esprit d'entreprise n°12

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Esprit d’entreprise LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DU MEDEF DE LA CHARENTE-MARITIME N° 12 I Février 2012 LESFLEURONS DENOTRE DÉPARTEMENT Gérer son e-réputation Le développement économique de la CDA de La Rochelle page 6 page 13 page 4 EspritEntreprise 12.indd 1 29/02/12 10:40

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Esprit d'Entreprise n°12

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Page 1: Esprit d'Entreprise n°12

Esprit d’entrepriseEspritLE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DU MEDEF DE LA CHARENTE-MARITIME N° 12 I Février 2012

LES�FLEURONS�DE�NOTRE�DÉPARTEMENT

Gérer son e-réputation

Le développement économique de la CDA de La Rochelle

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Page 3: Esprit d'Entreprise n°12

ÉDITO

Magazine du MEDEF 17 - Numéro 12

Le magazine économique du MEDEF 17

BP 30081 - 17010 LA ROCHELLE Cedex 1

Bureau : 3 rue Alphonse de Saintonge - 17000 La Rochelle

Tél. 05 46 44 85 55 - E-mail : [email protected]

Directeurs de publication : Nicolas Renaudin, Hélène Charles

Rédacteur en chef : Nathalie Vauchez

Rédaction : Catherine Bréjat, Jean-Pierre Grenier, Alain Lacombe

Loïc Pelletier, Nathalie de Fruyt, Nathalie Vauchez

Régie publicitaire / Mise en page : Rhéa�Marketing19, avenue Philippsburg - B.P. 43 - 17410 Saint-Martin-de-Ré

Tél. 05 46 00 09 19

Crédit photos : DR, C. Bréjat, J.-P. Grenier, N. Vauchez,

N. de Fruyt, Medef

Impression : Imprimerie Mingot

Le magazine du MEDEF 17 est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’ Vert et la certi-fi cation PEFC de notre imprimeur le garantissent.

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Esprit d’entreprise : Le magazine du MEDEF 17 3

Faut-il encore croire aux fées ?

La tradition du début d’année consiste à se souhaiter mutuellement des tas de bonnes choses qui pour la plupart ne dépendent pas de nous ! Elle a cependant le mérite de transmettre l’attention que nous portons à nos interlocuteurs, ce qui est la base même

des relations de confi ance qui sous-tendent nos sociétés et c’est essentiel.

Mais les entrepreneurs savent mieux que quiconque que l’avenir de leurs activités dépend d’abord de leur engagement personnel et de celui de leurs équipes. Qui peut encore espérer en 2012 que le monde politique ait les moyens de remettre nos sociétés et nos économies sur les rails qui nous conviendraient, et cela en l’espace d’un mandat ? Il ne saurait être question de minimiser leur rôle ou de dévaloriser leur fonction, éminente s’il en est, mais nous savons bien que nos sociétés complexes mettent en œuvre des rouages multiples.

Souvenons-nous à cet égard de la naissance de Pinocchio : désespérant d’avoir un enfant, l’artisan en marionnettes en fi t une si achevée, objet de toutes ses attentions et de son talent que la bonne fée, celle qu’allume le désir, l’a exaucé en donnant vie au projet de Geppetto.

Notre vie ne va pas autrement, c’est la qualité de notre offre, et particulièrement celle du « made in France » qui répondra à nos désirs de succès auprès de nos clients.

Ce nouveau numéro d’Esprit d’Entreprise l’illustre bien avec les fl eurons de notre départe-ment dans des secteurs divers.

Au Medef, nous comptons d’abord sur nous-mêmes, sur vous et votre soutien, pour faire avancer l’Esprit d’Entreprise.

Ne pas se prendre en main, déléguer aux autres le soin de veiller sur la bonne marche de notre environnement économique, juridique ou de nos relations sociales est le meilleur moyen pour que de mauvaises fées s’en occupent à notre place. A leur manière…

Au contraire, jouer son rôle dans la société, affi rmer la solidarité entre entrepreneurs ne peut que donner du poids aux propositions du Medef qui sont porteuses d’un vrai avenir pour notre industrie, notre économie et donc notre société.

Bonne année à vous, cher lecteur de cette revue.Loïc Pelletier

Premier Vice-Président

ACTUALITÉS 4 et 5• Le développement économique

de la CDA à La Rochelle

LE DOSSIER 6 à 11• Les fl eurons de notre

département

SOCIAL 12• Le nautisme comme support

d'apprentissage

LE COIN DE L'INNOVATION 13• Apprendre à gérer

son e-réputation

INFOS MEDEF 14 et 15• Les audiences de rentrée

aux conseils des prud'hommes• Programme de formation

prum'hommale 2012• "Besoin d'Aire"• Le MEDEF et l'UIMM 17

resserrent les liens

INTERVIEWS 16 et 17• CB Développement • Carrefour Market

CHRONIQUE LITTÉRAIRE 18• Équanimité

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Page 4: Esprit d'Entreprise n°12

A C T U A L I T É +

4� �Esprit d’entreprise : Le magazine du MEDEF 17

Le�développement�économique�de�la�CDA�de�La�RochelleLes traditionnels vœux aux acteurs économiques de Maxime Bono, Président de la Communauté d'Agglomération de La Rochelle, et de Maryline Simoné, Vice-présidente, ont été l'occasion de faire un point très complet sur les actions de développement économique menées et à venir, devant un public de chefs d'entreprises venus en grand nombre, et en présence de la Présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes, Ségolène Royal.

Maxime Bono, entouré de Ségolène Royal et Maryline Simoné

Un programme d’actions autour de 3 axes

L'année 2011 a été marquée par l'éla-boration d'un programme d'actions autour de 3 axes majeurs, pour mobi-liser des fonds en compensation du départ de La Rochelle du 519e Régi-ment du Train, qui s'est traduit par la perte de plus de 600 emplois :

• Le développement de l'éco-effi cacité en milieu urbain avec la création à venir d'un parc « bas carbone » sur le site de Lagord. Ce projet a réuni dès le début,

les collectivités, les chambres consu-laires, l'Université et plus particulière-ment le LEPTIAB mais aussi les entre-prises et fédérations professionnelles du territoire concernées par l'effi cience énergétique du bâti.

• L'attractivité touristique et d'affaires de La Rochelle avec le projet des Studios de l'Océan. L'Agglomération est désormais une terre d'ancrage de nombreuses manifestations (Sunny Side of the Doc, Web TV, Festival de la Fiction TV, Escales Documentaires, le Festival

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Page 5: Esprit d'Entreprise n°12

international du Film...) et un vivier de nombreuses entreprises dédiées au Transmédia, c’est-à-dire, télévision, internet, téléphonie mobile et cinéma.

• Le troisième axe soutiendra les innova-tions et les actions collectives porteuses du territoire par le Pôle Refit ou par l'Université avec la plateforme de numé-risation.

Un programme ambitieux pour un montant de 28 millions d'euros qui devrait permettre la création d'environ 600 emplois en 5 ans.

Une offre complète en immobilier d'entrepriseLe rythme des investissements pour les aménagements fonciers et immobi-liers a permis à la CDA de se doter ces dernières années d'une offre complète d'accueil tenant compte du cycle de vie de l'entreprise : de la pépinière au foncier d'activité de qualité.

Ainsi 2011 a été aussi l'année de la fina-lisation de la commercialisation de programmes immobiliers. Le Village d'entreprises de Périgny, ceux des Rivauds et de La Pallice, la deuxième tranche du Pôle Arts et métiers de Périgny, ainsi que la commercialisation du Centre d'Affaires Nautiques 2.

De nouveaux programmes immobiliers sont prévus en 2012 et 2013, avec un investissement renforcé pour l'accueil des jeunes entreprises en pépinières et hôtels d'entreprises :

• la Construction d'un nouveau village d'entreprises sur le parc d'activités des Rivauds Nord,

• la Construction également de la pépinière « éco-activités » sur le parc tertiaire Technocéan à La Rochelle.

• la création d'un hôtel d'entreprises TIC dans le prolongement de la pépi-nière d'entreprises déjà existante aux Minimes avec une dizaine de nouveaux locaux.

• la finalisation de la réhabilitation du pôle technologique de Chef de Baie qui permettra la création d'un pôle d'ac-cueil de laboratoires et hall technologique.

• à horizon 2014, la création d'une pépinière agroalimentaire sur le parc Technocéan.

Innovation et recherche de financements, missions stratégiques en période de criseLa CDA a aussi fait le choix de renforcer ses missions dans les domaines de l'in-novation et de la recherche de finance-ments, qui sont deux axes stratégiques pour les entreprises.

L'émergence de projets innovants dans les entreprises via le dispositif PULPE, en partenariat avec l'Université, fêtera ses 5 ans d'existence en 2012 et a déjà récompensé 120 projets : la CDA et le FEDER ont ainsi attribué 650.000 euros.

Par ailleurs, la CDA a mis en place une nouvelle mission d’accompagnement des dirigeants du territoire dans leur recherche de fonds. Plus de 40 entre-prises ont été accompagnées dans ce cadre pour un montant global levé de plus de 4 700 000 euros.

La CDA est aussi la porte d’entrée pour mobiliser les dispositifs régionaux et nationaux pour les projets de dévelop-pement des entreprises du territoire.

La Bourse Régionale Désir d’Entre-prendre, aide régionale co-financée par la CDA à hauteur de 20 %, a représenté depuis 2005 une enveloppe globale de près de 2.500.000 euros qui a été attri-buée à 486 porteurs de projets pour la plupart en recherche d'emploi.

Le partenariat avec OSEO a permis d'ac-compagner 32 entreprises en 2011 sur le territoire pour un montant d'aide total de près de 2.300.000 euros.

Avec le dispositif CREATIO, sur 4 sites, dans 98 locaux dédiés aux jeunes entre-prises, 75 entreprises ont été accueillies, représentant 305 emplois.

Faire émerger des filières d'excellencePour la filière Énergies renouvelables ont été reconduites en juin 2011 les rencontres professionnelles Ideal Pro et le parc technologique de Lagord verra dans un premier temps se réaliser une plateforme de développement et d'es-sais grandeur nature et de formation centrée sur les méthodes de réhabilita-

tion du bâtiment.

Une pépinière et un hôtel d'en-treprises ainsi qu'un obser-vatoire national des bonnes pratiques en matière de réhabi-litations urbaines sont prévus.

Pour la filière nautique, qui concerne 250 entreprises et près de 3.000 emplois sur l'agglomé-ration, outre le Grand Pavois et le Nautic, une sensibilisation aux

enjeux environnementaux est en cours avec ECONAV, le Pôle Mer Bretagne, le Pôle EMC2 et les trois Régions du Réseau Nautique Atlantique, dont celle du Poitou-Charentes.

Le financement d'infrastructures portuaires est aussi assuré et le Grand Port Maritime de La Rochelle a dépassé Bordeaux en 2011 en termes de trafic ; il représente 16.300 emplois directs, indirects et induits. Également la CDA accompagne l'agrandissement du Port de Plaisance des Minimes aux côtés de la régie, de la Ville de La Rochelle et de la Région.

La filière agroalimentaire nutrition santé est également une priorité, avec la naissance en 2011 de l'association du Pôle Aliment & Santé suite à sa labelli-sation en tant que grappe d'entreprises par la DATAR début 2011. Ses objectifs sont ambitieux : innover, mutualiser, exporter.

Les Journées Aliments et Santé en juin 2012 et une présence collective à l'oc-casion du Sial seront deux événements majeurs que la collectivité accompa-gnera à nouveau cette année.

Enfin, la CDA poursuit également ses efforts de mise en œuvre d'actions de lutte contre le chômage et a mobilisé plus de 1.300.000 euros dans le finance-ment d'actions visant l'inclusion profes-sionnelle, aux côté des acteurs majeurs des politiques de l'emploi : la Maison de l'emploi, le PLIE, la Mission locale, que la CDA finance.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Esprit d’entreprise : Le magazine du MEDEF 17 5

Maxime Bono...

...devant de très nombreux acteurs écoomiques

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L E D O S S I E R + LES FLEURONS DE NOTRE DÉPARTEMENT

6� �Esprit d’entreprise : Le magazine du MEDEF 17

Dans une vie antérieure, Régis Lippinois et Olivier Demaegt, les deux fondateurs d’Ecolutis, étaient ingénieurs. Olivier Demaegt a travaillé chez un concep-teur de logiciels boursiers, puis a créé la direction système De Rail Europe, une filiale de la SNCF De son côté, Régis Lippinois a fait du développement infor-matique chez Paribas, avant de rejoindre un bureau d’études de pièces compo-sites pour l’industrie automobile. Il a aussi créé en 1999 le site easycovoitu-rage.com, un des principaux sites asso-ciatifs de covoiturage français avec plus de 150 000 utilisateurs.En s’associant en 2006, pour créer Ecolutis, les deux ingénieurs font passer le covoiturage de l’associatif à l’économie marchande. « Jusqu’alors, le covoiturage

n’avait pas de modèle économique, dit Olivier Demaegt. Les particuliers n’étaient pas prêts à payer, et l’activité n’était pas rémunératrice. » La Communauté d’Agglomération de La Rochelle, qui cherche à développer le covoiturage, confie alors le projet à la jeune société. « Nous avons monté Covoiturage 17, qui couvrait un bassin de population de 230 000 habitants. En deux ans et demi nous avons inscrit plus de 2 % de la population, et le service compte aujourd’hui 1500 utilisateurs réguliers. » Après La Rochelle, la Région Poitou-Charentes et la Communauté de Communes de l’Ile de Ré confient à leur tour leur service de covoiturage à Ecolutis. Aujourd’hui, la société roche-laise travaille avec trois régions, une quinzaine de départements et autant de villes et d’agglomérations. La Région Aquitaine, les Conseils Généraux du Nord, de la Gironde et de l’Hérault, les Communautés urbaines de Lille, de Dunkerque et de Bordeaux, la Commu-nauté d’Agglomération de Sofia Anti-polis, Cannes et Antibes, font partie de son portefeuille, tout comme les préfec-tures de l’Eure et de la Gironde. Ecolutis a aussi développé une clien-tèle d’entreprises, Le groupe Crédit Agricole, des compagnies d’assurances MMA, GMF et MAAF, la Société Géné-rale, le groupe Safran ou encore la SNCF lui font confiance. Parmi ses derniers contrats, conclus en 2011, le groupe La Poste, l’Assemblée Nationale et

Assistance Publique Hôpitaux de Paris. Ecolutis met sur pied le site internet et assure sa gestion. « Nous fournissons une prestation sur mesure, qui peut aller jusqu’à la gestion de l’ensemble du dossier trajets de l’entreprise : voitures de services, parc de deux roues, et même salles de visio-conférences ». La facture pour le client va de 8000 à 80 000 euros pour la conception du service, la maintenance allant de 400 à 1500 euros par mois selon le service et le nombre d’utilisateurs. Ecolutis compte sept salariés pour un chiffre d’affaires de 400 000 euros en 2011, contre 340 000 en 2010 « Nous sommes une TPE qui travaille avec des grands comptes. Ce qui est logique, un service de covoiturage n’est pas perti-nent en dessous d’une certaine taille d’entreprise. »Avec 400 000 inscrits sur un total français d’utilisateurs du covoiturage estimé à 3 millions, et une soixantaine de clients, Ecolutis est un acteur majeur du secteur. « C’est un marché de niche, où beaucoup d’acteurs en sont encore à parier sur une rentabilité future, et qui cherche sa maturité. De notre côté, nous sommes dans l’économie réelle et nous n’avons pas eu un seul exercice déficitaire .»

Jean-Pierre Grenier

ECOLUTIS,�LE�ROCHELAIS�LEADER�DU�COVOITURAGE

http://www.ecolutis.com

Les deux associés d’Ecolutis, Olivier Demaegt (à gauche) et Régis Lippinois.

La Charente-Maritime bénéficie d’une situation géographique privilégiée sur le littoral atlantique. Elle est réputée pour ses plages, ses îles et son ensoleillement. Ces facteurs ajoutés à des paysages variés à l’intérieur des terres, un patri-moine architectural exceptionnel et une vie culturelle animée en font la deuxième destination touristique de France. Le tourisme constitue une acti-vité majeure qu’il est encore possible de consolider et d’améliorer, et les restau-

rateurs comme par exemple le groupe Grégory Coutanceau proposent, chacun à leur manière, des services qui sédui-sent les touristes. Ce qui nous amène à constater qu’une entreprise offrant des prestations haut de gamme comme le groupe Coutanceau gère assez bien sa situation.Le secteur industriel, peu développé, possède cependant des filières fortes ainsi que deux ports. La filière aéro-nautique, profite des retombées des

commandes d’Airbus réalisées en 2011 et se porte plutôt bien dans l’immédiat. La filière nautique, secteur en difficulté, est bien placée en termes de compétiti-vité et les entreprises adhérant à Pôle Refit ont compris tout l’intérêt de se regrouper pour répondre aux exigences des clients dans un esprit d’excellence. Pour la filière bois, nous avons choisi la Tonnellerie Radoux qui montre comment une activité installée histori-quement à côté de sa matière première en Haute-Saintonge a su se développer à l’international. L’économie du département est égale-ment liée à son agriculture. Le dyna-misme actuel de l’économie du cognac est bénéfique à la viticulture. Quant aux ressources maritimes, l’entreprise Mullot, devenue leader mondial de la machine ostréicole a su en tirer partie.Enfin Ecolutis essaye de nous faire économiser de l’énergie en nous invi-tant à utiliser le covoiturage.

Catherine Bréjat

Souhaitant prendre le pouls de l’activité économique de la Charente-Maritime en ces temps de conjoncture difficile, nous avons rendu visite à quelques entreprises représentatives des activités du département. Nous avons découvert des chefs d’entreprises qui refusent de tomber dans la morosité ambiante et se battent pour innover et ne pas entrer en récession.

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LES FLEURONS DE NOTRE DÉPARTEMENT

Esprit d’entreprise : Le magazine du MEDEF 17 7

« L’idée était dans l’air depuis un bon moment, explique Laurent Da Rold, dirigeant de l’entreprise Yacht Concept et président de l’associa-tion. La Rochelle disposait des compé-tences, des installations, il fallait juste organiser tout cela. »

Le passage à La Rochelle, à l’automne 2006, du Tatoosh, le yacht de Paul Allen, un des fondateurs de Microsoft, a accé-léré le mouvement. Ce navire de 92 mètres est resté six mois dans une des formes de radoub du port de La Pallice, pour une remise à neuf de 12 millions d’euros, dont plus de 5 millions pour la seule peinture. « Il était venu ici car les formes de radoub du port de la Pallice étaient disponibles, Ca nous a conforté dans notre démarche. » Neuf entre-prises, qui avaient participé au chantier, ont alors constitué une association loi 1901.

Les collectivités locales, région, CDA, département, ont mis la main à la poche, apportant 50 000 euros d’un budget de départ de 150 000 euros, consacré pour l’essentiel à un travail de commu-nication. « Il fallait nous faire connaître aux clients potentiels, nous avons créé une marque, lancé notre site Internet, et nous sommes allés prospecter la clien-tèle dans les salons spécialisés, comme le Mets d’Amsterdam. »

L’initiative rochelaise arrive à un moment propice. En 2007, les chan-tiers de la façade méditerranéenne, où sont concentrés l’essentiel des grands navires de plaisance, sont saturés, et les premiers contrats sont signés. La Rochelle offre aux propriétaires de yachts et à leurs équipages, qui demeu-rent souvent sur place le temps des travaux, une qualité de vie et des condi-tions de sécurité qu’on ne trouve pas toujours au bord de la grande bleue.

« Nos conditions financières, et le coût de la vie à La Rochelle, sont aussi plus attractifs, et compensent les frais qu’en-traîne le transfert d’un yacht de la Côte méditerranéenne à La Rochelle. Mais qu’on ne s’y trompe pas, ce qui compte

avant tout, c’est la qualité du travail et le respect des délais. Nous sommes dans le très haut de gamme, et il n’y a pas de droit à l’erreur, d’autant que la grande plaisance est un tout petit milieu où tout le monde se connaît ».

Les entreprises rochelaises ont appa-remment donné satisfaction à leurs clients, et le bouche à oreille a bien fonctionné. En cinq ans, une dizaine de grandes unités sont passées par La Rochelle, et trois nouveaux chantiers sont lancés cet hiver, dont la transforma-tion en yacht d’un navire de commerce de 71 mètres, un chantier de dix millions d’euros qui va durer 18 mois.

Autre baromètre de la réussite du pôle, l’association, de neuf entreprise à ses débuts, est passée à 20, qui acquittent toutes une cotisation annuelle de 1000 euros. Elles devraient être 25 à la fin de l’année. Tous les métiers sont repré-sentés, et le pôle Refit accueille des PME

aussi bien que les représentants locaux de groupes plus importants : la voilerie Incidences, le spécialiste allemand du teck Wolz Nautic, le Chantier Naval des Minimes et le Chantier du Vieux Port, la sellerie Costes, ou encore le fabricant de mâts Sparcraft, l’accastilleur Harken, la Chaudronnerie générale de Surgères, et ACA Marine, qui repeint les grands yachts dans le monde entier.

Jean-Pierre Grenier

LE�PÔLE�REFIT�:�LA�PLAISANCE�HAUTE�COUTURE��

Récompensé par le prix du groupement d’entreprises lors des Trophées Emergence de la CCI de La Rochelle en novembre denier, le pôle Refit

s’est fait en moins de cinq ans une place sur le marché très sélect de la réparation et de la maintenance des grands yachts.

http://www.polerefit.com

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Un Deug de sciences en poche, Grégory Coutanceau, déclare un

jour à ses parents, qui le voyaient déjà médecin, qu’il veut suivre l’exemple de son père Richard

Coutanceau et devenir cuisinier.

8� �Esprit d’entreprise : Le magazine du MEDEF 17

L E D O S S I E R + L E S F L E U R O N S D E N O T R E D É P A R T E M E N T

Grégory repassera un bac profes-sionnel, qu’il obtient avec une mention très bien, puis ira peaufiner ses connaissances auprès de grands chef étoilés comme Christian Parra, Hélène Darroze et Henri Ducasse. On ne contrecarre pas une passion, on la domine. C’est ce que saura faire Grégory Coutanceau.

À 22 ans, en 1997, il devient proprié-taire du restaurant Les Flots, pour l’achat duquel il négocie seul avec les banques. Quinze ans plus tard, il est à la tête d’un groupe qui comprend trois restaurants, un service traiteur et une école de cuisine et d’oenologie. Il réalise un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros dont 18% grâce au service traiteur et 4% via l’école. Il emploie 70 personnes en CDI à longueur d’année avec, selon les besoins des manifestations que le groupe assure, des pointes à 200 employés. Et il a des projets plein la tête.

Qu’est-ce qui fait que l’on devient un grand chef ?L’apprentissage assurément mais cela n’explique pas tout. Chez Grégory Coutanceau, ce sont le goût de l’expé-rimentation, la recherche permanente de la perfection et la passion qui en font un grand chef. Le savoir-faire est important, le faire-savoir tout autant et la grande force de Grégory Coutanceau réside dans son sens aigu de la commu-nication. Il vient d’ailleurs d’investir 30 000 euros dans la réfection de ses sites Internet afin d’améliorer la visibilité du groupe.

L’entreprisePlutôt qu’un développement vertical consistant à empiler des créations de nouveaux restaurants se partageant un même chiffre d’affaires, Grégory

Coutanceau a choisi pour son entreprise une croissance horizontale occupant tous les secteurs touchant de près ou de loin à la cuisine gastronomique. Ainsi 2012 verra la création d’une maison d’édition spécialisée dans le domaine culinaire et l’ouverture d’une épicerie fine au sein de l’École de cuisine.

Son entreprise pratique une politique sociale volontaire et engagée. Depuis deux ans, les entretiens d’évaluation donnent lieu à des plans annuels de formation et il y a peu de départs dans le personnel. Grégory Coutanceau est également soucieux de la formation des jeunes « c’est nécessaire, ils représen-tent l’avenir de la profession » dit-il et on rencontre dans les cuisines de ses différents établissements des apprentis en alternance.

Les nouveautés de 2012Jusque-là, les cours de cuisine et de sommellerie avaient lieu dans les cuisines de L’En-tracte . La première quinzaine d’avril verra l’ouverture des locaux de son École de cuisine, quai Sénac de Meilhan à La Rochelle. Un espace de 120m2 comprenant une salle à manger avec cheminée, des cuisines profes-sionnelles équipées par Bulthaup et

Gaggenau, une épicerie fine où seront vendus les produits utilisés pendant les cours et qu’on ne trouve pas toujours facilement. Autre grande nouveauté pour 2012, le premier festival de cuisine dont le nom n’est pas définiti-vement fixé, mais qui pourrait s’appeler « Cuisiner et Savourer » se déroulera à La Rochelle les 2, 3 et 4 novembre. Enfin le groupe Grégory Coutanceau fêtera son quinzième anniversaire en décembre et publiera à cette occasion un luxueux livre dans un grand format avec une centaine de recettes et des portraits de fournisseurs et producteurs ayant contribué au développement de la firme.

L’avenirAu plan des résultats, 2011 a été une bonne année et malgré la conjoncture, Grégory Coutanceau est optimiste tout en restant vigilant. Il estime essentiel de continuer à projeter le groupe dans le futur et pense que freiner l’activité maintenant risquerait d’avoir un impact négatif à plus ou moins long terme. La seule obligation impérative qu’il se reconnaisse est de ne pas décevoir le client et de continuer à lui proposer un rapport qualité-prix cohérent. Certains clients cassent leur tire-lire pour un dîner chez Coutanceau et il n’est pas question de les décevoir !

Catherine Bréjat

grégory coutanceau

UN�GRAND�NOM��DE�LA�RESTAURATION

Photo © Daniel Renaud

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Page 9: Esprit d'Entreprise n°12

La Coopérative Uniré, basée au Bois-Plage dans l’île de Ré, rassemble la coopérative des vignerons, celle des maraî-chers produisant la célèbre pomme de terre AOC et celle des sauniers. Son dernier exercice a dégagé de très bons

résultats dus en partie à la belle dynamique du cognac.

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L E S F L E U R O N S D E N O T R E D É P A R T E M E N T

Uniré a fêté ses 60 ans en décembre 2011. En effet, c’est en 1951

que les viticul-teurs rétais ont éprouvé le besoin de se regrouper au sein d’une coopérative leur facilitant les achats et l’écoule-ment de leur production. Ces dernières années, la coopérative s’est attachée à l’amélioration de la qualité de ses vins si bien que ses pineaux et cognacs sont en AOC (appellation d’origine contrôlée) et ses vins en IGP (indica-tion géographique protégée).

La coopérative qui a connu des moments diffi ciles lors de la tempête Xynthia et dans les mois qui suivirent, affi che pour son exercice juillet 2010-juillet 2011 d’ex-cellents résultats : 13 millions de chiffre d’affaires (dont 9 millions pour la viti-culture) et un compte de résultat excé-dentaire de 2 millions d’euros. Et pour-tant, l’année dernière à la météorologie contrastée avec des températures plus élevées que la moyenne et un impor-tant défi cit de pluie, ne se présentait pas sous de bons augures. À la fi n de l’été, Christophe Barthère, directeur d’Uniré, s’inquiétait, mais le beau temps du mois de septembre a accéléré la maturation et sauvé les récoltes.

Croissance des ventes du cognac depuis 2010Des entreprises qui vont bien c’est plutôt rare dans la conjoncture actuelle, mais il y en a et, dans notre région, c’est souvent au cognac dont les ventes ne cessent de progresser qu’elles doivent cette embellie.

L’augmentation enregistrée entre 2009 et 2010 est de plus de 10%. On constate également une meilleure valorisation du produit, ce qui est intéressant pour l’ex-ploitation car elle se fait sans dépenses opérationnelles supplémentaires.

C’est un phénomène général qui vaut aussi pour la coopérative de l’île de Ré qui a vendu toutes les vieilles eaux de vie qu’elle avait en stock aux grandes maisons de cognac, également deman-deuses de jeunes eaux-de-vie (3 ans).

Uniré c’est aujourd’hui 600ha de vignes essentiellement dans le sud de l’île avec un vignoble planté pour moitié en ugni-blanc, cépage destiné à la production du cognac.

C’est une production globale de 39 000 hectolitres dont, à terme, il restera 1 300 hectolitres d’alcool pur pour l’élabora-tion du cognac.

Un marché totalement dépendant de l’exportMême si la coopé-rative a produit l’an passé un nouveau cognac, XO Isle de Ré de dix ans d’âge, ce ne sont pas les touristes qui représentent un grand débouché. Le marché est totalement dépendant de l’export. L’Extrême-Orient vient en tête (35,8% du marché mondial) et apprécie tout parti-culièremet les qualités supérieures. Quant aux milliardaires chinois, ils adorent le cognac français que l’on retrouve sur toutes les tables des restaurants de luxe de Shangaï. Vient ensuite la zone Canada- Etats-Unis-Mexique (31,2% du marché mondial). Les Etats-Unis demeurent le premier importateur de cette zone où l’on se demande quel impact auront les élec-tions présidentielles, car les Afro-Améri-cains sont amateurs de cognac et en cas de victoire d’Obama on s’attend à une envolée de la demande de cognac. Pour les courtiers l’horizon est beau. Pour Uniré, les ventes grimpent doucement tant que les grandes maisons de cognac sont demandeuses. Quant à savoir si cette situation perdurera malgré la crise fi nancière qui est mondiale, personne ne peut le dire.

Les responsables d’Uniré sont convaincus que l’équilibre de la coopé-rative passe par l’amélioration de la qualité de leurs produits. C’est ainsi qu’au vieux pineau blanc « Heure d’Été » de 2011 viendra s’ajouter à partir du prin-temps 2012 « Terre Rouge » vieilli en fût de chêne.

Catherine Bréjat

UNIRÉ�:�UN�BILAN�2011�TRÈS�POSITIF

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L E D O S S I E R + L E S F L E U R O N S D E N O T R E D É P A R T E M E N T

Les laveuses d’huîtres, puis les trieuses, les cribleuses, les ensa-cheuses, les calibreuses, de plus en plus perfectionnées, sont d’abord vendues aux ostréiculteurs de Marennes Oléron, avant de s’imposer dans tous les bassins ostréicoles français, avec une gamme qui compte aujourd’hui soixante références.

L’entreprise artisanale, qui a démarré avec quelques compagnons dans un local de 50 mètres carrés du centre ville est devenue une PME de 47 sala-riés, qui s’est installée en 2002 dans 3500 m2 de bâtiments modernes construits sur la zone des Brassons.

En 2009, Patrice Mulot, qui travaille depuis quinze ans aux côtés de son père, prend les rênes de l’entreprise.

En même temps qu’elle se développait, la SAS Mulot s’est diversifiée, en conce-vant des machines spécifiques pour la mytiliculture, débyssusseuses, les bros-seuses et dégrappeurs, et en lançant une activité de construction de barges ostréicoles et mytilicoles en l’alumi-nium, qui représentent 30% du chiffre d’affaires.

Mais le matériel ostréicole reste l’acti-vité principale de Mulot, qui est capable de fournir une solution sur mesure à ses clients, de la machine à 4500 euros à la chaîne complète qui coûtera plus de 50 000 euros.

«Le marché a évolué, dit Yejin Mulot, l’épouse de Patrice, qui assure la communication de l’entreprise fami-liale. Les machines sont de plus en plus pointues pour répondre aux besoins de la clientèle. Nous avons des calibreuses qui sont précises au gramme près. Et toute notre production doit répondre à des normes très strictes, notamment en matière sanitaire, avec des contrôles qui sont effectués par le bureau Veritas et par les Affaires Maritimes. »

Premier fabricant français de matériel conchylicole, sur un marché qui compte moins d’une demi-douzaine d’interve-nants, Mulot est aussi le leader mondial de la spécialité.

Ses productions sont vendues dans 25 pays, en Europe, en Afrique du Nord, dans les deux Amériques et en extrême Orient.

« L’exportation représente 15 à 30% de notre chiffre d’affaires, selon les années, ajoute Yejin Mulot, et nous avons encore des perspectives de développement vers le Japon et la Chine. Notre force, c’est notre spécificité, et nos quarante ans d’expérience. Nous savons ce dont les ostréiculteurs ont besoin. En Amérique du Nord, par exemple, nous n’avons pas de réel concurrent. Là bas, ils ne fabri-quent pas de machines spécifiques, ils se contentent de transformer des outillages conçus pour le poisson. Du coup, nos productions sont plus adap-tées, et moins chères. »

Face à la crise qui frappe l’ostréiculture française, Mulot parie sur l’exportation, mais aussi sur une nouvelle diversifica-tion, vers les machines pour l’agricul-ture, qui constitue déjà 10% de son chiffre d’affaires.

Jean-Pierre Grenier

MULOT,�

LEADER�MONDIAL�DE�LA�MACHINE�OSTRÉICOLE

Le numéro un de la machine conchylicole est une entreprise de Charente-Maritime. Quand Christian Mulot fonde son entreprise en 1971 à La Tremblade, il a vingt ans et invente pratiquement tout de son métier. Les machines pour l’ostréiculture existaient déjà, mais il est le premier à les produire en série.

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La Haute-Saintonge abrite le fl euron

de la fi lière bois en Charente-Maritime.

Créé à Jonzac en 1947, par Robert Radoux,

l’atelier de réparation de fûts et cuves,

devenu aujourd’hui la Tonnellerie Radoux,

se trouve au 4e rang mondial et réalise 76% de son chiffre d’affaires

à l’export.

Christian Radoux, Maître Tonnelier et Compagnon du devoir, reprend l’entreprise familiale en 1977 et la développe en France et à l’étranger. Il installe des fi liales de production et de commercialisation dans les grandes régions vinicoles que sont l’Afrique du Sud (1991), l’Australie (1993), l’Espagne et les Etats-Unis (1994). L’entreprise exporte non seulement dans les pays grands producteurs de vins comme le Chili ou l’Argentine, mais également vers des marchés de moindre importance tels le Maroc, Israël ou le Liban. La production de la Tonnellerie Radoux

est destinée à 95% au vin et à 5%, aux spiritueux, essentiellement au cognac. Dans la conjoncture actuelle, ce dernier chiffre devrait augmenter dans les prochaines années étant donné l’importante hausse des ventes de Cognacs principalement sur le marché Chinois.

Une exigence de qualité maîtrisée Intervenant dans les secteurs de la fabrication de barriques, de cuves et foudres de toutes contenances ainsi que de la merranderie, le Groupe Radoux est réputé pour la compétence de ses tonneliers et la qualité de leur travail. Il se fait d’ailleurs un devoir de transmettre ce savoir-faire, car l’homme a toujours occupé une place centrale dans ce groupe et la conserve de nos jours.Autre facteur déterminant pour la qualité, l’entreprise maîtrise totalement sa matière première et ses deux acheteurs possèdent l’art de choisir et sélectionner les grumes de chêne comme personne d’autres. Ce sont les différents arômes du bois de chêne qui participeront à l’élevage des vins. Si bien que la chaîne est bouclée, il n’y pas de véritable tonnelier qui ne soit œnologue.

Une entreprise en bonne santé La Tonnellerie Radoux fait partie du groupe OENEO (Tonnel-lerie & Bouchage), leader mondial des produits et services destinés au monde du vin. Son chiffre d’affaires qui avait souffert de la crise de 2008 est reparti à la hausse depuis l’exercice 2010, en grande partie grâce au succès de son bouchon DIAM et à l’augmentation substantielle de la vente des produits pour l’œnologie (copeaux & staves).L’unité de production des copeaux et staves de Radoux (marque Pronektar) modernisée en 2006 a su répondre à la demande des producteurs de vins d’entrée et de moyenne gamme et comme l’indique Christian Liagre, directeur général, « les produits pour l’œnologie ont représenté un vrai relais de croissance. » Ils représentent aujourd’hui 12% du chiffre d’affaires du Groupe Radoux. La bonne santé de l’entreprise tient à ce qu’elle a su évoluer et se moderniser tout en conser-vant une compétence artisanale.

Catherine Bréjat

TONNELLERIE�RADOUX�:DE�L’ARTISANAT�HAUT�DE�GAMME

L E S F L E U R O N S D E N O T R E D É P A R T E M E N T

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LE�NAUTISME�COMME�SUPPORT�D’APPRENTISSAGEEn 2006, la Maison de Quartier de Port Neuf a mis en place un chantier d’insertion "Remise à Flot" en lien avec la fi lière nautique, qui s’est illustré par des actions concrètes et originales dans un contexte alliant à la fois le social, l’écologique et l’économique.

Le chantier d’insertion "Remise à Flot", du centre social de Port Neuf pratique l’insertion par l’activité économique (IAE). Cette forme d’in-sertion donne à des hommes et des femmes particulièrement touchés par la vie (jeunes sans qualifi cations originaires des quartiers prioritaires, chômeurs longue durée, bénéfi ciaires des minima sociaux) la possibilité à terme de retrouver un emploi sur le marché classique du travail.

La dignité de tous, jeunes et moins jeunes, passe par l’emploi, c’est pourquoi Olivier Doublet, directeur de la Maison de Quartier, s’est particulièrement attaché à trouver des chantiers innovants pour rendre sa structure d’insertion plus moti-vante pour ces hommes en galère et afi n de mieux faire connaître son action auprès des entreprises.

Deux grands pôles d’intervention et quatre chantiersLa structure d’insertion Remise à Flot est axée autour de deux grands pôles complémentaires comprenant chacun deux ateliers. D’un côté, depuis le début des années 2000, le stockage des bateaux à terre, chantier qui propose différentes formules d’hivernage. Remise à Flot gère en convention avec le port des Minimes plus d’une soixantaine de bateaux de moins de 3T5 en rack, assure les sorties et les mises à l’eau, l’entretien, le caré-nage et les petites réparations. Toujours dans le nautisme, une entre-prise-école qui, soit construit des bateaux neufs comme ce fut le cas pour les pirogues polynésiennes, soit retape et rénove. C’est ainsi qu’une jonque disloquée par Xynthia été achetée 60 000 € avec le concours des collec-tivités locales et totalement remise en état par un groupe de jeunes.L’autre pôle est plus environnemental. L’un des ateliers est concerné par la mise en place de solutions et d’outils opérationnels à la suite des observa-tions faites lors du ramassage sur toutes les surfaces d’eau (ports, bassins de rétention, estran, etc .) des épaves, des déchets fl ottants et dangereux. Les diffé-rents matériaux sont analysés, pesés et leurs origines recherchées afi n de mettre en place des réponses effi caces qui devront protéger l’environnement et seront également porteuses d’em-ploi. Remise à Flot travaille en parte-nariat avec TÉO Éco-Organisation dans ce domaine pour la ville de La Rochelle, ses ports de Commerce et de Plaisance, pour la commune d’Aytré ainsi qu’avec le Conseil général pour la protection du littoral.En 2008, l’atelier Création Marine voit le jour. Cet atelier récupère des matériaux disparates : voiles de bateaux, kaké-monos, vestes de pompiers ou de gendarmes, jute de sacs de café, bâches… et les recycle dans une ligne de sacs, baga-

gerie, poufs, cabas et petits articles de bureau. Les couturières assurent la réali-sation de chaque pièce depuis le début jusqu’à la fi n. Il leur est ainsi plus facile de s’investir dans la création. Chaque pièce est unique et l’équipe privilégie la qualité plutôt que la quantité. Nathalie Demain, assure, la commercialisation des produits de l’atelier via le site Internet du centre, certains salons de La Rochelle et même du grand Ouest et quelques boutiques du département. Une marque « Remise à Flot » a même été créée et déposée en 2010 à l’Institut national de la propriété industriel (Inpi). Des hommes et des femmes à qui il faut redonner le goût du travailLe réalisateur Louis Lenoir a fait un fi lm d’une trentaine de minutes (1) sur cette entreprise-école retraçant le parcours d’une douzaine de jeunes gens restau-rant la jonque abîmée par Xynthia sous la direction éclairée de Fabrice Faure, chef du projet. Il est intéressant de voir comment ce dernier s’y prend, en douceur mais fermement, pour au-delà de l’apprentissage technique faire comprendre à ces jeunes ce qu’est le travail, la ponctualité, le respect de l’autre et de soi. Comment il leur donne progressivement des responsabilités, les laissant travailler seuls pour qu’ils prennent des initiatives et ne soient plus seulement des exécutants. Comment il leur redonne le goût de l’effort partagé et du travail bien fait. Comment il leur enseigne à gérer leur affect et à se maîtriser. Comment il leur fait réaliser que le savoir-faire passe par la connais-sance théorique en les laissant buter sur des problèmes qu’ils n’arrivent pas à résoudre. Pour ces jeunes il y a souvent eu des blocages au moment des études et si l’on veut qu’ils progressent ils doivent prendre conscience

S O C I A L + R É I N S E R T I O N

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L E C O I N D E L ' I N N O VAT I O N +

APPRENDRE�À�GÉRER�SON�E-RÉPUTATIONAvec sa nouvelle entreprise, Laurence Juin rencontre un succès grandissant auprès des décideurs.

Gérer son image numérique est une nouvelle contrainte si l’on veut préserver son e-réputation. Même si vous ne vous épanchez pas sur le net, les autres s’en chargent pour vous avec plus ou moins de bienveillance. Alors, lorsque quelqu’un tape votre nom sur un moteur de recherche, autant qu’apparaisse en première ligne, la trace numérique que vous avez produite et choisie.

De l’éducation à l’E-formationLaurence Juin est reconnue pour être la pionnière dans le domaine de l’utili-sation des réseaux sociaux dans l’édu-cation des lycéens. Elle les aide à construire leur identité numérique, à valoriser leur image dans une démarche pré-professionnalisante. C’est tout naturellement qu’elle est devenue formatrice auprès des ensei-gnants car la demande était grande : nés avec le Net, les jeunes ont cependant tendance à négliger le respect de l’image de soi et de celle des autres. Rapidement, des responsables politiques et des chefs d’entreprises se sont adressés à elle pour les former à construire et gérer leur identité numérique. Elle crée alors son entreprise, le succès est immédiat, les demandes sont exponentielles.« 80% des 18-29 ans ont tapé au moins une fois leur nom dans Google pour voir ce qu’il en ressortait » explique-t-elle, « sur Internet, le droit à l’oubli n’existe pas. Selon une étude menée par Micro-soft, 70% des professionnels des RH interrogés aux États-Unis ont rejeté un candidat sur la base d’informations recueillies en ligne ». Moins quanti-fiable mais tout aussi vrai, les candi-dats font la même chose. Or, si l’on veut maîtriser son image numérique, il faut tout d’abord comprendre la trace

laissée sur la toile, analyser l’image que l’on donne et décider de celle que l’on souhaite diffuser. C’est dans toutes ces étapes que Laurence Juin intervient.« Un de mes premiers clients était respon-sable d’un service publique. Un homme élégant, soucieux de son image. Sur Google, les seules photos qu’il y avait de lui étaient anciennes, de mauvaise qualité et rendaient une image vieillotte : Une image peu valorisante pour l’employeur qui aurait souhaité le recruter ! Après une phase de réflexion sur l’identité profes-sionnelle qui le définissait, nous avons choisi des photos, publié des textes, géré leur lisibilité afin d’occulter les autres et d’améliorer son image numérique. »Car, même si vous ne produisez rien et souhaitez l’anonymat, votre nom peut ressortir et cela peut nuire, à votre carrière, votre entreprise ou vos proches. Bien sûr, contrairement aux idées reçues, chaque internaute peut demander à Google de supprimer des pages diffamatoires sur internet mais la procédure est longue.Laurence Juin intervient en face à face. Elle enquête sur l’image présente sur le net via Google, le site Webmii... etc afin d’établir un état des lieux de la traçabilité numérique de la personne. La phase de discussion et de réflexion sur l’image que l’on souhaite donner est importante afin de construire une identité en adéquation avec ses attentes. Mais surtout, Laurence Juin accompagne ses clients jusqu’à l’au-tonomie car l’identité numérique s’en-tretient et se gère comme une identité réelle, au jour le jour.

Nathalie de Fruyt

Formation Laurence [email protected]

http://about.me/laurencejuinTél. : 06 14 95 60 47

18 rue Walton - 17137 Esnandes

LA CARTE DE VISITE NUMÉRIQUE Elle est le nouveau « must have » des professionnels branchés Net. Elle permet de centraliser toutes les adresses, facebook, twitter, e-mail, ainsi que les liens vers les publications sur le web les concernant. Une bonne façon de gérer son image numérique à la façon d'une vitrine et d'optimiser son Personal Branding. Des sites comme aboutme ou aliaz.com permettent de créer et mettre en ligne ces fenêtres sur votre vie numérique.

Celle de Laurence Juin : laurencejuin.net

par eux-mêmes que l’amélioration du savoir-faire passe par la connais-sance théorique et les amener ainsi à reprendre des études.Ces jeunes qui ont connu des galères, dont le chômage, parce qu’ils n’ont pas de formation sont recrutés et salariés par Remise à Flot. Ils signent un CDD de six mois pendant lesquels il va falloir les redynamiser, leur redonner confiance en eux et les accompagner vers une formation ou un emploi. Cette période de six mois permet de leur mettre la pression pour avancer plus vite. À la fin de leur stage, Remise à Flot ne les lâche pas dans la nature sans plus se préoccuper d’eux. L’accompagnateur qui les a aidés à trouver un débouché continue à les suivre et la porte du centre leur est toujours ouverte. Tous reconnaissent que le rôle de l’accom-pagnateur est important et appré-cient qu’il continue ultérieurement. Le centre recrute environ douze jeunes tous les six mois et le taux de réussite est de 63%.Pour les femmes, c’est un peu diffé-rent. La moyenne d’âge des coutu-rières de Création Marine se situe aux environs de 50 ans, ce sont des femmes qui ont rencontré des diffi-cultés professionnelles, ont eu des vies compliquées, qui la plupart du temps ont la charge d’enfants et à qui il faut redonner le goût du travail et la confiance en soi. Les contrats d’inser-tion (CUI) que leur propose le centre sont de durée variable, de six mois à deux ans et renouvelables et dans la mesure du possible accompagnés d’une formation. Les sorties positives sont de l’ordre de 18 à 20%. Le budget de la Maison de Quartier est d’un million et demi d’euros dont la moitié pour les chantiers. L’effectif des salariés s’élève à 65 dont 4 enca-drants techniques et 35 en insertion. Pour les responsables, il faut, pour gérer et animer cette Maison, beau-coup de compétence, de dévouement, un moral d’acier et de l’argent, car rien n’est jamais acquis.

Catherine Bréjat

(1) Entre deux Mondes une Entreprise-École

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I N F O S M E D E F +

LES�AUDIENCES�DE�RENTRÉE�AUX�CONSEILS�DES�PRUD'HOMMES�Nos trois Conseils des Prud'hommes ont présenté le bilan de leur activité 2011, au cours de leur audience de rentrée.Le Conseil de La Rochelle avec ses 738 affaires nouvelles et ses 139 référés à connu l'activité la plus importante du ressort de la cour d'appel. C'est dans la section commerce que les contentieux sont le plus nombreux avec 288 affaires nouvelles suivi par la section industrie avec 164 affaires.A Rochefort, le total des saisines pour l'année 2011 est de 337 affaires ; La section commerce y est aussi la plus active avec 123 affaires terminées en cours de période.Il faut noter que la durée moyenne des affaires s'est encore réduite, pour passer à 6.1 mois, contre 7.2 mois en 2010. (en comparaison le Conseil de Paris rend ses jugements à 18 mois !) Enfin à Saintes, c'est également la section commerce la plus importante avec 141 affaires nouvelles sur un total, toutes sections confondues de 400. Les trois présidents soulignent la légère baisse du nombre des affaires, due à la nouvelle législation sur la rupture conventionnelle .Jean-Pierre Guionnet à Saintes indique également que les décisions rendues sont mieux acceptées par les salariés et par les entreprises ce qui induit une baisse des départitions et des recours en appel.Cette année, selon la règle de l'alternance nos trois prési-dents employeurs, laissent leur siège à un conseiller salarié et retrouvent leur poste de Vice-président.

P R U D ' H O M M E S E N B R E F

PROGRAMME��DE�FORMATION��PRUD'HOMMALE�2012��:THEMES DATES

I.LES�DEMANDES�LIEES�A�LA�MODIFICATION��DE�LA�RELATION�DU�TRAVAIL�:�

l'appréciation de la rupture consécutive à une modification du contrat ou un changement d'employeur, identification des situations et méthode de traitement.

Le 4 AVRIL

II.�ACTUALITE�DE�LA�PROCEDURE�PRUD’HOMMALELE�ROLE�DU�CONSEILLER�DANS�LE�PROCES�:�

Radiation, mesures provisoires en conciliation-CAJ- représentation et assistance, etc.…

Le 31 MAI

III.�LA�PRISE�DE�DECISION�EN�DELIBERE�:��TECHNIQUE�ET�METHODE

Appréhender et conduire la prise de décision collégiale, la tenue du délibéré, l'ordre d'examen des demandes, la technique, le partage et le comportement en départage.

Le 7 DECEMBRE

Nous avons présenté « BESOIN D'AIRE » devant l'assemblée perma-nente, qui constitue la plateforme de propositions du Medef, au nom des entrepreneurs, dans le cadre de la campagne présidentielle.

Ce livre numérique, une première en France pour une institution, rend accessible gratuitement l’ensemble des propositions du Medef pour les 3 Français sur 4 qui ont accès à internet.

Les entreprises ont « besoin d’aire avec un e, de nouvelles frontières, de nouveaux horizons, de conquêtes, mais aussi tout simplement d’espace ».

Le Medef propose :

• les États-Unis d’Europe à portée de la main car penser l’avenir de la France équivaut à penser l’avenir de l’Europe avec une construction d’une Europe fédérale en quatre étapes ;

• le monde régulé afin que la concur-rence puisse jouer pleinement son rôle bénéfique et, en même temps, que les effets pervers liés à une absence de règles soient évités ;

• la France réinventée par le « désen-dettement compétitif » et la mise en œuvre de réformes structurelles dont notre pays a besoin ;

• l’ambition humaniste à l’œuvre à travers notamment l’esprit d’entre-prise, l’empreinte sociale de l’en-treprise, l’égalité hommes-femmes, l’éthique.

Les propositions du MEDEF s’appuient sur des données et des illustrations (près de 100 dataviz, graphiques, vidéos, photos…) diffusables, partageables, « twittables » et « retwittables » à volonté et ce sur l’ensemble des réseaux sociaux. Un outil pédagogique

et ludique à la fois, pour ceux qui sont curieux du monde, pour ceux qui veulent le comprendre et agir, pour chaque Français tout simplement.

L’application sera bientôt téléchar-geable sur les « stores » d’Apple, d’An-droid, de Google et de Windows, pour les tablettes numériques et les mobiles.

"BESOIN D'AIRE" est d’ores et déjà disponible pour tous sur :

www.besoindaire.comJe sais pouvoir compter sur vous pour relayer auprès du plus grand nombre les positions que nous entendons défendre pour notre pays.

Bien amicalement

Laurence Parisot

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P R U D ' H O M M E S E N B R E F

LE�MEDEF�17�ET�L’UIMM�17�RESSERRENT�LES�LIENS…

Depuis quelques mois, le MEDEF 17 et l'UIMM 17 partagent les mêmes locaux au 3 rue Alphonse de Saintonge à la Rochelle. Organisation de réunions en commun, petits déjeuners, ateliers thématiques, les deux organisations mettent leurs compétences en commun au service des entreprises.

« La mission de l'UIMM c'est avant tout un service juridique et social, le soutien et la défense des entreprises industrielles. C'est aussi le développement des compétences des salariés, par les outils de formation de la branche »

Nicolas TRONEL Secrétaire Général de l'UIMM17

"Le rôle du Medef, en partenariat avec les branches professionnelles est d'assurer la repré-sentation des entreprises à travers ses mandats dans le domaine de l'économie, de la forma-tion et du social." La complémentarité des deux organisations patronales n'est donc plus à démontrer.

Hélène CHARLES, Déléguée Générale du Medef 17

LES�ATELIERS�DU�MANAGEMENT

La gestion des confl its est un thème connu de toutes les entre-prises. Quelle que soit l’origine, la forme ou le type de confl its, il n'y a qu’une issue … le traiter.

Face à cela nous vous avons proposé un atelier en fi n d’année 2011 sur cette thématique.

« Les échanges riches entre les participants et la méthodo-logie proposée par le cabinet JMB conseil, nous ont permis de repartir avec des solutions concrètes ».

Les ateliers du management redémarrent de plus belle pour 2012. D’ores et déjà nous vous proposons les thématiques suivantes :

La motivation et les outils de reconnaissance.

La gestion du temps et la délégation du dirigeant.

La gestion du changement (les réactions, mécanismes, accompagnements)…

L’illettrisme – comment le déceler et comment y faire face ?

Si vous avez des idées de thèmes n’hésitez pas à nous les faire parvenir. Prenez la parole, votre avis nous intéresse….

Hélène Charles, Déléguée Générale,

[email protected]

Audrey Camoune,

Chargée de mission IPPC

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16� �Esprit d’entreprise : Le magazine du MEDEF 17

CB�DÉVELOPPEMENT�:UN�RÉSEAU�CRÉATEUR��DE�PERFORMANCEAyant constaté que les TPE et PME n’avaient pas accès à certaines prestations de recrutement et de formation, Charles Bertrand créa, il y a quatre ans à Poitiers, la première agence CB DÉVELOPPEMENT, premier cabinet de recrutement low cost en France. De quoi s’agit-il ?

Jusqu’alors, les entreprises confiant le recrutement de leurs employés ou cadres à un cabinet extérieur spécialisé, étaient facturées de 20 à 30% du salaire annuel du candidat recruté. Cet investissement s’avère souvent trop lourd pour les TPE / PME. Charles Bertrand, ancien sportif de haut niveau, s’adaptant à la crise économique, a eu l’idée innovante de ne facturer aux entreprises « que » les prestations effectuées en fonction de leurs besoins.

Le service de recrutement est facturé au prix le plus juste sous forme de forfait, voire d’abonnement. Les recrutements effectués à ce jour sur tout le départe-ment et pour la plupart, sur des postes stratégiques, et la croissance exponen-tielle de la Société tendent à prouver la pertinence du service.

Il faut dire que les conditions tarifaires pratiquées sont séduisantes. Ainsi que l’indique Damien Desfontaines : « Nous accompagnons nos clients dans leurs recrutements de A à Z. De la définition du poste, la gestion des offres d’em-ploi, la parution des annonces (jour-naux, informatique…), de la présélec-tion des CV, les différents entretiens avec chacun des candidats jusqu’à la sélection finale et la remise de la short-list au client. Nous étudions mêmes les éventuelles aides à l’embauche. Ce service est facturé entre 1 400 et 1 800 euros ht ! »

Un réseau couvrant tout le Grand OuestLe succès est venu rapidement et en 3 ans, CB DÉVELOPPEMENT ouvrait des

agences à Annemasse, Angoulême, Paris, Rennes et Saintes pour la Charente-Maritime (inaugurée en Juillet 2011) avec, pour directeur Damien Desfontaines. Ce dernier gère la toute nouvelle agence de Niort, ouverte depuis le mois de janvier 2012. Ensuite, vont voir le jour en cours d’année: Tours, Orléans, Nantes et Bordeaux. Tout le Grand Ouest sera ainsi couvert créant une synergie entre les différents centres. La franchise vient même de séduire outre Atlantique puisqu’une ouverture est planifiée à Montréal en Septembre 2012. Pourquoi un tel succès ?Le coût très allégé des recrutements bien sûr ! Mais surtout la conception que tous les membres de CB DÉVELOPPE-MENT ont de leur métier : ils misent sur l’humain et recherchent des personna-lités et des compétences plutôt que des CV bien rédigés. Une récente enquête effectuée parmi leurs clients indiquait un taux de satisfaction de 97% (clients satisfaits voire très satisfaits) ! Si bien que les grosses structures, souhaitant elles aussi optimiser leurs dépenses et la pertinence de leurs recherches commencent à s’adresser à CB DÉVE-LOPPEMENT pour leurs recrutements. Aujourd’hui, CB Développement compte parmi ses références, des clients comme Saintronic, l’Hôpital de Saintes, Brunet Electricité, BMW, Laser Contact, CHU et cliniques de Poitiers, Royal Canin, Schmidt, Intermarché, Mutualité Fran-çaise, Wall Street Institute, Jurica…. Un panel d’activités complémentairesD’autres activités, découlant logique-ment de leur cœur de métier, complè-tent l’offre de ce réseau. CB DÉVE-LOPPEMENT est ainsi courtier en formations, c’est-à-dire que les agences

sont en mesure de répondre à n’im-porte quelle demande de formation et y répondent, de préférence, en s’entou-rant de compétences locales. L’accom-pagnement personnalisé et la «Forma-tion Couture» est un véritable savoir faire pour l’enseigne.

Dans le souci de dégager ses clients de tâches ne correspondant pas à leur métier, CB DÉVELOPPEMENT a créé une cellule « événementiel » à objet commercial. Animée par deux spécia-listes de cette discipline, l’enseigne met en place, chaque mois, des événements dont l’objet est de dynamiser l’activité de ses clients.

La structure met également à la disposi-tion de ses clients un service télémarke-ting qui peut tout gérer depuis la prise de rendez-vous jusqu’à la vente et l’analyse des retours. Damien Desfontaines, estime « qu’à cet égard la prestation fournie à Patrick Renzi, créateur et rédacteur en chef du magazine le « Mag de l’Auto-mobile » (1er Magazine français de la presse en ligne) est représentative de la souplesse et de la diversité des services que peut rendre sa société. »

A travers les différents services proposés, CB DÉVELOPPEMENT allège les tâches administratives des entre-prises leur permettant de se consacrer ainsi à leur développement.

Convaincues par le succès de son enseigne, la CCI et la Région ont parti-cipé à la création du Cabinet de Damien Desfontaines. Bien leur en a pris, puisqu’après avoir créé deux postes sur Saintes, Damien Desfontaines envisage l’ouverture d’un bureau sur La Rochelle dans le prochain semestre.

Catherine Bréjat

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Esprit d’entreprise : Le magazine du MEDEF 17 19Esprit d’entreprise : Le magazine du MEDEF 17 17

FRANCK�LEOTIER,�UN�CARREFOUR�MARKET�À�FERRIÈRES�D’AUNISFranck Leotier a ouvert le Carrefour Market de Ferrières d’Aunis le 1er juillet dernier. Implanté sur une petite zone commerciale en bordure de la voie rapide La Rochelle Niort, le supermarché ouvert sept jours sur sept et sa station service ont rapidement trouvé leur clientèle. «Il y avait une demande, et nous y avons répondu, dit le jeune chef d’entreprise. Nous sommes au cœur d’une zone de chalandise de 10 000 habitants, à peu près à égale distance de Mauzé-sur-le-Mignon, Marans et Surgères, où nous sommes la seule enseigne de ce type.Et depuis l’ouverture, nous avons atteint nos objectifs. »

Né au Congo de parents coopérants, Franck Léotier, une fois décroché un BTS action commerciale à Bordeaux se lance dans le monde de la grande distribution.

D’abord au centre Leclerc de Saint Médard en Jalles dans la banlieue bordelaise, où il débute responsable de rayon pour finir adjoint de direction.

Il change ensuite d’enseigne, pour prendre la direction de magasins Inter-marché dans le Var et à Bordeaux, puis en 1999 se met à son compte en repre-nant l’Intermarché de Mimizan, dans les Landes, qu’il revend dix ans plus tard. Désireux de reprendre une affaire, il entend parler du projet de Carre-four de Ferrières d’Aunis et présente sa candidature au groupe de distribu-tion. « Nous avons étudié le projet en famille, nous sommes venus voir si la région nous plairait, et nous avons eu le coup de cœur. On se sent bien, les gens sont sympathiques, moins stressés que dans le Sud-Ouest. Si on me deman-dait de retourner dans les Landes ce serait non.»

L’entrepreneur a racheté le permis de construire au groupe Carrefour, qui était le porteur initial du projet, et c’est lui qui a financé la construction et l’amé-nagement du bâtiment. « Le Carrefour Market est une franchise, nous versons au groupe une redevance et un pourcen-tage du chiffre d’affaires, et nous avons accès à tout le réseau, les approvision-nements, la publicité, etc. »

Si la majorité de la clientèle vient des environs, le supermarché de Franck Léotier est aussi fréquenté par les touristes de passage, qui représentent 10% de la clientèle estivale.

D’autres activités, à com–mencer par une station de lavage, devraient s’im-planter sur la zone commerciale de Ferrières d’Aunis.

«Nous avons beaucoup de demandes, et si des gensveulent nous rejoindre sur le site, ils sont les bienvenus », souligne Franck Léotier, qui compte ouvrir un drive-in d’ici à la fin de l’année. « Il faut travailler avec son temps, ce devrait être le premier drive Carrefour de Charente-Maritime. »

Franck Léotier emploie 38 salariés à temps complet et 15 à trois quarts de temps. Son épouse travaille à ses côtés, comme DRH de l’entreprise. « Dans un métier où on travaille 12 à 14 heures par jour, c’est important d’avoir quelqu’un en qui on a confiance. », dit-il. Déjà adhérent du Medef dans les Landes, Franck Léotier a tout naturel-lement adhéré au Medef 17. « J’avais apprécié les conseils et le service juridique, très performant, et on m’avait même proposé d’être élu. A l’époque, j’avais refusé, mais aujourd’hui je souhaiterais être plus actif au niveau du Medef. »

Jean-Pierre Grenier

Horaires d'ouverture

Lundi 9 h - 20 h

Mardi 9 h - 20 h

Mercredi 9 h - 20 h

Jeudi 9 h - 20 h

Vendredi 9 h - 20 h

Samedi 9 h - 20 h

Dimanche 9 h - 13 h

Carrefour MarketRue de la Juillerie17170 FERRIÈRES

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18� �Esprit d’entreprise : Le magazine du MEDEF 17

En tant que résultat d’un cheminement de croissance personnelle, ce déta-chement s’enracine et se stabilise par une acceptation de soi-même et de ses circonstances, passées ou actuelles, un lâcher-prise constant malgré les caprices de sa volonté et de sa réactivité person-nelle, ainsi qu’une base de confiance dans le bien-fondé des données de la vie. Mais ce n’est pas être indifférent ou passif. C’est lié à la compréhension, à l’ouverture et à la clarté. Nous pouvons savoir où, quand et comment agir. Ce n’est pas vouloir changer ou contrôler les choses selon nos souhaits. C’est accepter les choses simplement comme elles sont. Nous passons beaucoup de temps à résister, à lutter, à rejeter, à ne pas accepter les situations et les gens. Nous ne désirons que ce qui est plaisant, agréable et bénéfique, mais cela génère beaucoup d’anxiété.

C’est tout simplement le contraire du stress ! Celui-ci se définit comme une angoisse que nous ressentons devant tout événement à affronter sans en connaître le résultat. Examens de tous genres, rencontre sportive, embauche, licenciement, guerre, rendez-vous, mariage, divorce, et… promesses élec-torales !

Je crois à « l’avantage de l’inconvénient ». Le stress, souvent négatif, peut se révéler positif et nous inciter à réussir et franchir une épreuve ardue. C’est le quotidien et le devoir des chefs

d’entreprise qui n’hésitent pas à investir lourdement ou prendre des décisions importantes dans des périodes difficiles.

Pour devenir adepte de l’équanimité, utilisez votre cerceau néocortical, celui dont vous vous servez le moins en général. Enrichissez-vous des choses et des personnes positives qui vous plaisent et de la culture sous toutes ses formes. Cicéron recommandait le commerce des livres dans les moments de désarroi.

Deux livres totalement à contre courant de notre époque, mais écrits dans un français superbe dont feraient bien de s’inspirer ceux qui décernent les prix littéraires les plus prestigieux soit à des illettrés, soit par affinités commerciales !

Le Crépuscule des Dieux (1901, éditions Stock) d’Elémir Bourges, et Vice Suprême (1884, édition des autres) de Josephin Péladan, jeune auteur de 26 ans dont Anatole France fit l’éloge dans ses chroniques littéraires, rien que ça ! J’ai terminé ces deux œuvres et je m’aperçois que dans la première, le principal personnage est son Altesse Charles d’Este, et dans la seconde c’est son Altesse Léonora la Princesse d’Este ! Qui ne sont aucunement parents. Ces deux ouvrages furent accueillis égale-ment par les critiques enthousiastes des plus grands écrivains contempo-rains d’Elémir Bourges et de Josephin Péladan.

Un troisième ouvrage, bien pensé, instructif, très intéressant à parcourir et surtout prémonitoire à plus d’un titre sur les méfaits de la civilisation dite moderne sur le bien-être de ses contemporains : La Danse avec le Diable (éditions La Colombe 1963) œuvre de Gunther Schwab. C’est un ouvrage fort bien documenté, la rencontre avec le Diable en personne avec quatre personnes de nationalités et de métiers différents suite à une manipulation d’un de leur ami. Il y a 39 ans la planète était déjà en mauvaise posture, le Diable, c’est-à-dire la cupidité humaine, ne reculait devant rien pour s’auto-exterminer. Pour finir Belzébuth a perdu devant la logique intellectuelle et la foi en l’humanité si ce n’est celle en Dieu, livre troublant.

Aux antipodes des hits parades litté-raires actuels, ces trois ouvrages icono-clastes raviront, j’en suis sûr, les lecteurs en quête de plaisir de lire.

Alain Lacombe

C H R O N I Q U E L I T T É R A I R E +

Vient du latin aequanimitas, composé de

aequus (« égal ») et de anima (« âme »),

date du XVIe siècle. L’égalité d’âme, d’humeur,

est une disposition affective de détachement

et de sérénité à l’égard de toute sensation

ou évocation, agréable ou désagréable.

ÉQUANIMITÉ

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