Service au prochain

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Bimensuel de l’Armée du Salut - 121e année - N°2 - 2011

« Money, money, money »  page 3

« M’investir pour aider ceux qui en ont besoin comble ma vie » pages 4-5

ans le canton de Neuchâtel, les personnes en besoin sont de plus en plus nom-breuses. Les paroisses de

Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds sont submergées de demandes (plu-sieurs centaines par an). Les struc-tures sont épuisées et ne peuvent plus faire face à ce besoin crois-sant. Au Locle, une maison d’accueil (« Le coup d’pouce ») va pouvoir mettre à disposition des logements accompagnés à long terme, des logements d’urgence pour quel-ques jours à quelques semaines si nécessaire, et autres offres socia-les (repas hebdomadaires et banque alimentaire) dans la maison où se situait la paroisse.

Réaffectation du site de Renens

L‘Armée du Salut Arc Lémanique est présente sur trois localités : Lausanne, Renens et Morges. Le

travail social qui s’y fait est lourd. Les demandeurs sont des person-nes qui n’ont pas de structure à leur disposition à l’instant donné, les working-poors et des familles monoparentales ou nombreuses. Pour ne citer qu’un exemple : 55 % des habitants de Renens sont des étrangers. Dans le quartier où se trouve la paroisse de Renens, ils sont même 75 %.

Afin de répondre efficacement aux demandes actuelles de la popu-lation et d’assurer le fonction-nement à long terme du Bureau Social, l’Armée du Salut transforme la paroisse de Renens en lieu d’ac-cueil (échanges, animation, repas/alimentation) et de formation (cours de langue, prévention, inté-gration). Elle y intègre le Bureau social (orientation, conseil, aide financière et administrative) de Lausanne devenu trop petit.

Les membres et collaborateurs de l’Armée du Salut sont à l’écoute de ceux qui sont dans la souffrance, prêts à retrousser leurs manches pour apporter une aide pratique.

Beaucoup d’hommes et de femmes vivent dans la détresse et le besoin. L’Armée du Salut est là pour eux. « Soupe – Savon – Salut ». Cette devise est plus actuelle que jamais. Voici quelques projets qui vont pouvoir se réaliser grâce à votre aide.

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Vos dons offrent de l’espoir aux désespérés  Gabrielle Keller, Elsbeth Cachelin

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service au prochain

structure quotidienne et se réin-sérer dans la société.

Conseil et aide d’urgence

Depuis mars 2010, l’Armée du Salut gère un Bureau social à St-Gall. Tout le monde peut y avoir accès le lundi et le vendredi. Ce sont souvent des personnes à la limite du minimum vital qui frap-pent à la porte du Bureau social. L’assistant social cherche avec les requérants des solutions dura-bles et leur indique les services à consulter. Il donne aux personnes se trouvant dans une situation financière délicate des conseils sur la manière de stabiliser leur situation et leur remet de temps en temps des bons d’achat pour des denrées alimentaires ou leur paie des factures urgentes. Par ailleurs, il soutient les personnes vivant une crise existentielle à l’aide d’entretiens psychologiques et spirituels.

  

Ce qui fait la différence

A Lausanne, le « Bureau social de l’Armée du Salut » est ouvert depuis plusieurs années. Nous avons ren-contré l’officier Daniel Nüesch, son responsable. Il nous a parlé avec passion de son travail, l’ac-cueil d’une population défavorisée qui sait trouver ici aide et écoute attentive de ses difficultés.

La fréquentation y varie chaque jour, parfois 7 à 8 personnes, par-fois jusqu’à 25, ce qui nécessite de fixer des rendez-vous afin de pou-voir accorder à ces personnes le temps nécessaire pour répondre à leurs attentes. Car il n’est pas ques-tion de distribuer sans discerne-ment des bons d’achat, de l’argent ou d’autres prestations. Mais par-fois, ce sont des factures urgentes à régler, des petits dépannages pour permettre de dormir à La Marmotte (centre d’accueil de nuit de l’Armée du Salut) ou au sleep-in, prendre un repas ou payer un émolument auprès d’une instance officielle.

Pour les personnes endettées, on leur propose de les aider à établir puis gérer un budget. Pour d’autres, on les dirige vers d’autres institu-tions. Au cours des entretiens appa-raissent souvent des besoins d’ordre spirituel ou existentiel auxquels des réponses sont offertes. C’est ce qui fait la différence entre un Bureau social de l’Armée du Salut et un guichet d’administration. Ecoute, disponibilité, aide. Tout cela ne pourrait pas être assumé sans l’ap-port financier des collectes, de la brocante et l’important apport de donateurs privés (dont deux fonda-tions) qui le soutiennent fidèlement depuis des années.

La mission de l’Armée du Salut consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

 Pierre-André Combremont

Aide outre-SarineL’Armée du Salut soutient les

habitants de Reinach (AG) et des environs. Elle distribue de la nou-riture une fois par semaine aux personnes nécessiteuses, conseille des personnes dans des situations financières difficiles et offre à des sans-abri la possibilité de loger durant une à deux semaine au Centre d’accueil de nuit. Par ailleurs, des collaborateurs béné-voles de l’Armée du Salut visitent les personnes âgées. Ils leur tien-nent compagnie et les aident à accomplir les tâches ménagères et les tâches quotidiennes.

Afin d’encore mieux répondre aux besoins des personnes néces-siteuses, l’Armée du Salut déve-loppe l’offre existante et l’étend en proposant un habitat « pro-tégé ». Des personnes traversant une étape de vie difficile reçoi-vent un logement et bénéficient de temps et d’accompagnement afin de pouvoir se construire une

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évangile

Dans la Bible

« L’Eternel Dieu prit l’hom-me, et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder. »

Genèse, chapitre 2, verset 15

« Money, money, money »

ès le commencement, Dieu a établi l’homme pour gérer le jardin d’Eden, avant qu’il ne

chute et ne soit séparé de son Créa-teur. Il en est de même sur la terre. Dieu veut que nous la cultivions et que nous en prenions soin. Je crois que ce principe est valable pour tous les biens matériels. Ils nous sont confiés par Dieu afin que nous en prenions soin, mais également que nous les cultivions, donc que nous les fassions fructifier pour lui.

Dans l’Evangile de Matthieu, chapitre 25, versets 14-30, Jésus utilise une parabole pour expli-quer ceci. Un maître, partant en voyage, confie ses biens à trois de ses serviteurs. En revenant, il leur fait rendre compte de la manière dont ils ont géré ses biens durant son absence. Deux d’entre eux ont fait fructifier l’argent qui leur a été confié. Leur maître les en a remer-ciés et récompensés. Le dernier, ayant eu peur de la sévérité de son maître, a caché l’argent en terre pour au moins ne pas le perdre. Furieux que son serviteur n’ait rien fait de cet argent, il lui reprit le peu qu’il avait et le jeta dehors. Ce récit imagé nous montre ce que Dieu attend de nous. Il nous confie

des biens, qu’ils soient matériels, comme l’argent, la nourriture, un logement, mais également imma-tériels comme nos dons, nos quali-tés, afin que nous les développions et les utilisions à son service et non pas que nous les amassions dans un coin.

Une chose me paraît encore essentielle, lorsqu’il est ques-tion d’argent. Jésus dit dans la Bible : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Matthieu, chapitre 6, ver-

L’argent joue un rôle central dans notre société. Néanmoins, le chrétien est appelé à l’utiliser de manière responsable et de ne pas s’y attacher.

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sets 19-21). Bien sûr, nous avons besoin d’argent pour manger, nous habiller, payer les factures, pour vivre somme toute. Et je ne pense pas que Dieu nous demande de faire vœu de pauvreté, mais l’ar-gent ne doit pas être une préoc-cupation car Il promet que nous ne manquerons de rien. « Cher-chez plutôt le royaume de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Luc, chapi-tre 12, verset 31). Je suis persuadé qu’adopter une attitude détachée par rapport aux biens de ce monde, en évitant de s’en soucier ou de les rechercher à tout prix, nous aidera non seulement à en faire usage selon Sa volonté, mais nous évitera également de nombreux tracas inu-tiles, puisque Dieu pourvoira !

 Sébastien Goetschmann

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engagement

« M’investir pour aider ceux qui en ont besoin comble ma vie »L’Armée du Salut compte en Suisse 17�� employés. A ce travail s’ajoutent �0‘000 heures de travail bénévole par an. Qu’est-ce qui motive ces hommes et ces femmes à s’investir pour la cause de l’Armée du Salut ?

Je fais partie de l’Armée du Salut comme organisation chré-tienne depuis l’âge de 7 ans lors-que j’ai pris la décision de donner ma petite vie à Jésus comme Sauveur. A l’âge de l’adolescence j’ai décidé de servir le Seigneur et mon prochain.

Depuis 20 ans je suis officière de l’Armée du Salut et depuis quelques années je suis respon-sable de la brocante de l’Armée du Salut dans la ville de Nyon.

C’est un ministère dans lequel je remarque que mes cha-risme et compétences sont mis en action ; les 3 mots d’ordre de l’Armée du Salut sont « Soupe, savon, salut » : c’est une caractéristique de l’Armée du Salut de partager l’amour de Dieu passant par la sphère sociale, c’est cela qui m’interpelle dans notre organisation et c’est aussi cela que je peux exercer à 100% dans mon lieu de travail. Je remercie Dieu pour ce pri-vilège !

Marie-Hélène Nüesch

Très tôt, j’ai désiré agir contre le déséquilibre et les disparités de notre société. Par ses projets sociaux, l’Armée du Salut s’engage en faveur de l’humain dans le monde entier. Le slogan « croire et agir » est réellement transposé dans la pratique et c‘est ce que j’ad-mire vraiment dans l’Armée du Salut. On ne se contente pas de parler d’amour du prochain, du droit à la nourriture, d’édu-

cation, de travail, de santé et de justice, mais on lutte pour y parvenir. En tant que ressortissante brésilienne, je m’intéresse en outre beaucoup au fait que l’aide au développement porte ses fruits en Amérique du Sud.

Fernanda Hofer, Responsable de projet Caraïbes, Amérique cen-trale et Amérique du Sud

Mon travail, « mon métier », s’inscrit dans ma vocation de servir Dieu. C’est un grand pri-vilège pour moi de travailler dans l’Armée du Salut. Je peux y intégrer mes valeurs. Les œuvres chrétiennes sont sou-vent des objets de dérision, ce qui représente un grand défi pour moi. Je tiens particulière-ment à faire connaître l’Armée du Salut en tant qu‘employeur compétent et réellement pro-fessionnel au sein de groupe-ments spécialisés et d’associations. Car en fin de compte, nous proposons de véritables alternatives. Je suis arrivé à l’Armée du Salut grâce à ma femme, qui travaillait au « Schlössli ».

Daniel Simeone, Responsable du « Schlössli » – habitat pour jeunes femmes

Le poste au sein de l’équipe Rahab, qui propose conseil, accompagnement et suivi pastoral pour les tra-vailleuses du sexe, est l’une des grandes opportunités de ma vie. Je peux y inté-grer mes compétences pro-fessionnelles et spirituelles et offrir à ces femmes une

aide globale. L’Armée du Salut de Zurich me passionne tou-jours autant et représente toujours un aussi grand défi pour moi, 13 ans après. J’apprécie aussi tout particulièrement la grande liberté dont je dispose dans l’aménagement de mes activités et la possibilité de pouvoir consacrer le temps nécessaire pour ces femmes.

www.rahab.ch

Cornelia Zürrer Ritter, éducatrice sociale, Responsable de l’équipe Rahab

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engagement

« M’investir pour aider ceux qui en ont besoin comble ma vie »

L’Armée du Salut est mon église et ma famille spirituelle. Je m‘y sens bien et j‘adhère complète-ment à son moto : Sauvé, Servir !

Ayant du plaisir à m‘exprimer avec ma plume j‘offre à Dieu, à travers notre bimensuel « Espoir », ce très modeste témoignage de mon amour pour Lui.

Marianne Hefhaf, membre de l’équipe de rédaction « Espoir »

 Propos recueillis par Gabrielle Keller

Me lever chaque matin dans la certitude de l’utilité de mon travail pour mon prochain, donne un sens profond à ma vie professionnelle. M’investir pour aider ceux qui en ont besoin comble ma vie.

Christoph Bitter, responsable Fun-draising

Je travaille à la rédaction de l’Ar-mée du Salut depuis bientôt trois mois. Ça a tout d’abord été une bénédiction de savoir que j’étais choisi pour le poste de rédacteur, alors que je cherchais du travail dans le journalisme depuis plus d’un an. Ça l’a été encore plus depuis. L’ambiance est des plus agréables et j’ai vraiment le sen-timent que mes dons et qualités sont mis au service de Dieu.

Sébastien Goetschmann, rédac-teur au Quartier Général de l’Armée du Salut à Berne

Chères lectrices, chers lecteurs,

Nous vous remercions cordialement de vos dons. Les dons sont aussi nommés paiements de

transfert. Cela signifie que l’on n’obtient pas de prestation en retour pour son argent. Mais est-ce vraiment le cas ? Une société ne peut être solide que si elle est disposée à soutenir ses membres les plus faibles. Il ne faut pas que cela soit uniquement le devoir des pouvoirs publics.

Chaque don naît de l’amour pour le prochain et du besoin de soutenir des personnes en détresse, donc d’une attitude intérieure qui nous pousse à agir.

L’Armée du Salut bénéficie de cette attitude intérieure de nombreux donateurs et est plei-nement consciente de sa responsabilité de bien investir ces dons. Notre objectif est d’apporter une aide globale aux personnes dans le besoin par un soutien spirituel (au niveau psychique et intellectuel) et matériel (social). Chaque année, nous avons le privilège d’accompagner de nombreuses personnes défavorisées dans leur recherche d’une vie meilleure. Elles n’y par-viennent pas toutes, mais le travail de l’Armée du Salut permet à beaucoup de personnes d’en-trevoir de nouvelles perspectives ou d’améliorer leurs conditions de vie. C’est pourquoi nous per-sévérons ! – Merci de votre don qui nous permet de continuer à apporter de l’aide.

Commissaire Kurt Burger, Chef de territoire

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témoignage

Sans tambourni trompetteC’est selon …

Il y a des jours où « tout baigne », c’est magnifique, la vie est belle !

Il y a des jours où tout va de tra-vers, c’est le brouillard dans l’âme, la poisse.

C’est selon …Le devant de la gare, c’est sur la

place côté ville, pour le public, les usagers.

Le devant de la gare, c’est le quai côté voies, le côté principal pour les cheminots.

C’est selon …L’autoroute, c’est la voie la

meilleure et la plus sûre pour aller rapidement d’un endroit à un autre en voiture.

L’autoroute, c’est l’enfer du bruit, de la pollution, du stress, pour ses voisins.

C’est selon …La télévision, c’est un mer-

veilleux moyen pour s’informer ou pour se distraire.

La télévision, c’est une forme de dépendance, une façon de s’isoler.

C’est selon …La vie avec Jésus, c’est le

bonheur de pouvoir mettre sa confiance en lui, de savoir qu’il est le Sauveur de tous ceux qui l’ont reçu dans leur cœur.

C’est toujours !

 Pierre-André Combremont

endant ma formation à l’école d’officiers, nous avons souvent discuté du fait que notre service

consisterait entre autres à être un ami pour ceux qui n’ont pas d’amis.

Ces pensées n’ont cessé de m’ac-compagner durant toute la période où j’étais pasteur.

Depuis que je travaille dans la mission du diaconat social Open Heart, cette simple phrase a pris une tout autre dimension. Lorsque j’ai commencé à rendre visite aux sans-logis dans la rue, il me restait certaines appréhensions. Je me demandais si tout irait bien. Des peurs m’envahissaient.

Un jour, l’un des hommes pré-sents m’a empoigné. Un autre s’est alors approché et lui a dit : « Laisse cet homme en paix ! Il est un de mes meilleurs amis ! »

Pour la première fois, j’ai alors pris conscience que j’étais l’un des

amis de cet homme. Il appréciait que je lui rende visite chaque semaine dans le parc et que je le prenne dans mes bras en dépit de son haleine chargée d’alcool et de son odeur. Je pense qu’il accordait

même beaucoup d’im-portance au fait que je lui accorde du temps et qu’il puisse me racon-ter comment il en était arrivé à sa situation actuelle.

J’avais le pouvoir et le droit d’être un ami pour les hommes qui n’ont pas d’amis ! Quel privi-lège ! En plus, ça ne me coûte qu’un peu de mon temps. Mais ce temps est investi à bon escient, car il arrive parfois que l’un de ces hommes reprenne

espoir pour les quelques jours qui suivent, commence alors un sevrage et retourne ensuite vers une vie sociale normale.

Ça vaut donc la peine d’être un ami pour ceux qui n’ont pas d’amis. Merci à Dieu de m’avoir donné cette tâche magnifique !

Pendant mes vacances, je me suis surpris à repenser à ces sans-abri et surtout à cet homme. C’est alors que j’ai réalisé que je n’étais pas seulement leur ami à eux, mais qu’eux aussi sont devenus mes amis.

www.heilsarmee.ch/openheart

Ami de ceux qui n’ont plus rien

Répondre « Pré-sent !» à l’appel de Dieu, veut dire être là pour son prochain.

 Walter SommerOfficier de l’Armée du Salut et directeur de Open Heart

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infos

Bimensuel de l’Armée du Salut | Laupenstrasse 5 | Case 6575 | CH-3001 Berne | Tél. 031 388 05 91 - Fax: 031 388 05 95 | Courriel : redaction@swi.salvationarmy.org | Internet : http://www.armeedusalut.ch | CP: 30-3117-4| Abon-nement 1 an: CHF 48.-, CHF 67.- (étranger), CHF 72.- (par avion) | Fondateur : William Booth | Général : Shaw Clifton | Chef de territoire : Kurt Burger | Rédaction Berne: Gabrielle Keller (responsable), Sébastien Goetschmann | Equi-pe de rédaction : André Sterckx, Berne / Pierre-André Combremont, Yverdon-les-Bains / Marianne Hefhaf, Lausan-ne / Jérôme Grandet, Orbe | Concept graphique : Didier Chassagnot | Mise en page : Rolf Messerli | Imprimerie : Rub Graf-Lehmann SA, Berne | Tirage : CH: 5000 ex. BE : 4000 ex. | Crédit photo : P 1, 2, 6 : Bernhard Stegmayer ; P 3, 8 : Gabrielle Keller ; P 4, 5, 7 : mad | L’Armée du Salut, mouvement international, appartient à l’Eglise chréti-enne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est inspiré par l’amour de Dieu. Sa mission est d’annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager, en son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

Oui, je m’abonne pour une année au bimensuel «Espoir»

pour la somme de CHF 48.–

Nom:Prénom:Adresse:

Localité:

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A envoyer à: Armée du Salut, Service des abonnements, Case postale 6575, 3001 Berneredaction@swi.salvationarmy.org

Pourquoi la Chaîne du Bonheur aime travailler avec l’Armée du SalutROLAND JEANNERET COLLABORE AVEC L’ARMÉE DU SALUT DANS LE CADRE DE LA CHAÎNE DU BONHEUR. COMMENT PERÇOIT-IL SON TRA-VAIL ET SA MISSION ?

Quelle pensée vous vient en premier à l’esprit à l’évocation de « l’Armée du Salut » ?De l’admiration pour les salutistes qui, dans le froid glacial de décembre, font bouillir la marmite, accompagnés de chants et de musique.

Cette collecte est toujours desti-née aux personnes nécessiteuses chez nous. Quel groupe de béné-ficiaires va, selon vous, grandir au cours des prochaines années ?

De manière caricaturale, nous nous dirigeons vers une société à deux vites-ses : ceux qui se débrouillent ; et ceux qui sont sortis de ce système, qui sont trop faibles pour suivre l’évolution. Ces « nouveaux pauvres », qui ne peuvent plus participer à la richesse matérielle et spirituelle des autres, il faudra toujours plus s’en occuper.

Quelle est la branche de l’Armée du Salut qui vous parle le plus ?C’est surtout le « Travail de rue ».

J’admire leur courage, lors que je vois les salutistes déambuler dans les rues, faisant acte de présence sans se mettre en avant.

Comment la Chaîne du Bonheur sélec-tionne-t-elle ses orga-nisations partenaires ?Nous avons besoin d’œu-vres d’entraide disposant d’expérience dans l’aide en cas de catastrophe, qui s’occupent de beaucoup d’aspects, tant géogra-phiques que thématiques. Personne ne sait quand et où va se passer la pro-chaine catastrophe. Cela exige de la mise en réseau à différents niveaux, notamment aussi par le biais des Eglises.

Questions : Elsbeth Cachelin

La Chaîne du Bonheur n’est elle-même pas une œuvre d’entraide, mais une œuvre de solidarité et de collecte des médias suisses, dont le leadership est entre les mains de SRG SSR Idée suisse. Ce qui explique la collaboration avec près de 30 œuvres caritatives partenaires.

Roland Jeanneret travaille pour la Radio suisse DRS depuis 30 ans.

PP3001 BerneAnnoncer les

rectifications d’adresses

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Sudoku

Solution du Sudoku

détente

Règle du jeuIl faut placer dans la grille, par ligne horizon-tale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans exception. Ils peuvent être mis dans n’importe quel or-dre. Vous devez retrouver la totalité des chif-fres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer !

www.fsc.org Zert.-Nr. IMO-COC-028712© 1996 Forest Stewardship Council

Groupe de produits provenant de forêts bien gérées et d'autres sources contrôlées

« Si c’était au mérite qu’on entre au paradis, mon chien y entrerait, et moi je resterais dehors. »

Mark Twain

Pour soutenir l‘Armée du Salut

Il existe différentes manières de soutenir le travail de l’Armée du Salut : Si

vous souhaitez vous engager comme bénévole ou nous faire don de vête-

ments, aliments, mobilier & appareils menagers, veuillez consulter notre

site internet pour y trouver l’adresse du contact, dont vous avez besoin.

Vous pouvez également nous aider financièrement :

- Pour la Suisse : CCP 30-444222-5 (dons déductibles fiscalement)

- Pour la Belgique : CBC/KBC : 191-0512441-53 (dons à partir de € 30,

déductibles fiscalement)

Vous pouvez également acheter un abonnement du bimensuel « Espoir »

(cf. talon page 7). Merci pour votre aide !

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