etude thématique a6: l’offre en matière d’infrastructures

Etude thématique A6:

L’offre en matière d’infrastructures et de services Le monitoring de l’espace urbain suisse

Version 01.06, décembre 2006

Impressum Editeur Office fédéral du développment territorial (ARE) Auteur Salomé Obrist Office fédéral du développment territorial (ARE) Direction du projet Marco Kellenberger Office fédéral du développment territorial (ARE) Hans Rudolf Meier BHP – Hanser und Partner AG Production Rudolf Menzi Office fédéral du développment territorial (ARE) Citation Office fédéral du développment territorial (ARE) (2006) Le monitoring de l’espace urbain suisse, Etude thématique A6: L’offre en matière d’infrastructures et de services Version 01.06 Distribution www.are.admin.ch 12.2006

Etude thématique:

L’offre en matière d’infrastructures et de services Le monitoring de l’espace urbain suisse

ARE: Monitoring de l’espace urbain suisse / Thématique A6 2

A6 L’offre en matière d’infrastructures et de services Le secteur des services marque toujours davantage de son empreinte les espaces économiques et les lieux de vie. Cette évolution résulte de la modification structurelle de l’économie et de la prolifération des systèmes de transports et de communication. Les services orientés vers les ménages ont en particulier un effet déterminant sur le développement de l’urbanisation et des transports. Ces services font l’objet d’une utilisation intensive par la population. Suivant la répartition spatiale de l’offre et de la demande, des flux de transports significatifs peuvent en résulter, entraînant parfois une répartition asymétrique des charges et des profits liés aux installations correspondantes. L’étude relative à la thématique A6 du monitoring de l’espace urbain suisse se concentre sur la répartition de l’offre des services orientés vers les ménages dans l’espace urbain, ainsi que sur ses effets sur l’emploi. Elle se base sur les questionnements suivants: - Quels sont la nature et le nombre des infrastructures et des services à rayonnement

régional dans les agglomérations, dans quelles parties des agglomérations sont-ils implantés et comment ont-ils évolué ?

- Dans quelles parties des agglomérations constate-t-on une concentration de l'emploi et comment cette densité de l’emploi a-t-elle évolué ?

Pour répondre à ces questions, quelques types de services orientés vers les ménages ont été sélectionnés qui ont une incidence particulière soit sur les structures des transports et du milieu bâti, soit sur la répartition asymétrique des charges et des avantages : - A61 Le commerce de détail, en fonction des surfaces de vente - A62 Les musées - A63 Les cinémas - A64 Les installations sportives - A65 L’enseignement secondaire supérieur - A66 Les crèches et les garderies d’enfants - A67 Les activités hospitalières - A68 Les cabinets médicaux


Remarques méthodologiques La distribution spatiale des entreprises de services est analysée en fonction du nombre absolu des occurrrences dans les différents types d’espaces (pour les grandes agglomérations, les agglomérations moyennes et les petites agglomérations: commune centrale, zone centrale, reste de l'agglomération; villes isolées; espace rural). La densité de l’emploi et l’incidence sur l’emploi sont analysés en fonction du nombre de personnes occupées par millier d’habitants. La densité des services (nombre d'établissements pour 1000 habitants) permet de déterminer la desserte dont bénéficie la population.

L’étude porte sur l'analyse de la distribution spatiale de huit catégories déterminantes de services. Les données proviennent des recensements fédéraux des entreprises de 1995 et de 2001, relatives aux catégories NOGA suivantes : - A61 Le commerce de détail, en fonction des surfaces de vente NOGA 52.11A-E: Commerce de détail en magasin non spécialisé, mais à forte dominance

d’aliments, de boissons et de tabacs. Les classes de surfaces de vente considérées : - Hypermarchés (NOGA 52.11A) surface: > 2500m2 - Supermarchés (NOGA 52.11B, C) surface: 400 – 2499m2 - Commerces: (NOGA 52.11D, E) surface: < 399m2

- A62 Musées NOGA 92.52A: exploitation de musées de tous genres, protection de sites et de

monuments historiques - A63 Cinémas NOGA 92.13A: exploitation de cinémas, projection de films cinématographiques et de

vidéofilms dans les cinémas, dans d’autres locaux ou en plein air - A64 Installations sportives NOGA 92.61A: gestion d’installations pour manifestations sportives en plein air ou en

salle: stades de football, stades d’athlétisme, piscines, patinoires, courts de tennis, terrains de golf, manèges et halles d’équitation.

- A65 Enseignement secondaire supérieur NOGA 80.21B,C: Écoles préparant à la maturité, écoles normales, écoles de degré

diplôme et autres écoles de culture générale. - A66 Crèches et garderies d’enfants NOGA 85.32A: foyer de jour pour les enfants - A67 Activités hospitalières NOGA 85.11A: hôpitaux universitaires, hôpitaux pour soins généraux (sans les cliniques

spécialisées, les cliniques gériatriques, les soins dentaires ambulatoires) - A68 Pratique médicale NOGA 85.12A: les activités de consultation et de soins des médecins généralistes,

spécialisés et chirurgiens. Par ailleurs : activités de consultation des médecins privés dans les hôpitaux, les visites à domicile, les activités dans les policliniques, les stations d’urgence et les infirmeries des entreprises, écoles, établissements médico-sociaux, etc.

Il faut préciser que les données récoltées lors du recensement des entreprises ne livrent aucune information sur le travail bénévole et associatif, alors que dans le domaine des services orientés vers les ménages, ce type de travail peut représenter un volume significatif.


A61 Le commerce de détail, en fonction des surfaces de vente Le commerce de détail constitue l’un des principaux segments des prestations de services orientés vers les ménages, à la fois de par son incidence sur l’emploi et de par sa forte densité spatiale. Son effet sur le développement de l’urbanisation et des transports a des répercussions considérables sur le développement territorial. Les graphiques ci-dessous illustrent l’évolution du commerce de détail en fonction des catégories de surfaces, en termes de densité et d’emploi. La densité des commerces de détail1 et leur incidence sur l’emploi, en 2001

Fig. no A61-1: La densité du commerce de détail en 2001 (nombre pour 1000 habitant-e-s)

Source: Office fédéral de la statistique: ESPOP; Recensement fédéral des entreprises 1995 et 2001 Fig. no A61-2: La densité de l’emploi dans le commerce de détail en 2001 (nombre d’équivalents plein temps pour 1000 habitant-e-s)

Source: Office fédéral de la statistique: ESPOP; Recensement fédéral des entreprises 1995 et 2001

1 Selon la classification NOGA (NOGA: Nomenclature générale des activités économiques, OFS 2006), on entend par - hypermarché: un commerce de détail avec des marchandises de tous genres, d’une surface de vente de plus de 2500m2

- supermarché: grands supermarchés: une surface de vente comprise entre 1000 et 2499m2, petits supermarchés: une surface de vente comprise entre 400 et 999m2

- commerces: grands commerces: une surface de vente comprise entre 100 et 399m2, petits commerces: une surface de vente inférieure à 100m2

0.00.10.20.30.40.50.60.70.80.9

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Grandes agglomérations Agglomérations moyennes Petites agglomérations .

Hypermarchés p. 1000 hab. Supermarchés p. 1000 hab. Commerces p. 1000 hab.

012345678

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Grandes agglomérations Agglomérations moyennes Petites agglomérations .

Hypermarchés Supermarchés Commerces


Fig. No A61-3: Répartition spatiale des hypermarchés

Source: Office fédéral de la statistique: ESPOP; Recensement fédéral des entreprises 1995 et 2001 Observations à propos des illustrations A61-1 à A61-3

• Le diagramme A61-1 montre que les commerces à surface de vente relativement petite qui accusent la plus forte densité dans tous les types d’espaces. Cette densité diminue proportionnellement à l’augmentation de la surface de vente. En 2001, on comptait ainsi en Suisse un commerce pour 1'770 habitant-e-s en moyenne, mais seulement un hypermarché pour 62'500 habitant-e-s.

• Le tableau brossé par le diagramme A61-2 est tout différent: ce sont les supermarchés qui ont la plus forte incidence sur l’emploi en moyenne suisse (3,8 équivalents plein temps pour 1'000 habitant-e-s), alors que la densité d’emploi dans les hypermarchés (1,82) n’est que légèrement supérieure à celle des commerces en moyenne suisse.

• La densité des commerces (cf. fig. no A61-1) est supérieure à la moyenne dans l’espace rural. Ce phénomène s’explique par le fait que la course à l’éviction des concurrents entre grands distributeurs et petits commerces de détail est moins marquée à la campagne, permettant aux petits commerces de se maintenir.

• Les diagrammes A61-1 et A61-2 montrent que tant la densité des hypermarchés (commerces de détail à grande surface de vente) que la densité d’emploi qu’ils génèrent est plus élevée dans les zones centrales des grandes et des moyennes agglomérations que dans les communes centres. Les hypermarchés, du fait de leur très grande surface, sont en effet rarement localisés dans les centres urbains, où le prix du terrain est élevé. Ils se situent généralement dans les zones centrales, à la limite immédiate du centre urbain, relativement faciles à atteindre de la ville-centre et du reste de l’agglomération et bien desservis par les infrastructures de transport.


L’évolution du nombre des hypermarchés, des supermarchés, des commerces et de la densité d’emploi entre 1995 et 2001 Fig. no A61-4: Évolution de la densité des hypermarchés entre 1995 et 2001 (nombre d’hypermarchés pour 1000 habitant-e-s)

Total Commune centrale Zone centre Reste de

l’agglomération 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 %Grandes agglomérations 0.022 0.016 -27.0 0.023 0.021 -8.2 0.034 0.025 -27.1 0.014 0.006 -53.1Agglomérations moyennes 0.032 0.022 -31.9 0.044 0.026 -41.1 0.048 0.034 -27.9 0.013 0.013 -4.8Petites agglomérations 0.039 0.035 -10.5 0.052 0.052 -1.0 0.042 0.041 -4.2 0.020 0.011 -43.4Villes isolées 0.041 0.020 -50.9 0.000 - - 0.137 - - 0.000 - -Espace urbain 0.028 0.021 -26.4 0.036 0.028 -21.1 0.041 0.029 -29.9 0.014 0.009 -34.9

Espace rural 0.004 0.004 -2.3 - - - - - - - - -Suisse 0.021 0.016 -25.2 - - - - - - - - -


Fig. no A61-5: Évolution de la densité de l’emploi dans les hypermarchés entre 1995 et 2001 (nombre d’équivalents plein temps pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 %Grandes agglomérations 3.47 2.13 -38.6 3.14 2.17 -31.1 7.76 4.70 -39.4 1.20 0.58 -51.3Agglomérations moyennes 4.16 2.56 -38.6 3.95 2.38 -39.7 8.74 4.68 -46.5 2.36 1.79 -23.9Petites agglomérations 4.29 2.97 -30.9 4.49 4.25 -5.4 4.15 3.47 -16.4 4.04 1.13 -72.0Villes isolées 3.66 2.70 -26.2 - - - - - - - - -Espace urbain 3.83 2.39 -37.4 3.67 2.61 -28.9 7.92 4.63 -41.5 1.99 1.10 -44.7



Fig. no A61-6: Évolution de la densité des supermarchés entre 1995 et 2001 (nombre de supermarchés pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération

1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % Grandes agglomérations 0.153 0.167 9.5 0.151 0.176 17.0 0.191 0.184 -3.5 0.132 0.149 13.3Agglomérations moyennes 0.179 0.183 2.0 0.192 0.199 3.5 0.200 0.215 7.6 0.156 0.153 -2.5Petites agglomérations 0.159 0.163 2.4 0.197 0.193 -2.4 0.233 0.223 -4.2 0.090 0.111 23.1Villes isolées 0.145 0.223 54.4 - - - - - - - - -Espace urbain 0.163 0.173 6.0 0.174 0.187 7.7 0.203 0.196 -3.2 0.136 0.146 7.4Espace rural 0.130 0.142 9.1 - - - - - - - - -Suisse 0.154 0.164 6.7 - - - - - - - - -



Fig. no A61-7: Évolution de la densité de l’emploi dans les supermarchés entre 1995 et 2001 (nombre d’équivalents plein temps pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération

1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % Grandes agglomérations 3.690 4.056 9.9 3.230 4.097 26.8 5.890 5.216 -11.5 2.804 3.339 19.1Agglomérations moyennes 3.557 4.258 19.7 4.121 5.299 28.6 4.078 4.889 19.9 2.756 2.982 8.2Petites agglomérations 3.298 3.967 20.3 4.225 4.999 18.3 3.540 4.264 20.5 1.933 2.511 29.9Villes isolées 3.205 7.577 136.4 - - - - - - - - -Espace urbain 3.587 4.150 15.7 3.730 4.698 25.9 5.170 5.061 -2.1 2.677 3.103 15.9Espace rural 2.371 2.826 19.2 - - - - - - - - -Suisse 3.261 3.796 16.4 - - - - - - - - -


Fig. no A61-8: Évolution de la densité des commerces entre 1995 et 2001 (nombre de commerces pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 %Grandes agglomérations 0.495 0.440 -11.3 0.568 0.541 -4.8 0.404 0.379 -6.2 0.482 0.387 -19.8Agglomérations moyennes 0.550 0.464 -15.6 0.598 0.496 -17.1 0.439 0.376 -14.4 0.550 0.472 -14.2Petites agglomérations 0.605 0.579 -4.3 0.548 0.551 0.5 0.593 0.487 -17.9 0.688 0.633 -7.9Villes isolées 0.372 0.345 -7.2 - - - - - - - - -Espace urbain 0.528 0.465 -11.9 0.576 0.526 -8.6 0.443 0.383 -13.5 0.533 0.449 -15.8



Fig. no A61-9: Évolution de la densité de l’emploi dans les commerces entre 1995 et 2001 (nombre d’équivalents plein temps pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération

1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 %Grandes agglomérations 1.70 1.56 -8.6 2.00 1.83 -8.3 1.44 1.79 24.1 1.58 1.18 -25.4Agglomérations moyennes 2.04 1.63 -20.3 2.11 1.83 -13.3 2.98 1.45 -51.4 1.57 1.52 -3.3Petites agglomérations 1.95 1.95 0.2 1.75 1.81 3.5 1.95 1.81 -7.3 2.24 2.18 -2.6Villes isolées 1.32 1.54 16.7 - - - - - - - - -Espace urbain 1.85 1.63 -11.9 2.00 1.83 -8.5 1.98 1.67 -15.5 1.66 1.43 -13.8Espace rural 2.47 2.13 -14.0 - - - - - - - - -Suisse 2.02 1.76 -12.6 - - - - - - - - -


Observations à propos des illustrations A61-1 à A61-9

• Une évolution surprenante a eu lieu entre 1995 et 2001 notamment en ce qui concerne les hypermarchés (cf. fig. nos A61-3 et A61-4) : tant le nombre d’hypermarchés que le nombre d’équivalents plein temps ont diminué dans tous les types d’espaces. Il existe donc aujourd’hui moins d’hypermarchés et moins de personnes employées dans ce type de commerce.2

• Une évolution inverse caractérise les supermarchés: aussi bien le nombre moyen des établissements que celui des personnes employées (en équivalents plein temps) ont en

2 Il faut préciser que le faible nombre des hypermarchés en valeur absolue ne permet pas de tirer des conclusions fiables au sujet de leur évolution. Par ailleurs, il est probable que certaines modifications statistiques soient le résultat de changements de catégories au sein de la nomenclature NOGA (légère modification dans la composition des surfaces de vente). On peut donc admettre qu’aucune diminution réelle du nombre des hypermarchés n’a eu lieu entre 1995 et 2001.


moyenne augmenté dans les agglomérations, dans les villes isolées et dans l’espace rural. Les villes isolées ont enregistré un accroissement particulièrement marqué du nombre des supermarchés et des personnes employées dans ce secteur. D’ailleurs, le nombre des personnes employées dans les supermarchés a augmenté davantage que celui des établissements, une évolution qui indique une concentration de l’emploi. Le tableau A61-6 illustre bien que la densité de l’emploi dans les supermarchés a augmenté surtout dans les communes centres des agglomérations.

• Côté commerces, on assiste à une diminution de leur nombre, comme dans le cas des hypermarchés; en moyenne suisse, le nombre des personnes employées diminue lui aussi. L’emploi a toutefois reculé de manière moins significative que le nombre des entreprises, exception faite des agglomérations moyennes. On peut interpréter cette évolution comme un indice que le nombre des petits commerces qui comptent peu d’employé-e-s a diminué davantage que celui des grands commerces qui occupent davantage de personnes.


A62 Les musées Fig. no A62-1: Évolution du nombre des musées entre 1995 et 2001


l’agglomération 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % Grandes agglomérations 105 111 5.7 81 74 -8.6 12 10 -16.7 12 27 125.0Agglomérations moyennes 96 104 8.3 80 85 6.3 6 5 -16.7 10 14 40.0Petites agglomérations 28 27 -3.6 25 23 -8.0 0 0 0.0 3 4 33.3Villes isolées 2 3 50.0 - - - - - - - - -Espace urbain 231 245 6.1 186 182 -2.2 18 15 -16.7 25 45 80.0

Espace rural 59 53 -10.2 - - - - - - - - -Suisse 290 298 2.8 - - - - - - - - -


Fig. no A62-2: Évolution de la densité des musées entre 1995 et 2001 (nombre de musées pour 1000 habitant-e-s)

Total Commune centrale Zone centre Reste de l’agglomération

1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % Grandes agglomérations 0.040 0.041 2.3 0.084 0.078 -7.8 0.020 0.016 -20.3 0.012 0.025 111.2Agglomérations moyennes 0.052 0.054 5.4 0.104 0.111 6.3 0.018 0.014 -19.9 0.013 0.018 33.2Petites agglomérations 0.042 0.039 -6.5 0.069 0.062 -8.9 0.000 0.000 - 0.012 0.015 25.9Villes isolées 0.041 0.061 47.4 - - - - - - - - -Espace urbain 0.045 0.046 2.9 0.089 0.087 -1.9 0.018 0.014 -20.1 0.012 0.021 69.9Espace rural 0.031 0.027 -12.3 - - - - - - - - -Suisse 0.041 0.041 -0.1 - - - - - - - - -


Fig. no A62-3: Évolution de la densité des musées entre 1995 et 2001 (nombre de musées pour 1000 habitant-e-s)


0.000.020.040.060.080.100.120.140.160.180.20

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Grandesagglomérations

Agglomérationsmoyennes

Petites agglomérations .

1995

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Fig. no A62-4: Évolution de la densité de l’emploi dans les musées entre 1995 et 2001 (en équivalents plein temps pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération

1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % Grandes agglomérations 0.454 0.525 15.7 1.132 1.310 15.8 0.049 0.051 5.3 0.060 0.117 97.0Agglomérations moyennes 0.324 0.445 37.3 0.670 0.948 41.5 0.075 0.112 49.9 0.084 0.106 26.4Petites agglomérations 0.144 0.160 11.1 0.239 0.261 9.2 0.000 0.000 - 0.035 0.052 46.8Villes isolées 0.124 0.183 47.4 - - - - - - - - -Espace urbain 0.364 0.446 22.5 0.807 0.992 22.9 0.055 0.069 25.4 0.066 0.105 59.9Espace rural 0.122 0.106 -13.3 - - - - - - - - -Suisse 0.299 0.355 18.7 - - - - - - - - -


Fig. no A62-5: Évolution de la densité de l’emploi dans les musées entre 1995 et 2001 (en équivalents plein temps pour 1000 habitant-e-s)


• La comparaison entre les figures A62-3 et A62-5 montre que les emplois dans les musées se concentrent dans les centres des agglomérations, alors que la densité des musées est relativement élevée également dans l’espace rural et dans les autres parties des agglomérations.

• La densité des musées est particulièrement élevée dans les communes centres des agglomérations (cf. fig. A62-3). Contrairement à ce qu'on pourrait croire, cette densité est relativement élevée même dans l’espace rural. Au niveau structurel, ce phénomène s’explique par le fait qu’en Suisse, la plupart des musées relèvent de la propriété privée et que la création de telles institutions n’a pas beaucoup d’obstacles à surmonter. La densité de l'emploi très faible des musées en milieu rural (0.106 emplois pour 1000 habitant-e-s) confirme cette hypothèse (cf. fig. no A62-4).

• Alors que la densité et le nombre des musées étaient en recul dans certains types d’espaces entre 1995 et 2001, la densité des emplois a augmenté en milieu urbain. L’évolution qui se dessine dans cette activité économique rejoint celle qui caractérise la plupart des activités de services: un nombre de prestataires stable ou légèrement en baisse et un accroissement simultané du nombre des personnes employées. En d’autres termes, l’emploi et l’offre se concentrent sur un nombre de prestataires stable ou en léger recul, la concentration étant particulièrement marquée dans les centres urbains.

0.00.20.40.60.81.01.21.4

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A63 Les cinémas La répartition spatiale et la densité spatiale des cinémas et leur évolution

Fig. no A63-1: Évolution du nombre des cinémas entre 1995 et 2001


l’agglomération 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % Grandes agglomérations 117 106 -9.4 97 87 -10.3 14 11 -21.4 6 8 33.3Agglomérations moyennes 79 82 3.8 59 65 10.2 11 11 0.0 9 6 -33.3Petites agglomérations 27 25 -7.4 25 20 -20.0 0 1 - 2 4 100.0Villes isolées 3 6 100.0 - - - - - - - - -Espace urbain 226 219 -3.1 181 172 -5.0 25 23 -8.0 17 18 5.9

Espace rural 24 29 20.8 - - - - - - - - -Suisse 250 248 -0.8 - - - - - - - - -


Fig. no A63-2: Évolution de la densité des cinémas entre 1995 et 2001 (nombre de cinémas pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération

1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % Grandes agglomérations 0.045 0.039 -12.3 0.101 0.091 -9.5 0.023 0.017 -24.8 0.006 0.007 25.2Agglomérations moyennes 0.042 0.043 1.0 0.077 0.085 10.3 0.033 0.032 -3.9 0.012 0.008 -36.6Petites agglomérations 0.040 0.036 -10.2 0.069 0.054 -20.8 0.000 0.020 - 0.008 0.015 88.8Villes isolées 0.062 0.122 96.5 - - - - - - - - -Espace urbain 0.044 0.041 -6.0 0.086 0.082 -4.7 0.025 0.022 -11.8 0.008 0.008 0.0Espace rural 0.013 0.015 18.0 - - - - - - - - -Suisse 0.035 0.034 -3.6 - - - - - - - - -


Fig. no A63-3: Évolution de la densité des cinémas entre 1995 et 2001 (nombre de cinémas pour 1000 habitant-e-s)


• La répartition de la densité des cinémas (nombre de cinémas pour 1000 habitant-e-s) se caractérise par une nette concentration dans les communes centres des agglomérations et dans les villes isolées. La densité de leur occurrence dans les centres et leur zone d’attraction

0.000.020.040.060.080.100.120.140.160.180.20

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1995

2001


relativement vaste sont des facteurs qui montrent que les cinémas remplissent une fonction typique liée à la position de centre.

• La densité des cinémas a toutefois légèrement reculé dans les communes centres des grandes et des petites agglomérations entre 1995 et 2001.

L’emploi dans les cinémas entre 1995 et 2001

Fig. no A63-4: Évolution de l’emploi dans les cinémas entre 1995 et 2001 (nombre d’équivalents plein temps pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 %Grandes agglomérations 0.218 0.248 13.7 0.538 0.640 19.1 0.064 0.053 -16.6 0.010 0.019 97.1Agglomérations moyennes 0.173 0.240 38.7 0.356 0.482 35.2 0.066 0.175 166.4 0.034 0.035 2.5Petites agglomérations 0.102 0.118 15.5 0.173 0.187 8.4 0.000 0.020 - 0.020 0.041 107.7Villes isolées 0.207 0.264 27.7 - - - - - - - - -Espace urbain 0.187 0.228 22.3 0.408 0.502 23.2 0.061 0.092 50.8 0.020 0.028 38.2

Espace rural 0.022 0.028 25.6 - - - - - - - - -Suisse 0.142 0.175 22.6 - - - - - - - - -


Fig. no A63-5: Évolution de l’emploi dans les cinémas entre 1995 et 2001 (nombre d’équivalents plein temps pour 1000 habitant-e-s)


0.00.10.20.30.40.50.60.7

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Fig. no A63-6: Évolution du nombre d'établissements et du nombre de personnes employées dans les cinémas en pour cent


• La densité de l’emploi dans les cinémas présente une structure spatiale comparable à celle des cinémas : on observe une forte concentration dans les communes centres des agglomérations et dans les villes isolées. On constate également une diminution de la densité de l’emploi dans les communes centres qui est proportionnelle à la taille des agglomérations (entre 0,640 dans les communes centres des grandes agglomérations et 0,187 dans celles des petites agglomérations).

• 48 % de toutes les personnes employées dans les cinémas en Suisse (en équivalents plein temps) travaillent dans les salles situées dans les communes centres des grandes agglomérations, alors que seulement 35 % des cinémas sont localisés dans ces communes. Les cinémas des communes centres des grandes agglomérations emploient donc davantage de personnes par exploitation que ceux des autres types d’espaces. On peut admettre que les communes centres des grandes agglomérations comptent un nombre particulièrement élevé de grands cinémas.

• Le nombre des personnes occupées dans cette activité de services a augmenté davantage que le nombre d'établissements, ce dernier ayant même diminué dans une certaine mesure (cf. fig. no A63-6). Cette tendance rejoint celle que l’on constate dans les autres types de services (musées, cabinets médicaux, crèches et garderies d’enfants) : les entreprises sont moins nombreuses, mais plus grandes dans les espaces urbains. Cette évolution reflète une tendance à la spécialisation spatiale et à la concentration des services en zone urbaine.

-20.0 0.0 20.0 40.0 60.0 80.0 100.0 120.0

Suisse

Espace rural

Espace urbain

Villes isolées

Petites agglomérations

Agglomérations moyennes

Grandes agglomérations

Nombre de lieux de travail Nombre de personnes employées


A64 Les installations sportives La répartition spatiale des installations sportives et son évolution

Fig. no A64-1: Évolution du nombre des installations sportives entre 1995 et 2001


1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % Grandes agglomérations 366 351 -4.1 126 112 -11.1 104 105 1.0 136 134 -1.5 Agglomérations moyennes 250 272 8.8 109 117 7.3 52 54 3.8 89 101 13.5 Petites agglomérations 103 100 -2.9 70 59 -15.7 10 7 -30.0 23 34 47.8 Villes isolées 6 9 50.0 - - - - - - - - -Espace urbain 725 732 1.0 305 288 -5.6 166 166 0.0 248 269 8.5

Espace rural 216 265 22.7 - - - - - - - - -Suisse 941 997 6.0 - - - - - - - - -


Fig. no A64-2: Évolution de la densité des installations sportives entre 1995 et 2001 (nombre d’installation sportives pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % Grandes agglomérations 0.141 0.131 -7.2 0.131 0.117 -10.3 0.169 0.164 -3.4 0.133 0.123 -7.5Agglomérations moyennes 0.134 0.142 5.9 0.142 0.152 7.4 0.155 0.155 -0.2 0.117 0.126 8.0Petites agglomérations 0.154 0.145 -5.9 0.192 0.160 -16.6 0.212 0.142 -32.9 0.090 0.125 39.5Villes isolées 0.124 0.183 47.4 - - - - - - - - -Espace urbain 0.140 0.137 -2.0 0.145 0.138 -5.3 0.167 0.160 -4.2 0.122 0.124 2.4

Espace rural 0.114 0.136 19.8 - - - - - - - - -Suisse 0.133 0.137 3.0 - - - - - - - - -


Fig. no A64-3: Évolution de la densité des installations sportives entre 1995 et 2001 (nombre d’installation sportives pour 1000 habitant-e-s)


0.00

0.05

0.10

0.15

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Petitesagglomérations

.

19952001



• En Suisse, la densité des installations sportives est relativement homogène. En 2001, le nombre d’installations sportives pour 1000 habitant-e-s était de 0,14 dans l’ensemble de l’espace urbain, de l’espace rural et en moyenne suisse. On comptait donc une installation sportive pour 7'140 habitant-e-s. La même année, on trouvait une densité supérieure à la moyenne uniquement dans les villes isolées, puisqu’elle atteignait 0,18 installations sportives pour 1000 habitant-e-s, ce qui correspond à une installation pour 5'555 habitant-e-s.

• Si l'on considère la distribution des installations sportives en valeur absolue ou en termes de répartition spatiale, on constate une concentration marquée dans l’espace urbain. Sur un total de 997 installations sportives, 732 ou 73,4 % étaient localisées en milieu urbain en 2001, dont près de la moitié (47,94 %) dans les grandes agglomérations (cf. fig. no A64-1). À noter que malgré cette forte concentration dans l’ensemble de l’espace urbain, la densité des installations sportives n’est pas plus faible en milieu rural que dans les agglomérations.

• Fait marquant, la densité des installations sportives est particulièrement faible dans les communes centres des grandes agglomérations. Avec 0,13 installations pour 1000 habitant-e-s en 2001, cette densité était même légèrement inférieure à la moyenne suisse.

• Dans l’ensemble, la densité des installations sportives n’a que peu évolué entre 1995 et 2001. On constate néanmoins que la densité de ces installations a légèrement diminué dans tous les types d’espaces des grandes agglomérations, alors qu’elle a légèrement augmenté dans les communes périphériques des petites agglomérations, dans les villes isolées et dans l’espace rural. La tendance est donc à la densification des installations sportives dans les régions périphériques au détriment des centres. Cette évolution va en sens contraire de celle qu’on constate dans les domaines de la santé et du social (cf. hôpitaux, cabinets médicaux, crèches et garderies d’enfants).

• En 1995, la densité des installations sportives dans les communes centres et dans les autres parties de la zone centrale des petites agglomérations était également supérieure à la moyenne, avec 0,19 respectivement 0,21 installation pour 1000 habitant-e-s. Durant la période considérée, ces deux types d’espaces ont toutefois connu une baisse relativement significative de la densité de ce type d'installations pour atteindre un niveau légèrement supérieur à la moyenne suisse en 2001.

• En milieu urbain, le nombre d’installations sportives a légèrement augmenté en valeur absolue (+ 1 %, cf. fig. no A64-1), alors que leur densité a baissé (- 2 %, cf. fig. no A64-2). On en conclut que l’augmentation du nombre des installations sportives n’a pas suivi l’évolution démographique et que leur densité en milieu urbain a reculé.


La densité de l’emploi dans les installations sportives et son évolution

Fig. no A64-4: Évolution de la densité de l’emploi dans les installations sportives entre 1995 et 2001 (nombre d’équivalents plein temps pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération

1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 %Grandes agglomérations 0.625 0.663 6.0 0.632 0.628 -0.7 0.772 0.899 16.5 0.531 0.554 4.4Agglomérations moyennes 0.599 0.696 16.3 0.689 0.696 1.0 0.681 0.876 28.5 0.471 0.618 31.3Petites agglomérations 0.609 0.611 0.3 0.724 0.616 -14.9 0.805 1.056 31.1 0.410 0.524 27.7Villes isolées 1.572 0.691 -56.1 - - - - - - - - -Espace urbain 0.623 0.668 7.4 0.669 0.651 -2.7 0.743 0.899 21.0 0.493 0.574 16.3Espace rural 0.379 0.106 -72.1 - - - - - - - - -Suisse 0.557 0.355 -36.3 - - - - - - - - -


Fig. no A64-5: Évolution de la densité de l’emploi dans les installations sportives entre 1995 et 2001 (nombre d’équivalents plein temps pour 1000 habitant-e-s)


Fig. no A64-6: Évolution du nombre des établissements et des personnes employées, en pour cent


0.00.20.40.60.81.01.21.41.61.8

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seGrandes

agglomérationsAgglomérations

moyennesPetites agglomérations .

19952001

-80.0 -60.0 -40.0 -20.0 0.0 20.0 40.0 60.0

Suisse

Espace rural

Espace urbain

Villes isolées

Petites agglomérations

Agglomérations moyennes

Grandes agglomérations

Nombre des lieux de travail Personnes employées



• Sur l’ensemble du territoire suisse, la densité de l’emploi dans les installations sportives a diminué de 36,3 % pour passer de 0,56 à 0,35 personne employée pour 1000 habitant-e-s. Dans l’espace rural, le recul de l’emploi dans ce domaine était encore plus fort, alors que la tendance était à la hausse avant tout dans les agglomérations moyennes et petites.

• Dans les agglomérations, le nombre des équivalents plein temps a augmenté plus fortement, en termes de pourcentages, que le nombre des établissements (nombre d’installations sportives) ; ce dernier est même partiellement en recul (cf. fig. no A64-5). Cette évolution correspond à une diminution du nombre de ces installations, mais à un accroissement en terme d’emplois. La tendance inverse se manifeste dans les villes isolées et dans l’espace rural : on y assiste à un recul du nombre des personnes employées et à une augmentation du nombre des établissements.

• Une comparaison horizontale avec d’autres branches du secteur des services montre que les installations sportives ont une incidence étonnamment élevée sur l’emploi. Sur l’ensemble du pays, il correspond à celui des musées (0.355, cf. fig. no A62-4) et il est légèrement supérieur à celui des crèches et garderies d’enfants (0.836, cf. fig. no A66-4) et des cinémas (0.175, cf. fig. no A63-4). Dans l’espace urbain, l’incidence des installations sportives sur l’emploi est supérieure à celle des musées (0.45) et des cinémas (0.23), mais inférieure à celle des crèches et des garderies d’enfants.


A65 Les écoles secondaires supérieures

Fig. no A65-1: Évolution du nombre des écoles secondaires supérieures entre 1995 et 2001


l’agglomération 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 %Grandes agglomérations 125 124 -0.8 91 91 0.0 20 20 0.0 14 13 -7.1Agglomérations moyennes 109 91 -16.5 80 69 -13.8 9 9 0.0 20 13 -35.0Petites agglomérations 43 31 -27.9 37 26 -29.7 1 1 0.0 5 4 -20.0Villes isolées 5 9 80.0 - - - - - - - - -Espace urbain 282 255 -9.6 208 186 -10.6 30 30 0.0 39 30 -23.1

Espace rural 41 37 -9.8 0 - - - - - - - -Suisse 323 292 -9.6 208 - - - - - - - -

Source: Office fédéral de la statistique: Recensement fédéral des entreprises 1995 et 2001

Fig. no A65-2: Évolution de la densité des écoles secondaires supérieures entre 1995 et 2001 (nombre d’écoles secondaires supérieures pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 %Grandes agglomérations 0.048 0.046 -4.0 0.094 0.095 0.9 0.033 0.031 -4.3 0.014 0.012 -12.8Agglomérations moyennes 0.058 0.048 -18.8 0.104 0.090 -13.7 0.027 0.026 -3.9 0.026 0.016 -38.2Petites agglomérations 0.064 0.045 -30.1 0.101 0.071 -30.4 0.021 0.020 -4.2 0.020 0.015 -24.5Villes isolées 0.103 0.183 76.8 - - - - - - - - -Espace urbain 0.054 0.048 -12.3 0.099 0.089 -10.3 0.035 0.029 -17.9 0.019 0.014 -27.4



Fig. no A65-3: Évolution de la densité de l’emploi dans les écoles secondaires supérieures entre 1995 et 2001 (nombre d’équivalents plein temps pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 %Grandes agglomérations 2.033 2.168 6.6 3.771 4.068 7.9 1.632 1.722 5.5 0.638 0.768 20.3Agglomérations moyennes 2.267 2.242 -1.1 4.634 4.659 0.5 0.621 0.560 -9.9 0.598 0.651 8.7Petites agglomérations 2.336 2.118 -9.3 3.817 3.433 -10.0 0.000 1.320 - 0.582 0.476 -18.3Villes isolées 3.226 2.316 -28.2 - - - - - - - - -Espace urbain 2.167 2.189 1.0 4.095 4.173 1.9 1.215 1.314 8.1 0.616 0.688 11.6Espace rural 0.807 0.743 -7.9 - - - - - - - - -Suisse 1.802 1.803 0.0 - - - - - - - - -



• La figure A65-1 met en évidence la concentration marquée des écoles secondaires supérieures dans les communes centres des agglomérations moyennes et grandes.

• La densité de ce type d’établissements est particulièrement élevée dans les communes centres des agglomérations, de même que dans les villes isolées, alors que dans les autres parties des agglomérations, elle est aussi faible que dans l’espace rural.

• Entre 1995 et 2001, on enregistre un recul à la fois de la densité et du nombre des écoles secondaires supérieures (cf. fig. no A65-1 et A65-2). Cette évolution étant contraire à l’évolution démographique, on en déduit que la desserte en écoles secondaires supérieures à diminué dans tous les types d’espaces, sauf dans les communes centres des grandes agglomérations.


A66 Les crèches et les garderies d’enfants La répartition et la densité spatiale des crèches et des garderies d’enfants et leur évolution

Fig. no A66-1 Densité des crèches et garderies d’enfants 2001 (nombre de crèches et garderies pour 1000 habitant-e-s)

Source: Office fédéral de la statistique, INFOPLAN-ARE, swisstopo Fig. no A66-2: Évolution du nombre des crèches et garderies d’enfants entre 1995 et 2001


l’agglomération

1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % Grandes agglomérations 444 726 63.5 276 457 65.6 80 116 45.0 88 153 73.9Agglomérations moyennes 162 231 42.6 104 154 48.1 26 34 30.8 32 43 34.4Petites agglomérations 48 62 29.2 42 51 21.4 0 2 - 6 9 50.0Villes isolées 3 3 0.0 - - - - - - - - -Espace urbain 657 1'022 55.6 422 662 56.9 106 152 43.4 126 205 62.7Espace rural 49 62 26.5 - - - - - - - - -Suisse 706 1'084 53.5 - - - - - - - - -



Fig. no A66-3: Évolution de la densité des crèches et garderies d’enfants entre 1995 et 2001 (nombre de crèches et garderies pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération

1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % Grandes agglomérations 0.171 0.270 58.3 0.287 0.479 67.1 0.130 0.181 38.8 0.086 0.140 63.2 Agglomérations moyennes 0.087 0.121 38.7 0.135 0.200 48.2 0.078 0.098 25.7 0.042 0.054 27.9 Petites agglomérations 0.072 0.090 25.2 0.115 0.138 20.2 0.000 0.041 - 0.023 0.033 41.6 Villes isolées 0.062 0.061 -1.8 - - - - - - - - -Espace urbain 0.127 0.191 50.9 0.201 0.317 57.3 0.106 0.146 37.4 0.062 0.095 53.6 Espace rural 0.026 0.032 23.6 - - - - - - - - -Suisse 0.100 0.149 49.2 - - - - - - - - -


Fig. no A66-4: Évolution de la densité des crèches et garderies d’enfants entre 1995 et 2001 (nombre de crèches et garderies pour 1000 habitant-e-s)


• La carte A66-1 montre que la densité de crèches et de garderies d’enfants est la plus forte dans les grandes agglomérations et qu’elle diminue proportionnellement à la taille de l’agglomération.

• Des tableaux A66-2 et A66-3, on déduit qu’en 2001, la desserte en crèches et en garderies d’enfants était la meilleure dans les communes centres des agglomérations. Plus la distance à la commune centrale augmente, plus la desserte en crèches et en garderies d’enfants diminue. Les crèches se concentrent donc dans les centres urbains de la Suisse.

• Entre 1995 et 2001, le nombre de crèches et de garderies d’enfants a augmenté en moyenne de 53,5 %. L’augmentation était de 55,6 % dans l’espace urbain et seulement de 26,5 % dans l’espace rural. Ce sont les communes centres et les autres parties des grandes agglomérations qui ont enregistré la plus forte augmentation. La plus faible augmentation était enregistrée dans les petites agglomérations (+ 29,2 %), dans les villes isolées (pas d’augmentation) et dans l’espace rural (+ 26,5 %).

• La tendance en matière d’évolution de densité des crèches et des garderies d’enfants (nombre de crèches et de garderies d’enfants pour 1000 habitant-e-s) est semblable à celle du nombre des crèches et des garderies d’enfants. C’est donc avant tout dans les communes centres des agglomérations que la desserte en crèches a augmenté. Dans les autres parties de la ceinture d’agglomération, la desserte a également connu une augmentation substantielle (+ 63,2 %).

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• En termes de pour cent, l’augmentation du nombre des crèches et des garderies d’enfants dépasse très nettement l’accroissement démographique, en milieu urbain comme en milieu rural. Le volume des services dans cette branche a donc connu une forte croissance.

L’emploi dans le domaine des crèches et des garderies d’enfants et sa répartition spatiale

Fig. no A66-5: Évolution de la densité de l’emploi dans les crèches et les garderies d’enfants entre 1995 et 2001 (nombre d’équivalents plein temps pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % Grandes agglomérations 0.912 1.556 70.6 1.623 2.892 78.2 0.762 1.102 44.6 0.333 0.697 109.4Agglomérations moyennes 0.486 0.666 37.0 0.844 1.166 38.2 0.415 0.623 50.0 0.155 0.214 38.1Petites agglomérations 0.397 0.507 27.7 0.694 0.860 24.0 0.000 0.122 - 0.047 0.102 116.7Villes isolées 0.269 0.406 51.1 - - - - - - - - -Espace urbain 0.686 1.091 58.9 1.176 1.900 61.6 0.610 0.895 46.8 0.231 0.442 91.7Espace rural 0.082 0.136 67.0 - - - - - - - - -Suisse 0.524 0.836 59.5 - - - - - - - - -

Source: Office fédéral de la statistique: ESPOP; Recensement fédéral des entreprises 1995 et 2001 Observations à propos de l’illustration A66-5

• Comme pour le nombre des places de crèches et de garderies d’enfants, la densité de l’emploi dans ce domaine est la plus forte dans les communes centres des agglomérations et diminue en s’éloignant du centre des agglomérations.

• Entre 1995 et 2001, la densité de l’emploi exprimée en pourcent a augmenté de manière frappante dans les autres parties des grandes et des petites agglomérations (+ 109.4 % dans les grandes agglomérations, + 116.7 % dans les petites agglomérations). Cependant, l’augmentation de la densité des crèches et des garderies d’enfants était moins marquée dans ces deux types d’espaces durant la même période (cf. fig. no A63-3). Cet écart signifie que la tendance était à la création de crèches et de garderies d’enfants plus grandes avec davantage de personnes employées. Une même tendance s’observe également, quoique affaiblie, dans les agglomérations moyennes et petites, dans les villes isolées et dans l’espace rural.

• Le nombre de personnes employées dans les crèches et les garderies d’enfants a augmenté davantage que la population des types d’espaces concernés. On en déduit que le volume des prestations de services a augmenté, en particulier dans les centres urbains.


A67 Les hôpitaux La répartition spatiale des hôpitaux et l’emploi dans le secteur hospitalier

Fig. no A67-1 Évolution du nombre d’hôpitaux entre 1995 et 2001


l’agglomération 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % Grandes agglomérations 4'179 3'938 -5.8 2'554 2'327 -8.9 762 766 0.5 863 845 -2.1Agglomérations moyennes 2'414 2'374 -1.7 1'649 1'579 -4.2 265 282 6.4 500 513 2.6Petites agglomérations 754 773 2.5 581 610 5.0 40 39 -2.5 133 124 -6.7Villes isolées 53 57 7.5 - - - - - - - - -Espace urbain 7'400 7'142 -3.5 4'784 4'516 -5.6 1'067 1'087 1.9 1'496 1'482 -0.9

Espace rural 1'225 1'208 -1.4 - - - - - - - - -Suisse 8'625 8'350 -3.2 - - - - - - - - -


Fig. no A67-2: Évolution de la densité des hôpitaux entre 1995 et 2001 (nombre d’hôpitaux pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération

1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % Grandes agglomérations 0.036 0.031 -14.6 0.053 0.042 -20.8 0.037 0.039 4.0 0.019 0.016 -16.0Agglomérations moyennes 0.033 0.033 0.4 0.062 0.069 10.5 0.018 0.020 12.1 0.011 0.005 -52.4Petites agglomérations 0.042 0.044 3.9 0.058 0.062 8.4 0.064 0.041 -36.1 0.016 0.018 18.0Villes isolées 0.062 0.081 31.0 - - - - - - - - -Espace urbain 0.036 0.034 -6.1 0.057 0.055 -3.1 0.032 0.033 1.8 0.015 0.012 -20.8Espace rural 0.033 0.029 -11.6 - - - - - - - - -Suisse 0.035 0.033 -7.5 - - - - - - - - -


Fig. no A67-3: Évolution de la densité des hôpitaux entre 1995 et 2001 (nombre d’hôpitaux pour 1000 habitant-e-s)


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Fig. no A67-4: Évolution de la densité de l’emploi dans les hôpitaux entre 1995 et 2001 (en équivalents plein temps pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération

1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % Grandes agglomérations 15.954 16.525 3.6 33.077 36.226 9.5 8.476 8.718 2.9 4.335 3.889 -10.3Agglomérations moyennes 13.264 13.492 1.7 28.270 30.293 7.2 6.313 5.934 -6.0 1.149 0.636 -44.7Petites agglomérations 11.757 13.778 17.2 15.812 19.819 25.3 19.605 19.292 -1.6 4.535 4.568 0.7Villes isolées 17.349 15.439 -11.0 - - - - - - - - -Espace urbain 14.459 15.073 4.2 28.311 31.155 10.0 8.276 8.286 0.1 3.173 2.771 -12.7Espace rural 5.288 4.575 -13.5 - - - - - - - - -Suisse 11.999 12.271 2.3 - - - - - - - - -


Fig. no A67-5: Évolution de la densité de l’emploi dans les hôpitaux entre 1995 et 2001 (en équivalents plein temps pour 1000 habitant-e-s)


• La densité hospitalière est la plus forte dans les villes isolées et dans les communes centres des agglomérations moyennes et petites. Dans les communes centres des grandes agglomérations, avec 0.031 hôpitaux pour 1000 habitant-e-s, cette densité était même légèrement inférieure à la moyenne suisse en 2001 (cf. fig. no A67-2).

• La densité de l’emploi est quant à elle supérieure à la moyenne dans les communes centres des grandes agglomérations et des agglomérations moyennes, alors qu’elle est faible dans les autres zones centrales, dans les autres parties de l’agglomération et dans l’espace rural. Les grands établissements comptant beaucoup d’employé-e-s se concentrent dans les communes centres des grandes agglomérations, alors qu’on trouve dans les communes centres des agglomérations moyennes et petites des hôpitaux plutôt petits qui emploient relativement peu de personnes (cf. les figs no A67-2 et A67-3).

• L’incidence des hôpitaux sur l’emploi dans les communes centres des grandes agglomérations est très élevée, puisqu’elle atteint 36.2 personnes pour 1000 habitants (cf. fig. no A67-4). On trouve dans ce type d’espace les grands hôpitaux universitaires qui drainent des patient-e-s venu-e-s de loin. Les hôpitaux des communes centres des petites agglomérations et des villes isolées ont par contre une zone d’influence relativement petite,

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qui se limite à la région avoisinante la plus proche. Par conséquent, la densité de l’emploi y est plus faible.

• Entre 1995 et 2001, la densité hospitalière dans les communes centres des grandes agglomérations a diminué, alors que la densité de l’emploi a augmenté. On a donc assisté, durant cette période, à une concentration de l’emploi dans quelques rares grands établissements hospitaliers. La densité des hôpitaux et de l’emploi ont légèrement diminué dans les villes-centres des agglomérations moyennes et petites. La densité des hôpitaux et celle de l’emploi ont également diminué dans les autres types d’espaces.


A68 Les cabinets médicaux Répartition spatiale et évolution

Fig. no A68-1 Évolution du nombre des cabinets médicaux entre 1995 et 2001


l’agglomération

1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 %Grandes agglomérations 4'179 3'938 -5.8 2'554 2'327 -8.9 762 766 0.5 863 845 -2.1Agglomérations moyennes 2'414 2'374 -1.7 1'649 1'579 -4.2 265 282 6.4 500 513 2.6Petites agglomérations 754 773 2.5 581 610 5.0 40 39 -2.5 133 124 -6.7Villes isolées 53 57 7.5 - - - - - - - - 0.0Espace urbain 7'400 7'142 -3.5 4'784 4'516 -5.6 1'067 1'087 1.9 1'496 1'482 -0.9Espace rural 1'225 1'208 -1.4 - - - - - - - - -Suisse 8'625 8'350 -3.2 - - - - - - - - -


Fig. no A68-2 Évolution de la densité des cabinets médicaux entre 1995 et 2001 (nombre de cabinets médicaux pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 %Grandes agglomérations 1.606 1.466 -8.8 2.652 2.439 -8.0 1.241 1.194 -3.8 0.842 0.774 -8.1Agglomérations moyennes 1.295 1.239 -4.3 2.145 2.055 -4.2 0.792 0.810 2.2 0.658 0.642 -2.4Petites agglomérations 1.129 1.123 -0.6 1.593 1.655 3.9 0.848 0.792 -6.6 0.521 0.459 -12.0Villes isolées 1.096 1.158 5.7 - - - - - - - - -Espace urbain 1.428 1.337 -6.4 2.282 2.160 -5.3 1.072 1.046 -2.4 0.733 0.686 -6.5Espace rural 0.645 0.621 -3.7 - - - - - - - - -Suisse 1.218 1.146 -5.9 - - - - - - - - -


Fig. no A68-3 Évolution de la densité des cabinets médicaux entre 1995 et 2001 (nombre de cabinets médicaux pour 1000 habitant-e-s)


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• En 2001, la densité des cabinets médicaux était deux fois plus élevée dans l’ensemble de l’espace urbain que dans l’espace rural. Dans les communes centres des grandes agglomérations, elle était même quatre fois plus élevée que dans l’espace rural.

• Ce sont les villes centres de toutes les agglomérations qui bénéficient de la meilleure desserte en cabinets médicaux par rapport au nombre d’habitant-e-s. En 2001, les communes centres des grandes agglomérations comptaient 2.48 cabinets pour 1000 habitant-e-s. Cette concentration évolue de manière inversement proportionnelle à la distance au centre: plus l’agglomération est petite et plus on s’éloigne d’une commune centrale, moins la densité des cabinets médicaux est élevée. Dans les parties non centrales des petites agglomérations, on ne comptait que 0.46 cabinet médical pour 1000 habitant-e-s en 2001. La desserte en milieu rural est faible elle aussi, avec 0.62 cabinet pour 1000 habitant-e-s.

• Entre 1995 et 2001, la densité moyenne des cabinets médicaux en Suisse a reculé de 5.9 %. En milieu urbain, cette tendance était encore plus marquée, avec un recul de 6.4 %. Ce sont les parties non centrales des agglomérations qui ont enregistré la perte de densité la plus forte ; en milieu rural, la tendance était moins prononcée en moyenne (- 3.5 %).

• Dans les centres des grandes agglomérations, le nombre des cabinets médicaux a légèrement augmenté entre 1995 et 2001, alors que leur densité a diminué. Cet écart s’explique par le fait que la population a davantage augmenté que la desserte en cabinets médicaux. Dans ce type d’espace, l’infrastructure n’a pas suivi l’accroissement démographique.

L’incidence des cabinets médicaux sur l’emploi et leur répartition spatiale

Fig. no A68-4 Évolution du nombre des personnes employées dans les cabinets médicaux entre 1995 et 2001 (en équivalents plein temps)


1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % Grandes agglomérations 10'807 10'665 -1.31 6'540 6'215 -4.97 2'035 2'121 4.23 2'232 2'329 4.4Agglomérations moyennes 6'237 6'697 7.38 4'239 4'475 5.57 736 806 9.51 1'262 1'416 12.2Petites agglomérations 1'978 2'232 12.82 1'541 1'744 13.17 98 113 15.31 339 375 10.5Villes isolées 139 161 15.83 - - - - - - - - -Espace urbain 19'161 19'755 3.10 12'320 12'434 0.93 2'869 3'040 5.96 3'833 4'120 7.5Espace rural 3'167 3'534 11.60 - - - - - - - - -Suisse 22'328 23'289 4.30 - - - - - - - - -


Fig. no A68-5 Évolution de la densité de l’emploi dans les cabinets médicaux entre 1995 et 2001 (en équivalents plein temps pour 1000 habitant-e-s)


l’agglomération

1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 %Grandes agglomérations 4.154 3.969 -4.5 6.790 6.514 -4.1 3.315 3.306 -0.3 2.179 2.134 -2.1Agglomérations moyennes 3.346 3.496 4.5 5.513 5.825 5.7 2.199 2.314 5.2 1.660 1.772 6.8Petites agglomérations 2.962 3.239 9.4 4.225 4.733 12.0 2.077 2.295 10.5 1.325 1.382 4.3Villes isolées 2.874 3.271 13.8 - - - - - - - - -Espace urbain 3.698 3.699 0.0 5.876 5.947 1.2 2.881 2.926 1.5 1.878 1.906 1.5Espace rural 1.667 1.818 9.0 - - - - - - - - -Suisse 3.153 3.197 1.4 - - - - - - - - -



Fig. no A68-6 Évolution de la densité de l’emploi dans les cabinets médicaux entre 1995 et 2001 (en équivalents plein temps pour 1000 habitant-e-s)

Source: Office fédéral de la statistique, INFOPLAN-ARE, swisstopo Observations à propos des illustrations A68-4 à A68-6

• En moyenne suisse, la densité de l’emploi a diminué de 1.4 % entre 1995 et 2001 dans les cabinets médicaux. Alors que ce taux a augmenté de 9 % dans l’espace rural, aucune augmentation n’a été enregistrée durant cette période dans l’espace urbain. Cette situation est due à un recul de la densité de l’emploi dans tous les types d’espaces des grandes agglomérations. Les agglomérations moyennes et petites et les villes isolées assistent, quant à elles, à une augmentation de la densité de l’emploi.

• La carte A68-6 illustre les répercussions spatiales de la densité de l’emploi des cabinets médicaux. On constate d’une part une diminution de cette densité dans les agglomérations de Suisse occidentale, d’autre part une augmentation dans les agglomérations moyennes et petites de Suisse orientale.

• En moyenne Suisse et dans la quasi totalité des régions de l’espace urbain (à l’exception des villes isolées), le nombre des cabinets médicaux a diminué, en valeur absolue comme en termes de densité. À l’inverse, le nombre des personnes employées dans ce secteur a augmenté dans tous les types d’espaces, sauf dans les grandes agglomérations (cf. fig. no A68-4). La tendance est donc à une diminution du nombre des cabinets, mais avec davantage de personnes employées, c’est-à-dire à des entités plus grandes. Cette tendance aux regroupements se vérifie même dans les grandes agglomérations, bien que la densité de l’emploi y soit en léger recul, puisque le nombre des cabinets y a diminué plus fortement que le nombre des emplois.

• Dans toutes les régions du pays, à l’exception des communes centres des grandes agglomérations, le nombre des personnes employées dans les cabinets médicaux a davantage augmenté que la population durant la période considérée. Par conséquent, le volume des prestations de services à disposition de la population a augmenté durant cette période.


Annexe

Évolution démographique entre 1995 et 2001 (en pour cent) Total Commune centrale Zone centre Reste de l’agglomération

1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 % 1995 2001 %

Grandes agglomérations 2'601'430 2'686'992 3.3 963'204 954'164 -0.9 613'882 641'517 4.5 1'024'344 1'091'311 6.5

Agglomérations moyennes 1'863'994 1'915'676 2.8 768'909 768'200 -0.1 334'686 348'320 4.1 760'399 799'156 5.1

Petites agglomérations 667'922 688'941 3.1 364'726 368'481 1.0 47'181 49'244 4.4 256'015 271'216 5.9

Villes isolées 48'360 49'226 1.8 - - - - - - - - -

Espace urbain 5'181'706 5'340'835 3.1 2'096'839 2'090'845 -0.3 995'749 1'039'081 4.4 2'040'758 2'161'683 5.9

Espace rural 1'899'484 1'944'635 2.4 - - - - - - - - -

Suisse 7'081'189 7'285'470 2.9 - - - - - - - - -


etude thématique a6: l’offre en matière d’infrastructures

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