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+ COMMENT CHOISIR SON VÉHICULE PLEIN AIR + 2 ROAD TRIPS À PLANIFIER CET ÉTÉ + CANOT-CAMPING (PRESQUE) SAUVAGE + FAIRE LE TOUR DU MONDE EN FAMILLE + ET PLUS... IDÉES FRAÎCHES POUR S’ÉVADER À VÉLO ENTRE FILLES TOP 10 DES MICROBRASSERIES FIN DE SEMAINE SUR LE ST-LAURENT AGENDA DE L’ÉTÉ Voyez à vos yeux Cardiofréquencemètres Petite taille, grandes ambitions [ÉQUIPEMENT] JUIN 2011 _ GRATUIT _ www.espaces.ca LE MÉDIA PLEIN AIR ET AVENTURE #1 AU QUÉBEC DÉSHYDRATER À LA MAISON Notre guide pour y parvenir

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Espaces est le plus important média de plein air au Québec. Notre mission : proposer aux adeptes d'activités de plein air, d'aventure, de voyages et de gastronomie, des médias et des événements qui contribuent activement à la réalisation de leurs intérêts.

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Page 1: Ete 2011 / Espaces

+ Comment Choisir son véhiCule plein air+ 2 road trips à planifier Cet été+ Canot-Camping (presque) sauvage+ faire le tour du monde en famille+ et plus...

Idées fraîches pour s’évader

À VÉLO ENTRE FILLES

TOp 10 dES mIcRObRaSSERIES

FIN dE SEmaINE SUR LE ST-LaURENT

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Voyez à vos yeuxCardiofréquencemètres

Petite taille, grandes ambitions

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JUIN 2011 _ gratuit _ www.espaces.caLe médIa pLeIn aIr et aventure #1 au Québec

déshydrater à La maIsonnotre guide pour y parvenir

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Contrôle et équilibre en toutes situations

* À l’achat au comptant à partir de 27 635 $ pour la Forester 2.5X 2011 (BJ1X0), à transmission manuelle. À l’achat, les frais de transport et de préparation (1 525 $) ainsi que les taxes sur le climatiseur (100 $) et sur les pneus neufs (15 $) sont inclus. Le concessionnaire peut offrir un prix moindre. † Mention « Meilleur choix sécurité » pour tous les modèles 2011. Une cote « Bonne » constitue la meilleure cote possible à l’essai de résistance de toit (test de capotage) ainsi que dans les essais de collision frontale déportée à 40 mi/h (64 km/h), de collision latérale à 31 mi/h (49,8 km/h) et de collision arrière à 20 mi/h (32 km/h) réalisés par l’Institut des assureurs américains (IIHS) (www.iihs.org). Un véhicule doit avoir obtenu la cote « Bonne » aux quatre essais de collision et doit offrir un programme de stabilité électronique (ESC) (Contrôle de la dynamique du véhicule) pour mériter la distinction « Meilleur choix sécurité ». ‡ Prix valeurs résiduelles 2011 ALG Canada pour la gamme Subaru : première position au classement général, catégorie marque grand public. Pour plus d’information sur cette(ces) offre(s), voyez votre concessionnaire Subaru participant. Photo(s) à titre indicatif seulement.

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ESPACES _ Juin 2011 _ www.espaces.ca _ 3

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sommaire // Juin 2011

[04] En lignE [06] ESPACE librE [08] TouS AzimuTS [14] ExPrESS-o2 [54] ArT dE vivrE [64] TonuS [68] AgEndA

[16] Fin dE SEmAinE ACTivE / 1 jour / 3 jours / 7 jours sur le Saint-Laurent

[18] Fin dE SEmAinE ACTivE / 7 logis à dormir debout

[20] TEChno + PlEin Air

[22] EnTrEvuE : FrAnçoiS-guy ThiviErgE / Aujourd’hui, François-Guy Thivierge est un aventurier comblé (mais pas encore assouvi!) qui raconte la dernière aventure de son odyssée, celle où il a atteint le pôle nord.

[24] FAirE du millAgE Pour brASSEr dES AFFAirES

[26] À vélo EnTrE FillES / Le cyclisme féminin de retour dans le peloton

[28] 9 CAmPS dE bASE Au QuébEC

[30] unE « FrETTE » biEn mériTéE! / Top 10 des microbrasseries d’après-plein air

[32] nATurE ET démESurE / Canot-camping au parc régional du Poisson Blanc

[34] inCurSion En TErrES AlgonQuinES / Vivre au rythme de la nature et de son peuple le plus respectueux lors d’une descente en canot sur la rivière Harricana.

[36] véhiCulES vrAimEnT PlEin Air / Dis-moi ce que tu conduis et je te dirais qui tu es!

[42] roAd TriP : lA TrAvErSéE du CAnAdA

[44] roAd TriP En gASPéSiE

[46] AvEnTurE ExPrESS / 72h @ Telluride (Colorado)

[48] globE-TroTTEr : vivrE À un kilomèTrE À l’hEurE Au lAoS / Visiter le Laos, c’est vivre en oubliant le temps.

[56] FAmillES ACTivES : lE Tour du mondE En 270 jourS / Parcourir la planète avec ses enfants en vaut-il vraiment le coup? « Assurément! », répond la famille Côté-Dussault, qui en a déjà fait l’expérience… et qui s’apprête à replier bagage.

éQuiPEmEnT [58] Lunettes solaires : Voyez à vos yeux[60] Sacs à dos pour tous les goûts[62] Vêtements pour enfants : Petite taille,

grandes ambitions

[66] nuTriTion : lA déShydrATATion mAiSon / Savez-vous comment déshydrater? Voici un guide pour y parvenir dans le confort de votre domicile.

[70] TESTEz voS ConnAiSSAnCES Sur noS PArCS

* À l’achat au comptant à partir de 27 635 $ pour la Forester 2.5X 2011 (BJ1X0), à transmission manuelle. À l’achat, les frais de transport et de préparation (1 525 $) ainsi que les taxes sur le climatiseur (100 $) et sur les pneus neufs (15 $) sont inclus. Le concessionnaire peut offrir un prix moindre. † Mention « Meilleur choix sécurité » pour tous les modèles 2011. Une cote « Bonne » constitue la meilleure cote possible à l’essai de résistance de toit (test de capotage) ainsi que dans les essais de collision frontale déportée à 40 mi/h (64 km/h), de collision latérale à 31 mi/h (49,8 km/h) et de collision arrière à 20 mi/h (32 km/h) réalisés par l’Institut des assureurs américains (IIHS) (www.iihs.org). Un véhicule doit avoir obtenu la cote « Bonne » aux quatre essais de collision et doit offrir un programme de stabilité électronique (ESC) (Contrôle de la dynamique du véhicule) pour mériter la distinction « Meilleur choix sécurité ». ‡ Prix valeurs résiduelles 2011 ALG Canada pour la gamme Subaru : première position au classement général, catégorie marque grand public. Pour plus d’information sur cette(ces) offre(s), voyez votre concessionnaire Subaru participant. Photo(s) à titre indicatif seulement.

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La confiance quand ça compteHH®Training: Le choix des athlètes professionnels désirant augmenter leur performance en restant à sec et au frais.

Anna Haag / Médaillé d’or Olympique et skieur de fond professionnel

En lignE sur espaces.caespaces.ca

Vélo

5 trucs pour éviter le vol

Selon le SPVM, 3 000 vélos se font voler chaque année à Montréal.D’après le Comité de travail sur le vol de vélo à Montréal il s’agiraitplutôt de 30000 vélos volés annuellement ! Une enquête réaliséepar l’Université McGill (été 2010) rapporte que sur 1 437 personnesinterrogées, 39% ont dit s’être fait voler leur vélo et que seulement1,5% des vélos sont retournés à leur propriétaire. Un cycliste a troisfois plus de chances de se faire voler sa monture qu’un motocyclistesa moto ou qu’un conducteur sa voiture. Nous avons 5 trucs pour vouséviter de perdre votre compagnon de route !espaces.ca // recherche mot-clé : 5 trucs vélo

calendrier du plein airVoyez ce qui se passe cette fin de semaine ou annoncez gratuitement votre événement. Vous saurez rapidement s’il y a un truc à ne pas manquer durant les belles journées pour aller jouer dehors. espaces.ca/calendrier/

BloguE : toute l’actualité du plein airÊtes-vous un junky du plein air? Si oui, vous aimerez être au courant des plus récentes nouvelles qui touchent le monde du plein air du Québec et d’ailleurs. Actualité, événements, destinations, équipement, questions, quiz et autres nouveautés vous parviendront plus rapidement que jamais grâce à notre équipe de rédaction toujours au fait des dernières tendances et des nouveautés. Vous pouvez également recevoir le tout sur vos téléphones intelligents en vous abonnant à nos fils RSS.

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Petites annonces du plein airNotre section Petites annonces est l’endroit parfait pour vendre ou acheter votre équipement de plein air. Gratuit et simple à utiliser, vous y trouverez facilement une foule d’articles à bon prix. Ne tardez pas : les choses s’envolent rapidement! espaces.ca/calendrier/

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Petites annonces du plein air

Facebook : contenu exclusifSuivez-nous sur le réseau social par excellence pour avoir accès à du contenu exclusif, des concours, des invitations à des événements, donner votre avis sur divers sujets d’actualité, ou encore sur le contenu du magazine, et encore plus. facebook.com/espacespleinair

Facebook :contenu exclusif

entraînement :

courir 10 km en 10 semainesAvec l’arrivée des beaux jours, la course à pied reprend ses droits dans la cité. La discipline est idéale pour diminuer votre tour de taille tout en brûlant des calories, prévenir la perte osseuse et musculaire, améliorer la coordination. De plus, elle procure une dose d’endorphines importante pour votre bien-être. Si vous désirez courir 10 kilomètres d’ici la fin de l’été, voyez comment vous y prendre.espaces.ca // recherche mot clé : 10 semaines

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Jennifer HeilDouble médaillée olympiqueet Championne du Monde simple - double / ski acrobatique – bosses

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FPS 30

4 SAISONS

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« Oups, ton pneu est à plat! », me lance ma copine alors que nous étions sur le point de prendre la route pour rentrer à la maison après la première journée de l’année d’escalade extérieure. « Merde, ça va nous prendre bien plus de temps que prévu pour rentrer à la maison! », que je lui réponds en pensant au change-ment de roue à effectuer et à la vitesse maximale à laquelle on pourra rouler sur l’autoroute. « C’est pas grave! », qu’elle dit en me tendant le cric.

« Pas grave! », que je me répète mentalement. Elle a tellement raison. La journée a été géniale et la grimpe agréable sous le soleil; on ne va pas tout gâcher en se frustrant après une avarie si mineure. C’est aussi ça le plaisir de sortir des sentiers battus : s’embarquer dans un projet sans trop savoir quand on sera de retour à la maison. Sur ma liste personnelle d’aventures à réaliser dans ma vie, il y est justement inscrit « me perdre volontairement dans une ville inconnue. » Et pendant que j’y pense, il y a bien longtemps que je ne l’ai pas mise à jour cette liste!

Durant les éditions du Festival plein air et aventure à Montréal et à Québec, j’ai eu le plaisir de parler longuement avec Mylène Paquette, qui est la première Québécoise à avoir traversé (en 58 jours) l’Atlantique à la rame en équipe, et qui veut maintenant devenir la première Canadienne à réaliser cet exploit en solitaire. Son départ est prévu en 2012 et elle devrait rester en mer, toute seule, une centaine de jours… si tout se passe bien. Son objectif est clair depuis longtemps et sa traversée en équipe n’était qu’une étape dans la réalisation de cette traversée solo. Sur sa propre liste d’aventures à réaliser avant son grand exploit, les choses se concrétisent tranquillement une à une. Avoir un plan précis pour matérialiser un rêve aussi audacieux constitue l’une des étapes les plus importantes pour y parvenir sans trop faire de détours. Maintenir le cap de son GPS mental est alors beaucoup plus facile et permet de rester motivé, actif, en santé et heureux. Cela m’a fait penser à une vidéo que j’ai vue, sur YouTube, de Steve Jobs, le PDG d’Apple, qui disait que depuis sa rémission de son cancer du pancréas, il se regarde dans le miroir chaque matin et se demande si ce qu’il va accomplir durant la journée à venir va le rendre heureux. Si la réponse est « Non » durant plusieurs jours en ligne, il sait qu’il est temps de changer quelque chose. Il est temps de prendre une autre direction, de faire bouger les choses, de réécrire sa liste.

Et vous? Votre liste d’aventures est-elle longue? Êtes-vous heureux? Est-il temps d’y changer quelque chose? Dépassez-vous vos limites, pensez-vous à

de nouvelles choses à faire pour sortir explorer ce monde qui nous entoure? Est-il temps de réécrire votre liste, de changer de direction ou d’enfin obtenir ce fameux tatouage? Quand est planifiée votre prochaine aventure? Pour où? Avec qui?

Comme vous êtes déjà en train de prendre le temps de lire ces lignes, voici un bon moment pour vous arrêter et penser à cette liste. Alors, faisons-le. Trouvez un crayon (je vais vous attendre). Prêt? Écrivez sur cette page cinq choses que vous désirez accomplir cet été. Cela peut être n’importe quoi, comme traverser la Mongolie à cheval, grimper cette fameuse 5.11 ou courir votre premier Ironman (au moment de mettre sous presse, on venait à peine d’annoncer le premier événement de ce genre au Québec, à Mont-Tremblant en 2012!).

Voilà. Vous sentez-vous mieux? Vous venez de faire le premier pas pour enfin réaliser tout cela. Vous ne les ferez peut-être pas tous cette année, mais ce n’est pas grave : au moins, vous savez vers quoi vous enligner pour l’an prochain. La route à suivre se dessine, mais vous pouvez évidemment faire quelques détours. Tant que vous n’oubliez pas pourquoi vous avez écrit ces aventures, vous serez sur le bon chemin et il sera plus facile de surmonter les obstacles qui se trouveront sur votre route. Je dirais même qu’ils deviendront presque insignifiants. Bon été!

Christian Lévesque, rédacteur en chef

@chrislevesque

espace libre

Juin 2011 :: Vol 16 :: No 6

Éditeur : Stéphane Corbeil ([email protected]) rÉdacteur en chef : Christian Lévesque ([email protected])rÉdacteur en chef adjoint : Mathieu Lamarre ([email protected])Stagiaire à la rÉdaction : Edwige PoretCollaborateurs : Florence Bourg, Catherine Cardinal, Émilie Corriveau, Liette D’Amours, Marie-Soleil Desautels, Sylvain Leclerc, Guillaume Roy, Frédérique Sauvée, Jimmy Sévigny, Mélissa Vaillancourt.

Photo de la Page couverture : Se prélasser sur la plage à bord de votre Westfalia devrait faire partie de vos projets d’été. © Klaus Tiedge / Aurora Photos

PublicitÉ : Sonia Guillemette, Conseillère aux ventes - Éditions [email protected] / 514 277-3477, ext. 26

Jean-François Vadeboncoeur, Conseiller aux ventes - Éditions [email protected] / 514 277-3477, ext. 27

Marie-Annick Lambert, Conseillère aux ventes - Éditions [email protected] / 514 277-3477, ext. 28

diStribution Elyzabeth Bouchard | [email protected] / 514 277-3477, ext. 30

abonnement [email protected] / 514 277-3477, ext. 21

abonnement / tarification (livraiSon à domicile) : 1 an / 6 numéros : 18$ • 2 ans / 12 numéros : 32$ (taxes, manutention et frais d’envois inclus) Libeller chèque ou mandat-poste au nom de « Revue Espaces » à l’adresse indiquée ci-dessous.

deSign : Sève création www.seve.ca

rÉviSion : Hélène Paraire

Site internet : www.espaces.ca

correSPondance Pour Éditorial : [email protected]

correSPondance PoStale Revue Espaces 911, rue Jean-Talon Est, bureau 205 Montréal (Qué) CANADA H2R 1V5Les propositions de textes doivent nous être présentées par courriel uniquement. Il en est de même pour tout communiqué de presse. Tirage : 60 000 exemplaires distribués là où sont les amateurs de plein air. ESPACES est la publication plein air ayant le plus grand tirage au Québec. 162 000 lecteurs par édition. ESPACES est publiée six fois par année par Les Éditions Espaces inc.

ProPositions d’articles. ESPACES accueille avec plaisir et attention toute proposition d’articles et de photographies. Communiquez avec le rédacteur en chef pour en discuter. Le matériel non sollicité sera retourné si accompagné d’une enveloppe affranchie. ESPACES n’est pas responsable des textes, photographies ou autre matériel envoyés à son attention. Si vous ne conservez pas la revue ESPACES pour vos archives personnelles, veuillez vous assurer de la transmettre à un ami ou de la recycler. Les opinions exprimées sont celles des auteurs et ne sont pas nécessairement partagées par l’éditeur. Certaines activités présentées dans ESPACES comportent des risques impor-tants de blessures pour ceux et celles qui les pratiquent. ESPACES et ses journalistes, collaborateurs, photographes et les autres membres de l’équipe ne recommandent pas la pratique de ces activités aux personnes qui n’en maîtrisent pas les techniques et habiletés requises. ESPACES n’est pas responsable des informations contenues dans les publicités. Toute reproduction du matériel publié dans ESPACES est interdite sans l’autorisation de l’éditeur. La forme masculine utilisée dans cette publication désigne aussi bien les femmes que les hommes. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec 2008. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada 2008.

Votre liste d’aVentures

Votre liste d’aVentures

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Le ski à roulettes est-il le meilleur ami hors saison du skieur nordique? Est-ce un sport à part entière? Paul Junique, un intervenant incontournable à l'Association des maîtres en ski de fond du Québec (AMSF), a bien voulu se commettre sur ces questions.À 62 ans, Paul Junique a déjà vingt ans de roller ski derrière lui. S'il considère surtout l'activité comme une manière de garder le tempo entre les saisons blanches, force est d'admettre que ça fonctionne plutôt bien : il est le vice-recordman du Marathon canadien de ski pour le plus grand nombre d'éditions complétées « à la dure » d’une course de 160 km, avec sac à dos lesté et coucher à la belle étoile! Paul Junique est également reconnu pour être un infatigable pédagogue qui prêche sa passion du ski nordique non seulement par l'exemple, mais aussi par la parole. « Si l’on fait partie d’un club de ski de fond, c’est maintenant presque une obligation d’avoir un équipement de ski à roulettes », dit-il. L'intérêt de cette activité est d’en faire un entraînement présaison : le ski à roulettes est la discipline qui s’approche le plus de la glisse sur neige au niveau de la technique. La comparaison avec le patin à roues alignées est légitime et certains amateurs équipés de patins à châssis allongé (jusqu'à cinq roues) imitent les skieurs de skating en utilisant des bâtons. Mais compte tenu de la longueur étirée de l'empattement d'un ski à roulettes, ce dernier

reproduit plus fidèlement les sensations du ski nordique; choisir entre les deux demeure toutefois une question de préférence sportive.

Rouler versus glisserOn retrace les premiers skis à roues en Europe au début du 20e siècle. Allemands, Français et Italiens développent ce matériel et sa technique. Au début des années 70, les membres de l’équipe de France de ski de fond s’entraînent en ski-roues en vue des JO de Sapporo. L'activité donne l'impression de vouloir voler de ses propres ailes et des compétitions se créent, dont même une épreuve dans les rues de Paris. Les Italiens deviennent encore plus fervents et organisent la montée du Cervin, qui attire jusqu'à 250 skieurs à roulettes.

Mais peut-on parler de sport à part entière? Si l'on se fie aux responsables de la Fédération internationale de ski, qui reconnaissent officiellement le sport depuis le début des années 1990, on pourrait le croire. Mais malgré un Championnat du monde sanctionné et des courses un peu partout en Europe, le nombre d'adeptes ne peut rivaliser avec la popularité internationale du ski de fond. Et il y a une raison bien logique à cela. Dans un style coloré et bien à lui, Paul Junique a soumis l'explication la plus plausible dans un des bulletins de l'AMSF : « Pour freiner, le chasse-neige est déconseillé puisqu’il n’y a pas de neige. Essayez plutôt la méthode suivante : 1- faire une prière, 2- baisser le bassin, 3- poser une main – gantée de préférence – à terre et 4- pivoter autour de la susdite main puis allonger les deux jambes (...)

le contact sol-fesses doit se faire le plus délicatement possible. Une fois arrêté, sourire aux spectateurs, laver et soigner les plaies, ramasser les morceaux de bâtons brisés, se faire vacciner contre le tétanos, se promettre de ne plus recommencer. »

En comparaison avec l'initiation au ski nordique, disons que c'est un peu moins invitant! À cause de ces risques de casse plus élevés, on peut concevoir que bien des skieurs récréatifs s'en tiennent au fart en hiver plutôt que de s'adapter à l'huile de roulement à billes en été et en automne.

À cause de préoccupations similaires de sécurité, les lieux où l'on peut apprivoiser puis perfectionner sa pratique se font aussi rares. « Avec les bâtons, on prend plus de place qu’un vélo et ça peut être dangereux sur les pistes cyclables! » Il faut vérifier auprès des municipalités concernées avant de se lancer sur la voie publique où théoriquement, le Code de la route ne permet pas de circuler en ski à roulettes. Paul Junique suggère

plutôt d’aller skier dans les nouveaux développements résidentiels, où il n’y a presque pas de circulation le jour. « Puisque, les premières fois, le freinage est loin d’être évident. Il faut choisir la rue la plus lisse et déserte possible. »

Mais pour ceux qui possèdent une solide base en ski (ainsi qu’une bonne tolérance aux éraflures et ecchymoses du début), le bénéfice d'entraînement, la griserie de vitesse et le plaisir sont au rendez-vous. Ils choisiront entre le pas classique (skis plus longs, avec roue à mécanisme antirecul) et le pas de patin, pour aller ensuite parcourir soit les chemins de tarmacadam ou ceux recouverts de poussière de roche. La plupart des entraîneurs qui œuvrent dans les clubs offrent de la formation spécialisée pour s'initier aux bonnes techniques et progresser.

Côté compétitions, il faut avoir intégré la confrérie des fondeurs sérieux pour être au courant des épreuves locales. Il existe à Québec une course récurrente de ski à roulettes : le 10 km de l’Université Laval (en septembre), volet complémentaire du Circuit des couleurs en course à pied. Sinon, un peu au sud de la frontière, l'évènement Climb to the Castle (à Whiteface Mountain, dans l'État de New York) est le rendez-vous automnal de plusieurs équipes universitaires, surtout américaines. « J'ai longtemps été le seul participant québécois à y être », confie Paul Junique. « Maintenant, on est cinq ou six à s'y rendre. Il faudrait organiser quelque chose de semblable au Québec, car depuis trois ans, je perçois une augmentation du nombre d'adeptes. » Peut-être au parc de la Gatineau où, en octobre dernier, 257 skieurs sur roues issus des clubs environnants ont tenté de faire homologuer leur rassemblement dans le Livre des Records Guinness. Qui a dit que l'engouement pour le ski de fond ne pouvait déborder des sentiers enneigés?

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Paul JuniqueLe ski, comme sur des rouLettes par Florence Bourg

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La Liste du skieur à rouLettes

- Bâtons un peu plus costauds (compte tenu de l'impact au sol plus dur), sans paniers;

- Bottes déjà usées (plutôt que d'étrenner ses nouveaux bottillons, à cause du plus grand risque d'abrasion);

- Choix de roues dures (surfaces pavées) ou de plus grosses roues pneumatiques (poussière de roche);

- Roulements à billes de bonne qualité (pour durabilité et silence accrus).

Le top 5 des pistes à rouLer seLon pauL Junique- Chemin Olmsted, parc du Mont-Royal (Montréal, 6 km, poussière) : pour l'accessibilité en transport en commun et le défi technique de la descente sur poussière.

- Circuit Gilles Villeneuve, Parc Jean-Drapeau (Montréal, 5 km, pavé) : pour la vitesse.

- Corridor des Cheminots (région de Québec, 30 km sur pavé + 35 km sur poussière) : pour la longueur du trajet.

- Promenade du parc de la Gatineau (Outaouais, 35 km, pavé) : pour la qualité du revêtement et les périodes d'accès réservées aux sportifs, mais prenez gare aux descentes!

- Chemin du Nordet entre Saint-Donat et Mont-Tremblant (Laurentides, 31 km, pavé) : pour la chaussée neuve, large et peu fréquentée.

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Ça y est, le glamping reprend son envol! Pour les « paresseux » et les familles qui ne souhaitent pas perdre de temps à installer leur tente, on connaissait déjà la tente Huttopia et son confort à toute épreuve dans nos parcs nationaux. Cette année, c’est sa petite sœur quasi jumelle Hékipia qui pousse comme un champignon dans le réseau des réserves fauniques

et des campings des centres touristiques de la Sépaq. Suivant le concept de prêt-à-camper de son premier modèle, la firme européenne Huttopia a revu quelques détails pour concevoir l’Hékipia. Les deux modèles de tentes se ressemblent à s’y méprendre, à part certains aspects de la structure (porte en toile et non en bois, dimensions, matériaux), la plate-forme plus longue donc plus spacieuse et le mobilier (un lit double et deux lits simples). Alors que l’Huttopia est destinée à accueillir jusqu’à cinq personnes (ou quatre adultes), l’Hékipia est davantage conçue pour une famille de deux adultes et deux enfants. Pour le reste, les éléments qui ont fait leur preuve restent : chauffage d’appoint, dortoir cloisonné en deux chambres avec lits, grande pièce de vie, auvent extérieur et nécessaire pour cuisiner (réchaud et frigo). Implantée en 2010 au centre touristique du Lac-Simon, l’Hékipia a passé le test auprès d’une clientèle familiale. Cette année, on peut la trouver aussi au centre touristique du Lac-Kenogami, dans le camping de la Baie-de-Percé, celui des Voltigeurs près de Drummondville et enfin dans les réserves fauniques de Papineau-Labelle, La Vérendrye, Mastigouche, Saint-Maurice et celle des Laurentides. Le début de la location de ces nouvelles tentes est fixé au 17 juin. Son prix sera légèrement moins cher que l’Huttopia : 109 $/nuit (plus taxes) pour la saison 2011 (113 $/nuit + taxes pour l’Huttopia). [sepaq.com]

L’Hékipia plante ses piquets à la Sépaq par Frédérique Sauvée

Il y a 100 ans, Parcs Canada posait ses missions : protéger et faire découvrir le patrimoine naturel et culturel du Canada. Aujourd’hui, de nouveaux défis s’imposent tel que convaincre les jeunes générations de découvrir ces territoires.

Tout a commencé à Banff, il y a 125 ans, avec la création du premier parc national au pays. En 1911, le gouvernement créait le réseau de Parcs Canada, le premier réseau de protection de ressources naturelles au monde qui allait s’étendre à tous les lieux historiques faisant partie du patrimoine national. Dans les années 2000, ce réseau s’est étendu aux parcs marins.

Actuellement, Parcs Canada administre 42 parcs, 167 lieux historiques nationaux, et quatre parcs marins. Le réseau préserve maintenant plus de 300 000 km2 de terres et de cours d’eau. Durant ce siècle, nos parcs ont attiré plus de deux milliards de visiteurs! Reconnu à travers le monde comme chef de file en termes de protection et de conservation, le réseau a augmenté de 48 % le nombre d’espèces protégées dans les cinq dernières années et a étendu son territoire de plus de 130 000 km2. Le tout avec un budget annuel de 691 millions de dollars et 5 000 employés à son service.

Depuis une dizaine d’années, la fréquentation dans nos parcs a toutefois baissé de 10 % en moyenne et jusqu’à 20 % sur certains sites. Les changements démographiques et les habitudes ont changé, mais Parcs Canada fait aussi son mea culpea : « Je pense qu’on n’a pas fait un bon travail dans les dernières années. On attendait que les gens se présentent à nous. Mais depuis trois ans, on travaille avec plus d’ambitions et on crée de nouveaux produits », explique le directeur général de Parcs Canada, Alan Latourelle.

Ed Jager, le directeur de l’expérience du visiteur chez Parcs Canada, explique lui aussi cette évolution : « Quand j’ai commencé ici, c’était la phase de la protection et on avait tendance à regarder les visiteurs comme un problème. S’il y en avait trop, les sites risquaient d’en pâtir. De nos jours, tout est différent. Ce sont eux qui font les parcs. Les parcs sont à eux et le travail de Parcs Canada, c’est de protéger ces territoires pour les Canadiens. » Tout un changement d’attitude! Depuis ce virage, on ne lésine pas avec les moyens (236 millions annuellement alloués pour l’expérience du visiteur) et la volonté de changement est bien présente. Larry Ostola, le directeur général des Lieux historiques nationaux du Canada en témoigne : « On avait un regard un peu traditionnel par rapport au rôle que les lieux historiques peuvent jouer et on s’est demandé comment les rendre plus pertinents, pour renouveler les activités et offrir des expériences inoubliables. » Ainsi, il en est fini de la visite guidée : le réseau propose plus de choix, en fonction des attentes de chaque catégorie de visiteurs. Pour les adeptes de camping par exemple, le réseau renouvelle toute son offre : davantage de confort pour

les personnes âgées, concepts originaux pour aventuriers urbains et de nouvelles stratégies pour attirer les familles et les jeunes.

Avec l’urbanisation, les Canadiens se sont éloignés des montagnes. Désormais, il faut aller les chercher pour leur faire apprécier la nature. Pour la première fois de son histoire, Parcs Canada lance un programme à l’échelle nationale pour apprendre aux citadins comment camper. Des tentes seront effectivement installées en plein cœur des villes, onze en tout, pour initier tous ceux qui le souhaitent à l’art du camping. Sans oublier le gel des tarifs pour encore un an. Pour la directrice de l’unité de gestion du Secteur de Lake Louise et parcs nationaux Yoho et Kootenay, Pamela Veinotte, le défi est de taille. Tout comme la responsabilité de faire voir l’essence du Canada. À ce titre, le parc de Banff constitue un symbole : « C’est notre parc le plus connu et pour les visiteurs, c’est un symbole du Canada avec ses lacs turquoise, ses grandes montagnes et ses animaux sauvages. Il existe peu d’endroits comme celui-là sur notre planète. » Faire prendre conscience aux Canadiens des richesses de leur pays, c’est le grand défi de Parcs Canada pour encore quelques décennies!

Parcs canada fête ses 100 ans

Un réseaU en constante évolUtion par Edwige Poret

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Ça y est, le glamping reprend son envol! Pour les « paresseux » et les familles qui ne souhaitent pas perdre de temps à installer leur tente, on connaissait déjà la tente Huttopia et son confort à toute épreuve dans nos parcs nationaux. Cette année, c’est sa petite sœur quasi jumelle Hékipia qui pousse comme un champignon dans le réseau des réserves fauniques

et des campings des centres touristiques de la Sépaq. Suivant le concept de prêt-à-camper de son premier modèle, la firme européenne Huttopia a revu quelques détails pour concevoir l’Hékipia. Les deux modèles de tentes se ressemblent à s’y méprendre, à part certains aspects de la structure (porte en toile et non en bois, dimensions, matériaux), la plate-forme plus longue donc plus spacieuse et le mobilier (un lit double et deux lits simples). Alors que l’Huttopia est destinée à accueillir jusqu’à cinq personnes (ou quatre adultes), l’Hékipia est davantage conçue pour une famille de deux adultes et deux enfants. Pour le reste, les éléments qui ont fait leur preuve restent : chauffage d’appoint, dortoir cloisonné en deux chambres avec lits, grande pièce de vie, auvent extérieur et nécessaire pour cuisiner (réchaud et frigo). Implantée en 2010 au centre touristique du Lac-Simon, l’Hékipia a passé le test auprès d’une clientèle familiale. Cette année, on peut la trouver aussi au centre touristique du Lac-Kenogami, dans le camping de la Baie-de-Percé, celui des Voltigeurs près de Drummondville et enfin dans les réserves fauniques de Papineau-Labelle, La Vérendrye, Mastigouche, Saint-Maurice et celle des Laurentides. Le début de la location de ces nouvelles tentes est fixé au 17 juin. Son prix sera légèrement moins cher que l’Huttopia : 109 $/nuit (plus taxes) pour la saison 2011 (113 $/nuit + taxes pour l’Huttopia). [sepaq.com]

L’Hékipia plante ses piquets à la Sépaq par Frédérique Sauvée

Il y a 100 ans, Parcs Canada posait ses missions : protéger et faire découvrir le patrimoine naturel et culturel du Canada. Aujourd’hui, de nouveaux défis s’imposent tel que convaincre les jeunes générations de découvrir ces territoires.

Tout a commencé à Banff, il y a 125 ans, avec la création du premier parc national au pays. En 1911, le gouvernement créait le réseau de Parcs Canada, le premier réseau de protection de ressources naturelles au monde qui allait s’étendre à tous les lieux historiques faisant partie du patrimoine national. Dans les années 2000, ce réseau s’est étendu aux parcs marins.

Actuellement, Parcs Canada administre 42 parcs, 167 lieux historiques nationaux, et quatre parcs marins. Le réseau préserve maintenant plus de 300 000 km2 de terres et de cours d’eau. Durant ce siècle, nos parcs ont attiré plus de deux milliards de visiteurs! Reconnu à travers le monde comme chef de file en termes de protection et de conservation, le réseau a augmenté de 48 % le nombre d’espèces protégées dans les cinq dernières années et a étendu son territoire de plus de 130 000 km2. Le tout avec un budget annuel de 691 millions de dollars et 5 000 employés à son service.

Depuis une dizaine d’années, la fréquentation dans nos parcs a toutefois baissé de 10 % en moyenne et jusqu’à 20 % sur certains sites. Les changements démographiques et les habitudes ont changé, mais Parcs Canada fait aussi son mea culpea : « Je pense qu’on n’a pas fait un bon travail dans les dernières années. On attendait que les gens se présentent à nous. Mais depuis trois ans, on travaille avec plus d’ambitions et on crée de nouveaux produits », explique le directeur général de Parcs Canada, Alan Latourelle.

Ed Jager, le directeur de l’expérience du visiteur chez Parcs Canada, explique lui aussi cette évolution : « Quand j’ai commencé ici, c’était la phase de la protection et on avait tendance à regarder les visiteurs comme un problème. S’il y en avait trop, les sites risquaient d’en pâtir. De nos jours, tout est différent. Ce sont eux qui font les parcs. Les parcs sont à eux et le travail de Parcs Canada, c’est de protéger ces territoires pour les Canadiens. » Tout un changement d’attitude! Depuis ce virage, on ne lésine pas avec les moyens (236 millions annuellement alloués pour l’expérience du visiteur) et la volonté de changement est bien présente. Larry Ostola, le directeur général des Lieux historiques nationaux du Canada en témoigne : « On avait un regard un peu traditionnel par rapport au rôle que les lieux historiques peuvent jouer et on s’est demandé comment les rendre plus pertinents, pour renouveler les activités et offrir des expériences inoubliables. » Ainsi, il en est fini de la visite guidée : le réseau propose plus de choix, en fonction des attentes de chaque catégorie de visiteur. Pour les adeptes de camping par exemple, le réseau renouvelle toute son offre : davantage de confort pour

les personnes âgées, concepts originaux pour aventuriers urbains et de nouvelles stratégies pour attirer les familles et les jeunes.

Avec l’urbanisation, les Canadiens se sont éloignés des montagnes. Désormais, il faut aller les chercher pour leur faire apprécier la nature. Pour la première fois de son histoire, Parcs Canada lance un programme à l’échelle nationale pour apprendre aux citadins comment camper. Des tentes seront effectivement installées en plein cœur des villes, onze en tout, pour initier tous ceux qui le souhaitent à l’art du camping. Sans oublier le gel des tarifs pour encore un an. Pour la directrice de l’unité de gestion du Secteur de Lake Louise et parcs nationaux Yoho et Kootenay, Pamela Veinotte, le défi est de taille. Tout comme la responsabilité de faire voir l’essence du Canada. À ce titre, le parc de Banff constitue un symbole : « C’est notre parc le plus connu et pour les visiteurs, c’est un symbole du Canada avec ses lacs turquoise, ses grandes montagnes et ses animaux sauvages. Il existe peu d’endroits comme celui-là sur notre planète. » Faire prendre conscience aux Canadiens des richesses de leur pays, c’est le grand défi de Parcs Canada pour encore quelques décennies!

Parcs canada fête ses 100 ans

Un réseaU en constante évolUtion par Edwige Poret

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Nouveau cet été

La randonnée des Pics aux Monts-ValinTexte et photo par Christian Lévesque

Le tout était déjà accessible aux raquetteurs l’hiver, mais rien ne permettait de faire le même trajet en été. La distance totale de ce sentier de « longue randonnée » n’est pas impressionnante : on marche pendant environ 20 km si l’on ne fait qu’une direction. Il est en effet possible d’amorcer la randonnée au bout du sentier grâce à une navette qui vous dépose tout près du lac Martin-Valin, aux chalets Muse, Sauvagine ou Boréal. Le service de transport des bagages est aussi offert pour vous rendre la vie encore

plus facile. Dans tous les cas, il est génial de pouvoir découvrir ce parc d’un bout à l’autre en été (qui rallonge du coup le nombre de kilomètres accessibles à pied dans cette zone de 154 km2!).

Comme tout était déjà occupé à notre arrivée, nous avons plutôt commencé notre marche directement au refuge Le Fantôme avec une couche de neige fraichement déposée sur le sol. La navette nous a déposés pratiquement au sommet du parc : ne restait plus qu’à redescendre vers le Centre de découverte et de services. Une belle marche sans trop forcer! Si vous décidez de faire l’aller-retour depuis le bas de la montagne, vous augmenterez le niveau de difficulté de la randonnée, mais ça rendra aussi votre marche un peu plus intéressante.

Le Sentier des plateaux (12 km aller-retour • 4h) relie maintenant la célèbre Vallée des Fantômes au lac Martin-Valin. Nous l’empruntons depuis notre refuge pour rejoindre rapidement le Sentier Dubuc (12 km aller-retour • 4h) qui relie le pic Dubuc (980 m) au refuge Le Pionnier. La marche est agréable et les points de vue sont multiples et spectaculaires.

Ces deux nouveaux sentiers permettent maintenant de traverser l’ensemble du parc du Nord au Sud (et inversement) et rejoignent les sentiers déjà existants (sentiers du pic de la Tête de Chien, du pic au grand-Corbeau et du pic de la Hutte). À notre passage, il restait encore de l’aménagement à terminer pour mettre le tout aux standards de la Sépaq. Malgré tout, la randonné fut plaisante, agrémentée de petites montées et descentes peu éreintantes. Le tracé de ce nouveau chemin s’étire sur les flancs des montagnes, ce qui permet de profiter d’une vue impressionnante à plusieurs tournants du sentier. Ceux qui ont tracé et aménagé ce tronçon ont vraiment pensé à l’expérience agréable que les visiteurs auraient en le parcourant. Plusieurs pics de plus de 900 mètres d’altitude ponctuent le trajet; de quoi s’en mettre plein les yeux!

Comme nous étions seuls dans les alentours, nous n’avons croisé aucun autre randonneur tout au long de cette première journée de marche. Nous étions bien contents d’arriver juste à temps au refuge Le Pionnier pour profiter du coucher de soleil au sommet du Pic Bellevue situé tout près. Le bois prêt à réchauffer l’atmosphère nous a aussi aidés à bien profiter d’une très fraiche soirée d’automne.

Le parc des Monts-Valin se développe aussi pour s’ouvrir encore plus aux amateurs des quatre saisons. En plus de ce nouveau long sentier de randonnée, deux nouveaux relais ont été ajoutés pour permettre aux randonneurs de s’abriter en toute saison : le premier au sommet du pic de la Hutte (900 m) et le second à 1 km du sommet du pic Dubuc.

Si vous désirez tester ce nouveau tronçon dès cet été, faites vos réservations rapidement : le parc est plutôt populaire et ce nouveau sentier risque d’en attirer plusieurs. Planifiez au moins une nuitée pour profiter agréablement du parcours. Si vous désirez prendre votre temps et marcher à votre rythme ou décidez de faire l’aller-retour complet, planifiez vos nuitées selon vos préférences et l’endurance de vos mollets!

« Ça te tenterait d’aller faire un sentier de longue randonnée qui n’est pas encore officiellement ouvert au parc national des Monts-valin? », disait le message de la Sépaq. en deux secondes et quart, la réponse fut rapide : « Bien sûr! ». Quelques amis enthousiastes ont aussi été faciles à convaincre. Normal, comment refuser de tester un nouveau parcours aménagé pour rendre accessible les multiples pics et sommets fantastiques du parc? ©

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Guide de départ Nom du sentier : la randonnée des Pics

Longueur : 20 km (aller)

dénivelé : 755 mètres

durée de la randonnée : de 1 à 3 nuits

Niveau : intermédiaire

Hébergement : refuge le Pionnier, refuge le Fantôme,chalet la Muse, chalet la Sauvagine, chalet le Boréal.

Ouverture : du 27 mai au 10 octobre 2011

Coûts :• Camp rustique (La Muse, Suvagine, Boréal) : 112$ / nuit• Refuge (Le Fantôme, Le Pionnier) : 22,50$ / nuit / personne• Accès au parc : 5,50$ / jour / personne• Transport de bagages : 23$ / sac

distance depuis : Montréal (500 km), Québec (253 km), Chicoutimi (30 km)

point de départ : Centre de découverte et de services ou Lac Martin-Valin

informations : 418 674-1200 • sepaq.com

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Départ : Lac Martin-valin

Départ : centre de découverte et de services

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À moins d’1h30 de Montréal et

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et activités à l’année.

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par Frédérique SauvéeCe n’est pas au Yukon que vous allez trouver de l’or cet été, mais à la Baie-James! Oubliez vos pelles ou vos casques de mineurs et munissez-vous plutôt d’un GPS et de bonnes chaussures de marche. La compagnie d’aventure Escapade Boréale organise La Grande Découverte, un événement de géocaching à l’échelle de l’immensité naturelle de la région de la Baie-James. De juillet à septembre, les explorateurs dans l’âme peuvent partir à la recherche d’une quinzaine de géocaches localisées dans des zones naturelles et sauvages sur un périmètre d’une centaine de kilomètres à l’extrême sud-est de la région de la Baie-James, autour des localités de Chibougamau et du lac Mistassini. À la portée de tous, ce concours compte faire revivre la fièvre de la ruée vers l’or. En tout, ce sont quinze récompenses de 1 000 $ (une par géocache) qui seront attribuées aux chercheurs les plus aventureux. Pour aider au départ, les coordonnées GPS de chacune des caches seront indiquées sur le site de l’événement. D’autre part, leur niveau d’accès est plus ou moins corsé. En haut des montagnes, au fond des bois et même sur une île pour les plus difficiles, à proximité de sentiers de randonnée pour les plus aisés. Ce sont vos talents d’exploration et de plein air qui feront la différence par rapport aux autres concurrents. Une fois un des trésors retrouvés, il suffit de se faire photographier auprès de sa découverte et de mettre la photo en ligne sur le site de l’événement pour participer au tirage au sort qui désignera les quinze gagnants. Alors, à chacun sa tactique : trouver le plus de caches possible pour multiplier les chances d’être tiré au sort ou bien se concentrer sur les caches les plus inaccessibles et peut-être devenir l’unique découvreur… donc le gagnant!

Encore plus La Grande Découverte du 1er juillet au 1er septembre. 418 770-8351 • escapadeboreale.com

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Tenté par une plongée après le boulot? À proximité de grands centres urbains, ces quatre sites de plongée sous-marine sont à essayer sans attendre :

Montréal Parc des îles de saint-timothéeIl s’agit presque d’un laboratoire d’observation de la faune sous-marine. Sans grand courant, car situé dans une enclave du Saint-Laurent fermée par deux petits barrages, le parc des îles de Saint-Timothée est un lieu tranquille pour une plongée en milieu aquatique d’une grande richesse. À moins d’une heure au sud-ouest de Montréal, le site offre une plage sablonneuse au bord d’une eau limpide idéale pour une sortie en plongée-kayak. De votre embarcation, jetez-vous à l’eau et contemplez les fonds rocheux, herbeux, argileux et peuplés d’achigans, de brochets, de carpes et de lottes, parmi tant d’autres. La profondeur maximum y est de 8 mètres (26 pieds) environ et le courant est très faible, ce qui en fait un parfait terrain d’apprentissage pour les plongeurs de niveau 1. Rampe de mise à l’eau près du stationnement du parc.

difficulté : facile à intermédiaire.Frais d’accès : 5 à 10 $ pour l’entrée au parc (gratuit pour les résidents de Salaberry-de-Valleyfield).s’y rendre : rejoindre Salaberry-de-Valleyfield par la 20 Ouest puis la 201 Sud (sortie 14) pour rejoindre Saint-Timothée par la 132 Est. Prendre la rue Saint-Laurent à gauche, le parc se trouve à 400 mètres sur votre gauche.infos : 450 377-1117

Sherbrooke lac massawiPPiÀ moins de 25 minutes de Sherbrooke et moins fréquenté par les bateaux à moteur que le lac Memphrémagog, le lac Massawippi assure une tranquillité propice aux plongées. Il offre neuf sites à découvrir à partir de la rive ou d’une embarcation. Celui qui vaut vraiment la curiosité est l’épave du Mayflower,

un bateau à vapeur qui a coulé à la fin du 19e siècle. L’endroit est accessible en bateau et on peut pénétrer la coque du Mayflower englouti si l’on en a les compétences. La pointe Abbot est aussi un beau coin au pied des falaises qui bordent le lac. On y plonge à la verticale jusqu’à 76 mètres (250 pieds) de profondeur. Non loin de là, une petite caverne invite aussi à visiter ses cavités à la lampe torche. Rampes de mise à l’eau à North Hatley ($) et Ayer’s Cliff.

difficulté : facile à avancée, selon la profondeur du lac.s’y rendre : de Sherbrooke en direction de North Hatley, prendre la 143 Sud puis tourner à droite sur la 108 Ouest. Se rendre à la marina (240 rue Mill). De Sherbrooke en direction de Ayer’s Cliff, prendre la 143 Sud puis tourner à droite sur la 208 Ouest jusqu’à la ville et sa plage publique (utiliser la descente de bateau à côté).

Québec rivière montmorencyLes plongeurs de la ville de Québec s’entraînent à proximité de chez eux sur la rivière Montmorency (près du camping municipal de Beauport) dont l’intérêt principal est la présence de plusieurs fossiles de plantes et d’animaux préhistoriques. Ils sont visibles dans les strates rocheuses des deux rives, sous la surface de l’eau. On peut y voir des fossiles de gastéropodes, de céphalopodes et des trilobites (sorte de crustacés) datant d’environ 500 millions d’années. Ces fossiles proviennent du fond de la mer tropicale qui recouvrait une bonne partie du Québec à l’époque.

La rivière y est assez peu profonde (9 mètres), mais la visibilité est très influencée par les précipitations. Les débutants préfèreront un temps estival et sec depuis quelques jours pour bénéficier d’un courant faible et d’une meilleure visibilité. Ce site est aussi très aimé par les adeptes de l’apnée. Pour la mise à l’eau, la rive rocheuse forme une descente en escalier qui facilite l’accès.

difficulté : facile à avancée, selon les conditions météorologiques.conditions d’accès : au camping municipal de Beauport (418 641-6112), demander l’accès à la station de pompage pour aller plonger.s’y rendre : de Québec, prendre la 40 Est jusqu’à la sortie 321. Rejoindre le boulevard Raymond (sur votre gauche) puis tourner à droite sur l’avenue Larue et à gauche sur le boulevard Louis XIV (369). Enfin, rejoindre à droite le camping de Beauport sur la rue de la Sérénité.

Gatineau carrière morrisonLes plongeurs de ce site doivent partager leur terrain de jeu avec les accros de saut extrême. Alors que certains sautent du pont du Great Canadian Bungee au sommet des falaises, d’autres explorent les profondeurs sombres et froides de l’ancienne carrière. À 30 minutes de Gatineau, le site offre un beau plan d’eau de 39 mètres (128 pieds) de profondeur avec une visibilité très correcte de 6 à 18 mètres selon la météo et l’achalandage. Plusieurs épaves ont été placées au fond de l’eau : une carcasse d’avion, deux voitures, un remorqueur ainsi qu’un sous-marin. Ses structures paraissent un peu hétéroclites, mais elles ont l’intérêt de pimenter les sorties sous-marines. La carrière est par ailleurs régulièrement le site de compétition d’apnée sportive.

difficulté : intermédiaire.Frais d’accès : 10 $ pour les plongeurs.situation : de Gatineau, rejoindre l’autoroute 50 Ouest et prendre la sortie 135 en direction de Maniwaki (5-N). Continuer sur la route 105 Nord puis suivre les indications pour le Great Canadian Bungee. Au bout du chemin, stationnement privé pour les plongeurs.infos : 819 459-3260

Encore plus Pour toutes les informations sur les sites de plongée au Québec : scubapedia.ca

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Situé au sud-ouest de Montréal, le lac Saint-Louis se partage entre L’Île-Perrot et quelques municipalités de la Rive-Sud, dont Léry et Châteauguay. Bien connu des adeptes de planches à voile et de kitesurf, ce lac est pourtant moins populaire chez les amateurs de voile, qui le trouvent peu profond pour y circuler. Avec ses hauts fonds imprévisibles (sa profondeur se limite parfois à deux pieds), seules les petites embarcations telles que dériveur et catamaran peuvent y circuler. Sa vastitude est néanmoins intéressante et réserve de belles surprises.

L’idéal est de choisir une journée ni trop venteuse, ni trop calme. On quitte le club nautique lentement, en découvrant peu à peu l’horizon. Au loin, les paquebots de la voie maritime nous semblent déjà énormes. À certains endroits, de longues algues viennent chatouiller la dérive. Au milieu du lac, on s’ancre sur une batture, entièrement tapissée de sable. Selon notre humeur, pique-nique, nage, roupillon… toutes les options sont bonnes. Un peu plus loin, une petite île sans nom permet de nous dégourdir les jambes. Et si le vent le permet, on navigue encore plus à l’ouest, jusqu’aux îles de la Paix, véritable halte migratoire. Pour terminer la journée en beauté, on s’arrête sur

l’île aux Plaines pour un enveloppement à l’argile, suivi d’un bain de soleil.

Activités : catamaran ou dériveur

Coût : location de dériveur pour 1 h : 23 $; catamaran 1 h : 34 $

Autres activités : le club nautique dispose également de kayak simple ou double, canot, planche à voile et rabaska. Homologué par la Fédération de la voile du Québec, le centre nautique offre aussi formations individuelles ou de groupe.

Accès : pour se rendre au club nautique (540, boulevard d'Youville, Châteauguay), deux options sont possibles : la première consiste à enfourcher son vélo jusqu’à la

La route bleue du Grand Montréal est un tout nouveau réseau de voies navigables ouvert en mai pour les amateurs de canot-kayak. Il s'étend sur les rives de l'île de Montréal et sur celles de la Rive-Sud, de Sainte-Catherine à Boucherville en passant par l'archipel des îles de Boucherville, L'Île-Bizard, l'île des Soeurs et l'archipel de l'île Sainte-Thérèse. En tout, ce sont 150 km de sentiers maritimes découpés en 15 itinéraires qui parcourent le Saint-Laurent, le lac Saint-Louis, le canal Lachine, la rivière des Prairies et le petit et le grand bassin de La Prairie. Les itinéraires sont plutôt originaux et souvent peu exploités : ils explorent tantôt la nature, l’histoire, le patrimoine urbain et le caractère récréotouristique de la grande métropole. Les grands classiques sont le tour des îles de Boucherville, le canal Lachine et le lac des Deux Montagnes. Les plus curieux se dirigeront vers

l’archipel de l’île Sainte-Thérèse tout au nord de Montréal, vers l’île Dowker ou encore emprunteront le Vieux Lachine. Six sites de location de canot-kayak sont accessibles au départ des parcours nautiques. Outil important pour bien profiter de sa sortie, le guide de la Route bleue du Grand Montréal est disponible sur Internet. Avec des informations sur les conditions de navigation, la faune, la flore et les attractions touristiques de chacun des itinéraires, il trouvera sa place dans votre canot ou dans votre téléphone intelligent (téléchargeable sur le site de la Fédération québécoise de canot et kayak : canot-kayak.qc.ca).

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marina de Lachine (par la piste cyclable du canal Lachine) et à monter à bord de la navette fluviale qui relie l’île. Ce circuit permet d’emprunter l’une des plus belles pistes cyclables de la métropole et de faire un tour de bateau sur le majestueux lac Saint-Louis. La marina se trouve à 1 km de l’arrivée. [Entre le 20 juin et le 7 septembre, les jours de fin de semaine à partir de 8 h 45, à raison de quatre fois par jour. 8 $ pour un aller (moins de 12 ans : 4 $) navark.ca/navette.htm]. La deuxième option oblige à prendre son auto pour traverser le pont Mercier en toute sécurité. Si on tient mordicus à faire du vélo, on pourra enfourcher ce dernier au Club nautique et partir à la découverte de la route qui longe le lac Saint-Louis.

Infos : 450 698-3122

Activités : canot-kayak

Niveau : facile à avancé, selon le parcours choisi.

Coût : accès gratuit pour la plupart des mises à l’eau, sauf pour les parcours qui débutent dans des parcs (frais de stationnement) et des marinas. Détails dans le guide.

Distance : 150 km découpés en 15 itinéraires d’une dizaine de kilomètres de distance.

Accès : disponible pour chacun des itinéraires dans le guide de la Route bleue du Grand Montréal (voir le site internet).

Infos : 514 934-0884 • routebleue.com

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ExprEss- 02Les grottes vous fascinent et vous vous sentez une âme de spéléologue? Enfilez vos bottes et partez vous engouffrer dans le Trou du Diable. Vous découvrirez peut-être d’où il tire son nom! La Société québécoise de spéléologie vous propose un parcours sportif de 2 h 30 qui vous fera longer une rivière souterraine sur 600 mètres. Si l’eau est plutôt chaude à cette époque de l’année, mieux vaut être bien équipé, car seuls le casque et la lampe frontale vous sont fournis. Par groupe de cinq personnes, un guide vous accompagne dans une galerie vaste et confortable où la température avoisine les 12 degrés. Au plafond, une voûte lumineuse laisse découvrir une roche claire. À mesure qu’on avance et qu’au loin retentit l’écho de nos pas, le terrain se fait plus étroit. Une petite grimpe vient terminer cette

première section. Dans la seconde partie du parcours, on ne sait plus très bien où l’on est et vous oublierez que vous êtes bipède! Pour poursuivre, il faut se déplacer à plat ventre dans un boyau boueux et humide. Et c’est loin d’être fini : après la danse du serpent, c’est à quatre pattes qu’on entre dans une nouvelle galerie, longue de 400 mètres. Une fois au bout, il est temps de remonter la rivière pour revenir vers la lumière. On retrouve la première section, mais cette fois-ci, on éteint nos lampes et on essaie de trouver la sortie!

Presque tout le monde aime les cascades, mais qui peut se vanter d’être descendu dedans? Si cette idée vous a traversé l’esprit, que vous aimez les hauteurs et que vous êtes comme un poisson dans l’eau, alors laissez-vous tenter par la belle classique aquatique proposée par Canyoning Québec. Vous n’avez besoin que d’une demi-journée : la sortie prend environ quatre heures et les enfants sont acceptés à partir de 10 ans. Pas besoin d’être expérimenté : le parcours sera adapté en fonction de vos attentes. La première

descente, de 12 mètres, se fait sur une falaise sèche pour vous mettre à l’aise avec l’équipement. Vous serez tout de suite confronté au vide pour ensuite traverser un bassin d’eau à la nage. Plutôt agréable quand on a pour panorama toute une vallée devant les yeux. Vous recommencez l’expérience, mais cette fois, immergé dans la cascade qui vous enrobera de sa puissance. Ça s’appelle la « machine à laver » et vous aurez l’impression d’être dans une chute tropicale! Si le débit d’eau est trop fort, laissez-vous tenter par la

tyrolienne. La dernière chute fait 19 mètres et, pour terminer en beauté, rien ne vaut un saut de sept mètres dans le dernier bassin. Une expérience grisante qui vous donnera envie de recommencer.

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Activités : spéléologie

Niveaux : accessible à tous à partir de 6 ans.

Coût : 33 $ pour un groupe de deux à trois personnes. Moins dispendieux selon le nombre de personnes (de 5 à 24 personnes : 27 $ et de 25 à 48 personnes : 22 $). Rabais étudiant de 10 % du tarif adulte à partir de quatre personnes.

Durée : 2 h 30 aller-retour

Quand : début juin jusqu’à septembre.

Accès : au départ de Québec, prendre l’autoroute 40 en direction ouest, sortie 250. Suivre la route 354 en direction de Saint-Casimir ou de Saint-Alban, selon le lieu du rendez-vous.

Info : 514 252-3006 • speleo.qc.ca

Activités : canyoning

Niveau : accessible à tous

Coût : entre 45 $ et 94 $, selon l’âge et le nombre de participants. Tarif étudiant : 67 $

Accès : de Québec prendre la route 138 en direction de l’est, sortir à l’intersection de la route 360, continuer sur quatre kilomètres en direction de la station Mont Sainte-Anne. Canyoning Québec est indiqué par un panneau bleu.

Infos : 418 827-8110 • canyoning-quebec.com

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Le Saint-Laurent, on le connaît et certaines personnes le croisent même tous les matins. Mais être porté sur son dos de l’aube au coucher du soleil, s’endormir au mouvement de son ondulation et le quitter comme un vieux compagnon, ça, c’est plus rare. Voici trois rendez-vous : à la journée, au week-end et à la semaine pour apprendre à vivre avec ce majestueux fleuve.

Planche à voile autour de l’île de MontréalLe planchiste est un animal original : c'est un grand indépendant qui aime se retrouver seul en communion avec la nature, mais qui a aussi un penchant naturel pour jouer sur les vagues aux côtés de sa gang de chums. Pour cela, la pointe Cartier est le site idéal pour la planche à voile à proximité de Montréal : un accès au Saint-Laurent unique avec des vents sud-ouest géniaux. Le point d’eau est situé à Pointe-Claire, on y accède gratuitement par le parc Alexandre-Bourgeau, qui donne directement sur le lac Saint-Louis. Le fleuve est, à cet endroit, comme une piste de ski double losange; c’est-à-dire qu’il comporte des risques, mais apporte du pur plaisir à celui qui maîtrise sa planche. On y trouve facilement un stationnement et de la place sur l’herbe où déplier sa voile. On entre dans l’eau sur une plage plutôt rocailleuse au fond de la baie assez large, calme et protégée pour en sortir aisément. Trente à cinquante mètres à parcourir et nous voilà sous la ligne des vents. Il faut par contre être extrêmement prudent face au courant qui porte dans la même direction sud-ouest que le vent et qui se fait très puissant. Une bonne expérience de la planche à voile est recommandée avant d’aller à Cartier. Une fois sorti de la baie, le plaisir est garanti. La largeur du lac est très importante son stech (la longueur du plan d’eau dans l’axe du vent) est idéal. On y trouve de belles vagues allant jusqu’à deux mètres de hauteur qui forment des rampes de lancement extraordinaires. Il est possible de tailler la route sur le fleuve jusqu’à Châteauguay et sa plage de sable. Essayez pour avoir au moins une fois traversé le Saint-Laurent autrement que sur un pont! Question sécurité : n’oubliez pas de porter votre ceinture de flottaison qui est obligatoire sur ce site compte tenu de ses risques. Ce serait bête de se faire sanctionner par les gardes-côtes, nombreux dans cette zone de navigation.

Site : Pointe Cartier à Pointe-Claire Période : De mai à novembreNiveau : Intermédiaire à expertInfos : apvm.ca

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Sur le Saint-Laurent par Frédérique Sauvée

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Voile sur les eaux du Golf

L’embouchure du Saint-Laurent est le plan d’eau tout indiqué pour parfaire ses connaissances de navigation tout en admirant les côtes québécoises sous un nouvel angle. Si vous avez le pied marin et que les nuits en bateau ne vous donnent pas trop le mal de mer, embarquez pour une semaine de bourlingue. Sur un voilier de 8 à 12 mètres, le capitaine de l’école de Voile Mercator vous enseigne la technique de la navigation selon votre niveau de maîtrise. Marée, courant, trafic, phares, bouées justifient le caractère pédagogique du Saint-Laurent tandis que baleines, phoques, îles et battures expriment sa beauté. Mais plus qu’un simple cours de voile, cette croisière vous permet d’expérimenter la vie à bord : vous faites partie d’un équipage restreint de quatre matelots et d’un capitaine. Pendant une semaine, vous vivez sur l’embarcation tantôt comme de vaillants marins qui participent aux manœuvres, tantôt hédonistes qui profitent de la quiétude du fleuve. Chaque soir, vous faites mouillage dans des baies ou des marinas différentes le long de la côte gaspésienne. La navigation s’effectue de jour pendant 7 à 10 heures, en eaux côtières, par vent et mer modérés pour obtenir à la fin du stage un niveau de maîtrise qualifié d’« intermédiaire » par la Fédération de Voile du Québec. Brevet qui vous permettra ensuite de louer un voilier sans capitaine pour plusieurs jours si le sang de marin s’est propagé dans vos veines.

Sites : de Tadoussac à GaspéPériode : 6, 8 ou 12 jours de juin à septembre Niveau : Intermédiaire (connaissances de base en navigation)Infos : 1 888 674-9309 • croisieremercator.com

KayaK de mer sur la côte de charleVoixLe canot-camping, vous adorez, mais vous connaissez déjà… Alors, vivez l’expérience saline d’un voyage en kayak-camping sur la « mer »; à Charlevoix, c’est comme ça que l’on appelle communément le fleuve Saint-Laurent. Et c’est vrai que l’on y retrouve tous les charmes de l’océan : le rythme semi-diurne des courants de marée, l'odeur iodée des battures, le défilement de caps rocheux, avec (en bonus pour cette excursion guidée) le campement sur les plages, la rencontre d'oiseaux et de mammifères marins — rorquals communs, petits rorquals, marsouins et phoques. Pendant ces trois jours d’aventure marine, à raison de 3 à 5 heures de navigation par jour, voguez de Saint-Irénée-les-Bains à Saint-Siméon en passant par l’entrée du parc marin du Saguenay. En pension complète avec repas gastronomiques en plein air agrémentés de produits régionaux, laissez-vous bercer par les flots constants et la beauté des paysages de la réserve mondiale de la biosphère de Charlevoix. Des guides-naturalistes et des instructeurs qualifiés encadreront le groupe qui doit posséder les connaissances nécessaires aux manœuvres de base. Les nuits en camping sauvage se passeront sur les plages de Cap-à-l’Aigle et Port-au-Saumon avec des passages en journée par la Rivière à la Loutre, le phare du Cap-Saumon et le petit hameau de Port-au-Persil. Couchers de soleil inoubliables garantis!

Sites : de Saint-Irénée à Saint-SiméonPériode : Du vendredi au dimanche de juillet à début septembreNiveau : Modéré (connaissances des manœuvres de base)Infos : 1 800 453-4850 • katabatik.ca

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Passez une nuit à bord d’un sous-marin!Plus « pleine mer » que plein air, l’expérience proposée à bord du sous-marin Onondaga ravira les amateurs de jeu de rôle et d’aventure. Véritable submersible de la Marine royale canadienne, désormais basé hors de l’eau sur le site de Pointe-au-Père, l’Onondaga plonge le visiteur dans la peau d’un véritable sous-marinier pendant 12 heures. Après la visite des installations, vous participerez aux opérations du navire sous les ordres de votre capitaine d’armes et animateur. La soirée passe rapidement entre exercices de manœuvre et simulation d’urgence. Selon le rôle qui vous sera assigné (et vos moyens financiers), vous profiterez d’une nuit dans la luxueuse cabine du capitaine ou roupillerez au carré des matelots. Claustrophobes, s’abstenir!125 $ cabine du capitaine / 95 $ autres couchettes • 418 724-6214 • shmp.qc.ca

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Passez une nuit dans les cimesTrouver refuge dans les arbres : un vieux rêve d’enfant réalisable chez Kabania qui propose de dormir confortablement au milieu des oiseaux dans l’une des neuf cabanes perchées. Prenez de la hauteur à deux mètres du sol par un escalier en bois et passez une nuit en toute intimité avec la nature et ses habitants. L’intérieur des chalets est moderne avec tout le confort que cherchent des hôtes un peu douillets. Les chalets sont équipés du nécessaire pour se chauffer et cuisiner, ainsi que de l’électricité fournie par un panneau solaire. Un hamac sur le balcon assure le doux balancement du vent dans les arbres. Le village de cabanes se situe dans la Forêt Ouareau, en bordure de la rivière Dufresne. En plus des chants des petits oiseaux, vous serez réveillé par le doux clapotis de l’eau. Une manne d’activités sur place ou à deux pas est offerte : randonnée pédestre, escalade, vélo de montagne, raquette et ski de fond en hiver. Retrouvez votre vraie nature au sommet de la forêt.65 $ la nuit (en occupation double) • 819 424-0721 • kabania.ca

RivièRe-du-louP

Passez une nuit dans l’écumeÀ l’instar de ses derniers gardiens, venez monter la garde à l’entrée du fleuve dans le phare du Pot. Seul au monde au milieu de l’archipel du Pot à l’eau-de-vie, vous vivez au rythme de la marée et des goélands. L’escapade comprend la traversée jusqu’à l’île, l’hébergement dans l’une des trois jolies chambres du phare — décorées dans l’esprit du siècle dernier —, l’accès aux sentiers de randonnées du Pot-du-Phare et deux repas aux saveurs régionales. Dépaysement garanti!210 $ la nuit (en occupation double) • 1 877 867-1660 • pharedupot.com

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7 logis à dormir debout par Frédérique Sauvée

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Tanné du camping ou envie d’un peu plus d’originalité qu’une chambre d’hôtel? Voici sept hébergements qui sortent de l’ordinaire et qui pimenteront vos fins de semaine estivales.

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de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner les les montagnes ou de sillonner 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Girardville

Passez une nuit au milieu de la meuteTenté par un face à face inoubliable avec les loups? Au cœur du parc Mahikan, un hébergement hybride entre le tipi et le chalet sera votre poste d’observation le temps d’une fin de semaine. Situé devant l’enclos des loups (qui sont en semi-liberté), l’Atypique dévoile à travers ses fenêtres le beau spectacle de la vie en meute. En plus d’être originale, la nuit est confortable avec le hurlement des 35 loups. Une berceuse inoubliable! Aventuraid propose aussi des expéditions en canot sur plusieurs jours. Une bonne occasion de combiner observation de la faune et descente en rivière pour vivre la nature à son état pur!150 $ la nuit (pour 4 personnes) • 418 258-3529 • aventuraid.qc.ca

Fleuve Saint-laurent

Passez la nuit à bord d’une PénicheLe jour sur la route, la nuit à bord! Drôle de concept pour ces circuits vélo\bateau sportifs. À travers la province via le Saint-Laurent, les circuits de la compagnie québécoise Latitude 45° Nord proposent aux amateurs de plein air qui aiment le dépaysement, des séjours atypiques. La journée se compose de 8 heures de vélo (40 km en moyenne) à travers chemins et route verte puis montée à bord en fin d’après-midi pour une soirée et une nuit sur la péniche. Celle-ci est en fait un hébergement mobile qui suit les cyclistes toute la journée par la voie navigable. Le soir, le souper se compose d’un repas gastronomique qui privilégie la qualité et le terroir québécois pour rassasier les estomacs qui crient famine. Les itinéraires

partent de Montréal ou de Québec pour se diriger au choix en direction du canal Beauharnois, de la rivière des Outaouais ou du chemin du Roy. En tout, quatre circuits d’une semaine sont proposés avec hébergement et petits-déjeuners, avec ou sans vélo fourni selon la formule confort de luxe ou liberté. Dans tous les cas, les nuits se passent en cabine confortable de deux personnes.Entre 1 195 $ et 1 820 $ par personne selon la formule • latitude45n.com

Parc national du Mont-MéGantic

Passez la nuit la tête dans les étoilesRustique à souhait et servi avec un grand bol d’air pur, le refuge La Voie lactée promet une nuit à 1 000 mètres de vos préoccupations au sommet du Mont-Mégantic. D’une capacité de huit personnes, il offre une vue unique sur le ciel étoilé et la terre à ses pieds. Dès le crépuscule, munissez-vous de vos guimauves – grillées sur le poêle à bois du refuge et non dehors pour éviter toute pollution lumineuse – et allongez-vous confortablement sur l’herbe pour assister à l’apparition progressive des étoiles. L’ASTROLab propose une soirée d’astronomie avec observation du ciel à travers le télescope de 61 cm situé dans les observatoires en altitude, à quelques minutes du refuge (réservations 1 800 665-6527). Une belle randonnée de 5 km via les sentiers de la Petite Ourse, de la Grande Ourse et de la Voie lactée mène à l’hébergement. Pour une boucle complète sur deux jours, 5,7 km vous attendent le lendemain pour retourner au chalet d’accueil du parc du Mont-Mégantic. Un magnifique site de camping permet aussi d’avoir une vue incroyable sur notre galaxie. De quoi dormir la tête dans les étoiles! Le refuge est réservé aux soirées de l’ASTROLab du 17 juin au 6 septembre et ne permet pas

toujours l’hébergement. Appelez pour vous renseigner avant de vous déplacer.22,50 $ par personne • 1 866 888-2941 • sepaq.com • astrolab-parc-national-mont-megantic.org

Montréal-GaSPé

Passez la nuit en trainSi la route pour rejoindre la Gaspésie ne vous inspire pas, pensez tout de suite au train. Loin de vous raccourcir le trajet – au contraire, un aller simple prend environ 18 heures! –, le voyage passera plus agréablement. Avec un départ de Montréal en fin d’après-midi (en soirée de Québec) et l’arrivée le lendemain midi à Gaspé, le train voyage à travers les magnifiques paysages du Saint-Laurent, de la vallée de la Matapédia et de la Baie-des-Chaleurs. La voiture panoramique Skyline permet d’apprécier le tout avec confort et promet de belles photos de coucher de soleil! Les voitures-lits proposent différents styles de cabine pour la nuit : en couchette superposée (sans équipement) ou en cabine seule, à deux ou pour trois (pouvant être privées). Ces dernières sont des salons avec fauteuils en journée et se transforment pour le coucher. Elles disposent aussi d’un peu plus de luxe avec toilette et lavabo privés. Départ de Montréal les mercredis, vendredis et dimanches. Retour de Gaspé les lundis, jeudis et samedis.1 160 $ aller/retour par personne dans une cabine pour deux • 1 888 842-7245 • viarail.ca

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20 _ ESPACES _ Juin 2011 _ www.espaces.ca

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par Christian Lévesque

Circuit Jersey Icebreaker se lance cette année dans les vêtements techniques de vélo de route et de course à pied. Oui, la laine de mérinos peut également servir sur une monture en carbone! Confortable, ce chandail est idéal pour les débuts et fins de saison où la température n’est pas à son maximum (et aussi pour les journées fraiches). Avec ses poches au dos (une cargo, une pour la pompe) et son style racé, il a tout pour devenir une pièce favorite dans mon arsenal de vêtement pour rouler cet été.ICEBREAKER, SS Circuit Jersey | 149 $ | icebreaker.com

MartiniLes kayaks portables sont habituellement chers ou difficiles à assembler. Plus maintenant! Avec le concept de Point 65, vous pouvez ajuster le nombre de personnes à embarquer en ajoutant ou retirant des morceaux de ce kayak modulable. Avec des attaches simples et robustes, une stabilité standard, de l’espace de rangement et une facilité à le monter jusqu’à votre appartement du 3e étage, le plaisir de pagayer deviendra d’un coup plus facile!.POINT 65, Martini | solo : 749$, tandem : 1299$ | point65.com

TraceLors de ma balade en vélo autour de Hawaii (voir Espaces de mai 2011 ou www.espaces.ca), j’ai eu l’opportunité de tester ce manteau léger et performant. Imperméable, coupe-vent et très mince, je l’ai utilisé lors des montées en vélo et des journées pluvieuses. Une fente de ventilation au dos permet d’évacuer la chaleur et ses éléments réfléchissants permettent de se faire voir. On l’oublie presque tellement il respire bien (fait à 100 % en nylon) et il prend très peu de place dans un sac. Idéal pour le voyage et le trimballer à vélo, au cas où la température changerait. MEC, Trace | 75 $ | mec.ca

Double-TrackCe soulier de course pour sentier donne une drôle de sensation en l’enfilant : le coussin amortisseur jumelé à la semelle OrthoLite se combine pour donner l’impression de marcher sur une surface molle. On l’oublie un peu en courant, mais le support X-Dome qui est dédié à corriger la surpronation (glissement du pied vers l’intérieur) fonctionne très bien. Lors de mes sorties de course, j’ai été agréablement surpris par la tenue du pied de ce soulier. Le renfort en plastique à l’arrière du talon aide aussi dans les sentiers cahoteux. Un bon investissement. THE NORTH FACE, Double-Track | 130 $ | thenorthface.com

À lire Mountaineering :

The Freedom of the HillsLa bible des alpinistes (600 000 exemplaires vendus à ce jour!) fête ses 50 ans avec une nouvelle édition (8e) et un jeu de cartes comprenant 56 trucs et astuces tirés du livre (du choix d’équipement aux techniques d’encordage). Un nouveau chapitre sur l’entraînement et une mise à jour de la section de sauvetage, d’escalade de glace et en « artif » complètent cette nouvelle mouture – traduite en 10 langues – que tout bon aventurier devrait lire au moins une fois avant de partir en montagne.The Mountaineers Books | 600 p. | 29,95 $ (jeu de cartes seul : 6,95 $)

GUIDEConfort instantané et qualité de lentilles en polycarbonate épatante. Dans le but de protéger l’environnement, Revo utilise un dérivé de plante dans l’armature de ces lunettes plutôt qu’un dérivé de pétrole. Les lentilles Water de la gamme 2011 permettent de couper l’intensité des bleus pour permettre aux verts et aux rouges de mieux ressortir dans les environnements marins, pour laisser passer seulement 10 % de la lumière (aussi offertes avec lentilles Graphite 13 % ou Bronze 13 %). Protection UVA, UVB et UVC de 100 %. Idéales pour le kayak, la voile et tout ce qui touche de près ou de loin aux étendues d’eau. REVO, Guide avec lentilles Water | 179 $ | revo.com

‘Ohana « Elles sont confortables, agréables… et très belles! », nous a dit notre testeuse au sujet de ces sandales. Leur courroie en cuir synthétique résiste à l’eau est complétée par une doublure en jersey qui sèche rapidement et un appui en néoprène. Le dessous de la semelle est en caoutchouc non marquant alors que le dessus est moulé de la manière classique, mais avec un matériel qui les rend très agréables à porter. Olu « confort » + Kai « océan ». Pour vos sorties sur la plage, vous ferez sensation! OLUKAI, ‘Ohana | 65 $ | olukai.com

Vital StoveDe fabrication québécoise, le Vital Grill fonctionne uniquement avec le Vital Stove (nécessaire pour utiliser le Vital Stove : 79 $ • 1,6 lb) pour faire vos grillades n’importe où sans devoir trimballer de carburant; il suffit d’avoir assez de branches autour de vous pour donner un goût unique à vos repas. Intéressant pour installer dans son camp de base ou encore que l’on ne veut pas transporter du combustible liquide. Ajouter du bois dans le four requiert de déplacer ses aliments au milieu de la grille. (6 lb • grille : 13,5’’ de diamètre • 20 000 BTU.).SOLHUMA, Vital Stove | 99 $ | solhuma.com

CONTESTGéniales pour le vélo de montagne ou de route. Autant pour leur ventilation durant la montée que pour leur stabilité et leur immense champ de vision lors de la descente. Avec les lentilles en polycarbonate Zebra (qui possèdent un traitement photochromique et antibuée appliqué à l’intérieur de la lunette pour pouvoir l’essuyer sans en abimer la qualité), votre vision s’adaptera en fonction de l’intensité lumineuse. Ses larges montures protègent aussi du vent. Protection UVA, UVB et UVC de 100 %. Idéales pour le vélo, l’escalade et la course en sentier. JULBO, Contest avec lentilles Zebra | 160 $ | julbo-eyewear.com

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François Guy Thivierge ne se décrit pas comme un explorateur : plutôt comme un aventurier moderne. L’homme réalise ses quêtes d’aventure en prenant le temps d’y mettre les moyens. Son rêve d’enfant, c’était de devenir guide.

En 2008, il voit le soleil se lever sur le sommet de l’Everest, après deux mois et demi d’efforts. Il sait alors qu’il ne saura pas s’arrêter là. Il grimpe ensuite le mont Vinson la même année. Il termine ensuite sa course des sept sommets sur

les sept continents et vient d’y ajouter l’atteinte des deux pôles. Aujourd’hui, c’est un aventurier comblé (mais pas encore assouvi!) qui raconte la dernière aventure de son odyssée, celle où il a atteint le pôle Nord.

Alors, le pôle Nord, c’était comment?C’était une expérience totalement à part! C’est 1 500 km de glace qui dérive sur l’océan, une banquise craquée, frac-turée, un monde en mouvement perpétuel, qui nous fait nous rappeler que si la nature est fragile, l’homme l’est plus encore. Chaque 100 mètres donne un nouveau paysage et le danger de tomber dans l’eau avec les traîneaux est bien réel. On a aussi dû lutter sept jours contre le froid. Notre routine était bien réglée : à 6 h du matin on se réveille, à 7 h on déjeune, à 8 h on plie bagage et à 9 h on part. On skie entre 8 h et 10 h par jour avant de monter le camp pour la nuit et de faire fondre la neige pour s’hydrater. On se couche vers 21 h pour recommencer le lendemain. J’ai arrêté de penser à mes sept sommets et à tout mon passé dès la deuxième journée. J’ai plutôt commencé à triper sur le moment présent : on pense à son corps, on pense au bonheur qu’on est en train de vivre.

Est-ce que vous avez senti que la banquise était fragile? Non. On dérive tout le temps et on ne voit que de la glace. Mais j’ai parlé avec les gens du village de Lomgyearbyne, où l’on est arrivé en avion, et les habitants observent que les saisons son plus courtes, que la chasse au phoque diminue et qu’il y a moins d’ours polaires.

Sept sommets, deux pôles, quelle était votre motivation à faire tout cela? Vous savez, au sommet de l’Everest, sur le toit du monde, il n’y a pas de médailles. Il faut redescendre vivant. Quand je réalise ces défis, c’est uniquement contre moi-même que je suis en compétition. Je demande humblement à Dame Nature de me laisser la chance d’accomplir mes défis et elle me l’a bien rendu. Certains aventuriers se font la vie dure pour devenir meilleurs que d’autres, mais pour moi, aller au pôle Nord pour un record de vitesse, ce n’est pas une belle valeur. Je n’ai pas fait tout ça pour battre des records. On dit que j’utilise les médias pour parler de moi, mais ce n’est pas forcément pour faire la promotion de mon école d’escalade! Je le fais pour inspirer les gens : on

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François Guy Thivierge

Laisser parler

ses rêvespar Edwige Poret

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ERRATUMDans l’édition de mai de la revue, la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) a ensaché sa brochure Réseau camping 2011. Normalement, les lecteurs auraient dû y trouver une brochure en français, mais plusieurs d’entre vous y ont découvert la version anglaise. La Société tient à s’excuser de cette erreur. Veuillez prendre note qu’il est possible de vous procurer la brochure en français ou en anglais dans les points de services de la Sépaq, dans ses établissements ainsi que sur son site Web. Nous vous souhaitons un bel été. - La direction de la Sépaq

Dormir à 1 020 m d’altitude, c’est toute une expérience! Profitez du forfait McGerrigle pour découvrir ce massif par les monts Jacques-Cartier (1 270 m), Comte (1 229 m) et Xalibu (1 140 m) sur un parcours de 24 km.Le forfait comprend la nuit au refuge du Tétras et le transport du centre de découverte et de services jusqu’au début du sentier.Offert jusqu’au 29 septembre 2011.

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ne parle que de hockey et de baseball et pas assez de plein air et d’aventure. Moi, ma passion, c’est de faire connaître l’aventure à travers les miennes. Je suis un ambassadeur, au fond!

Mais l’aventure, ça veut dire quoi pour vous? L’aventure, c’est partir sur le terrain ou à l’intérieur de soi. C‘est explorer une émotion, continuer à rêver et à y croire, car la vie est courte et fragile, alors il faut en profiter.

C’est aussi prendre des risques non? J’avoue qu’à mon âge, je suis moins téméraire qu’à 20 ans. Désormais, ma principale préoccupation c’est la sécurité. Le plaisir vient après cela, ce qui ne m’empêche pas de continuer d’avancer.

Après avoir réalisé tout ça, qu’est-ce qui vous motive encore? Après avoir atteint le septième ciel en finissant avec le pôle Nord, je me suis dit pourquoi ne pas essayer le pôle intérieur, humanitaire. Avec ma fondation, on est allé à Haïti pour aider à reconstruire et pour apporter des médicaments. Maintenant, je veux aider nos jeunes qui ont des problèmes de drogue, d’obésité et qui ont du mal à faire des efforts. Avec l’escalade, on essaie de les

accrocher et de les faire se dépasser. Je veux continuer à partager, à transmettre les valeurs du plein air et du sport. Tellement de gens vivent comme des animaux en cage aujourd’hui, à ne penser qu’à travailler pour se payer une vie. Mais la vie, ce n’est pas ça.

Quelle sera votre prochaine aventure? Je pense faire le tour du monde à vélo en trois étapes : Europe, Asie et Amérique du Nord. J’ai envie de changer de sport pour découvrir la planète et l’environnement d’une autre façon. En attendant, je m’en vais faire de l’escalade à Yosemite cet été… j’ai toujours voulu y aller! Et puis en novembre prochain, je remettrai ma casquette de guide pour amener un groupe au camp de base du mont Everest. Je vais pouvoir partager mes expériences, raconter mes aventures. Bref, faire ce qui me passionne!

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« On dit que j’utilise les médias pour faire parler de moi, mais on ne voit que du hockey et pas assez de plein air et d’aventure! »

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///Vélo///

L’importance de solidifier ses rapports de travail et de multiplier ses contacts par le biais d’activités sportives est légendaire. Changement de mœurs : des gens d’affaires troquent maintenant le bâton de golf pour la bicyclette!

C’est le cas notamment de l’Association Cycliste en Développement des Affaires (ACDA) à Montréal et du Regroupement d’Affaires à Vélo (RAV) à Québec.

L’idée est née il y a 15 ans dans la tête de trois hommes d’affaires passionnés de vélo. Pierre Gagnon, Gilles Dionne et Jacques Dubé ont eu envie de concilier vélo et boulot. Ils ont donc mis sur pied l’Association Cycliste en Développement des Affaires (ACDA). Le groupe a doucement amorcé ses activités avec 30 membres issus du milieu de l’immobilier. Au fil des ans, les membres se sont diversifiés et le groupe compte aujourd’hui plus de 300 membres pour qui chaque troisième mercredi des mois de mai à septembre devient un rendez-vous à ne pas manquer. Plusieurs centaines de cyclistes de l’ACDA se donnent alors rendez-vous en périphérie de Montréal. « Ils se regroupent en pelotons de 12 à 14 cyclistes qui sont menés par des chefs de meute aguerris ! », explique Pierre Gagnon. Ces « cyclistes d’affaires » s’engagent ainsi pour des sorties de trois heures. Chaque randonnée se conclut invariablement par un 5 à 7 pour échanger et réseauter. Pour ceux qui le souhaitent, un souper en auberge ou en table champêtre permet de bonifier

Faire des kilomètres à vélo tout en faisant des affaires, c’est possible! Une occasion de s’assurer une bonne dose de plaisir tout en élargissant son réseau de contacts.

Faire du millage pour brasser des affaires

par Catherine Cardinal

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DANS L’AIR DU TEMPS !atmosphere.ca

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la qualité des relations d’affaires ou d’en engendrer de nouvelles. L’ACDA propose aussi cinq sorties cyclosportives par année, très bien encadrées, avec voiture de support, ravitaillement et dépannage au besoin.

Avec ses 300 membres actifs, l’ACDA a toutefois atteint sa limite d’inscriptions. Au-delà de ce nombre, les organisateurs ne sont plus en mesure d’offrir les services d’encadrement qu’exigent leurs sorties sportives. Par contre, à chaque sortie, des membres peuvent parrainer un ami cycliste pour lui permettre de venir voir de quoi il en retourne. Année après

année, quelques membres se retirent pour laisser la place à de nouvelles recrues. Pour les intéressés, il faut donc se faire inviter pour participer à l’une des cinq sorties prévues au calendrier 2011 ou attendre le mois de mars prochain pour tenter d’y adhérer.

La formule montréalaise est si populaire qu’un groupe de même nature est né dans la région de Québec. Il s’agit du Regroupement

d’Affaires à Vélo (RAV). À leurs débuts en 2007, les organisateurs du RAV (Marc-André Daigle et les frères Denis et Richard Garneau) s’étaient donnés comme mission de convaincre 10 personnes de leur entourage de joindre leur « club » de vélo et d’affaires. L’équation a été concluante : dès la première année, ils furent 150 à prendre la route. Au terme de quatre ans d’activité, les organisateurs ont d’ailleurs atteint le nombre maximal d’inscriptions qu’ils limitent à 250 par année pour être en mesure de donner un encadrement optimal. Visiblement, l’équation vélo et affaires fait mouche et permet véritablement de nouer des relations d’affaires concluantes!

Comme l’ACDA de Montréal, le RAV planifie cinq sorties annuelles qui ont lieu le deuxième mercredi des mois de mai à septembre. Dirigeants d’entreprises, professionnels en tous genres se donnent rendez-vous en périphérie de Québec pour rouler et brasser des affaires. Deux parcours leur sont proposés : un plus long pour les motivés et un plus court pour les essoufflés! Cette année, le RAV organise exceptionnellement une randonnée-bénéfice au profit d’Éducaide, un fonds d’aide à l’éducation destiné à aider les jeunes issus de milieux défavorisés. Il peut être tentant de participer à leurs activités, mais quiconque souhaite le faire cet été doit d’abord être parrainé par un membre actif ou attendre au printemps prochain.

Encore plus acdaquebec.comravquebec.com

En avoir pour son pEtit changESi vous souhaitez participer à des activités sportives dans le but avoué de faire des rencontres et d’élargir votre réseau de contacts, ce ne sont pas les solutions qui manquent. Les groupes sportifs de tout acabit se sont multipliés dans les dernières années. Pour tous ceux et celles qui veulent jouer sans avoir à performer, le club Montréal sport & social regroupe surtout des jeunes professionnels. On peut s’y inscrire en équipe ou individuellement. Le Club offre de participer à divers sports d’équipes, favorisant ainsi les échanges et les rencontres. Et nul besoin d’exceller! Le club est basé sur un esprit de bonne foi, toutes les équipes sont mixtes et non arbitrées. L’instigatrice du projet, Rachelle Salomon, parle d’ailleurs du Club comme d’une réelle récréation pour adultes s’adressant à toute personne désireuse de s’amuser. L’adhésion est simple comme bonjour : il s’agit d’avoir une envie sportive et de former ou de se joindre à une équipe. Au Club, ils se forment ainsi des équipes de balle-molle, de hockey cosom, de basket, de volleyball, de volleyball de plage, etc. Le Club est installé à Montréal et sur la Rive-Sud et souhaite ouvrir des succursales supplémentaires à Laval et à Québec. www.clubmontreal.ca

Ces « cyclistes d’affaires » s’engagent pour des sorties de trois heures. Chaque randonnée se conclut invariablement par un 5 à 7 pour échanger et réseauter.

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///Vélo///

Nombreuses sont les filles cyclistes qui n’osent pas joindre un regroupement de peur de ne pas être à la hauteur. Leurs copains roulent trop vite ou encore la concentration de testostérone gâche leur plaisir. Elles finissent par croire que rouler en peloton n’est pas fait pour elles et que la balade leur convient mieux. Heureusement, des ambassadrices du vélo ont envie de partager leur amour du cyclisme. À présent, elles sont plusieurs à enfourcher leur vélo pour rouler en cercle fermé et s’assurer de concilier sport et famille. L’idée est aussi de trouver chaussure à leur pied, car rouler en peloton implique de trouver une cadence collective qui nous convienne. Ces clubs cyclistes féminins sont nés de cette volonté d’offrir une « famille cycliste » aux filles de tous les niveaux. Elles peuvent ainsi rouler entre elles, à leur rythme et sans pression de performance. Deux clubs de cette nature tiennent la tête du peloton : un groupe du Saguenay qu’on surnomme les « Gazelles d’Optique Bicycle » et un club dont le siège social est à Granby « Les Cyclopétards. »

Les GazellesCe club est d’abord né d’une simple gageure lancée sur un coup tête au terme d’une bonne journée de ski de fond. Pourquoi ne pas fonder un club exclusivement féminin? En 2006, 15 filles cyclistes ont pris l’idée au sérieux et cinq ans après sa création, le club compte 73 membres. Leur but : rouler au rythme qui leur convient et dans le respect des horaires des mamans. Sorties régulières, mais horaires malléables, plaisir plutôt que performance et dépassement personnel sont les mots d’ordre. Le club ne souhaite pas former des cyclistes performantes : pour être membre, il faut posséder un vélo de route, savoir rouler en peloton et pouvoir maintenir une cadence raisonnable en groupe. C’est tout! (gazellesoptiquebicycle.com)

Les CyclopétardsCe regroupement est né en 2007 avec l’intention d’encourager la pratique du vélo chez les femmes (débutantes ou professionnelles) dans le but avoué d’accroître leur visibilité et de leur permettre de se faire des contacts dans le monde du cyclisme. Ce club compte aujourd’hui plus de 140 membres à travers diverses régions du Québec (Montréal, Granby, Laurentides, Gaspésie, Baie-Comeau et Québec). Pour favoriser la pratique et la connaissance du cyclisme, le club organise deux types de sorties : celles de type rando et d’autres de type entraînement. En début de saison, les Cyclopétards offrent aussi la chance de revoir les techniques de peloton et l’art de rouler en groupe. Avec les Cyclopétards, il est donc possible de parfaire ses connaissances en matière de vélo de route. Encore une fois, c’est pour tous les niveaux. Le club compte parmi ses membres des filles qui font de la compétition comme des cyclistes du dimanche. Dès le 18 juin, il y aura une nouvelle période d’inscription pour toutes les filles qui ont envie de se joindre aux Cyclopétards. (lescyclopetards.com)

L’Échappée BelleCette sortie cyclosportive réservée aux femmes en est à sa deuxième édition et aura lieu le 18 septembre prochain dans la région de Brome-Missisquoi. Considérant l’engouement qu’a créé cet événement organisé par la Fédération des sports cyclistes du Québec l’an passé, il y a fort à parier que les filles seront encore plus nombreuses à participer. Elles étaient près de 175 participantes provenant de toutes les régions du Québec l’an passé et la FQSC vise cette année la participation de 500 cyclistes. L’événement s’adresse aux filles de tous les niveaux, aguerries ou débutantes. L’objectif étant de démocratiser la pratique du vélo au féminin, la cyclo offre trois groupes de vitesses pour accomplir 45 ou 88 kilomètres. (echappeebelle.qc.ca)

Le vélo de route se popularise au Québec et les femmes n’échappent pas à la tendance. Après les années « Jeanson » et la fin de l’équipe Rona, toute la communauté cycliste féminine en a pris pour son rhume et en termes de cyclisme, les femmes n’ont plus de modèle auquel s’identifier. Mais les choses changent et des clubs qui s’adressent uniquement aux filles voient maintenant le jour.

Le cyclisme féminin de retour dans le pelotonpar Catherine Cardinal

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Région de QuébecVallée Bras-du-Nord (saiNt-raymoNd-de-PortNeuf) Plus de 80 km de randonnée, 60 km de vélo de montagne, une rivière juste assez sauvage ainsi qu’une majestueuse chute. Qui dit mieux? Les activités, gérées par la coopérative, s’adressent à une clientèle diversifiée, de la petite famille aux sportifs intrépides. On peut opter pour un hébergement à proximité de l’accueil ou changer de refuge au fil de l’itinéraire. Cadeau ultime, une nuit au refuge le Montagn’Art, à 400 m d’altitude, offre un panorama inoubliable.

Choix d’aCtivités : randonnée pédestre, vélo de montagne, canot et kayak, canyoning, randonnée équestre. hébergement : chalets de luxe (min. 8 personnes) : 42 $/pers. /nuit, refuges (8 à 12 personnes) : 27 $/personne, yourtes

(1 à 4 personnes) : 98 $/yourte, camping-plage : 28 $/site, camping sauvage : 8,78 $/adulte, 4,39 $/enfant. s’y rendre : après la sortie 281 sur l’autoroute 40, Route 365 Nord en direction de Saint-Raymond. Le bureau d’accueil est à 2 km après le pont à Saint-Raymond. (1 800 321-4992 • valleebrasdunord.com)

cantons de l’esteNtre Cimes et raCiNes (eastmaN) Imaginez un grand camping forestier de 175 acres où les tentes (et les VR) sont remplacées par 11 chalets intimes. On vous livre l’eau, le bois, les chandelles et vous pouvez louer un poêle au propane. Les douches sont communes, mais les toilettes sèches sont privées. Sur place, 15 km de sentiers et un labyrinthe permettent de faire de courtes randonnées. Aux alentours, le choix est grandiose, avec le parc national du Mont-Orford, les Sentiers de l’Estrie (à 1,5 km), les nombreux lacs avoisinants,

Bromont et ses activités cyclistes, la Route des vins et les jeux arboricoles chez Arbre aventure.

Choix d’aCtivités (sur plaCe et environs) : randonnée pédestre, baignade, réseau cyclable, vélo de montagne, kayak de plaisance et canot (lac Memphrémagog et rivières), mycologie, hébertisme aérien, escalade (au Mont-Orford), spas.hébergement : de 80 à 125 $ pour 2 personnes, + 15 $/adulte additionnel.s’y rendre : sortie 106 de l’autoroute 10 (Eastman), à droite sur la route 112, à droite sur le Chemin Bellevue et encore à droite sur le Chemin Simard. (1 866 297-0770 • entrecimesetracines.com)

lauRentidesParC du moNt-tremBlaNt, seCteurde la diaBle Le doyen des parcs québécois est un incontournable pour les pagayeurs. Pour le canot-camping, on lorgnera du côté des rivières la Diable et l’Assomption. Le parc offre 82 km de sentiers pédestres, sept circuits de vélo sur pistes battues totalisant 62 km, deux plages et la fameuse via ferrata, culminant à 200 m. Et si vous vous ennuyez de la civilisation, vous n’êtes qu’à 20 minutes de la Station Mont-Tremblant, avec son menu de divertissements à la carte.

Choix d’aCtivités (sur plaCe et environs) : canot/kayak-camping, randonnée pédestre, vélo sur piste ou de montagne (Station Mont-Tremblant), hébertisme aérien, équitation, escalade, voile, spas.hébergement : Chalet : à partir de 128 $, yourtes : à partir de 124 $, refuges : à partir de 22,50 $/personnes, camping rustique : à partir de 20,25 $, tente Huttopia : 113 $/nuit, tente-roulotte :101 $/nuit.s’y rendre : route 117 Nord jusqu’à Saint-Faustin, à droite sur la Rue principale et à gauche sur le Chemin du lac Supérieur. (1 800 665-6527 • sepaq.com)

lac-saint-Jean GlamPiNG ParC riVière métaBetChouaNe (desBieNs) « Glamping »? C’est la formule de prêt-à-camper de luxe choisie pour ce tout nouveau complexe, aménagé à l’embouchure de la Métabetchouane et aux portes du grand Lac. Il n’y qu’à poser ses bagages dans une

///destinations///

Le top topune semaine de vacances est si vite passée! se choisir un camp de base qui permet de profiter à fond d’une multitude d’opportunités d’aventure est donc très stratégique. Voici neuf « quartiers généraux » pour étancher votre soif de plein air.

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Parc nationald’aiguebelleparcsquebec.comparcsquebec.com

yourte, un tipi ou une tente prospecteur – meublés – pour ensuite profiter de tous les attraits à proximité : la Véloroute des Bleuets, le meilleur spot de kitesurf du lac et les plages de Saint-Gédéon. Et c’est sans compter les possibilités de canot, kayak, rafting ou voile!

Choix d’aCtivités (sur plaCe et environs) : kitesurf, planche à voile, kayak de mer, canot, kayak en eau vive, rafting, randonnée, vélo, voile, longboard.hébergement : tipi : 99 $/4 personnes, yourte : 119 $/4 personnes, tente prospecteur : à partir de 109 $ (+ 8 $ literie individuelle).s’y rendre : sur la 169 à Desbiens, prendre la route du Trou de la fée (7e avenue) et ensuite le Chemin des Érables. (418 342-6451 • glampingparc.com)

Gaspésie Cime Aventures (BonAventure) Situé en plein cœur de la Baie-des-Chaleurs, c’est le camp de base idéal pour découvrir une des plus illustres rivières de la région : la limpide Bonaventure. On y propose des chalets sur pilotis, des tipis, une yourte et des campings boisés. Il y a même une zone spa pour se faire dorloter! Et qui dit Baie-des-Chaleurs, dit plages innombrables et eau (relativement) chaude. Idéal pour faire du kayak de mer et de la plongée.

Choix d’aCtivités (sur plaCe et environs) : canot, kayak (rivière ou mer), voilier (à Carleton), plongée (station d’air à Carleton ou apnée), plages, spéléologie (Grotte de Saint-Elzéar), excursion de pêche en mer, parc zoologique.hébergement : maisons sur pilotis : entre 159 $ et 189 $/nuit, yourtes : 149 $/nuit, tipis : 69 $/nuit, chalets (2 à 8 personnes) : entre 129 $ et 169 $/nuit, avec cuisine(6 à 8 personnes) : 225 $/nuit, camping : 25 $/site/nuit.s’y rendre : à la hauteur de Bonaventure sur la route 132, prendre la Route de la rivière puis à gauche sur le Chemin Athanase-Arsenault. (1 800 790-2463 • cimeaventures.com)

Chaudière-appalaChesPArC régionAl des APPAlAChes(sAinte-luCie-de-BeAuregArd) Au cœur de la crête appalachienne, le parc offre un hébergement varié : camping rustique gratuit, refuge en forêt, chalet en bordure de lac ou encore lodge luxueux avec spa. Et votre chien est le bienvenu!

Pour la randonnée, vous pourrez parcourir un réseau de 120 km à travers tourbières, rivières, forêts et montagnes. Vous devrez gravir les montagnes Grande Coulée et Sugar Loaf pour atteindre les plus beaux points de vue. Des pistes cyclables pour tous les niveaux sont aménagées et plusieurs parcours canotables sont accessibles.

Choix d’aCtivités : vélo de montagne, vélo, randonnée, canot-camping, kayak, pêche, plages, baignade, spas.hébergement : camping rustique gratuit. Autres sites : de 18 $ à 30 $, refuges : 60 à 80 $, chalets (4 personnes) : de 80 à 96 $/nuit, Appalaches lodge : à partir de 105 $. Service de navette disponible (voiture, randonneur, bagages).s’y rendre : sortie 378 de l’autoroute 20, puis la route 283 Sud. (1 877 827-3423 • parcappalaches.com)

ManiCouaGanJArdin des glACiers (BAie-ComeAu) Au cœur d’une région pas si lointaine, le Jardin des Glaciers propose la découverte géomorphologique des lieux et surtout, un véritable parc d’aventures en milieu naturel. Tout a été mis en œuvre pour admirer de manière active le littoral, que ce soit en jouant aux araignées sur les parois avec la via ferrata, en pagayant sur les flots ou en arpentant les quelque 35 km de sentiers. Pour en profiter pendant plus d’une journée, on a installé plus de 25 sites de camping sauvage, auxquels s’ajoutent une yourte et trois tentes prospecteurs.

Choix d’aCtivités (sur plaCe et environs) : randonnée pédestre, via ferrata et tyroliennes, jeux d’eau, kayak récréatif, mur d’escalade. Activités en autonomie : escalade, plongée en apnée, vélo de montagne (aux Sentiers de la rivière Amédée).hébergement : Camping rustique : 30 $/nuit, tente prospecteur (4 personnes) : 60 $/nuit, yourte (4 personnes) : 115 $/nuits’y rendre : situé à 8 km après Baie-Comeau, sur la route 138 Est. (1 877 296-0182 • jardindesglaciers.ca)

MauriCie Centre d’Aventure mAttAwin (rivière-mAttAwin) Nous sommes ici à la croisée des rivières Saint-Maurice et Mattawin. La location de canot/kayak permet d’explorer les multiples plans d’eau, mais pour vivre l’expérience au maximum, le Centre d’aventure Mattawin

offre des activités hors-norme : kayaraft, hydroluge, escalade, canyoning, et même un séjour de rafting-camping unique au Québec. Côté hébergement, on a l’embarras du choix. Qu’on opte pour un peu de luxe dans un des nouveaux écochalets, en refuge prospecteur ou en camping rustique, tout le monde se fait border au son de la Mattawin.

Choix d’aCtivités : randonnée, escalade, canyoning, rafting, kayak de mer, kayak en eau vive, canot, kayaraft, hydroluge, canot-camping, rafting-camping.hébergement : camping : de 20 à 24 $, écochalets (2 à 6 personnes) : à partir de 120 $/nuit, refuges (2 à 8 personnes) : à partir de 85 $/nuit, refuges prospecteur (2 à 5 personnes) : à partir de 75 $/nuit, auberge : de 73 à 102 $/2 personnes.s’y rendre : à la jonction avec l’autoroute 40 (à Trois-Rivières), prendre la route 55/155 Nord, jusqu’à Rivière-Mattawin. (1 800 815-7238 • centredaventuremattawin.com)

lanaudière PArC régionAl de lA forêt ouAreAu (notre-dAme-de-lA-merCi) Si ses attraits principaux sont la randonnée et le camping, ce parc de 150 km² accueille aussi les autres sportifs, du moment qu’ils sont autonomes dans leur pratique. Les vététistes seront ravis par plus de 50 km de pistes (intermédiaire à avancé). Les as de la pagaie s’éparpilleront sur de nombreux lacs ou sur la Ouareau. Les grimpeurs iront tester leurs habiletés sur quelques parois gérées par la FQME. Tout ce beau monde n’aura qu’à se choisir un lieu de repos au fond des bois (site sauvage, sur plate-forme ou lean to, refuges de 2 à 10 places).

Choix d’aCtivités : vélo de montagne, canot, kayak, escalade, randonnée.hébergement : refuges : 25 $/nuit/personne. (enfant 12 $), camping : 20 $/site/nuit.aCCès au site : 5 $s’y rendre : entrée sur la route 125 Nord, à 2,5 km au sud de Notre-Dame-de-la-Merci (deux autres entrées possibles). (1 866 484-1865 • parcsregionaux.org)

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Top 10 des microbrasseries d’après-plein air

Une « frette » bien méritée!par Guillaume Roy

Baie-Saint-Paul, CharlevoixMicrobrasserie charlevoix eT resTauranT le sainT-pub Après s’être perdu dans le parc des Grand-Jardins ou avoir mouliné l’Îsle-aux-Coudres, le Saint-Pub est un incontournable autant pour la bonne bouffe du terroir que pour ses bières. Cinq boissons locales sont offertes, dont deux lagers et trois autres plus audacieuses. En bouteille, on peut se procurer les trois bières de la série Vache folle, quatre Dominus vobiscum et trois bières de la réserve spéciale. où : 6, rue Paul-René Tremblay, Baie-Saint-Paul, 418 240-2332

Shawinigan, MauriCie le Trou du diable C’est la légendaire rivière Saint-Maurice qui vous mènera, en canot ou à vélo, à cette brasserie misant également sur ses activités culturelles. Neuf bières en pompes figurent au menu et versent dans tous les styles : allemandes, anglaises, belges, fusion. Cinq sortes sont embouteillées dont les vedettes : la Buteuse et la Morsure.où : 412 Av. Willow, Shawinigan, 819 537-9151

l’aSSoMPtion, lanaudièrehopfensTarkSituée près du circuit canotable de la rivière L’Assomption et à proximité de la Route bleue du Saint-Laurent, cette escale pour pagayeurs (ou autres randonneurs) assoiffés invite dans son « salon de dégustation », selon la formule « apportez votre bouffe ». On peut même profiter d’un barbecue sur place pour ensuite échantillonner 10 types de bières, de 3,2 à 11 % d’alcool. Quelques bières sont disponibles en bouteille, mais il est plus facile de les trouver… aux États-Unis! où : 643, boul. l’Ange-Gardien, L’Assomption, 450 713-1060

gatineau, outaouaiS les brasseurs du TeMps Situé sur le site de l’une des plus anciennes brasseries du pays, l’établissement suit la grande aiguille de l’horloge avec douze bières distinctes qui changent au rythme des saisons et des humeurs du brasseur. Un exemple : la Dom Dominator, une double bière de blé forte, aromatisée à la banane et au clou de girofle. Sur la terrasse, on commentera l’actualité politique ou (encore mieux) on partagera ses informations sur les plus beaux sentiers du parc de la Gatineau.où : 170 rue Montcalm, Gatineau, 819 205-4999

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Puisqu’une journée de plein air réussie se conclut la plupart du temps par une bonne bière, on vous propose 10 microbrasseries où l’on peut déguster de l’excellente « broue » locale à proximité de nos terrains de jeux favoris..

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Top 10 des microbrasseries d’après-plein air

Une « frette » bien méritée!par Guillaume Roy

Sherbrooke, CantonS-de-l’eStSiboireÀ proximité du mont Orford et du réseau cyclable estrien, cette enseigne a fait le choix de ne pas vendre sa bière en bouteille. Il faut venir sur place pour déguster ces délices houblonnés, accompagnés d’un menu de brasserie classique. Neuf lignes de bières sont offertes, dont cinq régulières, trois au choix du brasseur et une saisonnière. La vedette du Siboire : l’InsPirAtion, une Indian Pale Ale qui utilise différents houblons. où : 80 rue du Dépôt, Sherbrooke, 819 565-3636

Chambly, montérégiebedondaine eT bedonS rondSLes randonneurs du Richelieu, nautiques ou cyclistes, n’auront pas le choix d’aller sur place pour déguster l’une des 17 bières de longue maturation, servies en fût plutôt qu’en bouteilles. Dans cette brasserie-restaurant (également musée consacré à l’univers de la bière), la vedette est une ambrée rubis à 7 % d’alcool, parfumé au miel de fleurs sauvages et aux graines de coriandre, nommée l’Ensorceleuse.où : 255, rue Ostiguy, Chambly, 450 447-5165

ÎleS-de-la-madeleineÀ l’abri de la TempêTeC’est à l’Étang-du-Nord, dans une ancienne usine à poisson, que cette microbrasserie a pris racine. Ses instigateurs dont des kiters chevronnés et souhaitaient produire une bière 100 % madelinoise. On s’inspire des plantes et aromates locaux : l’orge est maltée dans un fumoir à hareng, conférant à la Corps Mort un petit goût subtil de la mer! Huit bières coulent au bar et cinq sont en bouteilles (avec menu léger de poissons fumés et terrines) qu’on peut se procurer un peu partout sur l’archipel.où : 286, chemin Coulombe, Étang-du-Nord, 418 986-5005

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Île d’orléanS, région de QuébeCmicrobraSSerie d’orléanS eT pub le miTanLes planchistes et kiters du coin terminent irrémédiablement leur journée au Pub le Mitan, en compagnie des cyclistes. Cette microbrasserie possède un ingrédient secret : son eau. Puisée dans des puits artésiens au cœur de l’île, elle est très minéralisée et donne une couleur unique au brassin. Chacune des sept bières porte le nom d’un personnage de l’île. La plus populaire : La Marceau, une bière à l’érable qui surprend!où : 3885 Chemin Royal, Sainte-Famille, Île d’Orléans, 418 829-0408

Saint-FéliCien, laC-Saint-JeanmicrobraSSerie la chouapeAprès une descente de la rivière Ashuapmushuan (voyez l’inspiration) ou sur le chemin de la Véloroute, on va trinquer à la Chouape. Cette microbrasserie biologique, qui produit ses bières à partir de céréales cultivées localement, a remporté deux médailles d’or au Mondial de la bière de Strasbourg avec son ambrée amère et une noire à l’avoine. Quatre bières régulières et trois saisonnières sont disponibles en bouteille. Au bar, on peut déguster dix bières différentes d’inspiration anglaise et belge.où : 1164, boulevard Sacré-Coeur, Saint-Félicien, 418 613-0622

Carleton, gaSpéSiele naufrageurEn lien avec le nom du lieu et pour honorer le patrimoine maritime, toutes les bières vendues ici portent le nom d’un bateau ou d’un navigateur s’étant échoué en Gaspésie. Propriétaires d’une boulangerie, les brasseurs maîtrisent avec assurance leurs procédés de fermentation et, tout comme pour les pains, ils utilisent un maximum de produits du terroir. Ils ont récemment lancé une pale ale au thé du Labrador et une bière au sirop de bouleau et à la lavande. où : 586, boul. Perron, Carleton-sur-Mer, 418 364-5440

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On traverse à pied le petit pont en bois qui enjambe le ruisseau. Nos grosses chaussures de randonnée laissent des empreintes de boue sur les planches. Le sentier est encore détrempé après l’averse du matin. On glisse à plusieurs reprises sur les rochers qui servent de marches à travers le bois grimpant. « Ça nous a pris deux bons mois pour aménager ce sentier », explique Jérémie, l’un des membres de l’équipe du parc. « Il a fallu débroussailler et ramener de grosses pierres pour faciliter la montée; on a construit des petits ponts de ce genre avec le bois coupé. Aujourd’hui encore, il faut veiller à ce que la nature ne reprenne pas trop le dessus et, tous les mois, on élague les arbres qui empiètent sur le sentier. » On arrive d’ailleurs devant un immense tronc tombé sur le chemin après la tempête des derniers jours. Jérémie prend des relevés de notre position et les inscrits dans son carnet pour revenir avec la tronçonneuse. Après une bonne heure de marche, on aboutit au sommet de la montagne du Diable, à 520 mètres d’altitude. On fait une pause sur le belvédère et on prend une grande respiration. Nous avons devant nous le plus beau panorama que l’on peut apercevoir sur la partie nord du réservoir. Des centaines d’îles éparpillées, certaines les unes derrière les autres comme des canetons qui suivent leur mère, d’autres éloignées comme pour conserver leur intimité. Sur 30 km de longueur, on découvre ce territoire artificiellement submergé par les eaux dans les années 30 après la construction du barrage des Cèdres, dans les Hautes-Laurentides. Depuis, le site est devenu le paradis des amateurs de plein air.

Le lendemain matin, jour du grand départ pour l’excursion dans les îles, le temps est maussade et sent la pluie. Effectivement, au moment du

///destinations///

par Frédérique Sauvée

À l’ouest de la réserve faunique de Papineau-Labelle, le parc régional du Poisson Blanc constitue un réservoir de 30 km de long parsemé de plus de 80 îles. Sauvages, reculés et immensé-ment calmes, ses paysages envoûtent les amateurs de canot-camping avec de l’eau à perte de vue.

Canot-camping au parc régional du Poisson Blanc

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déjeuner, c’est une pluie lourde qui s’abat sur la tôle du toit. L’excursion est compromise jusqu’à ce que le temps se lève vers midi et laisse percer quelques rayons de soleil. Sur le ponton, on peut voir une brume épaisse se dégager du réservoir. L’humidité monte en même temps que les degrés et on dirait un immense spectre qui s’envole de la forêt. On emballe le nécessaire pour deux jours de randonnée nautique et on part avec les canots. C’est parti pour l’exploration de cette étendue d’eau à perte de vue! On dépasse la presqu’île pour plonger dans le courant du réservoir. Et là, c’est l’immensité qui s’ouvre à nous.

Avec plus de 80 îles et îlots, le territoire possède un potentiel enviable pour les amateurs de canot-camping. Mais c’est aussi un lieu fragile. Les bateaux à moteur, les chalets sur les bords du lac et le tourisme non régulé avaient depuis longtemps porté un dur coup à la nature du réservoir. « Lorsque l’on a commencé à nettoyer les îles pour créer des sites de camping, on a trouvé de tout sur les plages », raconte Simon Trudeau, le jeune président du parc. « Depuis des dizaines d’années, les gens du coin et d’ailleurs avaient l’habitude de passer leur journée sur les îles et d’y laisser leur trace... » Monticules de déchets, objets abandonnés et manque de respect de la faune et de la flore comptent parmi les actes que son équipe a dû effacer. Depuis 2004, ils travaillent tous les jours à rehausser le potentiel des lieux. Après beaucoup d’heures de travail, la plupart bénévoles, le réservoir ainsi que la montagne du Diable sont devenus un parc régional en 2008 et une réserve de biodiversité en 2009.

Aujourd’hui encore, la biodiversité dévoile ses secrets tous les jours. Arrivés au goulot d’étranglement entre le nord et le sud du réservoir, là où la voie fluviale se rétrécit sur une dizaine de kilomètres, nous faisons halte dans une crique des plus sauvages. Nous sommes à l’endroit précis où l’un des habitués du parc dit avoir découvert une cascade inconnue. Jérémie et Simon veulent vérifier cette information de leurs propres yeux. On débarque sur une berge instable en contrebas du cœur de la forêt. On joue à un vrai jeu de piste en suivant les indications sur notre GPS. Le doute s’installe sur l’existence de cette cascade mystérieuse : nos deux guides connaissent bien le territoire et ignorent pourtant son existence. Après vingt bonnes minutes à fouiller des yeux à travers les arbres et à serpenter parmi le bois mort, Jérémie nous crie qu’il a trouvé quelque chose plus haut. Nous nous frayons un chemin dans la végétation luxuriante et tombons face à une superbe cascade sauvage qui jaillit des roches millénaires. Après réflexion, ce n’est pas si incroyable de ne jamais être tombé sur une pareille trouvaille puisque l’étendue du parc est immense. « Encore beaucoup de sites comme celui-là sont à découvrir au gré des explorations », dit Simon Trudeau.

Cette chasse au trésor terminée, il est temps de continuer notre chemin sur l’eau. On ne croise personne durant des heures. Le réservoir est trop vaste et encore trop méconnu pour attirer les grandes foules. On dépasse des îles, toutes de taille et de nature différentes. On met pied à terre sur l’une d’elles pour une halte dîner. Elle est dotée d’une belle plage de sable parsemée de gros rochers. On monte une petite côte et on arrive sur le site de camping aménagé. On s’installe sur une table à pique-nique faite avec des planches de bois échoué sur la plage, de vieilles souches en guise de siège. Il y a un espace dégagé pour la tente avec une vue imprenable sur les berges forestières du territoire qui se détachent sur le réservoir. J’apprends de mes guides que le parc offre plus d’une cinquantaine de sites rustiques comme celui-ci. Après avoir nettoyé ces îles et y avoir installé des toilettes sèches pour contrer la dégradation accélérée, l’équipe a attribué une vocation à chacun des sites pour le camping ou pour les piques-niques. Certaines demeurent sauvages et inaccessibles puisqu’elles recèlent d’un trésor de biodiversité à protéger. Il est malgré tout possible de les approcher en kayak pour les admirer de loin.

L’avantage invétéré du camping dans le parc, c’est qu’il est gratuit et libre d’accès pour la plupart des sites. « La vocation du parc est de faire profiter les amateurs de plein

air de cet espace et non d’en faire un site commercial », continue Simon Trudeau. On navigue justement à côté de l’emplacement nº 46, accessible gratuitement et sans réservation pour des groupes jusqu’à six personnes. Impossible de souffrir du voisinage dans de tels lieux! Plus loin, on s’arrête sur une île en U pour grimper le sentier qui mène à un belvédère. Du sommet, on voit l’île mystérieuse et la Paroi Éléphant au loin. Le soir venu, nous jetons l’ancre dans une baie. On monte les tentes dans une clairière qui surplombe la plage. Au bout de celle-ci, une presqu’île mène à un bosquet de feuillus. Avec le soleil qui se couche à l’horizon, on admire la vue que l’on a sur le plan d’eau. On se prend pour Robinson Crusoe, seul sur son île au bout du monde profitant de la quiétude et des joies de la nature. Alors que nous somnolons après un bon souper réconfortant, la nature se réveille et nous assistons à un concert de canards et à la danse des castors. Personne d’autre ne vient troubler cette douce soirée.

Le lendemain, on se réveille avec la clarté du soleil. On embarque notre matériel pour repartir en direction du nord.

À part deux bateaux à moteur de pêcheurs s’éloignant rapidement, nous n’avons croisé personne pendant toute l’aventure. On longe de près la Paroi Éléphant où s’accroche audacieusement un frêle arbre sur la roche. Plongeant directement dans l’eau, la falaise séduit de plus en plus d’amateurs d’escalade. Un site de camping y est installé et l’on peut pique-niquer du haut de la falaise. On remonte contre le courant et on lutte contre le vent qui se lève momentanément sur le réservoir qui nous paraît démesurément grand à cet instant. Le goulot d’étranglement facilite le passage et on passe de nouveau devant la cascade découverte la veille, bien cachée derrière sa toison de verdure. Encore une dizaine d’îles laissées derrière nous avant d’arriver à notre point de départ. Difficile de reposer le pied sur le ponton d’embarquement : d’une part, il est engourdi après ces heures passées plié dans le canot et, d’autre part, parce que ça signifie la fin de cette belle aventure sur le réservoir du Poisson Blanc.

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Vivre au rythme de la nature et de son peuple le plus respectueux lors d’une descente en canot sur la rivière Harricana. Cette expédition d’aventure à caractère culturel aux côtés de la communauté algonquine nous a menés aux confins de l’Abitibi ancestrale.

La bannique, c’est un délice! La recette de ce pain autochtone est très simple : mélangez de l’eau, de la farine, du sucre et du sel, saupoudrez

de savoir-faire ancestral et plongez la pâte dans une culture millénaire pour une cuisson parfaite. Aliment de tous les jours pour les Apitipi8inik (prononcez Abitibiwinni), ce mets devient pour nous la cerise sur le repas traditionnel que nous préparent nos guides algonquins.

Installé sur les rives de l’Harricana, dont la traduction s’apparenterait justement à la « rivière où l’on mange le pain », le site ressemble à un ancien campement autochtone. Après une longue journée de navigation sur la rivière qui fut jadis la route ancestrale des Abitibiwinnis, les canots encore mouillés reposent sur la berge et la fumée s’échappe à travers la

cheminée du tipi. À l’intérieur, André Mowat, un vieux sage usé par la vie et le soleil, partage ses souvenirs des légendes d’autrefois. Il appartient à la communauté algonquine de Pikogan, installée à quelques kilomètres au nord d’Amos, et travaille dans le tourisme d’aventure dans le but de partager ses connaissances du territoire et l’histoire des siens en lien avec la rivière Harricana.

On mange calmement la bannique chaude et la viande d’orignal préparée par notre hôte pour les canoteurs harassés. Venus découvrir une culture et un mode de vie mis de côté, nous absorbons la patience et la sagesse qui se dégagent de chacun des gestes du vieux sage. Nous qui sommes des amateurs de plein air contemporains, nous prenons conscience que ce qui est aujourd’hui pour nous un merveilleux loisir était pour les communautés amérindiennes une nécessité du quotidien afin de se déplacer, rendre visite à leurs proches et se nourrir. « Certaines familles mettaient trois semaines en canot pour se rendre au lac Abitibi pour le rassemblement annuel », explique André. « Tout le monde s’activait : les femmes, les enfants, les plus âgés. On avait besoin de tous pour faire les portages de canot entre les rivières ou pour éviter les rapides. »

Bercé par le courant de l’Harricana, on s’imagine voguer vers le lieu de rassemblement. La rivière est calme et large et permet donc d’admirer à loisir le grandiose paysage de ce coin d’Abitibi. Plus loin, nous mettons pied à terre pour éviter des petits rapides. Nous ne sommes pas les seuls à passer par ici, comme l’indiquent les traces fraîches d’un petit ours et d’un orignal. Sur un parcours de 300 mètres, David, notre guide, porte seul sur son dos le canot pendant que nous transportons les sacs comme le faisaient autrefois les femmes. Cette étape est nécessaire, car le canot bien rempli pourrait facilement se renverser dans la rivière tumultueuse. Notre guide, âgé d’une trentaine d’années, nous dit avoir peu de connaissances de la culture de ses ancêtres. Au fil des années et surtout à cause des « pensionnats indiens », les Abitibiwinnis comme beaucoup d’autres communautés perdent la connaissance de leur histoire. Mais grâce au désir des nouvelles générations de vouloir conserver leurs racines, la langue algonquine continue d’être partagée. Et les plus âgés peuvent continuer de converser avec leurs enfants et petits enfants. « Nous, les Abitibiwinnis d’aujourd’hui, nous voulons transmettre nos valeurs et notre histoire à nos enfants et les partager avec les voyageurs qui nous rendent visite », déclare avec un sourire sincère et humble André Mowat. Excellents conteurs, canoteurs chevronnés et hôtes chaleureux, les Abitibiwinnis ont démontré des qualités indéniables en tourisme d’aventure sur leurs terres. Raison pour laquelle la communauté a reçu un prix lors du Grand Prix du tourisme en 2010.

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CommEnt ChoiSir lE bon VéhiCulES Pour Sortir dES sentiers battuspar Mathieu Lamarre

Dis-moi ce que tu conDuis et je te Dirais qui tu es!Comme pour n’importe quel achat d’équipement de plein air, il faut se poser les vraies questions avant de se procurer le carrosse idéal. Qu’importe la météo ou la saison, l’automobile des amateurs de plein air devient leur billet d’entrée, leur espace de stockage, leur lieu de détente, leur remonte-pente, leur camp de base ou même leur hébergement! Il faut alors choisir la voiture qui nous convient le mieux.

À moins d’avoir déjà une idée fixe ou d’être orienté par votre beau-frère féru en bagnoles, l’exercice de sélection n’est pas simple. Les pubs laissent croire qu’on pourra grimper aux arbres, transporter une armée ou passer dans quatre pieds d’eau sans problème. Mais la diversité de l’offre est telle que même les spécialistes ont de la difficulté à s’y retrouver. Véhicule utilitaire sport (VUS) ou véhicule multisegments? Transmission intégrale en temps réel ou quatre roues motrices à prise constante? Le seul moyen de s’y retrouver est d’abord de déterminer ses besoins, ce qui peut se comparer à un véritable examen de conscience.

De quoi avez-vous vraiment besoin? de l’espace S.V.P : n’en déplaise aux adeptes de la simplicité volontaire, l’équipement trimballé est parfois volumineux. Il faut de l’espace à revendre pour avaler tout ce matériel, et peut-être aussi pour y dormir au besoin!

de la robustesse : pour ceux qui voudront sortir des sentiers battus l’esprit tranquille, mais aussi pour les amateurs de plein air qui ont d’autres choses à faire que de s’inquiéter qu’une tache de bouette apparaisse sur la sellerie ou qu’une branche touche à la tôle de leur beau VUS.

de la fiabilité et de la facilité d’entretien : de toute évidence, personne ne veut tomber en panne au fond des bois ou même constater que le garagiste à Saint-Glin-Glin ne sait pas où se trouve l’alternateur dans votre voiture « exotique »!

de la frugalité : vous avez vu le prix du litre? Vous voulez quand même qu’il vous reste un peu d’argent pour payer votre kayak tandem! De toute façon, qui veut tomber en panne sur la 175 en direction du Saguenay ou au bout d’un chemin forestier?

un bon rapport qualité-prix : si l’aspect monétaire vous importe, il y a lieu de comparer les caractéristiques et de bien étudier la liste des options. Oui, il faudra lire les petits caractères!

Si vous envisagez d’ajouter une tente-roulotte ou d’autres types de remorque (pour un bateau par exemple) à votre arsenal, vérifiez la capacité de tracter du véhicule. Ce ne sont pas tous les modèles qui ont la configuration structurelle nécessaire pour remorquer une lourde charge.

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Fiches techniques

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Hyundai Elantra touringMoteur : 4 cyl. 2 L / 138 chConsommation : 6,4 à 8,9 L/100 kmVolume de chargement : 689 à 1848 L (sièges baissés)Prix : 15 000 $ à 22 000 $

Subaru imprEzaMoteur : 4 cyl. 2,5 L / 170 chConsommation : 7,4 à 10,8 L/100 kmVolume de chargement : 538 à 1 257 L (sièges baissés)Prix : 21 000 $ à 27 600 $

Kia rondoMoteurs : 4 cyl. 2,4 L / 175 ch - 6 cyl. 2,7 L / 192 chConsommation : 7,5 à 11,5 L/100 kmVolume de chargement : 898 à 2 083 L (sièges baissés)Prix : 20 000 $ à 26 800 $

Ford tranSit ConnECtMoteur : 4 cyl. 2 L / 136 chConsommation : 7,7 à 10,1 L/100 kmVolume de chargement : jusqu’à 3 830 L (sièges baissés)Prix : 28 200 $ à 29 700 $

SuzuKi SX4 HatCHbaCKMoteur : 4 cyl. 2 L / 150 chConsommation : 6,6 à 9,3 L/100 kmVolume de chargement : 157 à 1 534 L (sièges baissés)Prix : 21 700 $ à 24 800 $

Subaru ForEStErMoteurs : 4 cyl. 2,5 L / 170 ch. - 4 cyl. 2,5 L turbo / 224 chConsommation : 7,4 à 11,9 L/100 kmVolume de chargement : 949 à 1 934 L (sièges baissés)Prix : 27 500 $ à 36 800 $

toyota 4runnErMoteur : 6 cyl. 4 L / 270 chConsommation : 9,2 à 12,6 L/100 kmVolume de chargement : 1311 à 2515 L (sièges baissés)Prix : 36 800 $ à 49 400 $

Subaru outbaCKMoteurs : 4 cyl. 2,5 L / 170 ch - 6 cyl. 3,6 L / 256 chConsommation : 6,9 à 11,9 L/100 kmVolume de chargement : 972 à 2 019 L (sièges baissés)Prix : 29 000 $ à 38 500 $

SuzuKi grand VitaraMoteurs : 4 cyl. 2,4 L / 166 ch - 6 cyl. 3,2 L / 230 chConsommation : 8,6 à 12,5 L/100 kmVolume de chargement : 810 à 2010 L (sièges baissés)Prix : 29 600 $ à 34 800 $

Plein air auto

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ESPACES _ Juin 2011 _ www.espaces.ca _ 39

Il est à peu près impossible de recommander une voiture plus qu’un autre tant les besoins, le choix et les goûts sont variés. Voici donc notre sélection de modèles qui sortent du lot dans leur catégorie respective.

Voitures compactesDans la catégorie des petits pots, la palme du meilleur onguent revient à la Honda Fit. Véritable boîte à malices avec ses sièges rabattables, elle se plie en quatre pour engouffrer le plus de matériel de camping (chargement jusqu’à 1 622 litres, ce qui est plus que certains petits VUS), et même des objets qui seraient normalement relégués sur le toit. Et comme la majorité

des produits de la marque, la solidité et la fiabilité sont au rendez-vous. Seule autre « mini » digne de mention pour les aventuriers : la Suzuki SX4 Hatchback, qui peut se targuer d’être la seule sous-compacte offrant quatre roues motrices (débrayables), mais il faut se poser la question quant à savoir si cette option fait réellement une différence par rapport à une traction avant bien chaussée.

En montant d’un créneau, le meilleur rapport espace-qualité est l’apanage de la compacte Hyundai Elantra Touring, que l’on pourrait qualifier de petite familiale tant elle offre de place – à peine moins qu’une VW Golf Familiale, mais à un prix beaucoup plus avantageux. Et selon les chroniqueurs, la qualité du produit sud-coréen est désormais sur un pied d’égalité avec les

meilleures marques japonaises. D’autre part, l’incontournable Subaru Impreza est pour bon nombre de Québécois la compacte de référence si l’on insiste pour bénéficier de la traction intégrale.

Familiales et VusEn zyeutant l’univers des véhicules utilitaires sport, il faut s’attendre à y passer beaucoup de temps. Un VUS, c’est en fait une familiale qui n’est pas bien dans sa peau, chavirée entre ses origines domestiques et ses désirs d’aventures hors-piste. Cette ambiguïté est habilement exploitée par les bonzes de la mise en marché, qui ont trouvé une manière de décliner la

Des moDèles qui se Démarquent

suite de la page 36

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Vie De gitanBeaucoup d’aventuriers et campeurs bohémiens évoquent le mythe du Westfalia pour prendre la poudre d’escampette à bord d’un exemplaire du légendaire véhicule récréatif de Volkswagen, issu des années Peace and love. Ce classique indémodable perdure grâce à des regroupements de propriétaires (leswests.qc.ca) et des entreprises spécialisées dans leur restauration (rvwestfalia.com). Il fait saliver autant les baby-boomers nostalgiques que les nouvelles générations. Il n’y a qu’à fouiller les sites de petites annonces pour se dénicher un vieux « West » qui refuse de mourir!

Au fil des époques, d’autres manufacturiers et ateliers de transformation se sont inspirés du concept original et produisent des campers à toit escamotable. Les puristes snoberont peut-être ces modèles, mais les amateurs (fortunés) s’en régaleront. Au Québec, trois transformateurs proposent des véhicules du genre : 5Mars (imaginerv.com), New-West (new-west.com) et Safari Condo (safaricondo.com).

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formule à tous les degrés — petits, moyens, gros, 2 ou 4 roues motrices, moteur économe ou puissant, avec ou sans aptitudes hors route, etc. Alors, comment s’y retrouver?

Hormis la nécessité de déterminer l’usage que vous ferez de votre voiture (voir encadré « 4 roues motrices »), dites-vous qu’un VUS offert avec seulement deux roues motrices n’a d’intérêt que s’il procure plus de volume de chargement qu’une familiale de bon aloi (soit au moins 1 900 litres). Deuxièmement, le système quatre roues motrices de la grande majorité des VUS permet de récupérer une meilleure motricité (sur chaussée glissante), mais pas de se prendre pour un Jeep. Certains sont même capables de rester coincés dans un banc de neige urbain!

Avec la popularité des VUS et des minifourgonnettes, le choix des familiales classiques semble fondre rapidement. Mais il reste encore des modèles fort pertinents, comme l’ingénieuse Kia Rondo, encensée par la critique pour son espace généreux et sa garantie béton. Et encore ici, la comparaison avec la Golf familiale — pourtant intéressante avec son frugal moteur turbo-diesel — fait ressortir le net avantage sur le portefeuille de la coréenne. Pour plus d’espace, il y a Volvo qui demeure fidèle à l’idéologie de la familiale spacieuse (les modèles d’occasion sont très prisés). Sinon, le Ford Transit Connect, un nouveau venu sur notre marché, peut s’avérer une alternative intéressante. Ce petit fourgon conçu en Europe, avec cinq places assises et assez de place pour des vélos (à l’intérieur!) pourrait bien reprendre la niche qu’occupait le futé Honda Element (qui disparaîtra en 2012).

Pour ceux qui tiennent à la transmission intégrale, le duo de choc des Subaru Outback et Forester tient assurément le haut du pavé (… et du non-pavé). L’un (plus petit) et l’autre (plus luxueux) profitent du système de répartition de la puissance (entre les quatre roues) sans doute le plus abouti de la catégorie et qui permet de passer là où les autres s’embourberont. Autre aspect notoire et méconnu, les deux modèles peuvent bénéficier (en option) du système de contrôle des émissions polluantes PZEV, qui agit au niveau des injecteurs, de l’admission et du catalyseur et fait d’eux (selon Transports Canada) les voitures à essence les plus « propres » du marché. C’est assez pour leur donner l’ascendant sur d’autres VUS compétents comme les Honda CR-V, Toyota RAV4 et Mitsubishi Outlander.

Camions 4X4Reste le cas de ceux qui veulent véritablement s’aventurer dans l’arrière-pays — là, le brouillard se dissipe et laisse place à un horizon plus dégagé. Les véhicules aux réelles ambitions de baroudeurs sont plus énergivores et se discernent facilement à la lecture de leur fiche technique : châssis en échelle, différentiels débrayables, gamme de vitesses courtes, possibilité de plaques de protection sous les composantes mécaniques. La valeur sûre du segment demeure depuis des années le Toyota 4Runner, à la robustesse

et la fiabilité légendaires. Mais si vous êtes un peu trop impressionné par le gabarit d’un tel char d’assaut, vous pouvez vous rabattre sur le plus menu Suzuki Grand Vitara : malgré ses airs de petit VUS, il constitue un tout-terrain en bonne et due forme.

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Quatre roues motriCes : est-Ce vraiment néCessaire?Bien des manufacturiers automobiles veulent nous convaincre qu’on ne peut se rendre à destination sans posséder quatre roues motrices. Mais de quelle destination parle-t-on? Le sommet d’une montagne enneigée ou le stationnement de la station de ski?

Certes, on ne peut nier l’apport en motricité de ce système sur les surfaces glissantes, mais cette assistance technologique n’apporte pas que des avantages :

• consommation d’essence à la hausse : la mécanique requise pour entraîner deux roues supplémentaires fait grimper le poids du véhicule et entraîne des contraintes accrues pour le moteur;

• sentiment de fausse sécurité : dans le cas des VUS, le poids plus élevé du véhicule et sa garde au sol plus haute amenuisent la tenue de route et augmentent les distances de freinage;

• un prix plus élevé : pour ceux qui se préoccupent de cet aspect, la différence est souvent non négligeable.

Alors, quatre roues motrices ou pas?

Oui, si vous avez l’intention de sortir régulièrement des sentiers battus ou que vous faites de l’anxiété devant une route enneigée.

Non, si vous vous en tenez aux chemins normalement praticables. Une voiture à traction avant bien chaussée et pilotée intelligemment peut presque tout faire, en plus d’être plus économique au quotidien.

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Traverser le Canada esT loin d’êTre banal. Que Ce soiT en voiTure, en vélo ou en CanoT, faire le TrajeT de MonTréal à vanCouver assure aux voyageurs de vivre des insTanTs MéMorables. C’esT une expérienCe Qu’il fauT vivre au Moins une fois dans sa vie!

/// Destination ///

Jour 1 déparT Dans notre (très) petite Honda Fit, il y a deux mains sur le volant, quatre bouches à nourrir et huit yeux qui s’attendent à en prendre plein la vue. Les pancartes défilent : Toronto, Chicago, Winnipeg. On dépasse rapidement les plus grandes villes. Malgré des journées de 1 200 km, notre enthousiasme ne s’efface pas. Même pour notre chauffeur qui enchaîne 12 heures de conduite consécutives sans broncher. L’océan Pacifique se rapproche!

Jour 4 la rivière Qu’appelleAprès les kilomètres avalés sur l’autoroute, on s’éloigne des grandes voies pour s’aventurer dans la campagne du Manitoba. On arrive dans une vallée en contrebas des grandes plaines, laquelle semble oubliée du temps. Nos jambes ressemblent à des pizzas tellement les piqûres de moustiques sont nombreuses. Pourtant, notre tente empeste la citronnelle à des kilomètres à la ronde...

Jour 6 WaTerTon sauvageAprès cinq jours de route sans horizon, nous arrivons au pied des Rocheuses. Les plaines se transforment en montagnes avec de superbes lacs bleu azur à leur pied. Partout, des pancartes mettent en garde contre les animaux sauvages. Au cours d’une balade nocturne dans le parc national de Waterton, on croise une femelle ourse et ses petits. On reste à bonne distance, mais rien ne semble les perturber dans leur quête de petites baies pour leur souper.

Jour 8 nanaiMo sous la pluieOn décide de passer rapidement les Rocheuses pour y retourner plus tard. Fonçant vers la Colombie-Britannique, on arrive sur l’île de Vancouver et son atmosphère de bout du monde. Son temps de cochon aussi, même en été. Malgré la pluie, la vue sur les Rocheuses est magnifique. Et les guimauves grillées au feu ont un petit goût de barre Nanaimo. Au parc de Cathedral Grove, les cèdres géants nous regardent de haut pendant qu’on se fraie un chemin sur leurs grosses racines.

Jour 12 banff, jasper eT CoMpagnieRetour vers les Rocheuses et les grands parcs nationaux. À Banff, les piolets d’escalade se mêlent aux uniformes de la Gendarmerie royale du Canada dans les petites rues touristiques. Au pied des Rocheuses, on se trouve à la Mecque de la randonnée et de l’escalade. Nous, c’est à cheval que l’on vivra l’aventure. Une belle randonnée sur le dos de Jolly Jumper et l’on s’imagine dans la peau des premiers colons découvrant cet endroit grandiose.

Jour 14 Calgary à l’heure WesTernDeux semaines avant le Stampede, l’heure est déjà au rodéo et aux bottes de cuir. On boit une bière dans une ambiance western avec du Johnny Cash en trame sonore. Le cliché de l’Albertain avec son chapeau de cow-boy n’est pas exagéré : on en croise plusieurs dans le centre-ville de Calgary!

Jour 16 au pays des Chiens de prairiesDeux jours de route dans les prairies pendant 15 heures par jour. On s’amuse un temps à compter les chiens de prairie sur le côté de la route et puis, après avoir passé le cap des 800, le jeu perd rapidement de son intérêt... Une fois les derniers beaux paysages derrière nous, on ne se concentre plus que sur notre arrivée au Québec. Dans deux jours, c’est le retour au travail après ces trois semaines de vagabondage, de liberté sur les routes et de quête de grands espaces. Seules choses que l’on ne regrettera pas : monter la tente sous la pluie et les repas aux Kraft Diners!

Jour 18 reTour à MonTréalAu compteur : 12 000 kilomètres parcourus, six provinces traversées, 17 pleins d’essence, 1 150 photos prises, 15 jours de camping, trois jours de motel, neuf arrêts au Tim Hortons, une centaine de pauses pipi (dont certaines dans des endroits plutôt cocasses), des milliers de maringouins écrasés sur le pare-brise et quatre paires d’yeux qui en ont pris plein la vue!

road tripLa traversée du CanadaTexte et photos par Frédérique Sauvée

Waterton, Alberta

Banff, Alberta

Lac Moraine, Alberta

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km 391 Montréal à Kamouraska (391 km)C’est parti mon kiki! À moins de prendre la longue route du bord du fleuve (qui est un road trip en soit), vous affrontez la partie la plus ennuyante du trajet : l’autoroute entre Montréal et Cacouna. Un conseil : partez tôt le matin pour rapidement rejoindre le fleuve et ses paysages enivrants. Pour se dégourdir les jambes près des grands ponts de la capitale, le parc de la chute Chaudière permet d’admirer ce mini-Niagara de 35 m de haut et large de 121 m. Pour l’arrêt lunch, nous suggérons Montmagny et son Café Bleu Cobalt : potage maison, sandwich sur pain baguette, suivi d’un expresso avec petit chocolat d’importation… un parfait début de vacances! C’est finalement à Kamouraska que l’on se pose pour le reste de la journée. Déjà, le fleuve s’élargit, tout comme l’horizon parsemé de

champs de trèfle. Les activités ne manquent pas : de la randonnée dans les battures à l’escalade sur les parois en quartz, en passant par le kayak de mer devant le soleil couchant. Du côté du village, on dispose d’une boulangerie (Niemand), d’une microbrasserie, d’une crèmerie et de plusieurs petites boutiques et restaurants où il fait bon traîner. Pour le dodo, camping à la Sebka, gîte ou auberge : tout est possible! (sebka.ca)

km 750 Kamouraska au Parc national de la Gaspésie (359 km)Le Bas-Saint-Laurent recèle de mille et un attraits — difficile de choisir où s’arrêter. Un détour pour visiter l’ile Verte vous en coûtera au moins une journée — mais quelle journée! Un peu avant le village éponyme, la rivière Trois-Pistoles découvre ses charmes le long d’un sentier de quelques kilomètres qui remonte le courant. À certains endroits, on peut même se laisser tenter par la baignade. Un peu plus loin, si vous avez vos vélos avec vous, stationnez aux abords de la 132 et faites une virée oxygénée vers Saint-Fabien-sur-Mer. Entre les eaux et les remparts du Bic, c’est un coup de coeur garanti — en plus d’un bon coup de cardio pour s’y rendre. Mais si l’on veut rouler un peu plus vite, il y a Métis-sur-Mer. Face au phare où les phoques et les cormorans se prélassent, cette introduction à la Gaspésie offre un paysage typiquement maritime. Si vous ne l’avez jamais faite, une visite aux fascinants Jardins de Métis s’impose ou (plus intrigant) un lunch à la Villa Estevan où l’on propose une expérience horticole... comestible! En chemin vers la Haute-Gaspésie, on aurait tort de ne pas aller faire quelques provisions à Matane… et pas juste pour les crevettes! La boulangerie artisanale Toujours Dimanche vend moult délices du terroir en plus de ses pains, viennoiseries, gâteries, sandwichs et café. Après avoir salué les éoliennes à Cap-Chat, on rejoint Sainte-Anne-des-Monts pour bifurquer sur la route 299 vers les hauteurs des Appalaches. L’ambiance se métamorphose et vous accédez aux Chic-Chocs. Une seule envie : partir à la découverte de ces sommets arrondis dans le Parc national de la Gaspésie. Le soir venu, on se régale au restaurant quatre étoiles du Gîte du Mont-Albert (sepaq.com). Camping, chalet ou auberge, réservez vite, car les places sont comptées!

km 924 Parc national de la Gaspésie à Bonaventure (174 km)La bien nommée route transgaspésienne coupe la péninsule en son centre du nord au sud, pour rejoindre la Baie-des-Chaleurs. La première moitié du parcours, plus montagneuse, inspirera plusieurs séances de photos. Un peu à l’écart sur le chemin vers Murdochville, peut-être vous laisserez-vous tenter par une séance d’autoprospection à la mine touristique d’agates du mont Lyall qui est ouverte au public. La portion sud suit les méandres de la rivière Cascapédia, célèbre pour sa pêche au saumon. À défaut d’y lancer votre ligne, vous pourrez récolter des délices fumés au Cascapédia Smokehouse à Saint-Jules, un peu avant de voir apparaître la Baie-des-Chaleurs. En roulant franc est, ce ne sont pas les arrêts sur la plage qui manquent : New Richmond (location de canots et de kayaks) ou Caplan. À Saint-Siméon, en plus du barachois, on s’arrête à la ferme R. Bourdages et Fils pour cueillir des fraises ou tout simplement pour s’offrir tartes, pâtés, confitures et produits vinicoles à base de fraises. C’est à Bonaventure – plus précisément chez Cime Aventures – que vous pourrez déposer les bagages et goûter au plein air gaspésien (cimeaventures.com). Au menu : canot, kayak, randonnée, baignade, spa, restauration et hébergements tous azimuts; la plus grande difficulté sera de repartir...

km 1 014 Bonaventure à Chandler (90 km)La 132 Est et le littoral continuent d’opérer leur charme. Entre les plages rouges de Paspébiac, Hope et Saint-Godefroi, difficile de déterminer la plus attirante. Alors, parcourez-les toutes! Puis survient Chandler et un dilemme de taille : enfiler vers la pointe de la Gaspésie – avec Percé, Gaspé, Forillon et le mont Saint-Pierre – ou s’embarquer vers les Îles-de-la-Madeleine? Chaque samedi de l’été, le CTMA Vacancier (ctma.ca) et ses passagers de Montréal font escale ici avant de rejoindre l’archipel convoité. S’il y a de la place (réservation à l’avance fortement conseillée), votre road trip gaspésien pourrait bien se transformer en croisière dans le Golfe!

/// Destination ///

Road trip en GaspésiePar fleuve, Mer et MontaGnespar Mélissa Vaillancourt

PouR les uRbains, la GasPésie, c’est loin! aloRs tant qu’à RouleR 1 000 km cet été, PouRquoi ne Pas en PRofiteR PouR eRReR un Peu PouR exPloReR le québec maRitime et son aRRièRe-Pays? Divisé en quatRe temPs, cet itinéRaiRe PeRmet De DécouvRiR le teRRitoiRe à un Rythme Plus bohème. à vous De choisiR si vous voulez flâneR à chacun De ces enDRoits. ©

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Cet été, je donne.

Des dons qui déplacent des montagnesEn 2003, lorsqu’il atteint le sommet du Mont-Blanc dans les Alpes françaises, Sylvain Bédard pleure. À 4 807 mètres d’altitude, il prend tout juste conscience de ce qu’il vient d’accomplir.

À 13 ans, Sylvain reçoit un lourd diagnostic : il souffre de cardiopathie hypertrophique, une maladie cardiaque héréditaire, à laquelle a succombé sa sœur Céline, à l’âge de 18 ans.

À l’époque, l’attente et la foi sont les seules options. Mais en 2000, vingt ans après le diagnostic, Sylvain reçoit un nouveau cœur. L’intervention nécessite deux transfusions sanguines. Cette étape marque le début d’une nouvelle vie.

Pour sensibiliser les gens à l’importance du don de sang et du consentement au don d’organes, il entreprend l’ascension du Mont-Blanc, puis celle du plus haut sommet des Andes en Bolivie, le Sajama. Il devient ainsi le premier greffé au monde à franchir la barre des 6 000 mètres d’altitude.

Chacune de ces batailles, il les gagne avec la photo de sa sœur sur son coeur, partout où il va.

Sylvain souligne que sans l’intervention de donneurs de sang et d’organes, rien n’aurait été possible. « En gravissant les monts, je cède le passage au prochain, un peu comme le fait quelqu’un qui donne de son sang à un malade : il lui montre le chemin de la vie », illustre-t-il.

Sylvain mène aujourd’hui une vie bien remplie. Il donne plusieurs conférences par année, travaille comme directeur technique pour diverses productions et est l’heureux père de cinq enfants. Preuve que si le courage permet de gravir les montagnes, la foi en la vie, elle, permet de les déplacer.

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www.hema-quebec.qc.ca DONNEZ DU SANG. DONNEZ LA VIE.

Entourée de montagnes, la petite ville de Telluride au Colorado a conservé le charme des villages de l’Ouest américain tout en ayant une touche de modernité et de grandiose, typique des parcs américains.

La route qui mène à Telluride depuis Denver est, à elle seule, intéressante : durant environ sept heures, elle fait franchir la White River National Forest et monter à près de 3 100 mètres avant de redescendre sur une plaine autrefois dominée par les chevaux sauvages. En chemin, on croise la station de ski mythique de Vail (qui vient de recevoir près d’un milliard de dollars d’investissements dans son offre d’hébergement) et on passe non loin d’Aspen. En louant une automobile, on vous recommandera une voiture 4x4 si c’est l’hiver. Notre suggestion : dites « Oui »! Ici, les camions de transport sont obligés de trimballer des chaines pour leurs pneus à partir du 1er septembre! On se faufile ensuite dans le San Juan National Forest pour arriver au fond d’une vallée où loge Telluride. Les premiers à avoir habité l’endroit étaient des prospecteurs d’or venus s’y établir illégalement en 1872. Un an plus tard, l’un deux aurait trouvé un filon qui lui aurait rapporté 10 000 $ (une fortune à l’époque) et qui a contribué au boom de population qui a suivi. Comme toutes les villes minières de l’Ouest américain, les hommes y étaient en surnombre. On estime à 15 pour 1 le ratio homme/femme. Le whisky, le jeu et les frivolités étaient toutefois dédiés aux journées de repos. La dernière maison close a fermé ses portes au début des années 50.

La dépression des années 30 a donné un dur coup à la ville minière qui était presque devenue une ville fantôme en 1960. Ce n’est que durant les années 70 que les joies de l’hiver y furent vraiment développées pour les skieurs. Si la dernière mine a fermé en 1978, les vestiges de cette époque y sont toujours bien présents. De nos jours, c’est au rythme des télésièges que la ville prospère. Alors que les skieurs dévalent ses pentes l’hiver, les artistes y accourent chaque été pour profiter des beautés de l’endroit.

La ville est aussi un National Historic Landmark District à cause de ses façades qui rappellent l’époque minière du 19e siècle et son architecture de style Queen Anne. Presque aucune semaine de l’été ne passe sans qu’un festival ait lieu (films, blues, musique de chambre, etc.). En haut de la gondole, le Mountain Village ressemble au Mont-Tremblant : un véritable village de ski luxueux et moderne.

L’hiver, le coin est envahi de skieurs de tout acabit. À notre passage en septembre dernier, l’air y était agréable et les premiers flocons de neige se sont déposés en altitude. Les bouleaux étaient d’un jaune pétant et les contrastes éclatants. Le domaine skiable est incontestablement unique en son genre. Isolés du reste du monde, les skieurs peuvent profiter de huit kilomètres carrés de terrain skiable. La plus longue descente du coin (Galloping Goose) mesure 7,4 km! En tout, 18 remontées permettent d’atteindre 125 pistes (23 % débutants, 36 % intermédiaires, 41 % avancés) et de faire 1 172 mètres de dénivelé dans une moyenne de 789 cm de neige. Tous près, vous trouverez aussi les stations de Silverton et Durango.

Si le ski n’est pas votre point fort, la région est également un paradis pour les amoureux de plein air : les sentiers de randonnée sont innombrables, tout comme ceux pour le vélo de montagne. Vous pouvez d’ailleurs embarquer votre monture dans la cabine du remonte-pente et profiter de la montée gratuitement de sept heures le matin à la tombée de la nuit. Les pistes vont de niveau débutant à expert, donc peu importe votre expérience, vous trouverez quelque chose pour repousser vos limites. Pour les plus extrêmes, le festival d’escalade de glace de Ouray a lieu tous les mois de février et le Hardrock 100 (une course d’endurance en montagne de 100 miles [160 km] à travers Silverton, Ouray, Telluride et Ophir) qui promet 11 sommets d’un coup et 10 km de montée aura lieu le 8 juillet prochain.

Plusieurs compagnies d’aventure se sont installées dans le coin pour vous faire profiter de cet immense terrain de jeu : vélo, randonnée, escalade,

pêche, kayak, rafting, ski de fond, raquette, location d’équipement et camping sont au menu. Au milieu de ce paysage montagneux, vous trouverez nos Chic-Chocs bien petites…

Infos Population : 2 400 personnes Altitude : 2 895 mètres

où dormIr Mountainside Inn (333 South Davis Street) • 79$US / nuit 1 800 376-9769 • telluridelodging.com

où boIre Last dollar Saloon (100 East Colorado Ave)970 728-4800 • lastdollarsaloon.com

où manger Honga’s Lotus Petal (135 East Colorado Avenue)970 728-5134 • hongaslotuspetal.com

s’y rendre Air Canada : Montréal (YUL) – Denver (DEN) À partir de 570 $ • aircanada.ca

À faIreRafting : Echo Canyon (raftecho.com) • Rigs Whitewater (fishrigs.com) Escalade : San Juan Outdoor School (tellurideadventures.com) Montgolfière : San Juan Balloon (sanjuanballoon.com) Ski : Telluride Ski Resort (tellurideskiresort.com)

Si l’altitude vous incommode, prenez une thérapie hyperbarre : Altitude relief (970 369-4566)

aventure express

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par Christian Lévesque

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Cet été, je donne.

Des dons qui déplacent des montagnesEn 2003, lorsqu’il atteint le sommet du Mont-Blanc dans les Alpes françaises, Sylvain Bédard pleure. À 4 807 mètres d’altitude, il prend tout juste conscience de ce qu’il vient d’accomplir.

À 13 ans, Sylvain reçoit un lourd diagnostic : il souffre de cardiopathie hypertrophique, une maladie cardiaque héréditaire, à laquelle a succombé sa sœur Céline, à l’âge de 18 ans.

À l’époque, l’attente et la foi sont les seules options. Mais en 2000, vingt ans après le diagnostic, Sylvain reçoit un nouveau cœur. L’intervention nécessite deux transfusions sanguines. Cette étape marque le début d’une nouvelle vie.

Pour sensibiliser les gens à l’importance du don de sang et du consentement au don d’organes, il entreprend l’ascension du Mont-Blanc, puis celle du plus haut sommet des Andes en Bolivie, le Sajama. Il devient ainsi le premier greffé au monde à franchir la barre des 6 000 mètres d’altitude.

Chacune de ces batailles, il les gagne avec la photo de sa sœur sur son coeur, partout où il va.

Sylvain souligne que sans l’intervention de donneurs de sang et d’organes, rien n’aurait été possible. « En gravissant les monts, je cède le passage au prochain, un peu comme le fait quelqu’un qui donne de son sang à un malade : il lui montre le chemin de la vie », illustre-t-il.

Sylvain mène aujourd’hui une vie bien remplie. Il donne plusieurs conférences par année, travaille comme directeur technique pour diverses productions et est l’heureux père de cinq enfants. Preuve que si le courage permet de gravir les montagnes, la foi en la vie, elle, permet de les déplacer.

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www.hema-quebec.qc.ca DONNEZ DU SANG. DONNEZ LA VIE.

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48 _ ESPACES _ Juin 2011 _ www.espaces.ca

LAoS. PAyS AuréoLé dE myStèrE où LES SECondES SE SuCCèdEnt au lent rythme du Mékong et du pas des éléphants. Sans accès à la mer et coincé dans les hauteurs de ses luxuriantes montagnes vierges, ce pays semble imperturbable au développement effréné de ses voisins vietnamiens et thaïlandais, où l’on préfère encore respirer le vert des arbres au vert des billets, où les quelque six millions d’âmes du pays transcendent l’exception dans le continent le plus peuplé du monde.

Visiter le Laos, c’est vivre en oubliant le temps. C’est vivre la vie à un kilomètre à l’heure. Et c’est surtout vivre sur un territoire inexploré où la nature rugueuse dicte encore le pas à l’homme qui tente de survivre au gré de la volonté de Dame nature, coupé du reste du monde.

Je suis en direction de Ban Nam Goy. À moins d’être spécialisé dans les villages de 83 âmes, perdus dans la jungle sans électricité et accessible uniquement par rivière, il est impossible que vous connaissiez ce bled. Ban Nam Goy est situé dans la région de Luang Nam Tha, dans le

nord-ouest du pays, près de la frontière avec la Chine et de la Birmanie. Pour s'y rendre, il faut le vouloir! Deux guides mènent notre groupe de cinq personnes à destination : l’un « parle » anglais, l’autre est équipé d’une machette…

Environ 40 minutes après avoir quitté le village de Luang Nam Tha, la camionnette s’immobilise sur l’accotement. « Here!, lâche le guide en pointant un sommet. Today, up, up, up, down, down, down, up, up, up, down, down, down. Then village. Six-hour walk! » Je demande au guide qui « parle » anglais le plan de match pour le lendemain. « I don't tell you! I tell you, you don't come. » Première constatation : dans la classe où les guides apprennent à mettre les touristes en confiance, il a manifestement échoué.

Après une première demi-heure plutôt relax, le guide à la machette (qui porte évidemment des gougounes en peau de babiche datant de la Guerre d’Indochine) disparaît dans la jungle et ressort quelques minutes plus tard avec cinq bâtons en bambou. Le plus téméraire du groupe fait une face de « J'ai-tu la tronche d'un gars qui a besoin d'un

bâton pour monter la côte? » Je réplique avec une face de « Hey, si le guide te donne un bâton, c'est peut-être parce qu’il sait que tu vas en avoir besoin! » La suite me donnera raison.

Marcher dans la jungle, c'est un peu comme un épisode de Virginie : les punchs sont toujours impossibles à deviner et chaque épisode est différent. Dans la jungle, tu te sues parfois le pancréas par les pores tant l'humidité est accablante. Parfois, il fait 45 degrés… à l'ombre. Parfois, tu cales dans la boue jusqu'aux genoux. Et parfois, la côte est « à pic en ti-péché! » Aujourd'hui, la côte est « à pic en ti-péché ». Près de 90 minutes sans arrêt dans le « Stairway to Heaven de la muerte ». De là l’utilité du bâton.

Nous arrivons finalement au sommet. La vue sur les environs est renversante : un ciel bleu-gris transpirant l’humidité et des montagnes intouchées à l’infini. Devant cet horizon, on comprend un peu mieux les défis agricoles des gens qui vivent dans cet environnement hostile. Les espaces plats sont inexistants. Celui qui veut travailler la terre

/// Globe-trotter ///

Laos

ViVre à un kilomètre à l’heureTexte par Sylvain Leclerc

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Ici on se la coule douce… c’est aussi bon pour vous !

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2h au nord de Montréal1h au nord d’Ottawa

doit le faire à flanc de montagne. Malgré un climat propiceà l’agriculture, il est impossible de pratiquer l’agriculture demasse sur ces étendues sauvages. On comprend aussi enpartie pourquoi le PIB par habitant dépasse à peine 2 000 $par année.

Ironiquement, alors que je me pose nombre de questionssur les défis alimentaires du pays, le guide nous invite à passerà table. Quoique le mot « table » soit ici relatif et consisteen six feuilles de palmier posées au sol... La nourriture estdéposée directement sur les feuilles et nous mangeons avecnos doigts. N’importe quel inspecteur de salubrité aurait pétéune syncope devant si peu d’hygiène. Mais les mains saleset les feuilles de palmier, ça donne du goût aux aliments. Deplus, sortir du cadre de l’aseptisation extrême à l’occidentalene fait que renforcer notre système immunitaire.

Après notre joyeux festin, nous amorçons une longuedescente sur l’autre flanc de la montagne. La descente estaussi abrupte et longue que la montée. Ici aussi, le bâton dupèlerin s’avère toujours être un compagnon essentiel. Les

jambes travaillent dur. La fatigue commence à se faire sentir.Dans les circonstances, la vue d’un ruisseau apparaît

comme une bénédiction pour nous, touristes peu résistantsà l’humidité, à la chaleur et au terrain accidenté. L’endroitidéal pour s’asperger d’eau et faire baisser la températuredu corps. Nous fonçons tous vers le ruisseau, aimantés parce dernier.

- Nnnooooo! s'époumone le guide affolé.C’est quoi le problème? La rivière serait-elle l’habitat

naturel d’esprits maléfiques?- Leeeech!Diantre! Le mec connaît le coin : la rive est infestée

de sangsues. J’aurais préféré les esprits maléfiques. Desmilliers de sangsues vivent ici sous les feuilles mortes, enbordure de l’eau.

En temps normal, longer cette section de la rivière auraitpris 10 minutes. Mais à cause des sangsues, nous mettons40 minutes à franchir la distance. Nous avons tous l’air deparfaits imbéciles à sautiller partout en regardant au sol pouréviter ces créatures gluantes, rampantes et assoiffées de

sang. Mais notre danse de Saint-Guy (sérieux, c’est qui Saint-Guy?) n’est manifestement pas très efficace. Les sangsuesréussissent malgré tout à s’accrocher à la semelle de noschaussures dans le seul but d’atteindre notre épiderme.

Le défi est de taille : rester en contact avec le sol le moinslongtemps possible pour éviter que les sangsues grimpentsur nos chaussures, et ce, tout en anéantissant celles quiont réussi à grimper à bord à l’aide de notre fameux bâton demarche. Bref, c’est mission impossible. Il faut donc rester leplus alerte possible pour minimiser les dégâts. Chacun poursoi! Ces créatures du diable ont la couenne dure : il ne suffitpas de leur asséner un coup de bâton pour les éliminer. Ilfaut être méthodique, patient. Parfois, une dizaine de coupssont nécessaires pour se débarrasser d’une seule sangsue.Heureusement, j’ai des chaussures de marche. Un compagnona eu la brillante idée de se chausser de sandales à velcro. Lecalvaire suprême! Ironiquement, celui qui déteste le plus lessangsues c’est notre guide qui parle anglais. Il saute partout etcrie comme un enfant chaque fois qu’il en voit une sur lui.

Nous finissons par traverser le champ de mines etreprenons notre chemin paisiblement vers Ban Nam Goy.Environ deux heures plus tard, nous arrivons au village. Lascène est surréaliste : seuls la rivière et le minuscule sentierdans la jungle relient ces gens au reste du monde.

Après six heures de marche, je rêve à une bonne bièrefroide. Mais je réalise rapidement que la glace est un conceptinexistant dans un village sans électricité. L’eau de la rivièrerefroidit les boissons. Personnellement, j’ai plutôt l’impressionque l’eau a plus réchauffé les bières qu’autre chose, mais lafemme qui est allée remplir le seau était si contente d’avoiraidé que la bière était, par magie, bien froide.

Nous arrivons à notre « hôtel », la maison réservée auxinvités. Désolé Paris Hilton, ici la céramique à 500 dollarsle pied carré n’existe pas. Le plancher est en terre battue.Les minces matelas qui nous serviront de lit sont déposéssur une structure en bois surélevée du sol. Les bûches quiserviront à cuire le repas constituent le seul autre élémentde décor existant dans la maison. Redésolé Paris, tu devras

Seul petit problème : la rive est infestée de sangsues. J’aurais préféré des esprits maléfiques!

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faire le deuil de ta salle de bain en granit. Je pense que tu auras aussi deviné que la toilette est de style très turc. Pour ce qui est de la douche, c’est la rivière.

L'heure du bain est un événement. Pendant que nous prenons notre bain en nous laissant flotter dans l'eau, le village au complet débarque dans la rivière. Pendant 30 minutes, tout ce qui est humainement possible d’être lavé est lavé: corps, cheveux, dents, vaisselle, vêtements. L'événement est social, une tradition. Chaque jour, à la même heure, au même endroit, les mêmes villageois…

À l'heure du souper, nous nous réunissons autour de la minitable en bambou portative (et les minis bancs qui viennent avec). Un souper à la chandelle avec le chef du village. Un homme de 67 ans né à Ban Nam Goy et qui y habite toujours. Le vétéran sort une bouteille de laolao (whisky de

riz). Tour à tour, il nous offre un verre. Pendant que nous buvons et mangeons, nous lui posons des questions sur la vie au village, les tâches dans les champs, le bain quotidien, les traditions, l'âge du mariage, l'école, etc.

Je ne comprends évidemment pas ce que dit l'homme. Mais, pour une raison que j'ignore, je bois ses paroles, comme si j'étais absorbé par un vortex. Tout ce qui existe

autour du vétéran disparaît dans ma tête. La seule chose que je vois, c’est son visage faiblement éclairé par les chandelles. Ses yeux sont creux et ténébreux; ses rides, minces; ses lèvres, tremblantes. À son tour de poser des questions. On change subitement de registre : nom, âge, emploi, statut matrimonial. Journaliste, ingénieur, chargée de projets; nos réponses semblent fasciner l’homme. L'instant est magique, unique.

Après une bonne nuit de sommeil, lever à 5 h pour visiter le village. On sent encore les traces de l’orage qui s’est déchaîné durant la nuit. L’humidité est écrasante, les lourds et bas nuages se retirent à la laotienne, c’est-à-dire len-te-ment. Les hautes collines verdoyantes ceinturant le village font leur apparition.

Un rapide 360˚ me donne le vertige. Ban Nam Goy (avec ses 14 maisons en bois et en paille) survit seule, au beau

milieu de cette enclave montagneuse, coupée du reste du monde. Je me suis souvent retrouvé au beau milieu de nulle part, mais jamais auparavant je n’avais senti que j’étais aussi profondément vissé au beau milieu de ce nulle part.

Le village se réveille. Le rythme lambin : les porcs, lourdauds, reniflent le sol à la recherche de je ne sais quoi, les canards, patauds, déambulent très maladroitement vers

la rivière, les buffles d’eau, massifs, flânent dans la rivière devant le village. Même les coqs ont l’air sur le Prozac.

Nous reprenons la route après avoir remercié le chef, les femmes et les enfants pour leur accueil et hospitalité. Dans six heures, nous serons de retour dans la civilisation. Dans six heures, les habitants de Ban Nam Goy seront toujours là, oubliés en pleine jungle. Simple constatation, mais sensation étrange et complexe.

Alors que je suis encore perdu dans mes pensées, je me fais brusquement réveiller par la dure réalité : ces #%*#&@@!% de sangsues. La veille, c’était de la petite bière. Nous avions marché 40 minutes en territoire ennemi. Aujourd’hui, nous en avons pour près de trois heures. Je comprends maintenant pourquoi le guide avait refusé de nous exposer le plan de match du jour avant le départ.

Trois heures dans un beau sentier bien boueux en raison des précipitations de la nuit, à inspecter nos chaussures

suite de la page 49

Le village de Ban Nam Goy, avec ses 14 maisons en bois et en paille, survit dans cette enclave montagneuse, coupée du reste du monde. Je ne me suis jamais senti aussi profondément vissé au beau milieu de nulle part.

Le village de Ban Nam Goy

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toutes les 30 secondes pour chasser ces créatures immondes. Constatant que la technique du bâton ne fonctionne pas très bien, je tente une nouvelle stratégie. Enlever la sangsue avec ma main et une feuille. Je protège ma main avec la feuille et enlève le démon assoiffé. La sangsue est emprisonnée dans la feuille dont je me débarrasse aussitôt. Pour une raison que j’ignore toujours, la sangsue réussit à se tourner sur une « 10 cennes », à sortir de la feuille et à rester collée sur mon pouce. Je secoue mon bras vivement pour m’en débarrasser, rien à faire. Elle est bien ancrée et s’apprête à commencer son travail de succion. Travail qu’elle n’aura jamais le temps de finir puisque sa vie se terminera quatre secondes plus tard sur le premier arbre rencontré. Je venais peut-être de me fouler le pouce, mais j’étais enfin débarrassé de la sangsue!

Nous nous éloignons de la rivière pour dîner. Hors de question que les sangsues soient invitées pendant que nous nous délectons sur les feuilles de palmier. Seul problème : nous posons nos pénates non loin de la zone résidentielle d’un insecte qui a toutes les apparences d’un bourdon. Des centaines d’énormes mouches laides et bruyantes qui nous tournent autour et qui vont même jusqu’à s’inviter sur nos feuilles de palmier et sur notre nourriture. Nous plierons finalement l’échine contre ce nouvel adversaire coriace. Nous avalons à la vitesse de la lumière et nous partons au bout de dix minutes, non sans avoir

abandonné la moitié de la nourriture. Nous quittons les bourdons tout en

sachant que nous retournons dans l’antre des sangsues. La dernière partie du trajet qui nous ramène vers la civilisation est parsemée d’un nouvel obstacle : un sentier souvent complètement obstrué par l’épaisse végétation. Je me sens comme Little Mac dans le jeu vidéo Punch-out! qui se retrouve devant un adversaire toujours plus coriace chaque fois qu’on gagne et qu’on progresse dans le jeu.

Pendant que le guide à la machette se démène avec son instrument pour créer un semblant de chemin (la plupart du temps juste assez gros pour nous permettre de nous contorsionner entre les arbres), nous recommençons la danse de Saint-Guy derrière lui pour éviter les sangsues. Heureusement, cet « Édouard aux mains d’argent » est d’une efficacité redoutable. Sans ses talents d’élagueur, nous y aurions probablement laissé notre peau. Nous avons fini par sortir de la jungle et retrouver la route au bout de quelques heures.

Merci à la jungle laotienne de nous avoir permis de sortir vivants de sa gueule. Et, surtout, merci aux sangsues et à la végétation. Grâce à mes pas de danse de Saint-Guy et mes nombreuses contorsions forcées entre les branches, je suis devenu un pro du jeu Dance Revolution. Le jour où je serai sacré champion du monde du jeu, j'aurai une petite pensée pour la jungle du nord du Laos!

Où : région du Luang Nam Tha, Laos

Quand y aller : entre novembre et février. Période de l’année où il pleut le moins et où la chaleur n’est pas trop accablante.

Coût Avion : atterrir directement au Laos est très onéreux (environ 2 000 $), peu de compagnies aériennes offrant la liaison jusqu’à Vientiane, la capitale. On suggère de voler jusqu’en Thaïlande (entre 1 000 $ et 1 200 $) et de se rendre au Laos par voie terrestre.

Bière locale : 1,25 $

T-shirt souvenir : entre 3 $ et 5 $

Hébergement : très abordable, surtout en saison basse (d’avril à juin). Dans la région de Luang Nam Tha, et partout dans le nord du pays, à l’exception

de Vientiane (15 $-20 $) et Luang Prabang (10 $-15 $), la fourchette de prix oscille entre 5 $ et 8 $ en occupation double. Encore moins pour les experts en négociation.

Repas : entre 2 $ et 3 $

Transport : environ 10 $ pour les neuf heures entre Luang Prabang et Luang Nam Tha. Environ 15 $ pour les 19 heures entre Vientiane et Luang Nam Tha.

POurQuOi y aller : l’écotourisme se développe au Laos. Une partie du prix payé aux compagnies qui offrent des randonnées avec nuitées dans des villages isolés va directement aux villageois. Pour ces populations, il s’agit souvent de la seule entrée d’argent extérieur possible, l’agriculture de subsistance est la seule option qui existe dans la région.

Guide de déPart

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54 _ ESPACES _ Juin 2011 _ www.espaces.ca

Envie de vous gâter? Combinez art de vivre et plein air avec nos propositions de week-ends clés en main. Gîte ou auberge, resto et activités : vous n’avez plus qu’à réserver!

Centre-du-QuébeC Auberge Godefroy

Par Liette D’AmoursSituée à Bécancour, sur la rive sud du Saint-Laurent, l’Auberge Godefroy s’avère un parfait point de rencontre autour duquel vous pourrez rayonner sur des sentiers pédestres ou des pistes cyclables. Si l’extérieur du Godefroy peut laisser présager une expérience un brin corporative, maintes choses surprennent agréablement une fois sur place. L’endroit a d’ailleurs mérité le prix Hébergement 4 ou 5 étoiles lors des Grands Prix du tourisme 2010, région Centre-du-Québec, notamment pour la chaleur et la qualité de son accueil. L’Auberge se distingue tout d’abord par ses superbes chambres de grand confort, dignes d’un établissement membre du réseau Hôtellerie Champêtre. Le centre de santé Amerispa s’avère aussi une valeur sûre pour s’offrir d’heureux et paisibles moments après avoir pleinement profité de l’Espace Aqua-détente (piscine, bain à

remous, spas nature chauffés). Tout a été pensé pour assouvir votre désir de détente et contribuer à votre mieux-être.

zzz | Nid douilletÉlégance, finesse et confort : les chambres proposées par l’Auberge Godefroy charment l’œil d’entrée de jeu et du coup, calment l’esprit. Ici, raffinement et bien-être s’allient pour votre plus grand plaisir. Pour ne nommer que quelques services de base offerts dans les 71 chambres que compte l’établissement : couettes et oreillers en duvet d'oie, peignoirs douillets, console à reconnaissance automatique (Jack Pack), adaptateur pour iPod, écran HD, Internet haute vitesse sans fil gratuit, minibar, etc. Rien n’est laissé au hasard et tout est décoré avec très bon goût. Ceux qui aspirent à encore plus de divinité opteront pour une chambre luxueuse où ils profiteront, selon leur préférence, d’un bain thérapeutique, d’une douche massage, d’un foyer ou d’un balcon. Chambres entre 165 $ et 299 $/nuitée, en fonction de la saison et du luxe (taxes en sus). 1 888 422-1620 | aubergegodefroy.com

week-ends

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ESPACES _ Juin 2011 _ www.espaces.ca _ 55

Réservations : 1.877.834.SPAS (7727) • lasourcespa.com

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miam | Bonnes taBlesMembre du réseau Table aux saveurs du terroir, le Godefroy sert une cuisine régionale aux tendances et aux saveurs actuelles. Son chef exécutif, Stéphane Hubert y concocte les grands classiques : foie gras et magret de canard, carré d’agneau, mignon de porc, suprême de pintade, etc. Pour plus d’originalité, il faut se tourner du côté vin où la carte représente l’un des attraits de l’endroit. Sa particularité? Il s’agit de la collection de vins canadiens la plus spécialisée au Québec. Cette carte originale a d’ailleurs été maintes fois primée.

go | actionSur place : piscines intérieure et extérieure chauffées, spas nature, volleyball, badminton, vélo, Club de golf Godefroy et terrain de pratique éclairé.

À proximitéVélo : l’amateur de vélo aura de quoi se réjouir, car la région propose 1 000 km de pistes cyclables, dont 300 km à proximité de l’Auberge. Découvrez plus de 25 circuits en boucle sur des routes de campagne peu fréquentées. Retrouvez des circuits adaptés à vos besoins : sur route ou sur pistes cyclables en poussière de pierre, et ce, selon votre niveau.

RAnDonnée PéDeStRe : côté marche, le parc de la Mauricie s’est refait une beauté au cours des dernières années : son réseau de sentiers a été agrandi, diversifié et amélioré. Vous pourrez choisir d’y faire une petite promenade de moins de une heure ou encore une excursion d'une journée. tous les adeptes trouveront parcours à leurs pieds, qu’ils cherchent à se dépasser ou juste à contempler le paysage. 819 538-3232 | pc.gc.ca

lonGue RAnDonnée : avec ses 75 km explorant l'arrière-pays du parc de la Mauricie, le sentier laurentien se révèle un véritable défi. neuf sites de camping sauvage, distants de 7 à 10 km les uns des autres, sont aménagés le long du parcours. Afin de mieux planifier votre randonnée, procurez-vous le Guide d'information sur le sentier laurentien. Permis obligatoire. 819 538-3232 | pc.gc.ca

CAnot/kAyAk : véritable paradis pour les pagayeurs, le parc de la Mauricie vous propose une trentaine de lacs accessibles directement par la route

Promenade ou par des portages bien entretenus. Vous pouvez y louer des embarcations sur place.819 532-1414 | pc.gc.ca

Les escoumins chalets et condos essipit

Par Frédérique SauvéeDeux paysages de rêve pour profiter de l’été à la carte : un beau coucher de soleil sur la mer ou encore l’accès à un lac sauvage en toute intimité. les deux sont tentants et le choix ne sera pas simple. Mais si vous êtes en famille ou en groupe d’amis, que vous aimiez tâter du poisson ou plutôt de la baleine, l’un des deux hébergements d’essipit vous contentera. Située à quelques kilomètres de la baie de tadoussac et du village des escoumins, la communauté innue essipit vous invite à passer un séjour avec la mer et la nature. Devenue une véritable compagnie touristique, essipit propose des hébergements pour tous les styles, des croisières d’observation des baleines et même des séjours en pourvoiries. Vous êtes à peu près sûr de trouver ce qu’il faut pour vos vacances.

zzz | nid douillettrois types d’hébergement sont au menu : condos, chalets ou camping. Chacun ayant de charmants atouts. les condos offrent une vue imprenable sur la mer : ils sont construits à moins de 50 pieds de l’eau avec tout le confort d’un hébergement de luxe. Ils sont répartis dans trois bâtiments modernes de quatre condos chacun, avec une ou deux chambres fermées, cuisine complète, salle de bains et salon de bonne taille et (surtout) une terrasse (ou balcon) avec vue sur la mer! Idéal pour une petite famille ou deux couples d’amis qui rêvent de vacances faciles dans un logement où l’on se sent un peu comme chez soi. Autre formule tout aussi plaisante : le chalet. Dans le vaste territoire d’essipit, divisé en pourvoiries et sites de plein air, 23 chalets sont à louer. À la soirée ou à la semaine, profitez de ces maisons en bois, toutes situées au bord de la mer ou d’un lac. C’est un régal de se lever le matin pour monter dans sa barque et naviguer tranquillement sur le plan d’eau devant chez soi. tous conçus pour recevoir des groupes, certains logements peuvent même accueillir jusqu’à

12 personnes. enfin, le camping est aussi possible sur les 50 terrains en pleine nature sous le couvert d’une belle forêt.

Condos : en haute saison, 146,44 $ par nuitée pour quatre personnes.Chalets : en haute saison, entre 142,36 $ et 151,87 $ par nuitée pour

quatre personnes.Camping : entre 23,35 $ et 30,80 $ par site, à la journée.1 888 868-6666 | essipit.com

miam | Bonnes taBlesPêcherie Manicouagan : impossible de passer un séjour dans la région de tadoussac sans manger des fruits de mer. une halte plaisante est possible à la pêcherie Manicouagan qui offre, en plus d’une poissonnerie de qualité, des repas frais et savoureux dans son restaurant. Croûtons aux crevettes gratinées, moules avec sauce crémeuse à l’ail ou encore coquille Saint-Jacques raviront les papilles gustatives. (fruitsdemeretpoissons.com)

go | actionSur place : observation des baleines : au départ de Bergeronnes, enfilez votre combinaison de mer et partez en zodiac vers l’incroyable fosse marine de la baie de tadoussac. Pendant deux heures, bélougas, baleines à bosse, rorquals communs et baleines bleues participent à un concert de souffles et de plongeons autour des bateaux d’essipit. une belle manière de les rencontrer dans leur environnement.

À proximitékAyAk De MeR : c’est à bord d’un kayak que l’on prend la mesure de l’immensité du Saint-laurent et des falaises du fjord du Saguenay. Au départ de tadoussac ou de Bergeronnes, Mer et Monde organise des expéditions en kayak de mer (de une heure à une journée) avec un guide certifié qui vous dévoilera les secrets de sa région. (mer-et-monde.qc.ca)

RAnDonnée PéDeStRe : cette fois, c’est du haut des falaises et des caps que vous admirez le majestueux Fjord. Pour de courtes balades ou des randonnées à la journée, le parc marin du Saguenay-Saint-laurent compte un bon nombre de sentiers le long des paysages côtiers. (sepaq.com)

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///Familles actives///

Un peU bohèmes dans l’âme, Charles Côté et Michèle Dussault ont toujours été de grands globetrotteurs. Lui est professeur d’anglais au primaire alors qu’elle est médecin à l’urgence. En couple depuis plusieurs années, ils sont parents de deux enfants, Florence (12 ans) et Nicolas (14 ans), à qui ils ont transmis leur passion pour le voyage.

En 2008-2009, tandis qu’ils menaient une vie paisible en banlieue de Montréal, Charles, Michèle, Nicolas et Florence ont délaissé la quiétude de leur chaumière pour partir à la découverte du monde. Pendant 270 jours, ils ont parcouru la planète. Depuis le retour à la maison, pas une journée ne passe sans que la famille ne songe à cette extraordinaire aventure. Des souvenirs plein la tête, les Côté-Dussault estiment que tous devraient un jour tenter ce genre d’expérience. « Ça a été tellement incroyable! », lance Michèle. Mais se lancer dans un tel voyage nécessite son lot de préparatifs.

PlanifierLorsqu’il est question de périple autour du monde, il y a à peu près autant de façons de faire que de gens qui voyagent. Dans le cas des Côté-Dussault, la première étape a été celle du choix des destinations. Ayant opté pour un billet « tour du monde » déniché sur le site Internet One World, ils ont sélectionné une quinzaine d’escales à l’avance. Ensuite, ils se sont organisés pour se procurer leurs billets. Seule ombre au tableau : ils devaient faire l’achat à Londres… et l’acquéreur devait être un résident de la capitale anglaise! En fait, ils auraient pu acheter leur billet au Québec, mais la somme d’argent supplémentaire exigée était considérable. Grâce à ce tour de passe-passe, la famille a pu économiser un peu plus de 7 000 $ : « La difficulté, c’était de trouver quelqu’un de fiable qui avait une adresse permanente à Londres et qui se présenterait avec 13 000 $ au comptoir de la compagnie aérienne pour acheter nos billets. On a finalement trouvé quelqu’un, un ami d’un ami, qui a très généreusement accepté de le faire », dit Charles.

Leurs billets en poche, ils se sont ensuite concentrés sur le grand ménage. Charles et Michèle ont vendu leurs voitures, se sont débarrassés de leurs abonnements et ont trouvé une amie à qui confier leur maison. La tête tranquille, ils ont soigneusement plié bagage pour plusieurs mois à l’étranger!

le grand déPartFin prête à partir à l’aventure, la famille s’est rendue à l’aéroport avec un mélange d’excitation et d’appréhension. « Honnêtement, le jour du départ, je me suis demandé dans quoi on s’embarquait, confie Michèle. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser que j’allais passer près de 300 jours dans un autre lit que le mien. Dans l’auto, Florence avait les yeux dans l’eau. On se questionnait tous un peu sur ce qui allait arriver! »

Heureusement, le voyage s’est bien déroulé. Comme elle l’avait souhaité, la famille a d’abord passé 250 jours à l’étranger, où elle a vécu dans des auberges de jeunesse, fait du camping, rencontré des gens incroyables, s’est imprégnée de paysages magnifiques, s’est ouverte à plusieurs cultures et a profité de la vie. Puis, elle est rentrée au bercail pour permettre aux enfants de terminer leur année scolaire à la maison. En août, la famille est repartie pour quelques jours et a complété son itinéraire au Royaume-Uni.

Au départ, les Côté-Dussault avaient l’idée de voir le plus de merveilles possible et de vivre pleinement chaque jour de leur voyage. Mais ils ont rapidement dû réviser leurs priorités et réduire leur rythme de croisière pour ne pas s’épuiser. Même s’ils étaient des voyageurs aguerris, ils avaient fait l’erreur de surcharger leur itinéraire : « On s’est aperçu rapidement qu’on ne pourrait pas tout faire. Au début, quand on était en Europe, on était toujours à la course et on voulait tout voir. Mais quand on part pour une longue période, on ne peut pas faire ça! Ça épuise. Il a fallu qu’on s’ajuste. On a décidé d’allonger nos séjours pour la suite des choses. Quand on est arrivé en Asie, c’est ce qu’on a fait. Ça a été très smooth comme rythme. Le reste du voyage s’est déroulé beaucoup plus paisiblement », raconte Michèle.

Si pour Charles et Michèle, l’itinéraire s’annonçait comme une expérience excitante et libératrice, pour les enfants, l’idée de ne pas côtoyer leurs amis pendant plusieurs mois était plutôt inquiétante. « Avant le départ, les enfants anticipaient beaucoup de s’ennuyer de leurs amis et de leurs grands-parents. Pendant le voyage, il y a eu des moments où ils ont trouvé ça difficile. Heureusement, ils ont eu des gens à qui se rattacher tout au long du périple. »

bUdgetEst-ce possible d’envisager ce genre de voyage si on ne roule pas sur l’or? « Tout à fait! », répond Charles. Conscients d’être choyés, les Côté-Dussault sont partis à l’étranger sans économie, mais (surtout) sans aucune dette. Disposant d’une bonne marge de crédit et sachant qu’à leur retour, ils retrouveraient assurément leur emploi, Charles et Michèle ont pu cumuler les factures sans trop de soucis et même se permettre quelques extravagances. Mais pour ceux qui n’ont pas cette chance, il est très possible de s’en tirer à prix raisonnable. « Ce qui coûte cher, ce sont les billets d’avion et les luxes comme les croisières ou les grands hôtels, affirme Charles. Si on évite ça, on peut vraiment s’en sortir à un coût raisonnable. Par exemple, nous avons rencontré des gens qui voyageaient avec un budget beaucoup plus restreint que le nôtre. Ils prenaient surtout le train, ne se permettaient pas de grands luxes et ne faisaient pas beaucoup de réservations à l’avance pour trouver de meilleures aubaines sur place. Avec trois enfants, leur voyage leur a coûté moins cher que le nôtre. »

Charles cite aussi l’exemple d’une collègue qui est partie avec son conjoint et ses trois enfants pendant 13 mois et dont le voyage a coûté un peu moins que le leur. Leur truc? Une préparation convenable. En gros, il ne faut surtout pas lésiner sur la recherche si on espère dénicher une aubaine. Fouiller sur l’Internet, demander conseil, lire des bouquins : plus on se renseigne, plus on risque d’obtenir le meilleur rapport qualité-prix. Puis, une fois sur place, il faut parfois se prendre pour un vendeur de souk : « Il ne faut surtout pas hésiter à négocier, assure Michèle. Si par exemple, on trouve un forfait dans une auberge pour quatre nuits, pourquoi ne pas demander si on peut obtenir la cinquième gratuitement ou encore, le voyagement vers l’aéroport? Souvent, ça fonctionne! Si on ne demande rien, on n’obtient rien. »

Parcourir la planète avec ses enfants, les éveiller au monde, ouvrir leurs horizons. Prendre le risque de mettre en veilleuse le confort pendant plusieurs mois pour se lancer à l’aventure en vaut-il vraiment le coup? « Oui, assurément! », répond la famille Côté-Dussault, qui en a déjà fait l’expérience… et qui s’apprête à replier bagage.

par Émilie Corriveau

Le tour du monde en 270 jours

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Histoire de tromper l’ennui, Charles et Michèle ont veillé à parsemer leur trajet de petits ports d’attache. Au fil des destinations, ils ont retrouvé ici et là d’anciens collègues, des amis de longue date, des membres de la famille et même quelques voyageurs québécois. « Ma mère est venue nous rejoindre en France pour quelques jours, ensuite, elle est revenue plus tard au Pérou et en Équateur, raconte Charles. Puis, nous avons retrouvé des amis québécois en Chine. On est aussi allé chez un de mes amis en Australie et en Nouvelle-Zélande, on a logé chez la mère d’une femme que Michèle connaissait avec qui on a eu beaucoup de plaisir. Il y a eu plein de moments comme ça. Ça a permis aux enfants de tisser des liens avec des gens un peu partout dans le monde. Chaque fois qu’ils commençaient à s’ennuyer, ils avaient quelque chose à quoi s’accrocher. »

Avant le grand départ, les enfants ont aussi pris soin de demander à leurs plus proches amis ce qu’ils aimeraient qu’on leur rapporte en guise de souvenir et quelle était la destination qui les intriguait le plus. Avec ces informations en poche, Nicolas et Florence ont adressé des cartes à leurs camarades et ont choisi quelques petits cadeaux à rapporter à la maison. « On avait pris des notes à la fin de notre journal personnel. On savait quels pays nos amis préféraient. C’était une sorte de lien avec eux pendant notre voyage », précise Nicolas.

Tout ça, c’est sans compter les petites habitudes qui ont contribué à rendre le périple de la famille un peu plus familier. « Il nous est arrivé à quelques reprises d’aller manger des cornets de crème glacée au McDonald. Ça nous rappelait la maison et c’était notre petite gâterie. On a fait ça un peu partout. En Asie, c’était souvent un des seuls endroits où on rencontrait des Occidentaux », raconte Michèle.

Dans la même optique, la famille avait pris soin d’emporter deux pots de beurre d’arachides pour enjoliver les matins où le Québec paraissait bien loin. « C’était comme une maison dans un pot », se rappelle Nicolas.

L’écoLe autrementSi Michèle et Charles ont pu prendre congé de leur emploi pendant le voyage, Nicolas et Florence devaient poursuivre leur parcours scolaire. Étant tous deux d’âge primaire, leurs parents leur ont fait la classe partout où c’était possible. Tantôt à l’auberge de jeunesse, tantôt dans leur véhicule récréatif et parfois sur la plage. Profitant des talents d’éducateur de Charles, ils ont mené rondement leurs études tout au long du voyage. « Les enfants ont fait de super beaux projets. Dans tous les pays où nous sommes allés, ils ont appris le nom des capitales, leur situation géographique, le nom des monnaies utilisées, les particularités des différentes populations et quelques mots dans chaque langue. Ils étaient même capables d’identifier sur une carte des éléments géographiques importants, comme une rivière ou une montagne », soutient Michèle.

Chaque fois que cela été possible, Nicolas et Florence ont fait parvenir quelques-unes de leurs découvertes à leurs camarades de classe. Par exemple, alors qu’ils étaient en Chine, les enfants ont expédié à leurs comparses des

documents sur la fabrication de la soie et le traitement du riz. « Comme ça, les autres enfants pouvaient les suivre sur une carte et ça amenait des sujets de discussion pour les professeurs », explique Charles.

En plus d’avoir amélioré leurs connaissances géo-graphiques et d’avoir réussi à terminer leur année scolaire pendant leur voyage, Florence et Nicolas ont vécu une foule d’expériences que des enfants québécois de leur âge n’ont généralement pas la chance de vivre si jeunes. « À Yangshuo, en Chine, on est allé dans un gros marché où il y avait plein d’animaux morts partout. Il y avait des tortues et des poissons dans des bocaux, des chats et des têtes de chiens. Ça puait! J’ai trouvé ça dégueulasse », raconte Florence.

Si Florence et Nicolas gardent un souvenir plutôt malodorant de ce marché qu’ils ont rebaptisé le « Stinky Market », l’expérience s’est avérée très formatrice : « C’était nécessaire de leur montrer ça. Les enfants étaient assez grands pour comprendre qu’on ne vit pas partout pareil. On voulait qu’ils sachent que là-bas, il ne suffit pas de se rendre dans un supermarché pour obtenir de la viande. Je suis contente de l’avoir fait parce qu’ils ont appris beaucoup de choses grâce à cette visite », explique Michèle. Des aventures comme celle-là, il y en a eu tout au long du voyage. Confrontés à des réalités souvent très différentes de la leur, Nicolas et Florence ont appris à être plus tolérants, ouverts d’esprit et respectueux. Charles et Michèle ont aussi fait bon nombre de découvertes. « C’est cliché, mais ce voyage-là, ça a vraiment été l’école de la vie », dit-elle.

En matière de dynamique familiale, le voyage a aussi été bénéfique. « On était pratiquement toujours ensemble et on vivait souvent dans la même pièce. Les enfants ne pouvaient pas aller s’enfermer dans leur chambre ou appeler un ami pour se changer les idées. Ils devaient régler leurs problèmes dès qu’ils se présentaient », confirme Charles. Il y eu quelques accrocs, mais rien qui n’ait altéré les souvenirs heureux de la famille. « C’est clair que tout n’a pas été rose, confirme Michèle. Moi je compare ça à un accouchement : on se souvient toujours de ce qui a été le plus agréable. Au final, il y a eu tellement plus de positif que de négatif! On ne s’est pas fait voler, on ne s’est pas fait attaquer… Et c’était tellement agréable de voyager en famille! »

Depuis leur retour, les Côté-Dussault songent à leur prochain départ. Bien qu’ils n’aient pas encore décidé quelle forme prendra ce périple, ils ont quand même une kyrielle de destinations potentielles en tête. Si tout se passe comme prévu, ils s’envoleront à l’été 2012 pour plusieurs mois. Ultimement, ils aimeraient vivre quelques années loin du Québec : « Pour nous, ce n’est pas seulement un voyage, c’est un mode de vie », confie Michèle. Pour ces parents, c’est une question d’équilibre. Ou plutôt, de déséquilibre. Convaincus qu’être un peu déboussolé aide à retrouver le nord, ils préfèrent grandement les remises en question aux routines trop établies. « On est toujours en équilibre dans notre vie. On fait les courses, on voit toujours les mêmes amis, on travaille avec les mêmes personnes. C’est génial de se sortir de son confort et d’être débalancé. Ça change toutes nos perspectives. Sincèrement, je souhaite à tous de faire le saut au moins une fois dans leur vie. Se sentir exister avec autant de force, c’est le plus beau sentiment du monde! », affirme-t-elle.

Le voyage des Côté-dussauLt en Chiffres270 nuits dans 66 lits différents17 pays visités12 000 photos 1 408 km en autobus 4 904 km en train14 893 km en voiture ou en camper79 903 km en avion87 h 30 d’attente dans les aéroports

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Équipement Conseils

Lunettes soLaires

Voyez à Vos yeuxpar Marie-Soleil Desautels

Grises, brunes ou roses, avec un style aviateur ou élancé, des lunettes solaires de bonne qualité sont nécessaires pour bien protéger ses yeux.

« Tout le monde devrait porter des lunettes de soleil à l'extérieur », dit Jean Daniel Arbour, directeur du département d'ophtalmologie de l'Université de Montréal en insistant sur le fait qu'il n'est pas vendeur, mais médecin. Les activités de plein air n'y échappent pas. Surtout que sur l'eau, la neige ou en altitude, il y a plus de rayons nocifs qui bombardent nos yeux.

La lumière visible que l'œil humain perçoit s'étend du rouge (700 nm) au violet (400 nm). Les rayons ultraviolets, invisibles, émettent des longueurs d'onde de 400 à 100 nanomètres et se divisent en trois catégories : UVA, UVB, UVC. Les UVA (400 à 315 nm) sont les moins énergétiques de la famille des UV. Ils sont à l'origine du bronzage immédiat. On doit aux UVB (315 à 280 nm) le bronzage à long terme et les coups de soleil. Tous deux ont un effet sur le vieillissement de la peau. La couche d'ozone bloque les plus énergétiques et nocifs des ultraviolets, les UVC (280 à 100 nm), alors que l'atmosphère absorbe environ 90 % des UVB et retient très peu les UVA.

Plusieurs facteurs influencent l'intensité des ultraviolets. Notamment la position du soleil. Quelques 60 % des UV atteignent d'ailleurs la Terre entre 10 h le matin et 14 h l'après-midi, lorsque le soleil est le plus près de son zénith. L'intensité des UV atteint des sommets lorsque le ciel est clair, mais elle peut aussi être élevée par temps nuageux. Et ce niveau augmente en se rapprochant de l'équateur. En altitude, lorsque l'atmosphère s'amincit, l'intensité des UV gagne 4 % à chaque 300 mètres d'élévation. Et la neige réfléchit jusqu'à 80 % des ultraviolets, alors qu’une plage de sable ou un désert en renvoie entre 10 et 30 %. L’eau peut en refléter jusqu'à 30 %.

Une surexposition à ces rayons solaires peut entraîner des « réactions aiguës et chroniques aux niveaux cutané, oculaire et immunitaire », prévient l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les rayons ultraviolets endommagent les cellules directement (modification du code génétique) ou indirectement (production de radicaux libres). Des cancers peuvent même en résulter. À court terme, les UVB peuvent provoquer la photokératite ou la « cécité des neiges ». Soit l'équivalent d'un coup de soleil sur la cornée selon le médecin Jean Daniel Arbour. L'œil rougit et devient très douloureux quelques heures après l'exposition. Les symptômes disparaissent en deux jours et ne causent pas de lésions permanentes. Ce mal frappe surtout les gens qui négligent leurs yeux en haute montagne ou en voile.

À long terme, les ultraviolets causent des dommages irréversibles aux tissus oculaires. Comme la peau, les yeux ont un « capital soleil » limité. Le cancer le plus répandu (et aussi le moins grave) est le cancer de la

peau de type basocellulaire. Jean Daniel Arbour, qui travaille à l'Hôpital Notre-Dame, observe souvent des lésions précancéreuses et des problèmes basocellulaires au niveau des paupières inférieures. Un passage sous le bistouri permet d'enlever ces lésions qui sont sans graves conséquences lorsqu’elles sont traitées à temps. Les rayons ultraviolets affectent aussi la conjonctive, cette muqueuse transparente qui tapisse la paroi intérieure de la paupière et la face externe de l'œil. On peut y retrouver plusieurs types de lésions jusqu'au mélanome, le plus vilain et sérieux des cancers cutanés.

Les gens exposés intensément à des UV (alpinistes, pêcheurs, etc.) sans une protection adéquate risquent de développer une pinguécula. Cette petite boule de chair jaunâtre apparaît sur la conjonctive et rend la surface de l'œil irrégulière. « Le problème est fréquent, mais surtout inesthétique et achalant. On intervient rarement sur cela », précise Jean Daniel Arbour.

Et il y a la cataracte, principale cause de cécité dans le monde. Le cristallin, petite lentille ovale située derrière l'iris, s'opacifie jusqu'à la cécité. Différents types de cataractes apparaissent avec le vieillissement. L'OMS soutient que l'exposition au soleil (en particulier aux rayons UVB) est l’un des facteurs de risque majeur de la cataracte.

L'œil humain est plus fragile en bas âge. Le cristallin, transparent à la naissance, jaunit en vieillissant. Chez l'enfant, il filtre très peu les rayons UV et la lumière bleue le traverse. Avant l'âge d'un an, 90 % des UVA et plus de 50 % des UVB traversent le cristallin et atteignent la rétine. À 10-12 ans, cette proportion baisse à 60 % des UVA et 25 % des UVB. Vaut donc mieux oublier les « lunettes-jouets » pour les enfants et investir dans des verres certifiés pour les UV. Un cristallin d'adulte filtre presque tous les UVA et 80 % des UVB.

Une lumière visible vive peut aussi endommager la rétine. L'observation directe du soleil ou d'éclipses solaires peut causer des lésions irréversibles en moins d'une minute, rappelle Jean Daniel Arbour. Enfin, la lumière bleue inquiète aussi les scientifiques, surtout pour ses effets sur les enfants, lesquels sont plus sensibles à celle-ci. Plusieurs la soupçonnent d'induire la dégénérescence maculaire où une petite zone de la rétine se détériore et entraîne une perte progressive de la vision centrale. Maladie multifactorielle, les symptômes apparaissent surtout chez les personnes âgées de plus de 55 ans. L’exposition solaire et la lumière bleue ne sont toutefois pas encore reconnues de façon unanime comme un facteur de risque de la dégénérescence maculaire, mentionne Jean Daniel Arbour, coauteur d'un livre sur le sujet. Sur le marché, on trouve de plus en plus de lunettes solaires disant filtrer la lumière bleue.

Cinq critères s'imposent lors de l'achat de lunettes solaires : la certification contre les rayons UV, le type de verres, la teinte, l'intensité de la teinte et la monture. Plusieurs organismes de réglementation ont fixé

des normes de protection contre les rayons ultraviolets. Jean Daniel Arbour conseille un verre répondant à la norme UV400 qui bloque un minimum de 99,9 % de rayons UVA et UVB.

Quant aux types de verres, il y a ceux en plastique, en polycarbonate et en verre. Les verres des lunettes bon marché sont souvent en plastique. Peu coûteux à produire, ils possèdent une très faible protection UV, ils ont une qualité optique douteuse et sont plutôt fragiles. Vaut mieux les laisser de côté pour les activités de plein air. Les verres de polycarbonate sont résistants, légers et minces. Leur qualité optique est supérieure à ceux en plastique, mais inférieure à ceux en verre. Le polycarbonate s'égratigne plus facilement que le verre qui résiste bien. Mais le verre possède deux défauts pour les activités intenses : sa fragilité et son poids.

La teinte des verres varie infiniment. Le gris réduit la luminosité et restitue les couleurs originales. Largement répandu, il se prête à la majorité des activités (golf, randonnée, vélo, etc.). La teinte brune, qui filtre le bleu, accentue les contrastes. Elle s'apprécie dans un milieu plutôt monochrome où la distinction du relief importe (ski, golf) et par temps nuageux. La couleur vermillon (rouge-orangé) a un effet semblable au brun, mais elle offre plus de clarté. Déconseillé par temps ensoleillé, le jaune accentue les contrastes en situation de faible luminosité. Cette teinte se porte bien en forêt (randonnée, chasse), lorsqu'il fait nuageux ou qu'un brouillard traîne sur notre chemin.

L'intensité de la teinte compte également. Des lunettes peu teintées filtrent moins de 62 % de la luminosité. Elles s'utilisent pour le confort ou lorsque l'ensoleillement est très limité. Pour les activités de plein air, on préfère des lunettes qui filtrent plus de 85 % de la luminosité. Celles de type glacier pour les hautes montagnes filtrent jusqu'à 97 % de l'intensité lumineuse. Quant aux verres photochromiques, leur teinte fonce selon la quantité de rayons ultraviolets. Les verres polarisés réduisent les reflets de la lumière diffuse dans l'atmosphère (un ciel paraîtra bleu plus foncé) et de la lumière réfléchie sur des surfaces telles que la neige ou de l'eau. La fatigue oculaire s'en trouve réduite.

Le médecin Jean Daniel Arbour conseille les verres qui sont assez grands pour maximiser la protection. La monture peut aussi protéger de la lumière réfléchie ou latérale. On la préfère courbée pour épouser la forme du visage et minimiser les fuites de lumière atteignant les paupières et les yeux. Des branches larges coupent le vent et la lumière, mais réduisent la vision périphérique. La monture doit être légère, stable et confortable.

Pour votre prochain achat, cherchez donc la mention UV400. Le polycarbonate l'emporte pour les verres en plein air. Pour le reste, il s’agit de choisir en fonction de son activité pour déterminer la teinte et l’intensité à privilégier.

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• ÉGALEMENT DISPONIBLE EN MODÈLE 45 LITRES.

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Équipement nouveautÉs

sacs à dos À toutes les sauces et pour tous les goûtspar Mathieu Lamarre

1. Pour les abonnés à Weight Watchers Les sacs ultralégers ont la cote depuis quelques années, mais ils ne concernent souvent que des activités précises avec un purisme spartiate. Pas la nouvelle série Hornet de Osprey. Leur contrôle du poids demeure rigoureux (tissus antidéchirure légers, bretelles perforées, poche supérieure et panneau dorsal détachables), mais on n’est pas radin sur les caractéristiques : compartiment pour gourde dorsale, poches à la ceinture et aux bretelles, gousset frontal et goussets latéraux. Au final, on ne se contente pas de satisfaire les grimpeurs ou les « raiders »; selon sa grosseur (24, 32 ou 46 litres), il peut aussi convenir pour une randonnée de fin de semaine ou une virée en vélo. OSPREY, Hornet 46 | 180 $ | ospreypacks.com

2. Pour les amPhibiens Parlez-en aux canoteurs qui doivent portager quotidiennement : l’efficacité d’un sac étanche classique n’a d’égal que son poids, même à sec. Voici qu’Outdoor Research vient brouiller les cartes avec son DryComp Ridge : un sac de 34 litres, avec un poids de 465 g, capable d’accommoder tant le pagayeur sur le fjord du Saguenay que le grimpeur qui tente l’ascension du Cap Trinité. Si le choix de tissus imperméabilisés en nylon (70 et 420 deniers) explique en partie l’exploit, la poche en filet extensible, les multiples sangles de compression et points d’attache bonifient la versatilité de l’ensemble. Tant les glaciéristes à la chute Montmorency que les canyonistes au mont Sainte-Anne salivent déjà!OR, DryComp Ridge | 110 $ | outdoorresearch.com

3. Pour les globe-trotters Pragmatiques Avec son gros harnais et ses sangles à gogo, votre sac de trekking aura beau avoir traversé l’Himalaya ou la jungle de l’Amazonie, il pourrait bien ne pas survivre à l’enfer d’un transbordement aéroportuaire négligent. Les sacs à dos dédiés aux odyssées transnationales, de facture sobre, sont mieux adaptés aux affres des tourniquets et des soutes à bagages. Importé du Royaume-Uni et rempli d’astuces, le sac Altai 60 de Lifeventure remplit cette double mission avec brio : compartimentation ingénieuse, deux poignées de transport, housse de pluie, harnais escamotable, sac d’appoint de 15 L intégré, système d’identification i-Trak en cas de perte. Même le design de la ceinture de taille vous évite de surchauffer lorsque vous courrez du Terminal #1 d’Heathrow pour attraper votre correspondance au Terminal #5...LIFEVENTURE, Altai 60 | 270 $ | lifeventure.co.uk

4. Pour les enfants (et Parents) Précoces Certains parents portent leur progéniture sur leur dos alors que d’autres font porter leur lot par leur progéniture. Pour ces derniers, LittleLife propose le nec plus ultra des sacs à dos pour les aventuriers de un à trois ans. Malgré sa taille lilliputienne, il fait les choses en grand : bretelles coussinées avec attache à la poitrine, sangles de compression, poche en filet et une laisse de contrôle détachable (hélas jamais offerte avec les sacs pour adultes...). Même son nom prête de grandes ambitions à ce baluchon de trois litres. Assez pour une couche en Goretex, un biberon de Gatorade et un GPS de Fisher Price!LITTLELIFE, Alpine 2 | 32 $ | littlelife.com

5. Pour les nostalgiques L’univers du plein air flirte avec la vogue du rétro et voit apparaître des sacs à dos totalement old school. JanSport est l’un des derniers manufacturiers à proposer dans sa gamme des modèles à armature externe, à l’apparence « cro-magnonesque », mais aux qualités intactes pour les « bêtes de somme » capables de transporter de lourdes charges. Le vénérable D2 transporte jusqu’à 85 litres et vous ramènera tout droit à la fin des années 1960.JANSPORT, D2 | 275 $ | jansport.com

6. Pour les nostalgiques (bis)Chez MEC, on souligne cette année les 40 ans de la célèbre coopérative avec la réédition d’un classique du genre qui a fait les beaux jours de bien des alpinistes à une époque où le minimalisme était la norme. Le Klettersack, qui peut engouffrer 24 litres, permet au baby-boomer qui sommeille en nous de se faire plaisir à petit prix.MEC, Klettersack | 29 $ | mec.ca

7. Pour les aventuriers multimédias Être devant ou derrière la caméra? C’est le dilemme avec ce tout nouveau sac à dos de LowePro. D’une part, nous avons un sac de jour solide avec tous les prérequis pour être actif et mobile : tissus antidéchirure, harnais confortable avec sangles de retour de charge, canaux de ventilation dans le dos, poche pour gourde de style CamelBak, rangements latéraux et à la ceinture de taille, points d’attache pour bâtons de marche. De l’autre, nous avons affaire à un sac où votre boîtier reflex et deux objectifs (ou un flash) sont à l’abri des chocs et des intempéries (housse de pluie intégrée) dans la portion inférieure du sac, le tout accessible latéralement (pour dégainer rapidement) et retenu par un nouveau système de compression interne. LOWEPRO, Photo Sport 200 AW | 189 $ | lowepro.com

Le plein air se conjugue de mille et une manières. Avec l’été à nos portes, il n’y a plus d’excuse pour ne pas dénicher le sac qui convient à vos besoins. Dis-moi quel sac tu trimballes, et je te dirai qui tu es!

Pour les abonnés à Weight Watchers 4. Pour les enfants (et

Le plein air se conjugue de mille et une manières. Avec l’été à nos portes, il n’y a plus d’excuse pour ne pas dénicher le sac qui convient à vos besoins. Dis-moi quel sac tu trimballes, et je te

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Construit autour d’une rotule pivotante en cours

de brevetage qui offre une liberté de mouvement

révolutionnaire de la ceinture dans les trois dimensions.

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Équipement enfants

Petite taille, grandes ambitionspar Frédérique Sauvée et Mathieu Lamarre

1. Mythe et laineAussi incroyable que cela puisse paraître, les fibres de laine mérinos ont la propriété d’apporter fraîcheur, respirabilité et douceur à celui qui les porte. Idéal pour votre enfant qui se dépense tout l’été, le t-shirt Tech T Lite offre (avec ses 150g/m²) le ratio le plus léger de la gamme d’Icebreaker. C’est un peu plus cher que la compétition, mais on possède du même coup un sous-vêtement efficace par temps froid. Sa laine est antimicrobienne et ne dégage aucune odeur désagréable. ICEBREAKER, Tech T Lite World Camo (H), Coral (F) | 45 $ | icebreaker.com

2. CapushionistaPour sa première gamme estivale pour enfants, Mountain Hardwear propose une variante de l’incontournable chandail à capuchon qui ne laissera pas les adolescentes indifférentes! Avec sa coupe cintrée et ses couleurs acidulées, le Wicked Hoody promet de transformer la jeune sportive en coqueluche des sentiers. Plus que cela : il la protègera des intempéries de l’été (avec son léger tissu en polyester à séchage rapide) et des rayons (avec son traitement anti-UV UPF 50). MOUNTAIN HARDWEAR, Girl’s Wicked Hoody | 35 $ | mountainhardwear.ca

3. tout MouilléBaignade, kayak, surf ou voile. Quelle que soit l’activité nautique que pratiquent vos enfants cet été, cet article est un indispensable. Avec son tissu extensible, le maillot Tide Water (ou Sun Splasher pour les filles) couvre efficacement tout en laissant une liberté de mouvement. Il est doté de la technologie Omni-Shade qui protège des rayons du soleil (UPF 50) même dans l’eau. Avec son col montant et sa taille proche du corps, il donnera fière allure à vos petits sauveteurs des mers. COLUMBIA, Tide Water shirt | 30 $ (manches courtes) 35 $ (longues) | columbiasportswear.ca

4. Mauvaise herbeL’un des principaux désagréments avec les vêtements pour enfants, c’est que leur durée d’utilisation est contrainte par la vitesse de leur croissance. On saluera donc l’initiative de The North Face avec ses pantalons convertibles 100 % nylon Zenith et Horizon (garçon et fille). Une rallonge de tissu intégrée de 5 cm au genou permet d’étirer la longueur de la jambe et de repousser l’échéance fatidique d’une nouvelle séance de magasinage. Génial!THE NORTH FACE, Zenith/Horizon | 50 $ | thenorthface.com

Pour que vos enfants vous suivent en plein air sans chigner, il faut leur trouver des vêtements appropriés. Voici des nouveautés susceptibles de plaire tant aux juniors qu’aux séniors

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5. Pensée magique

« Sandale » s’accorde bien avec « été »… mais aussi avec « gravillons sous le pied ». Et quand cet état provoque les geignements répétitifs de votre progéniture, cela se traduit en manoeuvres tout aussi répétitives de déchaussage. Les nouvelles WaterPro Skip de Merrell tentent un compromis honorable entre la sandale tout ouverte (sans protection et qui laisse plus facilement pénétrer les petites roches) et le soulier d’eau fermé (moins aéré). Et le cordon de serrage rapide pourra peut-être inciter vos enfants à se débrouiller seul...MERRELL, WaterPro Skip | 60 $ | merrell.com

6. À l’aide, maman!Les enfants finissent toujours par imiter leurs parents. Alors, si ces derniers ont succombé à la vogue des chaussons Five Fingers de Vibram, on peut parier que les petits voudront faire comme les grands. Les tailles juniors sont donc arrivées, avec la même semelle adhérente à souhait, la même sensation de liberté et le même plaisir à insérer un à un les orteils dans leur pochette. Ah, le bonheur d’être parent!VIBRAM, FiveFingers KSO Kid’s | 55 $ | vibramfivefingers.com

7. émanciPationAvec l’âge, ces petits bouts de chou que vous avez vu grandir voudront s’affranchir de votre gouverne et voler de leurs propres ailes. Ils veulent leur propre équipement de plein air, sans demi-mesure. Et à ce titre, le manteau PreCip de Marmot se présente comme un vrai manteau imper-respirant technique : tissu performant et compressible, enduit avec particules de céramique pour prévenir l’usure, coupe et design pour accommoder le port d’un sac à dos, pour que vos aventuriers se sentent (presque) autonomes. MARMOT, PreCip Jacket | 85 $ | marmot.com

8. éloge de la chenilleVous ne souhaitez que la meilleure protection pour vos chérubins. On voudrait leur donner un cocon à toute épreuve, mais vous seriez tout de même mieux servi par une coquille souple signée Souris Mini. Le manufacturier québécois, bien connu pour ses vêtements ludiques, propose ce softshell alliant confort, respirabilité et protection aux intempéries. Cet abri de jeunesse fera leurs beaux jours jusqu’à ce qu’ils se transforment en plus grands papillons.SOURIS MINI, Coquille souple | 75 $ | sourismini.com

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Comme son nom l’indique, le modèle multisport vous permet d’utiliser votre montre chaque fois que vous en avez envie. Il n’est pas dédié à une discipline précise, mais ne vous empêche pas d’en tirer tous les bénéfices habituels. Voici les options qui sont généralement incluses avec ce type d’appareil.

Fréquence cardiaque

• indique votre FC en temps réel en battements par minute (BPM)

• indique un % de votre fréquence cardiaque maximale (FCM)

• Selon votre âge, la montre vous indiquera votre FC cible.

Dépenses énergétiques

• permet de connaître le nombre de calories brûlées pendant l’entraînement.

• fournit le nombre de calories brûlées provenant de vos réserves de graisse corporelle.

• fournit le nombre de calories dépensées en une semaine.

Zone cible • indique les zones de FC à travailler selon la discipline.

• Signal sonore indiquant un retrait de votre zone d’entraînement. Exemple : un coureur veut effectuer un entraînement entre 145 et 155 battements par minute. S’il va au-dessus ou en dessous de ces zones cibles, la montre envoie un signal sonore lui indiquant de corriger la situation.

Mémoire interne

• permet d’enregistrer toutes les données prises de vos entraînements afin de faire un suivi.

Compatibilité • permet d’ajouter des modules tels qu’un accéléromètre, un document de téléchargement de données ou un GPS.

À l’époque de nos parents, s’entraîner était simple. Pour courir, ils prenaient leurs espadrilles et partaient à la conquête du bitume ou des sentiers. Pour la randonnée en montagne, ils prenaient soin d’apporter de l’eau et enfilaient des pantalons en coton ouaté. Pour prendre leur fréquence cardiaque, il leur suffisait de se tâter la carotide et le tour était joué!

Puis, la technologie sportive a commencé à faire son entrée sur le marché nord-américain. Les chercheurs ont commencé à s’intéresser au travail du cœur à l’effort. Ils ont réalisé qu’il était possible d’améliorer les performances sportives en travaillant à diverses fréquences cardiaques. Il n’en fallait pas plus pour voir émerger les premiers cardiofréquencemètres sur le marché. Depuis, les engins indiquant la fréquence cardiaque ont beaucoup évolué. Il en existe maintenant pour pratiquement chaque sport, même dans le domaine équestre où le jockey et son cheval sont connectés ensemble.

Capter la fréquence cardiaque

Comme son nom l’indique, le cardiofréquencemètre permet de connaître votre fréquence cardiaque à tout moment (ou presque). Sur le marché, il existe trois systèmes qui permettent de capter votre fréquence. Pour les besoins de cet article, nous n’aborderons que celui qui est le plus populaire (et le plus fiable) : celui avec la ceinture de poitrine. Cette boucle envoie le signal de votre fréquence cardiaque (FC) à votre montre. Jusque-là, ça parait simple. Toutefois, depuis quelques années, ces petits bijoux ont rapidement évolué, de sorte qu’une foule d’options sont maintenant disponibles. Nous avons créé trois catégories afin de

vous aider à faire un choix éclairé lors de votre achat. À noter que les options de base d’une montre ordinaire (afficher l’heure et la date) sont toujours incluses avec ces montres. De plus, chaque montre nécessite que vous entriez vos données personnelles : votre poids, votre âge, votre grandeur et votre sexe.

Est-ce que cela va vraiment m’être utile?

Tout dépend du but recherché. Si pour vous, le fait de bouger est plus ou moins important et que toutes ces histoires de fréquences et de calories ne vous intéressent pas, il vaut mieux opter pour une montre traditionnelle ou un cardiofréquencemètre de base (voir nos coups de cœur multisports). Toutefois, si le contrôle de votre poids et la performance sont des sujets qui vous passionnent, ces outils seront indispensables. En comprenant comment votre corps fonctionne, vous serez en mesure d’économiser de l’énergie et de mieux performer. SUUNTO, M2 | 124 $

• Fréquence cardiaque en chiffre;• Indique la dépense énergétique en calories;• Permet de faire un changement rapide entre

trois zones cibles de FC.

POLAR, Ft 60 | 249 $• Indique la dépense énergétique en calories et le % qui a été

puisé dans vos réserves de graisse corporelle;• Polar fitness test : permet d’évaluer votre

VO2 max et de voir la progression avec le temps;• Compatible avec un accéléromètre, un module GPS et une

station de téléchargement de données.

Multisport

Coups de cœurPOLAR, Ft 4 | 124 $• Fréquence cardiaque en chiffre et en %;• Zone cible avec alarme sonore;• Zone cible avec graphique;• Indique la dépense énergétique en calories.

À l’époque de nos parents, s’entraîner était simple. Pour courir, ils vous aider à faire un choix éclairé lors de votre achat. À noter

CardiofréquencemètreChoisir la bonne fréquenCepar Jimmy Sévigny ©

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ESPACES _ Juin 2011 _ www.espaces.ca _ 65

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Randonnée pédestre

Ces modèles s’adressent à une clientèle qui pratique assidûment un sport et pour qui la performance est importante. Au niveau des options disponibles, vous retrouverez les mêmes que celles dans la section multisport.

Course à pied (avec capteur de course qui s’attache sur la chaussure ou sur le bras)

Longueur de foulée

• Permet de donner la distance entre chaque foulée. • Permet de corriger la longueur de la foulée.

Distance • Permet de vous donner la distance parcourue.

Cadence • Vous donne votre vitesse de course en temps réel.• Possibilité d’envoyer un signal sonore lorsque votre cadence descend en dessous de votre objectif.

Pace • Donne le temps qu’il vous faut afin de parcourir une certaine distance (ex. : 4 m18 s / km).

Lap (cycle) • Permet de connaître la durée de chaque cycle de course (ex. : vous effectuez toujours la même boucle de 1 km. Vous saurez le temps qu’il vous a fallu afin de parcourir chacune de ces boucles).

Vélo (avec odomètre à vélo compatible avec la montre)

Spécifications du vélo

• Permet de rentrer des données relatives à votre vélo afin que les résultats soient les plus justes possible.

Cadence • Permet de connaître la vitesse à laquelle vous roulez, votre vitesse moyenne et le nombre de rotations à la minute que vous effectuez (RPM).

• Possibilité de programmer afin d’effectuer un entraînement avec une cadence prédéfinie..

Inclinaison • Permet de connaître les degrés d’inclinaison ou de déclinaison afin d’ajuster votre entraînement.

Ce type de montres s’adresse à ceux et celles qui ont une passion pour la randonnée et tout ce qui vient avec. Cette nouvelle génération devient de plus en plus populaire auprès des randonneurs d’expérience et des athlètes de cross-country. Pour la plupart, vous retrouverez les mêmes options que celles énumérées dans la section multisport. Attention : certaines montres de cette catégorie n’indiquent pas votre fréquence cardiaque.

Instrumentation • Altimètre mesurant la vitesse d’ascension.• Baromètre mesurant les écarts de pression. • Boussole intégrée.• Thermomètre numérique.

Fuseaux horaires • Possibilité d’avoir les fuseaux horaires de plusieurs pays.• Heure du lever et coucher du soleil de plusieurs pays.

Cartographie • Permet de faire un tracé du parcours dans votre ordinateur.

Performances (triathlon, course, vélo)

Coups de cœurPOLAR, RS300X (course à pied) | 189 $• Compatible avec un accéléromètre, un module GPS

et une station de téléchargement de données Polar;• Indique la distance parcourue, la cadence et la

vitesse en temps réel;• Modèle idéal pour ceux qui désirent augmenter leurs

performances.

SUUNTO, T3D (course à pied & vélo) | 185 $• Mémoire de 50 entraînements;• FC en temps réel, FC moyenne;• Indique la distance parcourue, la vitesse en temps réel;• Analyse des effets de l’entraînement et de vos progrès.

Coups de cœurSUUNTO, Vector HR | 320 $• Altimètre mesurant la vitesse d’ascension;• Baromètre mesurant les écarts de pression;• Boussole électronique.

TIMEX, Ironman Global Trainer | 375 $• Calcule la cadence et la distance parcourue; • Indication de votre vitesse en temps réel;• Mesure l’altitude et le degré d’inclinaison des pentes;• Cardiofréquencemètre et GPS : peut enregistrer 100

endroits pour des utilisations futures.

POLAR, RS800CXmulti | 539$ (montre) + 179 $ (capteur GPS G3 W.I.N.D) • Cardiofréquencemètre et GPS; • Altimètre mesurant la vitesse d’ascension;• Baromètre mesurant les écarts de pression;• Indicateur d’inclinaison ou de déclinaison;• Possibilité de tracer votre parcours à l’aide du

logiciel de cartographie; • Parfait pour ceux et celles qui pratiquent plusieurs

sports, car cette montre est compatible pour la randonnée (GPS), le vélo (odomètre) ainsi que la course à pied (accéléromètre).

POLAR, CS500 (Vélo) | 335 $• Permet d’entrer les données de trois vélos différents;• Détermine les zones d’entraînement optimales

chaque jour• Indique le degré d’inclinaison et de déclinaison

ainsi que l’altitude;• Indique la vitesse, la cadence ainsi que le

kilométrage parcouru; • Odomètre inclus avec ce modèle.

Polar;

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différents; optimales

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/// NutritioN ///

De nombreux adeptes de plein air transportent des aliments séchés pour leur collation ou leur repas. Mais savez-vous comment les déshydrater? Voici un petit guide pour y parvenir dans le confort de votre domicile.

Trimballer de la nourriture déshydratée est avantageux pour les longues sorties en plein air : elle sera plus légère, compacte et moins périssable. Pour le même poids, on aura plus de nutriments. Par exemple, 100 grammes de raisins secs fournissent 299 calories alors que le même poids de raisins frais contient seulement 61 calories. C’est cinq fois plus de calories, mais également six fois plus de fer et cinq fois plus de calcium! Aussi, 80 % du poids des pommes de terre s’évapore lorsqu’elles sont séchées en flocons. À peu près tout peut être déshydraté chez soi : fruits, légumes, crevettes, sauce à spaghetti, chili, etc. C’est moins coûteux que d’acheter des mets préparés et on économise en déshydratant ses fruits et légumes durant leur haute saison. Bien séchés et entreposés, les aliments se conservent jusqu’à deux ans. Avec un peu de planification (et de patience), on mettra vite au rancart les pâtes et la sauce en sachets.

L’absence d’eau empêche le développement des microorganismes et inhibe des réactions enzymatiques (brunissement, rancissement, etc.). Deux méthodes principales éliminent l’eau : la déshydratation et la lyophilisation. La première s’appuie sur la chaleur pour arriver à ses fins. Elle ne date pas d’hier : les hommes de la préhistoire séchaient déjà des aliments au soleil. La seconde méthode (la lyophilisation) est une technique industrielle de séchage à froid plutôt dispendieuse. Elle a fait ses premiers pas lors de la Deuxième Guerre mondiale. Le produit est congelé subitement dans un appareil hermétique où l’on fait ensuite le vide. Les cristaux de glace passent ainsi directement à l’état gazeux (sublimation). Un produit lyophilisé est plus nutritif que sa version déshydratée. « Les vitamines qui se dissolvent dans l’eau comme les vitamines C et B [B1, B2, B3, B6, B9, B12] résistent mal à la chaleur de la déshydratation et l’aliment s’oxyde davantage », explique Natalie Lacombe, auteure du livre Du plein air, j’en mange. La lyophilisation affecte d’ailleurs moins le

goût, la forme et la texture. « Mais ce n’est pas une raison pour ne pas déshydrater », renchérit-elle.

Odile Dumais, passionnée de plein air et auteure du livre La gastronomie en plein air, développe les recettes des mets lyophilisés Outdoor Gourmet pour l’entreprise québécoise Lyo-San. Et elle déshydrate aussi chez elle depuis belle lurette pour accompagner des canapés ou concocter des plats nourrissants en plein air. Selon elle, un minimum de matériel suffit pour déshydrater à la maison : un four, des grilles, des plateaux type plaques à biscuits, du papier parchemin et un bloc de bois pour entrouvrir la porte du four afin que la vapeur s’échappe. Si tous les fours conviennent, un modèle à convection possède un efficace ventilateur qui chasse l’humidité, ce qui diminue le temps de séchage et donne un produit final plus uniforme. Si vous préférez investir dans un déshydrateur, le modèle idéal aura une excellente circulation d’air entre les plateaux et la possibilité d’ajuster la température. Il sera opaque et facile à nettoyer. Si l’appareil ne déshydrate pas uniformément, on doit déplacer les plateaux. N’hésitez pas à vérifier la température : certains modèles chauffent

plus qu’indiqué. « Un bon déshydrateur offre plus de polyvalence qu’un four pour réaliser de délicieuses chips de courgettes ou de panais », dit Odile Dumais.

L’hygiène est primordiale : le milieu de travail et les ustensiles doivent être très propres. On dépose les aliments coupés sur un plateau recouvert d’un papier parchemin. Prenez soin de les espacer suffisamment. On enfourne à 65°C la première heure et après, on baisse la température à 55°C, conseille Odile Dumais. Pour déshydrater un produit liquide (comme de la sauce à spaghetti ou de la purée de fruits), on l’étend en une couche de 0,5 cm à 1 cm d’épaisseur. On chauffera plutôt deux heures à 65°C pour ensuite passer à 55°C. Il faut retourner les aliments une fois durant la déshydratation avec des gants et des ustensiles en n’oubliant pas que, tant qu’il y a de l’eau, les bactéries peuvent se développer!

Savoir reconnaître un aliment bien déshydraté vient avec l’expérience. En général, un légume sera de texture cassante. Les fruits seront plutôt caoutchouteux. La purée de fruits ou de légumes donnera une feuille de

[Pour se lancer]la gastronoMie en Plein air, Odile Dumais (Québec Amérique, 1999).

Un chapitre du livre est consacré à la déshydratation avec les meilleurs trucs de cette diplômée à la maîtrise en nutrition. L’ouvrage s’attarde sur la déshydratation dans un four, accessible à tous.

À noter : depuis la rédaction, l’auteure a troqué la pellicule en plastique pour le papier parchemin pour recouvrir les plateaux. L’un des rares ouvrages qui traitent du sujet en français.

the coMPlete trail FooD cookbook, Jennifer MacKenzie et al. (Robert Rose, 2010).

En anglais seulement, ce livre traite de la déshydratation et mise sur l’achat d’un déshydrateur. Il contient des instructions détaillées pour chaque aliment et propose plus de 300 recettes destinées aux adeptes de plein air et réalisées à base d’aliments déshydratés. Il s’inspire de The Dehydrator Bible, des mêmes auteurs, dont les 400 recettes ciblent un public plus général.

par Marie-Soleil Desautels

© Elena Schweitzer

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66 _ ESPACES _ Juin 2011 _ www.espaces.ca

/// NutritioN ///

De nombreux adeptes de plein air transportent des aliments séchés pour leur collation ou leur repas. Mais savez-vous comment les déshydrater? Voici un petit guide pour y parvenir dans le confort de votre domicile.

Trimballer de la nourriture déshydratée est avantageux pour les longues sorties en plein air : elle sera plus légère, compacte et moins périssable. Pour le même poids, on aura plus de nutriments. Par exemple, 100 grammes de raisins secs fournissent 299 calories alors que le même poids de raisins frais contient seulement 61 calories. C’est cinq fois plus de calories, mais également six fois plus de fer et cinq fois plus de calcium! Aussi, 80 % du poids des pommes de terre s’évapore lorsqu’elles sont séchées en flocons. À peu près tout peut être déshydraté chez soi : fruits, légumes, crevettes, sauce à spaghetti, chili, etc. C’est moins coûteux que d’acheter des mets préparés et on économise en déshydratant ses fruits et légumes durant leur haute saison. Bien séchés et entreposés, les aliments se conservent jusqu’à deux ans. Avec un peu de planification (et de patience), on mettra vite au rancart les pâtes et la sauce en sachets.

L’absence d’eau empêche le développement des microorganismes et inhibe des réactions enzymatiques (brunissement, rancissement, etc.). Deux méthodes principales éliminent l’eau : la déshydratation et la lyophilisation. La première s’appuie sur la chaleur pour arriver à ses fins. Elle ne date pas d’hier : les hommes de la préhistoire séchaient déjà des aliments au soleil. La seconde méthode (la lyophilisation) est une technique industrielle de séchage à froid plutôt dispendieuse. Elle a fait ses premiers pas lors de la Deuxième Guerre mondiale. Le produit est congelé subitement dans un appareil hermétique où l’on fait ensuite le vide. Les cristaux de glace passent ainsi directement à l’état gazeux (sublimation). Un produit lyophilisé est plus nutritif que sa version déshydratée. « Les vitamines qui se dissolvent dans l’eau comme la vitamine C et B [B1, B2, B3, B6, B9, B12] résistent mal à la chaleur de la déshydratation et l’aliment s’oxyde davantage », explique Natalie Lacombe, auteure du livre Du plein air, j’en mange. La lyophilisation affecte d’ailleurs moins le

goût, la forme et la texture. « Mais ce n’est pas une raison pour ne pas déshydrater », renchérit-elle.

Odile Dumais, passionnée de plein air et auteure du livre La gastronomie en plein air, développe les recettes des mets lyophilisés Outdoor Gourmet pour l’entreprise québécoise Lyo-San. Et elle déshydrate aussi chez elle depuis belle lurette pour accompagner des canapés ou concocter des plats nourrissants en plein air. Selon elle, un minimum de matériel suffit pour déshydrater à la maison : un four, des grilles, des plateaux type plaques à biscuits, du papier parchemin et un bloc de bois pour entrouvrir la porte du four afin que la vapeur s’échappe. Si tous les fours conviennent, un modèle à convection possède un efficace ventilateur qui chasse l’humidité, ce qui diminue le temps de séchage et donne un produit final plus uniforme. Si vous préférez investir dans un déshydrateur, le modèle idéal aura une excellente circulation d’air entre les plateaux et la possibilité d’ajuster la température. Il sera opaque et facile à nettoyer. Si l’appareil ne déshydrate pas uniformément, on doit déplacer les plateaux. N’hésitez pas à vérifier la température : certains modèles chauffent

plus qu’indiqué. « Un bon déshydrateur offre plus de polyvalence qu’un four pour réaliser de délicieuses chips de courgettes ou de panais », dit Odile Dumais.

L’hygiène est primordiale : le milieu de travail et les ustensiles doivent être très propres. On dépose les aliments coupés sur un plateau recouvert d’un papier parchemin. Prenez soin de les espacer suffisamment. On enfourne à 65°C la première heure et après, on baisse la température à 55°C, conseille Odile Dumais. Pour déshydrater un produit liquide (comme de la sauce à spaghetti ou de la purée de fruits), on l’étend en une couche de 0,5 cm à 1 cm d’épaisseur. On chauffera plutôt deux heures à 65°C pour ensuite passer à 55°C. Il faut retourner les aliments au moins une fois durant la déshydratation avec des gants et des ustensiles en n’oubliant pas que, tant qu’il y a de l’eau, les bactéries peuvent se développer!

Savoir reconnaître un aliment bien déshydraté vient avec l’expérience. En général, un légume sera de texture cassante. Les fruits seront plutôt caoutchouteux. La purée de fruits ou de légumes donnera une feuille de

[Pour se lancer]la gastronoMie en Plein air, Odile Dumais (Québec Amérique, 1999).

Un chapitre du livre est consacré à la déshydratation avec les meilleurs trucs de cette diplômée à la maîtrise en nutrition. L’ouvrage s’attarde sur la déshydratation dans un four, accessible à tous.

À noter : depuis la rédaction, l’auteure a troqué la pellicule en plastique pour le papier parchemin pour recouvrir les plateaux. L’un des rares ouvrages qui traitent du sujet en français.

the coMPlete trail FooD cookbook, Jennifer MacKenzie et al. (Robert Rose, 2010).

En anglais seulement, ce livre traite de la déshydratation et mise sur l’achat d’un déshydrateur. Il contient des instructions détaillées pour chaque aliment et propose plus de 300 recettes destinées aux adeptes de plein air et réalisées à base d’aliments déshydratés. Il s’inspire de The Dehydrator Bible, des mêmes auteurs, dont les 400 recettes ciblent un public plus général.

par Marie-Soleil Desautels

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cuir souple. La sauce à spaghetti se déchirera comme du papier. Pour vérifier, brisez un morceau et écrasez-le : la surface doit rester sèche. Il ne faut pas dépasser la température conseillée : une croûte peut se former à l’extérieur de l’aliment et emprisonner la vapeur. Résultat? « Un produit caoutchouteux qui ne se conserve pas », dit Odile Dumais qui est aussi chargée de cours en nutrition et en plein air dans le réseau des Universités du Québec. Une erreur qu’elle voit souvent chez ses étudiants : une élévation de la température pour sauver du temps. « Lentement… et longtemps! », insiste l’experte en ajoutant qu’il faut au départ un produit de qualité. Par exemple, une sauce à spaghetti se doit d’être très épaisse. On mise alors sur la pâte de tomates et une bonne cuisson.

Les aliments se déshydratent en entier, en tranches, en dés, râpés, en grains, etc. Le type de préparation influence le temps de séchage. Il faut calculer de six à huit heures pour des carottes coupées en tranches de 0,5 cm, contre quatre à six heures pour une coupe de 0,25 cm et entre trois et quatre heures si elles sont râpées. De trois à six heures s’imposent pour déshydrater de la viande en petits grains contre huit heures pour des boulettes de deux centimètres. Mais ces instructions demeurent indicatives : allongez le temps si les aliments ne sont pas encore secs.

Pour éviter le brunissement des fruits, utilisez du jus de citron frais. La pelure épaisse ou cireuse de fruits, comme les bleuets ou les canneberges, doit être percée (ou coupez le fruit en morceaux). Contrairement aux fruits, riches en sucre et en acide, la majorité des légumes doivent être blanchis pour détruire les microorganismes avant de procéder à la déshydratation.

Une autre notion à retenir : le gras ne se déshydrate pas et rancit. Il faut donc l’éviter à la cuisson. Achetez pour cela de la viande extra maigre et dégraissez vos aliments. Il est possible de déshydrater des lanières de viande nature (pemmican) ou marinée (jerky). Pour le jerky, la marinade ne doit contenir aucun corps gras. On macère 24 heures des tranches à fondue de bœuf ou de poulet, par exemple. On étend bien sur le papier parchemin et on enfourne. On retourne les tranches chaque heure jusqu’à ce qu’elles soient croustillantes, conseille Odile Dumais. La viande, la volaille et le poisson doivent être bien cuits avant d’être déshydratés.

Les ingrédients de plats complexes, comme la sauce à spaghetti ou du chili, doivent être coupés finement (les légumes doivent devenir des dés d’au plus 0,5 cm). On étend en couche et on enfourne pendant quatre heures. Puis, on retourne ce qui ressemble désormais à une galette caoutchouteuse et on continue la déshydratation jusqu’à ce que ce soit très sec. On brise en morceaux et enfourne tant que ce n’est pas sec. Jusqu’à 75 % du volume part en vapeur. Une tasse de sauce à spaghetti déshydratée donnera entre 750 ml et un litre une fois réhydratée. Des légumineuses cuites et du tofu se déshydratent bien. Pour les œufs... vaut mieux opter pour la version lyophilisée.

Il faut bien ranger les aliments déshydratés, car ils sont sensibles à l’air, à l’humidité, à la chaleur et à la luminosité. On les emballe (idéalement sous vide) et on les entrepose au frais et à l’abri de la lumière. Notez sur l’emballage quand ils ont été préparés. Pour les réhydrater, il suffit d’ajouter environ trois fois le volume de l’aliment sec en eau. On fait mijoter 10 minutes pour tuer les bactéries. Et voilà! Pour un premier test, les pommes en tranches sont un excellent point de départ. Dans tous les cas, il faut être prêt à faire des essais et des erreurs!

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JUINDu 18 juin au 3 juillet// VÉLIRIUM 2011

Mont Sainte-anneC’est le grand retour de la Coupe du Québec de descente et de cross-coun-try au mont Sainte-Anne. Cette année encore, l’événement promet de beaux frissons à regarder les vététistes fendre l’air des sentiers boueux. Pour ceux qui veulent vivre à leur tour l’expérience, le Raid Vélo Mag propose

trois jours de compétition pour les amateurs de cross-country (nouveau cette année : petit cumulatif de 89 km). Inscrivez-vous! (418 827-1122 / velirium.com)

leS SaMeDiS Du 25 juin au 8 octobre// KAYAK DE MER AVEC LES HUARDS

Parc national du Mont-tremblantLe parc offre une journée en kayak de mer sur le grand lac Monroe, en compagnie d’un garde-parc naturaliste, afin d’en apprendre plus sur la

reproduction du plongeon huard. L’activité inclut la location de kayaks de mer, les vestes de flottaison et pagaies, une brève initiation au kayak de mer ainsi que les services d’un garde-parc naturaliste. Départ à 9 h 45 du centre de services du Lac Monroe (secteur du Diable) pour une journée de 6 heures. 63 $/adulte (sepaq.com)

JUILLETleS 2 et 9 juillet// FESTIRAME

Saguenay-lac-Saint-jeanÀ son traditionnel marathon de 42 km en chaloupe à rames, Festirame ajoute cette année une course de 8 km sur parcours de type « aviron de mer FISA ». Le marathon de 42 km se déroulera le 2 juillet et le parcours de 8 km FISA le 9 juillet. (festirame.com)

Du 15 juillet au 26 août// FESTIVAL D’ASTRONOMIE

aStrolab du mont MéganticUne occasion unique de se passionner pour l’astronomie et de se laisser inspirer par les étoiles. Tous les vendredis soirs de l’été (sauf le 12 août), la soirée débutera par une présentation animée à l’ASTROLab et sera suivie par l’accès aux deux observatoires : l’Observatoire du Mont-Mégantic où l’on peut observer et échanger avec un astronome, et l’Observatoire populaire où des animateurs partagent leur passion pour le ciel! (1 800 665-6527 • astrolab.qc.ca)

le 31 juillet// TRIATHLON DE CHARLEVOIX

Saint-aimé-des-lacs Cette compétition de niveau provincial et régional s’adresse à l’élite et aux amateurs de triathlon et de duathlon. Par groupe d’âge, en équipe ou individuellement, le parcours comprend des distances sprint et olympique. La compétition accueille aussi les jeunes. (418 439-0079 • lacnairne.org/triathlon)

AOÛTle 6 août// DÉFI DES COUREURS DES BOIS

Parc de la ville de QuébecUn nouveau rendez-vous de type raid d’aventure dans le cadre des Fêtes de la Nouvelle-France qui se déroulent à Québec. Il s’agit d’une course de différent niveau (10 km ou 21 km) avec des épreuves classiques

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Du 19 au 21 août// XC DE LA VALLÉE

vallée bras-du-nordUne fabuleuse course de trail running à travers l’un des plus beaux paysages québécois : la Vallée Bras-du-Nord. Des épreuves uniques comme le 10 km de nuit ou le Trans Vallée permettent de vivre une expérience de course incomparable. Que vous soyez un athlète aguerri ou un novice, il y a un format pour vous! (vertleraid.com)

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d’orientation et des plus originales comme des défis d’époque. Pour en savoir plus, il faut s’inscrire pour participer! (1 877 406-0705 • horizon5.ca)

Du 26 au 28 août// MARATHON DES DEUX RIVES

Ville de Québec et LévisTrois jours de compétitions et d’activités sur les deux rives du Saint-Laurent. D’abord, la Course des Étoiles SSQ (8 km, individuel ou en équipe) sur les berges de Lévis dans le cadre des 150 ans de la ville, le Défi des Dames de Coeur et le marathon de Québec avec des épreuves de 42,2 km, 21,1 km et 10 km et une épreuve pour les jeunes. N’oubliez pas votre gourde! (418 694-4442 • couriraquebec.com)

Les 27 et 28 août// RAID EXTRÊME BRAS-DU-NORD

Vallée Bras-du-NordLa populaire épreuve de raid est de retour pour sa 8e édition, dans deux formats cette année : le Raid Extrême traditionnel avec l’épreuve du Petit Bras (40 km) et du Gros Bras (70 km). La nouveauté, c’est de pouvoir participer à l’épreuve de deux jours qui commencera le 27 août dans l’arrière-pays de la Vallée Bras-du-Nord et continuera avec le raid habituel du dimanche. (raidbrasdunord.com)

Du 27 au 29 août// FESTIVAL D’EAU VIVE DE LA HAUTE-GATINEAU

ManiwakiLa 14e édition de ce Festival d’eau vive. Pendant deux jours, mettez-vous à l’eau à partir du camping de Maniwaki pour descendre cette section de la Haute-Gatineau. Dans une ambiance estivale et festive, rencontrez d’autres passionnés de kayak et vivez au rythme de l’eau. (514 252-3001 • gatineau.org)

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Du 23 au 31 juiLLet// 57e TRAVERSÉE INTERNATIONALE DU LAC

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Chaque été, depuis 1955, la Traversée internationale du lac Saint-Jean attire l’élite mondiale de la nage en eau libre à Roberval. Au programme : compétitions de nage en eau libre, spectacles en plein air, feu d’artifice pyromusical, activités familiales… Petar Stoychev sera-t-il cette année encore le grand champion? (418 275-2851 • traversee.qc.ca)

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1. Quel animal classé comme espèce vulnérable trouve refuge dans ces cinQ parcs du Québec : aiguebelle, bic, mont orford, mont saint-bruno et saguenay? a) le renard rouxb) l’orignal c) le faucon pèlerind) le raton-laveur

2. Quel pourcentage du territoire de la province est protégé par les parcs nationaux du Québec?a) 0,03 %b) 0,73 %c) 7,3 %d) 17,3 %

3. en Quelle année a été créé le premier parc national du Québec?a) 1789b) 1895c) 1903d) 1971

4. pourQuoi ne faut-il pas apporter son propre bois de chauffage dans un camping?a) parce que les feux sont interditsb) parce que le camping veut faire plus d’argentc) pour ne pas ruiner la vente de bois localed) pour éviter la propagation d’insectes nuisibles

5. Quel hébergement parmi les suivants n’est pas encore disponible dans les parcs au Québec?a) chalet dans les arbresb) yourtec) tente Huttopiad) tipi

6. Qu’est-ce Qui a donné naissance au parc national de banff en 1885?a) la création d’une société naturelle par les précurseurs du mouvement hippie b) la découverte de sources thermales par des cheminotsc) la visite de la reine d’Angleterre en Albertad) la fin de la construction de la ligne de chemin de fer transcontinentale du Canadien Pacifique

7. laQuelle de ces aires marines nationales de conservation est la plus ancienne du pays?a) le parc marin du Saguenay-Saint-Laurentb) le parc marin national Fathom Fivec) réserve d'aire marine nationale de conservation Gwaii Haanasd) aire marine nationale de conservation du Canada du Lac Supérieur

8. combien de sites inscrits au patrimoine mondial de l’unesco l’organisme parcs canada gère-t-il?a) 3b) 7c) 10 d) 15

9. Quel était le premier nom du réseau en 1911, avant de devenir parcs canada? a) la Division des territoires naturels du Canadab) la Division des parcs du Dominionc) la Division des parcs du Canadad) la Division des réserves forestières

10. laQuelle de ces affirmations est fausse? a) la plus grande réserve de ciel étoilé au monde se trouve au parc national de Jasper b) c’est au parc national Fundy qu’on peut voir les plus fortes amplitudes de marées du monde c) le parc national Wood Buffalo abrite le plus grand barrage de castors au monded) la plus vaste étendue d’eau douce protégée au monde se trouve dans le parc marin du Saguenay-Saint- Laurent

11. environ combien de personnes vivent en permanence sur l’île d’anticosti? a) 0b) 15c) 60d) 240

12. Quel est le plus petit parc national du canada?a) parc national des Îles-du-Saint-Laurentb) parc national de la Pointe-Peléec) parc national des Glaciersd) parc national de Quttinirpaaq

13. combien de grands parcs la ville de montréal compte-t-elle?a) 7b) 17c) 27d) 37

14. Quel est le plus récent parc à avoir fait son apparition dans le réseau de la sépaQ ?a) parc national d'Anticostib) parc national de Plaisancec) parc national du Lac-Témiscouatad) parc national des Pingualuit

15. la population de caribous de la gaspésie a été estimée à combien de bêtes?a) 100b) 180c) 450d) 1200

/// Faites le test ///Réponses : 1) c, 2) b, soit 12 000 km2 répartis sur 24 parcs nationaux et un parc marin 3) b, il s'agit du parc de la Montagne-Tremblante, qui est devenu plus tard le Parc national du Mont-Tremblant 4) d, 5) a, 6) B, 7) b, … en 1987! 8) C, 9) c, 10) d, 11) d, 12) a, avec 9 km2 . 13) b, 14) c, 15) b

Résultats Donnez-vous 1 point pour chaque bonne réponse.

Moins de 8 points : n’oubliez pas votre sac de couchage!

8 à 12 points : vous êtes prêts pour essayer le canot-camping.

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