Été 2016, no.5 - version française

MAGAZINE SEMBEQ - ÉTÉ 2016, n°5 1

SEMBEQ

C O M M U N AU T É S A F F E R M I E S

=

MAGAZINE ÉTÉ 2016 - n°5

2 UNE CULTURE DU TRAVAIL RENOUVELÉE

QU’EST-CE QUI TE DISTINGUE 04 NOUVELLES 08 CONNAISSEZ-VOUS CES AUTEURES? 10CHERS AMIS...11NOS BESOINS 12 UNE COMMUNAUTÉ AFFERMIE 13COMPLÉMENTARISME : AVOIR FOI EN UN DIEU SOUVERAIN 14BACCALAURÉAT EN COUNSELING 16FORMATION PRISCILLE 18MICROPROGRAMME POUR FEMMES 20COURS À VENIR 20UN AN DE MAGAZINES 22

BILAN SUR LES

HOMMES ET FEMMES ÀFORMER D’ICI 2024

600

TABLE DES MATIÈRES

16 PASTEURS EN FORMATION SUR 200 (OUVRIERS VENUS DE L’EXTÉRIEUR, COHORTISTES RÉMUNÉRÉS OU ÉTUDIANTS DU PROGRAMME IMMERSION)

54 ANCIENS EN FORMATION SUR 200 (MICROPROGRAMME, CERTIFICAT OU COHORTISTES QUI ASPIRENT À L’ANCIENNAT)

72 FEMMES EN FORMATION SUR 200 (PRISCILLE, COUNSELING, MICROPROGRAMME, CERTIFICAT, BACCALAURÉAT OU MAÎTRISE)

Quand je présente notre vision de former 200 femmes dans les Églises, ces dernières se montrent très enthousiastes ! Chers leaders et pasteurs, l’occasion vous est offerte de les équiper! N’oublions pas que la formation pastorale n’est pas seulement une affaire d’homme. Nous devons nous assurer que nos épouses sont ancrées dans la Parole de Dieu, puisque le pasteur et sa femme ne font qu’une seule chair dans le ministère. Notre objectif de 200 inclut les 72 femmes ayant entrepris un parcours de formation à SEMBEQ et qui le termineront avant 2024. Louons notre Père céleste pour l’équipe Flamme* et la formation Priscille*.

La formation des femmes n’est pas optionnelle, mais fait partie du plan divin. Nous espérons que ce magazine exhortera les leaders et encouragera les femmes à être formées et actives dans l’œuvre de Dieu au Québec.François Turcotte - Directeur général adjoint

Nous croyons que le rôle d’ancien dans une Église est réservé aux hommes, mais nous avons trop longtemps négligé d’attribuer aux femmes de nos assemblées du Québec les responsabilités pour lesquelles elles sont douées. C’est pourquoi, à SEMBEQ, nous pensons qu’équiper une femme revient à soutenir son Église et à aider cette dernière à accomplir sa mission. Dans une société individualiste, nous avons tendance à regarder à l’individu, alors que la pensée néotestamentaire considérait plutôt la communauté. Chaque femme qui décide d’être formée fait un choix qui fortifie toute l’Église, de même que sa communauté élargie. Plusieurs femmes ont été au cœur de la formation à SEMBEQ dès ses débuts. Notamment, mesdames Marion Hurtubise et Gisèle Girard, qui se sont investies dans l’élaboration des cours et des programmes. Et que dire des « Priscille » missionnaires, telles Carole Silvera, Marianne Petit-clerc et Virginia Beyer

Pourquoi publier un magazine ayant pour thème la formation des femmes? Au temps de son ministère terrestre, Jésus soulignait déjà l’impact des femmes dans l’avancement du royaume. L’histoire de l’Église démontre aussi comment Dieu s’est toujours servi d’hommes ET de femmes pour faire avancer son œuvre. Loïs et Eunice n’ont-elles pas formé Timothée? … «gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Loïs et dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, habite aussi en toi [...] Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises ; dès ton enfance, tu connais les saintes lettres…» (2 Timothée 1.5, 3.14-15). Priscille n’a-t-elle pas exercé un ministère comme missionnaire aux côtés de son mari, Aquilas? Lorsque je visite des Églises aux États-Unis, comme celle de John MacArthur, je vois une armée de femmes à l’œuvre, influençant le cœur même de la mission de leur Église.

MOT DU DIRECTEUR

Le 10 mars 2016, Virginia est allée rejoindre le Seigneur, mais nous sommes très reconnaissants envers lui de nous l’avoir prêtée et de l’avoir utilisée pour bénir les autres. Originaire du Kansas et installée au Québec depuis 1965, elle a été reconnue comme une enseignante éprouvée de la Bible et une bonne organisatrice. Elle a consacré plusieurs années à la traduction du matériel d’enseignement en français, tant pour l‘école du dimanche que pour les adultes. Installée à Shawinigan-Sud, elle a travaillé, entre autres, avec l’équipe pastorale, le ministère des enfants et le ministère des femmes. Son amour de la parole était évident et a influencé plusieurs personnes de la province.

* Flamme est un ministère de formation et d’encouragement pour les femmes du Québec. Son objectif est de les voir œuvrer dans de multiples ministères au sein des Églises de la province. // Voir la formation Priscille à la page 18

4 FEMMES FORMÉES = COMMUNAUTÉS AFFERMIES

Récemment, les médias du Québec ont posé aux personnalités publiques la question suivante : « Êtes-vous féministes? » Le malaise observé chez plusieurs ne se trouve pas que dans la société! L’Église cherche également à se positionner correctement sur la question de la femme, de son rôle et de son influence. Heureusement, il y a les Saintes Écritures!La problématique du rapport entre hommes et femmes existe depuis le début de l’humanité, et a débuté tout de suite après la chute (Gn 3.16). Bien que le féminisme ait voulu concentrer son tir sur la relation homme-femme, la réalité des conflits s’étend à tous les autres rapports humains : blancs-noirs, peau foncée ou claire, riches-pauvres, scolarisés-peu éduqués, sciences humaines-sciences pures, Canadiens-Nordiques… Le cœur du problème, c’est que tous veulent, d’une façon ou d’une autre, devenir quelqu’un.Quelqu’un de pertinent, de grand, de reconnu…

Cette volonté de se définir selon ses rôles et ses réalisations était justement un problème à l’Église de Corinthe. Certains voulaient se distinguer par leur sagesse (chap. 2), d’autres selon celui qui les avait baptisés ou formés (chap. 3), d’autres encore, selon ce qu’ils mangeaient ou non (chap. 8). Cependant, un des plus grands problèmes dans cette Église était l’aspiration à la notoriété,

« la reconnaissance par la compétence ». Les dons spirituels, qui devaient être employés pour l’utilité commune, devinrent des moyens d’expression de soi. Le positionnement selon les dons ou les réalisations est depuis le début du monde la source de bien des luttes ou des querelles : « … afin de dépenser pour vos passions… » (Jc 4.1-3).

Pourtant, c’est Dieu qui distribue les dons et les rôles à qui il veut : « Qu’as-tu que tu n’aies reçu? » (1 Co 4.7). En réalité, nous n’existons pas pour nous-mêmes. La femme et l’homme ont tous deux été créés pour assujettir ce monde à la gloire de Dieu (Gn 1.28). Ils doivent le faire ensemble, avec leurs différences, tout comme les chrétiens forment un seul corps, bien que ses membres soient différents (1 Co 12.14). Il n’y a personne qui soit « total », c’est-à-dire si autonome et indépendant des autres que la réussite viendrait de lui, et de lui seul. Seul Christ a été l’homme parfait. Et même le Dieu trinitaire que nous adorons est en fait une équipe, la plus belle communauté qui soit.L’édification n’a pas de sexe. Si le mandat des humains est d’adorer le Créateur du monde, l’édification peut donc venir de tous, sans distinction de race, de revenu, de sexe, ou de tout autre critère ou contexte que l’homme voudrait établir. L’histoire est remplie de récits d’hommes et de femmes qui ont inspiré les autres

« C’EST LA PIÉTÉ QUI FAIT QUE CE QU’ON FAIT EST GRAND! »

STÉPHANE GAGNÉ

QU’EST-CE QUI TE DISTINGUE ?

Après avoir travaillé en tant que professeur, Dieu appela Stéphane au pastorat au début des années 1990. Après avoir servi auprès de l’Église de Saint-Georges-de-Beauce, il a pris la direction de l’Église de Joliette. À SEMBEQ, il a complété son B.TH, ainsi qu’une M.A. en Histoire de l’Église. Il enseigne les cours Survol de l’histoire de l’Église et Survol de l’histoire de la femme. Il est aussi président du conseil d’administration de SEMBEQ.

par leur foi, leur dévouement, leur charité. Si les rôles sont différents, si les dons sont complémentaires, l’objet de leur adoration et de leur service ne change pas : Dieu est le cœur de nos actions. Ce n’est que lorsqu’on perd de vue cette vérité et qu’on centre tout sur soi, que les problèmes commencent.

Dieu lui-même fera l’évaluation ultime de toutes nos œuvres, grandes ou petites, à la fin des temps. Et il n’évaluera pas comme les hommes le font. Plusieurs des premiers seront les derniers… Par exemple, dans le passé, les femmes n’écrivaient pas ou très peu (ex. : philosophes grecs, Bible…) et les écrits des femmes n’étaient pas publiés comme ce fut le cas pour ceux des hommes (sermons, lettres, journaux intimes…). L’histoire ne semble pas les avoir connues, ou reconnues. Culture? Contexte? Hommerie? Au fond, est-ce si important de le savoir? L’histoire n’a retenu qu’une infime partie des récits de gens qui ont foulé le sol de cette planète, tant hommes que femmes. Des millions d’entre eux n’ont laissé aucune trace de leur existence, si ce n’est ce qui est inscrit dans des livres qui seront bientôt dévoilés par Dieu (Ap 20.12).

Cela veut-il dire qu’on ne doit pas accorder d’importance à l’héritage que nous ont laissé les femmes qui nous ont précédés? Pas du tout! Au contraire! Les femmes constituent la moitié de l’humanité et de son histoire. Il y a, dans le passé féminin, des leçons à apprendre et à retenir. Dieu a voulu que certaines femmes agissent de sorte que tous puissent se souvenir d’elles. C’est le cas de la femme qui a versé le vase de

STÉPHANE GAGNÉ

parfum sur les pieds de Jésus (Mt 26.13). Il y en a eu d’autres et il y en aura encore d’autres… Plusieurs femmes du passé sont, aux yeux de Dieu, plus merveilleuses par leur conduite humble et dévouée que la majorité des sages ou des grands de ce monde. L’histoire regorge de femmes vertueuses, édifiantes et propres à nous servir de modèles. Comme la reine Esther qui a sauvé le peuple d’Israël (Est 4.14), ou Marie qui a accueilli courageusement l’Église dans sa maison (Ac 12), sans oublier des femmes comme Joni Tada et sa persévérance dans la foi malgré sa paralysie accidentelle à l’âge de 17 ans… Il est question ici de véritables héroïnes, dont le seul but était la gloire de Dieu, non pas la popularité.

Enfin, ce qu’il faut surtout retenir, chers hommes et femmes, c’est la mise en perspective des choses pour lesquelles nous sommes reconnus (incluant notre valeur propre) devant la notion que c’est Dieu qui jugera ultimement de la valeur résiduelle de nos actes, de nos paroles et de nos pensées. Car ce qui est utile au royaume de Dieu, ce n’est pas la popularité, ou la grandeur de l’activité, mais la piété vécue dans la charité... En voici quelques exemples, à la page suivante.


QU’EST-CE QUI TE DISTINGUE ?


PERPÉTUE (…-203)fut une jeune martyre qui a su montrer, par son courage, l’engagement total d’une chrétienne même face à la mort. Bien qu’emprisonnée avec le bébé qu’elle allaitait, et bien que son père ait désespérément insisté pour qu’elle renie le Seigneur, ce qui lui aurait sauvé la vie, elle a démontré une fidélité qui a inspiré l’Église tout entière. La Passion de Perpétue est le plus vieux et le plus important ouvrage connu rédigé par une chrétienne de l’Église ancienne.

MARGUERITE DE NAVARRE (1492-1549) ET JEANNE D’ALBRET (1528-1572). Cette mère et sa fille ont influencé la réforme en France en protégeant les protestants des attaques du clergé catholique. Marguerite a été considérée par les réformateurs de son époque comme « la seule amie en faveur de la réforme étant à la cour de France ». Jean Calvin (1509-1564) et Théodore de Bèze (1519-1605) étudièrent tous deux dans l’université de Bourges sous son protectorat. En côtoyant et aidant Clément Marot, elle favorisa l’avenir de l’hymnologie huguenote (protestants français d’alors) par les Psaumes mis en vers poétiques. Jeanne, fille de caractère, sera « le nerf de la résistance huguenote » en des temps plus difficiles, face aux attaques armées envers les protestants de France.

MARCELLA (325-410) ET PAULA (347-404) sont deux femmes ayant contribué au ministère de traduction de la Vulgate par Jérôme. Cette version de la Bible en latin allait servir pendant tout le Moyen Âge et même jusqu’à tout récemment. Marcella accueillait dans sa maison des scribes qui copiaient des portions de l’Écriture. Ainsi, son foyer était une sorte de société biblique pionnière. Quant à Paula, elle parrainait une large part de l’œuvre de Jérôme. Elle payait les manuscrits et les livres qui servaient à ses études bibliques et à la traduction de la Bible.

MONIQUE DE THAGASTE (331-387)mère du célèbre théologien Augustin d’Hippo (354-430), qui par l’éducation de son fils dans la foi et ses nombreuses et insistantes prières, a contribué à l’émergence d’un des plus grands théologiens de toute l’histoire. Sa piété est, en quelque sorte, transmise par les nombreux écrits de son fils.

KATHERINE VON BORA (1499-1552)épouse du réformateur Martin Luther (1483-1546), par son assistance indéfectible pour la cause de Christ, a créé une nouvelle sphère de service : « les femmes de pasteur ». En effet, la maison du pasteur est devenue un lieu de ministère jusqu’alors ignoré, où on offrait l’hospitalité aux théologiens de passage, des conseils aux croyants, un lit et une table aux jeunes étudiants en formation (un peu comme la chambre du prophète dans l’Ancien Testament).

KATHERINE PARR (1514-1548)fut la sixième et dernière épouse du roi anglais Henri VIII (1491 -1547). La foi authentique de Katherine peut être constatée dans son livre Lamentations d’un pécheur (1547), écrit alors qu’elle était reine d’Angleterre. Les soins maternels de la reine envers le jeune Édouard VII (1537-1553) et la célèbre Elizabeth (1533-1603), ainsi que la transmission de la foi à ses enfants (qui étaient en fait ceux des femmes précédentes d’Henri VIII), eut un impact majeur dans le développement de ces deux futurs monarques, de même que sur celui de l’Angleterre. On lui attribuera plus tard, avec raison, le titre de « nourrice de la réforme anglaise ».

AINSI, L’ÉDIFICATION N’A PAS DE SEXE, COMME NOUS L’AVONS MENTIONNÉ PRÉCÉDEMMENT. C’EST VRAI. CHACUN POUR SA PART, CHACUN SELON SON RÔLE, CHACUN SELON LA MESURE DE FOI QUE DIEU A DÉPARTIE À CHACUN… POUR LA GLOIRE DU PÈRE, AU NOM DE JÉSUS-CHRIST…


SUZANNE WESLEY (1669-1742)Son influence et son dévouement se verront particulièrement dans la vie de ses deux fils : John, fondateur des méthodistes et Charles, hymnologue populaire. L’aspiration de cette mère était la suivante : « … car je ne désire rien de plus dans ce monde que d’avoir mes enfants bien instruits dans les principes de la religion, afin qu’ils marchent dans les voies qui seules mènent au bonheur. » En 1735, avant que ses fils ne quittent l’Angleterre pour l’Amérique pour être missionnaires, ils consultèrent leur mère qui leur dit : « Si j’avais 20 fils, je serais heureuse si tous étaient employés de la sorte, même si je ne devais jamais plus les revoir.» Les Wesley vont véritablement révolutionner le monde…

MARIE DURAND (1711-1776) « Résister ». Ce mot, incrusté dans les murs d’une cellule du Sud de la France, incarne la volonté de vivre, la vigueur de la foi, et la persévérance dans l’adversité. Ce mot provient d’une grande femme qui, du fond de sa prison, a su combattre le bon combat de la foi jusqu’à la fin. Emprisonnée injustement pendant 38 ans, son frère étant un pasteur recherché par les autorités, elle incarne une foi éprouvée que l’on peut reconnaitre par ses lettres pieuses et touchantes.

HENRIETTE FELLER (1800-1868)est une jeune veuve Suisse (Hop, Suisse) qui emploiera sa vie et ses économies pour servir dans un Québec dominé par l’Église romaine catholique du 19e siècle. Elle exerça son influence par l’éducation offerte par la mission de la Grande-Ligne, encourageant la formation d’ouvriers, multipliant les visites et le colportage de la bonne nouvelle à Montréal et en Estrie. Le Québec entier est redevable à cette femme forte dans la foi.

AMY CARMICHAEL (1867-1951)Si la valeur d’une vie se mesure à la vie qui se donne pour l’autre, c’est exactement ce qu’a fait Amy. Au prix de grands sacrifices, elle a quitté l’Europe pour aller comme missionnaire sauver des enfants livrés à des pratiques de violence sexuelle, maltraités et abandonnés par leur famille. Sa consécration inspira une génération de missionnaires déterminés et zélés.

CORRIE TEN BOOM (1892-1983) En 1947, Corrie retourne à Ravensbrück (Allemagne), lieu de son emprisonnement, au camp de concentration où sa sœur est morte. Elle veut partager la bonne nouvelle aux Allemands, autrefois ennemis. Un des tortionnaires nazis est dans la foule et s’avance alors pour lui demander pardon. La piété de cette femme à ce moment précis définit la puissance du pardon lorsqu’il est vécu par la foi en Christ. Le modèle de Corrie est l’antithèse du serviteur impitoyable (Mt 18.23-35).

ELIZABETH ELLIOT (1926-2015)est l’épouse de l’un des cinq missionnaires tués par les Aucas (Huaoranis), une tribu de coupeurs de têtes de l’Équateur, en janvier 1956, alors qu’ils tentaient de les gagner à Christ. Bien que désormais veuve, elle y retourne trois ans plus tard avec sa fille Valérie, alors âgée de 4 ans, afin de poursuivre l’œuvre de la croix parmi les meurtriers de son mari. Les fruits de cet effort mobilisèrent des milliers de gens à travers le monde pour les missions étrangères…

NOUVELLESMICROPROGRAMME POUR FEMMESUn premier groupe a entamé un microprogramme à l’automne 2015 avec le cours Philosophie chrétienne de la femme, et poursuivra en août avec Coaching au féminin, puis en novembre avec La femme dans son milieu de vie. Une trentaine de femmes de Saint-Georges de Beauce et de Québec ont commencé un deuxième groupe à Saint-Georges ce printemps.

POSTE D’ADJOINTE AU REGISTRAIRE

Notre sœur Esther Heron (Maurais), qui sert fidèlement nos professeurs et étudiants comme adjointe au registraire depuis cinq ans, prend un congé de maternité d’un an. Elle et son mari accueilleront leur premier enfant en juin. Que Dieu les bénisse abondamment dans cette nouvelle étape de leur vie. Marie-Michelle St-Onge s’est jointe à l’équipe pour prendre la relève et servir parmi nous.

PREMIÈRE FEMME À LA M.A.

L’équipe de SEMBEQ est heureuse de voir une première femme se joindre au groupe d’étudiants à la Maîtrise en Arts (M.A.). En effet, après avoir terminé sa Maîtrise en Études pastorales (M.E.P.) au printemps 2015, Marie-Josée Brochu a entrepris une nouvelle maîtrise qui lui permettra d’approfondir ses connaissances dans les langues bibliques, la pédagogie et l’interprétation biblique.

MICROPROGRAMME LEADERSHIP

Cinquante étudiants suivent le cours Introduction à l’Église et sa mission à Terrebonne-Mascouche, dont une quarantaine dans le cadre du microprogramme Leadership. Plusieurs personnes participent en webdiffusion du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de Granby ou de Magog. C’est très stimulant, puisque les participants retournent chez eux remplis d’un amour renouvelé pour l’Église et habités du désir d’accomplir la mission que Dieu lui donne.

Par ailleurs, quatorze étudiants, dont dix inscrits au microprogramme, assistent au cours Travail en équipe à l’Église Emmanuel de Pierrefonds.


NOUVEAU COORDONNATEUR DU MAGAZINE SEMBEQUne nouvelle personne s’est jointe à l’équipe des communications de SEMBEQ en avril dernier. Maxime Giroux coordonne désormais la production du magazine SEMBEQ, ce qui permet à Nathanaël Aubut de se concentrer sur les nombreux autres projets de communication.

AIDE AUX ÉGLISES DE L’ATLANTIQUEFrançois Turcotte a eu le privilège de rencontrer les pasteurs de l ’Association de la région de l ’Atlantique afin de présenter le paradigme de formation de SEMBEQ. Ceux-ci cherchent des outils pour former une relève pastorale. Nous remercions le Seigneur de nous donner des occasions de partager nos ressources et pour l ’expertise qu’il nous a permis de développer.

IMPACTS ENCOURAGEANTS DU COURS DE CONTEXTUALISATIONUne des étudiantes qui a suivi le cours de contextualisation a rédigé un travail portant sur l’homosexualité. Pour ce faire, elle a réalisé quelques entrevues qui ont suscité une réflexion sur la contextualisation par rapport à ce sujet.Suite à ces rencontres, un jeune homme a démontré un grand intérêt envers l’Évangile et un autre sera baptisé bientôt!Il est vraiment encourageant de voir comment Dieu a utilisé ce cours pour amener ces jeunes hommes à chercher Dieu (et à le trouver!)

VISITES D’ÉGLISES AUX ÉTATS-UNIS

François Picard a participé, en février, à la conférence missionnaire de l’Église First Baptist of Tempe, au Texas. Le pasteur Roger Ball et les groupes rencontrés se sont montrés, une fois de plus, très enthousiastes d’entendre parler de l’œuvre de Dieu au Québec. Nous sommes motivés de savoir que de nombreuses personnes vivant si loin de nous prient régulièrement pour SEMBEQ, ses étudiants, et le ministère francophone. Grâce à l’armée de gens qui nous soutiennent dans la prière, nous pouvons surmonter les épreuves et relever les défis rencontrés. François a aussi rendu visite au pasteur Tim Savage de Camelback Bible Church et rencontré le nouveau pasteur jeunesse responsable des missions. Ce dernier est très encouragé par l’œuvre au Québec.

MAGAZINE SEMBEQ - ÉTÉ 2016 , n°5 9

FEMME DE DIEU, EXERCE-TOI À LA PIÉTÉBARBARA HUGHES (ÉDITIONS CRUCIFORME)

Pour plusieurs, cette idée à elle seule inspire la crainte. Bien sûr, nous aspirons toutes à être disciplinées physiquement, mentalement, et spirituellement. Néanmoins, le défi semble difficile à relever, ou alors, nous sommes motivées par le devoir plutôt que par le désir. De plus, lorsqu’il est question de notre marche chrétienne, il faut veiller à ne pas sombrer dans le légalisme en se limitant à une série de règles. La vie chrétienne comporte beaucoup plus que cela, n’est-ce pas?

Barbara Hughes nous répond par cet encouragement : « Le véritable cœur de la discipline spirituelle est une relation avec Dieu. Tandis que cette relation s’approfondira et que votre amour pour votre Père céleste et ses voies grandira, vous découvrirez que la discipline vous aidera à demeurer attachée à lui. C’est de cette façon qu’il donne un sens à toute votre vie. »

SURMONTER SES CRAINTES ET SES ANGOISSESELYSE FITZPATRICK (ÉDITIONS FAREL)Êtes-vous fatiguée de lutter contre des sentiments d’anxiété? Vous n’êtes certainement pas seule dans ce cas. Beaucoup de femmes souffrent de craintes relatives à leur mariage, leur rôle de mère, leur travail, leur santé et bien d’autres situations.

Elyse Fitzpatrick vous propose de l’accompagner dans une lecture de la Bible. Elle y trouve une aide efficace qui permet à chacune :

d’identifier la véritable source de ses craintes et de ses angoisses,

de trouver des solutions concrètes pour surmonter son anxiété,

d’apprendre comment remplacer l’inquiétude par la joie,

de se confier en un Dieu protecteur et attentionné.

Ce livre vous procurera un grand réconfort et beaucoup d’encouragement, notamment par l’exemple d’autres femmes comme vous, qui ont découvert une paix réelle dans toutes les circonstances de la vie

LE PROJET BIENVEILLANT DE DIEU POUR ELLE ET LUICLAIRE SMITH (ÉDITIONS CLÉ)

Dans ce livre, c’est une femme qui répond sans détour à certaines questions brûlantes. Pour y parvenir, elle explique tous les textes bibliques concernés en les replaçant dans leur contexte d’origine. Avec courage, elle en tire des implications concrètes pour aujourd’hui. Or, la démarche de Claire Smith est aussi très personnelle : elle raconte avec franchise son propre parcours et l’évolution inattendue de sa conception de la femme. Autrefois féministe convaincue que rien ne destinait à écrire un livre sur les rôles complémentaires de l’homme et de la femme, elle célèbre aujourd’hui, à sa propre surprise, le projet bienveillant de Dieu.

Le petit livre de Claire Smith s’inscrit dans une longue lignée de publications sur le même sujet. Or, selon Don Carson, il parvient à communiquer efficacement son message en raison de son style simple et sensé, et de son désir évident de laisser parler les Écritures.

CONNAISSEZ-VOUS CES AUTEURES?


Chers amis...Dieu se sert de l’Église locale pour accroître son royaume par la proclamation de l’Évangile. Les femmes jouent un rôle significatif dans la majorité de nos Églises, ce qui veut dire que leur compréhension profonde des Écritures et de la théologie, acquise par une formation solide, est d’une grande importance.

SEMBEQ a toujours offert aux femmes de pasteurs et de cohortistes la possibilité de suivre gratuitement les cours avec leurs maris. Cette prérogative a pour but de consolider les couples pastoraux.

Dans nos Églises, les femmes s’impliquent sur le plan du counseling et de l’accompagnement auprès des femmes, elles s’occupent de l’enseignement aux enfants et du ministère des femmes. Ces rôles vitaux assurent le développement continu et l’avenir de l’Église. Voilà pourquoi SEMBEQ s’acharne à mettre sur pied des programmes et à fournir aux femmes l’occasion de poursuivre leur éducation afin de les équiper pour ces rôles importants.

L’élaboration du programme Priscille et celui de counseling biblique requiert une somme de travail considérable de la part d’une équipe engagée à concrétiser la vision de SEMBEQ. Les frais de scolarité exigés ne couvrent que 30 % des coûts réels. Par conséquent, nos partenaires de ministère jouent un rôle essentiel dans le développement et la continuité de ces programmes.

Nos étudiants consentent de nombreux sacrifices. Ils emploient leur temps et leurs ressources financières au service de l’Église. De même, nos partenaires de ministère sont prêts à de grands sacrifices pour appuyer le travail de SEMBEQ par leurs prières fidèles et leur soutien financier.

À mesure que grandit le ministère de SEMBEQ, les besoins financiers augmentent également. Voulez-vous considérer nous accompagner dans cette œuvre, afin que la prochaine génération de femmes reçoive une formation biblique et théologique pour le service de l’Église? Ce sont vos prières qui fortifient ce ministère, et votre soutien financier contribue au maintien et à l’expansion de ce programme important.

Voulez-vous vous engager à faire un don mensuel pour soutenir la formation des femmes en vue de l’œuvre du ministère, chacune selon son appel? Votre don mensuel nous permettra de planifier l’élaboration de nouveaux projets.

Merci pour vos prières et votre soutien financier.

Veuillez retourner ce coupon dans l’enveloppe SEMBEQ ci-jointe. Veuillez indiquer tout changement d’adresse. Merci!

Je peux révoquer mon autorisation à tout moment, sur signification d’un préavis de 30 jours. Pour obtenir un spécimen de formulaire d’annulation, ou pour plus d’information sur mon droit d’annuler un Accord de DPA, je peux communiquer avec mon institution financière ou visiter www.cdnpay.ca.J’ai certains droits de recours si un débit n’est pas conforme au présent accord. Par exemple, j’ai le droit de recevoir le remboursement de tout DPA qui n’est pas autorisé ou n’est pas compatible avec le présent Accord de DPA. Pour obtenir plus d’information sur mes droits de recours, je peux communiquer avec mon institution financière ou visiter www.cdnpay.ca.

Trois fois par année, vous recevrez un reçu pour fin d’impôt, indiquant le montant total de vos dons. Puisque vous êtes notre partenaire dans la formation d’ouvriers, nous vous ferons aussi parvenir périodiquement une lettre de nouvelles afin que vous puissiez être mieux informé de la vie de SEMBEQ.

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NOS BESOINS

BOURSES D’ÉTUDES EN COUNSELING GRATUITÉ DE COURS SPÉCIFIQUES POUR LES FEMMES D’OUVRIERS

Le thème de ce magazine nous incite à partager des besoins plus précis concernant l’importance de la formation des femmes. Nous voulons leur offrir le soutien le plus adéquat possible et vous pouvez participer à ce volet de l’œuvre de Dieu au Québec.

Être partenaire avec SEMBEQ implique beaucoup plus que de permettre à un individu de suivre des cours.

Être partenaire avec SEMBEQ, c’est aussi promouvoir une culture de formation où l’Église agit en tant que facteur multiplicateur dans la formation de ses membres et de ses leaders.

Comme toujours, vos prières sont véritablement essentielles. Nous sommes toujours encouragés et reconnaissants de savoir que nous avons de fidèles partenaires qui intercèdent pour nous devant le trône de notre grand Dieu

MERCI !

Ces bourses peuvent aider plusieurs personnes pour qui il serait impossible d’envisager de mettre du temps à part pour la formation, puisque l’impact financier serait trop élevé pour leur famille.

Nos pasteurs et nos Églises pourraient tirer un grand avantage des compétences d’un COUPLE solide et formé. Ainsi, il est important que nous puissions offrir à leurs femmes ce genre de soutien.

Veuillez SVP nous indiquer tout changement d’adresse!

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UNE COMMUNAUTÉ AFFERMIE

affirme Lise Lalonde, responsable des rencontres pour jeunes mamans à l’Église Baptiste Évangélique Le Sentier de Gatineau. Elle est particulièrement motivée par ce ministère parce qu’il touche autant les femmes que les enfants. Chaque semaine, 25 mamans venant de quatre Églises participent avec zèle et enthousiasme à une étude, partagent et prient ensemble, pendant que certaines d’entre elles, en alternance, animent des activités pour les enfants d’âge préscolaire ou venant d’écoles de maison. Elle faisait déjà partie d’une équipe de femmes qui se réunissaient pour prier et étudier la Parole. Toutefois, c’est le besoin de communion exprimé par les jeunes mamans dont les enfants fréquentaient l’école du dimanche, de même que l’exemple de son mari qui avait commencé un ministère auprès des jeunes hommes qui l’ont motivée à démarrer ces études pour jeunes femmes, en 2010.

Lise aime s’investir dans la vie d’autres femmes, incluant la partenaire qui l’assiste le mercredi et les monitrices pour enfants qu’elle forme. Elle s’applique

à se reproduire en chacune des onze personnes de son équipe pour assurer une relève. Ainsi, elle amène chaque année quelques-unes d’entre elles à la conférence américaine Children Pastor Conference dans un but de formation et d’exhortation. Elle a, de plus, le privilège de coacher une étudiante de la première cohorte Priscille.

CE QUI A PROPULSÉ ET MOTIVÉ SON TRAVAIL

Lise est profondément convaincue que Dieu l’utilise selon le plan qu’il a toujours eu pour elle. C’est sous le mentorat de Margaret Carson (la mère de Don A. Carson, cofondateur de la Gospel Coalition et professeur invité à SEMBEQ) que Lise a découvert, il y a plusieurs années, son appel à travailler avec les enfants. Étant convaincue que Dieu l’utiliserait dans ce ministère, elle a suivi quelques cours de théologie à SEMBEQ pour ensuite obtenir un baccalauréat en éducation chrétienne au Tyndale Seminary de Toronto. Elle œuvre pour le ministère AWANA depuis presque 30 ans et est aujourd’hui directrice régionale pour le Québec. En parallèle, elle a soutenu les efforts de son mari, François, dans la promotion des cours ecclésiocentriques de SEMBEQ jusqu’en 2014, en plus de s’investir dans son Église.

Son amour pour les enfants et sa passion pour l’œuvre l’ont menée à devenir responsable des ministères auprès des enfants à l’Église Baptiste Évangélique Le Sentier, à Gatineau. Avec une équipe de douze personnes, dont chacune joue un rôle spécifique, Lise coordonne une

centaine de bénévoles qui travaillent auprès d’environ 170 enfants. En plus de l’école du dimanche, qui offre des programmes différents pendant les deux cultes, elle gère le club AWANA du vendredi soir, les camps de jour d’été et les rencontres pour jeunes mamans du mercredi matin.

PRENDRE PART À LA VISION DE SON ÉGLISE

L’instruction chrétienne des enfants concorde évidemment avec la vision globale de son Église, qui consiste à faire des disciples. Mais Lise est aussi convaincue de l’importance primordiale d’aider les parents dans leur marche chrétienne, puisqu’ils exercent la première influence dans la vie de leurs enfants. Par son ministère auprès des jeunes mamans, elle les influence afin qu’elles se laissent transformer par Jésus pour devenir les épouses et les mères que Dieu veut qu’elles soient.

Son rire contagieux et son enthousiasme débordant reflètent un cœur rempli d’une joie authentique, et un esprit centré sur son espérance en son Sauveur. Elle encourage les gens à se laisser diriger par leur foi en Christ et non par les circonstances de la vie. « Je veux, devant Dieu, être un modèle, car je suis consciente que j’exerce une influence… Qu’on le veuille ou non, qu’on le réalise ou non, on est toujours en train d’influencer quelqu’un. »

« Ça prendrait plus qu’une tempête de neige ou de verglas pour empêcher ces femmes de venir à leur étude du mercredi matin à l’Église! »

ENTREVUE AVEC LISE LALONDE — MISSIONNAIRE POUR AWANA ET RESPONSABLE DES MINISTÈRES POUR ENFANTS ET JEUNES MAMANS DE SON ÉGLISE


LISE LALONDE


et la femme, avec leur valeur égale, aient des rôles différents. D’une part, l’homme devait être le chef aimant de la femme : « car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur » (Ép 5.23). D’autre part, la femme devait lui être soumise : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur » (Ép 5.22). Des rôles différents d’une aussi grande valeur, mais complémentaires pour former un tout parfait dans le schéma initial de Dieu. Si le péché est venu brouiller les pistes, il reste que l’ensemble de la Bible confirme ce plan divin. Cette complémentarité de rôles entre l’homme et la femme est toujours d’actualité.

LE PÉCHÉ NOUS AVEUGLE

Se pourrait-il que le péché soit venu nous aveugler? Se pourrait-il qu’il nous empêche de voir la valeur réelle de chaque rôle, cherchant souvent à diminuer l’un pour élever l’autre? Notre nature pécheresse nous pousse à vouloir le rôle de l’autre, alors que nous sommes parfaitement créés pour remplir le nôtre. Le péché nous donne l’illusion que nous serions bien plus heureux dans le rôle de l’autre. Le péché vient gâcher le plan initial, parfait et merveilleux de Dieu, comme dans tous les autres aspects de notre vie.

COMPLÉMENTARISMEAvoir foi en un Dieu souverain

Dans notre monde contemporain, l’égalité de la femme en ce qui a trait à ses compétences et à sa valeur n’est plus à prouver. Pourtant, la complémentarité des rôles de la femme et de l’homme est toujours un sujet épineux. Or, malgré ces controverses, Dieu nous montre dans sa Parole le plan parfait de complémentarité au sein du couple qu’il avait prévu pour les humains.

LA BIBLE CONFIRME LE COMPLÉMENTARISME

Les complémentaristes croient que la Parole de Dieu est complète et qu’elle s’applique à toute époque, toute nation, tout âge. Ils croient en la perfection initiale de la création de Dieu avant la chute. Or, ce plan initial de Dieu voulait que l’homme

VÉNUSIA FORTIER

MÈRE DE QUATRE ENFANTS ET ENSEIGNANTE EN ARTS PLASTIQUES DE PROFESSION, VÉNUSIA ÉTUDIE À SEMBEQ DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES. ELLE A FORTEMENT À CŒUR LA FORMATION DES FEMMES ET SOUHAITE CONTRIBUER, PAR LA GRÂCE DE DIEU, AU DÉVELOPPEMENT ET À L'ÉDIFICATION DES FEMMES AU QUÉBEC. VÉNUSIA ENSEIGNE RÉGULIÈREMENT AUX FEMMES DANS SON ÉGLISE LOCALE.


DÉFI DU COMPLÉMENTARISME

Bien que nous connaissions la théologie du complémentarisme, et que nous voulions la mettre en pratique, il arrive tout de même qu’il soit difficile pour une femme de bien vivre cette réalité. Tout comme il peut être difficile pour l’homme d’exercer son leadership avec amour, il arrive souvent que la femme ait du mal à accepter la direction de son mari. Plusieurs racines du péché dans notre cœur peuvent nous empêcher de vivre cette relation harmonieuse entre direction et soumission.

Examinons un des défis spirituels du complémentarisme afin d’être mieux préparés à laisser le Saint-Esprit travailler dans nos vies et nous amener davantage à la ressemblance de Christ.

AVOIR FOI EN LA SOUVERAINETÉ DE DIEU

Le manque de confiance en la souveraineté de Dieu est une des raisons pour lesquelles il est difficile pour les humains d’accepter la direction d’une autorité. La relation entre l’homme et la femme en est un bon exemple. Le péché amène les femmes à croire que Dieu n’est pas assez souverain pour agir et accomplir son plan en dépit des désaccords entre elles et leurs maris, ou des faiblesses de ces derniers. C’est un mensonge. Le Dieu qui a créé l’univers, qui nous a sauvés de la perdition éternelle et a trouvé une solution à notre condition de perdus, ne peut-il pas faire sortir du bien des

erreurs ou des faiblesses des hommes (ou de toute autre autorité)? Dans toutes les situations de nos vies, l’Éternel nous demande de regarder à lui plutôt qu’aux hommes ou aux circonstances. Il nous appelle à lui faire confiance, à croire que toutes choses sont entre ses mains. Quels que soient les désastres qui pourraient survenir en nous soumettant à nos maris, même à ceux qui n’exercent pas convenablement leur rôle de chef aimant, Dieu demeure souverain. Il s’attend à ce que nous assumions notre rôle de façon responsable, alors que les maris sont seuls responsables du leur. Dieu est entièrement et éternellement souverain :rien ne lui est impossible.

Oh! combien est grande ta bonté, que tu

tiens en réserve pour ceux qui te

craignent, que tu témoignes à ceux qui cherchent en

toi leur refuge, à la vue des fils de

l’homme! Psaume 31.19

EN REFUSANT DE SE SOUMETTRE À L’AUTORITÉ DE LEUR MARI, LES FEMMES NE MONTRENT PAS SEULEMENT QU’ELLES DOUTENT DU LEADERSHIP DE LEUR MARI, MAIS SURTOUT DE L’OMNIPOTENCE DE DIEU.

Lorsqu’une femme n’arrive pas à mettre en pratique, avec foi, la théologie du complémentarisme dans sa vie, elle se prive des bénédictions que Dieu a en réserve pour ceux et celles qui se confient en lui et en son plan parfait. Elle se prive de voir Dieu agir et les transformer, elle et son mari, au sein de la relation complémentaire qu’il a prévue pour le couple. Ce principe s’applique à toute autre relation d’autorité instituée par Dieu.

DES MERVEILLES EN RÉSERVE

N’oublions pas les merveilles que Dieu a en réserve pour ses enfants qui le laissent agir et ont confiance en son plan parfait. « Tu as multiplié, Éternel, mon Dieu! Tes merveilles et tes desseins en notre faveur; nul n’est comparable à toi » (Psaume 40.5). Rappelons-nous tous ces moments où Dieu nous a fait grâce. Toutes les fois où il a fait fleurir les déserts de nos vies et où il nous a permis d’apprendre de nos erreurs. La relation complémentaire est une relation d’amour et de respect entre l’homme et la femme, mais avant tout une relation de foi en un Dieu souverain!


L’automne 2015 a vu l’apparition d’un nouveau baccalauréat à SEMBEQ : le bac en Études théologiques – spécialisation counseling biblique (BET Counseling biblique). Ce bac qui comporte un minimum de 36 crédits de cours de counseling biblique sur un total de 105, a pour but de former des conseillers bibliques professionnels qui seront compétents et capables de relier l’Évangile, dans toute sa centralité et dans toute sa richesse, à la vie des croyants qui souffrent, afin qu’ils obtiennent aide et encouragement dans leur situation. Pourquoi depuis environ 50 ans, les programmes de counseling biblique poussent-ils comme des champignons dans les écoles bibliques partout sur la planète? La réponse est simple : les besoins des chrétiens ont changé. Leur situation s’est complexifiée. Bien sûr, les besoins des enfants de Dieu n’ont pas changé sur le plan essentiel. Le problème fondamental de tout homme demeure le péché (les siens, ceux dont il est ou sera victime, ainsi que le péché originel se manifestant par la maladie, les injustices, etc.). La solution offerte à tout homme pour grandir demeure l’Évangile de Jésus-Christ. En quoi donc les besoins ont-ils évolué? Leur forme a changé. Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Canada et les États-Unis sont parmi les pays où l’incidence d’invalidité accompagnant les troubles de santé mentale est la plus élevée (pire que dans les pays du tiers-monde). Le péché dans la vie des croyants qui fréquentent une Église locale (et celui des non-croyants qui visitent nos Églises) se matérialise souvent par des situations complexes (dépression, victime de sévices, troubles de santé mentale, problèmes conjugaux, anxiété, etc.). Dans un tel contexte, ceux qui seront appelés à intervenir sur le terrain dans l’Église locale devront être de mieux en mieux formés pour discerner entre la maladie et le péché. Ils devront être en mesure de montrer de la compassion envers ceux qui souffrent, tout en facilitant la foi (ou la repentance) qui suscite la croissance et la guérison. En effet, seule une telle démarche peut amener ces personnes à porter du fruit au milieu de leurs difficultés. Notons que certains suivis de counseling dans des situations plus complexes s’avèrent des démarches de longue haleine. Elles sont donc souvent incompatibles avec les horaires chargés des pasteurs. Par conséquent, ils apprécient grandement l’appui de frères et sœurs aptes à accompagner ceux qui souffrent davantage et qui ont besoin de l’Évangile de façon plus précise. Pour compléter le tableau dans lequel s’inscrit l’arrivée de ce nouveau programme de bac, mentionnons que depuis 2012 la loi au Québec a changé et a fait de la psychothérapie une pratique exclusivement réservée aux détenteurs d’un permis de l’Ordre des psychologues du Québec ou du Collège des médecins. Le counseling religieux fait partie des exceptions à la loi 21. Les diplômés du BET, Counseling biblique de SEMBEQ, auront donc accès à une accréditation de l’Association des conseillers bibliques (ABC : Association of Biblical Counselors) et pourront également jouir d’une couverture d’assurance professionnelle pour leur pratique de counseling biblique. Que ce soit pour votre formation personnelle, pour devenir pasteur de counseling dans une Église ou encore pour appuyer le ministère de relation d’aide de vos pasteurs, le programme de counseling biblique de SEMBEQ est un outil de choix que je vous encourage à considérer : les besoins sont immenses!

Matthieu Caron - Professeur de Counseling Biblique avec SEMBEQRédigé avec Francis Bellemare

UN NOUVEAUBACCALAURÉAT À SEMBEQ!


CAROLINE (COLLINS) FRÉROT -

J’ai le plaisir de servir au sein du ministère de la famille à l’Église de l’Espoir Évangélique Baptiste de Longueuil. Mon mari et moi faisons partie d’une équipe ayant pour mandat d’accompagner les couples dans les différentes étapes de la vie, en particulier les fréquentations et la préparation au mariage. Dans le cadre de mon baccalauréat en counseling biblique à SEMBEQ, j’effectue des stages au Centre de counseling biblique de l’Église de l’Espoir, sous la supervision de Matthieu Caron. Mes études constituent une grande bénédiction dans ma vie. Je ne cesse d’être émerveillée par la pertinence toujours suffisante de l’Évangile pour considérer le cœur de manière concrète dans tous les aspects de la vie.

J’enseigne également au rassemblement des enfants de l’Église une fois par mois.

J’en profite pour intégrer mes nouvelles connaissances à mes enseignements afin que les enfants perçoivent la centralité de l’Évangile dans les histoires bibliques et qu’ils puissent l’appliquer concrètement dans leur vie.

Je jongle avec plusieurs balles en ce moment, étant la maman de quatre enfants, infirmière à temps partiel et étudiante en théologie. Toutefois, j’aspire à ajouter le ministère de coaching à mon horaire lorsqu’il sera sage de le faire.

En commençant des cours en counseling biblique en 2011, j’étais motivée par un ardent désir d’approfondir mes connaissances et ma compréhension de la Parole de Dieu, mais je n’avais aucun but précis. Par contre, j’ai cru tomber sur une véritable mine d’or! J’ai redécouvert la centralité de l’Évangile dans la Parole de Dieu et je suis retombée en amour avec celle-ci. Au début, je me désolais du manque de femmes formées et capables d’enseigner à l’aide de la Parole, mais le Seigneur a gracieusement permis que Matthieu Caron devienne mon coach en counseling biblique. Les cours de counseling ont ajouté une profondeur théologique à ce que j’aimais déjà faire comme personne introspective, c’est-à-dire aller voir ce qui se cache sous la surface. J’ai compris que ma formation à SEMBEQ me dirigeait vers le counseling. J’aime croire que Dieu m’a donné le don de compassion puisque j’aime les gens

qui souffrent. Ayant souffert de troubles obsessifs compulsifs durant ma jeunesse, et ayant un enfant atteint du syndrome Gilles de la Tourette, j’ai naturellement le goût d’aider les gens qui vivent avec des défis spéciaux.

Ce que le Seigneur accomplit en moi impacte premièrement ma vie à la maison avec les quatre merveilleux enfants que Dieu m’a confiés, dont trois ont des défis particuliers. Mes cours en counseling biblique et les enseignements à l’Église sur l’aspect central de l’Évangile ont révolutionné mon interprétation des défis quotidiens, mes buts et ma notion du succès en tant que mère. Je vois aussi comment Dieu utilise ma formation dans l’Église locale et dans ma communauté.

Le rêve ambitieux de mon Église, auquel je crois d’ailleurs, consiste à faire 500 disciples qui feront des disciples à leur tour. Cette vision se concrétise d’abord dans les petits groupes, où les gens apprennent à se connaître en vivant et servant ensemble. Les relations profondes et intentionnelles amènent la croissance. L’un des buts du counseling biblique consiste à aider les gens à porter du fruit dans des contextes particuliers : une autre facette de la formation de disciples.

J’exhorte les femmes à rêver et à aspirer au ministère. Nous avons été créées à l’image glorieuse de Dieu, comme partenaires complémentaires des hommes. Nous sommes appelées à développer intentionnellement les dons qu’il nous a donnés pour l’édification de tous et l’épanouissement de l’Église.

ÉTUDIANTE AU BACCALAURÉAT EN COUNSELING BIBLIQUE À SEMBEQ


JE SUIS TRÈS ENCOURAGÉ PAR LE PROGRAMME DE COUNSELING BIBLIQUE QUE SEMBEQ DÉVELOPPE PEU À PEU SOUS LE SAGE LEADERSHIP DE MATTHIEU CARON. CE PROGRAMME REFLÈTE UN PROFOND ENGAGEMENT À FOURNIR DE SOLIDES FONDEMENTS BIBLIQUES ET THÉOLOGIQUES. DE PLUS, LES ÉTUDIANTS Y SONT ENCOURAGÉS À APPLIQUER PLUSIEURS DES THÉRAPIES MODERNES. LES DIPLÔMÉS SERONT AINSI EN MESURE DE MAINTENIR UN FERME ENGAGEMENT QUANT À LA CENTRALITÉ DE L’ÉVANGILE, TOUT EN EXPLORANT LES CHAMPS SÉCULIERS DE LA PSYCHOLOGIE ET DE LA PSYCHIATRIE. UN TEL PROGRAMME PRODUIRA DES DIPLÔMÉS CAPABLES DE NAVIGUER DANS L’UNIVERS DE LA CULTURE SÉCULIÈRE SANS AVOIR À RENONCER À LEUR LOYAUTÉ ENVERS LES ÉCRITURES. JE SUIS RECONNAISSANT POUR CE PROGRAMME D’ÉTUDES QUI PREND DE L’EXPANSION DANS LA PROVINCE DE QUÉBEC. DR TIM LANEDIRECTEUR, INSTITUTE FOR PASTORAL CARE

UN NOUVEAUBACCALAURÉAT À SEMBEQ!


Formation PriscilleDANS LE BUT DE FAVORISER LA FORMATION ET RÉPONDRE AUX BESOINS DES FEMMES QUI DÉSIRENT APPROFONDIR L’ÉTUDE DES ÉCRITURES, TOUT EN PERFECTIONNANT LEURS COMPÉTENCES ET LEURS HABILETÉS, SEMBEQ OFFRE LA FORMATION PRISCILLE. L’ÉTUDIANTE QUI COMPLÈTE CE PROGRAMME OBTIENT UN CERTIFICAT EN THÉOLOGIE.

Au début des années 80, rares étaient les femmes qui suivaient des cours intensifs ou programmés. D’une part, il paraissait de plus en plus urgent de former des ouvriers francophones pour répondre au réveil spirituel et à la croissance des Églises au Québec. D’autre part, le mouvement de la deuxième vague du féminisme¹ teintait la perception de la place des femmes dans l’Église.

Au fil des ans, la troisième vague du féminisme² a ramené un équilibre concernant certaines conceptions, même parmi les évangéliques. Nous sommes demeurés fermes dans nos convictions quant au rôle du pasteur dans l’Église locale, réservé aux hommes, mais nous avons pris conscience du manque d’instruction et de suivi, tant doctrinal que pratique, chez les croyantes. Pourtant, nos voisins anglophones comptaient beaucoup de femmes instruites à l’école biblique, dont plusieurs ont servi comme missionnaires, seules ou avec leur mari.

Les débuts

La première fois que j’ai ouvert la Bible, en janvier 1978, l’Esprit de Dieu m’a réveillée. Je découvrais la vraie vie, la réalité invisible de l’existence. Affamée de vérité, mon esprit s’enthousiasmait en trouvant des réponses à mes questions. L’année suivante, l’Église de Sept-Îles a commencé son premier cours SEMBEQ programmé :

L’étude inductive de l’Évangile selon Marc. Ce premier cours a ouvert la porte à tous les autres. J'avais alors 24 ans.

C’est en 2004 que j’ai terminé les 103 crédits du programme. Au cours de ces 25 années, je n’ai rencontré que quelques femmes sur ces bancs d’étude. J’étais convaincue qu’un plus grand nombre devaient vivre les bénédictions que j’expérimentais. La connexion avec les vérités éternelles a eu pour effet de me libérer de la peur, de l’angoisse et des mensonges acquis sans même les comprendre, pour me rendre libre en Jésus.

Les découvertes et la liberté que je vivais faisaient croître dans mon cœur le désir de les partager avec mes sœurs de l’Église. C’est en 1987 que j’ai joint le ministère FLAMME, qui exerce un ministère d’enseignement et d’encouragement. Au fil des ans, je constatais que malgré tous nos efforts, nous ne pouvions pas produire un impact de croissance continue dans la vie des femmes. Les besoins dépassaient ce que nous pouvions offrir.

Quand François Turcotte m’a demandé de préparer un plan de formation, je lui ai dit que d’autres avaient déjà essayé, mais sans succès. Le défi était grand. La ténacité de ce frère bien-aimé m’a convaincue et c’est ainsi que la formation Priscille a vu le

jour en novembre 2009 avec son premier cours intensif : Le coaching au féminin.

Une des conditions devait être que les femmes s’associent à un(e) coach et développent des guides d’apprentissage pratique (GAP) et de développement de formation du caractère (DFC). Étant intentionnelles dans leur formation et leur développement, plusieurs femmes vivent une croissance spirituelle significative depuis les débuts.

Le programme

Le programme offre des cours intensifs et des cours ecclésiocentriques répartis sur sept ans, et vise l’obtention d’un certificat. Les femmes suivent une formation doctrinale au sein de l’Église locale ou dans un centre régional, avec leurs frères et sœurs, en réponse au premier but qui est de former des ouvrières attachées à la saine doctrine, capables d’aider et d’assister le ministère pastoral dans l’Église locale. Une fois par année, le groupe se rencontre pour un cours intensif qui répond aux besoins spécifiques de la femme.


MONIQUE SAULNIER

L’ARRIVÉE D’UN NOMBRE CROISSANT DE FEMMES QUI DÉSIRENT COMPLÉTER UN BACCALAURÉAT À SEMBEQ NOUS A INCITÉS À DÉVELOPPER UN PLAN DE FORMATION QUI CADRE TOUT À FAIT AVEC LEURS DÉFIS SPÉCIFIQUES. NOUS AVONS DONC MIS SUR PIED UN CHEMINEMENT QUI PERMET PLUS DE FLEXIBILITÉ, PUISQUE LES INTÉRÊTS ET LES BESOINS DES FEMMES SONT SOUVENT DIFFÉRENTS DE CEUX DES HOMMES. NOUS AVONS DONC VOULU NOUS ASSURER D’OFFRIR UNE FORMATION QUI SOIT NON SEULEMENT ANCRÉE DANS LA SAINE DOCTRINE, MAIS ÉGALEMENT PERTINENTE AU CONTEXTE ET MINISTÈRE DE CHAQUE FEMME QUI ÉTUDIE À SEMBEQ.

POUR PLUS DE DÉTAILS, ÉCRIVEZ-NOUS À [email protected]


Former pour servir

Jusqu’à récemment, encore peu de femmes pouvaient enseigner lors des conférences Flamme. Le parcours Priscille forme des conférencières, des conseillères bibliques et des coachs qui aident les femmes à grandir dans la foi. Une Église qui compte dans ses rangs des femmes formées possède une ressource pour répondre aux différents besoins de la communauté.

Flamme invite intentionnellement des étudiantes à enseigner dans les camps ou à donner des ateliers lors des rencontres annuelles. Elles développent leurs dons au service des autres, ce qui leur permet de s’évaluer et d’être coachées afin de mieux servir.

Qui sont-elles?

À ce jour, une dizaine d’étudiantes termineront ce parcours l’an prochain et un autre groupe de seize femmes suivra dans trois ans. Les résultats sont évidents dans la vie des femmes. L’un des bienfaits est sans aucun doute la réconciliation avec leur féminité dans un monde où de nombreux débats et controverses ont lieu sur le sujet.

Les étudiantes varient en âge et en arrière-plan familial et social. Nous désirons qualifier celles qui s’engagent dans cette merveilleuse aventure à devenir des femmes d’influence pour l’Église de Jésus-Christ.

Un impact dans sa communautéTravaillant bénévolement à la bibliothèque du village depuis sept ans, Hélène a rapidement été nommée responsable du comité des bénévoles. Bien qu’elle soit intentionnelle depuis le début dans ses relations avec les gens qu’elle côtoie dans ce champ missionnaire, elle ne voit concrètement le fruit de son influence que depuis deux ans. « La formation Priscille a changé ma façon d’interagir avec les femmes. Plusieurs me posent maintenant des questions et certaines bénévoles sont même venues d’elles-mêmes entendre un témoignage de conversion donné à la dernière rencontre des dames de mon Église. »

Être formée afin de mieux servirHélène démontre depuis toujours une propension naturelle à s’intéresser aux gens et à les aider. Par conséquent, elle fait du mentorat de façon informelle depuis l’âge de vingt ans. Son grand désir d’être outillée pour mieux servir dans son Église et sa communauté l’a convaincue de se joindre à la première cohorte Priscille. Suivie depuis six ans par une chrétienne d’une grande maturité, elle se montre intentionnelle et structurée dans son propre coaching. Sa formation à SEMBEQ

entraîne une reconnaissance de ses compétences et donne de la crédibilité à son ministère. Elle loue Dieu de pouvoir être un instrument entre ses mains, car elle voit des vies transformées.

Une servante dans l’ÉgliseResponsable du ministère de louange à l’Église Baptiste Évangélique la Rivière, de Rivière-du-Loup, elle en coordonne toutes les activités. Elle et son mari assument également depuis peu l’organisation des activités et événements de l’Église. Elle s’investit aussi dans l’enseignement. Tandis que la classe des adolescents bénéficie de son enseignement à l’école du dimanche, un groupe de 10 à 25 femmes se rencontre aux six semaines pour une étude qu’elle dirige, ou une autre activité qu’elle soutient.

« Mon Église est actuellement très centrée sur la communauté : on essaie d’atteindre les gens de l’extérieur au moyen de l’Évangile. » Hélène reconnaît l’importance de l’effort d’évangélisation, mais elle pense que les croyants ont aussi besoin de formation et d’accompagnement pour grandir spirituellement. « Mon désir pour l’Église est qu’elle trouve un juste équilibre entre

les deux, entre l’extérieur et l’intérieur. Je veux être disponible pour m’investir dans la formation des chrétiens. »

Un encouragementHélène encourage les femmes à se rapprocher les unes des autres, à saisir les occasions de se retrouver entre sœurs pour s’édifier, s’entraider et partager. « On a toutes besoin des autres. » Elle les encourage aussi à aller chercher des outils pour être transformées, pour grandir et en aider d’autres à progresser, que ce soit par une formation officielle ou non. Son désir est que chaque femme reconnaisse son propre potentiel à s’investir dans la vie des autres et qu’elle demande à Dieu de l’utiliser, pour sa gloire.

TÉMOIGNAGE D’UNE ÉTUDIANTE DE LA PREMIÈRE COHORTE PRISCILLE

HÉLÈNE THERRIEN

¹La deuxième vague rendait compte de la spécificité du rapport de domination exercé sur les femmes, notamment dans la sphère privée, et a contribué à la construction de nouveaux rapports sociaux entre hommes et femmes.²Dans la troisième vague, on note davantage de revendications de la part des militantes, particulièrement parmi les minorités.


QUATRE COURS

SANS TRAVAUX

SANS LECTURES

ICR

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Philosophie chrétienne de la femmeCe cours pose le fondement pour une réflexion visant l’adoption d’une position biblique de la femme et de son rôle dans l’Église locale

Coaching au fémininCe cours pose le fondement d’une saine relation de coaching, dans le contexte approprié, incluant le choix judicieux d’une coach ou d’une protégée.

La femme dans son milieu de vie Ce cours pose le fondement d’une saine relation de coaching, dans le contexte approprié, incluant le choix judicieux d’une coach ou d’une protégée.

Influente dans sa communauté Ce cours pose le fondement d’une saine relation de coaching, dans le contexte approprié, incluant le choix judicieux d’une coach ou d’une protégée.

COURS

COURS À VENIR

MICROPROGRAMMES POUR FEMMESUN MICROPROGRAMME?

UN MICROPROGRAMME EST UNE FORMATION SANS TRAVAUX NI CRÉDITS, AYANT POUR BUT D’ÉQUIPER LES CROYANTS DANS UN

DOMAINE SPÉCIFIQUE POUR SERVIR DANS L’ÉGLISE LOCALE. IL S’AGIT GÉNÉRALEMENT D’UNE FORMATION COMPOSÉE DE 4 COURS DANS UNE

PLAGE HORAIRE FAVORISANT LA MEILLEURE ACCESSIBILITÉ POSSIBLE.

CE MICROPROGRAMME EST DESTINÉ AUX FEMMES SOUHAITANT SERVIR AU SEIN DE LEUR ÉGLISE LOCALE ET DANS LEUR COMMUNAUTÉ. IL POSE LES FONDEMENTS D’UNE RÉFLEXION BIBLIQUE SUR LA FEMME ET SON INFLUENCE DANS L’ÉGLISE ET LA COMMUNAUTÉ.

Richard Chouinard – BibliologieLa Bible est-elle réellement la révélation finale de Dieu à l’humanité?Comment peut-elle avoir été écrite par des hommes tout en étant la Parole de Dieu?Comment les 66 livres qui la composent ont-ils été écrits, transmis, assemblés?La Bible est-elle fiable?Peut-elle contenir des erreurs sur le plan historique ou scientifique?Les manuscrits disponibles aujourd’hui sont-ils fidèles aux originaux?Les différentes traductions sont-elles dignes de confiance?

Le cours de bibliologie est une excellente occasion d’étudier ces questions et d’approfondir sa compréhension de plusieurs qualités de la Bible : son unité, son autorité, sa clarté, sa suffisance, sa nécessité, son efficacité.

Pierre Constant – Théologie biblique du Nouveau TestamentCe cours vise à équiper l’étudiant(e) de sorte qu’il approfondisse les grands thèmes théologiques du Nouveau Testament selon le modèle de la théologie biblique, c’est-à-dire en fonction de la révélation progressive et des thèmes particuliers aux différents auteurs du Nouveau Testament.

Au travers de ses lectures, de ses recherches et de ses réflexions individuelles et en groupe, l’étudiant sera conduit à développer davantage sa capacité à défendre la Bible comme étant le fondement de sa foi, la révélation de la Bonne Nouvelle. L’étudiant terminera ce cours avec, nous l’espérons, une passion renouvelée pour la Parole de Dieu.

Son objectif est en fait d’équiper l’étudiant pour qu’il poursuive son propre travail d’analyse et de synthèse des grands thèmes en fonction des livres et des corpus littéraires du Nouveau Testament. Par l’analyse de thèmes clés tirés des Évangiles, des épîtres et de l’Apocalypse, l’étudiant sera en mesure d’analyser, par exemple, la christologie des Évangiles, et de poursuivre ensuite son travail d’analyse et de synthèse dans tous les livres du Nouveau Testament.

Les thèmes abordés seront : les « évangiles de l’enfance », le ministère de Jean-Baptiste, le royaume de Dieu selon les Évangiles synoptiques, la christologie des Évangiles, ainsi que des thèmes propres à Luc et aux Actes, à Paul, à l’épître aux Hébreux, à Pierre, et à l’Apocalypse

COURS 2016-2017

COURS EN COHORTE


COURS 2016-2017 DATES PROFESSEUR CRÉDITSChristologie et sotériologie Sept. à déc. D. Virgint 3,0Dynamiques du changement biblique Sept. à déc. D. Powlison 3,0 Gérer sa vie et coaching Sept. à déc. G. Farley 3,0Counseling dans l'Église Locale Sept. à déc. T. Lane 3,0Lecture en grec biblique Sept. à déc. B. Karleen 3,0Principes d’interprétation Sept. à déc. P. Constant 3,0Hébreu I Sept. à mai J-S. Roy 6,0Initiation au grec biblique I et II Sept. à juin B. Karleen 6,0Initiation à la recherche 22-25 août N. Charest 2,0Coaching au féminin - MI 25-27 août M. Saulnier 1,5Personnalité humaine 12-16 septembre M. Caron 3,0Survol de l’histoire de l’Église II 13-15 sept. et 15-17 nov. S. Gagné 3,0Philosophie chrétienne de la femme - MI 16-17 sept. et 11-12 nov. M. Saulnier 1,5Bibliologie 28-30 sept. et 7-9 déc. Chouinard/Gagné 3,0Penser avec les géants (2e cycle) - MI 6-7 octobre M. Haykin 3,0Christologie 12-14 octobre D. Virgint 1,5L’Évangile et la mission - MI 14-15 oct. et 9-10 déc. S. Cloutier 1,5Ministère des femmes dans l’Égliseet la communauté – Priscille groupe 1 25-27 octobre Saulnier/Tessier 1,5La femme dans son milieu de vie - MI 21-22 oct. et 9-10 déc. M. Saulnier 1,5Introduction à l'Église et sa Mission - MI Sept. à Mai F. Turcotte 3,0Counseling Biblique II Sept. 2016 - Mai 2017 M. Caron 3,0

LISTE DE COURSCOURS EN COHORTE COURS OUVERTS À TOUT AUTRE ÉTUDIANT ET NON SEULEMENT AUX COHORTISTES

COURS EN COHORTE LIEU AUTOMNE 2016 HIVER 2017

BÉTA

GAMMA

SHAWINIGAN

DELTA

SEMBEQ

ROSEMONT

SHAWINIGAN-SUD

SEMBEQ

PRINCIPES D’INTERPRÉTATION

CHRISTOLOGIE/SOTÉRIOLOGIE

GÉRER SA VIE ETCOACHING

LEADERSHIP III – LE LEADER ET SON ÉQUIPE

PRÉDICATION BIBLIQUE

APOLOGÉTIQUE

LEADERSHIP II – LE LEADER ET SON INFLUENCE

AUTOMNE 2016 27 AOÛT, 24 SEPT, 15 OCT, 26 NOV, 17 DÉC

HIVER 2017 14 JANV, 4 FÉV, 4 MARS, 8 AVRIL, 6 MAI, 10 JUIN

Pour consulter la liste de cours pour la session d’hiver, veuillez visiter www.sembeq.qc.ca/coursmagistraux

= Le cours fait partie d'un Microprogramme MI


NOUS RÊVONS DE CONTRIBUER À BÂTIR UNE PROVINCE SOLIDAIRE À TRAVERS UN MOUVEMENT DE L’ÉVANGILE QUI ENGENDRE DES CONVERSIONS PERSONNELLES,DES COMMUNAUTÉS EN MISSION,UNE SOCIÉTÉ DE PLUS EN PLUS JUSTE ETLE RENOUVELLEMENT DE LA CULTUREDANS LE QUÉBEC ET LA FRANCOPHONIE.

UN AN DE MAGAZINES

SOCIÉTÉ JUSTE

COMMUNAUTÉS EN MISSION

CONVERSIONS PERSONNELLES

RENOUVELLEMENTDE LA CULTURE


SEMBEQ MAGAZINE1 ANUN GRAND MERCI À TOUS CEUX QUI ONT PARTICIPÉ À RENDRE DISPONIBLE DU CONTENU QUI INTERPELLE ET INSPIRE LITTÉRALEMENT DES MILLIERS DE LECTEURS. MENTIONNONS NOTAMMENT LES PARTENAIRES DE SEMBEQ, LES LEADERS D’ÉGLISES LOCALES, LES ÉTUDIANTS DIPLÔMÉS ET ACTUELS, AINSI QUE CEUX QUI SUIVRONT LEURS TRACES. ILS ONT TOUS BÉNÉFICIÉ DE LA COMMUNICATION DE LA VISION, DES RÉFLEXIONS, DES NOUVELLES ET DES ENCOURAGEMENTS, CENTRÉS SUR L’ÉVANGILE, QUI ONT ÉTÉ PRÉSENTÉS DANS LE MAGAZINE. NOUS PRIONS POUR UN IMPACT À LONG TERME DANS LE ROYAUME DE DIEU AU QUÉBEC. MERCI !L’ÉQUIPE SEMBEQ MAGAZINE

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NATHANAËL AUBUTCoordonateur des communicationsÉditeur en [email protected]

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