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Novembre | Décembre 2005 128 ROUTE, RAIL, AIR, INTERNET COMMENT LE LOT TRACE SA ROUTE RATIER-FIGEAC ROBERT VITRAT PASSE LE TÉMOIN

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Magazine bimestriel de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Lot.

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Novembre | Décembre 2005

N° 128

ROUTE, RAIL, AIR, INTERNET

COMMENT LE LOT TRACE SA ROUTE

RATIER-FIGEACROBERT VITRAT

PASSE LE TÉMOIN

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MauvaisehabitudeUne très mauvaise habitude

risque de compromettre leretour d’une croissance

significative sans laquelle aucun desgrands problèmes de société aux-quels nous sommes de plus en plusviolemment confrontés ne trouvera solution. Je veux parler ici de cettefâcheuse tendance des collectivités locales à augmenter presque systé-matiquement chaque année les taux de leurs taxes, en particulier la taxeprofessionnelle dont nous observons depuis quinze ans l’invraisem-blable inflation au niveau de notre département (voir pages 28 et 29).L’augmentation de ces taux de prélèvement devrait pourtant être excep-tionnelle puisqu’ils s’appliquent sur des bases déjà révisées à la hausse.Des taux constants produisent le plus souvent des recettes en progres-sion qui devraient logiquement suffire aux collectivités pour assurerleur train de vie. Hélas, sous couvert de «besoins» de tous ordres, ondonne chaque année un coup de pouce aux taux afin de satisfairequelques rajouts budgétaires dont l’utilité collective est souvent discu-table. Résultat : dans le Lot, la collecte globale de T.P. connaît une pro-gression moyenne de l’ordre de 5 à 6 % par an, en décalage importantavec le contexte économique correspondant. Plus de 90 % des com-munes de notre département ont pourtant engagé une démarche inter-communale par la création de Communautés destinées en principe àmutualiser certains moyens. Hélas, ces nouvelles collectivités ne sem-blent pas jouer un rôle modérateur des dépenses mais plutôt alourdirl’appel à l’impôt en venant superposer une nouvelle structure.

Les contribuables locaux, particuliers ou entreprises, observent-ilsvraiment leur environnement immédiat et leurs services publicss’améliorer au rythme de la hausse constante de leurs contributions?Non, en général, mais ce qui semble plus grave dans un pays déjà for-tement surendetté c’est qu’on est en train, insidieusement mais sûre-ment, d’étouffer le dynamisme et la croissance et de créer plus de pro-blèmes qu’on pense en résoudre en prélevant toujours davantage dansles caisses des entreprises et les poches des particuliers. Les excep-tionnelles capacités de créativité et d’adaptation de nos entreprisesproduisent forcément moins de richesses et d’emplois dans unesociété où les acteurs publics se contentent d’ajuster leurs recettessans se soucier des impératifs d’une saine gestion de long terme. Si onoublie la nécessaire compétitivité dans un monde où elle devient labase impérative de tout acte de production, les explosions vont deve-nir quotidiennes.

Trop c’est trop et même ceux des responsables politiques dont la cul-ture économique est faible devraient comprendre que l’asphyxie despayeurs conduit inéluctablement à celle des dépenses publiques.

Jean-Pierre LaganePrésident de la CCI du Lot

4 DOSSIERRoute, Rail, Air, InternetComment le Lot trace sa route

14 VITICOLEAMIL’ingéniosité au service des viticulteurs

16 AGROALIMENTAIRECastel-ViandesUn atelier de découpe connecté à l’abattoir

18 SECURITE ENTREPRISEZI de Biars-sur-CèreLes entreprises à la conquête de la sécurité

20 TRANSPORTSGrangiéLe double pilotage

22 BANQUE ENTREPRISELa banque de France aux côtés des entreprises

24 PLEIN CADRERatier-FigeacRobert Vitrat passe le témoin

28 TAXE PROFESSIONNELLEEncore des hausses en 2005

30 ECONOMIE LOTOISEUne légère reprise en 2004

32 ENVIRONNEMENTS’engager dans le management environnemental

34 ENTREPRISEJournées de l’entreprise de la CCIUn temps précieux d’échange et de réflexion

38 BLOC NOTES TOURISME

40 BLOC NOTES FORMATION

42 BLOC NOTES COMMERCE

43 REPERES ECO

46 CONJONCTURE

Entreprendre BimestrielChambre de Commerce et d’Industrie du LotQuai Cavaignac - 46000 CahorsTél. 05 65 20 35 48

Directeur de la Publication : Michel BèsConception, réalisation, régie publicitaire : Campagne de PressePhotos : Pierre Lasvènes, Michel CamiadeMaquette : François CadartImprimerie : France Quercy / CahorsCommission paritaire : 1 402 ADEPISSN : 0992 - 681 XAbonnement : 7,50 €

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2016 : Cahors-Paris en 4 heures par le train

2011 : ouverture de l’axe routier entre Bretenoux-Biars et l’A20

2008 : ouverture de l’aéroport de Brive-Souillac

2005 : ouverture de l’Internet très haut débit sur la zone du Sycala

4 E N T R E P R E N D R E 1 2 8

DOSSIER

ROUTE, RAIL, A

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La patience des entreprises lotoise a déjàété éprouvée de – trop – nombreuses fois.Cet été, le vent mauvais est venu du nord,lorsque le Conseil Général de Corrèze adécidé sans crier gare de se désengagerd’un projet dans lequel il s’était investitavec le département du Lot depuis plusde dix ans. Un projet dont la pertinenceavait pourtant été démontrée par plu-sieurs études et qui devait permettre dedésenclaver, enfin, le nord–est de notredépartement. N’en parlons plus ?

Si, au contraire : reparlons-en, pour mieuxexpliquer comment le Lot entend aujour-d’hui dessiner la carte de son avenir. Enl’occurrence, le Conseil Général du Lot aréagit en un temps record pour concevoiret valider un nouveau projet, propre audépartement. Concrètement : l’indispen-sable axe routier existera bien et il relierale bassin d’activité de Bretenoux, Biars,Saint-Céré à l’autoroute A20 via Vayrac etMartel.

L’autoroute, puisqu’il en est question,constitue bien un acquis et, au quoti-dien, une épine dorsale à partir delaquelle l’économie pourra irriguer l’en-semble de son tissu.

Mais la route n’est pas le seul projet decommunication pour lequel le Lot aentrepris de prendre son destin en main.

Le développement du département pourraégalement s’appuyer, à partir du début del’année 2008, sur la mise en service de l’aé-roport de Brive - Souillac, qui proposera

trois vols quotidiens vers Paris, deux versLyon et deux autres vers Londres.

De même, les projets de développementdu réseau ferroviaire ont récemment étéprécisés – et présentés – par le Ministèredes Transports. Si l’échéance semble pluslointaine dans ce cas (la mise en serviceest prévue pour 2016), cette nouvelle liai-son par rail placera Cahors à quatreheures de Paris, contre cinq heurestrente aujourd’hui.

Enfin, les « moyens » de communicationdevaient impérativement compléter les« voies » de communication. Au-delà de lacouverture complète du département pourla téléphonie mobile,dont le Gouvernementvient de réaffirmer qu’elle sera acquisedébut 2007 grâce à de nouveaux investisse-ments, l’attente la plus forte des entreprisesest évidemment d’accéder dès maintenantà l’Internet haut débit, et ce où qu’elles setrouvent dans le département. Le Conseilgénéral du Lot a accéléré cette mise à niveauen signant une nouvelle convention avecFrance Télécom. Et pour palier les carencesde l’opérateur sur les zones blanches quisubsisterons assurément – et dont lenombre et les limites ne seront dévoilées parlui que fin 2006 – les collectivités du Lotcomme de Midi-Pyrénées se sont investiesdans le développement d’offres alternatives.

Dans tous les cas, le Lot est maintenantengagé sur la voie d’un développementrapide. Et dont il est désormais le seulmaître. Voici un panorama des leviers decroissance de l’économie lotoise.

DOSSIER

L’indispensable axe routier existera bien et il reliera le bassin d’activitéde Bretenoux,Biars, Saint-Céré à l’autoroute A20via Vayrac et Martel

AIR, INTERNETComment le Lot trace sa route

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Le développement économique du bassin Bretenoux - Biars - Saint-Cérépasse par un accès plus rapide à l’autoroute A20. Le nouveau tracé

conçu par le département du Lot reliera Vayrac à l’échangeur deCressensac vers Paris, via la D96, Martel et la RN140. L’ouverture totale

de cet axe est prévue pour 2010-2011.Par ailleurs, un barreau entre Martel et l’échangeur de Souillac facili-

tera les trajets vers le sud.

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Rappelons, tout d’abord, l’historique du dos-sier. Un dossier, dont les premières pages ontété écrites en 1992. A l’époque, les collectivi-tés locales commencent à planifier la mise enoeuvre de dessertes destinées à relier les dif-férents bassins d’activités à l’autoroute. Oùen sont ces liaisons aujourd’hui ? • Pour le figeacois, la RD802 a été en grande

partie réalisée en direction de l’échangeurde Montfaucon. Reste la portion entreCambes et Figeac, ainsi que la déviation dela sous-préfecture.

• Le gourdonnais doit être desservi par la RD801,vers ce même échangeur de Montfaucon.

LIAISON ROUTIÈRE ENTRE BRETENOUX-BIARS ET L’A20

Le Lot change d’itinéraire

DOSSIER ROUTE

La récente volte-face du département de la Corrèze, avec lequelle Lot était engagé dans une réflexion commune depuis 1995,oblige le Conseil général du Lot à relever seul le challenge du désen-clavement d’un bassin d’activité au fort potentiel économique.

• La basse-vallée du Lot, difficilement amé-nageable en voie rapide, doit bénéficier desaméliorations de la RD856 sur le plateau deSauzet, et de la RD873 vers Gourdon.

• La zone de Souillac dispose de son propreéchangeur.

A l’époque déjà, l’interrogation majeure consis-tait à déterminer la meilleure façon de faciliterle transit des marchandises entre le bassinde Bretenoux-Biars-Saint-Céré et l’autoroute.La topographie, le patrimoine imposaient desdéfis délicats à surmonter. Ceux concernantl’environnement et les conflits d’intérêts n’ontpas tardé à s’ajouter, épaississant les incerti-tudes et retardant les opérations.Parmi les différentes solutions proposées,l’une semblait recueillir le consensus des éluslotois et corréziens : après déviation des

bourgs de Puybrun, Bétaille, Vayrac, Condatet Les Quatre-Routes, elle franchissait le déli-cat passage de Turenne sous tunnel, et rejoi-gnait l’échangeur de Noailles. Cet axe direct,aménageant une route existante, avantageaitnon seulement les bassins lotois mais aussiceux situés en Corrèze : les cantons de Beau-lieu et Meyssac en particulier.

Pour faciliter les opérations, le Conseil géné-ral du Lot acceptait même de co-financer lebarreau Jugeals-Nazareth - Noailles à hauteurde 950 000 euros. D’autre part, le Départementlançait des travaux de renforcement sur lestronçons de routes lotoises non concernéspar les déviations, lesquelles donnaient lieuaux habituelles procédures de déclarationsd’utilité publique. De leur côté, les Corréziensengageaient des études et des enquêtes préa-lables, allant jusqu’à présenter lors d’uneréunion organisée à Brive la maquette du tun-nel de Turenne.

La voie de la sagesse

Face à la brutale et imprévisible décision denos voisins, le Conseil général du Lot a aussitôtréagi. Son président, Gérard Miquel, s’estdéplacé sur le terrain afin d’envisager

Brive

Échangeur de Cressensac

VAYRAC

BRETENOUX

MARTEL

SOUILLACÉchangeur de Souillac

Cahors

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quelques solutions strictement « lotoises ».L’option la plus sage a été rapidement retenue :il s’agit de la liaison Vayrac - Saint-Michel-de-Bannières - D96 - Martel - RN140 - échangeurde Cressensac vers Paris, un barreau Mar-tel-Souillac étant créé pour la liaison vers leSud puisque dans un premier temps, l’échan-geur de Cressensac ne permet d’entrer qu’endirection de Paris.

Bien que plus long avec ses 33,5 kilomètresentre Vayrac et l’échangeur de Noailles (contre23,8 Km pour le tracé mis à mal par la Cor-rèze), le nouvel itinéraire ne donne lieu qu’à

14,6 km de linéaire à aménager, dont le tracéneuf pour le barreau séparant la RD820 et laRN140. D’autre part, contournant le Puy d’Is-solud, les caractéristiques topographiques dutracé sont correctes : la pente moyenne du pro-jet est évaluée entre 3 et 4 %, ce qui ne péna-lise pas le trafic poids lourds.

Une solution techniquement intéressante,dont le coût se situe autour de 20 millionsd’euros, mais dont les délais de mise en oeuvrerisquent d’être longs. Les premiers camions nefréquenteront pas cet axe avant 2010, dans lemeilleur des cas...

rac pose surtout problème aux habitants, qui doivent

s’accommoder d’une situation très difficile. Pour

nous, ça n’est pas trop pénalisant : nous ralentissons,

nous redoublons d’attention, c’est tout. Par contre, la

traversée de Brive est une véritable épreuve pour nos

chauffeurs », souligne Jean-Paul Masset.Une heure trente pour parcourir les 40 kilo-mètres jusqu’à l’autoroute, c’est long. Alors, laperspective de réduire ce temps d’un bon tiersgrâce à la liaison rapide ne sera pas sans inci-dence pour les professionnels : il suffit pour s’enconvaincre de recenser les 80 semi-remorquesqui, chaque jour, desservent en entrée ou en sor-tie les seules installations d’Andros.

Transports Maury« Nous empruntons déjà l’itinéraire prévu »Jean-Pierre Maury conduit une entreprisede 32 salariés. Basée à Loubressac, elle trans-

Face à ce nouveau retard dans la réalisationd’une sortie vitale vers l’autoroute A20, leschefs d’entreprises du secteur Biars-Brete-noux-Saint-Céré font le dos rond. Ils ont apprisà devenir fatalistes, mais leur patience estmise à mal. Nous avons recontré trois trans-por teurs et un chef d’entreprise parmid’autres. Ce dernier doit, coûte que coûte,expédier ses produits sans trop augmenterson budget transport.

Transports Dumont« Qu’on nous épargne la traversée de Brive »Marie-Paule et Jean-Paul Masset sont en pre-mière ligne : ils disposent de quinze ensemblesroutiers, mobilisés en priorité pour la sociétéAndros. Ils doivent ef fectuer entre 30 et40 rotations hebdomadaires vers la capitale.« La traversée des villages comme Puybrun où Vay-

DOSSIER ROUTE

Ce qu’espèrent les transporteurs et les chefs d’entreprises

Gérard Miquel,président duConseil général du Lot :« Nous prenons nosresponsabilités »Dès qu’il a euconnaissance du

renoncement des élus corréziens, en par-courant la presse le 11 juillet 2005, GérardMiquel a rapidement réagi : « Je me suis

rendu sur le terrain en août, accompagné des

élus du nord du Lot et du vice-président du

Conseil général en charge des travaux

publics. Ce déplacement nous a permis de

choisir le meilleur tracé possible, 100 %

lotois. Présenté en séance extraordinaire dès

le 12 septembre, il a été approuvé à l’una-

nimité », explique Gérard Miquel.Aussitôt, les études et procédures régle-mentaires ont été lancées, tandis qu’il étaitdemandé au Préfet de déclarer ce chan-tier Projet d’intérêt général. « Nous devions

tout mettre en œuvre pour accélérer sa réa-

lisation. Les acteurs économiques du nord-est

lotois ne peuvent plus attendre. Nous sommes

très attentifs au développement de ce secteur

et nous souhaitons soutenir les entreprises qui

contribuent à sa richesse économique»,

conclut le Président Miquel.

Les calendriers routiers annoncéspar le Conseil général du Lot• Déviation de Puybrun en 2006.

• Déviation de Vayrac en 2007.

• Démarrage du chantier de la nouvelleroute en 2009.

• Ouverture totale de l’axe en 2010-2011.

• Déviations nord et sud de Gourdon :démarrage des travaux en 2007, ouver-ture à la circulation en 2009.

• Déviation de Figeac : début des travauxen 2006, ouverture en 2009.

• Liaison Cahors-Mercuès : réaménagéepour l’été prochain.

• Liaison Cahors-Tournon d’Agenais viaSauzet : réaménagement côte du Cluzelterminé en 2009.

• Axe Figeac-autoroute via Cajarc et Lal-benque : suppression prochaine devirages près de la carrière Séguy.

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porte à longueur de semaines des fruits etdes légumes entre Lille et Toulouse. « Je

trouve ce projet excellent. Il permet de ne pas

trop tirer sur la mécanique, il n’y a pas de

grande côte. Je le connais bien puisque, depuis

la fermeture pour travaux de la route de

Turenne-gare, nos chauffeurs l’empruntent.

Bien sûr, il y a quelques virages pour monter

à Martel, mais ils seront supprimés.

Et puis on ne traversera pas Martel, puisqu’on

coupera avant vers la nationale 140 », note-t-il.Les ensembles routiers de Maury Primeurscirculent surtout la nuit, quand le trafic estfaible. Comme tous les professionnels du sec-teur, le chef d’entreprise ne veut plus traverserBrive. « Pendant le chantier, par contre, nous

devrons trouver une autre solution. Et le temps

qu’il soit terminé, je ne serai pas loin de la

retraite », souligne Jean-Pierre Maury.

Transports Chaylac« Les Corréziens nous ont enclavé »Daniel Chaylac dirige, lui aussi, une entre-prise de transports largement dédiée auxconfituriers du bassin de Biars. Il assure entre15 et 20 rotations par semaine. « Il semble que

la solution définie par le Lot soit la meilleure.

Et compte tenu du revirement corrézien, nous

devrons nous en contenter.

Je voudrais préciser que nos voisins nous ont

déjà largement enclavés en interdisant la tra-

versée de Tulle, que nous empruntions par le

passé », explique-t-il.Daniel Chaylac admet que, par fois, descamions circulent sur certaines portions depetites routes entre Nespouls et Noailles, cequi n’est pas sans danger. Il aurait souhaité unaménagement de la côte des Matthieux pourrejoindre l’échangeur de Souillac, mais com-prend que les importants terrassementsauraient entraîné un surcoût dissuasif pourla collectivité chargée des routes.

Traiteur du Val-de-Cère« J’espère limiter mon budgettransport »Pierre Mombertrand expédie chaque jourquatre camions au départ de l’entreprise fami-liale dont il est le directeur commercial,

le Traiteur du Val-de-Cère, implantée sur la ZI deBiars. « C’est une bonne initiative. La défection de

la Corrèze montre que, parfois, il faut se débrouiller

seul. Mes marchandises partent par Brive, et la tra-

versée est fort délicate. Bientôt, elle risque même

d’être interdite aux poids lourds », craint-il.Le chef d’entreprise sous-traite l’activité trans-port. Mais il en paie le prix, et espère mieuxmaîtriser son budget grâce à cet itinérairerapide. « Cela devrait également nous permettre

de réduire sensiblement nos délais de déplace-

ment », livre Pierre Mombertrand.

DOSSIER ROUTE

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L’annonce est alléchante. Elle émane duMinistre des Transports en personne, Domi-nique Perben. Cet énorme gain de temps (ilfaut aujourd’hui 5 h 30 minimum pour effec-tuer le trajet) serait le résultat dérivé de l’im-plantation d’une ligne à grande vitesse entreTours et Bordeaux, baptisée « Sud EuropeAtlantique », permettant à des TGV de circu-ler à plus de 300 km/h.

Dans le cadre de ce projet en effet, un tronçonà grande vitesse long de 120 kilomètres, paral-lèle à la ligne actuellement desservie par lestrains express régionaux, relierait Poitiers àLimoges. La durée d’un voyage Paris-Limogesserait ainsi réduite à deux heures, Brive seraità trois heures de la capitale. Jusqu’en gare deCahors, accessible par les voies classiques,le trajet ne dépasserait pas quatre heures.Dans cette perspective, encore soumise auconditionnel, la préfecture du Lot serait des-servie par cinq trains quotidiens de type CorailTeoz aller-retour.

Lors d’une réunion organisée dans les locauxde la Chambre de Commerce et d’Industrie deBrive, le 15 octobre dernier, la SNCF a déclaréporter un intérêt soutenu à ce projet. Elle y dis-cerne deux objectifs majeurs. D’une part, ledésenclavement du Limousin et du Nord deMidi-Pyrénées. La future ligne ouvrirait à 75 %de la population française l’accès à Limoges età sa région, contre 25 % aujourd’hui. D’autrepart, cette ligne offrirait un renforcement dela traversée de l’Europe, avec l’avancée d’uneconnexion Nord-Sud.

Un décret, début 2006 ?

On l’imagine, ce projet ambitieux n’est pasprêt d’être achevé. Espérons toutefois, qu’ilne sera pas mis aux oubliettes, du fait de revi-rements politiques dont notre pays est coutu-mier. En principe, le décret devrait être prisdébut 2006. La procédure de mise en œuvredébuterait en 2007, tandis qu’on ne verraitpas circuler les premières rames avant 2016.

Quant au coût, du projet : il pourrait avoisiner1,3 milliard d’euros.La liaison Limoges-Poitiers, inscrite dans leprogramme Sud Europe Atlantique, devraitbénéficier de financements croisés public-privé,déjà pratiqués dans d’autres pays européens.Centré sur le développement économiquerégional, il pourrait être soutenu par des fondseuropéens dans le cadre du Feder Objectif 2.Nous ne saurions conclure ce point de vuesur l’avenir du rail dans le Lot sans évoquer lefret ferroviaire. Le dossier que nous avonsrécemment consacré à ce sujet, dans le n° 125d’Entreprendre, recensait les difficultés ren-contrées par quelques entreprises, dont la sur-vie était directement liée à ce mode de trans-port. Trop peu de trains et de wagons mis àdisposition de la société DAM à Thédirac, pourextraire les produits de carrière, une dessertepotentiellement menacée à Bagnac-sur-Célérisquant de pénaliser deux sites industriels...l’horizon du fret ferroviaire n’est pas totale-ment dégagé dans notre département.

DOSSIER RAIL

RAILParis-Cahors en 4 heures ?

Destinée à favoriser le développement économique, la future ligne permettrait de désenclaver le nord de Midi-Pyrénée.

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Peu après Cressensac, une route de création récente conduitvers un rond-point que domine un belvédère explicatif. Là, sur lecausse qui étend son horizontalité entre Lot et Corrèze, le vastechantier prend son rythme de croisière. Grâce aux schémas pla-cés sous nos yeux, nous pouvons déjà imaginer la tour de contrôle,la piste, les bâtiments du futur aéroport de Brive-Souillac.

Début 2008, cet équipement qui sera sans doute le seul de cetype implanté en France durant cette décennie, permettra auxCadurciens de prendre l’avion après trois-quarts d’heure d’au-toroute, et aux Figeacois après une heure à peine. Ces futurs pas-sagers auront à leur disposition trois vols quotidiens sur Paris,deux sur Lyon en principe, et deux autres sur Londres en com-pagnie low cost. Au total, près de 16 500 mouvements sont pré-vus sur l’année. Par contre, ce site n’assurera aucune activité defret ni de vol de nuit.

La piste, longue de 2 100 mètres, pourra accueillir dans desconditions atmosphériques idéales des Airbus A320, desBoeing 737. Appelé à remplacer l’aéroport de Brive-Laroche,trop petit et jugé difficile d’abord, cet équipement va doter larégion briviste - et le bassin souillagais - d’un formidable outilde développement. Près du carrefour autoroutier A20-A89.

DOSSIER AIR

AIRUn aéroporttout neuf en 2008

Une piste longue de plus de deux kilomètres.

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Aéronautique, agroalimentaire, télécom-munications, transport, distribution…Quel que soit leur secteur d’activité, lesentreprises lotoises ont un point en com-mun : toutes aspirent, légitimement, àpouvoir bénéficier de l’ADSL. Pour cer-taines, qui interviennent en sous-trai-tance dans des domaines à forte valeurajoutée, l’Internet à grande vitesse estmême devenu un passage obligé pourcommuniquer avec les donneurs d’ordre.Mais un an après la signature d’unecharte Département Innovant entreFrance Télécom et le Conseil Général duLot, où en est le maillage en ADSL dudépartement ? « Cette charte a permisd’accélérer les délais d’équipement enADSL des centraux téléphoniques»,répond Gérard Miquel, Président duConseil Général du Lot. De fait, selon leschiffres fournis par la Direction régio-nale Midi-Pyrénées de l’opérateur, 83centraux devraient être ouverts à l’ADSLà la fin de l’année, contre seulement 29un an auparavant, sachant que FranceTélécom s’est engagé à raccorder l’en-semble des centraux téléphoniques du

INTERNETHAUT DÉBITRessérer encore les mailles du filet

DOSSIER INTERNET

Le maillage en ADSL du département se poursuit. Mais pour l’heure, seule une poignée d’entre-prises lotoises peut accéder aux offres de très haut débit.

Lot d’ici à la fin de 2006. « Cette opérationachevée, tous les abonnés résidant dans unrayon de cinq kilomètres autour d’un cen-tral pourront accéder au haut débit. Maisil restera des zones blanches», poursuitGérard Miquel.

Selon l’opérateur, 9 % de la populationlotoise resterait ainsi inéligible à l’ADSLfin 2006, un chiffre que les collectivitéslocales jugent pour leur part sous-évalué.Pour résorber ces zones blanches, leDépartement a donc commencé à tra-vailler en partenariat avec la Région qui alancé, le 27 octobre, son plan d’action« Midi-Pyrénées numérique ». L’objectifde ce plan est d’aider, tant au plan finan-cier que technique et juridique, les com-munes et les intercommunalités n’ayantpas accès à l’ADSL, à s’équiper de solu-tions alternatives, notamment au traversdes technologies Wifi et Wimax. Pourautant, il sera difficile d’identifier précisé-ment les contours des zones blanchesavant la fin de 2006. D’ici là en effet, cer-taines zones relativement proches descentraux pourraient être raccordées à

l’ADSL, et les collectivités locales n’ontbien sûr pas l’intention de concurrencerFrance Télécom sur ce terrain…

Ouverture du très haut débitsur le Sycala

Dans le domaine du très haut débit, desavancées significatives ont eu lieu cet été.Ainsi, depuis juillet, les entreprises implan-tées dans la Zone d’Activités EconomiqueLe Sycala, ont accès aux offres ADSL trèshaut débit de l’opérateur, et peuvent « sur-fer » sur le Net à des vitesses de 8 Mbits/s,16 Mbits/s, voire jusqu’à 100 Mbits/s, enaccès optique. D’autres projets sont àl’étude pour le nord du département. Enparticulier, le projet d’une desserte enfibre optique des Zones d’ActivitésEconomique de Figeac et de Cressensac.« Nous avons avancé sur ce dossier, qui nepourra recevoir son aval que lors du vote dubudget 2006, en janvier prochain », précisele Président du Conseil Régional. « Noussouhaitons exploiter au mieux l’existant, soitla fibre du réseau ASF et de la nouvelleligne électrique à 3 600 volts, reliant

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DOSSIER INTERNET

Souillac à Cahors, et construire les tronçonsmanquants pour irriguer les ZAE ». Ce pro-gramme ambitieux, dont le montant pour-rait osciller autour de 10 millions d’euros,a également pour objectif de favoriser l’ar-rivée de nouveaux opérateurs et de fairejouer la concurrence, pour que les entre-prises lotoises puissent accéder à desoffres économiquement plus offensives.Leur compétitivité est à ce prix.

Le haut débit leur est indispensable

TransQuercy :« Nous supervisons en ligne le chemine-ment de toutes nos expéditions » Planifier les itinéraires, assurer un suivides livraisons, effectuer les formalités dedouane… : la société TransQuercy, fran-chise lotoise du réseau de transporteursGéodis Calberson, utilise quotidiennementInternet dans son métier. « Chaque matin,nous nous connectons sur le site du groupeGeodis Calberson, où nous bénéficions d’unespace privatif, afin de consulter les récépis-sés expédiés la veille au soir par nos clients.Nous pouvons ainsi suivre dans le détail lecheminement de toutes nos expéditions. Nousfaisons le point sur les colis qui ont été livrés,sur ceux qui sont encore en cours de livrai-son et sur ceux qui manquent à l’appel. Lesrécépissés présentant des anomalies sontautomatiquement indexés pour être traitésde façon spécifique. Nous pouvons égalementrecevoir par Internet une photo attestant dubon état du colis à l’ouverture, ce qui peuts’avérer utile en cas de litige », expliqueAnne-Marie Monferrand, la responsable

Qualité de l’entreprise.Par ailleurs, TransQuercy effectue d’oreset déjà sur le Net les formalités de douanedes produits qui lui sont confiés, sachantque cette procédure sera rendue obliga-toire à partir de 2006. Enfin, l’entrepriseutilise Internet dans le cadre de son acti-vité de logistique. Une initiative qui lui apermis de remporter récemment l’appeld’offre de la Caisse Régionale du CréditAgricole, portant sur la gestion du serviceéconomat de la banque pour quatre dépar-tements de Midi-Pyrénées (46, 81, 82 et12). « Les agences passent leur commandeen ligne une fois par mois. Nous stockons lesfournitures (papier, enveloppes, etc.) surplace et, dès réception de la commande,nous préparons et nous livrons les colisdemandés. Internet nous a permis d’optimi-ser nos délais de réaction et de simplifier lesprocédures, tout en réduisant les risquesd’erreur », conclut la responsable Qualitéde TransQuercy.

Hit Music :« Nous communiquons quotidienne-ment avec nos fabricants chinois »Importateur et distributeur de matérielsde sonorisation et d’éclairage, Hit Music aune particularité : l’entreprise fait fabri-quer en Chine 70 % de ses produits. « Vingtfabricants chinois travaillent pour nous,explique Pierre Denjean, le directeurgénéral de l’entreprise, qui commercialiseses produits sous ses propres marques(Audiophony, pour le son et Contest, pourla lumière). Nous sommes en contact quasipermanent avec nos sous-traitants. Nouséchangeons en ligne des schémas, des photosnumériques, ainsi que les documentationset les modes d’emploi des produits que nousrédigeons ici. Le haut débit nous a permis de

raccourcir considérablement le délai de ges-tion de ces données et d’optimiser la remon-tée des informations techniques. »Par ailleurs, Hit Music qui commercialise sesproduits exclusivement en indirect, au traversd’un réseau national de revendeurs, a équipéd’ordinateurs portables ses quatre commer-ciaux, basés à Cahors, Amiens, Nantes etSaint-Etienne. Lorsqu’ils sont en clientèle, cesderniers peuvent ainsi se connecter au ser-veur de l’entreprise pour recueillir les infor-mations dont ils ont besoin, comme parexemple vérifier la disponibilité en stock d’unproduit. Pour optimiser encore ses relationscommerciales, Hit Music ouvrira le mois pro-chain un site Internet dédié à ses partenaires.Ses 530 revendeurs auront alors accès entemps réel au stock de l’entreprise et pour-ront passer leurs commandes en ligne, béné-ficier d’un suivi de leurs livraisons et recevoirun historique de ces opérations. « Nous nepouvions pas travailler de manière aussi effi-cace avec le bas débit, constate Pierre Denjean.C’est pourquoi nous avons souscrit en 2004,une offre alternative de connexion par satellite,à 1 Méga. Une solution efficace, mais très coû-teuse. Depuis cet été, nous bénéficions d’uneconnexion ADSL à 8 Méga, beaucoup plusavantageuse en terme financier. Nous devrionsréaliser une économie de l’ordre de 5 000 eurossur nos factures Internet cette année », se féli-cite le responsable.

Les chiffres clé del’ADSL dans le Lot• Plus de 63 000 lignes connectées à

l’ADSL fin 2004, soit une couver-ture de 68 % de la population.

• 83 centraux raccordés à l’ADSL fin2005.

• 37 centraux supplémentairesseront équipés en 2006.

• 91 % de la population lotoise seraéligible à l’Internet haut débit (à512 Ko) fin 2006, selon FranceTélécom.

• 8 Mbits/s, 16 Mbits/s ou100 Mbits/s : depuis le 21 juillet2005, les entreprises implantéessur la ZAE Le Sycala sont éligiblesaux offres de connexion très hautdébit de l’opérateur.

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Bagnac-sur-Célé, épicentre des vignobles fran-çais... Si vous n’êtes pas convaincu, consul-tez une carte : à mi-chemin entre la Provenceet l’Anjou et à proximité du Bordelais et de laBourgogne, on trouve l’est lotois. C’est l’unedes raisons qui ont convaincu le créateurd’AMI de s’installer dans ce bourg rural fron-talier du Cantal, une autre étant de se situerprès de ses racines familiales, du côté de Saint-Cirgues.Troisième raison : la possibilité de disposer del’espace nécessaire. « Nous étions implantés

dans le Var, mais à l’étroit. S’il avait fallu

agrandir là-bas, cela nous aurait coûté très

cher. Alors que nous étions en vacances dans le

SOCIÉTÉ AMIL’ingéniosité au service des viticulteurs

Derrière le sigle AMI (Atelier de Mécanique et Innovation), on découvre un ingénieur particulière-ment inventif : Gérard Rives. La passion qui a toujours guidé sa carrière professionnelle : concevoiret réaliser des matériels « qui n’existent pas ». Si ses systèmes à remplir les outres à vins font mer-veille dans les caves, Gérard Rives avait auparavant apporté ses innovations à de nombreux secteursd’activité. Explications.

Lot, l’opportunité s’est présentée à Bagnac-sur-

Célé, où nous avons trouvé des locaux vacants.

Il a suffit de téléphoner au numéro affiché sur

le bâtiment », résume Gérard Rives.L’actuelle expertise d’AMI est dans le rem-plissage de l’outre à vins. Lorsque l’on achèteun carton de vin en vrac (appelé bag in box ouBIB), on ne sait pas toujours que le précieuxnectar est emballé dans une poche double :argentée pour l’opacité à l’extérieur, transpa-rente au contact du liquide. De même, on ima-gine mal les difficultés éprouvées par les viti-culteurs au moment d’enlever le bouchon, deremplir cette outre sans tenue (les plus volu-mineuses contenant 30 litres) et de replacer le

robinet inviolable. Sans compter que, par lamême occasion, de l’air entre en abondance,mettant en péril la conservation correcte du vin.

Un vin AOC se conserve en « BIB » jusqu’à un an

Sitôt que Gérard Rives a pris connaissancede ces difficultés, en 1997, il s’est attelé à larésolution du problème. Son génie inventif l’aconduit à concevoir une machine qui, dès saversion de base, réalise toutes ces manœuvresà la perfection, mesurant au millilitre près laquantité du vin. Surtout, le système assureau préalable le vide d’air, évitant toute oxyda-

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VITICOLE

tion préjudiciable. On peut mettre en BIB unAOC de belle facture, il se conservera prèsd’un an. Résultat, deux bonheurs à la fois :celui des amateurs de grands crus et celuides viticulteurs, puisque le sac en questionpermet de vider les cuves afin de préparer laproduction de l’année suivante... et évite decéder à bas prix les volumes invendus auxnégociants. « En 1998, j’ai présenté ces

machines au salon Sitevi de Montpellier.

Ensuite, j’ai dû accélérer la production sans

cesser de perfectionner le mécanisme », expliqueGilbert Rives, qui développe donc depuis 2003ses inventions à Bagnac-sur-Célé, tout en par-ticipant à un nombre croissant de salons etd’expositions, depuis Angers jusqu’à Mâcon,en passant par Avignon ou Bordeaux Vini-tech. Toute une gamme est ainsi née sous lamarque Vinicav (marque déposée), dont desmachines spécialement étudiées pour rentrerdans un véhicule break. Jusqu’aux chaînestrès sophistiquées capables d’intégrer le for-mage du carton, son fermage par colle chaudeou le remplissage automatique des pochesquelle que soit leur capacité. Cer tainesmachines, directement connectées aux cuveset sous la conduite d’un seul opérateur, condi-tionnent jusqu’à 1,5 million de BIB par an !

Outres à vin vers l’Outre-mer

Grâce à un revendeur, l’idée a même traverséles océans, jusqu’à la Réunion pour le rhum etjusqu’au Togo pour les jus de fruit... Autresexemples : un producteur varois de soupe depoisson a résolu ses équations de remplis-sage grâce aux inventions de Gérard Rives,tandis qu’un conserveur du Cantal les utilisepour ses compotes et coulis.

Inventeur ? Si le mot lui semble excessif, l’in-géniosité est bien la qualité maîtresse du chefd’entreprise, qui préfère parler d’un talent de« transposition ».

Avant les automates adaptés à la viticulture, lesdomaines explorés furent très nombreux :machines à graver des circuits imprimés,matériels assurant un désherbage chimiquesécurisé, équipements pour les 4x4 luttantcontre les incendies, outillages pour fabriqueren série des bonbons-liqueurs et d’autresencore pour mettre en forme des gâteaux. Enrésumé, aucun défi ne résiste longtemps àson esprit innovant.

Les moyens de la qualité

Parallèlement au système de remplissage,Gérard Rives met aujourd’hui la dernière mainà une machine dédiée à la préparation deslames de parquet. « Encore une fois, l’idée est

née d’une demande précise », constate GérardRives. Lequel se déclare plus stimulé par laconception de prototypes que par la fabricationen série ou le travail commercial. En ce quiconcerne le service après-vente, Gérard Rivesa là encore trouvé la parade : « Mes machines

sont fabriquées en inox, et surtout pas en métal

couvert de peintures qui s’écaillent dans l’at-

mosphère acide des caves. Jamais une seule

machine n’est revenue à l’atelier », explique-t-il. La démarche commerciale est assurée pardes revendeurs locaux et des responsablestechnico-commerciaux rattachés à l’entreprise.Pour gérer son quotidien, AMI a beaucoupappris de la démarche Qualipem, équivalent dela norme Iso 9000 (9001/2000) : elle en a tirédes procédures bien adaptées à son activité.A la réflexion, Bagnac-sur-Célé ne lui paraît-ilpas trop enclavé ? « Absolument pas. Nous trou-

vons du matériel électrique à Aurillac, à Cahors

ou Figeac. Et nous achetons les autres fournitures

en région parisienne ou à Marseille. En résumé,

nous ne connaissons pas le moindre problème

d’approvisionnement », relève-t-il.

Parmi les prochains projets de Gérard Rives,il y a celui de transmettre son art et la sommede connaissances qui enrichissent son savoir-faire. A l’approche de l’âge de la retraite, ils’agit désormais d’inventer et de créer lesmeilleures conditions pour que l’entreprisepoursuive son ascension. Nul doute qu’ilgagnera également ce pari-là.

Gérard Rives, le fondateur d’AMI, développe ses inventions à Bagnac-sur-Célé.

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La semaine de Jacques Barbié se déroule ennoir et blanc. Du lundi au mercredi, il endossela blouse noire de l’acheteur et parcourt enbétaillère les fermes du Ségala ou du causselotois, en quête de belles bêtes choisies surpied : bœufs, veaux, agneaux et porcs. Puis, ilrevêt la blouse blanche et dirige la partitiondans ses nouveaux locaux de Saint-Céré,accompagné de son épouse, Jocelyne, et deson fils Sylvain. Désormais voisin du seul abat-toir polyvalent du département, essentielle-ment dédié aux bovins, il rentre des carcasses,découpe les beaux morceaux. Au premierrang desquels figure un fleuron gastrono-mique, dont la qualité illustre le terroir duHaut-Quercy, le veau élevé sous la mère.

CASTEL-VIANDESUn atelier de découpe connecté à l’abattoir

AGROALIMENTAIRE

A l’heure d’abandonner le site historique de Prudhomat et de choisir le futur emplacement de sonatelier de découpe, Jacques Barbié n’a pas hésité longtemps. L’abattoir du Pays de Saint-Céré deve-nait le meilleur voisin possible dans l’optique de sa croissance. Dopée par la vente directe, de plusen plus pratiquée par les éleveurs sous la pression des consommateurs, l’unité aux couleurs fami-liales monte doucement ses volumes.

« En 1895, mon ancêtre était déjà métayer surles terres que nous exploitons encore aujour-d’hui. C’est en 1947 que mon arrière-grand-père a pu les acheter. Mon père, lui, était com-missionnaire aux halles de Paris. Il a fondéCastel-Viandes en 1973 », raconte Jacques Bar-bié. Ce dernier a travaillé sur l’exploitation dèsl’âge de 15 ans, et contribué à engraisser annuel-lement jusqu’à 5 000 agneaux de Roquefort.

Optimiser son outil de production

En 1984, il reprend l’affaire à son compte. L’an-née suivante, il bâtit l’atelier de découpe dePrudhomat, tout proche de la ferme familiale.Un outil de travail largement amorti, maisaujourd’hui dépassé. « Aux prises avec des dif-

ficultés insolubles pour l’agrandir et le mettre

aux normes, j’ai choisi de m’installer à proximité

de l’abattoir. J’ai contacté Pierre Destic, Président

de l’Intercommunalité du Pays de Saint-Céré,

et pu obtenir un terrain pour installer mon ate-

lier. Le site est opérationnel depuis août der-

nier », explique Jacques Barbié. Les réfrigéra-teurs de l’atelier de découpe et detransformation seront bientôt reliés à ceux del’abattoir par un rail sous tunnel réfrigéré.

Ainsi, les carcasses ne subiront aucun chocthermique, ni aucune rupture dans la chaînedu froid.

Un volume d’affaires en forte croissance depuis 2002

Fort d’une unité de production flambantneuve et du renfort de son fils Sylvain titu-laire d’un BTS agroalimentaire décroché àRodez, le chef d’entreprise envisage l’aveniravec sérénité. D’autant que depuis troisans, les volumes augmentent nettement,dopés par les prestations de découpe à lademande des éleveurs. Ainsi, sur un volumetotal de 120 tonnes en 2004, cette formule areprésenté les deux-tiers, et ce n’est qu’undébut. Car suite aux diverses crises ali-mentaires qui ont touché la filière bovinedans un passé récent, les agriculteurs pri-vilégient de plus en plus la vente directe etle rappor t de confiance noué avec leconsommateur. « Une cinquantaine d’éle-

veurs lotois, engagés dans des filières de qua-

lité, et répondant aux exigences définies par

les Services vétérinaires, font régulièrement

appel à nos compétences. Celà nous permet de

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mieux planifier notre travail : les fréquences

d’abattage oscillent de quinze jours à trois

mois », précise Jacques Barbié.Le professionnel sert également, de tempsen temps, des particuliers qui possèdentun ou deux agneaux « pour tondre la

pelouse ». Quand ils font abattre leurs ani-maux, l’atelier les découpe, réfrigère les pro-duits qui sont prêts pour la consommationfamiliale, explique-t-il. Un nouveau marchéintéressant pour l’entreprise, dont l’activitétraditionnelle est impactée par le facteur desaisonnalité.

Privilégier la qualité des produits

Les bêtes, achetées localement par Castel-Viandes sur des exploitations que l’entrepriseconnaît et apprécie depuis de nombreusesannées, approvisionnent l’atelier de découpe.Les principaux clients de l’entreprise sont desrestaurateurs, dont quelques tables presti-

gieuses comme le château de la Treyne, ouencre des traiteurs, des cuisines collectives etquelques bouchers. Une société de venteambulante basée à Laval-de-Cère, « L’Epicier

à Domicile », distribue lors de ses tournéesdes pièces de viande et des produits trans-formés (saucisses, steacks hachés...) de lamarque Castel-Viandes, dont l’hygiène defabrication est garantie par les contrôles heb-domadaires effectués par le laboratoire d’Au-rillac. Les particuliers peuvent aussi com-mander directement à l’entreprise endemi-gros : cinq kilos de saucisses et deuxgigots par exemple.

La grande distribution ? Castel-Viandes neveut pas y penser. En revanche, le chef d’en-treprise envisage d’étendre son rayon d’ac-tion géographique, tout en restant fidèle auprincipe qu’il s’est fixé : favoriser le contactdirect, tant avec ses fournisseurs qu’avec sesclients.

Castel-Viandes en bref• Eurl fondée en 1973 à Prudhomat• Affaire dirigée depuis 1984 par

Jacques Barbié• Atelier de découpe installé en 1985

(sur 120 m2), déplacé en 2005 à Saint-Céré (atelier-relais sur 360 m2)

• Effectifs : quatre salariés, plus dupersonnel intérimaire selon les impé-ratifs de l’activité.

• 120 tonnes de viande travaillées en2004, dont 40 tonnes en achat etdécoupe, et 80 tonnes en prestationde service

• Pourcentage des viandes préparéesen formule prestation de service :bovin 70 %, veau 15 %, porc 10 %,agneau 5 %.

Jacques Barbié (au centre) secondé par son épouse, Jocelyne, et par son fils Sylvain, dans l’atelier de découpe del’entreprise familiale.

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ZI DE BIARS-SUR-CÈRELes entreprises à laconquête de la sécurité

SÉCURITÉ ENTREPRISE

Ces dernières années, plusieurs cambriolages ont mis en émoi les dirigeants des entreprises de lazone industrielle de Biars-sur-Cère. Dernière effraction en date, le 3 février dernier, lorsque des mal-faiteurs ont fait main basse sur des matières premières usinées, pénalisant fortement la produc-tion. Il importait de réagir : depuis le 1er mai, 17 entreprises unies en groupement ont mis en placeune parade. L’exemple pourrait aisément faire école ailleurs.

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SÉCURITÉ ENTREPRISE

A priori, quoi de plus vulnérable qu’une zoneindustrielle, désertée par ses occupants dèsqu’arrive la fin de semaine ? Pour un cam-brioleur, le champ paraît libre et la voie facile.De fait, ces dernières années, des vols à répé-tition ont perturbé et pénalisé plusieurs entre-prises implantées sur la Zone Industrielle deBiars-sur-Cère, dans le nord du département. Le 3 février 2005, deux sites industriels sontvisités et des matières usinées sont dérobées.L’inquiétude des chefs d’entreprises est à soncomble. D’autant que ces opérations inter-viennent après d’autres effractions, ayantnotamment données lieu à des dégradations età des vols de matériel informatique. Al’époque, certains chefs d’entreprises avouenten perdre le sommeil. D’autres, expliquentqu’ils effectuent désormais une tournée desurveillance dominicale pour se rassurer.

Une première réunion pour passer à l’action

Ces témoignages, collectés lors d’une pre-mière réunion en mairie de Biars, où de nom-breuses entreprises sont représentées, pous-sent les dirigeants à l’action. Un premier groupe de travail rassemblant cinqentreprises se penche sur ce dossier délicat etrédige un cahier des charges. L’objectif est defaire appel à une société spécialisée pour sécu-riser la zone, sitôt qu’elle est désertée par sesoccupants habituels. « Sachant que le coût glo-bal du gardiennage se montait à 2 400 euros HTpar mois, nous devions calculer le montant dudroit d’accès à la sécurité, et le coût du forfaitmensuel pour chaque entreprise. Nous avonsmodulé plusieurs formules, en fonction de lasurface au sol et du degré de surveillance sou-haité par chaque entrepreneur », expliqueMichel Labaigt, représentant l’entreprise Tech-niques et Formages et Président en exercicede l’Union des Entreprises Lotoises.Au final, le montant du droit d’entrée est fixé à40 euros, et, à titre d’exemple, les plus petitsadhérents du groupement déboursent entre70 et 100 euros par mois pour dormir, enfin, surleurs deux oreilles.

Rondes de surveillance et signalétique adaptée

Trois mois seulement après les méfaits defévrier, soit le 1er mai, un surveillant mandaté par

la société GIP, prestataire sélectionné, arpentedéjà les routes de la zone au volant de son véhi-cule. Dans sa mission sont inclues des rondesrégulières et aléatoires dans les cours et les par-kings bordant les bâtiments, dont les compte-rendus sont soigneusement enregistrés.

Depuis quelques mois, aux entrées de la zoneindustrielle de Biars-sur-Cère, des panneauxjaunes avertissent les personnes mal inten-tionnées que cet espace est désormais placésous surveillance. Ces affichages ont été com-mandés par la Communauté des CommunesCère et Dordogne, gestionnaire de la zone.Mais les chefs d’entreprises souhaiteraientque la collectivité s’engage encore davantage,notamment en prenant en charge le droitd’entrée que doivent payer les entreprises dugroupement.

Une initiative qui pourrait faire écho

En guise de conclusion, Michel Labaigt recon-naît plusieurs vertus à ce groupement d’en-treprises : la mise en oeuvre du dispositif desécurité est la plus tangible, mais il s’y ajouteun profitable resserrement des liens entre lesdirigeants et le dévelopement d’un réel espritde groupe. D’autre part, cette initiative, lancéepar des entrepreneurs volontaires, qui resteassez exceptionnelle au plan national, pourrait- et devrait- faire école sur d’autres sites,

confrontés aux mêmes problèmes. « Ce typed’initiative contribue à renforcer l’attractivitéd’un territoire économique. Notre site ad’ailleurs reçu la visite du nouveau sous-préfetde Figeac, M. Turpin, le 11 octobre dernier»,glisse Michel Labaigt. De son côté, la Com-munauté des Communes étudie la mise enplace de nouveaux équipements pour renfor-cer encore la sécurité de la zone.

Le Groupementd’entreprises de la ZI de Biars• Andros• Arôbois• CFM 46• Chaylac• Dumont• Erilot• Le Traiteur du Val-de-Cère• Mambert• Manucère• Materne• Moissinac• Richard• Riom• SOB• Techniques et Formages• Tradifrais.

La zone industrielle de Biars-sur-Cère, dans le nord du département.

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Au cœur de la zone industrielle de Regourd, ilest aisé de repérer les lourds véhicules griffésTransports Grangié. Ils occupent toute leurplace dans la cour de l’entreprise. Certains, dedimensions plus modestes, sont stationnés lelong des quais, attendant que les marchan-dises tout juste débarquées des semi-remorques en provenance de Paris ou de Tou-louse soient chargées. Des étiquettes decouleurs vives indiquent leurs destinationsfinales : Prayssac et la basse-vallée du Lot,Montcuq et le Quercy Blanc, etc.

TRANSPORTSGRANGIÉLe double pilotage

TRANSPORTS

Françoise et Denis Grangié ont repris le volant de la société de transports familiale, basée à Cahors-Regourd. La première dirige l’entreprise où elle a musclé le secteur messagerie, avant d’être rejointepar son frère. En homme de terrain polyvalent, ce dernier supervise l’activité des camions et le domainedu déménagement.

C’est l’activité messagerie, celle qui tisse lequotidien des Transports Grangié. Une lignerégulière envoie vers Toulouse les produits enprovenance du Lot, tandis que dans l’autresens, elle rapatrie vers Cahors les marchan-dises entrant sur le territoire départemental.« Nous sommes le correspondant de Gefco, nous

prenons le relais en acheminant les colis jusqu’à

Regourd, puis en les dispatchant sur l’ensemble

du Lot. L’informatique nous aide à proposer

nos services selon les destinations et les oppor-

tunités. Une fois chargés, les colis peuvent être

suivis à la trace », explique Françoise Grangié.

Une expérience de plus de quarante ans

D’innombrables colis sont passés sous le han-gar depuis 1964, lorsque son père, Henri Gran-gié, reprend l’affaire de taxi Sernam, crééepar son oncle. Les premiers locaux, bien rudi-mentaires, étaient situés au coeur de Cahors,rue Nationale, sous l’habitation familiale. Puisl’entreprise s’est installée rue Brives, dans deslocaux plus spacieux. En revanche, les camionsstationnaient sur les quais, provoquant desérieux embouteillages dans le secteur...

En 1979, Henri Grangié fait bâtir les 900 mètrescarrés de locaux actuels sur la zone indus-trielle de Regourd.Deux ans plus tard, sa fille Françoise choisit des’investir dans l’entreprise. « A 18 ans, je sou-

haitais passer mon permis poids lourd. Ensuite,

l’ampleur des tâches administratives, liées à la

gestion de l’entreprise, m’en a dissuadé. Après

deux années dif ficles, de 1986 à 1988, nous

avons beaucoup développé notre activité de mes-

sagerie, au détriment du transport des pri-

meurs, pommes et chasselas, vers Rungis »,

confie la responsable.Denis, son frère, la rejoint en 1994. Ce der-nier prend en mains l’activité déménagement,tout en apportant son savoir-faire dans ledomaine de la messagerie quand la charge detravail l’exige.

Près de 200 déménagements par an

Le déménagement, c’est un peu le fond decommerce de la société. Une ligne est privi-légiée : Cahors-Paris, couverte une à deuxfois par mois. « Nous organisons nos déplace-

ments le long de cet axe, en pratiquant les

groupages. Par exemple, s’il y a une demande

Françoise et Denis Grangié pilotent l’entreprise fondée par leur père, Henri, en 1964.

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sur Mulhouse, nous assurons le trajet jusqu’à

Paris avant de confier les meubles à un trans-

porteur de l’Est, ou vice-versa. Pour ne pas

partir ou revenir à vide, nous prenons lorsque

c’est possible des marchandises destinées à être

rapatriées vers le Lot ou à sortir du départe-

ment, comme des palettes de cartons de vins »,

précise Françoise Grangié. Comptabilisant près de 200 déménagementspar an, la dirigeante s’estime satisfaite, d’autantque son équipe de « gros bras » fait preuved’un savoir-faire très apprécié. « Cela permet

de préserver notre image de marque. Nous tra-

vaillons avec des professionnels fidèles, certains

salariés sont employés par l’entreprise depuis

1986. Lorsque nous recrutons un jeune, il faut

compter un an pour qu’il soit pleinement opé-

rationnel et autonome », constate-t-elle.

En complément de cette activité, l’entrepriseGrangié possède une trentaine de conteneursgardes-meubles, alignés dans le bâtiment, etdont la plupart sont pleins. « Cette formule est

plus économique pour le client, car cela néces-

site moins de main-d’œuvre. Au lieu de mani-

puler les meubles à l’unité, de les charger au

domicile, puis de les décharger dans nos locaux,

nous traitons des caisses entières de mobilier. J’ai

récemment étof fé le nombre des conteneurs,

mais je ne pourrai guère aller plus loin faute de

place », constate Françoise Grangié.

Un contexte conjoncturel plus tendu

Cette année, les deux secteurs messagerie etdéménagement devraient s’équilibrer dansun chiffre d’affaire de la société, évalué à305 000 euros. Le premier a légèrement dimi-nué du fait de la perte de deux clients toulou-

sains, qui ont cessé leur activité. « Je ne me

plains pas de cette réduction d’activité, elle nous

permet de mieux jouer sur les deux tableaux »,

estime Françoise Grangié.Plus regrettable en revanche, l’augmentationcontinue des prix du carburant, à peine tem-pérée par la restitution de la Taxe intérieuresur les produits pétroliers (TIPP) qui neconcerne que les véhicules au-dessus dedouze tonnes. « Par fois, nos marges sont

réduites à la portion congrue», déplore la res-ponsable. La flotte de véhicules de l’entre-prise est en très bon état., sachant que lorsqueles factures d’entretien deviennent troplourdes, les camions sont remplacés.

A propos de l’avenir de sa profession, la res-ponsable de la société Grangié réaffirme lanécessité de fidéliser encore et toujours laclientèle, par la qualité du service rendu. « Nous

nous remettons sans cesse en question, c’est essen-

tiel pour aller de l’avant», conclue-t-elle.

Transports Grangié en bref• Société reprise en 1964 par Henri

Grangié• Constituée en Sarl depuis 1995.• Effectifs : 8 salariés• Chiffre d’affaires : 305 000 euros

environ, répartis pour moitié entredéménagement et messagerie

• 200 déménagements par an enmoyenne

• Flotte :- 16 cartes grises- 3 camions de déménagement- 1 monte-meuble et plusieurs

remorques- 2 semi-remorques - 4 camions de tailles diverses pour

la messagerie.• Surface : 900 mètres carrés.

L’entrepôt du transporteur, basé à Cahors-Regourd.

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SERVICES

Que se passe-t-il derrière les grilles et les murs de la Banque de France ? On sait que cette vénérableinstitution a connu, ces dernières années, quelques recadrages affectant son implantation territo-riale. Pour autant, les entreprises peuvent-elles toujours profiter de ses services ? Les propos du direc-teur départemental, Michel François, sont clairs : les missions de terrain, parmi lesquelles figurent l’ac-compagnement économique, sont renforcées. Parmi toute une gamme de services, en témoigne ledispositif Géode qui permet à l’entreprise d’évaluer sa santé présente et d’orienter son avenir.

La Banque de France : créée en 1800,membre du SEBC (Système Européen deBanques Centrales) depuis 1998 en qualitéde banque centrale nationale, elle est implan-tée dans chaque département français.Chacun pense connaître ses attributions,pourtant il ne semble pas inutile de les rap-peler dans un rapide panorama : elle met encirculation les billets et les pièces, se chargede l’exécution en France des opérations depolitique monétaire de la zone euro, produitet diffuse des statistiques et études. Parailleurs, elle détient et gère les réserves dechange, tient les comptes des établissementsde crédit, surveille les systèmes de règle-ment et moyens de paiement, fournit lesmoyens nécessaires au contrôle desbanques. Elle rend aussi des services auxcollectivités publiques et participe à la pro-tection du consommateur, assurant le secré-tariat des commissions de surendettement.

Nous avons gardé pour la fin le domaine quiintéresse au premier chef les dirigeants d’en-treprises. La Banque de France gère unebase de donnée baptisée FIBEN, alimentéepar différentes sources : les banques, lesgreffes des tribunaux de commerce, enfinles entreprises elles-mêmes.Quelle est la destinée exacte de ces éléments ?Ils sont utilisés afin d’attribuer une cote,laquelle reflète de façon synthétique la capa-cité de l’entreprise à honorer ses engage-ments financiers à un horizon de trois ans.Cette cote est nécessaire au bon fonctionne-

ment du secteur bancaire, qui se refinanceauprès de la Banque de France sur la basedes créances à court terme détenues auprèsdes entreprises bénéficiant des meilleurescotes. D’autre part, condensé d’une approchecritique intégrant les éventuels accidents deparcours, impayés ou engagements ban-caires, la cote peut apporter aux établisse-ments de crédit une aide précieuse à leurprise de décision. A l’évidence, meilleure estla cote d’une entreprise, meilleurs seront lestaux proposés par le banquier.« Toutes les entreprises sont recensées dans la

base FIBEN. Celles qui sont économiquement

significatives, notamment par un chiffre d’af-

faires dépassant 750 000 euros, font l’objet

d’une collecte des documents comptables et

d’une analyse pour l’attribution d’une cote.

Celle-ci est systématiquement communiquée

au dirigeant. Cette démarche offre l’occasion

privilégiée d’un dialogue entre ce dernier et

son interlocuteur Banque de France », précisele directeur départemental, Michel François.

Géode : anticiper en connaissance de cause

Dans le même esprit d’accompagnementproposé aux entreprises, Géode permetd’apprécier la situation présente d’uneaffaire afin de mieux préparer l’avenir. Elleest basée sur un véritable lien de partenariatentre la Banque de France et le dirigeant,aidant ce dernier par un regard différent decelui des partenaires financiers habituels.

Il s’agit d’une prestation de service prenantla forme d’une analyse de l’existant baséesur les quatre derniers exercices, d’un dia-gnostic économique et financier. En troisdemi-journées passées auprès du respon-sable, l’histoire et la trajectoire de l’entre-prise sont passés au peigne fin par un expertqui aura au préalable analysé les chiffres.Charge à lui d’évaluer les points forts et lespoints faibles, de dégager les marges demanœuvre dans l’environnement concurren-tiel, puis d’esquisser le champ des possibles.Sur ce dernier plan, des simulations sont éla-borées et testées, validant ou non les choixenvisagés. « Cette prestation Géode s’adresse

aux secteurs de l’industrie, du commerce de

gros, des services, du second-œuvre du bâti-

ment, qui sont cotées significativement. Elle

est vendue au prix de 4 500 euros. Une sub-

vention du Conseil général, représentant 50 %

Patrick Croissandeau,Adjoint au Directeur Départemental

LA BANQUE DE FRANCE AU

Page 23: Entreprendre 128

N O V E M B R E - D É C E M B R E 2 0 0 5 23

SERVICES

du tarif, peut être obtenue. Il est par ailleurs

intéressant de préciser que 54 % de nos clients

ont opté pour un partenariat renforcé en sous-

crivant un contrat d’abonnement sur trois ans

leur permettant de bénéficier d’un tarif privi-

légié », explique Patrick Croissandeau,adjoint au directeur départemental.Géode est conçu pour aider les entreprises àêtre performantes et compétitives.« L’objectivité et la neutralité reconnues de la

Banque de France, tout comme la mise à dis-

position d’un spécialiste capable d’expliciter

chaque concept utilisé, font partie des avan-

tages de notre prestation. Nous agissons un

peu comme un médecin privilégiant la pré-

vention, délivrant des conseils en vue d’un

seul objectif : préserver la bonne santé écono-

mique et financière, tant en phase d’exploita-

tion courante qu’en période de défis et d’im-

pératifs de développement. De nombreux

dirigeants nous confient d’ailleurs combien la

prestation les a aidés pour valider ou modifier

leurs stratégies », conclut Michel François.

Les chiffres-clé des services aux entreprises*

• 3,2 millions d’entités recenséesdans FIBEN.• 44 000 entretiens avec des diri-geants d’entreprises.• 2 100 diagnostics financiers Géode.

* en France, en 2004.

Michel François, Directeur départemental

UX CÔTÉS DES ENTREPRISESEn savoir plus sur le dispositif Géode

On peut contacter son interlocuteur habituelBanque de France : 318 rue Wilson à Cahors.Tél. 05 65 23 24 25. Ou écrire à l’adresse suivante :[email protected].

On peut aussi consulter le site de la Banque de France : www.banque-france.fr, rubriqueOrganisation et activités / Services rendus.

Page 24: Entreprendre 128

24 E N T R E P R E N D R E 1 2 8

RATIER-FIGERobert Vitrat passe le

AÉRONAUTIQUE

Dans notre grand Sud-Ouest, une histoire desliens entre rugby et entreprise reste à écrire.L’une des plus belles pages pourrait êtreconsacrée à Robert Vitrat. A 22 ans, bac clas-sique en poche, l’étudiant lotois se dirigeaittranquillement vers un parcours d’enseignant.Pourtant, le rebond capricieux d’un ballonovale en a décidé autrement. Licencié au C.A.

Brive, il apprend que le Groupe Sportif Figea-cois, fraîchement promu en 3e division,cherche à se renforcer. Par ailleurs, le cluboffre l’opportunité d’un emploi intéressant ausein de l’usine Ratier-Forest à Capdenac.Entre 1962 et 1966, celui qui se définit commeautodidacte gravit les échelons à grandevitesse : du service achats à la direction com-

merciale. « Durant ces années-là, Ratier-Forest

a connu une croissance fulgurante et multiplié

ses effectifs par dix. J’ai été heureux de contribuer

à la résussite de cette entreprise, au sein de

laquelle j’ai beaucoup appris. Au service export

notamment, nous devions négocier avec des

Russes, des Chinois, des Sud-Américains. Cela

a été très formateur », précise-t-il.

Page 25: Entreprendre 128

N O V E M B R E - D É C E M B R E 2 0 0 5 25

EACe témoin

La première entreprise du département vit un moment crucialde son histoire centenaire : Robert Vitrat se retire, Michel Ferey

s’installe aux commandes de Ratier-Figeac. Préparée de longuedate, étayée par une confiance mutuelle forgée au fil de décen-

nies d’étroite complicité, la passation de pouvoir s’est réaliséeen douceur. Nous avons rencontré les deux hommes.

Robert Vitrat : « L’engagement personnel n’estrien sans un esprit d’équipe »

Cap sur le marché de l’aéronautique

Robert Vitrat prend la direction générale del’entreprise en 1980. Déçu par les boulever-sements induits par le plan machine-outil, ledirigeant oriente la stratégie de l’entreprisevers le marché de l’aéronautique et franchit,

trois ans plus tard, les quelques kilomètres quiséparent Capdenac de Figeac, où il installe lasociété. Suite au rachat de l’entreprise par legroupe UTC, en 1998, Robert Vitrat en devientle Président.L’âge avançant, il croit goûter à une semi-retraite en 2001, en prenant la tête du Conseilde surveillance de l’entreprise. Mais l’échec deson successeur, Alain Guinaudeau, le conduità reprendre les rennes de Ratier-Figeac, troisans plus tard. « Aujourd’hui les résultats de

l’entreprise ont été redressés. L’équipe, dirigée

par Michel Ferey, a toute ma confiance.

Mes relations professionnelles avec ce dernier ont

débuté en 1972, lorsque je l’ai engagé comme

commercial chez Ratier-Forest. En 1989, j’ai

nommé Michel Ferey, directeur commercial de

Ratier-Figeac », rappelle Robert Vitrat.

Dans un contexte économique difficile...

Nul doute qu’entre les deux hommes, delongues conversations ont porté sur l’avenir del’entreprise-phare du département. Le diri-geant sur le départ n’a jamais caché ses inquié-tudes face aux mers mauvaises que devraaffronter ce gros navire. « Les 35 heures han-

dicapent notre économie et faussent les règles du

jeu de la concurrence internationale. La baisse

chronique des prix de vente, associée à la hausse

constante des coûts de production, incite les

entreprises françaises à externaliser une part

croissante de leur production. Imaginez une

équipe de France de rugby qui disputerait le

Tournoi, en ne jouant que 70 minutes, alors que

nos adversaires anglais disposeraient de

80 minutes...», lance Robert Vitrat.

... Relever de nouveaux défis

Equipementier, systémier, Ratier Figeac a su,au fil du temps, diversifier son savoir-faire etconquérir de nouveaux marchés, notammentOutre-Atlantique. Interrogé sur ce qu’il puapporter à son entreprise, Robert Vitrat refusede répondre à la première personne. Le« nous » est de rigueur. « Nous avons réussi à

hisser Ratier-Figeac dans le peloton de tête des

industriels français. Durant les meilleures

années, les résultats nets de l’entreprise étaient

à deux chiffres, et grâce à la participation, le per-

sonnel a pu percevoir jusqu’à 17 mois et demi

de salaire. La sous-traitance était passée de

80 % à 20 %, nous en étions assez fiers », confieRobert Vitrat.

Page 26: Entreprendre 128

26 E N T R E P R E N D R E 1 2 8

Autre succès, l’essaimage dans le Figeacois :une dizaine d’entreprises créées par d’ancienscadres Ratier sont actives aujourd’hui. « Sansle savoir, nous avons jeté les bases de l’actuelleMécanic Vallée», ajoute-t-il.Soucieux de formation, Robert Vitrat est àl’initiative de l’école Ratier, d’où émergentchaque année une quinzaine de bacheliersspécialisés en productique. De même, l’en-treprise a pesé de tout son poids sur la fon-dation de l’IUT figeacois.

Un oeil aiguisé sur la stratégie de l’entreprise

Il faut insister quelque peu pour convaincrel’ancien patron de lever un coin de voile sur lesqualités qu’il se reconnaît. « Je pense avoir été

humain, à l’écoute des problèmes de chacun.

J’ai le sentiment d’avoir été compris et soutenu

par mon équipe. L’accueil qui m’a été réservé,

lorsque les circonstances m’ont conduit à

reprendre la direction de l’entreprise, en 2004,

m’a fait chaud au cœur », avoue-t-il. De retour

à la tête du Conseil de surveillance qu’il doit pré-

sider jusqu’en 2007, il gardera un œil aiguisé sur

la stratégie de l’entreprise. Parallèlement, celui

qui présida pendant un an la CCI du Lot est aux

commandes de l’ADIMAC, une émanation de la

DATAR pour le Massif Central.

Un tel parcours professionnel aurait-il

semé en route de

quelconques regrets ? « Bien sûr, j’ai dû

laisser un peu en marge ma vie fami-

liale. Je compte bien me rattraper et

profiter de mes petits-enfants. Tout

comme j’ai l’intention de consacrer

davantage de temps à mon loisir

favori, la chasse», confie RobertVitrat.

Courtois, concentré sur son sujet et mesurédans ses propos, tel apparaît au premier abordMichel Ferey. A 56 ans, ce Normand de nais-sance vient de prendre les commandes deRatier-Figeac. Il connaît bien l’entreprise. « En

1973, j’étais ingénieur des ventes chez Ratier-

Forest dans le secteur machines-outils. C’était

alors l’avènement de la commande numérique »,

se souvient celui qui a développé l’activité exportde l’entreprise, en Europe de l’Est et en Asie.En 1980, Michel Ferey accède au poste dedirecteur commercial. Deux ans plus tard, ilest appelé à remplacer (une première fois)Robert Vitrat qui prend en charge la directionde Ratier-Figeac.

Une bonne connaissance du marché américain

Plusieurs voyages conduisent Michel Fereyvers les Etats-Unis. De 1984 à 1989, il présidela filiale machine-outil de MFL (Machine Fran-çaise Lourde), qui est chargée d’installerOutre-Atlantique des réalisations signéesForest, Linné et Berthiez. Il apprend à dis-cerner le caractère volontaire et pragmatiquedes Américains.

Une expérience qu’il met à profit lors de sonretour à Figeac, comme directeur commer-cial et du support client de Ratier. Le 1er avrildernier, il est pressenti pour prendre encharge la direction générale de l’entreprise,dont il prend la Présidence le 1er octobre. Audelà de sa parfaite connaissance des mar-chés aéronautiques, le nouveau dirigeant asu tisser de solides relations avec les action-naires américains, en multipliant les séjoursOutre-Atlantique. Un atout majeur pour MichelFerey, comme pour l’entreprise Ratier-Figeac,quand on sait combien la confiance de l’ac-tionnariat est déterminante pour le dévelop-pement d’une filiale.

De solides investissements en R&D

Quelles autres qualités se reconnaît le nouveauPdg de Ratier ? « J’aime par dessus tout le tra-

vail d’équipe. Je crois savoir écouter et rassem-

bler, mais un responsable doit avant tout savoir

trancher et décider», répond-t-il.Quant à l’entreprise qu’il pilote désormais,elle doit, à ses yeux, justifier pleinement sessuccès d’hélicier, d’équipementier, de systé-mier et de sous-traitant (A400M, A380, héli-coptères, etc.), en continuant d’investir enrecherche et développement, afin d’optimiserencore ses performances. Sur ce dernier point,la clé est de mieux maîtriser le travail desfournisseurs en terme de qualité et de délais.« Nous devons nous concentrer sur notre cœur

de métier, où nous disposons d’un réel savoir-

faire, et externaliser la fabrication de pièces

non stratégiques. Nous devons également veiller

sur les prix dans le contexte très concurrentiel où

nous évoluons», précise le Pdg. Pour cela, il fau-dra savoir adapter la voilure de l’entreprise àla force des courants porteurs.

Michel Ferey :« Ecouter sans craindre de décider »

AÉRONAUTIQUE

Page 27: Entreprendre 128

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Page 28: Entreprendre 128

FISCALITÉ LOCALE

TAXE professionnelle

28 E N T R E P R E N D R E 1 2 8

Cahors & Figeac :une certaine stabilitéTaux des Taxes des PRINCIPALESVILLES de la Région Midi-Pyrénées etdes départements limitrophes du Lot *(Déterminés et votés par les Conseilsmunicipaux des villes correspondantes)

VILLES Taxe Professionnelle2003 2004 2005

Auch (Gers) 20,71 21,41 22,83Albi (Tarn) 22,24 22,10 22,44Brive (Corrèze) 20,32 20,23 20,16Rodez (Aveyron) 19,93 20,00 19,67Tarbes (H.-Pyrénées) 18,69 18,37 18,30Périgueux (Dordogne) 18,26 18,23 18,13Foix (Ariège) 18,45 18,53 18,52Montauban (T.-et-Gar.) 18,06 18,02 18,02Cahors (Lot) 16,73 17,86 17,77Figeac (Lot) 17,34 17,33 17,57Aurillac (Cantal) 17,21 17,16 17,14Agen (Lot-et-Garonne) 14,37 16,71 16,79* Les Taux des communes correspondent à la somme destaux communaux et de ceux des organismes de coopé-ration intercommunale auxquels les communes peuventadhérer : Syndicats, districts, communautés urbaines.

Tableau N°2

45,8% d’augmentation en 15 ans :Évolution de la Taxe Professionnelle collectée dans le Lot de 1995 à 2005

Évolution Évolution annuelle 1995 2005 1995-2005 moyenne

Nombre d’assujetis à la TP 10 734 11 872 + 10,6% + 1,06%Produit de la TPcollectée dans le Lot 38 651 998 56 356 097 + 45,8% + 4,58%Montant total en euros de la Taxe Professionnelle collectée dans le Lot (Région, Département, Communes, Grouppements deCommunes, Taxes additionnelles).Sources : Direction des Services Fiscaux du Lot.

Tableau N°1

ENCO

RE D

ESHAUSS

ES

Cela continue ! Cette fois, 7O % des communesdu panel que nous analysons chaque année ontaugmenté leur taux de taxe professionnelle en2005 alors que 6O % l'avaient fait en 2004 (cequi se révélait déjà très pénalisant pour lesentreprises dans un contexte économiquegénéral difficile. La moyenne arithmétique destaux fixés par les cinquante communes étu-diées est ainsi passée de 14,21 en 2004 à 14,40en 2005. Pour mémoire, ce même taux était de11,67 en 1990... Il faut cependant noter que dix communesont décidé de ne pas augmenter leur taux debase tandis que cinq autres ont voté unelégère baisse de leur taux (en l’occurrence, ils’agit de Bretenoux, Cahors, Pradines,Prayssac et Puy L'Evêque). Si l'on analysel'évolution des taux au cours de la période1990-2005, on observe également que onzedes cinquante communes du panel ontaujourd'hui des taux moins élevés qu'il y aquinze ans. Ces baisses ont une explication :

les communes en question sont générale-ment celles qui affichaient en 1990 des tauxparticulièrement élevés. A l’inverse, sept communes ont fait progresserleur taux de plus de 100% au cours des quinzedernières années, les records revenant àEspère (+ 370 %), Assier (+ 336 %) ou Fontanes(+ 276%). Concrètement, ces trois communesse sont mises au niveau des autres, sachantqu’elles fixaient en 1990 des taux comprisentre 2,26 et 3,55, alors que la moyenne était de11,67 pour les cinquante communes du panel. Quoi qu’il en soit, l'augmentation des sommescollectées reste impressionnante : plus de56 millions d'euros en 2005 contre 33 en 1990.La progression frôle donc les 70% alors que,dans le même temps, le nombre d'entreprisesassujetties à la taxe professionnelle n'a pro-gressé que de 10 %. Autre constat embarras-sant: la région Midi-Pyrénées est l'une decelles qui, avec le Limousin, fixent les taux lesplus élevés du sud de la France. Dans ce

contexte, le département du Lot, qui a aug-menté son taux d'un demi-point en 2005, restemalgré tout parmi ceux qui impose les tauxles moins élevés de la Région. Un nouvelle fois, le dynamisme économiquedu département sera inévitablement freinépar cette pression fiscale toujours croissantesur les entreprises.

Page 29: Entreprendre 128

FISCALITÉ LOCALE

N O V E M B R E - D É C E M B R E 2 0 0 5 29

LE CLASSEMENT 2005Taux de Taxe Professionnelle des chefs-lieux de cantons du département du Lot et descommunes disposant d’une zone d’activités ou hébergeant des entreprises importantes(Classement croissant sur l’année 2005 )Évolution : en % de 1990 à 2005 ; annuelle moyenne sur la période 1990-2005

COMMUNES 1990 2004 2005 1990-2005 moyenne/an Taux Taux Taux Classement Evolution (%) Evolution (%)

CAPDENAC 5,65 8,28 8,61 1 53,39 3,49PAYRIGNAC (*) 10,00 10,00 10,04 2 0,40 0,03BIARS SUR CERE (*) 7,97 10,14 10,30 3 29,23 1,95LAVAL DE CERE (*) 7,90 10,16 10,31 4 30,51 2,03ASSIER (*) 2,46 10,59 10,73 5 336,18 22,41BAGNAC SUR CELE 8,94 10,50 10,76 6 20,36 1,36CASTELFRANC (*) 4,03 10,88 11,59 7 187,59 12,51LE VIGAN (*) 9,28 12,09 12,20 8 31,47 2,10LHOSPITALET (*) 10,04 11,97 12,28 9 22,31 1,49PARNAC (*) 6,29 11,83 12,36 10 96,50 6,43FONTANES (*) 3,30 10,66 12,41 11 276,06 18,40SAINT GERY (*) 5,16 12,23 12,49 12 142,05 9,47MARTEL (*) 15,77 12,56 12,56 13 -20,36 -1,36SOUILLAC (*) 7,44 12,43 12,64 14 69,89 4,66LES QUATRE ROUTES (*) 8,16 12,38 12,69 15 55,51 3,70LALBENQUE (*) 11,63 12,62 12,81 16 10,15 0,68LIVERNON (*) 12,68 12,82 12,87 17 1,50 0,10LEYME (*) 9,50 12,80 12,88 18 35,58 2,37BRETENOUX (*) 14,71 13,57 13,05 19 -11,28 -0,75GRAMAT (*) 12,22 13,33 13,33 20 9,08 0,61MONTCUQ (*) 18,00 13,16 13,38 21 -25,67 -1,71LACHAPELLE AUZAC (*) 12,64 13,40 13,61 22 7,67 0,51ST LAURENT LES TOURS (*) 5,75 14,00 14,00 23 143,48 9,56SAINT CERE (*) 13,00 14,00 14,00 24 7,69 0,51LUZECH (*) 10,84 14,09 14,16 25 30,63 2,04ROCAMADOUR 13,30 14,31 14,31 26 7,59 0,51LATRONQUIERE (*) 15,46 14,86 14,86 27 -3,88 -0,26SOUSCEYRAC (*) 13,50 14,60 15,19 28 12,52 0,83SALVIAC (*) 18,88 15,28 15,36 29 -18,64 -1,24CASTELNAU MONTRATIER (*) 16,00 15,48 15,48 30 -3,25 -0,22CAMBES (*) 9,00 15,31 15,80 31 75,56 5,04LACAPELLE MARIVAL (*) 10,16 15,72 15,82 32 55,71 3,71ST GERMAIN DU BEL AIR (*) 20,92 15,91 15,91 33 -23,95 -1,60VAYRAC (*) 16,26 15,83 15,93 34 -2,03 -0,14PUY L'EVEQUE (*) 20,61 16,29 15,93 35 -22,71 -1,51GOURDON (*) 9,55 16,01 16,01 36 67,64 4,51PRAYSSAC (*) 15,00 16,60 16,17 37 7,80 0,52LABASTIDE MURAT (*) 13,47 16,08 16,23 38 20,49 1,37LAUZES (*) 13,54 16,45 16,53 39 22,08 1,47PAYRAC (*) 16,01 16,47 16,58 40 3,56 0,24ESPERE (*) 3,55 15,70 16,69 41 370,14 24,68LE MONTAT (*) 6,34 16,06 16,87 42 166,09 11,07MERCUES (*) 7,26 16,47 17,08 43 135,26 9,02CATUS (*) 14,39 16,88 17,19 44 19,46 1,30FIGEAC (*) 11,62 17,33 17,57 45 51,20 3,41CAHORS (*) 12,80 17,86 17,77 46 38,83 2,59PRADINES (*) 13,98 17,99 17,83 47 27,54 1,85CAJARC (*) 22,48 18,55 18,63 48 -17,13 -1,14LIMOGNE 19,54 18,76 18,76 49 -3,99 -0,27CAZALS (*) 16,50 19,55 19,68 50 19,27 1,28■ Augmentation de 50% et plus ■ Augmentation de 0 à 50% ■ Baisse(*) y compris taxes d’Intercommunalité

Midi-Pyrénées :un des taux les plus élevés du sud de la FranceTaux de la Taxe Professionnelledes RÉGIONS du sud de la France(Déterminés et votés par les ConseilsRégionaux)

RÉGIONS Taxe Professionnelledans l’ordre décroissant 2003 2004 2005 Languedoc-Roussillon 2,26 2,26 4,06MIDI-PYRÉNÉES 3,12 3,12 3,74Limousin 3,33 3,43 3,49Aquitaine 3,03 3,03 3,48Provence Alpes Cote d’Azur 2,27 2,27 2,96Auvergne 2,20 2,20 2,86

Tableau N°5 Tableau N°6

La généralisation des intercommunalités

dans l’ordre croissant 1996 2005 Intercommunalités (Nombre) 9 24Communes faisant partie d’uneintercommunalité (Nombre) 100 323Proportion de communes faisant partied’une intercommunalité 30% 95%27 communes chefs-lieux de canton sur 29 font partied’une Intercommunalité. Seules Limogne en Quercy etBagnac sur Célé (Figeac Est) n’ont pas encore intégréune communauté de communes.Parmi les 17 communes qui ne sont pas en intercom-munalité, on note deux communes relativement impor-tantes : Capdenac et Rocamadour.

6 intercommunalités sur 24, soit 25%, ont opté pour laTaxe Professionnelle de zone.

Tableau N°4

Le Départementdans la bonne moyenneTaux des Taxes des DÉPARTEMENTS de la Région Midi-Pyrénées et limitrophes du Lot(Déterminés et votés par les Conseilsgénéraux départementaux)

DÉPARTEMENTS Taxe Professionnelle2003 2004 2005

Hautes-Pyrénées 13,11 13,24 14,40Tarn 13,30 13,55 14,09Gers 13,37 13,62 14,04Ariège 12,85 13,07 13,73Tarn-et-Garonne 11,64 12,16 12,80Aveyron 12,09 12,09 12,39LOT 11,74 11,74 12,21Haute-Garonne 10,37 10,61 10,92

Tableau N°3

Page 30: Entreprendre 128

2004une légère reprise

30 E N T R E P R E N D R E 1 2 8

Le bilan de l’économie lotoise en 2004 donne dubaume au cœur : la croissance du chiffre d’af-faires est en net redressement. La progression aen effet été de 2,8%, après un recul de 0,5% en2003 et une timide progression de 0,5% en 2002.Cette amorce de reprise ne fera pas oublier auxentrepreneurs lotois les croissances remar-quables des années 1999 à 2001 (jusqu’à 7,5% deprogression), mais confirme le retournement detendance constaté par nombre d’entreprises dudépartement dans notre magazine. Les résultatsde cette étude exclusive de la CCI du lot reflètentla réalité comptable et financière des entreprises.

Résultats globaux des 155 entreprises du panel

2003 2004Chiffre d’affaires - 0,5% + 2,8%Valeur ajoutée + 1% + 3,4%Autofinancement - 2,8% - 6,1%Nombre de salariés + 0,4% + 0,2%Frais de personnel + 2,8% + 3,4%Investissements - 28,4% - 2,9%Résultat net + 10,1% - 19,7%

Parmi les indicateurs qui sont revenus au vert, onnote tout d’abord le retour à une forte croissancedu secteur industriel, qui affiche une progressionde 5,5% pour l’année 2004, après avoir connu unebien triste saison 2003 (- 0,4%). Le regain d’acti-vité est également impressionnant dans ledomaine des BTP (+ 5,1% en 2004 contre – 0,4%en 2003) ou des concessionnaires automobiles (+3,6% en 2004 au lieu de - 1,9% l’année précédente).

ÉCONOMIE LOTOISE

Selon l’étude menée par la CCI, l’économie lotoise s’est légèrement redressée en 2004 après avoirenregistré deux bilans médiocres en 2002 et 2003. La dégradation des bénéfices relativise cepen-dant le retour à la croissance du chiffre d’affaires (+ 2,8%).

L’industrie relève la têteL’industrie lotoise a marqué des points en2004 et les améliorations concernent laquasi-totalité des indicateurs : chiffre d’af-faires, valeur ajoutée, autofinancement,nombre de salariés ou investissements. Leprincipal regret reste que l’effectif salariéprogresse beaucoup mois rapidement que lamasse salariale : + 1,5% contre + 5,3%.Les meilleurs résultats ont été obtenus parles secteurs de la chimie-pharmacie et de lamécanique qui, de plus, bénéficient de pers-pectives de développement favorables pourles années à venir. En comparaison, les filières de l’agro-alimen-taire et du bois ont connu une année 2004 endemi-teinte, avec de faibles progressions enterme de chiffres d’affaires et, surtout, desrésultats économiques en baisse.

2003 2004Chiffre d’affaires - 0,4% + 5,5%Valeur ajoutée + 0,8% + 4,4%Autofinancement - 14,1% + 0,3%Nombre de salariés + 0,9% + 1,5%Frais de personnel + 3,9% + 5,3%Investissements - 40,2% - 18,9%Résultat net - 13,3% + 6,9%(Evolution en % par rapport à l’année précédente)

Le BTP de nouveau dynamiqueLes entreprises du bâtiment et des travauxpublics ont, elles aussi, renoué avec la

croissance en 2004 avec une progressionsupérieure à 5%, alors que 2003 avait étémarquée par un recul de 0,4%. Dans ledétail, ce sont les entreprises du bâtimentqui ont connu le redressement le plusspectaculaire, puisque leur progressionatteint 7,3%, contre 4% pour le secteur destravaux publics. Il faut noter le bond verti-gineux des investissements (+ 342,3%), quiaugure des perspectives de développe-ment favorables.

2003 2004Chiffre d’affaires - 0,4% + 5,1%Valeur ajoutée + 4,7% + 0,5%Autofinancement + 2,7% - 3,1%Nombre de salariés + 3,3% + 1,2%Frais de personnel + 6,4% + 5,2%Investissements - 80,6% + 342,3%Résultat net + 4,4% - 4,9%(Evolution en % par rapport à l’année précédente)

Le commerce de gros à la peineComme ce fut le cas en 2003, le commercede gros affiche des résultats relativementmédiocres pour 2004. Les reculs concer-nent le chiffre d’affaires (- 1,3%), le résultatnet (- 0,6%), l’autofinancement (- 1,3%), l’ef-fectif salarié (- 2,6%) et les investissements(- 52,8%). Dans ce contexte, les seuleshausses notables sont celles de la margebrute sur les achats (+ 1,7%) et de la valeurajoutée (+ 1,5%).

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N O V E M B R E - D É C E M B R E 2 0 0 5 31

ÉCONOMIE LOTOISE

2003 2004Chiffre d’affaires - 1% - 1,3%Valeur ajoutée + 2,7% + 1,5%Autofinancement - 7,7% - 1,3%Nombre de salariés + 1% - 2,6%Frais de personnel + 3% - 0,1%Investissements + 33,3% - 52,8%Résultat net - 21,8% - 0,6%(Evolution en % par rapport à l’année précédente)

La grande distribution marque une pauseLa grande distribution à dominante alimen-taire a de nouveau progressé en 2004 (+ 1%en termes de chiffre d’affaires) mais dansdes proportions bien inférieures aux crois-sances des années précédentes (+ 4,7% decroissance par an en moyenne au cours de lapériode 1999-2003). Les problèmes ont plutôtconcerné les résultats économiques (résultatnet et autofinancement en baisse) et la forteaugmentation de la masse salariale (+ 7,5%),alors même que l’effectif est resté quasimentstable (+ 0,3%). Par contre, la confiancesemble bien là : les investissements se sontenvolés (+ 162,9%), notamment dans le cadrede projets d’extension des surfaces.

2003 2004Chiffre d’affaires + 3,2% + 1%Valeur ajoutée + 6,3% + 4,9%Autofinancement + 10,5% - 2,6%Nombre de salariés + 0,6% + 0,3%Frais de personnel + 1% + 7,5%Investissements + 212,1% + 162,9%Résultat net + 17,3% - 11,7%(Evolution en % par rapport à l’année précédente)

Hôtellerie-restauration :baisse généraliséeL’hôtellerie-restauration reste le secteur quiconnaît les difficultés les plus importantes. Pourl’année 2004, la totalité des indicateurs sont à labaisse, depuis le chiffre d’affaires jusqu’au résul-tat net, en passant par la marge brute sur lesachats, la valeur ajoutée, les investissements et,plus exceptionnel, la masse salariale. Celle-cirecule en effet de 1,3%, alors que l’effectif a deson côté diminué de 4,7%. Ce secteur sembleainsi doublement touché par une baisse de lafréquentation touristique et par de nouvellesaugmentations des charges.

2003 2004Chiffre d’affaires - 1,1% - 2,5%Valeur ajoutée - 1,3% - 3,7%Autofinancement - 8% - 16,4%Nombre de salariés - 1,7% - 4,7%Frais de personnel + 1,9% - 1,3%Investissements - 19,3% - 12,6%Résultat net - 24,4% - 62%(Evolution en % par rapport à l’année précédente)

Transports routiers :des résultats nets en hausseL’année 2003 avait déjà été particulièrementfavorable pour les transporteurs lotois, quiavaient enregistré une croissance record de8,3%. La croissance fut certes moins marquéeen 2004 (+ 2,4%) mais l’amélioration du résul-tat net est remarquable (+ 284%). Ces bonsrésultats sont d’ailleurs confortés par le boncomportement des entreprises de transportdans les domaines de la valeur ajoutée, desinvestissements ou de l’autofinancement.

2003 2004Chiffre d’affaires + 8,3% + 2,4%Valeur ajoutée + 10,6% + 4,2%Autofinancement + 4,2% + 12,3%Nombre de salariés + 5% + 1,2%Frais de personnel + 8,1% + 3,4%Investissements + 410,3% - 0,2%Résultat net - 76% + 284%(Evolution en % par rapport à l’année précédente)

Concessions automobiles :les feux sont passés au vertAprès deux années bien médiocres, en 2002et 2003, les concessions automobiles ontretrouvé le chemin de la croissance (+ 3,6%).Ce regain d’activité est amplifié par l’amélio-ration de l’ensemble des indicateurs et,notamment, par les résultats nets des entre-prises (+ 40,6%).

2003 2004Chiffre d’affaires - 1,9% + 3,6%Valeur ajoutée - 1,3% + 6,9%Autofinancement - 10,4% + 11,5%Nombre de salariés - 1,3% - 2,1%Frais de personnel + 1,1% + 0,2%Investissements - 239,9% - 130%Résultat net + 23,2% + 40,6%(Evolution en % par rapport à l’année précédente)

Grandes entreprises :une croissance coûteuseLes dix principales entreprises lotoises ontrésolu leurs problèmes de croissance en2004 : la progression du chiffre d’affaires(+ 3,7%) fait en effet suite à deux reculs suc-cessifs en 2002 (- 3,7%) et 2003 (- 2,7%). Lesaméliorations ont également concerné lamarge brute sur les achats et la valeur ajou-tée. Ces progrès n’ont pourtant pas eu l’effetescompté sur les résultats d’exploitation deces grandes entreprises, qui ont globale-ment vu leur résultat net chuter de près de50%, tandis que leur capacité d’autofinance-ment reculait de son côté de 13,5%.

2003 2004Chiffre d’affaires - 2,7% + 3,7%Valeur ajoutée - 1,4% + 3,2%Autofinancement + 3,5% - 13,5%Nombre de salariés - 1% - 0,3%Frais de personnel + 1,3% + 2%Investissements - 47,2% - 40,7%Résultat net + 56,4% - 49%(Evolution en % par rapport à l’année précédente)

Le panel observéL’étude annuelle de la CCI du Lot a porté sur155 entreprises employant 6 900 personnes et réalisant un chiffre d’affaires total de plusde 1,3 milliard d’euros.Rappel : les dix plus grandes entreprises sontétudiées séparément pour éviter que leurs résultats influencent ceux des différents secteurs auxquels elles appartiennent.

La progression du chiffre d’affaires desentreprises lotoises1999 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 5,6%2000 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 6,5%2001 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 7,5%2002 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 0,5%2003 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 0,5%2004 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . + 2,8%

Un taux de résultat en forte baisseLe résultat par rapport au chiffre d’affaires

2000 : 2,5%2004 : 1,5%

Page 32: Entreprendre 128

Le Lot, département leader en Midi-Pyrénées

A ce jour, pas moins de 38 entreprises lotoises sont engagées dans le dispositif régional

du Management environnemental.

Quel interlocuteur à la CCI du Lot ?C’est Yasmina Loiseau qui est chargée de conseiller les chefs d’entreprises à propos du Management environnemental.On peut la contacter au 05 65 20 35 30.

32 E N T R E P R E N D R E 1 2 8

ENVIRONNEMENT

Protection de l’air et de l’eau, tri et valorisation desdéchets, économie des énergies. En trois phrases, voici

résumés les enjeux essentiels du Management environ-nemental. Le Lot se classe au premier rang régional par

le nombre d’entreprises déjà engagées dans ce vasteprogramme aboutissant à la certification Iso 14001.

L’Etat et la Région prennent à leur charge 80 % du coûtde l’opération. Mais attirons l’attention des

retardataires : fin 2006, ce financement s’arrêtera.Il est donc très urgent d’entamer la démarche !

L’objectif est simple : produire propre, en pesantle moins possible sur son environnement. Lesmoyens sont à la hauteur des enjeux. Depuisl’analyse de l’existant jusqu’à la mise en placedu système, mesures conduisant à la certifica-tion, l’entreprise est accompagnée par le dis-positif régional du Management environne-mental. Un bureau d’études spécialisé estprésent à ses côtés, validant pas-à-pas les déci-sions prises dans le sens de méthodes mieuxadaptées. Sur la base du contrat de plan Etat-Région, une subvention de 80 % adoucit sérieu-sement la facture du programme.Outre l’accès à des marchés qui exigent l’Iso14001, cette démarche volontaire et progressivemobilise le personnel autour d’une actioncitoyenne, augmente la productivité par leséconomies qu’elle induit, améliore la préventiondes risques, préserve la valeur patrimonialede l’entreprise et valorise son image de marque.

Le 29 septembre dernier, une réunion s’est tenueà Labastide-Murat afin de faire un point précis dela situation lotoise. Au bilan : un satisfécit pournotre département qui s’affiche comme lemeilleur élève de la classe Midi-Pyrénées.Pour autant, les dirigeants qui n’auraient pasencore entamé leur démarche de Managementenvironnemental ne doivent pas trop attendre :l’aide apportée par l’Etat et la Région prendrafin en décembre 2006. Les entreprises qui sou-haitent bénéficier d'un accompagnement com-plet (jusqu'à la mise en place d’un système demanagement opérationnel) doivent s'engagerdès maintenant pour disposer d'un délai suffi-sant au bon déroulement de la démarche.

MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL

S’engager sans tarder

Page 33: Entreprendre 128

N O V E M B R E - D É C E M B R E 2 0 0 5 33

ENVIRONNEMENT

• 9 entreront en phase I en novembre 2005

- CRDE, Mercuès. Systèmes électroniques, sous-traitance aéronautique.

- MAEC, Cahors. Matériel électrique, antenneparabolique.

- MANUCERE, Biars-sur-Cère. Fabrication demobilier en bois pour les collectivités.

- CARREFOUR Cahors. Grande distribution.- INTERMARCHE Gourdon. Grande distribution.- FEM AERO, Figeac. Montages et cablages élec-

tromécaniques.- CMPC, Cambes. Commerce de gros de pro-

duits chimiques.- AEROFONCTIONS, Faycelles. Montages pour

l’industrie et l’aéronautique.- CATUSSE, Montdoumerc. Conserverie.

• 15 ont achevé la phase IEtat des lieux/plan d’actions

- ANDROS , Biars-sur-Cère. Transformation etconservation de fruits.

- ANL France, Le Montat. Emballages plastiques.- CVGSO, Castelfranc. Négoce en vins.- COOPERATIVE AGRICOLE SICASELI, Lacapelle-

Marival. Approvisionnement agricole et ges-tion des magasins GammVert.

- DECREMPS SA, Cahors. Extraction de carrière.- DESTREL SA, Gramat. Commerce d’ovins gros

et demi-gros.- LABORATOIRE DUCASTEL, Castelfranc. Fabri-

cation de produits capillaires.- LE GOFF PNEUS, Souillac. Collecte industrielle

de pneus.- LES FERMIERS DE ROCAMADOUR, Alvignac.

Fromagerie.- PIVAUDRAN, Souillac. Fabrication d’étuis de

cosmétique et de parfumerie en aluminium.- SERMATI, Saint-Céré. Fabrication d’outillages,

de pièces prototypes et de machines spécialisées.- SIMECA,Vayrac. Pièces caoutchouc moulées.- SOLEV, Martel. Métallisation sous vide, pac-

kaging parfumerie.- SYDED, Catus. Centre de tri, déchetterie, com-

postage,quai de transfert ordures ménagères.- VERDIER, Loubressac. Fromagerie.

• 3 sites sont déjà certifiés Iso 14001grâce au dispositif régional- CM QUARTZ, Saint-Denis-Catus. Exploitation

de carrière.- LA QUERCYNOISE, Gramat. Abattage et

découpe de palmipèdes gras.- C3L, Espère. Fabrication de liants bitumeux

pour la construction des routes.

• 4 ont achevé la phase IIGestion environnementale

- BROWN EUROPE, Laval-de-Cère. Tréfilaged’aluminium, d’acier haute température etautres alliages.

- CÔTES D’OLT - SUD OUEST MILLÉSIMES, Par-nac. Vinification, embouteillage, négoce

- GAEC des Mirandes, Girac. Elevage de porcs,naisseur-engraisseur, production de céréaleset maïs.

- PLANAVERGNE, Fontanes. Expédition, expor-tation de fruits et légumes.

• 4 sont en cours de phase II - BARGUES (SA), Lavercantière.Transformation

fruits secs salés.- CINETIC MACHINING, Saint-Laurent-les-Tours.

Fabrication de machines-outils à métaux.- PREVOST Environnement, Mercuès. Récupé-

ration, recyclage, location bennes, transport.- SIDENERGIE, Laval-de-Cère. Valorisation

matière de traverses de chemin de fer.

• 3 sont en cours de phase I - FIGEAC AERO,Figeac.Mécanique aéronautique.- TECHNIQUES ET FORMAGES, Biars-sur-Cère.

Travail des métaux, constructions aéronau-tiques et mécaniques.

- SICASELI, coopérative agricole. Approvision-nement des agriculteurs en semences, fabri-cation des aliments de bétail, transforma-tion de viande.

Page 34: Entreprendre 128

34 E N T R E P R E N D R E 1 2 8

Exportation, accueil touristique, optimisationdes performances, sécurité alimentaire, trans-mission-reprise, gestion environnementale...Voici quelques-uns des sujets qui figuraient auprogramme de cette édition 2005 des Jour-nées de l’Entreprise. En 13 dates, du 17octobre au 3 novembre, les responsablesconcernés pouvaient, le temps d’une confé-rence gratuite, approfondir leurs connais-sances face à des intervenants de qualité.Dans le cadre de cet article, nous avons choiside revenir sur quelques soirées, et de situer lateneur des propos recueillis dans le contextedes dispositifs proposés par la Chambre deCommerce et d’Industrie du Lot.

Commerce : faire vivre et dynamiser son magasin

Les deux soirées consacrées au commerceont permis aux conférenciers de revenir surdes thèmes essentiels, tels que l’importance del’accueil de la clientèle. Arborer un franc sou-rire dès le matin, observer son magasin en seplaçant du point de vue du client, afficher clai-rement ses horaires d’ouverture, veiller sur labonne tenue et les motivations de son per-sonnel, bien éclairer sa boutique, achalander

LES JOURNÉES DUn temps précieux d’échange et de réflexion

ENTREPRISE

Pris par leurs obligations professionnelles, les chefs d’entreprises n’ont guère le temps de se pen-cher avec un certain recul sur la pertinence de leurs pratiques ou de confronter leurs expériencesà d’autres. Chaque automne, les Journées de l’Entreprise initiées par la CCI du Lot offrent l’occasionde faire le point avec un spécialiste et d’échanger autour de sujets fédérateurs.

correctement ses rayons, échanger lesarticles qui ne conviennent pas, bien gérerson fichier de clients... sont autant d’atoutsqui constituent les bases du succès.Un bon commerçant doit savoir donner avantde recevoir, et admettre les vertus de ladémarche collective. L’attraction d’un centre-

ville ne dépend pas que d’une poignée d’ac-teurs mais nécessite l’implication de tous. Lacarte de fidélité fait partie de ces petitscadeaux qui enrichissent la relation commer-çant-client. Par ailleurs, les idées ne manquentpas quand il s’agit de surprendre agréable-ment : oser proposer des animations noc-turnes de temps à autres, c’est une façon de« dépayser » favorablement le consommateur.

Transmission-reprise : commentévaluer et vendre son affaire ?

Un expert-comptable, un banquier, un avo-cat, un notaire, il ne fallait pas moins d’inter-venants pour faire un tour complet de cette

C’est dans cet esprit que, depuisquelques années,la CCI du Lot anime desOMPCA (Opérations de modernisationdes pôles commerciaux et artisanaux).A Saint-Céré,Souillac,Figeac et Gramat,de nombreuses boutiques ont su profi-ter de l’occasion pour se rénover et pourentamer une démarche collective,sou-tenues par les municipalités. Autantd’initiatives qui favorisent le dynamismeéconomique du département.

Page 35: Entreprendre 128

N O V E M B R E - D É C E M B R E 2 0 0 5 35

DE L’ENTREPRISEENTREPRISE

problématique. Une problématique, dont l’im-portance ne peut échapper à personne : lapyramide des âges indique assez l’ampleurque prendra ce phénomène de transmission-reprise dans les prochaines années. Dans leLot, près de la moitié des chefs d’entreprisesatteignent ou dépassent la cinquantaine. Parailleurs, ils sont plus d’un sur quatre à afficher55 ans et plus.Face au dirigeant en âge de transmettre, lesspécialistes martèlent inlassablement quelquesvérités premières : y réfléchir longtemps àl’avance, consacrer le temps nécessaire à lanégociation (entre six et douze mois), savoirs’entourer de conseillers compétents, privilé-gier la discrétion, mais surtout penser en pre-mier lieu à l’entreprise et à sa pérennité. Ilfaut également parvenir à accorder deuxvisions de l’entreprise, celle du cédant quiobserve un patrimoine et celle de l’acheteurqui veut auditer un outil capable de produiredes résultats dans un futur proche. D’où l’in-térêt de pouvoir faire appel à une tierce per-sonne éclairée (expert-comptable, avocat d’af-faires, banquier...) ou à un cabinet spécialisé.

Pour tout renseignement, un seul numérode téléphone : 05 65 20 35 41

La CCI du Lot propose plusieurs formules afin de simplifier la vie des porteurs deprojets, qu’ils soient créateurs ou repreneurs.

• Des journées d’informations répondent aux premières questions du repreneur oudu créateur en amont du projet.

• Des appuis personnalisés sont offerts par les conseillers techniques des différentssecteurs économiques.

• La CCI peut favoriser la relation cédant-repreneur grâce à son « Catalogue desaffaires à céder dans le Lot ». Elle peut aussi relayer les deux supports consulaires exis-tant à l’échelle régionale : ACT Contact et son site internet, www.actcontact.net.

• PMI Contact est un bulletin régional publié par la CRCI de Midi-Pyrénées. Le site inter-net est www.pmicontact.net. D’autre part, un service anonyme, PMI Contact confi-dentiel, donne accès aux opportunités d’affaires non publiées.

• Vous vous interrogez sur les étapes à parcourir dans le but d’acquérir une affaire ?Le site www.leparcourscreation.com, créé par les CCI de la région avec l’appui de laCRCI, répond à vos attentes.

• Enfin, les prêts d’honneur Quid (Quercy Initiative Développement) apportent une aidefinancière aux créateurs comme aux repreneurs. Remboursables sur deux ou quatreans, ces prêts sans intérêt ni garantie émanent de la CCI du Lot appuyée par des par-tenaires économiques et financiers.

Page 36: Entreprendre 128

VIENT DE PARAÎTRE

PARC DE LOISIRS,ACTIVITÉS TOURISTIQUES :LES RÈGLES DU JEUComment se lancer dans le montagede parcs à thème :enjeux et stratégiedu développement de ce type de pro-jet, montage de projet touristique,recherche de partenaires, choix d'unstatut juridique, recherche de finan-cements européens, etc.

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RÉUSSISSEZ VOS PREMIERSPAS DANS L'HÔTELLERIECe guide pratique regroupe des infor-mations sur l'environnement écono-mique de l'hôtellerie (acteurs écono-miques, presse professionnelle,salons, formations), les démarches àentreprendre (achat immobilier,choix d'une expert-comptable…), lapréparation de l'exploitation et lesréflexions à mener avant l'ouvertured'un hôtel, des conseils pour dévelop-per le chiffre d'affaires, attirer la clien-tèle et la fidéliser.

En vente (34 €) et consultationau Centre de Documentation.

EUROPAGESDisponibles en format papier ouCD-Rom, cet annuaire vous permetde rechercher aisément des fournis-seurs européens selon les produitset services qu'ils proposent et leurlocalisation géographique.

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TOP ECONOMIQUE MIDI-PYRÉNÉES 2006Les 1400 premières entreprises deMidi-Pyrénées sont ici répertoriéesselon leurs chiffres d'affaires 2004 etleur secteur d'activités, avec les prin-cipaux dirigeants et responsables,leurs coordonnées, les effectifs, etc.

Consultation au Centre deDocumentation.

Il répond à l’ensemble de vos besoins dans ledomaine de la signature électronique:— Téléprocédure : Télétva, Téléc@rtegrise, URSSAF, …— Envoi de documents (mail signé, recommandé électronique)— Accès à des sites sécurisés (Intranet, Extranet)— Signature de documents (contrats, factures, appels d’offres …)

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Page 37: Entreprendre 128

Quid?Quercy Initiative Développement, associationloi de 1901, plate-forme d’initiative locale.

Pour qui?Les créateurs, les repreneurs d’entreprises. Les activités suivantes, relevant d’une inscription au registre ducommerce et des sociétés, sont éligibles à un prêt QUID:• Activités industrielles ou de services pour l’industrie• Activités de négoce de forme indépendante• Activités d’artisanat de production• Commerce de détail en milieu rural• Services technologiques ou activités innovantes.En reprise seulement:BTP, hôtellerie et hôtellerie de plein-air.

Comment?Attribution d’un prêt d’honneur : sans garantie, sans intérêt, remboursable sur deux à quatre ans, éventuel différé de remboursement.

Combien d’entreprises?80 créateurs ou repreneurs d’entreprises lotois ont déjà étésoutenus par QUID.

Quels financements?Ils sont assurés par :• L’Union Européenne,• L’Etat,• L’Union des Entreprises Lotoises,• Divers industriels du département,• La Banque Populaire Occitane,• La Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées,• Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées,• Le groupe d’assurances Malakoff,• EDF,• Le Conseil général du Lot,• La Caisse des Dépôts et Consignations,• La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot.

Les prêts d’honneur consentis par QUID sont compris dans une fourchette allant de 3000 à 15 000 euros. Ils sont destinés à renforcer les fonds propresdes créateurs ou des repreneurs. Leur but premier est de jouer un rôle de levier dans l’obtention de crédits bancaires. Sans intérêt, sans garantie, ils sont

remboursables en général sur trois ou quatre ans et donnent lieu, le cas échéant, à un différé de remboursement.Outre le soutien financier pur et simple, l’offre QUIDest complétée par d’autres avantages: les jeunes entreprises peuvent être accompagnées dans le montage du dossier, puis bénéficier d’un suivi technique de la part desorganismes partenaires. De plus, un système de parrainage peut être mis en place pour donner confiance à l’entrepreneur.

QUID

Renseignements :Loïz Pierre

Chambre de Commerce et d’Industrie du LotTél : 05 65 20 35 [email protected]

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Page 38: Entreprendre 128

38 E N T R E P R E N D R E 1 2 8

BLOC NOTES TOURISME

Echos service Tourisme Vallée de la Dordogne

Depuis plusieurs années déjà, un travail supervisé par EPIDOR (Etablissement PublicTerritorial de Bassin Dordogne) a été entamé à l’échelle de la Vallée de la Dordogne afind’ériger l’ensemble du bassin en destination touristique majeure. Suite à l’étude de marke-ting touristique qui a été réalisée, des actions coordonnées par EPIDOR et les acteurs dutourisme institutionnel ont débuté, en collaboration avec quelques professionnels de l’hô-tellerie restauration. Parmi ces opérations, citons le lancement récent du guide GallimardVallée de la Dordogne en français, et dès janvier 2006, la sortie d’une édition en anglais.Dans un futur proche d’autres actions sont envisagées:

- Une vélo-route le long de la Vallée, desservant les sites patrimoniaux majeurs, est à l’étudeet devrait voir le jour à moyen terme.- Un site Internet portail ouvrant sur les sites des opérateurs touristiques publics et privésdu bassin.- Des opérations évènementielles de qualité telles qu’un rallye de voitures anciennes le longde la Vallée pourraient se mettre en place.

Salon professionnel « Mit International » à Paris : 12-14 octobre 2005

Comme chaque année, la CCI du Lotétait présente parmi les exposants de la27ème édition du salon Mit’ International(salon professionnel international du tou-risme de groupes) sur un stand de 54 m2,avec 8 établissements du Lot :

- HR Beau Site (Rocamadour)- HR Le Lion d’Or (Rocamadour)- Auberge de la Garenne (Rocamadour)- HR La Vieille Auberge (Souillac)- HR Les Ambassadeurs (Souillac)- Hôtel Le Pont D’Or (Figeac)- Hôtel Kyriad (Cahors)- Le Petit Train de Cahors et lesCroisières Fénelon

Cette année encore, le stand du Lot étaitaménagé suivant un concept de standouvert où chaque exposant disposaitd’une table bistrot, le pôle dégustationayant été abandonné. Au total, 163 contacts ont été établisdurant les 3 jours contre 155 contacts en2004 pendant 4 jours, soit une augmenta-tion de 5% sur le volume total et de 38% enfréquentation quotidienne. Beaucoup d’autocaristes sont venus voirleurs clients sur le stand et confirmer descommandes avec les prestataires du Lot.Le Manuel de Ventes a été très appréciédes autocaristes et agents de voyages : 80manuels de ventes en français et unedizaine en anglais ont été remis.

Le prochain Mit’ International se dérou-lera du 18 au 21 octobre 2006 à ParisExpo, porte de Versailles hall 7.2.

Salon Comités d’Entreprises à Toulouse :13-14 octobre 2005

La 17e édition du salon CE de Toulouse organisé par Exposium s’est tenue les 13 et 14 octobreau parc des expositions. Ce salon a réuni 93 exposants, répartis en 4 secteurs d’activité dont ledomaine du tourisme et des loisirs, qui représentait la moitié des stands présents. Pour la pre-mière fois, la CCI du Lot était présente, sur un stand de 12 m2, avec trois professionnels lotois,dont le Service Loisirs Accueil du Lot et 2 hôtels-restaurants. Durant les 2 jours, ce sont au total36 contacts qui ont été établis : les demandes ont porté, soit sur des informations générales surle Lot (accès, sites/activités, hébergements…), soit sur des demandes précises de pro-grammes pour des groupes ou des individuels. Pour une première participation du Lot, il s’agitlà d’une assez bonne opération, qui sera renouvelée en 2006, dans d’autres villes de moyenneproximité (Clermont-Ferrand et Lyon).

Les entreprises lotoises ont pu rencontrer leursclients dans un espace convivial.

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N O V E M B R E - D É C E M B R E 2 0 0 5 39

BLOC NOTES TOURISME

Workshop « Travel » àBruxelles : 4 octobre 2005

Le 4 octobre, s’est tenueà Bruxelles la 6e éditiondu workshop « Travel ! »,rendez-vous profession-nel organisé par laMaison de la FranceBelgique en partenariatavec les OfficesNationaux du Tourismede Grande-Bretagne, de

Luxembourg et des Pays-Bas. Environ150 exposants des 5 pays étaient présents,dont 75 stands français. Ce sont 400 profes-sionnels belges qui ont visité le workshop,représentant des tour-opérateurs, autoca-ristes, agences de voyages, associations ouclubs. La CCI du Lot participait pour la 3èmefois, mais cette fois-ci sans professionnellotois. Une dizaine de contacts ont été établis,ce qui correspond à une fréquentation simi-laire à celle de 2004. Les demandes portaientsur une information générale concernant ladestination, et sur des informations plus pré-cises avec conseils sur le choix des pro-grammes et itinéraires ou sur les hôtels.

Workshop « Destination Nature » à Vichy : 4 octobre 2005

La CCI du Lot était pré-sente à la 2e édition duWorkshop DestinationNature qui s’estdéroulé à Vichy le4 octobre 2005, sur unstand « Lot Tourisme »avec le Service Loisirs

Accueil. Cette nouvelle édition a réuni à l’oc-casion de cette journée de travail organiséeautour de rendez-vous préprogrammés,70 exposants français et plus de 110 tours-opérateurs invités par Maison de la Franceen provenance du monde entier et intéres-sés par la thématique du tourisme vert.La CCI a établi 14 contacts : les demandesportaient principalement sur les randon-nées pédestres et cyclo, le tourisme flu-vial, les structures d’hébergements cam-pings ou hôtels 2** (principalement),pour une clientèle groupe et familiale.

Accueil de la CCI de Lérida le 8 novembre

La CCI du Lot a accueilli le 8 novembre dernier une délégation de Lérida (Lleida) compo-sée de membres de la Commission du Tourisme de la Chambre de Commerce etd’Industrie, de représentants du tourisme de la province de Lérida et d’hôteliers-restaura-teurs membres de la Fédération de l‘hôtellerie. Cet accueil faisait suite à une demande dela CCI espagnole de rencontrer leurs homologues français ainsi que quelques profession-nels lotois afin d’échanger leurs impressions sur des préoccupations communes liées audéveloppement touristique.

M. Vigouroux, Président de la Commission Tourisme-Hôtellerie, a accueilli le groupe espa-gnol dans les locaux de la CCI à Cahors. Après un mot d’accueil et les présentations res-pectives des régions, les participants ont pu débattre de plusieurs thèmes, notamment desfinancements des communes touristiques, de l’organisation du tourisme, des ressourceshumaines et de la formation. A l’issu de cette rencontre, la délégation espagnole a visitéCahors et son vignoble, Rocamadour et Souillac, avant de rejoindre Lérida le mercrediaprès-midi.

Présentation de la province de Lérida

Région de la Catalogne intérieure, située à 1.20h de Barcelone, à la frontière de la Franceet de l’Andorre, la province de Lérida comprend environ 380 000 habitants dont 158 000dans la seule ville de Lérida. Le secteur du tourisme représente 13.7% du PIB de la provinceet l’offre touristique se concentre principalement sur la zone pyrénéenne. La région abritele plus grand domaine skiable du pays, plusieurs parcs naturels régionaux et nationaux cequi permet d’offrir une large gamme d’activités de pleine nature, mais également127 musées, 6 terrains de golf, 40 offices de tourisme, et une forte capacité d’hébergementmarchand dont 400 hôtels offrant près de 20 000 lits-touristes.

Atelier-débat entre les participants lotois et espagnols.

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Contactez-nous:

CCI Lot - Point A

Tél 05 65 20 35 05

Le Point A de la CCI au service des entreprises

et des jeunes:• vous informe sur l’alternance :contrats de professionnalisation,

et d’apprentissage• aide les jeunes dans leur orientation professionnelle,

• facilite la mise en relation entre lesentreprises et les jeunes

• dispose d’une bourse de l’alternance(offres et demandes)

pourquoi pas vous?L’alternance Fonds Social Européen

Rentrée au Centre d’Étude des LanguesLa rentrée des cours de langues a eu lieu

au Centre d’Étude des Langues de la CCI du Lot :- groupe collectifs adultes en anglais, espagnol, italien,- groupes junior en anglais, - et pour la première fois des cours collectifs d’initiation

en chinois, arabe et portugais ont été mis en place

Pour tous renseignements : Cathy Gabillard 05 65 20 35 05

BLOC NOTES FORMATION

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N O V E M B R E - D É C E M B R E 2 0 0 5 41

Cours en groupes tout publicCours individuels salariés

Langues professionnelles (nous consulter)Club junior (7-11 ans)

Cours de soutien (6ème à Bac+2)Renseignements et inscriptions :Centre d’Etude des Langues - CCI du Lot107 quai Cavaignac - 46000 Cahors.

Tél 05 65 20 35 05.Contact: Cathy Gabillard

Anglais, Allemand, Arabe, Chinois,Espagnol, Italien, japonais, Polonais,Russe, Français pour les étrangers

Le programme des formationsCréateur de site Web du 05/10/05 au 08/03/06Préparation BEE Sportif 1er degré spécialités Rugby à XV et Tennis du 17/10/05 au 30/06/06Programmation Internet du 27/10/05 au 09/12/05CQP Assistant de vie du 02/11/05 au 18/07/06Programmeur orienté Objet du 02/11/05 au 31/08/06Préparation aux concours externes de secrétaire administratif du 02/11/05 au 02/06/06Concevoir et gérer une base de données d’entreprise du 14/11/05 au 12/05/06Accueil et secrétariat en anglais du 01/12/05 au 19/06/06

Lieu: Cahors, site Pyramide, Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot

Enseignement : cours interactif à distance, enseignement assisté parordinateur, visioconférence, auto-formation.

Renseignements et inscriptions :Chambre de Commerce et d’Industrie du LotSite Pyramide – Tél 05 65 20 35 05.107 quai Cavaignac – 46002 Cahors Cedex 9.

BLOC NOTES FORMATION

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BLOC NOTES COMMERCE

Fêtes de fin d’année :Quelques conseils de préventioncontre les vols et les agressions

A l’approche des fêtes de fin d’année, qui sont généralement des périodesde plus forte consommation, il faut rappeler quelques conseils de pru-dence pour prévenir des risques de vols et d’agressions dans le commerce.« Avec l’argent, soyez prudent » : Evitez de garder en caisse de fortes sommesd’agent. Pour le transport des recettes, faites-vous accompagner, changez voshoraires, transportez l’argent sur vous plutôt que dans une sacoche.« Au moment de la fermeture du magasin, redoublez de vigilance » : vérifiezles abords de votre commerce, fermez bien toutes les issues et assurez-vous du bon fonctionnement des alarmes.

La prévention contre les risques de vols et d’agressions passe d’abord pardes habitudes et des réflexes et par la mise en place de moyens simples dedissuasion.Le dépliant réalisé par la CCI du Lot et les Services de Police et deGendarmerie, il y a quelques mois, est plus que jamais d’actualité.

Bonnes fêtes de fin d’année et bonnes affaires aux commerçants lotois.

DONEO Premier Observatoire régional du commerce et des services

La Région Midi-Pyrénées compte 46 809 établissements de commerces dedétail, de services à la personne et cafés hôtels restaurants qui emploient130 138 salariés. 94% des commerces de détail et services ayant un pointde vente ont une surface de vente inférieure à 300 m2. La surface de ventemoyenne d’un commerce de moins de 300 m2 est de 61 m2 et la surface devente moyenne d’un commerce de plus de 300 m2 est de 1 201 m2. L’âgemoyen des dirigeants est de 47 ans. 34% des dirigeants sont des femmes.Ces quelques chiffres sont extraits de DONEO, la première édition del’Observatoire régional du commerce que viennent de réaliser les CCI deMidi-Pyrénées sous la maîtrise de la Chambre Régionale de Commerce etd’Industrie de Midi-Pyrénées et en partenariat avec l’INSEE, la Directionde la Concurrence et de la Consommation et l’URSSAF.Ce dossier a bénéficié du soutien financier de l’Europe, de l’Etat et duConseil Régional de Midi-Pyrénées.

Cet outil d’aide à la décision a pour but de démontrer la vitalité du com-merce et des activités services aux particuliers en Midi-Pyrénées. Avecplus de 46 000 entreprises, ce secteur d’activité est un élément fort de lapolitique régionale d’aménagement du territoire. Ce document a été officiellement présenté le lundi 21 novembre der-nier à BLAGNAC en présence des personnalités politiques de laRégion Midi-Pyrénées, des représentants de la Direction Régionale duCommerce et de l’Artisanat.

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N O V E M B R E - D É C E M B R E 2 0 0 5 43

Accompagnés de leurs professeurs, ces jeunesgarçons et filles ont découvert la diversité et larichesse des métiers du BTP. Ils venaient descollèges de Figeac (Masbou et Jeanne d’arc)Bagnac, Cajarc, Lacapelle Marival, Cahors(Gambetta), Prayssac, Luzech, Montcuq, ainsique du Lycée Louis Vicat à Souillac et del’Ecole des métiers à Cahors.Ils ont pu questionner les chefs d’entreprisesprésents ainsi que leurs salariés sur leur pas-sion de construire et sur les perspectivesd’embauche du secteur. En 2004, leBâtiment a recruté au plan national plus de95 000 personnes dont 20 000 créationsnettes d’emplois. Dans le Lot, depuis plu-sieurs années, les effectifs augmentent etatteignent 3 300 salariés.A l’horizon 2010, les perspectives d’em-bauches représentent plus de 420 000 emplois

FBTP 46Derrière les palissades de chantier Le BTP, un secteur d’avenir

REPÈRES ÉCO

Le 7 octobre, 307 collégiens, lycéens et élèveslotois ont franchi les portes de deux chantiershabituellement interdits au public ;

- La construction d’une halle de sport en ossature bois à Espère, Maître d’ouvrage :Communauté de Communes du Pays deCahors, Maître d’œuvre : Atelier sol et Cité

- L’agrandissement extension de l’IUT deFigeac, Maître d’ouvrage : COGEMIP et Ville de Figeac, Maître d’œuvre : Monsieur Nissou

Les deux entreprises pilotes de cette « opération coulisses » étaient la SociétéSOPREM Menuiserie à Cahors et l’EntrepriseDe Nardi Gros Œuvre à Gourdon.

avec une très grande diversité de fonctions etde larges perspectives d’évolution.Ouvrier professionnel, compagnon profes-sionnel, maître ouvrier, chef d’équipe, arti-san, chef d’entreprise… Mais aussi commer-cial, métreur, dessinateur projecteur,conducteur de travaux, chef de chantier,ingénieur d’affaires… Le Bâtiment est unepépinière de métiers pour que s’exprimenttous les talents, toutes les vocations, toutesles envies.Les possibilités d’évolution dans ces différentsmétiers sont importantes et significatives. Eneffet, plus de la moitié des chefs d’entreprisesdu secteur sont d’anciens salariés. Les formations aux métiers du BTP sontnombreuses et très diverses : il existe plusde 100 diplômes du BTP (du CAP audiplôme d’ingénieur) et plus de 100 titres

professionnels créés avec le Ministère duTravail (formation AFPA) ;Les jeunes filles, nombreuses lors des visitesont pu aussi découvrir que le BTP souhaitaitdonner aux femmes la place qui leurrevient… Une entreprise sur deux du bâti-ment est co-dirigée par une femme. Sur leschantiers, la Profession a pour ambition derecruter 30 000 femmes d’ici 2009.

Organisée par la Fédération du Bâtiment etdes TP du Lot (FFB et FNTP), cette opéra-tion qui se déroulait pour la troisième annéedans toute la France, a été une indiscutableréussite avec 300 chantiers et des milliers devisiteurs.

Rendez-vous l’an prochain, pour pouvoirentrer à nouveau dans les coulisses du BTP.

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44 E N T R E P R E N D R E 1 2 8

les brèves REPÈRES ÉCO

LOT :Le safran, une couleur à lamode du Quercy

Les Safraniers du Quercy, réunis en asso-ciation depuis 1999, travaillent à relancerla culture du safran dans le Lot et préser-ver ainsi un patrimoine en déclin. Ils sou-haitent « obtenir un safran d’une puretétotale » et, depuis 2002, sont engagés dansune démarche d’obtention du label rougeet de l’Indication Géographique Protégée« afin de certifier une qualité haut degamme et de protéger le territoire ». Sansse placer en challenger de l’Iran, principalproducteur mondial, ils souhaitent profi-ter de l’excellence des sols et des condi-tions climatiques favorables, mis en évi-dence par des études scientifiques, pouren relancer la culture.

LOT :Une pépinière d’entre-prises voit le jour dans lenouveau Parc d’ActivitésQuercypôle

Il aura fallu 6 ans de maturation pour queles projets du parc d’activités et de la pépi-nière d’entreprises soient inaugurés àCambes, situé à 25 minutes de l’autoroute.Le Quercypôle s’étend sur 10 ha pourl’instant et devrait couvrir 35 ha à terme.La pépinière d’entreprises Calfatech vientd’accueillir sa première jeune pousse. LaCommunauté de communes du PaysFigeac-Cajarc se réjouit de l’aboutisse-ment « de ces projets phares ». Une entre-prise de charpente et un groupe hôtelieront déjà fait savoir qu’elles souhaiteraients’installer sur le parc. La CCI envisageégalement d’y installer une maison desentreprises regroupant plusieurs activitésliées aux entreprises du Nord et de l’Estdu département.

Le développement de ERI

L’usine ERI accélère son développement :« nous allons recruter un vingtaine de nou-

veau salariés d’ici la fin de l’année 2005 »,

indique le nouveau directeur du site,Didier Lambrickx. Par ailleurs, ERI prévoitde poursuivre ses recrutements au coursdu premier semestre 2006. L’entreprisecompte ainsi disposer d’un effectif de qua-rante personnes en juin 2006. « Nous fina-

lisons les tests des machines, explique Didier

Lambrickx, et nous entrons actuellement en

phase de production ». Pour mémoire, ilfaut rappeler que ERI est une société« française à 100% » précise le responsablede l’usine.

Développementdes services d’aide aux personnes agéesDepuis la mise en place de l'AidePersonnalisée à l'Autonomie (APA), lesecteur des services aux personnesâgées s'est très fortement développé. En2004, il représentait 21 millions d'eurosde dépenses et 800 000 heures de travail.Le travail à temps partiel étant fréquentdans ce secteur, on estime à 1 600 lenombre d'embauches réalisées grâce à lamise en place de l'APA. Ce développe-ment concerne aussi bien les associa-tions que les maisons de retraite.L'augmentation du nombre de placesdans ces structures et leur évolution enEtablissements d'Hébergement pourPersonnes Agées Dépendantes (plusmédicalisées) sont déjà programméesjusqu'en 2010.

La Capeb se mobilise contre le retour de la TVA 19,6 %La CAPEB du Lot (ConfédérationArtisanale des Petites Entreprises duBâtiment) estime à 169 le nombred’emplois artisanaux menacés par leretour à une TVA à 19,6 %. Le tauxactuel de 5,5 % aurait permis de réduirele travail clandestin et de créer de nom-breux emplois dans le secteur de laconstruction, en plus de la baisse desprix pratiqués par les ar tisans. LaCAPEB a lancé une campagne de sensi-bilisation à ces problèmes à destinationdes élus et des acteurs économiques dudépartement.

Cahors obtient le label« Ville d’Art et d’Histoire »

Après la médaille d’or des villes fleuries,Cahors vient d’obtenir le label « Villed’art et d’histoire ». Parmi les premierseffets de cette distinction, l’embauched’un animateur du patrimoine et la for-mation de guides conférenciers sontd’ores et déjà programmées grâce auxaides de l’Etat. Une révision du règle-ment du secteur sauvegardé de la villeest également évoquée.

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les brèves REPÈRES ÉCO

L’essor de JPN, fabricant deskate park

Installée à Bretenoux, la société JPNfabrique et commercialise des skate parken inox. Sa clientèle est essentiellementcomposée de collectivités locales d'Ile-de-France, du Nord et de l'agglomérationlyonnaise. Nicolas Bouysset, fondateurde JPN, et sa petite équipe de quatre sala-riés entendent bien s'attaquer à de nou-velles régions et de nouveaux marchés,tels que les complexes multisports.Après quatre ans d'existence, ils ont mul-tiplié par cinq le chiffre d'affaires de JPN,qui atteint aujourd'hui 900 000 euros.

Création d’une ZAC à CahorsLa création d'une Zone d'AménagementConcerté (ZAC) à l'entrée ouest de Cahorsvient d'être approuvée par le ConseilCommunautaire du Pays de Cahors. Aprèsenquête publique, la plaine de Labéraudiedevrait accueillir d'autres enseignes natio-nales sur une zone de 2,8 hectares.

Portes ouvertes dans deux éco-centresUn groupe d'entrepreneurs lotois s'estrendu aux centres de stockage et de valori-sation de déchets de Catus et Mercuès pourune visite pédagogique. L'éco-centre deCatus traite des papiers, cartons, plastiqueset bois collectés chez les industriels, alorsque l'éco-centre de Mercuès est spécialisédans le traitement du fer et des déchets dan-gereux. Cette journée d'information organi-sée par la CCI du Lot visait à mieux com-prendre les attentes et le fonctionnementdes prestataires de collecte de déchets.

Début des travaux d’aménagement de l’aéroport Brive-Souillac

Les travaux d’aménagement du futuraéroport Brive-Souillac seront officielle-ment lancés samedi 15 octobre en pré-sence de Dominique Perben, ministredes Transports, et de Bernadette Chirac.Un belvédère installé à 300 mètres dehauteur et surplombant le chantier seraégalement inauguré. L’aéroport devraitouvrir début 2008, après 19 mois de chan-tier pour les opérations de terrassement,8 mois pour les infrastructures aéronau-tiques, 13 mois pour les bâtiments etquelques mois supplémentaires pour lesfinitions. La réalisation du projet est esti-mée à 46 millions d’euros.

Atelys peine a recruter des télétravailleursAtelys, société de télétravail spécialiséedans la défiscalisation, rencontre des diffi-cultés pour embaucher dans le bassin figea-cois. Une trentaine de postes est à pourvoir,à temps plein ou partiel. Michel Garcia,directeur d’Atelys Figeac, encourage lescandidatures spontanées. Il rappelle qu’uneformation intensive est assurée à l’em-bauche et qu’un système de tests de recru-tement a permis de remédier au « turnover » important dont pâtissait la société.

Salon International del’AlimentationLa 22e édition du Salon International del’Alimentation (SIAL) se déroulera du 22 au26 octobre 2006 au Parc des Expositions deParis-Nord-Villepinte. Comme pour les édi-tions précédentes, la participation desentreprises de Midi-Pyrénées est organi-sée conjointement par la ChambreRégionale d’Agriculture et par l’Associationdes Industries Alimentaires de Midi-Pyrénées. Contact : M. Poux - ChambreRégionale d’Agriculture – 05 61 75 26 00.

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L’année économique 2005 se terminedans un climat plutôt mitigé, influen-cée positivement par le dynamismeremarquable de l’aéronautique régio-nale. Ce dynamisme s’appuie large-ment sur les compétences et le savoirfaire des partenaires et sous-traitantsdépartementaux. Dans un contexte derattrapage de fin d’année, le sursautdes achats des ménages bénéficieessentiellement aux secteurs desbiens de consommation et surtout àl’industrie agroalimentaire et à sesproduits festifs.

L’atonie de la consommation, les pro-blèmes d’emploi, le renchérissementdu coût des matières premières et descarburants, et plus généralement ducoût de la vie ont été autant de fac-teurs qui ont contribué à barrer laroute à une croissance franche, àdégrader la confiance, à entretenir unclimat de morosité.

La demande globale est ferme danstoutes ses composantes, l’agroali-mentaire en étant un des premiersbénéficiaires.Les carnets de commandes sontconsistants et le plan de charge desentreprises jugé satisfaisant, notam-ment dans les secteurs de la sous-traitance mécanique et aéronautiqueainsi que dans le bâtiment.L’appareil productif est utilisé à sonniveau optimal.Les investissements se poursuiventpour renforcer les capacités de produc-tion dans certains secteurs, pour amé-liorer la productivité des chaînes defabrication, pour mieux maîtriser lafiabilité et la sécurité des produits

L’emploi pérenne reste stable dansun contexte de croissance modéréede l’activité et d’amélioration de laproductivité des moyens matériels et humains.

Les prévisions pour les prochains moisrestent prudentes mais empreintesd’optimisme dans un contexte certesdifficile mais ouvert à nombre d’initia-tives et de démarches de progrès.

AÉRONAUTIQUE

Les rythmes de fabrication restent à desniveaux élevés.L’accélération des cadences de produc-tion pour la gamme Airbus va se pour-suivre et bénéficier à l’ensemble despartenaires et sous traitants de larégion.

MACHINES SPECIALES

La machine outil et les biens d’équipe-ments mécaniques affichent un plan decharge correct, avec des perspectivesrelativement optimistes compte tenudes besoins spécifiques croissants de l’industrie régionale, et en particulier del’aéronautique.

MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Le plan de charge et les carnets de com-mandes à moyen terme sont jugés satis-faisants.Le rythme de production déjà élevé vase maintenir au moins à son niveauactuel.Les besoins de sous-traitance aéronau-tique sont pressants et vont en s’ac-croissant dans le temps.

CONSTRUCTION ÉLECTRIQUE ET ÉLECTRONIQUE

Le niveau d’activité du secteur est jugénormal, les prévisions sont plutôt opti-mistes compte tenu de la spécificité desproductions locales et de la capacité desopérateurs à valoriser leur savoir faire.

BUREAUX D’ETUDES TECHNIQUES

La charge de travail est correcte et la situa-tion des carnets d’ordres confirme une find’année relativement bien orientée.

BÂTIMENT ET TRAVAUXPUBLICS

BâtimentEn gros œuvre, l’activité est jugée satis-faisante à la faveur de la bonne tenuede la construction et de la rénovation delogements ainsi que de la réactivationde la commande publique.En second œuvre, le carnet de com-mandes est garni et la demande plutôtpressante.

Travaux publicsLe beau temps d’arrière saison a permisd’avancer de nombreux chantiers dansde bonnes conditions.Le plan de charge et les perspectives àmoyen terme permettent d’envisager leplein emploi des personnels et dumatériel.

TRANSPORTS

Transport de marchandises, message-riesLe volume de fret s’accroît compte tenude livraisons soutenues dans le secteurdes biens de consommation, descadeaux, des produits festifs en find’année.Le prix des carburants, toujours élevé,difficile à répercuter sur le prix des pres-tations pèse sur les trésoreries et la ren-tabilité des entreprises.

Transports de voyageursLe niveau d’activité est satisfaisant pourune offre qui privilégie des destinationsétudiées, plutôt rapprochées, à bon rap-port qualité prix.Le développement de l’édition et del’envoi de catalogues apporte un plus àla profession en matière d’audience etde fidélisation de la clientèle.

CONJONCTURE

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N O V E M B R E - D É C E M B R E 2 0 0 5 47

BOIS

Première transformation (scierie, parquet)L’activité est jugée normale par la majo-rité des professionnels.L’éloignement des sources d’approvi-sionnement et la dispersion de la clien-tèle constituent un handicap d’autantplus sensible que le coût des transportss’alourdit.

Deuxième transformation (menuiseriedu bâtiment)La demande est soutenue en relation avecle bon niveau d’activité dans la construc-tion et la rénovation de logements.

FILIÈRE VIANDE

Exportation de bestiauxA ce point de la campagne d’exporta-tion la situation est globalement jugéesatisfaisante par les professionnels.Le coût élevé des carburants renchéritl’acheminement des animaux et consti-tue toujours un handicap.

Abattage et négoce de viandeA l’approche des fêtes de fin d’annéel’activité du secteur se revigore.La sur médiatisation des risques liés à lagrippe aviaire et plus récemment l’af-faire des steaks hachés surgelés conta-minés ont des effets négatifs sur laconsommation de viandes de volaillesd’une part, sur la consommation deviandes rouges d’autre part.Un report est attendu en direction desviandes de qualité sous label ainsi quevers les produits gastronomiques à basede viande.

Conserves finesL’activité est intense aussi bien en pro-duction qu’en conditionnement etexpédition.Le niveau des commandes en cours estdu même ordre de grandeur que l’anpassé à la même époque, sachant que denombreux achats se font de plus en pluspar impulsion et au dernier moment.Malgré la baisse du pouvoir d’achatinvoquée par de nombreux consomma-teurs les produits festifs en fin d’annéerestent une tradition solidement ancréeet participent aux plaisirs de la table.

VIN ET BOISSONS

Vin de CahorsLa récolte 2005 s’est faite dans debonnes conditions et a permis de ren-trer dans les chais des produits debonne qualité.Les foires aux vins proposées par lagrande distribution ont dynamisé lesventes mais n’ont plus le succès despremières éditions.Les achats de fin d’année liés à la gas-tronomie apportent un plus non négli-geable au niveau des ventes.

LAIT ET FROMAGE

Lait de vacheLa baisse de la consommation de lait etles prix pratiqués à la production res-tent préoccupants et créent des ten-sions au niveau de la filière.La branche produits transformés fraistire vers le haut l’activité et contribue àl’écoulement et à la valorisation d’unepartie significative de la production.

Fromage de chèvreLa demande se réactive d’autant qu’unepart importante de l’offre chèvre, parmilaquelle l’AOC Rocamadour, rentre dansla catégorie des produits festifs particu-lièrement prisés en fin d’année.

TRAVAIL DU GRAIN

Fabrication d’aliments du bétailLes besoins d’engraissement aussi bienen animaux de boucherie qu’envolailles accroissent la demande etdynamisent les activités de fabricationet de livraison.Le coût de l’énergie et des carburants aune incidence sur les marges et la ren-tabilité des entreprises difficile à récu-pérer.

BiscuiterieSur un marché concurrentiel fortementmonopolisé par les grandes marques,les produits de qualité à connotation deterroir tirent avantage des achats festifsde fin d’année.

FRUITS ET LEGUMES

Stations fruitièresLa récolte de noix est bonne aussi bienen quantité qu’en qualité.Le séchage et le conditionnement sepoursuivent normalement.La demande à l’export est bien orientéenotamment en direction des pays duNord de l’Europe, Allemagne en particu-lier ; elle se substitue à un marché inté-rieur pour le moment peu actif.La récolte des pommes qui a bénéficiéde bonnes conditions climatiquestouche à sa fin.Les ventes tardent à se déclarer sur unmarché jugé pour le moment attentiste.

Produits transformés (confitures, avant-produits industriels)Le marché des confitures et compotesest normal bien que quelque peu margi-nalisé par une offre pléthorique de fruitsfrais ainsi que par les achats festifs.Les ingrédients alimentaires bénéfi-cient de la forte activité de fabricationdans les industries alimentaires en pré-vision de l’approvisionnement des mar-chés de fin d’année.

CONJONCTURE

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48 E N T R E P R E N D R E 1 2 8

L’activité commerciale a de nouveauprogressé en septembre 2005 etdemeure en nette hausse sur un an.Cependant, les résultats sont variablesselon les activités.

Statistiques nationales Banque de France (évolution des chiffres d’affaires en valeur)

Evolution CA Septembre 05 / 9 mois 05 / en volume Septembre 04 9 mois 04

Alimentaire 1,6 - 1,8Viande 3,5 1,0Textile/habillement 4,8 0,8Chaussure 7,4 - 0,3Meuble 2,7 1,7Appareil ménager 1,2 - 1,0Electronique grand public 1,6 0,4Quincaillerie 6,6 - 0,4Bricolage 3,2 0,8Livre et papeterie - 1,6 - 1,3Horlogerie bijouterie - 2,1 - 1,2Automobiles neuves 0,7 4,4Automobiles occasion 3,1 5,8Ensemble du Commerce de détail 2,3 0,3

CONJONCTURE

COMMERCE

Alimentation :Les ventes de denrées alimentaires sesont redressées en septembre. Encumul sur 9 mois, l’évolution est encorenégative (-1,8%) dans le commerce d’ali-mentation générale, et ce, quelle quesoit la forme de commerce : hypermar-ché, supermarché et commerce tradi-tionnel. Les ventes de produits à base deviande sont en hausse de 1% sur lesneuf premiers mois 2005.

Equipement de la personne :Bon mois de septembre dans les com-merces d’habillement (+4,8%) et dechaussures (+7,4%), toutes formes decommerces confondues. Ces bons résul-tats compensent partiellement uneannée 2005 assez maussade.Il faut noter cependant que dans le vête-ment, les commerçants traditionnelsindépendants sont, en 2005, en perte devitesse et que leurs chiffres d’affairessont toujours en baisse (-2,5% en sep-tembre et -1,9% sur les 9 premiers moisde l’année par rapport à 2004).

Equipement du logement :Bonne activité dans les commerces dedétail du meuble, de l’électroménager,de l’électronique grand public, du brico-lage et de la quincaillerie.En cumul sur 9 mois, seul les com-merces de meubles sont en hausse(+1,7%), les autres activités stagnent ousont en repli.

Culture loisirs :Baisse des chiffres d’affaires dans leslibrairies-papeterie (-1,6%) et dans labijouterie (-2,6%) en septembre 2005.En cumul sur 9 mois les commerces deces groupes sont en recul.Il reste trois mois pour renverser la ten-dance.

Automobile :Augmentation des ventes, en valeur,dans l’automobile d’occasion (+ 4,4% enseptembre) et stagnation des ventesd’automobiles neuves (0,5%). En cumulsur 9 mois les progressions de chiffresd’affaires sont satisfaisantes (+ 4,4%).

Page 49: Entreprendre 128

N O V E M B R E - D É C E M B R E 2 0 0 5 49

1 0002 0003 0004 0005 0006 0007 0008 000

1996

1997

1998

1999

2000

2001

6 781 6 749 6 376

5 8615 018

4 386

2002

4 674

2003

5 100

2004

2005

5 0154 608

IMMATRICULATION DE VÉHICULES

0100200300400500600700800

1996

1997

1998

1999

2000

2001

526481

578

650

575

449

2002

576

2003

648

2004

2005

829

662

OFFRES D’EMPLOIS AU 30 SEPTEMBRE

Occasions

Neufs

10 mois10 moisJan. Oct. 04 Jan. Oct. 05

5 403 5 556

12 453 12 399

Évolution %

+ 2,8

- 0,5

96MILLIONS D’EUROS

C’est le montant des exportations lotoisesau premier semestre 2005.

Une hausse de 7,9% par rapport au premier semestre 2004

(89 millions d’euros).

1 587C’EST LE NOMBRE

DE LOGEMENTSautorisés dans le Lot

au cours des 9 premiers mois de 2005Une progression de 9,1%

par rapport aux 9 premiers mois de 2004 (1 455)

DEMANDES D’EMPLOIS AU 30 SEPTEMBRE

+2,2%C’est la variation annuelle de l’indice

des prix à la consommation au 30 septembre 2005.

Elle était de 2,1% un an auparavant au 30 septembre 2004.

446C’EST LE NOMBRE DE

CRÉATIONS D’ENTREPRISESdans le Lot au 1er semestre 2005.

Une diminution de 8,8%par rapport au 1er semestre 2004

(489) SOURCE INSÉE

8,9%C’EST LE TAUX DE CHÔMAGE

au 30 septembre 2005.Un accroissement de 0,3 point

par rapport à septembre 2004. (8,6%)

9,72C’est la variation triennale

de l’indice du coût de la construction au deuxième trimestre 2005.

2e trimestre 2002 : 1 1632e trimestre 2005 : 1 276

INDICATEURS

Page 50: Entreprendre 128

50 E N T R E P R E N D R E 1 2 8

DEMANDE D’EMPLOITél. 05 65 20 35 17Secrétaire / assistante commerciale tri-lingue (Italien, Anglais, Allemand) 128 E1 Collaboratrice expérimentée et perfor-mante (30 ans d’expérience) esprit d'ini-tiative, autonome, fiabilité.Négociation avec clients et fournis-seurs, traduction des dossiers tech-niques, tâches de secrétariat (accueil,agenda, filtrage téléphonique etc.).Réponse aux appels d'offres, suivi des com-mandes, rédaction de devis, facturation.Maîtrise de l'outil informatique.Disponibilité immédiate

Responsable achats 128 E2 30 ans d’expérience dans l’industrie(production de biens d’équipements,aéronautique, automobile…) en tantque responsable fabrication, méthodeset achats. Compétences : managementd’équipe, gestion de projets, développe-ment d’unité de production, planifica-tion, suivi de production, négociationcontrat, approvisionnements, définitionde gamme, gestion des achats…

Responsable commercial 128 E3 Définition stratégie commerciale, com-munication, commercialisation, conseiltechnique, négociation conditionsd’achats (bureautique, télécommunica-tion, informatique, véhicule…), réponsesappels d’offres, suivi facturation. Secteursd’activités : télécommunications, banque,centrale d’achats, mobilier de bureau.

Ingénieur matériaux 128 E4 Génie des matériaux, contrôle qualité,recherche, techniques industrielles, suivi defabrication.Expérience dans les secteurs d’ac-tivités suivants : industrie agroalimentaire,laboratoire de Recherche & Développement.

Assistante polyvalente 128 E5 Administration des ventes,assistante com-merciale, prospection et vente sédentaire.Assistante de direction, suivi de dossiers,animation et coordination du service.Aide aux services à la personne.

Assistante polyvalente (anglais,espagnol) 128 E6 Assistante qualité, gestion des audits,suivi des procédures.Assistante commerciale trilingue (fran-çais, anglais, espagnol), gestion descommandes de vin France et Export.Guide touristique, accueil clientèle étrangère.Expérience en tant que commerciale.Secteurs d’activités : viticole, armateur,commerce, tourisme.

Directeur Administratif Financier etInformatique 128 E7 Domaines de compétences : comptabi-lité et contrôle de gestion, finances, droitdes Sociétés et droit fiscal, informatiqueet gestion de projet informatique, auditorganisationnel, management d’équipe(13 personnes), gestion du personnel.Secteurs d’activités : agroalimentaire,automobile, cabinet comptable.

Agent de développement touristique128 E8

Titulaire d’un Master Sport, Tourisme etDéveloppement local (Bac+5).Compétences : Diagnostic territorial,conception des stratégies de développe-ment, coordination et évaluation desactions de développement. Suivi etmontage de projets touristiques.

OFFRE D’EMPLOI n°1TECHNICO-COMMERCIAL H/FDans le cadre de notre développementcommercial, nous recherchons 3 tech-nico-commerciaux en charge du déve-loppement des ventes de chaufferiepré-fabriquée, de chaudière, etc…sur leszones géographiques suivantes :- Ile de France- Région Nord- Région Est (Alsace, Rhône-Alpes)

Rattaché à la Direction Commerciale,vous assurez le développement et laprospection auprès des prescripteurs(Bureau d’Etude), des installateurs etdes exploitants (industries et génie cli-matique) sur votre zone.Vous réalisez les prescriptions tech-niques et les propositions commerciales,en concertation avec les services inter-faces de l’usine, et en assurez le suivi.De formation technique (Bac + 2 engénie climatique) et/ou commercialeavec une forte culture technique, vousavez une expérience réussie en com-mercialisation.Votre sens de l’organisation et votrecapacité à être autonome vous permet-tront de développer votre portefeuille.

Contrat : CDI Salaire : fixe + variableVoiture de fonction

Merci d’adresser votre candidature (CVet lettre de motivation) en précisant lesecteur géographique souhaité :

Chambre de Commerce et d’Industriedu Lot, Pôle Emploi/RHA l’attention de Carine SOUQUET107, Quai Cavaignac - BP 79 46002 CAHORS CEDEX 9ou [email protected]

OFFRE D’EMPLOI n°2Technicien de maintenance H/FVous serez placé sous la responsabilité duResponsable maintenance, vos missions :- Assurer la maintenance corrective et

préventive d’éléments ou ensemblesélectriques (armoires électriques, comp-teurs.), électromécaniques (réparationde bobines, moteurs,..) électroniques.

- Localiser et diagnostiquer pannes etanomalies

- Réparer par remplacement ou remiseen état des éléments défectueux

- Contrôler et vérifier équipements et ins-tallations, procéder à des essais et tests

- Assurer l’entretien courant à partir deconsignes plans et programmes demaintenance

- Respecter les règles de sécurité

BTS électrotechnique, Bac Pro type EIEExpérience minimum souhaitéeHabilitation électrique obligatoireRémunération selon profil.35 heures hebdomadaires en moyenne Lieu : Gourdon

Envoyer CV et lettre de motivation à :Chambre de Commerce et d’Industriedu Lot, Pôle Emploi/RHA l’attention de Carine SOUQUET107, Quai Cavaignac - BP 79 46002 CAHORS CEDEX 9ou [email protected]

OFFRE D’EMPLOI n°3RESPONSABLE MAINTENANCE H/FVous managez une équipe de 5 per-sonnes dont le rôle est d'assurer lamaintenance préventive et correctived’une unité de production de 4500 m2,de la plate forme logistique et du siège :- définition et organisation des actions

de maintenance afin d’accroître la pro-ductivité du matériel, intégration desmoyens nouveaux,

- définition et respect des procédures desécurité, diagnostic et repérage desdysfonctionnements, organisation etréalisation des opérations de réglage,dépannage, de réparation.

De formation Bac + 2 (BTS Electrotechnique,Maintenance industrielle, MSMA, …..) vousavez une expérience minimum de 5 à 10 ansdans le domaine de la maintenance indus-trielle. Habilitation électrique indispensable

Poste à pourvoir en janvier 2006Contrat : CDI Lieu : GOURDON 46Rémunération attractive selon profil35 heures hebdomadaires en moyenneet prévoir des astreintes

Envoyer CV et lettre de motivation à :Chambre de Commerce et d’Industriedu Lot, Pôle Emploi/RHA l’attention de Carine SOUQUET107, Quai Cavaignac - BP 79 46002 CAHORS CEDEX 9ou [email protected]

OFFRE D’EMPLOI n°4VENDEUR / VENDEUSE (CDD)Recherche un vendeur / vendeuse pourune bijouterie.- Accueillir et conseiller les clients,- vendre et réaliser les encaissements,- Participer à l’aménagement des

vitrines et du magasin,

Profil :- Formation commerciale appréciée- Expérience significative en vente- Utilisation des outils bureautiques

Contrat : CDD 3 mois du 01-12-2005 au28-02-2006 (de 25 à 35 heures hebdo-madaires)Lieu de travail : BriveSalaire : SMIC

Envoyer CV et lettre de motivation à :Chambre de Commerce et d’Industriedu Lot, Pôle Emploi/RHA l’attention de Carine SOUQUET107, Quai Cavaignac - BP 79 46002 CAHORS CEDEX 9ou [email protected]

VENTES & LOCATIONSTél. 05 65 20 35 41SPORTSWEAR – ARTICLES DE SPORT128 V1A vendre fonds de commerce « sports-wear et articles de sport » dans ville tou-ristique nord du Lot (vallée de laDordogne) – Emplacement de premierchoix en centre-ville proximité parkinggratuit – Bonne notoriété locale (22 ansd’ancienneté) – Magasin rénové –Surface de vente 100 m2, réserve 25 m2 -Bon chiffre d’affaires – Bonne rentabilité.

CAVE A VINS 128 V2A vendre fonds de commerce de cave àvins dans Sous-Préfecture du Lot – Bonchiffre d’affaires en progressionconstante – Parking – Alarme et climati-sation – Etat des locaux neufs – Surfacede vente 50 m2 et réserve 50 m2.

BATIMENT A USAGE ARTISANAL OUDEPOT DE MARCHANDISES 128 V3A vendre bâtiment à usage artisanal oudépôt de marchandises à Lalbenque.Surface totale des bâtiments : 740 m2

répartis en 3 ateliers (un de 340 m2, 2 de175 m2,un bureau de 50 m2) et un « algeco »de 50 m2. Surface du terrain 5 740 m2.

LOCAL PROFESSIONNEL 128 V4A vendre nord du Lot, local professionnel130 m2, libre, parking, à usage de prépa-ration, stockage, expédition de produitsfrais comprenant une salle de prépara-tion (50 m2), 2 chambres froides (20 et15 m2) une cellule de congélation (15 m2),bureau et sanitaires. Bon emplacement.

JEUX VIDEO ET VIDEO CLUB 128 V5A vendre fonds de commerce jeux video etvideo club dans centre-ville de Figeac,achat-vente de jeux video neufs et occasion,venteet restauration de DVD, 1 100 DVD et 700VHS à la location,distributeur automatiqueen façade du magasin, 18 ans d’existence.Surface de vente 80 m2, réserves 160 m2,petit loyer. Bon C.A. en progression.

COMMERCE TEXTILE ET FILS A TRICOTER128 V6

Fonds de commerce textile, fil à tricoter,prêt à porter enseigne "PHILDAR" -Affaire tenue depuis 22 ans - Surface devente 70 m2 et réserve 70 m2 - 8 m devitrines – Bail tous commerces.

PRET A PORTER FEMININ 128 V7A vendre fonds de commerce de prêt à por-ter féminin et accessoires de mode (possi-bilité pas de porte) dans centre-ville touris-tique du Lot (1 500 habitants) – Magasinneuf – Surface de vente 40 m2,réserve 7 m2.

DROIT AU BAIL COMMERCIAL A CEDER A CAHORS 128 V8A céder droit au bail rue commerçanteCahors – Loyer mensuel avec charges 372¤/mois - Surface de vente et réserve 70 m2.

POLE COMMERCIAL NORD DU LOT 128 V9A céder pas de porte dans ville de 3 500 habi-tants avec zone de chalandise de 27 000 habi-tants – Surface de vente 100 m_ avec bureauettoilettes – 2 vitrines – Très bon emplacementdans principale rue commerçante – Possibilitétoute activité commerciale sauf nuisances

LOCAL INDUSTRIEL OU COMMERCIALOU A USAGE D’ENTREPOT 128 V10A vendre ou à louer local industriel oucommercial ou à usage d’entrepôt à Saint-Céré. Situé en centre-ville, parking et courfermée, surface 247 m2. Libre au 01/2006.

PETITES ANNONCES

DEMANDE D’EMPLOITél. 05 65 20 35 17

OFFRE D’EMPLOICCI / Carine Souquet

VENTES & LOCATIONSTél. 05 65 20 35 41

Page 51: Entreprendre 128

183, avenue Maryse BastiéLa Croix de Fer - 46000 CAHORS

Tél 05 65 20 27 59 - Fax 05 65 20 30 93

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R E S T A U R A N T

Anne-Marie & Gérard préparent leur rentrée d’automne

Tête de Veau à la CorrézienneTruite au Lard Fumé

Bœuf à la Ficelle et sa Moelle PochéeGibier de choix

Réservation au :Tél. 05 65 33 62 13 L’HospitaletFax : 05 65 50 14 33 46500 Rocamadour

O U V E R T

TOUTE L’ANNÉE

menu ouvrier

10,50 €

Page 52: Entreprendre 128

52 E N T R E P R E N D R E 1 2 8