esperance 83

« Un geste chrétien dans un monde qui souffre »

Mars 201483No

France

Bosnie

Maroc

Roumanie

Ukraine

En plus de la ferme Claris, gîte d’accueil

d’urgence, l’association La Gerbe a ouvert à

Lézan au printemps 2013 une pension de famille de dimension modeste

(7 appartements), accueillant des personnes seules et une ou deux familles monoparentales.

La situation en milieu rural, où l’association a tissé des liens avec de nombreux

acteurs (école, municipalité, associations), et l’implication d’habitants du village, favorisent le lien social.

Le lieu offre la dynamique simultanée d’un « vivre ensemble » et d’une ouverture vers l’autonomie.

Il a créé 1,2 emplois et son fonctionnement implique salariés et bénévoles.

Il bénéficie de l’expérience du gîte d’accueil d’urgence voisin.

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Nos partenaires

Rapport dʼactivité 2010 - Association chrétienne de solidarité La Gerbe www.lagerbe.org 33

Convoi vers

la Roumanie

Convoi vers

la Roumanie

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Convoi vers

la Roumanie

Equipe de La

Gerbe en Ukraine

La Gerbe et VOH au

Salon des Solidarités

Ferme Claris: Achat

de la maison relais

Atelier «Slam» : prévention

des discriminations au

Mureaux

Convoi vers

la Roumanie

Convoi vers

la Bosnie

Ferme Claris: création

dʼun atelier dʼécriture

Visite des partenaires

congolais (RDC) à

Ecquevilly

Buffet équitable aux assises

de la coopératon Yvelinoises

pour 500 personnes

Equipe de La

Gerbe en Roumanie

Action de sensibilisation à la

citoyenneté à poissy devant

270 collégiens

Ferme Claris :

renouvellement des

agréments dʼétablissement

Fête de La Ferme

Claris : 60 personnes

Convoi vers la Roumanie

Convoi vers la

Roumanie

Convoi vers la

Roumanie

La Gerbe : 2010 en quelques dates

Ferme Claris et Maison d’à CôtéGite d’accueil d’urgence & pension de famille

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Association Chrétienne de Solidarité InternationaleAssociation loi 1901 créée en 1988

déclarée en Sous-Préfecture de Mantes la Jolie sous le n° 0781007848n° Siret 419 824 669 000 40 APE : 9499Z -

Habilitée à délivrer des reçus fiscaux et à percevoir des dons ISF. France : CCP : 46 261 09 V - LA SOURCE

Suisse : en passant par la Fondation Mon Rocher

Abonnement annuel : 10 € / 4 numérosN° ISSN : 1259-3621 - Commission Paritaire : 1008 G 78454 -

Dépôt légal : à parutionJournal d’information - Tirage : 3 700 exemplaires

Conformément à l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit

d’accès et de rectification aux données vous concernant dans nos fichiers

EDITO La crise, le chômage, le brisement des familles, les solitudes et le moral dépressif auraient-ils tout emporté sur leur passage au point que s’adresser des vœux sembleraient mesquins,

voire hypocrite ? Telle était la question que comportait la lettre que j’adressais à tous nos collaborateurs en ce début d’année. Autrement dit, sommes-nous encore portés par des valeurs dont nous souhaitons la traduction en actes ? Le mot « aimer », si fondateur en christianisme, pourrait paraître lointain tant son sens est galvaudé, et ainsi perdre de sa force de conviction.

« Aimer » peut en réalité prendre des formes variées. Les personnes qui partout luttent pour la liberté d’opinion, d’expression et de religion savent que rien n’arrêtera leur détermination, parfois même au péril de leur vie. Les femmes qui s’enfuient pour leur vie, leur sécurité et pour un cadre apaisé pour leurs enfants, le réalisent aussi. Nos correspondants à l’étranger, qui sont bouleversés et bataillent pour que des bébés ne meurent plus de malnutrition ou aient accès à une instruction sans discrimination, sont aussi portés par un élan. Peut-être nos désirs charitables ont-ils parfois du mal à se traduire en création d’autonomie chez ceux qui sont bénéficiaires, sans doute notre bonne volonté (celle qui amène vers nous tant de bénévoles) a-t-elle besoin d’être éclairée. Mais notre combat pour la justice devra être accompagné d’un regard qui dit l’amour, message que notre facétieux Max a retenu dans sa BD. Et comme l’a dit une pensionnaire, ce regard permet de renaitre.Le Christ, voyant la foi des gens, les admiraient. Oui, loin des esprits chagrins qui nous hantent, j’ai vraiment envie que nous ayons des yeux pour voir la beauté des initiatives et nous laisser transformer par ces instants à la fois fugitifs et fondateurs d’une foi naissante. Et avec vous je l’espère, nous offrons ce souhait en prière.

Philippe FOURNIER

France - Ferme Claris ......................................................................... p 3-6France - Chantier d’insertion ............................................................... p 7-8Ukraine - Tcherkassy - RDC - Tshudi Loto - BD Max ................................... p 9Roumanie - MEV .......................................................................... p 10-11Roumanie - Bethel ............................................................................ p 12Roumanie - Claudia - ADMR ............................................................... p 13Roumanie - ADDIP ............................................................................ p 14Bosnie - Vallée de la grâce ................................................................... p 15France - ISF ................................................................................... p 13-16

S o m m a i r e

La Gerbe est membre de :

Nos partenaires :

FranceLézan

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Pages de vie quotidienneCes petits riens

qui changent la vie.

Le marché de Noël a permis d’exposer et de

vendre les réalisations Claris, des confitures aux gâteaux en passant par les poteries, les fleurs en papier ou les sacs en tissus. Si vous n’y étiez pas vous avez raté quelque chose, et assurément ce stand était (parmi) le(s) plus beaux ! La soirée Conte et Théâtre fut aussi un moment plein de douceur, car à l’approche de Noël les yeux des enfants se remplissent petit à petit de lumières d’espérance.

Ce furent ensuite les fêtes de fin d’année qui sont

encore dans toutes l e s mémoires . Se rassembler, préparer un bon repas, se soutenir, chanter, jouer, retrouver un enfant, chercher les cadeaux, se dire

des voeux ou des paroles de bénédiction,

échanger des nouvelles, avoir une larme, se souvenir des bons et mauvais jours, changer, se sentir seul, oublier, rester simple et y trouver une saveur nouvelle. Et si c’était la vie !

En nous offrant d’aller cueillir les olives dans sa propriété, notre ami Jean-Luc de Lézan aura ainsi lancé un véritable atelier dynamique.

En arrivant à la Ferme Claris l’autre samedi, surprise devant le panneau d’affichage des activités de la semaine écoulée : « cueillette des olives » et « lavage des voitures ». Pas forcément folichon ?

A table, après avoir passé le début du repas à parler de la sauce de salade (imaginez, Katia l’avait généreusement préparée avec 3 cuillères à soupe de moutarde forte et du poivre ;

Puis la cueillette des olives s’est terminée début janvier après une série de demi-journées, autant que possible quant il faisait beau, où se retrouvaient pêle-mêle des bénévoles, des résidents et des salariés. Des équipes de taille variable, allant de 4 à une dizaine de participants. A l’annonce du total de notre “saison”- plus de 100 kg - toute la troupe d’amateurs était stupéfaite et la joie se lisait sur les visages. Que dire ensuite lorsque tous ont pu goûter la délicieuse huile obtenue au moulin “Paradis” de Martignargues en échange de quelques euros ! Prochaine étape : apprendre à tailler les oliviers, ce sera pour début mars.

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et pendant que tout le monde riait ou éternuait, Didier en réclamait très sérieusement une deuxième fois !), au plat suivant nous demandons : « Alors, vous avez ramassé les olives ? » Là, tous les regards s’éclairent pour nous raconter cette cueillette qui avait ensoleillé leurs journées : la joie, la fierté même d’avoir accompli ensemble quelque chose de beau.

Le soir, comme il n’y avait pas de sauce de salade au menu des discussions, Jean-Marc demande : « Vous avez aussi lavé les voitures ? » Enthousiasme général : « Oui, on a lavé l’extérieur, et même l’intérieur ! » En fin de repas une résidente constate : « Quand je suis seule, je n’ai pas envie de manger. Aujourd’hui tout était bon, j’ai bien mangé, parce qu’il y avait de la convivialité. »

La nouvelle activité, ce sont des soirées de jeux de société avec l’association de la Bibliothèque municipale, les villageois et la Maison d’à Côté. Avec de temps à autre quelques pensionnaires Claris. Découverte de nouveaux jeux, d’équipiers qui changent, quelques stratégies et des fous rires à partager avec les gâteaux.

Ateliers SportsPour se décontracter et redécouvrir un peu son corps, rien de tel qu’un peu de gym douce. Respiration profonde, étirement, équilibre, entrecoupés d’exercices de musculation, cela

demande de la concentration. C’est aussi l’occasion de rire, et comme le dit Corinne « ça fait les abdos alors on peut rire ». Parfois s’y joint un des résidents de la pension.

Le séjour est aussi pour certaines pensionnaires l’occasion d’apprendre à faire du vélo. Pour Maria, c’est encore le temps des essais, avec ses fous rires et ses chutes, mais avec persévérance. Succès total pour Katia, qui part faire des longs tours avec Sara et Senia, elle qui est adepte depuis longtemps et connaît les chemins… mais attention toutefois à ne pas se perdre au milieu des vignes. Lors d’une tournée à laquelle participent aussi Didier, Philippe et Martine, rencontre surprise avec les manadiers qui font une démonstration de taureaux dans les rues d’un village voisin…

Une autre fois ce sera la sortie hivernale au bord de la mer et des étangs en compagnie des flamants roses. Même le petit bébé qui séjourne à Claris avec sa maman sera de la partie.

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Inauguration d’un escalierDestinées à stocker conserves, légumes, aliments congelés, dossiers, petits meubles, objets à vendre lors des vide-greniers des beaux jours, vêtements à expédier au loin, affaires appartenant a u x r é s i d e n t s , l i t s - m o b i l i e r -électroménager en vue des futurs emménagements, outils et instruments de jardin… les dépendances explosent quasiment. Et nous sommes même redevables à nos voisins qui nous ont proposé des espaces où entreposer. Pour se repérer, il faut nommer ces lieux : de la grotte à la grange en passant par la réserve, de l’abri au garage en passant par l’entrepôt, c’est aussi l’imagination qui déborde. Le dernier-né c’est le grenier, tout simplement. Une vaste sous-pente au- dessus d’un garage. Seul hic : il n’a pas d’accès. Qu’à cela ne tienne, Timothée va s’en charger. Il construit un escalier de meunier en

bois, avec une rampe de corde, qui permet d’accéder en haut à travers un chevêtre et sa trappe à charnière. Pour une première ce fut une réussite, qui valut une inauguration aux bougies…

Soirée du cœur à la Maison Pour TousFrançoise R. est venue lancer l’invitation, puis aider à l’atelier cuisine qui se déroule à la Maison d’à Côté. La Gerbe offre ainsi une contribution à la soirée organisée comme chaque année depuis 6 ans par les deux paroisses, les Restos du cœur et l’association Partage de Saint-Christol-lez-Alès. Préparation de légumes, réalisation d’une mousse au chocolat de 60 œufs pour les enfants, puis le grand jour arrive : séance coiffure, choix de tenue vestimentaire, préparatifs dans la salle, chacun s’active dans l’attente de cette soirée. Senia a été retenue pour aider aux préparatifs à la Maison pour Tous, et elle a mobilisé Nadia qui ne s’est pas fait prier. Elles recevront les félicitations des organisatrices.

A l’arrivée des convives que nous sommes, nous trouvons un accueil chaleureux, une salle et des tables joliment décorées, de nombreux jeunes mobilisés pour le service. La soirée se déroule dans une ambiance amicale, détendue. La “Lézan connection” rassemble des résidents, des bénévoles, des membres de l’équipe, en tout 18 personnes. Toute la tablée a apprécié cette rencontre festive, conviviale. L’occasion de découvrir les talents de certains, excellents danseurs ou incollables sur les chanteurs : « C’est toute notre adolescence ! » Un moment où on se prend à se souvenir, à rêver, à laisser de côté pour un temps les tracas de la vie : « Ah j’ai dansé…..ça m’a libérée de mes angoisses ! » dit une pensionnaire.

Dans le Jumpy qui nous ramène, les rires, les taquineries fusent : un nouveau jour a commencé, mais ça danse encore un peu dans les têtes… Et toute la troupe décerne à l’unanimité le Super diplôme du dévouement et de la discrétion à Manon, qui s’est occupée de bébés toute la soirée, en compagnie d’Evodie, camarade de classe retrouvée à l’occasion de la garde des tout-petits.

Le lendemain, la forme est au rendez-vous : “une soirée comme ça, c’est une vraie thérapie, j’ai recommencé à vivre » dit Maria, qui se lance dans l’apprentissage du vélo en ajoutant : “je sens que je vais y arriver”.

Nouvelles rassemblées parClaire, Guylaine, Philippe

TémoignagesLa Ferme Claris est une structure accueillant des personnes fragilisées par certaines étapes de vie, sans aucune distinction d’origine, de religion ou de problématiques sociales.Dès les premiers jours de mon stage j’ai ressenti cet accueil très chaleureux. Tout est mis en œuvre pour créer une atmosphère familiale sécurisante tout en favorisant le retour vers l’autonomie et une réinsertion dans la société. L’équipe professionnelle est très rigoureuse quant au respect de l’intimité et de la confidentialité des usagers.

Cette expérience m’a permis de me conforter dans le choix de mon futur métier. Je me suis sentie très investie dans ce stage très enrichissant tant sur le plan professionnel mais surtout concernant les relations humaines. Je remercie vivement l’équipe de la Ferme Claris, de la Maison d’à Côté et la direction pour leur amabilité et leur confiance.

Manon G.

Tout d’abord La Ferme Claris a été pour moi une grande découverte, très agréable ! A mon arrivée, je me suis dit mais, où suis-je ? Il y a des poules, des lapins et un grand mas situé en plein cœur d’un petit village des Cévennes. Je me demande si je suis bien au bon endroit : un foyer d’urgence ! Cette originalité permet de rendre ce

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Depuis 2006, l’association La Gerbe porte un

chantier d’insertion permanent. Le travail

réalisé par celui-ci vient soutenir les projets

d’aide humanitaire, cœur historique de l’association.

Le dispositif Chantier d’Insertion vise à permettre à une

personne sans emploi de renouer avec le monde du travail.

Un accompagnement individualisé social et professionnel est associé à la reprise d’activité.

FranceLézan Le quotidien du chantier-insertion

vu par un bénévole :

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FranceEcquevilly

Ce jour d’octobre 2012, c’est par un canapé que nous souhaitions donner, que Marie-France et moi avons fait plus ample connaissance avec “La Gerbe“. Quelques jours plus tard, après une réunion de bénévoles et un exposé d’Anne-Lydie sur les besoins de l’association, nous nous sommes engagés, Marie-France au tri de vêtements et moi aux collectes comme chauffeur.

J’ a i déc idé d’ê t re b é n é v o l e , p a r c e

qu’étant à la retraite, j’avais du temps libre à donner ; j’y avais déjà pensé, mais il fallait franchir le pas

et cette visite d’octobre fut l’élément déclenchant. Les activités de La Gerbe : le Chantier d’Insertion - l’Aide Humanitaire Internationale - la Ressourcerie, se sont avérés pour moi comme un ensemble humanitaire cohérent auquel il me paraissait important d’apporter ma contribution. La dernière raison enfin, c’est l’accueil chaleureux que nous avons reçu de tous les responsables ; nous avons réellement senti l’amour des autres et la solidarité. Nous avions aussi la possibilité de choisir notre activité en fonction de nos compétences. Notre intégration au sein de l’association s’est ainsi réalisée de manière la plus naturelle.

C’est Jérôme qui est l’organisateur des collectes ; il faut choisir entre les urgences, l’emploi du temps de chacun et la disponibilité des véhicules, ce n’est pas toujours facile.

Ces collectes concernent trois activités ; il s’agit d’abord d’aller chercher chez des particuliers, meubles, vêtements, bibelots, livres, disques etc… Si les meubles sont trop lourds ou encombrants, il faut les démonter; attention alors à ne pas éparpiller les pièces, pour faciliter le remontage. Dans les immeubles, il nous arrive fréquemment de ne pouvoir prendre l’ascenseur ; plus d’une fois, j’ai admiré les salariés pour leur bonne volonté et leur bonne humeur. Parfois j’ai bien cru que tel buffet ou telle armoire resterait coincé dans la cage d’escalier, mais grâce à leur force et leur ténacité, on a toujours réussi à se sortir de ces situations difficiles ; une seule fois dans un pavillon, on a dû laisser des sommiers indémontables qui ne pouvaient passer ni par les portes, ni par les fenêtres.

Quelquefois, la collecte chez un particulier nous fait pénétrer dans son intimité ; ces contacts peuvent être émouvants lorsqu’il y a déménagement après un décès ; c’est aussi le cas de la personne qui ne peut plus rester seule à cause de son état de santé, elle doit partir pour une maison de retraite et renoncer à son environnement ; dans ces moments nous devenons pour un temps des confidents ; nous nous devons alors de les écouter, c’est un instant de compassion et de tristesse.

Mais il y a aussi des collectes moins tristes, comme celle de l’été dernier à Meulan, où nous avions déménagé le pavillon d’un couple qui partait à l’étranger ; leur maison se situait à flanc de colline au bout d’un chemin, escarpé au point que nous avions douté un instant d’y arriver ; ce jour-là pour récompenser nos efforts, on nous a offert, café, petits gâteaux et glaces : ce fut un bon moment de partage.

Parfois il peut y avoir aussi des surprises en découvrant l’état de certains locaux, comme dans ce pavillon où les armoires à récupérer étaient dans un grenier ; nous avons trouvé là une accumulation d’objets divers, bibelots, vêtements, livres, correspondances, cartons et boîtes vides, sans oublier la poussière et les toiles d’araignée : atteindre les armoires fut

laborieux et je ne vous dis pas l’état dans lequel nous étions au retour !

Les collectes, c’est aussi l’activité des cartouches d’imprimante recyclables ; nous les récupérons auprès d’entreprises ou d’administrations que l’on équipe de cartons spéciaux. Sur appel de leur part, nous faisons l’échange cartons vides contre

cartons pleins. Juste une anecdote, alors que je devais prendre deux ou trois cartons dans une entreprise de l’Essonne. Au moment de sortir et en plein milieu du hall, l’un des cartons s’éventre et laisse échapper des bonbonnes en plastique. Un nuage d’encre d’imprimante se répand alors sur la moquette, mes chaussures et mon pantalon, bref vraiment la honte. Au retour je raconte l’anecdote à Jérôme qui, pris d’un doute, va voir les dits cartons : j’avais emporté des réservoirs d’encre qui n’étaient pas destinés à La Gerbe, nouvelle honte et un déplacement pour rien.

Les collectes, c’est enfin la récupération pér iodique de vê tements auprès d’organismes comme la Croix Rouge, l’Armée du Salut, le Secours Catholique, ou auprès de certains particuliers bénévoles.

Très originale est la façon dont on récupère les sacs de vêtements à la Croix Rouge de Maule : il nous sont jetés d’une fenêtre du 1er étage ; après réception comme au rugby, on les envoie ensuite dans notre véhicule. C’est simple, efficace et rapide. Merci également aux bénévoles de la Croix Rouge pour leur accueil si chaleureux, le café et les petits gâteaux.

foyer d’urgence - souvent une

étape douloureuse pour ces dames -

chaleureux, familial et sécurisant pour elles.

Mais aussi par la présence superbe des salariés !

J’ai eu la chance de pouvoir réaliser mon apprentissage en BTS ESF (Economie Sociale et Familiale) au sein de la Ferme Claris. Ce qui m’a permis de me rendre compte de l’importance de ce métier tant enrichissant sur le plan humain. Je suis convaincue aujourd’hui que j’ai fait le bon choix et j’espère que ce sera mon futur métier.

Pour finir, ce qui m’a le plus surprise c’est l’entraide. Je ne savais pas qu’aujourd’hui il y avait encore autant de personnes qui donnaient de leur temps, afin d’aider les autres. Merci.

Charlène D.

J’ai l’impression, depuis que je suis arrivée à la Ferme Claris, d’être née une deuxième fois. J’ai trouvé ici tout ce dont j’ai besoin. Je me sens entourée et protégée. Merci à tous pour ce que vous m’offrez.

K, une résidente.

Merci de ces relations amicales, entre tous ces pays représentés en ce moment à la Ferme Claris : Algérie, Maroc, France, Portugal, Suisse, Vénézuela. Vous avez été pour moi des étoiles dans cette constellation d’amitiés. Nous n’avons pas trouvé ici un

foyer, mais une famille. Merci de nous avoir rendues importantes, et de nous avoir fait rire dans les moments difficiles.

M. et N., lors de leur fête de départ.

Présentation d’un réseau d’échanges de pratiquesL’établissement de Lézan vient d’adhérer à l’Union des Lieux à Vivre, qui regroupe une dizaine de structures d’accueil et d’hébergement du grand Sud et qui ont adopté une charte éthique de fonctionnement. Bien sûr le fondement en est le respect des personnes, chacun ayant droit à un avenir. Mais surtout chaque résident y est appelé à exercer et développer ses talents et compétences en vue du bien commun et en faveur de sa réinsertion, le tout dans une dimension de « vivre ensemble ».

Dans certains lieux il peut s’agir d’une vie communautaire. Partout une activité se développe dans la durée. Enfin la responsabilité des accueillis est sollicitée pour l’avenir de la structure. Sans répondre à tous ces critères, La Gerbe apprécie les échanges qui ont lieu dans ces groupes et a déjà beaucoup reçu en visitant certains de ces lieux (Bergerie de Berdine, Mas de Carles, Cavaldonne, La Celle). A l’inverse, la façon dont la relation s’est tissée avec la vie de village à Lézan intéresse les autres membres de ce réseau. Nous remercions les responsables qui sont venus à notre rencontre.

Vous pouvez trouver des informations sur ces lieux à vivre sur internet. Pour se limiter à notre département du Gard, la Communauté de La Celle (à Roquedur) se laisse découvrir sur la page http ://lacelle.e-monsite.com/. Là se pratique l’accueil ouvert des routards, marginaux ou blessés de la vie. De son côté Le Mas de Carles (à Pujaut) offre l’insertion sociale et professionnelle à travers sa chèvrerie, son maraîchage ou

son chantier de murs en pierres sèches (http ://www.masdecarles.org/).

Pourquoi un Blog ? Intérêt à travers une petite histoireLes parents d’Océane viennent de temps à autre tenir une permanence de week-end au gîte. Grâce au blog, ils sont tenus au courant des activités récentes. Ainsi découvrent-ils que les résidents ont trié des vêtements pour aider la maternité d’Oradea, en Roumanie : il s’agissait d’acheminer des vêtements adaptés à des bébés (et parmi eux des prématurés) de familles en situation précaire. Ces vêtements sont apportés à la Ferme Claris par des donateurs.

Mais il se trouve qu’Océane a fait récemment de son côté un voyage humanitaire vers un village de Roms en Roumanie. Un lien s’établit et quelques jours plus tard elle vient faire une présentation de photos à la Ferme Claris. Le tri de vêtements va se poursuivre en direction de ce village.

Ainsi l’atelier devient plus concret pour les pensionnaires des deux maisons. Alors Vive le blog, et surtout vive la chaîne de solidarité qu’il révèle et permet de soutenir, depuis les donateurs jusqu’aux destinataires au loin.

Flash communicationDésormais vous pouvez recevoir des informations “en temps réel” de la Ferme Claris

et de la Maison d’à Côté en vous connectant à l’une des adresses suivantes :— Le site www.lezan.lagerbe.org où se trouvent des informations générales et où les personnes

proches de Lézan trouveront les dates des prochains ateliers, dans l’onglet “Actualités”.— Le Blog claris.solidairesdumonde.org (accessible aussi à partir du site, onglet “Blog”)

où sont publiées des actualités et des photos (vous pouvez être informés des parutions en vous abonnant à la “newsletter” du Blog);

— La page Facebook www.facebook.com/Fermeclaris où se trouvent des nouvelles brèves.

Flash dernière minute : les travaux de ravalement de la façade sur cour de la Maison d’à Côté devraient

commencer la première semaine de mars.

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Patience wanted

Un premier envoi

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ARABIE SAOUDITE

ESPAGNE

ALGERIE

TUNISIEMAROC

PORTUGAL

ECHELLE 1 : 30 000 0001 cm = 300 km

EUROPE

BatnaOran

Ouargla

Reggane

Timimoun

Parakou

Francistown

Maun

Bobo Dioulasso

Tamba

Ngaoundere

Bangassou

Aozou

Faya-Largeau

Moundou

Aswan

Port Said

El-Minya

Suez

Aseb

Asela

Goba

Mekele

Tamale

IraklionKhania

Xanthi

Kankan

Ardabil

Bakhtaran

Bari

Catania

Bouake

Korhogo

Man

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Banghazi

Marzuq

Misratah

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Antsiranana

Fianarantsoa

Tolanaro

Tomasina

Tulear

Blantyre

Araouane

Gao

Kayes

Taoudenni

Tombouctou

Atar

Marrakech

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Nampula

Keetmanshoop

Tsumeb

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Bilma

Tahoua

Zinder

Jos

Kaduna

Port Harcourt

Zaria

CoimbraCovilha

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Mecca

Tambacounda

Berbera

Chisimayu

Hargeysa

Beaufort West

De Aar

East London

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Oudtshoorn

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Malaga

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Al Fashir

Atbarah

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Tanga

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Gafsa

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Sfax

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Al Ghaydan

Al Mukalla

Taizz

Bukavu

Bumba

Kalemi

Kamina

Kananga

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Kasama

Mongu

Victoria Falls

Luederitz

AnnabaConstantine

Djanet

Beni Suef

Dire Dawa

Kumasi

Ioannina

Al Jawf

Tessalit

Tanger

KatsinaMaiduguri

Sokoto

Layoun

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Durban

Umtata

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Ndele

Port Gentil

Juba

Waw

Gulu

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Kisumu

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YerevanBaku

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Ouagadougou

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N’Djamena

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GibraltarAthene

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Rome

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Tripoli

Antananarivo

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Valletta

Nouakchott

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Niamey

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Ad Dawhah

Kigali

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Mogadishu

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Mbabane

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Lusaka

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Alger

Gaborone

Bangui

Brazzaville

Le Caire

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Accra

Conakry

Bissau

Jerusalem

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Rabat

Maputo

Lisboa

Sao Tome

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Freetown

Bloemfontein

Pretoria

Khartoum

Lome

Kampala

Damas

ESPAGNEPORTUGAL

BULGARIA

TURKEY

GREECE

CYPRUS

NORTH CYPRUS

ALBANIA

MACEDONIA

KENYA

ETHIOPIE

ERITREE

SOUDAN

EGYPTE

NIGER

MAURITANIE

MALI

NIGERIA

SOMALIE

NAMIBIE

LIBYE

TCHAD

AFRIQUEDU SUD

TANZANIE

ANGOLA

ANGOLA

ALGERIE

MADAGASCAR

COMOROSMOZAMBIQUE

BOTSWANA

ZAMBIE

GABON

REPUBLIQUECENTRE

AFRICAINE

TUNISIE

ITALIE

MAROC

OUGANDA

SWAZILAND

LESOTHO

MALAWI

BURUNDI

RWANDA

TOGO

BENIN

GHANA

COTED'IVOIRE

LIBERIA

SIERRA LEONE

GUINEE

BURKINA FASOGAMBIA

CAPEVERDE

CAMEROUN

SAO TOME & PRINCIPE

ZIMBABWE

CONGO

Républiquedémocratique

du CONGO

GUINÉE EQUATORIALE

WESTERNSAHARA

(occupée par le Maroc)

DJIBOUTI

SENEGAL

GUINEA BISSAU

Iles Canaries

AZORES

JORDAN

ISRAEL

LEBANON

ARMENIA AZERBAIJAN

KUWAIT

QATAR

BAHRAIN

U. A. E.

YEMEN

SYRIA

IRAK

IRAN

SAUDI ARABIA

MALTA

Mediterranean Sea

Mer rouge

A T L A N T I C

O C E A N

Tropique du Cancer

Equateur

Tropic of Capricorn

1000 Miles0

0 1000 Km

2010

- 20

11 -

201

2 -

2013

- 2

014…

FranceEcquevilly

Paris

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Kisinöv

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Nicosie

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Tbilissi

Erevan

Bakou

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AndorreMonaco

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Bosnie

MACEDOINE

ROYAUME-UNIIRLANDE

ALLEMAGNE

ITALIE

MALTE

LYBIE

SUISSE AUTRICHE


ROUMANIE

MOLDAVIE

GRECE

BULGARIE

UKRAINE

POLOGNE

PAYS-BAS

DANEMARK

Iles Feroe(Dan.)

Jan Mayen (Norv.)

LITUANIE

LETTONIE

FINLANDE

SUEDE

NORVEGE

ISLANDE

ESTONIE

BELGIQUE

HONGRIE

YOUGOSLAVIE

CROATIE

ALBANIE


BIELORUSSIE

TURQUIE

IRAK

IRAN

AZERBAÏDJANGEORGIE

ARMENIE

JORDANIE

EGYPTE

CHYPRE LIBAN

ISRAEL

KAZAKHSTAN

RUSSIE

Russie

SYRIE

ARABIE SAOUDITE

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ALGERIE

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PORTUGAL

ECHELLE 1 : 30 000 0001 cm = 300 km

EUROPE

UkraineVinnytsia

Aprè s p lu s d’une année

d’expérience, j ’ a i cons ta té

à chaque fois u n a c c u e i l

b i e n ve i l l a n t e t t rouvé de s g ens

heureux de donner pour une juste cause.

Au début j’ai eu quelques interrogations. Non pas que

j’appréhendais les missions qu’on allait me confier, mais plutôt comment se ferait le contact avec mes accompagnateurs salariés.

Certains d’entre eux ne maîtrisent pas vraiment le français et n’étant pas moi-même d’un naturel expansif, je me posais des questions quant à la nature et la possibilité de notre communication. Comment penser en effet que dans un véhicule, pendant un temps de trajet parfois long, on ne puisse pas échanger une conversation, ou au minimum quelques phrases, c’était là le problème de mes débuts de chauffeur.

Et bien à aucun moment je n’ai rencontré de difficulté. Certes la différence d’âge entre eux et moi a joué en ma faveur, le respect pour “l’ancien“ peut être, celui qui a de l’expérience ? Mais il y a aussi le

fait pour eux d’être intégrés à une équipe très soudée qui n’agit que pour les aider à se sortir d’une situation provisoirement difficile : quand on se sent soutenu, je crois qu’on est plus naturellement porté à l’échange.

Des difficultés à avoir une conversation, il y en eut quelques fois bien sûr, en particulier avec un salarié d’origine turque pour qui le français est un véritable problème, mais d’une extrême gentillesse ou avec tel autre, originaire du Moyen-Orient dont le discours est un savant mélange d’arabe, d’anglais et de français ; dans ces deux cas comme avec d’autres, on finit toujours par capter un moment de leur vie passée, même si une partie de la conversation a pu échapper. Je me souviens au tout début des collectes, j’étais parti avec un salarié originaire du Tibet. Il m’a raconté avec force gestes, quelques mots de français et aussi d’anglais comment des militaires chinois avaient fusillé une partie de sa famille ; avec un groupe, il s’était enfui de son pays à pied à travers la montagne pour rejoindre les Indes, mais je n’ai jamais su comment il était arrivé jusqu’à Ecquevilly.

Voilà quelle est mon activité de « collectes » au sein de La Gerbe. J’en retire une grande satisfaction car mon action s’intègre à l’ensemble des activités humanitaires de l’association. C’est bien le cas du matériel récupéré dont une grande partie

sera envoyée dans le cadre de l’action humanitaire internationale, et le reste mis en vente à la Ressourcerie pour contribuer ainsi au financement de l’association, comme le fait également la récupération des cartouches d’imprimante recyclables.

Autre satisfaction, celle du contact avec les salariés en contrat d’insertion pour qui notre attitude peut être un exemple. Nous contribuons aussi à les améliorer dans la pratique du français, indispensable pour eux dans la recherche d ’ u n t r a v a i l . Enfin, satisfaction parfaitement égoïste que const i tue l a collecte, car il s’agit presque toujours de contacts et de situations différentes auxquel s i l f aut s’adapter, cela me plaît et me convient parfaitement.

Dominique

“Il faudra a t t e n d r e

e n c o r e 6 mois”. C’est

ce que nous a dit Vadim, notre

p a r t e n a i r e d e Vinnytsia, concernant

la possibilité de voir notre cargaison débloquée.

M a l g r é q u e l q u e s

contretemps et des démarches

en douanes plus compliquées que

prévu, Tony Elonge, notre correspondant en

RDC (depuis qu’il a quitté la France en novembre 2013), a finalement réussi à dédouaner et obtenir le Toyota Hilux, un 4x4 adapté pour circuler sur les pistes et dans les régions accidentées.

Voilà ce que lui ont laissé entendre des contacts haut placés. Notre

matériel était arrivé en Ukraine bien avant les moments de tension sociale mais déjà la politique concernant les envois humanitaires posait quelques problèmes. Depuis que les protestations ont commencé à secouer le pays, les poss ibi l i tés de dédouanement s’amenuisent d’autant plus. Il est

Ce véhicule fait partie du projet de santé au bénéfice de la zone de

Tshudi Loto, où Tony est médecin chef. Ce territoire enclavé manque cruellement de matériel et les distances à parcourir pour toute personne malade rend les chances de guérison extrêmement faibles pour quiconque a besoin de soins en urgence. L’utilisation d’un 4x4 contribuera à un meilleur maillage de ce territoire grand comme l’Île-de-France.

même possible qu’à terme, notre matériel « se perde » dans les dédales de l’administration. En attendant, les espoirs restent permis et nous prenons notre mal en patience en gardant le contact avec nos amis ukrainiens, que j’espère rencontrer une fois au moins en 2014.

Michaël Païta

L’envoi d’un conteneur de matériel médical est toujours prévu et sera effectué dans les prochaines semaines depuis Ecquevilly, où se fera le chargement. Le 4x4, quant à lui, a été expédié depuis Gilbraltar où se trouve l’ancien propriétaire, un garage Toyota, professionnel spécialisé en véhicules équipés pour un usage humanitaire.

M. P.

RDCSud Kivu

Flash communication : Désormais vous pouvez recevoir des informations “en temps réel” de La Gerbe Ecquevilly :

— Le site www.ecquevilly.lagerbe.org où se trouvent des informations dans l’onglet “Actualités”.

— Le blog lagerbeecquevilly.solidairesdumonde.org (accessible aussi à partir du site, onglet “blog”)

où sont publiées des actualités et des photos

— La page Facebook https://www.facebook.com/esperance.lagerbe où se trouvent des nouvelles brèves

MAROCLes dernières nouvelles du Village de l’Espérance ne sont malheu-reusement pas encourageantes.

La direction actuelle semble laisser le site se détériorer au fil des mois.

L’entretien courant des infrastructures n’est pas fait, et surtout, les installations se dégradent. Une partie des bâtiments n’a plus d’électricité, les machines à laver sont défectueuses, les jeux d’extérieur

représentent maintenant un danger s’ils sont utilisés par les enfants. Les employés du Village et les anciennes familles d’accueil s’inquiètent pour la sécurité des enfants et leur bien-être au quotidien. La nourriture semble ne pas manquer, ce qui n’est pas le cas des vêtements ou des soins médicaux.

Depuis maintenant 4 mois les employés n’ont pas été payés et personne ne semble savoir où se trouve l’argent qui leur est normalement versé

par le gouvernement. Face à cette situation, et malgré la pression de la

direction, ces derniers protestent et cherchent à être entendus par le Roi

du Maroc ainsi que par les associations de défense des droits de l’Homme au niveau national et international.

Dans ce contexte délétère et sans leurs familles d’accueil, l’équilibre émotionnel des enfants est largement affecté. Les familles expulsées espèrent des autorités marocaines qu’elles donnent priorité au

bien-être des enfants et à leur avenir. M. P.

C’est ce véhicule là ;-)

98

Mars 201483

Mars 201483

Boulangerie solidaireAide aux familles démunies

Misiunea Est Vest

Marta Oprita et sa fille Hanna

dirigent l’association Missiunea Est

Vest, qui intervient principalement par des

parrainages d’enfants de familles nombreuses (110

enfants parrainés), de l’aide sociale auprès de familles en

situation de grande pauvreté, de la distribution de matériel médical à

des organismes de santé (hôpital, clinique, orphelinat). La MEV finance une partie de ces

projets par les bénéfices des ventes d’un magasin de matériel d’occasion et prépare l’ouverture d’un centre

d’accueil et de formation situé en zone défavorisée.

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MadridLisbonne

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BratislavaBudapest

Kisinöv

Kiev

Varsovie

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Tbilissi

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Bakou

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ECHELLE 1 : 30 000 0001 cm = 300 km

EUROPE

RoumanieBrasov

RoumanieBrasov

« Que ceux qui ont faim aient du pain ! Que ceux qui ont du pain aient faim de justice et d’amour ! » Abbé Pierre.

En ce début d’année 2014, nous sommes reconnaissants parce que

Dieu est resté à nos côtés et nous avons la certitude qu’Il est avec nous encore aujourd’hui et pour les jours qui viennent. En 2013, il y a eu beaucoup d’événements, du bon et du mauvais, des succès et des échecs,

mais commençons par le positif : la MEV a pu aider plus de 140 familles. Nous avons pu rester à leurs côtés dans la famine, dans les maladies, les manques de toute sorte et les soucis spirituels. Grâce au soutien financier régulier, nos familles ont réussi à garder la tête hors de l’eau, payer leurs impôts et leurs dettes de consommation. (Une seule est encore

sous la menace d’une expulsion à cause de ses impayés de gaz et d’électricité).

Nous avons pu tous les fournir en vêtements grâce aux magasins d’occasion. Tout ce que nous en sortons, nous le donnons aux familles que nous suivons, mais pas seulement. Beaucoup de familles des quartiers pauvres de Persani, Cuciulata et Rasaritului vivent de ce commerce de vêtements : les vêtements sont vendus à très bas prix ou échangés contre de l’alimentation. De plus en plus de gens nous téléphonent pour nous demander des habits, même des petits magasins de village et récemment encore un hôpital, fonctionnent en partie avec les affaires

que nous leur fournissons contre une somme symbolique. Tout ceci doit être considéré comme une aide au redressement des personnes, une lutte contre le maintien des démunis dans l’assistanat, et non comme un commerce.

L’hôpital nous demande régulièrement du linge de lit, des pyjamas, des chemises de nuit, des chaussons et de la vaisselle. Merci beaucoup pour tout ce que vous nous envoyez, tout ce matériel de qualité qui fait la joie de beaucoup de monde ici. Les employés des magasins d’occasion nous remercient régulièrement pour le salaire qu’ils reçoivent chaque mois.

C’était un miracle qu’elle n’avait encore jamais pu vivre de pouvoir acheter des vêtements pour ses 7 enfants et ses 24 petits-enfants. Elle veut revenir!

La boulangerie est aussi une grande bénédiction. Nous avons commencé à cuire du pain un peu avant Noël. Pendant les jours fériés, chaque famille a pu avoir du pain et ensuite, nous avons continué tant que nous pouvions financer l’achat du pain précuit avec le bénéfice du magasin.

Selon les jours, nous faisons plus ou moins de bénéfices, et pour l’instant, nous cuisons et donnons du pain une ou deux fois par semaine. Si nous avions un revenu régulier et si nous

pouvions consacrer une somme déterminée chaque mois à cet achat, nous pourrions faire plus de pain, ce qui serait bien car beaucoup de familles souffrent de la faim. Chaque jour, des gens frappent à notre porte parce qu’ils n’ont rien à manger. Des enfants, des adultes, des jeunes et des vieux… on peut voir le désespoir dans leurs yeux. Ils ne veulent pas d’argent, ils veulent juste du pain.

La semaine dernière, un bébé est mort de faim et de froid. La mère était sous-alimentée et n’avait pas assez de lait. Dans leur cabane, il faisait un froid glacial, car ils n’avaient plus de bois pour le feu. Le tout petit bébé serré sur la poitrine de sa maman, dans un dernier regard muet, a rendu son dernier souffle. Le cri de la mère : « pourquoi nous avez-vous laissés mourir

de faim ? » … Elle a 2 autres enfants et ils vivent dans des conditions inhumaines. Ce sont leurs voisins qui nous ont appelés pour demander de l’aide pour cette famille. Ils n’avaient même pas de quoi enterrer le bébé.

« Pourquoi tu mendies ? » demandais-je à une mignonne petite fille de 9 ans, qui venait de frapper à ma porte avec sa mère. Elle rougit et répondit de façon hésitante, si doucement que je l’ai à peine entendue : « parce que j’ai faim. Maman est malade et ne peut pas travailler, et j’ai toujours faim. » Elle s’accroche très fort à la main de sa mère et ne la lâche pas. Des larmes perlent dans les yeux de la mère qui ne dit mot. Mais le cri silencieux était bien là.

Nous voulons aider nos enfants à pouvoir vivre et nous ne voulons plus jamais laisser se passer de telles drames. Chaque nouveau-né a droit à la vie et de tels cas ne devraient plus jamais se produire à notre époque en Europe. Avec 0,28 €, on achète un petit pain au magasin Metro. Si cela vous tient à cœur, aidez-nous s’il vous plaît à donner chaque jour un morceau de pain à ces personnes qui ont faim.

En conclusion, nous voulons vous dire encore une fois un très grand merci. Il faut que vous sachiez aussi que même si nous n’avons pas encore pu utiliser la maison de Mercheasa, nous organisons régulièrement des rencontres pour les enfants dans 2 quartiers pauvres, et ce sont Hanna et Naomi qui s’y engagent.

Affectueuses salutationsMarta Oprita

Ce n’est pas rare de voir l e mat in à 10 h, avant l ’ ouve r tu re ,

d é j à t o u t e u n e f i l e d e

clients attendre j o y e u s e m e n t

pour voir ce que l a bou t ique l eu r

réserve. Ils savent tous que chaque matin, de

8 h à 10 h, nous trions les vêtements pour en mettre une

partie en vente.

Tibi se rend presque chaque jour dans les familles pour apporter les vêtements que nous leur réservons, et aux endroits où ils sont redistribués. Dans le village de Cuciulata, où habite cette jeune femme seule dont nous vous avions déjà parlé, une petite boutique de couture a vu le jour, où plusieurs autres mamans et jeunes femmes viennent pour fabriquer des vêtements.

Hier, une dame de 81 ans est venue au magasin. Elle avait fait 250 km en bus pour venir, après avoir entendu parler de nous. Elle a acheté pour deux gros sacs de vêtements et de linge de maison, reconnaissante et les larmes aux yeux, et en partant, elle nous a adressé bien fort une magnifique parole de bénédiction que tous les clients ont pu entendre.

La MEV autofinance en partie ses projets humanitaires au travers de 2 magasins de vêtements et de mobilier d’occasion.

Le produit des ventes permet de financer 4 emplois et l’intégralité des bénéfices est utilisée pour soutenir les actions caritatives.

1110

Mars 201483

Mars 201483

Depuis de nombreuses années

Claudia s’investit auprès des enfants en

Roumanie tout comme dans son quartier en France.

Nous sommes heureux, au sein de La Gerbe, de soutenir son

engagement auprès des plus petits.Il vous est possible de soutenir fiancièrement cette mission en

spécifiant sur votre don qu’il est destiné au service de Claudia.

L’ADMR permet à chacun de voir son quotidien

facilité et pour certains, d’avoir une

vie transformée au travers de don de matériel médical

(fauteuils roulants, béquilles…).Mihai et Rodica Fighir, les dirigeants

de l’association, eux mêmes touchés par le handicap, s’efforcent de créer des opportunités pour offrir à

leurs membres une vie un peu plus colorée.

Ploiesti : projet TrambulinaParis

MadridLisbonne

Berne

Rome

Vienne

Prague

BratislavaBudapest

Kisinöv

Kiev

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EUROPE

Projet social Rayon de soleil 2014 : Altan Tepe

Adresse :

NOM : Prénom :

Code Postal : VILLE : Email

✄

Service Abonnement - [email protected] GERBE ZAC du Petit Parc - 13 rue des Fontenelles - 78920 Ecquevilly

Bethel est une association

caritative roumaine, fondée par Cristian et Maria Mateescu, qui intervient localement

en appui aux personnes en situation de précarité

(soutien financier, médical, matériel, repas hebdomadaires,

grâce aux bénéfices de deux boutiques de vente de matériel

d’occasion).

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EUROPE

Arad, une belle fin d’annéeParis

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ECHELLE 1 : 30 000 0001 cm = 300 km

EUROPE RoumaniePloiesti

RoumaniePloiesti

Etonnant, le nom de ce village en Roumanie, mais il existe

bel et bien dans le sud-est dans le département de Tulcea, port du Danube. « Altan Tepe », ces mots turcs signifient « foule », « fourmilière de gens » : une fourmilière de mineurs travaillaient dans la mine de cuivre dont l’exploitation a commencé pendant la 2e guerre mondiale, quand le cuivre était transporté en Allemagne. Entre les années 1961 et 2003, la mine a été administrée par une entreprise roumaine qui a fait sortir de la terre, utilisant diverses technologies, du cuivre, du soufre, du fer, de l’or et de l’argent, ce qui faisait que les roches supérieures scintillaient pendant la nuit. C’est durant cette période que les habitants ont surnommé Altan Tepe : La Colline d’Or. Le village et sa mine sont devenus la fierté du département de Tulcea, modèle d’une société prospère parce qu’il y avait de nouveaux immeubles, une salle de cinéma de 300 places, une bibliothèque de 8000 livres, un club de sport, un parc, un dispensaire ; l’école primaire et la maternelle étaient pleines. Pendant son fonct ionnement, la mine comptait 1400 employés qui, après la fermeture en 2003, ont reçu des

salaires compensatoires et ont quitté le village pour trouver du travail ailleurs. La mine recèle encore des richesses, mais on lit dans un article de journal : « La mine qui a apporté tant de richesses, a condamné à mort une communauté entière. Des 1500 habitants du village, il n’en reste qu’un peu plus de 200 ».

C’est dans ce village qu’il y a 3 ans, le couple Mihaela et Ghita (Gil) Dragomir s’est établi. Nous avons fait connaissance avec Gil par l’intermédiaire d’un ami et, parce que nous voulions offrir à quelqu’un notre Dacia (qui a rendu service à Béthel plus de 8 ans) : nous la lui avons donnée en août 2013.

Lui et sa femme s’occupent des enfants de ce village. Ils ont aménagé un espace dans un immeuble inhabité. Ils l’ont équipé de tables, chaises, armoires, tapis et beaucoup de jeux et de jouets. Ils y réunissent les enfants pour le soutien scolaire aux devoirs, pour des jeux, et toutes sortes d’activités éducatives. Ils organisent des excursions ou des sorties dans les forêts, tout en gardant contact avec les parents. Et, aidé par les enfants et quelques parents, Gil a même creusé

une piscine pour que les enfants puissent se baigner!

Début décembre, Ovidiu et Viorel ont rempli le minibus de Béthel : réfrigérateur, vêtements, jouets, tables de chevet, chaises. Le tout, destination Altan Tepe, même si le minibus s’est embourbé et a dû être tiré hors de la boue par un tractopelle.

Nous voulons encore aider ce couple qui a un grand cœur pour les enfants pauvres qui y vivent. Nous prévoyons un voyage pour le printemps pour mieux connaître leurs besoins et faire ensemble un projet pour développer le soutien scolaire pour les enfants défavorisés du village. Le village ALTAN TEPE, nommé « la colline d’or » a reçu un nouveau nom : « le village qui pleure ».

Pour BethelMaria Mateescu

Depuis cet automne, je suis très prise par le montage du projet de centre d’accueil pour enfants, le centre Trambulina (= Tremplin).

Je suis passée de rendez-vous en rendez-vous, d’administrations

en administrations, chez l’avocat, le notaire, le juge,… jusqu’au Ministère de la Justice, pour obtenir

Chers amis de l’Espérance :

Nous avons de nombreux motifs de remerciement dans nos

activités, en voici quelques-uns :✓ le 11 nov, c’était l’occasion pour les membres de l’ADMR de remercier Dieu pour son aide au niveau personnel, dans le cadre d’une réunion intitulée « le jour de remerciement ».

Recevoir Espérance en version papier pour 2014 : ci-joint 10 €. SOUTENIR la publication Espérance et les abonnements gratuits : ci-joint 20 €.

Recevoir Espérance en version électronique (remplir la case email) NE PLUS recevoir Espérance. SOUTENIR l’association : ci-joint un chèque à l’ordre de la Gerbe de : _________________________________ €

Pour les projets à EcqUEvILLy et INTERNaTIONaL pour les projets à LézaN

Abonnement

201410 € votre abonnement est à jour jusqu’à la date indiquée au dessus de votre adresse sur l’enveloppe.

Je dési re :

RoumanieArad

les autorisations de créer la structure légale qui portera le projet. Et tout ceci a pris beaucoup plus de temps que prévu. La réponse positive du Ministère m’est enfin parvenue début février ! Les prochaines étapes du projet sont donc la finalisation du dossier à déposer au tribunal, la recherche d’un terra in et du financement. A suivre !

Claudia Petrequin

✓ le 1er déc, nous avons pris part à une réunion organisée pour les volontaires qui agissent au niveau social à Arad. ✓ le 3 déc, comme d’habitude nous avons organisé au siège de l’association une réunion pour la « journée internationale des personnes handicapées ».✓ le 10 déc 2013 fut un jour très important pour nous, car Michael Païta de La Gerbe nous a représentés à Paris lors de la présentation officielle de la 1re « Journée mondiale des Chevaliers » qui aura lieu le 20 sept 2014 : les organisateurs ont retenu notre projet SpecialCareArad pour aménager un cabinet de kinésithérapie et de massage au siège de l’association, et nous prions pour les donations des participants. ✓ comme à la fin de chaque année, nous avons organisé un repas de fête pour Noël pour les membres de l’association, qui ont reçu une petite aide financière

et des cadeaux symboliques offerts par des sponsors locaux.✓ la grande surprise fin décembre, c’était le premier don pour notre projet SpecialCareArad de la part de nos partenaires La Gerbe, un magnifique soutien, afin de commencer ce printemps les préparatifs pour aménager le cabinet.✓ nous allons continuer évidemment la distribution gratuite du matériel médical pour l’autonomie reçu à travers La Gerbe.

Mihai et Rodica Fighir, ADMR

1312

Mars 201483

Mars 201483

La Gerbe et la Fondation

« Mission Est-Ouest » sont à l’origine de la

création de l’ADDIP en 2006, afin de proposer aux

jeunes issus d’orphelinats une formation et une réintégration

progressive.

L’association Pomirenje

“Réconciliation” a été fondée en 2004 à Zenica .

En 2007 l’association a été reprise par Walter

Goncalvez pour continuer les actions qu’il menait au

sein de la mission Professionals International, qui a dû fermer son

bureau local de Zenica.

ADDIPl’histoire cachée derrière le visage

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EUROPE

RoumanieBrasov

“Comment es-tu arrivée là ?” demandai-je à l’une des jeunes filles qui nous accompagnait pour notre sortie de 3 jours. Nous emmenions en balade un groupe d’adolescentes entre 12 et 18 ans vivant toutes dans un orphelinat dirigé par les services de la protection de l’enfance de Brasov.

“ Ma mère était malade. Mon père était parti pour assister à un mariage et

nous avaient confiées, moi et ma mère, aux soins de son meilleur ami. Mais malheureusement, ma mère et lui ont eu une aventure, et suite à cela, nous avons cessé d’être une famille…”Et l’histoire continue… Une autre jeune fille a elle aussi sa triste histoire. Le père a abandonné sa famille et comme la mère a commencé une nouvelle relation

amoureuse néfaste pour les enfants, cette jeune et ses frères ont été placés en orphelinat. Une autre adolescente a décidé de quitter sa famille après que son oncle ait commencé à avoir un comportement inapproprié après son 16e anniversaire. Suite à quelques-unes de ces histoires, je réalisai une fois de plus que la présence de ces jeunes ici étaient la conséquence des erreurs, des mauvais choix ou des habitudes néfastes d’autres personnes. J’ai demandé à l’une de ces jeunes filles : “Quel a été le plus grand défi auquel tu as été confrontée en vivant ici ?” Sa réponse fut la suivante : “Ne pas avoir la présence et le soutien de mes parents, ne pas avoir leur amour ni leur étreinte dans mes moments les plus sombres.”

A la fin de cette sortie, les filles nous ont laissé un mot. On pouvait y lire quelque chose comme : “Un grand merci pour ces rayons de lumière et cette joie dans ce monde triste et sombre.” Nous en avons tous pleuré. Merci à vous, chers amis, de nous soutenir et nous encourager à amener lumière et joie dans ces jeunes cœurs blessés. Merci.

L’équipe de l’ADDIP.

Chers amis,

Au moment où j’écris cette lettre, notre ville, Zenica, et la plupart des grandes villes de Bosnie sont bouleversées par des manifestations suivies de vandalisme et d’importantes destructions pour protester contre la corruption, la famine, le chômage (+- 44 %) et le manque d’avenir. Les bâtiments du gouvernement cantonal et la mairie investis par les manifestants ont été tous incendiés. L’avenir est très incertain.

C’est dans ce contexte de misère et de manque d’espoir que nous

sommes ici depuis plus de 14 ans pour apporter un message d’espoir et de changement de vies.

Je suis reconnaissant à Dieu et à tous ceux qui au cours des ces années nous ont permis de faire la différence et d’être utile pour changer les vies de dizaines de familles. Nous ne pourrions pas faire grand-chose sans vos dons et votre aide pratique. Merci encore à tous ceux qui au cours de ces dernières années ont été des acteurs utiles dans l’histoire de notre peuple.

Le 18 février, la télé flamande de Belgique va présenter un reportage sur notre service auprès des enfants

et des jeunes aux comportements psychopathologiques que nous prenons en charge et qui logent à la Vallée de la Grâce. La Maison de la Grâce accueille actuellement 12 garçons qui y vivent continuellement et 3 autres y travaillent la journée. Parmi eux, 8 sont encore mineurs et nous avons de nouvelles demandes pour en accueillir d’autres. Dans ce contexte, le travail à la Vallée apparaît pour eux comme un dernier recours pour trouver une issue à la crise morale et matérielle qu’ils traversent. C’est pour cela que nous avons toujours des besoins financiers pour continuer à améliorer les conditions de travail ainsi que la rentabilité de la ferme et occuper les jeunes utilement, dans le but de rendre la ferme de plus en plus autonome.

Des producteurs de télévision anglais terminent un documentaire sur les enfants après la guerre de 1992. Le documentaire met en évidence 4 jeunes Bosniaques et retrace les difficultés et le drame vécu après la guerre par ces jeunes entre 1992-1995. L’un des jeunes choisi fait partie de notre maison et joue un rôle très important dans ce film. Nous espérons aussi que, par la vente du film et ses présentations dans le monde entier, il pourra montrer l’importance de notre travail parmi ces jeunes en conflit avec la société. www.betweentwomountains.com

Les deux centres de jour pour les enfants des rues et des roms continuent de se développer, avec plus de 70 enfants qui viennent chaque jour pour des activités scolaires, des ateliers créatifs, un repas chaud et des bains. Ces derniers jours, nous avons accueilli encore une dizaine d’enfants.

Je remercie Dieu de tout mon cœur pour tous ceux qui nous font part de leurs dons pour son service en Bosnie.

Walter Goncalves / Bosnie et Herzégovine

BosnieZenica

Max et le pays en chantier

Jérôme Cuendet 1514

Mars 201483

Mars 201483

Investissez le Don

Impôt de solidarité sur la fortuneLa loi en faveur du travail, de l’emploi et

du pouvoir d’achat (loi TEPA) permet aux contribuables soumis à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) d’effectuer un don directement

déductible du montant de cet impôt. D’ici juin prochain, vous pouvez réduire le montant

de votre ISF en effectuant des dons à certaines œuvres. Ces dons rentrent dans le plafond global de

réduction ISF de 50 000 euros maximum. Le champ des organismes éligibles à la réduction ISF est plus restreint

que celui des organismes éligibles à la réduction de l’impôt sur le revenu.

L’association La Gerbe est éligible aux dons via l’ISF grâce à son chantier d’insertion.

Par exemple : un don de 10 000 euros spécifiquement pour le chantier insertion occasionne une réduction d’ISF de 7 500 euros (1000 x 75 %).

Ce dispositif encourage fortement le mécénat et la philantropie individuelle. Au donateur de choisir les offres correspondant à ses aspirations en terme

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Investissement Socialement ResponsableEt si en avril le networking ne se faisait pas sur un terrain de golf mais au cours d’une visite de Ressourcerie ?

L’En

gage

m

ent Associatif

Et si votre ISF n’était plus un impôt mais

devenait investissementsur le territoire pour l’Economie Sociale et Solidaire ?

Vous êtes assujettis à l’ISF ? : Alors rendez-vous mardi 15 avril 20h30-21h30

à la Ressourcerie*

Dans un créneau horaire limité à une heure, nous vous proposons :

− une visite d’une structure innovante de l’ESS conjuguant

réinsertion, environnement, solidarité

− une présentation d’investissement socialement responsable

− un temps organisé et dédié au networking autour d’une

dégustation de produits issus du commerce équitable.

* 13 rue des Fontenelles 78920 Ecquevilly (autoroute A13, sortie n° 8)16

Mars 201483

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esperance 83

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