle nous vivons.4out au contraire uand nous nous engageons dans le c6amp de la fraternité et du vécuédifiant avec notre proc6ain , plus liés nous serons avec 'ieu . Le travail utile est une pri#re .

Dous devons accomplir nos devoirs dans le monde , vivant comme doivent vivre les 6ommesde notre époue dans un "uste éuili!re sans fanatisme .

2! Devons nous éviter le *onta*t de personne @ui ne pensent pas *oe nous

32-



Don . Dous devons vivre pacifiuement avec tous , colla!orant au !ien être commun , vivantdans l’Evangile sans e*iger ue les autres nous imitent .

'ans notre monde nous sommes appelés & vivre ave des esprits de natures différentes et decaract#res opposés , ui reui#rent de nous la compré6ension , le respect et la coopération .

+! %ouvons nous vivre dans un onde sans J appartenir > *’est dire sans nous laisserinFluen*er par les vi*es >tentations et plaisirs ondains

Gien sWr ue oui ./ais pour ceci il est nécessaire ue nous ayons avec une pensée perpétuellement etsinc#rement tournée vers le Créateur , ui ainsi nous aidera & suivre le droit c6emin , c6emin sWr dansles moments décisifs . Dous pouvons vivre les plaisirs de ce monde , car notre condition 6umaine nousle permet .Ce ue nous ne devons pas c’est a!user des plaisirs ui nous rendent esclaves et nousdétournent .

Cela ne constitue pas une vertu & assumer une sév#re et lugu!re vie dans une condition sociale aust#re, ni de repousser les plaisirs ui nous sont permis par les conditions 6umaines . Il faut savoir profiter des !ienfaits mis & notre disposition sans les altérer ou les dénaturer.

5! "u est don* la perFe*tion

'ans la pratiue de la c6arité & nos sem!la!les , en conformité avec ce ue %ésus nous a légué commetémoignages .

Fuir du monde & titre de pureté , dans la ma"eure partie des cas est une 6ypocrisie .

1! %our@uoi les devoirs de *Garité atteignent toutes les positions so*iales

8arce ue uniuement dans la pratiue de la c6arité est le c6emin ui nous conduit & la perfection , !utue tous inévita!lement atteindront , un "our .

Les devoirs de c6arité atteignent tous , depuis le plus petit au plus grand .

.! Serait9il eilleur l’Goe de s’isoler du onde > sous l’allégation de ne pas vouloirQtre *ontainé par les vi*es et les plaisirs ondains

Don , car c’est uniuement au contact avec ses sem!la!les , dans les luttes ardues ue l’6omme trouvele désir de participer & la c6arité . L’6omme ui vivrait seul n’aurait pas de c6arité & e*ercer . Alorsu’il vivrait une vie égoste , il ne progresserait en rien, mais retarderait son évolution .

Celui donc ui s9isole se prive volontairement du plus puissant moyen de perfection Q n9ayant & penser u9& lui, sa vie est celle d9un égoste.

321





CHAPITRE VII-

SOYEZ PARAITS.




L4Goe dans le onde!

1-. (n sentiment de piété doit tou"ours animer le coeur de ceu* ui se réunissent sous les yeu* duSeigneur et implorent l9assistance des !ons Esprits. 8urifie donc vos coeurs Q n9y laisse sé"ourner aucune pensée mondaine ou futile Q éleve votre esprit vers ceu* ue vous appele, afin ue,trouvant en vous les dispositions nécessaires, ils puissent "eter & profusion la semence ui doitgermer dans vos c@urs et y porter des fruits de c6arité et de "ustice.

De croye pas pourtant u9en vous e*citant sans cesse & la pri#re et & l9évocation mentale, nousvous engagions & vivre d9une vie mystiue ui vous tienne en de6ors des lois de la société oU vousêtes condamnés & vivre. Don, vive avec les 6ommes de votre époue, comme doivent vivre des6ommes Q sacrifie au* !esoins, au* frivolités même du "our, mais sacrifie=y avec un sentimentde pureté ui puisse les sanctifier.

Bous êtes appelés & vous trouver en contact avec des esprits de nature différente, des caract#resopposés $ ne 6eurte aucun de ceu* avec lesuels vous vous trouve. Soye gais, soye 6eureu*,mais de la gaieté ue donne une !onne conscience, du !on6eur de l96éritier du ciel comptant les

"ours ui le rapproc6ent de son 6éritage.

La vertu ne consiste pas & revêtir un aspect sév#re et lugu!re, & repousser les plaisirs ue vosconditions 6umaines permettent Q il suffit de rapporter tous les actes de sa vie au Créateur ui adonné cette vie Q il suffit, uand on commence ou ac6#ve une @uvre, d9élever sa pensée vers ceCréateur et de lui demander, dans un élan de l9Rme, soit sa protection pour réussir, soit sa

!énédiction pour l9oeuvre ac6evée. ?uoi ue vous fassie, remonte vers la source de toutesc6oses Q ne faites "amais rien sans ue le souvenir de 'ieu ne vienne purifier et sanctifier vosactes.

La perfection est tout enti#re, comme l9a dit le C6rist, dans la pratiue de la c6arité a!solue Q maisles devoirs de la c6arité s9étendent & toutes les positions sociales, depuis le plus petit "usu9au plus

grand. L96omme ui vivrait seul n9aurait pas de c6arité & e*ercer Q ce n9est ue dans le contact deses sem!la!les, dans les luttes les plus péni!les u9il en trouve l9occasion. Celui donc ui s9isole se

32

prive volontairement du plus puissant moyen de perfection Q n9ayant & penser u9& lui, sa vie estcelle d9un égoste. MC6ap. B, n^ ;.N

De vous imagine donc pas ue pour vivre en communication constante avec nous, pour vivresous l9oeil du Seigneur, il faille revêtir le cilice et se couvrir de cendres Q non, non, encore une

fois Q soye 6eureu* suivant les nécessités de l96umanité, mais ue dans votre !on6eur il n9entre "amais ni une pensée, ni un acte ui puisse l9offenser, ou faire voiler la face de ceu* ui vousaiment et ui vous dirigent. 'ieu est amour et !énit ceu* ui aiment saintement. M(D ES8+I48+<4EC4E(+. Gordeau*, 12;.N

S"IN DU C"R%S ET DE L’ESS%IRT

'&5

S"URCE "RI7INELLE


"$;ECTI#

Identifier avec les participants les relations ui e*istent entre le corps et l’esprit , les alertantde la nécessité et du devoir de soin de deu* , ayant en vue notre évolution .

C"NCLUSI"N

Dotre corps est un précieu* instrument ue la vie nous prête et ue notre Rme utilise pour

évoluer . prendre soin est un devoir ui nous revient devant 'ieu .

"$SER3ATI"N


32

LIRE LE %ARA7RA%-E ''!

'! Est9il valide @ue l’Goe altraite le propre *orps pour *Ger*Ger la puriFi*ation de sonHe

Don , au contraire. Le corps étant l’instrument de l’Rme pour ue celle ci pratiue le !ien et évolue ,ilest nécessaire u’elle soit dans la meilleure forme possi!le .

8our ue cette prisonni#re vive, s9é!atte et con)oive même les illusions de la li!erté, le corps doit êtresain, dispos, vaillant.

,! Le *orps ainsi e=er*e @uel@ue inFluen*e dans le développeent de l’a*tivité de l’esprit@ui l’anie

<ui et !eaucoup . '’ou nous concluons ue tout ce ue nous faisons pour compromettre la santé p6ysiue portera pré"udice & l’Rme , ui aura un instrument défectueu* pour e*écuter sa fonction .

'e la même fa)on ue le corps influe sur l’Rme , celle ci influe sur le corps(ne maladie du corps peut porter une maladie de l’Rme et une maladie de l’Rme peut porter unemaladie du corps .

/! Coent devons nous prendre soin du *orps et de l’esprit > pour étaBlir un é@uiliBreentre les deu=

'u corps nous devons en prendre soin suivant les normes de santé et d’6ygi#ne dont nous disposons etui nous sont données Q de l’esprit suivant les postulats de l’Evangile , ui nous pouvons utiliser auuotidien pour assainir notre Rme .

Aime donc votre Rme, mais soigne aussi le corps, instrument de l9Rme Q méconnaKtre les !esoins uisont indiués par la nature elle=même, c9est méconnaKtre la loi de 'ieu.

323



2! Coent e=pli@uer le *oporteent @ui a pour Base l’anniGilation du *orps > *oe lepréte=te de puriFi*ation

Cela refl#te une méconnaissance des vérita!les lois divines et de la réelle finalité de l’enveloppe p6ysiue , !ien comme de son importance pour le progr#s de l’esprit .

L’esprit 6a!ite le corps et le corps est 6a!ité par des milliards de vies microscopiues uis’6armonisent en parfait inter c6ange , éta!lissant un éuili!re et maintenant toutes les fonctionsvitales .

+! Coent le spiritise peut9il *ontriBuer *ette @uestion

'émontrant & travers ses enseignements , les relations ui e*istent entre le corps et l’Rme , et le rPleue c6acun e*erce , o!"ectivant l’évolution de l’6omme .

Les connaissances révélées par le spiritisme , alliées & la science ,proportionne une meilleure

compré6ension de ces relations .

5! Celui @ui ne prend pas soin du *orps> alléguant Qtre de se*onde iportan*e >est9il entrain d’enFreindre la loi de Dieu

Gien sWr , car notre corps appartient & 'ieu , ui nous le prête , pour & travers la réincarnation , uenous accomplissions des missions évolutives sur le plan p6ysiue .

Dotre corps est un génie divin ue la vie nous prête comme instrument indispensa!le & notre permanence sur 4erre . Il importe donc , d’avoir le plus grand soin possi!le , car nous aurons descomptes & rende de son utilisation .

1! #inaleent >*oent trouver la perFe*tion

A travers les réformes ue nous faisons passer par notre esprit Q la réforme intérieure . Imposant c’est &dire , & notre Rme de dures privations , dans les sens de dominer l’orgeuil et toutes les tac6es et défautsui lui sont caractéristiues .

La perfection est tout enti#re dans les réformes ue vous fere su!ir & votre Esprit Q plie=le,soumette=le, 6umilie=le, mortifie=le $ c9est le moyen de le rendre docile & la volonté de 'ieu et le

seul ui conduise & la perfection.


327

CHAPITRE VII-SOYEZ PARAITS.




Soigner le *orps et l4esprit!

11. La perfection morale consiste=t=elle dans la macération du corps > 8our résoudre cetteuestion, "e m9appuie sur les principes élémentaires, et "e commence par démontrer lanécessité de soigner le corps, ui, selon les alternatives de santé et de maladie, influe d9unemani#re tr#s importante sur l9Rme, u9il faut considérer comme captive dans la c6air. 8our uecette prisonni#re vive, s9é!atte et con)oive même les illusions de la li!erté, le corps doit êtresain, dispos, vaillant. Suivons la comparaison $ Les voici donc en parfait état tous les deu* Que doivent=ils faire pour maintenir l9éuili!re entre leurs aptitudes et leurs !esoins sidifférents >

Ici deu* syst#mes sont en présence $ celui des ascétiues, ui veulent terrasser le corps, etcelui des matérialistes, ui veulent a!aisser l9Rme $ deu* violences ui sont presue aussiinsensées l9une ue l9autre. A cPté de ces grands partis fourmille la nom!reuse tri!u desindifférents, ui, sans conviction et sans passion, aiment avec tiédeur et "ouissent avecéconomie. Dulle part Q et ce grand

pro!l#me resterait tout entier & résoudre si le spiritisme ne venait en aide au* c6erc6eurs enleur démontrant les rapports ui e*istent entre le corps et l9Rme, et en disant ue, puisu9ilssont nécessaires l9un & l9autre, il faut les soigner tous les deu*. Aime donc votre Rme, maissoigne aussi le corps, instrument de l9Rme Q méconnaKtre les !esoins ui sont indiués par lanature elle=même, c9est méconnaKtre la loi de 'ieu. De le c6Rtie pas pour les fautes ue votreli!re ar!itre lui a fait commettre, et dont il est aussi irresponsa!le ue l9est le c6eval maldirigé, des accidents u9il cause. Sere=vous donc plus parfaits si, tout en martyrisant le corps,vous n9en reste pas moins égostes, orgueilleu* et peu c6arita!les pour votre proc6ain > Don,

32;

la perfection n9est pas l& Q elle est tout enti#re dans les réformes ue vous fere su!ir & votreEsprit Q plie=le, soumette=le, 6umilie=le, mortifie=le $ c9est le moyen de le rendre docile &la volonté de 'ieu et le seul ui conduise & la perfection. \E<+\ES, ES8+I48+<4EC4E(+. 8aris, 12;.N

'. ( C-A%ITRE '.$EAUC"U% D4A%%ELES ET %EU D4ELUS!

Indicateur 1-:La porte étroiteIndicateur 1-2Ceu* ui disent $ Seigneur J Seigneur J

n’entreront pas tous dans le royaume des cieu*Indicateur 1-0<n demandera !eaucoup & celui ui a !eaucoup re)u

Indicateur 11-<n reconnaKt le c6rétien & ses @uvres

32:



LA %"RTE ETR"ITE

'&1

S"URCE "RI7INELLE


C6apitre 12 8aragrap6e et 7 .

"$;ECTI#

Identifier avec les participants les relations ui e*istent entre le corps et l’esprit , les alertantde la nécessité et du devoir de soin de deu* , ayant en vue notre évolution .

C"NCLUSI"N

Dotre corps est un précieu* instrument ue la vie nous prête et ue notre Rme utilise pour évoluer . prendre soin est un devoir ui nous revient devant 'ieu .

"$SER3ATI"N


322

LIRE LE %ARA7RA%-E / et +!

'! En @uoi *onsiste la porte étroite et la porte large > en réFéren*e dans le te=te

La porte étroite sym!olise $ le difficile c6emin de l’esprit & la rec6erc6e de lumi#re .La porte large sym!olise $ le facile c6emin de l’esprit par la route de l’erreur et de la

perdition .

‘La porte étroite rév#le la prudence , la sagesse spirituelle ui nous permet de marc6er sur lec6emin évolutif , avec le "uste uota des 6eures .La porte large nous !ouscule dans le déséuili!re intérieur avec leuel nous sommes forcés &la douleur de la réparation , avec de lamenta!les pertes de temps .

,! Entrer par la porte étroite est *e un privil<ge

Don .C’est la conuête accessi!le & tous ,une fois ue le progr#s est dans la loi de 'ieu .

'ans le dictionnaire divin le mot Q ‘privil#ge’ n’e*iste pas .

/! %our@uoi la porte de la perdition est9elle large et la porte du salut étroite

La porte large est $l’entrée dans l’illusion , la sortie pour le réa"ustement .La porte étroite est $ la sortie par l’erreur , l’entrée dans la rénovation .

2! %our@uoi la aPorité préF<re le *Gein de la porte large > si seuleent *elui de laporte étroite sauve

Il ne s’agit pas & priori d’une préférence, mais d’un prédisposition de l’6omme & errer par lessentiers de l’erreur en p6ase de stage évolutif ou se trouve l’6umanité , au"ourd’6ui sur 4erre .

320

La porte de la perdition est large, parce ue les mauvaises passions sont nom!reuses, et ue laroute du mal est fréuentée par le plus grand nom!re. Celle du salut est étroite, parce uel96omme ui veut la franc6ir doit faire de grands efforts sur lui=même pour vaincre sesmauvaises tendances, et ue peu s9y résignent Q c9est le complément de la ma*ime $ Il y a

!eaucoup d9appelés et peu d9élus.

+! %our Qtre iense la @uantité de personnes illuinées par la porte large > *ela signiFie9t9il @ue *et un oBsta*le inFran*GissaBle

Don cet o!stacle est difficile , cependant rien , ni personne ne détient la marc6e du progr#s . '#s uel’étincelle divine est réveillée M aimer N et mise en pratiue par la réforme Intérieure , le c6emin setrouve aussitPt tracé et éclairé , guidant dans la certitude et la sécurité & l’acc#s, l’entrée et le passage.

La loi du progr#s , intrins#ue & tous , o!lige l’6omme tPt ou tard , & céder & la nécessité d’évoluer etde prendre la route ui conduit & la porte étroite .

5! 8u’arrive9t9il *eu= @ui *Goisissent le *Gein de la porte large

Ceu* ui re"ettent l’invitation fraternelle de l’Evangile ,pour la porte étroite , le temps et la douleur lesreconduiront de nouveau apr#s leur apprentissage devant le c6oi* de la route . L& ils feront denouveau le c6oi* du c6emin ou pour la porte large ou pour la porte étroite suivant leur évolution etcompré6ension .

Aucune !re!is du troupeau ne se perdra dans l’enceinte du seigneur et tous un "our nous nousretrouverons pour reconstituer cette famille universelle.

1! La porte du salut sera9t9elle touPours étroite

Don. A proportion u’augmente la uantité de voyageurs pour le !ien , elle s’élargira de plus en plus etde moins en moins difficile elle deviendra , pour tous ceu* ui auront pour !ut de la franc6ir .

Conformément & la loi d’évolution , plus l’6omme évolue et plus il prend conscience du !esoin

indispensa!le de pratiuer le !ien , rendant de plus en plus facile le c6eminement et le passage de la porte étroite .

.! Sur *e prin*ipe @u’est *e @ue nous rév<le le prin*ipe d’antériorité de l’He et de lapluralité des onde

Il nous rév#le ue par la !énédiction de la réincarnation ,l’6omme peut s’améliorer et faire améliorer l’état actuel dans leuel se trouve l’Humanité terrienne .

(n "our viendra ou sur 4erre , seulement il y aura place pour les voyageurs de la porte étroite .

30-





CHAPITRE VIII-

EAUCOUP D'APPELES ET PEU D'ELUS.

arabole du "estin de noces. ) La porte étroite. ) *eu# ui disent $eigneur > eigneur > n'entreront pas tous dans le royaume des cieu#. ) n

demandera beaucoup 5 celui ui a beaucoup re?u. ) Instructions desEsprits $ n donnera 5 celui ui a. ) n reconna%t le chrétien 5 ses oeuvres.

La porte étroite!

. Entre par la porte étroite, parce ue la porte de la perdition est large, et le c6emin ui ym#ne est spacieu*, et il y en a !eaucoup ui y entrent. = ?ue la porte de la vie est petite J uela voie ui y m#ne est étroite J et u9il y en a peu ui la trouvent J MSaint /att6ieu, c6. BII, v.

1, 13.N

7. La porte de la perdition est large, parce ue les mauvaises passions sont nom!reuses, et uela route du mal est fréuentée par le plus grand nom!re. Celle du salut est étroite, parce uel96omme ui veut la franc6ir doit faire de grands efforts sur lui=même pour vaincre sesmauvaises tendances, et ue peu s9y résignent Q c9est le complément de la ma*ime $ Il y a

!eaucoup d9appelés et peu d9élus.

4el est l9état actuel de l96umanité terrestre, parce ue la terre étant un monde d9e*piation le maly domine Q uand elle sera transformée, la route du !ien sera la plus fréuentée. Ces parolesdoivent donc s9entendre dans le sens relatif et non dans le sens a!solu. Si tel devait être l9état

normal de l96umanité, 'ieu aurait volontairement voué & la perdition l9immense ma"orité deses créatures Q supposition inadmissi!le, d#s lors u9on reconnaKt ue 'ieu est toute "ustice ettoute !onté.

/ais de uels méfaits cette 6umanité aurait=elle pu se rendre coupa!le pour mériter un sort sitriste, dans son présent et dans son avenir, si elle était toute reléguée sur la terre, et si l9Rmen9avait pas eu d9autres e*istences > 8ouruoi tant d9entraves semées sur sa route > 8ouruoicette porte si étroite u9il est donné au plus petit nom!re de franc6ir, si le sort de l9Rme est fi*é

pour "amais apr#s la mort > C9est ainsi u9avec l9unité d9e*istence on est incessamment encontradiction avec soi=même et avec la "ustice de 'ieu. Avec l9antériorité de l9Rme et la

pluralité des mondes, l96orion s9élargit Q la lumi#re se fait sur les points les plus o!scurs de lafoi Q le présent et l9avenir sont solidaires du passé Q alors seulement on peut comprendre toutela profondeur, toute la vérité et toute la sagesse des ma*imes du C6rist.

301



CEU6 8UI DISENT SEI7NEUR ` SEI7NEUR `N’ENTRER"NT %AS T"US DANS LE R"YAUME DES CIEU6

'&.

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 12 8aragrap6e ;,:,2 0 .

"$;ECTI#

Informer les participants sur l’importance et le pouruoi de reconnaKtre la mission de %ésus ,non seulement & travers les mots ,mais aussi & travers le vécu de l’Evangile .

C"NCLUSI"N

ConnaKtre la loi de 'ieu et la pratiuer par des paroles révérencieuses est la conditionnécessaire , mais pas suffisante pour la pleine félicité . Il est également indispensa!le d’agir en accord avec les inspirations de la divine loi , si !ien e*primée par %ésus dans l’Evangile.

"$SER3ATI"N


30




LIRE LE %ARA7RA%-E 5>1>. ) !

'! %our@uoi Qe tous *eu= @ui disent seigneur ` seigneur ̀ n’entreront pas tous dans

le roJaue des *ieu= n’entreront pas dans le roJaue des *ieu=

8arce ue l’entrée est seulement permise & ceu* ui accomplissent la loi de 'ieu , suivant les préceptes de %ésus .Ce n’est pas tou"ours & !al!utier des aroles de louanges & 'ieu , au* saints , &%ésus mais d’accompagner les actes ui caractérisent et valorisent le vérita!le c6rist ui est ennous .

Les actes e*térieurs de dévotion , les !elles e*pressions , sans le sacrifice de notre orgueil ,l’égosme et la cupidité , ne valent rien au* yeu* du 8#re .

,! "u *Ger*Ger la loi de Dieu > pour la *onnaOtre

'ans l’intime , le profond de notre conscience , puisue nous possédons tous les éléments du 8#re. En de6ors de ceci nous avons l’Evangile de %ésus comme ressource inépuisa!le de sesenseignements sous la forme de souvenirs et d’invitations permanentes & notre réforme intérieure .

Avec l’6umilité du c@ur et la foi en 'ieu et dans le futur , il nous est permis de mieu* comprendreses lois .

/! 8uelle est la leKon @ue le passage nous enseigne

?ue nous aurons du succ#s dans nos @uvres seulement si nous prenons en compte les préceptesdivins , ui nous recommandent d’agir avec prudence , courage et !onne volonté .

L’esprit doit être connu par ses @uvres , et celles ci doivent être !ien soutenues sur des !asessolides .

2! 8u’est *e @ui est né*essaire l’Goe pour *on@uérir le roJaue des *ieu=

30

(tiliser les recours intellectuels , matériels et morau* dont il dispose , pour réaliser , aussitPt ue possi!le le !ut u’il lui revient comme 6omme de !ien ainsi ue tout le !ien ui est & sa portée ,tou"ours suivant le c6emin tracé par %ésus .

Dous arriverons au !on terme de notre compromis u’il nous revient d’assumer , si nous prenons

pour !ase les commandements divins .

+! 8ue dire don* > @ue les pri<res @ue nous proFérons aBondaent et ave* e=altationau Créateur > ne sont pas reKues par Lui

Ce n’est pas tout & fait ainsi .4oute oraison uelconue , uelue soit sa forme , est !ien re)ue par 'ieu , d#s u’elle part d’un coeur sinc#re et pur et soit secondée par des actes ui ano!lissent et

"ustifient .

D9espére pas fléc6ir la "ustice du Seigneur par la multiplicité de vos paroles et de vosgénufle*ions .

5! 8uel est le rle de la religion dans la relation de la *réature et de son *réateur

L’éclairer uant & ses procédés & adopter dans sa vie , o!"ectivant son ascension "usu’au 8#re ,dé"& ue le procédé de salut est individuel et en fonction des @uvres de c6acun .

La seule voie ui vous est ouverte pour trouver grRce devant dieu, c9est la pratiue sinc#re de la loid9amour et de c6arité.

1! A @uelle institution > sur Terre se véGi*ule l’Evangile

A aucune . L’Evangile est le c6emin de la lumi#re pour toutes les créatures ui en face de tousleurs actes , rénoveront la société 6umaine pour l’implantation du r#gne de 'ieu sur 4erre , c’est &dire l’amour universel.

C9est pouruoi toutes les institutions 6umaines, politiues, sociales et religieuses ui s9appuierontsur ces paroles seront sta!les comme la maison !Rtie sur la pierre .


303

CHAPITRE VIII-

EAUCOUP D'APPELES ET PEU D'ELUS.

8ara!ole du festin de noces. = La porte étroite. = Ceu* ui disent $ Seigneur J Seigneur Jn9entreront pas tous dans le royaume des cieu*. = <n demandera !eaucoup & celui ui a

!eaucoup re)u. = Instructions des $sprits $ <n donnera & celui ui a. = <n reconnaKt le c6rétien& ses @uvres

Ceu= @ui disent Seigneur ` Seigneur `

;. Ceu* ui me disent $ Seigneur J Seigneur J n9entreront pas tous dans le royaume des cieu* Q maiscelui=l& seulement entrera ui fait la volonté de mon 8#re ui est dans les cieu*. = 8lusieurs me dirontce "our=l& $ Seigneur J Seigneur J n9avons=nous pas prop6étisé en votre nom > n9avons=nous pas c6assé

les démons en votre nom, et n9avons=nous pas fait plusieurs miracles en votre nom > = Et alors "e leur dirai 6autement $ +etire=vous de moi, vous ui faites des oeuvres d9iniuité. MSaint /att6ieu, c6. BII,v. 1, , .N

:. ?uiconue donc entend ces paroles ue "e dis et les pratiue, sera comparé & un 6omme sage ui a !Rti sa maison sur la pierre Q = et lorsue la pluie est tom!ée, ue les fleuves se sont dé!ordés, ue lesvents ont soufflé et sont venus fondre sur cette maison, elle n9est point tom!ée, parce u9elle étaitfondée sur la pierre. = /ais uiconue entend ces paroles ue "e dis et ne les pratiue point, serasem!la!le & un 6omme insensé ui a !Rti sa maison sur le sa!le Q et lorsue la pluie est tom!ée, ue lesfleuves se sont dé!ordés, ue les vents ont soufflé et sont venus fondre sur cette maison, elle a étérenversée, et sa ruine a été grande. MSaint /att6ieu, c6. BII, v. de 3 & :. = Saint Luc, c6. BI, v. de 3;& 30.N

2. Celui donc ui violera un de ces moindres commandements, et ui apprendra au* 6ommes & lesvioler, sera regardé dans le royaume des cieu* comme le dernier Q mais celui ui fera et enseignerasera grand dans le royaume des cieu*. MSaint /att6ieu, c6. B, v. 10.N

0. 4ous ceu* ui confessent la mission de %ésus disent $ Seigneur J Seigneur J /ais & uoi sert del9appeler /aKtre ou Seigneur si l9on ne suit pas ses préceptes > Sont=ils c6rétiens ceu* ui l96onorent par des actes e*térieurs de dévotion et sacrifient en même temps & l9orgueil, & l9égosme, & la cupiditéet & toutes leurs passions > Sont=ils ses disciples ceu* ui passent des "ournées en pri#res et n9en sont nimeilleurs, ni plus c6arita!les, ni plus indulgents pour leurs sem!la!les > Don, car, ainsi ue les86arisiens, ils ont la pri#re sur les l#vres et non dans le coeur. Avec la forme, ils peuvent en imposer au* 6ommes, mais non & 'ieu. C9est en vain u9ils diront & %ésus $ [Seigneur, nous avons prop6étisé,

c9est=&=dire enseigné en votre nom Q nous avons c6assé les démons en votre nom Q nous avons !u etmangé avec vous QY il leur répondra $ [%e ne sais ui vous êtes Q retire=vous de moi, vous ui

307



commette des iniuités, vous ui démente vos paroles par vos actions, ui calomnie votre proc6ain,ui spolie les veuves et commette l9adult#re Q retire=vous de moi, vous dont le coeur distille la 6aineet le fiel, vous ui répande le sang de vos fr#res en mon nom, ui faites couler des larmes au lieu deles séc6er. 8our vous il y aura des pleurs et des grincements de dents, car le royaume de 'ieu est pour ceu* ui sont dou*, 6um!les et c6arita!les. D9espére pas fléc6ir la "ustice du Seigneur par lamultiplicité de vos paroles et de vos génufle*ions Q la seule voie ui vous est ouverte pour trouver grRce devant lui, c9est la pratiue sinc#re de la loi d9amour et de c6arité.Y

Les paroles de %ésus sont éternelles, parce u9elles sont la vérité. Elles sont non seulement lasauvegarde de la vie céleste, mais le gage de la pai*, de la tranuillité et de la sta!ilité dans les c6osesde la vie terrestre Q c9est pouruoi toutes les institutions 6umaines, politiues, sociales et religieuses uis9appuieront sur ces paroles seront sta!les comme la maison !Rtie sur la pierre Q les 6ommes lesconserveront parce u9ils y trouveront leur !on6eur Q mais celles ui en seront la violation, serontcomme la maison !Rtie sur le sa!le $ le vent des révolutions et le fleuve du progr#s les emporteront.

30;



"N DEMANDERA $EAUC"U% A CELUI 8UI A $EAUC"U% REU

'&)

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 12 8aragrap6e 1-,11,1. .

"$;ECTI#

Eclairer la signification de l’affirmative ui constitue le t6#me et mettant en évidence notreresponsa!ilité devant 'ieu et notre proc6ain , devant ce ue nous avons re)u de la 8rovidence'ivine .

C"NCLUSI"N

Ce ue nous avons re)u de 'ieu , en termes de connaissances et !ien matériels , doit êtremultiplié en faveur de notre proc6ain . 'evant 'ieu , la responsa!ilité de nos actes est

directement proportionnelle & l’éclaircissement dont nous sommes porteurs .

"$SER3ATI"N


30:




LIRE LE %ARA7RA%-E '&>''>',! !

'! 8u’est *e @ue signiFie l’e=pression de ;ésus ‘"n deandera Beau*oup *elui @ui aBeau*oup reKu ’!

?ue ce ue nous avons re)u de 'ieu , en termes de connaissances et !ien matériels , doit êtremultiplié en faveur de notre proc6ain et nous impose une responsa!ilité plus importante en faveur denotre proc6ain .

La 8rovidence 'ivine nous demandera dans la proportion de ce ue nous aurons re)u Qsi nousrecevons !eaucoup , plus importante sera notre o!ligation de donner en faveur de notre proc6ain .

,! L’ignoran*e PustiFie9elle l’erreur

%ustifier n’est pas le !on terme .Elle adoucie la rectification . Il est évident u’au contraire del’ignorant , celui ui sait plus doit mieu* procéder sous peine de M n’agissant pas ainsi N souffrir plus , pour être plus responsa!le .

Si nous errons pour méconnaKtre la vérité , nous serons moins tenus pour responsa!le mais il nousrevient de fournir les efforts indispensa!les pour nous éclairer parmi les sources d’informations mises& notre disposition .

/! Etant ainsi n’est9il pas plus *onseillé d’en savoir oins > *ar ainsi nous aurons oins de*optes rendre Dieu

Ceci constitue & peine un plaisir ép6ém#re , ui & peine retardera notre progr#s , dont la loi tPt ou tard ,ine*ora!lement nous rattrapera .

Dous nous punissons nous mêmes par nos erreurs , devant rectifier notre position . Certains facteurstels Q l’inertie , la commodité , la mauvaise volonté, la paresse intellectuelle , la non acceptation dec6angements , de connaissances et de pratiues nouvelles portent un pré"udice énorme uant & notreavancement et & celui des désincarnés ui nous accompagnent .

302

2! De @uelle *é*ité ;ésus nous parle9t9il Est *e des Jeu= pGJsi@ues

Don , il s’agit de la cécité de l’Rme , ui peut être volontaire c6e les personnes ui ne veulent pas voir la vérité personnifiée par %ésus .

Le pire aveugle est celui ui ne veut pas voir .

+! %our@uoi les %Garisiens étaient ils de grands pé*Geurs

8arce u’ils connaissaient la loi de 'ieu , la prêc6aient , mais ne la pratiuaient pas . e

/ais maintenant , vous dites ue vous voye et c’est pour cela ue vous reste & vos péc6és .

5! L’Evangile est9il la portée de tous

<ui il est venu pour touc6er toutes les couc6es de la société , pouvant son apprentissage être accessi!leet acuis par tous , inclusivement par les analp6a!#tes par le simple récit de ses préceptes .

L9enseignement des Esprits ui se communiuent partout permet ue les ma*imes de l’Evangilesoient per)ues par tous , soient & la portée de tous, aussi !ien pour les lettrés ue les illettrés, lescroyants ue les incrédules, lesc6rétiens ue les non c6rétiens.

1! La *onnaissan*e de l’Evangile ipli@ue9t9elle le vé*u de ses enseigneents

Sa connaissance impliue une proportionnelle responsa!ilité pour les actes commis .Etant ainsi ceu*ui le connaissent mais ne le pratiuent pas seront plus sév#rement punis .

L’Evangile n’est pas & peine une admira!le p6ilosop6ie de vie , mais il englo!e les propres lois de lavie , au*uelles nous sommes su!ordonnés .L’ascension spirituelle peut se faire en verticale .

.! La *onnaissan*e spirite nous proportionnelle9t9elle plus de responsaBilité

<ui , au del& de ce ue vous pouve imaginer , !ien au del&. Elle apportera !eaucoup de "oies si !ien pratiuée et un énorme soulagement des mau* propres & c6acun .

Au* spirites, il sera donc !eaucoup demandé, parce u9ils ont !eaucoup re)u, mais aussi & ceu* uiauront profité il sera !eaucoup donné.


300

CHAPITRE VIII

- EAUCOUP D'APPELES ET PEU D'ELUS.

8ara!ole du festin de noces. = La porte étroite. = Ceu* ui disent $ Seigneur J Seigneur Jn9entreront pas tous dans le royaume des cieu*. = <n demandera !eaucoup & celui ui a

!eaucoup re)u. = Instructions des $sprits $ <n donnera & celui ui a. = <n reconnaKt le c6rétien& ses @uvres

"n deandera Beau*oup *elui @ui a Beau*oup reKu!1-. Le serviteur ui aura su la volonté de son maKtre, et ui néanmoins ne se sera pas tenu prêtet n9aura pas fait ce u9il désirait de lui, sera !attu rudement Q = mais celui ui n9aura pas su savolonté, et ui aura fait des c6oses dignes de c6Rtiment, sera moins !attu. <n demandera

!eaucoup & celui & ui on aura !eaucoup donné, et on fera rendre un plus grand compte & celui& ui on aura confié plus de c6oses. MSaint Luc, c6. VII, v. 3:, 32.N

11. %e suis venu dans ce monde pour e*ercer un "ugement, afin ue ceu* ui ne voient pointvoient, et ue ceu* ui voient deviennent aveugles. = ?uelues p6arisiens ui étaient avec luientendirent ces paroles et lui dirent $ Sommes=nous donc aussi aveugles > = %ésus leur

répondit $ Si vous étie aveugles, vous n9aurie point de péc6é Q mais maintenant vous ditesue vous voye, et c9est pour cela ue votre péc6é demeure en vous. MSaint %ean, c6. IV, v. 0 ,3-, 31.N

1. Ces ma*imes trouvent surtout leur application dans l9enseignement des Esprits. ?uiconueconnaKt les préceptes du C6rist est coupa!le assurément de ne pas les pratiuer Q mais outreue l9Evangile ui les contient n9est répandu ue dans les sectes c6rétiennes, parmi celles=ci,com!ien est=il de gens ui ne le lisent pas, et parmi ceu* ui le lisent, com!ien en est=il ui nele comprennent pas J Il en résulte ue les paroles même de %ésus sont perdues pour le plusgrand nom!re.

L9enseignement des Esprits ui reproduit ces ma*imes sous différentes formes, ui lesdéveloppe et les commente pour les mettre & la portée de tous, a cela de particulier u9il n9est

7--



point circonscrit, et ue c6acun, lettré ou illettré, croyant ou incrédule, c6rétien ou non, peutle recevoir, puisue les Esprits se communiuent partout Q nul de ceu* ui le re)oivent,directement ou par entremise, ne peut préte*ter ignorance Q il ne peut s9e*cuser ni sur sondéfaut d9instruction, ni sur l9o!scurité du sens allégoriue. Celui donc ui ne les met pas &

profit pour son amélioration, ui les admire comme c6oses intéressantes et curieuses sans ue

son coeur en soit touc6é, ui n9en est ni moins vain, ni moins orgueilleu*, ni moins égoste, nimoins attac6é au* !iens matériels, ni meilleur pour son proc6ain, est d9autant plus coupa!leu9il a plus de moyens de connaKtre la vérité.

Les médiums ui o!tiennent de !onnes communications sont encore plus répré6ensi!les de persister dans le mal, parce ue souvent ils écrivent leur propre condamnation, et ue, s9ilsn9étaient aveuglés par l9orgueil, ils reconnaKtraient ue c9est & eu* ue les Esprits s9adressent./ais, au lieu de prendre pour eu* les le)ons u9ils écrivent, ou u9ils voient écrire, leur uniue

pensée est de les appliuer au* autres, réalisant ainsi cette parole de %ésus $ [Bous voye une paille dans l9oeil de votre voisin, et vous ne voye pas la poutre ui est dans le vPtre.Y MC6. V,n^ 0.N

8ar cette autre parole $ [Si vous étie aveugles vous n9aurie point péc6éY, %ésus entend ue laculpa!ilité est en raison des lumi#res ue l9on poss#de Q or, les 86arisiens, ui avaient la

prétention d9être, et ui étaient, en effet, la partie la plus éclairée de la nation, étaient plusrépré6ensi!les au* yeu* de 'ieu ue le peuple ignorant. Il en est de même au"ourd96ui.

Au* spirites, il sera donc !eaucoup demandé, parce u9ils ont !eaucoup re)u, mais aussi &ceu* ui auront profité il sera !eaucoup donné.

La premi#re pensée de tout spirite sinc#re doit être de c6erc6er, dans les conseils donnés par les Esprits, s9il n9y a pas uelue c6ose ui puisse le concerner.

Le spiritisme vient multiplier le nom!re des appelés Q par la foi u9il donne, il multiplieraaussi le nom!re des élus.

7-1



"N REC"NNAIT LE C-RETIEN A SES VU3RES

''&

S"URCE "RI7INELLE


C6apitre 12 8aragrap6e 1; .

"$;ECTI#

Eclairer ce ui caractérise réellement le c6rétien et ce ui vérita!lement le rend reconnaissa!leau* yeu* de 'ieu , argumentant uel est le rPle du c6ristianisme dans notre vie .

C"NCLUSI"N

'evant 'ieu , seulement on o!tient des mérites & travers les @uvres du !ien et non & traversla simple religiosité ,et les pratiues arc6aues . Argumenter ue la vérita!le religion est celledu c@ur Q aimer son proc6ain . C6acun constituant son propre guide spirituel pour entreprendre par lui même la réforme intérieure devant le mener de retour vers les étoiles .

"$SER3ATI"N


7-

LIRE LE %ARA7RA%-E '5 !

'! %our@uoi Beau*oup de *eu= @ui disent$ ‘Seigneur, Seigneur, n9entreront pas tous auroyaume des cieu*’ >

8arce ue ceu* ui disent & peine des paroles creuses , sans profondeur intime de convictionne sont pas agréa!les & 'ieu . Est agréa!le & 'ieu la sinc#re dévotion partie du c@ur et audessus de tout certifiée par des attitudes de !ien

Ce n’est pas tou"ours celui ui !al!utie des paroles révérencieuses au seigneur accompagnéesd’actes ui identifient le vérita!le c6rétien .

,! 8ui sont *es personnes ainsi *onsidérées

Ce sont ceu* ui font ostentation de religiosité & peine en apparence , maintenant dansl’intime un c@ur distancié de leur devoir .

Les actes e*térieurs de dévotion , les "olies e*pressions ,sans le sacrifice de notre orgueil ,l’égosme , la cupidité , ne valent rein au* yeu* du 8#re .

/! 8uelle est la volonté du %<re

?ue nous nous comportions tous comme de vérita!le c6rétien et ue nous fassions le !iendans les termes enseignés par %ésus , peu importe la religion & lauelle nous appartenons .

Ce n’est pas le titre religieu* ue nous portons ui nous m#nera vers le 8#re , mais nostravau* , c’est & dire le !ien ue nous aurons fait .

2! Coent re*onnaOton le véritaBle *Grétien

7-



8ar ses attitudes envers son proc6ain , par les @uvres u’il pratiue et par son réel vécu desenseignements du C6rist .

Le vérita!le c6rétien se rév#le par la réforme intérieure , car il tente par l’effort et la volontéde vaincre ses mauvais penc6ants .

+! 8uel est le rle du *Gristianise

Le c6ristianisme & travers le code moral c6rétien Q l’Evangile ,est l’e*pression des lois divineset pour cela e*erce un no!le rPle celui de conduire par l’uniue c6emin toutes les créatures au8#re .

Le c6ristianisme ui a été effectué il y a uelues si#cles , continue & prêc6er ses vertusdivines , s’effor)ant de répandre ses fruits , mais peu sont ceu* ui les cueillent .

5! %our@uoi le *Gristianise > étant un arBre puissant ne réussit9il pas s’iplanter

totaleent sur Terre

8arce ue les 6ommes c6erc6ent & les modifier par leurs idées , le détournant totalement deses finalités , finissant eu* mêmes par s’éloigner de la source originale .

C6aue esprit s’affirme !ien ou mal, !énéficiant des lumi#res du 8#re pour monter & lalumi#re ou a!usant d’elles pour descendre apr#s dans les 4revas .

1! 8ue devons nous don* Faire pour @ue l’arBre du *Gristianise Fleurisse

Dous éduuer parmi les enseignements laissés par %ésus & travers une réforme ui commence& l’intérieur de nous . Si nous voulons c6anger les c6oses ce n’est pas de l’e*térieur versl’intérieur ,pratiue depuis des si#cles ayant éc6ouée mais de l’intérieur vers l’e*térieur ,

principe de la réforme Intérieure .

Aime notre proc6ain , e*prime la vérité universelle de tout être 6umain , voi* uniue desêtres vivants pour le retour dans la patrie spirituelle .


7-3

CHAPITRE VIII

- EAUCOUP D'APPELES ET PEU D'ELUS.

8ara!ole du festin de noces. = La porte étroite. = Ceu* ui disent $ Seigneur J Seigneur J n9entreront pas

tous dans le royaume des cieu*. = <n demandera !eaucoup & celui ui a !eaucoup re)u. = Instructionsdes $sprits $ <n donnera & celui ui a. = <n reconnaKt le c6rétien & ses @uvres

"n re*onnaOt le *Grétien ses oeuvres!

1;. [Ceu* ui me disent $ Seigneur, Seigneur, n9entreront pas tous au royaume des cieu*, mais celui=l&seul ui fait la volonté de mon 8#re ui est dans les cieu*.Y

Ecoute cette parole du maKtre, vous tous ui repousse la doctrine spirite comme une oeuvre dudémon. <uvre vos oreilles, le moment d9entendre est arrivé.

Suffit=il de porter la livrée du Seigneur pour être un fid#le serviteur > Suffit=il de dire $ [%e suis

c6rétien,Y pour suivre C6rist > C6erc6e les vrais c6rétiens et vous les reconnaKtre & leurs oeuvres.[(n !on ar!re ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais ar!re porter de !ons fruits.Y = [4outar!re ui ne porte pas de !ons fruits est coupé et "eté au feu.Y Boil& les paroles du maKtre Q disciples deC6rist, comprene=les !ien. ?uels sont les fruits ue doit porter l9ar!re du c6ristianisme, ar!re puissantdont les rameau* touffus couvrent de leur om!re une partie du monde, mais n9ont pas encore a!ritétous ceu* ui doivent se ranger autour de lui > Les fruits de l9ar!re de vie sont des fruits de vie,d9espérance et de foi. Le c6ristianisme, tel u9on l9a fait depuis !ien des si#cles, prêc6e tou"ours cesdivines vertus Q il c6erc6e & répandre ses fruits, mais com!ien peu les cueillent J L9ar!re est tou"ours !on, mais les "ardiniers sont mauvais. Ils ont voulu le fa)onner & leur idée Q ils ont voulu le modeler suivant leurs !esoins Q ils l9ont taillé, rapetissé, mutilé Q ses !ranc6es stériles ne portent pas de mauvaisfruits, mais elles n9en portent plus. Le voyageur altéré ui s9arrête sous son om!re pour c6erc6er lefruit d9espérance ui doit lui rendre la force et le courage, n9aper)oit ue des !ranc6es arides faisant

pressentir la tempête. En vain il demande le fruit de vie & l9ar!re de vie $ les feuilles tom!entdesséc6ées Q la main de l96omme les a tant maniées u9elle les a !rWlées J

<uvre donc vos oreilles et vos coeurs, mes !ien=aimés J Cultive cet ar!re de vie dont les fruitsdonnent la vie éternelle. Celui ui l9a planté vous engage & le soigner avec amour, et vous le verre porter encore avec a!ondance ses fruits divins. Laisse=le tel ue C6rist vous l9a donné $ ne le mutile pas Q son om!re immense veut s9étendre sur l9univers $ ne raccourcisse pas ses rameau*. Ses fruits !ienfaisants tom!ent en a!ondance pour soutenir le voyageur altéré ui veut atteindre le !ut, ne lesramasse pas, ces fruits, pour les enfermer et les laisser pourrir afin u9ils ne servent & aucun. [Il y a !eaucoup d9appelés et peu d9élus QY c9est u9il y a des accapareurs pour le pain de vie, comme il y en asouvent pour le pain matériel. De vous range pas de ce nom!re Q l9ar!re ui porte de !ons fruits doitles répandre pour tous. Alle donc c6erc6er ceu* ui sont altérés Q amene=les sous les rameau* del9ar!re et partage avec eu* l9a!ri u9il vous offre. = [<n ne cueille pas de raisins sur les épines.Y /es

7-7

fr#res, éloigne=vous donc de ceu* ui vous appellent pour vous présenter les ronces du c6emin, etsuive ceu* ui vous conduisent & l9om!re de l9ar!re de vie.

Le divin Sauveur, le "uste par e*cellence, l9a dit, et ses paroles ne passeront pas $ [Ceu* ui me disent $Seigneur, Seigneur, n9entreront pas tous dans le royaume des cieu*, mais ceu*=l& seuls ui font lavolonté de mon 8#re ui est dans les cieu*.Y

?ue le Seigneur de !énédiction vous !énisse Q ue le 'ieu de lumi#re vous éclaire Q ue l9ar!re de vierépande sur vous ses fruits avec a!ondance J Croye et prie. MSI/E<D, Gordeau*, 12;.N

') ( C-A%ITRE ')LA #"I TRANS%"RTE LES M"NTA7NES!

Indicateur 1118uissance de la foiIndicateur 11La foi m#re de l9espérance et de la c6arité

Indicateur 11La foi divine et la foi 6umaine

7-;



%"U3"IR ET #"I

'''

S"URCE "RI7INELLE


C6apitre 10 8aragrap6e 1 , , ,3 et 7.

"$;ECTI#

Eclairer les participants pouruoi la foi a le pouvoir de transporter les montagnes , mettant enévidence ce ui la rend puissante et ce ui est nécessaire en nous pour la conuérir .

C"NCLUSI"N

'evant 'ieu , seulement on o!tient des mérites & travers les @uvres du !ien et non & traversla simple religiosité ,et les pratiues arc6aues . Argumenter ue la vérita!le religion est celledu c@ur Q aimer son proc6ain . C6acun constituant son propre guide spirituel pour entreprendre par lui même la réforme intérieure devant le mener de retour vers les étoiles .

"$SER3ATI"N

La foi se traduit par la confiance ue nous avons en 'ieu et en nous même pour des vues deréalisation . La foi se dit de la confiance ue l’on a dans l’accomplissement d’une c6ose, de lacertitude d’atteindre un !ut . La foi , pour être puissante doit être sinc#re , vérita!le et6um!le , vertus ui sont conuises & travers l’étude de l’Evangile .

7-:

LIRE LE %ARA7RA%-E ' >, >/ >2 et +!

'! En relation au passage lu > @u’est *e @ui a epQ*Gé les dis*iples de soigner le Peune Goe > *oe l’a Fait ;ésus

Le manue de foi ./algré toute la !onne volonté des disciples , il leur manuait la foi ,comme l’a démontré %ésus .

Geaucoup percevront la difficulté ue nous affrontons dans notre vie par manue de foi et deconfiance . Le manue de foi fréuemment allié & la crainte ,paralyse l’action créatrice et lesnouvelles entreprises .

,! ;ésus en utilisant le tere ‘ontagne’ se réF<re t9il au no atérielleentpronon*é

Don . Ainsi comme dans tous les enseignements de %ésus , nous devons comprendre ses paroles dans le sens moral .

%ésus leur répondit $ C9est & cause de votre incrédulité. Car "e vous le dis en vérité, si vousavie de la foi comme un grain de sénevé, vous dirie & cette montagne $ 4ransporte=toi d9icil&, et elle s9y transporterait, et rien ne vous serait impossi!le.

/! Dans le sens oral >*oent devons nous don* *oprendre ‘les ontagnes’ dontse réF<re ;ésus

Ce sont les difficultés , les résistances, la mauvaise volonté, l’intérêt matériel, l’égosme, lacécité du fanatisme, l’orgueil, les idées précon)ues etc

Au sens propre, il est certain ue la confiance en ses propres forces rend capa!le d9e*écuter des c6oses matérielles u9on ne peut faire uand on doute de soi Q mais ici c9est uniuementdans le sens moral u9il faut entendre ces paroles.

2! Coent devons nous pro*éder pour *on@uérir la Foi

7-2

<uvrant notre esprit et notre c@ur & l’étude de l’Evangile , ainsi ue la ferme proposition denous réformer intimement , suivant le vécus des enseignements .

La foi ro!uste donne la persévérance, l9énergie et les ressources ui font vaincre les o!stacles,dans les petites c6oses comme dans les grandes .

+! De @uelles FaKons *ertaines personnes réussissent9elles réaliser *e @u’ellesdésirent

Confiance dans leurs forces avec certitude et l’intime conviction d’atteindre le !ut tout enagissant dans le sens de vaincre tous les o!stacles .

Elle donne une sorte de lucidité ui fait voir, dans la pensée, le terme vers leuel on tend et lesmoyens d9y arriver, de sorte ue celui ui la poss#de marc6e pour ainsi dire & coup sWr. 'ansl9un et l9autre cas elle peut faire accomplir de grandes c6oses.

5! %our@uoi la Foi légitie est9elle asso*iée l’Guilité

8arce ue celui ui a confiance en 'ieu ,plus u’en lui même est le vérita!le possesseur de lafoi . La vraie foi s9allie & l96umilité Q celui ui la poss#de met sa confiance en 'ieu plus u9enlui=même, parce u9il sait ue, simple instrument de la volonté de 'ieu, il ne peut rien sanslui .

A celui ui poss#de la vrai foi , les !ons Esprits lui viennent en aide.

1! Coent s’e=pli@ue l’a*tion agnéti@ue dans la Foi

La puissance de la foi re)oit une application directe et spéciale dans l9action magnétiue Q par elle l96omme agit sur le fluide, agent universel Q il en modifie les ualités, et lui donne uneimpulsion pour ainsi dire irrésisti!le. C9est pouruoi celui ui, & une grande puissancefluidiue normale, "oint une foi ardente, peut, par la seule volonté dirigée vers le !ien, opérer ces p6énom#nes étranges de guérisons et autres ui "adis passaient pour des prodiges, et ne

sont cependant ue les conséuences d9une loi naturelle.

4el est le motif pour leuel %ésus dit & ses apPtres $ si vous n9ave pas guéri, c9est ue vousn9avie pas la foi.


7-0

CHAPITRE I-

LA OI TRANSPORTE LES MONTANES.

uissance de la "oi. ) La "oi religieuse. *ondition de la "oi inébranlable. )

arabole du 4guier desséché. - Instructions des Esprits $ La "oi mère del'espérance et de la charité. ) La "oi divine et la "oi humaine.

%uissan*e de la Foi!

1. Lorsu9il fut venu vers le peuple, un 6omme s9approc6a de lui, ui se "eta & genou* & ses pieds, et lui dit $Seigneur, aye pitié de mon fils, ui est lunatiue, et ui souffre !eaucoup, car il tom!e souvent dans le feuet souvent dans l9eau. %e l9ai présenté & vos disciples, mais ils n9ont pu le guérir. = Et %ésus répondit endisant $ < race incrédule et dépravée, "usu9& uand serai="e avec vous > "usu9& uand vous souffrirai="e >Amene=moi ici cet enfant. = Et %ésus ayant menacé le démon, il sortit de l9enfant, leuel fut guéri au mêmeinstant. = Alors les disciples vinrent trouver %ésus en particulier, et lui dirent $ 8ouruoi n9avons=nous pu,nous autres, c6asser ce démon > = %ésus leur répondit $ C9est & cause de votre incrédulité. Car "e vous le dis

en vérité, si vous avie* de la foi comme un grain de sénevé, vous dirie* / cette montagne : 6ransporte&toid'ici l/, et elle s'y transporterait, et rien ne vous serait impossi!le. MSaint /att6ieu, c6. VBII, v. de 13 & 10.N

. Au sens propre, il est certain ue la confiance en ses propres forces rend capa!le d9e*écuter des c6osesmatérielles u9on ne peut faire uand on doute de soi Q mais ici c9est uniuement dans le sens moral u9ilfaut entendre ces paroles. Les montagnes ue la foi soul#ve sont les difficultés, les résistances, le mauvaisvouloir, en un mot, ue l9on rencontre parmi les 6ommes, alors même u9il s9agit des meilleures c6oses Q les pré"ugés de la routine, l9intérêt matériel, l9égosme, l9aveuglement du fanatisme, les passions orgueilleusessont autant de montagnes ui !arrent le c6emin de uiconue travaille au progr#s de l96umanité. La foiro!uste donne la persévérance, l9énergie et les ressources ui font vaincre les o!stacles, dans les petitesc6oses comme dans les grandes Q celle ui est c6ancelante donne l9incertitude, l96ésitation dont profitentceu* ue l9on veut com!attre Q elle ne c6erc6e pas les moyens de vaincre, parce u9elle ne croit pas pouvoir vaincre.

. 'ans une autre acception la foi se dit de la confiance ue l9on a dans l9accomplissement d9une c6ose, de lacertitude d9atteindre un !ut Q elle donne une sorte de lucidité ui fait voir, dans la pensée, le terme versleuel on tend et les moyens d9y arriver, de sorte ue celui ui la poss#de marc6e pour ainsi dire & coup sWr.'ans l9un et l9autre cas elle peut faire accomplir de grandes c6oses.

La foi sinc#re et vraie est tou"ours calme Q elle donne la patience ui sait attendre, parce u9ayant son pointd9appui sur l9intelligence et la compré6ension des c6oses, elle est certaine d9arriver Q la foi douteuse sent sa propre fai!lesse Q uand elle est stimulée par l9intérêt, elle devient furi!onde, et croit suppléer & la force par la violence. Le calme dans la lutte est tou"ours un signe de force et de confiance Q la violence, au contraire,est une preuve de fai!lesse et de doute de soi=même.

3. Il faut se garder de confondre la foi avec la présomption. La vraie foi s9allie & l96umilité Q celui ui la poss#de met sa confiance en 'ieu plus u9en lui=même, parce u9il sait ue, simple instrument de la volonté

71-



de 'ieu, il ne peut rien sans lui Q c9est pouruoi les !ons Esprits lui viennent en aide. La présomption estmoins la foi ue l9orgueil, et l9orgueil est tou"ours c6Rtié tPt ou tard par la déception et les éc6ecs ui luisont infligés.

7. La puissance de la foi re)oit une application directe et spéciale dans l9action magnétiue Q par ellel96omme agit sur le fluide, agent universel Q il en modifie les ualités, et lui donne une impulsion pour ainsi

dire irrésisti!le. C9est pouruoi celui ui, & une grande puissance fluidiue normale, "oint une foi ardente, peut, par la seule volonté dirigée vers le !ien, opérer ces p6énom#nes étranges de guérisons et autres ui "adis passaient pour des prodiges, et ne sont cependant ue les conséuences d9une loi naturelle. 4el est lemotif pour leuel %ésus dit & ses apPtres $ si vous n9ave pas guéri, c9est ue vous n9avie pas la foi.

LA #"I MERE DE L4ES%ERANCE ET DE LA C-ARITE

'',

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 10 8aragrap6e 11.

"$;ECTI#

Eclairer les participants pouruoi l’espérance et la c6arité sont liées & la foi , et argumenter pouruoi la foi a !esoin d’@uvres concr#tes pour u’elle devienne vérita!le et efficace .

C"NCLUSI"N

La foi, divine inspiration de 'ieu, éveille tous les no!les instincts ui conduisent l96omme au

!ien . C’est en elle ue se soutiennent l’espérance et la c6arité . Cependant il est nécessaire lese*emples d’@uvres concr#tes pour u’elle devienne vérita!le et efficace . Elle doit être active pour être profita!le .

"$SER3ATI"N


711

LIRE LE %ARA7RA%-E ''!

'! %our@uoi l’espéran*e et la *Garité sont9elles asso*iées la Foi

8arce ue l’espérance seulement réside dans l’esprit de celui ui croit et confie dans les promesses du C6rist et la c6arité seulement est pratiuée par ceu* dotés du vérita!lesentiment d’amour du proc6ain , dont la la!eur o!ligatoirement se soutient par la foi .

L’espérance et la c6arité sont les corollaires de la foi et forment avec celle ci une trinitéinsépara!le .

,! %our@uoi la Foi a9t9elle Besoin d’uvres

8arce u’il ne suffit pas u’elle soit simplement dans notre conscience . Il est nécessaire uenous la rendions vérita!le , lui donnions de l’efficacité ,c’est & dire , elle doit nousimpulsionner vers 'ieu , & travers le service pour notre proc6ain rendu .

8our être profita!le , la foi doit être active , elle ne doit pas s’engourdir . La foi doit êtrecomme la lumi#re du soleil ui se répand et réc6auffe en même temps .

/! La Foi nous proportionne9t9elle des re*ours pour notre régénération

<ui , car notre régénération dépend du degré de confiance ue nous avons envers 'ieu et lefutur , et la foi nous proportionne cette confiance .

La foi nous donne de l’animation , confiance en 'ieu et la certitude ue nous vaincrons car étant entrain de nous a"uster au* lois de la vie .

71



2! Etant d’inspiration divine > pour@uoi Beau*oup de gens n’ont9ils pas la Foi

Cependant , !ien uelle soit donnée & tous de la posséder , la foi s’acui#re et se développe &travers l’usage de c6acun . /ais de nom!reuses fois , elle est frustrée par mépris et orgueil .

‘MNLa foi, divine inspiration de 'ieu, éveille tous les no!les instincts ui conduisentl96omme au !ien Q c9est la !ase de la régénération. Il faut donc ue cette !ase soit forte etdura!le, ue votre foi soit plus forte ue les sop6ismes et les railleries des incrédules’

+! La Foi peut9elle Qtre transise d’une personne pour une autre

'’une certaine fa)on oui ./ais il faut savoir ue la foi n’est pas prescrite , ni ne s’impose &uiconue ,il est également sWr par l’e*emple de notre foi sinc#re , ue nous pouvonsinfluencer les autres par notre e*emple , les animant & la développer & l’intérieur d’eu* .

‘MNLa foi sinc#re est entraKnante et contagieuse Q elle se communiue & ceu* ui ne l’avaient pas, ou même ne voudraient pas l’avoir Q elle trouve des paroles persuasives ui vont & l’Rme,tandis ue la foi apparente n’a ue des paroles sonores ui laissent froid et indifférent.

5! 8uels *Gangeents nous apporte la Foi

(n optimisme sain , une volonté de vivre , une espérance ferme , une valorisation dessentiments , un amour du proc6ain , une meilleur utilisation du temps , en face de la

conscience du progr#s ue nous devons atteindre etc

Aye donc la foi dans tout ce u9elle a de !eau et de !on, dans sa pureté, dans sonraisonnement.

1! %our@uoi la Foi doit Qtre rationnelle

8arce ue la foi & !esoin d’une !ase , ui est l’intelligence parfaite de ce ue nous devons

croire . 8our croire il ne suffit pas de voir , surtout il faut comprendre .

Sans !ase sur la raison , difficilement la foi résiste au* doutes ui surgissent d’un esprit visité par de rudes épreuves .


71

CHAPITRE I-

LA OI TRANSPORTE LES MONTANES.

uissance de la "oi. ) La "oi religieuse. *ondition de la "oi inébranlable. )arabole du 4guier desséché. - Instructions des Esprits $ La "oi mère de

l'espérance et de la charité. ) La "oi divine et la "oi humaine.


La Foi <re de l4espéran*e et de la *Garité!

11. La foi, pour être profita!le, doit être active Q elle ne doit pas s9engourdir. /#re de toutes lesvertus ui conduisent & 'ieu, elle doit veiller attentivement au développement des fillesu9elle enfante.

L9espérance et la c6arité sont une conséuence de la foi Q ces trois vertus sont une trinitéinsépara!le. D9est=ce pas la foi ui donne l9espoir de voir accomplir les promesses duSeigneur Q car si vous n9ave pas la foi, u9attendre=vous > D9est=ce pas la foi ui donnel9amour Q car si vous n9ave pas la foi, uelle reconnaissance aure=vous, et par conséuent

uel amour >

La foi, divine inspiration de 'ieu, éveille tous les no!les instincts ui conduisent l96omme au !ien Q c9est la !ase de la régénération. Il faut donc ue cette !ase soit forte et dura!le, car si lemoindre doute vient l9é!ranler, ue devient l9édifice ue vous construise dessus > Elevedonc cet édifice sur des fondations iné!ranla!les Q ue votre foi soit plus forte ue lessop6ismes et les railleries des incrédules, car la foi ui ne !rave pas le ridicule des 6ommesn9est pas la vraie foi.

La foi sinc#re est entraKnante et contagieuse Q elle se communiue & ceu* ui ne l9avaient pas,ou même ne voudraient pas l9avoir Q elle trouve des paroles persuasives ui vont & l9Rme,

tandis ue la foi apparente n9a ue des paroles sonores ui laissent froid et indifférent. 8rêc6e par l9e*emple de votre foi pour en donner au* 6ommes Q prêc6e par l9e*emple de vos oeuvres

713

pour leur faire voir le mérite de la foi Q prêc6e par votre espoir iné!ranla!le pour leur fairevoir la confiance ui fortifie et met & même de !raver toutes les vicissitudes de la vie.

Aye donc la foi dans tout ce u9elle a de !eau et de !on, dans sa pureté, dans sonraisonnement. D9admette pas la foi sans contrPle, fille aveugle de l9aveuglement. Aime

'ieu, mais sac6e pouruoi vous l9aime Q croye en ses promesses, mais sac6e pouruoivous y croye Q suive nos conseils, mais rende=vous compte du !ut ue nous vous montronset des moyens ue nous vous apportons pour l9atteindre. Croye et espére sans "amais fai!lir $les miracles sont l9oeuvre de la foi. M%<SE8H, ES8+I4 8+<4EC4E(+. Gordeau*, 12;.N

LA #"I -UMAINE ET LA #"I DI3INE

''/

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 10 8aragrap6e 1.

"$;ECTI#

/ener les participants & identifier la foi 6umaine et divine , !ien comme d’éclairer comment ilest possi!le & l’6omme de les utiliser dans le rPle de l’amélioration de soi même et del’6umanité .

C"NCLUSI"N

La foi est un précieu* instrument évolutif u’il nous revient de !ien utiliser , afin d’accomplir notre mission devant 'ieu . La foi 6umaine est en relation avec les nécessités terriennes Q lafoi divine est en relation avec les aspirations célestes et futures .

"$SER3ATI"N


717

LIRE LE %ARA7RA%-E ',!

'! La Foi a9t9elle peine un *ara*t<re religieu=

Don , elle refl#te une confiance ue l’on a dans la possi!ilité de réaliser uelue c6ose .

Au point de vue religieu*, la foi est la croyance dans les dogmes particuliers, ui constituentles différentes religions

,! En @uoi *onsiste la Foi *Ge l’Goe

C’est un sentiment dont le germe a été déposé dans l’intime de l’être et u’il lui revient deréveiller et de faire croKtre par l’action de sa volonté .

Il faut conclure ue la foi n’est pas un privil#ge de uelues uns , mais un don précieu*,concédé & tous par 'ieu .

/! %our@uoi la aPeure partie des personnes interpr<tent la Foi du *té religieu=

8arce ue ces personnes ne comprenant pas le vérita!le caract#re de la mission du C6rist , laconsid#re & peine comme un état religieu* ,capa!le d’opérer des miracles & travers la foi etcroient être ceci l’uniue o!"ectif de la foi & propos de la vie de l’6omme sur terre .

?uand l’6omme connaKtra mieu* les vérités éternelles et saura mieu* approuver lesconnaissances ue la science propose , il découvrira le pouvoir ue lui offre la foi , déposéedans ses mains .

71;

2! Coent pouvons nous interpréter les ira*les

Les miracles ne sont rien d’autres ue l’action de p6énom#nes naturels ui s’op#rent suivantla volonté de ui l’effectue , depuis u’il est im!u d’une foie ardente , sinc#re et vérita!le .

C’est ainsi ue l’6omme peut , comme ue %ésus et les disciples l’on fait , réaliser de grands !énéfices pour l’6umanité .

+! De @uelle FaKon pouvons nous ieu= *oprendre l’essen*e de *es pGéno<nes@ue nous appelons de ira*les

A travers l’étude des lois , u’au"ourd’6ui nous rencontrons plus clairement définies , & notredisposition ,comme par e*emple le magnétisme, associé & l’étude du Spiritisme , ui nousdonne une meilleure interprétation et compré6ension des lois divines .

L’étude au"ourd’6ui nous permet de voir ue ce ui e*iste d’e*traordinaire dans les faitsappelés miracles c’est u’ils sont la manifestation de la volonté allié e & la foi .

5! 8uelle est la diFFéren*e entre la Foi Guaine et la Foi divine

La foi 6umaine se concentre dans les intérêts matériels et satisfactions des nécessitésterriennes Q la foi divine , dans les c6oses spirituelles et dans la vie future .

La foi 6umaine se voit manifestée c6e l’6omme de génie ,ui se dispose & un engagementspécifiue et dans cela y concentre tout son travail et ses efforts .La foi divine se voit démontrée c6e l’6omme de !ien ui s#me de !onnes et no!les actionsson e*istence .

1! Nous tous >nous avons don* > le pouvoir de réalisations variées > e=*lusiveent des*ures

<ui , cependant , il est nécessaire de doser notre volonté avec de !ons sentiments afin de ne

pas provouer des désastres .

C’est pour cela ue %ésus nous a dit Q’Bous êtes tous des 'ieu* , ce ue "e fais vous pouve lefaire MN

Dous avons & l’intérieur de nous même tous les attri!uts du 8#re u’il nous suffit de réveiller et de travailler Q d’a!ord par aimer notre proc6ain .

71:

CHAPITRE I

-LA OI TRANSPORTE LES MONTANES.

uissance de la "oi. ) La "oi religieuse. *ondition de la "oi inébranlable. )arabole du 4guier desséché. - Instructions des Esprits $ La "oi mère de

l'espérance et de la charité. ) La "oi divine et la "oi humaine.


La Foi divine et la Foi Guaine!

1. La foi est le sentiment inné en l96omme de ses destinées futures Q c9est la conscience u9il ades facultés immenses dont le germe a été déposé c6e lui, & l9état latent d9a!ord, et u9il doitfaire éclore et grandir par sa volonté agissante.

%usu9& présent la foi n9a été comprise ue sous le cPté religieu*, parce ue le C6rist l9a préconisée comme levier puissant, et ue l9on n9a vu en lui ue le c6ef d9une religion. /ais leC6rist, ui a accompli des miracles matériels, a montré, par ces miracles mêmes, ce ue peutl96omme uand il a la foi, c9est=&=dire la volonté de vouloir , et la certitude ue cette volonté

peut recevoir son accomplissement. Les apPtres, & son e*emple, n9ont=ils pas aussi fait desmiracles > <r, u9étaient ces miracles, sinon des effets naturels dont la cause était inconnueau* 6ommes d9alors, mais u9on s9e*pliue en grande partie au"ourd96ui, et ue l9oncomprendra compl#tement par l9étude du spiritisme et du magnétisme >

La foi est 6umaine ou divine, selon ue l96omme appliue ses facultés au* !esoins terrestresou & ses aspirations célestes et futures. L96omme de génie ui poursuit la réalisation deuelue grande entreprise réussit s9il a la foi, parce u9il sent en lui u9il peut et doit arriver, etcette certitude lui donne une force immense. L96omme de !ien ui, croyant & son avenir céleste, veut remplir sa vie de no!les et !elles actions, puise dans sa foi, dans la certitude du

!on6eur ui l9attend, la force nécessaire, et l& encore s9accomplissent des miracles de c6arité,

de dévouement et d9a!négation. Enfin, avec la foi, il n9est pas de mauvais penc6ants u9on ne parvienne & vaincre.

712

Le magnétisme est une des plus grandes preuves de la puissance de la foi mise en action Q c9est par la foi u9il guérit et produit ces p6énom#nes étranges ui "adis étaient ualifiés demiracles.%e le rép#te, la foi est #umaine et divine ; si tous les incarnés étaient !ien persuadés de la force

u9ils ont en eu*, et s9ils voulaient mettre leur volonté au service de cette force, ils seraientcapa!les d9accomplir ce ue, "usu9& présent, on a appelé des prodiges, et ui n9est simplementu9un développement des facultés 6umaines. M(D ES8+I4 8+<4EC4E(+. 8aris, 12;.N

,& ( C-A%ITRE ,&IL Y AURA DE #AU6 C-RISTS ET DE #AU6

%R"%-ETES!

Indicateur 113<n connaKt l9ar!re & son fruit

710



"N C"NNAIT L’AR$RE A S"N #RUIT

''2

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 1 8aragrap6e 1, , .

"$;ECTI#

Argumenter avec les participants sur la compré6ension de l’e*pression ‘CGa@ue arBre se*onnaOt son propre Fruit’, leur offrant les éléments nécessaires pour distinguer les vraisc6rétiens des fau* c6rétiens , !ien comme des moyens de se défendre des fau* prop6#tes .

C"NCLUSI"N

L’on reconnaKt les vérita!les c6rétiens par leurs actes . Ce ne sont pas les !elles paroles , ni les promesses ostentatoires ui caractérisent les personnes de !ien , mais leurs @uvres en faveur du !ien commun soutenues e*clusivement par les valeurs morales .

"$SER3ATI"N


7-

LIRE LE %ARA7RA%-E '> , >/ !

1. 8uel est l’entendeent oral @ui nous rév<le l’e=pression ‘‘CGa@ue arBre se*onnaOt son propre Fruit’ >

L’ar!re sym!olise nous tous Q les fruits se sont nos actes , nos travau*. Ainsi la ualité denotre action rév#le le degré de notre avancement moral , caractérisant les c6rétiens ue noussommes .

L96omme de !ien tire de !onnes c6oses du !on trésor de son coeur, et le méc6ant en tire demauvaises du mauvais trésor de son coeur .

,! La parole est9elle un attriBut iportant *Ge l’Qtre Guain

<ui , la parole est le portrait de notre c@ur . (ne parole peut générer un acte de fraternité,uand utilisée pour le !ien , caractérisant une conversation saine et édifiante ./ais elle peut ,aussi si mal utilisée conduire & la destruction .

Car la !ouc6e parle de la plénitude du coeur.

/! Coent devons nous pro*éder pour identiFier les véritaBles *Grétiens

E*aminant ses @uvres M fruitsN . S’ils poss#dent dans le plus 6aut degré , les vertus c6rétienneset éternelles Qla c6arité , l’amour, l’indulgence et la !onté ui concilient les c@urs en appuiau* paroles , représentant des actes .

Seulement le !ien réalisé prouve si nous sommes oui ou non des c6rétiens .

2! 8uels sont *es arBres @ui seront *oupés et Petés au Feu

71

Ce sont les fausses @uvres des 6ommes , les idées creuses , ui au préte*te de promouvoir le !ien général , gén#rent des dissensions , parce ue c6argées de sentiments de vengeance et de6aines .Ce sont les promotions ui !énéficient les uns au détriment des autres .Ce sont lesar!res non plantés par 'ieu et ui fatalement seront détruits .

Ainsi tout ar!re ui est !on produit de !ons fruits, et tout ar!re ui est mauvais produit demauvais fruits.

+! 8ui sont les Fau= propG<tes

Sont ainsi caractérisés les 6ommes , ui possédant certaines connaissances , a!usent de cesavoir au profit de leurs am!itions , de leurs intérêts et de leurs désirs de domination ,e*ploitant la !onne foi et la crédulité des autres pour se faire considérées comme desmissionnaires divins .

'e tout temps des 6ommes ont e*ploité, au profit de leur am!ition, de leur intérêt et de leur domination, certaines connaissances u9ils possédaient, afin de se donner le prestige d9un

pouvoir soi=disant sur6umain ou d9une prétendue mission divine. Ce sont l& de fau* c6rists etde fau* prop6#tes Q la diffusion des lumi#res tue leur crédit, c9est pouruoi le nom!re endiminue & mesure ue les 6ommes s9éclairent.

5! Coent nous déFendre des Fau= propG<tes

Bérifiant toutes les informations plusieurs fois , les recoupant sur des sources opposées , lescomparant , les analysant , les décryptant , les critiuant sous tous les angles . Aucun douteaussi minime u’il soit ne doit su!sister , n’ayant dans ce domaine confiance seulement en soimême.

Le vrai prop6#te se reconnaKt & des caract#res e*clusivement morau* et désintéressés .Il s9él#vera plusieurs fau* prop6#tes ui séduiront !eaucoup de personnes Q = et parce uel9iniuité a!ondera, la c6arité de plusieurs se refroidira. = /ais celui=l& sera sauvé ui

persévérera "usu9& la fin.


7

CHAPITRE I-IL Y AURA DE AU CHRISTS ET DE AU PROPHETES.

n conna%t l'arbre 5 son "ruit. ) ission des prophètes. ) rodiges des"au# prophètes. ) 6e croye2 point 5 tous les &sprits. ) Instructions desEsprits $ Les "au# prophètes. ) *aractères du vrai prophète. ) Les "au#

prophètes de l'erraticité. ) Jérémie et les "au# prophètes.

<n connaKt l9ar!re & son fruit.

1. L9ar!re ui produit de mauvais fruits n9est pas !on, et l9ar!re ui produit de !ons fruits n9est pas mauvais Q = car c6aue ar!re se connaKt & son propre fruit. <n ne cueille point de figuessur des épines, et l9on ne coupe point de grappes de raisin sur des ronces. = L96omme de !ientire de !onnes c6oses du !on trésor de son coeur, et le méc6ant en tire de mauvaises dumauvais trésor de son coeur Q car la !ouc6e parle de la plénitude du coeur. MSaint Luc, c6. BI,v. 3, 33, 37.N

. Aarde*&vous des fau+ prop#ètes ui viennent & vous couverts de peau* de !re!is, et ui au=dedans sont des loups ravisseurs. = Bous les connaKtre par leurs fruits. Peut&on cueillir des

raisins sur des épines ou des figues sur des ronces 0 & Ainsi tout ar!re ui est !on produit de !ons fruits, et tout ar!re ui est mauvais produit de mauvais fruits. = 4n bon arbre ne peut

produire de mauvais fruits, et un mauvais arbre ne peut en produire de bons. = 4out ar!re uine produit point de !ons fruits sera coupé et "eté au feu. = Bous les connaKtre donc & leursfruits. MSaint /att6ieu, c6. BII, v. 17 & -.N

. 8rene garde ue uelu9un vous séduise Q = parce ue plusieurs viendront sous mon nom,disant $ [%e suis le C6rist,Y et ils en séduiront plusieurs.

Il s9él#vera plusieurs fau* prop6#tes ui séduiront !eaucoup de personnes Q = et parce uel9iniuité a!ondera, la c6arité de plusieurs se refroidira. = /ais celui=l& sera sauvé ui

persévérera "usu9& la fin.

7



Alors si uelu9un vous dit $ Le C6rist est ici, ou il est l&, ne le croye point Q = car il s'élèvera

de fau+ #rists et de fau+ prop#ètes qui feront de grands prodiges et des c6oses étonnantes, "usu9& séduire, s9il était possi!le, les élus même. MSaint /att6ieu, c6ap. VVIB, v. 3, 7, 11, 1,1, , 3. = Saint /arc, c6. VIII, v. 7, ;, 1, .N

,' ( C-A%ITRE ,'NE SE%ARE: %AS CE 8UE DIEU A ;"INT!

Indicateur 117Indissolu!ilité du mariage

73



INDISS"LU$ILITE DU MARIA7E

''+

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 8aragrap6e 1, , et 3 .

"$;ECTI#

Analyser le mariage dans sa dou!le nature . Comme la loi 6umaine est divine , détac6er danscette derni#re , les aspects matériau* et morau* ,re6aussant ainsi l’uniue sentiment ui

"ustifie l’union des se*es , au* yeu* de 'ieu .

C"NCLUSI"N

?uand un 6omme et une femme s’unissent par des liens d’affection mutuelle et une affinitéentre esprits , cette union est donc par elle même indissolu!le parce uelle est en accord avecles lois divines . Le cas contraire , uand prédominent les intérêts purement matériels et

p6ysiues , c’est une source de douleurs et de souffrances , se contrariant & la loi d’amour .

"$SER3ATI"N

77





LIRE LE %ARA7RA%-E '> , >/ et 2 !

'! Dans @uel sens devons nous *oprendre 8ue l4Goe don* ne sépare pas *e@ue Dieu a Point

Dous devons le comprendre comme une référence & l’union d’êtres liés par affinitéspirituelle , ainsi donc a!solument indissolu!les suivant la loi de 'ieu et non autour del’union ou prédomine l’intérêt purement matériel .

A peine les liens d’affinité spirituelle et de mutuel affection sont indissolu!les , parce ue

conforme & la loi de 'ieu . Les intérêts matériels sont passagers et disparaissent rapidement .

,! 8uelle est la diFFéren*e entre la loi divine et la loi Guaine

La loi divine est immua!le Q c’est la même pour tous dans tous les temps dans tous les pays ,alors ue la loi 6umaine c6ange suivant le temps , les lieu* et les progr#s de l’intelligence .

Le mariage constitue un des premiers actes du progr#s dans les sociétés 6umaines , parce u’iléta!lit la solidarité fraternelle entre les êtres .

/! Coent *es deu= lois > divine et Guaine peuvent9elles Qtres identiFiées dans leariage

'ans le mariage ce ui est d’ordre divin c’est l9union des se*es pour opérer le renouvellementdes êtres ui meurent restant & la c6arge de la loi 6umaine les conditions ui maintiennentcette union .

Le mariage s’o!serve c6e tous les peuples , mais sous des conditions diverses , en conformitéavec le temps , le lieu* et les moeurs .

7;



2! 8uelle autre loi > @ue *elle de la reprodu*tion >régit l’union des e=es

/ais dans l9union des se*es, & cPté de la loi divine matérielle, commune & tous les êtresvivants, il y a une autre loi divine, immua!le comme toutes les lois de 'ieu, e*clusivementmorale, c9est la loi d9amour.

/ais ni la loi civile, ni les engagements u9elle fait contracter ne peuvent suppléer la loid9amour si cette loi ne préside pas & l9union .

+! 8u’arrive9t9il *eu= @ui se arie pour des intérQts atériau=

Ils devront apprendre & s’aimer par renoncement et a!négation .

'ieu a voulu ue les êtres fussent unis, non seulement par les liens de la c6air, mais par ceu*de l9Rme.

5! Les séparations sont9elles *ontraires la loi de Dieu

Si c’est pour attendre des intérêts circonstanciels et matériels , oui . /ais si c’est pour éviter

des mau* pires , non . Il est plus 6umain, plus c6arita!le, plus moral de restituer la li!erté &des êtres ui ne peuvent plus vivre ensem!le ue de les maintenir unis .

'e nos "ours généralement ce ue l9on c6erc6e, ce n9est pas la satisfaction du coeur, mais cellede l9orgueil, de la vanité, de la cupidité, en un mot de tous les intérêts matériels .

1! La loi Guaine est9elle inutile

Don , 8ar la difficulté u’elle offre au* séparations irresponsa!les , elle assure la manutentiondes enfants et aident les infracteurs & s’a"uster & la loi de dieu ui est l’amour .

La loi civile a pour !ut de régler les rapports sociau* et les intérêts des familles, selon lese*igences de la civilisation, voil& pouruoi elle est utile, nécessaire, mais varia!le Q elle doitêtre prévoyante . /ais rien, a!solument rien ne s9oppose & ce u9elle soit le corollaire de la loide 'ieu Q les o!stacles & l9accomplissement de la loi divine viennent des pré"ugés et non de laloi civile

7:





CHAPITRE II-

NE SEPAREZ PAS CE UE DIEU A OINT.

Indissolu!ilité du mariage. = 'ivorce.

IndissoluBilité du ariage!

1. Les 86arisiens vinrent aussi & lui pour le tenter, et ils lui dirent $ Est=il permis & un 6ommede renvoyer sa femme pour uelue cause ue ce soit > = Il leur répondit $ D9ave=vous pointlu ue celui ui créa l96omme d#s le commencement, les créa mRle et femelle, et u9il est dit $= 8our cette raison, l96omme uittera son p#re et sa m#re, et s9attac6era & sa femme, et ils neferont plus tous deu* u9une seule c6air > = Ainsi ils ne seront plus deu*, mais une seule c6air.?ue l96omme donc ne sépare pas ce ue 'ieu a "oint.

/ais pouruoi donc, lui dirent=ils, /ose a=t=il ordonné u9on donne & sa femme un écrit deséparation, et u9on la renvoie > = Il leur répondit $ C9est & cause de la dureté de votre coeur ue /ose vous a permis de renvoyer vos femmes Q mais cela n9a pas été d#s le

commencement. = Aussi "e vous déclare ue uiconue renvoie sa femme, si ce n9est en casd9adult#re, et en épouse une autre, commet un adult#re Q et ue celui ui épouse celle u9unautre a renvoyée, commet aussi un adult#re. MSaint /att6ieu, c6. VIV, v. de & 0.N

. Il n9y a d9immua!le ue ce ui vient de 'ieu Q tout ce ui est l9oeuvre des 6ommes est su"et& c6angement. Les lois de la nature sont les mêmes dans tous les temps et dans tous les pays Qles lois 6umaines c6angent selon les temps, les lieu* et le progr#s de l9intelligence. 'ans lemariage, ce ui est d9ordre divin, c9est l9union des se*es pour opérer le renouvellement desêtres ui meurent Q mais les conditions ui r#glent cette union sont d9ordre tellement 6umain,u9il n9y a pas dans le monde entier, et même dans la c6rétienté, deu* pays oU elles soienta!solument les mêmes, et u9il n9y en a pas un oU elles n9aient su!i des c6angements avec le

temps Q il en résulte u9au* yeu* de la loi civile, ce ui est légitime dans une contrée et & uneépoue, est adult#re dans une autre contrée et dans un autre temps Q et cela, parce ue la loi

72



civile a pour !ut de régler les intérêts des familles, et ue ces intérêts varient selon les moeurset les !esoins locau* Q c9est ainsi, par e*emple, ue dans certains pays le mariage religieu* estseul légitime, dans d9autres il faut en plus le mariage civil, dans d9autres, enfin, le mariagecivil seul suffit.

. /ais dans l9union des se*es, & cPté de la loi divine matérielle, commune & tous les êtresvivants, il y a une autre loi divine, immua!le comme toutes les lois de 'ieu, e*clusivementmorale, c9est la loi d9amour. 'ieu a voulu ue les êtres fussent unis, non seulement par lesliens de la c6air, mais par ceu* de l9Rme, afin ue l9affection mutuelle des épou* se reportRtsur leurs enfants, et u9ils fussent deu*, au lieu d9un, & les aimer, & les soigner et & les faire

progresser.

'ans les conditions ordinaires du mariage, est=il tenu compte de cette loi d9amour > Dullement Q ce ue l9on consulte, ce n9est pas l9affection de deu* êtres u9un mutuel sentimentattire l9un vers l9autre, puisue le plus souvent on !rise cette affection Q ce ue l9on c6erc6e, cen9est pas la satisfaction du coeur, mais celle de l9orgueil, de la vanité, de la cupidité, en un mot

de tous les intérêts matériels Q uand tout est pour le mieu* selon ces intérêts, on dit ue lemariage est convena!le, et uand les !ourses sont !ien assorties, on dit ue les épou* le sontégalement, et doivent être !ien 6eureu*.

/ais ni la loi civile, ni les engagements u9elle fait contracter ne peuvent suppléer la loid9amour si cette loi ne préside pas & l9union Q il en résulte ue souvent ce que l'on a uni de

force se sépare de soi&m-me ; ue le serment ue l9on prononce au pied de l9autel devient un par"ure si on le dit comme une formule !anale Q de l& les unions mal6eureuses, ui finissent par devenir criminelles Q dou!le mal6eur ue l9on éviterait si, dans les conditions du mariage,on ne faisait pas a!straction de la seule ui le sanctionne au* yeu* de 'ieu $ la loi d9amour.?uand 'ieu a dit $ [Bous ne fere u9une même c6air QY et uand %ésus a dit $ [Bous neséparere pas ce ue 'ieu a uni,Y cela doit s9entendre de l9union selon la loi immua!le de'ieu, et non selon la loi c6angeante des 6ommes.

3. La loi civile est=elle donc superflue, et faut=il en revenir au* mariages selon la nature > Doncertainement Q la loi civile a pour !ut de régler les rapports sociau* et les intérêts des familles,selon les e*igences de la civilisation, voil& pouruoi elle est utile, nécessaire, mais varia!le Qelle doit être prévoyante, parce ue l96omme civilisé ne peut vivre comme le sauvage Q maisrien, a!solument rien ne s9oppose & ce u9elle soit le corollaire de la loi de 'ieu Q les o!stacles& l9accomplissement de la loi divine viennent des pré"ugés et non de la loi civile. Ces pré"ugés,

!ien u9encore vivaces, ont dé"& perdu de leur empire c6e les peuples éclairés Q ils

disparaKtront avec le progr#s moral, ui ouvrira enfin les yeu* sur les mau* sans nom!re, lesfautes, les crimes même ui résultent des unions contractées en vue des seuls intérêtsmatériels Q et l9on se demandera un "our s9il est plus 6umain, plus c6arita!le, plus moral deriver l9un & l9autre des êtres ui ne peuvent vivre ensem!le, ue de leur rendre la li!erté Q si la

perspective d9une c6aKne indissolu!le n9augmente pas le nom!re des unions irréguli#res.

70



,, ( C-A%ITRE ,,NE METTE: %AS LA LAM%E S"US LE $"ISSEAU!

Indicateur 11;Lampe sous le !oisseauIndicateur 11:Ce ne sont pas ceu* ui se portent !ien

ui ont !esoin de médecinIndicateur 112Le courage de la foi

Indicateur 1108orter sa croi*. ?ui voudra sauver sa vie la perdra

7-

LAM%E S"US LE $"ISSEAU

''5

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 3 8aragrap6e 1, ,, 3 et 7 .

"$;ECTI#

Analyser avec les participants le vérita!le sens de l’e*pression Q ‘ <n n9allume point unelampe pour la mettre sous le !oisseau ’, éta!lissant !ien la relation entre les enseignementscontenus dans cette ma*ime , le progr#s spirituel ui nous est offert et l’entendement desvérités éternelles .

C"NCLUSI"N

Dous devons répandre les connaissances ue nos possédons au !énéfice de tous , car la vériténe doit être cac6ée & personne . Cependant elle peut être graduellement per)ue par ceu* ui se

proposent & aller & sa rencontre .

"$SER3ATI"N

71





LIRE LE %ARA7RA%-E '> , >/> 2 et + !

'! 8u’est *e @ue signiFie ‘ "n n4allue point une lape pour la ettre sous le Boisseau ’

Cela signifie ue tous ceu* ui entrent puisse la voir , c’est & dire plus concr#tement ue la lumi#redoit dissiper l’o!scurité et illuminer l’am!iance , de la même fa)on ue celui ui poss#de laconnaissance des lois divines , ne doit pas les garder pour lui , mais les divulguer & travers la parole etsurtout l’e*emple .

Ceu* ui connaissent les lois divines devront les divulguer & la plus grande uantité possi!le decréatures . De pas diffuser les connaissances spirituelles c’est les cac6er égostement & la lumi#re deceu* ui pourraient en !énéficier .

,! %our@uoi n’J a9t9il rien de se*ret @ui peut Qtre dé*ouvert

8arce ue tout ce ui est cac6é sera découvert un "our, et ce ue l96omme ne peut encore comprendresur la terre lui sera successivement dévoilé dans des mondes plus avancés, et lorsu9il sera purifié Q ici= !as, il est encore dans le !rouillard.

'ieu nous offre des occasions constantes d’éclaircissement , nous assurant un entendement progressif de ses lois .Il nous revient donc d’ouvrir les yeu* , d’ouvrir notre esprit et d’accepter le facteur évolution comme un principe intrins#ue .

/! %our@uoi ;ésus enseignait9il par paraBoles

8arce ue les vérités éternelles contenues dans les para!oles , entendues par !eaucoup ,seulement pouvaient être comprises par ceu* ui possédaient dé"& un certain degré d’avancement spirituel .

Car le coeur de ce peuple s9est appesanti, et leurs oreilles sont devenues sourdes, et ils ont fermé leursyeu* de peur ue leurs yeu* ne voient, ue leurs oreilles n9entendent, ue leur coeur ne comprenne, etue, s9étant convertis, "e ne les guérisse .

7

2! 8ue devons nous *oprendre par Z( A *eu= @ui ont plus leur sera donné plus Z *eu=@ui n’ont pas oins leur sera donné oins

Dous devons percevoir dans ce passage , une référence au* !ien spirituels, l’o!servation des préceptesdivins , ui fait ue ces !iens ui constituent la vérita!le ric6esse de l’esprit , augmententincessamment .'’un autre cPté ceu* ui s’occupent & peine de la vie matérielle , ou!lie de développer les !iens spirituels et le peu de progr#s u’ils poss#dent reste stationnaire .

De sac6ant pas cultiver les semences des vérités éternelles , elles finissent par être temporairementou!liées , donnant cette sensation de vide . L’o!scurité finit par leur peser .

+! $ien @ue les paroles de ;ésus soit de *onnaissan*e puBli@ue >pour@uoi la signiFi*ation deleurs enseigneents reste touPours o**ulte pour Beau*oup

8arce u’ils sont & peine capa!les d’apprendre ce ui est & la 6auteur de leur enseignement . C’estenseignement est le fruit d’un progr#s intellectuel et moral de notre esprit , & travers les successivesincarnations .

?uand la signification d’un enseignement transcende les limites de notre compré6ension , elle nousconfond ou passe inaper)ue & notre raison , nous apportant aucun profit .

5! ;ésus prétend9il @ue nous resterons ignorants d<s lors @ue nous *ontinueront o**ulter lesens de @uel@ues uns de *es enseigneents

Don . Les enseignements sont temporairement occultés , pour ue la confusion et les doutes nes’installent pas parmi nous . Dous avons cependant l’intelligence , ui orientée & notre désir deconnaissance nous permet la découverte des réponses & nos investigations .

Il y a tou"ours un moment pendant leuel la loi du progr#s nous poussse & c6erc6er ces connaissances .


7

CHAPITRE IV-

NE METTEZ PAS LA LAMPE SOUS LE OISSEAU.

Lampe sous le boisseau. ouruoi Jésus parle en paraboles. ) 6'alle2point vers les @entils. ) *e ne sont pas ceu# ui se portent bien ui ontbesoin de médecin. ) Le courage de la "oi. ) orter sa croi#. -ui voudra

sauver sa vie la perdra.

Lape sous le Boisseau! %our@uoi ;ésus parle en paraBoles!

1. <n n9allume point une lampe pour la mettre sous le !oisseau Q mais on la met sur unc6andelier, afin u9elle éclaire tous ceu* ui sont dans la maison. MSaint /att6ieu, c6. B, v.17.N

. Il n9y a personne ui, apr#s avoir allumé une lampe, la couvre d9un vase ou la mette sous unlit Q mais on la met sur le c6andelier, afin ue ceu* ui entrent voient la lumi#re Q = car il n9y arien de secret ui ne doive être découvert, ni rien de cac6é ui ne doive être connu et paraKtre

pu!liuement. MSaint Luc, c6. BIII, v. 1;, 1:.N

. Ses disciples, s9approc6ant, lui dirent $ 8ouruoi leur parle=vous en para!oles > = Et leur répondant, il leur dit $ C9est parce ue, pour vous autres, il vous a été donné de connaKtre lesmyst#res du royaume des cieu* Q mais, pour eu*, il ne leur a pas été donné. = %e leur parle en

para!oles, parce u9en voyant ils ne voient point, et u9en écoutant ils n9entendent ni necomprennent point. = Et la prop6étie d9Isae s9accomplira en eu* lorsu9il dit $ Bous écouterede vos oreilles, et vous n9entendre point Q vous regardere de vos yeu*, et vous ne verre

point. = Car le coeur de ce peuple s9est appesanti, et leurs oreilles sont devenues sourdes, et ilsont fermé leurs yeu* de peur ue leurs yeu* ne voient, ue leurs oreilles n9entendent, ue leur

coeur ne comprenne, et ue, s9étant convertis, "e ne les guérisse. MSaint /att6ieu, c6. VIII, v.de 1- & 17.N

73

3. <n s9étonne d9entendre %ésus dire u9il ne faut pas mettre la lumi#re sous le !oisseau, tandisue lui=même cac6e sans cesse le sens de ses paroles sous le voile de l9allégorie ui ne peutêtre comprise de tous. Il s9e*pliue en disant & ses apPtres $ %e leur parle en para!oles, parceu9ils ne sont pas en état de comprendre certaines c6oses Q ils voient, regardent, entendent etne comprennent pas Q leur tout dire serait donc inutile pour le moment Q mais & vous "e vous le

dis, parce u9il vous est donné de comprendre ces myst#res. Il agissait donc avec le peuplecomme on le fait avec des enfants dont les idées ne sont pas encore développées. 8ar l& ilindiue le vérita!le sens de la ma*ime $ [Il ne faut pas mettre la lampe sous le !oisseau, maissur le c6andelier, afin ue tous ceu* ui entrent puissent la voir.Y Elle ne signifie point u9ilfaut inconsidérément révéler toutes les c6oses Q tout enseignement doit être proportionné &l9intelligence de celui & ui l9on s9adresse, car il est des gens u9une lumi#re trop vive é!louitsans les éclairer.

Il en est des 6ommes en général comme des individus Q les générations ont leur enfance, leur "eunesse et leur Rge mWr Q c6aue c6ose doit venir en son temps, et la graine semée 6ors desaison ne fructifie pas. /ais ce ue la prudence commande de taire momentanément doit tPt

ou tard être découvert, parce ue, arrivés & un certain degré de développement, les 6ommesrec6erc6ent eu*=mêmes la lumi#re vive Q l9o!scurité leur p#se. 'ieu leur ayant donnél9intelligence pour comprendre et pour se guider dans les c6oses de la terre et du ciel, ilsveulent raisonner leur foi Q c9est alors u9il ne faut pas mettre la lampe sous le !oisseau, car

sans la lumière de la raison, la foi s'affaiblit. MC6ap. VIV, n^ :.N

7. Si donc, dans sa prévoyante sagesse, la 8rovidence ne rév#le les vérités ue graduellement,elle les découvre tou"ours & mesure ue l96umanité est mWre pour les recevoir Q elle les tient enréserve et non sous le !oisseau Q mais les 6ommes ui en sont en possession ne les cac6ent la

plupart du temps au vulgaire u9en vue de le dominer Q ce sont eu* ui mettent vérita!lementla lumi#re sous le !oisseau. C9est ainsi ue toutes les religions ont eu leurs myst#res dont ellesinterdisaient l9e*amen Q mais tandis ue ces religions restaient en arri#re, la science etl9intelligence ont marc6é et ont déc6iré le voile mystérieu* Q le vulgaire devenu adulte a voulu

pénétrer le fond des c6oses, et alors il a re"eté de sa foi ce ui était contraire & l9o!servation.Il ne peut y avoir de myst#res a!solus, et %ésus est dans le vrai uand il dit u9il n9y a rien desecret ui ne doive être connu. 4out ce ui est cac6é sera découvert un "our, et ce ue l96ommene peut encore comprendre sur la terre lui sera successivement dévoilé dans des mondes plusavancés, et lorsu9il sera purifié Q ici=!as, il est encore dans le !rouillard.

77



CE NE S"NT %AS CEU6 8UI SE %"RTENT $IEN 8UI "NT $ES"IN DEMEDECIN

''1

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 3 8aragrap6e 11 et 1 .

"$;ECTI#

Analyser ce ue signifie , l’6istoire du c6ristianisme , le !anuet des pu!licains et des péc6eurs et pouruoi %ésus s’est dirigé spécialement vers les 6um!les et méprisés des6ommes .

C"NCLUSI"N

%ésus s’est principalement dirigé vers ceu* ui avaient le coeur dilacéré , cependant résignés ,car ils étaient préparés pour recevoir le !aume dou* de l’Evangile . Le !anuet au* pu!licainset péc6eurs démontrent ue le seigneur em!rassait tous ceu* ui désiraient son alimentationspirituelle , sous uelue temps et uelue situation ue ce soit .

7;

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E '' et ', !

'! 8u’est *e @ue signiFie dans l’Gistoire du *Gristianise> le Ban@uet au= puBli*ains etpé*Geurs personnes de auvaises vies (

Cela démontre ue le seigneur em!rassait tous ceu* ui désiraient son alimentation spirituelle , dansles travau* de la vie , et non pas seulement parmi les occasions de foi permanente c6e ceu* ui

s’aimaient . A n’importe uelle période et situation , il est tou"ours prêt & recevoir les Rmes ui lerec6erc6ent .

%ésus a conféré & ceu* distanciés de la foi les mêmes !iens nés de son amour , comme il le fit au*soupers des apPtres .

,! A @uel tJpe de alades ;ésus se réF<re9t9il

Au* 6um!les , méprisés des 6ommes , cependant ayant le c@ur préparé pour recevoir %ésus , ui vintspécialement pour eu* .

A l’e*emple de %ésus ,il nous revient aussi l’o!ligation d’aider notre proc6ain , ceu* ui transitent dansle monde parmi des difficultés !ien supérieures au* nPtres .

/! En relation au te=te > @uel est le sens de l’e=pression Ce ne sont pas *eu= @ui se portentBien @ui ont Besoin de éde*in

Les pu!licains sont ces personnes considérées comme de mauvaises vies , ui en vérité étaientmalades de l’Rme et c’est pour cela ue %ésus les accueilli , reconnaissant en eu* les réels nécessiteu*

& consoler .

7:



8armi les pu!licains il e*istaient des gens estima!les , mais ui par les fonctions u’ils e*er)aient ,étaient vus avec mépris . %ésus donc, reconnut en eu* leurs vérita!les intentions .

2! 8uant au= pGarisiens > étaient9ils sains Don , !ien u’ils montraient une santé et un éuili!re , mais souffraient d’6ypocrisie , contrariant avecleur !rillant e*térieur car ils portaient en leur intérieur un mal de cure difficile.

%ésus ui par dessus tout prêc6aient la simplicité et les ualités de l’Rme s’est appliué durant toute samission & démasuer l’6ypocrisie .

+! %our@uoi ;ésus ne *Ger*Ga9t9il pas les plus intelle*tualisés > les déta*Gant so*ialeent

8arce ue seulement se trouvait la vérité dans un coeur sain Qc’est pouruoi il !énit dieu pour lui avoir révélé les petits et occulté les sages .

%ésus s ‘approc6a principalement des pauvres et des désertés parce ue ce sont ceu* ui ont le plus !esoin de consolation .

5! Le Fait @ue ;ésus préFéra les personnes dites de auvaise vie ne signiFie9t9 il pas @u’iln’estiait pas la vertu

Don , ce ue %ésus refusait c’était l’ostentation de la pureté , ui de nom!reuses fois n’estu’apparence , orgueil et fausseté .

Geaucoup ui apparentaient la vertu , en vérité étaient fau* et 6ypocrites .

1! %our@uoi ;ésus donna de l’epGase et a**ueilli ave* éviden*e *e genre de personne

8arce ue normalement , les personnes dans cette situation se rencontrent dans des douleurs et dans unc@ur plus malléa!les pour accepter les directrices de l’Evangile . Elles n’espéraient plus rien du

monde et pour cela se sont facilement attac6ées & l’amour ue %ésus répandait .

?uand rien ne nous manue nous ne nous souvenons plus de ceu* ui souffrent .

.! Toutes les *réatures de auvaises vies sont elles les préFérées de ;ésus

Don , seulement les personnes ui portent le désir de s’améliorer , de se modifier , de soigner leur Rme.

La volonté d’améliorer est la lumi#re ui allume notre Rme fatiguée de traKner dans l’erreur .

72

CHAPITRE IV-


Lampe sous le boisseau. ouruoi Jésus parle en paraboles. ) 6'alle2 point versles @entils. ) *e ne sont pas ceu# ui se portent bien ui ont besoin de médecin. )

Le courage de la "oi. ) orter sa croi#. -ui voudra sauver sa vie la perdra.

Ce ne sont pas *eu= @ui se portent Bien @ui ont Besoin de éde*in!11. %ésus étant & ta!le dans la maison de cet 6omme M/att6ieuN, il y vint !eaucoup de pu!licains et degens de mauvaise vie ui se mirent & ta!le avec %ésus et ses disciples Q = ce ue les 86arisiens ayant vu,ils dirent & ses disciples $ 8ouruoi votre /aKtre mange=t=il avec des pu!licains et des gens demauvaise vie > = /ais %ésus les ayant entendus, leur dit $ Ce ne sont pas ceu* ui se portent !ien, maisles malades ui ont !esoin de médecin. MSaint /att6ieu, c6. IV, v. 1-, 11, 1.N

1. %ésus s9adressait surtout au* pauvres et au* dés6érités, parce ue ce sont eu* ui ont le plus !esoinde consolations Q au* aveugles dociles et de !onne foi, parce u9ils demandent & voir, et non au*orgueilleu* ui croient posséder toute lumi#re et n9avoir !esoin de rien Mvoy. Introd., art. Publicains,

PéagersB.

Cette parole, comme tant d9autres, trouve son application dans le spiritisme. <n s9étonne parfois ue lamédiumnité soit accordée & des gens indignes et capa!les d9en faire un mauvais usage Q il sem!le, dit=on, u9une faculté si précieuse devrait être l9attri!ut e*clusif des plus méritants.

'isons d9a!ord ue la médiumnité tient & une disposition organiue dont tout 6omme peut être douécomme de celle de voir, d9entendre, de parler. Il n9en est pas une dont l96omme, en vertu de son li!rear!itre, ne puisse a!user, et si 'ieu n9avait accordé la parole, par e*emple, u9& ceu* ui sontincapa!les de dire de mauvaises c6oses, il y aurait plus de muets ue de parlants. 'ieu a donné &l96omme des facultés Q il le laisse li!re d9en user, mais il punit tou"ours celui ui en a!use.

Si le pouvoir de communiuer avec les Esprits n9était donné u9au* plus dignes, uel est celui uioserait y prétendre > La médiumnité estdonnée sans distinction, afin ue les Esprits puissent porter la lumi#re dans tous les rangs, dans toutes

70



les classes de la société, c6e le pauvre comme c6e le ric6e Q c6e les sages pour les fortifier dans le !ien, c6e les vicieu* pour les corriger. Ces derniers ne sont=ils pas les malades ui ont !esoin dumédecin > 8ouruoi 'ieu, ui ne veut pas la mort du péc6eur, le priverait=il du secours ui peut le tirer du !our!ier > Les !ons Esprits lui viennent donc en aide, et leurs conseils u9il re)oit directement sontde nature & l9impressionner plus vivement ue s9il les recevait par des voies détournées. 'ieu, dans sa !onté, pour lui épargner la peine d9aller c6erc6er la lumi#re au loin, la lui met dans lamain Q n9est=il pas !ien plus coupa!le de ne pas la regarder >

8ourra=t=il s9e*cuser sur son ignorance, uand il aura écrit lui=même, vu de ses yeu*, entendu de sesoreilles, et prononcé de sa !ouc6e sa propre condamnation > S9il ne profite pas, c9est alors u9il est puni par la perte ou par la perversion de sa faculté dont les mauvais Esprits s9emparent pour l9o!séder et letromper, sans pré"udice des afflictions réelles dont 'ieu frappe ses serviteurs indignes, et les coeursendurcis par l9orgueil et l9égosme.

La médiumnité n9impliue pas nécessairement des rapports 6a!ituels avec les Esprits supérieurs Q c9estsimplement une aptitude & servir d9instrument plus ou moins souple au* Esprits en général. Le !onmédium n9est donc pas celui ui communiue facilement, mais celui ui est sympat6iue au* !ons

Esprits et n9est assisté ue par eu*. C9est en ce sens seulement ue l9e*cellence des ualités morales esttoute=puissante sur la médiumnité.

C"URA7E DE LA #"I

''.

S"URCE "RI7INELLE


C6apitre 3 8aragrap6e 1 , 13 et 17 .

"$;ECTI#

Instruire les participants sur la nécessité de donner leurs témoignages sur leur foi en 'ieu ,vérité suprême , devant les 6ommes et les éclairant ue ce témoignage impliue l’o!servationdes enseignements laissés par %ésus .

C"NCLUSI"N

Le disciple de la vérité est celui ui croit en 'ieu et vit en conformité au* enseignements de%ésus , ne craignant pas de laisser son témoignage de foi devant les 6ommes , & travers les

paroles et surtout les actes .

73-

"$SER3ATI"N




LIRE LE %ARA7RA%-E '/ > '2 et '+ .

'! 8u’est *e @ue l’on entend par la Foi

La foi est la croyance ue nous avons en uelue c6ose ou uelu’un . Ce sentiment uand il estvérita!le , se manifeste de fa)on instantanée , & travers nos actes et paroles et nous porte & affronter lesdifficultés et les dangers , dans la défense de ce ue nous croyons .

'onne un témoignage de vérité celui ui possédant la foi , vit en accord avec elle et n’a pas peur de la pratiuer ni de la défendre , n’importe ou, ou devant ui ue ce soit . La démonstration de foi se fait par dessus tout , par le vécu et le courage .

,! 8u’est *e @ue signiFie ‘*onFesser et re*onnaOtre’ ;ésus devant les Goes

Cela signifie accepter ses enseignements et les divulguer & travers les paroles et surtout les actes sansrestriction ni fanatisme .

Ceu* ui confessent %ésus devant les autres sont ceu* ui donnent témoignage de ses enseignements ,les vivant au "our le "our . Le fanatisme est l’action de prosélytisme & outrance, aveugle et dangereu*car il supprime toutes les li!ertés de rec6erc6es . Fanatisme religieu* ui dépourvue des li!ertés detémoignages , empreint de radicalisme et impositions dogmatiues anni6ile la li!erté de penser.

/! 8ue doit9on entendre par les paroles de ;ésus ‘ Z( Moi aussi Pe le re*onnaOtrai et le*onFesserai devant on %<re ’

En premier ue %ésus est l’envoyé de 'ieu , notre p#re pour nous enseigner ses lois . En second ue

%ésus est tou"ours & notre cPté et percevant notre effort & pratiuer le !ien ,il nous reconnaKtra devant le8#re comme compagnons de ses enseignements .

731



%ésus ne nous reconnaKtra pas par le nom ou par les !iens ue nous possédons , mais par l’effort &surmonter nos imperfections et & pratiuer ses enseignements .

2! Renier ;ésus @u’est *e @ue *ela signiFie

ConnaKtre ses enseignements et par convenance, 6onte ,désintérêt ou commodité les laisser dansl’a!andon sans les vivre , ni les pratiuer , ni les divulguer .

Ceu* ui renient %ésus M ses témoignages N devant les 6ommes seront & leur tour renier devant le 8#re .

+! Est9il diFFi*ile de *onFesser ;ésus devant les Goes

Don , c’est facile en raison de nos imperfections .Cependant & mesure ue nous surmontonsl’égosme , la vanité et l’orgueil , plus facilement nous donnons témoignage du C6rist devant les6ommes , les traitant comme des fr#res .

Les vérita!les disciples ne sont pas ceu* ui se disent fid#les , mais ceu* ui mettent en pratiue la !ase de l’Evangile ui se résume par QAime vous les uns les autres , par lui même enseigné .

5! %our donner téoignage au CGrist est9il né*essaire d’avoir du *ourage

'e tr#s nom!reuses fois , car le courage est tou"ours nécessaire pour ui proclame ouvertement sesidées ui ne sont pas celle de tout le monde .

Seulement celui ui est fort dans la foi poss#de suffisamment de courage pour donner un témoignage pu!liue ,dans toutes les occasions .Celui dont la foi est fragile , préf#re la renier devant les difficultésde la vie .

1! Ne suFFit9il pas d’avoir la Foi et de la garder en soi > la *a*Gant des autres

Certainement ue non , le serviteur du C6rist est un disciple de la vérité et ne peut & peine garder pour lui , égostement les enseignements du /aKtre .

Ils perdront le !énéfice de leur foi, parce ue c9est une foi égoste, u9ils gardent pour eu*=mêmes,mais u9ils cac6ent de peur u9elle ne leur porte pré"udice en ce monde, tandis ue ceu* ui, mettant lavérité au=dessus de leurs intérêts matériels, la proclament ouvertement, travaillent en même temps pour leur avenir et celui des autres.


73




CHAPITRE IV-


Lampe sous le boisseau. ouruoi Jésus parle en paraboles. ) 6'alle2 point versles @entils. ) *e ne sont pas ceu# ui se portent bien ui ont besoin de médecin. )

Le courage de la "oi. ) orter sa croi#. -ui voudra sauver sa vie la perdra.

Courage de la Foi!

1. ?uiconue me confessera et me reconnaKtra devant les 6ommes, "e le reconnaKtrai etconfesserai aussi moi=même devant mon 8#re ui est dans les cieu* Q = et uiconue merenoncera devant les 6ommes, "e le renoncerai aussi moi=même devant mon 8#re ui est dansles cieu*. MSaint /att6ieu, c6. V, v. , .N

13. Si uelu9un rougit de moi et de mes paroles, le Fils de l96omme rougira aussi de lui,lorsu9il viendra dans sa gloire et dans celle de son 8#re et des saints anges. MSaint Luc, c6.

IV, v. ;.N17. Le courage de l9opinion a tou"ours été tenu en estime parmi les 6ommes, parce u9il y a dumérite & !raver les dangers, les persécutions, les contradictions, et même les simplessarcasmes, au*uels s9e*pose presue tou"ours celui ui ne craint pas d9avouer 6autement desidées ui ne sont pas celles de tout le monde. Ici, comme en tout, le mérite est en raison descirconstances et de l9importance du résultat. Il y a tou"ours fai!lesse & reculer devant lesconséuences de son opinion et & la renier, mais il est des cas oU c9est une lRc6eté aussi grandeue de fuir au moment du com!at.

%ésus flétrit cette lRc6eté, au point de vue spécial de sa doctrine, en disant ue si uelu9un

rougit de ses paroles, il rougira aussi de lui Q u9il reniera celui ui l9aura renié Q ue celui uile confessera devant les 6ommes, il le reconnaKtra devant son 8#re ui est dans les cieu* Q en

73



d9autres termes $ ceu+ qui auront craint de s'avouer disciples de la vérité, ne sont pas dignes

d'-tre admis dans le royaume de la vérité. Ils perdront le !énéfice de leur foi, parce ue c9estune foi égoste, u9ils gardent pour eu*=mêmes, mais u9ils cac6ent de peur u9elle ne leur

porte pré"udice en ce monde, tandis ue ceu* ui, mettant la vérité au=dessus de leurs intérêtsmatériels, la proclament ouvertement, travaillent en même temps pour leur avenir et celui des

autres.

%"RTER SA CR"I6 ! 8UI 3"UDRA SAU3ER SA 3IE LA %ERDRA!

'')

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 3 8aragrap6e 1: ,12 et 10.

"$;ECTI#

Identifier avec les participants la signification de ‘porter sa croi*’ et les éclairer en uoiconsiste notre croi* et pouruoi nous devons la porter .

C"NCLUSI"N

La croi* représente les difficultés et o!stacles de la vie présente , conséuence de nos erreurs passées . Elle constitue en même temps , notre espérance de li!ération , nous revenant donc ,de la porter avec animation , fermeté , "oie et résignation .8our cela il est nécessaire de suivrele c6emin éta!lit par %ésus . Argumenter uelle est comme un fardeau sous la forme d’un sac& dos ui se doit de diminuer de volume et de poids pour mieu* marc6er en direction de la

porte étroite .

733



"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E '1 >'. et ')!

'! 8u’est *e @ue représente la persé*ution dont Fait allusion ;ésus

Elle représente les difficultés ue nous rencontrons dans le vécu de l’Evangile et lesincompré6ensions e*istantes entre les 6ommes , en relation avec %ésus .

La croi* u’au"ourd’6ui nous portons doit être , pour nous , un motif de "oie et de réconfort ,car elle est le prélude de la li!ération ui s’avoisine .

,! 8uel est le *Gein suggéré par ;ésus pour *eu= @ui prétendent aller de l’avant

Si uelu9un veut venir apr#s moi, u9il renonce & soi=même, u9il porte sa croi* et u9il mesuive .

Le c6emin pour la conuête de la félicité inclu le détac6ement des !iens propres au profit du !ien de tous .Supporter courageusement les actes d’6ier et d’au"ourd’6ui . Cc6erc6el’e*emple de %ésus comme /od#le 'ivin .

/! 8u’est *e @ue signiFie ‘renon*e soi Qe’

Cela signifie se détac6er de l’égosme & travers l’ou!li de soi même . 8ersonne ni arrive sansla réforme intérieure au*iliaire indispensa!le .

8ersonne ne conui#re uelue c6ose sans s’efforcer de uelue fa)on . 8ersonne ne rac6#tetel ou tel dé!it soit par la souffrance , soit par l’intelligence .

737



2! 8u’est *e @ue signiFie ‘prendre sa *roi=’

C’est l’acceptation résignée et avec sagesse des épreuves et rac6ats par lesuels nous devons passer et dont la cause est dans nos erreurs commises par nous mêmes , dans le passé .

'ans le cercle c6arnel , la croi* est la difficulté organiue , degré social, parentémal6eureuse . Sur le plan spirituel , c’est la 6onte du défaut intime non vaincu , l’e*piation dela faute , le dé!it non payé

+! 8uant l’e=pression ‘suive oi’> @u’est *e @u’elle signiFie dans les paroles de;ésus

C’est prendre %ésus pour mod#le , c6erc6ant dans ses e*emples les directrices pour notre vie .

8uis il a"oute $ [?ue celui ui veut me suivre porte sa croi*,Y c9est=&=dire u9il supportecourageusement les tri!ulations ue sa foi lui suscitera .

5! 8u’est *e @ue veut dire ‘@ui voudra sauver sa vie la perdra’

Cela signifie vivre une vie vouée au* plaisirs et "ouissances ue le monde offre , dans la vaineidée de ne profiter ue de l’ép6ém#re .

Cependant , renoncer au* plaisirs et "ouissances ue le monde offre, ne signifie pas uel’6omme doit adopter une posture de compl#te fuite ou aust#re & ces plaisirs , maissimplement les vivre en n’en profitant , mais leur attri!uant une valeur tout a fait relative .

1! 8u’est *e @ue veut dire ‘*elui @ui se perdra pour l4aour de oi et del4Evangile> se sauvera’

Cela signifie vivre une vie de renoncements et de sacrifice , dédiée au* c6oses spirituelles ,dont la récompense est la !énédiction de la pai* dans la vie spirituelle .

Faisant triomp6er en nous les vérités de l’Evangile , nous perdrons la vie dans le sens de ne pas profiter des plaisirs et des "ouissances ép6ém#res Q mais nous gagnerons dans la vie futurele pri* du courage , de la persévérance, et de l’a!négation dont nous aurons donné la preuve .

73;





CHAPITRE IV-


Lampe sous le !oisseau. 8ouruoi %ésus parle en para!oles. = D9alle point vers les \entils. = Ce nesont pas ceu* ui se portent !ien ui ont !esoin de médecin. = Le courage de la foi. = 8orter sa croi*.

?ui voudra sauver sa vie la perdra

%orter sa *roi=! 8ui voudra sauver sa vie la perdra!

1:. Bous êtes !ien 6eureu*, lorsue les 6ommes vous 6aront, u9ils vous sépareront, u9ilsvous traiteront in"urieusement, u9ils re"etteront votre nom comme mauvais & cause du Fils del96omme. = +é"ouisse=vous en ce "our=l&, et soye ravis de "oie, parce u9une granderécompense vous est réservée dans le ciel, car c9est ainsi ue leurs p#res traitaient les

prop6#tes. MSaint Luc, c6. BI, v. , .N

12. En appelant & soi le peuple avec ses disciples, il leur dit $ Si uelu9un veut venir apr#s

moi, u9il renonce & soi=même, u9il porte sa croi* et u9il me suive Q = car celui ui voudra sesauver soi=même se perdra Q et celui ui se perdra pour l9amour de moi et de l9Evangile, sesauvera. = En effet, ue servirait & un 6omme de gagner tout le monde, et de se perdre soi=même > MSaint /arc, c6. BIII, v. de 3 & ;. = Saint Luc, c6. IV, v. , 3, 7. = Saint/att6ieu, c6. V, v. 0. & Saint %ean, c6. VII, v. 3, 7.N

10. +é"ouisse=vous, dit %ésus, uand les 6ommes vous 6aront et vous persécuteront & causede moi, parce ue vous en sere récompensés dans le ciel. Ces paroles peuvent se traduireainsi $ Soye 6eureu* uand des 6ommes, par leur mauvais vouloir & votre égard, vousfournissent l9occasion de prouver la sincérité de votre foi, car le mal u9ils vous font tourne &votre profit. 8laigne=les donc de leur aveuglement, et ne les maudisse pas.

73:



8uis il a"oute $ [?ue celui ui veut me suivre porte sa croi*,Y c9est=&=dire u9il supportecourageusement les tri!ulations ue sa foi lui suscitera Q car celui ui voudra sauver sa vie etses !iens en me renon)ant, perdra les avantages du royaume des cieu*, tandis ue ceu* uiauront tout perdu ici=!as, même la vie, pour le triomp6e de la vérité, recevront, dans la viefuture, le pri* de leur courage, de leur persévérance et de leur a!négation Q mais & ceu* ui

sacrifient les !iens célestes au* "ouissances terrestres, 'ieu dit $ Bous ave dé"& re)u votrerécompense.

,/ ( C-A%ITRE ,/C-ERC-E: ET 3"US TR"U3ERE:!

Indicateur 1-Aide=toi, le ciel t9aideraIndicateur 11Considére les oiseau* du ciel

Indicateur 1De vous mette point en peine d9avoir de l9or

732



AIDE9T"I> LE CIEL T4AIDERA

',&

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 7 8aragrap6e 1, , , 3 et 7.

"$;ECTI#

Eclairer ce ue l’6omme doit faire pour s’aider, pouruoi il doit le faire et de uelle fa)on la8rovidence 'ivine lui rétri!uera ce u’il demandera .

C"NCLUSI"N

'ieu nous aide dans la mesure ue nous nous effor)ons dans la rec6erc6e de ce ue nousavons !esoin . 4out arrivera en notre faveur si nous travaillons avec ardeur , foi et confiance .Il n’y a pas de miracles Q les grandes @uvres , conuêtes et victoires sont le fruit uniuementdu travail digne .

"$SER3ATI"N

730





LIRE LE %ARA7RA%-E '> ,> /> 2 et +!

'! 8u’est *e @ue ;ésus veut réelleent nous enseigner ave* les paroles suivantes ‘CGer*Geet vous trouvere> deande et vous oBtiendre Frappe et l4on vous ouvrira’ !

?ue nous devons nous efforcer de c6erc6er ce dont nous avons !esoin , alors ue l’aide de 'ieuseulement se produit pour ui travaille et s’engage dans la rec6erc6e de trouver ce u’il désire ,

utilisant l’6umilité , la sincérité , la foi et la confiance .

4el est donc le sens de Q ‘C6erc6e et vous trouvere, demande et vous o!tiendre frappe et l9onvous ouvrira’ .

,! De *ette FaKon > serait9il né*essaire de deander Dieu *e dont nous avons Besoin > alors@ue nous pouvons l’oBtenir par le travail

'ieu sait e*actement ce dont nous avons !esoin et nous aide tou"ours . Dotre liaison avec lui estnécessaire pour ue nous puissions agir avec plus de confiance et d’éuili!re , nous garantissant lesucc#s du travail commencé .

La demande & 'ieu est un acte de révérence et d ‘6umilité , ui devient nécessaire dans n‘importelauelle de nos activités .

/! %ouvons nous deander tout *e @ue l’on veut Dieu

Don, car ce ue nous voulons n’est pas tou"ours ce dont nous avons !esoin . '’un autre cPté , la raisonet l’intelligence nous ont été concédées par la 8rovidence , pour nous aider & agir avec crit#re et !on

sens en définissant e*actement ce ue nous devons demander & 'ieu .

77-



'ieu , suivant sa volonté , peut accepter certains de nos demandes , parmi nos mérites et nécessités ,d#s l’instant ue ceci ne pertur!e pas l’immuta!ilité des lois .

2! 8uel est le sens de l’e=pression ‘aide toi > toi Qe’ Cela signifie ue l’6omme doit mettre tous ses efforts dans son travail digne et édifiant pour lui mêmeet son sem!la!le . 8our cela il doit utiliser tous les recours organiues , matériels et intellectuels u’il poss#de .

La loi du travail est une loi naturelle ui induit l’6omme & ne pas s’accommoder . Le progr#s autre loinaturelle , surgit en raison de son travail .

+! Coent est *e @ue Dieu nous aide

'ieu nous aide en permettant le progr#s de notre esprit , ui est la conséuence naturelle del’application digne de notre travail et donc, en nous octroyant un !ien être intérieur , en facede notre devoir accompli.

L’6omme ui s’aide lui même découvre plus rapidement le !ut & atteindre .8lus facilementavec plus de foi et de confiance il se dirige vers le c6emin ui y conduit .

5! Coent est *e @ue l’Guanité progresse

C9est ce désir du mieu* ui la pousse & la rec6erc6e des moyens d9améliorer sa position, ui laconduit au* découvertes, au* inventions, au perfectionnement de la science, car c9est lascience ui lui procure ce ui lui manue. 8ar ses rec6erc6es son intelligence grandit, sonmoral s9épure . Au* !esoins du corps succ#dent les !esoins de l9esprit Q apr#s la nourriturematérielle, il faut la nourriture spirituelle .

Avec la survivance de l’Rme , l’esprit conserve stocés en lui même les connaissances dé"&acuises , ui sont perfectionnées par les réincarnations .

1! Y a9t9il d’autres Finalités du travail

Le travail a donc , tou"ours comme o!"ectif de permettre & l’6omme d’e*ercer son corps et sonintelligence , pour les développer . Les propres caractéristiues du corps 6umain et lestendances de l’esprit ui l’anime sont une invitation au travail .

Si 'ieu eWt affranc6i l96omme du travail du corps, ses mem!res seraient atrop6iés Q s9il l9eWt

affranc6i du travail de l9intelligence, son esprit serait resté dans l9enfance, & l9état d9instinctanimal Q c9est pouruoi il lui a fait une nécessité du travail Q il lui a dit $ #erc#e et tu

771

trouveras ; travaille et tu produiras ; de cette mani#re tu seras le fils de tes oeuvres, tu enauras le mérite, et tu seras récompensé selon ce ue tu auras fait.

.! %our@uoi les esprits n’aident9ils pas les Goes dans les dé*ouvertes etinventions et dans la solution des proBl<es graves > *oe la guerre > lesaladies in*uraBles > la Fai > les is<res et*Z

Il y a une r#gle a!solue , immua!le Q les esprits d#s u’ils sont du !on cPté n’ont pas le droitd’interférer dans un principe intrins#ue et sacré & tous les 6ommes attri!ué par 'ieu ui estle ‘liBre arBitre’ . +esponsa!les de ses erreurs c’est & l’6omme Massistés par les esprits N& yremédier devant effectuer sa réforme intérieure pour ue le monde d’épreuves et d’e*piationdont il est l’uniue responsa!le devienne un monde de régénération par la pratiue d’aimer son proc6ain .

C9est par application de ce principe ue les Esprits ne viennent pas épargner & l96omme letravail des rec6erc6es, en lui apportant des découvertes et des inventions toutes faites et prêtes& produire, de mani#re & n9avoir u9& prendre ce u9on lui mettrait dans la main, sans avoir la

peine de se !aisser pour ramasser, ni même celle de penser. S9il en était ainsi, le plus paresseu* pourrait s9enric6ir, et le plus ignorant devenir savant & !on marc6é, et l9un et l9autrese donner le mérite de ce u9ils n9auraient point fait. Don, les $sprits ne viennent point

affranc#ir l'#omme de la loi du travail, mais lui montrer le but qu'il doit atteindre et la route

qui y conduit, en lui disant : Marc#e et tu arriveras. 4u trouveras des pierres sous tes pas Qregarde, et Pte=les toi=même Q nous te donnerons la force nécessaire si tu veu* l9employer.


77




CHAPITRE V-

CHERCHEZ ET VOUS TROUVEREZ.

Aide)toi, le ciel t'aidera. ) *onsidére2 les oiseau# du ciel. ) 6e vousmette2 point en peine d'avoir de l'or.

Aide9toi> le *iel t4aidera!

1. 'emande et l9on vous donnera Q c#erc#e* et vous trouvere* ; frappe & la porte et l9on vousouvrira Q car uiconue demande re)oit, et ui c6erc6e trouve, et l9on ouvrira & celui uifrappe & la porte.

Aussi ui est l96omme d9entre vous ui donne une pierre & son fils lorsu9il lui demande du pain > = ou s9il lui demande un poisson, lui donnera=t=il un serpent > = Si donc, étant méc6antscomme vous êtes, vous save donner de !onnes c6oses & vos enfants, & com!ien plus forteraison votre 8#re ui est dans les cieu* donnera=t=il les vrais !iens & ceu* ui les luidemandent. MSaint /att6ieu, c6. BIII, v. de : & 11.N

. Au point de vue terrestre, la ma*ime $ #erc#e* et vous trouvere* , est l9analogue de celle=ci $ =ide&toi, le ciel t'aidera. C9est le principe de la loi du travail , et par suite de la loi du

progrès, car le progr#s est fils du travail, parce ue le travail met en action les forces del9intelligence.

'ans l9enfance de l96umanité, l96omme n9appliue son intelligence u9& la rec6erc6e de sanourriture, des moyens de se préserver des intempéries, et de se défendre contre ses ennemis Qmais 'ieu lui a donné de plus u9& l9animal le désir incessant du mieu+ Q c9est ce désir du

mieu* ui le pousse & la rec6erc6e des moyens d9améliorer sa position, ui le conduit au*découvertes, au* inventions, au perfectionnement de la science, car c9est la science ui lui

77



procure ce ui lui manue. 8ar ses rec6erc6es son intelligence grandit, son moral s9épure Q au* !esoins du corps succ#dent les !esoins de l9esprit Q apr#s la nourriture matérielle, il faut lanourriture spirituelle, c9est ainsi ue l96omme passe de la sauvagerie & la civilisation.

/ais le progr#s ue c6aue 6omme accomplit individuellement pendant la vie est !ien peu de

c6ose, impercepti!le même c6e un grand nom!re Q comment alors l96umanité pourrait=elle progresser sans la prée*istence et la rée+istence de l9Rme > Les Rmes s9en allant c6aue "our pour ne plus revenir, l96umanité se renouvellerait sans cesse avec les éléments primitifs, ayanttout & faire, tout & apprendre Q il n9y aurait donc pas de raison pour ue l96omme fWt plusavancé au"ourd96ui u9au* premiers Rges du monde, puisu9& c6aue naissance tout le travailintellectuel serait & recommencer. L9Rme, au contraire, revenant avec son progr#s accompli, etacuérant c6aue fois uelue c6ose de plus, c9est ainsi u9elle passe graduellement de la

!ar!arie & la civilisation matérielle, et de celle=ci & la civilisation morale. MBoy. c6. IB, n^ 1:.N

. Si 'ieu eWt affranc6i l96omme du travail du corps, ses mem!res seraient atrop6iés Q s9il l9eWtaffranc6i du travail de l9intelligence, son esprit serait resté dans l9enfance, & l9état d9instinct

animal Q c9est pouruoi il lui a fait une nécessité du travail Q il lui a dit $ #erc#e et tutrouveras ; travaille et tu produiras ; de cette mani#re tu seras le fils de tes oeuvres, tu enauras le mérite, et tu seras récompensé selon ce ue tu auras fait.3. C9est par application de ce principe ue les Esprits ne viennent pas épargner & l96omme letravail des rec6erc6es, en lui apportant des découvertes et des inventions toutes faites et prêtes& produire, de mani#re & n9avoir u9& prendre ce u9on lui mettrait dans la main, sans avoir la

peine de se !aisser pour ramasser, ni même celle de penser. S9il en était ainsi, le plus paresseu* pourrait s9enric6ir, et le plus ignorant devenir savant & !on marc6é, et l9un et l9autrese donner le mérite de ce u9ils n9auraient point fait. Don, les $sprits ne viennent point

affranc#ir l'#omme de la loi du travail, mais lui montrer le but qu'il doit atteindre et la route

qui y conduit, en lui disant : Marc#e et tu arriveras. 4u trouveras des pierres sous tes pas Qregarde, et Pte=les toi=même Q nous te donnerons la force nécessaire si tu veu* l9employer.1(ivre des Médiums, c6. VVBI, n_ 01 et suiv.N

7. Au point de vue moral, ces paroles de %ésus signifient $ 'emande la lumi#re ui doitéclairer votre route, et elle vous sera donnée Q demande la force de résister au mal, et vousl9aure Q demande l9assistance des !ons Esprits, et ils viendront vous accompagner, et commel9ange de 4o!ie, ils vous serviront de guides Q demande de !ons conseils, et ils ne vous seront

"amais refusés Q frappe & notre porte, et elle vous sera ouverte Q mais demande sinc#rement,avec foi, ferveur et confiance Q présente=vous avec 6umilité et non avec arrogance, sans celavous sere a!andonnés & vos propres forces, et les c6utes mêmes ue vous fere seront la

punition de votre orgueil.4el est le sens de ces paroles $ C6erc6e et vous trouvere, frappe et l9on vous ouvrira.

773



C"NSIDERE: LES "ISEAU6 DU CIEL

','

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 7 8aragrap6e ;, : et 2.

"$;ECTI#

Interpréter le vérita!le sens des paroles de %ésus , contenues dans le te*te , aidant les participants & comprendre pouruoi il est plus important de cultiver les vérita!les valeurscelles du ciel ue celles de la terre , et ou elles conduisent .

C"NCLUSI"N

Dous devons cultiver les trésors du ciel , les uniues capa!les d’agrandir notre esprit , nousfaisant évoluer . Les recours indispensa!les pour vivre , "amais ne nous manueront , d#sl’instant ue nous nous soumettrons au* lois de 'ieu , & travers lesuelles la 8rovidence noussoutient tout en nous dédiant au travail avec ardeur et foi .

777



"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E 5> 1 et .!

'! 8uels sont les trésors de la Terre et les trésors du *iel

Sur la 4erre , ce sont les !iens superficiels , les ric6esses improductives , la possessionégoste Q dans le ciel ce sont les vertus , la c6arité pratiuée , les connaissances acuises ,l’action du !ien .

Geauté p6ysiue , pouvoir temporaire , propriété et fortune amoncelée peuvent être de simplesmasues 6umain , ue le temps transformera , immanua!lement .

,! %our@uoi ;ésus nous *onseille9t9il d’a**uuler les trésors du *iel et non pas *eu=de la Terre

8arce ue lorsue nous nous dédions & l’e*clusive rec6erc6e des trésors de la 4erre , nousou!lions notre évolution spirituelle , uniue o!"ectif ue nous avons , et seulement sera réussilorsue nous c6erc6erons les trésors du ciel.

C9est pouruoi %ésus dit $ De vous faites point de trésors dans la terre, ui sont périssa!les,mais faites=vous des trésors dans le ciel, parce u9ils sont éternels. En d9autres termes, sac6esacrifier les premiers au profit des seconds.

/! %our@uoi notre *ur est9il ou se trouve notre trésor

8arce ue notre attention , sentiment et intérêt se trouvent dans ce ui constitue notremeilleure préoccupation . '’ou la nécessité de nous occuper dans la vie avec des activitésno!les ,semant !onté , compré6ension et sympat6ie .

77;



Faites=vous des trésors dans le ciel, car oU est votre trésor, l& aussi est votre coeur.

2! Ces enseigneents ne seraient ils pas une invitation la routine

Don , car nous devons y voir le sens moral des mots de %ésus .Ce u’il nous recommande etde ne pas trop nous occupe de ces uestions , vu ue notre progr#s spirituel est celui ui doitmo!iliser notre attention et nos préoccupations .

Les admettre comme étant une invitation & la commodité serait admettre une contradiction du/aKtre , en relation au* autres de ses enseignements .

+! Coent est *e possiBle de *Ger*Ge le roJaue de Dieu dans un onde ou prévauttouPours l’atta*Geent des Goes au= trésors de la Terre

C’est tou"ours possi!le & partir des plaisirs et des !ienfaits ue nos conditions 6umaines nous permettent de !énéficier , sac6ant valoriser et pratiuer les actes ui nous agrandissent spirituellementet dont nous rencontrons le c6emin dans l’Evangile de %ésus .

Dous devons vivre dans un monde sans pour autant , nous y laisser appartenir aveuglément .

5! La Foi est9elle suFFisante pour guider nos né*essités *oe se vQtir> Boire > anger et*

La foi seulement ne suffit pas .Elle nous aide & peine et nous anime ,nous proportionnant des moyensd’atteindre l’o!"ectif visé .La providence seulement nous fournit le nécessaire uand en nous il e*istela disposition pour le travail et l’engagement pour la rec6erc6e de ce ui nous est essentiel .

La foi sans @uvres est comme la !ougie sans lumi#re .La foi se matérialise & travers le travail édifiant .

1! Coent agit la providen*e pour nous doter de *e dont nous avons Besoin

Dous inspirant , illuminant notre c6emin , nous concédant l’intelligence , nous octroyant la santé ,

nous conduisant vers le travail .

Ceci sont uelues uns des instruments , tous cependant , par promesse mis & notre disposition .

.! %our@uoi l’Goe travaillant ave* ardeur *ertaines Fois > ne se voit pas touPoursattendant ses né*essités

8arce ue de nom!reuses fois , ce u’il appelle de nécessaire n’est u’un e*cédent & sa condition devie avilie et égoste u’il créa , sous le titre de nécessité .

77:



L96omme, insatia!le dans ses désirs, ne sait pas tou"ours se contenter de ce u9il a Q le nécessaire ne luisuffit pas, il lui faut le superflu Q c9est alors ue la 8rovidence le laisse & lui=même Q souvent il estmal6eureu* par sa faute et pour avoir méconnu la voi* ui l9avertissait par sa conscience, et 'ieu luien laisse su!ir les conséuences, afin ue cela lui serve de le)on & l9avenir.



CHAPITRE V-


Aide)toi, le ciel t'aidera. ) *onsidére2 les oiseau# du ciel. ) 6e vousmette2 point en peine d'avoir de l'or.

Considére les oiseau= du *iel!

;. De vous faites point de trésors dans la terre, oU la rouille et les vers les mangent, et oU lesvoleurs les déterrent et les déro!ent Q = mais faites=vous des trésors dans le ciel, oU ni la rouilleni les vers ne les mangent point Q = car oU est votre trésor, l& aussi est votre coeur.

C9est pouruoi "e vous dis $ De vous inuiéte point oU vous trouvere de uoi manger pour lesoutien de votre vie, ni d9oU vous aure des vêtements pour couvrir votre corps Q la vie n9est=elle pas plus ue la nourriture, et le corps plus ue le vêtement >

Considére les oiseau* du ciel $ ils ne s#ment point, ils ne moissonnent point, et ils n9amassentrien dans des greniers Q mais votre 8#re céleste les nourrit Q n9êtes=vous pas !eaucoup plusu9eu* > = Et ui est celui d9entre vous ui puisse, avec tous ses soins, a"outer & sa taille la6auteur d9une coudée >

8ouruoi aussi vous inuiéte=vous pour le vêtement > Considére comme croissent les lis desc6amps Q ils ne travaillent point, ils ne filent point Q = et cependant "e vous déclare ueSalomon, même dans toute sa gloire, n9a "amais été vêtu comme l9un d9eu*. = Si donc 'ieu asoin de vêtir de cette sorte une 6er!e des c6amps, ui est au"ourd96ui et ui demain sera "etéedans le four, com!ien aura=t=il plus de soin de vous vêtir, P 6ommes de peu de foi J

772



De vous inuiéte donc point, on disant $ ?ue mangerons=nous, ou ue !oirons=nous, ou deuoi nous vêtirons=nous > = comme font les 8aens ui rec6erc6ent toutes ces c6oses Q car votre 8#re sait ue vous en ave !esoin.

C6erc6e donc premi#rement le royaume de 'ieu et sa "ustice, et toutes ces c6oses vous

seront données par surcroKt. = C9est pouruoi ne soye point en inuiétude pour le lendemain,car le lendemain aura soin de lui=même. = c#aque jour suffit son mal. MSaint /att6ieu, c6. BI,v. de 7 & 3.N

:. Ces paroles prises & la lettre seraient la négation de toute prévoyance, de tout travail, et par conséuent de tout progr#s. Avec un tel principe, l96omme se réduirait & une passivitée*pectante Q ses forces p6ysiues et intellectuelles seraient sans activité Q si telle eWt été sacondition normale sur la terre, il ne serait "amais sorti de l9état primitif, et s9il en faisait sa loiactuelle, il n9aurait plus u9& vivre sans rien faire. 4elle ne peut avoir été la pensée de %ésus,car elle serait en contradiction avec ce u9il a dit ailleurs, avec les lois mêmes de la nature.'ieu a créé l96omme sans vêtements et sans a!ri, mais il lui a donné l9intelligence pour s9en

fa!riuer. MC6. VIB, n^ ; Q c6. VVB, n^ .NIl ne faut donc voir dans ces paroles u9une poétiue allégorie de la 8rovidence, uin9a!andonne "amais ceu* ui mettent en elle sa confiance, mais elle veut u9ils travaillent deleur cPté. Si elle ne vient pas tou"ours en aide par un secours matériel, elle inspire les idéesavec lesuelles on trouve les moyens de se tirer soi=même d9em!arras. MC6. VVBII, n^ 2.N

'ieu connaKt nos !esoins, et il y pourvoit selon ce ui est nécessaire Q mais l96omme,insatia!le dans ses désirs, ne sait pas tou"ours se contenter de ce u9il a Q le nécessaire ne luisuffit pas, il lui faut le superflu Q c9est alors ue la 8rovidence le laisse & lui=même Q souvent ilest mal6eureu* par sa faute et pour avoir méconnu la voi* ui l9avertissait par sa conscience,et 'ieu lui en laisse su!ir les conséuences, afin ue cela lui serve de le)on & l9avenir. MC6. B,n^ 3.N

2. La terre produit asse pour nourrir tous ses 6a!itants, uand les 6ommes saurontadministrer les !iens u9elle donne, selon les lois de "ustice, de c6arité et d9amour du

proc6ain Q uand la fraternité régnera entre les divers peuples, comme entre les provinces d9unmême empire, le superflu momentané de l9un suppléera & l9insuffisance momentanée del9autre, et c6acun aura le nécessaire. Le ric6e alors se considérera comme un 6omme ayant unegrande uantité de semences Q s9il les répand, elles produiront au centuple pour lui et pour lesautres Q mais s9il mange ces semences & lui seul, et s9il gaspille et laisse perdre le surplus de ceu9il mangera, elles ne produiront rien, et il n9y en aura pas pour tout le monde Q s9il les

enferme dans son grenier, les vers les mangeront $ c9est pouruoi %ésus dit $ De vous faites point de trésors dans la terre, ui sont périssa!les, mais faites=vous des trésors dans le ciel, parce u9ils sont éternels. En d9autres termes, n9attac6e pas au* !iens matériels plusd9importance u9au* !iens spirituels, et sac6e sacrifier les premiers au profit des seconds.MC6. VBI, nos : et suiv.NCe n9est pas avec des lois u9on décr#te la c6arité et la fraternité Q si elles ne sont pas dans lecoeur, l9égosme les étouffera tou"ours Q les y faire pénétrer est l9oeuvre du spiritisme.

770



NE 3"US METTE: %"INT EN %EINE D4A3"IR DE L4"R

',,

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre 7 8aragrap6e 0, 1- et 11.

"$;ECTI#

Alerter les participants sur la nécessité de nous préoccuper plus des c6oses de l’esprit ue des !iens matériels et indiuer comment nous devons procéder , uand nous commen)ons &disséminer les semences de la vérité et du Gien .

C"NCLUSI"N

Il y a d’autres o!"ectifs plus importants ue la préoccupation des !iens matériau* . Ladissémination de la vérité et du !ien , associée & notre confiance dans la 8rovidence , c’est lafa)on d’atteindre ces o!"ectifs . Dous devons l’e*ercer avec les personnes de !onne volonté etui se montrent réceptives & notre conseil et !on intention .

7;-



"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E 5> 1 et .!

'! I*i ;ésus > nous induit9il l’iprévoJan*e

Don , Il nous recommande ue nous ne soyons pas trop préoccupés et ue nous gardions confiance

dans la 8rovidence 'ivine , en de6ors de travailler incessamment , accomplissant notre devoir .

La 8rovidence 'ivine a tout prévu ,d#s l’instant ue nous accomplissons la volonté du 8#re .

,! A @ui ;ésus s’est9il réFéré en disant ‘*elui @ui travaille érite @u’on le nourrisse’

Il se réf#re & celui ui accomplit la volonté de 'ieu , faisant de sa vie un acte permanent de révérenceau* inspirations du !ien .

Le maintient dont nous parlons ici , n’est pas seulement celui du corps p6ysiue , mais aussi et principalement celui de l’esprit ui donne & celui ci les conditions pour évoluer .

/! 8ue signiFie *et avertisseent du CGrist

Cela signifie u’en propageant le !ien , il est nécessaire ue nous rec6erc6ions tou"ours les personnesde !onne volonté et u’elles se prédisposent & nous accueillir et nous entendre , car c’est seulementcelles l& ui sont dignes de nous recevoir et de nous comprendre .

Ces personnes seront reconnues par nous , par la mani#re fraternelle et soigneuse avec lauelle elles

nous accompagneront et dont le procédé leur fera mériter la protection divine , donnera la lumi#redans leur c6emin et la pai* ue le C6rist a promis .

7;1

2! 3ous voule don* dire @ue les seen*es du Bien seuleent doivent Qtre disséinéespari *eu= @ui se ontrent ré*eptiFs elles

Daturel est le désir de confier au* autres les semences de la vérité et du !ien , cependant , si noussommes re)us par l’6ostilité de l’environnement dans leuel nous nous dirigeons , il ne sera pasraisonna!le de maintenir notre passage dans les o!servations et remarues , ui & l’inverse de conduirenotre !ut au succ#s opportun , éta!lira de som!res difficultés autour de nous .

Faisons notre part , celle ui est & notre protée , laissons la c6arge de la providence & ceu* ui semontrent réfractaires & nos conseils .

Relire le paragrapGe '& et pose la @uestion +! ;ésus serait9il en train de se réFérer au geste é*ani@ue de se*ouer la poussi<re

des sandales

Don , comme tous les enseignements de %ésus , nous devons dans celui ci aussi , comprendrele sens moral et profond de son enseignement .

Lorsue uelu9un ne voudra point vous recevoir, ni écouter vos paroles, secoue en sortantde cette maison ou de cette ville la poussi#re de vos pieds.Il faudra apprendre durant sa pérégrination dans le c6emin & se nettoyer des impuretés afinue la veste nuptiale et l’Rme ne s’entac6ent pas .

5! Mais alors @u’est *e @ue signiFie ‘ se*oue la poussi<res de vos pieds ’

Cela signifie ue ne doit pas persister uelue !lessure ou ranc@ur si par 6asard nous nesommes pas écoutés dans nos prédications , ou mal compris dans nos !onnes intentions . Il

faut alors ue le voyageur se remette en route .

Aller purement et simplement ailleurs, et c6erc6er les gens de !onne volonté >

1! Doit9on oBliger les personnes a**epter nos *roJan*es

Don , la croyance imposée produit une foi fausse , en de6ors d’être contraire au*enseignements du C6rist . C6aue personne est li!re de c6oisir le c6emin u’elle désire . Lacroyance imposée dénote un esprit de prosélytisme ui !ien souvent cac6e le danger dufanatisme religieu* .

7;

De viole aucune conscience Q ne contraigne personne & uitter sa croyance pour adopter lavPtre Q ne "ete point l9anat6#me sur ceu* ui ne pensent pas comme vous Q accueille ceu* uiviennent & vous et laisse en repos ceu* ui vous repoussent. Souvene=vous des paroles duC6rist Q "adis le ciel se prenait par la violence, au"ourd96ui, c9est par la douceur.



CHAPITRE V-


Aide)toi, le ciel t'aidera. ) *onsidére2 les oiseau# du ciel. ) 6e vous

mette2 point en peine d'avoir de l'or.Ne vous ette point en peine d4avoir de l4or!

0. De vous mette point en peine d9avoir de l9or ou de l9argent, ou d9autre monnaie dans votre !ourse. = De prépare ni un sac pour le c6emin, ni deu* 6a!its, ni souliers, ni !Rtons, car celuiui travaille mérite u9on le nourrisse.

1-. En uelue ville ou en uelue village ue vous entrie, informe=vous ui est digne devous loger, et demeure c6e lui "usu9& ce ue vous vous en allie. = En entrant dans lamaison, salue=la en disant $ ?ue la pai* soit dans cette maison. = Si cette maison en est digne,

votre pai* viendra sur elle Q et si elle n9en est pas digne, votre pai* reviendra & vous.Lorsue uelu9un ne voudra point vous recevoir, ni écouter vos paroles, secoue en sortantde cette maison ou de cette ville la poussi#re de vos pieds. = %e vous dis en vérité, au "our du

"ugement, Sodome et \omorr6e seront traitées moins rigoureusement ue cette ville. MSaint/att6ieu, c6. V, v. de 0 & 17.N

11. Ces paroles, ue %ésus adressait & ses apPtres, lorsu9il les envoya pour la premi#re foisannoncer la !onne nouvelle, n9avaient rien d9étrange & cette époue Q elles étaient selon lesmoeurs patriarcales de l9<rient, oU le voyageur était tou"ours re)u sous la tente. /ais alors lesvoyageurs étaient rares Q c6e les peuples modernes l9accroissement de la circulation a dW

créer de nouvelles moeurs Q on ne retrouve celles des temps antiues ue dans les contrées

7;



retirées oU le grand mouvement n9a pas encore pénétré Q et si %ésus revenait au"ourd96ui, il ne pourrait plus dire & ses apPtres $ /ette=vous en route sans provisions.

A cPté du sens propre, ces paroles ont un sens moral tr#s profond. %ésus apprenait ainsi & sesdisciples & se confier & la 8rovidence Q puis ceu*=ci n9ayant rien, ils ne pouvaient tenter la

cupidité de ceu* ui les recevaient Q c9était le moyen de distinguer les c6arita!les deségostes Q c9est pouruoi il leur dit $ [Informe=vous ui est digne de vous loger QY c9est=&=direui est asse 6umain pour 6é!erger le voyageur ui n9a pas de uoi payer, car ceu*=l& sontdignes d9entendre vos paroles Q c9est & leur c6arité ue vous les reconnaKtre.

?uant & ceu* ui ne voudront ni les recevoir, ni les écouter, dit=il & ses apPtres de les maudire,de s9imposer & eu*, d9user de violence et de contrainte pour les convertir > Don Q mais de s9enaller purement et simplement ailleurs, et de c6erc6er les gens de !onne volonté.

Ainsi dit au"ourd96ui le spiritisme & ses adeptes $ De viole aucune conscience Q necontraigne personne & uitter sa croyance pour adopter la vPtre Q ne "ete point l9anat6#me

sur ceu* ui ne pensent pas comme vous Q accueille ceu* ui viennent & vous et laisse enrepos ceu* ui vous repoussent. Souvene=vous des paroles du C6rist Q "adis le ciel se prenait

par la violence, au"ourd96ui, c9est par la douceur. MC6. IB, n_ 1-, 11.N

,2 ( C-A%ITRE ,2DEMANDE: ET 3"US "$TIENDRE:!

Indicateur 1?ualités de la pri#reIndicateur 13Efficacité de la pri#re

Indicateur 17Action de la pri#re. 4ransmission de la penséeIndicateur 1;Action de la pri#re. 4ransmission de la pensée

Indicateur 1:'e la pri#re pour les morts et les Esprits souffrantsIndicateur 12/ani#re de prier. = Gon6eur de la pri#re

7;3



8UALITES DE LA %RIERE

',/

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre : 8aragrap6e 1 ,, et 3 .

"$;ECTI#

'éfinir avec les participants les ualités de la pri#re , argumentant uel doit être notre

comportement en priant , afin ue nos pri#res arrivent effectivement & 'ieu .

C"NCLUSI"N

Gien prier n’est pas prier !eaucoup Q c’est savoir se positionner de fa)on ue la pri#re arrive "usu’au 8#re . 8our cela il est nécessaire u’en priant nous soyons avec un c@ur li!re deuelue animosité ou ranc@ur ue ce soit contre notre proc6ain et ue nous soyons 6um!leset sinc#res devant 'ieu .

7;7



"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E ' >,>/ et 2 !

'! %our@uoi devons nous prier en se*ret

8arce ue l’oraison , étant une liaison de la créature avec le Créateur , elle est privée , intime ,étant non nécessaire d’être faite & la vue de autres 6ommes .

Lorsue vous prie, ne ressem!le pas au* 6ypocrites ui affectent de prier en se tenantde!out dans les !Rtiments religieu* et au* coins des rues pour être vus des 6ommes.

,! %our@uoi dites vous ‘@u’ils ont déP reKu leur ré*opense’

8arce ue ceu* ui ainsi prient veulent se mettent en évidence devant les 6ommes et non ,devant 'ieu .'e cette fa)on , une fois dé"& o!servé par eu* , ils se consid#rent récompensés .

4out ce ue nous faisons avec ostentation vise & satisfaire notre orgueil et pour cela , ne mériteaucune récompense de la Spiritualité .

7;;

/! Cela veut9il dire @ue les pri<res Faites dans les BHtients religieu= n’ont pas devaleur

Don .4oute pri#re arrive & 'ieu d#s uelle est faite avec sincérité et 6umilité , depuis u’elle part d’un c@ur prédisposé au pardon ,peu importe le lieu ou le local ou elle est faite .

La remarue de %ésus doit être !ien comprise . Il n’y aucune allusion faites au* pri#rescollectives sinc#res , pures , éta!lies dans le recueillement parmi les fid#les , mais il faitallusion & l’6ypocrisie de ceu* ui viennent pour se faire remaruer . La proposition de "ésusdoit être entendue comme de laisser les 6ypocrites , allant prier avec réserve dans un lieu , ouen intimité nous y trouverons un meilleur recueillement , donnant une meilleure efficacité & la

pri#re .

2! %our@uoi devons nous deander Beau*oup dans nos pri<res

8remi#rement parce ue ce n’est pas par la uantité de paroles ue nous sommes entendus Qsecondement parce ue 'ieu sait ce ui nous est nécessaire .

Ce n’est pas par la multiplicité de nos paroles ue nous serons attendus , mais par leur ualitéet leur sincérité .

+! %our@uoi ne devons nous pas prier alientant ran*ur envers @uel@u’un

8arce ue prier est un acte de communion avec 'ieu , et ue le 8#re ne sou6aite u’une c6oseest de voir tous ses enfants unis comme une vérita!le famille .

Lorsue vous vous présente pour prier, si vous ave uelue c6ose contre uelu9un, pardonne=lui, afin ue votre 8#re, ui est dans les cieu*, vous pardonne aussi vos péc6és. = Sivous ne pardonne, votre 8#re, ui est dans les cieu*, ne vous pardonnera point non plus vos

péc6és .

5! 8u’est *e @ui et en éviden*e le *oporteent du pGarisien

Il est mit en évidence l’orgueil ui le caractérise ,sentiment ui se met en contre position &tout ce ue 'ieu esp#re de ses enfants Q6umilité, pureté de c@ur , pratiue de la c6arité ,

prédisposition au pardon .

?uiconue s9él#ve sera a!aissé, et uiconue s9a!aisse sera élevé.

1! Coent pouvons nous énuérer les @ualités de la pri<re

7;:

Les ualités de la pri#re sont clairement définies par %ésus

• La pri#re doit être faite en secret Q nous ne devons pas nous mettre en évidence pour prier .

• Dous ne devons pas faire de longues pri#res , car ce n’est pas par la multiplicité des

paroles ue nous seront entendus , mais par leur sincérité .• La pri#re doit partir d’un c@ur purifié , ou soit avant de prier nous devons pardonner ,

si nous avons uelue c6ose contre uelu’un .• Dous devons prier avec 6umilité, et non avec orgueil .

‘MN La pri#re ne peut être agréa!le & 'ieu si elle ne part pas d’un c@ur purifié det toutsentiment contraire & la c6arité . ’



CHA8I4+E VVBII=

'E/AD'E E4 B<(S <G4IED'+E.

?ualités de la pri#re. = Efficacité de la pri#re. = Action de la pri#re. 4ransmission de la pensée.= 8ri#res intelligi!les. = 'e la pri#re pour les morts et les Esprits souffrants. = Instructions des

$sprits $ /ani#re de prier. = Gon6eur de la pri#re.?ualités de la pri#re.

1. Lorsue vous prie, ne ressem!le pas au* 6ypocrites ui affectent de prier en se tenant

de!out dans les synagogues et au* coins des rues pour être vus des 6ommes. %e vous dis envérité, ils ont re)u leur récompense. = /ais lorsue vous voudre prier, entre dans votrec6am!re, et la porte étant fermée, prie votre 8#re dans le secret Q et votre 8#re, ui voit ce uise passe dans le secret, vous en rendra la récompense.

D9affecte point de prier !eaucoup dans vos pri#res, comme font les 8aens, ui s9imaginentue c9est par la multitude des paroles u9ils sont e*aucés. = De vous rende donc passem!la!les & eu*, parce ue votre 8#re sait de uoi vous ave !esoin avant ue vous le luidemandie. MSaint /att6ieu, c6. BI, v. de 7 & 2.N

. Lorsue vous vous présente pour prier, si vous ave uelue c6ose contre uelu9un, pardonne=lui, afin ue votre 8#re, ui est dans les cieu*, vous pardonne aussi vos péc6és. = Si

7;2



vous ne pardonne, votre 8#re, ui est dans les cieu*, ne vous pardonnera point non plus vos péc6és. MSaint /arc, c6. VI, v. 7, ;.N

. Il dit aussi cette para!ole & uelues=uns ui mettaient leur confiance en eu*=mêmes,comme étant "ustes, et méprisaient les autres $

'eu* 6ommes mont#rent au temple pour prier Q l9un était p6arisien et l9autre pu!licain. = Le p6arisien, se tenant de!out, priait ainsi en lui=même $ /on 'ieu, "e vous rends grRce de ce ue "e ne suis point comme le reste des 6ommes, ui sont voleurs, in"ustes et adult#res, ni mêmecomme ce pu!licain. %e "eWne deu* fois la semaine Q "e donne la dKme de tout ce ue "e

poss#de.

Le pu!licain, au contraire, se tenant éloigné, n9osait pas même lever les yeu* au ciel Q mais ilfrappait sa poitrine, en disant $ /on 'ieu, aye pitié de moi, ui suis un péc6eur.

%e vous déclare ue celui=ci s9en retourna c6e lui "ustifié, et non pas l9autre Q car uiconue

s9él#ve sera a!aissé, et uiconue s9a!aisse sera élevé. MSaint Luc, c6ap. VBIII, v. de 0 & 13.N

3. Les ualités de la pri#re sont clairement définies par %ésus Q lorsue vous prie, dit=il, nevous mette point en évidence, mais prie dans le secret Q n9affecte point de prier !eaucoup,car ce n9est pas par la multiplicité des paroles ue vous sere e*aucés, mais par leur sincérité Qavant de prier, si vous ave uelue c6ose contre uelu9un, pardonne=lui, car la pri#re nesaurait être agréa!le & 'ieu si elle ne part d9un coeur purifié de tout sentiment contraire & lac6arité Q prie enfin avec 6umilité, comme le pu!licain, et non avec orgueil, comme le

p6arisien Q e*amine vos défauts et non vos ualités, et si vous vous compare au* autres,c6erc6e ce u9il y a de mal en vous. MC6. V, n_ : et 2.N

E##ICACITE DE LA %RIERE

',2

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre : 8aragrap6e 7, ; ,: et 2.

"$;ECTI#

Eclairer avec les participants sur la mani#re d’agir de la 8rovidence 'ivine pour attendre &nos demandes formulées par la pri#re , argumentant comment nous devons procéder pour rendre notre pri#re efficace .

7;0



C"NCLUSI"N

'ieu répond tou"ours & nos demandes . Cet attendement est conforme & notre réelle nécessitéet mérite et dans la mesure ue nos demandes ne visent pas & la satisfaction de purs capricesou futilités . L’aide divine arrive tou"ours pour la créature ui sait s’entre aider .

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E +> 5 >1 et .!

'! Coent pouvons nous interpréter *et enseigneent de ;ésus

'ieu répond tou"ours & nos demandes . Cet attendement est conforme & notre réelle nécessité et mériteet dans la mesure ue nos demandes ne visent pas & la satisfaction de purs caprices ou futilités.

'e cette ma*ime , il serait illogiue de déduire u’il suffit de demander pour o!tenir et il serait in"usted’accuser la 8rovidence si elle n’acc#de pas & toute suppliue u’on lui fasse, une fois u’elle saitmieu* ue nous , ce ui est pour notre !ien .

,! Est *e réelleent né*essaire de deander Dieu > un Fois @u’il *onnaOt tous nos Besoins

'e fait , de nos nécessitées réelles , 'ieu seul sait . /ais uand nous faisons une pri#re sinc#re , nous

nous approc6ons plus de 'ieu ,démontrant 6umilité devant lui .Dous sommes communiant intimement.Ce ui rend propice une meilleure aide .

7:-

'ans le silence de la pri#re mentale , vous pouve e*primer avec plus de vé6émence ue dans undiscours de 1--- mots .

/! 8uand une pri<re est9elle eFFi*a*e

(ne pri#re est efficace dans la mesure u’elle produit un effet ue l’on désire o!tenir en laformulant .C’est la pri#re ui atteint son o!"ectif ./ais pour cela il est nécessaire Men de6ors d’êtremaintenue par la foi N u’elle soit sinc#re et parte d’un coeur 6um!le .

'e nom!reuses fois l’effet de la pri#re n’est pas percepti!le , ni immédiat .Ce n’est donc pas pour celau’elle doit cesser d’avoir de l’efficacité. De méprise pas la pri#re parce u’elle ne vous donne pasde résultats immédiats .

2! %our@uoi la pri<re n’atteint pas touPours ses oBPe*tiFs

8remi#rement , parce ue pas tou"ours celui ui prie fait preuve d’6umilité en la formulant , commeaussi il n’affic6e pas une foi ardente mise en direction de ce u’il demande .Secondement , parce ue tout ce ue nous demandons est soumis & la volonté de 'ieu , & ui il revientde consentir ou non & nos e*6ortations .

Il ne suffit pas de demander , il est nécessaire de voir uoi et comment l’on peut demander .

+! 8ue dire des personnes @ui ne *roient pas dans l’eFFi*a*ité de la pri<re > pour*roire @ue dans la vie tout est souis la Fatalité

Ce sont des personnes ui ne croient pas au pouvoir de la pri#re et ignorent ue toutes lescirconstances de la vie ne sont pas soumises & la fatalité .Ils plongent dans l’erreur . Il leur revient donc de reconnaKtre ue la /iséricorde 'ivine est infinie et répond & nos suppliuesuand elles sont "ustes .

Sans aucun doute, il y a des lois naturelles et immua!les ue 'ieu ne peut a!roger selon le capricede c6acun Q mais de l& & croire ue toutes les circonstances de la vie sont soumises & la fatalité, la

distance est grande. S9il en était ainsi, l96omme ne serait u9un instrument passif, sans li!re ar!itreet sans initiative.'ieu peut donc accéder & certaines demandes sans déroger & l9immua!ilité des lois ui régissentl9ensem!le, son accession restant tou"ours su!ordonnée & sa volonté.

5! Cependant si tout dans l’univers oBéit au= lois éternelles > *oent nossuppli@ues pourront en altérer le sens

C’est ue lorsue nous sommes attendus & nos pri#res , cela ne signifie pas ue 'ieu & altéréle cours de ses lois ui sont immua!les , mais ue parmi la fle*i!ilité des mêmes , il lui

7:1



revient de répondre & nos suppliues d#s l’instant u’elles sont considérées méritoires .Comme cela la 8rovidence nous donne une démonstration de notre initiative et de notre li!rear!itre .

Ce ue 'ieu lui accordera, s9il s9adresse & lui avec confiance, c9est le courage, la patience et la

résignation. Ce u9il lui accordera encore, ce sont les moyens de se tirer lui=même d9em!arras,& l9aide des idées u9il lui fait suggérer par les !ons Esprits, lui en laissant ainsi le mérite Q ilassiste ceu* ui s9aident eu*=mêmes Q selon cette ma*ime $ [Aide=toi, le ciel t9aidera,Y et nonceu* ui attendent tout d9un secours étranger sans faire usage de leurs propres facultés Q maisla plupart du temps on préférerait être secouru par un miracle sans avoir rien & faire.

1! Coent agit la %roviden*e Divine en relation nos deandes

'ieu répond & toutes nos nécessités .Cependant cela ne correspond pas tou"ours avec ce uenous avons demandé , une fois ue nous sommes attendus en conformité avec nos carencesréelles et non pas suivant ce ue nous désirons .

L96omme, généralement, ne voit ue le présent Q or, si la souffrance est utile & son !on6eur futur, 'ieu le laissera souffrir, comme le c6irurgien laisse le malade souffrir d9une opérationui doit amener la guérison.

.! Considérant @u’il n’e=iste pas de ira*les > *oent Dieu peut9il nous aider dansl’attendeent nos né*essités

Ce ue 'ieu lui accordera, s9il s9adresse & lui avec confiance, c9est le courage, la patience et larésignation. Ce u9il lui accordera encore, ce sont les moyens de se tirer lui=même d9em!arras, &l9aide des idées u9il lui fait suggérer par les !ons Esprits, lui en laissant ainsi le mérite Q il assisteceu* ui s9aident eu*=mêmes, selon cette ma*ime $ [Aide=toi, le ciel t9aidera,Y

La 8rovidence n’interf#re pas directement sur notre comportement , afin de nous enseigner ue

nous devons nous tirer nous mêmes faisant usage de toutes nos forces .


7:

CHA8I4+E VVBII=




EFFi*a*ité de la pri<re!

7. ?uoi ue ce soit ue vous demandie dans la pri#re, croye ue vous l9o!tiendre, et il voussera accordé. MSaint /arc, c6. VI, v. 3.N

;. Il y a des gens ui contestent l9efficacité de la pri#re, et ils se fondent sur ce principe ue, 'ieuconnaissant nos !esoins, il est superflu de les lui e*poser. Ils a"outent encore ue, touts9enc6aKnant dans l9univers par des lois éternelles, nos voeu* ne peuvent c6anger les décrets de'ieu.

Sans aucun doute, il y a des lois naturelles et immua!les ue 'ieu ne peut a!roger selon le capricede c6acun Q mais de l& & croire ue toutes les circonstances de la vie sont soumises & la fatalité, ladistance est grande. S9il en était ainsi, l96omme ne serait u9un instrument passif, sans li!re ar!itreet sans initiative. 'ans cette 6ypot6#se, il n9aurait u9& cour!er la tête sous le coup de tous les

7:



événements, sans c6erc6er & les éviter Q il n9aurait pas dW c6erc6er & détourner la foudre. 'ieu nelui a pas donné le "ugement et l9intelligence pour ne pas s9en servir, la volonté pour ne pas vouloir,l9activité pour rester dans l9inaction. L96omme étant li!re d9agir dans un sens ou dans un autre, sesactes ont pour lui=même et pour autrui des conséuences su!ordonnées & ce u9il fait ou ne fait

pas Q par son initiative, il y a donc des événements ui éc6appent forcément & la fatalité, et ui ne

détruisent pas plus l96armonie des lois universelles, ue l9avance ou le retard de l9aiguille d9une pendule ne détruit la loi du mouvement sur lauelle est éta!li le mécanisme. 'ieu peut doncaccéder & certaines demandes sans déroger & l9immua!ilité des lois ui régissent l9ensem!le, sonaccession restant tou"ours su!ordonnée & sa volonté.

:. Il serait illogiue de conclure de cette ma*ime $ [?uoi ue ce soit ue vous demandie par la pri#re, il vous sera accordé,Y u9il suffit de demander pour o!tenir, et in"uste d9accuser la8rovidence si elle n9acc#de pas & toute demande ui lui est faite, car elle sait mieu* ue nous ceui est pour notre !ien. Ainsi en est=il d9un p#re sage ui refuse & son enfant les c6oses contraires& l9intérêt de celui=ci. L96omme, généralement, ne voit ue le présent Q or, si la souffrance est utile& son !on6eur futur, 'ieu le laissera souffrir, comme le c6irurgien laisse le malade souffrir d9uneopération ui doit amener la guérison.

Ce ue 'ieu lui accordera, s9il s9adresse & lui avec confiance, c9est le courage, la patience et larésignation. Ce u9il lui accordera encore, ce sont les moyens de se tirer lui=même d9em!arras, &l9aide des idées u9il lui fait suggérer par les !ons Esprits, lui en laissant ainsi le mérite Q il assisteceu* ui s9aident eu*=mêmes, selon cette ma*ime $ [Aide=toi, le ciel t9aidera,Y et non ceu* uiattendent tout d9un secours étranger sans faire usage de leurs propres facultés Q mais la plupart dutemps on préférerait être secouru par un miracle sans avoir rien & faire. MC6. VVB, n^ 1 et suiv.N

2. 8renons un e*emple. (n 6omme est perdu dans un désert Q il souffre 6orri!lement de la soif Q ilse sent défaillir, se laisse tom!er & terre Q il prie 'ieu de l9assister, et attend Q mais aucun ange nevient lui apporter & !oire. Cependant un !on Esprit lui suggère la pensée de se lever, de suivre un

des sentiers ui se présentent devant lui Q alors par un mouvement mac6inal, rassem!lant sesforces, il se l#ve et marc6e & l9aventure. Arrivé sur une 6auteur, il découvre au loin un ruisseau Q &cette vue il reprend courage. S9il a la foi, il s9écriera $ [/erci, mon 'ieu, de la pensée ue vousm9ave inspirée, et de la force ue vous m9ave donnée.Y S9il n9a pas la foi, il dira Q [?uelle !onne

pensée j'ai eue l& J ?uelle c#ance "9ai eue de prendre le sentier de droite plutPt ue celui degauc6e Q le 6asard nous sert vraiment !ien ueluefois J Com!ien "e me félicite de mon courage etde ne m9être pas laissé a!attre JY

/ais, dira=t=on, pouruoi le !on Esprit ne lui a=t=il pas dit clairement $ [Suis ce sentier, et au !outtu trouveras ce dont tu as !esoin >Y 8ouruoi ne s9est=il pas montré & lui pour le guider et lesoutenir dans sa défaillance > 'e cette mani#re il l9aurait convaincu de l9intervention de la

8rovidence. C9était d9a!ord pour lui apprendre u9il faut s9aider soi=même et faire usage de ses propres forces. 8uis, par l9incertitude, 'ieu met & l9épreuve la confiance en lui et la soumission &sa volonté. Cet 6omme était dans la situation d9un enfant ui tom!e, et ui, s9il aper)oit uelu9un,crie et attend u9on vienne le relever Q s9il ne voit personne, il fait des efforts et se rév#le tout seul.Si l9ange ui accompagna 4o!ie lui eWt dit $ [%e suis envoyé par 'ieu pour te guider dans tonvoyage et te préserver de tout danger,Y 4o!ie n9aurait eu aucun mérite Q se fiant sur soncompagnon, il n9aurait même pas eu !esoin de penser Q c9est pouruoi l9ange ne s9est fait connaKtreu9au retour.

7:3



ACTI"N DE LA %RIERE!TRANSMISSI"N DE LA %ENSEE

',+

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre : 8aragrap6e 0, 1- 11 et 1.

"$;ECTI#

/ontrer au* participants de uelle fa)on la pri#re atteint ses o!"ectifs et comment les !ons

esprits nous aident , pour les attendements ue nous leur sollicitons .

C"NCLUSI"N

Dos pri#res sont attendues par 'ieu & travers les esprits c6argés de l’e*écution de ses volontés. C9est ainsi ue la pri#re est entendue des Esprits & uelue endroit u9ils se trouvent, et lesreportent & 'ieu .

7:7

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E )> '& '' et ',!

'! 8u’est *e @ue la pri<re La pri#re est une invocation Q par elle on se met en rapport de pensée avec l9être auuel ons9adresse.

La pri#re ne doit pas o!éir & des formules spécifiues , afin de ne pas être récitéemac6inalement .Il vaut mieu* u’elle soit créée suivant les circonstances , de fa)on & refléter clairement la pensée de celui ui prie , dans le moment d’oraison .

,! Coent peuvent Qtre les pri<res

8our demander, pour remercier et pour glorifier M ou louangerN .E*pliue c6acune , avec pour !ase les informations ci dessous.

a( %our deander QC’est ce ue nous faisons pour demander une aide en faveur deuelu’un ou de nous mêmes .E*emple Q nous pouvons demander une amélioration de notresanté ou de celle de uelu’un d’autre .

B( %our reer*ier Q C’est ce ue nous faisons pour remercier une aide re)ue , un o!"ectif atteint Q pour nous être li!érés d’un danger , pour avoir re)u une !énédiction etc .

7:;

*( %our gloriFier louanger( Qc’est celle par lauelle nous démontrons notre reconnaissance &'ieu pour sa grandeur et son @uvre Q démontrant notre 6umilité devant le créateur .

Dous devons nous efforce pour ue nos pri#res soient plus pour remercier et louanger ue pour demander .

Il est !ien préféra!le d’avoir peu & demander et !eaucoup & remercier , car c’est unedémonstration de résignation devant les essais de la vie .

/! 8ui répond nos pri<res

Les esprits c6argés d’e*écuter la volonté de 'ieu et les lois divines .

Les pri#res adressées & 'ieu sont entendues des Esprits c6argés de l9e*écution de sesvolontés Q celles ui sont adressées au* !ons Esprits sont reportées & 'ieu. Lorsu9on pried9autres êtres ue 'ieu, ce n9est u9& titre d9intermédiaires, d9intercesseurs, car rien ne peut sefaire sans la volonté de 'ieu.

2! Coent la pri<re atteint9elle son oBPe*tiF > ou soit > *oent est9elle *onduite auBut au@uel elle se destine >

8our e*pliuer ,il est nécessaire de !ien comprendre ue nous sommes tous vivant dans cetocéan cosmiue ue l’on appelle fluide universel , de fa)on ue tous incarnés , comme

désincarnés nous pouvons communiuer les uns avec les autres . Ainsi notre pri#re esttransmise & ui nous nous dirigeons , & travers ce fluide ui effectue sa fonction detransmetteur , comme le télép6one ui transmet notre voi* d’un point & un autre .

Lors donc ue la pensée est dirigée vers un être uelconue, sur la terre ou dans l9espace,d9incarné & désincarné, ou de désincarné & incarné, un courant fluidiue s9éta!lit de l9un &l9autre, transmettant la pensée, comme l9air transmet le son.

+! Notre volonté et Fereté de pensée ont9elles voir @uel@ue *Gose ave* tout *e*i

<ui et !eaucoup , car c’est suivant l’intensité de notre pensée et notre volonté ue notre pri#reatteindra , ou non l’être & ui elle est dirigée .

L9énergie du courant est en raison de celle de la pensée et de la volonté. C9est ainsi ue la pri#re est entendue des Esprits & uelue endroit u9ils se trouvent .

5! De @uelle FaKon les esprits nous aident9ils vain*re les diFFi*ultés

7::

A travers la pri#re sinc#re nous nous lions au* esprits supérieurs , ui sondant notre volonté et !onne intention , viennent & notre secours, nous donnant la force morale pour suppléer les pro!l#mes , ou reprendre un c6emin , si par 6asard nous y étions déviés .

A travers la pri#re nous pouvons nous prévenir pour ne pas tom!er dans le c6emin du mal . La

8ri#re , dans ce cas , & la fonction de nous proportionner des forces pour résister au mal .

1! 8uant travers la pri<re > nous réussissons nous liBérer du al > est *e par*e leal lui Qe a été éloigné par les Bons esprits

Don , les esprits n’éloignent pas de nous le mal .Ce u’ils font c’est nous dévier desmauvaises pensées ui peuvent nous causer des dommages , depuis ue nous vérifions ennous le firme propos de luter contre ce mal .

'ans ce cas, ce n9est pas le mal u9ils détournent, c9est nous=mêmes u9ils détournent de la pensée ui peut causer le mal Q ils n9entravent en rien les décrets de 'ieu, ils ne suspendent point le cours des lois de la nature, c9est nous u9ils empêc6ent d9enfreindre ces lois, endirigeant notre li!re ar!itre .

.! Si les esprits dirigent notre liBre arBitre > ne sont9ils pas en train de respe*ternotre liBerté d’agir

Don , car l’action des esprits se limitent & nous donner l’intuition . 'onc , cette action en

aucune fa)on , nous tire notre li!erté de la suivre ou pas .'ans nos actes prévaut tou"oursnotre volonté .

'ieu veut u9il en soit ainsi pour ue l’6omme ait la responsa!ilité de ses actes et lui laisserle mérite du c6oi* entre le !ien et le mal.


7:2

CHA8I4+E VVBII=




A*tion de la pri<re! Transission de la pensée!

0. La pri#re est une invocation Q par elle on se met en rapport de pensée avec l9être auuel ons9adresse. Elle peut avoir pour o!"et une demande, un remerciement ou une glorification. <n

peut prier pour soi=même ou pour autrui, pour les vivants ou pour les morts. Les pri#resadressées & 'ieu sont entendues des Esprits c6argés de l9e*écution de ses volontés Q celles uisont adressées au* !ons Esprits sont reportées & 'ieu. Lorsu9on prie d9autres êtres ue 'ieu,ce n9est u9& titre d9intermédiaires, d9intercesseurs, car rien ne peut se faire sans la volonté de'ieu.

1-. Le Spiritisme fait comprendre l9action de la pri#re en e*pliuant le mode de transmissionde la pensée, soit ue l9être prié vienne & notre appel, soit ue notre pensée lui parvienne. 8our se rendre compte de ce ui se passe en cette circonstance, il faut se représenter tous les êtresincarnés et désincarnés plongés dans le fluide universel ui occupe l9espace, comme ici=!asnous le sommes dans l9atmosp6#re. Ce fluide re)oit une impulsion de la volonté Q c9est levé6icule de la pensée, comme l9air est le vé6icule du son, avec cette différence ue lesvi!rations de l9air sont circonscrites, tandis ue celles du fluide universel s9étendent & l9infini.

7:0

Lors donc ue la pensée est dirigée vers un être uelconue, sur la terre ou dans l9espace,d9incarné & désincarné, ou de désincarné & incarné, un courant fluidiue s9éta!lit de l9un &l9autre, transmettant la pensée, comme l9air transmet le son.

L9énergie du courant est en raison de celle de la pensée et de la volonté. C9est ainsi ue la

pri#re est entendue des Esprits & uelue endroit u9ils se trouvent, ue les Espritscommuniuent entre eu*, u9ils nous transmettent leurs inspirations, ue des rapportss9éta!lissent & distance entre les incarnés.

Cette e*plication est surtout en vue de ceu* ui ne comprennent pas l9utilité de la pri#re purement mystiue Q elle n9a point pour !ut de matérialiser la pri#re, mais d9en rendre l9effetintelligi!le, en montrant u9elle peut avoir une action directe et effective Q elle n9en reste pasmoins su!ordonnée & la volonté de 'ieu, "uge suprême en toutes c6oses, et ui seul peutrendre son action efficace.

11. 8ar la pri#re, l96omme appelle & lui le concours des !ons Esprits ui viennent le soutenir

dans ses !onnes résolutions, et lui inspirer de !onnes pensées Q il acuiert ainsi la force moralenécessaire pour vaincre les difficultés et rentrer dans le droit c6emin s9il en est écarté Q et par l& aussi il peut détourner de lui les mau* u9il s9attirerait par sa propre faute. (n 6omme, par e*emple, voit sa santé ruinée par les e*c#s u9il a commis, et traKne, "usu9& la fin de ses "ours,une vie de souffrance Q a=t=il droit de se plaindre s9il n9o!tient pas sa guérison > Don, car ilaurait pu trouver dans la pri#re la force de résister au* tentations.

1. Si l9on fait deu* parts des mau* de la vie, l9une de ceu* ue l96omme ne peut éviter, l9autredes tri!ulations dont il est lui=même la premi#re cause par son incurie et ses e*c#s Mc6ap. B, n^3N, on verra ue celle=ci l9emporte de !eaucoup en nom!re sur la premi#re. Il est donc !ienévident ue l96omme est l9auteur de la plus grande partie de ses afflictions, et u9il se lesépargnerait s9il agissait tou"ours avec sagesse et prudence.

Il n9est pas moins certain ue ces mis#res sont le résultat de nos infractions au* lois de 'ieu,et ue si nous o!servions ponctuellement ces lois, nous serions parfaitement 6eureu*. Si nousne dépassions pas la limite du nécessaire dans la satisfaction de nos !esoins, nous n9aurions

pas les maladies ui sont la suite des e*c#s, et les vicissitudes u9entraKnent ces maladies Q sinous mettions des !ornes & notre am!ition, nous ne craindrions pas la ruine Q si nous nevoulions pas monter plus 6aut ue nous ne le pouvons, nous ne craindrions pas de tom!er Q sinous étions 6um!les, nous ne su!irions pas les déceptions de l9orgueil a!aissé Q si nous

pratiuions la loi de c6arité, nous ne serions ni médisants, ni envieu*, ni "alou*, et nous

éviterions les uerelles et les dissensions Q si nous ne faisions de mal & personne, nous necraindrions pas les vengeances, etc.

Admettons ue l96omme ne puisse rien sur les autres mau* Q ue toute pri#re soit superflue pour s9en préserver, ne serait=ce pas dé"& !eaucoup d9être affranc6i de tous ceu* ui proviennent de son fait > <r, ici l9action de la pri#re se con)oit aisément, parce u9elle a pour effet d9appeler l9inspiration salutaire des !ons Esprits, de leur demander la force de résister au*mauvaises pensées dont l9e*écution peut nous être funeste. 'ans ce cas, ce n'est pas le mal

qu'ils détournent, c'est nous&m-mes qu'ils détournent de la pensée qui peut causer le mal ; ils

n'entravent en rien les décrets de ieu, ils ne suspendent point le cours des lois de la nature,

c'est nous qu'ils emp-c#ent d'enfreindre ces lois, en dirigeant notre libre arbitre Q mais ils le

font & notre insu, d9une mani#re occulte, pour ne pas enc6aKner notre volonté. L96omme setrouve alors dans la position de celui ui sollicite de !ons conseils et les met en pratiue, mais

72-



ui est tou"ours li!re de les suivre ou non Q 'ieu veut u9il en soit ainsi pour u9il ait laresponsa!ilité de ses actes et lui laisser le mérite du c6oi* entre le !ien et le mal. C9est l& ceue l96omme est tou"ours certain d9o!tenir s9il le demande avec ferveur, et ce & uoi peuventsurtout s9appliuer ces paroles $ ['emande et vous o!tiendre.Y

L9efficacité de la pri#re, même réduite & cette proportion, n9aurait=elle pas un résultatimmense > Il était réservé au Spiritisme de nous prouver son action par la révélation desrapports ui e*istent entre le monde corporel et le monde spirituel. /ais l& ne se !ornent passeulement ses effets.

La pri#re est recommandée par tous les Esprits Q renoncer & la pri#re, c9est méconnaKtre la !onté de 'ieu Q c9est renoncer pour soi=même & leur assistance, et pour les autres au !ien u9on peut leur faire.

ACTI"N DE LA %RIERE!TRANSMISSI"N DE LA %ENSEE

',5

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre : 8aragrap6e 1, 13 et 17 .

"$;ECTI#

/ontrer au* participants l’influence de la pensée dans le pouvoir de la pri#re et comment agitla spiritualité pour ue nos pri#res atteignent leur o!"ectif .

C"NCLUSI"N

Le pouvoir de la pri#re est dans la pensée , indépendant de sa forme, des mots utilisés , du lieuet du moment ue nous la proférons .

Les esprits nous fournissent l’énergie ui nous manue , pour y donner plus d’efficacité ,uand ils nous "ugent méritants de cette grRce .

721

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E '/> '2 et '+ !

'! 8u’est *e @ue la pri<re

La pri#re est une invocation Q par elle on se met en rapport de pensée avec l9être auuel on s9adresse.

La pri#re ne doit pas o!éir & des formules spécifiues , afin de ne pas être récitée mac6inalement .Ilvaut mieu* u’elle soit créée suivant les circonstances , de fa)on & refléter clairement la pensée decelui ui prie , dans le moment d’oraison .

,! L’eFFi*a*ité de la pri<re est9elle la Qe pour l’Goe Bon *oe pour l’Goeauvais

Don , L’attendement de la pri#re , pour 'ieu , o!"ectivement récompense l’intention , le dévouement etla foi de celui ui prie . Il est clair u’elle a plus de mérite & ses yeu* , et tou"ours plus d’efficacité pour l’6omme de !ien .

Il est évident ue l’6omme égoste et orgueilleu* ne pourra espérer de la 8rovidence , une récompenseo!"ective ui est dispensée & ceu* ui accomplissent leur devoir comme de vérita!les él#ves du /aKtre%ésus .

72

/! %our@uoi la pri<re de l’égoste et du vi*ieu= n’est pas aussi eFFi*a*e @ue *elle de l’Goede Bien

8arce ue la pri#re seulement est efficace uand elle part d’un c@ur pur ,ue l’6omme vicieu* etmauvais doit apprendre & développer car l96omme vicieu* et mauvais ne peut prier avec la ferveur etla confiance ue donne seul le sentiment de la vraie piété.

'u coeur de l9égoste, de celui ui prie des l#vres, ne sauraient sortir ue des mots, mais non les élansde c6arité ui donnent & la pri#re toute sa puissance.

2! 3oule vous don* dire > @ue Dieu ignore la pri<re @ue lui dirige l’Goe de auvaisevie

Don , car 'ieu entend et accueille & tous ces enfants , indistinctement . Cependant cet 6omme , ne

pourra=t=il pas & travers la pri#re o!tenir des forces pour lutter contre ce ui est mauvais en lui > Sidonc avec ferveur il le fait , certainement ue 'ieu l’entendra et l’aidera .

Croire ue 'ieu ignore la pri#re sinc#re u’un de ses enfants lui fait , seulement parce uetemporairement il se trouve dévié du c6emin du !ien , est de même ue nier les attri!uts de la'ivinité .

+! Coent e=pli@uer le Fait > *ertaines Fois > @ue nous réussissions des prouesses >réalisantdes *Goses au= BénéFi*es de notre seBlaBle > @uand nous re*onnaissons ne pas posséderd’aptitudes et des For*es suFFisantes pour tel Fait

?uand en nous e*iste la !onne volonté & aider notre proc6ain , pour ceci prévaut les recours de la pri#re, dont la spiritualité supérieure , sondant notre intime et reconnaissant nos !onnes intentions ,nous insuffle les recours concrets et aident & atteindre l’o!"ectif .

Les esprits suppléent, uand cela est nécessaire, & l9insuffisance de celui ui prie, soit en agissantdirectement en son nom, soit en lui donnant momentanément une force e*ceptionnelle, lorsu9il est "ugé digne de cette faveur, ou ue la c6ose peut être utile.

5! Est9il *orre*t @ue @uel@u’un s’aBstienne de prier pour @uel@u’un d’autre sous le préte=te@ue n’étant pas Bon > il est indigne d’Qtre entendu par Dieu

Don , car seulement une condition est nécessaire pour aider uelu’un Q notre !onne volonté ui peutle faire . 8eu importe si nous sommes parfaits ou pas . En de6ors de ceci uand nous nousreconnaissons imparfaits nous démontrons 6umilité , attitude tou"ours !ien vue au* yeu* de 'ieu .

La pri#re ui est repoussée est celle de l'orgueilleu+ qui a foi en sa puissance et ses mérites, et croit

pouvoir se substituer / la volonté de l'$ternel.

1! Le pouvoir de la pri<re dépend9il du lieu ou du oent ou elle est Faite

Don parce ue son pouvoir est dans la pensée .Cela vaut la peine , cependant de c6oisir le lieu et lemoment ui favorisent le mieu* le recueillement .

72

<n peut donc prier partout et & toute 6eure, seul ou en commun. L9influence du lieu ou du temps tientau* circonstances ui peuvent favoriser le recueillement.

.! La pri<re Faite par un grand groupe de personnes a9t9elle plus de valeur @ue *elleeFFe*tuée par un uni@ue individu ou par un petit groupe

Cela dépend QIl est possi!le u’un petit groupe de deu* ou trois personnes , ou même une personneuniuement , priant avec ferveur et sincérité , donne & la pri#re plus d’efficacité ue celle proférée par un groupe plus important , dans leuel ses composants agissent isolément et avec des penséesdispersées .

Cent personnes réunies peuvent prier comme des égostes, tandis ue deu* ou trois, unies dans unecommune aspiration, prieront comme de vérita!les fr#res en 'ieu, et leur pri#re aura plus de puissanceue celle des cent autres.



CHA8I4+E VVBII=




1. En accédant & la demande ui lui est adressée, 'ieu a souvent en vue de récompenser l9intention, le dévouement et la foi de celui ui prie Q voil& pouruoi la pri#re de l96omme de !ien a plus de mérite au* yeu* de 'ieu, et tou"ours plus d9efficacité, car l96omme vicieu* etmauvais ne peut prier avec la ferveur et la confiance ue donne seul le sentiment de la vraie

piété. 'u coeur de l9égoste, de celui ui prie des l#vres, ne sauraient sortir ue des mots, maisnon les élans de c6arité ui donnent & la pri#re toute sa puissance. <n le comprend tellementue, par un mouvement instinctif, on se recommande de préférence au* pri#res de ceu* donton sent ue la conduite doit être agréa!le & 'ieu, parce u9ils en sont mieu* écoutés.

13. Si la pri#re e*erce une sorte d9action magnétiue, on pourrait en croire l9effet su!ordonné &la puissance fluidiue Q or il n9en est point ainsi. 8uisue les Esprits e*ercent cette action sur

les 6ommes, ils suppléent, uand cela est nécessaire, & l9insuffisance de celui ui prie, soit en

723

agissant directement en son nom, soit en lui donnant momentanément une forcee*ceptionnelle, lorsu9il est "ugé digne de cette faveur, ou ue la c6ose peut être utile.

L96omme ui ne se croit pas asse !on pour e*ercer une influence salutaire ne doit pass9a!stenir de prier pour autrui, par la pensée u9il n9est pas digne d9être écouté. La conscience

de son infériorité est une preuve d96umilité tou"ours agréa!le & 'ieu, ui tient compte del9intention c6arita!le ui l9anime. Sa ferveur et sa confiance en 'ieu sont un premier pas versle retour au !ien dans leuel les !ons Esprits sont 6eureu* de l9encourager. La pri#re ui estrepoussée est celle de l'orgueilleu+ qui a foi en sa puissance et ses mérites, et croit pouvoir se

substituer / la volonté de l'$ternel.

17. La puissance de la pri#re est dans la pensée Q elle ne tient ni au* paroles, ni au lieu, ni aumoment oU on la fait. <n peut donc prier partout et & toute 6eure, seul ou en commun.L9influence du lieu ou du temps tient au* circonstances ui peuvent favoriser le recueillement.

(a prière en commun a une action plus puissante quand tous ceu+ qui prient s9associent de

coeur / une m-me pensée et ont un m-me but , car c9est comme si !eaucoup crient ensem!le et

& l9unisson Q mais u9importe d9être réunis en grand nom!re si c6acun agit isolément et pour son compte personnel J Cent personnes réunies peuvent prier comme des égostes, tandis uedeu* ou trois, unies dans une commune aspiration, prieront comme de vérita!les fr#res en'ieu, et leur pri#re aura plus de puissance ue celle des cent autres. MC6. VVBIII, n^ 3, 7.N

DE LA %RIERE %"UR LES M"RTS ET LES ES%RITS S"U##RANTS

',1

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre : 8aragrap6e '.> ')> ,& et ,'!

"$;ECTI#

Eclairer l’effet salutaire et la valeur de la pri#re en faveur des désincarnés souffrants , alertantles participants pour la nécessité d’adopter, comme pratiue courante , l’oraison au !énéficedes autres .

C"NCLUSI"N

727

8rier pour les désincarnés et les aider dans la li!ération des douleurs u’ils e*périmentent .Cette pratiue salutaire , en de6ors de mettre en évidence la !onté et la "ustice de 'ieu , rév#leun acte de c6arité des plus su!limes ui se refl#te en faveur des autres et ceu* ui prient .

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E '.> ')> ,& et ,'!

'! %our@uoi est *e né*essaire de prier pour les désin*arnés > prin*ipaleent lessouFFrants

8arce u’il nous revient le devoir comme pratiuants de l’Evangile d’aider les nécessiteu* Qsecondement en sentant ue l’ont se souvient d’eu* , ils se sentent plus soulagés dans leurs souffranceset donc , moins mal6eureu* .

La pri#re constitue une aide et une force uniue ue la 8rovidence nous offre pour prêter notreconcours d’assistance en faveur des désincarnés .

,! De @uelle FaKon peut don* la pri<re les BénéFi*ier

Dotre pri#re peut aussi e*ercer sur eu* un autre rPle $ elle rel#ve leur courage, e*cite en eu* le désir de s9élever par le repentir et la réparation, et peut les détourner de la pensée du mal Q c9est en ce sensu9elle peut non seulement alléger, mais a!réger leurs souffrances .Elle leur octroie aussi le !énéficed’évolution .

<u!lier ce recours ue l’on a dans nos mains est nier la !onté de 'ieu , car la vie ne s’arrête pas

seulement apr#s la mort mais continue , ou perdure nos ualités et défauts u’il est !on pour ledésincarné de travailler afin de revenir dans le droit c6emin plutPt ue de poursuivre dans l’erreur .

72;

/! Notre pri<re a9t9elle @uel@ue inFluen*e pour l’esprit souFFrant s’il n’ a au*uneprédisposition s’aéliorer

Dous , pourrions dire ue non ,argumentant ue , s’il ne se montre pas réceptif , il ne lui apporteraiaucun !énéfice .Cependant la personne ui prie pour elle pourrait le !énéficier et même plus tard dansle sens d’influencer ses attitudes , le reconduisant vers le Gien .

Il n’y a pas d’esprits tant endurcis ui ne se rendent pas et deviennent tPt ou tard sensi!les & lagrandeur ,"ustice et !onté du 8#re .

2! Coe Base dans l’e=trait lu paragrapGe ') >page suivante (> la ani<re de penser de*es personnes est9elle *orre*te

Don , a!solument pas . 8remi#rement parce ue les peines ne sont pas éternelles , mais temporaires ,durant "usu’& ce ue l’Rme revienne vers le !ien et paye ses dé!its Qsecondement parce ue ce n’est pas logiue , "uste , c6arita!le, c6rétien , de refuser de l’aide par la pri#re & ui ue ce soit .

<r nier, dans ce cas, l9efficacité de la pri#re serait nier l9efficacité de la consolation, desencouragements et des !ons conseils .

+! 8ue dirent de *eu= @ui *roient la pri<re inutile > par*e @ue les lois divines sont

iuaBles Ces personnes se trompent , car le concept de l’immuta!ilité des lois , n’impliue pas en aucune fa)onl’éta!lissement d’une durée définie et irréversi!le pour les peines . La durée des ces derni#res estdirectement liée au comportement de l’esprit .

La vigueur des peines , l’esprit peut la rallonger ou la raccourcir en accord avec sa résignation saconfiance , sa volonté, et emploi & se sauver . C’est ici u’intervient avec !énéfice la pri#re ui estfaite .

5! Coent pouvons nous don* entendre l’iutaBilité des lois > appli@uées au= peinesFutures

L’immuta!ilité , ici doit être entendue dans le sens ue personne ne fuit la mesure ine*ora!le etéuili!rante de la "ustice de 'ieu , c’est & dire ue personne ne pourra s’éc6apper du rac6at de sesdé!its avec la 8rovidence . Les lois sont les mêmes pour tous .

L96omme su!it tou"ours la conséuence de ses fautes Q il n9est pas une seule infraction & la loi de 'ieuui n9ait sa punition.La sévérité du c6Rtiment est proportionnée & la gravité de la faute.La durée du c6Rtiment pour toute faute uelconue est indéterminée ; elle est subordonnée au repentir

du coupable et / son retour au bien Q la peine dure autant ue l9o!stination dans le mal Q elle serait perpétuelle si l9o!stination était perpétuelle Q elle est de courte durée si le repentir est prompt.

72:

1! 8u’est *e @ui rend évident l’asso*iation de la pri<re asso*iée au= lois iuaBles

'ans les deu* nous voyons la démonstration de la !onté de 'ieu et la "ustice de 'ieu , 6ors notre pertinence dans le mal , elle nous donne l’opportunité de nous réa"uster avec les comptes de la 'ivine8rovidence , et nous octroie la miséricorde par l’intermédiaire d’un don précieu* ui est la pri#re uenous pouvons e*ercer & tous moments . 8ri#re par lauelle nous sommes inspirés , aidés , appuyés ,animés ,éclairés et fortifiés dans notre lutte .

MN au lieu de solliciter 'ieu de déroger & sa loi, nous devenons les instruments pour l9e*écution de saloi d9amour et de c6arité, & lauelle il nous permet ainsi de participer en donnant nous=mêmes une preuve de c6arité.



CHA8I4+E VVBII='E/AD'E E4 B<(S <G4IED'+E.



De la pri<re pour les orts et les Esprits souFFrants!

12. La pri#re est réclamée par les Esprits souffrants Q elle leur est utile, parce u9en voyantu9on pense & eu*, ils se sentent moins délaissés, ils sont moins mal6eureu*. /ais la pri#re asur eu* une action plus directe $ elle rel#ve leur courage, e*cite en eu* le désir de s9élever par le repentir et la réparation, et peut les détourner de la pensée du mal Q c9est en ce sens u9elle

peut non seulement alléger, mais a!réger leurs souffrances. MBoye $ iel et $nfer, _ partie $E*emples.N

10. Certaines personnes n9admettent pas la pri#re pour les morts, parce ue, dans leur croyance, il n9y a pour l9Rme ue deu* alternatives $ être sauvée ou condamnée au* peineséternelles, et ue, dans l9un et l9autre cas, la pri#re est inutile. Sans discuter la valeur de cettecroyance, admettons pour un instant la réalité de peines éternelles et irrémissi!les, et ue nos

pri#res soient impuissantes pour y mettre un terme. Dous demandons si, dans cette 6ypot6#se,

722



il est logiue, il est c6arita!le, il est c6rétien de re"eter la pri#re pour les réprouvés > Ces pri#res, tout impuissantes u9elles seraient pour les délivrer, ne sont=elles pas pour eu* unemarue de pitié ui peut adoucir leur souffrance > Sur la terre, lorsu9un 6omme est condamné& perpétuité, alors même u9il n9y aurait aucun espoir d9o!tenir sa grRce, est=il défendu & une

personne c6arita!le d9aller soutenir ses fers pour lui en alléger le poids > Lorsue uelu9un

est atteint d9un mal incura!le faut=il, parce u9il n9offre aucun espoir de guérison, l9a!andonner sans aucun soulagement > Songe ue parmi les réprouvés peut se trouver une personne uivous a été c6#re, un ami, peut=être un p#re, une m#re ou un fils, et parce ue, selon vous, il ne

pourrait espérer sa grRce, vous lui refuserie un verre d9eau pour étanc6er sa soif > un !aume pour séc6er ses plaies > Bous ne ferie pas pour lui ce ue vous ferie pour un galérien > Bousne lui donnerie pas un témoignage d9amour, une consolation > Don, cela ne serait pasc6rétien. (ne croyance ui dess#c6e le coeur ne peut s9allier avec celle d9un 'ieu ui met au

premier rang des devoirs l9amour du proc6ain.

La non éternité des peines n9impliue point la négation d9une pénalité temporaire, car 'ieu,dans sa "ustice, ne peut confondre le !ien et le mal Q or nier, dans ce cas, l9efficacité de la

pri#re serait nier l9efficacité de la consolation, des encouragements et des !ons conseils Q ceserait nier la force ue l9on puise dans l9assistance morale de ceu* ui nous veulent du !ien.

-. '9autres se fondent sur une raison plus spécieuse $ l9immua!ilité des décrets divins. 'ieu,disent=ils, ne peut c6anger ses décisions & la demande de ses créatures Q sans cela rien ne seraitsta!le dans le monde. L96omme n9a donc rien & demander & 'ieu, il n9a u9& se soumettre et &l9adorer.Il y a dans cette idée une fausse application de l9immua!ilité de la loi divine, ou mieu*,ignorance de la loi en ce ui concerne la pénalité future. Cette loi est révélée par les Esprits duSeigneur, au"ourd96ui ue l96omme est mWr pour comprendre ce ui, dans la foi, est conformeou contraire au* attri!uts divins.

Selon le dogme de l9éternité a!solue des peines, il n9est tenu au coupa!le aucun compte de sesregrets ni de son repentir Q pour lui, tout désir de s9améliorer est superflu $ il est condamné &rester dans le mal & perpétuité. S9il est condamné pour un temps déterminé, la peine cesserauand le temps sera e*piré Q mais ui dit u9alors il sera revenu & de meilleurs sentiments > uidit u9& l9e*emple de !eaucoup de condamnés de la terre, & leur sortie de prison, il ne sera pasaussi mauvais u9auparavant > 'ans le premier cas, ce serait maintenir dans la douleur duc6Rtiment un 6omme revenu au !ien Q dans le second, gracier celui ui est resté coupa!le. Laloi de 'ieu est plus prévoyante ue cela Q tou"ours "uste, éuita!le et miséricordieuse, elle nefi*e aucune durée & la peine, uelle u9elle soit Q elle se résume ainsi $

1. [L96omme su!it tou"ours la conséuence de ses fautes Q il n9est pas une seule infraction &la loi de 'ieu ui n9ait sa punition.

La sévérité du c6Rtiment est proportionnée & la gravité de la faute.La durée du c6Rtiment pour toute faute uelconue est indéterminée ; elle est subordonnée au

repentir du coupable et / son retour au bien Q la peine dure autant ue l9o!stination dans lemal Q elle serait perpétuelle si l9o!stination était perpétuelle Q elle est de courte durée si lerepentir est prompt.

'#s ue le coupa!le crie miséricorde J 'ieu l9entend et lui envoie l9espérance. /ais le simple

regret du mal ne suffit pas $ il faut la réparation Q c9est pouruoi le coupa!le est soumis & de

720



nouvelles épreuves dans lesuelles il peut, tou"ours par sa volonté, faire le !ien en réparationdu mal u9il a fait.

L96omme est ainsi constamment l9ar!itre de son propre sort Q il peut a!réger son supplice ou le prolonger indéfiniment Q son !on6eur ou son mal6eur dépend de sa volonté de faire le !ien.Y

4elle est la loi Q loi immuable et conforme & la !onté et & la "ustice de 'ieu.

L9Esprit coupa!le et mal6eureu* peut ainsi tou"ours se sauver lui=même $ la loi de 'ieu lui dit& uelle condition il peut le faire. Ce ui lui manue le plus souvent, c9est la volonté, la force,le courage Q si, par nos pri#res, nous lui inspirons cette volonté, si nous le soutenons etl9encourageons Q si, par nos conseils, nous lui donnons les lumi#res ui lui manuent, au lieu

de solliciter ieu de déroger / sa loi, nous devenons les instruments pour l 9e+écution de sa loi

d'amour et de c#arité, & lauelle il nous permet ainsi de participer en donnant nous=mêmesune preuve de c6arité. MBoye, iel et $nfer, 1_ partie, c6. IB, BII, BIII.N

MANIERE DE %RIER

',.

S"URCE "RI7INELLE

Allan ardec . L’Evangile selon le Spiritise ! C6apitre : 8aragrap6e ,,!

"$;ECTI#

Eclairer les participants sur la mani#re correcte de prier , aussi de !ien les informer commentdoivent être nos pri#res pour u’ elles atteignent leur o!"ectif .

C"NCLUSI"N

70-

La meilleure mani#re de prier est celle ui nous prédispose le plus le contact avec le mondespirituel et le Créateur .Il n’y a pas de formule , ni de rituels pour valorise la pri#re .Conviction sinc#re et c6arita!le ui parte du c@ur produira un résultat.

"$SER3ATI"N



LIRE LE %ARA7RA%-E ,, !

'! 8uelle est la eilleure Geure pour prier

D’importe uelle 6eure d#s l’instant ue nous le désirons ou nous le voulons . Cependant nousdevrions prendre pour 6a!itude de prier le matin au lever et le soir au couc6er .

Le premier devoir de toute créature 6umaine, le premier acte ui doit signaler pour elle le retour & lavie active de c6aue "our, c9est la pri#re.

,! 8u’est *e @ue sont les pri<res a*Ginales

Ce sont celles & peine proférées par la !ouc6e mac6inalement , découlant sans aucune participation de pensées ou de sentiments .

?u9importe au Seigneur les p6rases ue vous relie les unes au* autres mac6inalement, parce ue vousen ave l96a!itude, ue c9est un devoir ue vous remplisse, et ue, comme tout devoir, il vous p#se.

701

/! Coent doivent Qtre nos pri<res

Sin*<res $ partant du c@ur , de fa)on & e*primer fid#lement ce u’il y a dans l’intime .Siples $ sans floraison ou immensité de propos.-uBles $ e*primant notre reconnaissante pour tous les !ienfaits re)us et pour notre fai!lesse devant'ieu%roFondes$ e*primant intégralement notre pensée .

La pri#re étant une conversation franc6e , sinc#re avec le créateur doit refléter ce ui se passe en notreintime, c’est & dire si nous voulons remercier ,remercions Q louanger ,louangeons Q demander,demandons . %amais nous ne devons le faire par simple o!ligation .

2! %our@uoi Beau*oup ne sont9ils pas attendus dans leur solli*itation > au point de*on*lure @ue *ela ne vaut pas la peine de prier

8arce ue !eaucoup utilisent la pri#re comme satisfaction uniue de leurs intérêts matériels . /ais la8rovidence ui est sage et prévoyante les désanime , leur montrant u’ils s’induisent en erreur , lesavertissant u’il est nécessaire et possi!le de c6anger leur mani#re d’agir et de penser , suffisant u’ilsle veuillent !

Botre pri#re doit renfermer la demande des grRces dont vous ave !esoin, mais un !esoin réel. Inutiledonc de demander au Seigneur d9a!réger vos épreuves, de vous donner les "oies et la ric6esse Qdemande=lui de vous accorder les !iens plus précieu* de la patience, de la résignation et de la foi.

+! En Fin de *opte @u’est *e @ui est *orre*t de deander lors@ue nous prions

Bous deve demande les !iens les plus précieu* comme vous aide pour la +éforme intérieure ,l’6umilité , la patience, la résignation , la foi etc...enfin tout ce ui peut vous proportionner uneévolution spirituelle .

Bous ave l’intelligence et la raison ui dirige vos pas . (tilise les pour décider du "uste c6emin celuiui est correct de demander et de suivre . 'ieu et les esprits sont tou"ours l& ou vont vos !onnesintentions .

5! 8uelles autres pri<res e=istent9ils en deGors de *elles @ue nous *onnaissons

Le travail productif et "oyeu* Ql’accomplissement des devoirs Qla c6arité ue nous faisons Q lareconnaissance pour les succ#s o!tenus , la posture de la patience, la résignation , la foi devant lesrevers etc

‘Soye !énit , mon 'ieu J...8ardonne moi , parce ue "’ai pêc6é J... Qdonne moi la force nécessaire pour ne pas faillir de nouveau et le courage pour la réparation de ma faute J... /erci , mon 'ieu pour cette opportunité J/erci mon 'ieu , pour m’avoir li!éré de ce danger J... ’ sont des formes de pri#re , ui valent mieu* ue de longues pri#res .Le sentiment , le remerciement grand et profond , la pensée sinc#re sont de grandes valeurs aussi ,c’est & dire la posture mentale d’aimer son proc6ain et d’apprendre & savoir pardonner .

70

1! Les pri<res préparées > apprises> ont9elles plus de valeurs @ue les autres

Ce n’est pas la forme ui valorise la pri#re .4outes sont valides d#s u’elles sont sinc#res et partent duc@ur , et d#s u’elles ne sont pas dites mac6inalement .

Les pri#res préparées , apprises ont un inconvénient Qs’accommoder au raisonnement , nous induisant &faire uelue c6ose ue nous ne sommes pas en train de penser , au moment ou nous les proférons ,diminuant ainsi leurs efficacités .

.! Le su**<s de notre pri<re a9t9il @uel@ue *Gose voir ave* le lieu dans le@uel nousproFérons et la posture pGJsi@ue position des ains >de la tQte Qtre genou > deBout >allongé et*Z(

Don , cela n’a rien & voir car ce ui prévaut c’est l’intention et la pensée ui donneront le support et la

motivation de la pri#re . Ceci ne nous empêc6e donc pas ue nous devons c6oisir le meilleur local ,6eure et posture ui favorisent le recueillement et notre liaison avec le créateur .

Les formes et postures e*térieures , dites par certains comme ayant des conditions pour la valeur et lavalidité de la pri#re ne sont ue c6im#res . Ce ui importe est la pureté, le sentiment de sincérité,l’amour vrai et vérita!le .8ri#re ui part du c@ur pour le !ien des autres , les soulagements desdouleurs d’autrui , la réussite de la réforme Intérieure etc

AIME: 3"US LES UNS LES AUTRES !

70




C-A%ITRE 663II9

DEMANDE: ET 3"US "$TIENDRE:!

?ualités de la pri#re. = Efficacité de la pri#re. = Action de la pri#re. 4ransmission de la pensée. = 8ri#res intelligi!les. = 'e la pri#re pour les morts et les Esprits souffrants. =

Instructions des $sprits $ /ani#re de prier. = Gon6eur de la pri#re.?ualités de la pri#re.


/ani#re de prier.

. Le premier devoir de toute créature 6umaine, le premier acte ui doit signaler pour elle le retour & la vie active de c6aue "our, c9est la pri#re. Bous prie presue tous, maiscom!ien peu savent prier J ?u9importe au Seigneur les p6rases ue vous relie les unes au*autres mac6inalement, parce ue vous en ave l96a!itude, ue c9est un devoir ue vousremplisse, et ue, comme tout devoir, il vous p#se.

La pri#re du c6rétien, du "pirite de uelue culte ue ce soit, doit être faite d#s uel9Esprit a repris le "oug de la c6air Q elle doit s9élever au* pieds de la ma"esté divine avec6umilité, avec profondeur, dans un élan de reconnaissance pour tous les !ienfaits accordés

703

"usu9& ce "our $ pour la nuit écoulée et pendant lauelle il vous a été permis, uoiue & votreinsu, de retourner pr#s de vos amis, de vos guides, pour puiser dans leur contact plus de forceet de persévérance. Elle doit s9élever 6um!le au* pieds du Seigneur, pour lui recommander votre fai!lesse, lui demander son appui, son indulgence, sa miséricorde. Elle doit être

profonde, car c9est votre Rme ui doit s9élever vers le Créateur, ui doit se transfigurer comme

%ésus au 46a!or, et parvenir !lanc6e et rayonnante d9espoir et d9amour.

Botre pri#re doit renfermer la demande des grRces dont vous ave !esoin, mais un !esoin réel. Inutile donc de demander au Seigneur d9a!réger vos épreuves, de vous donner les "oies et la ric6esse Q demande=lui de vous accorder les !iens plus précieu* de la patience, dela résignation et de la foi. De dites point, comme cela arrive & !eaucoup d9entre vous $ [Cen9est pas la peine de prier, puisue 'ieu ne m9e*auce pas.Y ?ue demande=vous & 'ieu, la

plupart du temps > Ave=vous souvent pensé & lui demander votre amélioration morale > <6 Jnon, tr#s peu Q mais vous songe plutPt & lui demander la réussite dans vos entreprises

terrestres, et vous vous êtes écriés $ ['ieu ne s9occupe pas de nous Q s9il s9en occupait, il n9yaurait pas tant d9in"ustices.Y Insensés J ingrats J si vous descendie dans le fond de votre

conscience, vous trouverie presue tou"ours en vous=mêmes le point de départ des mau* dontvous vous plaigne Q demande donc, avant toutes c6oses, votre amélioration, et vous verreuel torrent de grRces et de consolations se répandra sur vous. MC6. B, n^ 3.N

Bous deve prier sans cesse, sans pour cela vous retirer dans votre oratoire ou vous "eter & genou* dans les places pu!liues. La pri#re de la "ournée, c9est l9accomplissement devos devoirs, de vos devoirs sans e*ception, de uelue nature u9ils soient. D9est=ce pas unacte d9amour envers le Seigneur ue d9assister vos fr#res dans un !esoin uelconue, moral ou

p6ysiue > D9est=ce pas faire un acte de reconnaissance ue d9élever votre pensée vers luiuand un !on6eur vous arrive, u9un accident est évité, u9une contrariété même vous effleureseulement, si vous dites par la pensée $ "oye* béni, mon Père @ D9est=ce pas un acte decontrition ue de vous 6umilier devant le "uge suprême uand vous sente ue vous avefailli, ne fWt=ce ue par une pensée fugitive, et de lui dire $ Pardonne*&moi, mon ieu, car j'ai

péc#é 1par orgueil, par égo>sme ou par manque de c#aritéB ; donne*&moi la force de ne plus

faillir et le courage de réparer 0

Ceci est indépendant des pri#res réguli#res du matin et du soir, et des "ours consacrés Qmais, comme vous le voye, la pri#re peut être de tous les instants, sans apporter aucuneinterruption & vos travau* Q ainsi dite, elle les sanctifie, au contraire. Et croye !ien u9uneseule de ces pensées partant du coeur est plus écoutée de votre 8#re céleste ue les longues

pri#res dites par 6a!itude, souvent sans cause déterminante, et au*uelles l'#eure convenuevous rappelle mac#inalement. MB. /<D<'. Gordeau*, 12;.N

8+IE+E. O

I. Dotre 8#re, ui êtes au* cieu*, ue votre nom soit sanctifié JII. ?ue votre r#gne arrive J

Seigneur, vous ave donné au* 6ommes des lois pleines de sagesse etIII. ?ue votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel J

707

IB. 'onne=nous notre pain de c6aue "our.B. +emette=nous nos dettes comme nous les remettons & ceu* ui

BI. De nous a!andonne point & la tentation, mais délivre=nous du mal.BII. Ainsi soit=il.

%RIERE

I! Notre %<re> @ui Qtes au= *ieu=> @ue votre no soitsan*tiFié `

Dous croyons en vous, Seigneur, parce ue tout rév#le votre puissance et votre !onté.L96armonie de l9univers témoigne d9une sagesse, d9une prudence et d9une prévoyance uisurpassent toutes les facultés 6umaines Q le nom d9un être souverainement grand et sage estinscrit dans toutes les oeuvres de la création, depuis le !rin d96er!e et le plus petit insecte

"usu9au* astres ui se meuvent dans l9espace Q partout nous voyons la preuve d9une sollicitude paternelle Q c9est pouruoi aveugle est celui ui ne vous reconnaKt pas dans vos oeuvres,orgueilleu* celui ui ne vous glorifie pas, et ingrat celui ui ne vous rend pas des actions degrRce.

II! 8ue votre r<gne arrive `Seigneur, vous ave donné au* 6ommes des lois pleines de sagesse et ui feraient leur

!on6eur s9ils les o!servaient. Avec ces lois, ils feraient régner entre eu* la pai* et la "ustice Qils s9entraideraient mutuellement, au lieu de se nuire comme ils le font Q le fort soutiendrait lefai!le au lieu de l9écraser Q ils éviteraient les mau* u9engendrent les a!us et les e*c#s de tousgenres. 4outes les mis#res d9ici=!as viennent de la violation de vos lois, car il n9est pas uneseule infraction ui n9ait ses conséuences fatales.

70;



Bous ave donné & la !rute l9instinct ui lui trace la limite du nécessaire, et elle s9yconforme mac6inalement Q mais & l96omme, outre cet instinct, vous ave donné l9intelligenceet la raison Q vous lui ave aussi donné la li!erté d9o!server ou d9enfreindre celles de vos loisui le concernent personnellement, c9est=&=dire de c6oisir entre le !ien et le mal, afin u9il aitle mérite et la responsa!ilité de ses actions.

Dul ne peut préte*ter ignorance de vos lois, car, dans votre prévoyance paternelle,vous ave voulu u9elles fussent gravées dans la conscience de c6acun, sans distinction deculte ni de nations Q ceu* ui les violent, c9est u9ils vous méconnaissent.

(n "our viendra oU, selon votre promesse, tous les pratiueront Q alors l9incrédulitéaura disparu Q tous vous reconnaKtront pour le souverain /aKtre de toutes c6oses, et le r#gne devos lois sera votre r#gne sur la terre.

'aigne, Seigneur, 6Rter son av#nement, en donnant au* 6ommes la lumi#renécessaire pour les conduire sur le c6emin de la vérité.

III! 8ue votre volonté soit Faite sur la terre *oe au *iel `Si la soumission est un devoir du fils & l9égard du p#re, de l9inférieur envers son

supérieur, com!ien ne doit pas être plus grande celle de la créature & l9égard de son Créateur JFaire votre volonté, Seigneur, c9est o!server vos lois et se soumettre sans murmure & vosdécrets divins Q l96omme s9y soumettra uand il comprendra ue vous êtes la source de toutesagesse, et ue sans vous il ne peut rien Q alors il fera votre volonté sue la terre comme les élusdans le ciel.

I3! Donne9nous notre pain de *Ga@ue Pour!

'onne=nous la nourriture pour l9entretien des forces du corps Q donne=nous aussi lanourriture spirituelle pour le développement de notre Esprit.

La !rute trouve sa pRture, mais l96omme la doit & sa propre activité et au* ressources de sonintelligence, parce ue vous l9ave créé li!re.

Bous lui ave dit $ [4u tireras ta nourriture de la terre & la sueur de ton front QY par l&, vous luiave fait une o!ligation du travail, afin u9il e*er)Rt son intelligence par la rec6erc6e des moyens de pourvoir & ses !esoins et & son !ien=être, les uns par le travail matériel, les autres par le travailintellectuel Q sans le travail, il resterait stationnaire et ne pourrait aspirer & la félicité des Espritssupérieurs.

Bous seconde l96omme de !onne volonté ui se confie & vous pour le nécessaire, mais noncelui ui se complaKt dans l9oisiveté et voudrait tout o!tenir sans peine, ni celui ui c6erc6e le superflu.MC6. VVB.N

Com!ien en est=il ui succom!ent par leur propre faute, par leur incurie, leur imprévoyance ouleur am!ition, et pour n9avoir pas voulu se contenter de ce ue vous leur avie donné J Ceu*=l& sont lesartisans de leur propre infortune et n9ont pas le droit de se plaindre, car ils sont punis par oU ils ont péc6é. /ais ceu*=l& mêmes, vous ne les a!andonne pas, parce ue vous êtes infinimentmiséricordieu* Q vous leur tende une main secoura!le d#s ue, comme l9enfant prodigue, ilsreviennent sinc#rement & vous. MC6. B, n_ 3.N

Avant de nous plaindre de notre sort, demandons=nous s9il n9est pas notre ouvrage Q & c6auemal6eur ui nous arrive, demandons=nous s9il n9eWt pas dépendu de nous de l9éviter Q mais disons aussi

70:



ue 'ieu nous a donné l9intelligence pour nous tirer du !our!ier, et u9il dépend de nous d9en faireusage.

8uisue la loi du travail est la condition de l96omme sur la terre, donne=nous le courage et laforce de l9accomplir Q donne=nous aussi la prudence, la prévoyance et la modération, afin de n9en pas perdre le fruit.

'onne=nous donc, Seigneur, notre pain de c6aue "our, c9est=&=dire les moyens d9acuérir, par le travail, les c6oses nécessaires & la vie, car nul n9a droit de réclamer le superflu.

Si le travail nous est impossi!le, nous nous confions en votre divine providence.

S9il entre dans vos desseins de nous éprouver par les plus dures privations, malgré nos efforts,nous les acceptons comme une "uste e*piation des fautes ue nous avons pu commettre dans cette vieou dans une vie précédente, car vous êtes "uste Q nous savons u9il n9y a point de peines imméritées, etue vous ne c6Rtie "amais sans cause.

8réserve=nous, P mon 'ieu, de concevoir de l9envie contre ceu* ui poss#dent ce ue nous

n9avons pas, ni même contre ceu* ui ont le superflu, alors ue nous manuons du nécessaire.8ardonne=leur s9ils ou!lient la loi de c6arité et d9amour du proc6ain ue vous leur ave enseignée.MC6. VBI, n_ 2.N Ecarte aussi de notre esprit la pensée de nier votre "ustice, en voyant la prospérité duméc6ant et le mal6eur ui acca!le parfois l96omme de !ien. Dous savons maintenant, grRce au*nouvelles lumi#res u9il vous a plu de nous donner, ue votre "ustice re)oit tou"ours sonaccomplissement et ne fait défaut & personne Q ue la prospérité matérielle du méc6ant est ép6ém#recomme son e*istence corporelle, et u9elle aura de terri!les retours, tandis ue la "oie réservée & celuiui souffre avec résignation sera éternelle. MC6. B, n_ :, 0, 1, 12.N

3! Reette9nous nos dettes *oe nous les reettons *eu= @ui nous doivent! 9 %ardonne9nous nos oFFenses> *oenous pardonnons *eu= @ui nous ont oFFensés!

C6acune de nos infractions & vos lois, Seigneur, est une offense envers vous, et unedette contractée u9il nous faudra tPt ou tard acuitter. Dous en sollicitons la remise de votreinfinie miséricorde, sous la promesse de faire nos efforts pour n9en pas contracter denouvelles.

Bous nous ave fait une loi e*presse de la c6arité Q mais la c6arité ne consiste passeulement & assister son sem!la!le dans le !esoin Q elle est aussi dans l9ou!li et le pardon desoffenses. 'e uel droit réclamerions=nous votre indulgence, si nous en manuons nous=

mêmes & l9égard de ceu* dont nous avons & nous plaindre >

'onne=nous, P mon 'ieu, la force d9étouffer dans notre Rme tout ressentiment, toute6aine et toute rancune Q faites ue la mort ne nous surprenne pas avec un désir de vengeancedans le coeur. S9il vous plaKt de nous retirer au"ourd96ui même d9ici=!as, faites ue nous

puissions nous présenter & vous purs de toute animosité, & l9e*emple du C6rist, dont lesderni#res paroles furent pour ses !ourreau*. MC6. V.N

Les persécutions ue nous font endurer les méc6ants font partie de nos épreuvesterrestres Q nous devons les accepter sans murmure, comme toutes les autres épreuves, et ne

pas maudire ceu* ui, par leurs méc6ancetés, nous frayent le c6emin du !on6eur éternel, car vous nous ave dit, par la !ouc6e de %ésus $ [Gien6eureu* ceu* ui souffrent pour la "ustice JY

702



Génissons donc la main ui nous frappe et nous 6umilie, car les meurtrissures du corpsfortifient notre Rme, et nous serons relevés de notre 6umilité. MC6. VII, n_ 3.N

Géni soit votre nom, Seigneur, de nous avoir appris ue notre sort n9est pointirrévoca!lement fi*é apr#s la mort Q ue nous trouverons dans d9autres e*istences les moyens

de rac6eter et de réparer nos fautes passées, d9accomplir dans une nouvelle vie ce ue nous ne pouvons faire en celle=ci pour notre avancement. MC6. IB Q c6. B, n_ 7.N

8ar l& s9e*pliuent enfin toutes les anomalies apparentes de la vie Q c9est la lumi#re "etée sur notre passé et notre avenir, le signe éclatant de votre souveraine "ustice et de votre !onté infinie.

3I! Ne nous aBandonne point la tentation> ais délivre9

nous du al 2('orme=nous, Seigneur, la force de résister suggestions des mauvais Esprits ui tenteraient de nous

détourner de la voie du !ien en nous inspirant de mauvaises pensées.

/ais nous sommes nous=mêmes des Esprits imparfaits, incarnés sur cette terre pour e*pier et nousaméliorer. La cause premi#re du mal est en nous, et les mauvais Esprits ne font ue profiter de nos penc6ants vicieu*, dans lesuels ils nous entretiennent, pour nous tenter.

C6aue imperfection est une porte ouverte & leur influence, tandis u9ils sont impuissants etrenoncent & toute tentative contre les êtres parfaits. 4out ce ue nous pourrions faire pour les écarter est inutile, si nous ne leur opposons une volonté iné!ranla!le dans le !ien, et un renoncement a!soluau mal. C9est donc contre nous=mêmes u9il faut diriger nos efforts, et alors les mauvais Espritss9éloigneront naturellement, car c9est le mal ui les attire, tandis ue le !ien les repousse. MB, ci=apr#s.8ri#res pour les o!sédés.N

Seigneur, soutene=nous dans notre fai!lesse Q inspire=nous, par la voi* de nos gardienset des !ons Esprits, la volonté de nous corriger de nos imperfections, afin de fermer au* Esprits impursl9acc#s de notre Rme. MB. ci=apr#s, n_ 11.N

Le mal n9est point votre ouvrage, Seigneur, car la source de tout !ien ne peut rien engendrer demauvais Q c9est nous=mêmes ui le créons en enfreignant vos lois, et par le mauvais usage ue nousfaisons de la li!erté ue vous nous ave donnée. ?uand les 6ommes o!serveront vos lois, le mal

disparaKtra de la terre, comme il a dé"& disparu dans les mondes plus avancés.

700

Le mal n9est une nécessité fatale pour personne, et il ne paraKt irrésisti!le u9& ceu* ui s9ya!andonnent avec complaisance. Si nous avons la volonté de le faire, nous pouvons avoir aussi cellede faire le !ien Q c9est pouruoi, P mon 'ieu, nous demandons votre assistance et celle des !ons Esprits pour résister & la tentation.

3II! Ainsi soit9il!8laise & vous, Seigneur, ue nos désirs s9accomplissent J /ais nous nous inclinonsdevant votre sagesse infinie. Sur toutes les c6oses u9il ne nous est pas donné de comprendre,u9il soit fait selon votre sainte volonté, et non selon la nPtre, car vous ne voule ue notre

!ien, et vous save mieu* ue nous ce ui nous est utile.

Dous vous adressons cette pri#re, P mon 'ieu J pour nous=mêmes Q nous vousl9adressons aussi pour toutes les Rmes souffrantes, incarnées ou désincarnées, pour nos amis etnos ennemis, pour tous ceu* ui réclament notre assistance, et en particulier pour D,.,. Dousappelons sur tous votre miséricorde et votre !énédiction.

Dota, <n peut formuler ici ce dont on remercie 'ieu, et ce ue l9on demande pour soi=même ou pour autrui.

2( Certaines traductions portent Q A=B nous induise* point en tentation Met ne nos inducas intentationernN Q cette e*pression donnerait & entendre ue la tentation vient de 'ieu, u9il poussevolontairement les 6ommes au mal, pensée !lasp6ématoire ui assimilerait 'ieu & Satan, et ne peutavoir été celle de %ésus. Elle est du reste conforme & la doctrine vulgaire sur le rPle des démons. MBoy.iel et $nfer, c6. V, les 'émons.

ANNE6E

Sermon de la montagne(n médecin témoigne au su"et de la crucifi*ion de "ésus

arma, la grande loi cosmiue

La vie vient de dieu

;--



Seronsur la ontagne

ESUSM((:*" 5

!er"on sur la "onta#ne $es %&atitudes

7.1 Boyant la foule, %ésus monta sur la montagneQ et, apr#s u9il se fut assis, sesdisciples s9approc6#rent de lui.

7. 8uis, ayant ouvert la !ouc6e, il les enseigna, et dit$

7. Heureu* les pauvres en esprit, car le royaume des cieu* est & eu*J

7.3 Heureu* les affligés, car ils seront consolésJ

;-1

7.7 Heureu* les dé!onnaires, car ils 6ériteront la terreJ

7.; Heureu* ceu* ui ont faim et soif de la "ustice, car ils seront rassasiésJ

7.: Heureu* les miséricordieu*, car ils o!tiendront miséricordeJ

7.2 Heureu* ceu* ui ont le c@ur pur, car ils verront 'ieuJ

7.0 Heureu* ceu* ui procurent la pai*, car ils seront appelés fils de 'ieuJ

7.1- Heureu* ceu* ui sont persécutés pour la "ustice, car le royaume des cieu*est & eu*J

7.11 Heureu* sere=vous, lorsu9on vous outragera, u9on vous persécutera etu9on dira faussement de vous toute sorte de mal, & cause de moi.

7.1 +é"ouisse=vous et soye dans l9allégresse, parce ue votre récompense seragrande dans les cieu*Q car c9est ainsi u9on a persécuté les prop6#tes ui ont étéavant vous.

Seron sur la ontagne suite(Les dis*iples> sel de la terre et lui<re du onde

L9accomplissement de la loi et des prop6#tes7.1 Bous êtes le bsel de la terreb. /ais si le sel perd sa saveur, avec uoi la luirendra=t=on> Il ne sert plus u9& être "eté de6ors, et foulé au* pieds par les6ommes.

7.13 Bous êtes la blumi#re du mondeb. (ne ville située sur une montagne ne peutêtre cac6éeQ

7.17 et on n9allume pas une lampe pour la mettre sous le !oisseau, mais on lamet sur le c6andelier, et elle éclaire tous ceu* ui sont dans la maison.

7.1; ?ue votre lumi#re luise ainsi devant les 6ommes, afin u9ils voient vos !onnes @uvres, et u9ils glorifient votre 8#re ui est dans les cieu*.

7.1: De croye pas ue "e sois venu pour a!olir la loi ou les prop6#tesQ "e suisvenu non pour a!olir, mais pour accomplir.

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7.12 Car, "e vous le dis en vérité, tant ue le ciel et la terre ne passeront point, ilne disparaKtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, "usu9& ce uetout soit arrivé.

7.10 Celui donc ui supprimera l9un de ces plus petits commandements, et uienseignera au* 6ommes & faire de même, sera appelé le plus petit dans leroyaume des cieu*Q mais celui ui les o!servera, et ui enseignera & les o!server,celui=l& sera appelé grand dans le royaume des cieu*.

7.- Car, "e vous le dis, si votre "ustice ne surpasse celle des scri!es et des p6arisiens, vous n9entrere point dans le royaume des cieu*.

7.1 Bous ave entendu u9il a été dit au* anciens$ 4u ne tueras pointQ celui uituera mérite d9être puni par les "uges.

7. /ais moi, "e vous dis ue uiconue se met en col#re contre son fr#remérite d9être puni par les "ugesQ ue celui ui dira & son fr#re$ +acaJ mérite d9être

puni par le san6édrinQ et ue celui ui lui dira$ InsenséJ mérite d9être puni par lefeu de la gé6enne.

7. Si donc tu présentes ton offrande & l9autel, et ue l& tu te souviennes ue tonfr#re a uelue c6ose contre toi,

7.3 laisse l& ton offrande devant l9autel, et va d9a!ord te réconcilier avec tonfr#reQ puis, viens présenter ton offrande.

7.7 Accorde=toi promptement avec ton adversaire, pendant ue tu es en c6eminavec lui, de peur u9il ne te livre au "uge, ue le "uge ne te livre & l9officier de

"ustice, et ue tu ne sois mis en prison.

7.; %e te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de l& ue tu n9aies payé le dernier uadrant.

7.: Bous ave appris u9il a été dit$ 4u ne commettras point d9adult#re.

7.2 /ais moi, "e vous dis ue uiconue regarde une femme pour la convoiter a dé"& commis un adult#re avec elle dans son c@ur.

7.0 Si ton @il droit est pour toi une occasion de c6ute, arrac6e=le et "ette=le loinde toiQ car il est avantageu* pour toi u9un seul de tes mem!res périsse, et ueton corps entier ne soit pas "eté dans la gé6enne.

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7.- Et si ta main droite est pour toi une occasion de c6ute, coupe=la et "ette=laloin de toiQ car il est avantageu* pour toi u9un seul de tes mem!res périsse, etue ton corps entier n9aille pas dans la gé6enne.

7.1 Il a été dit$ ?ue celui ui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce.

7. /ais moi, "e vous dis ue celui ui répudie sa femme, sauf pour caused9infidélité, l9e*pose & devenir adult#re, et ue celui ui épouse une femmerépudiée commet un adult#re.

7. Bous ave encore appris u9il a été dit au* anciens$ 4u ne te par"ureras point, mais tu t9acuitteras envers le Seigneur de ce ue tu as déclaré par serment.

7.3 /ais moi, "e vous dis de ne "urer aucunement, ni par le ciel, parce ue c9estle trPne de 'ieuQ

7.7 ni par la terre, parce ue c9est son marc6epiedQ ni par %érusalem, parce uec9est la ville du grand roi.

7.; De "ure pas non plus par ta tête, car tu ne peu* rendre !lanc ou noir un seulc6eveu.

7.: ?ue votre parole soit oui, oui, non, nonQ ce u9on y a"oute vient du malin.

7.2 Bous ave appris u9il a été dit$ @il pour @il, et dent pour dent.

7.0 /ais moi, "e vous dis de ne pas résister au méc6ant. Si uelu9un te frappesur la "oue droite, présente=lui aussi l9autre.

7.3- Si uelu9un veut plaider contre toi, et prendre ta tuniue, laisse=lui encoreton manteau.

7.31 Si uelu9un te force & faire un mille, fais=en deu* avec lui.

7.3 'onne & celui ui te demande, et ne te détourne pas de celui ui veutemprunter de toi.

7.3 Bous ave appris u9il a été dit$ 4u aimeras ton proc6ain, et tu 6aras tonennemi.

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7.33 /ais moi, "e vous dis$ Aime vos ennemis, !énisse ceu* ui vousmaudissent, faites du !ien & ceu* ui vous 6assent, et prie pour ceu* ui vousmaltraitent et ui vous persécutent,

7.37 afin ue vous soye fils de votre 8#re ui est dans les cieu*Q car il fait lever son soleil sur les méc6ants et sur les !ons, et il fait pleuvoir sur les "ustes et sur les in"ustes.

7.3; Si vous aime ceu* ui vous aiment, uelle récompense mérite=vous> Les pu!licains aussi n9agissent=ils pas de même>

7.3: Et si vous salue seulement vos fr#res, ue faites=vous d9e*traordinaire>Les paens aussi n9agissent=ils pas de même>

7.32 Soye donc parfaits, comme votre 8#re céleste est parfait.

M((:*" 6Sermon sur la montagne MsuiteN8réceptes sur $ l9aumPne la pri#re le pardon des offenses le "eWne les trésors sur la terre et dans le ciel l9impossi!ilité de servir deu* maKtres les soucis et les inuiétudes

;.1 \arde=vous de pratiuer votre "ustice devant les 6ommes, pour en êtrevusQ autrement, vous n9aure point de récompense aupr#s de votre 8#re ui estdans les cieu*.

;. Lors donc ue tu fais l9aumPne, ne sonne pas de la trompette devant toi,

comme font les 6ypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d9êtreglorifiés par les 6ommes. %e vous le dis en vérité, ils re)oivent leur récompense.

;. /ais uand tu fais l9aumPne, ue ta main gauc6e ne sac6e pas ce ue fait tadroite,

;.3 afin ue ton aumPne se fasse en secretQ et ton 8#re, ui voit dans le secret,te le rendra.

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;.7 Lorsue vous prie, ne soye pas comme les 6ypocrites, ui aiment & prier de!out dans les synagogues et au* coins des rues, pour être vus des 6ommes. %evous le dis en vérité, ils re)oivent leur récompense.

;.; /ais uand tu pries, entre dans ta c6am!re, ferme ta porte, et prie ton 8#reui est l& dans le lieu secretQ et ton 8#re, ui voit dans le secret, te le rendra.

;.: En priant, ne multiplie pas de vaines paroles, comme les paens, uis9imaginent u9& force de paroles ils seront e*aucés.

;.2 De leur ressem!le pasQ car votre 8#re sait de uoi vous ave !esoin, avantue vous le lui demandie.

;.0 Boici donc comment vous deve prier$ Dotre 8#re ui est au* cieu*J ?ueton nom soit sanctifiéQ

;.1- ue ton r#gne vienneQ ue ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

;.11 'onne=nous au"ourd96ui notre pain uotidienQ

;.1 pardonne=nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons & ceu* uinous ont offensésQ

;.1 ne nous induis pas en tentation, mais délivre=nous du malin. Car c9est & toiu9appartiennent, dans tous les si#cles, le r#gne, la puissance et la gloire. AmenJ

;.13 Si vous pardonne au* 6ommes leurs offenses, votre 8#re céleste vous pardonnera aussiQ

;.17 mais si vous ne pardonne pas au* 6ommes, votre 8#re ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.

;.1; Lorsue vous "eWne, ne prene pas un air triste, comme les 6ypocrites, uise rendent le visage tout défait, pour montrer au* 6ommes u9ils "eWnent. %e vousle dis en vérité, ils re)oivent leur récompense.

;.1: /ais uand tu "eWnes, parfume ta tête et lave ton visage,

;.12 afin de ne pas montrer au* 6ommes ue tu "eWnes, mais & ton 8#re ui est l&dans le lieu secretQ et ton 8#re, ui voit dans le secret, te le rendra.

;.10 De vous amasse pas des trésors sur la terre, oU la teigne et la rouilledétruisent, et oU les voleurs percent et déro!entQ

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;.- mais amasse=vous des trésors dans le ciel, oU la teigne et la rouille nedétruisent point, et oU les voleurs ne percent ni ne déro!ent.

;.1 Car l& oU est ton trésor, l& aussi sera ton c@ur.

;. L9@il est la lampe du corps. Si ton @il est en !on état, tout ton corps seraéclairéQ

;. mais si ton @il est en mauvais état, tout ton corps sera dans les tén#!res. Sidonc la lumi#re ui est en toi est tén#!res, com!ien seront grandes ces tén#!resJ

;.3 Dul ne peut servir deu* maKtres. Car, ou il 6ara l9un, et aimera l9autreQ ou ils9attac6era & l9un, et méprisera l9autre. Bous ne pouve servir 'ieu et /amon.

;.7 C9est pouruoi "e vous dis$ De vous inuiéte pas pour votre vie de ce uevous mangere, ni pour votre corps, de uoi vous sere vêtus. La vie n9est=elle

pas plus ue la nourriture, et le corps plus ue le vêtement>

;.; +egarde les oiseau* du ciel$ ils ne s#ment ni ne moissonnent, et ilsn9amassent rien dans des greniersQ et votre 8#re céleste les nourrit. De vale=vous pas !eaucoup plus u9eu*>

;.: ?ui de vous, par ses inuiétudes, peut a"outer une coudée & la durée de savie>

;.2 Et pouruoi vous inuiéter au su"et du vêtement> Considére commentcroissent les lis des c6amps$ ils ne travaillent ni ne filentQ

;.0 cependant "e vous dis ue Salomon même, dans toute sa gloire, n9a pas étévêtu comme l9un d9eu*.

;.- Si 'ieu revêt ainsi l96er!e des c6amps, ui e*iste au"ourd96ui et ui demainsera "etée au four, ne vous vêtira=t=il pas & plus forte raison, gens de peu de foi>

;.1 De vous inuiéte donc point, et ne dites pas$ ?ue mangerons=nous> ue !oirons=nous> de uoi serons=nous vêtus>

;. Car toutes ces c6oses, ce sont les paens ui les rec6erc6ent. Botre 8#recéleste sait ue vous en ave !esoin.

;. C6erc6e premi#rement le royaume et la "ustice de 'ieuQ et toutes cesc6oses vous seront données par=dessus.

;-:

;.3 De vous inuiéte donc pas du lendemainQ car le lendemain aura soin de lui=même.A c6aue "our suffit sa peine.

M((:*" 7Sermon sur la montagne MfinN

8réceptes divers $ les "ugements téméraires la paille et la poutre les c6oses saintes données au* c6iens la persévérance dans la pri#re la porte étroite les fau* prop6#tes la maison !Rtie sur le roc

:.1 De "uge point, afin ue vous ne soye point "ugés.:. Car on vous "ugera du "ugement dont vous "uge, et l9on vous mesurera

avec la mesure dont vous mesure.:. 8ouruoi vois=tu la paille ui est dans l9@il de ton fr#re, et n9aper)ois=tu pas

la poutre ui est dans ton @il>:.3 :.7 Hypocrite, Pte premi#rement la poutre de ton @il, et alors tu verras

comment Pter la paille de l9@il de ton fr#re.

:.; De donne pas les c6oses saintes au* c6iens, et ne "ete pas vos perlesdevant les pourceau*, de peur u9ils ne les foulent au* pieds, ne seretournent et ne vous déc6irent.

:.: 'emande, et l9on vous donneraQ c6erc6e, et vous trouvereQ frappe, etl9on vous ouvrira.

:.2 Car uiconue demande re)oit, celui ui c6erc6e trouve, et l9on ouvre &celui ui frappe.

:.0 Leuel de vous donnera une pierre & son fils, s9il lui demande du pain>:.1- <u, s9il demande un poisson, lui donnera=t=il un serpent>

:.11 Si donc, méc6ants comme vous l9êtes, vous save donner de !onnes c6oses& vos enfants, & com!ien plus forte raison votre 8#re ui est dans les cieu*donnera=t=il de !onnes c6oses & ceu* ui les lui demandent.

:.1 4out ce ue vous voule ue les 6ommes fassent pour vous, faites=le demême pour eu*, car c9est la loi et les prop6#tes.

:.1 Entre par la porte étroite. Car large est la porte, spacieu* est le c6emin uim#nent & la perdition, et il y en a !eaucoup ui entrent par l&.

:.13 /ais étroite est la porte, resserré le c6emin ui m#nent & la vie, et il y en a peu ui les trouvent.

:.17 \arde=vous des fau* prop6#tes. Ils viennent & vous en vêtement de !re!is,mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.

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:.1; Bous les reconnaKtre & leurs fruits. Cueille=t=on des raisins sur des épines,ou des figues sur des c6ardons>

:.1: 4out !on ar!re porte de !ons fruits, mais le mauvais ar!re porte de mauvaisfruits.

:.12 (n !on ar!re ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais ar!re porter de !ons fruits.:.10 4out ar!re ui ne porte pas de !ons fruits est coupé et "eté au feu.:.- C9est donc & leurs fruits ue vous les reconnaKtre.:.1 Ceu* ui me disent$ Seigneur, SeigneurJ n9entreront pas tous dans le

royaume des cieu*, mais celui=l& seul ui fait la volonté de mon 8#re ui estdans les cieu*.

:. 8lusieurs me diront en ce "our=l&$ Seigneur, Seigneur, n9avons=nous pas prop6étisé par ton nom> n9avons=nous pas c6assé des démons par ton nom>et n9avons=nous pas fait !eaucoup de miracles par ton nom>

:. Alors "e leur dirai ouvertement$ %e ne vous ai "amais connus, retire=vous demoi, vous ui commette l9iniuité.

:.3 C9est pouruoi, uiconue entend ces paroles ue "e dis et les met en pratiue, sera sem!la!le & un 6omme prudent ui a !Rti sa maison sur le roc.

:.7 La pluie est tom!ée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont "etés contre cette maison$ elle n9est point tom!ée, parce u9elle était fondéesur le roc.

:.; /ais uiconue entend ces paroles ue "e dis, et ne les met pas en pratiue,sera sem!la!le & un 6omme insensé ui a !Rti sa maison sur le sa!le.

:.: La pluie est tom!ée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont !attu cette maison$ elle est tom!ée, et sa ruine a été grande.

:.2 Apr#s ue %ésus eut ac6evé ces discours, la foule fut frappée de sa doctrineQ:.0 car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scri!es.

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Un éde*intéoigne au suPet de la *ru*iFi=ion de ;ésus

Il y a une diaine d9années, en lisant [Le "our oU C6rist est mortY par %imGis6op, "9ai réalisé ue "9avais pris la crucifi*ion plus ou moins pour acuise =ue "e m9étais endurci & son 6orreur par une connaissance trop facile des détailssinistres et d9une amitié trop éloignée avec notre Seigneur. %9ai finalement réaliséue, !ien u9étant médecin, "e ne savais même pas ce ui avait causé sa mort.Les auteurs de l9vangile ne nous aident pas !eaucoup sur ce point, parce ue laflagellation et la crucifi*ion étaient si communes pendant leur vie u9ils avaient

apparemment considéré une description détaillée inutile. Ainsi, nous avonsseulement les mots concis des vangélistes$ b 8ilate, ayant fait !attre de verges%ésus, le livra & eu* pour être crucifié == et ils l9ont crucifié. b

Ceci m9a amené tout d9a!ord & une étude de la pratiue de la crucifi*ionelle=même Q c9est=&=dire, la torture et l9e*écution par la fi*ation & une croi*. %eme dois !eaucoup envers ceu* ui ont étudié ce su"et dans le passé, et

particuli#rement & un coll#gue contemporain, le 'r. 8ierre Gar!et, un c6irurgienfran)ais ui a fait une rec6erc6e 6istoriue et e*périmentale approfondie et aécrit intensivement sur le su"et.

%e n9ai aucune compétence pour discuter la douleur psyc6iue etspirituelle infinie de %ésus incarné e*piant les péc6és de l96omme apr#s la C6ute./ais, il m9a sem!lé u9en tant ue médecin, "e pourrais discourir sur les aspects

p6ysiologiues et anatomiues de la passion de notre Seigneur. ?u9est=ce ue lecorps de %ésus de Daaret6 a supporté réellement pendant ces 6eures de torture >

Il sem!le ue la premi#re pratiue connue de la crucifi*ion fut par les8erses. Ale*andre et ses générau* l9ont ramenée dans le monde méditerranée en

gypte et & Cart6age. Les +omains ont sem!le=t=il appris la pratiue desCart6aginois et Mcomme avec presue tout ce ue les +omains ont touc6éN ils

;1-



l9ont rapidement développé & un degré tr#s élevé d9efficacité et de compétence.(n certain nom!re d9auteurs romains MLivie, Cicéron, 4aciteN présentent leurso!servations sur la crucifi*ion, et plusieurs innovations, modifications, etvariations sont décrites dans la littérature antiue.

8ar e*emple, la partie transversale de la croi* Mle pati!ulumN pouvait êtreattac6ée deu* ou trois pieds en !as de l9e*trémité du poteau planté, on se réf#re &ce mod#le généralement comme étant la croi* latine. La forme la plus communeutilisée au temps de notre Seigneur, cependant, était la croi* de 4au, forméecomme notre 4. Le pati!ulum était placé dans une entaille en 6aut du poteau. Il ya des évidences arc6éologiues ui démontrent ue c9était sur ce type de croi*ue %ésus a été crucifié.

Sans aucune preuve 6istoriue ou !i!liue, les peintres médiévau* et de la+enaissance nous ont donné notre image du C6rist portant la croi* enti#re. /aisle poteau droit était généralement fi*é de mani#re permanente dans la terre &l9emplacement de l9e*écution et l96omme condamné était forcé de porter le

pati!ulum, pesant & environ 11- livres, de la prison & l9endroit de l9e*écution.

8lusieurs peintres et la plupart des sculpteurs de la crucifi*ion, montrentégalement les clous plantés dans les paumes. Les récits romains 6istoriues et letravail e*périmental ont éta!li ue les clous étaient plantés dans les petits os des

poignets Mradial et cu!itusN, non pas dans les paumes. Les clous plantés dans les

paumes auraient déc6iré la peau et seraient sortis des mains sous le poids ducorps 6umain. Cette idée fausse a peut=être sa source dans une mauvaisecompré6ension des paroles de %ésus & 46omas, b o!servent mes mains. b Lesanatomistes, modernes et antiues, ont tou"ours considéré le poignet commefaisant partie de la main.

(n petit écriteau MtitulusN énon)ant le crime de la victime, fi*é6a!ituellement sur un !Rton, était porté & l9avant du cort#ge en sortant de la

prison, et plus tard cloué sur la croi* au=dessus de la tête. Cet écriteau cloué au

dessus de la croi* lui aurait donné un peu la forme caractéristiue de la croi*latine.

/ais, !ien entendu, la passion p6ysiue du C6rist a commencé &\et6semane. 8armi les nom!reu* aspects de cette premi#re souffrance, la sueur sanglante est celui portant le plus grand intérêt p6ysiologiue. 8oint intéressant,Luc, le médecin, est le seul & la mentionner. Il dit, b et étant dans l9agonie, il a

prié plus instamment et sa sueur est devenue comme des grumeau* de sang uitom!aient par terre. b

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4outes les e*plications imagina!les ont été avancées par les éruditsmodernes pour dénigrer cette description, apparemment sous l9impressionerronée u9il est impossi!le ue cela se produise. Si les douteurs avaient consultéla littérature médicale, ils auraient ménagé !ien des efforts. Gien ue cela se

produise tr#s rarement, le p6énom#ne d96ématidrose, ou la sueur sanglante, est !ien documenté. Su!issant un stress émotif intense, les minuscules capillairesdans les glandes de sueur de notre Seigneur ont pu se !riser, mélangeant ainsi lesang & la sueur. Ce processus a pu provouer une fai!lesse maruée et un état dec6oc.

Apr#s ue l9arrestation au milieu de la nuit, %ésus fut emmené devant leSan6édrin et Cap6e, le souverain sacrificateur Q c9est ici ue le premier traumatisme p6ysiue lui fut infligé. (n soldat a frappé %ésus au visage parceu9il est demeuré silencieu* apr#s avoir été interrogé par Cap6e. Les gardes du

palais lui ont !andé les yeu* et se sont moués de lui en le défiant d9identifier ceu* ui passaient devant lui en lui crac6ant dessus et en le frappant.

4Pt le matin, !attu et meurtri, dés6ydraté, et épuisé par une nuit sanssommeil, %ésus est conduit & travers le prétoire de la forteresse Antonia, le si#gedu gouvernement du procurateur de %udée, 8once 8ilate. Bous êtes, !ien sWr, aucourant de la tentative de 8ilate de passer la responsa!ilité & Hérode Antipas, le4étrarc6e de %udée. %ésus ne sem!le pas avoir souffert d9aucun mauvaistraitement p6ysiue au* mains d’Hérode ui l9a retourné & 8ilate. En réaction

au* cris de la foule, 8ilate a ordonné ue Gara!!as soit li!éré et condamné %ésus& être flagellé et crucifié.

Il y a !eaucoup de désaccord parmi les autorités en la mati#re & propos dela flagellation comme prélude in6a!ituel & la crucifi*ion. La plupart des auteursromains de cette période n9associent pas les deu*. 8lusieurs érudits croient ue8ilate a, & l9origine, commandé ue %ésus soit seulement flagellé et ue lasentence de mort par crucifi*ion est venue seulement en réponse au* railleriesde la foule ue le procurateur ne défendait pas correctement César contre ce

prétendant ui se présentait comme le +oi des %uifs.

Les préparations pour la flagellation consistaient & dépouiller le prisonnier de ses vêtements et & lui attac6er ses mains & un poteau au=dessus de sa tête. Laloi "uive limitait & 3- le nom!re de coups, mais il est douteu* ue les +omainsen aient tenu compte.

Le légionnaire romain s9avan)ait avec le fouet Mflagrum ou flagellumNdans sa main. C9est un fouet court se composant de plusieurs lani#res de cuir

pesantes avec deu* petites !oules de plom! attac6ées pr#s du !out. Lelégionnaire fouettait de toutes ses forces les épaules, le dos, et les "am!es de

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%ésus. En premier lieu, les lani#res lac#rent la peau seulement. Ensuite, alors ueles coups se succ#dent, ils entament les tissus sous=cutanés, produisant d9a!ordun suintement de sang provenant des capillaires et des veines de la peau, etfinalement, c9est le saignement artériel ui gicle des vaisseau* musculaires.

Les petites !oules de plom! produisent d9a!ord des contusions larges et profondes ui sont ouvertes par les coups suivants. Enfin, la peau du dos pend par de longs lam!eau* et toute la région dorsale est une masse méconnaissa!lede tissu déc6iré et saignant. ?uand le centurion estime ue le prisonnier est pr#sde mourir, il fait cesser la flagellation.

%ésus, & moitié évanoui, est alors délié et il s9effondre alors sur le trottoir en pierre, mouillé avec son propre sang. Les soldats romains trouvent cela !iendrPle ue ce %uif venant de la campagne prétende être roi. Ils lui "ettent sur lesépaules une ro!e longue et placent un !Rton dans sa main pour servir de sceptre.Ils ont encore !esoin d9une couronne pour terminer leur déguisement. 'es

!ranc6es fle*i!les couvertes de longues épines Mgénéralement utilisées pour attac6er par pauets le !ois de c6auffageN sont tressées dans la forme d9unecouronne, puis sont enfoncées dans son cuir c6evelu. Encore une fois, %ésussaigne a!ondamment, le cuir c6evelu étant un des secteurs les plus vasculairesdu corps.

Apr#s s9être moués de lui et l9avoir frappé au visage, les soldats lui Ptent

le !Rton de sa main et s9en servent pour le frapper sur la tête, enfon)ant lesépines plus profondément dans son cuir c6evelu. Finalement, ils se fatiguent deleur sport sadiue et ils arrac6ent la ro!e du corps de %ésus. La ro!e ayant dé"&ad6éré au* caillots de sang et de sérum dans les !lessures, elle lui cause unedouleur atroce uand on la lui enl#ve, comme uelu9un ui enl#ve sans

précaution un !andage c6irurgical. Les !lessures commencent alors une fois de plus & saigner, presue comme si elles encore étaient fouettés.

8ar déférence pour la coutume "uive, les +omains lui redonnent ses

vêtements. Le pati!ulum lourd de la croi* est attac6é sur ses épaules, et lecort#ge du C6rist condamné Mles deu* voleurs, et un petit groupe de soldatsromains c6argés de l9e*écution et dirigés par un centurionN commence son lentvoyage le long de la Bia 'olorosa. /algré ses efforts de marc6er redressé, le

poids de la poutre ainsi ue le c6oc produit par la perte copieuse de sang, sonttrop pour %ésus. Il tré!uc6e et tom!e. Le !ois rugueu* creuse dans la peau et lesmuscles lacérés des épaules. Il essaye de se relever, mais les muscles 6umainsont été poussés au del& de leur résistance.

Le centurion, impatient de procéder avec la crucifi*ion, c6oisit un

vigoureu* spectateur d9Afriue du Dord, Simon de Cyr#ne, pour porter la croi*.%ésus suit, saignant encore et transpirant de la sueur froide et moite causée par le

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c6oc, "usu9& ce ue le voyage de ;7- verges de la forteresse Antonia & \olgot6asoit finalement terminé.

<n offre & %ésus du vin mélangé & la myrr6e, un mélange analgésiue

dou*. Il refuse de le !oire. <n ordonne & Simon de placer le pati!ulum sur laterre et %ésus est rapidement renversé vers l9arri#re avec ses épaules contre le !ois. Le légionnaire trouve la dépression & l9avant du poignet. Il enfonce profondément dans le !ois & travers le poignet un clou en fer pesant et carré.+apidement, il se déplace de l9autre cPté et rép#te la procédure en faisantattention & ne pas trop étirer les !ras pour permettre une certaine fle*ion et un

peu de mouvement. Le pati!ulum est alors soulevé en place au dessus du poteau. (n écriteau avec l9inscription b%ésus de Daaret6, +oi des %uifs b y estclouée.

Le pied gauc6e est pressé vers l9arri#re contre le pied droit, et avec lesdeu* pieds étendus, les orteils vers le !as, un clou est enfoncé & travers l9arc6ede c6aue pied, laissant la possi!ilité au* genou* de se plier un peu. La victimeest maintenant crucifiée. Alors u9il s9affaisse lentement en mettant plus de poidssur les clous dans les poignets, une douleur atroce est déclenc6ée le long de sesdoigts et e*plose dans son cerveau = les clous dans les poignets mettent de la

pression sur les nerfs médians. ?uand il se redresse pour éviter ce tourmentcausé par l9étirement, il place tout son poids sur le clou dans ses pieds. (ne foisde plus, il y a une agonie fulgurante causée par le clou déc6irant ses nerfs entre

les os du métatarse des pieds. +endu & ce point, alors ue les !ras se fatiguent,de grandes vagues de crampes !alaient ses muscles, les nouant dans une douleur élan)ante, profonde et sans répit. Ces crampes l9empêc6ent de se redresser.8endant par les !ras, les muscles pectorau* sont incapa!les de faire leur travail.L9air peut être aspiré dans les poumons, mais ne peut être e*6alé. %ésus lutte

pour se soulever afin de pouvoir prendre une petite respiration. Finalement, ledio*yde de car!one s9accumule dans ses poumons et dans son sang ce ui lesoulage partiellement de ses crampes. 'e mani#re spasmodiue, il est capa!le dese soulever pour e*6aler et in6aler ensuite l9o*yg#ne ui le maintient en vie.

C9est sans aucun doute durant ces périodes u9il a pu prononcer sept courtes p6rases retenues dans les vangiles $

La premi#re, regardant les soldats +omains "etant le sort pour partager sonvêtement sans couture, b8#re, pardonne=leur, car ils ne savent pas ce u9ils fontb.

La seconde, adressée au voleur repentant, bAu"ourd96ui, tu seras avec moiau paradis b.

La troisi#me, regardant %ean, l9adolescent terrifié et peiné, = l9apPtre !ien=aimé

;13

= bBoici ta m#reb. Ensuite, regardant sa m#re /arie, bFemme, voici tonfilsb.

Le uatri#me cri est une citation du dé!ut du 8saume b/on 'ieu, mon

'ieu, pouruoi m9as=tu a!andonné >b

%ésus passe des 6eures de douleur sans limite Q crampes ui lui tordent etdéc6irent les ligaments, asp6y*ie partielle intermittente, douleur fulgurante oUles tissus déc6irés dans son dos lacéré sont frottés contre le !ois rugueu* uandil se soul#ve pour respirer. Ensuite une autre agonie dé!ute... (ne douleur écrasante, profonde et terri!le dans sa poitrine alors ue le péricarde se remplitlentement de sérum et commence & comprimer le c@ur.

<n se rappelle & nouveau le 8saume , au verset 13 cette fois=ci, b %e suiscomme de l9eau ui s9écoule, et tous mes os se séparent Q mon c@ur est commede la cire, il se fond dans mes entrailles.

C9est maintenant presue fini. La perte de fluide des tissus a atteint unniveau critiue Q le c@ur comprimé lutte pour pomper du sang lourd, épais uimonte lentement dans les tissus Q les poumons torturés font un effort frénétiue

pour in6aler des petites !ouffées d9air. Les tissus dés6ydratés de mani#remaruante envoient leur flot de stimuli au cerveau. %ésus 6al#te son cinui#mecri $ b %9ai soifb. Son état correspond & celui décrit au verset 17 du 8saume b

/a force se dess#c6e comme l9argile, et ma langue s9attac6e & mon palais Q tu meréduis & la poussi#re de la mort.b

<n porte alors au* l#vres de %ésus une éponge plongée dans du posca, unvin amer !on marc6é servant de !oisson principale au* soldats +omains. Ilrefuse apparemment de !oire le liuide. Le corps de %ésus est maintenant rendu& ses limites, et il peut sentir la froideur de la mort ramper dans ses tissus.+éalisant cela, il prononce sa si*i#me p6rase, possi!lement en murmurant b 4outest accompli b.

Sa mission e*piatoire est complétée. Finalement, il peut permettre & soncorps de mourir. Avec un dernier sursaut d9énergie, il pousse encore ses piedsdéc6irés contre le clou, redresse ses "am!es, prend une plus longue respiration,et prononce sa septi#me et derni#re p6rase $ b 8#re, "e remets mon esprit entretes mains b.

Bous connaisse le reste. 8our ne pas profaner le sa!!at, les %uifsdemandent ue les condamnés soient enlevés de leur croi*. La crucifracture était

la mét6ode 6a!ituelle de terminer une crucifi*ion Q on !risait les os des "am!es.Ceci empêc6ait la victime de se soulever Q ainsi, la tension dans les muscles

;17

pectorau* ne pouvait être soulagée et la suffocation se produisait rapidement.Les "am!es des deu* voleurs furent !risées, mais uand les soldats parvinrent &%ésus, ils ont vu ue cela n9était pas nécessaire.

8ro!a!lement pour s9assurer ue %ésus était vraiment mort, un légionnaire perce le cPté de %ésus, dans le cinui#me espace entre ses cPtes, vers le 6aut, &travers le péricarde et dans le c@ur. %ean 10$3 rapporte ue$ b aussitPt il sortitdu sang et de l9eau. b Cela causa une fuite d9eau provenant du sac entourant lec@ur, donnant une preuve postmortem ue notre Seigneur crucifié n9est pas mortde la mani#re 6a!ituelle par suffocation, mais ue son c@ur a manué Mc@ur

!riséN suite au c6oc et & la compression du c@ur par le fluide dans le péricarde.

Ainsi, nous avons un aper)u incluant la preuve médicale de cettemanifestation du mal par les 6ommes envers l9Homme et envers 'ieu. Cela futun spectacle terri!le, plus ue suffisant pour nous laisser découragés etdéprimés. Com!ien pouvons=nous être reconnaissants d9avoir la grandecontinuation de l9infinie miséricorde de 'ieu envers les 6ommes = en mêmetemps, le miracle de l9e*piation et l9attente du matin triomp6ant de 8Rues.

Le 'r. C. 4ruman 'avis est un op6talmologiste respecté nationalement, ilest vice=président de l9Association Américaine d9<p6talmologie, et il est un

personnage impliué dans les mouvements scolaires c6rétiens. Il est le fondateur et le président de l9e*cellente 4rinity C6ristian Sc6ool & /esa en Ariona, et un

administrateur du Coll#ge & \rove City.

8arlant de %ésus, la Gi!le déclare dans Hé.7$:

bC9est lui ui, dans les "ours de sa c6air, ayant présenté avec de grands criset avec larmes des pri#res et des supplications & celui ui pouvait le sauver de lamort, et ayant été e*aucé & cause de sa piété, 2 a appris, !ien u9il fWt Fils,l9o!éissance par les c6oses u9il a souffertes, 0 et ui, apr#s avoir été élevé & la

perfection, est devenu pour tous ceu* ui lui o!éissent l9auteur d9un salutéternelb

Et nous pouvons lire aussi dans 86.$1=11

bSi donc il y a uelue consolation en C6rist, s9il y a uelue soulagementdans la c6arité, s9il y a uelue union d9esprit, s9il y a uelue compassion etuelue miséricorde, rende ma "oie parfaite, ayant un même sentiment, unmême amour, une même Rme, une même pensée. De faites rien par esprit de

parti ou par vaine gloire, mais ue l96umilité vous fasse regarder les autrescomme étant au=dessus de vous=mêmes. 3 ?ue c6acun de vous, au lieu de

;1;



considérer ses propres intérêts, consid#re aussi ceu* des autres. 7 Aye en vousles sentiments ui étaient en %ésus=C6rist, ; leuel, e*istant en forme de 'ieu,n9a point regardé comme une proie & arrac6er d9être égal avec 'ieu, : mais s9estdépouillé lui=même, en prenant une forme de serviteur, en devenant sem!la!le

au* 6ommesQ 2 et ayant paru comme un simple 6omme, il s9est 6umilié lui=même, se rendant o!éissant "usu9& la mort, même "usu9& la mort de la croi*. 0C9est pouruoi aussi 'ieu l9a souverainement élevé, et lui a donné le nom ui estau=dessus de tout nom, 1- afin u9au nom de %ésus tout genou fléc6isse dans lescieu*, sur la terre et sous la terre, 11 et ue toute langue confesse ue %ésus=C6rist est Seigneur, & la gloire de 'ieu le 8#re.b

Dotre Seigneur %ésus, dou* et 6um!le de c@ur M/t.11$2N, manifesta sono!éissance parfaite & son 'ieu et 8#re, laissant un e*emple ue ses disciples ontsuivi Q plusieurs furent aussi flagellés et mis & mort $ Hé.11$;

bd9autres su!irent les moueries et le fouet, les c6aKnes et la prisonQ : ilsfurent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l9épéeb

De soyons donc pas étonnés si nous su!issons uelue souffrance, ce seraun test ui dévoilera la ualité de notre o!éissance.

;1:



WARMA >LA 7RANDE L"I C"SMI8UE

Le arma, est la Loi d’A*tion par lauelle l‘@uvre de 'ieu émane de Sa nature.Au dé!ut il y avait & peine l’A!solu, le Don /anifeste dans toute Sa plénitude

potentielle. ?uand il commen)a & créer, il pro"eta de Sa propre nature divine tout ce uie*istait Q pour cette raison, nous sommes les enfants de 'ieu dans la plus pure acceptation duterme. 8ourtant 'ieu est présent en nous et ceci s’appelle immanence. 8ar son infinité, donc,'ieu 4ranscende l’@uvre créée. ‘Bous êtes des 'ieu*’, dit %ésus.

Le arma est la grande Loi ui préside la création. Il régit l’a!solu 6armonie duCosmos, dans ses plus infimes détails S’il y a dis6armonie dans uelues recoins de l’Espace,

cette grande Loi souffre l’interférence d’une autre, secondaire, mais indépendante Q la Loi de+éaction, ui o!lige tout & revenir & son lieu, dans un immense procédé de réa"ustement6armoniue. +éunies, ces deu* lois cosmiues constituent le ‘8rincipe de l’Evolution, ui

peut être comparé & l’éternel ‘vivre et être’ d’Héraclite Ce principe régit les manifestations du Don /anifeste, sa permanence dans le continuum Espace 4emps et son glorieu* retour & sonCréateur. C’est la synt6#se de tous les p6énom#nes du Cosmos.

?uand l’Homme se dévie de la Loi d’Harmonie Cosmiue, il devient sataniue Q par son antagonisme & la Loi d’Harmonie, il déflagre le c6aos en lui même et autour de lui. LaLoi de +éaction, l’o!lige cependant, & réta!lir inconditionnellement l’6armonie dans le mêmeordre de grandeur de la pertur!ation. La remise en ordre fatalement se fera, non seulement

dans l’intérieur de l’individu, mais aussi dans la portion d’espace u’il désorganisa, incluanttous les êtres ui avaient été arrac6és par le c6aos.

4ous les êtres sont soumis & ce grand procédé de réa"ustement carmiue. Le sommairedes réa"ustements, petits ou volumineu*, conf#re & l’être en évolution une e*périence et lesconnaissances ui le porteront de l’ignorance & la sagesse, des trevas & la Lumi#re.

' ! LE SEC"URS WARMI8UE!

'ans le secours des rac6ats armiues il y a uatreX étapes !ien définies $

XMEdgar ArmondN

'! Connaissan*e de la désGaronie produite!

La ‘dette’ Merreur commise contre d’autres êtres ou contre la propre fautifN, doit êtrerac6etée "usu’au* derniers ‘centimes’ .8our u’elle soit rac6etée ,il est nécessaire ue ledé!iteur en connaisse sa valeur .

Le procédé évolutif se déroule & travers des temps et l’être passe par de successives etinnom!ra!les étapes incarnatoires, dans lesuelles il perd la mémoire de son passé & c6aue

;12



fois. 'onc comment pourra=t=il connaKtre la uantité et la valeur des erreurs pratiuées,d’autant plus u’il y a les erreurs commises dans un passé tr#s tr#s lointain >

(ne telle uestion, cependant apparemment logiue, dénote une méconnaissance du

procédé perfectionné régit par le 8rincipe d’Evolution. 4out ce ui s’est conuis par acte

volitif Mceci est, par effort conscientN ne se perd pas. Il a été emmagasiné dans notre Essence,dans notre esprit immortel Q en d’autres termes, les e*périences positives ou négatives Mlemême u’Garoni@ues ou de disGaroni@ues( se gravent magnétiuement dans nos

!anues de mémoire du cerveau spirituel de l’individu. 8our cette raison, n’importe uel être6umain incarné connaKt parfaitement toutes les erreurs u’il a commises & n’importe u’elleépoue de sa vie consciente Son cerveau p6ysiue ne sait pas ce u’il a pratiué dans dese*istences prétérites mais l’esprit sait tout Q ceci e*pliue la diversité des tempéraments, lestendances mauvaises ou !onnes ue tous les 6ommes manifestent depuis leur enfance.

Les 6ommes sont différents les uns des autres, parce u’ils ont Gérité d’eu= Qesles tempéraments ue leur conf#rent des caractéristiues impaires. (ne vérita!le note

toni@ue personnelle et distincte , patrimoine acuis & travers des e*périences vécues dans destemps en de6ors Qun tempérament immua!le donc caractérise c6aue être 6umain . 'ans lamanifestation de ce tempérament, varie & peine le caract#re, enric6i ou appauvri par denouvelles valeurs et e*périences, dans le processus de polissage éducatif de c6aue stageincarnatoire .

,! A*@uies*eent la sauver

4oute créature 6umaine désire la pai*, l’6armonie et le !on6eur. La crainte de la mort,de la douleur, de la souffrance, est un atavisme constant c6e l’6omme dans ses étapesinférieures d’évolution. '’ou la nécessité d’évoluer, d’avoir la pai*, d’atteindre une félicitéui se c6erc6e "usu’au* raines de l’insensé. Au dé!ut l’on pense u’une telle aventure peutêtre atteinte avec l’acuisition de !iens matériau*. C’est la p6ase de la course derri#rel’argent. 'ans cette étape infantile d’évolution, l’6omme est un prédateur, il a!used’agressivité, !lesse tous ceu* ui osent mettre une limite & son action possessive. Avec ceci,il répand & ses alentours plus de dis6armonies ue de !énéfices. Le solde négatif accumulédans ses détours immédiats fera ue plus tard, dans d’autres incarnations, il ne lui restera riend’utile de tout ce u’il aura fait comme pertur!ation , si ce n’est l’anat6#me de ceu* uisouffrirent dans ses mains et dont la douleur ,re!rWlera sa conscience . 'ans une nouvelle vieincarnatoire il sera la créature remplie d’amertume, car le mal gén#re le mal.

'ans un certain moment de son évolution, l’6omme sent la nécessité de s’6armoniser intimement Q la c6arge négative accumulée dans la mémoire spirituelle l’o!lige & sentir l’urgence d’un c6angement de c6emin dans son e*istence Q il se conscientise sentant donc ueles valeurs & être acuises sont autres, et non pas matérielles. 'ans cette p6ase, il est encondition d’affronter avec stocisme et sans révolte les adversités ue lui même a provouées.Il acuiesce pour cela, & rac6eter ses erreurs.

/ais comment sait=on u’une créature est disposée & rac6eter ses erreurs >

L’on reconnaKt cela par la résignation devant la souffrance, ui de nom!reuses fois,

arrive inespérément. Les conformés dans des situations irréversi!les, avec des douleurs

;10



p6ysiues ou morales, prouvent leur disposition & rac6eter des adversités similaires, provouées par eu* mêmes dans le destin d’autres créatures, d’un passé distant.

Ceu* ui se révoltent contre la souffrance et dé!lat#rent contre la 'ivinité, clamant

‘l’in"ustice’ dont ils souffrent, ceu* ci ne veulent et ne peuvent rien rac6eter, car ils ne seconsid#rent pas dé!iteurs Q donc ils ne se trouvent pas sur le point de réveiller leur conscience .Seulement la répétition de l’e*périence en tranc6es de dis6armonie devra faireue leurs consciences éclosent.

/! 3aleur de la disGaronie!

4outes les dis6armonies dans lesuelles les créatures se dé!attent constituent unesouffrance passive & travers lauelle elles prennent connaissance du procédé armiue et desdettes & rac6eter durant l’e*istence.

\énéralement l’on pense ue c’est par la souffrance ue l’6omme rac6#te les mau*u’il pratiua dans son passé lointain .\rande erreur J La souffrance & peine donne la mesuredes erreurs commises, "amais elle ne sert de monnaie pour le paiement de uelue faute.?uelle logiue ce, celle dont la douleur du coupa!le provoue le paiement de la faute > 'ieuserait=il donc sadiue >

+éellement ce serait asse étrange ue la douleur supportée passivement Mun @il vide par e*empleN serve pour recomposer l’@il crevé d’un ennemi d’e*istences antérieures. L’onne peut pas concevoir ue la "ustice divine soit si primaire. Dous aurions la consécration de laloi du 4alion, comme ‘ @il pour oeil, dent pour dent’ si elle était perpétuée comme unemonnaie de 'ieu pour le réa"ustement de nos fautes.

En effet 'ieu ui est "ustice a!solue, !onté en superlatif, pureté sans imperfection, doitavoir d’autres moyens d’appliuer Sa "ustice infinie. 'ans l’Harmonie A!solue, l’on ne peut

pas inclure la douleur, ce serait contraire & Sa nature.

La douleur est un simple indicateur .Elle montre & peine le ’uantum’ de dis6armonie pratiuée Q par son moyen l’6omme apprend u’il ne doit pas léser son sem!la!le. La douleur pourtant est éducative Q elle sert comme e*périence, pour ue les erreurs ne se rép#tent pas.En résumé la douleur enseigne & aimer.

2! Indenité!

8ar indemnité l’on entend paiement de la dette .Et il e=iste seuleent une onnaiedans l’Univers> pour le paieent de @uel@ue dette Aier. Aimer est la monnaie magiueui guérie les erreurs et él#ve les créatures. Seulement par aimer nos sem!la!les, et tout ce uie*iste, la créature est glorifiée. ?uand 8aulo de 4arse dit Q ‘/aintenant, ce n’est plus moi uivit Q c’est le C6rist ui vit en moi’, il était en train de pénétrer dans la plénitude de l’amour divin.

8uestions et réponses!

;-

?uestion = ?u’est ce u’il arrive & l’individu ui réussit & se li!érer de toute la valeur de la dette armiue, ou soit, de uelue souffrance >

Réponse 9 Il sera apte Faire le paieent!

?uestion = Sac6ant ue la créature se sent allégée, et comme née de nouveau, si forteest sa "oie u’elle se voit en de6ors du cercle de la souffrance, nous le répétons Q u’est=ceu’il lui arrive >

Réponse 9 Elle a les *onditions de ra*Geter> ave* plus de Fa*ilité> sa dettebari@ue!

?uestion = ?u’est ce ue le arma >Réponse 9 Le Wara> est la Loi par la@uelle le *réateur aniFeste sa nature

aBsolue dans toute la *réation!

?uestion = Les lois du arma, loi de l’Action et Loi de la +éaction, par 6asard sont=

elles antagoniues >Réponse 9 Elles sont *opléentaires> Paais antagoni@ues> et @uasi

indépendantes entre elles! La grande Loi d’A*tion ipli@ue la Loi de Réa*tion> @ui estde réaPusteent bari@ue! Elle pousse touPours au Bien et pour l’Garonie> *arseuleent il e=iste le Bien dans l’uvre divine! ;aais Dieu ne pourrait *réer le al>*ontraire sa propre nature! Cependant il peut se passer des illiers d’annéessu**essives> le al est touPours relatiF! Il est passager! En réalité> tout le al *onstitueune dégénéres*en*e du Bien *oe la disGaronie est une perturBation de l’Garonie!L’Garonie et la disGaronie sont aussi des états *opléentaires réversiBles entreelles> on dit @u’elles sont antagoni@ues peine par*e @u’elles représentent les ples d’unétat! 8uand le al s’int<gre dans le Bien> il e=iste seuleent *oe le Bien! 8uand ladisGaronie disparaOt dans l’Garonie> seuleent l’Garonie e=iste!

(e mal et le bien c#eminent ensemble, mais qui c#oisit un de ces c#emins difficilement

foulera l?autre, dit un tr#s ancien prover!e égyptien. 'ans notre vie, 6armonie et dis6armoniec6eminent ensem!le. Comme la dis6armonie est le fait, ou l’énergie pertur!atrice del’6armonie, l’6armonisation de la dis6armonie est l’action par lauelle nous réussissons &intégrer la dis6armonie dans l’6armonie Mprofitant pour autant, "usu’& même des énergiesdis6armoniuesN. D’étant pas indépendantes ni même contraires, mais tou"ourscomplémentaires, une ne peut pas su!stituer compl#tement l’autre, car s’il y avait plénitude del’une d’elles l’Homme serait a!solu dans un des pPles, s’égalant au Créateur.

Comme corollaire, l’on conclut u’il est totalement impossi!le l’e*istence du mal dansun état a!solu du 'ia!le, de fait ue, s’il e était ainsi, Satan serait égale & 'ieu en pouvoir,A!solu en sens opposé .

A propos de la dualité in6érente & la condition 6umaine, l’ApPtre 8aul dit Q ‘Le Bien@ue Pe veu= Faire Pe ne le Fais pas> ais oui le al @ue Pe ne veu= pas FaireZ Il J a en oideu= lois > la loi du Bien et la loi du al Z alGeureu= @ue Pe suis > @ui e liBérera de *e*orps ortiF<re

+omanos : $17=3

+! La vie de l’-oe *Gaps des Lois bari@ues!

;1



?uant on étudie l’Homme, uniue être vivant avec une capacité consciente pour lec6oi* de solutions de mani#re continuelle ou séuentielle, nous nous présentons avec le

!inPme terri!le depuis de nom!reu* si#cles, sans avoir réussi & l’éuationner Q ignoran*e etsouFFran*e!

8arlant d’ignorance nous ne voulons pas nous référer seulement & l’intellectuel. Ce

type d’ignorance est de valeur suffisamment secondaire, si nous réfléc6issons sur l’ignorancespirituelle dans lauelle nous avons vécu et *raignons de vivre, "usu’& au"ourd’6ui.

La crise spirituelle par lauelle passe l’6umanité , gén#re , dans cette fin d’actuellecivilisation , toutes les crises secondaires dans lesuelles nous nous dé!attons Qcriseéconomiue mondiale, crises politiues insolu!les, crise morale avec décadence des coutumes, commun & toutes les civilisations ui nous ont précédées ,lorsu’elles étaient dé"& en p6asede disparition Q crises e*istentielles Q et toute la dis6armonie et inuiétude matérialiste dont

nous nous amarrons , ainsi ue l’incroya!le gonflement des moyens de divertissement et de plaisirs , les communications faciles et les conforts ue nous disposons .

+esponsa!le pour toutes ces crises, la grande crise spirituelle peut être seulementrésolue & travers l’apprentissage spirituel de c6aue individu. Le sommaire des actions desindividus rénovées modifierait la société en mieu*, comme conséuence automatiue. Il est

!ien possi!le ue, pour se c6emin, nous arrivions & l’idéale société sans classes, ui vient peupler nos rêves depuis 8laton "usu’au* matérialistes 6istoriues de nos "ours.

Il n’e*iste pas une ‘allo rédemption’, affirme +o6den Q ceci est, il n’e*iste pas unerédemption venant de l’e=térieur de l’6omme. Dotre sauvetage vient de l’intérieur,s’épanouit de notre intime. C’est pourtant une auto rédemption. 'es modifications imposées

par des agents e*térieurs n’alt#rent en rien les créatures dans leur essence Q d’ou le total fracasdes magiues des gouvernements ui n’ont "amais résolu les angoissants pro!l#mes uiaffligent toutes les classes sociales. La société de ce fin de ce si#cle e*cessivement‘immédiatiste’ et avide de solutions salvatrices, et ou!liant sempiternellement les le)ons del’6istoire, n’arrive tou"ours pas & entrevoir ue la solution de tous est & l’intérieur de c6aue6omme.

En effet, regardons autour de nous et l’intérieur de nous Q nous vivons, pratiuement tous les 6ommes c6erc6ant des détails, des c6emins ue nous inventons. Dous

nous égarons et nous nous perdons dans des la!yrint6es ue nous même avons crées. Ainsidonc a tou"ours été, cependant et 6eureusement e*iste tou"ours la radiante luminosité des loisenseignées par l’Envoyé.

8ouruoi tout ceci & la fin >

L’e*plication nous a dé"& été donnée par l’apPtre 8aul, il y a 10 si#cles Q

Zl’Goe psJ*Gos MintellectuelN ne *oprend pas les *Goses de l’esprit> @ui luiparaisse sottise> ni ne peut les *oprendre> par*e @ue les *Goses de l’esprit doivent Qtreinterpénétrées spirituelleent.

1= Corint6iens $13

;



La formule parfaite pour notre sauvetage, nous l’avons depuis deu* mille ans .Elle estsimple et & la portée de tous, dans les immua!les lois cosmiues contenues dans l’Evangile.Cependant les connaissant , durant des si#cles et des si#cles nous avons insisté & lestransgresser , de fa)on ue les 6istoriens du futur , pro!a!lement auront & dire ue ceci a été la

plus grande , la plus dura!le et la plus catastrop6iue erreur collective de notre Esp#ce .

;



LA 3IE 3IENT DE DIEU

4out ce ui e*iste & pour origine 'ieu, et apr#s une longue évolution revient & 'ieuX

'e 'ieu, l’A!solu, par la Loi de l’Action MarmaN agissant de mani#re centrifuge & pour origine l’Espace et uelue c6ose ue les Indous appellent de 8rana Mforce vitalN, avec lesurgissement de l’Energie ou de uelue c6ose de similaire .8ar p6énom#ne d’inter action,elle se condense "usu’& constituer des vorte* c6aue fois plus dynamiues. 'ans un stagedéterminé d’intensité, ces vorte* commencent & constituer l’électron li!re, par condensationd’un p6oton gamma, comme nous avons vu.

'ans un stage plus avancé, en s’intensifiant le mouvement augmente aussi l’énergieMet conséuemment la températureN avec le surgissement des éléments nucléaires sta!les, lenoyau atomiue avec ses protons, neutrons, et dans la périp6érie les électrons .Il naKt, donc le

premier élément d’une série concernant l’origine des éléments cellulaires des tissus animau*,6ydrog#ne, constitué d’un proton et d’un électron, en or!ites de vitesse inconceva!le. Dousavons de cette fa)on, la premi#re particule sta!le, définie et individualisée .Avec lerefroidissement continu vont se former les autres éléments.

'ans la mati#re se ni*Ge le 8rincipe Spirituel .Il n’a pas origine dans la mati#re,comme le veulent les matérialistes. ?uand les com!inaisons moléculaires des sels minérau*

eau, o*yg#ne, nitrog#ne, c6aleur convenant, ionisation électriue, temps de répétition descom!inaisons, tout, enfin, devient compati!le avec un premier stage !iologiue, ils seforment les aminoacides fondamentales ui seront le su!strat de sustentation pour ue le

principe Spirituel organise et se fi*e sur ce ui deviendra une premi#re et primaire particulevive.

DaKt la vie, telle ue nous la connaissons Q vive, cette particule se reproduira etévoluera pour des formes tou"ours plus comple*es. Et, arrivera l’Homme.

Le 8rincipe Spirituel est la Bie, cependant, elle vient de 'ieu. La mati#re est & peine lesu!strat auuel elle se lie pour former les êtres vivants de notre univers dimensionnel.

XMConcept p6ilosop6iue du fr#re irlandais %o6n Scot N =Erig#ne O neuvi#me si#cle.

;3

etudes et cours spirites complets suivant l'evangile (indicateur systématisé manaus br) yjs

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