espoir 04/2011 - c’est la beauté qui tranche

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Tendance page 2 Bimensuel de l’Armée du Salut - 121 e année - N°4 - 2011 Jésus refait du neuf page 3 Symbole de liberté ou d’aliénation ? pages 4-5 es (trop) gros ou (trop) petits seins, des ventres gras, des fesses qui pendent, des vari- ces aux jambes, des grains de beauté au mauvais endroit, des rides un peu partout nous font flipper. Donc au lieu d’assumer, nous préférons choi- sir la voix la plus simple, avoir recour à la chirurgie esthétique. Pourtant elle n’est pas bon marché : en Suisse l’on doit compter facilement dans les 10 000 francs pour un lifting du visage et entre 6 000 et 10 000 francs pour une greffe des cheveux. Si ces sommes dépassent nos possibilités financières, nous faisons ce que nous avions déjà l’habitude de faire pour notre voiture, notre frigo et notre poste de télévi- sion : nous achetons à crédit. De quoi vraiment rider notre front à très long terme ! La mort qui approche Les rides font preuve du temps qui passe et la vieillesse est un signe indu- bitable de l‘approche de la mort. or, Le bistouri peut aider à retrouver un petit sourire. Au pays des stars, avec un bistouri, un scalpel et un compte en banque bien rempli, on fait des miracles. Pour retrouver son physique d’antan, Britney Spears a dépensé 350 000 dollars en chirurgie esthétique. Et comme la plupart des mortels n’est pas aussi bien dotée que les stars, de plus en plus de médecins proposent des opérations avec remboursement par acomptes. D C’est la beauté qui tranche Gabrielle Keller nous essayons de repousser notre date finale, nous nous accrochons de toutes nos forces à ce qui ressemble à une jeune vie pétillante : activités sporti-

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Au pays des stars, avec un bistouri, un scalpel et un compte en banque bien rempli, on fait des miracles. Pour retrouver son physique d’antan, Britney Spears a dépensé 350 000 dollars en chirurgie esthétique. Et comme la plupart des mortels n’est pas aussi bien dotée que les stars, de plus en plus de médecins proposent des opérations avec remboursement par acomptes.

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Tendance

 page 2

Bimensuel de l’Armée du Salut - 121e année - N°4 - 2011

Jésus refait du neuf  page 3

Symbole de liberté ou d’aliénation ? pages 4-5

es (trop) gros ou (trop) petits seins, des ventres gras, des fesses qui pendent, des vari-ces aux jambes, des grains

de beauté au mauvais endroit, des rides un peu partout nous font flipper. Donc au lieu d’assumer, nous préférons choi-sir la voix la plus simple, avoir recour à la chirurgie esthétique. Pourtant elle n’est pas bon marché : en Suisse l’on doit compter facilement dans les 10 000 francs pour un lifting du visage et entre 6 000 et 10 000 francs pour une greffe des cheveux. Si ces sommes dépassent nos possibilités financières, nous faisons ce que nous avions déjà l’habitude de faire pour notre voiture, notre frigo et notre poste de télévi-sion : nous achetons à crédit. De quoi vraiment rider notre front à très long terme !

La mort qui approcheLes rides font preuve du temps qui

passe et la vieillesse est un signe indu-bitable de l‘approche de la mort. or,

Le bistouri peut aider à retrouver un petit sourire.

Au pays des stars, avec un bistouri, un scalpel et un compte en banque bien rempli, on fait des miracles. Pour retrouver son physique d’antan, Britney Spears a dépensé 350 000 dollars en chirurgie esthétique. Et comme la plupart des mortels n’est pas aussi bien dotée que les stars, de plus en plus de médecins proposent des opérations avec remboursement par acomptes.

D

C’est la beauté qui tranche Gabrielle Keller

nous essayons de repousser notre date finale, nous nous accrochons de toutes nos forces à ce qui ressemble à une jeune vie pétillante : activités sporti-

tendance

ves, soirées entre copains, régimes diététiques, relations amoureuses turbulentes et changeantes, etc. Le glas ne sonne que pour les autres – pour l’instant.

Une clinique esthétique suisse romande nous explique sur son site

  

Point de vue

Refaire le visage d’un grand brûlé, corriger un bec-de-lièvre, atténuer ou faire disparaître une difformité, et la chirurgie esthé-tique nous paraît indispensable. Corriger légèrement un nez très pointu, « recoller » des oreilles en feuilles de chou, cela nous paraît encore raisonnable. Mais program-mer un rendez-vous tous les six mois pour une injection qui comble les rides, prévoir un nouveau lif-ting tous les cinq ans, se faire « liposucer » régulièrement les mil-lilitres de graisse en trop, voilà qui devient plus difficile à encaisser. Et lorsqu’il s’agit de jeunes femmes

Ce tableau de Giovanni Segan-tini représente la vanité.

 Marianne HefhafDes apparences à l’eau de vie

internet : « Le corps est propre à chacun. Il est le miroir de nos émo-tions et le moteur de notre bien-être. » Et ce miroir, nous le soignons avec un zèle sans repos, afin qu’il brille comme s’il était neuf. S’il est vrai qu’il reflète nos émotions, il ne sera pas suffisant de nettoyer

le miroir. Et est-il vraiment le moteur de notre bien-être ? Par-tiellement sûre-ment. Après avoir perdu les quel-ques kilos qu’on avait de trop sur les hanches, nous jubilons si nous pouvons de nou-veau enfiler notre jean préféré. Mais notre silhouette en est-elle pour

(ou de jeunes hommes, car le phé-nomène des opérations esthétiques commence à intéresser ces messieurs) au physique parfaitement normal qui subissent opération sur opération pour incarner (momentanément) ce qu’elles (ils) pensent être la perfec-tion de la beauté, là on crie halte.

Dieu est-il pour ou contre les opé-rations esthétiques ? Il se garde bien de prendre parti, car Lui, le tout Autre, va bien au-delà des apparen-ces pour sonder les cœurs ; l’Eternel est avant tout, si on le laisse faire, un « réparateur de brèches », ces bles-sures qui entachent notre physique, mais aussi notre mental, et qui nous

empêchent d’être dans la joie et dans la paix. Le Seigneur nous ouvre inlas-sablement ses bras pour que nous puissions y recevoir tendresse, récon-fort, compréhension, compassion. Et quand, fatigués par les apparences de toutes sortes, nous nous asseyons sur la margelle du puits où nous attend Jésus, nous pouvons ouvrir notre cœur à ses paroles : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau d’où jaillira la vie éternelle » (évangile de Jean, chapi-tre 4, versets 13 à 14).

autant « le moteur de notre bien-être » ?

Toutes ces beautés éphémères

Si la beauté rend heureux, com-ment s’expliquer le suicide de tant de célébrités dont le public enviait le physique : Marilyn Monroe, Mike Brand, Virginia Wolf, Christina Onassis, Dalida … et même la reine Cléopâtre ! Bon, la vie n’a jamais été facile et les interventions chirurgi-cales esthétiques nous font croire pendant quelques mois, voire quel-ques années, que le fou rire de la jeunesse peut durer éternellement. Mais la beauté (passagère) nous permet-elle vraiment de faire face à cette réalité quotidienne souvent difficilement supportable ? Ne faut-il pour cela pas plus qu’un bistouri et un scalpel ?

3

évangile

Dans la Bible

« J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance, pour aimer l’Eternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix et pour t’at-tacher à lui : c’est lui qui est ta vie et qui prolongera tes jours, pour que tu habites le territoire que l’Eternel a juré de donner à tes pères, Abra-ham, Isaac et Jacob. »

Deutéronome, chapitre 30, versets 19 et 20

« Jésus refait du neuf »

ouvelle année, nou-veaux espoirs, bonnes résolutions – si diffi-ciles à tenir ! Mon but

dans la vie a longtemps été de m’amuser. Premières beuveries à l’école secondaire, premier coma éthylique au lycée, premier joint. Je me promets de ne jamais pren-dre de drogues plus violentes que les joints. Mais lors de pénuries de haschich, je goûte l’héroïne qu’une jolie fille me propose gratuitement et la cocaïne qu’un pote m’offre. Je n’étais plus l’amoureux de la fête que je croyais être. En fait, je ne supportais pas d’être net. Après de nombreuses péripéties et une arrestation par la police en Colom-bie ponctuée d’une prière « Jésus aide-moi » qui m’évita 10 à 12 ans de prison, une autre crise majeure me révèle l’amour et la puissance de Dieu.

Alors stagiaire en gérontopsy-chiatrie, je prie : « Seigneur, si

tu ne me trouves pas la femme de ma vie, je reste à la clinique, mais comme malade ». Et Dieu répond : le lendemain, je sais que Sandra est celle que je cherche. Nous com-mençons à fréquenter et à faire nos conneries ensemble. Par exemple, suite à une overdose de champignons halluci-nogènes, nous vivons un rodéo avec le garde police du village, la police du district, le maire et la maman de Sandra qui essaient de nous faire sortir de l’église catholique des Bois où j’avais caché une grosse quantité de drogue.

Déclic final, un voyage en amou-reux en Colombie où une grossesse « surprise » nous oblige à rester sans argent sur une île des Caraï-bes. Au programme : logement chez des dealers, consommation gratuite de marijuana, cocaïne, cigarettes et alcool, mais rien à manger. A 4 mois de grossesse, Sandra pèse environ 40 kilos et crie de douleurs chaque jour. A bout et en pleurs, nous prions : « Jésus, donne-nous à manger ! » En réponse, on frappe à la porte : quelqu’un nous offre un repas ! Le même jour, nous recevons une réserve de lait en poudre et un sac de pain. Le lendemain, Jésus, le Ressuscité, nous parle clairement, et dit « tu m’as demandé à manger, Je t’ai donné à manger, maintenant tu as le choix, soit tu continues avec la drogue et le Diable, soit tu

Sébastien et Sandra, Dieudonné (13), Noémie (10), Emmanuelle (8).NMe suis », et Il nous libère instan-tanément de nos dépendances!

La meilleure chose que j’aie faite est bel et bien de demander de l’aide à Jésus, et non de multi-plier les bonnes résolutions. Celui qui m’a répondu, nourri, libéré, peut aussi te répondre et donner un sens neuf à ta vie. Il m’a donné une joie de vivre motivante, une épouse en or, Sandra, et trois mer-veilleux enfants, Dieudonné (13 ans), Noémie (10 ans) et Emma-nuelle (8 ans), et a fait du junkie que j’étais un disciple de Jésus qui s’éclate dans la vie, et un pasteur qui s’émerveille de la grâce de Dieu à l’Eglise Evangélique de Saignelé-gier. Imagine un peu ce qu’Il fera de toi ...

 Sébastien Perret-Gentil

Tatouage que porte Marcel Bürgi, soldat de l’Armée du Salut.

tatouages

Les tatouages ne datent pas d’hier. La momie d’Ötzi, décédé dans les années 3500 avant Jésus-Christ, et découvert en 1991 dans les alpes italo-autrichiennes, por-tait des tatouages. Les petits groupes de traits parallèles découverts sur l’homme du néolithique avaient fonction thérapeutique (probablement pour lutter contre l’arthrose).

 Sébastien Goetschmann

epuis Ötzi, ces mar-ques corporelles ont évolué. Chez les Maoris de Nouvelle-Zélande,

elles devaient protéger de la mal-chance et de la maladie, comme si elles avaient des pouvoirs magi-ques. Au Japon, elles servaient à identifier le statut, le rang ou l’appartenance à un groupe de la personne qui les portait et avaient donc valeur d’identité. L’étymolo-gie du mot paraît révélatrice. Du tahitien tatau (ta-dessin et atua-esprit), littéralement dessin d’es-prit. Se faire tatouer n’est pas un acte innocent.

Signe de liberté ?Historiquement, les tatouages

ont toujours eu une significa-tion d’esclavage. Dans l’Antiquité romaine, les esclaves étaient tatoués entre les deux yeux de la première lettre du nom de famille de leur maître. Les juifs déportés à Auschwitz étaient tatoués d’un numéro de matricule qui rempla-çait leur identité alors que les tsi-ganes se trouvaient marqués d’un Z pour Zigeuner (tsigane en alle-mand).

Aujourd’hui, certains pensent peut-être que se faire tatouer prouve une certaine liberté. Liberté de choix, liberté d’expres-sion, liberté de disposer de son

corps à sa propre guise ... Or il se pourrait qu’au contraire, marquer sa peau de manière indélébile relève d’un assujettissement. Sou-mission sociale et spirituelle pour les symboles tribaux pratiqués

lors de rites religieux, soumission à un groupe dont le tatouage est un signe distinctif, soumission à la mode ou tout simplement à une pulsion personnelle.

D

Symbole de liberté ou d’aliénation ?

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tatouages

Témoignage d’un chrétien tatoué

Je me suis converti vers l’âge de 11 ans, puis me suis un peu éloigné de Dieu. C’est durant cette période que je me suis fait tatouer, parce que je trouvais cela esthé-tique et que cela correspondait à mon style de vie (moto et hard-rock). Les premiers tatouages étaient plutôt des coups de cœur, ensuite ça a été plus réfléchi, ma femme et moi avons le même à la cheville.

Quand je suis retourné régulièrement à l’église, j’en avais un peu honte, alors je portais des habits à manches longues, je ne voulais pas manquer de res-pect en exhibant mes tatouages. Mais je les ai surtout regrettés à cause de l’image que je donnais aux enfants et parce que mon style de vie avait tout simplement changé. Aujourd’hui je sais que je n’en referais plus, mais je ne pense pas qu’il soit mauvais en soi de se faire tatouer. C’est avant tout une question d’attitude. Peu importe les significations d’un tatouage, ce qui peut être dangereux, c’est de connaître la signification d’un tatouage, avec laquelle on est en désaccord et de se faire quand même tatouer. Je pense que c’est l’in-tention qui prime, comme le dit la Bible dans Romains 14, verset 14 : « Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n‘est impur en soi, et qu‘une chose n‘est impure que pour celui qui la croit impure ». Si c’est par simple esthétisme, je pense que Dieu n’est pas contre, bien qu’il ne soit pas utile d’embellir ce que Dieu a créé. Aujourd’hui je ne regrette pas profondé-ment ces marques, au contraire, elles me permettent de me rappeler certains moment de ma vie qui ont fait ce que je suis et par là, de rester humble et tolérant vis-à-vis des autres.

Christian Châtelain« Ces marques me permettent de me rappeler certains moment de ma vie … » Christian Châtelain.

  

Dans Lévitique 19 verset 28, les tatouages sont strictement inter-dits. « Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis l’Eternel. » Mais il est bon de remettre les choses dans leur contexte. Les incisions corpo-relles et les tatouages étaient un signe de deuil chez les Cananéens. Le sang versé devait servir à apaiser les

Ce qu’en dit la Bibleesprits mauvais ou à entrer en com-munion avec les morts. Ces pratiques païennes ont donc été interdites pour éviter aux hébreux de diviniser les morts ou de leur rendre un culte.

Depuis, Jésus-Christ est venu sur terre pour former une nouvelle alliance avec le peuple de Dieu. Et dans le Nouveau Testament, nous pouvons lire : « Tout m’est permis, mais tout ne m’est pas utile ; tout m’est permis,

mais je ne vais pas me laisser réduire en esclavage par quoi que ce soit » (1 Corinthiens, chapitre 6, verset 12). Tout nous est donc permis, pour autant que cela ne déplaise pas à Dieu. Et si nous ne sommes pas cer-tains que cela plaise à Dieu, une règle prévaut : dans le doute, il vaut mieux s’abstenir. « Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché » (Romains, chapitre 14, verset 23).

témoignage

Sans tambourni trompetteIl était une fois…

Il était une fois un livre de contes de fées. Comme tous les livres de contes de fées, il conte-nait plusieurs histoires, qui toutes commençaient par « Il était une fois… ». Après cette petite por-tion de phrase, on peut rêver. La lecture se poursuit, les mots défilent, mais l’imagination est ailleurs. La magie du livre, c’est que le décor se crée par le lec-teur. On construit alors un beau château du Moyen-Âge habité par un beau prince, une pauvre chaumière habitée par une belle et pure jeune fille. Place alors à l’imaginaire, à des situations qu’on ne verra jamais dans la vie de chaque jour !

Je connais un livre qui me raconte beaucoup d’histoires, qui se sont passées il y a très longtemps. Des histoires parfois incroyables qui font beaucoup réfléchir. Mais ces histoires ne sont pas inventées. Elles me par-lent de la vie, créée par le Roi des rois, elles m’apportent un message d’espérance, le salut en Jésus. Ce livre, c’est le plus pré-cieux des livres. Il s’appelle « La Sainte Bible ». Il ne me dit pas « Il était une fois… » mais il me parle d’aujourd’hui, pour aujourd’hui.

 Pierre-André Combremont

bserver James Morgan lorsqu’il prêche dans une rue du South Bronx fes-tonnée de criminalité et

d’ordures, c’est presque voir Jésus enseigner sur les rivages du lac de Galilée.

James n’y va pas par quatre chemins : « Chers amis, si vous choisissez Jésus, la bonté et la miséricorde vous accompagneront tous les jours de votre vie. » Vis-à-vis, les trafiquants de drogue sont arrêtés par ses paroles. Ils igno-rent complètement que ce prédica-teur nippé dans son uniforme bleu a passé plus de la moitié de sa vie à s’injecter leur marchandise.

James avait douze ans lorsqu’il s’est mis à l’alcool et aux drogues. Au lycée, il a commencé à se dro-guer par intraveineuse. « J’avais besoin d’une dose journalière d’héroïne de $ 350 », se souvient Morgan, 48 ans. « Je devais trouver cette somme quotidiennement pour acquérir la drogue, puis, il fallait l’injecter parfois jusqu’à dix fois en une journée. A ce stade, vous avez gâté toutes vos veines et vous devez injecter la drogue dans la nuque, au niveau de la veine jugulaire. » Dans

sa recherche de l’intégrité dans le mysticisme, James ignorait qui pouvait être cette « source cosmi-que » qu’il cherchait jusqu’à un soir de 1989, lorsqu’il accepta Jésus comme Sauveur personnel lors d’un culte de l’Armée du Salut. Il ne fut plus jamais le même.

« Toutes les fois que j’étais tenté de me droguer, je répétais le nom de Jésus, jusqu’à ce que ce senti-ment me quitte ... Avec le temps, j’ai été victorieux dans d’autres domaines de ma vie. » Ce change-ment fut ahurissant. Aujourd’hui, James travaille dans un centre de réhabilitation pour adultes de l’Ar-mée du Salut et il est soldat.

Par son ministère en plein air, Morgan affronte la violence quo-tidiennement. Pourtant, sur cette brèche, il a hissé le drapeau de l’Ar-mée du Salut. La force de l’Evangile n’a pas transformé une âme seule-ment, mais tout un voisinage.

Comme Jésus, Morgan a trouvé sa place pour son ministère, sa Galilée est dans le South Bronx.

Extrait du journal « Salvationist »

O

La Galilée dans le South Bronx

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Bimensuel de l’Armée du Salut | Laupenstrasse 5 | Case 6575 | CH-3001 Berne | Tél. 031 388 05 91 - Fax: 031 388 05 95 | Courriel : [email protected] | Internet : http://www.armeedusalut.ch | CP: 30-3117-4| Abon-nement 1 an: CHF 48.-, CHF 67.- (étranger), CHF 72.- (par avion) | Fondateur : William Booth | Général : Shaw Clifton | Chef de territoire : Kurt Burger | Rédaction Berne: Gabrielle Keller (responsable), Sébastien Goetschmann | Equipe de rédaction : André Sterckx, Berne / Pierre-André Combremont, Yverdon-les-Bains / Marianne Hefhaf, Lausanne | Concept graphique : Didier Chassagnot | Mise en page : Rolf Messerli | Imprimerie : Rub Graf-Lehmann SA, Berne | Tirage : CH: 5000 ex. BE : 4000 ex. | Crédit photo : P 1, 2,6 : wikimédia ; P 3 : mad ; P 4, 8 : Gabrielle Keller ; P 5 : Michael Deschenes ; P7 : mad | L’Armée du Salut, mouvement international, appartient à l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

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L’Armée du Salut présente dans 123 pays Le Général de l’Armée du Salut vient de donner son approbation pour le début des travaux aux Iles Salomon dès le mois de février 2011. Le nom-bre des pays dans lesquels l’Armée du Salut exerce ses activités est donc désormais de 123.

Brésil – aide aux sinistrés

Nous avons aussi besoin de vous ! « Combien avez-vous de pains ? » C’est la question posée par la Journée mondiale de prière du vendredi 4 mars 2011.

L’autorité de défense civile (ACD du gouvernement brésilien) a de-mandé à l‘Armée du Salut de fournir des secours d‘urgence aux victimes

des inondations et des glissements de terrain qui ont tué plus de 500 personnes dans l‘état de Rio de Ja-neiro.

Dans un contexte difficile (un certain nombre de routes ont été détruites par les glissements de terrain) les salutistes et bénévoles fournis-sent un soutien phy-sique, émotionnel et spirituel.

A Rio de Janeiro, l’Armée du Salut a mis en place des cen-tres de collectes, re-cueillant nourriture et autres fournitures d’urgence.

Depuis 2005, l’Armée du Salut a soigneusement étudié les besoins et les possibilités de son action aux Iles Salomon et a également examiné la

situation juridique. Des offices religi-eux y sont organisés depuis 2010 et de nombreux membres y sont recrutés.Le territoire Papouasie-Nouvelle Gui-

née est responsable du travail aux Iles Salomon. Il est financé par l’Armée du Salut Australie Est et Australie Sud.

La Journée mondiale de prière témoi-gne de la solidarité de l’action « prier pour agir ». La liturgie aménagée par les femmes chiliennes constitue non seulement un appel à la prière mais encore au partage. Au Chili, où le pouvoir et la richesse sont répartis de façon particulièrement inégale, de

nombreuses femmes vivent quotidi-ennement la pauvreté, la violence et la discrimination. Avec la collecte de la Journée mondiale de prière, l‘Armée du Salut finance des formations pour les femmes en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Vous trouverez des informations sur l’heure et le lieu

des célébrations dans les annonces paroissiales.La Journée mondiale de prière est soutenue et célébrée par des femmes issues d‘Eglises chrétiennes de 170 pays. Elle se déroule le premier vendre-di de mars dans le monde entier selon la même liturgie.

Le 21 août 2011, la Jour-née mondiale de prière Suisse fêtera son 75ème anniversaire à Bienne. Vous trouverez de plus amples information sur www.wgt.ch.

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L’Armée du Salut présente partout où il y a besoin d’aide – ici au Brésil.

PP3001 BerneAnnoncer les

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Sudoku

Solution du Sudoku

détente

Règle du jeuIl faut placer dans la grille, par ligne horizon-tale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans exception. Ils peuvent être mis dans n’importe quel or-dre. Vous devez retrouver la totalité des chif-fres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer !

www.fsc.org Zert.-Nr. IMO-COC-028712© 1996 Forest Stewardship Council

Groupe de produits provenant de forêts bien gérées et d'autres sources contrôlées

« Délaisse les grandes routes, prends les sentiers. »

Pythagore