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Typologie des Enjeux Environnementaux

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Pr. Halima Ait MalekFaculté Polydisciplinaire - Safi

Master « Espace Géographique et Développement Durable » SOMMAIREI. DEFINITION DES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX

I. 1. PRINCIPES GENERAUX D’UNE DEMARCHE ENVIRONNEMENTALEII.2. QUELQUES NOTIONS ESSENTIELLES

II. TYPOLOGIE DES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX

II.1. ASPECTS ET IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX DUS AUX ACTIVITÉS HUMAINES

1- EPUISEMENT DES RESSOURCES NATURELLESA- Utilisation excessive de ressources naturelles renouvelablesB- Utilisation des ressources naturelles non renouvelables

2- DÉRÈGLEMENTS CLIMATIQUESA. Augmentation de l'effet de serreB. Destruction de la couche d'ozone stratosphériqueC. Augmentation de la teneur en aérosols

3- POLLUTIONSA. Pollution de l’EauB. Pollution de l’AirC. Pollution du Sol

3- NUISANCES

II.2. ECOGESTES A ADOPTER EN ENTREPRISE

1. REDUIRE LES DEPENSES ENERGETIQUES2. ECONOMISER L’EAU3. DIMINUER LE VOLUME DES DECHETS

II.3. ÉCOTOXICITÉ - TOXICITÉ HUMAINE

1. EFFETS SUR LA NATURE ET LA BIODIVERSITÉ2. EFFETS SUR LA SANTÉ HUMAINE

I. Définition des enjeux

environnementaux

dit un jour Antoine de Saint Exupéry, amorçant la démarche de prise en compte de la

fragilité de l’environnement par tout un chacun.

Autrefois, l’humain considérait l’environnement comme une ressource inépuisable en

matières premières. De plus, il croyait que la Terre possédait ses propres mécanismes pour

absorber les déchets qu’il produisait. Aujourd’hui, la population mondiale est d'environ

7,637 milliards d’individus. Les sources de pollution sont plus nombreuses, sans compter

les besoins en énergie qui vont en grandissant. Les principaux enjeux environnementaux

sont variables et hétérogènes : les changements climatiques et l’amincissement et

destruction de la couche d’ozone, effet de serre, respect de la biodiversité, déforestation,

qualité de l'eau, qualité de l’air, santé humaine, bruit etc.

« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants »

Cette prise en compte de l’environnement a débuté dans les années 1970 sous la pression

d’un public scandalisé par quelques accidents environnementaux importants, de la

multiplication des pollutions et du gaspillage des ressources naturelles. Il est alors apparu

possible de concilier développement économique et respect de l’environnement sous

le concept de développement durable.

Une fois les enjeux environnementaux correctement identifiés et définis, il s'agit d'évaluer

correctement la contribution de l'activité humaine sur chacun d'eux. Les méthodes

d'évaluateur diffèrent de par les types d’enjeux environnementaux pris en compte, l'état

des connaissances scientifiques et leur difficulté de mise en œuvre.

LA LEGISLATION ENVIRONNEMENT

LA CONSEQUENCE DES PRISES DE CONSCIENCE DEPUIS ~ 1970

� Les grands engagements internationaux� Stockholm 1972 : Elaboration d’une législation internationale� Rio 1992 : Sommet de la Terre � concept de développement durable� Kyoto 1997 : Convention sur le changement climatique

� Une médiatisation croissante liée, en particulier, aux grands accidents

� Feyzin (1966), le Torrey Canyon (1969)

� Seveso (1976), Bhopal (1985), Bâle-Sandoz (1986), Tchernobyl (1986)

� Exxon Valdez (1989), Erika (2000), Prestige (2003)

التشريعات البيئية

التغطية اإلعالمية

Ait Malek

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� Feyzin (1966)

� le Torrey Canyon (1969)

� Seveso (1976)

Des vapeurs toxiques de dioxine cancérigènes'échappent d'un réacteur chimique de Seveso (Italie)

Explosion de la raffinerie de Feyzin près de Lyon

Le naufrage du pétrolier TorreyCanyon, avec plusde 120 000 tonnes d‘hydrocarbures déversées dansla Manche et atteignant les côtes nord de laBretagne, provoquant la première grande maréenoire de l‘histoire

� Bâle-Sandoz (1986)

Incendie dans un entrepôt contenait, entreautres, des produits chimiques etagrochimiques : insecticides, pesticides,mercure, etc. près de Bâle, en Suisse

Explosion du réacteur numéro 4 de la centralenucléaire de Tchernobyl, en Ukraine.

� Tchernobyl (1986)

� Erika (2000)

L’Erika est un pétrolier qui a fait naufrage au largede la Bretagne, lors d'un transport de 30 884 tonnesde fioul lourd en provenance de Dunkerque et àdestination de Livourne (Italie).

� Prestige (2003)Prestige, un pétrolier, qui transportait du fioullourd a fait naufrage et a provoqué unegigantesque marée noire sur les côtes de Galice,du Portugal, du pays basque, des Landes,d‘Aquitaine, de Vendée, et du sud de la Bretagne.

� Exxon Valdez (1989)

L’Exxon Valdez est un pétrolier américain quis'échoua sur la côte de l‘Alaska et provoqua uneimportante marée noire qui entraina desmodifications significatives de la législationaméricaine sur le transport maritime, en particulierde pétrole.

� Bhopal (1985) Fuite de gaz très toxique et mortelsurvenue dans l'usine de pesticides deBhopal en Inde.

PRINCIPES D’ACTION : prévention, traitement à la source, pollueur-payeur.

� Principales Directives

� EAU1998 : Directive Qualité des eaux1991 : Directive Traitement des eaux urbaines1996 : Directive Pollution par substances dangereuses2000 : Directive Politique eau

� AIR1993 : Directive COV (Les composés organiques volatils)1996 : Directive Qualité de l’air ambiant2002 : Directive Ozone dans l’air ambiant

� DECHETS1975 : Directive sur les Déchets1994 : Directive Déchets d’emballage1999 : Directive Véhicules hors d’usage1999 : Directive Mise en décharge des déchets2000 : Directive Incinération des déchets

� ACCIDENTS MAJEURS1982 : Directive SEVESO : prévention des accidents majeurs1996 : SEVESO II introduit la notion de gestion de la Sécurité concernant la prévention des accidents majeurs

� GESTION ENVIRONNEMENTALE

1996 : Directive IPPC (Integrated Prevention Pollution Control) prévention et réduction intégrées de la pollution

تعليمات

Restriction de l'utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques etélectroniques

Les substances concernées sont :

• le plomb ;• le mercure ;• le cadmium ;• le chrome hexavalent ;• les polybromobiphényles (PBB) ;• les polybromodiphényléthers (PBDE).

Votée en 2003, appliquée en 2006

Les équipements concernés sont :

• Appareils ménagers ;• Équipements informatiques ;• Matériel d'éclairage ;• Outils électriques et électroniques ;• Jouets, équipements de loisirs et de sport ;• Distributeurs automatiques.

Restriction of the use of certain Hazardous Substances in electrical and electronic equipment

La directive RoHS

Objectifs : Organiser la gestion des déchets

Les DEEE ménagers sont collectés : • soit par la distribution, dans le cadre du « un pour un » (le distributeur reprend l’ancien équipement

lors de la vente d’un nouveau) ; • soit en déchèterie, soit par les opérateurs du réemploi, lorsque les équipements peuvent être réutilisés

La directive DEEEDéchets d'Équipements Électriques et Électroniques

(Waste Electronic and Electrical Equipment WEEE)

Objectifs :

• Réduire la consommation des appareils électriques et électroniques grâce à unemeilleure conception (éco-conception).

• Amélioration des performances environnementales du produit tout au long de soncycle de vie.


La directive EUPEnergy-Using Products : Produits utilisant de l’ énergie

Objectifs :

Réduire la nocivité des déchets (mercure, cadmium, plomb).Encourager la collecte et le recyclage.


La directive relative aux batteries

La 1ère démarche d’une entreprise en terme d’environnement est la mise en conformité de

son activité avec les exigences administratives et légales.

La réglementation environnementale est définie par le Code de l’environnement qui regroupe

des dispositions réglementaires relatives à la protection de l’environnement. Les installations

qui présentent des risques ou des inconvénients les plus importants sont soumises à la

législation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).

Une entreprise doit donc respecter au minimum :

� La réglementation générale en environnement (déchets…),

� Les arrêtés municipaux de la commune où se situe l’installation,

� Le règlement sanitaire,

� La réglementation sur l’eau.

I.1-PRINCIPES GENERAUX D’UNE DEMARCHE ENVIRONNEMENTALE • La 2ème démarche d’une entreprise en terme d’environnement est l’analyseenvironnementale ayant pour but :

– De mettre en évidence la vulnérabilité du milieu environnant,

– D’identifier les principales sources potentielles et/ou réelles de nuisance pardomaine environnemental en situation normale (N) (lors des activités de routine),en situation temporaire (T) (lors des phases de démarrage ou d’arrêt desinstallations, des phases de maintenance) et en situation accidentelle (A)(lorsqu’une défaillance technique, organisationnelle ou humaine est survenueengendrant une situation d’urgence ou un accident),

– D’identifier les impacts significatifs sur l’environnement,

– De déterminer les actions prioritaires à mener sachant qu’un bon nombre d’entreelles peuvent se résumer, dans un 1er temps à de simples « écogestes ».

Dans ce nouveau contexte, les clients demandent que les services soient produits par desentreprises conscientes de leurs responsabilités environnementales et sociales. Laprotection de l’environnement est alors devenue un enjeu sociétal primordial et sa priseen compte par les entreprises est nécessaire.

،لتسليط الضوء على ضعف البيئة المحيطة

يأو الفعلية لإلزعاج حسب المجال البيئ/ د المصادر الرئيسية المحتملة و يحدث

،تحديد التأثيرات الكبيرة على البيئة

نهاتحديد اإلجراءات ذات األولوية لتنفيذ مع العلم أنه يمكن تلخيص عدد م

Ait Malek

2

EXIGENCES ISO 14001 CONCERNANT L’AELa norme ISO 14001 exige que l’entreprise ait défini une procédure pour identifier lesactivités, produits et services sur lesquels elle est censée avoir une influence, afin de définirceux qui ont ou peuvent avoir des impacts significatifs sur l’environnement.

Ces impacts doivent être gérés dans le temps et réduits ou éliminés.

LES CONCEPTS FONDAMENTAUX DE L’ISO O 14001

ACT (Améliorer)Revue de Direction pouraméliorer le système

PLAN (Préparer)Etat des lieuxPolitique environnementaleObjectifs et ciblesPlanification

CHECK (Contrôler)Contrôle des essaisMesuresAudit interneEnregistrement

DO (Faire)Principes d’organisationResponsabilitésMoyensFormationInstructionsPrestations associéesPréventions des situations d’urgence

AMELIORATION CONTINUE ET EVOLUTION PERMANENTES DES SYSTEMES

La direction générale doit rédiger un programme environnemental, document officiel, quidoit être maintenu à jour et distribué aux collaborateurs concernés. Il doit être:

• appropriée à l ’entreprise, à ses produits et à ses impacts environnementaux;• Comportant des engagements obligatoires: l’engagement d’amélioration continue;

l’engagement de prévention de la pollution• visant le respect de la législation en vigueur;• communiquée à l’ensemble du personnel et disponible au public.

Il doit préciser :• les objectifs d’amélioration quantifiés,• les cibles y relatives quantifiées,• les moyens prévus,• les responsabilités,• les délais• les indicateurs

Par exemple :

Aspect : effluents gazeux

Impact : pollution atmosphérique

Objectif : réduire de 10% les émissions totales de CO2

Cibles : 1) Changer les chaudières2) Automatiser le conditionnement d’air3) Réduire le transports de MP par camions

LE PROGRAMME ENVIRONNEMENTAL OU

LA A POLITIQUE E ENVIRONNEMENTALE � L’ENVIRONNEMENT : Milieu dans lequel les êtres vivant se développent, comportedes Composantes biophysiques et des Composantes humaines : l'air, l'eau, l'atmosphère, lesroches, les végétaux, les animaux...

Il doit être pris au sens large, au travers six dimensions :

1. Une dimension écologique : préserver la biodiversité et la validité des écosystèmes parle maintien de leurs conditions de reproduction ;

2. Une dimension pollution : minimiser les rejets dans les milieux et adapter ces rejets auxcapacités de ces milieux.

3. Une dimension ressources naturelles : assurer l’utilisation durable des diversesressources naturelles (eau, sol, énergie, espace, air, etc) en les prélevant de manière à ceque les générations futures puissent avoir le même niveau de développement ;

4. Une dimension sécurité : minimiser et prévenir les risques naturels, sanitaires ettechnologiques pour l’homme et pour la nature afin de lutter contre tout ce qui peutporter atteinte à la santé de l’homme et des espèces vivantes ;

5. Une dimension cadre de vie : améliorer le cadre de vie quotidien des hommes et réduireles nuisances ;

6. Une dimension patrimoine : conserver et transmettre aux générations futures deséléments remarquables du patrimoine.

I.2- QUELQUES NOTIONS ESSENTIELLES

� POLLUTION : c’est la dégradation de l'environnement ou d'un écosystème (d'un milieunaturel) par l'introduction, dans l’air, l’eau ou le sol de substances (naturelles ou chimiques)polluantes, des déchets (ménagers ou industriels) ou de radiations changeant de manière plusou moins importante le fonctionnement de cet écosystème. Elle entraine une perturbation del’écosystème dont les conséquences peuvent aller jusqu’à la migration ou l’extinction decertaines espèces incapables de s’adapter au changement.

Bien qu'elle puisse avoir une origine entièrement naturelle (par exemple éruptionvolcanique, feu de forêt, gaz produits par les marais), la pollution est principalement liée auxactivités humaines.

� Pollution des sols : La notion de pollution du sol désigne toutes les formes de pollutiontouchant n'importe quel type de sol.

� Pollution des eaux : La pollution de l'eau est l’ensemble des transformations de sa qualitéet de sa nature qui rend son utilisation dangereuse.

� Risque pour la santé : Un risque sanitaire désigne un risque, immédiat ou à long terme,plus ou moins probable auquel la santé est exposée.

Les polluants environnementaux de tous genres contaminent l’eau, l’air et la terre mettanten péril les humains et les écosystèmes.

� L’EVALUATION : (évaluer , examiner): tient compte des éléments valorisés de

l’environnement, des enjeux à un moment et instant donné → vise à rendre compte des

impacts sur l’environnement de l’ensemble des mesures prises pour la mise en œuvre d’un

plan, d’un programme ou d’un projet.

� IMPACT est l’effet (incidence, conséquence) modification de l’environnement, quipeut être négative ou bénéfique, résultant totalement ou partiellement des activités (aspects)d’une entreprise.L’impact est caractérisé par :

– Sa grandeur : superficie affectée, accroissement d’un niveau sonore, ….– Son importance : jugement d’expert– Sa signification : valeur accordée par chacun des acteurs aux précédentes:

idéologie, valeurs– Direct ou indirect, temporaire ou permanent, cumulatif, résiduel…

� ASPECT (cause) concerne un élément d'une activité, d'un produit ou d'un service d’une

entreprise pouvant avoir un impact (effet positif ou négatif) sur l'environnement ou la

sécurité.

� ECOLOGIE : Science des Ecosystèmes. Etude du rapport des êtres vivants entre euxet avec leur milieu

� ECOSYSTEME : Système fonctionnel qui comprend une communauté d’êtres vivantset l’environnement qui y est associé (par exemple : une usine est un écosystème)

� TYPOLOGIE : est une démarche méthodique consistant à définir ou étudier unensemble de types, afin de faciliter l'analyse, la classification et l'étude de réalitéscomplexes.

Ait Malek

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II. Typologie des enjeux

environnementauxII.1. ASPECTS ET IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

DUS AUX ACTIVITÉS HUMAINES

La terre a ses limites !

Nous sommes de plus en us sommes de plusplus nombreux

Nous consommons et Nous consommons et produisons de plus en plus

Les impacts environnementaux peuvent être classés suivant 4 catégories : Epuisement des

ressources naturelles, Dérèglements climatiques, Pollutions et Nuisances. Ces impacts sont

quantifiables et mesurables, leur interprétation peut expliquer avec une certaine incertitude

les dommages causés à l’environnement.

MATIERESPREMIERESTRAVAIL ENERGIE

PRODUITSERVICE

LES DIFFERENTS MILIEUX LES NUISANCES POTENTIELLES

AIRMilieu difficile àmaîtriser car mobile(vent, nuages…)

SOLVecteur de pollution(polluer le sol, c’estaussi polluer l’eau !)

EAUDernière étape quicapte la pollution !

BRUIT

L’une des toutes 1ères nuisances ressenties par les individus

ODEUR

Nuisance très difficile à apprécier du fait de sa subjectivité

PAYSAGE

Dégradation des paysages (déchetteries, lignes électriques, panneaux publicitaires…)

……

SENSIBILITE AUX MILIEUX ET NUISANCES POTENTIELLES L’USINE DANS SON ENVIRONNEMENT

ENVIRONNEMENT COMME MILIEU RECEPTEUR

REJETS ATMOSPHERIQUES(fumées)

DECHETS

PRODUIT FINI

EAU USEES

BRUIT

ENVIRONNEMENT COMME RESSOURCES

ENERGIE (électricité, gaz …)

MATIERES PREMIERES + CONSOMMABLES

EAU (industrielle et potable)

CLIENT

Nos activités ont donc des impacts sur l’environnement.

� Production de déchets

� Risques d’incendie

� Risques de pollution des eaux et des sols

� Consommations d’eau et d’énergies

LES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUXLES IMPACTS

� Raréfaction des ressources : eau, énergie

� Réchauffement climatique � CO2, CH4, COV, Oxydes d’azote (gaz à effet de serre)

� L’augmentation de l ’ozone troposphérique et son impact sur la santé

� Pluies acides

� La disparition de la couche d’ozone stratosphérique

� La pollution des sols et son impact sur les nappes phréatiques

� La pénurie en moyens de stockages et de traitement des déchets (paysage, effets induits sur les sols)

� La pollution des rivières et des océans

� Les grandes pollutions accidentelles (déversement de produits, explosions et incendies, accidents nucléaires)

Ait Malek

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AU NIVEAU DES SITES INDUSTRIELS

FACTEURS DE BASE

� Consommation d’eau

� Consommation d’énergie �émission de CO2

� Emission chronique d’effluents aqueux et gazeux

� Déchets� banals et spéciaux� recyclabilité� problèmes spécifiques des emballages

� Bruit �impact sur le voisinage

� Sols �conditions de stockage ; risques de déversement et impact sur la nappe phréatique

� Impact des produits fabriqués �problème fin de vie ; analyse du cycle de vie

� Emission accidentelle de gaz et de polluants liquides

4 catégories d’impacts sur l’environnement : Epuisement des ressources naturelles, dérèglement climatique, Pollutions et Nuisances.

Pollution de l’air(climatisation, peinture,incinération des déchets

produits, odeurs, bruits des machines,…)

Pollution de l’eau(nettoyage des sols, lavage des véhicules, rejets d’effluents,…)

Pollution du sol et dupaysage

(fuites de produits,Stockage de déchets, bétonnage…)

Epuisement des ressourcesnaturelles

(utilisation d’énergies,…)

Nuisances(sensorielles, auditives,…)

Dérèglements climatiques(effet de serre, destruction de la couche d’ozone,…)

1. ÉPUISEMENT DES RESSOURCES NATURELLES

Consommation de e matières premières

1. ÉPUISEMENT DES RESSOURCES NATURELLES

Consommation de ressources naturelles non renouvelables :

Une ressource naturelle est non renouvelable si elle ne se régénère pas dans des délais

qui lui permettent d’être exploitée continuellement.

Exemple : Charbon, gaz naturel, pétrole, uranium

Par exemple, bien que les combustibles fossiles soient continuellement en formation, letaux de transformation de la matière organique est tellement long (millions d’années) qu’àtoute fin pratique cette ressource est non-renouvelable.Les minéraux (sable, sel…) et les métaux sont deux autres catégories importantes deressources non renouvelables

Les énergies non renouvelables peuvent être classées en deux grandes familles :• Les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel, …) proviennent tous de la

dégradation de la matière organique. De ce fait, ils ont une vitesse de « régénération »extrêmement lente à l’échelle humaine et en même temps, leur consommation estintensive, de sorte que les risques d’épuisement à moyen terme sont avérés.

• L’énergie nucléaire est essentiellement basée sur la fission nucléaire, elle-mêmedépendante de l’uranium qui est en quantité limitée sur terre.

L’indicateur "consommation d’énergie non renouvelable" exprime la quantité totale

d’énergie fossile consommée sur tout le cycle de vie du produit. Le calcul de cet

indicateur prend en compte les énergies issues des combustibles fossiles. Le facteur de

disponibilité des énergies non renouvelables est calculé pour chaque extraction de

combustibles fossiles sur la base des réserves disponibles et de leur taux d’exploitation.

Ainsi, la consommation d’énergie non renouvelable conduit à un épuisement des

ressources et donc à un impact environnemental potentiel qu’il convient d’estimer.

Pour minimiser l’impact environnemental correspondant à la consommation d’énergie

Non Renouvelable, il convient donc de privilégier les énergies renouvelables et les

solutions économisant de l’énergie.

Ait Malek

5

Le développement économique actuel consomme beaucoup trop de ressources naturelles et va

conduire à un épuisement de ces ressources à long terme. L’épuisement des ressources naturelles

renouvelables (énergie solaire, énergie éolienne, …) survient quand le taux d’extraction ou

d’utilisation est supérieur au taux de régénération. Il est donc primordial, non pas de réduire la

croissance économique, mais de consommer mieux.

Cet épuisement peut être provoqué par trois facteurs :

• La rareté provoquée par la demande : l'accroissement démographique ou la hausse des

niveaux de consommation tend à provoquer la raréfaction des ressources naturelles accessibles à

chaque personne.

Consommation excessive de ressources naturelles renouvelables :

• La rareté provoquée par « l’offre » : la dégradation de l'environnement entraîne la raréfactiond'une ressource naturelle particulière la rendant moins accessible à chaque individu (exemple :acidification des sols qui contribue à la diminution des cations nutritifs dans les sols et entraîneune baisse de la productivité).

• La rareté d'origine structurelle : certaines ressources naturelles ne sont disponibles qu’enquantité limitée par rapport à une demande raisonnable : la diminution des réserves en poissonsdue à l'intensification de la pêche ; la déforestation pour augmenter les surfaces cultivables ouexploiter les produits de la forêt ; la difficulté d'accès à l'eau potable ou bien la chasse d'espècesen voie de disparition.

Consommation excessive de ressources naturelles renouvelables : Consommation n d’énergie non renouvelable

La production d'énergie, indispensable à la plupart des activités humaines, engendre des

problèmes environnementaux tels que l'épuisement des ressources non renouvelables,

l'élimination des déchets radioactifs produits par les centrales nucléaires ou le réchauffement

de la planète par les gaz à effet de serre émis lors de la combustion des énergies fossiles.

De plus, les prix de l’énergie sont en forte hausse ces dernières années. Dans ce contexte,

réduire sa consommation d'énergie constitue, en plus des économies financières que cela

procure, un geste important en faveur de l'environnement. Il devient essentiel, pour les

entreprises, d’apprendre ou « réapprendre » à mieux maîtriser leur consommation.

Différents types d’énergies sont utilisées en entreprises ; la principale source consomméeétant l’électricité.

Le fioul, le gaz naturel ainsi que le bois sont principalement utilisés pour le chauffage lorsde process industriels.

On assiste également aujourd’hui à une utilisation importante d’énergies renouvelables neconsommant pas de matière susceptible à priori de s’épuiser (vent, soleil, biomasse…),n’appauvrissant donc pas les stocks de matières 1ères et ne rejetant pratiquement pas de gazà effet de serre. Aujourd’hui ces énergies ne représentent que 25% de la consommationmondiale d’énergie.

L'eau est une ressource renouvelable avec un cycle lié aux phénomènes d’évaporation, de précipitation, de ruissellement et d’infiltration. L’eau douce, parce qu’elle est surexploitée, est en fait une ressource rare qu’il convient de préserver. Sur terre, un homme sur trois n’a pas accès à l’eau potable.

L’empreinte en eau ou d’« empreinte hydrique » sert à évaluer l’eau utilisée pour laproduction de nourriture et des biens consommés. L’empreinte en eau d’un produit, bien ouservice correspond au volume d’eau utilisée à tous les stades de sa chaîne de production.La plupart des procédés industriels ont été conçus sans prendre en compte les économiesd’eau. Parmi les secteurs qui utilisent le plus d’eau, on trouve l’agriculture irriguée, lesusages domestiques ou encore les loisirs. Le secteur de l’énergie consomme d’énormesquantités d’eau. Or, la raréfaction d’eau potable et la pollution des ressources en eau doucenous montrent l’existence d’un lien direct entre les activités humaines et l’état dessystèmes d’approvisionnement.

Argent

Or

Platine

TerbiumHafnium

AntimoinePalladium

Indium

Tantale

Cobalt

Zinc

EtainPlomb

Cuivre

Nickel

Fer

Aluminium

Uranium

Pétrole

Gaz naturel

Charbon

1985 1995 2005 2015 2025 2035 2045 2055 2065 2075 2085 2095 2105 2115 2125 2135 2145 2155

Les ressources naturelles constituent un stock fini, donc épuisable

C’est la fin des gisements d’accès facile

Les difficultés à exploiter ne seront pas sans conséquences sur l’environnement

Le coût des matières premières et énergies va s’envoler

Matières premières et énergiesÉchéancier d’extinction probable des réserves

* d’après United States Geological Survey (USGS)

Ait Malek

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2. DÉRÈGLEMENTS CLIMATIQUES

2. DÉRÈGLEMENTS CLIMATIQUES

� L'augmentation de l'effet de serre

� La destruction de la couche d'ozone stratosphérique

� L’augmentation de la teneur en aérosols

Les trois enjeux environnementaux qui influencent le climat au niveau mondial et qui ont

un effet persistant à long terme sont :

Particules en suspension dans l’airconstituées de substances solideset/ou liquides constituent unensemble hétérogène de polluants.

L’effett dee serree estst unn processuss naturelel dee réchauffementnt dee l’atmosphère,e, quiui est

amplifiéé parar less émissionss d’originee anthropiqueue.

a. AUGMENTATION DE L'EFFET DE SERRE

IlIl estst dûû auxx gazz ààà effetet dee serrere:IIl esest dûdûvapeur

auxa x gazgad’eau

àazz ààauauu,

à effee et dede esààdioxyde

errre:edevapeur

carbone,d eaau,d

e,e méthanedioxd

nenenee…

L'effet de serre est un processus naturel qui contribue à augmenter la température de surface. Son principe est que l'atmosphère laisse passer des rayonnements solaires (de jour seulement) ; ce rayonnement est absorbé par le sol qui les ré-émet vers le haut sous forme de rayonnements infrarouges (de jour comme de nuit) ; ces rayons infrarouges sont absorbés par l'atmosphère, ce qui la réchauffe et augmente la température du sol. Cette propriété qu’a l’atmosphère terrestre d’absorber plus ou moins les rayons infrarouges dépend de sa composition, et notamment de sa teneur en

s ou moin GES

3

2

1

L’énergie solaire qui arrive sur terre est enpartie réfléchie vers l’espace, le reste étantabsorbé par l’atmosphère ou par le sol

La plus grande partie de ce rayonnementinfrarouge est piégée par certains gaz présentsnaturellement dans notre atmosphère: les gaz àeffet de serre. Ce phénomène provoquel’échauffement de la basse atmosphère

1

3

5% vers l’espace

95% retenus par l’atmosphère

30% renvoyés vers l’espace

20% absorbés par l’atmosphère

50% vers le sol

Au contact du rayonnement reçu, la terres’échauffe. A l’inverse, la terre se refroiditen renvoyant vers l’espace de la chaleursous forme d’un rayonnement infrarouge

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A - Causes principales

Les augmentations des émissions des gaz à effet de serre (GES) sont principalement dues auxémissions de CO2 lors de la combustion des combustibles fossiles, dans les voitures, lescamions, les avions, les centrales électriques, les installations industrielles et le chauffagedomestique. Le déboisement et les changements d'affectation des sols contribuent égalementà la libération de CO2 dans l'atmosphère.

Parmi les autres sources de gaz à effet de serre,on trouve les émissions de méthane du bétail etde la production du gaz, les protoxydes d'azote(N2O) des sols agricoles, les émissions deméthane provenant des déchets dans lesdécharges ainsi que les émissions de gazfluorés et chlorés (CFC, HFC, HCFC, PFC etSF6) provenant des frigos, climatisations,bombes aérosols et solvants.

Ait Malek

7

Gaz à effet de serre direct :

Les gaz qui contribuent le plus à l'effet de serre sont :� La vapeur d'eau (H2O),� L'ozone (O3),� Hydrocarbures fluorés (HFCs)� Chlorofluorocarbone (CFCs)� Composés Fluorés (SF et CF)� Éthers et éthers halogénés (HCFE, HFE, HG)� Le méthane (CH4),� Le gaz carbonique (CO2)� Le protoxyde d'azote (N2O)

B - Principaux polluants

L'ozone (O3) et la vapeur d'eau (H2O) ne sont pas pris en compte dans les accordsinternationaux (protocole de Kyoto), leur concentration atmosphérique est régulée pardes phénomènes climatologiques plus que par les émissions humaines.

الملوثات الرئيسية

•60% pour la vapeur d'eau ;•26% pour le dioxyde de carbone ;•8% pour l’ozone ;•6% pour le méthane et l’oxyde nitreux.

Gaz à effet de serre indirect :

Plusieurs gaz chimiquement réactifs, notamment les oxydes d’azote (NOx), le monoxydede carbone (CO) et les composés organiques volatils (COV) jouent également le rôle degaz à effet de serre indirect en raison de l’influence qu’ils exercent non seulement sur laproduction d’ozone, mais aussi sur la destruction du CH4 et d’autres gaz à effet de serre.

� Le monoxyde de carbone (CO) entraîne une augmentation de l’ozone troposphériqueen combinaison avec le N2O et les COV. Le CO influe également sur le pouvoird'oxydation de l'atmosphère terrestre et contribue de ce fait à augmenter les concentrationsde méthane et d'oxydes nitreux.

� Les oxydes d’azote NO et NO2 sont regroupés sous l’appellation NOx,l’accroissement de leur concentration a des répercussions sur plusieurs gaz à effet de serreet peut par exemple entraîner une diminution du méthane et des HFC et une augmentationde l’ozone troposphérique.

Les principaux gaz à effet de serre sont :• la vapeur d'eau ;• le dioxyde de carbone (CO2) ;• le méthane (CH4) ;• l'oxyde nitreux ou protoxyde d'azote (N2O) ;• l'ozone (O3) ;• les halocarbones lourds :

� les fluorocarbones chlorés comme les « célèbres » CFC ;� les molécules de HCFC-22 comme le fréon ;� le perfluoro-méthane ;

• l'hexafluorure de soufre (SF6).Ces deux dernières catégories de GES sont qualifiées de Gaz à Effet de Serre industriels.

La conséquence directe de l'augmentation de l'effet de serre est l'augmentation de latempérature moyenne à la surface du globe (augmentation de 0,74 °C ± 0,2 °C).

Les perturbations observées du système climatique sont :

� Augmentation des précipitations et de l'humidité atmosphérique

� Diminution de l'enneigement et de l'étendue des glaces terrestres

� Augmentation du niveau de la mer

Elévation de 1 à 2 millimètres par an, rythme 10 fois supérieur au rythme des 3000dernières années.

� Variabilité du climat et des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes

Augmentation de la fréquence des fortes précipitations de 2 à 4 %, augmentation de lafréquence et de l’intensité des épisodes de sécheresse, réduction de la fréquence destempératures moyennes saisonnières très nettement inférieures à la normale et augmentationde la fréquence des températures saisonnières très nettement supérieures à la normale.

C - Effets potentiels اآلثار المحتملة

L'augmentation de l'effet de serre va accélérerl'appauvrissement de la couche d'ozonestratosphérique. Les scénarios du réchauffementplanétaire prévoient des températures plus hautesau niveau de la troposphère mais plus basses auniveau de la stratosphère, donc plus de nuagesstratosphériques polaires et davantage de chloreactif dans la région du trou d'ozone.

Stratosphère : Couche qui va de la troposphère jusqu'à 50 km et où se situe la couche d'ozone.

Troposphère : Couche de l'atmosphère qui va du sol jusqu'à 8 à 16 km d'altitude.

Ces changements climatiques peuvent déstabiliser l'équilibre d'un écosystème en provoquantdes mouvements de milliers d'espèces qui ne seront plus adaptées aux nouvelles conditions.Dans certaines régions du monde, les sécheresses accrues et l'effondrement de l'agriculturepourraient menacer la sécurité et la stabilité sociale. De plus, à cause de l’augmentation de lafréquence des phénomènes météorologiques violents, une moyenne de 200 millions depersonnes sont touchées chaque année par les catastrophes naturelles dont 80 000 périssent(Science & Vie, 2003).

La couche d’ozone estLa coucheessentielle

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L’ozone stratosphérique absorbe demanière particulièrement efficace lerayonnement UV. Mais certainessubstances détruisent cette protection.

Destruction de la couche d'ozone stratosphérique

b. DÉGRADATION DE LA COUCHE D’OZONE

Ait Malek

8

La couche d’ozone se situe dans la stratosphère. Sans cette

couche, la vie sur Terre n’aurait pas été possible. Elle agit

comme un filtre naturel qui protège toutes les formes de vie de

l'effet nocif des rayons ultraviolets (UV) émis par le soleil.


L'ozone se forme dans l'atmosphère lorsque

les rayons solaires frappent des molécules

d'oxygène (O2) et les scindent en deux

atomes. Si un des atomes ainsi libérés

rencontre une molécule d'oxygène (O2), il se

joint à elle et forme de l'ozone (O3).

Dans une atmosphère non polluée, il

s'établit un équilibre dynamique entre la

production d'ozone et la destruction

d'ozone.

En conséquence, la concentration totale

d'ozone dans la stratosphère demeure

relativement constante.

L'ozone se dissocie naturellement dans l'atmosphère au contact des rayons solaires et sous

l'effet d'une réaction chimique engageant diverses substances qui contiennent de l'azote, de

l'hydrogène et du chlore.

Ces dernières années, l'activité humaine a modifié cet équilibre dynamique en rejetant de

nombreuses substances (polluants) appauvrissant la couche d'ozone.

Une fois arrivées dans la stratosphère, ces molécules, sous l'effet des rayons UV-C,

libèrent du chlore (CFC) ou du brome (halons et bromométhane) qui, à leur tour,

décomposent l'ozone (O3). Le chlore et le brome activent tous les deux les réactions de

destruction de l'ozone sans être eux-mêmes modifiés ou détruits. Ils jouent un rôle de

catalyseur.

Ainsi, un seul atome de chlore peut détruire jusqu'à 100 000 molécules d'ozone avant de

former un composé stable et de disparaître de la stratosphère.

• Oxydes d’azote NOx (NO, NO2)• Hydrocarbures (HC)• Composés Organiques Volatils (COV)

L’oxygène de l’air réagit avec O

Formation et accumulation d’ozone

Rayonnement UV du soleil

Emission de gaz précurseurs d’ozone

(COV-HC-NOx)

Les hydrocarbures (HC) interviennent

Disparition du NO (gaz qui détruit l’ozone)

Transformation du dioxyde d’azote (NO2) en monoxyde d’azote (NO) et en oxygène (O)

sous l’action du soleil

Réactions chimiques diverses conduisant à une accumulation en ozone et une disparition

du monoxyde d’azote (NO)

Les émissions de CFC représentent environ 80% de l'amincissement total de l'ozonestratosphérique. Heureusement, le monde développé a éliminé l'utilisation des CFC enréponse aux accords internationaux pour protéger la couche d'ozone. Cependant, parce queles CFCs restent dans l'atmosphère tellement longtemps, la couche d'ozone ne se réparerapas entièrement avant un certain temps.

B - Principaux polluants

Les activités humaines ont largement contribué à détruire l’ozone stratosphérique. La couches’est amincie de 4 à 6 % aux latitudes moyennes et de près de 12 % aux hautes latitudes. Enfait, les rejets de composés chimiques contenant du chlore et du brome en sont responsables.Les substances appauvrissant la couche d'ozone contiennent diverses combinaisonsd'éléments chimiques, à savoir le chlore, le fluor, le brome, le carbone et l'hydrogène, et sontsouvent décrites par un terme général, les halocarbures.

Les composés qui ne contiennent que du chlore, du fluor et du carbone sont appeléschlorofluorocarbures, ou CFC et sont considérées comme les principaux responsables de ladestruction de la couche d'ozone. De récentes études ont montré que la destruction de lacouche d’ozone est particulièrement importante au-dessus de l’Arctique.

Les CFC sont utilisés dans différents secteurs comme la réfrigération, la climatisation, legonflement de mousses, le nettoyage de composants électroniques et comme solvants.

L'émission de chlorofluorocarbures (CFC), qui sont stables et fortement volatils,conduit à une diminution de la concentration en ozone dans cette « couche » (trou de lacouche d'ozone) par formation d'oxyde de chlore ClO.Les émissions de CFC ont très nettement baissé depuis la mise en application duprotocole de Montréal en 1987, mais le rétablissement des niveaux d'ozone dans lastratosphère est très lent car les temps de transfert des CFC sont très longs (environ 10ans) et leurs effets se font encore sentir à l'heure actuelle. Par ailleurs, d'autres gazindustriels à vie longue sont aujourd'hui incriminés dans la baisse de concentration enozone stratosphérique.

Le protocole de Montréal interdisant la production et l'utilisation des CFC n'a passeulement été un succès pour la réduction du trou de la couche d'ozone. Il est surtout lapreuve qu'une action collective est possible en matière d'impact global.

Aérosols Peintures, déodorants, insecticides, mousse à raser, crème fouettée

Mousses isolantes Mousses utilisées dans les constructions d’habitations et de commerces

Réfrigérants Air climatisé (dans les commerces, les maisons, les voitures), réfrigérateurs, congélateurs

Agents nettoyants Dissolvants pour graisses

Exemples de produits dans lesquels on trouve des CFC :

En dehors des CFC, il existe d'autres halocarbures comme les: Bromochlorométhane (BCM) ;Tétrachlorure de carbone ; Hydrobromofluorocarbures (HBFC) ; Hydrochlorofluorocarbures(HCFC) ; Bromure de méthyle ; Méthylchloroforme et Halons.

En ce qui concerne les autres substances, on notera en particulier les systèmes d'extinctiond'incendie qui contiennent des halons et les fumigants et pesticides qui contiennent dubromure de méthyle.A côté de ces substances liées à l'activité de l'homme, d'autres facteurs influencent laconcentration d'ozone :• Les explosions volcaniques qui larguent des quantités importantes d'aérosols ainsi qu'unpeu de chlore dans la stratosphère inférieure.• Les vents stratosphériques tropicaux. qui déplacent l'ozone sans le détruire.• Le cycle des taches solaires. Ce cycle de 11 années est lié aux changements magnétiques àl’intérieur du soleil. Ces changements magnétiques augmentent la production durayonnement UV.

Ait Malek

9

L'appauvrissement de la couche d'ozone et donc une pénétration accrue du rayonnement UV

entraîne:

� une augmentation de la température de la surface du globe due à :

l'effet direct du rayonnement UV qui atteint la surface de la terre

l'intensification des réactions de production d'ozone troposphérique (qui est un GES)

� une tendance au refroidissement due à :

l'accentuation du rythme auquel sont éliminés les GES tels que le CH4.

C - Effets potentiels

A mesure que la couche d'ozone s'amincit et qu'une plus grande quantité d'UV atteint la

surface de la terre, les réactions photochimiques qui produisent l'ozone troposphérique se

produisent avec plus de vigueur et donc accentuent la problématique du smog

photochimique.

L'amincissement de la couched'ozone stratosphérique

Les impacts de la diminution (amincissement) de la couche d'ozone stratosphérique sont

indirects : une diminution de la concentration de l'ozone stratosphérique induit une

augmentation des UV (nocifs) au niveau du sol, l'exposition à des rayons UV très

énergétique devient plus importante que la normale ce qui a des conséquences néfastes sur

les êtres vivants, les végétaux et les animaux. Les cancers de la peau sont plus fréquents. On

voit également apparaître davantage de cas de cataracts, de vieillissement de la peau et de

plus en plus d’affaiblissement du système immunitaire de l’humain et des animaux. Les

rayons ultraviolets ont également un effet sur le processus de croissance de pratiquement

toutes les plantes vertes et peuvent, entraîner la disparition de certaines espèces.

Les aérosols sont des particules microscopiques en suspension dans l'air d'origine naturelle

(volcans, feux de forêts, tempêtes de sable ou de poussières,…) ou anthropique (combustion

de combustibles fossiles et de biomasse principalement). Les activités humaines sont

responsables d'environ 10% de la quantité d'aérosols présents dans l'atmosphère.

Ces particules sont constituées de substances solides et/ou liquides présentant une vitesse de

chute négligeable. Minérales ou organiques, composées de matière vivante (pollens…) ou

non, grosses ou fines, les particules en suspension constituent un ensemble extrêmement

hétérogène de polluants dont la taille varie de l'ordre du dixièmes de nanomètres à une

centaine de micromètres.

Les aérosols présents dans la stratosphère sont responsables d'un forçage radiatif négatif

(diminution de la température à la surface du globe) en renvoyant une partie des rayons du

soleil dans l'espace. L'amplitude de cet effet de refroidissement dépend de la composition et

de la taille des particules.

c. AUGMENTATION DE LA TENEUR EN AÉROSOLS

3. POLLUTIONS

3. POLLUTIONS

La pollution est la dégradation d'un écosystème par l'introduction, généralement humaine, de

substances ou de radiations altérant de manière plus ou moins importante le fonctionnement

de cet écosystème. e mot désigne aussi parfois les conséquences de phénomènes géologiques

comme une éruption volcanique.

La pollution a des effets importants sur la santé et la biosphère, comme en témoigne

l'exposition aux polluants et le réchauffement climatique qui transforme le climat de la Terre

et son écosystème, en entraînant l'apparition de maladies dans certaines zones

géographiques, des migrations de certaines espèces, voire leur extinction si elles ne peuvent

s‘adapter à leur nouvel environnement.

Les causes de la pollution de l'environnement

L'excès d'engrais et les produits chimiques Les incendies

solides domestiques déchets industriels

substances corrosives

Ait Malek

10

Les causes de la pollution de l'environnement

Contaminación térmica Contaminación visual Contaminación acústica

la pollution chimique la pollution biologique la pollution radiative

la pollution thermique la pollution visuelle la pollution sonore

Il faut distinguer la pollution des eaux souterraines de la pollution des eaux de surface bienque ces deux types de pollutions soient liés.La pollution des eaux souterraines a essentiellement un impact sur la santé humaine et surla disponibilité en eau potable.La pollution des eaux de surface va entraîner des effets multiples sur la faune et la floreainsi que sur la qualité de vie de l'homme (qualité des eaux de baignade, réduction deszones de pêche ou risque pour la santé humaine en cas d'ingestion).

L'activité humaine, qu’elle soit industrielle (industrie agroalimentaire, etc.), urbaine (usagesdomestiques, commerce), ou agricole (utilisation d’engrais et de pesticides), produit unequantité de substances polluantes de toutes natures qui sont à l’origine de différents typesde pollutions. La pollution peut provenir des rejets domestiques ou industriels, oud'événements dramatiques tels que la catastrophe de Baia Mare en Roumanie (du cyanure etdes métaux lourds ont coulé d'une mine d'or dans la rivière et causé la destruction massivede la nature) ou encore les marées noires. Elle peut être due aussi aux épandages depesticides et d’engrais sur les terres agricoles.


A. POLLUTION DE L’EAU

Appauvrissement de lateneur en oxygène dans l’eau

Risques : disparition des poissons,eau non potable

Polluantsorganiques

Phosphore et azoteDéveloppement d’algues

(eutrophisation des rivières)

Produits chimiquesMétaux lourds

Risques : toxicité, eau non potable

Engrais, déchets de jardin, rejets destation d’épuration

Excès de nitrates

Risques : danger pour les nourrissons, eau non potable.

Rejets d’hydrocarbures

1 litre d’huile de vidangerecouvre 1000 m² d’un Étang

Risque : disparition de l’écosystème

« L’eau est un patrimoine vital commun à tous »

On distingue divers types de pollutions :

� La pollution par les matières organiques

� La pollution microbiologique (bactéries, virus et autres champignons),

� La pollution par les hydrocarbures

� La pollution chimique (par les fertilisants, pesticides, métaux, détergents…),

� La pollution par les nitrates des eaux souterraines

� L'eutrophisation des eaux de surface (apport excessif en nitrates et phosphates)

� La pollution métallique

� La pollution par les déchets solides

B - Types de pollution et effets potentiels

Les matières organiques, principaux polluants des milieux aquatiques, proviennent desdéchets domestiques (ordures ménagères, excréments), agricoles (lisiers) ou industriels(papeterie, tanneries, abattoirs, laiteries, huileries, sucreries...), lorsque ceux-ci sontrejetés sans traitement préalable. Certaines substances organiques sont facilementbiodégradables et peuvent donc être décomposées et éliminées. Mais, lorsqu'elles sont enexcès, leur décomposition peut entraîner l'asphyxie de la faune aquatique et même ladisparation de la vie végétale. Les micropolluants organiques (ex : le chloroforme)peuvent également entraîner des risques de toxicité immédiate (effets mutagènes etcancérogènes).

POLLUTION PAR LES MATIÈRES ORGANIQUES

Les déchets organiques, en particulier les excréments, contiennent des germes pathogènes

(virus, bactéries ou parasites) véhiculés par l’eau. Ces germes peuvent provoquer des

maladies comme le choléra, la typhoïde, des maux de ventre, de vomissements, de maux de

tête, de fièvre ou de diarrhée... La pollution des eaux continentales a fortement diminué

dans les pays industrialisés grâce à la mise en service de stations d’épuration qui assurent le

nettoyage des eaux usées avant leur rejet dans la nature. Mais cela n’est pas le cas des pays

en développement où elle provoque encore des morts innombrables.en développement où elle provoque encore de

POLLUTION MICROBIOLOGIQUE

النفايات العضوية

Ait Malek

11

Les hydrocarbures (tels que le pétrole ou le mazout que l’on retrouve dans la mer ou sur lesplages), bien que biodégradables, peuvent avoir des effets toxiques importants sur la flore etla faune aquatiques (principalement les oiseaux et les mammifères marins) lorsqu'ils sontprésents en fortes quantités :

� Hypothermie : quand un oiseau entre en contact avec un produit pétrolier, le mazoutcolle aux plumes, laissant les eaux froides passer au travers des plumes externes. Àmesure que l'oiseau s'efforce de maintenir sa chaleur corporelle, il brûle ses réserves degraisse. Sans aide, l'animal finira par mourir d'hypothermie

� Noyade : peut être causée par le poids des hydrocarbures sur les plumes ou uneréduction de l'air retenu dans le plumage

� Empoisonnement : quand l'oiseau essaie de nettoyer le pétrole sur ses plumes ou s'il senourrit d'aliments contaminés, il ingère ou inspire du pétrole.

� Irritation ou ulcération : peut causer des dommages à la peau, aux yeux, à la bouche ouaux cavités nasales.

POLLUTION PAR LES HYDROCARBURES

انخفاض حرارة الجسم

تسمم

Les pollutions par les hydrocarbures sont également responsables de risques sanitaires

pour l'homme liés aux opérations de nettoyage des côtes et des oiseaux. Les pesticides (insecticides, raticides, fongicides et herbicides) sont des composéschimiques dotés de propriétés toxicologiques, utilisés par les agriculteurs pour luttercontre les animaux (insectes, rongeurs) ou les plantes (champignons, mauvaises herbes)jugés nuisibles aux plantations.Une grande partie d’entre eux est dispersée dans l’atmosphère, soit lors de leurapplication, soit par évaporation ou par envol à partir des plantes ou des sols sur lesquelsils ont été répandus. Disséminés par le vent, ces pesticides sont ensuite drainésjusqu’aux milieux aquatiques par les eaux de pluie (ruissellement et infiltration). Ils sontainsi à l’origine d’une pollution qui contamine toutes les eaux continentales : coursd’eau, eaux souterraines et zones littorales. Les effets d’une pollution liée aux pesticidessur les écosystèmes sont importants.

Pollution avec les engrais dans leschamps pour faire pousser lesrécoltes, les produits chimiquespour repousser les insectes etc..

POLLUTION CHIMIQUE (PAR LES PESTICIDES)المبيدات الحشرية مبيدات الفطريات مبيدات األعشاب

La pollution chimique produite parr L’utilisationn dess insecticides,s, dess pesticidesLaet

pollutionLa pet herbicides

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Il y a d’autres sources de pollution de l’eau mais qui sont naturelles :Inondation, Ras de Marrée, Tornade, Tsunami, ...

La présence de nitrates dans les eaux continentales provient essentiellement de l’agriculture.Le reste est issu des rejets de l’industrie. Très solubles dans l’eau, les nitrates constituent lacause majeure de pollution des grands réservoirs d’eau souterraine du globe. Alors qu’enl’absence de contamination, la teneur en nitrates des eaux souterraines varie de 0,1 à 1milligramme par litre d’eau, elle dépasse souvent aujourd’hui la norme retenue pour leseaux potables par l’Organisation mondiale de la santé (50 milligrammes par litre).Désormais, de telles eaux nécessitent un traitement spécifique pour pouvoir êtreconsommées.

La pollution des eaux par les nitrates présente donc un double risque :

� Effets toxiques sur la santé humaine par accumulation dans les eaux souterraines, etdonc un impact sur l’Utilisation des ressources naturelles en diminuant l'accessibilitéà l'eau potable à cause de la pollution des nappes souterraines par les nitrates, lespesticides et les métaux lourds.

� Modification de l’équilibre biologique des milieux aquatiques en provoquant desphénomènes d'eutrophisation. L'apport excessif de nitrate dans les cours d'eauparticipe au phénomène d'eutrophisation.

POLLUTION PAR LES NITRATES

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EUTROPHISATION (NITRATES + PHOSPHATES)

L'eutrophisation est définie comme : "un déséquilibre d’un écosystème dû à un excès denutriments et de matières organiques biodégradables, qui se traduit par une croissanceexcessive des algues et une diminution de l’oxygène dissout". Ces nutriments sontprincipalement les phosphates et les nitrates, mais aussi l'ammoniac issu de ladécomposition des effluents organiques par des bactéries aérobies.

Ait Malek

12

L'eutrophisation est un phénomène naturel lié à l’évolution des écosystèmes aquatiques vers

des écosystèmes terrestres. Les lacs peu profonds vont peu à peu devenir des marais puis des

prairies et finalement des forêts.

Ce processus est principalement dû aux épandages agricoles très riches en engrais azotés et

phosphorés et aux rejets industriels et urbains (eaux usées par exemple) riches en nitrates, en

ammonium, en matières organiques, en phosphates, etc. Les phosphates rejetés dans

l’environnement proviennent aussi de déjections humaines et de détergents ou lessives

phosphatées.

مستنقعاالنتشار الزراعي

Eutrophisation d'un ruisseau|

En matière de pollution diffuse, on estime

que 0,5 à 2,5 % du phosphore des engrais

utilisés est entraîné par l’eau, lors du

lessivage des sols cultivés par les eaux de

pluie et de drainage.

Les phosphates sont, au même titre que les nitrates, les principaux responsables desphénomènes d'eutrophisation. Ce phénomène est accéléré par la présence de plantesflottantes (prolifération des algues en surface), qui empêchent le passage de la lumière etdonc la photosynthèse dans les couches d'eau inférieures. On observe alors une différence deplus en plus marquée entre les eaux proches de la surface, très oxygénées, et les eauxprofondes, totalement désoxygénées et non éclairées.

Il en résulte la mort d'organismes aquatiques aérobies comme les insectes, les crustacés, lespoissons, mais aussi les végétaux, dont la décomposition, consommatrice d'oxygène,amplifie le déséquilibre.Au bout d’un certain temps, seules les bactéries anaérobies survivent dans ce milieudépourvu d’oxygène : elles se multiplient et provoquent la fermentation de toute la matièreorganique accumulée, libérant des gaz (hydrogène sulfuré et ammoniac) et du méthane.

Une autre conséquence de l’eutrophisation est le développement d’algues toxiques ayant uneffet sur la santé humaine, la faune ou la flore.

L'eutrophisation peut atteindre les eaux douces comme les eaux saumâtres et salées, lemilieu marin comme les milieux continentaux, les eaux profondes comme les eauxsuperficielles.

De multiples activités humaines en sont responsables:� des rejets d’usines, par exemple de tanneries (cadmium, chrome), d’unités de

fabrication de chlore (mercure) et d’usines métallurgiques,� des épandages sur les sols agricoles de boues résiduelles de stations d’épuration,� de l’utilisation de certains fongicides,� des retombées des poussières atmosphériques émises lors de l’incinération de déchets

ou de la combustion d’essence automobile (plomb),� du ruissellement des eaux de pluie sur les toitures et les routes (zinc, cuivre, plomb).

La pollution métallique peut être due à différents

métaux comme l’aluminium, l’arsenic, le chrome, le

cobalt, le cuivre, le manganèse, le molybdène, le

nickel, le zinc... ou encore à des métaux lourds

comme le cadmium, le mercure ou le plomb, plus

toxiques que les précédents.

POLLUTION MÉTALLIQUE

Pollution par des sels de fer|

Ces métaux lourds sont toxiques pour les organismes vivants présents dans lesécosystèmes aquatiques. En outre, certains se concentrent dans les organismes vivants toutau long de la chaîne alimentaire. Ils peuvent ainsi atteindre des taux très élevés danscertaines espèces consommées par l’homme et entraîner des risques pour la santé.Cette pollution conduit à long terme à la disparition d'espèces et à la dégradation del'écosystème.

La pollution métallique pose unproblème particulier, car lesmétaux ne sont pas biodégradableset peuvent causer des dégâtsconsidérables à la faune et la floreaquatique.

Cette pollution provient des débris solides qui s'accumulent le long des cours d'eau ou du littoral :

bouteilles, sacs et autres récipients en matière plastique, bois, débris de filets... Ces objets constituent

surtout une nuisance visuelle qui déprécie l'attrait d'une plage. Flottant au large, ils peuvent constituer

une entrave à la pêche et à la navigation.

Les matières plastiques (déchets les plus fréquents) sont fragmentées en grains et se retrouvent en

grande quantité dans le sable des plages et dans l’eau. Les débris de verre et les mégots de cigarettes

constituent un autre stock important. Ces débris sont dangereux pour la vie marine. Les plastiques sont

ingérés comme proie par les poissons, les tortues marines, les oiseaux de mer. Les désagréments sont

aussi pour les pêcheurs dont les filets récoltent des débris indésirables.

Les déchets industriels ou menagers polluent les

eaux des rivières et des océans. Des dizaines de tonnes

de déchets solides sont déversées dans les océans.

POLLUTION PAR LES DÉCHETS SOLIDES

يقلل من جاذبية الشاطئ

La pollution radio-active est provoquée par les déchets nucléaires. Les centrales nucléaires

et les applications militaires produisent une grande quantité de déchets solides irradiés. La

pollution radioactive a un effet direct sur les peuplements aquatiques en raison de la

toxicité de ses éléments et des propriétés cancérigènes de ses rayonnements. L'homme peut

subir ces radiations en ingérant des organismes contaminés qui ont concentré des isotopes

radio-actifs.

POLLUTION RADIO-ACTIVE

Ait Malek

13

La pollution thermique est une modification de la température du milieu, le plus souvent à la

hausse. Ce type de pollution est causé par les mécanismes de refroidissement (utilisation de

l’eau comme liquide de refroidissement par les industriels dans les centrales thermiques et

nucléaires) des industries et centrales énergétiques qui se traduisent par des rejets d'eau

chaude dans l'environnement. Elle réchauffe les eaux dans lesquelles elle est déversée, ce qui

peut perturber la vie aquatique, animale ou végétale, en modifiant les rythmes physiologiques

des espèces (reproduction, survie hivernale, etc) et augmenter la toxicité de certains éléments

pour les poissons.

Modification des paramètres physico-chimiques de l'eau

POLLUTION THERMIQUE

La turbidité désigne la teneur d'un fluide (cours d'eau) en matières en suspension qui le

troublent. Une modification de la turbidité (ex. lavage de matériaux de sablière ou de

carrière) et de la salinité de l'eau (ex. eaux des mines de sel) peuvent avoir des

conséquences pour la faune et la flore aquatique.

Modification des paramètres physico-chimiques de l'eau

TURBIDITÉ

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POLLUTION ACIDE (ACIDIFICATION)

L'acidification de l'atmosphère (augmentation de l’acidité de l’air) est principalement dueaux émissions :• de dioxyde de soufre SO2 (procédés industriels) ;• des monoxydes d’azote NOx (transports et industrie) ;• de gaz carbonique CO2 (combustibles fossiles).Ces gaz réagissent avec l'eau (humidité) pour former de l'acide sulfurique (H2SO4), del'acide nitrique (HNO3) ou encore de l'acide carbonique. Ces polluants se retrouvent alorsdans les « pluies acides » dont les conséquences sont la dégradation des forêts, l'altérationdes sols et pollution de la nappe phréatique, l'acidification des lacs et la disparition de lafaune aquatique, ou encore la dégradation (par corrosion) des matériaux. Les pluies acidesqui en résultent ont un pH voisin de 4 à 4,5 (pluie normale pH 5,6).

L’acidification recouvre le problème des pluies acides qui modifie laL acidificationproductivité

nionéé des

couvre lelrecrsss écosystèmes

obpropesese .

Les "pluies acides" résultent essentiellement de la pollution de l’air par des gaz (dioxyde de

soufre et oxydes d’azote) et des particules, issus de différentes activités industrielles, de la

combustion de produits fossiles riches en soufre, de la circulation automobile et de l’élevage

industriel.

Par ruissellement et infiltration, ces pluies acides finissent par acidifier les nappes et les cours

d'eau. Un apport acide trop important va entraîner une baisse rapide du pH. A un pH inférieur

à 5, l’acidification des eaux met en solution des sels d’aluminium contenus dans des silicates,

comme les argiles, et dont la solubilité croit rapidement avec l’acidité du milieu (pour un pH

> 6, l'Al n’est pas soluble dans l’eau).

Très toxiques, ces sels perturbent la photosynthèse des végétaux et la biologie des organismes

aquatiques. D'autres métaux toxiques, comme le cadmium et le plomb, jusque-là bloqués

dans les sédiments, sont également libérés. Si l’acidité augmente encore (pH inférieur à 4),

les vertébrés et la plupart des invertébrés et des micro-organismes sont détruits. Seules

quelques algues et quelques bactéries survivent.

La liste des polluants atmosphériques est longue : les poussières, le SO2, les NOx, le CO,les métaux lourds, les composés organiques volatils, le fluor, l'acide chlorhydrique, les gazà effet de serre et l'ozone, les organochlorés (dioxines et furannes), les HAP(Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques), etc.

Les sources de polluants atmosphériques sont nombreuses et concernent tous les secteursrelatifs aux activités humaines (domestique, industrie, agriculture, transports, etc.) ainsique la nature.

En dehors des effets sur (1) les changements climatiques et (2) la santé humaine,l'augmentation de l'effet de serre, la destruction de la couche d'ozone et le smogphotochimique vont avoir des effets sur la biodiversité :Les changements climatiques dus à l'augmentation de l'effet de serre vont entraîner ledéplacement ou la disparition de nombreuses espèces suite à la modification des conditionsde vie (T° de l'air, précipitations, T° de l'eau,…).

B. POLLUTION DE L’ AIR (POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE) Les gaz toxiques causés par les

usines, les voitures, les chauffages,

l’agriculture forment un couvercle

très haut. Ils bloquent certains rayons

du soleil qui ne peuvent plus passer,

c’est l’effet de serre qui provoque le

rechauffement de la planète. Le climat

devient plus chaud et le niveau des

océans monte puisque les glaciers

fondent.

Ait Malek

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Contrairement à l’ozone stratosphérique qui est bénéfique parce qu’il filtre les UV à hautealtitude, l’ozone situé dans la troposphère, dit ozone troposphérique ou ozone de bassealtitude (Smog photochimique), ne protège pas des rayons UV nocifs du soleil et constitue unpolluant majeur de l’air qui est nocif pour l’homme, la faune, et la flore.

Le terme ''smog'' décrit le mélange de fumée et de brouillard que l'on retrouve dans l'air(smoke (fumée) et fog (brouillard)). C’est un mélange toxique de polluants atmosphériquesque l'on peut souvent observer sous forme de brume diffuse dans l'air apparaissantessentiellement les jours de forte chaleur.

POLLUTION PHOTOCHOMIQUE (OZONE TROPOSPHÉRIQUE)

Pic d'ozone avec smog d'été à Santiago au Chili

Le seuil d'ozone est un indicateur de pollution del'air par l'ozone. Il indique la quantité d'ozone (enµg) par mètre cube d'air. Pour les pays de l'UnionEuropéenne, à partir de 180 µg d'ozone par mètrecube, les populations sont informées de lapollution ; dès 240 µg par mètre cube, une alerteà la pollution est lancée (pic d'ozone).

Les fortes concentration d'ozone troposphérique peuvent altérer les mécanismes dephotosynthèse et de respiration des plantes en provoquant des lésions dans les tissus desfeuilles et provoquer une diminution dans la productivité de certaines variétés d'espècescultivées (exemple : haricot vert, tomate, pomme de terre, maïs, blé,…).Une plus grande exposition des plantes aux ultraviolets suite à la destruction de lacouche d'ozone peut entraîner le ralentissement de la croissance du phytoplanctonsocéaniques (à la base de la chaîne alimentaire) ou des rendements de certaines espècescomme le riz, le maïs,…

Le smog photochimique (d’été) : Désigne une formation d’ozone, un gaz incolore trèsirritant, qui se forme lorsque deux groupes de polluants communs, les oxydes d'azote(NOx) et les composés organiques volatils (COV), réagissent les uns avec les autres sousl'action du rayonnement solaire. Le phénomène de "smog photochimique" est responsablede la production d'O3 qui est le troisième GES "artificiel" après le CO2 et le CH4. Le smogphotochimique est surtout un phénomène observé en zones urbaines denses (brume d'unjaune brunâtre ou d'un gris blanchâtre observé en été au-dessus des grands centres urbains).

ضباب ودخان

الضباب الدخاني

Le smog photochimique (d’été)

Il faut distinguer le smog photochimique (ou smog d'été) du smog d'hiver : Le smog d’hiver ou smog acide est caractéristique de conditions hivernales avec formationde brouillards. Il est généralement lié à la présence d’une inversion de température,empêchant les polluants (SO2 et particules en suspension) de se disperser verticalement. Detels épisodes sont souvent associés à des températures basses et donc à une augmentation desémissions de SO2 et de poussières provenant du chauffage domestique. L’humiditéatmosphérique favorise la transformation du dioxyde de soufre en acide sulfurique. Associéaux poussières, le smog acide est responsable de troubles respiratoires et d’irritationsoculaires.La principale source d'émission de dioxyde du soufre est la combustion de combustiblesfossiles dans les centrales électriques, les véhicules, le chauffage domestique, les raffinerieset autres grandes industries. Les volcans et les feux de forêt rejettent également une quantitéimportante de SO2.

La pollution atmosphérique crée de l'acidité qui retombe au niveau du sol sous la forme depluies, de neige, de brouillard ou de particules. Cette acidité attaque les pierres et lesparties métalliques des bâtiments.Les végétaux sont également sensibles à la pollution atmosphérique. Les "pluies acides "ont un effet direct et néfaste sur le feuillage. Sous l'action de tels polluants, laperméabilité de la cuticule des feuilles et des aiguilles serait modifiée, favorisant ainsi lelessivage des minéraux.

Le smog d’hiver

Certaines sources d’énergie et certains déchets peuvent également être responsables de lapollution de l’air. Une bonne maîtrise de ses déchets et de son énergie est donc déjà une 1ère

prise en charge des rejets dans l’air.

Les principaux polluants de l’air sont :

�Les gaz à effet de serre (principalement CO2) qui sont la cause principale du

réchauffement planétaire,

�Les composés organiques volatils COV (générés notamment par l'industrie, utilisation

de solvants), qui, rejetés dans l’air, sont responsables de la destruction de la couche

d’ozone, ont des impacts sur la santé et causent des risques de nuisance,

�Les oxydes d’azote NOx (en particulier le dioxyde d'azote NO2 émis par l'échappement

des véhicules à moteur thermique) et de soufre qui sont responsables des pluies acides,

�Les poussières qui proviennent de la combustion des produits pétroliers (électricité,

transport…). Les process de sidérurgie, de cimenterie et d’incinération sont aussi la

cause d’émission de particules et de poussières qui peuvent contenir des métaux et sont

donc très toxiques.

Dioxyde de soufre (SO2) et oxydes d’azote (NOx)+

Eau de pluie=

Pluies acides

Risques : destruction des forêts, corrosion,érosion des pierres de construction, acidification des

eaux.

CFC (fluides frigorigènes…) et oxydes d’azote (NOx)

Destruction de la couche d’ozone enhaute atmosphère

Passage des rayonnements ultra-violets du soleil

Risques : cancers de la peau, fragilisation desarbres, irritation des yeux, maux de tête.

Polluants issus de la combustion+

rayonnement solaire=

Excès d’Ozone dans les couches inférieures de l’atmosphère

Risques : altérations pulmonaires, irritation des yeux, effets sur la végétation

Gaz carbonique (CO2) issus de la combustion

Effet de serre

Elévation de la température moyenne de laTerre

Risques : élévation du niveau de la mer,désertification.

L'ozone troposphérique peut provoquer une irritation des yeux, des muqueuses et des voiesrespiratoires. La présence d'une grande quantité d'ozone troposphérique peut rendre larespiration difficile (même chez les personnes en bonne santé) et il favorise les maladies.Les personnes qui sont particulièrement vulnérables au smog sont les personnes présentantdes troubles cardiaques et pulmonaires, les personnes âgées et les jeunes enfants. Les deuxingrédients principaux qui font que le smog affecte notre santé sont l'ozone des bassescouches de l'atmosphère et les particules fines en suspension dans l'air.Les scientifiques font état d’une corrélation entre la mortalité due aux maladies respiratoireset la concentration en ozone troposphérique.

La quasi-totalité de l'ozone troposphérique est d'origine anthropique. Seule une faible part estnaturellement produite au-dessus des zones forestières, ou après des incendies de forêt.L’ozone troposphérique n’apparaît pas directement mais suite à la production de précurseursd’ozone sous l’effet d’un rayonnement solaire intense. C’est pourquoi on qualifie cettepollution de photochimique, qui n’apparaît que par forte chaleur.

Ait Malek

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Bien que les contaminants ou les polluants soient naturellement présents dans le sol, la

pollution du sol se produit lorsque le niveau de produits chimiques toxiques dans le sol

dépasse le niveau qui devrait être naturellement présent. Cette forte concentration de

produits chimiques crée un risque pour les humains et l’écosystème.

La pollution du sol correspond à l’accumulation de composés toxiques : produits chimiques,

sels, matières radioactives ou agents pathogènes qui, tous, ont des effets nocifs à plusieurs

niveaux.

� Les éléments toxiques qui arrivent au niveau du sol touchent les nappes phréatiques qui

deviendront nocives à notre organisme.

� La croissance des plantes et la santé des animaux sont elles aussi menacées.

C. POLLUTION DU SOL

• Déchets industriels

• Déchets urbains

• Pesticides agricoles

• Pluie acide

• Accumulation de composés de sel

• Production naturelle de minéraux

Les sources de pollution des sols peuvent généralement être divisées en deux catégories:

Polluants artificiels : Ce sont les principaux contributeurs à la pollution des sols.

Polluants naturels : Les processus naturels peuvent entraîner l'accumulation de produitschimiques toxiques dans le sol, ce qui entraîne une pollution du sol.

Les pollutions du sols sont dues à l’enfouissement de déchets, à la diffusion lente deproduits répandus sur le sol, à la diffusion de polluants contenus dans les eauxsouterraines et aux retombées de pollutions atmosphériques.

Plusieurs types de menaces pour les sols sont distingués :

Le développement économique et l'accroissement de la population nécessitent de l'espace,

que ce soit pour des activités industrielles (zones industrielles, infrastructures), de logement

(lotissement, urbanisation, tourisme) ou d'agriculture (déforestation). L'utilisation intensive

ou la contamination d'un sol peut en effet le rendre inapte au développement de certaines

activités (agriculture, logement, espaces verts,…).

Certaines affectations rendent impossible l'utilisation du sol pour d'autres fonctions. C'est le

cas notamment des anciens sites industriels désaffectés qui nécessitent une dépollution

préalable avant d'être utilisés pour l'agriculture ou le logement par exemple.

Ces changements d'affectation des sols vont avoir des conséquences sur :

� La qualité de vie : modifications des paysages et perte de patrimoine naturel

� La biodiversité : réduction des zones d'habitat ou destruction d'écosystèmes

األراضتغيير استخدام األراضي استخدا تغيير

LE CHANGEMENT D'AFFECTATION DES SOLS

Les grandes sources de pollution des sols sont les rejets d’activités industrielles,l’enfouissement de déchets, et les déversements ou infiltrations accidentelles. Lesprincipaux polluants sont les métaux lourds, certains pesticides et les hydrocarbures.

Les polluants présents dans le sol peuvent migrer vers les espèces végétales et animales ets'accumuler tout au long de la chaîne alimentaire (dioxines, métaux lourds,…).

Leurs effets toxiques, y compris à faibles doses, peuvent conduire à une détérioration de lavie biologique des sols (baisse de la fertilité) et constituent un danger pour la santépublique en contaminant les végétaux et les eaux (effets sur la santé humaine lorsque lesespèces végétales ou animales contaminées sont consommées par l'homme).

Ces polluants dégradent l’écosystème terrestre mais peuvent aussidégrader les eaux souterraines par infiltration dans les sols. Si un tel solest remis en culture ou en pâturage, ces substances nocives vont seretrouver dans la chaîne alimentaire. Un simple contact (enfants jouantdans une zone qui a pu accueillir des activités polluantes) peut s’avérerdangereux dans certains cas.

L'ACCUMULATION DE POLLUANTS TOXIQUES QUI SONT TRANSMIS AUX PLANTES ET PASSENT DANS LA CHAÎNE ALIMENTAIRE

représentent l’une des sources de la pollution du sol. Ils contiennent des éléments toxiques

qui peuvent s’infiltrer dans le sol, par écoulement simple, ou accéléré par les eaux de pluie.

Ces substances proviennent :- des restes de produits jetés avec leurs emballages- des déchets eux-mêmes : piles et accumulateurs, thermomètres, caoutchouc,

plastiques, composants électroniques libérant des métaux lourds, batteries usagées oumédicaments périmés

LES DÉCHETS MÉNAGERS

Le recyclage des déchets permet de diminuer le volume des ordures qui seront enterrées ou brûlées.

représente une autre source de la pollution du sol. Certains produits peuvent empêcher la

croissance normale des plantes tandis que d’autres peuvent arriver jusqu’à stériliser

complètement les sols.

L’EMPLOI ABUSIF OU MAL ORGANISÉ D'INSECTICIDES OU D'ENGRAIS CHIMIQUES À BASE D’AZOTE ET DE PHOSPHATES

Il est nécessaire de limiter l’emploi des produits

polluants dans l’agriculture. On sait que l'efficacité

d'un engrais diminue à mesure que les quantités

déversées augmentent. C’est pourquoi il faut évaluer

les carences du sol, calculer la dose optimale de

fertilisant et choisir le moment précis où les cultures

en ont besoin.

Ait Malek

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Les industries considérées comme rejetantes des matières particulièrement polluantes:

� Les industries agro-alimentaires

� Les industries papetières

� Les industries de la chimie

� Les industries du cuir

� …

LA POLLUTION DU SOL PEUT ÊTRE AUSSI D'ORIGINE INDUSTRIELLE

L'acidification des sols diminuent leur teneur en cations nutritifs. L’homme favorisel'acidification des sols de trois manières :

� En émettant des polluants soufrés (SO2) et azotés (NOx) qui se transforment dansl’atmosphère en acides sulfurique et nitrique. Ces acides peuvent être transportés parles vents sur des centaines (voire des milliers) de kilomètres avant de retomber sousforme de "dépôts acides".

� En émettant de l'ammoniac dans l’air lors de l’épandage d’engrais. L’ammoniac va setransformer dans les sols en un acide fort (l’acide nitrique).

� En exploitant de manière intensive les forêts et en exportant certains produitscontenant des éléments nutritifs. Ces pertes d’éléments nutritifs peuvent diminuer letaux de saturation du sol et contribuer à acidifier le sol.

L'acidification des sols va entraîner l'acidification des cours d'eau avec les conséquencespour la faune, la flore et la santé humaine.

Cet effet se traduit par une perte d'éléments minérauxnutritifs pour les arbres et la végétation. Les sols sableux sontles plus sensibles ; les pluies acides saturent le sol etl'environnement devient trop acide; les plantes et les animauxsont atteints.

LES PLUIES ACIDES RENDENT CERTAINS SOLS ACIDES

L'érosion du sol est une forme de dégradation, qui sous l'action de l'eau et du vent,

provoque une perte importante de sol chaque année.

Ce phénomène peut être aggravé par l'activité humaine suite à :

� la déforestation : les racines des arbres permettent de retenir les terres et le feuillage

protège le sol des effets du vent et des fortes pluies,

� de mauvaises pratiques culturales : ceci comprend la profondeur, la direction et la

période de labour ainsi que le maintien d'un couvert végétal

� l'imperméabilisation des sols dû à l’urbanisation qui favorise le ruissellement.

L'érosion est responsable de l'appauvrissement des sols en enlevant la matière organique,

en affaiblissant sa structure et en diminuant sa capacité de rétention de l'eau et de cations

nutritifs, réduisant par là sa productivité agricole.

LES PROBLÈMES D'ÉROSION

4. NUISANCES SENSORIELLESSonores

Les rejets dans l’air peuvent aussi se faire sous forme sonore, autrement dit de bruit. Le bruit est placé

au premier rang des nuisances de la vie quotidienne. La nocivité est fonction de la durée, de l'intensité,

de la répétition et de l'horaire d'émission. Les nuisances sonores sont mesurables et des seuils de

tolérances sont établis.

Les problèmes de bruit touchent essentiellement les milieux urbains et reposent, pour une grande part,sur le trafic automobile et aérien. En milieu industriel, le bruit produit par les usines n'estgénéralement pas perçu à l'extérieur. Selon les évaluations, l'industrie n'intervient que pour 20 %contre 80 % pour les transports dans l'ensemble des émissions de bruit, même si l'impression généralevoudrait que le pourcentage soit plus élevé.Le bruit produit une sensation désagréable, gênante, voire dangereuse pour la santé.0 dB correspond au seuil d’audibilité, 65 dB correspond au seuil de gêne, 95 dB correspond auseuil de danger.

4. NUISANCES SENSORIELLES

dB : décibel

عتبة السمع

En dehors des effets sur l'homme, le bruit peut également entraîner des déplacements de

populations animales (principalement des oiseaux).

Les conséquences sont néfastes sur la santé des personnes qui le subissent. Il agit sur le

système auditif, pouvant causer la surdité totale ou partielle.

Le bruit est également un agent stressant, impliqué dans l'apparition de nombreux troubles tels

que vertiges, troubles du sommeil, d’hypertension artérielle, effets cardiovasculaires, nausées,

fatigue excessive,...

Dans une entreprise, une bonne

maîtrise et une réduction du

bruit entraîne :une plus grande

longévité des machines, un

meilleur cadre de travail et de

meilleures relations avec le

voisinage.

dB : décibel

Ait Malek

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Comme pour le bruit, l'odeur constitue aussi une nuisance. Parmi les composés odorants, le plusconnu est le H2S qui dégage une odeur semblable aux œufs pourris. Le H2S est surtout produitpar les usines de production de pâte à papier (procédé Kraft : processus de conversion du bois enpâte à papier, qui se compose presque uniquement de fibres de cellulose, le composant principaldu papier) et par les raffineries de pétrole.

Olfactives

Les odeurs constituent un facteur important de laqualité de l’air. Elles sont responsables dedésagréments aux riverains mais peuvent égalementêtre annonciateurs d'un risque pour la santéhumaine (exemple : odeur du mercaptan ajouté augaz naturel).

La prise en compte des odeurs est nécessaire pour la qualité des relations avec le voisinage :les plaintes pour mauvaises odeurs sont les plus nombreuses après les plaintes dues au bruit.Les principaux produits odorants sont :

– Les produits soufrés,– L’ammoniac et les amines,– Les produits hydrocarbonés, les aldéhydes et les cétones.

Visuelles Les nuisances olfactives et visuels sont difficilementquantifiables.

Les impacts environnementauxVoici différentes catégories d'impact intermédiaire (mid-point) :- Changements climatiques / Effet de serre- Destruction de la couche d'ozone (stratosphérique)- Eutrophisation- Acidification- Formation d’ozone troposphérique - smog- Toxicité humaine- Ecotoxicité (Toxicité pour les écosystèmes)Certains impacts seront qualifiés d'impact globaux car ils touchent l'ensemble de la planète : leréchauffement climatique ou la destruction de la couche d'ozone par exemple.D'autres impacts, comme l'acidification ou l'eutrophisation seront qualifiés de régionaux car ils touchentun continent ou un pays seulement.Finalement, les impacts qui touchent un territoire restreint seront qualifiés d'impact locaux : écotoxicitépar exemple.

Les impacts environnementaux les plus couramment utilisés en Analyse de Cycle de Viepeuvent être regroupés en deux grandes catégories d’impacts : l’épuisement desressources et les effets nocifs sur l’homme ou l’environnement.

II.2. ECOGESTES A ADOPTER EN ENTREPRISE

Un éco-geste est un geste, souvent simple et quotidien, que chacun de nous peut faire afinde diminuer la pollution de l’environnement et améliorer la propreté de son cadre de vie..

Adopter un comportement éco-citoyen, commence par la prise de conscience desconséquences sociales ou environnementales de chacune de nos actions et de changer sesmauvaises habitudes.

On parle d’éco-geste lorsque ce geste est fait quotidiennement et non de façonoccasionnelle. C’est le caractère quotidien de ce geste qui donne une chance à devenir unéco-citoyen, et à terme, à permettre de réduire la pollution de l’environnement.

Face aux catastrophes écologiques, sanitaires, industrielles auxquelles nous sommes de plus

en plus confrontés, le développement durable propose de faire évoluer les comportements

et modes d’actions de tous les acteurs de la société, en commençant par les entreprises, plus

grosses consommatrices d’eau et d’énergies et plus grosses productrices de déchets,

génératrices de pollutions.

Les entreprises ont du mal encore aujourd’hui à prendre des mesures concrètes en

faveur de l’environnement et ce, malgré l’inquiétude grandissante des experts, de l’opinion

publique et des dirigeants politiques.

Les déchets, eau, transports, biodiversité ou encore énergie, sont autant d'occasions pour

les entreprises de s'inscrire dans la transition énergétique écologique et économiser des

ressources en adoptant des éco gestes. Souvent, nous faisons attention à ces gestes à la

maison ; alors, pourquoi pas au travail ?avail ?

Ait Malek

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LES ÉCO-GESTES DES EMPLOYÉS DE L’ENTREPRISE

� Il est ainsi conseillé d’éviter d’imprimer les documents dont l’impression est évitable et

d’utiliser le verso de vieux documents comme brouillon. Utiliser du papier recyclé.

Sachant que chacun d’entre nous passe environ un tiers de son temps sur son lieu detravail… se préoccuper de l’environnement, c’est aussi et avant tout agir au bureau.

« soyez vous-même le changement que vous voudriez voir dans le monde ». Mahatma Gandhi

Il existe des gestes écologiques très simples que chaque collaborateur peut adopter au sein deson entreprise, notamment pour limiter le gaspillage de manière générale.

� Consommatrice d’énergie et responsable de l’augmentation de l’effet de serre, la voiture

est un mode de transport peu respectueux de l’environnement. Se rendre au travail à pied ou

à vélo, lorsque cela est possible, est aussi bon pour la santé que pour l’environnement.

Quand la voiture est nécessaire, il est judicieux de la partager avec des collègues qui vivent

dans le même secteur (covoiturage).

� Éteindre les écrans, imprimantes, unités centrales d’ordinateurs et les lumières avant dequitter le bureau ou l’entreprise, en fin de journée, en partant en week-end…

� Evitez de mettre en « veilles » les appareils électriques. Le mode « veille » n’est pertinentque si l’on interrompt l’usage de l’appareil pour quelques heures au maximum en cours dejournée. En laissant les ordinateurs, imprimantes… tourner en mode « veille » toute la nuit, ongaspille de l’électricité (la consommation est faible mais continue). Attention, même éteints,les appareils branchés via un transformateur (ordinateur, téléphone portable, imprimantes…)continuent de consommer. Pour éteindre tous ses appareils en un seul geste en partant le soir,il peut être utile de les connecter à une multi prise avec bouton « on/off » lumineux.

� Plutôt que de travailler dans une pièce éclairée par des néons, des ampoules ou une lampehalogène, mieux vaut profiter au maximum de la lumière naturelle du jour en plaçant lesbureaux près des fenêtres dans un endroit aéré et limiter l’usage de la climatisation ;

� Pour préserver la luminosité de la pièce, éviter de la surcharger de posters et d’objetssombres.

� Si l’utilisation d’une lumière artificielle s’impose, privilégier la lampe de bureau quiéclairera une zone de travail précise plutôt qu’un néon plafonnier.

� La lumière : la réduction des consommations d’énergie passe par un ensemble de petitsgestes qui suppose la mobilisation de chacun… Pour ce qui est du gaspillage énergétique,il existe des gestes très simples, par exemple :

� Pour éviter de jeter trop de déchets plastiques, éviter les portions individuelles du genreles gâteaux emballés à l'unité ; boire plutôt l'eau du robinet, à la place d'acheter desbouteilles puis les jeter.

� Éviter d'utiliser des produits valable qu'une seule fois. Lors des collations ou pause-café,il est conseillé d’utiliser une tasse ou un verre et éviter les couverts et les gobelets jetablesen plastique pour quelques gorgées d’eau ou de café,

La recherche d'économies sur les consommations d'énergie suppose un suivi régulier desconsommations (gaz, électricité, fioul, ...) et des coûts associés, cela permet de bienidentifier les postes les plus coûteux et où la possibilité d'économie est la plus importante. Ilexiste en effet au sein des entreprises des activités stratégiques énergivores dont il fautréduire considérablement la consommation en énergie. C’est le cas : de la ventilation et/ouclimatisation ; de l’éclairage ; du transport ; des équipements ; …etc

1. REDUIRE LES DEPENSES ENERGETIQUES

LES ÉCO-GESTES À ADOPTER PAR L’ENTREPRISE

En plus des éco-gestes que tout un chacun peut adopter de son côté, l’entreprise peut bienévidemment s’engager pleinement dans une conduite écoresponsable, sans forcémentaugmenter ses dépenses.Parmi les éco-gestes très simples qu’une entreprise pourrait adopter :

� Utiliser des imprimantes jet d’encre, qui consomment environ 5 fois moins d’énergie queles imprimantes laser ;

� Opter pour un chauffage à thermostat réglable pour éviter de consommer inutilement del’énergie.

� Pour consommer moins d’énergie au quotidien, le choix d’un matériel économe s’impose(label Energy Star ). Remplacer les ampoules classiques par des ampoules basseconsommation (qui consomment jusqu’à 5 fois moins d’énergie), ou des ampoules LEDconsommant beaucoup moins d’électricité et durant plus longtemps ; les dépoussiérerrégulièrement (pour récupérer 30% de luminosité).

Une bonne connaissance de la situation énergétique dans une entreprise est nécessaire pourdéfinir les actions prioritaires en matière d’économies d’énergie. La consommationd’électricité au sein d’une entreprise n’est pas négligeable. Elle représente un coûtimportant, alors qu’il est facile de réaliser des économies.

� Programmer la mise en veille des ordinateurs de l’entreprise après un certain tempsd’inactivité dans le cas où certains collaborateurs oublient de les éteindre.

Tous ces gestes sont de bonnes astuces à appliquer dans le cadre professionnel, mais aussipersonnel. Ils sont simples et avec la contribution de chacun, ils peuvent diminuer lesimpacts négatifs de l’activité de l’entreprise sur l’environnement.

� Limiter les déplacements en voiture et privilégier les transport en commun. En général,30% des déplacements correspondent à des trajets domicile/travail, dont les ¾ se font envoiture, avec un taux de remplissage proche de 1.

� Limiter ses déplacements et gagner du temps : l’évolution technologique propose auxprofessionnels toute une panoplie de moyens sophistiqués pour communiquer : téléphone,courriers électroniques, visioconférence… Bref, de multiples raisons d’économiser letransport

� Pour un rythme de travail de 8 heures par jour, un écran à cristaux liquides (LCD: liquidcristal display) permet de réaliser des économies d’énergie de plus de 100kWh/an parrapport à un écran à tube cathodique (CRT : Cathode Ray Tube) de taille similaire.

� Éviter de renouveler fréquemment le parc informatique et limiter ses besoins en matièrede performances, dans la mesure du possible. La fabrication d’un ordinateur a un impactécologique important (fabriquer un ordinateur de 24Kg réclame 240Kg de combustible,22Kg de produits chimiques et 1,5 t d’eau claire ; fabriquer une puce électronique de 2gdemande 1,7Kg d’énergie fossile, 1m3 d’azote et 32l d’eau).

Ait Malek

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Des éco-gestes pour économiser de l’énergie et réduire les gaz à effet de serre:

� Limiter la consommation d'eau et de produits

� Choisir de préférence des détergents facilement biodégradables.

� Economiser les produits détergents en respectant les règles de dilution.

� Traquer les fuites (robinets, tuyaux, canalisations) en suivant la consommation et en vérifiant lesinstallations car Un robinet qui fuit = jusqu’à 680 L d’eau par jour !

� Un robinet débite 13,5 L d’eau à la minute !

• Ne pas laisser couler l’eau en continu pendant le lavage des mains : faire des « pausessavonnage » puis rincer

• Aux toilettes, placer une bouteille pleine, dans le réservoir de la chasse d’eau permet deréduire le volume d’eau englouti à chaque fois que l’on actionne la chasse d’eau. Il existeaussi des chasses d’eau à double débit. 2 types existent : 3 ou 6 litres d’eau contre 9 litrespour une chasse d’eau classique.

� Favoriser le nettoyage mécanique et utiliser des machines auto laveuses pour le nettoyage des solsdes ateliers et magasins. Leur utilisation offre le triple avantage :

• De limiter la consommation d’eau et l'emploi excessif de produits chimiques,

• De concentrer la pollution dans une moindre quantité d’effluents.

2. ECONOMISER L’EAU

� Produire moins de déchets. Pour être économe et réduire sa production de déchets, sefaire livrer les fluides utilisés (huiles, solvants, ...) en vrac ou en fûts de 200 litres, cecisupprime nombre de petits conditionnements.

� Favoriser la valorisation des déchets. Trier les déchets, toute entreprise, dans sonfonctionnement quotidien, produit des déchets (documents jetés, emballages, etc.).Séparer plastiques, papiers, cartons, verres et les autres déchets permet de faciliter leurrecyclage.

� Réduire la toxicité des déchets en utilisant des produits moins polluants comme parexemple des peintures hydrosolubles à la place des peintures à base de solvant.

� Eviter les pollutions accidentelles. Stocker les déchets contenant des liquides polluantssous abris dans des bacs étanches ou sur des aires de stockage étanches. Ne jeter pasdans la nature de déchets susceptibles de polluer l'eau (bidons d'huile et de diluant,poussières de ponçage, fonds de pots de peinture...). 1 L d’huile (vidange…) peutcontaminer plus de 2 millions de litres d’eau dans les rivières. Faire éliminer cesdéchets spéciaux par une entreprise spécialisée.

� Vérifier le «devenir» des déchets dangereux. Réclamer et conserver les bordereaux desuivi des déchets dangereux remis lors de la prise en charge par une entreprisespécialisée.

3. DIMINUER LE VOLUME DES DECHETSEn recyclant les déchets, la pollution diminue : quelques gestes à avoir :

� S’informer des nouveaux produits, procédés et filières d’élimination plus respectueux del’environnement. S’associer à d’autres entreprises du même secteur d’activité pournégocier un coût d’élimination plus favorable et organiser une collecte et une éliminationgroupées des déchets.

� Le papier constitue 80% des déchets produits par une administration.Réduire sa consommation de papier est souvent la première action écologiste établie dans uneentreprise, car elle reste l’une des plus accessibles. Il existe de nombreuses astuces pourutiliser moins de papier au quotidien :• Imprimer moins : n’imprimez que ce qui est indispensable, sur du papier recyclé de

préférence et recto-verso ; La fabrication de papier est un poids lourd pourl’environnement : déforestation, consommation de ressources telles que l’eau et l’énergie,et production de très nombreux déchets.

• Se servir du côté vierge des documents anciens ou erronés comme brouillon ou commesupport de prise de notes ;

• Minimiser les impressions couleur et favoriser le noir et blanc ;• Imprimer seulement les parties qui m’intéressent sur le document choisi ;• Privilégier les échanges par e-mail aux courriers papier dans la mesure du possible !

Chaque année, nous consommons environ 80Kg de papier par salarié or la fabrication d’1Kgde papier blanc ordinaire nécessite 60L d’eau, du bois provenant d’arbres coupés (plus de40% du bois exploité commercialement sert à la fabrication de papier) et de l’énergie (lepapier recyclé nécessite 20 fois moins d’arbres, 10 fois moins d’eau et 2 fois moins d’énergieque le papier blanc ordinaire pour un prix quasi identique).Pourtant, 1 feuille sur 6 imprimée sur le lieu de travail n’est jamais utilisée et 43% desemployés impriment jusqu’à 50 pages par jour.

Des éco-gestes pour réduire les gaz à effet de serre:

Des millions de cartouches d’impression sont utilisées chaque année dont seulement 15%sont recyclées. Une fois vos cartouches d’encre épuisées, ne les jetez pas à la poubelle,elles peuvent être reconditionnées : après avoir été collectées, elles sont démontées,nettoyées et les pièces usées sont remplacées. La cartouche est alors remplie à nouveaud’encre et remise en vente, avec les mêmes performances qu’un produit neuf. Les encresvégétales peu polluantes existent.

EFFETS SUR LA SANTÉ HUMAINE

EFFETS SUR LA NATURE ET LA BIODIVERSITÉ

II.3. ÉCOTOXICITÉ - TOXICITÉ HUMAINE

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Pollution de l'air, des eaux, des sols, et Pollution de l air, des eaux, dleurs répercussions sur les

es sols, et x, ds s écosystèmes

Atteinte à la a santé Atteinte à laahumaine.

Ecotoxicité :On entend par écotoxicité, l’évaluation de la toxicité d’un produit ou d’une substance surtout organisme vivant, l’homme étant exclu.

Toxicité humaine :On entend par toxicité humaine ou impacts toxicologiques, l’évaluation de la toxicité d’unproduit ou d’une substance sur l’être humain.

� L'altération du paysage suite à des modifications physiques des espaces (urbanisation,déforestation, construction de routes, industrialisation,…) va avoir un effet direct sur laqualité de vie des habitants et entraîner des retombées économiques négatives.

� La diversité biologique, ou biodiversité, fait référence à la variété dans les organismesvivants, tant au niveau génétique qu’au niveau des interactions entre eux. Puisque tous lesorganismes sont interdépendants, toute perte de biodiversité (extinction d’espèce) résulteen la fragilisation du système entier. D’autre part, une perte de biodiversité entraîne unefragilisation (voir un risque de disparition) des écosystèmes.

EFFETS SUR LA NATURE ET LA BIODIVERSITÉ

Les effets sur la nature et la biodiversité comprennent la perte de biodiversité etl'altération du paysage causées par l'activité humaine.

Les types de pollution ayant des effets sur la nature et la biodiversité sont multiples et l'onpeut considérer que tous les enjeux environnementaux (en dehors des nuisances directespour l'homme comme le bruit et les odeurs) entraînent un risque pour une ou plusieursespèces animales ou végétales. Les différents enjeux environnementaux sont classés enfonction des compartiments de l’environnement (Eau, Air ou Sol) qui assurent latransmission des polluants vers les différentes espèces.

La pollution peut avoir un impact très important sur l’environnement.* Réchauffement climatique qui transforme le climat de la terre et son écosystème* Trou dans la couche d'ozone,* Migrations ou l’extinction de certaines espèces, ce qui impacterait la biodiversité et

compromettrait la chaîne alimentaire.

les particules en suspension dans l'air et l'ozone troposphérique dégradent la végétation et

détériorent certaines matières naturelles et synthétiques, notamment les peintures et les

teintures. En outre, l'ozone est un gaz à effet de serre puissant qui contribue aux

changements climatiques.

Le dioxyde de soufre est également toxique pour certaines plantes et peut produire des

signes visibles de blessure et/ou réduire les rendements de certaines récoltes. Les effets

salutaires peuvent aussi être observés sur quelques plantes où le dioxyde du soufre réduit la

fréquence de maladies fongiques. Rappelons que le SO2 interagit avec l'eau, la lumière

solaire et les ions présents dans l'atmosphère pour former diverses particules acides

(sulfates), qui sont une composante importante des pluies acides.

Contrairement aux polluants atmosphériques, les gaz à effet de serre n'ont pas d'effet sur la

santé mais sur le climat de toute la planète. Il met en péril l’équilibre de la planète avec pour

conséquences la fonte des glaces et l'élévation du niveau des mers.

Le lien entre les effets néfastes sur la santé humaine et leurs origines (exposition à unesubstance chimique particulière), peut être obtenu à partir d'études épidémiologiques. Onestime qu'environ 30.000 substances chimiques artificielles sont commercialisées enquantité supérieur à 1 tonnes/an et, pour la grande majorité d'entre elles, la connaissancedes risques qu'elles présentent pour la santé des personnes et pour l'environnement est trèslimitée. Certaines de ces substances ont été recensées en tant que substances dangereuses etdoivent faire l'objet d'une évaluation exhaustive des risques, d'autres sont toxiques.

Une grande partie des produits chimiques (les phénols polychlorés, les hydrocarburesaromatiques polycycliques (HAP), les métaux lourds (mercure, cadmium, plomb,…)) quipénètrent dans l'eau, même en quantité minime, sont également toxiques pour l'êtrehumain.

A côté de ces polluants, pour lesquels les effets sur la santé sont le mieux connus, lespesticides (environ 350 produits différents : herbicide, insecticide, fongicide, nématicide,…), substances chimiques de synthèse principalement utilisées par l'agriculture pourdétruire les êtres nuisibles pour les cultures, peuvent s'accumuler dans la chaîne alimentaireet/ou contaminer les milieux naturels quand ils sont mal utilisés (en terme de quantités) eten raison de leur faible pouvoir de dégradation.

EFFETS SUR LA SANTÉ HUMAINELa santé humaine est affectée par les problèmes écologiques liés à la pollutionatmosphérique et aquatique, aux substances chimiques dangereuses et aux nuisancessonores. La pollution atmosphérique est responsable du décès de millions de personnes dansle monde.

On peut considérer différentes catégories de risques pour la santé humaine :

� Toxicité humaine par polluant : inhalation, ingestion ou contact direct de substancestoxiques pour l'homme.

� Smog photochimique (brouillard jaune/noir au dessus des villes) : production excessived'ozone troposphérique et accumulation de particules en suspension. Les risques dusmog d'été pour la santé sont des problèmes d'irritation des yeux et des voiesrespiratoires.

� Les particules en suspension : poussières ou de minuscules gouttelettes assez petites pourdemeurer en suspension dans l'air. Ce sont ces particules qui donnent au smog sa couleurbrune, gris foncé ou blanche selon le type de particules. Les petites particules (˂10micromètres), sont très nuisibles à la santé humaine, en particulier pour les personnes quiont déjà des maladies cardiaques ou pulmonaires. Les particules très fines (˂ 2,5micromètres), sont particulièrement inquiétantes, car elles peuvent pénétrerprofondément dans les poumons. Elles peuvent aussi demeurer en suspension dans l'airdurant des jours, voire des semaines et se répandre sur de longues distances. Le principede précaution doit être appliqué de la part des riverains d'installations industriellescomme les cimenteries.

� Les métaux lourds (plomb, mercure, arsenic, cadmium, …) due aux émissions provenantdes activités humaines industrielles sont les polluants qui impactent directement l’homme.

� Une exposition excessive au dioxyde de soufre SO2 peut causer des effets sur l’oeil, lespoumons et la gorge (bronchites et troubles respiratoires).

� Destruction de la couche d'ozone : exposition accrue aux ultraviolets solaires.

� Exposition au bruit et aux odeurs.

� Maladies respiratoires et cardiaques, d'allergies (en particulier d'asthme), apparition demaladies inconnues, certains types de cancer (poumons, cœur,…), maladies auxpoumons, des effets neurotoxiques et la déficience du système immunitaire. Sans oublierla confrontation à un problème croissant de nuisances sonores.

La pollution peut avoir un impact très important sur la santé humaine. L’effet toxique dessubstances chimiques peut toucher de nombreux organes (yeux, système digestif, reins,poumons, cerveau…) et se traduire par de multiples affections plus ou moins graves(irritation, dépression, essoufflement, œdèmes, maux de tête …).

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L’état doit assurer la surveillance de la qualité de l’air et ses effets sur la santé etl’environnement pour mettre en œuvre le « …droit reconnu à chacun à respirer un air quine nuise pas à sa santé… ».Pour les entreprises, la maîtrise des rejets dans l’air peut constituer un enjeu important. Ellesdoivent :

� surveiller et contrôler leurs rejets,� Mesurer la qualité de leurs rejets,� Diminuer leur quantité en travaillant de façon spécifique sur certains polluants,� S’assurer de leur bonne diffusion dans le milieu naturel.

La loi prévoit des objectifs de qualité de l’air associés à des seuils d’alerte et des valeurslimites. Si les objectifs ne sont pas atteints ou si les seuils d’alerte sont dépassée, l’état doitinformer le public et peut suspendre les activités en cause.

L’INDICE ATMOest un indicateur global de la qualité del’air, calculé pour les agglomérationsde plus de 50 000 habitants

Principaux polluants dans l’air - sources Autres conséquences Effets sur la santéOxydes d'azote (NOx)Le monoxyde d'azote (NO) et le dioxyde d'azote (NO2)sont principalement produits par les transports et lescentrales thermiques

Formation d'ozonetroposphérique et contributionau phénomène des pluiesacides.

Puissant irritant des voies respiratoires en s'infiltrantdans les alvéoles.Au niveau des bronches, il favorise les infectionsbactériennes chez les enfants et une hyperactivitéchez les asthmatiques.

Dioxyde de soufre (SO2)Provient de la combustion du fuel, charbon et diesel

Contribue au phénomène despluies acides.

Essoufflement chez les asthmatiques. Toux et gènerespiratoire chez l'adulte.Altération des fonctions respiratoires chez l'enfant.

Monoxyde de carbone (CO)Produit par les moteurs à essence et l’ensemble desprocédés de combustion

Formation d'ozonetroposphérique

Liaison irréversible sur l'hémoglobine. Baisse del'oxygénation.

Particules en suspension (Ps)Produits de combustion industrielle, chauffage etincinération de déchets. Les particules les plus finessont émises par les moteurs diesel

Salissure des surfaces pour lesplus grosses et transport decomposés toxiques (sulfates,métaux lourds, hydrocarbures)par les plus fines.

Très dangereuses même à faibles concentrations.Altération de la fonction respiratoire chez l'enfant.Propriétés cancérigènes pour les composés émis parles moteurs diesel.

Ozone (O3)Produit dans la basse atmosphère par interaction entreles ultraviolets et les gaz tels que CO, SO2, NOx, COVet hydrocarbures

Forte dégradation de la qualitéde l'air, pluies acides et effetde serre.

Atteint facilement les alvéoles pulmonaires, ce quientraîne toux et altération pulmonaire surtout chezl'enfant et l'asthmatique.Effets aggravés par l'exercice physique.

Composés organiques volatils (COV)Proviennent des hydrocarbures (benzène,1- 3butadiène)émis dans les gaz d'échappement et des solvants

Formation d'ozonetroposphérique

Irritants pour les yeux, gorge, nez, poumons.Capacité respiratoire diminuée.Risques d'effets cancérogènes.

Plomb (Pb) Modifie la composition du sang en gênant lafabrication de l'hémoglobineEffet neurotoxique très important (saturnisme)

Le tableau suivant reprend les pathologies observées en fonction des polluants émis dansl’air dont les effets sont les plus connus. Glossaire

Pesticide : Substance chimique de synthèse principalement utilisée par l'agriculture pour détruire les êtresnuisibles pour les cultures : champignons, insectes, bactéries, herbes, ... Environ 350 produits différents(herbicide, insecticide, fongicide, nématicide, …) sont connus. Mal utilisés (en terme de quantités) et enraison de leur faible pouvoir de dégradation, les pesticides peuvent s'accumuler dans la chaîne alimentaireet/ou contaminer les milieux naturels, c’est la bio-accumulation.

Eutrophisation : Apport en excès de substances nutritives (nitrates et phosphates) dans un milieuaquatique pouvant entraîner la prolifération des végétaux aquatiques (fleur d'eau). Pour les décomposer,les bactéries aérobies augmentent leur consommation en oxygène qui vient à manquer et les bactériesanaérobies se développent en dégageant des substances toxiques : méthane, ammoniac, hydrogènesulfuré, toxines, etc. Toutes les mers, sauf les mers subarctiques, sont touchées par l'eutrophisation. Lesteneurs en nitrate ont doublé, voire triplé dans la mer Noire et la mer d'Azov.

Bio-accumulation : Rétention par des matériaux vivants de composés divers qui s'accumulent jusqu'àune certaine quantité sans détruire l'hôte d'accueil. Les lichens sont parmi les meilleursbioaccumulateurs (métaux lourds, éléments-traces, phytosanitaires, dioxines). On utilise aussi le termede Biocumulatif

Rayons ultraviolets : Radiation électromagnétique dont la longueur d'onde s'étend de 15 nm à 400 nm.Il existe différents types de rayons UV regroupés en trois grandes classes: les rayons UV-C, les rayonsUV-B et les rayons UV-A. L’impact des UV sur les organismes vivants dépend de la longue longueurd’onde de ces rayons : plus cette longueur d’onde est courte, plus le danger est grand. Les rayons UV-Csont ainsi les plus dangereux de la gamme.

Flux élémentaire : Matière ou énergie sortant du système étudié, et rejetée dans l'environnement sanstransformation humaine ultérieure (définition ISO 14040).

Forçage radiatif (ou effet radiatif) : C’est la variation de l’éclairement énergétique vertical net[exprimé en watts par mètre carré (W/m²)] à la tropopause par suite d’un changement interne ou d’unemodification du forçage externe du système climatique (exemple une modification de la concentrationde dioxyde de carbone ou de la production solaire).

Polluant organique persistant (POPs) : Concerne des produits chimiques industriels (BPC), despesticides (DDT), le chlordane et le toxaphène, ainsi que des contaminants comme les dioxines et lesfuranes. Les POPs s'accumulent dans les organismes vivants, persistent dans l'environnement etproduisent des effets toxiques à long terme : dégradation du système immunitaire, effets sur lareproduction et sur le développement et propriétés cancérigènes. Leur présence dans l'environnementest due à l'activité humaine.

Les 4 propriétés qui les caractérise sont :-Toxicité : présentent un ou plusieurs impacts prouvés sur la santé humaine.-Persistance dans l'environnement : molécules résistantes aux dégradations biologiques naturelles qui sedégradent de 50 % sur une durée de 7 à 8 ans.-Bioaccumulation : molécules qui s'accumulent dans les tissus vivants et dont les concentrationsaugmentent le long de la chaîne alimentaire.-Transport longue distance : ces molécules ont tendance à se déplacer sur de longues distances et à sedéposer loin des lieux d'émission, typiquement des milieux chauds vers les milieux froids.

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