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partage compétitivité innovation rencontres connexion réseau Cluster Beaujolais : l’union des acteurs économiques fait la force du territoire DOSSIER ENTREPRENDRE N°20 - MAI 2011 Magazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie en Beaujolais en Beaujolais Magazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie

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Dossier : Cluster Beaujolais : l’union des acteurs économiques fait la force du territoire

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Page 1: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

partagecompétitivité

innovationrencontres

connexionréseau

Cluster Beaujolais : l’union des acteurs économiques fait la force du territoire

DOSSIER

ENTREPRENDREN°20

- M

AI 2

011

Magazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie

en Beaujolaisen BeaujolaisMagazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie

Page 2: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

www.beaujolais-cci.com/salon

Page 3: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS MAI 2011 3

SOMMAIREENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS N°20 MAI 2011

Réalisation :Chambre de Commerce

et d’Industrie de Villefranche et du Beaujolais

317 Bd Gambetta - BP 7042769654 Villefranche sur Saône

Cedex Tél. : 04 74 62 73 00Fax : 04 74 65 31 79

www.beaujolais-cci.comE-mail : [email protected]

ISSN 1951-0918

Directeurde la publication :

Noël COMTE

Coordination de la réalisation :

Elisabeth MEYZEN

Rédactrice en chef : Elisabeth BALLERY

Rédaction :Agence de presse Be-presse

(M. Massip - F. Sigot)

Photos : Francis Mainard

Crédits photos :Avila, Art’Air, Atelier de Pravins,Austen Éditions, Muriel Chaulet

Tous droits réservés.Reproduction interdite

sauf accord de la direction Entreprendre en Beaujolais

Montage et réalisation du magazine :

Shifumi - www.shifumi.com69004 Lyon

Flashage,impression, façonnage

Imprimerie Chirat42540 Saint-Just-la-Pendue

Adhérent :

Abonnement au trimestriel : 8 € (4 numéros par an)

Tirage : 7000 exemplaires

Cette publication est adressée aux ressortissants de la CCI

du Beaujolais gracieusement.

4 TABLEAUX DE BORD 5 ÉDITORIAL 6 ACTUALITÉS 8 PRODUITS 10 DOSSIER Cluster Beaujolais : l’union des acteurs économiques fait la force du territoire

17 SERVICES BMPB fait du téléphone une arme commerciale

18 DÉVELOPPEMENT LOCAL La Charmette trouve son rythme de croisière 19 AMÉNAGEMENT Côté Hôtel entre en scène

20 INTERNATIONAL Adesia est incollable à l’export

21 À TABLE Le renouveau de l’Hostellerie de Saint-Georges

22 ACTUALITÉS JURIDIQUES

23 DOSSIER RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE Comment activer l’emploi des séniors 31 ACTUALITÉS CCI • La CCIT du Beaujolais en marche • Assemblée Générale de Beaujolais Business Angels • Transmission et reprise d’entreprises • Salon de l’Entreprise à ParcExpo • Quinzaine de l’international en Beaujolais • Démarche exemplaire à Créacité

P.17SERVICES

P.10DOSSIER

P.20INTERNATIONAL

G Vous souhaitez recevoir la NEWSLETTER de la CCI du Beaujolais

G Vous souhaitez connaître les coordonnées des entreprises citées dans ce numéro

www.beaujolais-cci.com

• 6, 7, 8, 9, 10 et 15 juin 2011Stage 5 Jours pour EntreprendreFormation pour les futurs créateurs et repreneurs, à la CCI.

• 9 juin 2011 Club QSE.

• 9 juin 2011Rencontre du Club Entreprendre en Val de Saône.

• 15 juin 2011 Permanence INPI et RV individuels, à la CCI.

• 16 juin 2011 Rencontre des entrepreneurs de Anse/Limas.

• 16 juin 2011 Rencontre du Club Azergues Entreprendre.

• 16 juinRemise trophées Fête du Vélo.

• 21 juin 2011Création et reprise d’entreprise.Séance d’information d’une demi-journée, à la CCI.

• 23 juin 2011 Réunion Document Unique

• 23 juin 2011 Business Plan : pour tester pendant 1 h 30 votre projet et présenter votre plan d’affaires devant un jury d’experts, à la CCI.

• 27 et 28 juin 2011 Stage Auto-Entrepreneur : tout savoir sur le statut d’auto-entrepreneur et faire les bons choix.

• 30 juin 2011 Séance de relaxation pour chefs d’entreprise hyper-actifs ou stressés, à la CCI.

• 4, 5, 6, 7, 8 et 13 juillet 2011 Stage 5 Jours pour EntreprendreFormation pour les futurs créateurs et repreneurs, à la CCI.

7 juillet 2011 Rencontre du Club Entreprendre en Val de Saône.

21 juillet 2011 Rencontre des entrepreneurs de Anse/Limas.

27 juillet 2011 Permanence INPI, à la CCI.

27 juillet 2011 Business Plan : pour tester pendant 1 h 30 votre projet et présenter votre plan d’affaires devant un jury d’experts, à la CCI.

Contact CCIDominique CéruttiTél. : 04 74 62 73 00

AGENDA

Page 4: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

Indicateurs économiques du Beaujolais

143 25 36

121

115 21 29

21 45

123 40 61

115 18 17

1er trim.

0 50 100 150 200 250

2010

2011

2e trim. 2010

3e trim. 2010

4e trim. 2010

Les créations et reprises d’entreprise en Beaujolais

créations pures reprises transferts

(source CCI)

Indicateurs économiques du Beaujolais

TABLEAU DE BORD

4 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS MAI 2011

8480

4 286

6 156

7 182

218 378

8761195 491

254 364

193 399

216 256

1er trim.

0 50 000 100 000 150 000 200 000 250 000 300 000

2010

2011

2e trim. 2010

3e trim. 2010

4e trim. 2010

Trafic marchandises aux ports de Villefranche-sur-Saône

trafic voie fluviale trafic voie ferrée(source CCI)

janv. mars mai juillet sept. nov.30

40

50

60

70

80

Taux d’occupation des hôtels du Pays Beaujolais

2010 2011 (taux en %)

(source INSEE)

2008 2009 2010

Bâtiment Travaux Publics 17 21 21

Commerce - Service 158 179 190

Hôtel Café Restaurant 16 20 14

Industrie Production 61 43 70

Santé Sanitaire et Social 1 2 0

Transport - Logistique 5 8 3

258 273 298

Contrats d’apprentissage par secteur d’activité

(source CCI)

commerce industrie service total

Anse 301 208 529 1038

Beaujeu 207 138 212 557

Belleville 425 285 492 1202

Gleize 361 290 569 1220

Bois d’Oingt 212 137 279 628

Monsols 46 55 49 150

Villefranche 923 266 850 2039

Beaujolais 2475 1379 2980 6834

Répartition des entreprises dans le Beaujolais

(source CCI)

2008 2009 2010

Bac+2, DUT, BTS, DEUG 56 52 73

BAC PRO (IV) ou BP ou sortie classes terminales 93 115 105

BEP (V) ou CAP ou niveauseconde 77 75 86

Diplôme de grande école ou universitaire 20 23 23

Ingénieur 12 8 11

258 273 298

Contrats d’apprentissage par niveau de diplômes préparés

(source CCI)

Page 5: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS MAI 2011 5

ÉDITORIAL

À terre d’exception, Cluster singulier !

La renommée du Beaujolais n’est plus à faire. Ce nom ré-sonne dans le monde entier, notamment à l’occasion de la sortie du primeur exporté cha-que année le 3e jeudi du mois de novembre.A tout bijou, le vin, il faut un écrin, le terroir. Ainsi le vin, mondialement connu est issu pa-radoxalement d’une terre encore trop méconnue.Cette terre singulière à domi-nante rurale et à la vocation vi-ticole affirmée, accueille égale-

ment un tissu de sous-traitants au service des grandes filières industrielles. Elle a donné naissance à de grands groupes tels que Danone avec la « Blédine ». Propice à l’esprit d’entre-prise, sa particularité est également source d’inspiration pour les créateurs, qu’ils soient artistes peintres, stylis-tes pour l’industrie de l’habillement et les accessoires de mode ou encore joaillier…Elle est promesse de séjours gourmands et de caractère.Cette diversité, source de richesse, a conduit la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais, reflet de cette terre, à inviter les chefs d’entreprise de tout secteur d’activité à se rencontrer en réseaux afin d’échanger des informations, de bénéficier de l’expérience d’autres di-rigeants, d’entendre les avis d’experts et de nouer des contacts directs, donc de gagner du temps… Autant de motivations qui font le succès du travail collaboratif en réseau !Tout d’abord, sous l’impulsion de la CCI, les com-merçants ont constitué les unions commerciales. Cette forme associative leur permet de parler d’une seule voix auprès de leurs édiles, d’exprimer leurs attentes et de faire valoir leurs avis. Enfin, cette union favorise la mise en œuvre d’animations qui rythment la vie des villes et villages auxquels les maires sont très attachés. Ces unions commerciales se sont elles-mêmes regroupées au sein de la Fédération des Associations de Commerçants et Artisans du Pays Beaujolais. L’objectif de cette fédé-ration est de contribuer à la promotion du commerce de proximité et de qualité à l’échelle du Pays. Les clubs sectoriels, citons le Club du médical, puis les Clubs territoriaux aujourd’hui au nombre de trois et demain quatre, viennent compléter le maillage du ter-ritoire. Ce type d’organisation en réseaux de proximité rencontre un succès grandissant, offrant aux chefs d’en-

treprises des espaces d’échanges, qui leur permettent de rompre avec l’isolement. À l’heure d’Internet qui ré-volutionne notre rapport à l’information et abolit ficti-vement les distances, les clubs territoriaux permettent de rencontrer son voisin, cet inconnu ! et de créer ou recréer localement des liens d’affaires. Pourquoi aller chercher un partenaire ou un fournisseur aux antipodes, alors que les mêmes services ou produits sont distribués voire fabriqués à deux pas ?Le territoire est également doté, toujours à l’initiative de la CCI du Beaujolais, d’outils de développement économique, avec Beaujolais Initiatives depuis 1995, association d’aide à la création et la reprise d’entreprise forte de 300 projets aidés et de plus de 1000 emplois créés à ce jour, et depuis 2009 de Beaujolais Business Angels, dont l’objectif est de mettre en relation des in-vestisseurs locaux privés et des porteurs de projet d’en-treprise à fort potentiel de croissance.Enfin, 2009 a vu la constitution du Cluster Beaujolais, qui visent à gagner en efficience pour le portage de pro-jets économiques d’envergure. Ce 20e numéro d’Entreprendre en Beaujolais vous in-vite à découvrir dans son dossier quelques-uns de ces hommes et de ces femmes, chefs d’entreprises venus de tous horizons ou universitaires-chercheurs, qui sont les forces vives du Cluster. A travers leur récit, vous décou-vrirez leur engagement et leur attachement à un territoire dont ils ont su reconnaître la richesse exceptionnelle. Ce Cluster territorial, véritable catalyseur d’ambitions, fédère des entreprises de secteurs d’activité différents, qui mettent en commun leurs moyens et leurs savoirs pour gagner collectivement des parts de marché peu accessibles individuellement. Il illustre la capacité du Beaujolais et de ses entreprises à rebondir et à chercher des solutions innovantes, à construire l’avenir. Ce Cluster Beaujolais est issu de ce terroir ; il est porteur de sa dynamique entrepreneuriale. Coopération, com-pétition et obligation de résultats caractérisent l’esprit dans lequel s’inscrivent les actions de ses membres ! L’esprit d’entreprise et l’innovation sont les fondements de ce Cluster territorial multisectoriel, unique en Rhône-Alpes, que j’ai également l’honneur de présider.Dans ce monde fait d’incertitudes grandissantes et de mutation de tous ordres, soyons solidaire, jouons col-lectif pour que gagne l’équipe Beaujolais !

Noël Comte, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Villefranche et du Beaujolais

Page 6: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

6 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS MAI 2011

ACTUALITÉS

L’ébéniste Largeprend de la hauteur

Spécialiste de l’agencement d’espaces pour les cafés

hôtels restaurants, les entrepri-ses, les commerces et les par-ticuliers, la société Comptoirs & Agencements Large vient d’investir dans un nouvel outil informatique et renforce ses équipes. Des projets concré-tisés grâce à l’aide du dispo-sitif d’aide aux entreprises du Beaujolais/Val-de-Saône mis en place suite à la fermeture de Sotra Seperef à Quincieux. « Nous avions besoin de ren-forcer nos équipes et d’acqué-

rir un nouveau logiciel et du matériel informatique, mais sans l’aide du dispositif Sotra Seperef, nous aurions peut être décalé ces projets. Cette aide fait office d’accélérateur », commente Marian Papalski, pdg de la société Large. Grâce aux nouveaux équipements et à l’intégration d’une personne au bureau d’études et d’une autre à l’atelier, l’ébéniste de Taponas qui compte une quinzaine de collaborateurs et affiche 1,8 million d’euros de chiffre d’affaires espère bien

s’ouvrir de nouvelles pers-pectives de développement. « D’ici 2013, nous devrions encore embaucher deux per-sonnes à l’atelier », projette Marian Papalski. En attendant, l’entreprise consolide ses parts de marché en mettant en œuvre des techniques pointues et en capitalisant sur le savoir-faire de ses équipes, des ébénistes Compagnons du devoir, pour répondre à l’inventivité des décorateurs.

Edics optimise les flux documentaires

Factures, bons de comman-des, bulletins de salaire…

Nombreux sont les documents qui chaque jour entrent et sor-tent des entreprises, consom-mant ainsi temps, papier et donc argent ! Après plus de quinze ans passés dans le conseil en organisation des systèmes d’information et le traitement de documents, Yann Demars offre aujourd’hui une solution de dématérialisation

permettant d’optimiser ce poste de charges. « Notre objectif est d’aider les entreprises à pas-ser progressivement des flux papiers aux flux électroniques grâce à différentes solutions al-liant économie et écologie, en parfaite sécurité et conformité avec les contraintes légales et fiscales », résume Yann Demars fondateur de la société Edics, hébergée à Créacité. Pour ac-compagner ses clients, Edics

s’appuie sur la plateforme de e-communication du groupe UnifiedPost, leader européen sur le marché des solutions de dématérialisation des processus documentaires. « Aujourd’hui, la dématérialisation peut per-mettre de réaliser jusqu’à 60 % d’économies sur la gestion documentaire », assure Yann Demars qui travaille avec des entreprises basées partout dans le monde.

La Librairie-boutique des Marais a trouvé

ses lecteursAprès avoir fourbi ses

premières armes professionnelles dans

l’enseignement en tant que professeur de philosophie,

Mohamed Biskri a décidé de laisser libre court à sa

passion pour les livres. Une reconversion réussie ! En moins

de six mois, la nouvelle venue de la petite

galaxie littéraire caladoise a déjà acquis une solide réputation.

Lecteurs compulsifs, occasionnels ou simples

curieux trouvent en effet leur bonheur au sein

de cet espace original. « Mon objectif est de créer du lien et de la

relation, d’être là pour conseiller, donc je lis

autant que je peux », confie Mohamed Biskri, fondateur de la librairie

située au 17 place des Marais à Villefranche-sur-

Saône, avouant toutefois qu’il n’a pas fini

de lire les quelque 3500 références

que compte son enseigne. La porte est ouverte

aux discussions entre les clients. Mohamed Biskri

prévoit de formaliser ces échanges dès la rentrée.

« Je souhaite créer des salons littéraires

en collaboration avec le Blablathé », annonce t-il.

Le libraire s’estime déjà satisfait de ses premiers mois

d’ouverture : « L’activité est conforme aux

prévisions, et même un peu plus ; la bonne surprise réside surtout

dans l’accueil que j’ai eu auprès des bibliothèques

et des centres de documentation

et d’information des établissements scolaires

des alentours qui ont manifesté un véritable

intérêt pour la librairie ».

Rhône-Alpes Autruches met de l’exotisme dans les assiettesThibault Alloin vient de créer Rhône-Alpes Autruches à Villefranche-sur-Saône. Son intuition étayée par une étude de marché a montré que les consommateurs aimeraient se réga-ler davantage de viande d’autruche, de kangourou et autres espèces ve-nues d’ailleurs.

« Pour l’instant, je travaille avec les professionnels de la restauration, des métiers de bouche et les collec-tivités à qui je propose principale-ment des steaks et filets d’autruche. Je vais progressivement élargir mon offre aux steaks hachés et à la viande de bison, de kangourou et peut-être à d’autres espèces exotiques », an-nonce le jeune créateur d’entre-

prise. Installée à Villefranche-sur-Saône, Rhône-Alpes Autruches se fournit auprès d’importateurs im-plantés en Europe et spécialistes de ces produits. Et si la jeune entreprise concentre essentiellement sa pros-pection commerciale sur la région, elle a déjà séduit quelques clients hors des frontières rhônalpines. n

En bref

Page 7: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS MAI 2011 7

ACTUALITÉS

La quatrième génération aux manettes du groupe Boisson

Darcor recrute depuis Villefranche-sur-Saône

C réé à Lyon en 2001, le cabi-net conseil en recrutement

Darcor vient de transférer ses bureaux à Villefranche-sur-Saône où il emploie 3 person-nes. Un choix de cœur pour Olivier Devesse qui réside dans le Beaujolais, et concilia-ble avec l’activité du cabinet qui compte des clients partout en France. « Nous sommes des spécialistes de l’approche di-

recte. Nos clients, souvent de grands groupes internationaux, nous confient des recrutements de postes de direction, d’enca-drement et parfois d’agents de maitrise sur des profils rares et pointus », explique Olivier Devesse. Si pour l’heure le di-rigeant se satisfait de la crois-sance de ses activités, le trans-fert du cabinet en Beaujolais pourrait s’accompagner de

nouveaux développements. « Ces projets passeront proba-blement par le renforcement des équipes à Villefranche et la création d’une agence, peut-être à Paris », dévoile Olivier Devesse.

En prenant la suite de leur père, début avril dernier,

à la tête du groupe familial, Stéphane et Philippe Boisson ont placé leur action dans la continuité. Spécialiste de la sous-traitance, le groupe Boisson, qui coiffe la Fonderie Boisson et CNB Usinage, est actif dans la fonderie et l’usinage. Il af-fiche 13 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie une soixantaine de collabora-teurs à Belleville-sur-Saône. Dans la lignée de leurs aînés, Stéphane et Philippe Boisson souhaitent poursuivre la stra-tégie d’investissement dans l’outil de travail. « Après avoir investi dans un bureau d’études et des machines spé-cifiques qui permettent de fa-briquer nos propres moules, notre projet est d’automatiser les opérations de production en fonderie. Pour ces tâches difficiles, pénibles et souvent

dangereuses, nous avons de plus en plus de mal à trouver du personnel », commentent les jeunes dirigeants. Ces in-vestissements ne se feront pas au détriment de l’emploi :

« nous souhaitons conserver le savoir-faire chez nous car c’est ce qui fait notre force », défendent Philippe et Stéphane Boisson.

Le Comptoir Gourmand prend un nouveau départIl aura suffi de quelques mois à Pascal Ducrozet pour faire du Comptoir Gourmand à Saint-Etienne La Varenne un établissement couru. « Nous avons repris l’établissement en fin d’année dernière avec l’idée de faire un lieu convivial où les gens peuvent aussi bien prendre un apéritif que se restaurer à toute heure », explique le restaurateur qui se félicite de ses premiers mois d’activité. Randonneurs et amateurs de bonne cuisine s’échangent désormais cette adresse ouverte tous les jours midi et soir. Un début puisque d’ici fin mai, le Comptoir Gourmand va se doter d’une nouvelle terrasse. « Nous allons organiser des soirées à thème les vendredis autour d’un barbecue géant. Cet espace nous permettra de pouvoir proposer régulièrement viandes grillées et plancha», anticipe Pascal Ducrozet . Un bar cocktail, installé dans la partie basse de l’établissement devrait aussi voir le jour avant l’été. Pascal Ducrozet ne revendique qu’un seul objectif : « faire plaisir avec un espace accueillant et convivial où chacun se sent bien ».

Stéphane et Philippe Boisson ont pris la relève.

Page 8: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

8 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS MAI 2011

Les bureaux d’Avila meublent les prosAvec vingt ans d’expérience dans la vente de mobilier de bureau, Evelyne Sivade a créé il y a un an à Villefranche-sur-Saône Les bureaux d’Avila (Avila est l’origine germanique du prénom Evelyne). « Mon objectif est de proposer des produits européens - fabriqués en France pour la majorité d’entre eux - en recherchant l’exclusivité sur la zone de Villefranche », explique la dirigeante. Ainsi les sièges Addform, les armoires JEC, et les bureaux Buroform et Arfeo sont-ils disponibles en Calade exclusivement chez

Les bureaux d’Avila. Mais cette politique d’exclusivité n’est qu’un premier argument. « Mieux qu’un prix, j’offre un conseil à mes clients et une prestation soignée grâce à une équipe d’installation expérimentée, poursuit Evelyne Sivade. Habitant en Calade depuis de nombreuses années, je croise des clients tous les jours ». TPE, PME, professions libérales mais aussi écoles et collectivités ou hôpitaux constituent une base solide de clientèle, à laquelle Evelyne Sivade propose également des services complémentaires, puisqu’elle partage ses bureaux avec Calad’Imprim, spécialiste de la bureautique. « À nous deux, nous avons une prestation complète compre-nant par exemple l’aménagement d’une salle de réunion de A à Z avec mobilier, vidéo projection et bien entendu ma-tériel d’impression », continue Dominique Roux, gérant de Calad’Imprim. www.mobilier-bureau-villefranche.fr

Austen Editions note vos rendez-vousÉtudiant ou dans la vie active, tout le monde a eu, à un moment ou à un autre, un produit Austen Editions sur son bureau, dans sa sacoche ou son sac à main. La so-ciété a réalisé pas moins de 400 000 agendas publicitaires dans le seul millésime 2011, et pour les plus grands comptes nationaux : Axa, Aviva, Blédina, Cadbury, Pomona, Total… « Nous sommes un peu des architectes, des maîtres d’œuvre : nous concevons le produit avec le client (papier, format, revêtement, couleurs…) et sélectionnons ensuite nos partenaires (imprimeurs, relieurs) selon leur capacité à réaliser un agenda unique à chaque fois », explique Thierry Vachon, gérant de la société familiale de douze personnes (2,2 M€ de chiffre d’affaires) installée depuis un an à Lozanne. En progression régulière, Austen Editions se développe également à l’export sur tous les pays francophones d’Afrique. Elle réalise un quart de son activité sur un marché complémen-taire : le calendrier publicitaire et l’agence d’objets publicitaires. Mais Thierry Vachon croît dur comme fer en son produit phare, l’agenda de bureau : « l’agenda papier est d’abord un outil de communication

fort avec une prise en main quotidienne, plusieurs fois dans la journée du-rant une année par son utilisateur ; il se renouvelle tous les ans. C’est l’outil idéal pour une communication active longue durée. Malgré tous les outils électroniques, les entreprises ne sont pas prêtes de s’en passer et les deman-des sont croissantes. On consulte son répertoire électronique en support, mais on note toujours ses rendez-vous à la main ». www.austen-editions.fr

Page 9: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

L’Atelier de Pravins marie selle traditionnelle et innovation

Passionné d’équitation depuis toujours, Philippe Catin marie son acti-vité d’artisan sellier traditionnel avec un goût pour l’innovation qu’il a gardé de son ancienne profession d’ingénieur. « Après avoir suivi une formation, je me suis lancé dans la fabrication sur mesure de selles haut de gamme, en dialogue constant avec le cavalier », explique le gérant de l’Atelier de Pravins, société créée à l’automne 2010 à Blacé. La ré-paration, qui occupe une part importante de son activité, permet aussi au sellier de mieux comprendre le rôle des différentes pièces et par-

ties d’une selle, les parties plus sensibles à l’usure, et d’expérimenter. Un dada qui vient de trouver son aboutisse-ment dans un premier brevet sur un système d’étriers, développé avec un partenaire industriel. « Même si je travaille seul, dans mon atelier ou sur les compétitions à l’écoute des cavaliers professionnels, je garde de mon métier d’ingénieur certaines pratiques : l’habitude de coopérer avec des designers, la curiosité d’aller chercher des fournisseurs pour des produits spécifiques. On peut innover tout en gardant des méthodes très traditionnelles. Je réalise entre 10 et 15 selles par an et effectue entre 50 et 100 réparations ». Et dans une région très dynamique pour l’équitation, Philippe Catin voit avec plaisir les débouchés se multiplier pour toute une filière. « Les métiers liés au cheval, sellier et autres, vont forcément renaître. On voit de plus en plus d’attelage et certains viticulteurs qui recommencent à travailler la vigne avec un cheval sont déjà venus se dépanner ici ». http://atelierpravins.fr

PRODUITS

Art’Air : une drone de société prend son envol Des photos aériennes à basse altitude et sous des angles inédits : c’est la prestation que propose aujourd’hui la jeune société Art’Air, créée au début de l’année à Villefranche-sur-Saône par deux passionnés d’électronique et de prise de vue aérienne. « Grâce à notre drone, petit appareil volant ra-diocommandé du sol par un opérateur et auto piloté par positionnement GPS, nous proposons un tra-vail de précision à basse altitude que l’avion ou l’hélicoptère ne peuvent pas effectuer. Pas de pilote embarqué, ni de plein de kérosène, aucun danger : les prix sont forcément beaucoup plus accessibles pour un résultat beaucoup plus précis », explique Bastien Mourier, co-gérant. Grâce à l’agilité du drone, la photo aérienne se découvre de nouveaux domaines d’application : tourisme (hébergeurs, grands sites), bâtiment (rénovation, diagnostics…), industrie, agriculture, immobilier (agences) ou captation d’événements sportifs ou culturels. « Le marché se développe à une vitesse fulgurante,

ajoute Arnaud Lepilliez, co-gérant de la société hébergée par Créacité. Des applications naissent chaque jour. Afin de nous différencier et de conserver notre antériorité, nous investissons dans l’achat d’un deuxième drone qui nous permettra de réaliser des vidéos aériennes, et d’aborder le marché de la production cinématographique, notamment des documentaires ». www.art-air.co

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS MAI 2011 9

Page 10: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

DOSSIER

‘‘ ‘‘

«Le Cluster Beaujolais œuvre pour l’élaboration d’une vision stratégique

partagée du développement du territoire»

10 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS MAI 2011

Page 11: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

INDUSTRIE

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS MAI 2011 11

DOSSIER

38 000 visiteurs pendant l a « s e m a i n e

Beaujolaise » sur le pavillon Rhône-Alpes de l’exposition universelle de Shanghai : si le Cluster Beaujolais est né officiellement en septembre 2009, la « semaine Beaujolaise » organisée au printemps dernier dans la métropole chinoise restera comme l’action la plus marquante de sa première année d’acti-vité. Au-delà d’une vitrine sur le monde, une vingtaine d’entreprises beaujolaises de la viticulture, de l’habillement et des accessoires de mode ont montré le sens d’une démarche transversale en-tre deux filières portée par un territoire. « Pour réussir sur tout marché, il im-porte de s’organiser sous une bannière

clairement visible, commente Philippe Lacondemine, président du conseil d’administration de la Cave Beaujolaise de Bully-Quincié. Nous avons la chance de porter un nom connu dans le monde entier. Utilisons-le en mettant en com-mun nos savoir-faire et nos moyens, en fixant des règles communes et en évitant l’individualisme. Dans mon domaine, la viticulture, j’apprends beaucoup en cô-toyant des industriels de mon territoire : c’est tout le sens de la démarche du Cluster Beaujolais ». Selon la définition du professeur d’éco-nomie américain Michael Porter, le cluster consiste en la concentration géographique d’entreprises, sous-trai-tants, prestataires de services et insti-

Créé en 2009, le Cluster Beaujolais réunit acteurs publics et privés inter-filières autour du développement économique

du territoire. L’idée consiste à conjuguer les compétences transversales et à faire converger les moyens de chacun

au service de tous. Selon le vieil adage « l’union fait la force », des entreprises de tout secteur agissent ensemble

sous une bannière commune : celle du territoire Beaujolais.

Cluster Beaujolais : l’union des acteurs économiques

fait la force du territoire

Page 12: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

tutions (formation, recherche...) dans un domaine particulier, qui sont potentiellement en concurrence et néanmoins développent des coopérations. « La spécificité du Cluster Beaujolais réside dans son approche inter-filières fédérant ainsi des entrepri-ses de différents secteurs d’activités sur un même territoire : le pays Beaujolais. Ainsi, le Cluster Beaujolais regroupe des entreprises des secteurs de l’industrie, du bâtiment, de la viticulture, de l’agroa-limentaire, de la communication, de l’hôtellerie, des loisirs... Pour autant qu’ils aient une finalité écono-mique, le Cluster accueille des organismes de for-

Le Château de Longsard, acteur du territoire

Il y a treize ans, après avoir vécu sur plusieurs continents Alexandra du Mesnil du Buisson,

d’origine américaine, a choisi avec son époux de s’installer dans le Beaujolais pour ses vignobles. Elle y a découvert un patrimoine exceptionnel et une région au grand potentiel touristique. « C’est tout le sens de notre démarche pour un terri-toire au nom aussi connu à l’étranger que celui de Champagne, mais dont le territoire reste trop méconnu », commente la propriétaire du Château de Longsard, à Arnas. Le couple a transformé le château en un lieu d’hébergement combinant chambres d’hôtes et gîtes de prestige avec une résidence services de treize appartements, ainsi que des salles équipées pour accueillir des sémi-naires d’entreprise, le tout sur un domaine de vingt hectares. Présidente d’Atout Beaujolais, as-sociation de prestataires du monde du tourisme, la châtelaine adhère sans réserve à la démarche transversale du Cluster. « Associer producteurs, industriels, professionnels de l’accueil dans une même démarche de valorisation est intéressant pour tous, même si nous ne sommes pas, au dé-part, dans la même activité : nos hôtes sont très demandeurs de produits de qualité estampillés Beaujolais - textile, artisanat - en complément du vin. Tout le monde a à y gagner », poursuit Alexandra du Mesnil du Buisson, séduite aussi par l’investissement direct des entreprises dans le Cluster : « sur les salons, ce sont les professionnels qui vont eux-mêmes directement au devant de leurs clients. Cela fait toute la différence par rap-port à un organisme qui vous représente. Nous sommes tous des acteurs du territoire, pas de sim-ples passagers ».

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Alexandra du Mesnil du Buisson

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mation-recherche, ISARA, Lycée Bel Air, INSA », présente Noël Comte, pré-sident du Cluster et président de la CCI du Beaujolais.

Constituer une grappe d’entreprises du BeaujolaisNé des réflexions du plan stratégique « le Beaujolais demain », en réponse aux difficultés économiques rencon-trées par la filière viti-vinicole, le Cluster Beaujolais a été officialisé fin 2009 par l’Etat, représenté par la sous-préfecture de Villefranche-sur-Saône, l’Inter Beaujolais (interprofession viti- vinicole) et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais. Il prévoit d’élaborer une vision stratégique par-tagée du développement du territoire Beaujolais, initialement en priorité autour de la filière viti-vinicole, en as-sociant acteurs publics et privés, en-treprises et organismes de formation-recherche. Au-delà de cette filière, les entreprises des secteurs de l’industrie, du négoce et des services participent aux travaux du Cluster. « Le Cluster est la traduction de la capacité des entrepri-ses, collectivités, unités de recherche et de formation, à se mobiliser pour valo-riser ensemble leurs complémentarités et leurs atouts, géographiques et secto-riels. C’est un catalyseur d’initiatives individuelles et un facilitateur d’accès à des aides extérieures. Les entreprises se retrouvent autour de projets élaborés en commun. Les projets retenus par le comité de pilotage du Cluster bénéfi-cient d’un appui technique et/ou finan-cier (mobilisation de fonds européens, nationaux, régionaux, départementaux ou privés) », poursuit Noël Comte. Récemment labellisé « grappe d’entre-prises » par la Délégation interminis-térielle à l’aménagement du territoire et l’attractivité régionale (DATAR), le Cluster intègre le dispositif national qui apporte un soutien financier supplé-mentaire aux dynamiques territoriales de réseaux. Il s’est donné six priorités : L’innovation, les dérivés de la vigne et du vin, l’export, la reconquête du marché

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Trois Questions à Noël Comte, président du Cluster Beaujolais

• Le Cluster Beaujolais est le seul cluster territorial en Rhône-Alpes. Pourquoi cet-te situation tout à fait parti-culière pour le Beaujolais ?- Le Beaujolais est un terri-toire d’exception. Alors que les clusters de la Région Rhône-Alpes ont vocation à agréger des compétences autour d’une seule et même filière à l’échelle régiona-le, nous avons tenu à servir le territoire Beaujolais en associant à notre démarche collaborative les acteurs économiques des différentes filières représentées sur notre territoire ne voulant en négliger aucune. Lorsqu’il y a une volonté, il y a un chemin. Dans un monde globalisé, la so-lution pour exister demain et continuer à se développer consiste à décloisonner et à associer localement des compétences, à travailler ensemble sur des projets com-muns. C’est la dynamique que nous avons su mettre en œuvre dans le Beaujolais à la suite du diagnostic réalisé par l’État. Face au constat d’une filière viti-vinicole en crise, nous nous devions d’agir. Il nous fallait imaginer les moyens de la recon-quête des marchés. Comme pour toute filière économique, la viticulture doit construire ses process de conception, de production, de commercialisation et surtout de marketing pour séduire les consommateurs. C’est cette ambition qui nous guide, à l’échelle, cette fois-ci, du territoire dans une dimension inter-filiè-res, pour l’avenir de ses entreprises.

- Dans ce travail, la notoriété du Beaujolais doit vous aider. Est-ce que vous avez pu mesurer cela par exemple lors de l’Expo-sition universelle de Shanghaï, qui était l’une des premières opérations clés du cluster ?- Certes, mais ce vocable universel de Beaujolais a tendance à se décliner sur un seul mode, celui du vin. Or le vin du Beaujolais a la chance de disposer d’un écrin qui est son territoire. Encore nous

faut-il le préserver et veiller à ce qu’il garde son charme et la qualité de son cadre de vie. Il nous faut mener des actions de diversifica-tion pour permettre à la filière viti-vinicole de va-loriser ses productions et d’identifier de nouveaux

débouchés. Des actions autour des vins pétillants, du chanvre, de la biomasse, sont en cours. Sur ce point, notre col-laboration avec le canton du Valais, en Suisse, est prometteuse associant nos or-ganismes de formation et recherche. Le Cluster permet de faire émerger ces ex-pertises, de réaliser des rapprochements et crée des opportunités d’affaires. C’est ce que nous avons su faire à Shanghaï en présentant les savoir-faire de créateurs locaux ou des entreprises du textile. A terme c’est le territoire tout entier qui bénéficiera de ces échanges constructifs.

- Le cluster vient de se voir officiellement labellisé par la Datar. Qu’en attendez-vous ?- C’est d’abord une reconnaissance pour la qualité de la démarche du Cluster , de son plan d’action et de la stratégie éco-nomique pour le territoire. Plus concrè-tement, la labellisation apporte un fi-nancement sur trois ans pour la conduite de projets d’envergure de R&D que nous sommes en train de concevoir dans le ca-dre de partenariat européen. Cette en-veloppe vient en complément du finan-cement des entreprises. Nous souhaitons qu’elle puisse être abondée par les col-lectivités à l’image du Département qui a d’ores et déjà apporté sa contribution. A terme elles seront les bénéficiaires du déploiement économique de nos travaux qui s’illustrera par l’attractivité économi-que du territoire. Cela peut-être autant d’opportunités pour le futur d’attirer des investisseurs, des porteurs de projets , de créer ou de voir émerger de nouvelles ac-tivités économiques.

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lyonnais de proximité, la promotion des savoir faire industriels sous la ban-nière Made in Beaujolais, la valorisa-tion de l’offre de tourisme réceptif en Beaujolais dont le tourisme d’affaires et l’événementiel avec ParcExpo.

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‘‘C’est pour assurer une diversification

et assurer des débouchés à de nouveaux produits que

le Cluster se penche sur des productions complémentaires

Le Lycée Bel Air travaille pour la relève en Beaujolais

Pour le non initié, rien ne distingue la par-celle plantée de jeunes pieds des hecta-

res de vigne qui l’entourent. Pourtant, sur ces quelques centaines de mètres carrés du domaine du lycée agricole Bel Air (Saint-Jean d’Ardières) pourrait bien se jouer une partie de l’avenir du Beaujolais… Dans le ca-dre de la politique de diversification du vi-gnoble, l’établissement public, membre du Cluster, travaille ici sur l’expérimentation et le développement du jus de raisin à partir de cépages spécifiquement dédiés à cette pro-duction. « L’objectif est de proposer aux viti-culteurs du Beaujolais un complément d’ac-tivité durable, argumente Michel Maître, directeur du Lycée. L’introduction de cépa-ges à très hauts rendements et aux coûts de production limités (taille et vendange

mécaniques) favorise une rentabilité écono-mique plus importante des exploitations. Et elle répond à une demande des industriels pour des jus de fruit français ». Si les essais s’avèrent concluants, ce jus de raisin indus-triel n’empêcherait pas les viticulteurs com-mercialisant déjà en direct du jus artisanal obtenu à partir de gamay de poursuivre leur démarche qualitative de niche. « Le jus de raisin, le chanvre, le chêne truffier ou les roses ont vocation à rester des cultures com-plémentaires. Malgré les arrachages, nous avons plus de vignes dans le Beaujolais que dans les années soixante. Je crois en l’avenir de viticulteurs ayant un vrai projet d’entre-prise », poursuit Michel Maître, qui, bon an mal an, continue de former la relève de la filière viticole en Beaujolais.

« Joliment coloré, frais, pétillant… »Illustration de la démarche du Cluster avec l’émer-gence d’une nouvelle offre locale de vins efferves-cents : « L’avenir du vignoble en Beaujolais repose sur la diversification », constate avec le recul que lui donne trente ans de travail dans la vigne Thierry Saint-Cyr, viticulteur et négociant (Cave Saint-Cyr,

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à Anse.) C’est pour favoriser cette di-versification et assurer des débouchés à de nouveaux produits que le Cluster se penche sur des productions complémen-taires : jus de raisin, chanvre et vins ef-fervescents. « Actuellement, les produc-teurs commercialisent en direct environ 1000 hl. de vins effervescents rouge et rosé à partir du cépage gamay, selon la méthode dite ancestrale . Joliment co-loré, frais et pétillant, titrant environ 7° - presque deux fois moins qu’un vin rouge tranquille, c’est un produit moderne, adapté aux nouvelles formes de consom-mation » poursuit Thierry Saint-Cyr. Fortement marqueté, ce vin effervescent est actuellement vendu sous différentes marques. Le rôle du Cluster, en parte-nariat avec les différents opérateurs, est de fédérer ces produits sous une marque ombrelle, plus visible pour les distribu-teurs et les consommateurs, en prévision d’une augmentation de la production à un seuil de 5000 hl/an. « Il y a une dy-namique de groupe autour des efferves-cents qui nous aiderait à sortir d’une culture mono produit, satisfaisante quand tout va bien mais, on l’a vu, qui peut être dangereuse en cas de crise », observe le viticulteur. Et parce que le Beaujolais est avant tout un territoire, c’est donc autour de lui que s’agrègent les initiatives.

Rebondir en fédérant les énergies« Cette forte identité de notre région, bien plus profonde que l’image qu’il montre à l’extérieur, va nous permettre de rebondir, avance Isabelle Minot, gé-rante d’Accentonic, agence de commu-nication implantée à Limas. La notoriété du Beaujolais s’est construite sur le vin, au détriment parfois du territoire et de ses richesses. Le Cluster veut mettre en avant ces dernières, et la filière vinicole en recueillera les fruits, notamment grâce au développement de l’œnotourisme ». Parce que Accentonic compte parmi ses clients quelques-uns des poids lourds de l’économie locale, tous secteurs confon-dus, Isabelle Minot s’est sentie naturel-lement proche des préoccupations du

Cluster dès sa création : « Faire travailler les acteurs économiques ensemble au dé-veloppement de leur territoire, c’est aussi favoriser leur ancrage, développer l’acti-vité et des emplois locaux. Tout le monde a quelque chose à y gagner ». Une approche très pragmatique dans la-quelle se reconnaît aussi Hans Meijboom. Avec son épouse, ce Néerlandais a re-pris il y a douze ans l’hôtel-restaurant Les Maritonnes, à Romanèche-Thorins, 21 chambres trois étoiles et deux sui-tes, dont il a fait l’un des fleurons de l’hôtellerie, entre Bourgogne du Sud et Beaujolais. « Dans ma démarche profes-sionnelle, j’ai toujours essayé de com-prendre le comportement et la demande de mes clients, à 65 % non francophones, confie l’hôtelier. Or tout en séjournant aux Maritonnes, très peu d’entre eux connaissaient Fleurie ou Beaujeu par exemple. J’ai donc décidé de participer à la démarche du Cluster afin de dévelop-per les synergies avec les autres presta-taires du Beaujolais. Pour une raison bien simple : quand nous développons des offres groupées, et que nous proposons à nos hôtes des activités dans les envi-rons, ils séjournent plus longtemps sur le territoire, générant ainsi plus de nuitées pour l’hôtel. Ils consomment également d’avantage ici : des repas, du vin, de l’ar-tisanat », explique Hans Meijboom.

Paris-Nice et marathon du BeaujolaisAutre avantage de la participation au Cluster : en mutualisant les coûts de pro-motion entre prestataires touristiques, ceux-ci peuvent participer à des salons jusque-là inaccessibles, comme récem-ment à Londres ou à Bruxelles. « Je crois beaucoup également à l’organisation d’événements d’envergure nationale et internationale : une étape en Beaujolais de la course cycliste Paris-Nice ou l’or-ganisation du marathon international du Beaujolais élargissent notre clientèle vers une catégorie de sportifs à la recherche de bien-être », poursuit l’hôtelier, qui milite également pour un rapprochement avec des industriels locaux. « Nos établisse-

ments sont une vitrine pour le territoire et pour ses produits agroalimentaires, mais pas seulement, car nos savoir-faire sont multiples… ».C’est tout le sens de la démarche du groupe d’industriels du textile de Tarare et ses alentours qui vient d’adhérer au Cluster avec un projet de gamme de produits des arts de la table estampillée Beaujolais. Xavier Doligez, gérant de Rauch SA, so-ciété d’ennoblissement textile de Tarare, revient sur l’origine de cette initiative. « À l’intérieur du Cluster, notre groupe de travail, constitué par cinq entreprises - Rauch ; Dechelette-Malleval ; RCP ; Senzo ATD et STR - a pour projet de lan-cer une gamme de linge de table (nappes, tabliers, sets…) entièrement fabriqués en Beaujolais et destinés à l’événemen-

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Le Cluster Beaujolaisen bref

• Près de 50 adhérents au premier semestre 2011, tous secteurs d’activité confondus (industrie, bâtiment, viticulture, agroalimen-taire, communication, hôtellerie, loisirs…), sur l’ensemble du territoire du Beaujolais.

• Un porteur et un facilitateur de projets pour les entreprises dans les domaines du tourisme, de la coopération internationale (Suisse, Canton du Valais, Chine, Shanghai) de la diversification des productions locales, de programmes de R&D…

• Un site Internet www.clusterbeaujolais.com, et une plate-forme collaborative pour permettre aux adhérents d’échanger et de partagerl’information sur les projets en cours.

Contact : Sophie Landreau, animatrice du Cluster [email protected]

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tiel (Beaujolais nouveau, Sarmentelles, etc.), aux restaurateurs et aux hébergeurs locaux. Grâce à une mise en collection permanente et à des créations origina-les, l’idée est de valoriser notre terri-toire avec un savoir-faire industriel local bien spécifique et complémentaire. Les membres de notre groupe maîtrisent en effet à eux cinq toute la chaîne du tex-tile : tissage, induction, imprimé, enno-blissement, apprêtage mécanique… Le Cluster nous aidera au niveau de la force de vente, des partenaires venant d’autres secteurs et, bien sur, des débouchés ». La crise, textile cette fois, étant passé par-là, le Beaujolais vert se rapproche ainsi du Beaujolais rouge. « Nous lançons notre première collection en 2012 avec un sac textile, inclus dans un panier du terroir , destiné au grand public . Mais pour que notre démarche aboutisse vraiment, il faut qu’elle ait un sens pour tous et que les produits soient adoptés d’abord par les professionnels locaux », poursuit Xavier Doligez, qui anticipe déjà ce que pourrait devenir cette ligne dans les an-nées qui viennent : « si ça marche, nous vendrons nos produits à l’étranger bien sûr lors de nos déplacements sur des événements professionnels et, pourquoi ne pas proposer ensuite un concept clé en main dans d’autres régions n’ayant pas de tradition textile industrielle ? » Agir localement et penser globalement ; le slogan n’a pas pris une ride. « J’ai participé récemment à une conférence de presse dans une province chinoise de l’intérieur où les jeunes journalistes connaissaient tous le Beaujolais, raconte Philippe Lacondemine. Il faut prendre la mesure de cette notoriété mondiale et de tout ce qu’elle peut nous amener sans la galvauder. Pour aller sur ces marchés là, ou bien accueillir des investisseurs étran-gers sur notre territoire, il faut agir de manière collective ». Après tout, cluster, en anglais, signifie grappe. Et tout seul, un grain, aussi juteux et goûteux soit-il, n’aura jamais le poids d’une grappe.

Matthieu Massip

L’ISARA rapproche Beaujolais et Valais

École d’ingénieurs pour l’agriculture, l’agroalimentaire et le développement rural, l’ISARA-Lyon s’est naturellement

rapproché du Cluster Beaujolais au travers de son activité de R&D et de son intérêt sur les pratiques culturales alternati-ves à la vigne, comme le chanvre ou le houblon. « L’originalité d’un Cluster inter-filières nous intéresse. Fortement marqués par l’agroalimentaire, nous savons que nous avons intérêt à aller chercher de l’information et à en échanger avec d’autres secteurs d’activités », explique Pascal Désamais, directeur de l’ISARA. Dans le cadre d’une coopération inter-filières enga-gée entre les acteurs du Canton du Valais et ceux du Cluster Beaujolais, il a participé en mars dernier à un voyage d’étude chez son homologue du Valais, l’école HES-SO, avec qui les premiers échanges devraient être concrétisés : « Le Beaujolais et le Valais sont deux régions assez proches, notamment en terme vitivinicole, et nous avons la volonté d’associer nos compétences dans une logique de rapprochement des milieux économiques et du milieu de l’enseignement professionnel », poursuit le directeur. Vignoble atypique, paysages, tissu indus-triel sont des points communs entre des territoires qui cher-chent aussi tous deux à diversifier leur production à travers des dérivés innovants de la vigne. « Le Valais est allé très loin dans le domaine de la collaboration entre filières en dévelop-pant notamment le label « Valais excellence » afin de distin-guer les entreprises les plus performantes de son territoire, tous secteurs confondus. Dans le contexte très particulier de la Suisse, la démarche est intéressante et mérite qu’on l’étudie en associant au sein du Cluster Beaujolais les différents savoir-faire du territoire », estime Pascal Désamais.

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BMPB fait du téléphone une arme commerciale

En s’attachant à recueillir une myriade d’informations ciblées

pour le compte de ses donneurs d’ordres, l’entreprise de Limas

facilite la concrétisation de contrats commerciaux.

Lorsqu’on lui demande de qualifier l’action de son entreprise, Alain Bonnevay la dit volontiers « défri-

cheuse ». Fondateur de BMPB, spécialiste de la prospection commerciale dans les métiers industriels et techniques, l’ancien capitaine d’industrie ne tarit pas d’éloge sur l’outil téléphonique. Une technique qu’il a d’abord mise en œuvre pour son propre compte avant d’en faire profiter ses clients. « Le téléphone est une arme de guerre si l’on sait s’en servir », com-mente celui qui a fondé BMPB sur cette conviction. « Je viens de l’industrie et j’ai intégré la prospection téléphonique à mes activités avant le début des années 2000. Je peux donc affirmer que c’est ce qui m’a permis de gagner des parts de mar-ché », explique Alain Bonnevay. Depuis deux ans, BMPB basée à Limas a déjà eu le temps de se construire une solide réputation auprès d’une clien-tèle composée aussi bien de TPE que de grands groupes internationaux. « Notre objectif est de faire de la qualification de fichiers. Avant de décrocher le télé-phone pour nos clients, nous définissons un cahier des charges avec eux, afin de cibler les secteurs d’activités, les zones

géographiques et la taille des entreprises qu’ils sou-haitent prospecter. Ensuite, notre équipe de télépros-pecteurs entre en scène pour recueillir tous les renseignements qui seront utiles à nos donneurs d’or-dres dans leurs démarches commerciales. Grâce à ce travail de défrichage, lors-que nos clients rappellent leurs prospects c’est dans la plupart des cas pour se déplacer ou établir des devis », détaille le pdg de BMPB. Ce gain de temps considérable a déjà séduit plus de 250 clients qui font confiance à l’entre-prise beaujolaise pour qualifier leurs fi-chiers commerciaux. Avec une équipe de 26 personnes et des agences à Nancy et Bordeaux, BMPB réalise ses opérations de prospection principalement en France, mais aussi en Europe et aux Etats-Unis. « Nous sommes en négociation pour inté-grer des collaborateurs qui pourront nous permettre de travailler prochainement en Chine et en Russie », annonce Alain Bonnevay dont l’ambition est de se his-ser, à terme, parmi les leaders français de la téléprospection en BtoB. Pour l’heure, BMPB se fixe un objec-tif de chiffre d’affaires de 3 millions d’euros en 2012 et concentre ses efforts

sur l’ouverture d’une nouvelle agence à Paris. « Même si les opérations de télé-prospection sont faites depuis Limas, le maillage du territoire est important pour conquérir de nouveaux clients », justifie le PDG. En marge du développement commercial, BMPB s’emploie aussi à créer des conditions de travail optimales pour ses collaborateurs. Un effort remar-qué dans un secteur souvent stigmatisé sur ce point. C’est pourquoi dès cet été, la société qui ne travaille qu’avec des télé-prospecteurs expérimentés et familiers de l’industrie, va investir dans un outil infor-matique permettant de faciliter la tâche de ses salariés.

Alain Bonnevay mise sur l’outil téléphonique

Question à Maurice Aquarone, Responsable Communication au RSI Région Rhône

Quelles sont les nouveautés du Régime Social des Indépendants ?La dernière loi de réforme des retraites en date, promul-guée le 10 novembre 2010, a beaucoup fait parler d’elle puisqu’elle recule progressive-ment les âges de départ. Mais

l’une de ses dispositions est cer-tainement demeurée mécon-nue : la prochaine fusion des régimes complémentaires des artisans et des commerçants.La création du Régime Social des Indépendants intervenue le 1er juillet 2006 avait fu-sionné les deux réseaux (AVA et ORGANIC), mais laissé sub-sister des disparités entre arti-sans et commerçants puisque les deux régimes complémen-

taires continuaient à fonc-tionner suivant leurs propres règles, avec des montants de cotisations et de prestations différents.La loi du 10 novembre 2010 pose donc le principe de la fusion des deux régimes d’as-surance vieillesse complémen-taires à compter du 1er janvier 2013 pour donner naissance à une seule structure applicable, aussi bien aux artisans qu’aux

commerçants.Après le rapprochement des régimes d’assurance décès et les régimes d’assurance inva-lidité, c’est un nouveau pas important qui va être franchi dans le domaine de la protec-tion sociale des chefs d’entre-prise indépendants. La CCIT du Beaujolais organi-sera une réunion sur ce thème le 16 novembre prochain.

SERVICES

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DÉVELOPPEMENT LOCAL

La Charmette trouve son rythme de croisière

Désormais bien ancré dans son environnement,

le bar restaurant du Haut Beaujolais attire aussi bien une clientèle

de passage que des groupes et des habitués.

Repris il y a un an par Laurence Coniel et son conjoint, le bar res-taurant la Charmette est parvenu à

se faire une place parmi les établissements du Haut Beaujolais. « Sur la première an-née, nous avons quasiment rempli nos objectifs », souligne Laurence Coniel. Pourtant, pour leur baptême du feu, les nouveaux commerçants ont du compo-ser avec une météo peu propice. Mais les nouveaux projets favorables au dévelop-pement de l’activité ont pris le dessus. D’autant que Laurence Coniel et son conjoint ont trouvé un soutien favorable dans leur environnement. « Nous avons été bien accueillis par l’équipe municipale et nous sommes associés aux évènements culturels et festifs. Ainsi, à l’occasion de la Fête des Voyageurs qui a lieu en juillet, nous nous occupons de la restauration. De même, les élus de la commune ou du canton n’hésitent pas à se réunir dans no-tre établissement, et dernièrement c’est l’Office du tourisme de la communauté de communes du Haut Beaujolais qui a organisé une rencontre ici », explique Laurence Coniel. Élément désormais incontournable du développement local, la Charmette a également su trouver sa clientèle parmi

les touristes comme auprès des habi-tants des alentours. « Il fallait redynami-ser cette affaire et prendre le temps de se faire connaître, analyse la gérante de la Charmette. Si l’année dernière la saison n’a véritablement démarré qu’en juillet, cette année nous avons déjà bien travaillé sur le printemps ». Niché sur les hauteurs de Saint Christophe, le restaurant bénéficie d’une vue pa-noramique sans pareil sur tout le Haut Beaujolais. Ses deux grandes salles offrent de larges possibilités pour organiser réu-

nions, banquets et autres fêtes de famille ou d’amis. Et le couple s’attache à propo-ser à ses clients une cuisine authentique réalisée à partir de produits frais pour la plupart achetés aux environs. « Nous pri-vilégions les circuits courts et chaque fois que nous le pouvons, nous nous approvi-sionnons auprès des commerçants ou des producteurs locaux », insiste Laurence Coniel. Autant d’atouts qui permettent à Laurence Coniel et son époux de placer ce premier anniversaire sous le signe de l’optimisme.

L’établissement bénéficie d’une vue panoramique sans pareil.

Question à

Question à Roland Carrier, expert comptable, gérant du cabinet R3C à Limas

Quelles sont les réductions d’impôt pour investisse-ment au capital dans les sociétés non cotées ? Depuis la loi de finance 2011, les personnes physiques qui in-vestissent dans une société non cotée ont droit à une réduction d’impôt sur le revenu égale à

22 % du montant investi au cours de l’année, dans la limite annuelle de 20 000 euros (per-sonne seule) ou 40 000 euros (couple). Si elles sont éligibles à l’ISF, ces personnes peuvent également déduire 50 % du montant de leur investisse-ment dans la limite de 45 000 euros. Ces investissements doi-vent être réalisés pour 5 ans et toute reprise anticipée totale ou partielle de l’investisse-

ment oblige à rembourser le crédit d’impôt. Pour être cer-tain que les investissements donnant droit à réduction pro-fitent bien à des PME, la loi de finance de 2011 exige que les sociétés aient leur siège social en France ou dans l’Union euro-péenne. Ces PME doivent aussi être éligibles à l’impôt sur les sociétés et avoir au moins deux salariés (un pour les artisans). Les PME doivent en outre justi-

fier d’une activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou agricole. En revanche, les entreprises dont l’activité bé-néficie de prix d’achats régle-mentés (comme le photovol-taïque) ou les sociétés gérant un patrimoine immobilier ou dont l’activité est le placement financier (à l’exception de cer-taines holding) sont exclues du champ des PME ouvrant droit à crédit d’impôt.

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Depuis fin avril, cet hôtel deux étoiles

a ouvert ses portes aux Pont Tarrets. Un emplacement

privilégié et propice aux partenariats,

qui permet d’offrir des prestations originales.

AMÉNAGEMENT

Joëlle Dubois et Franck Boulinet portent ce projet d’hôtel aux Pont Tarrets

Côté Hôtel entre en scène

Un côté vigne, un côté bois et un ensemble coquet parfaitement

inséré dans son environne-ment. En créant leur hôtel aux Ponts Tarrets sur la commune de Légny, Franck Boulinet et Joëlle Dubois ont souhaité ancrer l’établissement dans l’identité du territoire. D’où une aile côté vigne, tournée vers le Beaujolais viticole et une autre côté bois vers les forêts du Beaujolais vert. La décoration des 26 chambres ouvertes depuis le 23 avril est résolument moderne et le lieu privilégie la convivia-lité. « Nous sommes au cœur d’un espace commercial où se trouvent un centre de beauté, un fleuriste, un coif-feur, une salle de réception, un boulanger, une boutique de produits du terroir, un res-taurant et une galerie d’art. Nous avons donc tissé des liens avec ces commerçants afin de développer une of-fre originale et spécifique », décrit Joëlle Dubois. Les nouveaux hôte-liers souhaitent ainsi mettre l’accent sur les séjours alors que traditionnellement, le Beaujolais est plutôt une région de pas-sage. Mais ils ne négligent pas pour autant les séminaires, mariages et autres soirées étapes pour les professionnels.

Une synergie de savoir-faire et d’expérienceEn plus des liens avec les commerçants de proximité, leur objectif est aussi de

développer des partenariats avec les res-taurateurs alentours, en jouant sur toute la gamme de l’offre, afin que chaque client de l’hôtel puisse trouver la solution de restauration qui lui convient. Un projet rondement mené et bien pensé par un couple rompu à la gestion de tels établis-sements et qui connaît parfaitement les besoins hôteliers du Beaujolais. « Mon conjoint a travaillé vingt ans dans l’hôtel-lerie en France et à l’étranger, dont treize ans à Villefranche. Quant à moi, j’ai été directrice de Destination Beaujolais,

ce qui m’a notamment permis de travailler sur le Schéma de déve-loppement touristique du territoire. Or cette étude a mis en lumière un déficit d’offre hôte-lière sur la partie rurale du Beaujolais», confie Joëlle Dubois. Lorsqu’ils entendent parler d’un projet d’hôtel aux Ponts Tarrets, à un moment où ils souhaitent donner une nouvelle orientation à leur vie professionnelle, Franck Boulinet et Joëlle Dubois n’hésitent donc pas longtemps. «À l’ori-gine, ce projet d’hôtel émanait de la volonté des élus locaux. Nous les avons contactés puis nous nous sommes rap-prochés de l’investisseur qui porte le programme immobilier. Nous avons commencé à travailler sur ce projet il y a un an et nous avons ouvert le 23 avril », retrace l’hô-

telière. Elle se dit notamment séduite par « la synergie de savoir-faire présents sur le site des Ponts Tarrets ». Sans comp-ter que ce lieu très passager bénéficie de plusieurs parkings et d’un point d’infor-mation touristique. Un atout de plus pour Côté Hôtel classé deux étoiles.

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INTERNATIONAL

Adesia est incollable à l’export

En cinq ans, la part de l’activité de ce spécialiste de

la fabrication de rubans adhésifs est passée de 30 à 50 %.

Débuté en Turquie,le parcours d’Adesia se poursuit désormais

en Europe de l’Est et du Sud, et vers les marchés plus lointains.

En 35 ans, Adesia a su s’imposer sur le marché des rubans adhé-sifs à destination de l’industrie,

spécialement auprès des équipementiers automobile et des acteurs du bâtiment, ses principaux clients. Un parcours débuté en commercialisant ses produits à l’intérieur de nos frontières, avant d’entreprendre un développement à l’international sous l’im-pulsion de Guillaume Sarrazin, successeur de deux des cofondateurs de l’entreprise. « Lorsque je suis arrivé en 2006, Adesia avait une solide réputation en France. J’ai souhaité capitaliser sur cette force pour renforcer notre présence à l’export. Déjà, nous réalisions près de 30 % de notre chiffre d’affaires sur ce segment, mais les ventes étaient principalement fai-tes avec des filiales de nos clients français implantées à l’étranger. Nous avions donc peu de clients directement à l’export », retrace Guillaume Sarrazin. Cinq ans plus tard, le spécialiste du développement et de la fabrication de rubans adhésifs, qui trouvent notamment leurs applications en isolation dans le bâtiment ou pour le collage de pièces pour l’automobile et le secteur médical, affiche 50 % d’activité à l’international. Une performance qui lui a permis de traverser la crise en main-tenant son chiffre d’affaires. « En 2008, nous avons enregistré une baisse de 7 % de l’activité globale, mais dans le même temps, nous avons fait progres-ser nos ventes de plus de 10 % à l’interna-tional. Et en 2009, c’est encore l’export qui nous a permis de maintenir notre activité grâce à une augmentation de plus de 30 % sur les marchés extérieurs », se félicite le président d’Adesia. La société a réalisé 12.7 millions d’euros de chiffre

d’affaires en 2010 avec une cinquantaine de salariés.

Un développement structuré Depuis 2006, Guillaume Sarrazin a re-cruté un commercial en Espagne, puis en Italie. Dans le même temps, Adesia a renforcé sa présence en Turquie où elle travaillait déjà avec un partenaire depuis de nombreuses années. Puis en fin 2009, le déploiement commercial initié en 2008 au Brésil, et mis en sommeil durant la crise, a été réactivé. En parallèle, le chef d’entreprise a mis l’accent sur le dévelop-pement de nouveaux produits en privilé-giant ce qui fait la force d’Adesia : le sur-mesure. « Nous avons 5000 références, mais chaque produit est spécifiquement adapté à un client ». Un savoir-faire très spécifique qui permet à l’entreprise beau-

jolaise de gagner des parts de marché à l’international tout en maintenant la pro-duction en France. « Nous avons la chance de fabriquer des produits facilement transportables, car ils sont compacts ce qui limite les coûts d’acheminement. Par ailleurs, la part de la main d’œuvre reste relativement faible dans le coût global de fabrication des rubans adhésifs, donc notre développement à l’international ne s’accompagne pas de délocalisation de la production », insiste le président. Sans négliger les clients français, Adesia met donc résolument le cap sur l’étranger où la société d’Arnas entend bien pénétrer de nouveaux marchés, spécialement en Europe de l’Est, du Sud mais aussi sur le continent Sud Américain.

La société d’Arnas entend bien pénétrer de nouveaux marchés.

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ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS MAI 2011 21

À TABLE

Le renouveau de l’Hostellerie de Saint-Georges

Reprise en toute discrétion à l’automne dernier par

un jeune chef déjà expérimenté, l’Hostellerie de Saint-Georges

(Saint-Georges de Reneins), se construit une nouvelle image, plus contemporaine, sans renier

les bases d’une bonne cuisine de terroir faite de produits frais

et de saison. Attention, adresse en devenir !

Parmi les plaisirs du gastronome, la découverte d’adresses encore confi-dentielles mais dont on devine le po-

tentiel gourmand, n’est pas le moindre. Si vous vous sentez l’âme d’un découvreur, pressez-vous à l’Hostellerie de Saint-Georges, à Saint-Georges de Reneins. Une adresse bien connue, reprise sans bruit en septembre dernier par un chef de 31 ans originaire du Mans, Yoann Gasselin, qui s’est installé dans le Beaujolais pour les beaux yeux de son épouse lyonnaise. Il a fait ses gammes chez Jean Bardet (deux macarons, à Tours), Pétrossian et le Georges V à Paris, avant d’être promu sous-chef à l’Ouest de Paul Bocuse. Une formation solide et de haut niveau qui lui donne envie de voler de ses propres ailes. « J’avais une forte envie de m’installer à mon compte et de sortir de Lyon. Ici, l’affaire à reprendre avait un beau poten-tiel qui me correspondait et c’est parti ! ». Vite, très vite. « C’est vrai que j’ai pré-féré m’occuper tout de suite de dévelop-per le restaurant plutôt que de refaire la façade ou de communiquer sur cette re-prise. Finalement, je suis plutôt mauvais vendeur », reconnaît le chef. On l’aura compris, le Manceau préfère, et de loin, s’exprimer en cuisine, et déjà, le bouche-à-oreille commence à fonctionner le long de l’ancienne Nationale 6. Modestement, mais sans cacher ses ambitions (« un Bib gourmand dans le guide rouge serait par-fait ») le chef annonce la couleur et sa conception du métier : « des produits frais et de saison, achetés localement en prio-rité et cuisinés simplement, de manière classique, maîtrisée et sans superflu ». Illustration avec la formule à 14 € servie à

midi en semaine. Le jour de notre visite, Yoann Gasselin pro-posait une terrine de volaille maison tiède, une escalope mila-naise et risotto ou un carpaccio de bœuf, et en dessert, mousse au chocolat ou car-paccio d’ananas.

Nappes blanches et vins au verreSuggestion du jour sur l’ardoise, nappes blanches et vins au verre - avec une belle sélection de crus du Beaujolais, bien sûr… Sans esbrouffe, les choix sont as-sumés. « Nous avons pris le parti de pro-poser une petite carte (trois viandes, trois poissons plus la suggestion du jour) et seulement trois menus (23 €, 32 € et 42 €) avec à chaque fois un choix de deux en-trées, deux plats et deux desserts (certains menus avec le fromage). Une volonté dé-libérée de simplicité et de pragmatisme : « travailler peu de produits, et les travailler bien, c’est le seul moyen de garantir la fraîcheur des produits qui viennent du marché couvert de Villefranche pour les légumes, de mes bouchers et de mon pois-sonnier locaux. Outre la qualité optimale, proposer des plats de saison nous permet également de mieux maîtriser les prix ». Morceaux choisis sur les menus en ce mois de mai : « poitrine de cochon confite et piperade de poivrons doux » ; « asper-ges blanches rôties au jus, tranche de jam-bon serrano » ; « Saint-Jacques de Saint-Brieuc, mousseline de petits pois à l’huile de noisettes » et le très coloré « carpaccio de homard bleu, confiture de citrons jau-nes », parfait pour une pause printanière sur la terrasse ombragée de l’hostellerie, et, pourquoi pas, pour conclure ou négo-cier une affaire. « Nous ne sommes pas encore équipés pour organiser des jour-nées complètes de séminaire, mais nous

avons une salle retirée d’une quinzaine de couverts qui se prête bien aux repas d’affaires », poursuit le chef, qui a, pour son Beaujolais d’adoption, la foi des nouveaux convertis. « J’ai découvert, et je continue de découvrir chaque jour, la région, poursuit-il. Derrière le vignoble, il y a des paysages magnifiques. J’ignorais que la région était aussi touristique. De ce point de vue, le potentiel est important et complémentaire avec une belle offre gas-tronomique ». Une belle offre qui vient de s’enrichir encore d’une adresse.

Hostellerie de Saint-Georges27, avenue Charles De Gaulle69830 Saint-Georges de ReneinsTel. : 04 74 67 62 78

Formule du jour à 14 e en semaine (entrée-plat-dessert)Menus à 23 e, 32 e et 42 e. Carte.Fermeture hebdomadaire le mercredi. Ouvert tous les autres jours à midi et les jeudis, vendredi et samedi soir.Fermeture annuelle trois semaines en août.

Yoann Gasselin vole maintenant de ses propres ailes.

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ACTUALITÉS JURIDIQUES

Gérants majoritaires de SARL : AT / MPLes dispositions du Code général des Impôts qui prévoient :

- d’une part, l’exonération des indemnités allouées aux personnes atteintes d’une affection comportant un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement couteuse ;- d’autre part, l’exonération des indemnités temporaires servies aux victi-mes d’accident du travail ou à leurs ayants droit à hauteur de 50 % de leur montant, ne concernent que les indemnités versées par le RGSS et la MSA ou pour leur compte.

Le bénéfice de ces exonérations ne peut être étendu aux personnes relevant d’un régime spécial de Sécurité sociale (RGSS) et du régime social des indé-pendants (RSI) dont relèvent les gérants majoritaires de SARL, dès lors que les TNS ne cotisent pas pour le risque accident du travail et, le cas échéant perçoivent les mêmes indemnités quel que soit le cadre, privé ou profession-nel, dans lequel est intervenu la maladie ou l’accident.

Rép. min. Q. n° 14007 JO AN du 28 décembre 2010 ; Rép. min. Q. n° 88018 JO AN du 14 décembre 2010 ; CGI, art. 80 quinquies et 81,8° - Voir les réponses ministérielles :http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-88018QE.htm . http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-91774QE.htm

Retards de paiement : directive UEUne directive européenne du 16 février 2011 concernant la lutte contre le retard de paiement dans les transactions commerciales, refondant la pré-cédente directive du 29 juin 2000, doit être transposée au plus tard le 13 mars 2013.

S’agissant notamment des transactions entre entreprises et pouvoirs pu-blics, elle impose un délai maximum de paiement fixé à 30 jours d’ores et déjà respecté en France.

Ce délai peut être prolongé de 60 jours pour tout pouvoir public qui exerce des activités économiques à caractère industriel ou commercial consistant à offrir des marchandises et des services sur le marché et soumis, en tant qu’entreprise publique, aux exigences de transparence.

La directive prévoit également une indemnisation pour les frais de recouvre-ment (versement d’un montant forfaitaire minimum de 40 e à titre d’intérêt pour retard de paiement, indemnisation raisonnable pour tous les autres frais de recouvrement venant en sus du montant forfaitaire tels que des frais d’avocat ou de recours à une société de recouvrement de créances).

Rép. min. Q. n° 14007 JO AN du 28 décembre 2010 ; Rép. min. Q. n° 88018 JO AN du 14 décembre 2010 ; CGI, art. 80 quinquies et 81,8° - Voir les réponses ministérielles :http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-88018QE.htm . http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-91774QE.htm

Marches publics : attestation fiscale en ligneUne nouvelle offre de service est offerte aux entreprises soumises à l’IS et assujetties à la TVA en vue de simplifier et d’accélérer leurs démarches ad-ministratives.

Délivré en temps réel et en format PDF, le document attestant que les en-treprises respectent leurs obligations de déclaration et de paiement de l’IS et de la TVA peut être sauvegardé et édité autant de fois que nécessaire aux cours de l’année.

L’attestation délivrée directement en ligne est acceptée par l’ensemble des administrations demandant la production d’une attestation fiscale, et no-tamment par la personne publique habilitée dans le cadre de l’attribution de marchés publics.Plus de détails :http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/public/popup;jsessionid=LBBAXU0Q0DWKXQFIEIPSFFA?espId=2&typePage=cpr02&docOid=documentstandard_5864&temNvlPopUp=true

Débits de boissons à consommer sur place : dépistage de l’imprégnation alcoolique

Dans le cadre de la sécurité quotidienne et de la prévention de la délin-quance, la loi « LOPPSI II » a aménagé la règlementation de certaines activi-tés professionnelles.

Ainsi, dans les débits de boissons à consommer sur place dont la fermeture intervient entre 2 h et 7 h, un ou plusieurs dispositifs permettant le dépis- tage de l’imprégnation alcoolique doivent être mis à la disposition du pu-blic. Les modalités d’application et de mise à disposition de ces dispositifs sont fixées par arrêtés interministériels.

L. n° 2011-267 du 14 mars 2011 ; Conseil constitutionnel n° 2011-625 DC du 10 mars 2011.

Encaissement par CB : récapitulatif annuel des banques

Les banques françaises se sont engagées à fournir à leurs clients commer-çants un récapitulatif annuel des sommes perçues au titre du service d’en-caissement des paiements par carte bancaire : la mise à disposition du pre-mier récapitulatif pour l’année 2010 devait en principe être effective avant le 31 mars 2011.

Le cadre de ce récapitulatif est défini dans une bonne pratique profession-nelle FBF de janvier 2011 disponible sur le site Internet de la FBF.

Communiqué FBF du 12 janvier 2011 ; Bonne pratique professionnelle FBF Janvier 2011 ;Plus de détails : http://www.fbf.fr/web/Internet2010/Content.nsf/DocumentsByIDWeb/8CZMTX?OpenDocument

Bail commercial : renouvellementPour bénéficier du droit au renouvellement de son bail commercial, le loca-taire commerçant doit être immatriculé au RCS pour l’activité contractuelle-ment autorisée et non pour une autre activité.

Ainsi, pour la jurisprudence, l’immatriculation étant spécifique au fonds ex-ploité, le preneur n’a droit au renouvellement du bail qu’à la condition que l’activité exploitée dans les lieux soit la même que celle pour laquelle il est immatriculé au RCS.

L’immatriculation doit en outre être régulièrement déclarée au sens du Code de commerce.

Dès lors, ne peuvent prétendre au renouvellement de leur bail, les preneurs dont l’inscription au RCS ne comprend pas l’activité exercée dans les lieux loués et qui ne peuvent justifier d’une dispense d’inscription en cas de sou-mission volontaire au statut des baux commerciaux.

C. Cass. n° 09-71.910 du 18 janvier 2011 ; D. du 30 mai 1984 art. 8, 1er B.

Chambres d’hôtes : affiliation obligatoire au RSILes loueurs de chambres d’hôtes répondant à la définition du Code de Tourisme sont obligatoirement affiliés au régime d’assurance maladie ma-ternité des TNS dès lors que le revenu imposable tiré de cette activité est supérieure au seuil d’exonération de faibles revenus professionnels non salariés non agricoles applicable en matière de cotisations sociales, soit ac-tuellement 4670 e (pour les revenus perçus en 2010). Les assurés relèvent du groupe des professions industrielles et commerciales relevant du régime social des indépendants (RSI).

LF SS 2011 n°2010-1594 du 20 décembre 2010, art. 22 ; C. Tourisme art. L. 324-3 et CSS, art. L. 613-1 + L. 622-4.

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Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais ACTUALITÉS CCI

www.beaujolais-cci.com - Contact • Tél : 04 74 62 73 00 - E-mail : [email protected]

La CCIT du Beaujolais en marche

Suite à la réforme du réseau consulaire liée à la RGPPet aux élections consulaires, une nouvelle organisation de travail est en train de voir le jour en coordination avec la nouvelle CCI Région Rhône-Alpes

Elle se décline ainsi

L’assemblée générale de la CCIT de Villefranche et du BeaujolaisConstituée de 30 membres élus, elle est l’expression des entre-prises industrielles, commerciales et prestataires de services. Elle vote la politique de la CCIT. Aux côtés des élus siègent, avec voix consultatives, les membres associés.

Le Président : Noël ComteReprésentant de la Chambre auprès des Pouvoirs Publics, il est également responsable du fonctionnement de la CCIT. Élu pour 5 ans par l’assemblée générale, il est chargé de l’exécution du budget.

Le Bureau Composé de 7 personnes élues par l’assemblée générale, il oriente la politique de la CCI et prépare, aux côtés du Président, les dos-siers qui seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale.Membres du bureau• M. Noël COMTE, Président• M. Jean-Pierre MARTIN, 1er Vice-président • M. Georges CORNATON, Vice-président• M. Pierre CASOLI, Vice-président• M. Christophe GOUDARD, Trésorier• M. Gérard VANDAMME, Trésorier adjoint• M. Jean-Baptiste MAISONNEUVE, Secrétaire

Les Commissions – Les Groupes de travail thématiquesMis en place à chaque renouvellement de la CCIT, les groupes de travail sont composés de membres titulaires, de membres as-sociés. Ils ont pour mission de préparer les prises de position de la Chambre, sur les questions intéressant l’économie et l’aména-gement du territoire.9 commissions et 3 groupes de travail ont été mis en place à la CCIT du Beaujolais faisant le lien avec les 8 commissions régio-nales créées par la CCIR Rhône-Alpes.

Le président Noël Comte, membre du bureau de la CCIR a été désigné en Rhône-Alpes comme le référent de la commission ré-gionale Aménagement du territoire.

Le plan de mandat issu des réflexions du séminaire des élus sera présenté à la prochaine assemblée générale de la CCIT en juin.

Les commissions et groupes de travail de la CCIT du Beaujolais Création/Transmission - Aménagement du Territoire - Industrie - Développement Durable - Formation - Tourisme - Commerce - International - Services - Sport et économie - Communication - Relations avec le TC.

Les commissions de la CCIR Rhône-AlpesCréation/transmission - Aménagement du Territoire - Industrie et services/Appui aux entreprises - Développement Durable - Formation - Tourisme - Commerce - International

Au premier rang, et de gauche à droite : Gérard Vandamme ; Noël Comte ; Didier Loth, Sous-préfet ; Jean-Pierre Martin ; Pierre Casoli ; Marie-Françoise Eymin.

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Assemblée Générale de Beaujolais Business Angels :

un partenariat confirmé avec la CCI du Beaujolais et la Banque Populaire Loire et Lyonnais

Transmission et reprise d’entreprises

Le 5 avril dernier, l’Assemblée Générale de Beaujolais Business Angels s’est tenue à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais.

M. Jean-Baptiste Maisonneuve, Président de l’Association, Directeur Général des Autocars Maisonneuve, a présenté le pre-mier bilan d’activité de cette jeune association créée fin 2009, dont l’objectif est de mettre en relation des investisseurs et des porteurs de projet d’entreprise à fort potentiel de croissance, fa-vorisant ainsi la création ou le développement d’entreprises en Beaujolais.Parmi une trentaine de sollicitations, six projets ont été analysés, trois ont été présentés aux investisseurs qui ont investi finalement dans deux entreprises aux projets innovants et prometteurs : Sowetrip (carnets de voyage sur internet) et C-France (vente en ligne de produits made in France). L’association est, pour ses membres, l’occasion d’investir autre-ment, en misant sur des projets locaux tout en leur apportant

leurs compétences. Beaujolais Business Angels accueille réguliè-rement de nouveaux investisseurs. Plus d’un an après sa création, elle compte 20 membres.À travers l’association, ils participent au développement écono-mique et à la création d’emplois sur le Beaujolais Val de Saône tout en bénéficiant d’avantages fiscaux.Cette soirée a été également l’occasion de renouveler le parte-nariat avec La Banque Populaire Loire et Lyonnais qui en tant que membre associé contribue financièrement au succès de cette initiative pour le développement des entreprises locales.Enfin, un nouveau projet a été présenté aux membres, qui se détermineront prochainement, aux côtés d’autres réseaux de Business Angels actifs en Rhône-Alpes.

Contact BBA :Sophie Chleq- [email protected]

Vous avez le projet de céder votre société, votre fonds de commerce ou votre droit au bail ?

La CCI du Beaujolais, vous accompagne personnellement, en complément de vos conseillers habituels et met à votre disposi-tion un ensemble de moyens pour réussir votre transmission.Un conseiller spécialisé est à votre écoute, en direct, au 04 74 62 73 76.Nous vous proposons de vous rendre visite, afin de mieux connaî-tre votre entreprise et échanger avec vous sur le contexte de votre transmission et ainsi, vous accompagner au mieux dans la prépa-ration et l’anticipation du projet.Nous faciliterons ensuite votre mise en relation avec des repre-neurs potentiels grâce à la base d’annonces en ligne des Chambres de Commerce, CCIBLE.

Contact : Monique Bouvier Chargée de mission transmission – reprise. CCIB

Nous vous invitons à participer à des réunions d’information. D’ores et déjà, retenez ces dates :• 13 OCTOBRE : « la reprise par les salariés » dans le cadre des ateliers repreneurs• 20 OCTOBRE : lors du Salon de l’Entreprise organisé par la CCIB à ParcExpo, conférence sur le thème « préparation et valorisation de la transmission »• 16 NOVEMBRE : lors de la semaine nationale de la création, conférence sur le thème « la retraite des entrepreneurs » animé par le RSI• 22 DÉCEMBRE : dans le cadre du cycle de conférences en soi-rée, sur le thème de « combien vaut mon entreprise » animé par un expert-comptable et un avocat en droit des affaires.

ACTUALITÉS CCI

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La CCI du Beaujolais mettra à l’honneur lors de la soirée de clô-ture du « Salon de l’Entreprise » les entreprises industrielles, les commerçants et les prestataires de services qui, au cours des 12 derniers mois, ont reçu un prix régional ou une reconnais-sance nationale pour les résultats de leur croissance ou leur po-litique sociétale ou environnementale.

Ils recevront le trophée « Excellence 2011 » et rejoindront ainsi les entreprises lauréates 2010 :Plattard, Nomblot, Château de Pizay, Coquard, Duboeuf

La CCI souhaite ainsi promouvoir l’exemplarité, donner envie à d’autres, d’innover, de s’engager et aussi de participer aux concours et trophées pour lequel nombre d’entreprises peuvent être sollicitées.

Si vous-même ou votre entreprise avez reçu une distinction, nous vous remercions de nous en informer le plus tôt possible afin que nous puissions vous inscrire sur la liste des entreprises leaders.

Contact : G.Raffoux - [email protected]

Salon de l’Entreprise à ParcExpo VillefrancheBeaujolais, Terre d’excellence…

Rendez-vous le Jeudi 20 octobre 2011 de 9 h à 21 h à ParcExpo au Salon de l’Entreprise !

Le territoire du Beaujolais est fréquemment cité en exemple pour son dynamisme économique,sa réactivité, son innovation et sa qualité de vie. La CCI du Beaujolais, CCI de proximité a depuis de nombreuses années créé l’événement en organisant des rencontres professionnelles, salons et forums…

Forum économique, village d’entreprises, espace de rencontres professionnelles et d’exposition, le Salon de l’Entreprise est ouvert aux commerçants, industriels, prestataires de services, groupe-ments d’entreprises, créateurs repreneurs et collectivités locales.Le « Salon de l’Entreprise » permettra de rencontrer sur un même lieu, dans un espace temps limité, les principaux acteurs privés et publics du développement économique au service des entreprises du Beaujolais Val de SaôneCette manifestation sera une bonne occasion pour tout entrepre-neur - confronté par exemple à une opération de croissance de développement à l’international, de problématiques environne-mentales -, de trouver une palette de réponses à ses interroga-tions, une véritable aide à la décision.Le « Salon de l’Entreprise », carrefour d’échanges et croisement des savoir-faire et des expériences est structuré à l’image d’un village mettant en scène des quartiers, rue du commerce, square des réseaux, quartier des finances, zone des activités industriel-les… Près de 70 exposants seront présents sur des stands et pré-senteront aux visiteurs leurs offres de services.Parallèlement de nombreux ateliers thématiques permettront d’avoir une première information collective qui pourra être en-richie par des entretiens individuels auprès des exposants pro-fessionnels. Les visiteurs pourront également suivre deux confé-rences portant sur « l’opportunité d’une marque territoriale » et « ruralité et développement économique ». Participer au Salon est une opportunité pour tout commerçant et chef d’entreprise de rencontrer des prestataires et interlocuteurs qui pourront contribuer au développement de leur entreprise.Si vous souhaitez être exposant au Salon de l’Entreprise, il vous est possible d’obtenir dès à présent un dossier de commercialisa-tion. Le nombre de places est limité.

En savoir plus : Téléchargez votre dossier sur www. beaujolais-cci.com/salon

Contacts :Pascal Danger - [email protected]ène Vivier - [email protected]

Vous avez reçu un trophée ?Appel à candidatures pour les trophées

« Excellence 2011 »

ACTUALITÉS CCI

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ACTUALITÉS CCI

Quinzaine de l’international en Beaujolais : un bilan positif !

Démarche exemplaire à Créacité

Le 19 et le 21 avril, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais a donné rendez-vous aux chefs d’entreprise dans ses locaux sur le thème de l’international : l’occasion de s’informer auprès d’experts sur les marchés étrangers.

Comment aborder l’international, quels financements peuvent être mobilisés, ces questions étaient au centre de ces journées dont l’objectif est d’inciter les chefs d’en-treprise à se développer à l’export.Au total 19 rendez-vous ont eu lieu ! Les entreprises ont pu s’informer auprès des « experts pays » présents qui représen-taient l’Espagne, le Canada, la Chine, Les Emirats Arabes Unis, les Etats-Unis ainsi qu’auprès des financeurs COFACE, OSEO et UBIFRANCE.Par ailleurs, 5 entreprises du Beaujolais ont participé à la journée spéciale VIE (Volontaire International Entreprise)

avec l’objectif de recruter. Le Volontariat International en Entreprise (VIE) permet à une entreprise qui souhaite développer ses activités à l’international de confier une mission professionnelle à l’étranger à un jeune (18 à 28 ans) pendant une durée variant de 6 à 24 mois. Le coût VIE peut-être intégré dans une assurance prospec-tion Coface, et ouvre droit également à un crédit d’impôt export permettant la prise en charge jusqu’à 50 % des indemnités du volontaire.Le dispositif VIE, géré par l’agence UBIFRANCE, est placé sous l’autorité du Ministère délégué au Commerce extérieur et bénéficie d’un statut public.La quinzaine de l’international organisé par la CCIR et les CCIT de Rhône-Alpes réunit depuis 3 ans tous les partenaires privés et publics de l’appui à l’internatio-nal avec le soutien de la Région Rhône-Alpes et d’Ubifrance.

Contact :Christophe Blanc - [email protected]

En raison des difficultés de tri rencontrées par les entreprises de Créacité, la CCI du Beaujolais, la CMAR, Beaujolais Initiatives et la CAVIL ont lancé une démarche environnement-sécurité en 2009.

Se sont succédés, réunions de sensibilisa-tion auprès des créateurs, prédiagnostics environnement-sécurité puis consultation d’entreprises pour la mise en place d’une gestion collective des déchets de la pépi-

nière d’entreprises de Villefranche.Suivant la nature des déchets, différents pres-tataires ont été retenus. De nouvelles règles de tri ont été mises en place

et les bacs bien identifiés : bacs bleus pour le papier et le carton, benne verte pour le plastique, local dédié pour le bois, et en-fin contenants pour la collecte des déchets dangereux de bureaux (toner, piles…).Au-delà des questions environnementales, cette action a permis d’aborder les obliga-tions de chacun en matière de sécurité tel-les que le document unique, les contrôles

périodiques obligatoires. Enfin ces aspects on été intégrés dans le règlement intérieur de la pépinière. A présent, toute nouvelle entreprise entrant à Créacité signe une charte de l’environnement - sécurité et de-vient éco-responsable.Cette démarche globale a permis une ré-duction de 40 % des déchets et d’augmen-ter d’autant la valorisation à la grande satisfaction de tous les acteurs de cette initiative. Contact : CCI environnement : Céline Bougrain [email protected]

Beaujolais Initiatives : Aurélie Giraud [email protected]

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COMMUNICATION & DEVELOPPEMENT PERSONNEL RESSOURCES HUMAINES

• Concevoir et rédiger des écrits professionnels : 6, 7 et 27 juin• Attribution et fonctionnement du CE : 20 juin• Animer des réunions efficaces : 6, 20 et 28 juin• Optimiser son temps et ses priorités : 9, 20 et 28 juin VENTE & MARKETING

• Répondre et gagner des appels d’offres publics par voie électronique : 26 et 27 mai• Réussissez vos actions de communication : 14 et 20 juin• Un accueil professionnel en face à face : 21 et 28 juin COMMERCE INTERNATIONAL

• La TVA à l’international : 7 juin• La douane et l’entreprise : 9, 17 et 21 juin• Déclaration d’échanges de bien et TVA intracommunautaire : 14 juin• Les techniques de base du commerce international : 20, 27 juin et 1er juillet• Les règles incoterms ® 2010 - entrée en vigueur au 1er janvier 2011 : 23 juin

SECURITE

• Sauveteurs secouristes du travail : 6 et 7 juin GESTION & COMPTABILITE

• Élaborer des tableaux de bord et des résultat flash : 27 et 30 mai• Comptabilité pour non comptable (module 1) : 26, 31 mai et 7 juin• Tenir ses comptes au quotidien (module 2) : 14, 20, 28 juin et 1er juillet• Les bases de la paie (niveau 1) : 9, 16 et 21 juin• Approfondissement de la paie (niveau 2) : 23 et 30 juin

INFORMATIQUE

• Se familiariser à la bureautique : 6, 9, 15, 21 et 24 juin• Premiers pas avec un ordinateur: 6 et 10 juin• Windows XP : 16 juin• Word initiation version 2003 : 20 et 23 juin• Word perfectionnement version 2003 : 24, 28 juin et 1er juillet• Excel initiation version 2003 : 27, 30 juin et 1er juillet• Excel perfectionnement version 2003 : 9 et 14 juin• Excel perfectionnement version 2007 : 30 juin et 4 juillet• Open Office Calc initiation : 9 et 13 juin Nouveau !• Powerpoint version 2007 : 21 (journée) et 27 (matin) juin• Access initiation : 7, 14 et 23 juin• Travaillez vos images et photos : 30 juin• Mise en œuvre d’une architecture simple de votre site web avec Publisher : 10 et 17 juin• Internet et la messagerie Outlook Express : 28 juin

FORMATION DIPLOMANTE

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