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Nous avons souhaité avec M. le Député Jacques

BOMPARD organiser des réunions d‘information

car depuis le 30 septembre l'enquête publique a

commencé et elle se terminera le 31 octobre.

Ce projet concerne plus ou moins directement

8 communes du Nord Vaucluse : Caderousse,

Orange, Piolenc, Mornas, Lapalud, Lamotte,

Mondragon et Bollène. 2

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C'est le moment pour les élus et les citoyens:

- de juger de l‘opportunité d‘un tel projet

- de s‘exprimer sur le caractère indispensable

d‘un tel tracé

- de se mobiliser afin d'obtenir le maximum de

garanties en terme de sécurité

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C’est un projet de construction d’une canalisation de gaz entre Saint-Martin de Crau (13) et Saint Avit (26) d’un linéaire de 220km sur 40km de large, réalisé par la mise en place de tubes d’acier d’un diamètre de 1,20m et d’une pression de 80 bars, qui concerne 3 régions, 5 départements et 81 communes dont 59 traversées. Il a pour objectif de développer les capacités de transport de gaz naturel dans le Sud-Est du pays, sur l’axe Sud-Nord.

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5 Optimisation des échanges Nord-Sud

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A ce stade, le projet continue de susciter de fortes inquiétudes que le débat organisé par la Commission Nationale des Débats Publics n'a pas permis de lever.

Le rapport de la CNDP en témoigne :

"Le débat n'a pas permis d'instaurer un climat de complète confiance".

Il subsiste un doute persistant sur la capacité de GRTgaz à réagir rapidement à d'éventuels incidents"…

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- Projet lancé en 2007/2008

- "Débat public" en 2009

- Accord de la Commission de Régulation de l'Énergie en 2011

- Préparation du dossier 2012

- Octobre 2013 : enquête publique

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Par courrier, les communes ont été consultées sur la demande d’autorisation ministérielle n°AM-RE1-0021, en vue de construire et d’exploiter la canalisation de transport de gaz naturel de Saint Martin de Crau (13) à Saint Avit (26), dénommée ERIDAN et présentée par GRTgaz. En application des articles R.555-13 et suivants du Code de l’Environnement, les conseils municipaux ont été amenés à émettre un avis sur le tracé, la construction et l’exploitation de la canalisation de transport de gaz naturel dénommée ERIDAN.

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Les réunions publiques organisées par GRTgaz en fin d’année 2012 ont permis de recueillir des informations de la part des riverains du tracé et d’autre part la consultation administrative du dossier lancée fin 2012 ont conduit le projet à réaliser des modifications

de fuseau par rapport à celui qui a été déposé au Ministère de l’Écologie du Développement Durable et de l’Énergie.

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En ce qui concerne les communes de Caderousse, Piolenc, Orange et Mornas, lors de la consultation des services, l’Autorité de Sureté Nucléaire a demandé à GRTgaz des prescriptions réglementaires complémentaires en raison des installations nucléaires de base de Marcoule. GRTgaz a donc étudié une variante de tracé distante de plus de 1500 mètres en tout point du site de Marcoule.

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500 millions d’€ à la charge de GRTgaz avec une

subvention de 74 millions de la Commission

Européenne.

Selon GRTgaz, les entreprises régionales

pourraient recevoir pour 200 millions de travaux.

5 millions seront affectés à des dépenses de

préservation de la biodiversité portés par les 81

communes impactées. 11

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Afin d’anticiper sur un besoin sur 15 / 20 ans de gaz naturel supérieur à aujourd'hui du fait de l'effondrement de la production Européenne à cette date.

Le gaz du Qatar (un des 3 grands producteurs mondiaux avec la Russie et l'Iran) est acheminé par la Méditerranée.

L'actuel réseau ne serait pas en capacité d'absorber une augmentation de trafic.

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ERIDAN n’est pas

un projet d’énergie renouvelable.

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Si le gaz prend une place importante dans la

présentation du projet au regard de la transition

énergétique, il est inadmissible que le projet

ERIDAN ne soit pas adossé à une série de

projets gaz renouvelable et d’énergie

renouvelable dans le cadre d’une économie

circulaire, de proximité, tout au long du trajet.

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Le projet doit être réexaminé tant que des projets de développements locaux, à dominante d’énergies renouvelables de proximité, ne seront pas travaillés en ce sens sur l’ensemble du tracé de Fos à Dunkerque.

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Les économies « verte, circulaire sociale et

solidaire » à l’échelle de la France et de

l’Europe, ne doivent pas être ignorées, sous

prétexte de politique géostratégique mondiale.

Le gaz renouvelable devrait être au cœur du

projet ERIDAN, comme déclinaison évidente

d’une transition énergétique réelle.

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ERIDAN n’est pas :

un projet à desserte locale.

Il n’apporte rien aux communes et aux citoyens, sinon des contraintes et des

risques...

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Les risques pour les personnes et les

dévalorisations de biens sont tels qu’on ne

peut pas accepter de ne pas être indemnisé

normalement, comme c’est le droit pour tous

citoyens pour les diverses installations à

risques et les nuisances telles que le nucléaire,

l’énergie électrique et hydraulique.

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Le projet ERIDAN ne tient pas compte des dévalorisations des terres agricoles lors du passage de la canalisation (gazoduc).

Cela remet en cause toutes les opérations de réaménagement foncier liées au passage du TGV dans les plaines des communes concernées.

GRTgaz doit acquérir les propriétés impactées et en particulier les maisons d’habitation et les immeubles recevant du public.

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Des fonds d’indemnisation doivent être clairement définis et rendus publics.

Les assurances doivent être réajustées en conséquence suite aux risques encourus par la proximité de la canalisation.

Il ne faut pas oublier les risques d’explosion qui peuvent découler de cette implantation.

Le nouveau tracé passe trop près des maisons d’habitations entraînant un risque élevé pour les populations.

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Lorsque la canalisation traverse des zones inondables, il existe une inquiétude en cas d'inondation.

Réponse de GRTgaz : "les postes de sectionnement sont situés, en général, de façon à être toujours accessibles"…

Le "en général" est de toute évidence une réponse qui n’est pas professionnelle, impropre à rassurer les citoyens !

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A son arrivée dans le Vaucluse, le tracé de la canalisation franchit le Rhône (bras

menant au port de Laudun) au Sud-Ouest de la commune de Caderousse, en passant

par l’île de la Piboulette, avant de repasser le deuxième bras du Rhône ainsi que

l’Aygues à proximité de sa confluence. Le tracé contourne la cité de « la Piboulette » et

« les Cabanes » par le sud-est à 1100 m à l’ouest des digues du bourg de Caderousse.

Il se poursuit alors vers le nord, dans la plaine agricole au sein d’un habitat diffus, se

maintenant ainsi à une distance d’environ 1600 m du site nucléaire de Marcoule.

Le Rhône est utilisé pour la production d’électricité à partir de l’usine hydroélectrique

de Caderousse (510 m). Il passe ensuite au Sud d’une petite zone d’activités au Sud de

la cité de la Piboulette qui accueille notamment un stockage SEVESO II seuil Bas

(Primagaz, 120 m) et les sociétés LD COM (210 m) et CERT FORCLUM (290 m).

D’autres entreprises mais également des ERP sont répartis sur la commune : la société

TECHNI FORM (730 m), la menuiserie Tibergheim (590 m), le garage Milesi (400 m), le

restaurant La Franquette (260 m), Photo Ciné Rep (140 m) et l’étang de loisir de la

société Saint Gobain (770 m).

Les réseaux sont également concentrés dans la plaine alluviale du Rhône : une ligne

électrique 400 kV, ainsi que deux lignes 63 kV sur « l’île de la Piboulette ». La RD237

est traversée à deux reprises.

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POMPIGNOLI

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Le tracé traverse l’extrémité ouest du territoire communal de

Orange selon une orientation Sud/Nord au sein de la plaine

agricole logée dans la boucle de l’Aygues, cours d’eau qu’il

traverse avant de se poursuivre plus au Nord en limite

communale de Piolenc.

Ainsi, à l’Est des gravières de Piolenc, le tracé passe 140 m à

l’Ouest des Écuries de la plaine et à 670 m de la chapelle de

Gabet et plus au Nord à 430 m de l’EARL « les Cigales »

Il croise une ligne électrique 63 kV à l’extrémité Nord du

territoire communal.

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GAMBA

BOUIRON

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Le tracé se poursuit sur 1 km à l’extrémité Ouest du territoire communal de Piolenc à l’Est de l’étang Li Piboulo, avant de s’approcher du Rhône plus au Nord à Mornas.

Le tracé laisse à l’Ouest la carrière Maroncelli et ses extensions (20 m), Pradier bloc (475 m) et les enrobés Braja (605 m), classés ICPE. Plus au Nord, il passe à l’Est du snack de l’Hippocampe situé au centre de l’ancienne gravière Li Piboulo (à 620 m), de la guinguette La Playa (220 m) et des nombreux projets de la commune : une extension de carrière (470 m), un parc photovoltaïque lacustre, un projet de tir à l’arc (770 m) et un projet de port fluvial.

La Ligne à Grande Vitesse est longée, à environ 400 m, sur toute la traversée de la commune.

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BOUIRON

COQ

EARL CLEMENT

RYCKWAERT

SALLELES FAURE

MAYORDOME

BOUIRON

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Au Sud du territoire communal, le tracé se rapproche du Rhône, à l’Ouest du Petit et du

Grand Liman. Il traverse ensuite « l’île des Brotteaux » sur la commune de Saint-Etienne-

des-Sorts. Il poursuit ensuite vers le Nord en parallèle de la lône de Brouteyron avant de

prendre une orientation Nord-Ouest pour passer à l’Ouest de la ferme de Bel Air et se

rapprocher du Lez en limite de Mondragon.

Le tracé franchit la ligne électrique 400 kV pour longer le contre-canal du Rhône avant de retraverser vers l’Est la LGV Méditerranée et la ligne électrique 400 kV. Il évolue ensuite en limite du projet de base de loisirs de la Grande Plantade, à distance à l’Ouest de l’autoroute A7 (340 m) et du bourg de Mornas (550 m) qui regroupe de nombreuses activités : commerces de proximité de l’allée des Platanes (café, tabac, boulangerie, coiffure, poste….) entre 690 m et 785 m. Plus au Nord, en parallèle de la RN 7, d’autres sites d’activités sont présents : l’hôtel-restaurant le Manoir (660 m), la mairie (690 m), l’église Saint-Georges (640 m), Céline Esthétique (630 m), la pharmacie Fontes-Fress (610 m), la bibliothèque (630 m), les sapeurs pompiers (600 m) et enfin, surplombant en haut de la falaise le village et la plaine du Rhône le château de Mornas (720 m).

Au Nord de la commune, l’aire de service de Mornas « les Adrets » comprend une station Carautoroute (560 m) classée ICPE et l’Arche Café (590 m) qui regroupe de nombreuses boutiques. Au même niveau se retrouve le long de la RN7 le restaurant routier La Cascade (680 m) et l’EARL Saint-Loup (640 m) à proximité de Mondragon.

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Depuis Mornas, le tracé franchit perpendiculairement le Lez d’Est en Ouest, avant de longer vers le Nord le canal de Donzère à Mondragon, qu’il franchit au Sud du « Petit Banastier ». Arrivé en rive droite du canal, il prend une orientation Nord pour longer la ligne à grande vitesse (LGV) au sein de cultures jusqu’à Lamotte-du-Rhône.

Après franchissement du Lez quand le tracé évolue en rive gauche du canal, le tracé longe la carrière de granulat Lafarge classée ICPE et localisée en rive droite (350 m) et passe au droit du traiteur Domaine de la Tapie (320 m) et de la station d’épuration (290 m). Après son passage en rive gauche du canal, il côtoie également la carrière Pradier (à 120 m, ICPE) et la serrurerie ferronnerie du même nom (Pradier), localisée au cœur du projet de développement de la carrière (720 m).

Le projet passe également à 670 m de la centrale d’enrobage EMVR (rive gauche, classée ICPE) et en limite de la zone d’activités Notre Dame de Mondragon qui se développe le long de la RN7 (les ateliers du Cayron (750 m), Auto Pièces Distribution (ICPE, 660 m) et Maison Jory (610 m).

Longeant l’autoroute A7 à 730 m, le tracé passe sous une ligne électrique 63 kV. Il s’en éloigne et franchit le canal et par la même occasion une ligne électrique 400 kV pour aboutir à proximité directe de la LGV. Il longe ensuite celle-ci vers le Nord, mais reste également en parallélisme plus ou moins éloigné avec 3 lignes électriques : une 400 kV, une ligne 225 kV et une ligne 63 kV. Enfin, il franchit la RD44.

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Arrivé à l’extrémité Sud-Est du territoire communal de Lamotte-du-Rhône, le tracé se poursuit vers le Nord en évitant le secteur de la Croisière à Bollène par l’Ouest, et longe la limite communale dans un environnement de vergers et de cultures, avant de prendre une orientation Nord-Ouest pour contourner l’ancienne sablière et se diriger vers le Rhône sur le territoire de Lapalud.

A l’arrivée sur le territoire communal, le tracé franchit deux lignes électriques 225 kV puis prend une direction Nord-Ouest et franchit sous le pont la LGV Méditerranée, la RN86 et la ligne électrique 400 kV. Il évite par la même occasion par l’Ouest le restaurant « le Pénitencier » ( 390 m), le groupe scolaire Gabriel Péri ( 730 m), l’église de la Croisière (700 m) et l’atelier la Croisière ATPT (330 m), tous situés sur la commune de Bollène. Il suit ensuite à distance (300 m environ) la RN7, avant de s’en éloigner vers l’Ouest pour se détourner de l’ancienne sablière qui accueille aujourd’hui l’Exo Active Parc ski nautique (350 m). Il franchit par la même occasion la digue de protection des crues du Rhône, le cours d’eau du Lauzon et l’Oxyduc Air Liquide puis la RD63 avant de quitter la commune.

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La Chassanette

La Tamarisse

La Charavette

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D’orientation Nord-Ouest, le tracé reste à distance (plus de 1400 m) du centre ville de Lapalud pour arriver à proximité du vieux Rhône qu’il longe ensuite vers le Nord en limite Ouest dans la partie agricole de la plaine alluviale.

A proximité de Lamotte-du-Rhône, le projet de canalisation évite les établissements aux bords de la RN7 : l’hôtel-Restaurant Le Mistral ( 670 m) et le site de vente de produits régionaux et de surplus militaires (760 m).

Il traverse alors de nombreux petits cours d’eau de la plaine du Rhône : le Rialet, le Béal des Barrinques, la Tamarisse. A l’Ouest, il croise la ligne électrique 400 kV et passe non loin de l’entreprise Soprevi, située de l’autre coté du Rhône, à 460 m à l’Ouest, sur la commune de Saint-Marcel-d’Ardèche. Plus au Nord, il reste à 200 m du Rhône, croise la ligne électrique 63 kV et passe à l’Ouest de l’EARL Mestre les Iles (170 m) et des anciennes sablières de La Faine, en limite de Pierrelatte.

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Explosion au TEXAS le 8 juin 2010 sur un

site d'extraction de gaz naturel qui a fait

1 mort et 8 blessés. Une équipe de

chantier a accidentellement percé le

gazoduc en creusant le sol pour y

installer un pylône... De nombreux

blessés ont été transportés à l'hôpital,

souffrant de graves brûlures.

Explosion en septembre 1993 d'un gazoduc

sur une autoroute au Venezuela qui a fait 53

morts et plus de 35 blessés. Une

excavatrice a percé le gazoduc… La

canalisation a alors explosé, provoquant une

onde de choc et un incendie très important.

Il a fallu trois heures aux pompiers pour

venir à bout de l'incendie. 57

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Le 30 juillet 2004, une fuite de gaz apparait vers 8h15 du

matin suite à une rupture de la canalisation de 1 m de

diamètre, enterrée à 1m10 et transportant du gaz sous 80 bars

de pression. Contrairement aux dispositifs prévus, les vannes

de sectionnement ne fonctionnent pas correctement et une

poche de gaz se forme. Vers 9h, une explosion de la poche a

lieu et provoque de considérables dégâts. On relèvera 24

morts (dont 5 pompiers) et 132 blessés... Une zone de 200 m

de diamètre est entièrement dévastée (plusieurs bâtiments

d'une zone d'activité sont entièrement détruits, certains

s'étant auto-enflammés sous l'effet thermique…) Un morceau

de 11 m du tube sera retrouvé à 150 m du cratère. Les

riverains ont ressenti la chaleur jusqu'à 2 km du sinistre (Sce

: Ministère de l'Environnement - document ARIA n°27681).

Belgique (GHISLENGHIEN)

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Site de stockage SEVESO II

Primagaz de 120 m3

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Nous demandons de refuser les

modifications des PLU communaux et le retrait

du projet ERIDAN

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Mesdames et Messieurs,

Nous vous remercions de votre

attention.

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